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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1935-09-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 20 septembre 1935

Description : 1935/09/20 (Numéro 261).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5081732

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/01/2008

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haras ayant etaM son pouvoir sur des tribus qu'elle i conquises et réduites à l'esciavagt après avoir presque exterminé certaines d'entre elles. Ces races opprimées d'Ethiopie seraient bien mieux sous !a loi italienne, tandis que la véritable Abyssicie, le pays des Amharas, pourrait se voir aidé .pour p.t*ndre un niveau décent <le civilisation au moyen d'un régime similaire à celui qui a existé tout d'abord en Irak et qui continue d'exister au Maroc. Communication aux intéressés

.Hier, à la fin de l'après-midi, on publiait, à Genève, le communiqué suivant

Le Comité des Cinq pour Je ressèment du conflit italo-éthiopien a arrêté le texte des suggestions pouvant servir de base de négociation. Le président d~i Comité a été chargé de se mettre immédiatement en rapports avec !es délégations des deux gouvernements intéressés. En effet, la journée ne s'acheva pts sans que .M. de Madariaga eut remis aux représentants d.e l'Italie .et de l'Ethiopie le texte du projet. II leur a donné, en outre, quelques précisions sur la teneur et la portée de ce document. Après avoir reçu de M. de Madriaga le projet du Comité des Cinq, le baron Aloisi est venu conférer en fin de soirée avec M. Pierre Laval. Il cst possible que le délégué italien quitte Genève aujourd'hui pour aller conférer avec M. Mussolini, mais aucune décision m'a été prise encore à ce sujet.

La d&Iégation italienne dédare du reste que !a répcnse de son gouvernement à la note du Comité des Cinq pourrait ne parvenir à Genève qu'au début de la semaine prochaine. D'autre part, la délégation éthiopienne a déclaré dans la soirée qu'elle ne serait pas en mesure de faire connaître la réponse de son gouvernement avant d'avoir procédé à un sérieux examen du document, examen qui nécessitera quatre ou cinq jours.

Le Comité des Cinq se réunit aujourd'hui pour entendre M. de Madariaga, lui rapporter comment s'est faite la remise du document. Le Négus croit la guerre inévitable <: La guerre est inévitaMe telle est la conviction du Négus et de ses conseillers, écrit le correspondant du A~TM C'/t~OKtffe à Addis'Abeba, qui ajoute

Pour eux, ce n'est qu'une question de jours ou, tout au plus, de semaines. Avec un ianatisme stoïque, le gouvernement attend et suit les manœuvres diplomatiques de Ggnève avec la certitude que la représentation est destinée à se terminer en tragédie. On prévoit ici que M. Mussolini rejettera les recommandations du Comité des Cinq et que l'Ethiopie les acceptera formellement, tout en sachant qu'elle c'aura pas Heu de les appliquer. L'empereur met t'out son espoir dans la levée de l'embargo avant le début des hostilité~, et, en conséquence, il a ouvert des crédits en Europe. Une somme de 50.000 livres a été ainsi envoyée à une banque londonienne sous forme de 500.000 thalers. Les consuls italiens

vont quitter l'Ethiopie

Cn mande d'Addis-Abeba

Les ordres nécessaires ont été donnés par le gouvernement éthiopien pour permettre à quatre des consuls italiens qui se trouvent sur des points avancés de se retirer.

Le gouvernement a d'ailleurs indiqué .deux conditions à cette évacuation premièrement les consuls doivent suivre des routes déterminées; deuxièmement ils doivent au préalable <revenir à Addis-Abeba et non pas gagner directement t'Erythrée ou la Somalie italienne.

D'autre part, le gouvernement n'a pas pu donner l'assurance au gouvernement italien qu'en cas de guerre les maisons des consuls italiens seraient respectées.

L'état d'esprit a Rome

On mande de Rome

Lès mesures financière. prises hier par ,Jc Conseil des ministres, et que nous exposons en détail dans notre chronique financière d'aujourd'hui, sont considérées dans les milieux officiels romains comme la preuve de )a. résolution du Duce de poursuivre la réa'.Isatipn de son programme d'expansion en Afrique orientale. Après la mobilisation militaire, voici la mobilisation financière. C'est dans cette atmosphère de décision renouvelée que l'on attend à Rome même la réponse aux .propositions de Genève. On considère unani- moment que ces propositions, dont on ignore encore les détails, sont condamnées à être rejetées. Le seul fait qu'elles sont présentées au gouvernement éthiopien en même temps qu'au gouvernement italien est considéré comme une preuve de leur caractère de corn- promis, caractère défini officiellement comme inacceptable.

Préparatifs et précautions mlUtaIres Rappels et départs de troupes italiennes Tous les sous-officiers et hommes de troupe de la classe !0io (1030 française) appartenant aux services automobiles de l'armée viennent ] d'être rappelés sous les drapeaux. Les ré- ) _t servistes seront convoqués par ordre d'appel individuel. D'autre part, est parti hier soir de Gênes pour l'Afrique, le paquebot <: Lcmbardia avec les derniers contingents d? ja division Cosseria, soit quelque quatre mille hommes.

T~<s~<

~'<-a umuets ociges au service (te J~tmopie Dans une interview accordée à l'envoyé spécial de t'agence Reuter à Addis-Ab.eba, un des onze anciens officiers belges récemment arrivés pour servir l'empereur a déclaré Le gouvernement éthiopien nous a engagés et nous nous battrons pour l'Ethiopie. Nous< n appartenons plus à l'armée active et nous ne retournerons pas en Belgique. même si on nous 1 ordonne. Un autre détachement comprenant également onze anciens officiers engages dans des conditions similaires arrivera tel ce soir.

