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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1937-02-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 100865

Description : 26 février 1937

Description : 1937/02/26 (Numéro 14720).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG50

Description : Collection numérique : BIPFPIG72

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k500997j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/02/2008

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LE VRAI

PROBLÈME

DES PRIX

Paris, 25 février. La hausse des prix inquiète tout le monde. Pour le détail, ils approchent du chiffre 600, alors qu'ils étaient à 445 en juin. Le consommateur en souffre, certes; mais croit-on que le commerçant, qui lui aussi est un consommateur, ne le déplore pas ? Croit-on qu'il peut espérer, sous ce régime d'ascension, une sérieuse reprise des affaires ? Croit-on qu'il ne désire pas un arrêt immédiat, et peut-on raisonnablement penser qu'il organise, au contraire, une hausse illicite ? Le gouvernement agit comme s'il considérait le négoce comme une entreprise d'escroquerie. Par son projet, il établit une sorte de présomption de spéculation, et crée un « délit contraventionnel qui sera jugé, sans appel possible, par un tribunal spécial. Les comités de surveillance des prix (qui, depuis la loi du 19 août 1936, n'ont relevé que 230 cas de hausse illicite sur une dizaine de milliers d'enquêtes, et n'ont abouti qu'à quelques dizaines de condamnations) devront s'inspirer d'un esprit dictatorial et refuser le plus grand nombre possible d' « homologations ». Telles seront, du moins, les directives du règlement d'administration publique qui mettra la loi en marche, lorsqu'elle sera votée.

En régime de concurrence, et, disons-le parce que c'est une vérité générale que n'affaiblissent pas quelques exceptions, en régime de probité commerciale comme celui qui règne en France, un tel système est une odieuse absurdité. L'industrie, l'agriculture et le commerce se trouvent en présence d'une hausse déterminée par l'augmentation des charges socia' os, des salaires, des matières premières et par la dévaluation du franc. Selon la nature des marchandises, cette hausse varie entre 35 et 70 °o. Qui donc, dans le monde des affaires, aurait la sottise de majorer encore? Qui voudrait voir fuir toute clientèle et se précipiter soi-même dans la faillite ?

II y a une hausse automatique et permise que la loi elle-même reconnaît dans son article 1" et qui est la conséquence directe de la législation du Front populaire. Or, c'est cette hausse-là qui est dangereuse pour notre 'économie, parce qu'elle apporte une prime énorme à la concurrence étrangère et parce qu'elle vide terriblement, dans la balance internationale, notre plateau « exportations ». Voilà le mal, et voilà le risque. Il n'est pas du tout dans les vols auxquels essaieront de se livrer quelques douzaines de mercantis. Il faut les poursuivre, certes, et les frapper rudement. même si des politiciens bien en cour essaient de les protéger. Mais là n'est point le problème. Pour arrêter la hausse, il faut arrêter le moteur qui fait se poursuivre, le long de la spirale infernale les prix et les salaires. La pause doit être complète et prolongée. L'ouvrier doit produire davantage, et servir loyalement l'intérêt général. Il sera le premier bénéficiaire de son labeur consciencieux et de la discipline qu'il se sera librement imposée. L.-A. PAGES.

LE COMTE DE KERGORLAY, commissaire aux scouts de France, MEURT SUBITEMENT

Paris, 25 février. Le comte Bernard de Kergorlay, commissaire aux Scouts de France, qui. souffrant depuis quelque temps, s'était retiré dans sa propriété de la Moselle revenait hier à Paris par le train lorsqu'à Barle-Duc, il fut pris d'un violent malaise. Transporté dans une clinique, il succombait peu après il était âgé de 55 ans.

UN BUSTE D'ARISTIDE BRIAND DEVANT LE QUAI D'ORSAY

On a commencé le travail aux grilles du ministère

du Affaires étrangèra

LES INONDATIOIVS GENERALE DE

A Paris, la Seine monte toujours et dans de nombreuses provinces les rivières enuahissent les campagnes

PARIS, 25 février. La montée de la Seine a été, dans les dernières heures de la nuit, plus rapide qu'on ne le prévoyait hier, tant à cause des pluies diluviennes de l'après-midi que de la crue soudaine du Grand-Morin. Les berges qui étaient encore à découvert il y a 24 heures, sont maintenant totalement immergées.

Le square du Vert-Galant est aujourd'hui entièrement recouvert par les eaux; toutefois, quelques bancs émergent encore. Dans les entrepôts de Bercy et à la Halle aux Vins, on se hâte de rentrer les tonneaux qui pourraient être emportés par les eaux. Dans l'ile de la Cité, les caves de la préfecture de police sont envahies par les eaux. Quai du Louvre, la crue gêne les travaux d'élargissement du pont des Saints-Pères, et certaines parties du chantier ont du être évacuées. Sur les chantiers de l'Exposition qui bordent le fleuve, on éloigne les matériaux pour les soustraire au courant.

VERSAILLES, 25 février. D'après la direction des services des Ponts et chaussées du département de Seine-etOise. la Seine n'a pas encore atteint la côte d'alerte dans ce département et l'on compte que cette situation peut encore durer deux ou trois jours. La Garonne, la Charente,

la Dordogne sont en crue Bordeaux, 25 février. La crue de la Garonne augmente de cinq à six. centimètres par heure elle atteint la cote 8 à Marmande, Tonneins, La Réole crue horaire de 8 centimètres à Agen. La Charente est également en crue en amont d'Angoulême. La rivière déborde les prairies sont submergées et les routes coupées. L'inquiétude règne on prend des dispositions pour évacuer certains villages. Pour la Dor-

dogne, la cote de 10 m. a été relevée et plusieurs routes sont coupées. Montée rapide de l'Oise

Senlis, 25 février. Les pluies incessantes amènent une crue assez rapide de l'Oise à Creil. Alors qu'on cotait 4 m. 32 le 23 février, elle est passée à 4 m. 45 le 24, et aujourd'hui, à 6 heures du matin, à 4 m. 59. Les débordements commencent à 4 m. 60 et la navigation cesse iL 5 m. 50. Si l'on se reporte aux grandes crues précédentes, on cote à l'échelle de Creil 5 m. 96 en 1910, 6 m. 13 en 1920, 6 m. 36 en 1926. La campagne est submergée dans l'Allier

MOULINS-suR-ALLIER, 25 février. Depuis plusieurs semaines, la pluie tombe en abondance presque chaque jour. L'Allier. la Sioule, le Sichon et leurs affluents, sont en crue le niveau des eaux de l'Allier atteint 1 m. 60 à l'étiage du pont Regemortes, à Moulins. Tous les cours d'eau débordent dans la campagne en maints endroits, submergeant les propriétés riveraines, ravinant des champs et coupant des chemins.

La Saône n'a pas atteint

son maximum

MAcoN, 25 février. Grossie par ses affluents en crue et par une pluie presque continuelle, la Saône monte toujours et atteint ce matin 4 m. 70 au pont Saint-Laurent. Le maximum prévu par les services de la Saône est de 5 m. 50, si les pluies viennent à. cesser, ce qui n'est pas le cas. Tous les prés' riverains ne forment entre Tournus et Mécon qu'un vaste lac où émergent les arbres, les habitations et les chemins qui en majorité sont surélevés justement à cause des crues assez fréquentes.

LES INONDATIONS DE LA BANLIEUE PARISIENNE

Les habitants de Villeneuve-St-Georges quittant leurs demeures en bateau

S'il a le Bout drs paroles historiques, le Berlinois 1937 définira l'hitlérisme d'un mot saisissant rappelant celul de Louis XIV « L'Ktat chez mol Et Il nous expliquera

Mais oui. « PKtat mot » résume en quatre syllabes l'i-sclavace que J.' subis. IMi uniment que (Tins les proremettre un Jeu de clefs au commissariat de police de leur quartier. J'abandonne ma dernière parcelle d'Indépendance. Ilr Jour et de nuit les policiers viendront dans ilion louis, sans frapper à ma porte. Il n'y a plus de home » libre le Rei(h est une Immense priEn somme, chaque maison de Berlin se transforme en caserne il reste il donner au concierge le grade d'adjudant, il sonner le réveil et l'extinction des feux, il les il it lu corvée îles patates.

il fi heures du matin chez. M. et Mille Frllz, les rentiers de la rite Adolf. Qui est là ?.

lA' policier de service. Ouvrez tous les placards. Je vais procéder à l'Inventaire des tiroirs

Mais dans la Journée M. et Mme Frltz constatent avec stupeur qu'ils ont reçu, ait petit Jour, la visite d'un cambrioleur

far Ils affront la partie belle, les monte-cn-l'iilr de la capitale de l'HItlérie Hevétus d'un uniforme d'agent, les rats d'hôtel travailleront à l'alse. Pied* de .biche, boutons électriques,

heurtoirs ne sont d'aucune utilité. La police pénètre partout, voit tout, surveille tout.

Qu'est-ce qui remue sous la table ? demande nu milieu du repas le vieux père Jacob sa moitié.

('hut ("est le policier d'étage Il écoule nutrr conversation

Heureux les Berlinois qul, le soir, au moment de se mettre au lit, ne découvriront pas dans leure draps une moudit' officielle.

Doux pays que celui où l'on ne peut même pas s'Isoler dans une salle de bains. 1.'iell de Moscou, qui ne brille pas par sa discrétion, n'a pas que Je sache de ces clignements Intolérables vers la plus stricte Intlmlté

Et les bagnards Jouissent évidement d'une liberté plus grande que les locataires de la \Vilhclmstras*e.

Kncore si, en échange de leur trousseau de clefs remis entre les mains de la pnllce, les Allemands recevaient l'autoristation de prendre la clef des champs LE PKT1T GHK(i()lllE.

Aujourd'hui

voyez plus loin NIMBUS

EN ETHIOPIE

Le ras Desta,

le dernier des ras rebelles, a été capturé

et passé par les armes Rome, 25 février. On annonce officiellement que le ras Desta a été capturé da.ns la journée d'hier, 24 février,

LI: RAS DESTA

et qu'il a été immédiatement passé par les armes.

On sait que le ras Desta Damtou commandait une colonne de dissidents et de rebelles, à la tête de laquelle il marcha vers Addis-Abeba et qui, le 19 février, jour de l'attentat contre le maréchal Graziani, s'étant rencontre entre Gogetti et Ouatcho avec la brigade erythréenne, commandée par le général Gallina, se replia sans engager le combat.

Le lendemain, cette colonne était attaquée et décimée, mais, tandis que les dedjaz Gabre Mariam et Meiene Merld étaient tués, le ras Desta, qu'on supposait blessé, parvint à prendre la fuite dans la montagne. Le ras Desta était le dernier des ras rebelles du Négus. CARAMBOUILLAGE Trois fameux escrocs

sont arrêtés par la police parisienne

Ils avaient commis

plus d'un million

d'escroqueries

PARIS, 25 février. Des inspecteurs du service des délégations judiciaires à la préfecture de police ont appré- hendé trois spécialistes du carambouillage ayant à leur actif pour plus d'un million de francs d'escroqueries. Ce sont Fernand Kuhn, âgé de 37 ans, originaire de Saône-et-Loire, demeurant 8, rue Audran; René Hubert, âgé de 48 ans, originaire de Royan (Charente-Inférieure), demeurant 2, rue Chauchat, titulaire de cinq condamnations pour escroquerie, abus de con- fiance et vol, et André Legrain. âgé de 43 ans, originaire de Saint-Maur, habitant La Varenne-St-Hilaire. Ils opéraient selon le procédé classique du carambouillage se faire livrer des marchandises les plus diverses, en promettre le paiement il. trente, soixante et quatre-vingt-dix jours. ne pas payer les traites à présentation et liquider les marchandises à vil prix. Les trois carambouilleurs avarient monté une société, la « Société du Bâtiment moderne. Hygiène et Confort », dont le siège était 27, rue de Maubeuge. Des perquisitions dans un dépôt qu'Hubert avait constitué au n" 232 de la rue Saint-Denis, ont amené la découverte, à cette dernière adresse, de 200.000 frs de marchandises.

De nombreuses plaintes avaient été déposées contre la « société o dont Hubert était le véritable administrateur et le grand animateur. Il avait monté une autre affaire de carambouillage, sous le nom de « Chasse et Pèche », dont le siège était 39, avenue de Wagram. et dont le directeur était un nommé Porral, dernièrement arrêté. Hubert était jusqu'alors resté introuvable il a été arrêté hier soir, au moment où il sortait de chez des amis, 13, rue Notre-Dame de Lorette, et s'apprêtait à gagner la Belgique. Les investigations ont fait découvrir que la bande travaillait non seulement sur tout le territoire français, mais également avec les pays de l'Europe Centrait.

LA GUERRE D'ESPAGNE

Les gouvernementaux se concentrent dans la Sierra Nevada

1

PAR Bayonne, 25 février. Les forces gouvernementales d'Alméria se seraient concentrées dans la Sierra Nevada pour empêcher le passage des forces nationalistes qui s'efforceraient d'avancer vers Madrid.

A Alpujarra sont opérées de nouvelles concentrations de troupes qui ont comme instructions de couper tous les ponts si les troupes de Queipo de Llano réussissaient à forcer le passage. Un bataillon gouvernemental décimé

SALAMANQuE, 25 février. Le quartier-général nationaliste annonce qu'au cours des combats livrés hier près d'Arganda, au Sud-Est de Madrid, les nationalistes se sont emparés d'un certain nombre de fusils russes d'un nouveau modèle ces armes étaient munies d'un appareil de pointage spécial qui permet de tirer efficacement contre les avions, tout en pouvant être utilisées comme des fusils ordinaires. Le quartier-général ajoute que dans le secteur de San-Martin, les nationalistes ont laissé approcher un bataillon international tout près d'un pont et ouvrirent alors un violent feu de mitrailleuses contre la troupe. La plupart des hommes composant cette unité ont été tués ou blessés. Parmi les morts figurent de nombreux volontaires français et russes.

Dans le secteur des Asturies 13AYONNE, 25 février. Le bureau de presse du gouvernement. basque communique la note suivante

Voici les nouvelles reçues aujourd'hui du secteur des Asturies Maintenant

le cercle s'est fermé complètement an·tour de la capitale. Dans la zone ut» baine, nos troupes ont conquis plu« sieurs maisons notamment La Zaballeta de Buenavista, lieu stratégique qui était très fortifié.

Sur les autres secteurs du front d'un. portantes positions ont été conquises. Tous les objectifs ont été atteints. Deux navires saisis

par les nationalistes

LONDRES. 25 février. Le correspem' dant à Lisbonne de l'Exchange Telei graph annonce

Les nationalistes ont saisi le vapeur Bese qui, bien que n'étant pas russe. battait pavillon soviétique et se rendait» à Valence: à son tord se trouvaient; 100 mitrailleuses, des explosifs et des armes de guerre, le tout d'une valeur de 30.000 livres sterling.

Les nationalistes ont également saist le vapeur russe Baltic de 7.000 tonne» qui transportait des céréales et des huiles et l'ont conduit dans le port du Ferrol.

Des écrivains espagnols

ont commence

un « Martyrologe de l'Espagne a| Saint-Sebastien, 25 février. Sous lai direction du gouverneur civil de la prou vince de Guipuzcoa, un groupe d'ecri» vains espagnols a commencé un « mar-o tyrologe de l'Espagne ». Les noms des Espagnols tués, assassines ou disparus seront publiés par ordre alphabct;qu6t et accompagnés de quelques lignes su» les circonstances de la mort.

sur la ligne héroïque

jalonnée par le sacrifice

des plus grands pionniers de l'air

Le « Cassiopée a nous a donc déposés sur le terrain de Camp Caze, à Casablanca. L'arrivée du courrier du dimanche le courrier d'Amérique est toujours une gloire dans le soleil du Maroc.

Déjà, l' « Antarès », l'autre trimoteur de la ligne, tout prêt. attend pour continuer le chemin vers le Sénégal. Vite les sacs postaux sont descendus, tries, et le courrier pour Dakar transbordé. Les passagers montent. Deux charmantes jeunes femmes l'une avec son mari, l'autre avec un baby de 2 ans, grimpent dans l'avion. Bien parées, souriantes, une fleur au revers de la jaquette, elles sont là si confiantes, à survoler des centaines de kilomètres de désert, le Rio de Oro, la Mauritanie. la a dissidence » où l'on tombait jadis prisonniers. Jadis ? Il n'y a pas si longtemps.

Les souvenirs affluent en moi. Il y a un peu plus de 11 ans seulement (le 1" juin 1925) que la ligne CasablancaDakar fut ouverte par le pilote Emile Lécrivain, « Mimile », comme l'appelaient affectueusement les mécanos. Quatre ans après, il tombait sur sa « ligne », comme il disait, et il pouvait le dire en remontant de Dakar vers Casa. peu après avoir quitté Agadir. Il faut absolument, avant d'aborder ce tronçon, se souvenir de celui qui a tracé la route. La mémoire des hommes est courte de nos jours. Les convulsions de notre époque sont si nombreuses et si diverses, qu'elles ne laissent plus guère le temps de regarder en arrière.

Les progrès surtout, accomplis cha. que jour par l'aviation, sont si hardis, si prodigieux et si rapides, que c'esfc presque une excuse à l'oubli des « temps héroïques » pourtant récent ment révolus. Et c'est presque aussi une beauté cette allégresse, cette marche toujours vers l'avant, vers 1. mieux, tendant à la perfection qu'est vraiment 1a définition du « progrès »* Mais il faut que l'on répète quand même la tâche héroïque accomplie sur la côte africaine par quelques jeune» hommes de France, aux cœurs intrépides et hardis, dont nous devons nous rappeler les noms en passant sur cette ligne qu'ils ont forgée vraiment de leurs souffrances et de leur vie.

Des Pallièrcs, Pinot, tombes à PortEtienne, l'un le 18 octobre 1925. l'autre le 10 octobre 1932; Gourp, Ernblu et Pmtado, le 11 novembre 1926. dans la Rio de Oro meurtrier, où ils furent massacrés par les Matures; Roig, meca-t nicien, tué en Mauritanie en février 1934.

D'autres tombèrent en dissidence, souvent à plus d'une reprise, tels que Reine, deux fois prisonnier, et la deu. xième fois pendant quatre longs mois* avec l'ingénieur Serre, entre cap Juby, et Villa Cisneros; Vidal, une première fois secouru par mon mari, alors chef de base à Agadir, et très vite ra« cheté grâce lui et aux bonnes rela* tiens qu'il avait su se créer avec le commandant de la place de Tiznit, la. quelle était à ce moment là (1927) en bordure de la dissidence. (Nous avons progressé au Maroc depuis lors ) -•

L'ENTBEE DU PO BT DE MAZAGAN


L'OUEST ECLAIR 26-Février 1937

Vidal tomba une seconde fois en août 1929 avec le pi!ote Rolland et le radio Costa; ils étaient en panne encore au sud de Tiznit et y restèrent pendant 5 jours. « Courrier pillé, avion détruit ». ajoute le communiqué officiel dans un laconisme plus éloquent que tous les « expliquages de coups ».

Mermoz aussi, captif pendant cinq jours en mai 1926, avec son interprète maure, dans la région d'Ifni ils réussirent à récupérer le moteur victoire à noter mais l'avion et le courrier sont détruits.

A ce moment là, on adjoignait au pilote, à partir d'Agadir, un interprète indigène, choisi soigneusement parmi les amis ou parents innombrables des Arabes qui travaillaient, comme manœuvres ou autres, à l'exploitation de la ligne. Bien payés, ils étaient chargés de la transaction et des pourparlers pour la rançon au cas où l'équipage tombait chez les Maures. Ils empêchaient le massacre, par le débat de sommes parfois extravagantes, réclamées par la cupidité des dissidents. Que de fois, alors que j'habitais Agadir, je les ai vus monter dans les appareils monomoteurs d'alors, « Bréguet 14 », « Laté 26 ». Magnifiques et paradoxaux avec leur burnous blanc immaculé, ceinturé du poignard du Sousse, mais casqués d'un serre-tête de cuir Ils étaient mes amis, les Mahomed, les Abdalah, loyaux d'ailleurs et en qui on pouvait avoir confiance. Ils grimpaient dans la machine volante des « roumis » avec l'indifférence et le fatalisme de leur race, sans paraître songer une minute à s'inquiéter ou à s'émerveiller. Les aviateurs étaient pour eux simplement les « Moulay Tieraï » (seigneurs des oiseaux), comme ils disaient dans leur langage hyperbolique et poétique qui vêt toujours de splendeur jusqu'aux plus simples choses.

Aujourd'hui, on n'a plus besoin d'eux. A la liste des captivités, 11 faut ajouter celle de ceux qui ont eu la chance de ne pas rester entre les mains des Maures. Elle est longue, et j'en oublierai sûrement Pirot, Beauregard, en panne pendant trois jours au cap Lieven, à 80 kilomètres de Villa Cisneros; Riguelle, à quelques kilomètres de Cap Juby, secouru par une' caravane formée et dirigée par SaintExupéry, qui réussit ainsi à sauver l'équipage, l'avion et le courrier; Lechel'allier et Courbeyre, tombés pendant trois jours à 80 kilomètres de Villa Cisneros, délivrés cette fois par Riguelle et par Vidal échange fraternel, entr'aide émouvante de ces hommes Guerrero, grand as maintenant des traversées de l'Atlantique Sud, tombé v cinq reprises différentes sur le parcours désolé tantôt c'est la brume, tantôt c'est la panne, une fois même des sauterelles dont un vol a bouché le radiateur de l'avion.

Ce sont le pilote Pinot et le radio Neri, en panne pendant trois jours à hauteur de Cap Juby en 1930. C'est Gambade, pendant deux jours à hauteur du cap Leprêche. J'ai assisté à la remise de la Croix de la Légion d'honneur de celui-ci en Syrie au printemps dernier. Il est maintenant sur la ligne d'Indochine, mais, m'a-t-il confié, rien ne lui fait oublier cette âpre et rude ligne du Sud qui l'a formé. C'est Ville, c'est Rozès. J'en oublie sûrement, qu'ils me pardonnent

Que de fois enfin, sur ces espaces, les équipages de la Compagnie ont porté secours à d'autres équipages en détresse.

Mon mari, lui-même, Charles de Verneilh, alors qu'il n'était plus pilote de ligne, mais accomplissait de grands raids, de sa propre initiative, fut immobilisé là toute une nuit dans les parages de Villa Cisneros. Une brume terrible l'avait forcé à atterrir. A midi seulement le lendemain il put repartir de justesse alors que les Maures arrivaient. C'est ainsi pour moi que la route est jalonnée. Ce sont les repères que j'y vois.

Il y en a d'autres. Ce sont les noms qu'on a donnés récemment aux baies, aux anses, aux caps entre Agadir et Dakar. Ces noms sont ceux des pilotes qui ont croisé et recroisé sur cette côte et marquent les endroits où ils ont eu des « coups durs ». Ils sont déjà inscrits sur la carte spéciale d'Air-France. Bientôt les enfants les apprendront à l'école. Ils verront au sud du cap Nonn, la plage « Ville et Rozes puis les « Falaises Ducaud », du nom du mécanicien de Lécrivain. Par le travers des Canaries, ils épèleront baie de SaintExupéry, cap Mermoz. Puis ils verront les caps Lécrivain et Riguelle, avec le cap Bojador. A la baie du Lévrier, le cap Négrin. puis la Pointe des Palliéres, avant le cap Timiris. Ce jalonnement est émouvant, encore peu connu des profanes, mais si familier aux pilotes qui vivent ainsi fraternellement, tout le long de ce chemin, avec leurs camarades les vivants et les morts. Et, pour finir et couronner le palmarès, règne maintenant de Dakar à Natal, au-dessus des flots de l'Atlantique, ce tracé immortel auquel on a donné le nom prestigieux et clair de « Ligne Jean Mermoz n, qui sonne comme une fanfare de victoire. Suzanne de VERNEILH.

(A suivre.)

Voir l'Ouest-Eclair du 25 février. En Hongrie,

les étudiants nazis manifestent

contre les Israélites Budapest, 25 février. Une certaine agitation antisémitique se développe depuis un certain temps dans les villes universitaires de Pecs et de Brecen et à Budapest même. Ce sont en particulier les étudiants nationaux-socialistes qui, prenant prétexte de la présrnee d'éditeurs Israélites dans la distribution des fHr..s hongrois, ont '.ru devoir violemment protester.

L'EXPLOSION

DE BRASSCHAET Un rescapé donne

des explications

Anvers, 25 février. L'un des rescapés de l'explosion a déclaré au ministre de la Défense nationale

« Le dernier exercice consistait en la préparation d'un fourneau de mine dans lequel se trouvaient 20 kilogs de tonite. On avait creusé un puits dans lequel deux bourrages avaient éte constitués. I<o lieutenant du génie Evrard avait amorcé et la mèche avait été déroulée Jusqu'à la zone de sécurité. Le feu avait été mis à la mèche et l'explosion devait se produire cinq minutes plus tard. »

D'après le témoin, ce n'est qu'après vingt minutes que le lieutenant du génie, accompagné d'un sergent, est allé se rendre compte des raisons de la non explosion et, n'ayant rien remarqué d'anormal, il a alors appelé les officiers pour commencer le débourrage. Ce n'est qu'après que cette opération avait été entamée que l'explosion s'est produite.

Deux enquêtes,

administrative et technique, sont prescrites

Bruxelles, 25 février. A la suite de l'accident de Brasschaet, le ministre de la Défense nationale a adressé un ordre du jour à l'Armée. D'autre part, le ministre a prescrit une enquête administrative présidée par le lieutenantcolonel d'Orjo de Marchovelette et une deuxième enquête technique présidée par le géneral du génie Baudoux.

Les condoléances

du gouvernement français BRUxELLES, 25 février. M. Laroche, ambassadeur de France, au nom de M. Yvon Delbos, ministre des Affaires étrangères, a présenté à M. Spaak, ministre des Affaires étrangères de Belgique, les condoléances du Gouvernement français à l'occasion de l'accident de Brasschaet.

Huguette DUFLOS, la talentueuse artiste, a, pour bien dormir, adopté le matelas « Dunlopillo ». Le matelas Dunlopillo » est fabriqué par Dunlop à Montluçon. Salle d'Exposition, 62, rue de Lisbonne, Paris.

