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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1929-07-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 30 juillet 1929

Description : 1929/07/30 (Numéro 209).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5059442

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/12/2007

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SOMMAIRE

Lacriseministérietie.

LafaiHite et tes exigences Usoaies. Au Jour !e Jour. –!7/! dëctU~Me. JEAN DORSENNE.

La Conférence des gouvernements. Z<a Contntfssfo/t de co/a~et~t0/ PtERRE BEHNcs. Z.e sens de /'op/)os!y!of: au plan KotM~ en ~~entos'ne &.y.

Dernier jour de crise. Comment ~r:'o/:d /'o?'me &on ca&tnef opres </eua; jour/!ees de ne~ocfof!ons. –L'!mp/'es~!o/: à ~'B~an~

a'page

Lettre de Suisse. ~o<e tf~~e ~~se. CHARLY CLERC.

Le Grand Sôtdat au Manteau b)ou.–[2].–MAGDABRtI..

3' Page

Les Socialistes et la participation au pouvoir.

La Semaine dramatique.– HENRY Btcoc. 4' Page

Les menées communistes.

iCauserie artistique. .P~mf/t/j; espo~o~.

–PAULFiERENS.

P 5'P~ge

Tabieau de !a Bourse. Informations H n a ncières et communiques.–Mémento.

~La crise mmistcrMk M. Briand a constaté, après examen de la situation, que la plus simple solution serait de garder l'équipe ministérielle de M. Poincaré. Il n'a pas dû en éprouver d'étonnement. Il a vu de prés les manœuvres qui, de mai à -novembre 1928, ont abouti à la constitution du Cabinet dont il Ïait partie. Il sait donc que le Cabinet qui existe ou un Cabinet analogue sont seuls possibles.

Nous écrivions hier que, si on voulait itnodiner le ministère sensiblement ou modiner la majorité même légèrement, on entrait dans des complications inj&nies. M. iBriand a fait tout de suite l'épreuve de 'cette vérité qui ne devait pas lui être inconnue. Mais M. Briand n'a pas besoin d'espérer pour entreprendre. Il aime beaucoup faire la preuve que ses décisions sont nécessaires en montrant qoe toutes les autres décisions étaient impossibles. C'est Une méthode adaptée à un Parlement il-y a beaucoup d'incrédules, beaucoup plus, de crédules encore, et les ambi– t!eux du jour, qui seront les mécontents de demain, ont besoin d'échouer pour s'as'surer qu'ils ne sont pas ignorés ou méconnus.

Donc, M. Bnand ayant entendu parler <de concentration par d'éminents stratèges, a ouvert les bras et laissé venir à lui tous les futurs concentrés. Il en est venu beaucoup et dont aucun ne voulait la même Chose que le voisin. M. Briand a eu vite ïait de conclure qu'il serait difficile de faire vivre ensemble des hommes politiques et impolitiques qui avaient des certitudes aussi variées et des espérances aussi Contradictoires. Constituer un ministère de Concentration serait malaisé; lui trouver Une majorité serait encore plus malaisé. Car ennn, pour résoudre les grands problèmes, il faut choisir.

La concentration étant chimérique, il Teste l'union, dont nous eûmes le modèle .en 1026. L'union consiste à associer autour de la même table des ministres qui sont des adversaires, étant bien entendu tjue le ministère n'a qu'un objet limité, et, généralement même, une préoccupation .unique. En 1026, il fallait sauver le franc. Dn vit donc M. Herriot, qui avait failli le perdre, assis près de M. Marin, qui n'avait cessé de signaler le péril et de combattre M. Herriot. Et cela dura tout le temps qu'il fallut pour faire remonter le franc de deux sous à quatre sous. Il ap~parut d'ailleurs que l'union, nécessaire au crédit, était peu favorable à. la politique, qu'elle conduisait à l'inaction ou au compromis, et que, pour la maintenir, il fallait de nombreux sacrifices. M. Briand eut probablement l'idée de faire l'union pour la Conférence. Mais à peine eut-il besoin de questionner les futur.s unis pour s'apercevoir qu'ils étaient trop désunis.

Avec une bonne volonté que rien ne lasse et ce scepticisme sérieux qui donne tant de douceur à la .gravité, M. Briand renonça à l'union comme il avait renoncé à la concentration. Il pensa à la détente. Mais il ajouta prudemment qu'elle ne dépendait pas de lui seul, et qu'il convenait .que chacun y mît du sien. M. Briand. fit donc venir M. Herriôt et M. Daladier, dont il voulait faire des ministres d'Etat. Toute; la France aurait trouvé que c'était trop. Mais ces chefs de clan trouvèrent ° qu~ -ce n'était pas assez. Ils ont donc dé~.s- offres aimables de M. Briand. Ils ne icron't. ministère. Le parti reste assez 'divisé cependant, et un certain nombre de. radicaux semblent décidés 'à soutenir !e gouvernement.

Amsi M. Briand a achevé en quarante&u:t heures son circuit. Il revient à son point de départ, qui est de prendre la présidence demeurée, vacante par suite de la maladie de M. Poincaré. Il l'avait en fait tors des dernières séances du Parlement.

Il t'aura. en droit, en devenant président du Conseil officiellement. Mais ces quarante-huit Heures n'auront pas été perdues. Elles auront révélé :a. tous les manœuvriers et intrigants que le parti radical est irréductible, qu'il veut dominer ou ne rien être. Elles auront appris en outre que, pour éviter l'aventure radicale, il faut garder la majorité nationale qui est celle de la Chambre et faire la politique de cette majorité, à l'intérieur comme à l'extérieur, place Beauvau comme à La Haye. Laïcité

et les exigences îiscales La Chambre de commerce de Lyon a entendu ces jours' derniers un très curieux .rapport de M. Soulier. L'honorable rapporteur a fait ressortir que l'augmentation des impôts et leur mode de perception ont, à l'égard de la faillite, les résultats les plus fâcheux. Si, pour le principal des droits et aussi pour le privilège du Trésor, les prétentions du fisc sont justifiées, comme en matière d'impôts ordinaires, pour tout ce qui concerne les pénalités pour retard, on se trouve dans une tout autre situation que pour les impôts ordinaires. En effet, l'administration a le droit de réclamer et d'exiger le versement de la taxe (sauf !e cas de'forfait) mensuellement. Si donc elle n'a pas exigé le versement, elle se trouve dans son tort, comme le failli, et elle doit perdre le droit de reclamer ces pénalités.

Par suite, attribuer à ces pénalités le caractère d'une créance privilégiée, ce serait allouer une prime à la négligence des percepteurs et abandonner à l'arbitraire de l'administration tout le sort de la faillite. En conséquence, M. Soulier a proposé de formuler les vœux suivants

1° Qu'en matière de taxe sur le chiffre d'affaires les droits simples soient seuls garantis par un privilège;

2° Que ce privilège soit limité à l'année 'courante;

3° que les pénalités et droits accessoires ne soient pas compris dans le passif commercial qu'en tout cas ils soient largement réduits et ne bénéficient d'aucun privilège. La Chambre de commerce de Lyon a adopté ces vœux à l'unanimité, jugeant qu'il est Inadmissible qu'avec les doubles droits et les amendes excessivement élevés qu'il perçoit, l'Etat devienne le créancier le plus important, de la faillite, absorbe toutes ses ressources, empêche l'établissement du' concordât et dépouille les créanciers commerciaux qui, eux, ont fait des fournitures et perdent généralement tout ce qui leur est dû.

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~H/ /0<77? LC /OW

Un. décivilisé

Décidément, tout est relatif. Au dixseptième siècle, Aiceste, cherchant un endroit où d'être homme d'honneur on ait la liberté, prend le coche ou monte dans son carrosse et se retire au fond de sa terre du Bourbonnais ou du Perche. De nos jours, Aiceste s'embarque sur un petit yacht de huit tonneaux une vraie coquine de noix et sans hésiter met à la voile pour une croisière autour du monde.

C'est un geste i! faut l'avouer qui n'est pas à la portée du premier venu, et c'est celui que vient d'accomplir Alain Gerbault.

Misanthrope on lui a jeté ce reproche à la tête. L'explorateur J.-B. Charcot, dans l'aimable préface qu'il a écrite pour présenter au public le journal de bord du jeune navigateur A /o poursH~e cfu SO/C/ a tenu à répondre à cette critique. « Misanthrope ? Certes non, son livre le prouve, mais la vie. qu'il a choisie lui permet de s'écarter avec dédain de ce qu'il juge méprisable. »

Le cas d'Alain Gerbault est bien différent de celui du héros de Molière. L'amant malheureux de Cétimène a pour le genre humain une haine vigoureuse. Qu'il rencontre un blanc, un jaune ou un noir, il y a gros à parier que l'homme aux rubans verts lui tournera le dos en bougonnant. Alain Gerbault partage les sentiments d'Alceste, mais uniquement lorsqu'il habite l'Europe « aux anciens parapets x. Ce n'est point l'homme, c'est la vie moderne qu'il déteste. Le progrès lui fait horreur, il est un décivitisé.

Entre Alceste et Alain Gerbault, il y a Jean-Jacques. En réalité, le marin du Firecrest est tout simplement un disciple attardé de Rousseau. II a une confiance illimitée dans les vertus de l'homme naturel que la civilisation n'a point perverti. Lorsqu'il débarque à Momgareva, aux îl~s Marquises, voire aux Tuamotu ou a Tahiti, son premier soin est de se lier d'amitié avec les indigènes et d'éloigner de lui les blancs établis dans les îles. Seules trouvent grâce devant ses yeux ceux qui ont renoncé à leurs préjugés d'Européens pour vivre à la manière <: canaque

« C'est pourquoi, écrit M. Alain Cerbault après avoir expliqué que la compagnie de ses compatriotes lui était à charge, j'aimais me trouver le soir sous la véranda de Bob le « trader ». C'était un ancien matelot de Liverpool fixé depuis longtemps aux Marquises. Il m'avait tout de suite été rendu sympathique par !e seul

fait qu'i! ëta!i aimé de la population in-; digëne.x. »

Par contre, à Papeete, il resta solitaire comme sur les grands océans, et il nous explique pourquoi. « La population blanche, dit-il, est formée de commerçants et de fonctionnaires ayant apporte )à, les uns leur amour de l'argent, ~les autres tous les préjugés de la civilisation blanche. !)s aimaient ce que je haïssais. »

M. Alain Oerba~ult, que le monde entier a déçu, caresse te rêve de finir ses jours aux îles Marquises, au milieu des derniers survivants de cette admirable race maorie qui s'éteint.

Ce n'est point là !e vœu d'un misanthrope. En attendant, il court tes mers sur son esquif. Quelle leçon d'énergie, de vaillance et de sang-froid nous donne ce solitaire

Vo<? so/</ disait-on dans l'antiquité. M. Alain Gerbault fait mentir le proverbe. JEAN DORSENNE.

LA C~/T~/VCf~ ~f~

L9M)))m!SS!t))t)teBmSt!it:M

A la. prochaine Conférence de La Haye, les représentants de la France auront à faire face à deux offensives. L'une sera ce'lle des Anglais qui voudraient bouleverser à leur profit le plan Young. Nous avons déjà. dit ce qu'il fallait penser des prétentions de M. Snowden et il sera temps d'y revenir plus tard. Constatons simplement aujourd'hui qu'en Amérique on paraît stupéfait des attaques dirigées par le Cabinet de Londres, soutenu par M. Lloyd George, contre un plan à l'élaboration duquel les experts anglo-saxons ont particulièrement contribué.

Du côté allemand, l'offensive aura un caractère différent elle sera non pas financière, mais politique. M. Stresemann a catégoriquement déclaré, dans son discours du 24 juin, qu'il était satisfait du plan Young. Mais il cherchera à obtenir des avantages politiques en se servant de 'l'opposition nationaliste dont notre correspondant de Berlin parle ci-:dessous; il prétendra que le gouvernement du Reich ne peut pas accepter le plan Young s'il n'obtient, pas préalablement la promesse .d'une évacuation immédiate de la ~héna'nie, et cela sans conditions. Il essayera, par conséquent, d'éluder la condition formelle qui figure dans le communiqué du 16 septembre dernier et qui a trait à la création d'une commission de constatation et de conciliation.

Prenant hier la parole à Trêves, l'exchancelier Wirth, qui est un catholique de tendances démocratiques, a apporté à ce propos son concours à M. Stresemann. Son argumentation manque de sérieux, et, par dessus le marché, elle est Inquiétante. Prétendre que la constitution de la commission prévue est une impossibilité politique et psychologique et qu'aucun parti allemand ne peut l'accepter, c'est parler pour ne rien dire quand il s'agit d'une affaire diplomatique qui ne concerne pas l'Allemagne seule. Nous pourrions répliquer par des déclarations analogues au sujet de l'évacuation rhénane. Il y a dans tous les cas une affirmation de M. Wirth qui doit être relevée, parce qu'elle montre l'étrange état d'esprit et les idées fausses de la plupart des Allemands. « Le Rhin est allemand, a dit l'ancien chancelier, et il doit être libre aussi. )) Le Rhin. n'est pas allemand, il est international. M. Wirth, qui se croit peut-être encore en 1914, oublie notamment que la France est riveraine du grand neuve de Huningue à l'embouchure de la Lauter c'est un fait que nous sommes obligés de rappeler avec force à nos voisins de l'Est. L'annexionisme fluvial de ceux-ci souligne la nécessité de certaines précautions et Justine notre volonté de faire établir une commission. En a-KIrmant que le Rhin doit être libre, M. Wirth néglige, d'autre part, le fait qu'une servitude militaire existe en ce qui concerne la rive gauche allemande du Rhin. Il y a là une raison de plus pour que nous réclamions certaines garanties en vue de son 'maintien. Au surplus,' contrairement aux dires de l'ancien chancelier, une commission n'est pas inconciliable avec l'idée de la solidarité européenne celle-ci serait, au contraire, compromise par l'absence d'un organisme auquel on pourra s'adresser pour que, le cas échéant, une enquête puisse être faite rapidement sur place. Le recours aux voies diplomatiques ordinaires, outre qu'il ne saurait nous~sufrire, serait une cause de tension dans des circonstances plus ou moins graves. On peut et on doit s'entendre à ce sujet. Dans son. discours du 24 juin, M. Stresemann a dit qu'il ne voulait pas d'une commission !H! 2?/t~tM~CK~ Il n'est pas indispensable qu'elle soit installée en permanence en Rhénanie il faudra simplement qu'elle existe et qu'elle puisse à tout instant se transporter immédiatement, sur les lieux. Voilà ce qui doit être obtenu et ce dont un discours tel que celui de M. Wirth montre la nécessité absolue. D'ailleurs ils est inadmissible que l'Allemagne prétende ne tenir aucun compte d'une des dispositions de la résolution genevoise de septembre 1028. Sur ce point il convient

'~d'ctre d'une fermeté mébran!a.Me. Si c'est "dans l'intérêt de la France, 'c'est aussi .dans celui de la. paix et de la concorde européennes.

PIERRE BERNUS.

Un discours du D' Wirth

.Rrenant la pa'rolfe au congres des artisans 'rhénans à Trêves, le ministre pour les territoires occupés, le D.r. Wirth, a .déclare entre autres choses

Nous ne pourront aborder le's grandes tâches à réaliser dans l'ouest de t'AHemagne que si la conférence de La Haye aboutit heurcusc'ment pour 'le développement de notre existence économique, dépendant d'une politique conséquente et-heureuse.

Si nous voMions avancar, nous devons, après avoir puritté l'atmosphère politique, établir un programme de relèvemant politique et éco'n'om.iqu'e s'étendant à au moins 10 ans. Partant db ta commiss'Ion permanente de contrôle en. Rhénanie, l'e Dr. Wi:rth a ajouté Cette revendication CM mipossiMe politiquement et psychologiquement. Aucun parti pdlitique en Allemagne ne peut l'accepter sans se condamner lu'i-mcme.

Dans sa majorité, le peuple allemand veut .la paix avec ta France, mais cette commission de contrô!'e est inconciliabt.e avec l'idée .de la solidarité européenne et du pa'neuropéanis'mc dont M. Briand a parl'é.

Le Rhin est.allematid €t n doit être libre aus's'i.

Le contres' a.adopté ensuite M~e résoiution demandant révacuation de la Rhénanie et le attachement d'e da Sarre à l'Allemagne. La Grèce et le plan Young

M..Michalacopoulos, minitstre des afiarres étrangères', a exposé longuament aux r'ep.résentants de la presse les raisons pour lesquelles ta Grèce proteste contre le plam Young. <: La Greoe, a-t-'il 'dit, malgré !)a catastrophe d'Asie Mineure, a payé toujours ses créanciers da.ns les <téla.is prévus. ))

Au stujet des relations, gréco-turques, le ministte a reconnu les bonnes dispositions de Rouchdi bey. Il a ajouté que 'le gouvemem.ent r:e peut pas dépasser les concessions envers la Turouie proposées pa'r la grande commission '~rtetnentaire.

Le sens de t'onnos~on

contre !6 ntan Young en A!)emanne tDE NOTRE CORRESPONDANT]

Berlin, le 27 juillet.

Les protestations contre Je plan Young se font plus rares. Faut-il attribuer ce silence relatif aux torpeurs d'un juillet particulièrement lourd ou bien aux progrès de la froide renexion? En tous cas, l'opposition nationaliste ne change pas souvent de méthode. Ses représentants commencent régulièrement par ,~rier a la violence, sinon .a. l'assassinat. Au moment décisif, les clameurs redoublent; mais tout le monde sait qu'un vote positif se prépare; et, quand l'affaire est mise aux voix, le groupe des intransigeants suppute l'appoint qu'il faut et fait le nécessaire pour qu'il soit fourni.

Il faut s'attendre à une répétition de ce spectacle connu. Il doit inspirer à maint gouvernant du Reich des pensées empreintes d'un certain sceaticisme.

Combien de fois l'opinon allemande n'at-elle pas été inquiétée par les plus sombres pronostics au moment d'un important règlement de comptes ? Contentons-nous d'un exemple celui de la Conférence de la paix. Dans un volume plein de souvenirs et d'observations personnelles (~o ?t's)' es !? ~<?f.MtHM), Viktor Schiff nous raconte la séance plénière des délégués allemands 'du 8 ma', Les conditions de paix venaient de leur être communiquées. Les représentants les plus éminents de l'économie allemande se répandirent en .prophéties lourdes de catastrophes. Les .chefs des plus grandes banques, les capitaines de la Hanse, les princes de l'industrie lourde furent d'accord pour 'affirmer que c'était tout simplement « la faillite immédiate du crédit national x-, la fermeture ~t la disparition des ports, la famine dénnitive dans toute l'Allemagne du. Nord, l'arrêt total de la production industrielle dans toutes les usines devenues « le champ de bataille de l'anarchie bolcheviste », bref la fin de l'Allemagne et de sa population. Il fallut qu'un petit homme d'allure ouvrière, le représentant du gouvernement saxon, se levât pour contredire tant d'autorités et leur dit: « Voyons, Messieurs, à vous entendre, on croirait notre dernière heure arrivée. Nous sommes à terre pour vingt ou vingt-cinq ans. Mais qu'est-ce que cela dans la vie d'un peuple?

Les Jérémies de mai 1019 ont conservé l'habitude de se lamenter, bien que leur ton soit devenu plus âpre. Il y a quelques semaines, l'un d'eux affirmait préférer la « crise à une solution trop lourde pour le pays. Il a fallu qu'un homme de bon sens intervint à nouveau pour les inviter à rén&chir avec lui sur la nature et les conséquences de cette « crise dont on parle si légèrement quand on n'y croit pas. Donc M. Julius Hirsch cette fois c'était un professeur leur démontra, dans le Bcfh'M~f Tt:~Mo~, qu'en comparant une année « favorable comme 1027 à l'année précédente « défavorable », aux différents points de vue du nombre des ouvriers effectivement occupés, de leur rendement, des transactions commerciales, de l'activité ferroviaire, etc., s'agit d'une plus-va'lue de 7 à 8 milliards de marks-or à l'actif d'une année de haute '~conjoncture Quand'il s'agit de propagande électorale, il est facile de parler du <i: couteau sous la gorge et de se déclarer intraitable. Mais il serait plus malaisé de prendre la responsabilité effective d'une crise économique comme celle dont le professeur Hirsch indique l'ampleur et la gravité. Les arguments de l'opposition visent avant tout le présent Cabinet. C'est lui qu'il faut atteindre à travers le plan Young. S'il parle de solidarité européenne, on lui reproche de mécontenter les Rats-Unis. (« Non, l'Amérique n'est pas un Shylock! ~) S'il ne se met pas à la remorque des travaillistes, on l'accuse de ne pas pro&ter des appuis qui s'offrent à lui. S'il remarque que le plan Young a des avantages, on le soupçonne de vouloir capituler sans conditions. G.y.

~EUTSnTEiR J~ITÏ~ DE C3E~YSB:

Comment M. Briand forme son Cabinet après deux journées de négociations

M. Aristide Briand, dans les* déclarations qu'il a faites depuis que la mission lui a été confiée de constituer le ministère, a par deux fois insisté sur les difficultés de sa tâche. Elles n'étaient en effet que trop réelles. M. Aristide Briand s'était proposé de gagner à lui les radicaux pour l'affermissement d'une majorité, qui n'a pas été en de certains moments sans donner quelques inquiétudes, tout en conservant le concours et l'appui des représentants de cette majorité, qui a permis au précédent gouvernement de durer et de vivre 'sous le signe de t'Union nationale. Il parait bien d'ailleurs que telle ait été tout d'abord l'intention de M. Briand. Il n'est pas en effet de ceux que de pareilles difficultés rebutent. Habile, persuasif et tenace, il pouvait entreprendre mieux qu'un autre la tâche ardue de rapprocher, ne fût-ce que temporairement ces partis extrêmes, en obtenant de chacun d'eux la levée des exclusions dont ils s'accablent réciproquement. Mais M. Aristide Briand a aussi le sens des réalités; et il s'est rendu compte que, dans les circonstances présentes, le temps pressant, devant une situation grave,'ce n'était pas le moment de jouer la difficulté. Aussi bien ]a crise qui .s'est ouverte il y a deux jours'présente un caractère particulier et tout accidentel; le cabinet qui se retire n'a pas été renversé par un vote parlementaire les droits de la majorité qui soutenait ce Cabinet demeurent entiers elle ne saurait donc être évincée du nouveau gouvernement et, dans ces conditions, M. Aristide 'Briand a pu considérer qu'il .restait dans la vérité constitutionnelle en poursuivant avec cette majorité l'oeuvre à laquelle elle n'a pas ménagé son concours.

'C'est du reste ce qu'il a pensé. H a estimé qu'il s'agissait moins pour lui de remplacer M. Poincaré que se substituer à lui, à la tête d'une équipe qui n'a jamais été mise en minorité. Mais il a considéré, par ailleurs, que les choses n'en iraient que mieux si cette majorité pouvait être élargie par l'adhésion, si ce n'est le concours effectif, des radicaux, 'jusqu'ici butés dans leur intransigeance, et que l'occasion était bonne à saisir de tenter ce rapprochement. Or, c'est à. ce résultat que s'est appliqué tout son effort et H semble bien qu'il y soit parvenu. On a toutes raisons de croire, en effet, qu'il a obtenu des dirigeants du parti radical, avec lesquels il s'est longuement entretenu hier, le soutien et l'appui de ce groupe important. Les déclarations que M. Malvy a faites hier soirne laissent subsister à cet égard aucun doute. Il reste seulement à savoir si le groupe radical autorisera MM. Herriot et Daladier à accepter l'offre que leur fait M. Briand de deux postes de ministres d'Etat, dans 'le nouveau Cabin.et, qui, du reste, demeure de tous points identique à l'ancien. Sauf quoi, la séance continuerait,

avec une majorité élargie..

àvèc une maj'Órité' éJ'Ùgi'c: Emile CoMBE.

Les consultations

M. Aristide Briand a poursuivi tout hier ses consultations et il n'est que d'indiquer qu'il à reçu tour à tour, dans l'après-midi, MM. Maurice Sarraut, Lautier, Léon Blum, Daladier et François-Marsa). Sur quoi, après s'être rendu à l'Elysée pour mettre Je Président de la République au courant de ces entretiens, M. Briand a fait aux représentants de la presse les déclarations suivantes

J'espère que demain soir j'aurai formé un Cabinet. L'opération est simple ou difficile, suivant qu'on se lance dans des entreprises restreintes ou vastes. En réalité, j'ai fait partie d'une équipe constituée dans un but déterminé. Cette équipe s'est trouvée privée de son chef par suite de circonstances malheureuses. On m'a demandé, je ne dis pas de le remplacer, mais de me substituer à lui. Dans ces conditions, ma route est tracée. La base fondamentale de mes combinaisons, c'est le Cabinet qui était en fonctions hier il n'a jamais été mis en minorité, il n'y a pas de raisons de ne pas le conserver. Je cherche 'les moyens de détendre les esprits et d'élargir les concours sur lesquels le gouvernement pourrait compter pour un but déterminé.

Si je parviens à le faire, je m'en féliciterai, mais cela ne dépend pas de moi seul. Ma bonne volonté est acquise. Il faut aussi que j'en rencontre d'autres.

A !a Chambre

La journée y a été calme encore. Plusieurs groupes se sont réunis et, en particulier, le groupe radical-socialiste, dont la délibération a été longue. Une trentaine de membres y assistaient. MM. Daladier et Malvy, appelés à s'entretenir dans la matinée et l'après-midi avec M. Briand, leur ont rendu compte de ces entretiens. Ils ont dit, l'un et l'autre, combien avait été cordiale leur entrevue avec le ministre des affaires étrangères et l'insistance qu'il'avait apportée à solliciter le concours du parti radical. Pour le surplus, M. Malvy à l'issue de la réunion du groupe a déclaré en propres termes 'La politique extérieure de M. Briand est la nôtre. Il aura donc l'appui de nos voix dans la tache importante qu'il est à Ja veille d'entreprendre.

En ce qui concerne les dégrèvements fiscaux, son point de vue et le nôtre sont assez voisins pour que nous ayons le ferme espoir de trouver un terrain d'entente.

Enfin, puisque M. Briand a lui-même déclaré qu'une trêve des partis était nécessaire au cours de ces vacances parlementaires, nous pratiquerons à son égard une politique de soutien. II aura nos voix.

Puis, comme on lui demandait si les vues échangées par les membres du parti radical au cours de la réunion qui venait de prendre fin avaient eu trait à la politique intérieure, M. Malvy riposta vivement

Non, non! Pas de politique intérieure A !'U. R. D.

Le groupe de l'Union républicaine démocratique s'est réuni de son côté et a voté l'ordre du jour suivant

Le groupe de l'Union républicaine démocratique.

Profondément ému par la maladie et par la démission de M. Poincaré, le prie d'agréer ses vœux chaleureux et respectueux de prompt et complet rétablissement.

Fidèle à la politique nationale qu'il a toujours préconisée et pratiquée, affirme sa volonté de ne soutenir qu'un gouvernement résolu à continuer, par la collaboration des partis, la politique d'union nationale et de concorde républicaine des deux précédents Cabinets. L'impression à t'étranger Aux Etats-Unis

La plupart des journaux américains consacrent aujourd'hui de longs éditoriaux à la retraite de M. Poincaré ils exposent et admirent son. œuvre et souhaitent sa g~uérison rapide. On peut dire que la presse, d'ans sa quasi-

unanimité, fait- l'éloge du président du Conseil. Le ton général des articles fait ressortir le courage et la droiture de M. Poincaré qui, au cours de sa carrière, n'a jamais craint l'impopularité lorsqu'il s'agissait de faire passer une mesure .nécessaire pour le bien de la France, se montramt airhsi l'homme indispensable dans les grandes crises de son pays.

Grâce à M. Poincaré, disent les journaux, la France semble maintenant en route vers une puissance nouvelle et vers ta sécurité. La presse commente également la succession de M. Poincaré; elle estime que M. Briand est le successeur Jogique, après sa longue et étroite coopération avec l'ancien président du Conseil. M. Briand, disent les journaux, a su don* ner tant à lui-même qu'à la France, une popularité mondiale par ses efforts et ses travaux en vue de la paix universelle.

Le choix de M. Briand pour former le mouveau Cabinet a reçu un accueil très favorable dans 'les milieux officiels de Washington. En Angleterre

1.6 Afo~)!~ Pojt (éditoria!)

Tous ceux qui aiment la France regretteront .la. cause et le fait de la démission, de M. Poincaré. Il a servi la République jusqu'à )a. limite de ses forces et il l'a 'bien servie. Il quitte le pouvoir avec la dette réglée .et le franc sta'bi~ lise et l'a ~France, en général, dans une prospérité plus grande qu'on n'aurait pu le prédire il y a encore peu de temps. Ses grands services publics sont le couronnement approprié d'une vie passée à travaiUër pour son pays. Nou's n'avons pas à nous plaindre de son attitude à l'égard de ses voisins et nous pouvions toujours compter sur lui pour faire honneur à ses engagements et rester ferme dam ses principes.

Du Daily rc/<'pf~/[ (éfiitorial):

Il n'est pas facile pour quelqu'un, hors de France, de se% rendre compte du degré de l'ascendant de M. Poincaré dans la vie politique de son pays et. par suite, de mesurer l'effet de son départ de la ~scène. Il n'y a pas de cas parallèle dans la politique démocratique de nos jours. Le départ de M. Poincaré doit avoir d'autres, conséquences que le retour de la situation politique française à un état plus Suide.

Les perspectives de la prochaine conférence en sont affectées et l'espoir qu'un' règlement à La Haye entraînera avec. lui u.ne prochaine évacuation de la Rhénanie est renforcé par la retraite d'un des plus puissants et des plus homprés hommes d'Etat opposés à cette mesure vitale d'apaisement.

Le Daily C/tyott'c/f (éditorial):

.~Npus devons tous regretter profondément la démission.de. M.. Poincaré pour raisons de. s'a'nte. En' tant due <s bons Européens nous avo'ns souvent dirféré dé sa faÇon dé voir sur l'Europe d'après-guerre, mais son courage, son honnêteté et sa capacité sont énormes. Et. le travail qu'il a fourni pendant ces trois der.nières années, en rétablissant le franc et en consolidant les hnances françaises, mérite des éloges sans bornes de la part de tous ceux qui 'peuvent juger un bel exploit dams l'art de gouverner.

Du Tt'M.M (éditoria!):

Notre peuple n'a pas touj'burs été d'ateord avec sa politique, notamment sur l'invasion de Ja Ruhr et sur certaines autres affaires d'ordre jnternatronal qui ont légèrement différé de n'otre manière de voir. Mais -aucun homm& d'Etat étranger de ces derniers temps n'a mérité et 'commandé pour nous plus de respect pour des ~qualités que nous avons en si haute estime. Sa 'logique .était, parfois, mn peu trop logique pour nou's, mais aucun, de ceux qui ont eu Je courage d'étudier les grands exposés Enan.Ciers avec lesquels il a eu l'occasion de s'employer ne pouvaient manquer d'être frappés par leur extraordinaire lucidité, par la maîtrise .avec jaouelle II mettait les faits les plus com,pnqués et les statistiques les plus embrouillées .en évidente.

Des Dot7y TVc~~ (éditoria)):

La démission, inattendue de M. Poincaré, pour des raisons que chacun regrettera, enlève t u'ne des plus familières figures politiques, e'u.ropéermes du centre de la scène à un: moment critique.

Quelque rigide et de vues assez étroites qu'ait été sa poHtique, dans' .beaucoup d'occasions deput.s ta guerre, personne, ne saurait mettre en doute la sincérité de son patriotisme, et .les servrees qu'il a rendus à son pays pour le réta'bh.ssem.ent du 'franc et pon.r mener à bout la r.ah'heation 'dos accords relatifs a.ux dettes sont de ceux dont .on. se souviendra toujours. En Allemagne

Berlin, le 29 juillet. M. von Gér)aeh, d'ans son article hebdomadaire du H~c/f cm Afo< .écrit ce matin, à propos db la retraite de M. Poincaré

Il .est très regrettable, du point de vue a.lTemand, que son érat .de santé ait obligé M, Poincaré à prendre, sa' retraite.

