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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1937-06-12

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 12 juin 1937

Description : 1937/06/12 (Numéro 161).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k508799w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2008

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Les pteins pouvoirs douaniers

devant la Chambre L'après-midt de M. Sp!nasse

Se<mce du 10 juin

Dommage que M. Blum et-M. Vincent Auriol n'aient pas été là. Ils eussent reçu des leçons profitables. Mais on leur en donnait aussi, dans le même temps, au Sénat. Cela ne leur sert pas à grand chose. Mauvais élèves. Nous avions M. Spinassé. M. Spinasse est l'astrologue tombé dans le puits, qui ne s'aperçoit pas qu'il y est tombé et continue de chercher dans les astres les destinées de la puissance d'achat. Prophète silenciéux, on l'entendit à peine soupirer d'une voix sourde venue des plus mystérieuses profondeurs < la hausse des prix est due à la hausse des matières premières qui est une hausse mondiale 0 éminent économiste, lui répondit M. Flandin, si elle est mondiale, elle pèse également sur tous les pays. Le prophète reporta ses regards vers le ciel et ne dit plus un mot. Nous avions aussi le ministre du commerce. Mais il était triste comme un commerçant qui a déposé son bilan, comme une radical qui viendrait de perdre son portefeuille. Tableau vivant, parfaite image du commerce accablé, languissant. Un troisième personnage est le rapporteur, M. Taudière, qui. est de l'opposition, mais que la majorité des masses choisit sans doute pour lui jouer un mauvais tour. Le matin il avait nagé élégamment au milieu des récifs douaniers. Mais le soir, M. Flandin, plus fort nageur que lui, le laissa sur place, embourbé dans cette matière épaisse d'où il ne pouvait plus sortir.

Pauvres ministres On leur retourne les chiffres dans la plaie. M. Gaston-Gérard < Nos importations ont excédé nos exportations de 6 milliards 245 millions pour les 4 premiers mois de 1937. A cette vitesse, à la fin de l'année, cela tara 18 milliards. Nos prix excèdent les prix mondiaux. Les textiles anglais, malgré les droits, sont moins chers que les textiles français. Le gouvernement demande les pleins pouvoirs douaniers. Qu'en fera-t-il ? C'est la question qui se posera jusqu'à la En. r M. Paul Beynaud plein de malice, est comme la mouche qui sait se poser sur le point où cela nous chatouille le plus. Pas de déflation, pas de dévaluation monétaire. Alors quoi ? Une muraille de Chine autour de la France ? La dernière dévaluation ? Le bénéfice en est déjà évaporé. Une automobile qui coûte 11.000 francs aux Etats-Unis, 26.000 francs en Angleterre, vaut en France 40.000 francs. Partout ïa prospérité est revenue sauf chez nous. Mais la muraille de Chine elle n'est pas prévue dans l'accord tripartite. Il a même prévu tout le contraite. M. Roosevelt a dit que la paix ne serait assurée que par les échanges internationaux. On Ihous promettait la détente Escale. On annonce des impôts nouveaux. On prévoyait plus de wagons chargés, plus de lettres échangées, plus de tabac consommé, et aujourd'hui, il paraît qu'on va augmenter le prix des timbres, celui des tabacs, les tarifs des chemins de fer. L'Etat, en 1938, devra emprunter 50 milliards. Où les trouvera-t-il ? A quel taux ? Les taux sont de plus en plus élevés. De semaine en semaine nous descendons une marche de l'escalier. L'emprunt de mars à option de change est tombé de 98 à 90. Et pendant ce temps, on annonce 3 milliards de dépenses pour les retraites des vieux travailleurs, un milliard pour les calamités agricoles. Nous voulons supprimer J'Etat capitaliste. Et après ? M. Jouhaux oublie que lorsque l'Etat est tout, le syndicalisme n'est rien. Exemple l'Allemagne, l'Italie. Mais le capitalisme supprimé, le problème des prix, le problème. des .finances subsistent.