LA PAUSE POLITIQUE L'Union Socialiste

et Républicaine voudrait

à ce sujet un referendum du rassemblement populaire PARIS, 25 février. Le bureau exécutif de l'Union socialiste et républicaine, réuni ce matin, a demandé que le comité central du rassemblement populaire convoque d'urgence une conférence Cette conférence examinerait l'ensemble des problèmes actuellement posés, soit par la pause annoncée par le gouvernement, soit par le train de réformes qui est en voie de préparation.

Le bureau exécutif de l'Union socialiste et républicaine déclare en particulier qu'aucun programme nouveau ne saurait être élaboré, même par le gouvernement, en dehors de la consultation normale et régulière de toutes les organisations appartenant au rassemblement populaire.

Le débat de demain permettra de porter à la tribune toutes ces thèses et propositions diverses. On prévoit que néanmoins il sera clos dès demain soir.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIBIIIII1IIIIIIIIII NOS VOYAGES DE PAQUES. VOIR

AUX ANNONCES

L'AGRESSION

DU QUAI DES ETATS-UNIS, A MARSEILLE,

A L'INSTRUCTION

Nice, 25 février. Le juge d'ins- truction a interrogé aujourd'hui Georges Gallice et Louis Gioan, inculpés de vol d'automobile dans l'affaire des bandits du quai des Etats-Unis. Les deux inculpés ont nié toute participation à l'affaire ils se sont bornés à déclarer qu'ils avaient fait la connaissance du prétendu propriétaire de l'automobile au cours de randonnées de noctambules et qu'ils ignorent jusqu'aux noms de leurs compagnons occasionnels.

Outre Jo le Marseillais, c'est-à-dire Joseph Rer.ucci, il semble que l'on ait maintenant identifié un quatrième individu qui fut remarqué avec Gioan, Gallice et Renucci au cours des solrées qui précédèrent l'agression. M. WISOCKI,

ambassadeur de Pologne, a conféré

avec le comte Ciano

Rome, 25 février. M. Wlsocki, ambassadeur de Pologne, a eu ce matin un long entretien avec le comte Clano, ministre des Affaires Etrangères. On attache une importance particulière à cet entretien, étant donné que M. Wisocki est rentré il y a quelques jours de Monte-Carlo où il a conféré avec le colonel Beck.

Le Denier des Veuves Il, Paris, 25 février. Le « Denier des Veuves » de la Société des Gens de Lettres a tenu cet après-midi son assemblée générale. Mme Camille Marbo. dans son rapport. a ciré quelques cas tragiques do femmes accablécs. mais aussi quelnues exemplea de solidarité.

Une « œuvre suédoise » d'iuspiration soviétique en forêt de Compiegne Un châteaa réservé

aax petits réfagiés

du trente popular

Compièghe, 25 février. A propos de l'inauguration, en forêt de Compiègne, d'un centre-refuge, mis.à à la disposition d'enfants espagnols, le monde officiel a vanté les mérites des propriétaires du château de Brévière. Mme et M. Aschberg, sujets de Sa Majesté le roi de Suède. M. et Mme Aschberg, riches industriels suédois, possèdent, en effet, à 10 kilomètres à l'Est de Compiègne, un magnifique château- rococo, qui fut bâti par le baron Valroger, conseiller à la Cour des Comptes, sous Napoléon III. Ils ont mis quelques-unes de leurs pièces à la disposition de l' « Œuvre Internationale aux femmes et aux enfants d'Espagne », qui a'son siège à Paris. 146, avenue des Champs-Elysées. « Œuvre suédoise », a dit Mme Suzanne Lacorre, sous-secrétaire d'Etat, en procédant récemment à l'inauguration des installations, œuvre de Y Internationale Rouge, dirons-nous plus exactement. En effet. M. et Mme Aschberg ne connaissent la charité qu'à sens unique. Ne sont admis dans leur somptueuse demeure, que les petits Espagnols du Frente Popular. L'autre jour encore, devant des personnages officiels, une nurse suédoise s'efforçait de faire lever le poing à 52 enfants de 4 à 14 ans, qui ne semblaient même pas connaître ce geste de haine et qui étaient éberlués d'avoir à l'exécuter sous le ciel de France.

Mais, me direz -vous, pourquoi L'Ouest-Eclair se préoccupe-t-il d'une œuvre hispano-suédoise, sise en forêt de Compiègne Simplement parce que plusieurs de nos lecteurs nous ont apporté les preuves indéniables d'une action qu'il importe de placer au grand jour. Au château de Brévière. Mme Aschberg a pour adjointe une certaine Mme Hasse, femme d'un industriel suédois. demeurant à Pantin, Mmes Aschberg et Hasse sont deux militantes du parti communiste, et plusieurs de nos lecteurs ne peuvent comprendre qu'elles n'aient pas limité aux frontières suédoises leur dévouement à ia cause de Staline.

Nos amis nous ont remis des documents indiquant que nul ne peut faire partie du personnel hospitalier du château de Brévière. sans justifier sur un formulaire imprimé, précisonsnous sa qualité de membre du parti communiste.

Il y a deux ans, Mmes Aschberg et Hasse avaient déjà déployé leur ardeur politicienne extrémiste au seul profit des jeunes communistes allemands lors de l'avènement d'Hitler. Maintenant, elles poursuivent leur « oeuvre » au seul bénéfice des fils et des filles des réfugiés moscoutaires espagnols. On comprend mal. en Ile-de-France, aussi bien qu'en Bretagne, cette ingérence étrangère sur un terrain que ne devraient pas aborder ceux ou celles. riches ou pauvres, qui reçoivent la libre hospitalite de notre pays. Et cependant, le long des grilles du château de Brévière, qui porte encore gravées dans ses murs des armes bien françaises, un vieux calvaire aurait dû rappeler à a ces dames u que la charité du Christ s'adressait à tous et à toutes, sans aucune exclusive.

Henri ROULLEAU.

ON RÉPÉTAIT

UN FILM DE GUERRE

UN ECLAT D'OBUS

TUE NET UN FIGURANT HOLLYWOOD, 25 février. Au cours de la répétition d'un film tiré du fameux livre de guerre « 3 Camarades », d'Erich Remark, la reconstitution d'une scène de bataille fut marquée par une explosion qui n'avait malheureusement rien de scénique. Un mur du studio s'effondra et des éclats d'obus furent projetés sur le peuple effaré des figurants dont l'un, George Haley, fut tué net.

L'inauguration

d'une plaque commémorative sur la maison du maréchal Joffre à Paris

PARIS, 25 février. La municipalité parisienne a Inauguré ce matin une plaque commémorative apposée sur l'Immeuble 6, rue Mlchel-Ange, où habita le maréchal Joffre de 1909 1919. A côté de la maréchale Joffre, on reconnaissait le colonel Chaudessoles, représentant le président de la République le général Gamelin, représentant le ministre de la Guerre; les maréchaux Pétain et Franchet d'Espérey; les généraux Gouraud, Debency, Niessel, etc. L'Académie Française avait envoyé une délégation.

Lorsque la plaque commémorative eut été dévoilée, le cortège officiel s'est rendu à l'école de garçons de la rue iBoileau où allaient être prononcés les discours.

Prirent la parole M. Jacques Romazotti. conseiller municipal du quartier d'Auteuil; M. Jean.Fabry, ancien chef de cabinet de Joffre, sénateur; M. Achille Villey. préfet de la Seine; M. Raymond Laurent, président du Conseil municipal.

M. VON NEURATH est rentré à Berlin

Berlin, 25 février. Le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères du Reich, est rentré ce matin à Berlin, venant de Munich où il s'était arrêté pour rendre compte au FührerChancelier. venu IL sa rencontre, des résultats de sa mission.

LE SÉNAT S'EST ABSTENU

DE VOTER HIER LA LUI.

AUTORISANT LE GOUVERNEMENT A MODIFIER PAR DÉCRETS

LES TARIFS DOUANIERS

Les réponses de M. Bastid, ministre du Commerce, ne satisfaisaient pas

la Haute Assemblée

PARIS, 25 février. La séance est ouverte à 15 h. 10 par M. Jeanneney. Au banc du gouvernement MM. Lebas. Rivière et Bastid.

Le Sénat, désigne d'abord, comme membres du Conseil d'administration de l'Office National des Combustibles Liquides MM. Farjon et Henry Roy. Puis il discute le projet de loi, adopté par la Chambre, tendant à accorder au Gouvernement le pouvoir de modifier par décrets les tarifs douaniers et renforcer les mesures contre le dumM. Edouard Néron, rapporteur, précise que ce projet ne vise ni les produits agricoles soumis il. la loi du cadenas, ni les contingents, ni les taxes sur les licences d'importation.

A l'article 1er, M. Borgeot et plusieurs de ses collègues déposent un amendement tendant à laisser fin dehors des droits conférés au Gouvernement tous les produits agricoles. M. Desjardins appuie cet amendement. La question de la protection de l'iode extrait du goémon recueilli par les pêcheurs est également posée. Mais, si la commission accepte l'amendement de M. Borgeot, c'est-à-dire l'introduction de tous les produits agricoles dans !a loi du cadenas, elle estime que pour l'iode la question devra être étudiée de plus près.

L'article premier modifié est adopté

L'amendement de M. Borgeot est adopté au scrutin public par 295 voix contre 3 et l'art. 1", ainsi modifié, est adopté.

Les autres articies du projet de loi le sont également.

Les objections

de M. Chapsal

Avant le vote de l'ensemble, M. Chapsal. président de la Commission des douanes, explique que le projet dont le Sénat vient de voter les articles contient des dispositions très importantes relativement au contrôle parlementaire, notamment en ce qui concerne la limitation de délais de ratification des décrets. Dans le projet, M. Chapsal précise que les mesures relatives au dumping ont été rendues plus efficaces et ont armé le Gouvernement de telle façon qu'il puisse parer rapidement à toutes les menaces.

Le sénateur de la Charente-Inférieure déclare encore que ce texte permet au Parlement de connaître tous les accords commerciaux. Enfin, élargissant le débat l'orateur exprime les craintes que lui inspire la situation « Les prix vont s'élever, dit-il, et le crains qu'en 1937 le déficit de notre balance ne s'aggrave encore, si j'en juge par les résultats de janvier. »

Le président de la Commission des Douanes demande au Sénat de voter la loi

M. Marcel Donon, président de la Commission de l'Agriculture, voudrait avoir l'assurance que le gouvernement est décidé à continuer la protection accordée actuellement à l'agriculture, et en particulier que les contingents ne seront pas modifiés. En terminant, il déclare qu'il subordonne son vote la réponse du gouvernement. M. Bastid dit simplement

« Des déclarations ont été faites au Sénat par mon collègue, M. Monnet et par le gouvernement. Je suis convaincu qu'ils ne reviendront pas sur ce qu'ils dit ».

Le projet

n'est pas adopté

Cette simple réponse ne satisfait ni M. Donon ni M. Desjardins, oui avait insisté dans le méme sens, et l'ensemble du projet n'est pas adopté. La Commission n'étant pas prête à discuter le projet de loi adopté par la Chambre, ayant pour objet l'organisation de l'industrie du textile, -la discussion est remise à jeudi prochain. Le Sénat fixe encore au mardi 11 mars la discussion de l'interpellation de M. Ouvre sur les répercussions de la semaine de 40 heures dans la mnm-d'œuvre agricole.

Enfin, le Sénat ajourne la première délibération sur lu proposition de loi de M. Vcyssière, tendant proroger le délai de révision des prix des denrées agricoles réglementées, et la séance est ensuite levée.

Prochaine séance mardi prochain, à 15 heures.

A PERPIGNAN

HUIT CONSCRITS INSULTENT UN PRETRE,

PUIS UN MUTILE DE GUERRE, FRAPPENT UN MÉDECIN

ET SE SAUVENT.

Pehpicnan, 25 février. Un groupe de conscrits ayant InSulté un prêtre de la cathédrale qu'ils croisaient, place Gnmbettn, un mutilé de guerre, unijambiste, leur adressa des remontrances. Les jeunes gens ayant bousculé ce dernier, le docteur Gadel, témoin de la scène, mtervint pour reprocher aux futurs soldats leur conduite à l'égard d'un mutilé.

Les jeunes gens, au nombre de huit, se jetèrent alors sur le docteur. qu'ils frappèrent brutalement au visage. Puis, ils prirent la fuite.

Le docteur Gadel a déposé une plainte.

AU PALAIS-BOURBON

Les conventions collectives dans l'agriculture

Après avoir voté hier matin

par 366 voix contre 210

celles qui fixent les conditions de vente pour les produits, les députés ont amorcé l'après-midi l'étude d'un projet de statut pour les ouvriers agricoles

ET L'ON A ENTENDU

LES OBJECTIONS ÉMANANT DE LA PETITE CULTURE PARis, 25 février. La séance de la Chambre débute ce matin par le scrutin sur l'art. 8 du projet sur les conventions collectives agricoles.

L'ensemble de l'article est mis aux voix par scrutin et voté par 358 voix contre 216.

La Chambre adopte également sans débat les art. 9 et 10 (publication au Journal Officiel et au Bulletin des Ccmmunes des avis relatifs à l'extension de la convention, cotisation des industriels et commerçants), puis l'art. 11 (les arrêtés pour l'extension des conventions sont rapportés à la demande de la majorité des producteurs et de la majorité des commerçants). et les art. 12 et 13 (procédure tendant à l'organisation obligatoire des rapports entre producteurs agricoles et industriels ou commerçants).

L'art. 14 est adopté ainsi que l'art. 15 (en cas de contestations sur les conditions d'application de la convention collective, une procédure d'arbitrage devra être organisée par le ministre de l'Agriculture).

Explications de votes Parlant sur l'ensemble du projet de loi. M. Barbot (Ille-et-Vilaine) estime que le projet de loi étatiste et communiste ne pourra que nuire aux intérêts du petit et du moyen commerce et des petits producteurs. Il votera contre le projet.

Comme on fait entendre des exclamations à l'extrême-gauche, M. Barbot réplique « Je parle peut-être moins bien que vous, car mes discours ne me viennent pas tout faits de Moscou. » (Applaudissem. à droite et att centre.) Au cours d'un échange d'observations, M. Lucas (Manche) déclare que ses amis sont partisans d'une organisation professionnelle, mais non pas d'une politique dirigée contre les intérêts de l'Agriculture et aboutissant a la baisse du prix des produits.

M. Plichon (Nord) invite ses collègues du Nord et du Pas-de-Calais à voter contre le projet de loi.

M. Béranger (Eure) appuie son collègue.

M. Alexandre Duval (Eure) donne les raisons pour lesquelles ses amis et lui ne voteront pas l'ensemble.

M. Blaisot (Calvados) votera lui aussi contre le projet de loi, car il redoute que le commerçant en détail disparaisse et que le producteur devienne un salarié de l'Etat.

M. BLAISOT. Au nom des petits, nous protestons contre le supercapitalisme que vous, hommes de gauche, voulez implanter dans notre pays. Votre Office du blé fonctionne au bénéfice des gros contre les petits. (Applaudissements à droite, protestations à gauche.)

MM. Sturmel (Haut-Rhin) et Mathé (Côte-d'Or) voteront contre le projet. M. MATHÉ. Vous autres, à gauche. en votant l'admission temporaire et en laissant ouverte la porte de la fraude, vous avez défendu les trusts de la meunerie. (Vives protestations à gauche,) M. Triballet (Eure-etrLoir) de l'Union Socialiste, votera le projet de loi.

Le projet est voté

Finalement. l'ensemble du vrojet de loi relatif aux conventions collectives fixant les conditions de vente de produits agricoles vour une branche de production, est mis aur voir par scrutin et voté par 366 voir contre 210. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi sur l'organisation professionnelle des rapports entre employeurs et employés par conventions collectives dans les professions agricoles.

Mais, après une courte suspension, la séance est renvoyée à l'après-midi 15 h. 30.

LA SÉANCE

DE L' APRÈS-MIDI

PARIS, 25 février. Réunie à 15 h. 30 sous la présidence de M. Herriot. la Chambre commence par adopter sans débat un certain nombre de projets et propositions.

C'est ainsi. qu'elle ratifie une proposition de résolution de M. Gustave Gucrin, rapportée par M. de Lestapis et ainsi conçue « La Chambre des députés Invite le gouvernement à fournir sans plus tarder aux familles des chômeurs des secours en nature comN'OUBLIEZ PAS D'ACHETER votre Magazine

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prenant les denrées alimentaires, ainsi que les moyens de chauffage nécessaire une existence. »

Après quoi. l'assemblée se saisit du projet sur l'organisation profession» nelle des rapports entre employeurs et employés par conventions collectives dans les professions agricoles.

Les objections

de M. Félix Grat

M. GRAT

M. Félix Grat t

oppose la question. préalable. Le député de la Mayenne souligne que le texte dont la Chambre est saisie n'est que la reproduction, mot pour mot. du texte relatif au commerce et à l'Industrie. alors que les conditions de travail sont tout à. fait spéciales dans le monde agricole.

M. Grat. A

l'exception de cer-

tains départements, où l'agriculture est industrialisée, on ne peut pourtant pas établir de parallèle er.'re !es exploitations agricoles et les exploitations industrielles. Dans l'immense majorité des provinces, le travailleur agricole n'est pas un prolétaire condatnné à l'insécurité il est engagé à l'année ou au semestre et partage la vie du patron, qui travaille à ses côtés. Comment appliquer la même loi aux fermes familiales et aux très grands domaines qui sont si rares en France Quelques retouches ont été portées au texte applicable à l'industrie et qu'on, veut étendre l'agriculture. Elles marquent un pas de plus dans la voie de l'étatisation et tendent à mettre les commissions mixtes dans la main du ministre. L'agriculture repousse ce présent. (Vifs applaudissements au centre et à droite.)

Sur quoi. ayant dit ce qu'il avait ài dire, le député de Laval renonce à la. question préalable.

M. Baudouin (Moselle) use de la. même procédure pour présenter ses critiques.

M. de Clermont-Tonnerre. élu d'Amiens, n'est pas plus enthousiaste a l'égard de la loi que ses deux collégues, néanmoins il n'y fait pas d'opposition formelle.

Il voudrait toutefois qu'une convention conditionnelle particulière intervint dans les fermes comptant moins de huit ouvriers, réglant les salaires. les congés payés, l'hygiène. l'indemnité de plus-value.

« Au projet actuel, pense-t-il. la base fait défaut. Le syndicalisme agraire existc-t-il ? On peut en douter.

Les syndicats chrétiens sont-il» purement économiques ou politiques eti confessionnels ? interrompt.^ socialiste indépendant Liiquot. de Libourne. Les syndicats chrétiens, riposte le député d'Amiens. se préoccupent non. seulement d'accroitre les salaires, mais d'élever la valeur morale d'hommes considérés comme des frères. Peut-on le leur reprocher ? a

M. Delaunay

approuve le projet.

M. Delaunay estime que ce projet est le premier texte qui porte un embryon de statut aux travailleurs agricoles. Il libérera, croit-il, de nombreuses victimes et préservera l'agriculture de la désertion complète de nos campagnes.

a L'agriculteur. déclare l'orateur. reçoit une rémunération insuffisante pour ses produits. On n'a jamais ose pratiquer une politique constructive eu hardie il son égard. On a subventionne des productions ou accorde des exouerations sans s'attacher aux problemes généraux; on a constamment délaisse le problème de la main-d'œuvre ru- Le député de Caen est certain que le projet fera naître la confiance ou règne la défiance.

.que repousse

M. Gaston Gérard

Avec M. Gaston Gérard, le son de cloche est tout autre. Le député de Dijon pense que l'on va semer dans le domaine agricole le germe de nouveaux conflits sociaux, qui seront plus graves que ceux du commerce et de l'industrie, parce que la France est avant tout une nation de ruraux. M. GERARD. Sans doute les ouvriers agricoles ont des salaires trop bas. Mais a qui s'en prcndrc ï A l'egoïsme des employeurs ? Nul n'osrr» le dire pour l'immense majorité d'entre eux. Dans nos petites fermes, l'employeur et l'employé vivent ensemble de la même vie familiale, et quant aux journaliers, leur situation est presque partout bien meilleure que celle de ceux qui les emploient.

Examinant les divers articles du projet, l'orateur s'attache à montrer les nombreuses difflcultés qu'ils ne manqueront pas de soulever dans la pratique.

Les critiques

de M. Montigny

De sa place, M. Montigny fait uns ccurte intervention.

a il se peut, déclare le députe de la Sarthe. que les conventions collectives constituent pour certaines régions une chose excellente: mais. dans mon département, la Chambre d'agriculture les a déclarées Inopportunes. En etfet, si l'on impose dans ce pays de moyennes et petites propriétés.' de nouvelles charges aux a?ricu:Leurs. Iau:e tt- pouvoir les supporter, ils transformeront leurs champs cultivés en pâturages. ils renverront leurs ouvriers. Déjà. en vingt ans. la Sarthe a perdu 12.000 salariés agricoles. »

Le communiste Parsal que l'on en.tend ensuite, se déclare admirateur du projet.

Lorsqu'il a terminé la lecture ds •OU


discours, la suite du débat est renvoyée au lendemain matin et la séance est suspendue.

LES DÉBARQUEMENTS

DE VOLONTAIRES

ALLEMANDS ET ITALIENS EN ESPAGNE

A la reprise, l'ordre du jour appelle une question de M. Joseph Rous au ministre des Affaires étrangères sur le déparquement à Cadix de 10.000 hommes de troupes italiennes et les mesures que compte prendre le gouvernement pour faire cesser l'invasion de l'Espagne par les troupes italiennes et allemandes.

« J'ai déjà adressé cette question au ministre au début de janvier, rappelle le député socialiste des Pyrénées-Orientales. Je pensais, à ce moment, qu'il partageait mon opinion. Mais j'éprouve pour l'avenir quelque crainte. Si l'Allemagne et l'Italie avaient vraiment eu l'intention de ne plus intervenir, pourquoi a-t-il fallu deux mois pour arriver à la réalisation ? Le contrôle sera-t-il vraiment efficace et total ? »

La réponse

de M. Yvon Delbos

M. Delbos monte à la tribune pour répondre à M. Rous. Le ministre des Affaires Etrangères déclare que l'importance du problème évoqué n'a pas échappé au gouvernement. Celui-ci s'est préoccupé de mettre fin aux arrivées de volontaires et d'organiser un contrôle aussi bien sur les hommes que sur les armes. Pour l'établissement de ce contrôle. le Gouvernement a agi, dès le début de décembre. Le 4. la question était posée au Comité de Lon. dres. Une démarche franco-britannique était bientôt tentée auprès des pays intéressés, afin que cesse toute espèce d'intervention par le vote unanime du projet autorisant le gouvernement à mettre en vigueur les décisions de Londres, la Chambre et le Sénat ont donné plein pouvoir au gouvernement pour accomplir l'œuvre de paix

Un accord pour les volontaires est intervenu le 20 janvier et le contrôle décidé par le gouvernement entrera en vigueur le 6 ou le 7 mars. Ce contrôle s'exercera, bien entendu, à nos frontières. Il offrira le maximum de garantie. La Grande-Bretagne, il ne faut pas l'oublier, a promis de veiller aux frontières du Portugal. Voilà pour le côté terrestre. Côté maritime. les bateaux de commerce se rendant en Espagne et les côtes de l'Espagne seront visitées et surveillées.

M. Delbos assure que si le système n'est pas parfait, c'est encore le meilleur. Aussi bien, si des lacunes se révèlent à l'expérience. elles seront comblées. Le ministre formule l'esnoir de voir bientôt intervenir une médiation permettant au peuple espagnol d'affirmer lui-même sa volonté. Il fait entrevoir le rappel des volontaires français à la condition que la mesure soit générale.

« C'est à l'Espagne et à l'Espagne seule, achève M. Delbos, qu'il appartient de décider de son sort. Les autres nations ne doivent intervenir dans la guerre civile que pour en diminuer les souffrances et les misères. » La Chambre approuve par ses bravos.

L'EXTENSION DU DROIT DE VOTE

AUX INDIGÈNES ALGÉRIENS La Chambre règle ensuite son ordre du jour. Parlant sur les propositions de la conférence des présidents, M. Taittinger. président de la Commission de l'Algérie et des Colonies. demande que le projet tendant à accorder le droit de vote à certaines catégories d'indigènes algériens soit renvoyé, pour avis, à la Commission qu'il préside.

Il ne s'agit pas seulement, dit-il, d'une proposition tendant à modifier le collège électoral. Elle pose aussi diverses questions, telles que celle du statut personnel sur lesquelles la Commission devrait se prononcer.

Au contraire. M. Cayrel. de la Commission du Suffrage Universel, démontre qu'il s'agit bien d'une loi électorale de la compétence de la Commission qu'il préside.

« La Chambre ne voudra pas. dit-il, négliger le préjugé favorable, notre Commission etant déjà saisie. Elle est prête à désigner son raDporteur et sera dans le plus bref délai en mesure de déposer ses conclusions sur le fond. »

M. Léon Baréty souligne l'importance du problème et fait remarquer que le Sénat n'a pas de Commission du Suffrage universel. Il se rallie à la proposition de M. Cayrel.

A mnins levées, la motion de M. Taittinger est repoussée et les propositions de la conférence des présidents sont adoptées.

M. de Champeaux voudrait que la date du 5 mars soit réservée aux interpellations sur l'agriculture. M. Grat, intervenant à son tour, insiste vivement pour que la question soit discutée demain matin, sans faute. M. Armand Dupuis propose, lui, la date de vendredi prochain. Après une nouvelle intervention de M. Grat. la date la plus éloignée, celle du vendredi 5 mars, est mise aux voix. Elle est adoptée à l'unanimité de 557 voix et la séance est levée.

Séance demain matin, à 9 h. 30. AVANT L'INTERPELLATION DE M. FLANDIN

PARIS. 25 février. M. P.-E. Flandin a entretenu le groupe de l'Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants de son interpellation de demain.