Rieït n'aurait pu mieux ser-vir '!a cause'du rapprochement franco-allemand si M. Poincaré nottte ennemi héréditaire honoraire en renoTtçant à La Haye à toute nouvelle commission, &vait liquidé avec toute l'occupation militaire, l'ensemble de l'héritage de la guerre. Mamtenant, c'est M. Bna'nd qui. à la place de M. Poincaré, ccmfduira la .délégation française. Dans ce cas particulier, ce n'est pas un adoucissement à ~a situation, mais plutôt une aggravation. Aucun père n.e renie volontiers son h!s. Or Briand, qui est le père des commissions, y renoncera diffialicment.

.Lt'n? ~t 6* page, JcM~ Mo~-f D~c~ 7y<?M)'f; LA FIN DE J.A CRISE MINISTERIELLE

Village incendié en Allemagne. Un petit village du Mecklembourg a* été presque entièrement détruit par le feu. En moins d'une demi-heure, les deux tiers du village étaient la proie-dû feu. Sur vingt-six maisons, seize sont complètement anéanties.

Un vol du Zeppelin. Le dirigeable <: Comte-Zeppelin )> a effectué hier un nouveau vol d'essai qui a duré n heures et demie. L'aéronef a survolé les territoires rhénans, notamment Coblence, Aix-la-Chapelle et Trêves. Il est rentré à son .port d'attache à 19 h. y hier soir.

Le voyage de M. Bourof. Les journaux de Belgrade annoncent que M. Bourof, ministre des affaires étrangères de Bulgarie, est arrivé par le Simplon venant de Paris. Il a été reçu a la gare par le ministre de Bulgarie à Belgrade, avec lequel il est reparti aussitôt pour Sofia.

Le tir fédéral suisse. Le tir fédéral de Bellinzona, qui a duré quinze jours, avec une participation considérable de tireurs devant un nombreux public suisse et étranger, s'est terminé hier. M. LIenhard a été proclamé roi du tir suisse avec 533 points, ~e second champion est M. Karl Zimmermann avec 532 points.


NOUVELLES DE L'ËTRANGËR

Empire britannique

reprise des relations angio-soviétiques ~f. Dovgatcswki, ambassadeur des Soviets à Paris, est arrivé hier à Londres, pour s'entretenir avec M. Arthur Henderson, sous-secrétau'e d'Etat au ForeigD OfSce, de ja question de ta reprise des rotations entre !a Grande-Bretagne et !a Russie.

L'ambaesadenr fut~recu à sa. descente du train, à !a gare de Victoria, par M. Monck, repré'entant ~f. Hendcrson.

Les conversations commenceront lundi. Une manifestation communiste à Londres Environ 500 personnes, pour la plupart dM jeunes communistes, ont assisté hier après-mid' à Trafalgar Square, au pied même de la colonie Nelson, à une démonstration.. <x contre !n 'guerre organisée.par « t'Union des ottyriers Cette manifestation s'est derou!ée sous la pluie, dans l'ordre te plus <:omp)et, et sous l'ceit indi~ïerent des poticctncn,

Un ordre du jour fut vot~, tnêmc par des adoiescents de 12 et i~ ans, déclarant que tou~ }es manifestants s'engageaient à sauver Le payi. d'une prochaine guerre et jurant ieur profond attachement an groupe communiste. Un second ordre du jour fut cgatement vo'c dée!arant que les manifestants s'engageaient à combattre )c gouvernement travait)iste qui essaye de soutenir tes réactionnaires chinois dans tours attaques contre les ouvricM et paysans russes.

Une autre a échoué

Environ 200 communistes anglais ont essayé hier soir de venir manifester devant la légation chinoise à Londres.

Ils en furent empêchés par quelques policemcn qui suffirent à les dispEMer.

AUemague

Ua articte du comte Coudenhove-Katorgi La D<'Mt.rc/!c .c!)f<'«if ~Cj'~M)<y pubiie un article du comte ~oudenhove-Katergi, un des animateurs du mouvement paneuropéen, sur < L'initiative de ~L Briand et TAUemagne L'auteur s'eKorce de réfuter tes objections qui ont été soulevées oUtre'Rhin contre l'idée d'une union des Etats européens.

It commence par'établir que J'iaitiative. de. M. Briand n'a pas été improvisée, et que te. ministre français est sincère

Je sais, pour avoir parlé avec !ùi, cômMen depuis longtemps ce projet te préoccupe. Au cours de ces entretiens, j'ai acquis la convictio.' de Ja sincère volonté de .paix de M. Briand; cette voionté de paix s'exprime imparfaitement dans les discours qu~t prononce, parce que, s'') veut rester au pouvoir, u )ui faut toujours ten:t

compte (te t opposition nationauste.

t<e comte Coudenhovc-Kalergj rassure e'). suite ceux qui, en Allemagne, redoutent que !e projet Briand n'ait pour but d'assurer à la France l'hégémonie en Europe. Il dit notam. menj: à ce sujet

Ceux qui, en Allemagne, critiquent !a panEurope, craignent que la France.,avec :)M voix de ses amis, pense avoir au Conseil fédéral la majorité sur 1 Allemagne. Ce souci est sans fondement. Sur les 2~ Etats européens, il n'y en a que g sur l'appui systématique desquels la France puisse compter avec quelque vraisemblance; ce ne sera pas difficile pour l'Allemagne de s'assurer un nombre égal d'amitiés. -Mais cela même, d'ailleurs, sera inutile, ctr dans ta pan-Europe, les Etats n'auront à veiller, à côte (fe leurs intérêts personnels, que sur les intérêts de l'Europe, sans se soucier d'amitiés politiques; Au Teste, l'idée qu'une fédération peut s'édifier sur le principe d'hégémonie est 'périmée.

Que deviendront les traités de paix si l'on arrive à cette union européenne ? Voici la réponse de l'auteur

Une pan-Europe ne. signifie j)i uu..joQuvcau renpncçment, ni 'uu "nouvel'en~~6t)~hr. De& révisions pacifiques, des corrections aboutiront d'autant plus facilement que les relations, ave!* les peuples voisins seront plus cordiales, d'autant plus facilement que, dans la vie intérieure de l'Europe. les nroblèmes des frontières perdront leur sii~nification.

Ceci vaut pour ta question de l'~wA/tt-r.f. Dans le système européen actuel, tout aceroisr sèment de )a puissance d'un Etat est considéré comme une menace pour ses voisins; c'est pour cela que l'Europe s'élève ~si caté~oriftuement contre t'~t~'f/M. Seule, la pan-Europe pc'.tt changer cela; les arguments contre t'~MfA/M.n perdront leur poids, comme ceux en faveur de r~Mf/i/tt.f. et, dans quelques années, nous verrons Tteut-étre cette situation paradoxale d'une France poussant l'Autriche à s'unir a l'Allemasne Dour fondre en 'me les deux voix allemandes du Conseil fédéral. Et. pour la même raison, l'Allemagne se refusera a cette union. Le comte Coudenhove-Kalergi insiste ensuis sur le point que l'union européenne ne serait dirigée contre personne, et qu'elle est un espoir attemand aussi bien qu'un espoir français. Espagne

La févocation du commandant Franco Des informations reçues de Madrid par voie détournée annoncent q-ic le roi Alphonse ~.111 a signé un décret relevant !e commandant Franco du commandement qu'il occupe dans les forces aéronautiques royales d'Espagne. Cette mesure serait le résultat de la vive controverse qui s'engagea, y a quelques semaines, entre !e commandant des'fol-ce! aërbtlaurique&' espagnoles et le commahftaM'Franco, après l'échec du A~UH<«!'f<ti, au large des iles Acorca. On se souvient que le commandant Franco accusa alors les services météorologiques espagnols de lui avoir transmis des bulletins météo~ rologiques erronés et qui ne correspondaient pas avec ceux transmis par les services météorologiques français.

muM DU JOURNAL MS DÉBATS du M iHH~t ioaa (8)

LE: GRAND SOLDAT il AU MANTEAU BLEU parMAGDABRÏL

Tous mes préparatifs sont faits. C'est ~e,souhait de vos pauvres parents qu'à votre sortie de pension vous alliez passer quelque temps dans le domaine familial. Je vous y 1 accompagne et j'y demeurerai avec vous. Ainsi vous verrez par expérience si vivre à la campagne, ne vous serait pas trop désagréable. Mais nous ne partirons que lorsque vous s~rex reposée de vos premières fatigues. Et un matin, Enimie, sa tante, Pacômc le cocher, Guidette la servante, s'installent dans le landau <~ui va les emmener à travers ce Causse Noir la voie ferrée ne pénètre j~oint.

En chemin, ki douairière explique La famille de Cingle est, hélas presque éteinte. A Saint-Andéo), mon pctit-nts~ der- nier du nom, habite un vieux château. Moi. je n'y .possède plus rien. Voilà pourquoi je 'viens habiter avec vous dans votre grande maison, laissée à la garde des métayers. Ils ont tout préparé pour nous y recevoir. Pacômc et Guidette, assis côte a côte sur le siège, et qui tous deux sont du pays, murmurent des noms de villages, au fur et a .R~Offtff~tOM ni(~t'<f.

Selon la même information, le commandant Franco songerait à, quitter dé~nitivement l'Espagne et & s'expatrier en Arg~tine.. Pays-Pas

Le voyage de t'Assoctation

des grands ports français

La commission d'études de l'Association dc~ grands ports français, qui comprend 70 membres et qui vient de passer deux jours aux Pays-Bas, a été reçue hier à i'hôte! de vi)t<'

d'Amsterdam.

A l'issue du dejeunel qui a eu !ieu à bord d'un navire, M. Hetdring, président de la Chambre de commerce, a prononce un discours, dans' )eque) il a dit son admiration pour l'effort accompti par tes ports français qui sont en picin deveioppcnicnt et indique )c rô!e que joueront tes grands ports du v~cux monde par la loi des échanges économiques dans les Etats-Unis d'Europe de demain. Le <oir, un banquet a été on'crt ett l'honneur des membres de ta commission d'études par !a municipatité d'Amsterdam.

~f. de Vingt, bourgmestre de La Haye,'prenant )a parote, a dit notamment

Comparer, échanger des idées, vous t'avez compns. Messieurs, est !:t méthode la ptu< efncace. Comme toux tes HoHandais. i aime )a tner et les vi)tes maritimes. Nuiie part, on ne sent aussi fortement qu'on est. non i.cutemt'nt t'habitant d une viite et d'un pays, mais encore cdui d un plus grand tout qui est la terre.

Dans sa réponse, ~f. Brindeau. sénateur de ta Seine-Inférieure, vice-pr~ident de t'Association, a rappelé ce qu'est cette union pariementaire et technique créée par une initiative privée qui, dans la région intéressée et au Partcment, s'ef~orce d'obtenir des rc.suttats pratiques. Ceux que le travail associe dans cet prdre de choses savent que )c rapprochement des pcuptes ~ur )e terrain économique est !a mciXcure base <)e !acivi!i;!a.tionetdc)apaix.

L'orateur a ajouta que iacohMT~siun est p!einc d'admiration pour t'oeuvrc reaiisce par tes PaysBas et leurs grands ports abondent pour autrui des teçons de méthode, d'audace et de science technique.

La commission est .partie pour Hambourg.

-Autr~he

Le B~den autdchi~n

Notre correspondant de Vienne nous ,écrit: La charmante ville d'eaux de Badcn, pres'd~ Vienno, ~tatt ce mois-ci le dixième anniver- saire de l'avènement à la mairie du bourgmestre KoUmann, qui s'est assez signalé dans )a gestion municipale pour que la république d'Autriche fit appe) à lui comme ministre des

nnances dans !e premier des < cabinets provinciaux de M. Ramck.

La presse viennoise et étrangère fut conviée à la commémoration, où el(c put constater !:t chaleureuse sympathie qui récompense, dans sa petite patrie, le zèle heureux de l'une des rares municipalités urbaines chrétiennes-sociales Il n~est pas exagéré de dire que. ces dix années, où, dans l'endort généra! de réadaptation de la nouvelle Autriche à son destin, M. Kollmann et ses amis, les vice-bourgmestres Brusafti et Zeiner, ont été parmi les pionniers les plus ardents de la politique de régénération du chanceHer Seipe), Baden s'est littéralement transformée. La calme petite cité balnéaire où, a~pres Beethoven, Schubert et CriDparzer vinrent souvent chercher te repos et l'inspiration, s'est modernisée pour pouvoir prétendre au r6]e, que )ui assigne son bourgmestre, de « Karisbad de la nouvelle Autriche

Après avoir visité. ta petite ville d'eaux, on comprend parfaitement la reconnaissance exprimée déjà par la XIV* légion romaine aux dieux des sources de Baden, comme )a satisfaction de l'empereur Frédéric II. qui dota, en t&to, la -v~!ë 'de 's'ôn''(Afrtëtfx''b!âsoh représentant 4et)X bai~ueurs dans une auge naïve. M. Du." Yougoslavie

JnMté cp!cospat

Mgr Bauer, évêque de Zagreb, a célébré, hier, te cinquantenaire de son entrée dans les ordres. Les cérémonies qui ont lieu a cette occasion revêtent le caractère d'une manifestation nationale, en raison de )a haute pcrsonnatité jubilaire qui a consacré.'la majeure partie de son existence a combattre pour la réalisation de l'unité yougoslave.

.Le roi, le président du Conseil et le ministre de la justice étaient représentés aux fcte~, auxquelles -assistaient plusieurs membres du gouvernement. Le pape a envoyé sa bénédiction apostolique, par l'intermédiaire du nonce à Be)grade, Mgr Pcligrenneti.

Les manifestations ont été grandiose.s. Dus de vingt mille personnes, massées devant le palais épiscopal, ont acclamé )e jubilaire, qui avait passé les derniers jours dans la stricte retraite d'un couvent de jésuites. Le maire de Zagreb a pris la parole pour exalter les services rendus au pays par celui qui prendra place dans l'histoire aux côtés de l'évoque Strossmayer. Le géMéral commandant le corps d'armée de Zagreb a remis :t Mgr Bauer, au nom du roi, les insignes du grand cordon de l'Aigle Blanc.

Rgyptc

La dêmi8s!dn de I-ofd Uoyd °.'

On télégraphie d'Alexandrie au 7'<wc~ que le conseil de la communauté britannique d'Alexandrie, ainsi que la Chambre de commerce anglaise eu Egypte, viennent simultanément d'adresser à Lord Lloyd, ancien haut commissaire, un message où ils fui expriment, avec les regrets que leur cause son départ, la reconnals-

mesure qu'Us croient s'orienter dans le brouiUard des vaDées étroites. Tout à. coup, Guidette se retourne et, d'un geste défirent et familier à kt fois, cogne au capotage Madame, Madame, Saint-AndéoI Vraiment ? Ouvrez la voiture ordonne la douairière avec un soupir de satisfaction. Pacômc, jetant !es rênes, obéit, Le capotage tombe des deux côtes Alors, aux yeux attendris d'Enimie et de sa tante, un viDag'e apparait, Motti au pied d'une falaise rouge, dans !a boucle d'une rivière d'argent vif, la Dourbic, qui bondit et murmure.- A la crête de la falaise, des tours, des bastions, des arches à demi suspendus au-dessus de l'abime, sembtout les vestiges de vittes disparues.

Non, répond ta douairière à ta jeune Rite tjui ~interroge, ce sent des rochers Au miticu, on ne peut !e voir d'ici, se dresse le château de mon petit-fits! Dans l'unique rue -du vieux vi!)age,Ics' paysans, silhouettes caussenardcs, brunes et pittoresques, se mettent sur tes portes pou'r regarder passer !c iandau. Beaucoup de' gens reconnaissent la douairière et !a saluent, puis suivent du regard l'équipage, humide de rosée. Sous !e porche de ]'égtise romane, un vieU!ard, qui sonne l'angétus de midi, jette un coup d'œit surpris aux nouvcHcs venues et s'embrouH!c un peu dans son carillon.

Le viiïagc passe, !e chemin grimpe et se rétrécit. Force est'à ]~ douairière, maigre sa fatigue, de 'mettre pied à terre. Elle accepte le bras .qu'Enimie lui oiïre et toutes deux, suivies .de la servante, arrivent ainsi à!agriHed'unj.~rdin.

sance que leur inspirent, ses services et son dé.vouement à la cause britannique.

D'autre part, te Df~/y .V<<t reçoit de Khartoum (Soudan égyptien) la dépêche que voie! J'ai appris, de source privée, que le gouvernement britannique avait l'intention de suppri-

mer ie poste de haut-commissaire en Egypte et

de réduire l'électif des troupes britanniques en

Egypte.

~%g3'pto. Perse

Le ttouveaM otiaistfe

des affaires étrangères

Son Excellence Siroughi Khan, ambassadeur de Per<e en Turquie, vient d'apprendre qu'i! était rappelé par son gouvernement et nommé ministre des affaires étrangères.

Les troubles

On mande de Téhéran à l'agence Reuter: L'ancien premier minit-tre Saman es Saltaneh, de la tribu des Ba~htiati, est parti de Téhéranen mission spéciale pour tâcher de concfure un accord avec te!. Bakhtiari, qui aMiègént dans Saf Id Dasht les troupes régulières persanes. Ceiles-ci sont coupées de toute communication avec le quartier général et on craint qu'elles ne se soient rendues ou aient été faites prisonnières. ChUï

La question de Tacna et Arica Le ministre des anfaites étrangères chilien et l'ambassadeur péruvien au Chili se sont rendus hier au patais présidenttel pour l'échange de ratitineations du traité mutuel conclu entre te Pérou et te Chili, concernant ie territoire de Tacna

Arica.

Le président Ibanez, entoure des membres du cabinet et du Congrès chilien, ainsi que des membres du corps diplomatique. assistait à la cérémonie.

Apres rechange des ratifications, t'ambassadeur péruvien a remis au président Ibanez la croix de t'ordre~du Sotei), conférée par le Président de la République péruvienne.

CMoe

Le conflit sine-russe

On mande de Moscou:

Le commissariat de la guen-e vient d'être informe par !c commandant des forces russes dans la région de Vtadivostok, qu'une vingtaine de trains transportant de )'infantcrie et de l'arti)!eric chinoises sont arrives, au cours de ces detntprii'j~MMW, {~proximité de ia frostiere de

Mandchou rie.

D'autre part, on mande de Moukden: Uix avion'; mititaires chinois ont quitte Moukden, hier, pour se rendre sur )a frontière de Mandchourie, afin de renforcer ies forces protectrices chinoises qui se trouvent dans cette région.

Le général Tehang-Tso-Hsiang, commandan! en chef des forces de Mandchourje, est attendu Kharbine.

Japon

Réductions du budget

Le Cabinet japonais vient de décider de réduire de 28.253.000 yens les dépenses prévue~ au budget. Les dépenses se rapportant au miministère de la guerre seraient réduites de 5 mii)ions 263.000 yens, celles du ministère de ta mn- rine de 800.000 yens.

Z.Ë7T.RB D2t ~t/jE

Histoire d'une EgUse Zurich, Berne, Bâ!e ont déjà célèbre, an cours de ces dernières années, le quatrième centenaire de la Reformation. Ce sera, en automne, au tour de Neuchâte!; et puis suivront, en 1936, Genève et le canton de Vaud. Les protestants de ce pays, et tous ceux qu'intéresse l'histoire religieuse, ont eu donc jusqu'à ce jour et auront encore maintes occasionà. de revivre·retr~r~üt$içtiu~r~ttapr~enare casions de revivre'fob<te"<Nicu~ 'eotnpBMiSre Jes événements du seizième siècle. De' Zwing)i, humaniste et soldat, jusqu'au Français GuiUaume Farel, le plus violent d'entre les novateurs, toutes les figures du drame revivent ou vont revivre en des publications pp puiaires ou savantes.

Passant d'un canton à t'autre, d'une république à un pays sujet, d'un baiHiage a une cité Hbre, on saisira mieux, devant une te)Ic masse de souvenirs, l'extrême eom~plexité de la crise, le rôle respectif en cette affaire de la politique et de }a religion. Et bien qu'à divers signes, en Suisse atiemande aussi bien qu'à Genève, on puisse discerner aujourd'hui comme un fâcheux renouveau des polémiques confessionneUes dont il nous faudra bien parier ici tôt ou tard le fait de la Réforme nous est présenté dans ces multiples ouvrages avec une impartialité et une abondance de sources exptorées que nous ne connûmes pas à pareille date au siècle dernier.

Cet âge de la Réforme en Suisse, et ph.M que cela, le phénomène que figure le protestantisme, je ne connais guère d'ouvrage qui tes revête de façon plus vivante et plus documentée que celui de feu Henri VuiUcumier T~M/OM-t' rE~-fe )'c/on«cc <fM .Pft~' <fc ~ftM<~ .fOM ~t~ynMc ~cfMO<~ dont tes deux premiers tomes viennent de parattre, de 800 pag-e's chacun (t). Le p)us curieux, c'est que Fauteur était, plutôt qu'un historien du seizième sièe)e, professeur d'hébreu à l'Université de Lausanne. Mais ses vingt dernières années, ce savant !es consacra A prépa- j rer au jour !e jour des leçons sur !e déve(i) Lausanne, éd. La Concorde.

Vous voici chez vous dit tranqui!)~ment Mme de Cingle à sa nie;e. Faitcs-Tr'oi !es honneurs, mon enfant!

Faire )es honneurs d'un logis où l'on n'est pas revenu depuis t'â~'c d~ cinq ans TrouNée, Enimie ouvre la ~nUe en bois vermoulu. E~tc introduit i;a tutrL'c dans le jardin eu pente ra'dc le rocher perce partout ]a terre et que ~:s amandiers Hem'is tr'ansfonncnt en une gerbe ros. Le p'.mcemps! Il n'était cncoe ni a Paris, ni a Mi)h::u. II n'est pas non phts là-haut sur )c Causse, (inc 'M'ai' h bise d'hiver. Mais K s'epan'juit eu p!j. dans I:). i~r~e étt'(i..c et rhritéc OM règ~nc: u t: ii';det)r de serre. L'une des f~ous de deconecrtcr l'esprit qu'a cc ''e pays, (ni en po'.se.! {:!))). est d'offrir de tots CT]tt'F.tes, b'~q'tf~ :amasses. A Saiut-AndéoI, ''altitud? dH Causse, qui, presque YCtticat, pata!t si ha: n'es'. point extrême, cint) cents mètres. Cependant, au-dessus, r~gnc )c climat d'une steppe du Nord et, à la base, !e ctimat de '~extrême Midi. Sans chausser des bottes de sept Heu'es, on peut, en une petite heure, changer de Jatitttde.

Soudain, l'a!tée en lacet bordée d'amandiers roses que suivent les voyageuses débouche devant t<ne terrasse en pierre. Deux noyers centenaires !a couvrent de rameaux qui, dénudés, montrent leur dramatique ossature. La jeune nue reconnatt Fendroit avec un battement de cœur, mais ne s'attarde point à rêver. N'a-t-e!!e pas mieux à faire ? Et si son Ëance est, comme e!te le suppose, !c petit-6!s de la douairière, !e plus doux témoignage de souvenir à lui donner n'cst-i! pas de prendre soin de sa srand'mère, de !a

loppement de l'Eglise vaudoise, énorme procès-verbal on sont consigné. de semaine en semaine, tes gestes et démarches d'innombrables acteurs. On ne saurait dire quel trésor de science représente cette Somme huguenote, relatant les miniers d'événements qui s'écoulèrent en un seul coin d'Europe; ojn nç saurait assez en conseiller Fétude à quiconque en a le loisir, dans un temps où Réforme et les réformateurs sont trop souvent présentée en tds raccourcis aussi Ètoqucnts que simplistes.

Que M. Henri VuiHcumicr soit ]e p!us loyal des érudits, je pense qu'on s'en avisera aiueurs encore que dans les mitieux pro- testants. Je n'ai pas !a prétention de résu' mer son labeur, pas plus que je n'ai !a'place d'en citer une page, ni le talent de condenser une aventure qui s'étend de 1520 à !a nn du dix-septième siècte. Qu'il nous sufnse de SQufig'ncr la belle objectivité de !'auteur. Tant' d'autres, dans leur .premier chapitre, n'ont fait qu'amasser des anecdotes révé!atrices de toutes !es corruptions de i'Egli~e romaine. M, Vumeumier n'ignore pas !es désordres du vieux cierge vaudois. Mais lisez !e début de son étude, et dites s'il ne semble pas <<')'c/!Cf, en outre, )cs faits et figures susceptibles d'éciairer le taMeau. C'est que, dans ce Lausanne des évëques, il s'est donné la peine de connaitrc chacun, ceux qui passent et ceux qui demeurent, ceux qui honorent )'Eg]isc et

ceux qui la dfscredttent. Tous ces Vaudois du seizième, quettes qu'aient été leur vcu)erie, leur malice, leurs audaces ou leurs écarts de conduite, moines ou Mes, satisfaits ou 'mécontents, it Tes traite en frères, et nous le sentons incapable de noircir personne..P)us ttfrd, quand il s'agira de la Contre-Réforme, il nous. présente, avec toute la sympathie désirable, )es efforts de saint CharJes Borromée. Des « superstitions qui persistèrent dans t'EgIisc reformée, des fautes commises par !e nouveau eiergé, autant que de ses mérites, des tristes affaires de sorceHcric qui se répètent sous le régime des pasteurs et 'des jbaiUis de~Bernc, M. VuiHeumier ne dis~ simule rien. I! sémite qu'it ait séjourné dans tous les presbytères. Et, quand U fui arrive de s'indigner contre !'adversairc, et de verte façon, ce n'est qu'à bon escient. Ah que Jt'his'toire dc~t~ec est un art utHc. et comme ei!c fait oublier toutes les synthèses à bon marché, dont foisonne aujourd'hui !a Hbrai rie t

Vingt fois de suite, dans le premier volume, l'histoire nous est recommencée des premiers prêches, des premières disputes, et du vote par Jeque! un bourg ou une ville se prononce sur la messe et le sermon. On nous fait demeurer un ou deux mois à Aigle. Pu:s nous voici dans FégHse d'Orbe, patrie de Pierre Viret,i'on nous dit les noms de tous ceux qui, ce premier dimanche et les suivants, interrompirent l'office catholique ou )e prêche des novateurs.

Puis des scènes parei))es se répètent a Grandson, à Moudon, à Payerne. Jusqu'à ce qu'il se passe vraiment quelque chose à Lau- sanne. Le conteur en prend à son aise, n'ou- blia pas une a)tercation, pas un petit triomphe de ceux-ci ou de ceux-]a. Les hésitations des Conseils, ks atermoiements, les demi-mc? sures, ce huguenot du vingtième siècle ne s'en scandaHsc pas. Mieux que l'étranger Fare), mieux que Viret tui-même, il sait avoir affaire à des Vaudois. Et, sur le caractère vaudois, nous apprenons ici davantage que' par toutes .Les fines analyses dont nous gratiHèrent tes disciptes de Ramuz.

Qu'avec cc)a M. VuiUeumier sache comprendre, dans toutes les circonstances de cette' ionguc'')Hstoirc.a poHtique bernoise, von:t.'qui ne }'aiss'È 'pas'd'être encore plu;! 3 étonnant. Et d'abord, au cours de cet ouvrage, cette politique, vigoureuse et libérale tout cnsembie, n'est pas seulement incarnée dans le génie d'une république. On discerne bien. !a <c personne s de Berne, mais encore les visages, !es tempéraments particuliers. de

ses ag'cnts et baillis. Et si, pour ces g'ens-ià, comme on l'a souvent dit en ces dernières années, la Reforme est un instrument de rè.~ne, une machine de guerre contre la Savoie, il n'en est pas moins vrai que, sincèrement et pour la plupart, ils estiment nécessaire )e retour au simple Evang'He. Fare), avec ses terribles fureurs, est un bel atout dans ieur jeu. Mais i)s savent .aussi te mettre à t.'abri quand il convient, pour ne pa-t aisrir l'adversaire, irriter !eurs amis de Fribour~ et gâter ce qu'ifs tiennent pour la banne cause, soignant ainsi leurs propres intérêts en mënx: temps que ceux de FEternc].

Les innombrables étapes d'une transforma* tion reiigiGuse, dans un champ restreint; chaque paroisse examinée comme un monde a part les mêmes mesures de répression ou de tolérance, cent fois de suite essayées Je deptoicment para])è)e de ta prudence humaine et d'une plus haute inspiration; beaucoup de pierres iancées d'un parti à l'autre, un essai de noyade, quelques femmes arrachant ']a barbe' d'un prëdicant. Mais' point de massacres ni de persécutions; rien de ces violentes comme eHes sévirent ai!)eurs. Voita ce que révèle la fresque interminabic et saisissante qui a pour titre tW).?<ot')'c <fc rE<y7; ~c/or;)!~ ~o~ /~y.f de ~<f«<<.

CHARLY CLERC.

recevoir avec promptitude et bon coeur ? La maison donne de plain-picd sur la terrasse le toit d'ardoises surplombe un balcon ~reitH~sé .de vtgne :qui, lui-même, terme auvent au-dessus de ]a porte d'entrée. En entendant grincer ta serrure, la métayère accourt de l'intérieur, souhaite la bienvenue à ces dames et ics introduit cordia!cment.

Reposez-vous, ma tante, je vais vous faire préparer votre chambre.

La jeune fille, suivie par la bonne, monte J'escalier Large, à la rampe forgée. Elle arrive aux chambres à coucher et pionge un regard hésitant dans !eur enn!adc.

Préparez ici !e !it de Madame dit-e!tc au hasard à la servante, des la première pièce travcrsce. Mais aussitôt, ct!e ss reprend

Non. dans !a chambre voisine. CeUc-ci sera mienne

Pourquoi Enimie veut-e)!c se réserver cette chambre ? Qu'a-t-e)!c vu qui ta retienne le !ong' des tentures doucement pâ)ics, sous les dorures éteintes du plafond ou dans tes glaces ternies qui lui renvoient son image à demi effacée ? E)!c vient d'apercevoir, accrochée au mur, une miniature ou son père et s~ mère, visages rapprochés, iui sonnent. Cette chambre était la leur, et la jeune m)e n'en vent pas avoir d'autre.

Tandis que, dans !a pièce voisitte, Guidettc retire des draps d'une grande armoire, Enimie, d'un joli mouvement spontané, grimpe sur une chaise, décroche !a miniature et !'cmbrasse. Pour la mieux regarder, eHe s'approche de la lenëtrc, sort même sur le ba!con de bois dominant la va!)ée sauvage.

Les Echos de partout

JH y C'ej~ jtjM

/ournc~~esDc6<

"Ju mercredi 29 jui))ett829

Paris, 28 juillet. M. )e prince de Polignac est arrivé hier à Saint-Ooud; il a eu, dans la soirée, une audience particulière du Roi. La présence de M. de Poiignac a revei)~ ies bruits dont e)!e est toujours le signal, et, depuis ving~quatre heures qu'il est à Paris, on a déjà fait et dcfait vingt ministères.

(/n. ~ro/c~ de fp/i~Ne~ du Accroc CM d;~ AM<r~mc s<cc?e. Dans ta /?~'Ke de ~'A~roire des fc~o/!ies /r<ïy:f0fses, M. François CharlesRoux parte d'un curieux .projet d'expédition française a~t Maroc remontant à t729. Ce projet était demeure dans les archives du ministère des affaires étrangères où M. François Chartes-Roux t'a retrouve. Nous devons t'en féliciter.

Son auteur était un nommé Pierre terra.), nattf de Montpellier, qui avait été emmené en esclavage à Meknès de 1694 à 1700. H était adresse au roi Louis XV. Pierre Terra), qui ne semblait pas avoir conservé un souvenir trop noir de sa captivité et parlait du Maroc et de ses richesses avec enthousiasme, con.seiitait au roi de France de débarquer ses troupes à Tetouan, puis de s'emparer de Larache et de Tanger dont la .possession te rendrait maître du détroit de Gibraltar et enfin de Salé.