Nous: débordons singulièrement le cadre des pleins pouvoirs douaniers. M. Flandin. M. Flandin est encore plus terrible que M. Paul Raynaud. On dirait qu'il attire la foudre. car, tout à coup, on entend tomber sur la coupole une pluie diluvienne, avec coups de tonnerre. Est-ce Jupiter qui se fâche ? Les députés étonnés de voir que l'orage peut faire plus de bruit qu'eux, regardent le plafond. M. Herriot, d'un geste, avoue qu'il est impuissant contre Ja grêle. L'éloquence de M. Flandin est-elle, même pour le gouvernement, une véritable calamité ? Une averse froide, continue, pénétrante. Vous demandez les pleins: pouvoirs douaniers, vous les avez eus décrets du 2 octobre 1936 réduisant les droits de douane de 20 pour cent pour les produits bruts, de 17 où 15 pour cent pour les produits fabriqués. Vous les redemandez pour défaire ce que vous avez fait. On a supprimé cent contingents pour af&rmer une politique de démobilisation douanière Si, monsieur le ministre et ce discours s'adressa à M. Spinasse vous aviez pris cette position seul, et sans aucune garantie, vous seriez à l'égard de la production française, directement responsable de la crise économique actuelle. Les accords commerciaux, fort nombreux, n'ont pas été une réussite. L'indice du coût de la vie a passé de 486 dans le premier trimestre de 1936 à 581 dans le premier trimestre de 1937. 20 pour cent Et la hausse continue. Vous vouliez développer les échanges. Vous les avez développés à sens unique. Les importations ont augmenté, non les exportations. Ralentissement industriel dans le textile, dans la région lyonnaise. On ne travaille dans l'industrie textile que 35 ou même 32 heures. L'augmentation des prix de revient oseille de 50 à 70 pour cent, ce qui rend toute exportation impossible. On espère un plus grand rendement avec la semaine de 40 heures. Il y a le facteur moral et le facteur matériel le facteur moral, on sait ce qu'il est. Le facteur matériel le rendement ne peut s'accroître que par le perfectionnement de l'outillage. Pour perfectionner l'outillage, il faut des capitaux. L'Etat les ramasse tous. Charges financières, charges fiscales, impôts des communes, des départements, centimes additionnels eccrus, la patente. Charges sociales. Les progrès sociaux ne peuvent durer que sous une économie solide. Défendez la semaine de 40 heures devant la S. D. N., bon. Mais ne l'appliquons pas lorsque les autres pays refusent de l'appliquer. M. Jèze parlait de main-d'CEuvre de droit divin. H y a le secteur protégé et le secteur non protégé. Rupture de l'équilibre entre les travailleurs de l'agriculture et les travailleurs de l'industrie. Comment pratique l'agriculture ? On ne le peut que pour le contingentement. Quel usage fera le gouvernement des pleins pouvoirs ? Quelles industries protégera-t-il ? Aux dépens de quels autres ? On excepte les produits agricoles. Mais on ne les définit pas. L'ênutnération, trop difficile & établir, dit le rapporteur. Alors. Le projet est fait pour nous défendre contre le dumping. Mais l'article 47 du code des douanes est fait pour cet objet. Les pleins pouvoirs sont inutiles. Ceux que le gouvernement possède sont suffisants. < La réalité est que la protection de notre production n'est pas une affaire de droits de douane. C'est une affaire de contingents. Les droits de douane qui nous sont demandés n'ont pas d'autre but que de permettre du marchandage. Nous avons des embarras de Trésorerie. On payera une tractation financière avec un accord économique. Quel diagnostic LES ORAGES

La foudre est tombée sur le clocher de l'église de NotTe-Dame de la Ceinture, près de Bernay et, près de Menneval, a incendié un pressoir. Vingt hectos de cidres et huit d'eau-de-vie ont été brûlés.

Une tornade s'est abattue sur la ville et les environs de Bordeaux. Une clinique a dû être évacuée, la toiture s'étant eSondrée.

Un grand débat financier au Sénat <,

M. Abel Gardey fait le bilan de l'expérience gouvernementale SetMtce cht jettdi 10 juin

Présidence de M. J. Jeanneney, président. Seul, parmi les textes financiers soumis à la Haute Assemblée, le collectif dit de juin était inscrit à l'ordre du jour d'hier. Mais le gouvernement demanda au début de la séance la discussion immédiate du projet relatif au report de crédits de l'exercice .1936 à l'exercice 1937. On sait que la commission des Ën~ices avait émis de sévères critiques sur les méthodes financières que révélait ce texte. Aussi le rapporteur général, M. Abel Gardey, réunissant dans un même exposé les observations que lui inspiraient ces deux projets, en profita-t-il pouc 'faire un bilan d'ensemble des résultats désastreux de la politique financière du gouvernement, exposé qui à maintes reprises souleva les applaudissements unanimes du Sénat.

« Je signalerai tout d'abord, dit-il, l'importance des reports proposés cette année qui. atteignent 4 milliards. C'est au gouvernement qu'il appartient d'utiliser les crédits votés par le Parlement et nous ne voulons pas nous immiscer à cet égard dans 'une responsabilité qui n'est pas la nôtre. Mais il nous appartient, par contre, de regretter à la fois le retard dans l'exécution des programmes et l'excès des demandes de crédits formulés par les ministères de la défense nationale, souvent sans tenir un compte suffisant de leur possibilité d'utilisation pendant l'année au titre de laquelle les crédits sont demandés. t. M. Vincent Auriol. Je m'expliquerai là-dessus, je suis d'ailleurs entièrement d'accord avec vous.

M. Abel Gardey. Avec le projet qui nous est actuellement soumis, il nous est possible, maintenant, de chiffrer le déficit de l'exercice 1936. Celui-ci atteint le chiffre de 8 milliards 882 millions. (Mouvements). J'en resterais là de mes explications si la commission ne m'avait à l'unanimité donné mandat de formuler quelques observations sur notre situation financière.

j. Le déficit comptable du budget de 1937 au départ s'élève, vous vous le rappelez, à 4 milliards 600 millions, mais nous avons indiqué, dès le vote de la loi de finances, que certaines dépen'ses étaient sous-évaluées, tandis que certaines recettes étaient, per contre, surévaluées.

Le déficit probable d'exécution approchera vraisemblablement 9 milliards, ce qui fera ressortir une aggravation par rapport à l'an dernier.

A l'origine, il est vrai, le gouvernement se préoccupait peu de l'équilibre budgétaire. Sa conception du budget dynamique lui faisait dédaigner cet équilibre, qu'il comptait obtenir par l'accroissement du pouvoir d'achat des masses et la reprise des affaires qu'il permettrait.

Après un an d'expérience quel est le résultat obtenu ? La reprise escomptée s'est-elle produite ?