Le groupe a procédé à un échange de vues sur le projet contre la hausse illicite et a désigné trois de ses membres. MM. Rollin, Thellier et Buyat, pour intervenir dans la discussion. LES PROCHAINS DÉBATS PARIS, 25 février. La conférence des présidents a résolu de proposer à la Chambre de continuer demain matin le débat agricole et de consacrer la séance de l'après-midi et. éventuellement, une séance de nuit à la discus-

LES DÉCRETS D'APPLICATION DES 40 HEURES

PARIS, 25 février. Le ministère du Travail communique

En vue de renseigner les intéressés, le ministre du Travail fait connaître 1° Que sont actuellement soumis au Conseil National Economique les projets de décrets d'application des 40 heures aux industries ci-après 1) Industries chimiques et fabrication du caoutchouc 2) Industries des cuirs et peaux; 3) Industrie du vêtement et travail des étoffes; 4) Etablissements hospitaliers; 5) Schistes bitumineux (services du jour et du fond); 6) Extension du décret de la métallurgie à la galvanoplastie, à la fabrication des fils et câbles électriques et des isolateurs électriques 7) Revision du décret « bâtiment » en ce qui concerne les fermetures métalliques et persiennes; 8) Boulangeries de la Gironde.

Le projet sur l'abatage, la fabrication de conserves de viandes, de produits de charcuterie et graisses alimentaires, va être adressé incessamment au Conseil National Economique. 2° Les Commissions mixtes se sont réunies pour examiner les avant-projets de décrets concernant les professions ci-après (ces avant-projets sont encore susceptibles de modification avant leur envoi au Conseil National Economique) banques, assurances, faïenceries et porcelaines, fabrication et transport du papier, industries du bois. coiffeurs, transports, gaz, électricité. bureaux, services administratifs et agences diverses, commerce de gros et de demi-gros, commerce de détail, spectacles, services administratifs des entreprises de journaux, messageries de la presse, salines, commerce d'alimentation du département de la Seine, liqueurs, spiritueux, cidre, bières, eaux gazeuses, meunerie et fabrication de pâtes alimentaires.

3° Les commissions mixtes vont commencer incessamment leurs travaux dans les professions ci-après pharmacies vendant au détail, confiseries, conserves de fruits, de légumes, de poissons, sucres et alcools, pâtisseries de la Seine, tabacs;

4° Des dates de convocations vont être arrêtées pour la réunion des commissions concernant les beureries et fromageries, les boulangeries et pâtisseries des départements autres que la Seine, les carrières (étude faite conjointement avec le ministère des Travaux publics), les chemins de fer secondaires, les chemins de fer d'intérêt local et les tramways urbains (affaires relevant du ministère des Travaux publics)

Il est rappelé aux patrons et aux ouvriers que si le ministère du Travail apporte dans l'établissement des décrets toute la célérité compatible avec une étude sérieuse, il est cependant tenu de suivre la procédure indiquée par la loi sur les quarante heures, laquelle exige

1° La constitution d'une commission mixte comprenant délégués patronaux et ouvriers pour l'examen v'.e l'avantprojet de décret 2o la consultation du Conseil national économique, dont l'avis est obligatoire avant la rédaction définitive du texte du décret qui est finalement adopté par .e Conseil des ministres.

Le monsieur

qui boit de l'eau minérale C'est ainsi qu'on le désigne à son restaurant habituel. Ce n'est pas à lui que le garçon proposerait le plat du jour Sauces, fritures, crustacés, choux, tout l'incommode. Le patron songe sérieusement à lui indiquer le Digestif Rennie. Une ou deux de ces délicieuses pastilles, sucées lentement après les repas, lui referaient vite un estomac de vingt ans.

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BAGARRE POLITIQUE A MARSEILLE

MARSEILLE, 25 février. (De notre correspondant particulier)

La nouvelle ayant circulé que M. Sabiani, président régional du Parti Populaire Français avait été assassiné à Alger et le manque de journaux ayant provoqué une certaine nervosité dans le public marseillais, des Incidents on eu lieu, hier soir, sur la Canebière et dans la rue Pavillon où se trouve le siège du Parti Populaire Français. Un groupe de communistes ayant voulu arracher une pancarte annonçant que M. Sabiani était vivant, il y eut quelques bagarres au cours desquelles des coups de revolver furent tirés. On compte plusieurs blessés légers.

Après le repas L'Eau de mélisse des Carmes « Boyer a est le plus sûr et le plus agréable des digestifs. Attention aux imitations.

DES PARENTS INDIGNES CONDAMNÉS

Chaumont, 25 février. Le tribunal correctionnel de Wassy a condamné par défaut à six mois de prison chacun le nommé Bonnaventure, manœuvre à Eclaron. et sa femme, qui avaient laissé pendant plusieurs semaines dans un taudis, sans soins et privés de toute hygiène, leurs trois enfants âgés de 18 mois, 3 ans et 7 ans.

sion de l'interpellation de MM. P.-E. Flandin et Fernand Laurent, sur la politique générale du gouvernement. Elle demandera également à l'assemblée d'inscrire à l'ordre du jour de jeudi prochain la discussion du projet de loi sur la répression de la hausse injustifiée dea prix.

PARIS, 26 février, 1 heure du matin.

Un débat aux Communes sur les emprunts

de défense nationale tt Odieuse nécessité,

déclare M. Neville Chamberlain, qui voudrait éviter

de « poursuivre cette folie jusqu'à sa consommation LONDRES, 25 février. La Chambre des Communes a entamé cet aprèsmidi le débat en seconde lecture du projet de loi autorisant le Gouvernement à se procurer, durant une période de cinq ans. une somme ne dépassant pas 400 millions en émettant des emprunts ou en utilisant les plusvalues budgétaires éventuelles, dans le but de faire face aux dépenses afférentes au réarmement de la GrandeBretagne.

A cette occasion M. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echiquier, a fait un exposé dont voici quelquesuns des traits les plus saillants Le ministre s'est d'abord réjoui de constater que la motion de l'opposition travailliste ne qualifie plus le projet de « mesure devant probablement conduire à la guerre a, comme le déclara précédemment M. Attlee. M Chamberlain rappelle que le gouvernement britannique considère toujours le réarmement comme une « odieuse » nécessité et souhaiterait voir les nations abandonner leurs soupçons et discuter raisonnablement de leurs revendications et griefs. » « Même à présent, poursuit le chancelier de l'Echiquier. et bien que les perspectives puissent sembler décourageantes, je ne désespère pas absolument de trouver par la suite un moyen d'établir de nouveaux contacts et d'éviter de poursuivre cette folie jusqu'à sa consommation.

« Entre temps. nous ne pouvons nous permettre de nous croiser les bras avant d'être certains d'avoir assuré la protection du pays et d'être nous-mêmes en position de remplir nos obligations internationales. »

L'Italie n'a pas donné

son consentement

à la restauration des Habsbourg ROME, 25 février. La Giornale d'Italia dément aujourd'hui formellement les nouvelles répandues ces jours derniers, notamment après le dernier discours retentissant du chancelier Schuschnigg, selon lesquelles l'Italie donnerait son consentement à la restauration des Habsbourg.

GABRIEL SOCLAY

A SIGNÉ SON POURVOI EN CASSATION

CHAUMONT. 25 février. Le bâtonnier André Mialon, le défenseur chaumontais de Gabriel Soclay, est allé rendre visite à son client à la prison de Dijon. Au cours de cette entrevue, le condamné a signé son pourvoi en cassation contre l'arrêt rendu par la Cour d'assises de Dijon.

« J'espère, a-t-il dit, que le véritable auteur de l'enlèvement et de l'assassinat de la petite Nicole Marescot se fera connaitre ou que la police se mettra enfin à ses trousses pour le retrouver. »

Le pourvoi de Gabriel Soclay a été aussitôt transmis au greffe de la Cour d'appel de Dijon. Celui-ci étant suspensif. Soclay a passé ce matin du régime des condamnés au bagne au régime, plus doux, des prévenus. Si la Cour de cassation fait droit à la demande de Soclay, le procès reviendra une troisième fois devant la Cour.

La « Normandie » revisée

avec ses quatre nouvelles hélices reprendra la mer le 10 mars LE HAVRE, 25 février. Le paquebot Normandie est actuellement dans la grande forme de radoub pour y subir des travaux de réfection et notamment pour la mise en place de quatre nouvelles hélices.

Ces travaux terminés, la Normandie doit sortir de cale le 5 mars pour reprendre son service transatlantique au départ du Havre le 10 mars, à 16 h. 45. MM. COT ET LAGRANGE SONT DE RETOUR A PARIS PARIS, 25 février. Ce matin, venant de Chambéry, M. Pierre Cot, ministre de l'Air, et M. Léo Lagrange, sous-secrétaire d'Etat à l'organisation des loisirs et des sports, sont arrivés à Paris par la gare de Lyon. PARIS-TOKIO

EN MOINS DE 100 HEURES Denis et Libert

approchent de Calcutta Allahabad. 25 février.- Les aviateurs français Denis et Libert, poursuivant leur raid vers Tokio, ont atterri à Bamrauli à 10 h. 30 (G.M.T.). Ils ont repris leur vol une heure plus tard pour Calcutta.

L'AGITATION POLITIQUE EN ALGÉRIE

Sanglante rencontre à Sidi-Bel-Abbès entre nationaux et communistes IL Y A UN MORT

ET PLUSIEURS BLESSÉS ORAN, 25 février. De graves incidents ont éclaté aujourd'hui aux environs de midi à Sidi-Bel-Abbès. Des éléments communistes qui voulaient se réunir et se dirigeaient vers le centre de Sidi-Bel-Abbès se heurtèrent, boulevard Gambetta, à des membres du rassemblement national et. du Parti Populaire Français. Des pierres furent lancées. Les adversaires en vinrent aux mains et une sérieuse bagarre se déroula entre manifestants et contre-manifestants. Il y eut des blessés dans les deux camps. Un comptable, M. Manchon. 25 ans, qui, au moment de la bagarre, voulut baisser le rideau de fer du bureau de son patron, reçut une balle de revolver dans la nuque et fut tué.

La victime appartient au Parti Populaire Français.

Parmi les blessés se trouve notamment un communiste, M. Bovineau, qui a reçu une blessure à la tête. L'ordre a été rétabli par d'importantes forces de police.

GRÈVES ET CONFLITS Le travail reprend

aux usines Peugeot

MONTBELIARD, 25 février. La réunion, qui a commencé hier soir à 20 heures, sous la présidence du souspréfet de Montbéliard en vue de mettre fin au conflit des usines Peugeot, s'est terminée ce matin à 5 h. 30. De

cette réunion arbitrale. il résulte que la direction des automobiles Peugeot accepte que les deu ouvriers dont elle demande le renvoi soient mis momentanément en congé payé. La direction a fait ce geste pour permettre simplement la reprise du travail.

De plus, patrons et ouvriers vont soumettre au sous-préfet, qui en l'occurrence sera juge-arbitre, chacun un rapport sur lequel il devra statuer et prendre une décision. Au cas où les sanctions et la sentence prises ne conviendraient pas à l'une des deux parties en présence et qu'un nouveau désaccord surgirait, M. Léon Blum, Président du Conseil, nommera un super arbitre qui, lui, tranchera irrémédiablement la question.

Grève dnns la métallurgie à Annemasse

ANNECY, 25 février. Ce matin. 600 ouvriers métallurgistes d'Annemassc, appartenant .1 une huitaine de maisons différentes, se sont mis en grève. Les représentantes des patrons et des ouvriers discutaient depuis plusieurs mois l'établissement d'une convention collective sans pouvo'- aboutir.

Les ouvriers portèrent le différend devant la Commission paritaire de conciliation qui siège à la Préfecture. Convoqués hier après-midi, les patrons s'excusèrent en disant qu'ils avaient à la même heure une réunion de leurs organisations à Cluses.

Devant cette absence, les ouvriers métallurgiques d'Annemasse ont cessé ce matin le travail.

Trois cents ourriers chapeliers cessent le travail

Nogent-le-Rotrou, 25 février. La grève des établissements Tirard, affectant 300 chapeliers environ, est devenue effective ce matin. Les ouvriers réclament une augmentation immédiate de salaires c:e 2) que les patrons ne veulent leur accorder qu'après Pâques. Le piquet de grève a néanmoins laissé ei.trer sans difficulté les employés de bureau et les contremaîtres on ne signale aucun incident.

5.000 bûcherons

mettent bas les haches

NEVERS, 25 février. Plus de 5.000 bûcherons nivernais viennent de décréter la grève générale. Le conflit est dû notamment à la non-acceptation des propositions ouvrières relatives à une augmentation des salaires. Les bûcherons sont décidés à continuer la grève jusqu'à ce qu'un terrain d'entente soit trouvé entre patrons et ouvriers.

Le colonel de la Rocque débouté dans une poursuite en diffamation

Paris, 25 février. Le colonel de la Rocque avait assigné l'auteur d'un article paru dans le journal Le Populaire du 17 octobre 1936 ainsi que le gérant et la société du journal. Il réclamait 250.000 francs de dommages et Intérêts, pour diffamation. Il s'agit encore de la mort de M. de Barbuat. décédé au château de Villars. Le Tribunal a débouté le colonel de la Rocque. Il estime, en effet, que « s'il est possible de relever dans l'article des critiques malveillantes et Injustes, on ne saurait, par contre, y trouver l'allégation d'un fait contraire à l'honneur •t à l'honorabilité du demandeur a.

APRES UNE FOLLE POURSUITE, DEUX VOLEURS D'AUTOS

SONT REJOINTS

BORDEAUX. 25 février. Mercredi, à 23 heures, le docteur Thorel, demeurant à Bordeaux, avait la désagréable surprise de voir deux individus monter dans sa voiture et démarrer a toute vitesse. La police alerta les gendarmeries de Saint-André de Cubzac et de Libourne et des barrages furent établis sur la route de Paris.

A 13 heures, les gendarmes de SaintAndré de Cubzac voyaient venir sur eux une auto correspondant au siognalement de la voiture volée qui fonça sur le barrage à 100 à l'heure et réussit à le franchir.

M. Barandon, demeurant à SaintAndré de Cubzac, mit alors sa voiture très rapide à la disposition des gendarmes et sur la route ce fut une poursuite folle.

Au passage à niveau de Grave d'Ambares, la barrière venait de se fermer. Les bandits se sauvèrent à travers champs. Des battues furent effectuées dans les environs et ce matin les gendarmes de La Bastide ont arrêté un des malfaiteurs, c'est le nommé Queyrac, dangereux repris de justice, âge de 23 ans. L'arrestation de son compagnon ne saurait tarder.

Dans la voiture abandonnée au passage à niveau, la police a retrouve deux manteaux, un attirail complet de cambrioleurs et deux revolvers. LES ASSURANCES SOCIALES au I« Janvier 1937. En vente a la Librairie de « L'Ouest-Eclair Rennes. Franco, 1 fr. 50.

COMME V ALLEMAGNE

L'ITALIE NE PARTICIPERA PAS A LA CONFÉRENCE

DES MATIERES PREMIÈRES

ROME. 25 février. La presse publie ce soir une note dans laquelle il est dit que l'Italie, à l'exemple de l'Allemagne, ne participera pas aux travaux de la conférence qui se réunira le 8 mars, ài Genève, pour examiner la question des matières premières. L'Italie, ajoute la. note, ne participe pas à cette réunion, pas plus qu'aux autres organisées par la S. D. N., étant donné qu'elle n'a aucune raison de modifier son attitude a l'égard de l'organisme de Genève. M. Raymond Laurent demande que le nom de l'abbé Lemire soit donné à une rue de Paris; PARIS, 25 février (de notre rédao* tion parisienne) M. Raymond Laurent, président du Conseil municipal de Paris, vient de déposer sur le bureau de l'assemblée, une proposition qui sera accueillie avec sympathie sur tous les bancs politiques du Conseil municipal. Il demande que le nom de l'abbé Lemire soit donné à une rue de Paris.

M. Alfred Bour a contresigné la pro» position de M. Raymond Laurent.

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Je tiens à vous dire combien l'Hépascol François m'a fait de bien écrit M. B. à Montargis (Loiret». En effet, je souffrais du foie, j'avais le ventre ballonné et j'avais perdu tout appétit. De plus, j'étais assez jaune et sujet aux maux de tète. Sans trop y croire, j'essayai un jour l'Hépascol François. Dans la même semaine, l'appétit était revenu et je me trouvais déjal au mieux. A la fin du flacon ça allait tout à fait bien.. Lettre E. 356.

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Un coup d'oeil sur ces photographies et ces croquis permet de :omprendre très exactement le iens de l'article qui les accompagne. On remarquera la complication d'une installation vieille de quelques années et la simplicité et la netteté d'une installation moderne. On comprendra après cela qu'on ne peut guère espérer dépasser cette simplicité.

nr L. CHRÉTIEN, Ing. E S. E.

IL Y A DftJA BIKX LONGTEMPS UIK LA CONSTRUCTION DES ItfiCKPTElKS DE RADIODIFFUSION EST ENTRÉE DANS UNE PHASE INDUSTRIELLE. IL NE S'AGIT PU DE TATONNEMENTS, D'ESSAIS. DE TENTATIVES OU D'EXPERIENCES FAITES SUR LU nos DU CLIENT DIFFÉRER L'ACHAT D'UN RÉCEPTEUR SOUS PRÉTEXTE QU'ILS NE SONT PAS « AU POINT ». C'EST FAIRE PREUVE D'UNE IGNORANCE COMPLETE DE LA QUESTION. IL Y A QUELQUES ANNÉES.

Il y a quelques années, la technique des récepteurs ne ressemblait guère à celle d'aujourd'hui. Sur chaque point d'un appareils, chaque constructeur avait son opinion particulière. La visite d'une exposition était à cet égard tort instructive. Tel était partisan du cadre et tel autre de l'antenne. Les uns détendaient exclusivement les récepteurs h amplification directe les autres ne Juraient que par la lampe c bigrille ». Les tubes se prêtaient mal l'alimentation sur secteur, aussi le règlement des batteries d'accumulateurs était-il dans toute sa splendeur.

Il y avait des haut-parleurs électromagnétiques, des haut-parleurs électrodynamiques et des haut-parleurs électrostatiques. L'apparence des récepteurs était terriblement compliquée.

11 y avait de très nombreux boutons de réglages. Un véritable apprentissage était nécessaire pour savoir dompter toutes les fonctions du récepteur. Il n'était pas question d'avoir un cadran gradué en noms de stations. d'ailleurs le recepteur avait parfois trois cadrans.

Après quelques jours de fonctionnement, il fallait songer à recharger les accumulateurs. Or les batteries suintaient l'acide sulfurique. et rongeaient les étoffes et les meubles. Le branchement d'une batterie n'était pas sans danger un spécialiste local, disposant d'un matériel de qualité, peut réaliser l'installation qui vous donnera des auditions pures. Adressez vous donc. sur place. à des revendeurs compétents, représentant des marques connues ayant fait leurs preuves. Les marques ci-dessous et leurs revendeurs et distributeurs autorisés, offrent tous égards toutes les garanties désirables.

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UNE RÉUNION DE LA PRESSE TECHNIQUE CHEZ PHILIPS

A l'occasion de la 4° Exposition des pièces détachées, accessoires et lampes do T.S.F.. la Société PHILIPS avait invité, ces Jours derniers, les membres de la Presse Technique à une réunion au cours de laquelle les Ingénieurs MM. Bonfils Plraux, Aschen, présentèrent la production de cette firme dans le domaine de la pièce détachée.

Des projections photographiques et un film documentaire, d'une remarquable réalisation. Illustrèrent cette présenta- tion technique et retinrent l'attention des membres de la Presse, vivement Intéressés par les progrès réalisés par PHILIPS dans ce compartiment de l'activité radioélectrique lampes, oscillographes, etc.

Un banquet suivit cette démonstration où MM. Bontps, Vanpraag Oevtlle prononcèrent des allocutions fort applaudies et MM. Surchamps, Chaiivlêre. Descaves. Aisberg et Plraux de brillantes Improvisations.

ECH8S K A l'l. N. R. Un compte-rendu sportif Le mateh de football: n.H'I" î1' R. annonce pour le dimanche 21 février, à 17 heures. la radiodiffusion sur son onde française d'un compterendu du match de football BelglqueLe micro au Théâtre Royal de La Mon-* nate, « Fidelio ». Lirret de Bouilly musique de Beethoven.

Le mardi 23 février à 20 h. 25, l'I.N.R. assurera sur son onde française, pour la Radio Catholique Belge, le relais depuis le Théâtre Royal de la Monnaie, à Bruxelles, de Fidélio. opéra en deux actes, version française de J. Antheunis et Maurice KufTerath, d'après le drame de Bouilly, musique de Ludwig van Bee- thoven.

une musse manœuvre, une erreur due à une distraction d'une seconde pouvait coûter la vie de toutes les lampes et, à cette époque héroïque, les lampes étalent coûteuses

L'Installation tenait une large place. Il y avait le récepteur, les batteries avec le chargeur, le haut-parleur et le cadre. Ce dernier était la terreur de la maltresse de maison. Certains avaient un mètre de développement et, pivotant sur un axe, ne manquaient point de faucher Impitoyablement les bibelots d'alentour.

Tous les éléments étaient reliés par un écheveau confus de connexions. Il fallait compléter tout cela par des voltmètres, des pèse-acides, etc., etc. Oui. le « coin de la T,S.F. » était devenu la terreur de la maltresse de maison. Le plus souvent elle avait renoncé à y mettre un certain ordre et la poussière, collée par les suintements acides, s'y accumulait paisiblement.

A cette époque, la Radio n'était pas « nu point ». Il était parfaitement légitime d'attendre que a ca se perfectionne ». Manier des appareils était un véritable sport. De même que dans les temps lointains de l'automobile, il fallait avoir le feu sacré, pour rouler dans une voiture à vapeur Serpollet ou certaines antiques « de Dion-Bouton ».

Ajoutons à tout cela que les émissions étaient rares. On attendait avec impatience, chaque semaine. l'émission hollandaise de La Haye, sur 1.050 mètres. Entre parentheses, cette. longueur d'onde était consideree, a cette époque, comme effroyablement courte. 0 Tempora.

Aujourd'hui ces temps sont révolus. La route s'est aplanie. L'expérience est née peu à peu. Chaque constructeur sérieux a apporté sa pierre a l'édifice. Les solutions mauvaises ont été éliminées peu à peu. Chaque perfectionnement des lampes a permis de perfectionner les circuits, et chaque perfectionnement des circuits a permis de mieux utiliser les lampes. Peu à peu. les schémas profondément différents, se sont rapproches. Cela se comprend sans peine un problème comporte plusieurs solutions, mals parmi celles-ci, il est rare que l'une d'elles ne soit pas spécialement avantageuse. Parmi toutes les solutions, l'expérience a montré celle qu'il fallait adopter. En réalité les récepteurs X.. Y.. Z. ou W. ont aujourd'hui le méme schéma. Ils ne différent que par des détails sans Importance aucune. Cela ne veut pas dire qu'on puisse adopter aussi bien le récepteur X. que le récepteur W Le premier peut être excellent et le second peut être l'abomination de la désolation maigre que les schémas soient les mêmes. C'est. qu'en effet, une foule d'autres facteurs interviennent, sur lesquels nous nous étendrons plus tard. Bornons-nous it poser nettement ce principe que le schéma n'est rien, mals que tout dépend de la façon dont il est réalisé..

Toutefois, cette unanimité montre bien que l'ère des tâtonnements est terminée

LE RÉCEPTEUR MODERNE.

L'apparence du récepteur moderne été simplifiée k l'extrême. Il se branche sur une prise de courant, comme un vulgaire fer il. repasser et peut s'accommoder d'un bout de ni pour tout collecteur d'onde. Quelques bou- tons de commandes agissent sur les différentes fonctions puissance de l'audition, tonalité, commutateur de changement d'ondes, réglages, parfois même un unique bouton agit sur toutes les fonctions. Une aiguille se déplace devant un cadran et permet, soit de trouver Instantanément la sta- tion que l'on désire entendre, soit d'identifier une station inconnue qu'on entend au hasard des réglages. Des signalisations lumineuses vous appren- nent sur quelle gamme de longueur d'onde est l'appareil. Un ingénieux dispositif vous indique à coup sûr quel est le réglage précis de telle ou telle station c'est exactement comme si la station elle-même vous condui- sait par la main (contrôle visuel d'accord). IA suivre.)

AVANT

L'ECOUTE

A Pans-P.T.T.

Une causerie de M. Géo Charles Le sport dans l'œuvre de Victor-Hupo. Inaugurant à la station de Parts-P.T.T.. un cycle de causeries consacrées à la littérature d'Inspiration sportive. M. Géo Charles, donnera devant le mtcro de ce poste le vendredi 26 février. de 17 h. 30 à 17 h. 45, une causerte Intitulée « Le sport dans l'œuvre de VtctorHugo ».

La prochaine causerie de M. Géo Charles étudiera l'inspiration sportive dans l'o!uvre de Mistral.

RECEPTEURS D'AUJOURD'HUI Un coffret charmant, un petit meuble d'art parfois, qu'un bambin manœuvre avec deux doigts.

Une évocation de cette pièce sportive et radiophonique, qui sera diffusée lundi prochain en soirée par la station PARIS P. T. T. Dans cette œuvre. Géo Charles assocte les auditeurs à la fois aux mouvements de la Coule sportive, aux ellorts des coureurs et à la vie de coulisses du vélodrome.

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Il est très facile de faire un récepteur très sélectif; il est beaucoup plus malaisé de faire un poste musical. Exigez avant tout un récepteur musical.


LES ELECTIONS

AU CONSEIL DE GÉRANCE DE RENNES-BRETAGNE Des milliers d'auditeurs de T. S. F. remplissent, chaque jour, les très petites formalités qui leur permettent de participer aux élections pour le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne. Nous rappelons que le scrutin sera clos samedi 27 février prochain, que les retardataires se hâtent* donc de retirer, au guichet de la Poste, les enveloppes réglementaires mises à leur disposition par l'Administration des I). T. T'.

Rappelons également que ces enveloppes ne peuvent leur être délivrées que contre présentation de leur carte d'auditeurs. c'est-à-dire de la quittance qui leur a été remise au moment où ils ont versé la taxe (15 francs pour les postes à galène, 50 francs pour les postes à lampes), et à condition que cette quittance porte une date postérieure au 27 février 1936 et soit munie du coupon n° 2.