« C'est dans ces trois ports de Salé, Larache et Tanger, ajoutait-it, que les pirates du roi de Alaroc construisent leurs vaisseaux et tes y arment, -comme voisins du détroit, ce qui facilite leurs courses sur les bâtiments des chrétiens obligés indispensabtement d'y .passer .pour leur commerce de i'Océan à la Méditerranée. »

Terrât n'avait pas une grande confiance en la valeur militaire des Marocains. Sa description des richesses du .pays est quelque peu fantaisiste. Par contre, chose curieuse, il entrevoyait t'avantage pour ta France de s'em- j parer de l'Afrique du Nord et it considérait la conquête du Maroc comme ta première étape de ce vaste projet.

<: Votre Majesté, écrivait-it, étant te maître de cette partie de .l'Afrique sous la domination du roi du Maroc, ette le serait bientôt aussi des Républiques d'Alger, Tunis et Tripoti. »

Le vaste projet que Pierre Terrât exposait à Louis XV, ta France l'a aujourd'hui aux trois quarts réalisé. Ce brave habitant de Montpettier était donc un visionnaire.

La goutte, la gravëtte, les rhumatismes, etc., sont les conséquences de t'arthritisme. Vittel Grande Source, à jeun et aux repas, détruit t'arthritisme.

Saison 20 Mai-25 Septembre. Casino, tous les sports.

<~

Une pièce efe yxo/Mn/c ran~/ne. On a vendu récemment à New-York une collection de monnaies fort rare appartenant au docteur Oeorge Lawrence.

Une de ces monnaies a été .payée 7.900 dollars, ce qui est, .paraît-i), un .prix record. C'était une pièce en or de cinq dollars, frappée secrètement à San Francisco en 1849, à l'époque de la fièvre de l'or, par la Compagnie de Massachusetts et Californie. Sur un des cotés de cette pièce est représenté un gardien de troupeaux à cheval lançant un lazzo, qu'entourent un ours et un cerf.

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JS~M~~ M-~Ko Le jury internatioMi de DeauviHe a imité hier le sage Saio~ mon i) a décide de partager le prix de 50.000 francs entre les deux concurrentes .du ma'tch de beauté, Miss America et Miss Europe.

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/.a M6/fo~Me cap/a/rc de Sa;'n~-Bon np~e-C/ia~NH. Saint-Bonnet-le-Château i chef-lieu important d'un canton de la Loire. posséda au quatorzième siècle une communauté de prêtres solitaires .desservant !)'eglise co))égiate qui avait constitué, a côte d'écoles dont )a célébrité était connue en Forez, en Veiay et en Lyonnais, une bibuotheque abon' damment .pourvue de manuscrits et de livres dont le fonds s'augmenta regutt~rement grâce aux dons de généreux bienfaiteurs.

Apres la dispersion des meubfes du chapitre en 1793, cette bibnothëque, instaXee au début du dix-huitième siecte dans un local spécia) construit au chevet du sanctuaire, devint, au propre et au figuré, ia proie des .bêtes, et i) faUut attendre plus de cinquante ans pour que t'administration intervint et sauvât ce que ies rats n'avaient pas réduit en miettes ou ce qui n'avait pas été dilapidé.

Ce qui subsistait alors fut inventorié et ,p)ace à t'abri des convoitises. H était temps, et ta coHection en valait la peine.

Nous avons sous .)es yeux une tiste des ouvrages manuscrits. EHe comporte vingt-quatre numéros seu)eme))t, mais its concernent des oeuvres-dontt'anciennete accuse l'intérêt.Citons les principaux un misse) sur vëtin, in-fo!io de 218 feui!)ets, donné en !526; un office de la Fête-Dieu sur ve)in, in-foiio de 100 'pages, donné en )?!; une 'philosophie d'Aristote, comportant 500 pages, écrite en t645 par 'ie diacre Bonnefont; des .princtpes de cas de conscience, écrits en Î647 par Oentia)on, prêtre, qui a laisse également une Mo-

« Vous verrez si !a vie à !a campagne vous serait désagréabte & dit la douairière. Non, vivre a ht campagne ne doit pas être désagréaMe, quand on peut s'accouder à un tel .batcon, entre un mari qu'on aime et un petit enfant.

Cependant Enimie ne veut pas oublier ses devoirs de maîtresse de maison. E)le va se rendre compte si !e repas préparé par la métayère est suffisamment bon pour sa tante. Mais avant même d'avoir atteint la cuisine, c!!e est Hxéc et rassurée. Une délicieuse odeur de volaille rôtie et de tarte l'avertit qu'à Saint-Andéoi il est encore possiMe de rester gourmand.

A'

La journée est consacrée à !'insta!!ation, la charrette des bagages ayant fini par arriver. Peu de, paroles sont échangées mais le aoir, quand Enimic lui tend son front et lui souhaite une bonne nuit, Mme de Cingle murmure

Mon enfant, venez me trouver au saton, demain matin, à dix heures, j'ai une chose importante a vous dire

Enimie baisse ]a tctc pour cacher !'éciat anxieux de son regard. Ne devine-t-eHe pas qu'il s'agit de son nancé ? La voità tout ennévrée. H lui scmMc qu'eHc ne pourra jamais patienter jusqu'à dix heures, et, tandis 'qu'cHe attend le sommet], e]ie s'Ingénie naïvement à se chercher des occupations ann que, demain, !a .première partie de )a matinée ne !ui paraisse pas trop !onguc. Etic ira jusqu'à la métairie. Elle se fera expHqMer )a culture des amandiers. EHc visitera ses vignes. Or, quand e))e ouvre les yeux, au réveil d'un -long somme d'enfant J

raie et un traite de physique; un traite de bo- = tanique en latin avec dessins de -ptantes à la plume; un cours de phitosophie de 600 pages, donne en -17)7, etc., etc.

Certains..de ces recueits mériteraient une étude spéciale. Hs constituent l'objet d'une agréabte surprise'quand on visite Saint-Bonnet, .petite vi)!e <je montagne))e passé a d'aitteurs laissé des souvenirs archéologiques de premier ordre. U. R.

--t-

<DAN~ f~~ONDJe LES AMBASSADES

Le intmstrc de France en Suède et Mme Armand Bernard ont oSert u'n gra'nd dmer dipIpmatiQuc à t'oc;casmn du départ de Stockholm de M. Dimihri P~tUKsco, mintstt'c de Koumame en Suède, et de ~me Pennesco.

INFORMATIONS

Pour honorer la 'm'émoi're de l'impératrice Eusénie. qu'i nt de Biarritz !a plage à 'ia mode saus le seccmd Empire et lui valut l'essor ma-' ~ni&que qu'atteint actue'l!'eiment cette vi]le réputée, les auto.rités de Biarritz ont décidé de' .pincer un médaNlon bas-reUe'f de la. souveraine sur la grande place .de. l'Elise. A cet effet, un con'cours est ouvert entre l'es artistes statuaires de nationalité française. Le comité d'honneur a pour président le duc d'Al!be. Ses mem'bres sont: le maire de Biarritz, le duc de Tamames, le marquis d'Arcangues. le comte. de Montijo, M. de Cart'assac et M. Emmanuel

Labat.

MARIAGES

A Saint-Lunaire (I)!e-et-Vi]aine), vient d'être cé!ébr(é le mariaKc de ~L André Bcmamy, gouverneur des co'tonies. ofëcier de la L~êgiond'HonnL'etM-, avec ~fmc Lou'ise Le Da-ntec. Ce matin a été cétébré, en t'ésiisq SaintHatH).re d'Eyt.au, l'e ~mari-a~e du comte Jean du Petit-Thouars, nls de la comtesse du PetitThouars, née Lambrecht, avec la princesse Nicol.c A'Jexandrine Kourakine, iilîe du priincQ Jean Kourakine.

DEUIL

Jefudi dernier a étc cet6bré, en. !'€KHsc de Monts (Indre-et-Loife), un second, service pour )c repos de i'âme de Mme de La Viite te Roulx. L'<ni)u'mation a. eu lieu da'ns la sépulture de fatnMIe, au mitieti d'une nombjeuse assistance; L'e dcui! était neprésenté par M. And~'é do Fou'Keres, Rendre de la défunte; M. d~ La Vi))e )e Routx, et M. René de LaViHe teiRou]x, se-s cousins..a!nsi Que par Mme André de FouKetTes et MMc de La ViUc le Routx, ses n'!)es Ou annonce }a mort de Mme Henry d< Gorsse, femm.e du vice-président de ta Société des auteurs et compositeurs de musique. Nou's apprenons de Lyon h* doces su'rv.enu au château de Serrezin, Saint-Quontin-Failavier (Isère), de M. Louis Gu.érin, admfnistrateur de la Bauque de France, membre de !a. Chambre de commerce de Lyo'n, administrateur de la Fonciére-TTaiTs'par.t et de la Société Française de Tubizc.

Cette .mort met en deuil Mm.e Louts Gu~rin, M. Ferdinand Guéri'n., le vicom-te .et la vicomtesse Amédée GreySé de BeHocombe, M. et Mme Romuald Brosset, M..et Mme Charles Bur.sensis-DesgauMères, M. Henri Saint-Olive. REMERCIEMENTS

M. Atbert~Oustr.ic, M. Paul de Régny, qbn~ l'tmpps'sibi'Hté d.e repottdre aux très nombreux tenTomn'ages de sympathie qui leur ont été adressés, prient de trouver ici l'expression; d(, ieur reconnaissance .émue.

SAtMPRÉ.

MpÏMMMa~ <t VtM~Mturet de nos AbeocM Paris. Mmes Garçon, Tannery de Beaitfort, abbé Boyreau. Départements.–Mmes Cassas-nadc, àEp~ nay-sur-Seine; Coliheau, a Sur~eres; Datsacc, à Bourbonnc-tes-Bains; Dumas-Faucher. a Sommieres; Lecoq.à Mùr-dc-Breta~ne; Marquis, à Thiais; Mena, a Troycs; de Parsevai. à Croi.ssy-Beaubourg; White, à Tonnerre. M!tes Adour, a Quinevi))e; DuH-aisse, à Chcnerai)tes; Guibert, à Barflettr; Godard, à Gerardmer; Hentsch, a Vittet Raison, à Douai; Sarradin, à Pianfoy.

MM. ArfeuiDere, Tarnac; Ayiics. à Tarbes.Barat, à Cabourg; Barrio), o Eng:hicnles-Bains; commandant Beaufrcre. a SaiutJacut-de-ta-Met-; Beaugé, a Vit)ard-de-i<ans; BerRerot, à Perros~Guirec, Boisse), à Serrava); Cara))). à Prades; Chaste!, a Ma!aucène Cotonnc. a Kerteon-en-Ptévenon; abbf' Deroux, a Sentis; Duprat, à Aneiza.n; Evrard, à Nancy: Eaure. à La Tremb)ade; abbé Firmin. à Saint-Lager: François, n Saint-Gcrvais-tes-Bains; Gatereau, à Erquy; Girard, a Marco)s-)es-Eaux; Giroux, à vichv; Guidon, à Merchadour; Harte, au Sappey; îlautecœur. à Saint-Gcrvais; abb6 Hérisson, a t'iie de Batz; Huet, a Pornichct; Jonsset, au château de la Houssaie; Kergomard, à BourgDun~ Lair Dubreui), à TrouviUe; Lamothe, à la Souterraine; Latouche, à Frontenay; Leclere, à La RocheUe, Lerebours-PiReonniere, à Saint-Hiiaire-du-Harcouët MaiHon. a Saint-Anthcme; Marquet de Vassetot, à la Roche-Guyon; Massetin,.a Thahn; Moutinië, à Çautcrets; Moure. à Beg-Mei!; Olivier, à Saint-Gaudens; abbé Pcrraud, à fulouvi))e Ptedminot, a Alès; Piytas. au Puy-cn-Velais Pochon, à Saint-Picrre-de-CormciHe: de Pres.sensé. a Rothau; comte de Remusat' a Luchou; Ripcrt. a Saint-Luna.ire; Rouleau' a GaudonyiUe; Sectct. a Riva-BeHa; tieute-'nant-cotonet de Thomasson, a Auzers; de Tre~omain~ a Benodet; comte de Vaurea), à FonsbeHe; de Wery, à Beaune-!a-Ro)at)de. Etranger. Mme Edith FItz-GeraM, à Beschill on Sca.

M))e Matmann, à Siéna.

MM. R. dom Cabro!. à Benêt House; Levei))ey, à Torino; professeur Gian Antonia Magg), à Vaméifra.

elle s'aperçoit qu'il est neuf heures et demie E!!e a tout juste le temps de s'habiter à ]a hâte. Honteuse et .dépitée contre e!!c-mëmc, c!!e descend au salon et salue sa tante, qui s'y trouve déjà, d'une voix encore ensommeillée. Mme de Cingle est assise dans un i-aidc 'fauteuit d'acajou.

Ma nièce, dit-elle sans préambule, savez-vous que vous 'pourriez bien ctrc riancée ?

Non, Enimi& ne 'le sait pas. C'est du moins ce qu'e!te répond, d'un ton mal assure. EUe craint de déplaire à sa. tante en lui avouant que de tous ses souvenirs d'enfance cite n'a g.ardé que celui-là. Bien pardonnable pourtant, cette .persistance de sa mémoire. C'est si charmant d'avoir un iiancé Mais ics personnes âgées le comprennent c])cs encore ?

Enimic sait très mai mentir. Heureuse-' ment, la douairière ne remarque rien. Je me doutais de votre ignorance,- nt~ imc, et je. suis~c~ pour vous instruire. Votre Rancé. éventuet-.est. mon .petit-Bis, Maxence de Cingle. Jadis, les de Cingle se nancaient très jeunes et, jusqu'à !'hcure du mariage, restaient fidèles à la parotc engagée. Auj'ô'np<. d'hui, natHreHement, cet usage immémorial est un peu tombé en désuétudK.outefois, m~sérieux, mi-riants., nous nous sommes phés à la cétébration de ces nancaU)cs qui ne sont plus un Hen. Maxence avait quatorze ans quand il a demandé votre main il en a. vingt-six aujourd'hui. Vous conserve-t-il sa. foi ? Toujours est-i! qu'i! ne !'a pas engagée ai!!eurs

Enimie prête Forcule à ce mervei!!eux conte, de fces~

(A SMftYC.)


Le Cancres des oMiciers de resene Le banquet de clôture

L.& jourjnée dominicale des ofRciers' de réserve a été marquée par le grand banquet officie'1 organisé à i3 heures, au cercle militaire de Metz.

Le matin., dès offices religieux avaient'réuni les congressistes des diverses confessioas à ta synagogue .de la rue de .F Arsenal, a.tt temple protestant de la p!ace de la Comédie et à la càthéd'rale. La cérémonie de la cathédrale lut partictdierament émouvante par sa simplicité. A l'appel de .la Muttc, pitts d'un millier de congressistes et teurs famIMcs vinrent se grou- per sous l'immense voûte gothique. La céré- monie dura à peigne une demi-heure. Nu! orateur ne monta dans la chaife Bossttet pré- 1 !uda à ses su'oces oratoires.

A l'is'sue des céréntontes religieuses, l'es con- gressistes rassem'Hés à l'Esplanade ont déposé Mite gerbe de fleurs' devant !e mqnument du < Poil'u .libérateur oeuvre du sculpteur messin Hannaux, inauguré le 5 juin 1922, et remplaçant sur son socle la statue de Guillaume I"' qui, avec celle de Frédéric .Charles, avaient été renversées dans la .nuit du 18 au 10 novembre I0j8, par la population enthousiaste.

En souvenir de cet événement, le maire de Metz, M. Vautrin, a fait remettre à chacun des ofuciers de réserve une médaille dite <: de !a libération frappée dans' le bronze fondu des statues renvers.ées.

Devant le <: Poilu libérateur deux discours fort émouvants furent prononcés par te générât de Cu'g.nacq, président du Souvenir français, et par M. André Lefèvre. Ce dentier présida ensuite le banquet qui réunissait environ 800 convives. A ses côtés, se trouvaient tes généraux Niessel, LacapeHc, Hirschauer, Giraud, Deligny, Fondeur de Cugnaeq, les amiraux Drujon, Bergasse, Dû-Petit Thouars; M. Geay, préfet de la Moselle Vautrm, maire de Metz; Guy dc.Wen.de!, sénateur; Serot, MoneoHes, députés.

Au. Champagne, huit discours ont été prononcés.

''M. Rebourset, dé-là section de Metz, a rendu hommage au terr<Mr mosellan. M. Vautrin, maire de Metz, -a montré dans Metz la cité tnHItaire par excellence. H a remercié d'avoir pu y accueillir le congrès des ofnciers de réserve et a .évoqué les principaux souvenirs se rattachant a la cité messine..

Le général. Hirschauer a dit aux officiers qu'ils ont des droits sur la nation, mois aussi des devoirs .envers elle. Il a recommandé aux cfnclers de veIHer à la formation des jeunes. I! a terminé en rappelant le mot prononcé & l'inauguration! du monument aux soldats français de 1870 au .cimetière de Chambière par l'évéquc Dupo:at 'des Loges Espéran'ce H a conclu en exaltant l'armée francise, qui a prodigué son sang pour ~ue Metz redevienne française, et crié: < Vive Metz' Vive l'armée française! Toute la sal)c s'est dressée dans une longue ovation.

M. 'Geay, préfet de la. Moselle, forme des 'voeux ardents pour le rétaMisscment de M. Poincare et parle avec éloge de la jeunesse de Ja Moselle, dont tant de membres depuis l'armistice ont ..mérité le grade d'of'ncicr de ré'serve. Le préfet a parte des impressions réconfortantes recueil'Hes au cours de la tournée du conseil de révi'sion qu'il vient d'achever dans ta Lorraine recouvrée. Il a vu partout de superbes conscrits, remplia d'enthousiasme et d'élan à la pensée de servir soua Jes drapeaux. '< Si la patrie tnenacée, a-t-il dit, venait à faire appet a ses enfa.nts, eMe pourrait conncr ses destinées à de tels soldats, conduits par des chefs tels que vous. »

L'amiràt Dr.ttjon et le général Niessel ont exprimé leur joie d'être au milieu d'urne élite militaire et de &c trouver à Metz, au milieu d'une population, dont on sent Je coeur vibrer à l'unisson du nôtre. C'est de vous que dépend que demain soit forme de jours de bonheur et, <le j:lo:ire..Mctz demain sera à l'avaM-posto de la France, sançr tuaire ou le cœur fie la France battra plus ardemment qu'ailleurs. Le culte qui s'y célèbre ne se contente pas de paroles, il veut l'action et !a préparation suivie d'exécution pour la gloire de la France.

Les acclamations ont accucHli cette péroraison. On a joué I,a -S'«H .BwM))t, puis le général Lacapelle, gouverneur de Metz, représentant le ministre de la guerre, a insisté sur UH point vital pour l'avenir, le maintien de l'esprit miïitaire et de la tradition.

Le dernier discours a été proponcé par M. André Lefevre, ancien ministre. S'adressait aux parlementaires, il a exprimé quelques desiderata des ofËciers de rés'erve, dont il a fait .l'élogo mérité. Au 'nom des 65.000 ofnciers de réserve, il a indiqué comment la chimère de ï'autonomisme alsacien pourrait faire couler des fleuves de sang.

Dans le courant de l'après-midi, de nombreux officiers sont allés se délasser sur les plages de la. Moselle, près de Moulins-les-Metz,

Extension du réseau tétéphcnique !btes sM~rrains à grande distance

Pour faire face aux besoins MM cesse croissants du trafic té~phonioue. l'Administration des P.T.T. pc~rsutt avec la plus grande activité depuis IC)23 la construction d'un réseau téléphonique de câbles souterrains & grande distance, dote des derniers perfectionnements techniques qui, entre a'.ttres avanta)! assurent aux. usagers une audition d'exceUente qualité et la. possibilité d'obtenir la communication sans

MimETON M JMRNAL MS DEBATS de ao~ntUet ~~30

BImMMM~M

Les feuH~toM da Théophtie Gaut'er Quand le hasard d'une recherche m'a iait tire ici ou ailleurs de vieux feu)Uetons, j'y ai presque toujours pris ptaisir, et d'autant plus que !e critique était plus simple, plus sincère, plus appliqué à son travai). Les art!e!es de Sarcey n'ont pourains.! dire pas viei!!i. Ceux de Gautier, dont M. 'A. Britsch vient de publier un choix (1), sont des tableaux étonnants de -vie et de ressemblance.

C'est au printemps de 183. que Theophi)e Gautier a fa't ses premiers articles critiques au Mo~ jPfo~!a~Q'«c. Son dernier feuiUeton, à !a G~'c~~ c~~ ~W~ est du 28 février tSya. Pendant trente'sept ans, il a rendu compte des ouvrages des autres: dix-neuf ans a !a Pr~~ (1836iS~s), seize ans au .~o~tw ~Kt~ Ses sentiments éclatent dans 'une phrase amère qu'il a prononcée sur la tombe d'un autre critique, Fiorentino « Etre la trompette quand on pourrait être lyre; joindre l'activité de t'homme 'du monde au travaû de l'homme de cabinet jeter au vent sans !es compter des pages qui seraient l'honneur d'un livre: c'est !à, personne n'en doute dans le puMic, un métier frivote et qu'on pratique en se jouant; mais bien des ~ens sérieux seraient embarrassés de le faire. »

.M. Britsch a fait un jo!i portrait de Gautier feuiUetoniste « Résigné dans (i) Z.M Mo~M ~M ? /!M~'<? /fa)!fat~ Payot. ~?~~O~MC<)OM <))<Cf~t<<

attente de longue durée. Elle procède actuelle- ment à la. mise en service progressive des cir- cuits du câble Pans-Lyon dont la construction a été terminée à la date du I"' mai dernier et envisage maintenant l'inauguration, dans tes premiers jours du mois d'août prochain, du câble Lyon-Marseille. `

Afin de compléter le réseau dans la région du Sud-Est, M. Germain-Martin, sous-secrétaire d'Etat des P.T.T., vient de passer commande des prolongements de l'artère Paris-Lycn~Marseille en direction de Genève et <le Tarin, de Nice et de la Riviera italienne.

Les câbles Lyojt-GrenoMe-Gencve-Modane et Marseille-Nice-Monaco-Menton constituant ces; prolongements seront de modèles analogues à. ceux qui ont été posés pendant ces dernières années en direction de Strasbourg, de Lille, de BouIo~nc-sur-Mer et (!u Havre. Outre qu'ifs rattacheront le littoral méditerranéen, les Savoies et la région de Grenoble au réseau téléphonique souterrain, lesdits câbles assureront en même ternes pour .une longue période te développement du trafic avec l'Italie, )a Suisse et l'Europe centrale, et permettront d'atteindre. dans ce pays, !es centres avec lesquels on ne peut encore échanger de conversations par les voies existantes. Ils assureront, de plus, le transit par la France des communications Augleterre-Italie-BetRique-Itatie-EspaKne- Italie Espagne-Suisse. H est prévu que les nouvelles communications seront livrées à l'exploitation, aux époques suivantes: câble Marseille-NiceMonaco-Menton, en octobre !93o; partie Lyon-, Genève, en avnt jo3i partie Lyon-Grenoble. en juin io3i; partie Lyon-Modane, en fin dé-: cembre H)3l.

D'autre part, l'Administration des P.T.T. soucieuse de remédier, sans retard, & l'insufnsance du nombre de voies de communication en direction de Nice et des Savoies, vient ésa'ament de commander l'installation de systèmes à coûtants porteurs qui, sans nécessiter la pose de nouveaux fils aériens, permettront de constituer dans im délai de deux à quatre mois et jusqu'à la mise en service des nouveaux câbles, quatre circuits Paris-Nice et un circuit Paris-Annemasse. Il en résultera une amélioration sensible des conditions actuelles de fonctionnement du téléphone interurbain dans tes régions considérées.

DANS L'UNIVERSITÉ A propos des candidats malheureux Les candidats malheureux au baccalauréat ne manquent pas d'élever chaque année des réclamations contre les décisions du jury, et le plus grand nombre font état d'indications données sur la valeur de leurs copies par des membres de l'enseignement supérieur et de l'enseignement secondaire.

.Le ministre a signalé aux ree~ur& le danger de cea a'fnrmationst qni.'d'aiHeurs, .ne.sont pas toujours exactes. <: Seuls, dit le ministre, les membres des jurys d'examen peuv.e.n.t avec sûreté apprécier dans leur forme définitive la valeur des compositions, ïl importe de ne pas contrarier leur rôle, et il suffira de rappeler aux membres des enseignements supérieur et secondaire l'inconvénient que peuvent présenter des appréciations données dans d'insuffisantes conditions d'information et de critique pour qu'ils s'abstiennent de renseigner les candidats et ne donnent a tout le moins qu'avec la plu~ grande réserve les indications 'qu'il leur apparaîtrait impossible de refuser. » La médaille d'argent

M. Durtin, député de Sa.ône-et-'Lpire, ancien instituteur, vient de déposer une proposition de loi tendant à porter à ~oo francs le montant de l'allocation annuelle ft viagère, non soumise à retenue, accordée aux instituteurs e: institutrices titulaires de la médaille d'argent. Cette, disposition n'aurait pas d'effet rétroactif et entrerait en -vigueur le jour de !a première promotion qui suivrait: la promulgation de la loi.

Pas de cinéma à la « Maternelle » Certaines directrices d'écoles maternelles avaient demandé au ministère des subventions pour l'achat de cinémas scolaires. Le ministre a rejeté ces demandes, conformément à l'avis des inspectrices générales, à qun'm~ro~tct~O'n ~u cin'ém~o'graphe'~a'ns?'les s ëe'Qfes''maternefIes pa'ratt'pas dési'râbl'é' en raison du jeune âge des enfants (moins de six ans). ~tt~ Le, ~tl,

JEAN DS MËE.

Guerre et Marine

Les grandes manoeuvres au camp de MaiMy. Depuis vendredi, sous le commandement du général Maurin, 30.000 hommes participent aux manoeuvres du camp de Ma)Hy. La pluie a gêné considérablement les opérations militaires, vendredi et samedi, et ce n'est qu'hier qu'ont réellement commencé a s'accrocher les forces en présence.

Ce n'est qu'un incessant va-et-yicnt d'autos blindées, de détachements de cavalerie, d'estafettes, de fantassins, d'artilleurs et de chasseurs à pied. Dans l'air, les saucisses observent les déplacements de troupes, et les avions s'apprêtent, eux aussi, à entrer dans la bataille.

Le thème de la manoeuvre est le suivant l'armée du Nord descend vers camp de Mailly, attaqué par l'armée du Sud. L'armée du Nord cherche le contact avec l'ennemi, Qui contre-attaque vigoureusement. A 18 heures, l'on'ensh'e est arrêtée, et le général Maurin commente, en présence de ~on état-major,' la situation des armées en présence.

Demain, après les tirs d'artillerie qû! auront lieu aujourd'hui, la manœuvre se développera dans toute son ampleur.

l'amertume qu'il portait avec sa noncha'' lance et sa fierté de fataliste, le poète ~arda jusqu'au bout comme critique dramatique la bienveillance, sinon l'indulgence, et les plus médiocres n'essuyèrent jamais de sa part la poindre mauvaise humeur. Pourquoi, observait-il, écrire !e' matin sur un honnête homme ce que l'on ne dirait pas, lui présent, le soir à dîner De ce qu'on est lu par cinquante mille personnes, ce n'est pas une raison' pour être impoli et blessant. Il ne s'en prit qu'aux faiseurs, aux fabricants de vaudevilles. Aux plus beaux soirs, il se plaisait à guetter de l'orchestre, a espérer dans une attente presque religieuse, l'avènement d'un maître nouveau derrière la toile qui allait se lever. Ce généreux désintéressement, ce pur amour de l'art le revêtaient d'une autorité sans c.?ale. »

L'art n'est pas ingrat. Cette passion de .la beauté a gardé le nom de Gautier entre ceux que chérit la mémoire des hommes. On était assuré, en ouvrant le livre de ses feuilletons, de lire avec délices un des plus beaux langues. Certes, on n'est pas déçu. A chaque page on s'arrête devant un portrait mag~ninque. Voici Rachel dans !t* rôle de Phèdre. Quand elle s'est avancée, pâle comme son propre fantôme, !es yeux rougis dans son masque de marbre, les bras dénoués et morts, le corps inerte sous ses belles draperies à plis droits, il nous a semblé voir, non pas Mlle Rachel, mais bien Phèdre elle-même, et notre surprise a été profonde lorsque nous avons entendu tomber de sa bouche aux coins arqués, non pas un iambe grec, mais bien un alexandrin français. »

Voici Madeleine Brohan dans le personnage de Silvia, du JfH <fc /<KOMf.' < C'est une belle jeune nlle, grande, bien faite, a formes d'éphèbe, avec quelque choscd'éclatant, d'agresseur et de dormnateaf

Les socialistes

MM LA

participation au pouvoir L'opinion de M. Paul-Boncour

Parlant, hier, à Carmaux, ainsi que ~ous l'avions annonce, a. l'occasion de !a manifestation organisée pour l'anniversaire de Jaurès, M. Paui-Boncour a prononce un discours politique dont nous extrayons les passades suivants: Comme chaque anaée, nous comméniorons Bn Jaurès, non pas seulement Jaurès, mais tous les morts de la guerre dont, par un symbole qui reste pour nous une perpétuelle leçon, il fut la première victime. Aussi, bien, est-ce à eux qu'il pensait quand, dans cette suprême conversation. avec son ami le commandant Gérard, il s'écriait: ~Sommes-nous prêts? C'est à travers leur pensée qu'il faut ju~er !a. politique. Nous qui survivons, nous n'avons de raison de vivre que dans la 'mesure où nous la servons. Les pauvres morts! Ils ont du tressaillir dans leurs tombes durant ces jours ou la France dut ratifier ses dettes de guerre sans avoir aucune assurance –au contraire! qu'elle serait elle-même .payée de ses réparations. Le parti socialiste eu raison de dire que si on Fat'âit écouté nous n'en serions pas là, c'est la vérité et c'est justice.

J'ajoute, que cela ne me suffit pas d'avoir eu raison. Il ne me surfit pas de savoir que nous possédons la doctrine, l'organisation, les hommes nécessaires et cette action internationale néccs- saire pour empêcher que )a liquidation de la guerre s'inscrive par une nouvelle faillite. C'est de réalisation qu'i! s'agit, c'est la réali- sation qui seule vaut pour l'homme d'action, le reste est plaisir de l'esprit. Or, nous-mêmes avons-nous bien fait tout ce qu'il fallait pocr .prendre le pouvoir ou pour participer s ce pou- voir, sans lequel nous ne sommes que des pro- phètes inutiles? Etant entrés à fond dans la défense nationale, comme nous devions y être, nous n'aurions jamais du accepter que la guerre continue sans que nous soyons parmi ceux qui ~a dirigeaient; nous n'aurions jamais du accepter que la paix se délibère sans que nous soyons autour des tables se façonnait l'Europe nouvelle. Et si, au lendemain de la guerre, les excès du botcheyisme ont détourne une opinion égarée de ce socialisme, vers lequel e!!e allait dans les années douloureuses, 1924 a mis entre nos mains des moyens d'action dont, maigre mes efforts désespérés, on n'a pas voulu se saisir. Si jo" rappelle tout cela. ce n'est pas pour ajouter, a mon 'tour, à la litanie des vccux inexauees, c'est parce que d'autres occasions peuvent s'offrir. qu'eUe s'offrent peut-être au moment je parle, et je. jette c~ cri qui s'impOse u. toutes les armées <*f à toutes les -batailles: <): Nous sommes'.prêts! Déclarations cte M. Renaudel

A Toulon, au cours d'une réunion commetnorative de Jaurès, M. Pierre .Renaudct a parle longuement de la situation politique actuel!: < particulièrement trouble a-t-i) déclare. 1) a ajouté que les socialistes de la Chambre avaient rempli leur devoir on protestant contre !a façon dont a été imposé le décret de clôture des débats parlementaires. < I!s avaient d'autant plus raison, a-t-il dit, que quarante-huit heures après a éctaté la né' eessité do convoquer le Sénat et la Chambre pour qu'on entende le programme d'un nouveau gouvernement. Suivant ce que sera celui-ci, le .parti socialiste, on le devine, prêtera ou ne prêtera pas son coneoturs. Ce concours, il ne ): donnera qu'à une politique hardie, véritablement susceptible de provenir les mécontentements du peuple ou de les calmer.