M. Abel Gardey fit alors le bilan des trois premiers mois de l'exercice en cours. En face de 80 millions d'accroissement de recouvrements fiscaux, dus à la reconstitution des stocks de matières premières, il fallait constater un fléchissement dans les recettes des indirectes et de la taxe à la production. Le commerce extérieur était en régression. Enfin, les besoins du Trésor pouvaient être estimés à 20 milliards pour les trois derniers trimestres de l'année. Cette évaluation était probablement insuffisante, et le Trésor devrait emprunter des sommes presque équivalentes aux ~recettes normales du budget. Après avoir rendu hommage à la politique d'économie financière de la précédente législature, M. Abel Gardey enregistra la faillite de la théorie gouvernementale de l'augmentation du pouvoir d'achat des masses !es prix ont augmenté, la production a diminué pour la classe ouvrière, c'est une opération blanche. Cependant, M. Abel Gardey enregistra avec satisfaction la nouvelle attitude du gouvernement qui a compris la. nécessité d'une pause. Mais encore faut-il que celui-ci reste maître de ses déécisions, que certains mirages se dissipent et que le pays se remette au travail. Et le rapporteur général conclut

< Ce que nous voulons, et sans quoi rien ne sera fait d'utile, c'est un programme tendant à organiser la production sous l'autorité d'un gouvernement indépendant (Appl.) représentant l'intérêt général contre toutes les coalitions. Quant à votre Commission des Finances, elle a conscience de ne pas amoindrir par son attitude la confiance des Français dans l'avenir de la Patrie, mais au contraire, d'exalter leur volonté pour une œuvre de salut (Appl. prolongés sur tous les bancs). n M. Fabry

On entendit ensuite M. Fabry. Le sénateur du Doubs se préoccupa surtout des répercussions de la politique financière gouvernementale sur la réalisation du plan d'armement de quatre ans. Comment fera-t-on face jusqu'en 1940 aux échéances croissantes amenées par la réalisation -intégrale de ce plan ? Pour M. Fabry, il était tout d'abord nécessaire de centraliser les dépenses et les crédits et d'organiser les usines. Quant à l'emprunt, nécessaire au financement du plan, il ne se concevait que dans la confiance. Si l'échec de l'expérience en cours se confirmait, l'effort de défense nationale serait gravement compromis.

Réponse de M. Vincent Auriol Après une brève intervention de M. Mauger, le ministre des Finances répondit à M. Abel Gardey. Remettant à une prochaine occasion un exposé sur la politique générale financière du gouvernement, M. Vincent Auriol donna un .certain nombre de chiffres sur l'exécution du budget de 1936 et la situation de la Trésorerie. Quant à l'importance des 'reports qui dépassent 3 milliards, il ne fallait pas s'en montrer surpris. Us atteignaient l'an dernier, plus de 4 milliards. Puis le ministre observa que si, dès 1936, les souscripteurs de bons d'J Trésor se dérobaient, ce qui l'avait amené à demander des avances à la Banque, il avait pu cependant placer cette année des emprunts à long et moyen tonne atteignant 15 milliards. Enfin, après avoir contesté que la hausse des prix fit obstacle au redressement, M. Vincent Auriol protesta en terminant, contre certaines 'campagnes de presse qui arrêtent les investissements et les rapatriements de capitaux.

M. Joseph CaHiaux

La discussion prit fin sur l'intervention du président de la Commission des Finances. < Vous m'avez rappelé, déclara M. Caillaux, des paroles de Bossuet <: L'illusion que les choses sont ce qu'on veut qu'elles soient est le pire dérèglement de l'esprit (Sourires). Les chiffres sont comme les notes ne musique selon la fagon dont on les dispose, on a des airs différents (Nouv. sourires). Eh bien, les chiffres que vous avez jetés ont paru un peu surprendre.

Vous êtes arrivé au pouvoir avec l'idée de nous persuader que, plus on dépense, plus on récolte d'argent (T. B.). Les chiffres vous démentent. Vous avez recueilli une situation difficile ? Raison de plus pour économiser. Et surtout, massivement, sur la dette publique. Au contraire, vous avez augmenté les dépenses. Vous reconnaissez que l'augmentation, de ce chef, atteint 1.670 millions.

En outre, 20 à 25 milliards de déficit hors budget. Voulez-vous le combler ? D'accord, mais è condition que ce soit pour toujours,

et que !e contribuable sache enfm qu'on ne lui demandera pas toujours davantage. La situation est sérieuse, le bruit public l'indique suf&samment. Vous vous plaignez des campagnes de journaux. Mais ce qui est grave, c'est que la situation les -~asse naître (Interr.).

Vous êtes débordé par l'appétit de dépenses qui sévit dans ce pays. U faudra bien y mettre un .terme. Quand vous proposerez cela, et il faudra certes procéder par étapes, quand vous apporterez un plan destiné à faire rentrer les choses dans l'ordre, la rente aussitôt se relèvera, et vous regagnerez la connanoe, qui est aujourd'hui singulièrement réservée. Je n'en dirai pas davantage (Appl. sur de nombreux bancs). »

Après quoi l'on vota. Le collectif fut adopté par 270 voix contre 4, et le projet de report à l'unanimité de 280 votants. L'inauguration du monument

à Aristide Briand

L'Assemblée a adopté par 251 voix contre 1 un projet de crédits relatifs à l'inauguration d'un monument à Aristide Briand.

L'EXPOSmON

Le Pavittoit du gaz

Situé SUT la rive gauche de la Seine, à l'angle du quai d'Orsay et du boulevard de La Tour-Maubourg (immédiatement en face de la porte 28 de l'Exposition) le Pavillon du gaz a été inauguré hier par M. Raoul Aubaud, sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur, et par M. Edmond Labbé, commissaire général de l'Exposition.