Nous avons donné, dans nos précédentes éditions. une série de renseignements pratiques et prions nos lecteurs de se reporter à nos numéros des 21, 23 et 24 février derniers, où ils trouveront les indications essentielles con- cernant le mode de scrutin.

Aucun duplicata de la carte d'auditeur ne peut être délivré par l'Administration des P. T. T. La perte de ce reçu entraine par conséquent l'impossibilité pour l'auditeur, de participer aux élections radiophoniques.

Quelques auditeurs se sont émus à propos d'une prétendue circulaire émanant du Ministère des P. T. T. et qui aurait prescrit aux Directions régionales de faire apposer la date du l'r mars sur la carte de tout auditeur ayant déclaré un poste quelques jours avant la clôture du scrutin. La circulaire visée ne contient aucune instruction semblable. Voici d'ailleurs le texte du paragraphe qui a pu être mal interprété. Il he prête à aucune équivoque c Il if a lieu de différer jusqu'au l«r mars 1937 le paiement par anticipation de la redevance d'usage Il. Cette mesure a été prise dans le seul but d'éviter la délivrance possible de deux quittances pour un même poste du cours d'une même année. Toute personne qui fera sa déclaration de poste avant le 27 février prochain recevra par conséquent, au moment de son versement en espèces, au guichet de la Poste, une carte d'auditeur qui lui donnera le droit de participer aux élections radiophoniques. Les auditeurs en possession de leur reçu disposent encore de trois jours pour accomplir leur devoir.

Aucune abstention n'est excusable. Il importe au plus haut point que cette consultation des auditeurs soit une imposante manifestation en faveur d'une Radio indépendante, artistique, libre et saine, qui présentera au dedans comme au dehors le vrai visage de la France.

Votez en masse pour la

LISTE D'ENTENTE

DES GROUPEMENTS RADIOPHILES DE L'OUEST

MM.

Ptor Gustave, conseiller sortant du Conseil de Gérance de Limoges, président de l'Association des Radio-Clubs de l'Ouest, 59, rue de la Pelouse, Le Mans.

Boorcault-Ducoudray Jacques, conseiller sortant du Conseil de Gérance de Rennes-Bretagne, membre du Conseil de l'Association des Amis de RadioRennes et vice-président des RadioFamilles de l'Ouest, lieutenant-colonel en retraite, 2, rue Victor-Hugo, Rennes.

Moinard Pierre, vice-président sortant du C. G. R. B.. vice-président de l'A. R. C. 0.. mspecteur honoraire de police mobile, 1 bis. rue de la Douma. Angers.

MARTIN Henri, conseiller sortant du C. G. R. B.. vice-president du RadioClub de Nantes, mgénieur E. P., 2. rue Casimir-Périer, Nantes.

JEUDY René, conseiller sortant du C G R. B.. président du Radio-Club d'Anjou, membre des R. F. 0.. chirurgien-dentiste. 44. rue Saint-Julien. Angers.

Picoux Celestin, conseiller sortant du C. G. R. B.. secrétaire de l'A. A. R. R., membre du Conseil des R. F. 0.. directeur de la Caisse d'Assurances Sociales des Groupements Catholiques d'Ille-etVilaine, 99 6is, boulevard Sévigné, Rennes.

COLLIN Charles, conseiller sortant du C. G. R. B.. membre du Conseil des R. F. 0., organiste-compositeur, 7. rue de Robien. Rennes.

CHALANDRE Léon, conseiller sortant du C. G R. B.. vice-président du R. C. de Nantes, chef de bataillon en retraite, 13, rue de Strasbourg, Nantes. BESNIER Joseph, membre des R. F. 0.. directeur de la Maîtrise de la Cathédrale de Nantes, 8, impasse Saint-Laurent, Nantes.

GARREC Charles, président du RadioClub de Saint-Nazaire. directeur de Société. 1. avenue de Plaisance. SaintNazaire.

GALERIES BARBES DE PARIS SUCCUR SALE A I NANTES 27 RduCalvaire Rw LOTERIE NATIONALE LA LIBRAIRIE DE « L'OUESTECLAIR » s'excuse auprès de sa clientèle et de ses dépositaires du retard apporte a l'execution des commandes. dû a la difficulté de se procurer tes billets

LA LIBRAIRIE DE L'OUESTECLAIR n fera tout son possible pour servir les demandes dans la 2r tranche. En' cas d'impossibilité, et sauf avis contraire de ses clients, les commandes seront livrées dans la 3' tranche. Ht.NSfc.IUIVfc.Mfc.Nlti Mli;iAiHfca Kecruu-mpiit. surfit d'incorpurution, ffeturme. pensiona. etc. fcS'a<lrruacr à tlaïuua. Ouent bclau. Reunel. Joiudr* l fr, M UmDrM-poat* poui la rtpooa*.

AUJOURD'HUI

Pharmacien de service de nult M. Jeanne, 68, rue Saint-Pierre. Tél. 24-31. Cinémas En matinée et en soirée Eden, Les demi-vierges. En soirée seulement à MaJestlc, Nitchevo. A Select, Ramona.

Conseil Municipal A 20 h. 30, à l'Hotel-de-Ville, réunion du Conseil Municipal.

COURS de NAVIGATION AÉRIENNE Le 3° Cours de navigation aérienne et de météorologie, professé par M. Gaucherand, aura lieu samedi 27 février, à 20 h. 30, à la caserne Hamelin (au lieu de 18 heures comme annoncé précédemment).

Ces cours, qui ont lieu les deuxième et quatrième samedi de chaque mois, sont indispensables aux élèves-pilotes et aux élèves-mécaniciens d'avion faisant partie de l'aviation populaire. L'Assemblée générale

des Agents généraux

d'Assurances

de l'Arrondissement de Caen La Chambre Syndicale des Agents généraux d'assurances de l'arrondissement de Caen s'est réunie en assemblée générale dans la salle de la Fédération des Groupements Commerciaux et Industriels.

Après un exposé fait par M. Poirier, le sympathique président, de l'état actuel des problèmes posés à la corporation des assureurs par la situation politique, l'assemblée décida que sa réunion départementale aurait lieu en octobre prochain et procéda ensuite aux élections de son bureau qui est ainsi composé

Président M. Poirier Vice-président M. Picard Secrétaire M. Harivel Trésorier M. Goupil. Membres: MM. Biard, Broyelle, de la Crouée, Juhel, Le Vannier, Madeline. UNE SESSION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL GENERAL

Conformément v la décision prise par le Conseil général dans sa réunion du 29 décembre 1936, la session extraordinaire de l'Assemblée départementale aura lieu le lundi l'r mars prochain, à 14 h. 30, h la Préfecture. Ordre du jour 1" Régime spécial des bouilleurs de cru, répartition du contingent départemental pour l'exercice 1936-1937; 2° Etablissements sociaux, constructions nouvelles; 3° Voies ferrées d'intérêt local et transports départementaux; 4° Assistance, contribution exceptionnelle de l'Etat et répartition des dépenses de 1936; 5° Commission départementale des loisirs et des sports, désignation de deux représentants du Conseil général.

AU STADE MALHERBE CAENNAIS

Le Comité invite tous les sympathisants du Stade Malherbe Caennais à se rendre à une réunion publique suivie d'une assemblée générale qui aura lieu le mardi 2 mars, à 21 heures, salle des Concerts de l'hôtel de ville. Entrée rue Saint-Laurent.

Ordre du jour Exposé de la situation financière du S. M. C.; examen de la section professionnelle et éventualité de la dissolution.

Le Comité rappelle l'article 30 des statuts Toutes questions et interpellations en vue de l'assemblée générale devront être adressées au Comité directeur deux jours au moins avant la date de la réunion.

Voir en Rubrique Sportive le grand gala de BOXE et les détails du grand prix

VÊTEMENTS A. DONY EXAMENS DE STÉNOGRAPHIE ET DACTYLOGRAPHIE. La 122e session des épreuves de Sténographie et de Dactylographie organisées par l'Association Sténographique Unitaire, aura lieu, pour le centre de Caen, dans les locaux de l'Ecole Primaire supérieure de Jeunes Filles de Caen, 152, rue Saint-Jean, le dimanche 25 avril prochain.

Les inscriptions de cette session doivent parvenir aux bureaux de l'Association Sténographique Unitaire, 83, boulevard Magenta, à Paris (10f), avant le 15 mars, dernier délai. Elles peuvent également être adressées a M. Compère, 129, rue Saint-Jean, à Caen, jusqu'au samedi 13 mars, dernier délai, où l'on peut se procurer des demandes d'inscription ou tous renscigncments.

VOYAGE SANS BILLET. La nommée Marie-Denise Poulain, 58 ans, sans profession, demeurant 18, rue Picpus, au Havre, a été prise alors qu'elle voyageait de Lisieux à Caen sans billet. Elle a été mise à la.disposition de M. Salzmann. commissaire spécial de la gare.

VOL. M. Konotitch, cordonnier, demeurant à Carpiquet, a porté plainte contre inconnu pour vol d'une musette contenant trois paires de chaussures. Il l'avait laissée sur son vélo stationné au bord d'un trottoir. La police en- quête.

THÉÂTRE MUNICIPAL DE RENNES Samedi 27 Février (soirée), Dimanche 28 (matinée et soirée), la féerique opérette à grand spectacle AU SOLEIL DU MEXIQUE avec les décors et costumes du Théâtre du Châtelet. Mise en scène formidable avec des décors merveilleux et le Ballet Lumilieux. AU SOLEIL DU MEXIQUE va faire courir la foule de Rennes et de la Région. C'est un voyage inoubliable dans les sites paradisiaques du Mexique et des Iles Hawaï.

Louez vos places téléphone 20-37.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Audience du jeudi 25 février

RENVERSÉ PAR UN CYCLISTE Le 26 octobre dernier, vers 18 heures, le nommé Jézéquel, demeurant a Hérouvillette, qui venait de la direction de Caen, rentrait à pied à son domicile. Arrivé presque à destination, il aperçut une automobile qui venait en sens inverse, de Cabourg à Caen. Il allait se ranger encore plus à sa droite, lorsqu'il fut heurté par derrière par un cycliste qui circulait dans la même direction que lui.

Renversé assez violemment sur la chaussée, il fut blessé sérieusement. Aussitôt, le cycliste, M. Léon Lejemtel, 42 ans, demeurant également a Hérouvillette, se porta à son secours et le transporta chez lui.

A la suite de cet accident, aucun accord n'étant intervenu, M. Jézéquel porta plainte. Aussi, M. Lejemtel doitil répondre du délit de blessures involontaires.

Après une plaidoirie de M' Tréhet, M. Lejemtel est condamné à 16 francs d'amende avec sursis.

UN ARABE BRUTAL

Le 28 décembre dernier, M. Auguste Maurice, 53 ans, entraîneur, rue de la Gare, à Caen, se trouvait dans un débit de la place Saint-Sauveur, lorsque entrèrent deux Arabes.

Sans que l'on sache exactement pourquoi, une discussion s'éleva, qui dégénéra vite en bagarre.

Au cours de la lutte, M. Maurice reçut de la part d'un des arabes, nommé Ammar Bahet, 24 ans, forain, demeurant 29, rue de Falaise, un violent coup de poing à la figure.

Il eut l'œil gauche tuméfié.

Poursuivi pour coups. Bahet, qui fait défaut, est condamné à huit jours de prison.

SOMMEIL TROUBLÉ

Le 15 janvier dernier, alors qu'ils effectuaient une ronde de nuit, les agents de la brigade cycliste trouvèrent, couchés dans un wagon placé sur la voie de garage à la gare SaintMartin, les nommés Marcel Gigon, S7 ans. et Camille Marguerite, 56 ans, journaliers, tous deux sans domicile fixe.

Poursuivis pour infraction à la police des chemins de fer, ils sont condamnés tous les deux à 25 francs d'amende.

Comme ils ne se sont pas présentés, cette peine est prononcée par défaut. VOL DE RUTABAGAS

Depuis un certain temps, M. Louis Marie, agriculteur à Bougy, constatait la disparition de betteraves et de rutabagas dans une remise dépendant de sa ferme.

Or, dernièrement, son domestique, M. Beaufils, surprenait l'auteur de ces vols c'est une dame Angélina Marie, 52 ans, ménagère, demeurant à Bougy. Interrogée par les gendarmes, celle-ci nia d'abord avoir dérobé des rutabagas et des betteraves. Malheureusement, lorsqu'on procéda à une visite de sa maison, l'on en trouva plus de 200 kilos. Obligée d'avouer, elle reconnut enfin avoir commis ces vols; mais, par la suite, elle revint sur ses aveux et, à l'audience, elle essaie encore de se disculper.

Cette attitude ne lui a pas valu l'indulgence du tribunal, qui inflige ii la dame Marie un mois de prison. UN MAUVAIS CAMARADE

Alors que, le 30 novembre dernier, il se trouvait, pour bavarder, assis sur le bord de la route, à côté de son camarade, Fernand Maurice, demeurant à Hérouville, le nommé François Martin, 20 ans, manœuvre, demeurant à Caen. 30, rue Froide, en profitait pour lui voler un baluchon. Celui-ci contenait, entre autres, un manteau, des bleus, etc., le tout d'une valeur de 55 francs.

Martin, recherché depuis, ne put être découvert. Dernièrement, cependant, rencontrant Maurice, il lui donna 27 francs. Celui-ci avoue à l'audience qu'il les a pris

« C'était-dit-il, toujours cela de récupéré. »

Néanmoins, Martin est toujours inculpé de vol.

Le tribunal le condamne, par défaut, à 1. mois de primn.

LA FRAUDE

Poursuivis à la requête de l'administration des Contributions indirectes, pour défaut de registre spécial de meunerie, défaut de déclaration et de paiement de la taxe à la mouture et à la production, défaut d'emploi de blé stocké et de blé pris en charge, MM. Georges Adam, 27 ans, président du syndicat des producteurs de blé de Longvillers, et Raymond Caumont. 27 ans, meunier, demeurant également à Longvillers, ont été condamnés, solidai- rement avec le syndicat des producteurs de blé, à une amende de 100 fr., deux de 250 fr. et à payer 1.678 fr. de dommages-intérêts.

UNE VISITE A L'ABBAYE D'ARDENNES. Le Groupe de Caen du Touring-Club de France, organise, le dimanche 7 mars prochain, pour ses membres et sympathisants, une visite de l'ancienne « Abbaye d'Ardennes », sous la direction de M. le professeur Lambert, de la Facultés des Lettres. Un autobus spécial assurera le parcours de la nlace Saint-Pierre à Ardenncs et retour

Les personnes qui voudraient prendre part à cette visite sont priées de s'inscrire, avant le jeudi 4 mars, à midi, auprès de M. Barthélemy, commissaire aux excursions du T. C. F., 124, rue Saint-Jean. L'eure et le lieu de rendez-vous seront indiqués au moment de l'inscription.

Il sera perçu un droit de 5 francs, comprenant les frais de transport en autobus.

LES LAPINS DISPARAISSENT. M. Louis Gard, 23 ans, demeurant 30, rue de Falaise, a porté plainte contre inconnu pour vol d'une lapine (russe) et de ses deux petits.

M. Julien Leroy. 30 ans, livreur, demeurant 76, rue de Falaise, a porté plainte contre inconnu pour vol de deux lapins.

La police a ouvert une enquête pour rechercher ce dévaliseur de clapiers.

COUR D'APPEL DE CAEN

(Audience du jeudi 25 février) APPEL D'ALENÇON

La Cour confirme le jugement prononcé par le tribunal correctionnel d'Alençon ayant condamné à chacun 1.000 francs d'amende, quintuples décimes en sus, MM. Julien David, 82 ans, et Victor David, 76 ans, demeurant à Saint-André-des-Eaux, près de Saint-Nazaire, pour avoir transporté et recélé de l'eau-dc-vie en grande quantité.

C'est M' Dupont qui défendait les intérêts de la régie.

APPEL DE PONT-L'ÉVBQUE La Cour confirme le jugement ayant condamné pour blessures involontaires M. Louis Letellier, 50 ans, négociant en grains à Touques qui, au cours d'un accident d'automobile, le 13 février 1936, à Saint-Arnoult, avait renversé et blessé un cycliste, M. Alexandre Legras, mécanicien à Vauville.

M. Letellier avait été condamné en première instance à 30 francs d'amende. Il devait laisser 9.000 francs de provision à M. Legras. Une expertise médicale avait été également ordonnée. Le tout est conûrmé.

La responsabilité de chacun est égale dans cet accident.

M' Sénécal défendait M. Letellier et Me Le Bray la partie civile.

APPEL DE MORTAGNE

La Cour confirme encore la peine de 25 francs d'amende prononcée contre M. Isidore Aquinet, 59 ans, cultivateur à Coulimer, oui, le 8 septembre 1936, lors d'un accident survenu à SaintOuen-de-Blavou (Orne), avait blessé un piéton, M. Vesque, maçon, demeurant a Saint-Julien-sur-Sarthe.

La Cour confirme aussi les 10.000 fr. de provision alloués à M. Vesque et l'expertise médicale ordonnée en première instance.

M. Aquinet était défendu par M' Sénécal.

M' Dupont représentait les intérêts de la partie civile.

APPEL DE CHERBOURG

La Cour accorde le sursis à la peine de 1 mois de prison prononcée pour abandon de famille contre M. André Poirier, 27 ans, domestique agricole, demeurant à Saint-Sauveur-le-Vicomte. APPEL DE CAEN

La Cour porte à 4 mois la peine de trois mois de prison infligée par le tribunal correctionnel de Caen au nommé Frédéric Levard, 54 ans, sans domicile fixe, qui, le 24 janvier 1937, s'est promené dans une tenue indécente dans les rues d'Hermanville-sur-Mer. De plus, il avait insulté le garde-champetre venu pour l'arrêter.

M. LEON JOUHAUX A CAEN Comme il était facile de le prévoir, l'annonce de la conférence de M. Léon Jouhaux, secrétaire général de la C. G, T., avait attiré un très grand nombre d'ouvriers et de syndiqués non seulement la salle des concerts était entièrement garnie mais encore la cour du musée, exceptionnellement mise à la disposition des organisateurs, contenait-elle plusieurs milliers d'auditeurs que renseignaient de puissants hauts-parleurs, dont exceptionnellement encore, la municipalité avait autorisé l'installation.

Evaluer l'importance de la foule nous est apparu impossible certains acceptent le nombre de 6.000 syndiqués annoncé par Mlle Marie Langlois, lorsqu'elle fit approuver l'ordre du jour de la réunion, ordre du jour protestant contre l'attitude du comité de la FoireExposition, protestant contre la municipalité caennaise et faisant confiance à l'action de la Confédération Générale du Travail pour assurer le bonheur de la classe ouvrière.

Si le conférencier a été accueilli avec chaleur par ses auditeurs, il nous a semblé cependant que l'enthousiasme était beaucoup moins vibrant, moins spontané, moins sincère que lors de la venue de M. Paul Faure, secrétaire général du parti S. F. I. O. et ministre d'Etat.

Présenté par Mlle Marie Langlois, M. Léon Jouhaux a, pendant une heure et demie, fait l'apologie de la C. G. T. et le procès des syndicats non affiliés, du patronat, du capitalisme, de l'opposition politique au front populaire, etc. Il s'essaya à démontrer que seule la C. G. T. apportant sa c collaboration » au front populaire et au Gouvernement qui en est issu peut assurer le bonheur complet de la classe ouvrière et paysanne et aussi des classes moyennes. Malgré ses efforts, ses auditeurs ne semblèrent pas très convaincus et lorsque, avec puissance, il affirma que l'ouvrier est plus heureux en 1937 qu'en 1936, sa belle envolée tomba dans l'indifférence.

M. Léon Jouhaux fit également le procès des compagnies de chemins de fer, des mines, de la grosse industrie, des banques, etc., dont il réclame la nationalisation.

Après avoir fait la critique des adversaires de la C. G. T., M. Jouhaux clame sa volonté de réaliser un certain nombre de réformes dans la structure du pays il veut redonner à la démocratie (?) la liberté de ses mouvements

Il faut retirer des mains de nos adversaires un certain nombre de leviers de commandes dont ils se servent contre nous et contre le pays

C'est le c Ote-toi de là que je m'y mette » mais Il semble venir bien tard et longtemps après Toutes les places et tout de suite » déjà entendu en d'autres circonstances.

La réunion se termina dans le calme après qu'à la demande de Mlle Langlois, les assistants eurent chanté, respectueusement, le premier couplet et le refrain de l'Internationale.

UN MAUVAIS PAS. Mme veuve Erkeleno Valentine, 38 ans, sans profession, demeurant rue des Salines à Cabourg, qui circulait sur le boulevard des Alliés, est malencontreusement tombée sur le trottoir par suite d'une glissade se faisant une blessure à la tête. Elle a été transportée à l'Hôpital.

CONSEIL MUNICIPAL ce soir, 28 février, à 20 h. 30 Communications de M. le Maire Conseil des Prud'hommes. Révision de la liste électorale, désignation d'un délégué en remplacement de M. Legrand décédé; Legs Bignolais-Augy, Remboursement d'une obi gation de la Compagnie du P. L. M, Remploi du capital; Bail entre Mme Tillard et la ville de Caen (par M. Pouillot), résiliation Bail avec M. Jéhanne pour la location d'un terrain communal au bac de Montaigu, demande d'autorisation de construction nouvelle Eco- les prima:res publiques de la ville de Caen, fourniture de livres de prix en 1937 Ecole primaire supérieure de garçons, création de deux postes de professeurs, travaux d'aménagement Ecole nationale de musique, subvention complémentaire de l'Etat, répartition .entre le personnel enseignant; Ecole d'équitation et de dressage, 1° relèvement du prix de pension des che- vaux, '2° relèvement des tarifs d'équi- tation, 3- attribution au directeur d'une indemnité exceptionnelle de logement, 4° attribution au directeur, à titre temporaire, d'une ristourne par journée de pension et dressage Ecole d'équitation et de dressage, don d'un cheval de selle par M. Brunet.

Musée des Beaux-Arts, don à la ville de Caen par M. Bonhomme d'un portrait exécuté par Charles Leandre Musée des Beaux-Arts, demande de prêt de deux tableaux de Van der Meulen pour l'exposition du Palais de Versailles Projet de fermeture hebdomadaire des magasins et rayons d epicerie de Caen (avis du Conseil municipal) Services municipaux. modiifcation du taux des allocations famillples Services municipaux, revision du traitement du régisseur des droits de place Receveur municipal, révi- sion des frais de gestion Bourse Le- françoit, attribution pour les années 1937-1938 et 1938-1939, concours entre élèves musiciens Legs veuve Alliot. colonies de vacances, répartition des arrérages Attribution des arrérages du legs Boucher de Perthes Legs 1937.

Legs Chemin, attribution des arré- rages en 1937 Legs Lair, prix de cou- rage et prix de moralité, attribution des arrérages en 1937 Legs Tapon. non attribution des arrérages en 1937 Fondation faite en faveur des veuves nécessiteuses par les descendants de la famille éteinte d'Ernest-Denis-Adolphe Déterville, pour honorer le nom de leur père et rehabiliter sa mémoire, attribution des arrérages en 1937 Legs Oufour, attribution des arrérages en 1936 Legs Gombeaux, attribution des arrérages en 1937 Legs Provost, attribution des arrérages Aménagement des nouveaux bureaux de l'Hôtel de Ville, acquisition de mobilier Poissonnerie municipale, nouveaux aménagemeuts Bâtiments communaux, adjudication des travaux d'entretien.

Faculté des Sciences, construction de nouveaux bâtiments rue du Stade, programme du concours Projet de création de nouveaux abattoirs, modification du programme du concours du 2" degré ;-Emprunt de 3.170.000 francs, réduction de la part de la Ville dans les travaux intéressant l'Hôtel d'Escoville Travaux communaux, mise en état de viabilité du boulevard Raymond-Poincaré (boulevard V), de la rue Victor-Lépine, de l'avenue SainteThérèse (voie XX). de l'avenue AlberHer prolongée, du boulevard périphérique entre la rue Caponière et la rue de Bayeux, réalisation d'un emprunt de 1.818.000 francs (disjonction d'une partie de l'emprunt de 2.855.000 francs) Création d'un lotissement rue de la Délivrande (lotissement du Grand-Clos), demande de M. Lenvoisé Création d'un lotissement avenue Albert lpr prolongée, demande de Mme veuve Robnard et de M. André Robnard, participation des lotisseurs dans les travaux de mise en état de viabilité de la voie Voirie communale 1" projet de classement du chemin Levalois (voie privée). 2° mise en état de viabilité avec participation des riverains Rue des Carrières-St-Julien. réalisation d'alignement, acquisition de parcelles de terrain appartenant à Mme de St-Victor et à la Société Métp.llurgique de Normandie Rue JulesOyer. réalisation d'alignement il,, cession par la Ville à M. Maïa d'une parcelle de terrain et d'une mitoyenneté de mur. 2" engagement par M. Maïa d'exécuter divers travaux), place de la Gare, renonciation à la redevance due par M. Maïa pour participation aux travaux d'aménagement Voirie communale, ouverture d'une voie nouvelle entre la rue Formage et la rue Demolombe. expropriation d'un immeuble appartenant à Mme Chartier.

Service vicinal, chemin de grande communication n" 7 (route de la Délivrande), réalisation d'alignement, acquisition d'une parcelle de terrain appartenant à M. Georges Foucault; Cité-Jardin de la route d'Harcourt (Office public d'habitations à bon marché du Calvados). dénomination de trois voies publiques Voirie communale, entretien des chaussées macadamisées, fourniture de laitier et de tarmacadam, projet d'avenant au traité avec la Société Métallurgique de Normandie Place Saint-Pierre. proiet de réaménagement Hôtel d'Escoville. acouisition de caves appartenant à M. Moriceau Service des eaux, extension des captages, projet de traité avec la Société Eau et Ass-nissement. projet d'emprunt de 6 mill'ons Curage des Odons. demande d'indemnité par M. Villette. minotier à Bretteville O. P. H. B. M. de la Ville de Caen, budget primitif de l'exercice 1937 Eglise StOuen. réfection du dallage, participation de la Ville Bureau de Bienfaisance, demande de remboursement de:: secours distribués aux chômeurs ayant épuisé les secours de la caisse de chô- mage en 1936 Société d'encourage- ment du cheval français de demi-sang, centenaire de la fondation des courses de Caen, demande de subvention Société Nautique, attribution d'une subvention exceptionnelle pour achat de matériel Produits irrécouvrables, admission en non-valeurs.