Distribution d'armes

On mande d'Addis-Abeba

Les bruits, venus de Londres, selon lesquels la marine anglaise appellerait ses réserves et -prendrait des précautions pour le ravitaillement des navires de guerre en Méditerranée et dans rOtéan Indien impressionnent vivement tous les milieux, qui ne croient pas cependant que l'Angleterre prenne des sanctions avant que de larges opérations militaires itaHennes se soient déroulées en Ethiopie.

L'armée éthiopienne tendant à l'unification de son armement, on redistribue des armes aux différentes troupes et on prépare d'éventuelles caravanes en achetant des mulets et de l'équipement.

Le gouvernement interdirait la circulation des étrangers à l'intérieur du pays, sauf autorisation personnelle du Négus.

Dans 'la capitale, les esprits sont d'autant plus calmes qu'ils estiment que le danger n'est pas immment en raison du terrain détrempé et du fait que la préparation italienne n'est pas term<nee on en conclut qu'il n'y aura rien avant décembre.

La Home FIeet dans !a 'Méditerranée On mande de Londres

La publication faite hier, ici, de télégrammes de Gibraltar annonçant l'arrivée.de la masure parti& de la flotte métropolitaine dans ce port, où elle fera un séjour d'une date indéterminée, a causé une indéniable sensation dans les milieux politiques anglais.

Le plus grand secret avait, en cn'et, été gardé dans la capitale sur les mouvements de cette escadre qui avait été donnée comme devant aller efiectuer comme chaque année, ses manœuvres d'automne au large de l'Ecosse. I! ne fait d'ailleurs pas de doute que tels furent

NouveHes d$ t'Êtranger

Empire Bhtanmqne

La Conférence du parti conservateur La question des armements de !a GrandeBretagne et des obligations internationales qui en exigent l'efficacité fera vraisemblablement 'le principal objet des débats de la Conférence du parti conservateur convoquée à Bournemouth tes 3 et 4 octobre.

Diverses motions, présentées par des membres du Parlement, recommanderont de développer la protection du Royaume et de l'Empire, mais c'est sans nul doute autour de la résolution présentée par Sir Edward Grigg, membre du Parlement, que tourneront principalement 'tes discussions. Le texte mcme de cette résolution pose le problème sous deux aspects essentiels Puisque ce pays. est-il dit, n'est désormais plus à l'abri d'attaques soudaines sur ses grands centres urbains, ses industries, ses approvisionnement alimentaires et puisqu'il est, en outre. tenu de jouer un rôle dans un système de sécurité collective, aux termes du traité de Locarno et du Covenant, le gouvernement de Sa Majesté doit, à tout' prix faire en sorte que les services navals, militaires et aériens soient en mesure

< De protéger 'les territoires 'britanniques et le commence du .paya contre toute agression de la part d'une puissance quelconque d'exécuter avec loyauté et ef&cacité les engagements internationaux pris par le pays. Le gouvernement de Sa Majesté, s'étant Le gouvernement de Sa Majesté s'étant affirmé décidé à ne jamais employer ces services à des fins d'agression ou d'expansion nationale. ou à toutes autres fins incompatibles avec le pacte Briand-KelIogg ef le Covenant, devrait s'attacher de ~nouveau à rechercher, par voie d'accord international, le moyen d'abaisser le présent niveau des armements de chaque nation. »

Après les Trade Unions, jéunis récemment à Margate et les travaillistes dont le Congres est convoqué le 3o octobre à Brighton, la majorité conservatrice aura ainsi l'occasion de prendre position dans les problèmes que pose à l'Angleterre le différend italo-éthiopien.

Déjà, deux de ses membres les plus 'éminents Sir Austen Chamberlain et M. Winston, ChurChill avaient été consultés avant la réunion de Cabinet du 22 août. Mais l'évolution de l'an'aire et sa gravité présente rendaient indispensables que la majorité pût manifester son appui à la politique du gouvernement. La Conférence prend à cet égard une Importance toute particulière.

Il y a tout lieu de croire que le Congrès, dans sa majorité, approuvera la politique gouvernementale.

La première journée étant consacrée aux problèmes de défense nationale et impériale, les questions économiques et .politiques d'ordre intérieur seront traitées pendant la seconde journée du Congrès, c'est-à-dire le 4 octobre.

La principale sera celle des <: 'distressed areas régions anémiées par la crise, autour de laquelle une longue polémique est depuis longtemps engagée et où la politique du gouvernement a été parfois sévèrement critiquée, non seulement à gauche, mais au sein même de la majorité.

Une action énergique en faveur de ces régions sera demandée au gouvernement. Démission du leader travailliste

à la Chambre des Lords

Lord Ponsonby a décidé de se démettre des fonctions de chef du parti travailliste à la Chambre des Lords, poste qu'il occupe depuis plus de quatre ans.

Dans une lettre à M. George Lansbury, Lord Ponsonby justifie cette décision par ses divergences .de vues avec les membres du parti en matière de politique extérieure. Comme le chef du groupe parlemcntai'-e. Lord Ponsonby appartient à cette phalange socialiste dont le pacifisme intégral s'émeut à l'idée de sanctions en raison des conséquen- ces militaires qu'elles peuvent avoir. Dans sa lettre à M. Lansbury, il rappelle que La paix ne peut en aucun cas être assurée par la force des armes, et il affirme qu'aucun événement, depuis trente ans. n'a pu contribuer à entamer si peu que ce fût cette conviction.