'Cette politique devra se traduire par l'évacuation de la Rhénanie et la cessation dos occupations militaires. Rien, absolument rien en faveur de toute formation qui serait une réédc tion des précédents sot~'crnements d'union nationale tout pour une politique des sauçhes, mie politique de réformes hardies et de réajisattons depuis trop longtemps attendues, vom ce que seront les directives des socialistes uniftés dans l'aetuelie situation politique. ()uel sera le nouveau gouvernement? Sera-t-!t

un gouvernement de paix sociale ou de répres-

Sion L'tioinite ,I)olitiqtlc qui remplacera ~l.

sion? L'homme'politique qui rempiacera M.

Poincaré s'appuiera-t-il su!- les forcés des sau-

chea"<M. voudi'a-'tTtI '~tre~le"'pt'isonni6F' dm-ia.

droite et de la réaction? L'heut'.a est. grave, no~ sommes a un tournant de !'histoirc~ et la décision du 'premier ministre de demain aura sur la situation .politique internationale et intérieure des répercussions considérables.

Le narti socialiste It~fera .bataille à un gouvernement de réaction, et, s'appuyant sur le .prolétariat, H'défendra la démocratie avec achar.nemcnt; il faut qu'ott sache cela à P;u'Is et aiHeurs, et on le saura.

-p~

Un discours ~te M. Heryîot

M. Edouard' Herriot, invité par le comité d'action i-cpnbUcaine de l'arrondissement, est

aU'é.ier.~jQnxac, oui) a inauguré, le matin,

te dispensaire antituberculeux et tes nouveaux bâtiments de l'hpspien. L'après-midi, au terrain des sports, et en) présence d'un nombreux auditoire, ~ancien président du Conseil a fait une conférence, puMique.

Dans cette conférence, M. Edouard Hernot a. 'traite des principales' questions de politique intérieure et extérieure l'ordre du jour, Parlant du programme que le parti radical s'applique à lairc triomphe)' a l'intérieur, i't a placé au. premier p)an la réalisation de t'éeote unique', qui permettra. )tnp véfita'bie sétection des intelligences dans quetque e!asse sociale 'qu'on les'trouver.

Ha insisté sur la MeeMite d'une plu:; grande justice''sûeiale, en raison des charges résultant de la. ti~uidatio]]. de ta guerre, et jen'fin d'une série de mesures, propres à juguler ta puissance de ]'argent, qui est tm da.nger, dit-it, pour teg institu.tionsdémQcratjtques;

dans toute sa personne. Le ~este est su-' perbe, !'OË~ namboie, la bouche etince)!e, !a joue briiïe comme une grenade nut)e timidité, mu embarras h grâce est âpre, la beauté crue comme un fruit vert; ie charme a quetque chose d'impérieux; on concevrait ainsi la jeune reine votontait'e et fantasque d'une de ces cours impossibles, où les poètes ont dénoue tant d'intrigues et noue tant de mariages. » Augustine Brohan jouait avec sa sceur, ceUe-c; étant !a maîtresse, et l'autre la suivante. Ej)e$ menaient ia pièce avec une rapidité éblouissante et une verve féroce. <: Il y avait des moments où les deux sœurs en présence se renvoyaient le vo' !ant avec .des coups de raquette si drus et si pressés, qu'on entendait singer !a phrase en l'air sans la voir passer. Tudieu Que!' les Bradamantes, et comme, d'une petite saccade du poignet, eues vous lancent un bon mot par-dessus le Justre; avec leurs dents étincetantes dans leurs gencives rases comme des dents de jeune loup, eHes mordaient toutes les deux jusqu'au san~ la prose du maître, sans doute pour se faire !es lèvres plus yermei)!es, et, happant chaque phrase au passade, l'éti'ang!aient ou la signaient d'une marque d'in'cisive; Texécution faite, leur bouche roupe

s'entr'ouvrait et leur rire tumineux ren-

voyait ses éctairs Mânes: cette Silvia ogresse et cette Lisette cannibale donnaient un accent étrange à cette comédie Un peu minaudière. »

Que~e critique, ou plutôt queHe magie, après quatre-vingts ans, tire du tombeau ces beHes filles, les ramené sur la scène, nous traîne au théâtre, et, raUumant toutes les }umières, nous en laisse éblouis! Mais enfin, encore une fois, nous nous y attendions. Ce qui surprendra peut-être davantage, c'est !a. finesse dans le bon sens, la judiciaire subtile et sas'e. une sorte d'in-

Au point de vue extérieur, M. Herriot a préconisé un effort eonsidéraHe pour la réalisation d'une union des Etats de' l'Europe, seule capable de coBtre-baitMcer t'hégémonie que tend' à exercer urne nation, d'un autre continent, jeune, riche, gorgée d'or, poMr !e p!u9 grand danger de FEurope.

L'union européenne, a dit M. Hemot, est .une œuvre dif6ci!e et compHquée, mais possible avec t'utuon df' tous les démocrates. A ceux-ci, M. -Herriot a fait un pressant appet pour 'la constitution du grand parti de gattche.

Le discours et sa péroraison on*t été chaudement accta'mes..

L'ELECT)ON DE BLOtS

(P~<'tM!~)'C CM'fOM.!Cft~<t<Mt)

BALLOTTAGE

Hier a eu lieu une élection légi's.Ia.tive .en remplacement de M. Amiot, radicat-sociatiste, décédé.

Inscrite: 20.437 votants: JS-ôgS.

MM. CamiDe Chautemps', ancien, ministre, radtca.t-soeiatiste, y.3~6 voix;

BariMct, ancien; .député, U~ion républicaine, 6.215 voix

Pierre Laine, S. F. I. 0., 1.471 voix; Lacoin, républicain de gauche, 3oi voix Barreau, communiste, iM voix.

t.E SULTAN DU MAROC A PM!S

S. M. Sidi Mohammed, aultaM du Maroc, est arrivé à Paris hier après-midi. I) était accompagné de S. E. El Mokri, son grand vizir, de Si Mammeri, sous-chef de son protocole, et de M. Marc, çon~eiMer du gouvernement ehérinen.

Le souverain était attendu à son arrivée à l'hôtet par M. Lucien Saint, résident générât de Fran.ce au Maroc. le générât Nogues, Si Kaddour ben Ghabrit, ministre p~nipotentiaire, chef du protocole de S. M., et M. Nacivet, directeur de l'Ofnce du Maroc a Paris. RÉUMONS

et solennités dtt dimanche Inaugmrattan de monuments dans la Meuse. M. André Magtnot, député, devait, hier, se rendre à Longeaux, pour remettre un drapeat). a la section des-~anciens combattants de cette localité, puis aller à Hévilliers, présider l'inauguration <lu monument érige à la mémoire dM enfants de cette commune, mofts pour la France.

Mais, .par suite de la démisaian du mini~teret M. Maginot a délégué M. Tapin, grand mutilé de guerre, secrétaire généra) de la Fédérait meusienne des anciens combattants, ipour Erésider la première de ces réunions, et c'est le pro' fet Catus~e qui a présidé ]a seconde.

A FréméréviHe, près de Commerçy, a, eu !icu, hier également, l'inauguraUon du ruonument au~ morts de !a commune. Cette cérémonie a 'été présidée par M. faton-Yassat, député, ma'M de Saint-Mihiet. A ces trois cérémonies, dc& vœux ont été i()rmés pour le prompt fétaMissèment de M. Raymond Poincaré.

~a fête ~es Qfncte~s mutMés au bcis de Vmcetines. Le groupement des ofReiers mutilés avait organisé, hier, unç grande fête chatnpctre au po)y8'onc de Vinc.cnnes, sous ta présidence de M. Jean Goy, député (te la Seine.

La musique <)u ~6°, si aimée de la poputatioo parisienne, prêtait son concours a cette îete. qui fut parfaitement réussie, et )a recette, trei) bette, permettra an Groupement des officiers mutités de construire ntus vaste, a Arcaohon. la maison de t'epos pouf les officiers souffrant des suites de la guerre.

nLea'seoH~ a ~B'atiserque~ 'L'a délégation

fTançaise' des"' dottx-nttte cent éctaircurs français, qui aYait quitté Paris samedi, par trois trains spéciaux, pour se rendre a Dunkerque avant d'embarquer pour l'AngIoten'e, est arrivée joyeusement dans la vi!tc .le Jean Bart. Sitôt arrivés sur le terrain des glacis, les éclaircurs ont monté leurs tentes et installé )eur camp. Le repas du soir rapidement expédié, ils sont repartis vers le centre de le yi.tle, pour participer a la plus merveilleuse retraite aux nambeaux qu'on ait vue depuis longtemps. Trois musiques municipales et celle du j:io° régiment .d'infanterie prêtaient leur concours. La fête dura fprt avant dans !a nuit, a }a, grande joie de tout le monde.

Hier matin, la municipalité dunkcrquoise q reçu une délégation des trois fédérations & l'Hôtel de VUle. Ensuite, la délégation s'cs! rendue au monument aux morts, a déposé uns gerbe et a observé une minute de silence. Le héros Jean Bart a reçu, enSn, la visite do5 éc!airct)rs, Sur la fin de l'après-tnidj, le can)i) a été levé, et tes scouts, en chantant, sp sont dirigés yers le bateau qui devait les emmène: vers Londres.

_rr~r.

~tçcttpns cantonates (Mayenne, canton d'Evron). –7 M. MiDe, rad., i.:?9 -voix, élu, contre goi voix à M. Janin, candidat d'union .nation~e. Gers (canton d'Atgnan. -M. Jeaneoux; rad., 570 voix, élu, contre 51? voi~ à M. de

SiHat-Jn!'en, royaUEte.

tuitjon du théâtre, en6n cette intendance propre aux artistes, qui enveloppe ies objets & la façon d'un nuide, les pénètre ft se confond avec eux. Dans ce livre charmant, ce n'est.pas seulement Gautier, maître du style, qu'on voit à t'œuvre, dans une nuée d'étincelles, On entend aussi sa conversation, qui est de l'esprit le plus ar~ tiste, mais aussi le plus ferme et quelquefois le plus plaisant.

La façon dont il veut qu~on joue Molière est le même bon sens. Il approuve Provost d'avoir joué Arnolphe au naturel, et d'avoir montre, au lieu du masque grimaçant et drolatique que les acteurs pren' nent d'ordinaire, une face pensive et mo. rosé. Cette tentative de Provost, pour être vrai, est de décembre 1848. Le publie comprit, fut ému et applaudit. Gautier ap~ prouva chaudement cette évasion, pareille à celle que tentera de nos jours Guitry, hors des rengaines sempiternelles d'une prétendue tradition oui s'altère de jour en jour. Ce sont ses propres paroles. Ce qu'il dit d'Arnolphe est juste et humain « Mettre son espoir, sa vie sur un rêve, dorer son couchant d'un peu d'amour, croire que les bienfaits, l'affection profonde, les mille soins de chaque jour peuvent compenser quelques cheveux gris, et voir cet édifice de bonheur, si laborieusement construit, s'écrouler soudainement comme un château de cartes, sous un soufre, et sentir sa vieillesse dépeuplée a tout jamais, certes, cela est profondément ri" dicule, et il y a !a de quoi rire à se tenir les côtes Quant a nous, tous ces pauvres tuteurs si jaloux, si cruellement raillés et dupés ne nous ont jamais beaucoup réjoui ils aiment; donc ils souffrent; et quel plus affreux malheur qu'un coeur jeune dans un vieux corps, qu'une grande pas' sion qui a le nez rouge et l'oeil éraillé. » En revanche, Gautier regrette, et regret.

REVUE DE LA PRESSE

Vers ïe dénouement de lacrîse Si l'inquiétude dans les esprits demeure, si la situation politique est toujours aussi confuse, la crise ministérielle sera peut-être moins longue qu'on ne le prévoyait hier. M. Briand a bien employé sa journée de dimanche. Les journaux d'information s'accordent ,tous à pronostiquer que son douzième Cabinet sera constitue ce soir. Mais ce ministère, que sera-t-it? Sur ce 'point, chacun de nos .confrères a son opinion arrêtée, mais il est clair que la presse modérée ne tient pas précisément le même tangage, que )a presse de gauche. La presse modérée soutient, en effet, qu'il serait impossible, comme continue à le réclamer la presse de gauche, de modifier .profondémont l'équipe ministérielle, sans inquiéter et troubler ~& Parlement et le pubHc qui te sont déjà bien assez comme cela. M!n:stère

« de vacances et de negootations » .Le Ma.tin écrit qu'i~ n'a pas fallu longtemps à M. Briand pour comprendre tju'il lui était impossible d& faire jaillir d'un coup de baguette magique, un ministère tout neuf, réalisant exactement la formule de concentration à gauche <; de ses rêves

Et, avec la souplesse qui !e caractérise; fort (te onM expériences antérieures, te chef désigne du nouveau gouvernement en conclut qu'il devait se borner, pour le moment, a réaliser un ministère de vacances, ou plus exactement, un ministère de négociations. Il répond à une nécessité de l'heure et il ne doit avoir qu'une tache immédiate mener à bien les négociattons capitales qui vont s'ensager.

.Dans ces conditions, mieux valait garder !es ministres actuels

.Toutefois. a<in de rendre tangible aon désir très vif de voir les radicaux rentrer dans 'a majorité gouvernementale. il songea aussitôt a créer en leur faveur un certain nombre de postes de ministres d'Etat et de sous-secrétaires d'Etat.

Un Cabtnet Potncaré

sans M. Poîncaré

Se teptésenter devant ie Parlement avec te ministère démissionnaire, telle serait aussi, selon L~ jQurnat, ta base de ta <s nauvelte > conception de M.; Brian.d. Car M. Rriand a~

évolué 1

M. Erland avait pensé d'abord à formée un cabinet nouveau orienté légèrement plus a gauche que celui de M. Ppincaré. 1.1 entendait garder quelques éléments de la combinaison acr tuelle et surtout M. André fardieu. :t qui i! avait demandé de conserver le portefeuille de l'Intérieur. Son intention première s'est modifiée au cours des pourparlers. l,c ministre des araires étrangères estime qu'on t'a moins pnc do remplacer M. Pnincaré que de ae substituer à lui, à !a tête d'une équipe qui, sans avoir toujours bénéficié d'une prande majorité, n'a jatnais été mise en minorité par les Chambres. Mais il convient que le Cabinet qui doit ~e rendre à la Haye tire une autorité accrue de l'appui dans s~n Parlement d'une majorité <s massive

Ei ici apparaît la souple Ingéniosité du ministre des affaires étrangères, qui a tout simplement oiTert au parti radical do créer a )'tntention <)e ses deux chefs, M'M. HorrjOt et Ua-

ladier, deux pprtefcuiHes de ministres dEtat.

On ne sait jusqu'ici qucHe sera ia réponse des radicaux. Certains de nos confrères rapportent cependant que M. Da)adjçr a rappndu que ce n'était p;ts la. peine de le faire revenir d'Avignon pu i.l était si bien ppur lui proposer cela

Cependant, Le Pet)t Journal croit que le parti ra.dical s'associera 'en fin de compte it )a politique de liquidation de la guerre de M. priimd

'C'est 'un ministore de politique extcr)eure qui

y~% être oiistitué; les cuefs, radicaux ne ,qui

va ctrc constitué; ies chefs radicaux ne pou-

vaient ouo doMMr .ieut'' adhésia.H-.à'"uit tel pr~sramme. Ef dans Le Petit Parisien, M. Chartes Morice écrit

Si les choses se passent ainsi, qu'on peut l'envisager diaprés les rcnseignemcnta recueitiis da)~ les m'l'eux informés M. Qrjand obtiendrait ce a quot t) tient par-dessua tout une majorité élargie: 2" le parti radical ne se « compromettrait :> pas en restant en dehors d'une combinaison qu'tt ng trouve .pas suffisamment, orientée vers ;ia gauche.

Un m!mstère des Cent Jours 'C'est un coup de ma!tre de la part de M. Briand, écrit Gustave j-lervé dans La. Victoire, que de s'assurer le concours des radicaux pour fairp a.vator au Parietncnt sa conception tacarniBDnc de ]a politique d'âpres guerre

Grâce à cette ténacité, sràce aussi à ses dona

de paratc et d'intelligence qu'admirent tous ceux

'de parole et ~cl'intelligence qit'aclroiire!lt (0148 ~eti~;

qui l'ont approché, il est, en face des A))emands, un champion de la cause française nue dans nos partis nationaux on aurait tort dp considérer comme méprisable. <1

A))ons-y danc pour le ministère des Cents

Jours )

Uns sc~Hon de fortune

M. H. de RcritHa estime, au contraire, que M. Briand s'accroche .à une sottJtion « bien médiocre)

Au Rlus, le départ <de M, Poinçaré a créé au sein du 'Cabinet npn ~cuienicnt up ,ide immense~.mais un''déséqutlibre pûMtiqJe.'tjès l'instant ott ne prévftia.it pas la. soiution de 1 <: imio~ nationate it eut fa~lu chercher à combler ce

~VE~E~O~TtO~

ferait encore qu'on joue les comédies de Mo!iere sans les ornements, en retranchant de son théâtre tout ce carnaval de TriveI}ns, de Scarampuehea, de Pouchineues, de Matassins, d'Egyptiens et d'Egyptiennes, agitant des crins-crins et des tambours de basque/et qu'il y fa)t danser. Il demande, en t)n mot, qu'on ne supprime ni le se~ rieux de Molière, ni sa fo!ie. et qu'on le joue dans toute son étendue. C'est un voeu qu'on peut encore exprimer aujourd'hui. En 18~7, Fechter, le beau Fechter, i'tncomparabtc Armand Duval de La D<MH<' (!!(,~ Ca'~t~a~, eut, comme tout le monde, ia fantaisie de jouer tartufe. H en nt un a.~reux cuistre aux sourcus épais, à ta face marteice de p)aques vioiettes, aux oreitteg de satyre pointant sous de noirs cheveux gras. Gautier lui consente ironiquement d'être p}t;s hypocrite, et i). ajoute cette remarque penérante, que, dans }a pipce de Motière, Tartufe ne pose pas un scu! instant son masque; on !e lui qrrache et il le, retient des deux mains. Quand il est forcé' de montrer sa face, il St'ince des dents et rauque comme un tigre accu)c, mais i!, persiste dans son caractère et ne convient pas qu'i! est un scëtérat, peut-être même, trait d'une profondeur infernale, se croit-it un honnête homme 1 La bonne foi de l'imposteur: une fois de plus Gautier a raison, et cette contradiction, si humaine, est la c!c même du rôle. Ce poète rappetle sans cesse les acteurs 9. la vra.isemb!ance. I! conseiHe a Mite Brohan d'ôter ses bagues de diamants pour jouer Mathurine, et a Samson de représenter Bourguignon de fa~on que SUvia. puisse s'y tromper. Il veut qu'on joue dans J'.esprit du rôle, et que Geoftroy, quand jt doit être don Juan, ne soit pas simp!ement Atmaviva. It n'est pas jusqu'à !a mise en scène on i! ne réclame nn demi-siec!c d'avance, quelques-unes des reformes qui

vide et a t'établir cet équilibre dans le sein des partis nationaux.

Au cours de sa carrière, écrit de façon bien savoureuse M. André Chaum~ix dans Le Figaro/M. Briand a excellé a faire facilement des ministères difficiles

Le proHème pose a l'heure présente est tout différent tt s'agit de faire difficilement un 'ministère facile.

~e boudez donc point

contre votre cœur

I! reste une difficulté l'exclusive prononcée par tes yaloisiens contre les ministres' .An groupe: Marin .n'est pas encore levée'. Aussi Senatus, dans L'Avenir, sermonn'c-t-il les radica.ux en ces termes: ~l

Quoi 'qu'Ct) pensent les' radicaux-sooa.Hstes, la majortté peut se passer d'eux; clic & approuvé jusqu'ici la poétique étrangère de M. Briand et elle l'approuvera tant qu'il défendra '[te son mieux les intértêts de la Ftn'nce. Elle 'est la majorité. Bile leur fait place qu~ils' ne la boudent donc pas. Et'qu'ils ne boudent pas contre'leur cœur.

Les exigences radicales

Indiscutablement, ils boudent, i)s le pren" nerft même de très 'haut. M. François-Albert, dans L'Ere Nouvelle, n'écrit-il pas De toutes parts on l'e conjure (le parti rad.ca<l) de ne pas se retrancher davantage su'r l'Aventin. On' a besoin de lui, absolument. La force dk* caractère trouve enfin sa récompe-nse. .Et ~alors? Sied-il que k's' radicaux-socialistes continuent de < tenir dans une position' qui' leur a valu respect, considération, puissance et attraction 'électorale autant que parlementaire? Oubiendoiv'ent-ils: reprendre ~cur place au sein des ettuipes dirigeantes' ? M. François-Albert, plein de superbe, répond que les radicaux sont fondés a réclamer, pour 'prix de leur concours, un peu mieux que la < menue monnaie des strapontins <)u. les emplois honoraires de regardants s- Le parti radic'a'l-soefaliste n'est pas. à pren-' <lre au rabais.

La magistrale formule, en vérité t 1

Ou « La République & semble

retarder -o:

La"He~'bliqne'(édi<oria!): Dès'auj'ourd'hu'i'. H''nous paratt très pcobable que la situation 'évolub vers un très lar~o remaniement, peut-être même vers une fo'cnMtte pouve'iip.

Le journal de M. Daladier ne prend-il pas ses désirs pour des'realités? De son côté, La Volon~ç, toujours hantée par l'idée de la. concentration à gduche, écrit

II 'n'y a pas d~e sotut'ton durable en dehors d'une cottcentration! de R'~uche..D'a.'hord parce f)ue seul un ministère allant des m'odérés ~y'ant vote les aecnrds de .Washington aux radicaux pourra bénéficier d'un accord réel su.r ta politique e'x.tjérieure de 'la Fra'nce. Ensuite parce que, scu'i, un ministère déconcentration pourra. s'étayer 'sur une mxjo.r.i.t.é parlementaire stable, çt.soTnTn'e toute, homogène,

Voici l'opiniop, toujours intéressante à noter, de M. Léon Bluni (Le Populaire) Mais au' point de vue parlementaire,, noua n'a'yons Ruère le choix, ce me scTnMe, qu'entre )es deux états, du Ca'binot roinearé avant et après )c congrès d'Angers.

Lefaoût

De L'Humanité reproduisons simplement cette mand~ettc imprimée en caractères d'ât- fiche:

Acceutu/ez la riposte, e't, }e premier iaoût; dansbt'Me!

.L .D/

~'$60LB~B';S~VIOB .S~

)' '1 d: 11

L'Ecole pratique de service social, J~o, bo-jjevard Montparnasse, fondée dès avant ta guerre, en loi~, s'est développée avec l'idée même et la pratique du service social. Quand elle s'ouvrit, <))e paraissait imprudente seraient, 'pour des élèves, les débouchés ? Depuis la guerre, avec les 'besoins accrus et les idées élargies, le Service social, par la variété extrême de ses services, a obligé les programmes a s'amjplifier.

Les études à l'écoles, qui se composent de cours .donnés par les praticiens les plus distingués et de stages dans' les institutions officielles ou 'privées les mieux organisées, durent deux ans et sont sanctionnées par un diplôme. Les fonctions où les élèves cette année çl)es ont été au nombre de 51 peuvent avoir accès sont fortnombreuses.Citons entre autres: .assistantes an Service social à l'hôpital, assistantes au Tribunal pour enfants, assistantes ~t Dispensaire 'd'hygiène mentale, assistantes a'.i Service social municipal, assistantes à l'Œuvre des' orphelins 'de la préfecture de police, visiteuse aux caisses de compensation, assistantes d'usines, assistantes au Service social des cheminots du Nord, assistantes dans des centres sociaux, assistantes scolaires, secrétaires de foyers, directrices de dispensaires, 'de crèche~, d'iMspice de vieillards, etc.

Abordage en Grèce. Deux bateaux qui faisaient !e cabotage dans le ~olfe,u'goHque se sont ~bQfdes. L'un d'eux a coule. I) y. a. huit noyés,

ont été faites au vingtième siècle. Il veut qu'on meuble la salle basse ou se joue ro?'~K~e, comme elle devait être décorée, en eifet, <: avec !e luxe grave, soHde'et sëYere de ces vieilles familles bourgeoises qui pouvaient presque lutter d'ancienneté avec la noblesse. De grandes boiseries grises ou couleur de chêne, encadrant des yerdures de Flandre ou des tentures en damas des Indes, des meubles 'de tapisserie amples, carrés, massifs, datant 'de l'autre régnai une cheminée monumentale sur quelque dessin de jLepautre, une pendule incrustée dans .sa. gaine ou sur sun piédouche, d'épais rideaux de brocateik, des torchères appliquées aux murs et se mirant à de petites glaces. x- Et nous voita par un nouvel enchantement introduits dans l'hôte! d'Orgon. Ce critique, quand il s'y met, brosse aussi bien le dccor. Craignons que le théâtre n'égale famais la vision qu'it vient de nous donner, lumineuse et profonde, avec son étoffé et son ctair-obscur.

A chaque instant, on croit lire un livre écrit hier. Vcn'cx comment Gautier démontre ia nécessité du décor multiple pour C<~ (il est yrai que Voltaire en avait déjà eu le sentiment) et vous reconnaîtrez. e<' qu'on peut tirer encore de ces idées de quatre-vingts ans. On remerciera M. Britsch de nous t'avoir rendu. Qu'il me permette seulement de regretter le mot <K bâclés qu'il emploie pour définir ces miracles de fermeté et d'éclat. Qu'ils soient faits rapidement, c'est évident.. Mais négligés, non. On bâcle aussi lentement. Ici, l'écrivain a mis tout le pouvoir de son génie a. tracer d'un seul coup, sans rature et. d'un trait définitif, la forme entière de sa pensée. Il a bâclé comme les peintres à fresque.

HENRY BiDO):


Les menées communistes

A Paris et dans la Seine

Les distributeurs de tracts se montrent de plus en plus nombreux. Mais partout ils se heurtent à la vigilance de la police. On remarque aussi que, sur certains points, les communistes ont tenté un timide essai d'auto-défense. A Maisons-AIfort, en effet, durant le marché, les vendeurs de l'~a~-Ga~ s'étaient fait accompagner de plusieurs individus chargés de les protéger contre toute intervention de la police. Les gardiens de !a paix s'étant, suivant les ordres reçus, opposés à la vente de la feuille communiste, ~ine bagarre éc!ata.

La police eût tôt fait d6 disperser les perturbateurs et de saisir les exemplaires de l'organe des Jeunesses communistes. Dans l'algarade, le brigadier Klein, de Charenton, fut légèrement blessé aux jambes. Un communiste fut arrêté: Maurice "Plot, 25, rue Ernest-Renan, à Alfortville. H a été mis à la disposition du commissaire de poHce pour rébellion et outrages. Au Kremlin-Bicëtre, le manœuvre Paul Vernet, 27 ans, rue Elysée-Reclus, qui distribuait des tracts invitant les ouvriers à manifester le août, a été arrêté et envoyé au Dépôt. Perquisitions en province

Sur mandat de M. Peyre, juge d'instruction, de nombreuses perquisitions ont été opérées dans les milieux communistes de province. A Saint-Etienne et dans ses environs, des inspecteurs de la police 'mobile se sont rendus au Cercle syndical des cheminots, i3, rue Cugnot, puis au domicile des moscoutaires suivants Pierre Arnaud, secrétaire du syndicat unitaire des mineurs de la Loire, à la Ricamarie Louis Marcou, secrétaire du syndicat mineur, 12, rue du Mont-d'Or, à Saint-Etienne François Roux, professeur à l'Ecole pratique de Fiminy François RIgaud, métallurgiste au même lieu; Marc Sauvignat, i3, rue Emile-Zola, au Chambon-Feugerolles; Léon Granion, i3, rue de )a Mulatière, à Saint-Etienne, où se tint jadis le siège du parti communiste local du Secours rouge~des Jeunesses'communistes, et au journal Lf Cri f~M P~M/a; Johannès Granjon, élève mécanicien à la Compagnie P.-L.-M., 106, rue du Treuil, à Saint'Etienne:'Régis Tauleigne, 4, rue Eugène-Muller, à Saint-Etienne; Léon Descout, 96, rue Montebello, à Saint-Etienne; au .siège du Rayon communiste de Saint-Etienne, o, cours Victor-Hugo; chez Barthélémy Ramier, délégué à la propagande, ar, ru~'T?r&çbis'-RevoIlier, à Saint-Etienne; Albert Dohnazon, instituteur à'Grand-Croix Marcel Allemand, 51, rue Gambet~a, à la Ricamarie; Jean Vigne, 57, rue du Mouillon, à Saint-Etienne Léon Nicaise, à l'Horme; Roger Launay, instituteur à SaintChamond François Binet, à Saint-Etienne; Jean Besson, 26, rue Montferré, à SaintEtienne Léonce .Grahdjeon, secrétaire du rayon, 12, avenue Augustin-Dupré, à SaintEtienne à l'imprimerie Terrier-Conquis, 17, rue Arago, à Saint-Etienne.

A Grenoble, les inspecteurs se sont rendus <Aez François Camplaglia, 2, place Championnet, puis, dans les environ, chez Dugas et Debiez, à Brignoud; André Pallier, à Villars-Bonmot; Marius Vital, à Gières.

A Bordeaux, plusieurs perquisitions ont ëM simultanément effectuées,, notamment chez Htppoustegy, Grange-Boudaud, Charlionnét, Ouary et Louis Allô.

A Lille, les Inspecteurs de la police mobile se sont rendus chez Désire Schreder, 8, rue MaIakoir; Théophile Stamane, 30, rue de Lannoy; FIorimon'd Bontej: Ramette, secrétaire régional du parti; Einile Vandes-Strosten et Maurice tPoIniet. A Bourges, ils se sont rendus chez Cherrier, Buvat, Guillot, Micha.tt.

D'autres perquisitions ont également été e<îectuées à Metz chez les militants Charles Friedrichs et Joseph Hon'mann.

Eiintt, des .Inspecteurs de la, Sûreté générate se sont rendus à Livry-Gargan chez Jean Castel et Georges Doret.

Ces multiples opérations ont permis de saisir de nombreux tracts et documents qui vont être prochainement examinés par M. Peyre.

A L'ETRANGER

En Angleterre,' le parti communiste de Grande-Bretagne accuse le gouvernement tra'vaillistc britannique de..poursuivre une politique de « bluff Il demande aux travailleurs anglais de cesser Ig travail Je i"' août prochain,' <n ;manière de protestation contre < l'impérialisme britannique du gouvernement travailliste .[1 avertit le prolétariat britannique qu'en combattant contre )e danger de guerre, il doit combattre, non seulement contre le gouvernement IravaiHiste, mais aussi contre la bureaucratie des syndicats travaillistes, car, dit-il, dans te cas d'une nouvëilc guerre impérialiste, les chefs des, Trade Unions agiront en qualité d'agents de .recrutement, comme ils l'ont déjà, fait en 1914.

Le journal extrémiste dominical .Sw)f&ty K~o'Acf prétend que l'ordre de suspension du travail le I'" août prochain sera suivi par un grand nombre d'ouvriers de l'arsenal de Woolwich, des usines à gaz de Londres, de 26 garages d'autobus, de 6 dépôts de tramways, de trois ou quatre gares londoniennes de-marchan-

BMLLETON DU JOURNAL DES DËBATS

du 30 tuHtet 1939

CAUSERIE ARTISTIQUE

Primitifs espagnols

II fallait, l'an dernier, être à Saragosse, & Madrid, pour fêter Goya. Il faudrait, cet été, partir pour Barcelone, pour Séville. Mais nous voyageons surtout dans les livres nous y cherchons l'Espagne vers laqueile, ces demiers temps, beaucoup d'écrivains ont tourné les yeux, non plus pour exploiter ses ressources de pittoresque, mais pour tâcher de saisir, dans sa complexité vivante et" son expression la plus aiguë, une personnalité difficile à embrasser d'un seul regard. <: C'est une singulière contradiction que l'Espagne », dit Jean Cassou. Il fait allusion à celle du seizième siècle, <: puissante et découragée, rayonnante et ha~e », orientée vers l'irréalisable, vers un héroïsme gratuit, mystique, et dont .l'art traverse sa crise romanisante. Bans Z,o .f/Klippe 7/ (i)~ Jean Cassou a mis certainement le meilleur de son aiîection pour le peuple espagnol et de son admiration pour ses ntaitres les plus farouches, il y a'sur la construction de l'Escurial, sur son < style désornementé », des pages d'une beauté sobre et forte..Mais c'est de peinture, et de peinture antérieure au seizième siècle, que nous voudrions parler aujourd'hui.