UNE PLAINTE. Mme Jeanne Lejeune, 64 ans, demeurant 36, rue Caponière, a porté plainte contre son exbru, Mme Hulmer. qui l'a violemment frappée et s'est emparé de sa petite fille. France, âgée de deux ans. Au cours de la bagarre. Mme Lejeune est tombée sur la chaussée et s'est fracturé la cuisse droite. Elle a éte transportée à l'hôpital. Une enquête efi etwerta.

MATINÉES & SOIRÉES CHEZ LES ETUDIANTS

C'est le dimanche 28 février prochain que l'Association Générale des Etudiants et Etudiantes de Caen donnera sa prochaine matinée dansante. Cette manifestation, bien caennaise, se tiendra à 15 heures, dans la salle des fêtes de l'Association, avenue AlbertSorel.

Nul doute que, danseurs et danseuses ne viennent en très grand nombre assister à ce bal qui promet d'être très bien réussi ils passeront ainsi une très agréable après-midi.

LE BAL DE LA MI-CAREME

Le Comité des fêtes de la société de gymnastique de Caen organise. le jeudi de la Mi-Carême. 4 mars prochain, une soirée dansante dans les salons de l'Hôtel de Ville (salle des fêtes). à 21 heures, sous la direction de son dévoué président M. Le Page.

Cette magnifique soirée bénéficiera du précieux concours d'un très bon orchestre, sous la direction de M. Guédin.

« NOTRE-DAME DE LA MOUISE » A L'AVANT-GARDE CAENNAISE Notre-Dame de la Mouise n'est pas simplement l'exposé d'une intrigue cette pièce fait dérouler sur la scène une véritable « tranche de vie » présentée dans l'argot le plus authentique de la zone et contenant une thèse nette, concise et vigoureuse.

Les représentations du 7 mars auront lieu en matinée, à 15 h. 30, en soirée à 20 h. 45. Le prix des places est fixé à 7 fr., 5 fr., 3 fr.; les membres honoraires bénéficieront d'une réduction de 50 'c.

Location gratuite à l'A. G. C., 27. rue Froide. les mercredi 3, jeudi 4. vendredi 5, de 18 h. à 19 h.; et le samedi 6. à partir de 13 h. 30. De plus. les membres honoraires pourront louer, le mardi 2,-de 18 h. à 19 h.

A LA SOCIETE CENTRALE D'HORTICULTURE. L'Assemblée générale de la Société Centrale d'Horticulture de Caen et du Calvados aura lieu lundi prochain, 1.r mars, à 14 h. 30 à la Maison de l'Agriculture, place Gambetta. Ordre du jour Vérification des comptes du trésorier par la Commission des Finances organisation de l'exposition (octobre 1937).

Les membres sont également invités à assister, le lundi 8 mars. à 14 h. 30. à l'Institut Botanique de Caen. au Jardin des Plantes à une conférence faite par M. Moreau, professeur à la Faculté des Sciences de Caen sur le sujet suivant Au Pays des Tulipes, sourenir d'ua voyage en Hollande.

COUPS. M. Michel Mantreer, 22 ans. demeurant 127. boulevard des Alliés, a porté plainte contre son patron, M. Delassalle, photographe. 13. rue Hamon, pour coups. Une enquête est ouverte.

VOLEUR PRIS SUR LE FAIT. Vers 4 h. 30 en tournée sur les quais. la brigade cycliste a surpris le nomme Marcel Gigon, 38 ans. journalier, sans domicile fixe. qui sortait de la cour de l'usine électrique, avenue Victor Hugo. Il emportait avec lui deux paquets de fils métalliques.

Emmené au poste de police, Gigon a reconnu facilement avoir dérobé ces fils, mais il a candidement ajouté qu'il s'était trompé. C'est du fil de cuivre qu'il voulait voler et malheureusement. il avait pris du fil de fer.

Malgré ce contre-temps Gigon n'en a pas moins été déposé à la chambre de sùreté C'est un habitué du fait. ayant déjà été condamné à 2 et 3 mois de prison. Il devra répondre prochainement de son nouveau délit.

ETAT CIVIL

Natssances. Sopha Socha. avenue Clemenceau; Jean Allio, rue Demolombe.

Publications. René Cuabos. dessInateur. rue St-Jean et Leone Labbé. vendeuse à Carpiquet; Alfred Renaud, soldat au 43' R. A. à Caen et Marie Jeuback. foraine, avenue Guynemer. Mariage. Henri Renouf, employé d'hôtel, rue des Teinturiers et France Othon. s. p.. rue Caponiére

Ueccs. Louis Auvray, 65 ans. journalier, cours Caflarelli: Aline Année. Vve Le Saux. 69 ans, s. p.. avenue Clemenceau Eugène Bricchl. 31 ans. s. p.. avenue Clemenceau.

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ucaaciion 12, rue Royale <T«. 2-9») DEPOT 2. rue Larcher (Tél. 0.37). LA GRANDE QUINZAINE COMMERCIALE

On parle beaucoup à Bayeux et même dans les environs, de la grande quinzaine commerciale qui doit commencer samedi prochain, et qui est appelée cette année à un succès sans precédent.

En effet, pour surpasser encore les résultats déjà très intéressants obtenus précédemment, et pour attirer dans notre ville une grande foule c<. curieux, le comité organisateur de cette quinzaine a établi pour les deux dimanche qu'elle englobe un programme de réjouissances, dont nous reparlerons avec plus de détails.

Nos commerçants dont nous connaissons déjà le goût exquis avec lequel ils parent leurs étalages (c'est d'ailleurs un légitime orgueil pour les Bayeusains), vont sans nul doute se surclasser pour émerveiller le nombreux public qui va être appelé à contempler nos magasins durant ces fêtes. Les acheteurs seront gâtés cette année, car outre les occasions qu'ils feront grâce aux prix intéressants consentis par notre commerce local, ils recevront pour leurs achats, des tickets leur donnant droit au tirage de lots très importants: salle à manger, cave garnie de 100 bouteilles de vins fins, poste de T. S. F., etc., sans compter la séance gratuite de cinéma accordée pour plusieurs tickets.

Enfin, une innovation ingénieuse, destinée, ainsi que les tickets dont nous venons de parler, à aider le comité qui engage une somme importante à l'organisation des fêtes prévues. consiste dans la vente, au prix de 1 franc, d'enveloppes contenant des participations à la loterie nationale, ou des bons de marchandises offerts par les commerçants.

On peut mesurer, par tout cela, l'effort qui est fait pour la satisfaction â.z tous. Nous ne doutons pas qu'il ne soit récompensé par une réussite complète.

LE PRIX DU GAZ. Le prix du gaz pour les mois de février, mars et avril 1937, est fixé à 1 fr. 18 le mètre cube.

LUC-SUR-MER

SALLE FOCH. Ciné parlant di15 h. 30: en soirée, à 20 h. 30, la célèbre opérette du Châtelet, Sidonie Panache, avec Florelle et le célèbre comique Bach. 1™ époque: Bach tire au sort. On commencera par un grand film: La grande daine d'un jour. Dimanche 7 mars, 2» époque Le zouave Chabichou.

Les deux dimanches soirs, services spéciaux des Courriers Normands, départ de Ver-sur-Mer à 19 h. 45; départ de Ouistreham à 19 h. 45.

ISIGNY-SUK-MER

AU HARAS. Sept étalons du haras de Saint-Lô arriveront le 4 mars. Un nouvel étalon a été affecté à la station d'Isigny-sur-Mer, Lambale. par « Lignite », p. s., et « Bretteville », d. s.

LISON

BAL. Un grand bal populaire aura lieu le dimanche 28 février, à 21 heures, salle Leboulanger, près de la gare de Lison.

Ce bal est donné au profit de la Cantine scolaire de Sainte-Marguerite d*Elle.

UNION COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE. En.raison de la soirée artistiquc organise par l'Union Mutuelle des Employés de commerce, rAK;?mblée générale de l'Union Commerciale et Industrielle est reportée au Lundi l'-r Mars, à 20 h. 45, au Cinéma Gallicn.

Ordre du jour 1" Allocution par M. H. Blondeau, président, sur les travaux d= l'U. C. I. pendant l'année écoulée;

2" Rapport financier, par M. Girault, trésorier;

3> Rapport du Congrès de la Fédération des Groupements Commerciaux et Industriels de France, tenu à Paris du 22 au 25 novembre dernier, par M. H. Blondeau, président:

4" Renseignements sur l'application des nouvelles taxes concernant le chiffre d'affaires, par M. Bouteillé, contrôleur des Contributions indirectes, qui, sur la demande de TU. C. I.. fera l'honsuonBondxa sai jauuop tmsA ap jnau désirées par les commerçants;

5" Exposé sur le Congrès Eucharistique du 11 juillet, par M. F. Tessier, président du Syndicat d'Initiative; G' Renouvellement d'un tiers du Conseil d'administration.

ETAT CIVIL. Naissances. Evellnc Bo>wher. 32 Grande-Rue; Arlette Albert, 15. rue du Camp-Franc; Mireille Jardin. 159. Grande Rue: Jacques Delvalle. 5. passage des Mathurins; Jean Marie. 41, rue Paul-Banaston.

Publication* d<* mariages. Marcel Frelaut. ouvrier de scierie. 35. rue d'Orbec. et Anaïs. Bellenger, 40. rite de Caen; Maurice Cauville, employé de commcrce, rue du Père-Zocharle, et Simone TaUlepled. sans profession, à Saint- Vigor- le -Grand; Célestin oger, coilleur. 12. place Fournct. et Marthe Cosnard, servante d'hôtel, 36, rue du Carfr,el.

Mariage. Louis Marie, commis boucher, 4. rue du Marché au Berre. et Huguette Beauvalet. employée de bureau, 4, rue du Marché au Beurre.

Deces. Franchis Dupont. 66 ans. sans profession. le. rue de la Touques; Jean Fauvel. 63 ans, sans profession. •_ rue de Parts; Henri Jouan. 40 ans. audit des lignes téléiraphiques. 37, rue Paul-Banaston; Zoà Crevll. 85 ans. sans l>ro[e«s'on. 28. rue nu Char: Marie Poir:er. veuve Gouchon. 74 ans. sans profcsïlon. 4. rue de Paris: Alfred Bénard, 91 ans, sans pro.'csMon. 4. rue de Pars; V:ctor Lecompte. 56 ans ouvrier agricole. 4. rue de Paris: Marie Blanchard. épouse Bost. 38 uns. commerante.ç 11, rue du Graad-Jardln.

André Joiy IMPOTS CEUI'LAIKES ET IMPOT GENERAL SUR LES KEVKM'S EN 1937 Bénéfices traitements pensions, retenus fonciers, revenus des créances revenus des valeurs. revenu glona. Envoi :ranco recommande contre mandat ae 16 t BU adresse a la librairie de t L'OuestEclair o, Rennes.

MATINÉES & SOIRÉES « UN TROU DANS LE MUR » Dans la cité falaisienne, les manifestations économiques ou joyeuses oui amicales se succèdent à une cadence accélérée. Après les galas de l'U.N.C. et de la Musique, voici celui des Œuvres paroissiales, qui aura lieu dimanche 28 février, dans la salle SaintLouis, route de Putanges. » Dans des décors neufs, avec un ameublement choisi, des artistes de haute oualité, Mme la comtesse de Vigneral, MM. de Chaumontel et de la Crouée notament, interpréteront une fine comédie des spirituels Yves Mirande et Gustave Quinson Un trou dana le mur ».

Les spectateurs passeront des heures agréables en participant à des œuvres utiles pour lesquelles la !!Dupe sera tendue par Mlles Gatignol et Lebreton.

Location des places chez M. Chapet, cirier, place Belle-Croix.

LES BALS DE LA MUSIQUE DE FALAISE

Le bal annuel de la Mi-Carême de la Musique Municipale de Falaise est fixé au samedi 6 mars. Il déroulera son faste dans les salons de l'Hôtel de Ville, le travesti étant facultatif. Le lendemain, à 15 heures, dans les mêmes salons aura lieu le traditionnel bal d'enfants.

CONSULTATION. La prochaine consultation des nourrissons aura lieu. le mardi 2 mars à 10 heures, dans un salle de l'ancienne sous-préfecture, rue Amiral-Courbet.

PHARMACIES. Pendant la semaine du lor au 6 mars, le servi d'urgence et de nuit sera assuré 'par la Pharmacie Le Baron, place St-Gervais. La même pharmacie assurera le service le dimanche 28 février.

HARAS. C'est aujourd'hui 26 février que commencera la monte à la station de Falaise, Hôtel-Restaurant Poger, place Reine MathiWe à Guibray. M. Le Coz, chef de station, fait connaitce la composition de celle-ci 1° Facteur, trotteur français, par VaIentino et Reine des Champs. Prix de la saillie 100 francs.

2" Ucheux, type selle, par Chevry et Glatignv. Prix 30 fr.

3- Voluntatis, trait percheron, gris. Prix 50 fr.

4° Jarret, trait percheron, noir. Prix 50 fr.

5° Isboseth, trait percheron, noir. Prix 50 fr.

6° Gardenia, trait percheron, gris. Prix 100 fr.

USSY

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ANCIENS COMBATTANTS. Elle eut lieu à la mairie le dimanche 21 février.

A 20 heures, la séance est ouverte, et lecture est donnée du rapport moral et du compte rendu financier, par les camarades Nogues et Debaize. Ces rapports sont approuvés à l'unanimité. On procède A la désignation d'un porte-drapeau suppléant. C'est le camarade Lcralu qui est choisi. Le président, M. M. Cardon, en quelques mots concis et amicaux, remercie les membres présents de l'intérêt qu'ils portent au groupement, et donne un aperçu sur la vie de la section au cours de l'année écoulée. Il constante avec satisfaction que l'U. N. C. d'Ussy conserve sa vitalité.

Après avoir traité les questions à l'ordre du jour, le président termine en attirant l'attention de l'assemblée sur la question du Rassemblement français », sur le sens et la portée de ce mouvement.

En conclusion, et à l'unanimité, tcus les membres présents approuvent le mouvement entrepris par l'U. N. C. et font confiance à leurs dirigeants.

HONFLEUR

CHEZ LES VEUVES DE GUERRE. Les veuves de guerre sont priées de bien vouloir assister à la réunion générale qui aura lieu le dimanche 7 mars, à 14 h. 30, salle de la Justice de Paix, Hôtel de Ville de Hontleur.

Toutes les victimes de la guerre sont cordialement invitées à cette réunion. Présenter la carte à l'entrée.

Tombola à la fin de la réunion. BONNEBOSQ

Une gardienne d'herbages est victime

d'une agression nocturne Dimanche soir, vers 18 h. 15, Mme Désiré Manjeant, gardienne d'herbages pour le compte de Mme Léon Henry, revenait de son travail quand, à la sortie du bourg de Bonnebosq, au bas de la côte dite de la Vierge, elle fut victime d'une agressions dans les circonstances suivantes

Tout d'abord elle entendit courir derrière elle. Saisie de peur, elle se réfugia dans un chemin creux qui menait à la ferme de M. Georges Lecocq. Elle venait d'y faire quelques pas, quand un individu se jeta sur elle et cssaya à trois reprises différentes de la jeter au sol tout en cherchant à lui mettre la main sur la bouche pour eviter qu'elle ne donnât l'alarme. La jeune femme opposa une lutte farouche et. ayant réussi à se dégager, appela au secours. Heureusement pour elle, M. Roger, de la Crouée, qui se trouvait précisément à la ferme Lecocq. entendant l'appel de la victime, accourut sur les lieux, accompagné de la fermière et d'un passant. Ce que voyant, l'agresseur prit la fuite dans la direction du bourg.

Les témoins relevèrent la victime complètement épuisée par la lutte soutenue et le corps couvert d'ecchymoses. La gendarmerie immédiatement alertée, commença ses recherches. Après plusieurs heures d'enquête, l'individu a été découvert et fut interrogé par les gendarmes. Il a avoué son agression. Il s'aglt d'un cultivateur des environs de Caett, venu soi-disant pour affaires à Bonnebosq. Il a été écroué e la prison de Pont-l'Evéque.

AUTO-ECOLE. Permis de conduire garanti. Prix à forfait ou à la leçon. ANQUETIL, Hôtel du Chemin de Fer, Neuville-Vire.

ETAT CIVIL

Nafsaance. Huguette Lemasson, rue Emile Zlmmermann,2.

Décès. Louis Trempu, 67 ans, ouvrier Jardinier, époux de Louise Dechancey, rue aux Teintures, 32 Louise Madelaine, 76 ans, s. p.. célibataire, rue Emile Desvaux 4: Raymond Bouvet, 1 mots, rue aux Teintures, 73 Eugénie Le Breton, 79 ans, s. p., veuve d'Alexandre Brunet, rue de laSous-Préfecture, 4 Auguste Mesller, 71 ans. s. p.. veuf de Clémence Rohée, rue du Vive rot Roger Le Goadec, 7 mois, rue Emile Desvaux.

VAS'SY

ARRESTATION. Le 28 avril 1936, la Cour d'Assises de Caen condamnait à 5 ans de prison avec sursis et à une amende s'élevant avec les frais à 1.496 fr. 22, sous contrainte de 30 jours d'incarcération, la nommée Heuzé Marie, 24 ans, cultivatrice à Vassy, qui s'était rendue coupable d'un crime d'infanticide en supprimant un enfant né vivant.

Arrêtée en vertu d'une contrainte par corps, la condamnée, qui a déclaré ne pas pouvoir payer son amende, a été transférée à la maison d'arrêt de Caen.

MONTBERTRAND

VIOLENCES ET INJURES, Une plainte pour violences et injures a été déposée à la gendarmerie contre le sieur Michel Désiré, 48 ans, cultivateur à Montbertrand, village l'Héroudière, par sa voisine, Mme Jean, née Robert Marie, 32 ans, cultivatrice et le domestique de cette dernière, M. Pasquet Paul, 22 ans.

TRUTTEMER-LE-PETIT

NOMINATION D'UN ADJOINT AU MAIRE. M. Gallier Abel, par 5 voix sur 8 votants, vient d'être élu adjoint, en remplacement de M. Bouvet Henri devenu maire.

ROUCAMPB

ELECTION D'UN MAIRE. M. Honneur Emile, adjoint, vient d'être élu maire de Roucamps, en remplacement de M. Groult Adjutor, décédé. SAINT-PIERRE-DU-FRESNE

ELECTION D'UN CONSEILLER MUNICIPAL. Les électeurs de la commune de St-Plerre-du-Fresne, sont convoqués pour le dimanche 7 mars prochain, à l'effet d'élire un conseiller municipal, pour remplacer M. Bessin Désiré, décédé.

Le scrutin sera ouvert à 9 heures et clos à 15 heures.

MESNIL-AUZOUF

ELECTIONS MUNICIPALES (2« tour de scrutin). Ont obtenu MM. Leheron Henri, 59 voix; Marie Ulysse, 50 voix; Letellier Henri, 50 voix; Catherine Albert, 49 voix; Lefrançois AImyre, 47 voix: Villière Camille, 42 voix; Desmaisons Henri, 36 voix, viennent d'être appelés à compléter le Conseil municipal de Meshil-Auzouf. MM. Launay Gaston, Lainé Emile, Lecointe Désiré, ont été élus au premier tour de scrutin.

COND£-SUR-NOIREAU

LE CONCERT DE L'HARMONIE. Nous rappelons que c'est ce soir, à 21 heures précises, que l'Harmonie et Chorale offre à ses membres honoraires son concert annuel, dans la salle des fêtes du Foyer Familial.

Au programme, 3 heures de fou rire avec le célèbre succès du théâtre Comédia de Paris Le Coq du Régiment, vaudeville-opérette de Manjardine. Il reste encore des places à retenir chez Mme Canton, à la mairie, chez laquelle l'on peut prendre des billets.

REDACTION 86, rue de la Duché (TèL 4-59).

DEPOT «8, rue Tour-Carrée.

AUJOURD'HUI

Théâtre Omnla Pathé Gala Mermoz. Central Cinéma Carmen Blonde. LA GRANDE MISÈRE

DES MARAICHERS

DU VAL DE SAIRE

Depuis deux ou trois jours, nos maraichers si cruellement atteints par les cours pratiqués à Paris pour la vente des choux-fleurs nourrissaient quelque espoir car les prix avaient légèrement remonté; au lieu de 2 sous, les beaux choux-fleurs valxcnt 3 sous; les moins beaux continuant cependant à ne pas se vendre. Mais hélas cette reprise ne dura pas longtemps. Nous sommes en pleine saison et hier un arrivage de 150 tonnes parti des gares de Barfleur et de Réville vit un véritable effondrement des cours. Les beaux choux ne se vendaient plus que 10 centimes et encore c'était trop cher

La situation des maraichers devient de plus en plus tragique.

LES OBSÈQUES

DU DOCTEUR CADET Hier matin eurent lieu les obsèques du très regretté docteur Cadet. Des amis en foule suivirent le cercueil de cet excellent homme, de l'église SainteClément au cimetière.

Les cordons du drap étaient tenus par MM. Lcroy et Lafargue, par les docteurs Lannes, Le Bunetel, Lempérière et Valleteau.

Au cimetière M. le docteur Lannes, en sa qualité de président du syndicat des médecins, fit un éloquent et touchant éloge du défunt dont il retraça la belle carrière.

Nous joignons à nouveau l'expression de nos plus amicales sympathies à toutes celles qui, depuis plusieurs jours, ont été adressées à Mme Cadet, et à Mme et M. Henri Le Jeune et aux membres de leurs familles.

LE CAMBRIOLAGE

DE LA RUE DE SENNECEY On sait que Louis Le Carpentier, l'assassin de la femme Collas, fut peu de temps avant son départ de notre ville le complice d'un vol commis, rue de Sennecey, par un jeune homme qui déroba plusieurs milliers de francs il. ses parents. Un autre complice, le nomme Vénédié, qui était recherché par la justice et contre lequel M. le Juge d'instruction avait lancé un mandat d'arrêt, a été arrêté à Lorient et il doit être incessamment transféré à Cherbourg.

MOUVEMENTS DE NAVIRES. Deux paquebots ont fait escale à Cherbourg le Bcrengaria, allant de Southampton à New-York, et le Brrmen, allant à Brème le vapeur grec Ella Mes est reparti le vapeur Inistrahull est arrivé au Homet, avec des briquettes pour la Marine le vapeur Nyverdal est attendu de Granville le vapeur Morlaix est reparti le vapeur Isten est arrivé avec du charbon.

REMERCIEMENTS

DUCEY AGNEAUX AGON. Les familles Souche et Pépin; 1rs parents et amis remercient les personnes qui leur ont témoigné leur .sympathie à l'occasion du décès de

Monsieur Henri RENAULT

Secrétaire de mairie honoraire Duccy LOTERIE NATIONALE Lr (Jivltmt de liillci Il ir In ftlx dixième» «»M>rII§ 111) fr. LOTKUIK DE .MONACO. Billet 2 fr. Adressez- fou» a M. LEKOY. Taoaoa <- 4, rue 4e Nenwuxj, BBiUUtt»

Un matelot est grièvement blessé par un tracteur

Hier, le matelot conducteur Duval, du centre de Montebourg, est tombé devant un tracteur et a eu un pied écrasé.

Le blessé a été immédiatement transporté à l'hôpital maritime où l'ampu tation du pied a été jugée nécessaire. DEUX BEAUX GALAS AU THÉATRE MUNICIPAL M. Paris a décidé que les Cherbourgeois pourraient s'associer à la célébration du tricentenaire de la création du Cid et a engagé une tournée de premier ordre ayant à sa tête un grand artiste de la Comédie Française, M. Hervé, qui viendra dimanche en matinée donner cette magnifique tragédie.

Un acte ravissant de Musset Un caprice, accompagnera cette scène. En soirée, les mêmes artistes donneront Heniani, de Victor Hugo. Nous invitons nos concitoyens et en particulier la jeunesse de notre ville à assister à ces deux galas qui seront montés avec beaucoup de soin.

LES INONDATIONS La pluie qui tombe avec persistance sur toute la France a provoqué, comme on le sait, les inondations de la partie centrale du département et en particulier les vastes prairies de la région carentanaise sont recouvertes d'une vaste nappe d'eau dont l'étendue s'accroit chaque jour. Les voyageurs qui, dans le train, passent sur la ligne de Cherbourg à Paris, ont sous les yeux le spectacle de cette immense nappe liquide sur laquelle les riverains emploient de petites barques plates. Sur la route et en particulier du côté de Sainte-Mère-Eglise, l'eau a également fait son apparition et c'est dans de véritables mares que doivent passer les véhicules.

LE DRAME DE L'AVENUE ARISTIDE-BRIAND

Nous avons pris hier des nouvelles de M. Jules Leprince, qui fut si grièvement atteint au cours du drame de l'avenue Aristide-Briand. L'état du blessé s'est dangereusement aggravé et une opération a dû être pratiquée. On conservait hier peu d'espoir de sauver le malheureux.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS JEUNESSE ÉTUDIANTE

CHRÉTIENNE

La section jociste de Cherbourg. avait organisé uns Journée d'études et de propagande, qui a obtenu un plein succès. Un membre du secrétariat national, M. Peretti, élève de polytechnique, exposa l'esprit et les buts de la J. E. C. devant un nombreux auditoire d'étudiants.

Réunion tous les jeudis, à 5 h. 30. 57, rue Emmanuel Liais (deuxième étage).

ACCIDENT. Sur le chantier de M. Mourier, marchand de charbon, rue du Trottebecq, un ouvrier, M. Fe- rey, ttgé de 56 ans, a fait une chute et atteint de plusieurs fractures de côtes a dù être hospitalisé.