Lord Ponsonby ne considère pas, au surplus, que M. Lansbury doive nécessairement suivre son exemple le chef du groupe parlementaire intervient en effet rarement dans les débats de politique extérieure, alors que lui, Lord Ponsonby, est toujours chargé de ces interventions de là des difficultés que M. George Lansbury ne rencontre pas nu même <tegré dans ses fonctions.

Démission de Sir Stafford Cripps da Comité exécutif national travailliste Sir Stafford Cripps, l'un des hommes les plus en vue de l'opposition travailliste, a démissionné de l'exécutif national de ce part;. Dans une lettre adressée à M. J. S. MIddleton, secrétaire du parti travailliste, que publie le <: DaIIy, Herald Sir Stafford Cripps justifie ainsi sa décision

J'ai du me séparer de l'exécutif national

bien les ordres initiaux donnes à la flotte et que ce sont les dispositions ultérieures qui lui ont fait mettre le cap sur Gilbraltar. Pour-autant qu'on puisse tabler sur des Informations fragmentaires venues des différents ports méditerranéens, les unités de la Ëftte métropolitaine qui ont rallié la Méditerranée sont actuellement, out-re la navire de ligne .Ba/t~ot et le porte-avions CowaycoM~ qui ont rejoint les forces britanniques dans !e Levant, la première escadre de croiseurs, composée du HoOtf, de 42.000 tonnes, et du .Rc~oM';t, de 32.000 tonnes, et la deuxième escadre de croiseurs, qui est privée du navire-amiral Lcc~cr, de 7.000 tonnes, actuellement en réparation.

C'est dire que la deuxième escadre comprend les croiseurs Achille, On'OM et A~!<K~ de 7.000 tonnes chacun.

Par ailleurs, il semble bien qu'à l'exception de quelques unités, les trois flottilles de contre-torpilleurs aient également rallié la Mériterranée oecidenta!e. II en serait de même pour une .partie de la deuxième Hottille de sous-marins.

S'il en est ainsi, la presque totalité de !a flotte métropolitaine anglaise se trouverait maintenant en Méditerranée.

Les dispositions italiennes commandent que le Kouvernement anglais prenne toutes les mesures de sécurité nécessaires en Méditerranée comme en Egypte.

Tel est le commentaire donné par les personnalités anglaises responsables à l'envoi à Gibraltar de Ja flotte métropolitaine. On se trouve manifestement en présence -d'une résolution déterminée de répondre, le cas échéant, à des actes par des actes.

Cependant, jes mouvements des unités anglaises, l'activité des arsenaux et toutes les informations intéressant la défense nationale continuent de faire, dans la presse .l'objet d'un silence presque absolu, qut est évidem- ° r.)cnt volontaire.

La flotte des Etats-Unis et !e conflit On mande de Washington

Dans les milieux de l'Amirauté qui'examinent les éventualités du conflit italo-éthiopien, on déclare que la question du transfert d'une partie de la flotte des Etats-Unis du Pacifique à l'Atlantique ne devra être envisagée qu'au cas seulement où la guerre éclaterait. Interrogé au cours d'une conférence de presse, M. Swanson, secrétaire de la marine, 1

sur la question de l'appui à donner à la polit)()ue étrangère du gouvernement national. cien que le t~arti n'ait pas donné son avis a ce sujet et ne doive pas le faire avant la conférence de Bri.ghton. je ne désire pas embarrasser mes collègues de l'exécutif sur ce point et ai, en conséquence, décidé de rencncer. à dater d'aujourd'hui, à ma qualité de membre de l'exécutif du parti.. A la suite de la démission de Sir Stafford Cripps, survenant après celle de Lord Pon- sonby et qui sera peut-être suivie par celle de M. Lansbury lors de la Conférence du parti travailliste à Brighton, le comité exécutif national du Labour Party a été convoqué on. réunion extraordinaire pour aujourd'hui ef U* est possible que des résolutions Intéressantes pour la politique extérieure de l'Angleterre dans le conflit italo-éthiopien y soient prises. M. Lansbury présidera cette féunion. On ne croit plus, en Angleterre

à un accord de désarmement naval La réunion d'ici la fin de l'année d'une conférence navale à cinq semble maintenant improbable. écrit le <: Daily Telegraph s-, car les perspectives de voir intervenir un accord Utile de limitation ont diminué.

A l'étranger, poursuit ce journal, <de vastes programmes de constructions ont été élaborés et leur exécution a déjà commencé en plusieurs cas. Par suite, la Grande-Bretagne va se trouver bientôt dans l'obligation d'augmenter proportionnellement sa flotte. Comme on répugne cependant à adopter une telle mesure tant que tous les moyens de l'éviter n'auront pas été tentés, on procède à une tentative de dernière heure pour réunir, à Londres, une conférence au cours de laquelle les puissances discuteraient le temps sur lequel porterait la construction des programmes et rendrait nécessaire, à défaut d'un traité en bonne et due forme, un < gentlemen's agreement destiné à empêcher une course aux armements. Mais les chances de succès sont si minces que l'on prend déjà les mesures préliminaires pour soumettre au Parlement un programme de renforcement naval à longterme.

Allemagne

La suppression du drapeau impérial et des drapeaux des Etats est accompHe Les mesures suivantes ont été décrétées. par M. Frick, ministre de l'intérieur allemand, en application de la loi promulguée le 15 septembre 1935

1° Tous les bâtiments publics du Reich et des <s pays pavoiseront désormais avec le drapeau à croix gammée

2° A l'avenir, le drapeau noir, blanc, rouge et les drapeaux des <: pays sont interdits; 3° Les communes pourront, à l'occasion de solennités, hisser le drapeau communal à côté du drapeau à croix gammée.