Les goûts de Philippe II, méditant a l'Escurial, dans sa cellule, devant I.M -S'~ ~c/tM ca<'ti'oM.f de Jérôme Bosch, protégeant le Titien, se menant du Greco, féru surtout d'art romain, .ne témoignent-ils pas de l'éclectisme qui caractérise, dès les orl-

;(i) Librairie Gallimard, 1929. ~fod«C~<Mt t'M<<ffJt~

dises, ainsi que par an grand nombre ~e machinistes de journaux londoniens.

A Vienne

La manifestation projetée par les communistes viennois pour le I"' août a été interdite par la police. Les communistes ont ators annoncé qu'une seconde démonstration serait organisée par les invalides de guerre sans travai). Cette démonstration a été interdite à son tour. Les communistes veulent maintenant faire appel contre ces interdictions. La décision finale sera prise par le gouverneur de Vienne. Il n'est pas certain qu'il aura le temps matériel pour examiner.ces appels; dans ce cas, les interdictions seront maintenues.

A Sofia

En prévision des manifestations projetées par les communistes pour le I" août, la .police a effectué une descente au C!ub du parti indépendant ouvrier et à la Fédération nationale des syndicats elle a connsqué de nombreux appels et tracts séditieux. Le journa! /?o&o~ttc/tMAo Delo, organe du parti, a été suspendu. La potice a perquisitionné également à Kniayevo, faubourg de Sofia.

DISTRIBUTION DES PRIX

Le meilleur élevé de France

On peut très bien décrocher le premier prix de mathématiques sans avoir celui de composition française et se montrer prodigieux en histoire sans avoir pour cela le premier prix de gymnastique; on ne saurait être premier en tout à moins d'être un phénomène.

Or, ce phénomène vient de se révéler. La lecture des palmarès de 1920 nous apprend en effet quel est le meilleur é!ève de France, celui qui a su se .créer une personnalité complète et triompher de toute manière. 1

N'imaginez point qu'il s'agit d'un élève mal soigné aux cheveux trop longs; il est élégant et, malgré son labeur acharné, sa santé des plus florissantes est d'une résistance à toute épreuve. Il est tout à la fois souple et sérieux, à l'abri de tous les accidents de la vie; sa promptitude d'esprit égale sa résistance, il est parfait en un mot et il a 'remporté, cette année, tous les premiers prix sans exception.

En automobile, il le record du monde de vitesse à 372 kilomètres à l'heure, le Grand Prix de Bourgogne. la Targa Florio, le Grand Prix de l'A, C. F.. le Grand Prix de .Rome, )e Grand Pnx Bugatti.'Ie Grand Prix de Belgique, le Grand Prix de Champagne, le Grand Prix de Lyon et le Grand Prix de Saint-Sébastien. Son endurance? Il l'a prouvée aux 24 heures du Mans. Son élégance ? au concours d'élégance de l'~K<o où 78 sur 144 des voitures lui reviennent.

En moto, il a triomphé dans la Côte des BixSept Tournants, dans Tout-Nancy, dans le Grand Prix de Lyon, dans le Grand Prix de l'U. M. F., etc.

Son endurance, il l'a montrée dans le TouristTrophy.

En vélo, il <st passe maître et c'est lui qui est arrive premier dans Paris-Roubaix, ParisTours, Championnat de France, Bordeaux-Paris, et dans le Tour de France avec Dewaele, sur Alcyon.

Quant au tennis, on ne saurait se passer de lui, et il fut naturellement adopté pour ja finale de la Coupe Davis 1920.

Véritablement, vous te voyez, c'est.un phénomène que nous révèle la lecture des palmarès et l'élève Dunlop, passé maître, a bien mérité que nous l'enmenions avec nous en vacances. ENVOYEZ wos LETTRES et COH9 M MAROC, M ALCÉRtE~BAKAR ~AMER~UEDUSUO~AVtOM COMMENT GÉNÉRALE AÉROPOSTAL

07. A>raane der C4ampr$lysbeo PARIS

-2~SS~ t."PoUr'M.aroc'uep<<rf fous"tes jours; a Paris, poster ~'lettres tous les jours avant midi.

2. Pour l'Algérie départ les mardis, jeudis et dimanches; poster le courrier à Paris, la veille des jours de départ avant midi. 3. Pour Dakar, l'A.O.F. et l'Amérique du Sud départ tous les vendredis; poster les correspondances à Paris tous les samedis avant midi.

UNE BONNE PROPAGANDE COLONIALE

Sur l'initiative de M. André Maginot, ministre des colonies, la Ligue maritime et coloniale organise pendant les vacances, d'accord avec M. le gouverneur général Carde, deux voyages d'études en Afrique occidentale française. Quinze étudiants de nos grandes écoles de Paris et des départements ont été désignés pour prendre part à ces voyages qu'a bien voulu faciliter la Compagnie des Chargeurs réunis. Il est utile que les jeunes gens appelés à occuper des emplois en vue dans notre industrie métropolitaine et peut-être aux colonies se rendent compte, dès .leurs -études, du 'bel effort réalisé par leur pays dans son domaine d'outremer. Les itinéraires prévus comprendront le Sénégal, le Soudan, la Guinée, la Haute-Volta et la Côte-d'Ivoire.

gmes, l'art espagnol ? Entre l'Italie et la Flandre ses primitifs n'ont jamais su choisir. Ils empruntent, font des mélanges, oserions-nous dire des coc~c~.r et peu à peu la saveur de l'inspiration, âpre ou tendre, se précise dans la forme hybride des peintures murales et des retables. Deux manuels récemment parus, en langue française, nous onfrent sur les périodes romane et gothique ,des documents classés, quelques images et des appréciations judicieuses, parfois sommaires. L'un de ces ouvrages, publié dans la <: Bibliothèque d'histoire de l'art est dû à la plume élégante de M. Pierre Paris, membre de l'Institut, directeur de la Casa Velazquez, qui, obligé de suivre le cours de -La P~tM~Kt-c <y/'a<~to~ c~:(M les o~~tMM ~'M~M'OM C~M~ C~M ~M'-M~M~t~K~ sièc/e (2), est remonté d'abord aux décorations rupestres d'Altamira, puis, en moins de quarante pages, sautant de roc en roc comme un torrent pyrénéen, est arrivé à la mort de Goya, ce Goya qu'il étudiait naguère dans une excellente monographie (3). Bien entendu, M. Pierre Paris, pratiquant l'art du raccourci en conservant le sens des proportions, s'est arrêté de préférence à l'âge d'or, au dix-septième siècle, à Ribera, MuriDp (dont'II a pris courageusement la défense contre les snobs), Zurbaran, Velazquez;~Yiais il a reproduit et même commenté~plusieurs des peintures médiévales sur lesquelles On trouvera, des informations plus substantielles dans le second ouvrage qui nous intéresse La P~tH~Mr~ <?~o<:jrMO~ de M. Gabriel Rouchès (4).

A l'érudit conservateur adjoint du Louvre on a reproché l'extrême pauvreté de son illustration. Huit photographies seulement dans un livre où il est question de centaines d'oeuvres peu connues dans

:(2)' Un voL in-4° avec 64 planches. Paris et BruxeHes, Van Ocst, 1928.

(3) Dans la cbUection L~s Maîtres de l'art. Paris, Pton, 1928..

(4) Un vo). in-12. I<es m'tions AJbert MôT~ncé, .1929.

B 1 B L 10 G RA P H 1 E

<~ M JE ac j~ ~L. « rMPAt~IMMUR~ETF

DE L'ACADÉMtE FRANÇAISE

ON NE VOIT PAS LES COEtJRS

ZF~~O~P~~A~Z~F~/T~~Z/FR~' TT~OP DjE~~M~D~ ~7' ~7V POT~OTV

QUATRE rBOVEMMES <U.t vot. tm ie tX Frs f

FAITS DIVERS

JPARIS ET BANLIEUE

Un curieux suicide.– Au rendit. « le.Rocher-de-Saulx », près de Longjumeau, un cultivateur de .Ballainvilliers. découvrait, dans un bois, un inconnu, le corps horriblement brûle, qui respirait encore. L'individu avait le torse nu et était vêtu d'un pantalon dans les poches duquel on trouva des papiers au nom de Raphaël-Mathieu Molière, ne le 28 décembre 1882. dans le quatorzième arrondissement, à Paris, ainsi qu'une enveloppe portant l'adresse du 30, rue Simon-IeFranc, et une autre, au nom de Mme Savers, café de la Paix, 20, rue Cujas, à.Paris, 5° arrondissement.

Prévenue, la gendarmerie de Longumeau se rendit sur les lieux accompagnée du docteur Orch, de Vergniers.

Le caractère de ces brûlures, traînées rouges ou noires, séparées par de minces languettes intactes, semblaient indiquer un produit corrosif qui avait été projeté sur toute la surface brûlée, au niveau du thorax, s'écoulant tout le long des membres.

L'autopsie n'a pas tardé à révéler que Molière s'était suicidé en s'arrosant le corps avec de l'acide sulfurique.

Menace, il fait feu sur son gendre. M. Jean Lagueyrie. soixante-treize ans, marchand de vins, rue Kléber. à Blanc-Mesnil, était réveillé, l'autre nuit. par des coups violents frappés à sa porte. Son gendre, Mougin, pris de boisson et d'humeur brutale, venait lui chercher querelle. Le vieillard, se gardant bien d'ouvrir, Mougin enfonça la porte d'un coup d'épaule et entra ensuite dans la chambre de son beau-père. Celui-ci, redoutant la violence du. forcené, s'était armé d'un revolver. Il fit feu, et la balle atteignit à l'épaule Mougin. que des vq.is,ins maîtrisèrent et remi'rent"à 'la gendarmerfe 'd'ApInay-s'oUs~Bois. Le blessé, dont l'état n'est pas 'grave; est' à Lariboisière. Son beau-père a été laissé en~ liberté, mais prié de se tenir à la disposition de la justice. 1

La circulation. Une collision s'est produite hier matin, sur la place de la Con-.corde, entre deux taxis. L'occupante d'une des deux voitures, Mrs. Harriett Forbusch, grièvement blessée, a être transportée à' l'hôpital Beaujon.

–A Bonneuil, une motocyclette a été renversée par un camion. Le motocycliste, M;. Emile Delamain, âge de cinquante-deux ans, a été tué sur le coups.

A Franconville, une automobile a heurte une charrette d'enfant, dans laquelle se trouvait la petite Marcelle Godefroy, âgée de deux ans. qui a été grièvement blessée. Des assistants vinrent alors s'en prendre aux occupants de l'automobile et les maltraitèrent. I) fallut que la gendarmerie intervînt pour mettre fin à la bagarre.

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'nd.trepaysj C'est à l'éditeur, sans doute, qu'il faut s'en prendre. On peut critiquer la « formule du manuel; mais M. Rouchès, personnellement, ne mérite que des éloges, tant pour la sûreté de sa documentation et de son jugement que pour l'ordre introduit par lui dans une matière assez vaste, d'une richesse encore insoupçonnée de beaucoup. « Le Moyen âge », tel est le sous-titre du volume qui sera vraisemblablement suivi d'un tome consacré à la Renaissance. Au Moyen âge, y a-t-il MM<? Espagne? Il y a la Catalogue, l'Aragon, la province de Valence, les Castilles, l'Andalousie, autant d' « écoles », de foyers, parfois s'allumant l'un à l'autre et le plus souvent au contact de feux étrangers. D'une façon générale, les régions de l'Est s'italianisent, tandis que les ( Castilles principalement subissent l'influence septentrionale; mais il y a trop d'exceptions à la régie pour qu'on s'y fie. La Catalogue, dès l'époque romane, apparaît la contrée la plus favorisée. Des peintures murales du douzième siècle, on n'a conservé que celles qui ornaient de petites églises pyrénéennes. Plusieurs ont été transportées au musée de Barcelone. Leurs auteurs avaient étudié les mosaïques byzantines, peut-être en Italie. Un~ coloris violent, de timides essais réalistes d,ans les figures donnent seuls l'accent du terroir à ces décorations contemporaines de ~rcn~a/M (aK~CMcHc.'devants d'autels) imitant d'abord des travaux d'orfèvrerie et conçus quelquefois à l'imitation d'enluminures françaises. Entre la France et l'Espagne, les relations spirituelles sont déjà fréquentes. Le retable, bientôt, grandit en importance, au détriment du /~oMIl se divise en multiples compartiments, s'agrémente de reliefs en stuc, de fonds estampés et dorés. Barcelone, à la période gothique, en produit de très remarquables.

L'initiateur de l'école catalane, au qua:torzième siècle, Ferrer Bassa, s'est assimilé les modèles de Giotto et des Siennois. .Ses compositions du couvent de Pedral-

LE SECRET BELaimLEOEMOmLE Orpheline, brutalement transplantée dans une famille au cœur sec,, sous une façade de vertu implacable et orgueilleuse, la petite Félicité n'est sauvée du désespoir que par l'aide morale d'une autre paria, la « Vieille demoiselle 9-. Aussi, devenue jeune fille, mériterat-elle l'amour du fils aîné de la maison, dont )a probité généreuse et désintéressée gagnera son cœur. Ce roman allemand, de E. Marlitt, est une étude captivante,, pénétrante et solide des milieux puritains d'outre-Rhin. ALBÎN MICHEL, éditeur, 12 fr.)

PUBLICATIONS RECENTES

Le C'/<a~MMt< ~tf~j-~oM.f, par Gérard d'HouviI!e.(Cahi.ers libres.)

B~f)M~Mc/, par Maurice MaeterHnek. (Cahiers libres.)

1 ~DEPARTEMENTS

Deux accidents de chemin de fer. Le rapide 6~0 Paris-Evian-Annecy, qui arrivait en gare de~Dijon, avec deux minutes de retard, a tamponne, la'n'uilt dernière, deux machines à l'arrêt. Les dégâts matériels sont peu emportant?, Quatre voyageurs, qui n'ont pas, voulu être visités par un médecin, ont été légèrement blessés. Parmi eux se trouvait,, M. Jacquier, député de la Haute-Savoie. Un accident de chemin de fer s'est produit sur la ligne NIce-Coni, en gare de Peille, Le fourgon du train de voyageurs qui quitte Nice à 7 h. 20 et qui transportait un détachement de soldats à Breil, a déraillé. Le lieutenant Guyot, du 8' R. T. S., en garnison à Toulon, a été blessé et transporté à l'hôpital militaire de Nice. Dix soldats ont été légèrement blessés.

Assassiné pour vingt francs. A Neuvillesur-Saône près de Lyon, on a découvert, dans un chemin creux, le cadavre du manœu-vre Arsène Garde, soixante-neuf ans, qui avait été étranglé et lapidé. Sa montre et son portefeuille, contenant une vingtaine de francs, avalent disparu. Ce crime et ce vol

auraient été commis par un 'jeune ouvrier

des environs. Drame de ménage. –Hier matin, le marchand de journaux Raymond Dugenat, vingtcinq ans, demeurant à Strasbourg-Neudorf, a tué sa femme à coups de couteau. La mort a été instantanée. Le meurtrier s'est constitué prisonnier.

La circulation. Sur la route de SaintLaurent-du-Pont, au monastère de la Grande Chartreuse, la voiture de M. Boulade, de Lyon, heurtée par une autre automobile, a été précipitée dans. un ravin. M. Boulade a été tué sur le coup. Deux personnes qui l'accompagnaient sont grièvement blessées.

A Talence, prè~s de Bprdeaux, un passant, M. "Pierre Làrche, âge de quarante-deux ans, a été renversé et tué par un tramway.' Près de 'Couche (Saône-et-Loire), une co lision s'est produite entre deux motocyclettes. Les conducteurs, MM. Chartes Suchet et Henri Thibault, ont cté grièvet~ept 'blessés.

A Châteauroux, M. Jean-Mathurin Mordeglio, cultivateur, est tombé du haut de sa voilure attelée et s'est tue.

–'A Cucuron (Bouches-dû-Rhône)', deux motocyclistes ont été grièvement blessés. On les a transportés à l'hôpital de Marseille.

A Nîmes, le cycliste Ferdinand Jouvent a renversé et grièvement blessé M. Alexis Beyïau, âgé de 65 ans, qui, dans sa chute, s'est fracture !e crâne.

-A Nice, Mme Moisley, commerçante, et sa mère, Mme Juliette Viette, ont été grièvement 'blessées au cours d'une collision d'automobiles. A Niort, M. Orner Berdoy, âgé de 20 ans, est tombé sous un camion, dont une roue lui passa sur le corps. Il est mort à l'hôpital.

bes valent surtout par l'âpreté, la dureté du trait et du relief. Un peu plus tard, Jaume et Pere Serra, avec quelque préciosité et une douceur qui fait prononcer a. M. Rouchès le nom de Murillo, traduisent la Légende Dorée et traitent le motif espagnol entre tous de la P~~c o.M lait, de la Madone donnant le sein à son n)s. Certaines œuvres, comme le triptyque de Bonifacio Ferrer au musée de Valence, offrent si peu de caractères régionaux qu'on les attribue tantôt à des Espagnols, tantôt à des Italiens voyageurs comme ce Gherardo Starnina, qui joua un rôle prépondérant, vers 1400, à Valence. Dans les panneaux du ~-<?ccM~o s'allient déjà « deux éléments en apparence contradictoires aspiration extatique, idéaliste et goût du détail réaliste, populaire. Tout l'art espagnol vient de ces deux sources, et c'est peut-être la raison pour laquelle, au quinzième siècle, il s'est Inféodé tour. à tour, voire simultanément, à l'Italie et à la Flandre.

Avec Luis Borrassa, dont les œuvres principales sont conservées au musée de Vich, nous nous éloignons de l'Italie. De même avec le charmant anonyme à qui l'on doit un grand Saint Gco~~y du Chicago Art Institute, partie centrale d'un retable dont le Louvre possède quatre panneaux. L'influence ici dominante est celle des frères de Limbourc et de Jean van Eyck. Une .SmKf Gfpny~, à la National Gallery, reflète « l'art franco-flamand de cette cour de Bourgogne qui, par sa richesse et son luxe, fascinait les princes contemporains )>.

La réputation de Jean van Eyck en Espagne s'explique par le fait qu'un voyage et peut-être deux l'avaient conduit dans la péninsule ibérique. En 1428, il vint au Portugal, avec l'ambassade chargée de demander pour Philippe le Bon, son maître, la main de l'infante Isabelle. Sans doute fut-il en Castille et peut-être y exér cuta-t-il la .FoK~KMe e~? Vie dont le Prado possède une réplique ancienne. Peut-être y rencontra-t-il Luis Dalmau. Hypothè-

LE SPECTACLE A PAR!S

1 SUBVENTIONS

I Il paraît que te projet de budget des beauxarts pour ~exercice io3o prévoit une a'-tgmentation sensible de la subvention accordée à l'Académie nationale de musique: celle-ci serait portée de 2.400.000 francs à 3.200.000, ce qui la mettrait à l'indice 4 par rapport au chiffre d avant-guerre (800.000 francs).

La subvention de i'Opéra-Comique serait également augmentée: 1.200.000 francs au lieu (Tun million, ce qui la mettrait également à 1 indice 4 par rapport à la somme de 3oo.ooo fr. qui lui était allouée il y a encore un an. I Ennn la subvention accordée a'.t service d'expansion artistique s'élèverait à 4i'ooo francs au lieu de 3t5.ooo.

Par contre, les subventions prévues pour la Lpmedte-rrancaise et l'Odéon resteraient sans -changement un million pour le premier théâtre, 400.000 francs pour le second.

Mais il semble bien que le rapporteur, M. Locquin, n'ait pas encore dit son dernier mot au sujet de nos deux premières scènes dramatiques.

LE THEATRE

CE SOIR LUNDI

A l'Opéra, à 8 h. 3o. Le Coq d'Or (Mmes Eidé Norena. Tessandra, Mariltiet; MM. Huberty, Rambaud, Grommen, Madten. Guyard). La Nuit f~orce~f (Mlle ZambeHi. M. Aveline). Chef d'orchestre, M. Szyfer.

A l'Opera-Comique, à 8 heures, Ca~-Mf)t (M)!es Pocidato, Corney, Vavon, Fenoyer, H. André; MM. Raoul Girard, Audoin, Roussel. Hérent, Morturier. Rousseau). Chef d'orchestre, M.Frigara.

A la Comédie-Française, à 8 h. 3o, Le Malade t'):tf!.<7tKot~ (MM. Siblot, André Brunot. Pau) Numa, Doriva), Bacquë. M. Le Marchand. Pierre Faubert, Fatconnier; Mmes Suzanne Devoyod, Béatrice Bretty. Jeanne Sully, la petite Paulette Merle). L(t Brc&M (MM. Roger Monteaux. Paul Numa, Pierre Bertin. M. Le Marchand; Mmes Madeleine Renaud, Tania Fédor. Yvonne Hautin).

Au Théâtre Femina, à o heures, Do//f!~ (Mlles Pierrette Caillo), Denise Gérald, Elise Puger; MM. Raoul Praxy, Moriss et Paul Ichac).

INFORMATIONS

A I/OPÉRA-CoMIOUE

Ainsi que nous l'avons annoncé, La P't'c de &o/M<' et Pot//aM constitueront le spectacle de demain soir..L'oeuvre de Puccitii aura comme interprètes: Mmes HaUie Stiles, Madeleine Mathieu :M'M.Wi!!iam Martin, Gaudin. Musy, Tubiana, Payen et Mesmaecker; tandis que le drame lyrique de Leoncavatio sera chanté par Mlle Milty Morere. par MM. Razavet, Arbeau, Pujo! et Roque. C'est M. Cohen qui dirigera t'orchestre.

–Sont affichés pour la semaine prochaine: lundi 5 août, AfoKO)! mardi 6, Z.(t Tosca, CaM!rKt ~M~'hCOMO.

A LA COMÉDIE-FRANÇAISE

Ce soir, M. Pierre Faubert jouera pour la première fois le rôle de Cléante dans Le Ma~a~~MMO.CtMOt~.

MM. Siblot, Croué, Dorival, P. Bertin, M. Le Marchand, H. Marchât. Le Goff, Dufresne Mmes Catherine Fonteney, H. Perdrière et Roussel seront demain soir les principaux interprètes du ~o~cf/ye de A/OK~Mr Perftf/tOM.

Le spectacle commencera par La Pat.r c7tM ~0: que joueront M. Dessonnes et Mlle Bretty; puis Le fo~aM< avec Mmes Colonna Romano et Mary Ma]*quet.

Ce n'est sans doute pas avant le mois de septembre que MUe Irène Brillant effectuera ses débuts ofncie)s chez Molière, très probablement dans le rôle de Célimène.

.A

Les répétitions de la pièce de MM. Maurice Donnay et Lucien Descaves commenceront vers le 10 septembre au Théâtre de !a Michodière, sous la direction de M. Charles Dechamps, metteur en scène.

i ~t ~:i:<. !.¡.~¡- -c f

La.centtème représentation, de /0!<~M~yf.fjE!K~ chez les Enslish Players tombant en plein été, on fêtera seulement, avec tout l'éclat convenable, la cent cinquantième représentation de la pièce, de M. R. T. Sherriff, dont la brillante carrière va d'ailleurs se poursuivre au Théâtre AIbert-1" jusqu'au 15 novembre prochain.

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Rappelons que le service de presse pour le nouveau spectacle du Théâtre Comœdia sera reçu ce soir.

A

Au nom des Comédiens associés, dont il est l'animateur, M. Henri Lesieur a reçu deux pièces d'un jeune auteur, M. Léopold Cornez. La première, qui est intitulée C'o~Hafo/, doit passer bientôt; la seconde, écrite en collaboration avec M. Max Robbe, ne verra les feux de la rampe qu'au début de la saison d'hiver.

'A'

Deux théâtres ont encore fermé leurs portes hier soir: les Bouffes-Parisiens et le Théâtre Antoine.

'A

Du 2 au 8 août, M. Jean Sorbier jouera M'M .Hc<y~ à Ba-Ta-Clan.

Le Théâtre Moncey est devenu la propriété d'un group,e. à la tête duquel est placé M. Charles Malincpni, vice-président du Syndicat des

ses Mais il est certain que Dalmau nt un peu plus tard le voyage de Flandre et fréquenta, à Bruges, l'atelier de Jean van Eyck. Aussi bien son Retable des Conseillers, au musée de Barcelone, n'est qu'un pastiche de la Madone van der Paele, avec adjonction d'anges musiciens à l'Instar de l'~4~K~a'M Mty~î~MC. Dalmau ~manquait de personnalité, de hardiesse. Il n'a pas osé peindre à l'huile. Alors que son nom, il n'y a pas si longtemps, résumait l'histoire de la peinture espagnole au quinzième siècle ( à cause de la signature découverte sur le tableau de Barcelone), l'étoile de cet isolé pâlit auprès de celles d'un Jacomart, d'un Rodrigo de Osona, de quelques autres, et surtout des grands Catalans de la seconde moitié du <~MO~cc~t<o.' Jaume Huguét et Pau Vergos. Tandis que l'esthétique de Léonard de Vinci était acclimatée dans la province de Valence par Ferrando Yanez de l'AImedina et Ferrando Llanos (l'un des deux avait travaillé au carton de la .Ba~/c tf~M~A~t) tandis que Juan Vicente Macip édulcorait Fra Bartolomeo et que son fils Juan de Juanes, « un Mabuse espagnol », selon August Mayer, faisait figure de chef d'école, Bartholomé Ver- meyo avait introduit en Aragon la techni- que des van Evck;.mais il s'an'ranchissait peu à peu de l'emprise flamande. Emile Bertaux tenait sa .SaMt~ Face du musée de Vich pour « l'œuvre la plus forte de la peinture espagnole avant le seizième siècle ». Elle nous fait <: communier avec la foi de l'Espagne des Rois catholiques x-, de ces rois sous le règne desquels la péninsule s'emplit d'oeuvres des van der Weyden, van der Goes, Bouts, Memlinc et Gérard David, de ces rois que l'on voit agenouillés, avec saint Thomas et Torquemada, dans une composition du Prado qui, n'en déplaise à M. Gabriel Rouchès, fait moins songer à l'Ombrie de Pérugin qu'à la Bruges déclinante d'un Ysenbrandt. Abrégeons. L'apogée de la peinture catalane se place vers la fin du quinzième siècle. Huguét, qui pourrait être d'origine

M.

directeurs, de France, qui dirigera cette ~cènependant trois étés consécutifs.

De Madrid:

Le chef du gouvernement et te ministre 3e l'instruction publique ont examiné !es nouveaux plans d agrandissement-et d'embe!!issement du 1 heatre Royal. D'importantes réformes sont projetées qui. pour une grande part. sont la copie des derniers' perfectionnements adoptes pour l'Opéra de Berlin. Toutefois, avant d'arrêter dennitivement les plans déjà tracés, ]e générât Primo de Rivera et le ministre de l'instruction publique tiendront une conférence avec l'architecte chargé des travaux. v

MUSIC-HALLS

CIRQUES ET CABARETS

r, CE SOIR

Au Moulin-Rougc, à 9 heeres la revue des Lca; Z.MK~ ~ya~&t~j (Adélaïde HaH, Aida Ward, Tim Moore. Blue M. Allister, Bessie Dudley, George W. Cooper, Mantan Morchnd, Ciayton, Peg Bâtes. etc.) A l'Empire, à 8 h. 30. les célèbres vedettes américaines Les Revelers; Rich Galvin; vingt numéros inédits. Au Palace, à 8 h. 30, Mme Raquel MeIIer dans Po~M-Afa~ft~ revue à grand spectacle. de MM. Léo LeHevre. Henri Varna et Fernand Rouvray.

Les Concerts par la T. S. R Les longueurs d'ondes

Radio-Paris, I.725 mètres Service aéronautique et Tour EHîe!, 1.444 mètres v ParisP. T. T.: 447 mètres; Zeesen (Berlin), 1.648 mètres; D~veutry. 1.562 m.; Varsovie, 1.416 m.; KalundborK, 1.153 m.; Hilversum, 1.071 ni. Budapest, 554 m. 5; Vienne, 519 m. 9; Bruxelles. 511 m. 9; Milan. 504 m. 2; Daventry Exp.. 482 m. 3; LangenberK, 462 m. 2; Rome, 443 mètres 8; Madrid, 426 m. 7; Francfort, 421 mètres 3; Kattowice, 416 m. i; Berne, 406 m.; Hambourg. 391 m. 6 Stuttgart, 374 m. 1 Radio-L. L., 370 m.; Leipzig. 36l m. 9; Barcelone (Radio), 350 m. 5; Poznan. 342 m. 4; Turin, 275 m. 2.

CONCERTS QUOTIDIENS

Tour ~t/ 19 h. 3o (dimanche 20 h.). P<M-M-f. r. r. 12 h. 3o (dimanche 12 h.):. 14 h, (dimanche, l3 h. 3o). v

'.RoeMo-ParM; !2 h. 3o (dimanche 12 h. 45) et'~

15 h. 45. ;,<?

Do~tttrr g XX: i3 h. (sauf dimanche), Bf'M.)re~M: 17 h., concert ou danses. 7'M~-Mt: 16 h. et 20 h., concert.

DEMAIN MARDI

RADIO-PARIS. 20 h. 35': Radio-concert: i. Concerto en ré mineur (Mendeissohn), pour piano et orchestre, M. Jean Doyen, orchestre sous la direction de M. Koderie; 2. a) Prière de la Tosca (Puccini) b) Chanson triste (Duparc) c) Le Ni) (Xavier Leroux), MUe Germaine Pape, de t'Opéra; 3. Symphonie inachevée '(Borodine) 4. Air de LeporeUo '(Mozart) c) Don Quichotte (Massenet), M. Morturier; 5. Ballet de L,akme (Delibes). Au cours des' entr'actes, revue de la presse du soir et infor- mations.

TOUR EIFFEL. 20 h. 20 Radio-concert. PARIS-P. T. T. 20 h. 45 Soirée de ga'a ` offerte par l'Association Rénerale des auditeurs de T. S. F., avec te concours de l'orchestre (di-, rection Pierre Gouat) de Philips-Radio, mem-. bre .bienfaiteur de l'Association. Programme.

I. Mozart, ouverture {Reynaldo-Hahn-Mouton~ par t'orchestre; 2. Audition de Fantasio, comédie en deux actes, d'Alfred de Musset, interpré"; tée par Mmes Jeanne Dulac, du Théâtre de la Porte Saint-Martin Suzanne Rouyer, ex-pensionnaire de la Comédie-Française MM. Pierre Angeli du Théâtre Sarah-Bernhardt Louit Brèze, Louis Cognet, Roger Dathys, du Théâ* tre des Arts; 3. La procession nocturne (Henrt Rabaud). par l'orchestre (direction PIerra Gouat).

BERLIN. 21 heures Concert I. Chœue pour cinq voix (H. Schatit) 2. Chants op. 5g (Berger), pour quatre voix; 3. La demotseUe, élue (Cl. Debussy); 4. Chant du matin (H.; Wolf). chœur et orchestre.

LANGENBERG. 20 heures (de Dusse!- ` dorf) 'Concert I. i) Le poète parle '(Schu- mann) 2) Haschmann (Schumann); II. Choeurs d'enfants l) Ave verum (Mozart) 2) Chant patriotique '(Marschner) III. Symphonie enfantine !(Haydn) IV. Chœurs d'enfants V.; Symphonie enfantine (Haydn); VI. Chœurs d'enfants. Ensuite silence.