NÉCROLOGIE. Nous avons appris avec regret le décès survenu à Laval de M. Léon sanson, ancien négociant à Cherbourg. Le défunt, qui était âgé de 78 ans, appartenait à une famille très sympathiquement connue à Cherbourg et à laquelle nous adres-I sons toutes nos condoléances.

NOUVELLES MARITIMES. Le contre-torpilleur Basque est sorti pour

MATINÉES & SOIRÉES AU FOYER DU SOLDAT

Dimanche dernier avait lieu au Foyer du Soldat et du Marin, 22, rue Tour Carrée, une représentation théâtrale ,organisée au profit de l'œuvre. Au moment du lever de rideau, la j salle était archi-comble.

Nous n'avons pas à discuter les qua1 lités d'interprétation et les ressources 1 de dévouement qui distinguent les séances données par le groupe d'acteurs. Les spectateurs n'ont vraiment pas ét édéçus.

Le Pharrraacien, fine comédie de Max Maurey, fut brillamment interprétée. Le rôle de la petite fille avait été confié au jeune Gros oui promet de devenir plus tard un bon des planches ». La comédie de Piermé intitulée Un Gendre S. V. P. amusa fort bien l'assistance. L'As Aviateur, bouffonnerie en un acte, fut parfaite en tout. Cette pièce fut, à plusieurs reprises, interrompue par les rires qui éclataient de toutes parts.

N'oublions pas de féliciter le virtuose accordéoniste André Attard dont la valeur musicale a été très appréciée l'excellent chanteur Georges Weill qui, de sa voix cultivée, charma l'assistance le valeureux tyrolien Charles Dewilde qui, comme les précédents, fut rappelé plusieurs fois à l'avant-scène. Nous devons, en terminant, féliciter les organisateurs de cette séance si réussie.

LE GALA D'AVIATION

DE CE SOIR

C'est ce soir que se tiendra, au théâtre Omnia Pathé, le grand gala d'aviation donné au profit des Ailes Brisées. Cette soirée sera consacrée au souvenir de Mermoz, disparu si tragiquement. Nous rappelons que le grand aviateur Détroyat y prétera son concours. Il atterrira à l'aérodrome de Querqueville, aujourd'hui, à 17 h. 30. Cette soirée de bienfaisance doit attirer dans la belle salle du théâtre Omnia Pathé tous ceux qui s'intéressent à l'aviation.

TOMBOLA DE L'ORPHELINAT DE LA POLICE. Nous rappelons que le tirage de cette tomboia est irrévocablement fixé au 10 mars prochain. Les derniers billets sont en vente au Commissariat central de police, place de la République, au prix de 2 francs.

Pour les envols par la poste, prière d'adresser par mandat-poste le montant de la valeur des billets, plus les frais d'expédition, soit pour 1 à 10 billets, 0 fr. 50; pour 10 à 20 billets, 0 fr. 75, etc.

Aucun envoi ne sera fait contre remboursement.

LA SOCIÉTÉ ALFRED ROSSEL ET LES PETITS NAVIRES. On apprendra certainement avec plaisir

que notre excellente société normand* Alfred Rossel se propose d'organiswpour le 14 juillet. dans sa belle salit de la rue de l'Ancien-Quai, unie nouvelle exposition-concours de navires en miniature anciens ou moderne!

Nous reviendrons sur cette telle Ini» tiative oui doit être dès main tenant SJgnalée à tous les détenteurs ;ou amateurs de petits navires.et autres eagtM maritimes.

APRÈS L'ACCIDENT DU STADB DE LA MARINE. Hier Ml le Juge d'instruction a commis M. le- chef de bataillon du génie en retraite Lécrivain pour examiner la machine et les câbles qui furent cause du tiîrrible accident qui provoqua, mercredi la mort du manœuvre Duval sur le «Stade de la Marine.

LE TIMBRE ANTm3BERCULEUX. La campagne de 'vente du timbre antituberculeux pour 'bi ville de Cherbourg a donné le ré;;ultaU suivant la vente des carnets vignettes diverses. quêtes, etc. a produit la se mme de 29.291 fr. 85 contre 26.069 fr. 45 l'an dernier, ce qui donne une augmentation de 3.222 fr. 40.

ETAT CIVIL

Naissances. Colette MadleBame. 31. rue Victor-Grignard; Francis Lucet, 5. rue Cachin.

Publications de mariage. Joseph Muller, second-maitre fourrlcn- au 11 dépôt des équipages de la flotte, t Cherbourg, et Augustine Rohch\ couturière, 2. place de la Gendarmerie, L Havre; Emile Gouln. instituteur public. domicilié à Dlgosvllle, et Mar the Delacour. Institutrice pubhque, ttomiciltée à Cherbourg, 78, rue Malakoff, résidant à Dangy.

Décès. Madelaine anonymes. 31, rue Victor-Grignard; Blanche Bollp. veuve Houet, 61 ans, s. p.. 46. rue du Valde-Saire; Christiane Lagord. 4 mols, lA, rue de la Marine; Ernestine Boblnne. veuve Surcouf, 64 ans. s. p.. VA. rue de la Comédie; Arsène Nébou, 34 :ins, couvreur, rue Christine, impasse ïlàrey, 12. Convois mortuaires

15 heures Eglise d'OctevilU* Jeaa>Baptiste Hamel. Impasse Doguet.,

15 heures St-Joseph-des-Mlell es. Gaston Pignol, 201, rue Carnot. à Tourlaville.

15 heures Ste-Trlnlté. Vve Hiwet. a. rue Bondor.

15 h. 30 Eglise d'Equeurdrevlll a Jean Baptiste Pellegry, 9. rue des Casernes. TOURLAVILLE

J. O. C. Le comité de la section jociste des Mielles est heureux d'annoncer aux jeunes ouvriers, à leurs parents, à leurs amis qu'il orgattise le dimanche 28 février prochain, à 15 h. 45, à la salle paroissiale, une rc'innlon populaire de propagande.

Le programme comprend des cteinta. des chœurs parlés, une saynète préjociste et une pièce jociste, quweront suivis de divers rapports d'activtté et d'une allocution d'un dirigeant fédéral. Entrée gratuite.

REDACTION 7, rue Octave-Feuillet (Tel. 3-81).

~^»^N^

AUJOURD'HUI

9 à 10 heures. Dispensaire, route de Coutances Consultation gratuite (poumons! et service de radiologie.

13 h. 30, Palais de Justice Audience du Tribunal correctionnel.

14 h. 30. Préfecture Réunion hebdomadaire du Comité départemental de surveillance des prix.

19 h. 45, Ecole municipale de dessln cours pour Jeunes gens (première division et division supérieure).

Une importante réunion

de l'Association des Commerçants Il y avait, mercredi soir, à l'Hôtel de Ville, grande réunion de l'Association des Commerçants et Industriels Saânt-Lois, sous la présidence de M. Sainthuille, adjoint au maire, assiste de MM. Quevy, président du syndicat de la nouveauté Drouet de Coutances, président de la fédération des groupements commerciaux et industriels de la Manche Saint-Cricq, conseiller municipal, vice-président de l'Association Saint-Loise Richard, président du syndicat de la boulangerrie Guilbert, président du syndicat patronal du bâtiment, et du président des syndicats patronaux de Villedieu. Plus de 200 commerçants étaient parésents. Ce qui fit dire au président que les circonstances avaient incité beaucoup à y assister, si l'on compare avec les précédentes réunions de l'association.

M. Quevy dit ensuite l'utilité des syndicats pour la défense des intérêts professionnels et fit appel à l'union des diverses corporations.

M. Drouet fut le grand conférencier de la soirée. Tour à tour, il parla de la taxe globale et de la taxe unique, de la loi de 40 heures, et de ses répercussions des congés payés et des contrats collectifs de l'arbitrage obligatoire et de la hausse illicite, pour conclure en faisant, lui aussi, appel ti l'union de tous les commerçants. Des échanges de vues eurent lieu enfin pour la formation d'un syndicat de l'alimentation et d'un syndicat des hôteliers restaurateurs et limonadiers en vue de la création' d'une chambre syndicale groupant les diverses corporations.

Le Merveilleux Traitement

du Docteur Vidal à Saint-Lô Le Traitement du Docteur Vidal sera appllqué à Saint-Lô. à l'Hôtel de l'Univers, du Lundi l«-r au Jeudi 4 Mars inclus, de 10 h. à midi et de 2 à 6 h. On connait les résultats de cette merveilleuse méthode qu:, par de simples touches nasales, réussit à. améliorer. souvent des les premières séances, des maladies réputées incurables comme les rhumatismes, l'asthme, certains cas de paralysies et notamment l'hémiplégie.

Son action s'étend aux troubles digestifs et aux troubles nerveux (insomnies, vertiges, neurasthénie, angoisse, maux de tête).

Il est utile de préciser que le traitement n'est entrepris qu'après un examen entièrement gratuit des réflexes sympathiques.

LA FETE ANNUELLE

DE LA SAINT-LOISE

AU THÉATRE MUNICIPAL. L'assemblée générale de la SaintLoise est chaque année l'occasion d'un grand spectacle.

Celui-ci aura lieu dimanche prochain en matinée. à 14 h. 30, et en soirée a 20 h. 30, au Théâtre Municipal sous la présidence de MM. Angelo Chiappe. préfet de la Manche Vattier, inspecteur d'Académie le capitaine Jouxte!. chef du service départemental d'Education Physique et Périer. maire de Saint-Lô, conseiller d'arrondissement. Les diverses sections de la société les trois sections féminines, lauréates du concours d'Evian les deux de pupilles, champions de Normandie et détenteurs du challenge Adrien Charlea les adultes, classés premiers au concours de Neufchàtel, se produiront dans divers numéros réglés par M. André Guilbert, moniteur général de la Saint-Loise.

Au programme on note, en effet, des exercices d'ensemble, des danses rythmiqucs, des oallets et une surprise comme toujours réservée aux membres honoraires et amis de la société par M. André Guilbert. professeur.

La iocation des places commencera demain matin. à 8 heures, à la conciergerie du Théàtre Municipal. Il sera perçu un droit fixe de 3 fr. 25 sur présentation de la quittance de 1937 pour lez membres de la famille habitant sous le même toit.

MATINEES & SOIREES

A LA S.4LLE JEANNE D'ARC

C'est dimanche prochain, à 16 heures, qu'aura lieu salle Jeanne d'Arc la réunion cantonale de la Ligue Féminine d'Action Catholique, que préside Mme Trouvain.

Une conférence y sera faite par M. l'abbé Lebouteiller, curé-doyen de Carteret puis une séance récréative suivra avec au programme des tableaux vivants, des intermèdes et du cinéma La Petite Soeur des Pauvres, drame.

LA REPRESENTATION

DU « PAYS DU SOURIRE »

N'AURA PAS LIEU CE SOIR

La représentation du Pays du Sourire par la troupe de la Gaité Lyrique de Paris prévue pour ce soir au Théâtre municipal est remise au 9 mars en raison de l'indisposition subite d'un des principaux acteurs.

LA PRISON PLUTOT QUE L'AMENDE En septembre dernier René F. 30 ans. couvreur à Saint-Lô. avait été condamné à une certaine amende par le tribunal de simple police de Saint-Lô pour défaut d'éclatrage à sa moto. Sommé de s'exécuteur et de payer les 81 francs montant total de l'amende. avec les frais, ou de faire deux jours de prison, il a choisi la seconde solution, la plus éconpmique.

cuvent- Eclair public cn&quu Jour d<V ̃ ANNONCES CLASStiia ». F ̃ni– j 0*n» ter la ♦ûiuoafc


Le départ du commandant Sentucq Nous apprenons que le chef de bataillon Sentucq, qui, depuis quelques années déjà, commandait l'important bureau de recrutement de Saint-Lô, où il est secondé par les capitaines Houzet et Bodin, vient d'être nommé sur sa demande, et en la même qualité, au cureau de recrutement de Montauban. Originaire des Landes, le commandant Sentucq, dont chacun se plait à reconnaître l'amabilité, l'obligeance et la courtoisie, et qui, lui-même, vante le charme de la Normandie et le bon esprit de ses habitants, a voulu quand même se rapprocher de sa petite patrie. Il laissera ici des regrets, et les journalistes qui, toujours, trouvèrent auprès de lui le meilleur et le plus cordial accueil, se doivent de le lui dire en lui adressant des voeux qui l'accompagne dans sa nouvelle résidence, où il retrouvera M. Escande, ex-chef de cabinet du préfet Lachaze, maintenant secrétaire général de la préfecture du Tarn-et-Garonne.

Le commandant Sentucq sera remplacé, au bureau de recrutement de Saint-Lô, par le capitaine Even, venant du bureau central de recrutement de la Seine, à qui, par la même occasion, nous adressons nos souhaits de bienvenue.

Le bureau de l'Aéro-Club d'arrondissement

est définitivement constitué Le conseil d'administration nomme lors de l'assemblée générale constitutive de l'Aéro-Club de l'arrondissement, s'est réuni mercredi soir, à l'Hôtel de Ville, pour désigner son bureau. Ont été élus président, M. Roger Lavalley, observateur vice-présidents, MM. Maurice Guillon, pilote de SaintLô, et Daudon. observateur, de Torigni-sur-Vire secrétaire, M. Gevray, ingénieur à la Société Electrique du Cotentin, observateur secrétaire-adjoint, M. Poinsot, commissaire de police, pilote trésorier, M. Labroize, observateur.

C'est au nouveau bureau que revient de s'entendre avec la municipalité pour le choix d'un terrain susceptible d'être aménagé en aéroport. On a parlé d'un terrain sis du côté des Cinq-Chemins, entre la route de Torigni et de Tessy. D'un autre proche de la Luzerne, en face le précédent dont il fut question, et, enfin, d'un troisième aux portes mêmes de la ville, commune de Rampan. Ce dernier semble, pour le moment, le plus favorable.

Une commission nommée à cet effet doit :enir réunion lundi après-midi.

SYNDICATS & SOCIÉTÉS MUTILÉS ET ACCIDENTÉS

DU TRAVAIL

Il y aura réunion extraordinaire de la section des Mutilés du Travail de Saint-Lô et des environs, dimanche prochain, 28 février, à 9 heures, à l'Hôtel de Ville.

Toutes les victimes d'accidents du travail, leurs ascendantes, orphelins et ayant-droits sont invités à cette réunion.

A l'ordre du jour renseignements juridiques élection d'un secrétaire et paiement des cotisations.

L'IVRESSE DE LA LIBERT'É. Sortant de prison un matin dernier, Jérôme Cozic, 39 ans, manœuvre sans domicile fixe, se présenta aussitôt a la Caisse Primaire des Assurances Sociales où, à défaut de secours officiel il reçut une somme de 16 francs, montant d'une collecte parmi le généreux personnel qui mérite pour ce geste d'être félicité.

Malheureusement Cozic c liquida c'est le terme ethymologique qui convient, ce petit pécule et le soir, à Candol, était en complet état d'ébriété quand les gendarmes le trouvérent. Il r.avait d'ailleurs plus que 1 fr. 60 en poche.

Une fois de plus, Cozic s'est fait dresser procès-verbal pour ivresse. ETAT CIVIL

Naissances. Paulette Laurent, rue des Cours Jean Letrouit, 52. rue de la Marne; Jacqueline Masson. 73, rue du Pré^d^Haui M1Chel Letèvre, 48, rue du Publications de mariapes. Fernand de Saint-Jores, ouvrier agricole. domicilié à Saint-Lô e tRenée Levlllant couturière, domiciliée A Le Mesnil-Roujcelin Albert Lorin. cultivateur. domicilié Il Couvains et Marie Vieillard, s. P.. domlclliée Salnt-Lô pt à SIr-Croix de St-LO. Ddcés. Joseph Plcan, cordonnier 52 ans, 2. rue Porte-Dollée; Paul Adam, 2 ans, 102. rue Torteron Lucien Mouche! maçon, 27 ans. 52, rue de la Roquette. TESSY-SUR-VIRE

AVIS. Pour couper court à certains faux bruits, M. Julien Burnouf, fraragiste à Tessy-sur-Vire, a l'honneur d'informer le public qu'il n'a pas vendu son fonds de commerce et que, au contraire, il modernise ses ateliers pour donner satisfaction sa clientèle. ETAT-CIVIL. Naissances. Marie Pltrey. à Canteple; Jeannine Leterrier, à Canteple.

Martage. Eugène Catherine et Germaine Castel, Il Anvers.

PERCY

PROCHAIN BAL COSTUMÉ, C'est dimanche 28 février, à partir de 20 h. 30 qu'aura lieu le bal costumé ofganisé. chaque année, au profit des œuvres de la laj'ettc et du vestiaire des Ecoles publiques.

Le travesti est facultatif.

PONT-IIfcBERT

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU VELO-CLUB-PONTOIS. Le VéloClub Pontois vient de tenir son Assemblée générale, salle de la cour du Rocher, sous la présidence de M Flament.

Une quarantaine de membres y assistaient.

Il y fut question de l'organisation cycliste de la saison prochaine et des dates furent définitivement retenues Nous les donnerons dans un prochain numéro.

L'assemblée désigna ensuite son Bureau.

En remplacement du sympathique "t. Flament, démissionnaire de ce posre, M. des Pallières fut nommé président MM. Robert Desiots et Verel, vice-présidents Flament, secrétaire et Lecouturier. trésorier.

• SAINT-ROMPHAIRE NOCES DE DIAMANT: Samedi dernier, en l'église de Con- ches (Eure), M. et Mme Victor Blouet ont célébré le soixantième anniversaire de leur mariage.

M. Victor Blouet, retraité des Chemins de fer, est né au bourg de SaintRomphaire en 1850. Il est anciens combattant de 1870.

La ville de Conches a fêté dignement les heureux jubilaires. Leur assistance nombreuse et distinguée remplissait,

l'église paroissiale où les orgues tra- duraient la joie générale et où'des artistes de talent interprétaient un beau, programme musical. Enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, arrlèrepe tlts-neveux et 'cousins entouraient M. et Mme Blouet et Ils étaient venus de Houlgatte, de: Bruxelles, de Cabourg, de La Maiicel-. lière-sur-Vire et de Troisgots.

Avant de célébrer la messe d'actions: de grâce, M. l'abbé Blouet, curé de Montsurvent, prononça une touchante, allocution et félicita les jubilaires d'être restés jeunes, pleins de vie et de santé et leur donna rendez-vous dans' cinq ans, pour leurs noces de rubis.

REDACTION 1, rue des Fontaines-Couvertes (TéL 2-48)

DËPOT 1, place Littré.

AUJOURD'HUI

A 20 h. 45. au Kursaal-Pa'ace, un grand film d'aviation L'Equipage, avec Annabella. Jean Murat. Attraction sur scène « Les Darquez ».

Création d'une Amicale des Employés de Commerce et de Bureau d'Avranches Sur l'initiative heureuse de M. Paul Salpin, vient de se fonder à Avranches, une Amicale des employés de commerce, de bureau et d'assurances. Suivant l'appel lancé dans la presse. une quarantaine d'hommes et dames, jeunes filles et jeunes gens assistaient à une réunion préliminaire tenue à l'Hôtel de Ville, en vue de la consti- tution de ce groupe.

Un bureau de séance fut compose, constitué par M. Paul Salpin, Mme Jean Denis et M. Paul Boutelouo. M. Saloin, après avoir remercié l'assistance, exposa le but de l'Amicale et proposa des statuts, qui furent approuvés à l'unanimité.

Voici les principales caractéristiques de cette Association

Resserrer les liens de fraternité entre tous ses membres qui se promettent aide et solidarité.

Faciliter le placement des membres sans travail, par la recherche d'emplois vacants.

Contribuer à la formation professionnelle des jeunes, par des conseils et des encouragements.

D'autre part, tout membre actif ayant un minimum d'inscription d'un an à l'Association, et en règle du paiement des cotisations, aura droit aux avantages suivants

a) A la naissance de chaque enfant légitime, 50 francs

b) En cas de maladie ou d'incapacité de travail, 5 francs pour certificat médical 2 francs par jour (à partir du sixième jour) et ce pendant 60 jours au plus.

Membres actifs. Sont compris dans cette catégorie (10 francs de cotisation par an) les employés hommes et femmes, mariés ou célibataires, âgés de 16 ans révolus, présentés par deux membres et agréés par le Comité.

Les mineurs devront être nantis de l'autorisation des parents ou tuteurs. Enfin, clause « sine qua non », tout adhérent devra avoir une moralité parfaitement établie.

Telles sont, succinctement, les directives de ce groupement oui vient de faire une demande d'agrégation officielle.

Administration. Un Comité vient d'être formé, présentement à titre provisoire, élu comme suit

Président M. Paul Salpin viceprésidents. Mlle Blouet et M. Paul Bouteloup secrétaire. M. Jean Denis; trésorière. Mlle Louise Salpin assesseurs Mlles Madeleine Bossard. Andrée Louvel, Mme Denis. MM. Chavanerin. Cleuzet. Touroult et Jouault. C'est avec plaisir que nous saluons la création de cette Amicale, à laquelle nous souhaitons une heureuse prospérité.

A LA SOCIÉTÉ HIPPIQUE RURALE DU SUD DE LA MANCHE

L'assemblée générale de la Société Hippique Rurale du Sud de la Manche aura lieu le samedi 6 mars, à 14 heures à l'Hôtel de ville d'Avranches.

Ordre du jour lecture du procèsverbal de la dernière réunion du comité situation morale et financière élection des membres du bureau, des délégués cantonaux et des commissaires aux comptes; programme de 1937; questions diverses.

M. le Directeur des Haras a promis, de façon ferme, d'être présent à cette réunion, dont l'importance n'échappe à personne.

Il est donc de toute nécessité que, non seulement les sociétaires, mais les éleveurs qui le peuvent, assistent à cette assemblée.

DANS LA POLICE. Venant d'Argentan, où il laisse des regrets et des sympathies, M. Le Gâché, commissaire de police, nommé à Avranches, vient de prendre possession de ses nouvelles fonctions.

Mercredi, il voulut bien recevoir les représentants de la presse auxquels il réserva le meilleur accueil.

Personnellement, nous sommes heureux de lui présenter nos souhaits de bienvenue et nos respectueux compliments.

LA MONTE 1937. C'est lundi prochain 1" mars, que seize magnifiques étalons, dont quatre nouveaux, arriveront à Avranches, pour la monte de 1937.

Les éleveurs de la région, qui connaissent la supériorité de cette station, l'une des plus recherchées, ne manqueront pas d'assister nombreux à la présentation qui aura lieu, au Haras, dans l'après-midi de lundi.

PONTORSON

AUJOURD'HUI. A 20 h. 30, Cinéma Montgommery Les yeux noirs, avec 81mone £lmon et Harry Baur Vers I'Abyssinie, documentaire.

COMITÉ ANTITUBERCULEUX. Le comité cantonal pour la campagne 36-37 du timbre antituberculeux se réunira le samedi 27, à 11 heures, à la salle des fêtes de l'Hôtel de ville de Pontorson. A l'ordre du jour résultats de la campagne 1936-1937; tirage de la tombal*.

SAINT-JAMES

LA MI-CARÊME

Comme nous lavions laissé prévoir, les Saint-Jamais ont eu quelques diffl-' cultes pour monter leur fête qui, après un effort d'une dizaine d'années, est arrivée à être une des plus belles der l'Ouest. Et ceci n'est pas un mincie mérite pour un petit pays où les bonnes volontés se font de plus en plus rares. Malgré cela, M. le maire, ne pouvant arriver à former de Comité, a réuni quelques amis dévoués, et M. Leroux, instituteur public, remplit les fonctions de secrétaire-trésorier. La fête aura lieu le 7 mars. Elle se déroulera comme d'habitude. Le matin, vente de pochettes surprises. A 14 heures, réception de la reine, Mlle Germaine Vassal, à la mairie. A 14 h.,15, formation de la cavalcade place de la Gare. A 14 h. 30, départ du cortège qui défilera à travers la ville, et où on pourra applaudir un dentiste-charlatan qui offrira des râteliers à bon marché. Quelques sociétés musicales voisines agrémenteront ce cortège. Nous donnerons le programme ultérieurement.

A 18 heures, dislocation sur la nouvelle place. Concert.

Place du Calvaire, fête foraine, nombreuses attractions.

Le soir, à 20 h. 30, retraite aux flambeaux par les diverses sociétés. A 21 heures, bals de quartiers et bal organisé par les dirigeants, salle des Ecoles.

Les dirigeants, afin d'éviter une surcharge de travail aux mêmes personnes, ont décidé que chaque quartier prendrait à sa charge sa participation au cortège. C'est un stimulant qui, espérons-le. portera ses fruits. NOS FETES. Notre journée annuelle de courses de chevaux, qui était primitivement fixée au dimanche 30 mai, aura lieu le dimanche 4 juillet et la fête des anciens élèves de Saint-Nicolas aura lieu le 25 avril. VILLEDIEU-LES-POÊLES

LA SOIREE ARTISTIQUE DES ECOLES PUBLIQUES

C'est devant une salle comble que, dimanche dernier 21 février, les élèves des écoles publiques de Villedieu ont donné leur soirée récréative au profit des cantines scolaires, sous la présidence de M. E. Pitel, maire de Villedieu.

Cette fête de la jeunesse a remporté un succès complet. Du début à la fin, sous les yeux d'un public ravi et charme. le spectacle se déroula avec une homogénéité parfaite. La chorale de garçons, sous la direction de M. Sauzeau, exécuta, dans un bel ensemble, deux chants de Dalcroze Une vieille légende nwyennàgeuse et une Berceuse, de Botrel.

Une délicieuse opérette de Massé, Une Loi somptuaire, fut brillamment enlevée par les élèves du Cours complémentaire de filles. On applaudit Mlles Legoupil et Menaud, dont les voix fraicnes et agréables triomphèrent aisément des difficultés musicales. Leurs partenaires, Mlles Maincent et Supiot se montrèrent également à la hauteur de leur tâche.

Mlle S. et M. E. Pitel, très naturels, dans leurs jeux de scène, divertirent le public qui écouta avec plaisir les chœurs donnés avec entrain par les jeunes paysannes.