L'admission dans les Universités

réservée par priorité

aux nazis et aux militaires

Les vétérans du parti national-socialiste d'abord, les militaires ensuite et enfin les étudiants des régions de l'Est, de Dantzig en particulier, seront admis par priorité dans les Universités. Le nombre maximum des étud:ants à admettre dans toutes les universités e~t fixé pour l'automne à 31.800, dont 0.450 à Berlin.

Le samedi sera réservé uniquement à l'« éducation politique nationale )) Aucun enseignement régulier ne devra être donné dans les écoles allemandes le samedi, jour de la jeunesse d'Etat Une ordonnance de M. Rust, ministre-de l'instruction publique du Reich,'déclare que ce; jour sera' exc!usivement consacré à l' < éducation politique nationale

Autriche

Le Conseil des ministres et la S. D. N. Dans sa séance d'hier, le Conseil des mi' nistres a entendu les rapports du ministre des finances sur la session d'automne de la S. D. N.

Le Conseil a ensuite pris connaissance de la revendication formulée en séance plénière à Genève, par 'la délégation autrichienne, sur 'l'entière égalité de droits réclamée de tous temps par l'Autriche, et a constaté avec satisfaction que cette revendication, de même que celle relative à l'égalité de droits de tous les Etats concernant leur éligibilité au Conseil de la S. D. N. avait été accueillie avec sympathie par la S. D. N.

Albame

La Cour martiale qui siégeait a Fieri rentre à Tirana

On télégraphie de Belgrade

Le tribunal d'exception, qui siégeait à Fieri pour instruire du complot du 14 août, est rentré à Tirana.

On espère que des mesures de clémence seront prises envers les condamnés. Les cas se-

a déclaré que la décision sur cette question doit dépendre de maints facteurs, tels que les lois de neutralité, et de la situation des régions qui auront besoin de protection. Il a ajouté que l'occasion d'étudier le problème ne s'est pas présentée jusqu'à présent, et qu'il. espère qu'elle ne surviendra pas.

On sait que déjà avant la menace d'une guerre italo-éthiopienne, il avait été révélé que quelques unités de la flotte du Pacifique seraient peut-être transférées dans l'Atlantique.

Une déclaration du généra! Smuts On mande du Cap

L'attitude de l'Afrique du Sud dans la situation internationale actuelle a été exposée par le général Smuts, premier ministre adjoint, dans un discours prononcé à une réunion du parti unifié à SteIIenbosch.

L'Afrique du Sud, a-t-il dit, est un petit pays, j et, en tant que membre de la S. D. N., observe le Covenant dans sa lettre et dans son esprit, j c Si faible qu'elle soit, la S. D. N. reste indubi- tablement ce qui a été fait de plus grand dans j i l'histoire du monde. Si elle ~ient à s'effondrer, ] nous retournerons à la lome la jungle.. 1 Un discours de Lord Lothian Dans un discours prononcé à Scarborough, J Lord Lothian a déclaré entre autres Si ht Société des Nations devient une simple ] Institution pour le maintien du ~<o<M (?!<o ou'Ia menace de sanctions, notre situation présenté } sera pire qu'avant la guerre. ] La Grande-Bretagne sera tMue par le Co- < venant de faire la guerre dans le but de main- ] tenir le ~<a/M ~Mo .pour tout le monde, parce ] que tout le~mondc veut avoir la possibilité d'im- ] poser la révision des traités qu'elle peut estimer nécessaire. r Si nous tombons dans cette situation, nous c 'n'aurons pas seulement à doubler notre Sotte, t mais à tripler notre aviation et à avoir recours d au service militaire obligatoire.

Voici les dangers inhérente à îf. situation c présente, à moins~ que nous ne disions claire- d ment que la Société des Nations est désireuse à de considérer les problèmes mondiaux, y com- t~ pris les problèmes italiens, sous un aspect plus large qu'elle ne l'avait fait jusqu'à présent. Nous aurons à faire face à ces difficultés, s' soit par des négociations, soit par la guerre, p J'espère que M. Mussolini posera devant la ti Société des Nations les problèmes italiens, avant s; d'entreprendre une action unilatérale en Ethio- d P'e. t.

font examinés par !e gouvernement de Tirana, qm jugera du degré de la responsabilité et des grâces qu'il serait possible d'accorder, à certains condamnés.

Grèce

M. Tsatdaris nt !e régime

On mande d'Athènes

Selon des informations de presse, le président du Conseil, M. Tsaldaris, prendra la 'parole samedi à l'occasion de l'inauguration de la permanence électorale du parti populiste. M. Tsaldaris expliquera les raisons pour !esquelles, dans Je but de contribuer au maintien de l'ordre et du calme, son parti reconnut Je régime républicain en lp32. Le président du 'Conseil ajoutera que ta restauration de la royauté par la volonté du peuple est nécessaire pour le bien du pays.

Les démocrates

participeront au référendum

Ainsi que l'ont fait hier les libéraux et les progressistes, le parti démocrate a décidé, sur la proposition de son président, M. Papandreou, de ne pas s'abstenir, dans la campagne précédant le plébiscite sur la question du régime, qui a été fixé au 3 noembre prochain.

a

Une répercussion

des lois allemandes contre les Juifs La Ligue internationale contre l'antisémitisme nous communique la requête suivante des organisations de lutte contre l'antisémitisme, au sujet des lois votées par !e Reichstag, le" 15 septembre 1935

Considérant que la loi adoptée par le Reichstag. le 15 septembre 1935. prévoit, pour les Juifs, un statut particulier oui les prive de certains droits essentiels.