Empêché au dernier moment, M. Marx Dojrmoy, ministre de l'Intérieur, s était tait représenter par M. Brun, directeur de l'administration départementale et communale, et par plusieurs hauts fonctionnaires du ministere de l'tntérieur, auquel est rattachée l'industrie du Gaz.

On notait également la présence de M. Pinoteau, représentant le mimstre du Commrece, du Préfet de la Seine, représentant l'administration départementale, c.e MM. Bruhesseaux, vice-présio.ent du Conseil municipal, Bucaille, syndic, etc.

Les personnalités ont été reçues, à leur arrivée, par MM. Lebon, présiuent de l'Union syndicale de l'industrie du Gaz en France, entouré de MM. Baril, Bazille, Rolland-d'.fSstape, R. Ellissen, G. Vautier, F. de Lachomette, Laurain, Charuit, L. Desanges, Thuillier, de Richemont, Sellié et Carpentier, été. tous anciena présKtents ou membres en exercice des organisations gazières.

Conçu, avec le beau talent qui, le caractérise, par M. Madeline, professeur à l'école des .beaux-Arts et conservateur du GrandPalais, le Pavillon du Uaz comporte deux étages dont l'un surplombe la Seine. Ue facture moderne, mais empreinte d'un certain classicisme, l'ensemble présente une harmonieuse é-légance. Les grandes lignes architecturales sont soulignées par des traits de verdure la partie centrale se prolonge par une tiamme mouvante qui symbolise celle du gaz. Afin de rendre cette exposition plus attrayante et po'ur mieux plaire au public, tout ce qui a trait au conlort, à l'agrément et aux commodités apportées par le gaz dans la vie moderne a été faasemblé à rintàrieur du pavillon suivant un plan (l'ensemble tort intelligemment établi.

Quant à la partie purement instructive, elle est constituée par un ensemble de dioramas et de reeonstiMtioms symbolisant l'industrie du .gaz, cependant qu'en une salle' de coniérences, où peuvent prendre pdace une centaine de personnes, se succéderont les démonstrations diverses, conférences et Bims documentaires.

Après que M. Lebon, président de l'Union syndicale de l'industrie du gaz en France, eut, en. une courte allocution, remercié les pouvoirs publics et souhaité la bienvenue aux invites, M. Labbé, commissaire gÉnéfa! de l'Exposition, se'plût à faire un vibrant éloge de l'eHort accompli et conclût en ces termes <t Vous avez fait là oeuvre utile, utile au point de vue industriel et commercial, utile au point de vue social. Vous avez démontré ainsi que les progrès réalisés dans d'autres domaines n'empêchent pas l'industrie du gaz de progresser elle aussi, de se moderniser et de jouer un rôle et un grand rôle dans la vie de la nation x

Après une improvisation de M. Raoul Aubaud, sous-secrétaire d'Etat, le public fut admis à visiter le pavillon, où il convient d'ajouter qu'un restaurant de premier ordre accueillera les amateurs de bonne chère, lesquels auront le privilège d'assister à la confection des mets, dans une cuisine qui représente le dernier cri du confort ménager.

Les conSiitsJh tmvai! Grève générale des servtces municipaux a Boutogno-sur-Mer.

Nous annoncions hier que les employés et ouvriers municipaux de Boulogne-sur-Mer venaient de se mettre en grève.

Les services de nettoiement n'ont pas fonctionné hier matin et les agents de police n'ont pas pris leur service. D s'en est suivi quelques légers embouteillages, mais aucun accident grave. A l'abattoir, le service a été assuré par les bouchers et les charcutiers. Dans les cimetières, les cercueils seront tous déposés jusqu'à la fin de la grève dans des caveaux provisoires. Dès aujourd'hui, le service de l'état civil est assuré normalement par un personnel de fortune.

.et à Angers

Un brusque mouvement de grève a éclaté l'autre soir à Angers dans le personnel municipal, mouvement auquel la police s'est jointe par solidarité. Seuls les services de sécurité ont été assurés par un personnel réduit. Les ordures ménagères n'ont pu être enlevées, et le maire a pris toutes mesures utiles. La police fait la grève des bras croisés. Tout le personnel reste aux postes des quatre arrondissements, prêt à intervenir en cas d'urgence. Toutefois, l'acheminement des plis et la surveillance de la circulation ne sont plus assurés.

Incidents i: LcvaUots

On sait qu'un certain nombre de laveurs de taxis de Levallois sont en grève. Hier soir, cinq cents grévistes de la compagnie G. C. se sont heurtés à un certain nombre de leurs camarades non-grévistes. On dut faire appel à Police-Secours.

A 21 h. 10, un camion qui transportait des laveurs non-grévistes fut accueilli aux portes du garage par un feu nourri de coups de revolver.

De nouveau, Levallois se trouva dans l'obligation de demander assistance à Paris. Vers 23 h. 30, le calme était enRn rétabli. Il y aurait plusieurs blessés légers. Aucune arrestation n'a pu être opérée.

Evacuation des usines GiHet

Les usines Gillet, à Lyon, qui étaient occupées depuis plusieurs jours, ont été évacuées sans incident.

Les pourparlers pour le règlement du eonSit vont entrer dans une phase nouvelle. Les dockers de MarseiUe

se solidarisent avec tes grévistes d'Alger Hier, est arrivé à Marseille le GonremeufGeTtërfd-TtrMMm ayant à bord 22.500 kilos de primeurs. A la demande de délégués des grévistes d'Alger, les dockers marseillais ont refusé de débarquer les primeurs. Dès qu'ils connurent cet incident, MM. Antoine Boude, président de la Chambre de commerce, et les

repr.esentants des commissionnaires se renidirent à la préfecture pour protester.