Au deuxième tableau, Mlle Hamon, qui remplissait, avec beaucoup d'aisance le rôle de la vieille fileuse, fit appreuver la sagesse de ses conseils, en ramenant au bien une jeunesse difficile à convaincre.

La seconde partie du programme fut un véritable régal artistique pour les spectateurs. Les jeunes artistes rivalisèrent de savoir-faire, de souplesse et de grâce pour plaire au public, et y réussirent parfaitement.

Les Soucis du Meunier, une ravissante fantaisie sur les vieilles chansons, par Maurice Saint-Sever fit revivre en autant de tableaux exquis les refrains populaires du temps jadis. Félicitons tous les acteurs et actrices qui, par leurs voix nuancées, leurs attitudes gracieuses, leurs costumes merveilleux contribuèrent au succès de ce numéro que chacun s'accorda à trouver d'un goût parfait. Les jeux de lumière, d'un effet saisissant, rehaussèrent encore tout l'éclat de la mise en scène.

Signalons encore « Le Ballet de Lunglni x, réglé par Mme Martin et danse par les Jeunes filles du C. C. On ne se lassa pas d'admlrer les charmantes interprètes qui, aux accents d'une musique bien rythmée, évoluèrent en mesure et avec une souplesse toute féminine.

L'orchestre symphonique, dirigé par M. Caens, accompagna, avec sa maltrise habituelle, les différentes parties du programme et exécuta plusieurs morceaux de choix.

Le piano était tenu par la toute dévouée Mme Mauviel et miss Elabb. Les décors nouveaux, réalisés par MM. Hélène et Martin, rehaussèrent le cadre des différentes présentations artistiques.

A l'entr'acte, M. le maire de Villedieu prit la parole pour rappeler l'idée de bienfaisance qui avait inspiré les organisateurs de cette soirée; il remercia la nombreuse assistance d'aider à la réussite de l'oeuvre si humaine de la soupe scolaire, et annonça que la tuttt venait de produire plus de

1.000 francs, '-plus -un- don anonyme de 400 francs. Il rendit enfin hommage aù dévouement des directeur et directrice, maîtres et maîtresses et amis des écoles laïques, dont les efforts avaient été couronnés de succès. Il termina par des felicitations aux élèves des deux écoles publiques et cours complémentaires de Villedieu.

BAL DE LA MI-OARÊME. 1A l'occasion de la Mi-Carême la musique municipale organise un grand bal paré et masqué qui aura lieu salle des fêtes de l'Hôtel de Ville, le dimanche 7 mars, à 22 heures.

ETAT CIVIL. Naissances. Ledo Miçhel. rue Carnot; Pichon Annick, rue de Granvile: Texier Luc. rue de6 Ecoles. Décès. Delaunay Victor, 64 ans. rue Jean-Qasté; Leoaplaln. enfant mart-né, sexe féminin, rue Gambetta; Lecoq Paul, 72 ans, rue Jean-Gasté; Lemesle. Albert, 58 ans, rue Carnot.

COUPS. Lundi dernier, M. Gastebled Patrice-Jules, âgé de 63 ans, pensionnaire à l'hospice de Villedieu, était occupé à couper des tranches de pain pour le repas, quand un autre hospitalisé, nommé Gogé. âgé de 34 ans et natif de Brest, prétendit ne pas vouloir manger du pain coupé par Gastebled, alléguant que celui-ci n'avait pas les mains propres.

A la suite de nouvelles observations, une discussion ne tarda pas à s'élever entre les deux hommes. Gogé ayant été bousculé, il s'ensuivit un échange dc coups. Gastebled a porté plainte à la gendarmerie qui a procédé à l'enquête.

NOS ARTISTES A L'EXTÉRIEUR. Nous apprenons que le groupe des artistes sourdins qui a prêté hier jeudi son excellent concours à la soirée des Familles nombreuses, à Villedieu, se dispose à donner à La Haye-Pesnel, le dimanche 7 mars, la désopilante comédie de Guiton, Entre Ies clous, qui a.remporté un gros succès de fou rire, et les plus vifs applaudissements du public de notre ville.

DUCEY

OBSÈQUES

Mercredi ont eu lieu à Ducey les obsèques de M. Henri Renault, ancien secrétaire de mairie, décédé à l'âge de 73 ans, après une courte et cruelle maladie.

Une foule nombreuse assistait à l'inhumation Les honneurs étaient aux mains de MM. le docteur René Tizon, maire, et Pelchat. adjoint, et aux amis sincères du défunt.

Au cimetière, dans une touchante allocution, M. le docteur Tizon. maire, dit adieu à son ancien et dévoué secrétaire.

A la famille nous renouvelons nos bien sincères condoléances.

AUJOURD'HUI

A 21 heures, au Casino-Cinéma Rioolboche.

A 20 h. 45, La Petite Shirley.

Découverte du cadavre d'un pêcheur cancalais Grahville, 25 février (de notre correspondant)

Le jeune Hersent Lucien, de Donville-les-Bains, a découvert, jeudi matin, vers 8 heures, dans la grève de Saint-Nicolas, au lieu dit Les Fourneaux, dans un trou, un cadavre en état de décomposition avancée. Il se hâta de prévenir les autorités qui vinrent procéder aux constatations d'usage.

Le corps mesurait 1 m. 64 environ, n'avait plus de mains et la tête était complètement décharnée. Néanmoins, grâce aux vêtements qui, malgré ce long séjour dans l'eau étaient en très bon état, le service de la Marine de Granville l'identifia immédiatement comme celui d'un marin cancalais, M. Lebrun Louis. 24 ans. l'une des malheureuses victimes de la catastrophe du 18 janvier.

La famille, prévenue par les soins de l'Inscription maritime, arriva dans la journée sur les lieux et ramena le corps de l'infortuné marin à Cancale, où l'inhumation aura lieu.

Nous prions toute la famille de M. Lebrun d'agréer nos sincères condoléances.

TROUVE MORT A SON DOMICILE M. Eugène François Villeneuve, âgé de 47 ans, manœuvre, a été trouvé mort dans la chambre qu'il occupait caserne Zurich, par son frère, inquiet de ne pas le voir. D'après les constatations médicales, cet mort subite remontait à trois jours quand le cadavre fut découvert.

SOCIETE DES REGATES GRANVILLAISES. Le comité de cette société s'est réuni mardi, à 18 heures, à la Chambre de Commerce, pour procéder à la nomination d'un président par suite de la démission du sympathique M. Lucien Ernouf.

Celui-ci, malgré les vives instances des membres du comité ayant maintenu sa décision, M. Chapon Eugène. ancien capitaine au long cours, a été désigné. Tous les autres membres du bureau restent en fonctions.

Très ému, le nouveau président a adressé ses remerciements à ses collaborateurs.

Le comité a décidé ensuite que les régates auralent lieu cette année, le dimanche 18 juillet.

FEDERATION NATIONALE DES MUTILES ET INVALIDES DU TRAVAIL. La réunion mensuelle de la section de Granville aura lieu dimanche 28 février, de 9 h. 30 à 10 h. 30, salle de la Mutualité.

ETAT CIVIL. Naissances Juliette Legoupil, 39, rue des Quais; Marc Fauquet. boulevard Girard des Prairies Raymond Emmanuel, rue Couray, 154 Guy Lherault, boulevard Girard des Prairies.

Décès Prançol» Bellec, 75 ans, manœuvre. Boulevard Girard des Prairies Auguste Peron, 68 ans, s. p., Boulexard Gérard des Prairles; Eugène Villeneuve. 47 ans, manoeuvre, Caserne Zurich. L'Oue$t-KclaU publi» chaque jour dm « ANNUNOCB oLa88CB8 a. parai.

AUJOL'RD'HUI

A 20 h. 30 3, rue du Maréchal-Foch. réunion des membres du Conseil du Syndicat professionnel des employés de Coutances.

SYNDICAT DES PATRONS MARÉCHAUX

DE LA MANCHE

Dimanche 28 février, des réunions de propagande auront lieu à 10 heures, salle du Théâtre, à Saint-Lô à 13 h. k, salle Houlgatte, à Carentan et à 16 heures, à la mairie de La Haye-duPuits.

Le Bureau invite les collègues à y assister.

LA CONFÉRENCE DE ROGER VERCEL

C'est devant un auditoire extrêmement nombreux oue M. Roger Vercel a parlé, dimanche dernier, sur « L'Is;ande de Pierre Loti et l'Islande d'aujourd'hui ». Analyser en détail cette conférence risquerait d'en amoindrir la valeur, car ce serait la dépouiller de toute sa poésie si évocatrice ou de son humour si nuancé. En écoutant les descriptions précises, documentées que M. Roger Vercel a faites de l'Islinde. les auditeurs ont retrouvé avec plaisir le romancier dont ils lisent les œuvres avec tant d'intérêt, mais ils ont en outre constaté que M. Roger Vercel était un conférencier de talent, qui savait agréablement tenir en haleine l'attention de son auditoire. ménageant entre deux descriptions solides l'anecdote qui fait sourire et repose. Non seulement les Coutancais étaient venus en foule, mais d'un peu partout et même d'assez loin on était accouru pour entendre M. Roger Vercel. Le public l'a chaleureusement applaudi, car il n'a pas seulement goûté le charme de sa magnifique conférence, mais il a été conquis par l'extrême cordialité de l'écrivain, qui a bien voulu signer les volumes qu'un grand nombre de ses admirateurs lui présentaient.

La conférence de M. Roger Vercel est l'une des plus belles que nous ayons entendues à Coutances, et c'est avec un très grand plaisir que nous lui transmettons par l'Ouest-Eclair les félicitations unanimes de ses auditeurs.

A LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE. Les membres de la Société d'Agriculture de l'arrondissement de Coutances qui exposeront des taureaux au concours du 8 mars, devront, dans leur intérêt, apporter les certificats de naissance du H.B.N., ainsi que les pièces justificatives du Contrôle laitier, afin qu'il leur soit fait remise avant le concours des papillons bleus et rouges distinctifs.

AU PALACE-CINÉMA. Le samedi 27 en soirée, et le dimanche 28, en matinée et soirée, le programme comprend Poupée Blonde et Les Mystéres de Paris.

LES EPAVES. Une manivelle d'auto, un gant en peau, une pompe en nickel, un cache-col marron, une clef de mallette.

BAL-CONCERT DE L ORPHÉON COUTANÇAIS. Samedi 27 févricr, dans les salons de l'Hôtel de Ville, cette Société offrira son grand bal. Ce ba! sera coupé par une petite partieconcert où l'on aura le plaisir d'entendre Mlle Minerbe dans son répertoire patois, l'excellent ténor B. Lefèvre, ainsi que l'Orphéon qui interprétera deux chœurs.

Ce bal sera donné sous la présidence de M. le Sous-Préfet, et M. Maundrell, maire. Entrée, 10 frs par personne, couple 15 frs.

Le lendemain dimanche, sauterie a 15 heures. Entrée, 5 frs.

BAL TRAVESTI DE LA MUSIQUE MUNICIPALE. La Musique municipale de Coutances donnera le samedi 6 mars, dans les salons de l'Hôtel de Ville, un grand bal travesti et costumé. sous la présidence d'honneur de M..e Scus-Préfet et de M. le Maire de Coutances, avec le concours du Jazz Coutançais (direction Géo Coulomb), de Mme Odette Riou, pianiste, et de M. Godreuil, trompette

Les prix d'entrée sont fixés à 10 frs par personne et 15 frs par couple. Le travesti sera facultatif. Tables de jeu, 'buffet, vestiaire..

Le lendemain 7 mars, à 15 h. 30, aura lieu une sauterie avec le concours du même Jazz. Entrée, 5 frs. TOMBOLA DES ANCIENS COMBATTANTS. Dans sa dernière reunion, le Comité des A. C. de l'arrondissement de Coutances a fixé le tirage de la tombola au jeudi 18 mars, à 14 h., dans un des salons de l'hôtel de ville. Demander, soit à la permanence ou à Mme Lavalley, le dimanche et le lundi, de 14 h. à 17 h.. salle de l'orangerie du Jardin public, les derniers billets.

Certains présidents de section communale possèdent encore des billets. ETAT CIVIL

Naissances. Jean Robert, 9, rue M». réchal-Joflre; Michel Chrétienne. 13 rue Gambetta; Faut Gênent. 3, rue de MorVille; Annie* Vilboux, 3, rue de Morville.

Publication de, mariage. Julien Sennvllle, «-Imt-nUer, 5, rue de lu CrolxDcccs. Docile Qulllotte. Vve de sel. couturière, 74 ans, 3. rue de Starville; Adèle Guezet, 25 ans, servante 3, rue de Morvtlle; Louis Hubert 44 ans mécanicien, 3. rue de Morvllle. ANCTEVILLE

DOLÉANCES. Un certain nombre de riverains qui exploitent leurs terres ou leur ferme par le chemin rural d'Ancteville à Servigny, se plaignent, et à bon escient d'ailleurs, de l'état lamentable de ce chemin qui devient de plus en plus impraticable. Depuis des années, rien n'avait été fait pour son amélioration, seulement l'an dernier où la commune a fait un effort en fournissant 40 mètres cubes de pierre, effort bien insuffisant pour les besoins, non seulement réclamés, mais nécessaires.

Nous transmettons les desiderata de ces riverains à qui de droit.

La sonnerie électrique révéla la présence de la voleuse des 1.250 francs

Le 30 janvier dernier, M. R. Poussier 26 ans, Doulanger à Mortain, recevait; d'un client un billet de 1.000 francs qu'il plaça sur une liasse de 12 autre* de meme valeur épmglés et déposés dans le tiroir d'une armoire de sa chambre a coucher.

Le 12 lévrier, ayant besoin de ce6 argent pour le paiement d'une traite, le Doulanger constata que le billet de 1.000 lianes non épingle avait disparu et maigre les recherches effectuées, ce dernier resta introuvable. Rapidement il conclua être victime d'un voleur, la disparition d'une clé de la dite chambre, perdue ou plus probablement soustraite pour les besoins de la cause com.rma cette impression.

Ne voulant pas ébruiter ce vol, le boulanger garaa son secret, d'autant plus qua ce moment ses soupçons se portèrent sur une dame Fritz, née Ju¡¡elle 'lnitienne, 30 ans, originaire de

Fougères, qui habite un appartement au-aessus eL qui depuis quelque temps avait ellectue plusieurs voyages, notamment a Granville et Villeaieu de plus, cette femme paraissait plutôt gênée à la vue des époux Poussier.

C'est alors qu'après entente avec un, électricien, M. Poussier, prétextant un mauvais fonctionnement de son installation électrique, pour ne pas attirer 1 attention. tit tairc un simulacre de réparation, alors qu'en réalité, une nouvelle installation était pour relier sa chambre a une forte sonnerie sise dans ses appartements du rez-decnaussec. Le travail tut effectué le 18 courant.

Le 21, Mme Poussier quittait son domicile pour se rendre à Ger, dans sa lamille cette absence dut être constatée par la voleuse, car vers 10 heures Mme Fritz vint chercher un pain une home plus tard, le commis étant parti laire sa tournée, le commerçant se trouvait à sa boulangerie, lorsqu'il entenàit la sonnette électrique. Sans perdre un instant, il monta a sa chambre et aperçut sa voisine qui se trouvait là comme chez elle surprise, elle tenta de fuir, mais un tour de clé promptement donné l'obligea à rester. M. Poussier appela au voleur et pendant que deux autres voisins gardaient la porte, il prévenait la gendarmerie. A noter toutefois, qu'en plus de la sonnerie, le boulanger avait changé son argent de place, ce qui fait que ce jour rien ne lui fut dérobé.

A l'arrivée des gendarmes, cette femme fut invitée à remettre la clé oui lui avait servi à pénétrer en ce lieu et à s'expliquer sur le motif de sa présence. Tout d'abord elle s'y refusa, puis fournit diverses versions aussi dénuées de fondement les unes que les autres.

Après un interrogatoire long et minutieux, entra dans la voie des aveux, reconnaissant avoir dérobé la clc de la chambre que les gendarmes avaient retrouvé sous l'armoire et cachée là sans doute pendant le temps ou elle se trouvait seule enfermée. Elle reconnut avoir, le 4 ou 5 courant, dérobé non 1.000 francs, mais 1.250 fr. environ, ajoutant que son mari était totalement étranger à cette affaire, ignorant d'ailleurs son geste.

Une descente du Parquet Hier, vers 3 heures, une voiture. dans laquelle se trouvaient MM. Marjot de» Clos, juge d'instruction Poirier, greffier. arrivait à Mortain. précédant de peu une seconde voiture dans laquelle se trouvait Delafosse Joseph. 34 ans. étameur au beurg de Ger. actuellement en prévention à la maison d'arrêt d'Avranches. lequel était accompagne de deux gendarmes de cette localite. Cette descente du Parquet avait pour effet la reconstitution d'un attentat aux mœurs commis sur le plateau de Bcausoleil, en Mortain, par ce triste individu, sur la fillette de son amie. âgée de 13 ans. Odette G. Les faits se seraient passés il y a environ 6 mois. D'autres faits remontent à deux ans. Outre les personnes citées, on remarquait également le sous-lieutenant Martin, commandant la section de Mortain l'adjudant Avoine, commandant les brigades de Mortain. Après avoir refait le parcours effectué dans cette lande lors de l'attentat. Delafosse reconnut une partie des faits, mais ne voulut pas avouer les autres.

ACCIDENT. Dimanche dernier. M. Honore Lecapitaine. cultivateur aux Tasses, en Mortain. se tenait dans sa cour. prés de son taureau, lorsque celui-ci, trompant sa surveillxnce, allait s'échapper, rapidement il le rejoint et le retint à l'aide de la chaîne, mais l'animal donnant une brusque secousse, le cultivateur fut projeté contre un mm, où il se blessa assez serieusement a la tète.

Tout d'abord le médecin traitant ne voulut pas se prononcer sur la gravite de la blessure: fort heureusement le blessé va aujourd'hui aussi bien que possible, quoiqu'étant resté alite.

Nous souhaitons à M. Lecapitaine un prompt et complet retablissement.

IVRESSE. Le 20 février, vers 23 heures, le? gendarmes de passage au bourg du Neufbourg. remarquaient un individu couche sur un banc, a proximité du débit Normand: rapidement reconnu pour être le nommé Theot Eugène. 40 ans, journalier a Ia Pelleterie, en Mortain. a-lui-cl fut rocor.1 duit a son domicile et gratifie du proci\s-verbal d'usage s'aggravant de récidive.

ST-HILAIRE-IUi-HAKCOl'ET

BAL DE L'UNION SPORTIVE. C'est dimanche 28 février qu'aura lieo, dans les salons de l'Hôtel de Ville, ie grand bal organisé par l'Union Sportive. Le célèbre « Mickey Jazz », ren- forcé de l'accordéoniste bien connu. Bouillon, sera là, et. une fois de plus donnera pleine satisfaction aux danseurs. Comme, d'autre part, on travaille déjà en vue de la décoration de la salle, on peut prévoir, sans crainte d'erreur, un nouveau succès pour les organisateurs.

A LA SALLE DES FETES. Le film de tésistance de la soirée de di· manche prochain, sera Les Yeux noirs une œuvre toute pleine de vie, de 1» mière et d'amour, avec Harry non*.


Simone Simon, Jean-Pierre Aumont, etc.

CONSEIL DE RÉVISION. Les opérations de la révision. 5 mars, auront lieu au rez-de-chaussée, chauffé, de l'Hôtel de Ville. Les conscrits entreront par la ruelle sud, en face le cabinet de M. le docteur Hamon. UN CAR CAPOTE. Mercredi matin, un accident qui eût pu être extrêmement grave, se produisit sur la route nationale 177, à 500 mètres environ de l'hospice. Un car de l'entreprise Collyer, de Saint-Malo, qui assure un service régulier de cette ville à SaintHilaire, venait d'attaquer la descente qui aboutit à l'entrée de notre localité, lorsque le conducteur, M. Sicardin, dom:cilié à Saint-Malo, qui remplaçait le titulaire, s'aperçut que sa direction ne répondait plus. Sans perdre son sangfroid, il freina progressivement. mais la lourde voiture gagnait vers la gauche, et l'inévitable se produisit le car accrocha un arbre qu'il déracina, et capota pour se retrouver les roues en l'air. Par un hasard vraiment extraordinaire, deux seulement des voyageurs et le conducteur furent blessés, ce dernier plus sérieusement, sans cependant que son cas ait un caractère de gravité. Les dégâts matériels sont très importants la carrosserie du car, au moins, cst inutilisable. Si l'arbre qui brisa la vitesse de la voiture n'avait été là, celle-ci tombait dans un champ en contre-bas accusé, et l'accident eût sans doute été beaucoup plus grave. VILLECIIIEN

Un Rennais grièvement blessé par un cheval qui s'emballe Dimanche dernier. vers sept heures, M. Albert Thieulent. 46 ans, cultivateur à la Basse-Boisselière, en Villechien, se rendait au bourg de Touche, en compagnie de son frère Victor, 42 ans. habitant 11. rue Saint-Georges, à Rennes, lequel était accompagné de son épouse et de sa fille, venus à Villechien voir M. Thieulent père, gravement malade.

De retour vers 9 h. 15. M. A. Thieulent, à son arrivée, entra dans la mai-

son pour changer d'effets, laissant dans la cour son cheval attelé; à peine était-il entré dans la maison qu'il entendit un choc assez vio:ent; sortant aussitôt, il aperçut son frère Victor, étendu à terre, la bouche ensanglantée près de lui, le cheval était tombe et la voiture renversée.

Immédiatement, 11 se porta au secours de son frère et se rendit compte qu'il était grièvement blessé à la trouche et se plaignait de douleurs au côté et nu coude droits.

Le docteur Bénard, de Mortain. mandé en toute hâte, donna ses premiers soins au blessé qu'il fit conduire aussitôt à la clinique Saint-Yves, à Rennes

Cet accident n'ayant pas eu de témoins. M. Thieulent Albert suppose que son frère voulut débrider le cheval et que celui-ci, habituellement très doux, pris de peur, s'emballa et que son frère reçut probablement un coup de brancard dans la bouche, ce qui au- rait occasionné cette grave blessure.

MUTILATION DE BETAIL. M. Vautier, hameau de la Salle), commune de Theurthévllle-Bocage, porte plainte contre M. Groult, éleveur à Saint-Vaast-la-Hougue, dont le chien a tué une brebis, brisé la patte d'une deuxième.

Le préjudice causé à M. Vautier s'élève à 1.200 francs. Les gendarmes de Valognes poursuivent leur enquête. MONTEBOURG

PHARMACIE DE SERVICE. Le service pharmaceutique sera assuré le dimanche 28 février, par Mme Lucet, place Jeanne d'Arc,

CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal se réunira le mercredi 3 mars, à 20 heures.

BKKQULBEU

ETAT CIVIL. Naissances. Lemerre-Desprez Jean, rue du I1-Novembre Adam Jeannine, le Metteret; Lemarté Charles, rue Pierre Marie.

PHARMACIE DE SERVICE, Dimanche 28 février, M. Paquet, rue du Rempart.

REDACTION 27, rue de IF.russon DEPOT 69. Grande-Rue.

PROMOTIONS

DANS L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

INSTITUTEURS

Sont promus

De la 2' à la 1" classe MM. Legoreu. Fresnes Roullé. Magny-le-Désert. De la 3' à la 2 classe M. Hervé, de la Haute-Chapelle.

De la 4- à la 3' classe MM. Chesnais, Saint-Siméon Marc. Bauvon. De la 5e à la 4, classe MM. DuvalDestin, St-Quent»n-les-Chardonnets Gillet. Carilly Maucorps. Beauchéne. De la 6' à la 5' ciasse MM. Laforest, Flers Loride, St-Jean-des-Bois Maillard, La Chapelle-Moche Lebrun, Céaucé Mainié, Antoigny.

INSTITUTRICES

Sont promus

De la 2 à la 1" classc Mmes Costentin. Fiers Dezaltalevc. St-Clair-deHalouze Djfeu, Godin. La Ferté-Macé Lafond. Flers Lanouzier, Domfront Pasteau, Larchamp.

De la 4r à la 3'' classe Miles Brehiet, St-Bômer Baloche. Fiers Lenoir. Larchamp.

De la 5' à la 4' dasse Mmcs Botrel, St-Pau1 Boudesseul. St-Maurice-duDésert: Bris.et, Bellou-en-Houlme Delavoirs. Champsccret Hébert, Notre-Dame-du-Rocher Maucorps. SteOpportunc Tremblais, Domfront. De la 6- à la 5' classe Mmcs Béglin, Rouvrou Brodier. Céaucé Bulot, Domfront Caillv, Mrnil-Ciboult Carlin. Ste-Opportune Desvaux. Caligny; Foisnet. La Baroche Hochet. SaintBrice-en-Passais Lefèare. Sept-Forges Jouvencel, Perrou Marsal, Saires-la-Verrerie Plaud. St-Christophede-Chaulieu Vidu. La Lande Saint.Siméon.

Liste supplémentaire. MM. D'icreux, La Chapelle-au-Moine. de la 2' à la 1" clas?e Lenoir. Montsecret, de la 3' à la 2' Lefèvre, Chamrsecret, de la 4' à la 3' Mmes Paris. Auhusson, de la 2' à la 1" Pithois. Saint-Clairde-Halouze. de la 4' à la 3" Vaugeois, Flers. de la 5' à la 4' Godefroy, Domfront. de la 61 à la 5'.

Sont nommées institutrices titulaires, les stagiaires dont les noms suivent

Mmes Guorin, Flers Charbonneau. La Lande-Patry Blanchetière, La Chapsllp-Moche Boutcllier. Montsecret Despois, Saint-Clair Leclerc, Tessé-ln-Madeleine Missaîent. Magny Quesne, La Baroche Ouinet, Flers Regnaux, La Ferté-Macé Montserrat, Montmortel.

Sont nommés instituteurs titulaires, les stagiaires dont les noms suivent MM. Desrochers, St-Mars-d'Egrenne; Leprince. Dnmpterre Viannais, Céaucé Terry, Tessé-la-Madeleine.

LA PREMIÈRE REUNION DU GROUPE D'ACTION CATHOLIQUE

Mardi soir. SAlle du Cercle catholique, s'est tenue la première réunion du groupe d'Action catholique, sous la présidence de M. le vicaire général Mercier.