Considérant que cette discrimination pourrait ne pas s'appliquer aux seuls Juifs allemands, mais viser les Juifs de tous les pays, sans exception. et constituer, de ce fait, un empiétement intolérable de la législation allemande sur celle des autres pays.

Les organisations soussignées, formées de Juifs et de non-Juifs, renouvelant aux Juifs allemands l'expression de leur indignation dans cette nouvelle atteinte à la dignité humaine et les assurant de leur solidarité et de leUT appu! permanent, appellent l'attention du monde civilisé. des gouvernements et de. la S.D.N., sur cette .grave atteinte aux droits du pays Section française de la L.I.C.A.; section tchécoslovaque de la L.LC.A. section égyptienne de la L.I.C.A. section belge de la L.I.C.A. section bulgare de la L.I.C.A.; section suisse de la L.I.C.A.; ligue roumaine contre les préjugés, Harandbewegung. Vienne (Autriche).

.LI

La Mission catholique universitaire française en Espagne

La Mission catholique universitaire française, qui avait quitté Paris le 24 août, sous la direction de M. l'abbé de la Vacquerie, aumônier du Foyer international des étudiants catholiques, et de M. Maurice Legendre, directeur adjoint de la Casa Velazquez, a commencé son voyage en Espagne. Au cours de ces dix premiers jours, elle a visité les provinces basques, la côte Cantabrique et la vieille Castille.

A Saint-Sébastien, la mission a été accueillie par M. Herbette, ambassadeur de France, qui avait tenu à la recevoir dès son arrivée en Espagne. Guidée par le docteur Antonio Lhombart, délégué de l'Action catholique, elle a visité la ville avant de se rendre au collège Sainte-Marie, qui est, en été, un centre d'études internationales, et où un déjeuner fut offert en son honneur. Elle a pu ainsi prendre contact avec un certain nombre de personnalités universitaires et seientinques, notamment avec le comte Urquijo, académicien, avec Don Blas Cabrera,' recteur de l'Université internationale d'été de Sanfander,, M. JL'abbe Assin Palacios. directeur de l'Institut d'études musulmanes, etc. La Mission catholique universitaire est allée saluer, dans sa résidence d'été, à Zumaya, au bord de l'Océan, M. Zuloaga, l'homme à qui revient l'honneur d'avoir remis à sa vraie place l'oeuvre du Greco.

La mission a ensuite séjourné pendant plusieurs jours à Santander. EDe a été reçue à l'Université internationale d'été qu'elle a visité sous la conduite de M. Salinas, secrétaire général, et de M. Camp, professeur de l'Université de. Paris. Elle a logé au collège Cantabrique, où ont lieu les cours organisés par l'Action catholique. Pendant la cérémonie de clôture, M. l'abbé de la Vacquerie a exposé le but poursuivi par la mission. Il a montré la nécessité d'une collaboration franco-espagnole qu'il s'est proposé de faciliter sur te plan universitaire catholique. M. Herrera, directeur de l'Action csthoHque et fondateur de l'Action populaire, présidait cette cérémonie, assisté de M. Costa de Leytg, sous-secrétaire d'Etat aux nuances du Portugal. II a répondu à M. l'abbé de la Vacquerie en préconisant l'union de tous les pays latins.

La mission a enfin traversé la Castille sous ta direction érudite et courtoise du marquis de! Sattil'o. A Burgos et à Valladolid, elle a visité tes teuvres d'Action catholique. MM. de Vaugelas et Hourdin ont exposé aux étudiants catholiques espagnols l'origine, l'organisation e! le développement des mouvements de la jeunesse française. La mission se dirige maintenant vers la Montagne de France, où elle doit participer an grand pèlerinage annuel, et vers Madrid où elle doit être reçue par M. Gil Robles. L'épiscopat espagnol lui a partout réservé l'accueil le plus affable et l'a félicitée d'être venue sur place étudier l'Action catholique espagnole.

t

Le 52~ congres

des jurisconsultes catholiques Les jurisconsultes catholiques tiendront, à Nancy, les J2, 13 et ï<t octobre, sous la présidence de M. Louis Guibal, ancien bâtonnier à Montpellier et ancien député, leur congrès annuel, ouvert à tous ceux qui s'intéressent à la discussion des proMèmes législatifs et juridiques.

Au cours de ces trois journées, la réforme judiciaire sera étudiée dans une série de rapports, suivis chacun d'une discussion, que présenteront MM. Bonfils-Lapouzade, premier président honoraire; Lamarque d'Arrouxat, conseiller honoraire à ta Cour d'appel de Nancy; Paul Durand et André Henry, professeurs à ta Faculté de droit de Nancy; Rivet, doyen delà Faculté catholique de droit de Lyon; Aubrun, professeur à la Faculté catholique de droit de Paris Alibert, maître des requêtes honoraire au Conseil d'Etat: Lejoindre, avoué à la Cour d'appel de Paris; Jouarre, avocat honoraire au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation; Joffre et de Saint-Chamas, avocats à la Cour d'appel de Paris; Riquoir, ancien bâtonnier à Pau. Le samedi 12, à 20 h. 30, une réunion solennelle sera tenue, sous la présidence de Mgr FIeury, évêque de Nancy, et des discours y seront prononcés par M. Schuman, avocat a la Cour de Metz, député, et par le R. P. de la Brière, professeur à l'Institut catholique de

Paris.

Le congrès sera suivi, !e mardi 15, d'un pèlerinage en autocar au champ de bataille <)e Verdun. Pour se rendre à Nancy, les congressistes bénéficieront sur les grands réseaux d'une réduction de 40

Tous renseignements complémentaires sur le congrès doivent être demandés au secrétariat des jurisconsultes catholiques, 14, quai Tilsitt, r à. Lyon. Les adhésions y sont reçues dès maintenant.