DAVENTRY. 19 h. 30 BaDades. Joan Cosen, soprano. Franck Titterton. ténor. Sextette'DJof Feuilles du livre d'esquisses, de Schubert, adapt. Urbach La rosé aimant le rossignol (Rirnsky-KorsakoN) Berceuse (Gret-j chaninow~ Caresses (Mozart) a) Arabesques b) Seréande à une poupée; c) Le cakewalk de; Grelliwoy (Debussy); La perle au sein de nelse (Anon)' Sally in our alley (Carey); Marche des Cameroniens '(Mary Campbell) David du! Rocher Blom (Perry); Canzonetta. (Godard);. Menuet (Pu.gnani) Complainte d'un amant abandonné ~(R. Johnson)butine l'abeille ?' -(R. Johnson) Ballade (Bizet); Suite de quatrei pièces (B. Gardiner) La rose de Perse, Chan-~ son à boire (Sullivan); Ma mère (Tours); L'amour est dans mon cœur (Woodman~; Lon", donderry air (0' Connor {Morris); .Malaguena. (Moszkowski)'.

BÉN ÉD!CT!NE DB ~'A~VC/E~~VB ABB~tyB DJB ~CA~HJ* PAc/z./rBLAD/OB~r/o~ w

française, les Versos et leurs satellites dominent une pléiade d'artistes raffinés, sensibles, avec une tendance à la morbidesse et. aussi des aspirations monumentales. Et Fénigmatique Maître Alfonzo apparaît le plus <; espagnol ;.> de tous dans son étonnant Ma~y~c de ~otM~ Af~~tM (musée de Barcelone) où le fond d'or traditionnel fait place à un magnifique paysage. L'école andalouse se développe tardivement, à cause de l'occupation musulmane, et produit un maître très séduisant, très souple: Alejo Fernandez Aleman. La Castille prend conscience de sa valeur avec Fernando Gailegos, avec des peintres d'origine septentrionale comme ce Juan de Flandes dont le Louvre achetait récemment Ja charmante ~Ma~fatMc (elle pourrait être aussi de Miguel Sithium) et surtout avec Pedro Berruguete. Chez ce dernier, père du génial sculpteur Alonso Ber"

ruguete, il y a fusion entre le réalisme du Nord et !a spiritualité florentine; il y a, pour la première fois peut-être, comme chez Maître Alfonzo que nous citions tout à l'heure, harmonieuse manifestation d'un sentiment religieux en parfait accord avec l'idéal de la race. On peut ennn parler de peinture spécifiquement espagnole. Qu'on regarde l'~t~o ~<? du Prado. et qu'on relise alors les pages.dans lesquelles Jean Cassou, avec une so'r~ê d'humour à la Bernard Shaw, prend la défense, des bour~ë;aux contre les'titartyrs. En somme, objectera-t-on, l'histoire de la peinture espagnole commence à l'instant où prend fin celle des <: primitifs )>. Sans doute. En France, n'est-ce pas un peu la même chose ? M. Louis Dimier n'en doute point. En tout cas, ce que nous avons conservé du Moyen âge, en fait de peinture, ne représente pas la dizième partie de ce dont l'Espagne peut être fiere, du trésor dont MM. Gabriel Rouchès et Pierre Paris, après le regretté Emile Bertaux, ont su mettre en valeur, tantôt la signincation historique, tantôt la gravité, l'énergie pathétique ou la suave poésie.

PAUL.FjE-RENS..


LA BOURSE >

au pn'f!c'pe r~co/MM m dro~ tn~rna~'ona~ de ~'f/tdepcnda~ce rpct'pro~ue des E~s; Afais aMcndu que aucMe ~ue soï~, au regard de la Co/t~fu~'OH orestV~H~e du 24 février !89t qui regt'f /es rapports des E~a~s con/edercs, fmdepp?!dance rc/a~'fe de i"E~af de Ceara fM-a-fts dM poupofr central CM des ou~c~ E/a~ parh'ct~aK~ eu m~mc ~oMpemcn<, rB~~ de/~deMr ne peut f~rc représenté, dons /e domine M~erna/tona~, que pa)' go<j)'crnpmcnf dM Bre~;7, ~{tt <!&sor6e son <ndH':dMah~ e~ posscde seu! ~s a~r<6K~' d~ ~o som'cya<ne<e cxferieurg; ~ue cef E~at pa/tc:di'e/' H'a /H re/~MnM<on di~<M<t~c ni <'apac!~ pour <Ct/fr avec ~es E~a~s c~rc'ngo's; ~u'efon~ dépour~K, aH poin~ de ~e des rc/oMons ex~rnc.s', de personnage po<t<p dM~nc~ e~ MdcpcndiM~e, ne $aMra;f se prévoir de fimmunt~ de /Mnd!c~on ~M cons~tM ranc dM preroga~'fe~ de ~a A'om'erG/ne~;

~t~endu oH'd cc/:e~ dons CM eond~foM, df repoMMer M d<?c/i'na~0tre ;nf0~u~par ~'Ë'/o~ de

CM~;

Par ces mo~Ys

~fotfen~/ormef~a~ de Cecro' oppoM~ au ~ugemeN~ su.~Monce,

D<7 oM't! n'csf pa~ !M E/a~ souferoM Mfe~t de /mmiH! de ~n'dfc~on et çu' es~ justiciable des ~n~MnaMA: /rcncQfs dans les cond)~'ons prévues par l'article !4 du Code f!'f< Se déclare compe~n~ et rem'o;a la cause, pour l'examen du /ond, au 24'oc<o6re !929. M' Albert Monte) plaidait pour le Comité de défense des obligataires.

SOCIETE DU PACIFIQUE. La Coût d'appel de la Seine a confirmé le jugement du tribunal de ia Seine qui avait rejeté le recours formé par un groupe de porteurs de bons de la Société du Pacifique contre le règlement transactionnel intervenu entre la Société civile constituée à cet effet et le liquidateur de la Banque Industrielle de Chine, 'aquelle avait émis lesdits bons. La Cour a estimé qu'il n'y avait pas. li.eu d'examiner si 'a Société civile était régulièrement constiuée, puisque son activité avait abouti à un règlement équitable pour )es porteurs de bons 't qu'il y avait lieu de l'homologuer pureTtent et simplement.

LA PRODUCTION SIDERURGIQUE FRANÇAISE. Durant -le premier semes-

'rc de I'aMM€e"~ouTantp'notre~prs'duction sidé.=.

'ur~ique a atteint tes chiffres'suivants":

"Fonte''Acier (eni.ooo.tonnes)

Janvier 1~29. 904. 842 Février. 787 743 Mars. 880 805 Avrit. 871 I 8l0 Mai. 877 820 Juin. 865 797 Total 5.184 4.917

Pendant les mêmes périodes des trois annces précédentes, la production s'etabiissait 'nnsi:

Fonte Acier

(en 1.000 tonhe's)

i"'semestre 1026 4.593 4.097 1927 4.623 4.068

1028 4.998 '4.624

La production de fonte en juin dernier s'est élevée à 865.000 tonnes, au lieu de 807.000 tonnes te mois précédent et 843.000 bonnes en .mai 1028. Celle d'acier est ressortie à 707.000 tonnes au lieu de 820.000 tonnes le mois précédent. Elle est égale à cette de

.juin 1028.

I.a moyenne mensuelle de la production i~vait été, pour la fonte de 772.000 tonnes en J927 et 832.000 tonnes en 1928, et pour l'acier dc~ 692.000 et 791.000 tonnes. Celle de juin a

.(-t~ $u~r~r,e..a,t .n~s.deui'c ,.dfr-

i~i reh apné,e~ r ~a ·

Le a.nné,(M.< r.

Le nombre des hauts fourneaux en activité,

a la fin de juin, était de t55 contre 158 fin av~it et 157 fin janvier.

FINANCIERE CUIVRE ET PYRITES Les comptes de'l'excrcice J928-I929, clos te 31 mars, faisant ressortir un solde bénéficiaire. de 2.754.739 francs, ont été approuvés par t'assemblée ordinaire tenue le 26 juillet. I) a été 'vote un dividende de 14 francs par action x 0 et de 7 fr. par action <: P payablç à partir du. 20 'juillet, à raison de, net 11 fr. 48 par action « 0 nominative et Q fr. gt8 au porteur, et g fr. 74 par action « P ~.D'autre part, une somme de 16 francs par action 0 et de 8 fr. par action P sera mise en paiement à la même date, à titre d'amortissement.

SOCIETE ALGERIENNE D'ECLAIRAGE ET DE FORCE. Une assemblée extraordinaire, tenue le 26 juillet, a reconnu sm.CËr<et véritable ta déclaration de souscription et de versement relative à l'augmentation de capital de 5 millions de francs, réa!isée par la création de 20.000 actions -s P n: vote privilégié.

'E~n conséquence, te capital est définitivement porte à 55 minions de francs. MINES DE COURRIERES, Au cours du premier semestre :Q29, l'extraction s'est étevée n 2.000.700 tonnes/contre 2.093.600 tonnes l'an dernier.

MIMES DE BRUAY. Durant !e premier semestre de 1020, l'extraction nette s'est élevée à 1.588.420 tonnes, contre 1.367.672 tonnes pour la période 'correspondante de 1028. OMNIUM COLONIAL. Le compte de profits' et pertes au 31 décembre 1928, qui séra présenté à t'assemblée du 9 août, fait apparaître, après affectation aux amortissements de 1.500.490 fr. et sous déduction des charges, un bénéfice net de 4.769.3:3 francs, contre 2.345.034 francs. Le dividende qui sera proposé n'est pa~ encore fixé. On sait que, l'an: dernier, Havait été réparti 50 fr. aux actions <: B et 20 fr. aux actions <: A s FRANCO MALGACHE D'ENTREPRI SES. Il sera présenté à l'assembtée du 9 août, en même temps que le bilan au 31 décembre 1928, qui fait apparaître un bénéfice de 42t.ooo francs (contre 186.775 francs) et un so!dë créditeur total de 429.000 francs a porter aux réserves, une situation, au 30 juin 1929, faisant état de l'augmentation du capital de 10 à 25. millions, réalisée au début de l'année en cours.

htformatiMS c

et coïnmumques

BANQUE DE ~ALGERIE.–Eccr<anf ? pro/e~ de <0f do7!< nos Fn~orma~'ons du t9 couranf en~re~enot'ent nos yee~CHrs, et qui proposai /a s~sM<u/!on de la /<m;<e propor<<onneMe d'emtssfoft /onc<ton de ~a coM~er~urc aM p~/o/ïd /p/~e Paf~mcn~ a vo~e we ~o: aM~or;son< ~a Banque de r~~<*ne a reporter a 2.400 millions de /<mM son mc~mum d'cmMsto/: fixé prMedem/nen~ d 2.t00 mt~o/ Mesure transitoire qui pcrme~ra d'une pa~ ~Ma/!ce/!MK~ de ~c campagne agnco~e ~f entre dans <c période cc~fe, d'aM<re par~ mai'n~M dH ~oux d'esco/pp~e.

Mots mesure ~ron~Otre çuand même, fon so/:gc que la Banque de f~~en'e, d M/: de/nter &da7!, ne d~posa~ plus ç~e d'une p.M~ bM~e d'em;M!on de 50 m~to/t~; ~H'eMe dott. ë~re en me~afe de ram,<'ou/er /es ~c~ues 400 mi/ons ~u'e~e a en dep~f, e~ ~M'en~n, paret~e époque, l'an dernier, eMe avait du me~r~ en cfreu/a~on 496 miHfons de francs de bi~efs sMppfemen~atres.

~a.eomm!ss;on a e~~me que /e premier projet de loi qm e~~ MumM ne pre~erra~ pas ~u~Mammenf ~M <n<ereh en caM~e. Z.a prccnmne ~eMMn parlementaire aHra à s'occuper de ce~e ~mpor~onfe~MM~on, ne se trouve réglée ~ue <res profMOtre/nen~ par /a' ~ot ~Ht f<enf d're vo~ee.

RECETTES DES CHEMINS DE FER Les recettes des grands réseaux se sont élevées à 304.t8g.ooo francs pendant la semaine du 2 au 8 juillet, contre 285.127.000 fr. pendant la période correspondante de Fan dernier, en augmentation de to.os8.ooo francs, soit 6,40 En voici le détail et !e total depuis le début de l'année, par comparaison avec la même période de 1928 t

J9~9 !928 Augm.

(eu 1.000 francs)

Etat .1.082.556 1.028.702 53.854 Nord 1.275.911 1.208.029 49.882 .Lyon. ~.138.740 2.024.660 114.080 Orteams. 1.003.997 954.954 49-043 Est. 1.136.355 1.068.277 68.078 M;di. 477~9 456-629 20.490 .A~ncc et Lo)'. 586.'45t' 5S~.6S2'' "28.799 i' .T&tal\ 7.683.1~9 7.298.9&3 _384.22ë

COMPAGNIE DES FORGES ET ACIE RIES BE LA MARINE ET D'HOMECOURT. Réunis en assemblée extraordinaire le 27 juillet, les actionnaires ont reconnu sincère et véritable la déclaration de .souscription et de versement de l'augmentation de capital de 45 millions de francs réalisée par rémission de 73.000 actions de 500 francs de la catégorie « A et 34.000 actions de 250 francs de la catégorie « B En conséquence, le capital est définitivement porté à !8o millions de francs. C; I. T. R. A. M. Les actionnaires se sont réunis le 27 juillet en deuxième assemblée constitutive. En conséquence, la Société est définitivement constituée. Le conseil d'administration est composé de MM. Laurent Théodore, président du conseil d'administration Perrin, administrateur délégué; Brizon, Daum, d'Heur, Coffin, de Saint-Genys, Tavernier, Paul-Dubois, Vopetet, Watewski, administrateurs.

DETTE OTTOMANE. D'après le con. trat du 13 juin 1928, les Bons du Trésor de l'ancien Empire ottoman des émissions 1911, !0:2, J0!g doivent être échangés contre de nouvelles obligations de consolidation g or, libellées en livres sterling. On annonce que cette opération aurait lieu à, partir du 12 août. MINES D'ANDERNY-CHE VILLON. jj~'a&MMtbtec ëxtrac'rdiaaire du a~ juiUot.a't'é-. Sularisé l'augmentation du capital, porté de 15 à 20 millions de francs, par ta création de 20.000 actions nouvelles de 250 francs.

i ACCUMULATEURS DININ. On as- sure que les résultats de 1 exercice au 30 juin sont au moins aussi satisfaisants que ceux de l'exercice pTéeéd<nf, qui s'était solde par 6.682.907 francs de bénéfices nets, la baisse du prix de chaque appareil 'ayant été compen- sée par la progression des ycntes. Le divi- d'ende serait maintenu à 30 trancs.

NORD-LUMIERE (Le Triphasé). Deux assemblées extraordinaires se sont tenues le 26 juillet. 'La première a reconnu sincère et véritable la déclaration de souscription et de versement, reçue pa.r M* Dufour, notaire à: Paris, suivant acte du 16 juillet tc2o. rela~ tive à l'augmentation du capital social de 100 à 150 millions de francs. E'n conséquence de: cette augmentation, l'assemb.léc. a modiHé' l'article. 6 des statuts, et a constaté la réalisation de la condition suspensive concernante les modincaUons apportées par rassemblée générale extraordinaire du 28 mai 1029 'à la rédaction des articles 7, 9, ïo, 12, 17, 30, 34 et 37 des statuts.

La deuxième assemblée a approuve, et accepté provisoirement'l'apport de -ir~.aSt l' actions de )a Compagnie .d'Electricité. de l'Ouest-Parisien (Ouest-Lumière) fait à .laSociété .par la Société Lyonnai'se des Eaux et dé l'Eclairage, la Société d'Eclairage et de Force par l'Electricité à Paris et la Société d'Eclairage Electrique du secteur de la place Clichy, suivant acte sous-seings privés en date du 28 mai 1929.

COMMENTRY-OISSEL. Une assemblée extraordinaire, tenue le 26 juillet, a autorisé le Conseil d'administration à porter le capital social de 13 à 15 millions, par la création de 8.000 actions à vote plural et avantages pécuniaires minorés, à émettre au pair de 2go francs.

COMPAGNIES REUNIES DE GAZ ET D'ELECTRICITE. Une assemblée extraordinaire, réunie le 26 juillet, a reconnu !a sincérité des souscription et versement relatifs aux nouvelles actions A et .B, représentant la récente augmentation de capital. '<~le a approuvé le rapport des commissaires vérificateurs des traités d'absorption de )a Société électrique de Bourg, de la Société d'éclairage électrique de Provence, de ta So. ~iété Montalbanaise d'électricité et de la Soiété électricité de Montauban, et rendu définitives les augmentations de capital résul-~ 'tant des absorptions susvisées.. CREDIT RONCIER DE MADAGASCAR Les comptes' de l'exercice' 1928, qui seront. Soumis a l'assemblée-du' 9 août, se soldent par ùn''bénéfice'net de 1~.7:3.227 fr. contre j.415.300 fr. précédemment. Le conseil proposera de'maintenir le dividende à 37 fr. 50 On sait qu'un acompte de 25 francs a été payéleï5 décembre 1928.

OBLIGATIONS 5 o/o OR 1910 DE L'ETAT DE CEARA. Par jugement di tribunal civil de la Seine, en date du 24 février 1927, l'Etat de Ceara avait été condamné par défaut, à la requête du Comité de défense des obligataires constitué auprès de l'Association nationale des porteurs français de vateurs mobilieres, à assurer en francs-or le servie'de son emprunt 5 1910.

Le .gouvernement de l'Etat de Ceara, qui avait fait opposition à ce jugement, a soulevé, dans le débat contradictoire, l'incc'mpetenct; de la juridiction française.

La première chambre du tribunal civil de 'la Seine a rejeté l'exception d'incompétence par un nouveau jugement rendu le !I juillet 1929, sous la présidence de M. le Président Barjot, dans les termes suivants

~Mdu </ue /e 7'n6u~ .s'era~ reconnu compe~n~, con/ormeme~ a ~'or~c/e 14 dM Code t'ff~, poHr A'ro~tt'r .siir rex~fu~'on des cNf~chons conrradcM cn~er~ des Fnmfa~ par M f~Mcuy e~M~er ~uf c~H'r t'MK .~oHfcfffr épargne j'ranf.aMC, f~ar de Ccaro Tr p/'opo~~ un dpf/Maro/r~ 60~ .h/a t?KOA'/p po'r lui refMtdt~c d'B<(!f Mfn~rfH~, ~/M~e oMtgcr< ~e T'nbtMn'rd se dessn;s;r cot)/ormcme/:(

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Chemin de fer de Porto-Rico.– Lai compagnie est, à partir du 3 août 1929, désabonnée au timbre pour 12.000 actions de 250 pesetas n"' i à 12.000, is.ooo obligations 5 o/O 2" hypothèque n"' 1 à 15.000 série Humacab et 107.809 obligations 3 o/o hy.pothèqu& dont io'027 série Mayaguez et 6.782 série Hùmacao.

Paris, le 29 juillet.

La crise ministérielle provoquée par la déBtission de M. Poincaré n'aura exercé aucune influence sur la tenue du marché. La spéculation s'est, en en'et~ montrée convain- cue que la solution de la crise interviendrait sang qu'aucune modification soit apportée à la .composition de l'ancien gouvernement.~ Dans l'espèce, la formule -s on prend les mêmes' et on recommence souvent employée dans un sens péjoratif, parait, au contraire, &voir recueilli l'approbation des milieux boursiers. Certes, les aiïairea sont toujours très réduites, tant à terme qu'au comptant; mais, dans l'ensemble, la tendance est plutôt soutenue, notamment sur certaines valeurs franca'tses.

La tenue du marché anglais ne favorise guère' la fermeté des valeurs internationales ayant un marché à Lbndres.~A noter,'toutefois, le léger redressement de la livre contre le franc. Une/accentuation de ce mouvement se'rait de nature à éloigner, tout au moins momentanément, le danger d'une. élévation du taux de l'escompte de la Banque d'Angleterre, opération à laquelle nous avions déjà fait- allusion à propos de la tendance du marché au cours de la séance de vendredi. I] est toutefois prématuré de se prononcer a ce'sujet.'

Aucune vente, même en prévision de ta liquidation de fin de mois, n'est redouter. Nous dirons même qu'il n'y avait lieu dt prendre aucune précaution, tant il, est évi dept que les affaires sont réduites à leut plus simple expression depuis, hélas! une période antérieure à la précédente liquidation mensuelle. Les positions très réduites appartiennent dans la plupart des cas à des professionnels et n'appellent aucun commentaire. Donc, de ce côté, aucune inquiétude à avoir.L'insufnsance des affaires reste lin dice le plus marquant. La liquidation ne parait pas appelée à modifier l'allure du mar ché.

Les rentes ont montré une faiblesse momentanée, ce qui n'est ni surprenant, ni inqufétant": le 3 néchit à 74,90; le 5 :!9i5''

i9~ a-,102,30;.le,4 Jpi~ à.;Qi;,55,~t.le,5'

1920 à 124,65. Les banqtMs'son't plutôt soutenues sur'un marché peu animé la Banque de France à 24.800 (-)-30o). L'Union Parisienne à 2.315 et le Crédit Lyonnais à 3.155 sont hésitants. Le Crédit Fonieier, à 5.355, est ferme. Le Suez a peu varié à 22.095. Les Chargeurs Réunis sans changement à 850. Les valeurs d'électricité sont bien disposées la C. P. D. E. à 2.785; la Thomson à

Ï.2ÏO.

Les produits chimiques ont subi quelques réalisations peu importantes l'Air Liquide à i.pio Kuhimann à 1.283 et Péchiney à 3.925-

Charbonnagés et métallurgiques en léger repli Courrières à 1.620; Lens à 1.324; Divesà3.265.

Le Rio ne s'est guère conformé à la tendance de Londres et avance légèrement à 6.570.

En Coulisse, le marché est à peine soutenu, ~auf sur quelques valeurs travaillées a titre exceptionnel, pourrait-on dire, telle LaTubize.

Lé~ valeurs de caoutchouc ont abandonné une légère partie de leur avance la Financière à. 268; Padang à 1.025.

De B.eers soutenue à 1.551; Mexican Eaglu tncH~'gêe-"a'i58. '<; Parmi les~ valeurs ]ndusfi'ie!l'es'fraûçai'ses/ Hotehkiss soutenue à 2.000 Hydro-Cère à 855.

BOURSES ETRANGERES NEW-YORK, 27 juittet. Ctôtufè U. S. Liberty 3 1/2 0/0, <)6 5/8; Français 7 'o/o. no 3/8; Royat Dutch, 53 3/ Utah Copper, 290; Atchison Topeka, 245 3/4; Cà–nadian Pacifie, 227 7/8; N. Y. Central, 233; Union Pacifie, 265 7/8; American Sugar,84 1/4; American Tel. Te!eg.266 1/2 Baldwin Locom., 250; Général Eiectrie, 368 1/2;. Gênera.! rotors, nouvelle, 69 3/8; U. S. Rubber, 47 U. S. Stee), 206.

LONDRES, 29 juUtet. Ouverture Rio, 52 1/3 Sudan, 3 i5/i6 De Beers,. 12 5/8; Hydro, 61 3/4; Int. HoMing, n 3/8; CourtauM's, 3 n/3a; Int. Nicke), 48 3/4; Imp. Tobacco, 4 7/8; Mexican Eagle, 14/4 1/2; Can. Eagle, 10/9 Royal. 32 1/4 Sheit, 4 o/i6 V. 0. C., 3 21/32; Imp. Cont. Gas., 365; Loaogwa BwaTta, 20/6 Pritnitiva, 36; RhodesiaE An'g')'o American, i 11/16; Anaconda, 23 1/8; Tharsis, t05; Jagerat'omtci! 2 3/8; Centra! Mi-, nmg, 18 5/8; Chairtered, 40/3; BraMpan, 88/9;, Crown Mines, 66/3; GoIdiieMs. s3/t 1/2; Rand. Mi'nes', 6i/3; Tanganyika, 59/9; Gu!a kaflumpong, 3o; Can. PacHie Raiiway~, 236; Brazitian Traction, 63; La Sidro, 15 3/4; BritL'sh Ceianese, 24/4 1/2 Kuala Lumpur, 57/6. AMSTERDAM, 29 juillet. Ouverture )Royai Duttch, 3oo; Van Berkels, 288; Bem~ berg, 64; H. V. A., 656; Macku'bee, t23; ~Mar< garine, 494.

RECETTES DU CANAL DE SUEZ Le 28 juillet 1929.. J.t~o.ooo francs français DROITS DE SOUSCRtPTiON .AUI'ARQUËT

~eïMent~de:P~iiM~h'e:. ~H/GA~TAT'/O~S D~ C~P~Z. 'Union Charbonnière Continentale. Réduction du capital de 27.500.000 fr. à 13.750.000 francs par échange de deux actions anciennes de 100 francs contre une nouvelle de 100 fr.; 2° augmentation du capital de 13.750.000' fr. à 27.500.000 francs, par émission de 137.500 actions nouvelles de 100 francs à souscrire en numéraire; 3° création de 34.000 parts de fondateur.

Produits Chimiques et Engrais d'Auby. Augmentation du capital de 12 millions 1/2 a 27 millions 1/2, par émission de 150.000 actions de 100 francs, catégorie <: C Compagnie Minière de ta Ribeira. Augmentation de capital de 3.500.000 francs à 7 miDions, par émission de 35.000 actions de 100 francs.

Compagnie des Mines de Chabet-Kohol. Augmentation du capital en une ou plusieurs fois, de ë.700.000 fr. à 4 millions. Compagnie Minière du Plateau Central. Augmentation du capital de 3.500.000 francs à 4. mill.ipns,. par émission de 5.000 actions de 100 francs.

Etablissements Bajac. –Augmentation du bapita! 5.500.000 francs à 6 millions, patcréation de 5.000 actions E de 100 francs, ;). émettre à'110 francs:

Banque Guet. –Augmentation du capital de 10 a 25. mIIlionSj-par émission' de'30.000 hctio~s. de 5qo,.f)')anpj-t-di.te.s ~A,o~tMint t droit,,a une VMx..daM.J~.<~em~é~a,ct~c,ota'tion des 4.000 actions <: B > a vote 'plural ainsi que des 46.000 actions « A anciennes et nouvelles.

DKStGKATKM. ) c~m't-

·lasqu·au c(es s COURS sousct.

T~ j 1

YdLSURS

30juit.Test.ut, coup.5. Saoût 31jilil part, coup.5). 6 ao -U t

3tjuU. Eq.VQiesFetreeSjCj~o" Saoût

2auùtUruatneVte. 265.4aoùt

5aOÙLIL)inall]iLe Nobel. 1() aoit

Suoùt.Utnaimt.eNubci.lUaoù

5aoutC)audeGuit)emot.IiOao)t CaoùtCot.etieFoucher,c.)tnj!)0aoù 8ao~t Omnium Lyonnais. Maoù''

!'iat)ûtË).LoireCentre,c.'<'563 .tiaoù'

MaoùtSarreet Musette.?M 3taoù ~OaoùtApp).tndu8t'c.24.;St)9 30aoù 25oct. EauxdeVats.c.60.'357 Sl.oet' EN BANQUE

29jui). AtM, act., coup.37~2 23 31 part, coup.4*24 3] juit. PapiersPetnts,c.lS~40 40 50

28août,Carbur.Zenitti,e.20j.

23.aoi)tlCarbur.Génitu:c.20,.1, .··

.t.[.

RECTÏFICATtONS

PARQUET TERME Banque de France, 24.850 (premier cours); Société Financière Française et Co)onia!e, Ï.905 (dernier cours).

PARQUET COMPTANT Turc unifie, 96; Banque Ottomane, 1.560; Centra) Mining, 2.2T5; Sucreries d'Egypte, 952; Ville de Reims )92t, 506; Egtises dévastées, 5)3; Etectricite et Gaz

.du 'Nor'd, yjne"de 'Paris Ï~h, .368

tonipagnie Oenerate d'Electricité, 3.800. CounsSE TERME Mexico, 112 (dernier cours); Tin Sélection, t58 (dernier cours).

&g M~d.. PARQUET PARQUET prec~ .ernter PARQUET, p~d.. D~r PARQUET Mced.-Mr~ PARQUET p~ D.~r COUL!SSE ~L-

~l 1?récéd" PARQUET t R' m E COMPT AIT PARQUET PréCéd" Dernier PARQUET précédi, Der~icr r~ ET Préc Dernier PARQUET Préctid\' Dernier 'q clôture COULISSE TERME CPIIPTANl

t clÔture premier Dernier Dernier: clÔture' cours :;¡ clôture cours ClÔtiire cours AU COMPT ANT cOUrs à terme Ilrelùièr, Dernier Ce

H- TERCET CC~T ~~Frr E .CC~T AUCO~T ~EETCC.P~

7~-26 3,0/0 %Orpé tuai. 74 7q 74 67 74 80 PÉTROLES CHEMINS DE FER 32 Mexicain 5 OfO. cours 05 10 cours 25 76 jour

:i~ 102 45 102 50 102 60 m~FR~~ pRon~~QUES J~r" 476. ~J~ 31 0531 76 31 50

92 05 4 0/0 91 70 91 45 91 35 0 102n 1025 Est 6,010 4 3.0/0. 25102525 '26

l~S ~5'° ~65 65 -FO.D8D.ETAT (Actio~ ~T,< 40:: g ::A.n~M~ ~575 <26S224600?Ban'France" 34600:: 24800. 25000.. FRANÇAtS ASSURANCES-BANQUES <5::5~~c~n~t639~ 3 o/o 355 0 0 351- 8 136 ..BatiaKaraMtn.t36 135.. 135::

46 Banque de Fratice 600.. 24soo. 25000.. FRANÇAI-~ ou Dynamite Centrale. 1 0 3 lIouvelles. 35'1.. 5 77 Bila KaraYdln. 136.. 135.. 136..

< ?!l67~ ~ie: 16700.. 16700 16900.. !~Amort~ab. 82 30 82 30 0~ Assuranc.sG.n~c). 2025 2035 ] 5 ~?~7950 = ~3 323 ~02 ~a. ~o 100 60 103 ~n" ~33~ '3360" St/20/ySrt~MbC 9420 20 93502)96-'Urbatne(!Me~).)274. .VerrMies.Gtacesd-A~ 2175 ..2220 .es. 349.. 350 ~.9 584.gan 384 M5.. 587.. 1190 1200 1200 ~o. 10380 0 103 2! 1875 1867 W~S~ 387 0~ L 298 5.

'<o"P.~iann9. 2326 .231j '–°°" ,40'OM25(aar.ch.). 12690 126.. 6.. -EuropeCent.ac.or. 96.. 96 35..Hay,a)sePen!ns.,act.B 4t0.. 417.. -Dauphiné. 330.. 320.. ~!t.e ~bao~narterea. 24790 246.. 246 5C

-?§06 .CotnpagnteAtfj~Denne. 2555 .2568 .2MO.. ~Q.o, 11130 11075 S).. Française ettta).. 1700..1700 l'TouaaeetRemorqu.,ae ac 499.. 490.. Genève 1S55-57. 547.. 540. J 330.. coambta. 220.. 228.. 23< 'C°~P~'°"n '2M5 '2040 '~Qo{928(amorttssaNe) ~0095 95 9950~0.. -Hypoth.Fca-Arg..3875..4000.. S5..T.C.Tt.P. 9t8.. 9)8.. -eO/OMnsdec.MOf. 603.. 503. 0, ,26 ..Compto)rsaf)-)ca)ns. <2t.. 122.. 123..

K"?SM Nat.d.E:c.4ePati6 2020 obtaations 60/01927 61l 61090 6u deMuthousa. 72~ 726 <C.. TransnortsMartimes.. 801 801 eO/O 480 480 tmet ,9~ Concordta. t9l 190 t9l

61 180,6 Crédit Coinni. de France 1760 176z) 1775 Cbliga heni.de FerEtat4 0/0~ 389 60 389 0 80- des Pays di~ Nord. 780 725 41ô Transports Maritimes.. 801 8 6 5 ()/0 /o 480 480 tO loi 19 Concordia 191 190 191

-efÉdttComm.doFwoe. 1760 .176o .1776 J~?erEtat40~. 38960 389.. M. -desPaysdnNord. 780.4~BrasMrieOui)mes.7660 .7800.. 600. 423.. 420. 79 2& COrocpM. 76 77.. 7626 25

~? E~ ~? ~M 80/0. 428.. 420.. 15~. -Pr)vÉe(Cun)u)). 4~0.. 441 ..M..Cusente)-,act.ord.2706 .2740 -40/0. 386.. ~026..CréditGéneratdeSPëtrotes.iolO..1040..1016..