Les grèves agricoles

Le ministre de l'agriculture a voulu réunir, hier, dans son cabinet, les dirigeants de l'Association centrale des employeurs agricoles avec les dirigeants de la Fédération nationale des travailleurs de l'agriculture. L'Association centrale des employeurs agricoles, qui a roinpu tous pourparlers avec la C. G. T., n'a pu déférer à la demande du ministre,

a

LES PATRONS HOTEHERS

ET LES QUARANTE HEURES

M. Fernand MMIard, vice-président de la Chambre nationale de l'hôtellerie, communique une note dans laquelle il déclare que les propositions ouvrières sont inacceptables et précise les propositions patronales telles qu'elles ont été dé&nies par M. Marcel Régnier daps le rapport qu'il a présenté au Sénat

<: Le Sénat invite le gouvernement a Bxer, à titre de palier d'application, pour les cuisiniers, à 54 heures par semaine, et pour le surplus du personnel, à 60 heures reparties sur six jours, la durée de présence, repas compris, dans les hôtels, restaurants et cafés, et cela pour une période allant jusqu'au 31 décembre 1937, à l'expiration de laquelle la limitation de la durée de travail sera à nouveau et définitivement réglementée.

Le nouveau régime de l'hôtellerie

La présidence du Conseil communique <: Le JowTMtt oj~ftctet vient de publier le texte de la loi qui prescrit l'ainchage obligatoire des prix de chambres, de pensions, etc., dans tous les hôtels, pensions de famille et maisons meublées.

En vertu de cette loi, tout hôtelier va se trouver soumis aux dispositions de celle du 19 août 1936, tendant a réprimer la hausse injustifiée des prix. n

ACTUAUTÉS

Le président du Conseil et le ministre des finances viennent de signer l'instruction concernant l'application de la loi du 18 août 1936 sur rabaissement des limites d'âge applicables aux fonctionnaires et employés civils de l'Etat. Cette instrucjtéra! de la Fédération des contribuables, d'administration publique, sera publiée au Jo~rMc~ o//tc~ du 12 juin.

o.e e

M. J. Lemaigre-Dubreuil. secrétaire-général de la édê'ration des contribulables, vient d'adresser au président du Conseil une lettre dans laquelle il s'émeut des projets de taxes nouvelles dont le vote serait. d'après certains bruits, prochainement proposé au Parlement et qui s'élèveraient a plusieurs milliards. Après avoir dit que les démentis promis à ce sujet <: portent sur les détails et non sur le principe de l'opération », M. Lemaigre-Dubreuil conclut

Des adversaires du gouvermeme-nt pourraient se réjouir de cette perspective: si nous l'évoquons aujourd'hui, c'est' parce que nous espéro.ns que. mis devant vos responsabilités. vous hésiterez à prendre des décisions si dangereuses pour l'avenir du pays qui, il y a un an, vous a fait connajice. <

@OC

La direction des constructions navales de Lorient a fait procéder à la mise à l'eau du contre-torpilleur Mo~a~ construit dans la forme spéciale. Le Mo~~e!of, dont le nom rappelle la prise de la ville marocaine par le prince de Joinville en 1844, est du type FaM<asq'Me amplifié, puisqu'il déplace 2.884 tonnes.

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Le congrès~ Rôtary a. ténu hier au casino municipal de'Nice, sa 5° session pléniere. La séance a été occupée par le discours de M. Franz Schneidenhau, gouverneur du 73° district (Autriche) qui a exposé l'action des petits comités. Une jeune fille aveugle, miss Kazet Kurst, a prononcé u'ne émouvante allocution sur <: L'œil qui voit clair )). œuvre qui dresse les chiens pour aveugles. L'assistance a confirmé ensuite par acclamations l'élection de 200 gouverneurs de district pour l'année 1937-1938.

e ? e

M. Rucart ayant interdit à M. Veine, procureur de la République à Valence, de répondre à toute communication de M. Jean-Charles Legrand qui avait envoyé ses témoins au magistrat. l'avocat vient d'adresser au ministre de la justice une lettre où il lui demande de revenir sur sa décision. « L'outrage porté contre moi, écrit-il, est le fait de l'homme privé, et non ~d'un magistrat. En le commettant, M. Verne est sorti sans discussion de ses fonctions. n

e e e

La police vient d'interdire la vente et l'afnchage de l'hebdomadaire CoM/essto~s; cette mesure aurait été prise à la suite d'une intervention diplomatique.

C C C

A la suite des sanctions prises contre le directeur de la prison d'Eysses, le docteur Guy. les membres du corps médical ont refusé, hier, d'assurer le service de leur confrère. On a dû faire appel au lieutenajit-colonel Hayraud, de la place d'Agen, pour remplir les fonctions de médecin de ]a colonie d'Eysses.

Quatre cents ouvrières intoxiquées L'enquête médicale est négative

A Thumeries (Nord), quatre cents ouvrières <! casseuses de la MtfSnerie Beghin ont été intoxiquées inexplicablement. Le professeur Lec!<-rcq, de Ja Facu!té de médecine de Lille, et d&ux inspecteurs du travail, ont procédé à une enquête et n'ont découvert aucun gaz toxique. Aucune indisposition n'a été signalée parmi les hommes ni les enfants.

En vue de terminer l'enquête, la direction a décidé d'arrêter l'usine jusqu'à la fin de la semaine. Le travail Teprendca normalement mardi prochain.

Une personnalité médicale estime qu'il pourrait y avoir là un cas de psychopathie collective.