V c (

Violente fusillade en Pologne. Une fu- ~Hade s'est déroulée en Posnanie. à Krzycin, entre la police et un groupe de jeunes na- t :ionaux-démocrates qui voulaient libérer phi- t rieurs de leurs camarades arrêtés au cours l'une manifestation. Un des assaillants a été ) .ué plusieurs ont été blessés. )

Les Échos de partout

du dimanche 20' septembre 1 835

Kalisch, 2 septembre. L'Empereur Nicolas a passe plusieurs revues. H a été très content de l'infanterie, mais les manœuvres de cavalerie n'ont pas été aussi satisfaisantes. Il a été question d'amalgamer ]es troupes prussiennes da'ns les divisions russes. Cette disposition n'a subi que Je changement suivant les Prussiens seront commandés par des officiers supérieurs de l'armée russe et des officiers supérieurs prussiens commanderont des régiments russes. :Les aides de camp porteront les ordres en français, et, de cette manière, tout pourra marcher. La grande revue commencera le 12. Paris, 19 septembre. Une dépêche télégraphique en date de Madrid du 15 annonce que !e comte de Torreno a donné sa démission. Le généra! A.!ava est 'nommé (président du Conseil. Don Carlos vient de nommer Notre-Damedes-Douleurs ~Mefchssi/Mc de ses armées en faisant 'bénir un étendard 'brodé par la princesse de Beira.

CH. LYON-CAEN

M. Lyon-Caen, dont nous avons annoncé hier la mort, a occupé une place éminente dans Je monde juridique et savant. Par son enseignement qui a formé tant d'élevés durant de longues années, il a honoré la Faculté de droit et l'Université..Par ses connaissances, il a été dans de nombreux conseils, dans des comités consultatifs et dans des conférences interna- I tionales un représentant autorisé de la science française du droit.

Ceux qui J'ont entendu ont gardé un souvenir particulier de sa paroJe. Jusqu'à la fin de sa vie et dans son extrême viei'llesse même, il avait gardé des 'qualités exceptionnelles de précision et d'exposition. Rien n'était plus ordonné, plus net et plus rigoureux que J'en- chaïnement de son argumentation, !a probité de ses raisonnements, la limpidité de ses conclusions.-Pa-r; sa.méthode et par ses dons, autant que par l'étendue 'de sa culture, M. LyonCaeh a bien servi la renommée de l'érudition et de )la jurisprudence françaises, dont la solidité s'accompagne toujours de clarté.

L'étude et le goût 'du passé, la pénétration de l'analyse avaient 'fait peu à peu de ce juriste un historien. Lorsque, H y a quelques années à peine, à l'occasion de l'anniversaire de l'Académie des sciences morales et politiques, dont i.l était le vénéré secrétaire perpétue), i! prit la parole, il prononça un discours qui produisit par sa couleur, sa vie, sa profondeur, une vive impression, et qui lui valut un très grand succès personne!. La disparition de ce doyen sera très douloureusement ressentie par tous ses confrères de tous les corps savants.

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Fom7/M <r/'c/:eo/ogi'gMes. Un archéologue de Dijon, M. Mercier, vient d'entreprendre des fouilles au col du Mont du; Chat, à une vingtaine de kilomètres de Chambéry, où, vers le début de notre ère, de précédentes fouilles l'auraient démontré, se trouvait un temple érigé à Mercure.

Au Coi du Chat passait une importante voie romaine. Plusieurs auteurs indiquent que ce fut un des passages de t'armée d'Hannibal et de ses éléphants.

A des époques différentes, on a découvert au Col du Chat des pièces de monnaie des deuxième et troisième siècles, des cercueils de pierre, des ornements et des objets divers. Al. Alercier, qui a commence ses travaux i! y a une quinzaine de jours, est secondé par le Père de la célèbre abbaye d'Hautecombe, qui se trouve non !oin du col, sur les nve% du Lac du Bourget, et qui est très riche en trésors archéologiques.

Les chercheurs ont déjà trouvé des épingles en os et en bronze, de nombreux objets en fer, un bracelet d'enfant, une quantité de poteries et de cubes de mosaïque, etc., ainsi que des ossements humains et d'animaux divers, dont ta nature n'est pas exactement définie. Ils ont dégagé une muraille admirablement construite, paraissant avoir une épaisseur de 80 centimètres, mais dont on n'a pas encore atteint la 'base.

A'

L'affaire <.fe !'en/onf Z./n~&erg/t Tc-r-cMc rf6o/r ? Les avocats de Bruno-Richard Hauptmann ont soumis au tribunal des erreurs et des appels de New Jersey un recours pour la revision du procès de leur client condamné, comme on s'en souvient, à mort, il y a quelques mois, pour le rapt et 'le meurtre de l'enfant de Charles Lindbergh.

Ce recours est basé sur le fait que la bellesœur d'Anna Olœckener, sœur du condamné. avait rencontré récemment, jouant dans une rue de New York. un enfa'nt dont la ressemblance avec celui du coione! Lindbergh est, frappante. Après .des investigations poursuivies par des deux femmes, elles apprirent que cet enfant était à la charge d'une famille du nom de Ftushi'n~.quLl'avalt~dopté et élevé après l'avoir retiré d'un orphelinat. Les avocats du condamné demandent 'que Jes empreintes digitales de l'enfant adoptif de la famille Flushing soient comparées avec celles de l'en- fant du colonel.