..§~ Fonctertndo-Chine 66) 96b St~ g~,T.r6eOf6')924. 681 686 60'. Compt.Esc.deMuthouse. 970 870 2J).. 0)sti))cnes)ndo-Chine 4320 4;.20 30,01'uston. 34~ ~38 5Et.6 ~g CroWnMines. 405 406 ~S '? ~n 70M1926. 54950 550..)?5Cr<dttA)a6r)en. 3506.. 55)0 )5..Cent<deConstr.etdeMa) 261 2S2 -ao/O-MBveUes. 344 346.59h.~6g_neBee~ord. 1566.. 1551.. 1560 <X" Mpbt)ierFran~ie. 931 -934.. S30.. ~0/01927.. 58080 581 ..MM tnd.ttCom.Noimn.l746..1<40 4<H)ch.<.CfmentsLafareta.A6250 .6299 21/20/0. 31180 340.. 2'sh.~g_ DeBeertpreMr.1635..1635..1535.. <40__T905-.St9Ftn.fra))ç~tco)M.,ECt.5001901 -5.. catsteAut.r.àlOMfr. 968.. 955.. 37 FoncierAtaérte<.tOB9..1009 <O..Cim9nti!)ndo-Chtne,Mt2430 .2435 -Vtctor-Em.ia623B,0. 384.. 389. Ish. 2035oEastern)nternat.Rubber. 202.. 200.. 200..

~H'1842 Sociétegenerate. 1835 1838 1S4H A{riq.Oc.Fr.30,019M-tf). 376 50 381 s~" Pot)c)erCo!on'a). 775 760 Po)tetChausson,Mt.3060 3020 MtdiBM~Men.6û.f)21-3). 513 513 87 EastRand. 87 86 75

42.. 1460 RenteFoociere. 1439 )425 1419 AnnamTûnkin.'<;20)i. 60 )4 St6f'n.CK<v.etPyr.a.25[) 545 540 314~ parts. 22500 22706 60/0. 471 471 87 East n, qAn

8-634 Société Générale Foncière. 620 @620 616 .'j Annani Tonkin 21,,2 0,'0. 6-0 50 881 5j.. Sté fin. CLiv. et'PYt. a.'250 545 5'4 "0 3 14~ -parts. 2250~-J.. 22705-- 6 010~ 471 471 2g~ 50 E=:teR~nl~ernat.Rubber. 20~ ,200.. 200..

S.. 634 .SocieteGenerateFonctere. 620 ,8~SS_ ~g'F'rMç3t,'Oia(i9 398. 379.. 5"SMG)eA)sac.Banque..t400.M395 :BonMarche. 660 570. -50~ 428.. 422.. 243..F,anco-Potonai8aP.t)'e!es. 240.. 238.. 244..

;44 67,23000 .Y8uez(MMtMant.~MM)tS..22900 .,22995 .~3 00. ~chiMÏ 0.01909. 377. 375.. ?;: Société Marse~iso.) 195.. lacû.Gâteries Lafayette. 180. 180. –0. 384.. 383,. 590.. Franco Wy(.mingord. 980.. 580.. 587.. 7)21921875 partsde fond. -°' 3)~0,01913. 4)1 400 ~.nStéNancéiennedeCrëd~' 535 52U 5J..Nouve))osCa)ertes,act. 809 807 -30/Oanctenuf-s.. 340 341 b0 ~n.9 430 Gadutd. 490 430 430 !11MM 33700.; -Soc)ëteciv)!t!j32a75.j3ab75. 32800. Madaitascar2l:!f)01S97 62. 59..<Ponc.derEto))e,~t.5f)f)f.]415.. 14)5 .s~~ten~ accord.755. 750. -~Oio~cU.M. 343.. 348., ~.6 138 GeMraMtnina. 135.. 132.. 134,.

~~4 4 -T~~ ..il3sq 1076 390 t- -7,0 tanç. lO 1 ai 15 -~2ZPrlnteiilp$. ~,ct. ord.~ "2- 496~: '56~~a~ B: ~50 ~590 '550

su ,0,71 ¡. ~,1!st; '3cl: 500 1r. "1040, i 1010, J Q.76 'Maroc 4 0/0 1914 458 456 t8~ t'an~~fforu 1 J61g, 1&1 t5 ..Citroën pârts. 1475 1465 5910 -6 0,,0, sèl-je 1,1 499 496 6 fr.- 66 Grammont B.. 5-5~ 55 55 50~

~50~03 :)% .1199 .1206. ~M. ~9:: CHEMmSFER-TRAMW. 4" 763: 764: -50. ~n ~05" ~9" li8"i 50'

100 :1 75 Nord, act, 400 2500 2505 2520 Tu 183 1892. 316 320. 0 Grands Trav. 753 764 5 0/0, rét-ic b 4,' 5 455 226 Gula ..220 221

36 3380 s'anta-Fé, act. 600 fr ~3360 8380 3400 re il National 5 OiD 1911. 577 680 3250 Est Jouissance. 1005 1000 eO Ouest Af ribalti(Colum-de l' 951 950 3 0/0 (2, 376 3 3 "1 2020 Hartmann. 105.. 109.. ,HI.

135 1218 .MêtropolitaindeParis,a.250f. 1200 .1205 1208 50101920. 58o 5à57lëidl 690 705 450 Tabacs du Maroc 7000 6 010 tvl)e 199-t.. 475 471 287 Huanchaca 281 282 283 ..1

35.. 1218 .Metropo!ltBlndeparJs.a.250r.¡1200 ..¡1205 1208 "1 60~01921 550 547 84 Nord 2015 2005 15 Soulier (Etablissenl,) 265 255 3 0i 0: tl.~e 305 305 2 sP. 344 Htielva Copper 34o 344, 341

1 52760, Dî$trlbtitioii d'E tact (C~, Par.) 12 77 5 2785 2795 6 0 0 192 627 527 .51 Nord 890 899 50 Sucrerie de Vierzy 905 906 a 6OiD 474 477 tt. 65 liydro-Electriqtte de la Cère 864 343.. .6 ..1

~ë° 1~ 399 -Î40~- = S? S 395 399 m~S.ÉT~~ 580 580 ~nn~ur. 29190 2.3.. 29190 Of M 2 :M~ a.260t. 11110 :4 :~97:: W~ 555. 55S -2M..Tramway~nd~~ 7825 19 sh.4~ Land Bank of Egypt 2130 2130.. ~o; ~49: 34§::2~.6368. 364.. 364.. 365.,

12.20 1 homsoii-HGU$ton 1210 1209 1205 26u de Shatiglial.12st() 2850 19 sh. Land Bank of Egy t. 2130 2130 30/0 1SIi 345 349 2 eh. 6369 Kuala .4. 364 364 365

30. 1220 .ThOMM-Houston. 1210 .1209 .1205.. mpmmCMK ~°" "~S'a"28~ 2850.cr~itponc.Fco-Csnad. 7479. 7500.. 21/20/OtSar.. 319, 315. j,0 25 5025 5025 5025

20. 650 .!Ac)ér.etfor6.nr)ntny,a.o.!5'it. 635 630 638 wmtt~MMi 100 ËLECTRtOTË-CAZ hat. 28f.O 2860 2HT)15Tramw.Bnenos-Ayret. 530 GrandCcntraHS~. 325 326 256 '~no.nff"" 243 245 257..

20 ..l650 ..IAclér.elFOrg.Fit11llny,a,o,25~f. 635.. 630.. 638.ua r" ÉLECTRICITÉ (;AZ 21 1-bl 5Tramw. Bue iios-Ayres. 530 Grand C~cntrai 1895. 1325 326 266 243 245 257 ~6

?749 1~ Dives. 3266 1724 OM.du~ 0101921 514 507 .4~ 4900 ~O fb. WaVoils-Ltts, act.pr.nouv. 34? 90 349: 338:: S S34:: 335::

'25..1745 F et et A a iérlesxordetest. 1'124..174,6..1742.. Ville d'Albert 6 01~ 511 513 135 Air Coniprimé 4930 622 £2-5-0 52 Télégraphes du Nord. 3995 Ouest CiO tioit 34 150 345 25 338 Lorraine 6. 33 334 395

~5 ~K~ 2416 -~20 :~5 ~d~ 06 55 :d~ 625 622.. ~d; 1730 :3i29:- ~O~ 322.. 322.. 329 327 325 336::

50 164b Mines de Courrières. 1625 1620 1 35 de noinis 6 oio o~,0.. 1921. 50 5115 40 Edison, action 1510 1510 35pen. Hongroise de Cliarbonn. 3125 3125 2 110. 0/0. oo 3:;12. 322 1sil:6300 1 ~29, Malacc;>. ordo 327.. 325

21. 1335 de Leu$ 1329 1324 16320 Vit,, de Verdun 51 5 5ûg 30 EloctriCité, Gaz du Nord. 1290 JU4 Soenowlee 2480 2520 Sh. "O~ prêt. 295 295

1 art. 1323 ~30 :& 9!! 506 .M~0::4~ :~0: ~.r' ~8:: 35::

356 .350 346 .CteEnereieEtoct.600. 518 8 524 M.CfeCentr.Eners.Etec.2040-.2030. 'KreuaeretToU,Mt.B..4775 .4875.. ÉLECTR!C)TË-GAZ. -16850 XM~nEaaieo..d"" 158.. 158 565S

361 :~°,24'doi'a'720.66o)' 356: 358 356 ~g' S<3 ~En.r9.duSud.0~t.ac..r 1750..1753. Suedo!~Anum.[S<en~)2940 .2990.EtectriciM,50;0. 495. 4.h. 112.o ?' ~9.. ~2 121.. M 1231 p~~nu.t CrosseMetat)urae60~. 506, 606 2i).. Est-Lumière. 1000 "'000.. =c)a)ranoE)ect.,B60/0. 440 440 IStiro 35650~antecatni 359 360 3S8

1,852 Platine 1842 1850 1850, Groitipeiiietits sa, 010 505 509 Société Centr. Ind. Elec. ~510 2600 Eclairage Elect., B. 6 0 440 i 18 !lro 356 50 359 360 358::

50= 262 ~?~ et P.de-C. 510 m~ 16. 540 ~50~~ et Rhône A. 1 ~80 1390 :-8::

40 .1291 Vuhliilànn ietabl.) 1282 1283 .11290 lndust Suer. Fraliç. 60,10. 500 600 20 Ouest-Parisien Ouel-Lum..940 939 Eiiergie Litt. Méclit. 7 D. 0531 535 88~ 5()M88 88 25 87 50

~B~ Ch.de fer Gafsa. :095 :r' 6 Ù~0. 613 512 industr.). 589 587 (Obl~~ 62?;: 622 ~626~

8 16 1-110. Phoortiat.ci eh.defer Gafsa. 1080 1090 -1095 Breguet 6 0,0. 610 509 25 tknion Etectricité. 1370 1350 Forces Motr. Rhône, 010. 385 380 1311 ozambique 317 Ç22 817 21 19

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35 1943 Air Liquide 1921 1919 1930 "1 '40 Fusion des Gaz 1200 «: 12 Departl~Sel~e61/20/0, '72, 467 ThOl11son-Ho!stC!n 6 0;0. 380 8¡1 50 PonaCopper. 8216 8821 610

35 1943.Ah-Lt~de. 192t .1919 ..1930 MrMMSMCMm 49.Caz. 2M..tl85. ~s,,), 472.. 467..Ec)ah-.Chauif.Force4- 450.. 380.. 20.. 520..Phf,spi)atesTMis)ens. 514.. 513.. 517..

25.1390 ..¡CaoutChoucs Indo-Chlne.. 1399 1399 15 4G.. oz et eaux ir 1295 1250 20 1815 4 DiO l~. à 500 fi- 468" F clair. Chauff. Force 4'1* 450 380 ..1 20 520 Phosphates Tunisiens 514 5131

20 1695 Citroën ~sté André) action B. ,1685 1675 1690 ..1 ¡Algerle 3 0¡0 1902,. oo 881 à95 70 pont la Franc et l'ttr. 2855 2750 1892 2 1;2 01'0 l'; à'400 fr, 240 240 Gaz France etetr. 4 *1~. 92, 421 423 41~25 Raildfoiitein 42 41 25 41

152 Cultures Tropicales 151 '151 61 151 el -6 010 010 615 517 7 L25 de de. paris.. 401 406 10 10 1 894-ü6'2 i 12 1-. à 400 fr. 240 0 236 50 Gaz France etEtr, 4 92, 421 i'sli 382 Raiid Mines 41> Al 2" AI

133::oS-Bac!< 133.. 133.. 132 .§~345 348. NLATURES l!) .189820~0r.a500fr; 294.. ~84.. poRGES.PONDER'ES 47 29 Raumano-betge. 47.. 47. !S:I~ ~'i~i M~S::KM. 12400 12 1904 2 112 Métro 1*. 500 f@l,, 291 :S~ 511 M::S~ 65

70 765 Peu oot (Automobllesi. pl,lal. 746, 755 760 '1.1 ,1 375..374 60 Péranchies 1212 1210 12 1905 2 Métro à 400 fi'~ fi', 391 392 Longwy, Bons 6 IJ2 010.. 5 1 7 11*1 Silva Plana 114 50 66

100 2190 Bal nertés et Stier. Say.. 2185 2170 2200 19102 3/4 Mètre r. 400 i- 253 253 Aciéi@. de Michevi le 6 010. 470 4 0 va 363 113 50 115

:=' 2145 2150 -=- z=.?=~ 'K ~='°~ 499 534 ?' jr" s~ 95

11,155 Russie, Consolidé 4 0/0. Il 30 Il 35 11 25~ ÉTRANGERS,, '65 Aciéries de Log 2541>, 1912 3 0,10 r. à 360 1-r: 243 244 Chantiers de Bretonne la La Ire 6 6*f o~6: -501 '50 2 Taganrog .550 4 54 75 55

10 30 1906 il 154 il 50 154 il 50 101 A ng 1terre 2 112 O~Q 35 de Mie evllie 2646 2640 2540 f~ 1919 5 010 r. à 500 t'il. .475 475 St-Nazaire 6 oio .500 ~50 2 sh. 4 lit le Tanganyika 413 413 413.

153 50 Serbie 4 0110 amort 152 50 15450':Anleterre211200 265 loo Cliàtilloà Comme 5995 1922 6 Ô,10 déd. t-. 50D ii- '517 516 i' 505 505 1sh. 567 Tavoy Tin Dredgtng Corpor 65 65 75 66 5o

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87,80, -(lu Me 0'/0 1914 87 725 45 720 'Autriclie 4 010 or«, e 142 50 .86 ves-Lille 2125 2110 ~à2 ~O 19 2 4 6 b 120 doiàoe r, 6,0,Q, 510 610 Eiectrb MétakDlvos6 '1.. 10 510 3 sli 158 Tin Rouges. 156 1. 157 i.

£:5:0 1542 Ottomane. 1535 1554 1595 i 1 0;0 2' Sér, le. 46 50 35 Aciéries de la Marine 1745 2940 ?,2 1925 7 01~O O/Ot r. a ~%OO 'V 6 g 011 Aciéries !l\arrne6 0;0 509 113 Sb., .t 5S Tln Selection Trust. 156 50 151.

£l 310 4410 Crédit, Fonci.Eeyp~ien 4400 4405 4395 ,Brésil 4 oeo 1889 276 '32 bal jeuinont, de la Marine., 1745 1744 ,,5.. 192 Me ro l'. r H Métaux, Jione. Nord-Est 6 Dio 6 0/0. 2 51 (Y, 509"1 l~h. 0 226 Transvaal Land. 224.. 226 50

20 f. b. 719 Wagons.Llts'I: 725.. 725 -6 0 10 1898 (FundJnt). 450 -26 21 Pont-à-Mousson 4220 $00 4060 ooo CRÉDIT FONCIER Crétisô't'4 Dle 6 il 3 423 14b.50 865 Tubes priv 842 $53 865

~2 90 ~t& ..t2300 2 2 L-' ~~E~ ~7~; ir'. 32 t- C~.?~ ",488 515 :.l ,58 26 ~~n. 62 62 5.

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LES CHANGES A PARIS Helléntqie 5 0;,û 1881. 1805 2119 63 Charbonnages du Tonkin 1 1,~)95: 1115Q 11~" Fonc.190330/0r.àÍ.00fr. 341 336," DlV1;RS rev.br., AU clôt' Idujour@ rey.br. AU duiont

Prêt '1" Dernier P,rècédl- Dernier Jatort 4 0,0 1905 466 467 Sarre et Moselle 3315:: 7bg Fonc. 1909 3giOr.~ â250fr. 172 50 170 Nickel 6 010 478 510' 478 51 eo 01011

Prot.ed" DEVISES. Dernier precéd" DEVISES Dernier 0/0 1891 403 411 ~O.. 14b5 1390 no Fonc.190930;Or.à250fr. 17250 170.. Nickel 60/0.1. 510' 515..

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Dic 1 ti40 530 575 Anzin 2755 2100 17 60 Fonc. 1913 3 1 /2 r. à bol) fr, 361 364 Kuhlmann 6 0,10 521 529 62 50 c:: reladz 1935 1 e2 ~-) 0:Vieille Montagne 3.> 0.. 3215.

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354 354 75 756fPrague(IOOcont.). 3 D~'O 1891-94. 555 65 2130 2170 12 Il Emp. 19216li2r.à5DQfr. hl9 515 Port du Rosario 5 0/0 1691 1700 Exjxlolt.Min.Tun;~ 611 6;~o 5 fi. 3080.. 2*

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Z~ F~E ~E~ZB~ViVB

Le XX anniversaire

de la traversée de la Manche

C'est au milieu d'une foule enthousiaste que se sont déroulées à Calais. à Sangatte et à Boulogne les .fêtes organisées pour la commétnoration de la première traversée de la Manche en aéroplane par Louis Blériot.

A 9 h. 45, M. Laurent-Eynac, ministre de l'air, a atterri à l'aérodrome de Saint-Ingievert. Il était accompagné \)e M. PIerre-Etienne Flandm. ytce-president de la Chambre. Ces personnalités ont été reçues par M. Léon Vincent, député, maire de Calais. M. Farjon, sénateur du Pas-de-Calais, et M. Boulanger, député. Tous se rendirent à Calais, où devait avoir lieu une réception à l'hôtel de ville. M. Léon Vincent souhaita la bienvenue au ministre.

Le départ eut lieu à 10 h. 40 pour FortRisban, où l'on inaugurait un monument à la memojre de M. Gilbert Brazy, )c mécanicien disparu avec Guilbaud et Amundsen.

Le cortège se rendit ensuite au cap BlancNez. où est érigé un monument à la mémoire de Latham. M. Léon Vachat. président de la société des Vieilles-Tiges, M. Fiandin et M. tLaurent-Eynac exaltèrent la mémoire du glojieux aviateur.

Le cortège se dirigea ensuite aux Baraques, ou, devant le monument commémorant l'exploit de Blériot, M. Duystche, maire, salua M. B)énot, annonçant que désormais ia piage des Baraques s'appellerait Blériot-plage.

L'aviateur venait d'arriver d'Angleterre avec Mme Blériot par avion. Tous deux se montrèrent très émus.

M. Laurent-Eynac, en rappelant l'exploit du vaillant aviateur, dit que son courage et sa réussite ont consacré le régne de l'aviation et donné au monde un visage nouveau.

L'enthousiasme de la population fut à son comble lorsque le ministre eut déclaré que le gouvernement faisait M. Louis Blériot, commandeur de la Légion-d'Honneur. Une gerbe de fleurs fut offerte par des enfants à Mme Blériot.

L'aviation telge et l'aviation anglaise étaient représentées par le général Galieux, Willy Coppels, AIlan Cobham, et, pour l'Amérique, par M. Mac Cracken, directeur au ministère commercial de l'air.

Après ces diverses cérémonies, un banquet réunissait à la gare maritime de Calais les autorités présentes et leurs invités.

Pendant toute la journée et jusqu'à la fin de l'après-midi, les escadrilles françaises, belges et anglaises sillonnèrent le ciel de Calais, au cours d'une fête aérienne très réussie.

'~àroIdBromtey contusionné

New-York, le 28 juillet: Le lieutenant aviateur canadien Harold Bromley a été, hier, victime'd'un accident heureusement peu grave, au moment il s'efforçait' de décoller de l'aérodrome de Tacoma (Etat de Washington), pour tenter le raid aérien sans escale Tacoma-Tokip, soit une distance d'environ 9.100 kilomètres, entièrement au-dessus de l'océan Pacifique.

Il était 5 h. 59 du matin, heure locale. L'appareil du lientenant Bromley avait parcouru environ 400'mètres et il se trouvait seulement à quelques mètres de hauteur, quand il vint brusquement s'écraser sur le sol où il prit feu. Une ambulance et des pompiers avec des appareils extincteurs se portèrent rapidement sur ~)e lieu de l'accident.

Les sauveteurs furent assez heureux pour dégager le lieutenant Bromley de la carlingue,

DERNIERE HEURE

Y~ND~JLA C~S~~V/.S7~~Z~

Le CaM Pmare ftevMt le CaMMt Briaoù 't~ATTrnrtjDE D'E's 'it~i~'r~AuX

~La.'matinée a. été bien employée au Quai d'Orsay. Voici tes différentes personnalités que M. Briand a vues ce matin.

Des 7 h. 3o, M. Herriot, qui arrivait de la gare Montparnasse, où un train l'a amené de Jonzac, est introduit auprès de M. Briand. L'entrevue s'est poursuivie pendant une heure. A sa sortie, l'ancien président du Conseil a tdéclaré:

Je viens de prendre un excellent café au lait avec M. Briand. et la conversation a été des plus cordiales. Au cours de cet entretien, j'ai fait entendre au Président que la gestion des àNaires municipales de Lyon, à laquelle j'apporte tous mes soins, ne me permettrait pas de prendre la tête d'un ministère. Mais il n'en serait pas de même pour un ministère d'Etat. Personnellement je ne vois donc aucune objection à l'acceptation d'un ministère d'Etat, mais il me faut d'abord, avant que je prisse répondre, prendre l'avis de mon groupe..

A o heures, M. Barthou arrivait, accompagné de M. Loucheur.

A 9 h: 50, M. Paul Reynaud vient à son tour ctestsuivideM.ChampetierdeRIbes. A 10 h. 20, M. Chéron est introduit dans le bureau du président du Conseil.

Au même instant, M. Paul Reynaud quitte M. Bnand, il déclare alors:

Nous. avons parlé de la'politique Kénérale de la France. Je pense que.Ia.sotu,tion est proche. Tout dépend de )a décision que prendront les radicaux au cours de la réunion de leur Rroupe qu'ils doivent tenir ce matin. Si les radicaux jeiusent, M. Briand se présentera devant les Chambres avec le même équipage.

A 10 h. 3o, M. Champetier de Ribes connrme que M. Briand conservera ]e même équipage ministériel. Il croit cependant qu'il est dans l'intention du président du Consei! de créer de nouveaux postes de ministres d'Etat. Ces postes, seraient conhés à des radicaux-socialistes, mais tout dépend de leur acceptation à la participation au pouvoir.

A 10 h. 35, M. Tardieu arrive. Il croise dans l'antichambre M. Barthou qui sort du cabinet du président du Conseil.

Le garde des sceaux déclare alors:

Ne faisons 'pas de prévisions, ce n'est pas )e moment de jouer à ce jeu quand des événements se déroulent. Je me reposais à Chantilly hier. j'ai. été rappelé ce matin, je croyais que. T)our moi, la cage allait s'ouvrir; la voilà qui se referme.

M. Barthou s'en va sur ces mots.

M. Piétri arrive à :o h. 50.

M~t. Chéron et Tardieu'quittent alors M. Briand, à JO h. 55, pour aller prendre des no'ivelles de M. Poincaré.

MM. Pierre Marraud et Jean Durand paraissent ensuite. M. Daladier arrive à il h. 20, suivi de près par M. Herriot qui déclare aux journalistes

Ne vous dérangez pas,'je ne viens ici que pour apporter une lettre. Je reprends le train a midi pour 1~'on.

I,e refus de M. Herriot est donc définitif. A n h. 30, ce sont MM. Beilenger et PaulBoncour.

.M. Daladier quitte le ministre à il h. 35. Je viens, dit-il, d'apporter à M. Briand le compte rendu de la réunion du groupe radient de ce matin. C'est sa première réunion ofncieFe depuis l'ouverture de la Crise: Notre .groupe a décidé, à l'unanimité, qu'il ne considère pas comme nécessaire d'augmenter l'électif mini.– térie! de ministères d'Etat. On nous a offert de collaborer au gouvernement en formation sot)') ta forme d'une participation par des ministères d'Etat. Nous avons conclu qu'il n'y avait pas .de raison de créer ces postes. I~a formule des ministères d'Etat a été expérimentée pendant la guerre. EUe n'a rien donné. Nous ne croyons pas qu'elle puisse donner de meilleurs résulta'-) aujourd'hui. C'est dans ces conditions que nous j avons_ décidé, à l'unanimité, de faire au pays, en j ce qui nous concerne, l'économie de cette cxpé- ) cience.

avant qu'i! soit entouré par les Bammes. L'aviateur s'en est tiré avec quelques contusions sans gravité.

L'appareil était complètement construit en bois et il avait à bord 5.000 litres d'essence. La. Vie ~B~OE"tive La France gagne ta Coupe Davis par 3 victoires as z

Borotra ayant, conune il était attendu, succombe devant Tilden mais après une bejle résistance et Cochet ayant triomphé de Lott, non sans avoir perdu un set, la France conserve la fameuse Coupe, et ce succès, obtenu maigre l'indisposition de Lacoste, nous maintient sans contestation à notre rang de première nation tennistique du monde.

Cependant, la dure défaite subie hier par notre meilleure équipe de douMe nous incite à apprécier à leur valeur les qualités de vitesse et d'audace de la jeune génération américaine, qui marque une certaine supériorité athtétique sur un Boussus, de Buzelet. etc. Voici le score des matches d'hier. Tilden bat Borotra par 4-6, 6-1, 6-4, 7-g,; Cochet bat LoU par 6-1, 3-6, 6-o, 6-3.

Nous conservons )a coupe par 3 points à 2. M. B.

Les journées de hrCoupe furent une nouveHe consécration pour la balle Z)M<o/' qui avaient été préférées à tout autre pour cette épreuve d'une portée mondiale.

La France bat l'Angleterre en athlétisme Malgré certaines défaillances et défaites incompréhensibles telles cette de Ladoumègue, battu au J.goo mètres par EIh's, l'équipe de France d'athlétisme a, hier. à Colombes. renouvelé I'exp!oit qu'eue n'avait accompli qu'une fois, en 1925, en battant sa redoutable rivale anglaise.

Les deux équipes arrivèrent à quasi égalité avant la course de relais' finale. Celle-ci fut gagnée par nous; le héros fut Auvergne qui reprit 3 mètres à Engelhard, qui l'avait battu sur la distance une demi-heure auparavant.. Le résultat mérite qu'on s'en enorgueiHisss. encore qu'il .ait fâcheusement souligné notre infériorité en courses.

Le décompte final des points est de 62 à 58 à notre avantage.

L'ARRIVEE DU TOUR DE FRANCE Maurice Dewaele vainqueur

sur bicyclette Alcyon, pneus Dunlop Le 23' Tour de France s'est terminé, hier, en apothéose, au Parc-des-Princes. L'homme qui était en tête du classement général depuis Perpignan, ou. plus exactement, depuis la disparition de Fontan, a conservé Sa place jusqu'au bout. Et il s'inscrit sur un palmarès prestigieux. sans avoir été réellement en danger depuis le moment où il endossa le maillot jaune. Dewaele termine avec trente-deux minutes sept secondes d'avance sur son compatriote Demuysèrc l'Italien Pancera est à quinze secondes de Demuysère. A vingt-quatre minutes de Pancera, on trouve Cardona.

Puis vient Frantz, qui n'a pu réussir la passe de trois, et De Lannoy. qui n'est qu'à quelques minutes du grand « Nik ».

Ainsi, la Belgique obtient les deux premières places et la sixième une fois de plus, le Tour de France été le Tour des Belges.

Le premier Français est Antonin Magne, h prend la septième place. Son frère Pierre est neuvième, Leducq est onzième et le quatrième Français est Benoit Faure, qui termine avant douze « As

A une question qui lui est posée.au sujet de l'appui des radicaux au futur cabinet, M. Da!adier répond nettement:

La seule réunion ofncielte du groupe a eu lieu ce matin. Hier et avant-hier,!) n'y avait eu que partottcs et échanges de vues. Nous attendons de connaître la constitution du nouveau cabinet pour arrêter notre attitude à son égnrd. Jusque-)à, nous demeurons dans l'expectative.

A u h. 50, M. Tardieu revient accompagne de M. Pau) Reynaud.

M.Chéronsortàllh.~g.

M. Pau!-Boncour s'en va à midi.

Pour moi, dit-it, j'ai précisé à M. Briand que s'il voulait tenter la grande opération que je ne conçois qu'avec les socialistes, j'étais prêt à le soutenir devant mon groupe. Mais pas de demi-mesure. Plus de concentration, de concorde et d'union. Tout cela c'est une cuisine périmée.

M. Pau! Reynaud sort à midi cinq.

La séance continue, dit-il, Le bateau va continuer de voguer sans son illustre capitaine. Déclarations de M. Briand

Peu après, M. Briand, qui va mettre' le 'Président de la République au courant de )a situation, nous fait~!a déclaration suivan.te: '7~ fat.r c/t~ /(.P)'f.ftW<?)~ J~ la 7?~&/t'~K<' ,C, /'OM~<t;f/<)'<? CM <'OK~)t~ des !:C<yOCM/t'<M). Je fOtM O~OM n;(~<7!<t~ hier, ~M /f C/t~-f/MM 7 ~a~t'y Mta ccnt&M;a;\s'o): <))!'7)M/c!f?//f, f;: /a;~Mtt~ (!)< fond, telle g!t.'c/~ /«~K'< )i'n /Cf))!t!:y <~e &0«K<' ~CX'Mtt /f. C/;0!&~J. ~'M/'cra~ réaliser <'c q)M <<t:< f~ ~n)M /'cn.rf~ .M. PoMicurc lors ~e la co):.f<:<<t~c)t tftf ~c~f<J C'S~tC~ C~M/-a-~ft? MHC <'n;K&!)!(!OK Htt'MM~rielle qMt aMrnt< fait <?M~fr c/o.Mj' la M.a;on~ f/<?~ e/C!H<*Kt~ 6!o;!< Ut! .~)t< fa&.fFttCf, /'U!' /'(!0)tf- h'o;; de MM. 7'~<'<of, Dft~aA~t- ff f/~M fcr<a!'M KOH;&)'f de ~:n-~ a);M.r /;oh'~HM, m;~) (~tK? ~f MM. PaMf ~ey)!OM6<, C/'oM/'c~'f~ (~c /?t&< et

Piétri.

Je M'a: ft'~t ~0!</M faire CM (fc/t0;-j' des ~t'OK/<M. Je !<'0t. pas ~OK/ft COtMM/<Cf à part afin que /'0)! MC <7:*OCf!<M pas de (~tî/MtO!t.

MM. Daladier et H~rftût )H'o)i< ~c ~<f' ne /'nMZ'0!<')tf r~7t ~/t0~f de /<M' /)nf~L<W <;)'OK/)C s'est ~;MM Cf OMh'M; il a ~/)~Hf/;{ ~M'ti Mf* ~OXfOt'f OCf<)- de /'0fh'<cr CM ~OttfCt-ttCMCM~ c/0)i< t/oK)tg gtt't/ )!C ~<Ma~ /'OM~ ~ttt t~MC 0'<? /T~'e<et' à MM cabinet /0.rMO)!< (<C/S M0yft!<. Il préfère JC tenir H ~'Jco)'< avec ~y)!)/'0</)!'f /!0!<)' ~OM/Ofn- le ~OMff<tC!):f;t< dans ~OM O'iffrt.' ~<' /'oh'h'9!<c ~Q)i~rf.