Dans la soirée, la plupart des malades étaient à peu près remises. Seules quatre jeunes filles étaisnt encore dans un état assez grave.

TRIBUNAUX

La garde des enfants de Monaco

La première chambre du tribunal a statué, hier, sur la demande d'exequatur formée par la princesse de Monaco, en ce qui concerne l'ordonnança du prince Louis II de Monaco sur la garde du jeune prince issu du mariage de la princesse avec le prince Pierre de Polignac. Après avoir entendu M"" Paul Reynaud et Chresteil, le tribunal a écarté l'exception de litispendance soulevée, et a renvoyé les débats sur le fond,, à un eaudience ultérieure. Parricide

La Cour d'assises de la Sarthe a condamné à cinq ans de travaux forces André Bedeau, vingt ans, journali'er à Triage, pour avoir tué son père et l'avoir ensuite pendu, pour faire croire à un suicide.

Pour avoir flambe un honune

La Cour d'assises de la Manche a condamné à un an de prison seulement Madeleine Vautrin, cinquante-cinq ans, qui arrosa d'essence son ami, Francis Léger, et le fit brûler.

'Les E~1&<os de -p~r~MC,

fL Y CENT ~S

JoM~Mt! des Débats du lundi 12 juin 1837. Londres, le 9 juin. On attend avec une vive anxiété les bulletins de Windsor. .Paris, le 11 jum. L'armée carliste a exécuté son passage de la Cinca sur des bateaux et avec tout son attirail sans que personne s'y soit opposé. Ainsi, toujours des fautes, jamais d'ensemble entre les corps d'armée de la raine. Tout le monde gémit de. voir la guerre aussi mal conduite.

Les journaux anglais sont remplis de rumeurs sur l'état du roi d'Angleterre. La vie de Guillaume IV est très sérieusement menacée. Le roi est attaqué'd'une maladie de poitrine qu''on ne définit pas.

INAUGURATION

` DU MUSEE DE VERSAILLES

Le Musée de Versailles est ouvert le palais est assiégé par une multitude innombrable. A dix heures, les po'rtes avaient été ouvertes. L'admiration était générale. A trois heures, le roi est arrivé. Il a monté les degrés de l'escalier de marbre, se dirigeant vers la galerie des Batailles. M. Victor Hugo et M. Alexandre Dumas remarqués dans la foule ont recueilU, de la bouche de Sa Majesté, les témoignages de l'intérêt le plus flatteur. Les dames attendaient dans le salon de l'Œil de Bœuf. Dans la salle du banquet, huit tables de soixante couverts avaient été disposées et vingt tables de quarante couverts. Le coup d'œil était admirable. Dix mille assiettes de porcelaine de Sevrés et six mille couverts circulaient entre les mains de deux mille serviteurs. Le banquet a duré une heure. On eût pu croire que Louis XIV était encore là. Le roi s'est retiré a minuit et il est remonté en voiture à deux heures du matin. < Les malheureux, qu'ils me laissent au moins finir Versailles disait le roi quand le poignard le menagaif.

H a rendu Versailles à la France

Sens fête, le 13 juin, le quatrième centenaire de la fondation, de son collège. La ville de Sens s'enorgueillit à juste titre de son antiquité gauloise et romaine. L'archevêque de Sens est <: primat des Gaules et de Germanie La cathédrale est l'un des chefs-d'œuvre de l'art gothique naissant. Le pape Alexandre III réside à Sens de 1163 à 1165. Saint Thomas Beckett, banni d'Angleterre, et l'ardent Abélard y font des séjours. En 1537, Phiippe Hodoard, Sénonais de naissance, doyen de la Faculté de théologie en Sorbonne, fonde le collège devenu quatre fois centenaire.

Le chimiste Thénard, les poètes Camille Doucet et Mallarmé, les généraux Duchesne, vainqueur de Madagascar, et Belin, bras droit de JofEre à la première bataille de la Marne, compteront parmi ses professeurs ou ses élèves.

Un décret du 4 avril 1854 érige l'établissement en lycée. Depuis près d'un siècle, le lycée se signale par la qualité de ses professeurs, le nombre de ses élèves, ses succès dans les examens et au Concours général.

U?te ~ob'rtOM.e de sang. n est étonnant que cette information ne provienne pas de l'Amérique, car elle est assez surprenante. Il paraît, en eHet, qu'une usine de la banlieue de Munich utilise le sang comme matière première. Ce sang est d'abord <: défibrinisé a6n d'empêcher sa coagulation. Lorsqu'il est séché, on le transforme en une sorte de poudre qui, pressée et rendue compacte, peut être moulée suivant les formes les plus diverses. On obtient ainsi des boutons, des peignes, des poignées de parapluies et même des récepteurs de téléphone.

Avec du sang frais, la même usine fabrique une sorte de chocolat, très ajpprécié au Japon. 'Qui se serait douté de cette utilisation imprévue'tiu.'aang?

Académie française

SetttbcedttJMtdtIOjM.tn.

Présidence de M. le général Weygand. RëceptioM. L'Académie française fixe au 24 juin prochain la date de la réception de M. Edmond Jaloux par M. Georges Lecomte. Le récipiendaire aura pour parrains MM. Henry Bordeaux et Maurice Donnay. Suivant l'usage, la commission de lecture entendra jeudi, à 13 heures, ces deux discours celui de M. Jaloux qui fera l'éloge de son prédécesseur Paul Bourget et la réponse de M. Georges Lecomte. Les membres qui composeront cette commission seront MM. le général Weygand, Georges Duhamel, René Doumic, André Chaumeix, Claude Farrère, Joseph Bédier, Louis Bertrand et Mgr Baudrillart.