Si le tribunal des erreurs et des appels re- jette le -recours en question, les avocats de Hauptmann s'adresseront au Tribunal suprême 1 et, en cas d'échec auprès de ce dernier, ils demanderont au Tribunal des (pardons que la peine capitale soit commuée en celle de la pri- ( son perpétuelle. En attendant, Hauptmann se trouve dans 'la prison des condamnés à mort < de New Jersey, où il écrit ses Mémoires. <

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Z.e ccnre/M)'r~ de la mort d'Ampère. La 1 viMe de Lyon se prépare à célébrer le cente- naire de 'la mort d'Ampère, survenue en 1836. Un comité, placé sous la présidence de MM. ) 1 Edouard Herriot, ministre d'Etat, 'maire de Lyon, Louis Lumière, membre de l'Institut, président de la Société des amis d'André-Marie e Ampère, et Paul Janet, membre de l'Institut, directeur de J'Ecole supérieure d'électricité, a été constitué pour établir un programme des r cérémonies et recueillir les fonds nécessaires à leur réalisation. ( Ce programme détaillé sera publié ultérieu- S rement. On peut si'gnaler dès à présent qu'il comportera une exposition des diverses appli- n cations de l'électricité, qui aura 'lieu dans le a palais de la Foire de Lyon, et où l'on verra, p entre autres, un Salon à la gloire d'Ampère, t( une rétrospective de l'électricité et un Salon de s la tumière.

Des journées d'études sur des questions scientifiques sont également prévues, ainsi L qu'une visite à Poleymieux, à la maison iamiiiale d'Amjpère. où a été créé un musée qui se développe de jour en jour.

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La /cc~Mre en Tur~i'c. On ne pourra pas B dire que les Turcs manquent de lectures. le Jugez-en par la statistique que l'on vient de G .puNier à Stamboul. !1 paraît tous les jours 23 quotidiens dont 9 turcs, 5 arméniens, 4 grecs, 3 français et 1 allemand. Les périod:- j I, ques sont au nombre de 18, dont 7 arméniens, J~ 6 français, 2 grecs, 2 anglais et 1 italien. C'est P une revue bimensuelle, La Bou/e de neige, qui c( semble avoir le .plus de succès chez Ja jeunesse de Stamboul. Mais un magazine cinématogrn- phique grec, ~oHvH'oo<f /~m, est aussi très ?' apprécié. ) j[g

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DAA~S Z~j~O~E

Cours

S. A'. R. !e prince de Galles a rendu: visite. hier, à M. MIklas. président de la République autrichienne, ainsi qu'à M. Schuschni. chancelier fédéral.

Le comte et la comtesse de Paris, qu! sont arrivés au Maroc en avion, ainsi Que nous l'avons annonce, se sont rendus à Larache, auprès de Mgr et Mme !a duchesse de Guise.

Fiançailles

On annonce, de Vienne. !es fiançailles de Mlle Marianne, de Rumerskirch. fille de S. E. le comte de Rumerskirch et de la comtesse, née KcvenhuUer-Metsch. avec M. Ro-.xer Lalouette. secrétaire d'ambassade à la légation de France à Prague, fils de M. René Lalouette et de madame, née LamoureuxMariages

–Dernièrement a été béni. en l'église de Serrigny (Yonne), le mariage de Mlle Simone L'Henry, fille de M. L'Henry, directeur honoraire des aciéries de Long-wy. chevalier de la Légion-d'Honneur, et de madame, née Thomas, avec le comte lacques d'HauteviIIc. lieutenant au 4' G. A. M. C.. croix de guerre des F. 0. E.. fils du comte Louis d'HauteviIle. chef d'escadrons, tombé au champ d'honneur, et de la comtesse, née Grosmaitre.

Les témoins étalent, pour la mariée la. vicomtesse de Beausire-Seyssel et M. Coqueugnot, chevalier de la Légion-d'Honneur~ pour le marié le commandant comte Roger d'HautevilIe, officier de la Légion-d'Honneur. son frère, et le colonel de Causans. officier de la Légion-d'Honneur.

Dernièrement a été béni. en l'église d'Arquenay (Mayenne), le mariage de Mtle Thérèse d'Argouges. fille du marquis d'Ar.gouges et de la marquise, née de Roberva), avec M. Jean de Sèze. ingénieur des ponts et chaussées, fils de M. de Sèze. décédé, et de madame, née Le Segrétain.

Les témoins étaient, pour la mariée M. dt; Roberval, son oncle, et M. Osier de Baulny~ ) son beau-frère pour le marié le capitaine de Sèze, son frère, et le lieutenant-colonel do Sèze, son oncle.

Deu:l" Nous apprenons la mort de'la comtesse de Chambure. née de Gevig~ey. veuve du colonel de Chambure. décédée, à Nice. E!!e était la mère du marquis de Chambure et de Mlle Renée de Chambure.

On annonce la mort de la comtesse d'Aucourt, née de Sahune. Elle était la mère du comte d'Aucourt et de la comtesse, née da Beaupré.

Nous apprenons la mort de M. Arsène Néel. ancien adjoint au maire de Rouen. membre du comité directeur de la Fédération républicaine de la Seine-Inférieure, chevalier de la Légion-d'Honneur. décédé à Rouen, dans sa soixante-dix-neuvième année. Nous apprenons la mort du comte! Léonce le Bcgue de Germiny. lieutenantcolonel d'infanterie en retraite, officier de la. Légion-d'Honneur, croix de guerre.

SAIMFRË.