Da;M ces fOK~t'OK~, /c regrette de Hc /'oj' Ofo<~ /< élargir ~:M. combinaison; );ta ~ai-c est ~f't/Mf.

Le 7;!t't!f)T M ~OMff ~0};f prêt, ~0;)~ .fo<t C/tf~ );;0<t 0); M. Po!')ifa~. Il M'O ~onc /)~la Mf~Mf /o)-f< Ma &oi:t<' ~o/<?):~ /c<)<cra! a' .<ff; Ce C<:&tt'cy )t'avaM< yown~ été &<a'<t<. )t0:<y fMiOM ~QtM ~a t'~ftïc fOHJ~<K<tO)!);f/ /i t /'cK< se ?'r~~)/<?~' t~cs'a)!< <f. C7taM&fM. M. Briand est a!ors monte dans sa voiture. se dirigeant vers l'Eiysee.

M. Bnand à l'Elysée

M. Briand, au cours de son entrevue avec te Président de ]a République, iui a fait savoir que, n'ayant pu, à son regret, réussir à s'assurer de nouveaux concours, r. avait résolu de reconstituer le ministère tel qu'il avait été formé en novembre, dernier par M. Raymond Poincaré. Les décrets réinvestissant- ,dans leurs fonctions les membres du Cabinet démissionnaire seront soumis à la signature du chei de !'Etat* à la fin de t'apres-midi à l'issue d'une réunion que les ministres doivent tenir à 5 heures au Quai d'Orsay, sous la présidence de M. A. Briand. 1

C'est au cours de cette réunion que sera nxce '1 !a date à ]âque)!e )e Parlement sera convoqué

Nous n'avons guère !!eu de nous fet!c!ter du classement des nôtres, mais n'oublions pas que Fontan aurait, peut-être, eu son mot à dire. Le 23'' Tour de France a donné à la bicyclette Alcyon et aux pneumatiques Dunlop une nouveDe grande victoire, la troisième consécutive dans le Tour de France, puisque la vainqueur de 1027, Frantz, et celui de 1928. Frantz encore, pilotaient Alcyon-DunIop. Du reste, les deux grandes marques populaires se sont t'aiité un éclatant succès dans ce 2. Tour de France elles ont enlevé les 2°, 7*, 14°, ig', 17", 18°, 20". 2l* et 22° étape, soit en tout dix étapes, avec Leducq, Frantz. Rebry. Vervaecke et Dewae)e. Dix étapes. La grande victoire finale: te! est le magnifique bilan d'AIcyon-Dunlop. La dernière étape Malo-Paris fut, hier, en!evee par Frantz.. Voici le classement général définitif I. Maurice Dewae!e (Belge), sur bicyclette Aicyon, pneus Dulop, couvrant les 5.299 kilomètres en 186 h. 8' l6" moyenne horaire 28 km 310;

2. Demuysère (Belge), 187 h. il' 23" 3. Pancera .(Jta)ien), 187 h. 13~ 38" 4. Cardona (Espagnol). 187 h. 37' i" 5. Frantz (Luxembourgeois), ]87h. 37' 15' 6. De Lannoy (Belge), 187 h. 45' 24" 7. Antonin Magne (Français), 187 h 47' 15" 8. Vervaecke (Be)ge), 188 h. 40' 52" 9. P. Magne {Français), 188 h. 42" 15" 10. Rebry .(Belge). 188 h. 57'.4";

n. Leducq, ]89 h. 4' 6"

'12. Bonduel, 189 h. 31' 50"

13. Louesse, j8oh. 32' !3"

14. Van Rysselberghe, ~89 h.'45' 38" i5.Benoit Faure (premier des Tounstes-Routters). 100 h. 12' 44"

j6. Marcel Bidot, ico h. 20' 4"

17- Van Bruaene. joo h. 51' 9"

i8. Govaert, 100 h. 53' 39"

19. Boui!]et, 191 h. 47' 6"

20. Neuhard, 192 h. 24' 27"

21. Taverne, 192 h. 28"'54";

22. Chêne, 192 h. 39' 22"

23. Pompos!. 192 h. 43' 24"

24. Mervie), 192 h. 44' 17"

25. Ch. Pélissier, 192 h. 50' 5"

26. Laloup. :93 h. JO' 6"

27. Innocent!, 193 h. 13' 8"

28. Perrain, 194 h. 41'

29. Berton, 195 h. 35' 5";

30. Grégoire, 196 h. 39' 30"

Le grand prix automobile d'Espagne Le 'Grand Prix d'Espagne des voitures de sport, qui a eu lieu, hier, sur le circuit de Lasarte, à Saint-Sébastien, a été remporté par Louis Riga!, sur Alfa-Roméo.

Depuis la mi-course, la lutte était serrée entre Chiron, sur Bugatti, et Louis. Riga),, sur A)faRoméo, ,t

Par Sa victoire,.j~tfa-Roméo se'trouve, gagnant du Grand Prix d'Espagne et de Ja Coupe de la Reine Victoria. ` La course ne se passa pas sans incidents puisqu'à mi-course, sur 21 partants, il ne restait plus que 10 voitures en-course. Comme accident, il n'y que celui du coureur Palacio qui est à signaler. Ce dernier dut être transporté, à l'ambulance, sérieusement br.ûlé sur le corps et principalement aux mai.ns..

La formule du Grand Prix .d'Espagne étal' modifiée cette année l'épreuve se disputait sur J2 heures de course alors que la précédente était la même que celle du Grand Prix d& l'A. C. F. de 1928.

Le record de la Manche en canot automtobile Londres, le 28 juillet. Le coureur automohiliste Kaye Don a effectué, dans la matinée, sur un canot automobile rapide, le parcours Douvres-Calais et retour en i h. 23", battant

pour recevoir communication de ~a déclaration ministérielle.

La réunion des radicaux

On a lu plus haut que le groupe radical-socialiste s'était oppose à permettre t'entrée de certains de ses membres, dans le Cabinet Briand, e*n qu'acte de ministres d'Etat. Voici le compte rendu de la réunion au coUM de laquelle cette décision! a été prise

Le groupe radicai-socialiste a 't€nu, -ce M~ t)h; une réunion qui s'est prolongée jusqu'à Ta fin de la matinée. Il avait à *se prononcer stir deux poi!nts:

L'acceptation des deux postes de ministre d'Etat qui sont offerts dans te nouveau Cabinet à MM. H.em-iot et Data'dier; La. question de savoir si le groupe donnera son appui au nouveau Catinet têt qu'il parait devoir se présenter, c'est-à-dire avec la même composition que te précédent.

~La d.étibératimt a été .longue et mouvementée. Une quara'ntaine de membres seulement étaient présents, dont M. H<:r.riot et M. Daladier qui présidait.

Sur la première question, ta" décision a été formelte et la grande majorité des membres pr.esen.ts .s'est prononcée pour le r~fus des deux port.efeui.Mes d'Etat on'erts à MM. Herriot e! Daladier, et ce .dernier a été chargé d.e faire part à M. Briamd de cette dé!ibération du groupe. <i: C'est offri,r au groupe deux places de concierge dans un grand, palace! » a dit M. DaiMnier.

D'autres ont estimé que ces deux ministères d'Etat sont inutiles et .dangereux et que -:Ia situation présente ne commande pas une p'areille mesure.

Le n<~tait cependant pas, a'ssure-t-on, l'avis de M. Herriot. dont on .dit qu'il était dispose & accepter i'oiîre qui .lui vêtait faite; .Mais.ïë. matrc de Lyon n'a pu'que se conformer à ia décision du groupe. Il ne ~'est, d'ailleurs, pM attarde à !.a réunion. OMigé de se. rendre à Lyan, It a dû partir sans prendre le temps d'aviser M. Aristide Briand de scxn refus et i] a du se borner à lui en donner les raisons par lettre.

Quant à la question de savoir si le groupe radical donnera son appui au -nouveau Cabinet, elle a fait l'objet d'une décision moins formelle. Les avis ont été, en effet, très partages. Les uns le, plus grand nombre ont estimé qu'il était iUogique de s'engager à soutenir el Cabinet dont la composition serait identique à ce)ui que ]e groupe a jusqu'ici combattu et que le groupe ne pouvait que persévérer dans son attitude précédente.

D'autres, au contraire, s'inspirant des considérations dont M. MaJvy faisait hier .soir état, se sont prononcés pour une attitude conciliante et en faveur d'une politique d'appui que commande la situation extérieure actuelle. Quoi qu'il en soit, M..Daladier a été chargé de se rendre auprès de M. Aristide Briand pour lui faire part des décisions du groupe. H s'est aussitôt acquitté de cette tâche et, dès son retour au Patais-Bourbon, le groupe s'est réunie pour prendre ses délibérations.

A l'Issue de cette seconde réunion, le groupe a communiqué la note suivante

Le groupe républicain radical et radical-socialiste, réuni sous )a'présidence de M. Daladier, a voté à l'unanimité l'ordre du jour suivant Le groupe, saisi des propositions faites par M; Briand d'adjoindre au ministère démisStonnaire certains de 'ses membres en qualité de ministres d'Etat sans portefeuille, a décidé a l'unanimité qu'il n'y avait aucune raison sérieuse d'augmenter ië'nombre des membres du. gouvernement par la création de ministres' d'Etat dont la présence ne modifierait pas l'orientation poHtique du ministère et ne permettrait pas au parti radical-socialiste de réaliser les réformes démocratiques qu'il considère comme indispensables.

Le groupe se réserve d'examiner, dans une prochaine réunion. !a situation qui résultera du dénouement de la présente crise. »

As yo/ o~es ~e/yes e/? ~t//sse

Bâle, le 29 juillet. t,e ro! des Belges, accompagne de la reine et d'une petite suite, et qui voyage incognito, venant de BruxeUes, est arrivé à Bâle, à .18 h. 30, par !'express EdeJwciss. Le roi se rend à Lucerne, où il fera un court sajou"

ainsi. !e précèdent record détenu par Mistress BFuce,<juIetaitdeih.47'\ ° Les championnats de France d'aviron Disputés sur le !ac d'Annecy, les championnats de France d'ayiron ont connu, hier, le gros succès. Voici la liste des champions: Périssoire: Verdier (C. N. Dieppois). Skin: .Rosier (S. N. Basse-Seine).

Double scuDs: Robineau,Cap!ain (Encouragement)..

~Pair car: Vandernote frères~(C.'A. Nantes)'. Deux: QuHbert; Favreau (C. N. Paris). ` QuatM sans barreur: Amiet. Bouzano, Lec!air, François .(S. N.Marne).

Quatre barré: Le Cornu; Orio!, RufSe! GfH)on(RowinKC.P.). Huit de pointe ~VuiUard, Raquin, Lyard, Jeandet, Durand, Massonnat, Jeandet, Gervanosi (R. C. Aix-ies-Bains), et Lecuirot; DevHtiÉ, Cottez. 'Poste!. Amiet, Bonsano, Leclair, François (S. N. Marne).

'tLJES C<MJ;M.aMES~

MÀISONS-tAFFITTE (Dimanche28 juillet)

Château'Bouscat gagne >,

le Prix Robert Papin

Ce dernier dimanche de courses dans la région .parisienne ne pouvait manquer d'obtenir un vif succès. Il y avait, hier, sur le charmant hippodrome de Maisons-Laffitte, où nous conviait la Société Sportive d'Encouragement, une assistance fort nombreuse et très élégante. Le temps, quoique couvert, demeura fort agréable; quant au sport, de la première à la dernière épreuve, il resta fort intéressant.

Le.grand attrait de la réunion fut cependant le Prix Robert Papin (Omnium de deux ans). Comme nous le- pensions Château Bouscaut, ex-Rhodrus, au comte 0. de Rivaud, un fils de Kiscubbin, a enlevé brillamment l'épreuve de quatre .longueurs sur son suivant immédiat Bul) Dog, qui lui a opposé une bonne résistance, mais a s'incliner devant la supériorité du vainqueur. Venaient ensuite Rosebelle, Sphinx. Ginger Aie et Paris New-York à distance respectueuse. 'Château Bouscaut, en renouvelant sa belle victoire de Chantilly, se place donc en tête de la génération de 1927.– P. Dubos. RÉSULTATS

Prix de Verneuil. i. Iris II, à M. Paul Bouisson (D. Guibo); 2. Dew Drop, à M. R. Max-Dearly (F. Hervé); 3. Mlle Albertine, à M. -César- Introini (P. Pappalardo). .P. M. 39 fr. 50. Placés: Iris-11, i'3'fr. 50; De~v Drop, ii.fr.; Mlle Aibertine, 73 fr. 50. Prix.de 'LIzy. i. Saint Gildas, à M. J. D: Cohn (E. Chancelier); 2. Le Simoun II, à M..Gustave. Beaitvois (A. Esling); 3. Abries, à M. Raou! Devort (G. Winkfield). P. M-. 26 fr. 50. Placés Saint Gildas, 8fr.;LeSimounII,6fr.;Abriès,lofr.50. Prix Monarque. i. Roi des Enfers, au marquis de Llano (F. Williams); 2. Hervé, à M. Maurice Chacon (F. Hervé). P. M.: 13 fr. Placés: Roi des Enfers, 8 fr. 50; Hervé, n fr. 50.

Prix Robert Papin. i. Château Bouscaut', au comte 0. de'Rivaud (F. Hervé); 2. Bull Dog, à M. J. D. Cohn (E. Chancelier); 3. Rosebelle, à Mlle de S. Miguel (G. Vatard). P. M. 14 fr. 50. Placés Château Bouscaut, 8 fr.; Bull Dog, 13 fr.; Rosebelle, 21 fr. Prix du Perray. i. Pluie d'Or, au mar-

LA CONF~~VCZ:

D~s, co~v~v~r~ Londres, le 29 juiMet.– L'agence Reuter est informée officieHement qu'il a été maiintenant dénnitivement arrêté que la conférence d~s réparations aura lieu à La Haye. Toutefois, ta date n'a pa's encore été. fixée ofncicHement.. La GrandëïBretagne tient beaucoup, pour sa part. à ce qu'e celle-ci. ne soit pas retardée, d~irant acttver Jes travaux )c pjlis possMe. 'On 'se propose de diviser la conférence en deux sections, l'une financière qui s'occuperait du rapport YouDg et de l'ensemble de la question des réparations, Vautre politique qui traiterait notamment de t'evacuation de l'a Rhénanie et de la nomination du comité de vérifica.tion. (Hava's.)

La eo/~e/o/! s/0-</oc~?o/se

Be Changhai, 'le 27 jwMet, à Fag.ence IndoPaehnque:

Le comte de Marte), ministre de France, accompagné de M. Garreau et du comte Ostrorog, s'est rencontré, hier, avec T. Oua.'ng, 'accompagné de Hiulo, 'Chang!uci et de Victor Hun. Au cours de cette réunion, le ministre des aiïaires étra'ngères du gouvernement nationa.t et le ministre de France ont procède a I.a. récapitulation de toutes les différentes questions qui 'doiv&nt être réglées par 'la convention sino-indochinofse, dont les négociations Eont en cours.. 1 Les deux délégation's ont constaté que 'les longues discussions qui se poursuivent depuis janvier ont porté leurs fruits et que l'accord se trouve/ pratiquement réalisé 'sur la plupart des points en litige. 'Un. seut point 'pour lequ'd une solution satisfaisante n'est 'pas encore d'é-

Cpuver.te est-celui diu'régime'du transit. Afin de.pejmettrè que'tes'goùverncthents intéressés

'p'uiS3'ëht~procëdcr''W u'h'noù~ei'exatnen du p'r.o-

He'me, n'a été décidé, 'd'un cc/mmun accord, d'ajourner ~momentanément les pourparlers. Désireux, toutefois, de marquer les résultats acquis, le docteur C. T. Ouang et 'le comte de Marte! ont signé. la déelaratio-n suivante Au cours de la 22* réunion de la conférence smo-francaise relative à la révision des accords sino-indochinols, la délégation chinoise et. la dé]éKation française ont constaté qu'un accord sati'sfai'sant était pratiquement intervenu sur toutes les questions abordées au cours des neSpctation's. à '~exception de )a question du transit dont ta solution définitive demeure encore à l'étude.

Les deux deiegations se sont séparées après avoir échangé oc document. Le comte de Martel a quitte Changtrai vendredi matin; it s'est embarqué sur le Mo~te pour se rendre à Tsieng-Tao. i io /'eo/ya/so~/o/? des /n//7/s~es en ~ou/n<M/e

Bucarest, le 29 juillet. Un grand débat s'est institué à la.Chambre sur le projet de loi d'organisation des ministères. Le député socialiste Jumanca a déclaré que l'ensemble des lois présentées par le gouvernement actuel, en pla-cant sur de'nouvelles bases modernes et pratiques l'administration et la vie économique du ~pay~ constitue une véritable révo)ution.acifique. M. Jumanca, au nomade son parti, _aap- prouvé la loi, mais il a demandé qu'il stit veillé à son exécution..

M. Maniu a prononcé un discours qui a,dur& deux heures et qui a fréquemment été interrompu par de vif s applaudissements.

Répondant aux reproches des libéraux qui affirmaient que la réforme décentralisatrice pro- voquerait le démembrement de l'Etat, M. Maniu a déclaré:

b), avant igi8, la nation roumaine vivant sous quatre régimes din'ét'ents et partagée entre quatre Etats, eut une telle force de cohésion qu'au premier moment. propice elle réalisa, même au prix d'énormes sacrifices. son union et forma )a grande Roumanie actuelle, c'est une offense insupportaHe que de supposer que par une réorganisation intérieure que])e qu'eUe'soit cette nation puisse perdre sa cohésion due aux traditions et aux aspirations communes qui ont fait sa force jusqu'à présent. Le gouvernement a accordé une !arga autonomie locale, mais i! a Rardé pour )e pouvoir central, la justice, l'armec. les chemins de fer. tous ies étéments néces-

qu!s de Uano (A'. Remette); 2. Tu Quoque, à M. H. S. Gray (C.-H: Semblât); 3. Péribole, àM.eGorges Denayer (R. Ferré).

P. ~ir. 161 fr. Places Ptuie d'Or, 31 fr.; Tu .Quoque, 16 fr. 50; Péribole, 20 fr. Prix Maintenon. i. Mélèze, à M. Raoul Meyer (Bartholomew). 2. Volceiest, au marquis de Llano (F. Williams); 3. Saint Amour, an prince Aga Khan (D. Torterolo). P.'M. 25 fr. Placés Mélèze, il fr.; Volcelest, 10 fr.; Saint Amour, 7 fr.

ACLAIREFQNTAINE

(Dimanche 28 juillet)

RÉSULTATS

Prix des Fuchsias. I. Aubaine II, à M. Adrien Vallet (R. Vayer); 2. Magistrat, à M. H. Garnier (G. Warren).

P. M. 25 fr. Placés Aubaine II, 13 fr. 50; 'Magistrat, 14 fr. 50.

Prix de Saint-Arnoult. i. Pomersine, à M. R. Fouard,(C. Joiner); 2. Laërte, à M. H. Spoerry (André Joseph).

P. M. 14 fr. Places Pomersine, 12 fr.; Laërte, 18 fr. 50.

Prix des Capucines. i. Pollywog, à M. P. Zivi (R. Lock) 2. Clisson. à M. B. A. Cerf (P. Riolfo); 3. Le Lagoin, à M. Marc Gugenheim.(J. Léger).

P. M. 26 fr. Placés Pollywog, 10 fr.; Giisson, 10 fr. 50; Le Lagoin, II fr. Course de Haies de Juillet. i. San Benito II, à M. Manuel Saenz (L. Loiseau) 2. 'Garfield II, à M. R.-A. Cerf (P. Riolfo). P. M. 14 fr. 50. Placés San Benito II, .9 fr. 50; Garfield II, je) fr.

Prix de Sainte-Odile. i. Porto Ferrajo, au vicomte B. de Castelbajac (lieutenant Courret); 2. Minas, à M. Tournan (lieutenant Tournan); 3. Maurita, à M. de La Tour (cap. de La Tour).

P. M. 10 fr. 50. Placés Porto Ferrajo, 6 fr.. Minas, 5 fr. 50; Maurita. 7 fr. .Prix de Saint-Gatien. i. Ninoula, à M. N.-E. Ambatielos (L. Nia-udot); 2. Monsieur Boniface, à M. J. Gouhier (A. Cérez). P. M. 12 fr. Placés Ninoula, II fr. 50; Monsieur Bonifac, 18 fr. 50.

A CHANTILLY

(Mardigo Juillet.)

PRONOSTICS

Pnx de la Butte aux Gendarmes. Le Loupiot. Nelson.

Prix d'AvilIy. Hdvillyn, Bow Window. Pr.ix..Tu)-c~ne.Stroc.o, Clarawood. Prix d'Aumale. Commanderic Adverten.cia.

P.nx de SaInt-Maximin. –Gotden Manna, Taraval.

Prix du Viaduc.– Ecurie Roger Guirche, Suroit.

e~V/S T)/

BEAU DOMAtNE D'ELEVAGE 140 k. Paris, pr. vi!)e et gare, express, manoir mod. gr. conf. parc, pièce d'eau, ruisseau, belle ferme herb. Ens. io.=; ha. Prix à deb. S'ad. Millot et Graifin. os. r. Saint-Lazare. Paris

D OLICE PRIVEE. L. GuiHaume. ex-insp. t de la Sûreté. Recherches. Enquêtes avant mariage. Constat. Divorce rapide. Missions Pans, pr et. Ch.-d'Antin, 58 bis. Trinité 14-02.

saires pour que l'Etat soit gouverné selon l'idée et la conception unitaires.

Le député allemand Roth et le parti hongrois ont prétendu qu'à Alba Julia nous avons promis aux minorités ethniques l'autonomie nationale. C'est inexact.

Si nous n'avons pas accordé l'autonomie nationale aux minorités ethniques, par contre nous leur avons octroyé des droits nationaux que nous respectons scrupuleusement. Les minorités ont leurs écoles, leurs églises et des institutions florissantes.

La décentralisation contribuera a satisfaire encore davantage aux besoins de )a population sans distinction d'origine ni de religion. Après le discours du président du Conseil, le projet de loi déjà voté par le Sénat a été adopté par la Chambre.

Le programme de la session étant épuisé, la clôture du Parlement sera prononcée cet aprèsmidi. (Havas.)

Une tentative d'évasion

o /a /w'so/7 <t/6<? aux Etats-Unis

Les détenus ont mis le feu à la prison Quatre ont pu s'échapper

New~York, le 29 juillet. Dans l'intervalle d'une semaine, deux tentatives d'évasion eurent lieu dans d'Etat de New-York Apres te coup de force de la prison de Dannemera ""e véritable émeute éclata, hier, à la prison dAuburn, où les prisonniers avaient mis le ieupour faciliter leur fuite.

Cest après plusieurs ~heures d'efforts et de luttes que les gardiens, aidés par la troupe, purent maîtriser la révolte.

Grâce aux pompiers de la ville, secondés par ceux des environs, on parvint, vers 2: heures, à éteindre le feu; mais plusieurs locaux de la prison ont été brûlés. Les dégâts se monteraient à plus de 2.so.ooo dol-

lars.

Part les détenus, on compte deux tués et on<!& blessés. En outre, trois gardiens ont été sérieusement blessés pendant .l'émeute qui avait éclate à 13 heures.

Le~coup avait été habilement monté. Lorsque .dtniançtM.matin, le nombre des gardiens qui est ordinairement de cent quinze, était réduit à trente seulement,"les détenus ont voutu mettre à exécution le projet qu'ils préparaient vraisemb!ab)ement depuis longtemps. C'est au moment de )a récréation,~ 'a midi. lorsqu'ils étaient entrain de jouer au base-bal!, qud allumèrent le feu dans une des ailes du bâtiment. Aussitôt quelques-uns d'entre eux, se dirigeant vers les bureaux immobilisèrent les gardiens qui s'y trouvaient d'autres se précipitèrent sur un autre groupe de gardiens et leur arrachèrent !es clefs des dépôts d'armes. Puis, s'emparant des armes et des munitions, ils vinrent dans la cour et distribuèrent revolvers, fusils, bombes à gaz. parmi leurs camarades et, tirant sur leurs gardiens, its s'étancèrent vers la porte d'entrée

leur première surprise et. aidés par la troupe iorcerent les prisonniers à rentrer dans !'in-'teneur du bâtiment.

Vers minuit, tout semblait rentré dans l'ordre, à t exception d'un groupe qui s'était retranche dans un coin du bâtiment et tirait de temps en temps, sur les gardes et la troupe, mais on croit qu'il ne tardera pas à se renare, après avoir épuisé ses munitions. Les autorités de la prison, après vérification, déclarent que seulement quatre prisonniers ont pu s'échapper, en obfigeant unau- tomobiliste de les transporter. (Radio )

Le co~/7/~s//?o-t/sse

Londres, te 29 juillet. On mande de Chan'gtKU au T'tMM

..Suivant un'é dépèche de Uni-Yuam-Fou 'dans la province du Chang-Si, parvenue à Nan.ktn, les Soviets Incitent ~es. Mongois se soutever contre le gouvernement mtionaHste chi'nois. °

Londres _!e 29 juiHet. D'après ]e 7' .M. Uoyd George irait passer ses vacances dans !e pays de Galles et en AUemagne. (Havas.)

M. de Monpezat, détenue de l'Annam au Conseil supérieur des colonies, est décédé vendredi dans la soirée à Hanoi, a !a suite d'une syncope cardiaque, il était âge de soixante ans. M de Monpezat était malade depuis-une quinzaine de de jours.

La presse française du Tonkin déplore unanimement la disparition de M. de Monpezat dont ta personnalité puissante a rendu les p!us éminents services dans ta défense des Intérêts fr-m.cais en 'Indochine. M. de Monpezat fut pendant vin~t-six ans, sa~f une interruption de 1010 à 1024. ddegue de l'Annam au Conseil supérieuides co~oniRS.

PROGRAMME CES SPECTACLES du 29 juillet igz<t s

7WR47'~ES

Opéra (8 h. 30). Le Coq d'or. La Nuit ehsorceiëe.

Opéra-Comique (8 h.). Carmen. Comédie-Française (8 h. 30). Le Malade imaginaire. La. Brebis.

Ambigu (9 h.).–Au bagne.

Antoine. Clôture annuelle. Athénée (9 h.). Ça!

Avenue (9 h.). Prise.

'Bouffes-Parisiens. Clôture annuelle. Déjazet (8 h. 45).' Une Femme qui nambe. ° Femina (9 heures). Dollars. Grand-Guignol (8 h. 50). Les Pantins d<t vice.

Madeleine (9 h.), –Le Traie.. ~ntôme. Marigny. Relâche.

Mogador (8 h. 45). Rosé-Marie. Nouveautés (8 h. 30). Elle est à vous. P~Iais-Royat (8 b, y)). L'Attachée. ` Potinière (8 h. 30). Qu'en pensez-vous? Renaissance. Relâche.

Sarah-Bernhardt (8 h. 45). Ces dames aux chapeaux verts.

SP~CT-AC~S DIVERS

Empire (8 h. 30). Les RcveDers, 20 attractions.

Folies Bergère. De la folie pure. Luna-Park (matinée et soirée). Attractions. Dancing.

Moulin-Rouge (9 h). BIack Birds. Pa!ace. Raquel Mciler <: Paris-Madrid! C/A~iMS

Agriculteurs (8, rue d'Athènes). Moana. Les Nuits de Chicago.

Aubert-Palace. Chanteur de jazz. Caméo. L'Epave vivante.

Gaumont-Palace. Le Diamant bleu.t Impérial. Théâtre. L'Amant légitime. Madeleine. L'Escadre volante.

Marivaux (matinée 'et soirée). Bessie à Broadway.

Max Linder. Le Roi de !a Valse. Omnia. Méfiez-vous des blondes. Paramount. La Chanson de Paris. Ursulines. Clôture annuelle.

BULLETIN COMMERCIAL

Marche du HAVRE du 27 juU. (Cours d'ouvert.)

MOQLES COTONS CAFES EPOQUES COTONS CATEt Janvier. 6!4..4437~Jui!!et.C32..456.. Février.]3.. 43 75\oÛ! 633.' 45250 Mars.617.. 439 r.CSeptemb'622 ..4~.5 75 Avh!Gn..43G'C'ctot)'-p 617..4587& MaI.f.!7..43075Novemb.<'l-t..44975 Juin.GIG.Decemb. 61~447..

Tenrtancps soutenue sur tes cotons, calme sur tes cafés. V':ntes 550 baUes de eotoM nuUeshUt'tescaMs.

_e Gérant VtNCEKT PÏGNOT.

VutCENT PtGNOT. Imprimerie du Journal ds~O~~ t?. RM dea Pr6t)'e<~Saiat-C 9)'matn.t'AtmetMi).~

I Office national météorologique Prévisions pour )a nuit du 29 au ~o juillet R~S'on parisienne. Vent d'Ouest passant à Nord-Ouest modéré, ciel très nuageux avec éclaircies et averses. Température sensiblement stationnaire.

Probabilités pour la journée du -jo jui!)et > Re~pn parisienne. Vent de Nord-Ouest modère, <-iet très nuageux avec éclaircies et averses. Même température.

P~'f~'?" ~°" méthode d'Henri de Parv)])e et de ~o Co~Mm~o~M J~ ~M~ 3-4, 9-m, 16-17, 24-25, 31 août 102~.

Accidents d'automobile. Hier soir vers r~ un ~Pe .Par six personnes, a versé route de Chartres, à Antony Il y a cinq personnes grièvement blessées et un moi- M. Michel Chevitiot, demeurant ~ue de Londres, à Antony. Les blessés ont et6 ~nm" Lonjumeau et à

Cochin.

Cette nuit, rue de l'EcoIe-dë-Médecine une auto que conduisait M. Miche Lu~s' attaché à la légation de Roumanie, a renverse M. Charles Leblanc, représentant de commerce. qui a été blesse à la tête et à ~ja~be

droite.

Boulevard du Havre, à Colombes M. ~~r~~dela~

un tramway de la ligne 63.

Allée des Acacias, au Bois de Boulo-

m~c~ représentant de ,çom-

merce a été renversé par une auto que con-

d~ait ~p~ire~M~ose'Pn ~y~?~o'r~'R~ ~?- M- Marti~?''ét~ans:porte a Beaujon dans un état très ~rave BOURSE DE COMMERCE

Paris, 29 juillet.

r' ~ce calme. Base de liquida50, cpura.nt. ,60 50. P; prochain, 160,50, plus report ~5. ~50 I;4 derniers, 160 50, plus,report

4 25, 4 P.'

FAKINES. Sans aSaires. Base de liquidation, 220; courant, 214 N; prochain, 214 V~ept.-oct., 208 N; 4 derniers, 208 A

AVDINES NOIRES. Tendance calme. Base de liquidation, 115; courant, 114, 113 75 P. prochain, uo 75, uo 50 P.

AVOINES DIVERSES. Sans airaires. Base. de liquidation, 107 50; courant, 107 50 p!us value o 50 A; prochain, 105 N.

SEIGLES. Sans anaires. Base de liquidation, 121; courant, 121; prochain,'li5; sept°~'fA~~ derniers, 115. Tous nominaux. MAib. Tendance calme. Base de liquidation, 130; courant, 128 50 A; août, 120 P- septo~t.29 N; 4 derniers, 128 N; 4 de novembre;

r27 N.

ORGES. Sans anfaires. Base de liquidation, 123 50; courant, 121 V; prochain. 121 V. sept.-oct., 121 N; 4 derniers, 121 m A HUILE DE UN: Sans an-aires. Tous incotés.

COLZA. Sans affaires. Tous incotés. SUCRES. Tendance faible. Courant, 244 50, 243, 242 50; 243; prochain; 242, 241'. 240 50; sept., 238; 3 d'octobre, 228; 3 de nov 229. 228 50, 228.

ALCCOLS (libres). Sans an'aires. Tous incotes.'

POIVRES. Le Havre. !e 2o-Ju!et (Sai-' gon). Janvier, 920; février, 020; mars, $<*[,. avril, 920; tmai, incoté; juin, incoté; juillet 895: août, 905; septembre. 920; octobre, 910; novembre, 9io; décembre, 920.

COURS MS METAUX (A Londres) °

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