Co~'reNpOMdftwe. En réponse à une demande de l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse, M. Joseph de Pesquidoux est désigné pour représenter l'Académie française à une cérémonie commémorative du séjour de Pétrarque en Gascogne qu'il présidera le 20 juin prochain à Lombez et à laquelle assisteront de nombreuses personnalités littéraires ainsi que M. Lucio d'Ambra, délégué de l'Académie royale d'Italie.

AU QUAI D'ORSAY

M. Yvon Delb&s a reçu, hier après-midi, le comte de Welczeek, ambassadeur d'Allemagne, et le comte de Kerchove de Dentatighem, ambassadeur de Belgique.

M. Vienot a reçu M. Djemil Mardam bey, chef du gouvernement syrien, qu'accompagnait M. Sadailah Djadri, ministre des aSaires .étrangères de Syrie.

Après le refus du P. S. F. d'adhérer au Front de la liberté A la suite de la décision du conseil national du Parti social français, M. Doriot a fait à la presse une déclaration. M. Doriot estime que le colonel de La Rocque a eu le tort de ne pas voir la situation avec toute sa gravité et qu'il n'a pas voulu gêner la concentration parlementaire qui doit succéder au gouvernement moribond de M. Blum.

M. Doriot ne perd cependant pas l'espoir d'arriver à une formation d'unité:

<; Contrairement à ce qu'afBrment les organes tendancieux, dit-il, le P. S. F. n'a pas ferme complètement les portes à des ententes avec d'autres partis. La résolution laisse entendre que, pour lutter contre le communisme, le P. S. F. passera des accords particuliers, locaux, régionaux, soutiendra tous les partis anticommunistes sous réserve de réciprocité. C'est une pratique partielle du Front de la libsrts elle n'est pas exactement celle que le Parti populaire français aurait désirée c'est un espoir ultérieur limite. C'est pourquoi le P. P. F. propose à tous ses amis d'utiliser le plus Jargement possible les accords partiels proposés par le P. S. F. J'espère même que la pratique répétée des accords partiels amènera la direction du P. S. F. à comprendre qu'il vaut mieux s'entendre d'une façon totale pour lutter ensemble dans tout le pays, que de morceler les eSorts et l'action. s

De toutes manières, le parti de M. Dorio'i continuera sons action pour la création du Front de la liberté.

An congrès international des chemins de fer Le congrès a tenu hier matin ses dernières réunions en sections. Le programme de travail de chacune d'elles a été épuisa. Aujourd'hui vendredi, le congrès s'est réuni en séance plénière a 9 h. 30.

v DANS LE MONDE

Ambassades

S. Exe. l'ambassadeur d'Italie à Paris ~t Mme Cerruti ont donné, hier soir, un .dmer, dont les convives étaient

M. Yvon Delbos, S. Exc. M. W. C. Bullitt.. ambassadeur des Etats-Unis princesse d'Aren- berg marquis et marquise de Mun le sénateur baron Maurice de Rothschild; comtesse Joachim Murât le député et Mme Pierre Dupuy comte et comtesse Emmanuel de La Rochefoucauld M. Louis Madetin, de l'Académie française, et Mme L. Madelin comta et comtesse de Fels princesse de Mésagne-Estradère; Mme Suzanne Schreiber-Crémieux M. Jules Sau~rwem M. et Mme Georges Skousès chevalier et comtesse della Porta capitaine de vaisseau et Mme Ferreri.

Informations `

M. André Tardieu, accompagne de Mme Tardieu; est arrive, hier après-midi, à Paris. Le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France, et la vicomtesse de Fontenay ont reçu dans leur propriété de Versailles, sur la demande et avec la collaboration des Amitiés intemationates ~t de la Bienvenue française, des personnalités étrangères venues .pour l'Exposition internationale de 1937.

Le docteur François Debat, d'accord avec ces deux associations, a également donné une réception dans sa propriété de Garehes. Sur l'initiative de la Ligue d'union latine, une souscription est ouverte pour offrir au petit prince de Naples, fils du prince de Piémont et futur- héritier du trône d'Italie, un premier souvenir de la France. A cet effet, l'Union latine a confié au grand sculpteur français Maxime Real del Sarte le soin de réaliser en marbre une statue originale de saint Louis, roi de France, gardien et défenseur de la chrétienté.

Au cours d'un voyage organisé spécialement dans le courant de l'été, cette œuvre d'art sera remise au prince de Piémont pour son fUs, ainsi qu'un Livre d'or contenant les noms des souscripteurs.

Tous ceux qui désit'snt s'associer à ce geste devront s'adresser à M. Raoul Follereau, président de la Ligue d'Union latine, 96, rue Erlanger, Paris (16').

Bienfaisance

Le gala organisé par M. Sacha Guitry, au Théâtre de la Madeleine, sera donné sous le patronage de l'Entr'aide des Femmes françaises, le mardi 15 juin. Le comité prie les adhê. rents et les amis de l'Œuvre de retenir leurs places au Théâtre de la Madeleine pour cette magnifique soirée, dont le bénéfice facilitera à l'Œuvre sa tâche humanitaire.

Cercles

Au ballottage de mercredi dernier, le prince Dimitri Galitzine, présenté par le vicomte Benoist d'Azy et le duc de La Force, a été admis membre permanent du Cercle de l'Union.