~r,S T M?T~S

Galerie de la Fédération française des artistes, 152, boulevard Haussmann (de 10 heures à J2 heures et de 14 heures & 18 heures)', dimanches exceptés. « La chasse à courre, à tir, au marais, sur l'eau Aperçu artistique <-t documentaire. Du 23 septembre au lu noverbre. Les partis nationaux ?.. au « Club d~ Faubourg

_A.

Parmi les orateurs-du Front national quï parleront au Club du Faubourg (20* année), présidé par M. Léo Po)dès, dont la séance de rentrée aura lieu mardi soir, i"' octobre, saile .Wag-ram, citons les noms de MM. Léon MIrman~ ancien haut-commissaire de !a République~ sur Le ~iWf Of.Kf/ ~f/-]7 /!f~<'fi;M~ ? Michet Missoffe, sur //ŒMt~ ~M~r~ yn~~M,' ta député de Ting'uy du Pouët, sur La .Mo/<Ott /f)!a)!('i<i? de /o ~a?!c<; le professeur Bernard Fay, du Collège de France, et Copin-Albancelli, sur 7.f procès de /a P?'a~f-MofoKK<'nf/ René Richard, délégué général des Jeunesses Patriotes, Sur La /K~<' f0))~ ~-0))~ Po~M/atff~ Maurice Olivier, président de la Fédération pa-. tronale des syndicats de la métallurgie, sur /.< <M<fy ~)~tM<n<f.r; Etienne Fougère, présil dent de l'Association nationale d'expansion éco-< nomique, sur Com)M<< ~o'M! r~/o~ ?/ le professeur Emi)e Bergeron, des Républicains nationaux, sur Le ~ac~ ./To~o-.fo!'iY~Mf; Ferna'nd Boverat, vice-président du Conseil supérieur de la natalité, sur jL~OM~):< de <in<f!/t/?/ l'instituteur Portier, sur Les t"~h'<«-< <ftt~ et ~t pMMr< L.-F. Auphan. de l'~c/t'ot /MMfaMC, sur ~<)t~n)fMX')tt de MMC C<twehM; Edouard Pfeiffer, ancien vice-président du .parti radical, sur Potf~KOt 7'n[ <7)<)/~ le /)a~t f~!co/ les députés Sarret et Barrachin, sur PoMfgMOt <!CK.? c~ûtM le Pro)~ ~~MÈ/tfatM, et d'es exposés par les députés Joseph Denais, Edouard Soulier, l'abbé Desgranges, le chanoine Garnier, Abel Bonnard, Jacques BainvUle, de l'Académie française; Jacques Bardoux, d.e l'Institut; Georges Gaudy, Raymond Recouly, etc. Nos lectrices et lecteurs désireux de recevoir ]e programme de rentrée, fin septembre, sont priM d'envoyer leur adresse sur une enveloppe limbrée au Faubourg, 155, boulevard Péreire, !?'<

11'1

La rentrée des classes à l'Ecole commër" ciale de l'avenue Trudaine, administrée par. la Chambre de commerce de Paris, aura lieu le mardi I" octobre prochain; les inscriptions sont reçues au secrétariat de l'Ecole. 30. avenue Trudaine ~o'). de o à 11 heures et da 13 h. 30 à 16 h..30. Indépendamment des cours du jour. l'Ecole commerciale comprend aussi à l'intention des adultes hommes, des ccurs gratuits du soir (anglais, allemand. espagnol, arithmétique appliquée, comptabilité, correspondance commerciale et dactylographie) qui reprendront le mercredi 2 octobre, a 20 heures, et se poursuivront ensuite régulièrement les lundis, mercredis et vendredis. Dep!acHnot~ e{ vittcgtaturet deao: abonnes Pans. Mmes Faye. H. Guerlin. de Lavevrc. Georges Roche. B.-L. White.

Mlle Gérard.

MM. Achener. Henry Bernstein. Louis Eisenmann. Granet. ~abbé Hemmer. le Kencra! HunizI~er. Lucien Jansse. Kretz. Charles Petitjean. André Prudhomme. P-P. Schmidt, Séjourné. Jules Thiry.

Départements. Mmes Descour, à Cannes Lucien Devèze. à Lyon; Camille Hibert. M château de Souffles; Henri Perdrizet, à Belfort; la vicomtesse B. Rcederer. au château de Cabrières; E. Le Royer. à Sanarysur-Mer Sarazin. à Niort.

Miles Delaby. à Soissons: Germain, à Ça" chan; Joly de. la Rougeville, à Pierrefonds: A. Satomon. à Strasbourg.

MM. le lieutenant Davout d'Auerstxdt. à' Rabat; Eugène Le Bas. à Saint-Lô; L. Bouillon. à Montauban; René Bourran, à Châtelcrault Henri Caralp. à Lyon; Chamberland. t Saint-Rémy: André Chazel. à Montpellier; H. Deheram. au château de a Gran~e-auBois: le colonel Debains. à Sainte-Adresse; e docteur Ro~er Duclercq. à La FIocellière: ~entili, à Ajaccio; le général Herment. à ~iermont-Ferrand: le colonel lacquotte. à /ersail!es; RoKer Julia. à Versailles; le vété'inaire capitairre Laurier, à Maçon: M~r E. .esnc. à Lille: MM. Lefeuvre-MeauîÏe. à. ~ontc-Carlo; Lomuller. à Cirey-s.-Vezouse: Pierre Marc, à Ferrière-la-Verrerie: le vi:omte de la Barre de Nanteuil. à Moyré ?ressouyre. à Hasparren; F. Renauld. à Epi]al; Roger Thabault. à R~bat: Pierre Veriadeau. à La Souterraine; Louis Villard. à ournans; de Ybarrondo. au château de VI!ambis Lacuire, à Versailles.