Mariages

Hier, a été célébré, dans la plus stricte intimité, en l'église Notre-Dame de l'Assomption, le mariage de Mlle Marguerite Simonet, fille de M. Jul'as Simonet, ingénieur-conseil, chevalier de la Légion-d'Honneur, et de Mme née Laçasse, avec M. Gustave Goldet.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Henri Berthélemy, doyen honoraire de la Faculté de droit, commandeur de la Légiond'Honneur, et le docteur Charles Vie, chevalier de la Légion-d'Honneur pour le marié Mme Henri Goldat et le commandant Maxime Papin, chevalier de la Légion-d'Honneur.

Deu!!

A l'occasion du décès de M. Labouret, ministre de France à Sofia, LL. MM. le roi et la reine ont exprimé télégraphiquement leurs condoléances à Mme Labouret.

En outre, le chef du cabinet du roi, le général Panoff, a exprimé, au nom du roi, ses condoléances à M. Baelen, chargé d'affaires de France.

–Le général de brigade Hélo, du''cadre''de réserve, commandeur de la Légion-d'Honneur, croix de guerre, est décédé à Paris. Il était l'oncle de M. Pierre Taittinger, député de Paris.

Nous apprenons la mort de la comtesse Femand de Regnauld de BeIIeseixe, déeédée à Paris

Hier ont été célébrées, en l'église SaintAugustin, les obsèques d'à Mme Octave Terrillon, veuve du professeur agrégé à la Faculté de médecine, chirurgien de la Salpétrière, dont elle fut la collaboratrice. SABttPRÊ.

LA CURÎ~SÏTÉ

Avec la soixantaine de tableaux modernes qu'il dispersait, hier, M' Alph. Bellier réal'isalt un produit total' dépassant quelque peu le mUlion. Le magnifique Renoir représentant deux Je~mM ftHes au ptfMM (Mlle Lerolle) y a atteint l'en- chère de 370.000 francs. Entre autres bons prix ` notons également une Tête de fewtne, pastel de Renoir 45.000 francs, et parmi les peintures RfKSttts et ofOtoes et le Goûter par P. Bonnard 33.000 et 30.000 francs, les CotfHsMs de i'Opent en. 1880, par Forain 31.2CO franco et de Vuillard, Vase de moiettes 33.500 francs, VfMe d'cnento~es, ,36.000 francs et la Mère de !'arti.ste da?M sott tmteTtett! 27.200 francs.

D'autre part nous avons retenu chez M' Ga- t briel un prix de 3.000 francs pour une paire de boucles d'oreilles avec brillants et dans une vente de M" Flagel de Bignon, un portrait de Jett~e fenMM e~ p~tere, école flamande du xvr siècle, 2.500 francs, une ReinMon -gatftKte par La- men 5.300 francs, Coriohm de l'école de Rubens 6.000 francs et un tour de cou avec brillants et perles japonaises 10.300 francs.

Mercredi cependant que M' Etienne Ader dispersait la collection Denise Boas à la Galerie > Charpentier, quelques prix intéressants à noter étaient obtenus à l'Hôtel Drouot. M' Dembergue dispersant la curieuse collection de bagues an- ciennes réunie par M. Maxime Deloche obtenait 1.650 francs d'une bague en or et émail vert avec inscription « StephfMKe lVopo!éon, princesse de Bade, aM penet'tt! Ordener Henri Bau- doin adjugeait six fauteuils-médaillon, époque Louis XVI, et ancienne tapisserie d'Aubusson. 9.100 francs et six fauteuils époque' Louis XVI, signés JVcuM, garnis tapisserie 7.400 francs, M* Giard et l'expert M. G. Andrieux obtenaient d'une édition originale de 1580, des JBssats de Montaigne, dans sa reliure originale 20.550 fr., d'un livre d'Heures du xv* s!èete 8.800 francs, du R&nMttt des sept Saoes, manuscrit du xiv" siècle, 9.800 francs, etc. Enfin rappelons que M' Etieime Ader eut à adjuger S.250 francs un exemplaire sur Chine des Fcb!es de La Fontaine, aux illustrations de G. Doré. C. P. a 1

PROCHAINES VENTES Samedi 12, Hôte! Drouot, MtHe 1, 3' partie de la collection Louis Deglatigny, de Rouen, exposition d'aquarelles, dessins, gouaches, tableaux anciens. M' Etimne Ader, MM. Ferftt, Catrotœ et HMtMM.

SftHe 8, collection Doistau, 4' partie, vente 3e peintures, dessins, gravures et lithographies concernant la chasse, les courses, les chevaux et les voitures, caricatures, modes, vues de Parie, etc. meubles et objets divers. M" Hew-t Bfmdotm et Ettenne Ader, MM. GuHtaume et Dt:Me. G. BenMrd.

~SoHe 11, succession Paul Chabas, exposition d'objets d'art et d'ameublement principalement du xvnr siècle, tableaux modernes par Paul Chabas, Bompard, Bernard, etc., céramiques, bronzes, meuNps et sièges, des époques Louis XV, Louis XVI et Empire, cer- tains estampillés de Birkié, J. Roussel', etc., tapis d'Orient et tapisserie du xvnr siècle. M' Henri BcmdoMt, MM. SchceHeT, GmHattme et DtHëe.

CONFERENCES

DEMAIN SAMEDI

Institut catholique, 21, rue d'Assas, à 15 h. 45. < La renaissance de l'art chrétien à Byzance et en Orient par M. Stefanescu.

21, rue Visconti, à 17 heures <: La querelle des générations par M. Julien Benda. 24, rue Dauphine, à 21 heures < t~ psychologie du courage social par le docteur Berulon.