Près de 150 auditeurs se trouvaient dans la salle, et ils entendirent un exposé particulièrement clair du président local, M' Levavasseur. qui parla des points de contact entre la doctrine sociale catholique et le socialisme '.t des divergences irréductibles séparant ces deux doctrines. L'orateur ffit très apprécie et longuement applaudi. Le Code de la Honte de Allar» Edition 1936 En vente la Librairie de L'Ouest Eclair Envol contre mandat de 4 fr. 75 tpas d'envoi contre rembounemeou. C. C. 118.

AU SYNDtCAT DEPARTEMENTAL DES BOULANGERS

Le Syndicat départemental des boulangers de l'Orne tiendra dimanche prochain, à Alençon, son assemblée générale.

La séance ouvrira à 15 heures, à la salle des fêtes.

Des questions importantes figurent à l'ordre du jour, et notamment l'application des lois sociales ainsi que la fermeture du dimanche. Un grand nombre, en effet, voudraient que cette fermeture s'étende à tout le département, d'autres sont partisans, pour des raisons locales d'appliquer certaines exceptions.

MANTILLY

Réunion du 21 février. Présents MM. Blanchetière. maire; Bagot, adjoint Lévêque, Leroyer, Beaugé. Ralnard. Joubin, Le Mortou, Ruault, Le Monnicr, Danjou et Baudet.

Le Conseil municipal ratifie les décisions prises par la commission administrative du oureau de bienfaisance le 14 février dernier et prononce, en conséquence. une admission à l'assistance aux vieillards: il ajourne deux demandes.

Assistance aux femmes en couches: maintient une bénéficiaire et en Inscrit une nouvelle: assistance médicale: la liste révisée comporte des admissions nouvelles.

Le conseil informé par M. le Maire des démarches faites relativement au projet de construction d'une troisième classe de garçons et de l'agrandissement du bureau de poste, prend une décision concernant l'acquisition de la mitoyennete du mur des maisons Brillant et Leray

Diverses questions sont ensuite traitées dépenses de matériel d'incendie; vérification d'élagage sur les chemins ruraux: entretien de ces chemins. Avant de clore la séance. M. le Maire rend compte des travaux effectués dernièrement clôture de la cour de l'école des filles et réparation de la prise de terre du paratonnerre. Le Conseil en approuve l'exécution.

LA FERTÉ-MACÉ PHARMACIE DE SERVICE, Dimanche prochain 28 février, pharmacie Gautier, rue d'Hautvle.

AU CINEMA t POLE-NORD Aujourd'hui et demain, en soirée, a 20 h. 45 et dimanche, en matinée, à 15 heures, et en soirée à 20 h. 45 Eve cherche un père, comédie gale Roger la Honte, d'après l'œuvre de Jules Mary.

Visions des deux films annoncées pour la semaine suivante L'emprise du passé, comédie sentimentale, et Sacré Léonce, comédie comique avec Armand Bernard.

Bientôt une belle pièce de théâtre filmée, L'Abbé Constantin.

SOCIETE DU CHEVAL BAS-NORMAND. Les bénéficiaires des primes accordées par la Société du Cheval Bas-Normand, lors de son concours de l'an dernier à Bagnoles-de-1'Orne sont invités à se présenter & la Caisse d'épargne de La Ferté-Macé, de 9 à 11 heures, le jour de la foire de la MI-Caréme, le 4 mars. Le trésorier leur en versera le montant ce jour-là. CREDIT AGRICOLE. La Caisse locale de crédit agricole mutuel du canton de La Ferté-Macé, tiendra son assemblée générale dans la salle de la justice de paix, dimanche 28, il. Il n. 30.̃

A L'AERO-CLUB DE FLERS Le Comité de l'Aéro-Club de Flers s'est réuni mardi, sous la présidence de M. Duguet, président de l'Aéro- Club. Etaient présents MM. More!, vice-président, de Tlnchebray; Beaudrlilard, secrétaire: Tuloup, trésorier: Ebendinger, Scordel, Brajeul, Rougey- ron, Hamon.

L'assemblée a décidé de demander l'agrément du Ministère de l'Air pour la création à Flers d'une section d'aviation populaire.

Sur la proposition de M. des Cour tis, ingénieur de l'Aéronautique civile, elle organise pour le 9 mars une conférence avec film « Les routes du Ciel », à 14 heures, au Petit Séminaire, pour les enfants des écoles libres et à 17 heures, au Cinéma Palace, pour les élves des écoles laïques. M. des Courtis fera de marne à Tinchebray une conférence. le mardi 9 mars, en soirée, pour les élèves des écoles. Au cours de cette réunion, plusieurs autres décisions intéressant le terrain et l'achat d'avions ont été prises elles seront ultérieurement communiques à nos lecteurs.

Aujourd'hui vendredi doit avoir lieu à la Chambre de Commerce l'adjudication du hangar pour avions. Les Flériens seront heureux d'apprendre que l'actif Comité de l'AéroClub de Flers s'efforce de mettre au plus tôt à leur disposition les avantages d'un chamu d'aviation.

LES BALS DE' LA PETITE A. C'est le 7 mars prochain et à l'occasion de la Mi-Carême que la Petite A organise dans son incomparable salle de la rue Simons une matinée et une soirée dansantes et travesties. La matinée plus spécialement réservée aux enfants doit être un très grand succès. Les organisateurs y ont apporté un soin tout particulier et se sont assures le concours des élèves de l'Ecole Roland qui exécuteront en scène un ballet costumé qui charmera petits et grands. Ils se sont également réservés. au prix de mille difficultés, le gracieux concours d'une nombreuse délégation de la célèbre société des pêcheurs à la ligne « La Gaule de Trifouilli-les-Truites », près Paris. Cette phalange d'artistes de la Gaule, accompagnée de sa musique, sera dans nos murs dès le dimanche matin et fera il. l'issue du bal enfantin une grande démonstration de pêche à la ligne et une ample distribution de petits poissons.

Nul doute que tous ceux qui ont encore présents à l'esprit les succès des dernières séances de la Petite A voudront tirer profit de ces nouvelles reiouissances qui leur sont offertes. Nous reviendrons encore sur l'organisation complète de cette grande manifestation. Mais dès maintenant chacun voudra bien retenir cette date, le 7 mars.

LE BAL DES GENETS D'OR. Comme nous l'avons annoncé, c'est demain soir, à la salie de la rue Desrivières qu'aura lieu le bal organisé par l'Amicale des Bretons de Fiers. Au cours de cette soirée, diverses attractions inédites en notre ville créeront cette ambiance qui fera du bal des Genêts d'Or le plus gai de la saison; auront lieu également des concours aussi originaux qu'attrayants, à la suite desquels de nombreux et jolis lots seront offerts aux gagnants. Si vous voulez passer une agréable soirée, allez snmedi prochain au bal des a Genéts d'Or ».

TRIBUNAL CORRECTIONNEL Launay-sur-Dives. « Guguste » s'était fait remettre 2.400 francs par un enfant. Auguste Lecouvey, dit « Guguste », âgé de 48 ans, domestique, travaille dans la région de Launay-surDives depuis une vingtaine d'années. Il n'est pas très courageux et vivait plutôt misérablement. Cependant, jusqu'à ce jour la gendarmerie n'avait pas eu à intervenir contre lui. Il est inculpé aujourd'hui d'un recel important puisqu'il s'élève à 2.400 fr.

Les faits se passaient & la fin de juil:et 1936. A cette époque, Mme Vve Laplanche, 66 ans, cultivatrice, s'aperçut qu'on lui avait pris dans le tiroir de son armoire la somme de 5.600 fr. La cultivatrice n'avait aucun soupçon, mais en présence de sa mère, son petitfils Robert Lejeune, 13 ans, qui vivait avec elle, fut questionné. L'enfant reconnut alors avoir pris lui-même les 5.600 fr., mais avoir agi ainsi sur les parce qu'il ne lui remettait pas d'argent. Prls de peur, Robert Lejeune remit alors deux billets de 1.000 fr à Lecouvey et quelques jours plus tard, quatre billets de 100 fr. Généreusement Guguste remit 20 fr. à l'enfant, mais celui-ci ayant été immédiatement découvert, dut restituer à sa grand'mère l'argent qu'il lui restait, soit 3.800 fr. Que sont devenus les 2.400 fr. reçus par Guguste ? Aux dires de cet homme, il les aurait cachés à la gare de Flers, dans une barrique de boulons, mais n'aurait pu ensuite les retrouver. Enfin, pour détourner les soupçons, le receleur se vantait d'avoir gagné a la loterie nationale.

Guguste déclare que c'est l'enfant qui a commencé par lui donner, mais il ajoute qu'à la fin il a eu des doutes. Le Tribunal lui inflige .une année d'emprisonnement et comme c'est un indésirable pour la région, une peine accessoire de 5 ans d'interdiction de séjour.

Omméel. Une vengeance. Se trouvant sans travail au début du mois de novembre. Soret Albil, 24 ans, journalier, vint au domicile de sa mère et une discussion s'é!eva entre eux. L'idée vint alors il. Soret de se vengor de l'homme qui vit avec sa mère. Il se 1 rendit donc au domicile de cette dernière et y résida quelques jours. Avant de partir il déchira deux chemises et paletot de femme, s'empara de la roue avant de la bicyclette de Minot et la mit à la place de la roue avant de sa bicyclette. Enfin Soret s'empara encore d'une sacoche garnie d'outils et du timbre qui se trouvaient sur la bicyclette de Minot. puis les fixa Il sa machine. Soret reconnaît les faits et en exprime des regrets 50 fr. d'amende. Défenseur, M' Clément.

Le MERLERAULT, Un violent. Gustave Leroy, 33 ans, cantonnier, s'était rendu énez M, le Percepteur lo 3 février, vers 15 heures. I1 ne revint que dans la nuit vers 4 heures,. et Il était ivre. Le matin il refusa à nouveau de donner de l'argent à son épouse et la frappa violemment a coups de pied e; de poing, après l'avoir jetée à terre. Les coups lurent S1 violents que le meaecin, le docteur Mortagne, fixa à vingt jours, sauf complications. Tincapacnc ae travail de h victime, qui, malneureusement, ne passe pas pour être d'une tempérance exemplaire.

L'inculpe déclare que sa femme et sa fillette qui a éié témoin de cette scène lamentable, mentent toutes les deux.

Le Tribunal lui inflige 8 jours de prison.

̃Vimoutiers. L'ex-bcau-frère se venge, M. Vautier Kléber, 34 ans, marchand de nouveautés à Livarot, était venu le 8 fevrier au marche de Vimoutiers. Il se disposait à descendre de sa voiture automobile, quand son ex-bcau-frère, Oftrédo Benjamin. 33 ans, plâtrier a Vimoutiers, s'avança vers lui et le frappa d'un rouleau de toile cirée sur la tête. L'agresseur partit mais revint peu après. Cette fois, il fit tomber Vautier, qui est amputé de la jambe gauche, et n'hésita pas à lui porter des coups sur sa jambe artificielle, puis des coups de poing lui occasionnant aussi des blessures. Les scènes provoquées par Offrédo sont assez fréquentes.

Offrédo prétend qu'il a été provoqué, mais le Tribunal n est pas de son avis et il le condamne à 8 jours de prison qui viendront s'ajouter il la peine de 2 mois avec sursis prononcée contre lui en 1932.

NÉCROLOGIE

Le 18 février, à Tours, en son domicile, est décédé dans sa 90e année, M. Albert Bourassin, Chevalier de la Légion d'Honneur, médaillé de la guerre 1870-71, notaire honoraire, vice-président honoraire de la Commission administrative et administrateur de l'Hospice Général de Tours.

L'inhumation a eu lieu à Bracieux (Loire-et-Cher), dans le caveau de famille, le 20 février.

Le défunt était le père de M. René Bourassin, président du Tribunal de première instance d'Argentan, que nous prions de bien vouloir agréer, avec sa famille, l'expression de nos très sincères sentiments de condoléances. LES OBSEQUES DE M. SPAGNOL. Mercredi matin, rue du Croissant, a eu lieu la levée du corps de M. Jean Spagnol, âgé de 40 ans, élève mécanicien au Dépôt des chemins de fer de notre ville, tué sur le coup, comme nous l'avons relaté, à un pont alors qu'il s'était penché de sa machine pour examiner la voie, près de Champfleur, dimanche matin. Le défunt était membres du Conseil Municipal, de nombreux cheminots et amis avaient tenu à apporter il. la malheureuse veuve, à ses enfants âgés de 15 et 11 ans, et à la famille leur sympathie. Dans l'assistance, on remarquait la présence de M. Benoist, chef du dépôt et de nombreux chefs de service du dépôt et de la gare d'Argentan. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. Silvestre, maire d'Argentan; Dubost, adjoint: Fournier, Theillou, mécanicien; Bastien, Corrier, chauffeur.

Des discours ont été prononcés par MM. Herbert, ingénieur adjoint du réseau et Silvestre, maire d'Argentan. Le corps fut ensuite transporté à Titilé-Heuvic (Finistère) où l'inhumation a eu lieu jeudi 24 février.

Nous renouvelons il. Mme Spaçnol et à la famille nos sincères condoléances. ECORCHES

COLLISION. Un accident d'un genre peu commun s'est produit le 17 février, vers 12 heures, sur le chemin d'Ecorches à Trun, à environ 150 mètres du chemin allant au Mesnil.

Au volant d'un lourd camion Lavigne, M. Louis Pique, 26 ans, chauffeur au service de M. Eustache, d'Argentan, se dirigeant vers Ecorches. C'était un camion fonctionnant au gas oil. Il dégageait une fumée très dense que le vent assez fort rabattait devant lui.

Soudain apparut à quelques mètres. une conduite intérieure, dont le conducteur, gêné par la fumée dont il ne soupçonnnit pas la provenance, vint se jeter sur l'avant du camion. C'était M. Georges Gallois, cultivateur à La Fauvetière, près Vimoutiers, qui conduisait cette dernière voiture; son père. M. Léopold Gallois, maire d'Ecorches, et M. Jules Fortin, cultivateur au même lieu, se trouvaient dans la voiture.

Tous trois ont été blessés et reçurent les soins de M. le docteur Choquet.

Les deux véhicules sont sérieusement endommagés. Le volant de la voiture de M. Gallois s'est brisé sur la poitrine de son propriétaire.

Le conducteur avait été trompé par le nuage d'épaisse fumée dégagée par le camion, fumée que M. Gallois croyait provenir de branchages brûlant au bord de la route.

STE-GAUBURGE-STE-COLOMBE SEANCE RECREATIVE DES JEUNES FILLES.' On sait avec quelle maîtrise, en ouverture de saison, les jeunes tllles du patronage ont exécute Papilloa Bleu.

Aussi, les 7 et 14 mars prochain., elles ajouteront certainement enrore à In gamme de leurs succès en donnant salle Jeanne-d'Arc, une rrorcsrnt.ntion du drame La Chaumière Bretonne ou « La Malédiction d'une Mère ». pièce en trois actes de Guyet.

Cette nièce sera suivie d'une comédie en un acte Dindonnettc, et d'une saynète fort amusante Les Plaintes de nos Belles-Mères.

De nombreux intermèdes de chants apporteront encore à la variété du programme.

Prix des places Premières. 4 fr.: Secondes. 2 fr. Demi-place pour les enfants.

Dimanche 7 mars, ouverture des portes à 20 heures; rideau à 20 h. 30. Salle chauffée.

CINEMA. Dimanche, à la salle Stoltz, hôtel de la Gare, en matinée, à 15 h. 30. séance de cinéma parlant. Au programme Revue-actualités: dessins animés, un joli documentaire, et un très beau drame Tempéte sur le Mont Blanc.

LIJutH SclaU publie ohaque tour dot a ANNONCES Cl.ASSEhS a. pftralseaut

MOUTREt

CAISSE LOCALE DE CRÉDIT MUTUEL AGRICOLE. L'assemblés générale des porteurs de parts de :a Caisse locale de Crédit mutuel agricole du canton, aura lieu le dimanche 7 mars, à 14 h. 30, à l'Hôtel de Ville de Mortrée.

Les membres de la Caisse qui ne pourront assister à cette réunion, sont priés de bien vculoir retourner a M. Maigueritte, trésorier, mstituteur a Almenesches, le pouvoir dûment signe. Ordre du jour Rapport du Conseil, d'administration sur les opérations le Il Caisse pour l'année 1936 Approbation des comptes Fixation de l'inte- rêt des parts Remboursement ae parts Nomination d'administrateurs Questions diverses.

CONSEIL MUNICIPAL Le Conseil municipal s'est réuni lundi, sous la présidence de M. Goupy, maire.

Etaient présents MM. Bouttier et Farce, adjoints Belloche, Bodon, Goigoux, Krettly, Philippe. J. Touchet, Labbé, Ruflray, Lévesque, Pelletier, Leprince, Dodier, Roullin. Absents MM. Levassort, Desjouis, Avignon, Coron et Dutertre.

M. Dodier, désigne comme secrétaire, donne lecture du proccs-verbal de la dernière réunion, qui est adopté. Avant cette lecture, M. Goupy adresse un souvenir ému à la mémoire de M. Godet, conseiller municipal, décédé, et, en signe de deuil, la séance e« levée pendant 5 minutes.

A la reprise, MM. Boulanger et Voyer, de la S. D. E. 0., donnent des explications fort précises sur une proposition de la Société. Par cette proposition, il serait créé trois tranches dans le tarif de l'électricité. Moyennant une augmentation de 10 centimes par kilowath, un tarif dégressif serait ainsi établi jusqu'à 80 kwh, 1 fr. 86 au lieu de 1 fr. 76 de 81 kwh à 170, 1 fr. 24 et au dessus de 170 kwh. 0 fr. 75. Environ 700 abonnés sur les 900 que compte la ville bénéficieraient du dégrèvement.

Celui-ci est encore plus favorable aux usagers ayant la force motrice, et aussi à la ville pour ses tarifs d'éclairage des bâtiments communaux et des rues.

Le Conseil adopte les propositions de la S. D. E. 0

Le Cours complémentaire. M. Mézen met le Conseil au courant de certaines questions concernant les travaux de construction du Cours complémentaire, et indique que l'aile droite des locaux va être terminée dans 15 jours, le reste vers le mois d'avril. 11 signale, en même temps, que si le montant du devis était de 903.052 frs, cette somme fut ramenée à 761.000 frs à la suite des adjudications, soit une différence en moins de près de 142.000 frs. Mais la ville aura à supporter, par moitié avec l'Etat, les réajustements qu'entrainera l'application des lois sociales.

Par ailleurs, la Commission des Travaux se rendra mercredi prochain, à 9 heures, sur le chantier, afin de voir dans quelles conditions on pourrait modifier le coup d'oeil d'ensemble de cette construction, qui ne trouve pas ua seul admirateur dans la population.

Serrice des boues, M. le maire fait connaître qu'il a reçu de MM. Desjuuis, faubourg Saint-Elol, et Uellochc, cultivateur aux Gaillons, des propositions pour se substituer au service municipal de l'enlèvement des boues et ordures ménagères. Le Conseil décide de faire procéder à une adjudication au rabais.

Caisse d'Epargne. MM. Ganivet, Bunet et Brault, sont désignés, à l'unanimité, comme administrateurs de la Caisse d'Epargne, en remplacement de MM. Bodon. iBelloche et Dectot. démissionnaires en signe de protestation de la non réélection de M. Danguy.

Traitements des Evployés municipaux. En conséquence de l'augmentation du coût de la vie, le Conseil décide une augmentation des employés de la manie M. Dollet, Mlle Hicut, M. Blot. M Epinette, et M. Pilon, architecte de la ville.

Subventions diverses. Selon une décision prise dans une précédente réunion, le Conseil refuse une subvention demandée pour J'érection de divers monuments Prêtres tombes pendant la Guerre Morts du 7' Chasseurs. Par contre, une subvention de 100 frs est votée pour le monument national élevé au maréchal Joffre.

Canalisation d'eau. Le devis pour prolonger la canalisation d'eau sur :e 'l'ertre s'élève à 2.000 frs. La ville accordera une subvention du tiers, le reste de la somme devra être repartie entre les éventuels concessionnaires d'eau. Délibérations de l'Flosptce. Diverses délibérations de la Commission administrative de l'Hospice sont approuvées.

Travaux à l'Eglise Notre-Dame. Les Beaux-Arts ont établi un devis des travaux à continuer à l'église NotreDamc, la part de la ville est de 10.000 francs. La Commission des Travaux est d'avis de continuer les travaux, la Commission des Finances également. niais, avant de voter le crédit, serait désireuse d'attendre le vote du budget additionnel. Il en est ainsi décidé. Suite des décrets-lois. Par suite de l'abrogation de certains décrets-lois, un crédit de ?.673 francs est vuté pour le remboursement du prélèvement sur le traitement des employés municiComptcttrs à gnz. Le Conseil renvoie à la Commission une demande de relèvement du prix de la location des compteurs à gaz.

Octroi des abattoirs. Le tarif des abattoirs venant a expiration, sera renouvelé sans modification-

6farchés divers. M. le maire est autorisé à passer divers marchés de grc gré.

L'ordre' dans le Cimetière. Afin d'éviter certain désordre qui se produit lors des enterrements, le Conseil autorise M le maire à faire déplacer deux concessions à perpétuité, ce qui permettra l'établissement d'une allée parallèle à l'allée centrale. Les cercueils, lors des inhumations, seront tcujours placés au pied du calvaire. Manifestation de sympathie. Avant de lever la séance publique, M. Goupy. maire, prononce quelques paroles pour rendre hommage 4M. te

docteur Lcvassort, qui entre dans a» 8ti année. M. le docteur Levaasort es£ entré au Conseil municipal en 1896, V fut adjoint, puis maire de Mortagne. et M. le Maire adresse ses voeux et ceux du Conseil municipal, afin que, longtemps encore, l'alerte octogénaire prè,e son dévouement et ses sages conseils a ses collègues du Conseil municipal.

Le Conseil se réunit ensuite en comité secret pour des demandes d'assistance.

SOCIETE DE PECHE. L'assemblée genérale de la Société de pèche c La Truite de l'Huisne » aura lieu, le samedi 5 mars, au Café de Paris, à 17 heures.

A LA SALLE JEANNE-D'ARC. Les jeunes gens du patronage donneront dimanche, à 16 heures, et le dimanche 7 mars, à 20 h. 30. deux grandes séances récréatives, avec, au programme, Tempête sur la Manche, pièce en 3 actes, et Fausse monnaie, comédie. Intermèdes variés. Location, sans frais, 18-20, rue Sainte-Croix. SERVICE MEDICAL. Le service médical sera assuré, dimanche, par M.le docteur Planchais, rue AristideBriand.

SERVICE PHARMACEUTIQUE. Le service pharmaceutique sera assuré, dimanche, par M. Pelletier, GrandeRue.

CONSULTATION DES NOURRISSONS. La consultation des nourrissons aura lieu, pour le mois de mars, le mercredi 3 mars, aux lieu et jours ordinaires.

AVIS MUNICIPAL. Un concours est ouvert pour l'enlèvement des boues et ordures ménagères de la ville. Les offres devront parvenir à la mairie de Mortagne, avant le mardi 2 mars, a midi.

ETAT CIVIL

Naissances Chouc Anne-Marte, fille de Raymond Chouc, employé de banque et de Juliette Chouteau. employée des P. T. T., rue de Rouen Chopin Serge, fils de Jean Chopin, électricien et de Jeanne Lefebvre. s. p.. rue du Tertre. Mariage Cornu Emile, tôlier-formeur, domicilié à Rouen et Isambert Mireille, couturière, domiciliée à Mortagne. Décès Godet Henrt, 45 ans. mercier en gros, rue Notre-Dame; Frison Mucle. transcription Cruau Emile, 82 ans, maçon, rue de l'Hospice.

MOUTIERS-AU-PERCHE

ELLE N'AVAIT PAS DE FEU. Arrivant chez sa mère, le soir du 19 révarier. mais npprenant que l'auteur due ses jcurs, Mme Paris, ménagère au Beau-Buisson, n'avait pas de bois pour se chauffer, son fils Adrien se précipita sous la remise des époux Lorieux, à la Ruelle, et déroba une bourrée, ce qui n'était d'ailleurs pas la première à disparaître ainsi.

Mme Lorieux, ayant constaté le vol, porta plainte, et Adrien reconnut son acte, ainsi que sa mère. Tous deux seront donc poursuivis.

SOLIGNY-LA-TRAPPE

IVRESSE. Trouvé Ivre. le soir du 21 février, dans les rues de Soligny. Jules Follet fut reconduit chez lui, à Champmesle, par les gendarmes qui lui dressèrent un procès-verbal.

MASLES

ACCIDENT. Dans la nuit du 11 février, l'enquête vient seulement de se terminer, M. Barthélémy Lafon, épicier à hàteauneuf, revenant, en auto. d'une inhumation qui avait eu lieu a La Flèche, arrivait à la Malbroue. quand, dans une ligne droite de près de 4 kilomètres. Il se jeta sur l'arrière d'un camion que son conducteur. M. Paul Bourdet. de Paris, se sentant fatigué, avait fort prudemment arrête. Les feux de position étaient parfaitement allumés, et M. Lafon, quand il fut interrogé, le 21 février, déclara qu'il avait été aveuglé par les phares (l'un camion.

Ajoutons qu'au cours de cet accident, M. Lafon fut très grièvement blesse et transporté à l'hôpital de Nogent. LA1GLE

GRAVE ACCIDENT

Au début de l'après-midi de mardi, M. ueorges Lemuet, 27 ans, cnaulieur a .Noue-^unie-a Aspres, se rendait en auto a Lalgle.

Arrive a proximité de La Frémondiere, et apercevant une bicyclette cuucuée en travers de la chaussée, l automobillsle annonçait son approche. Puis remarquant qu un piéton quittait la berme gauche de la route pour reprendre la bicyclette, M. Lemuet appuyait sur sa gauche pour l'eviter; mais il ne pouvait empêcher l'aile droite de sa voiture de heurter la bicyciette. Désempare, le cycliste, M. Robert Voisin, '32 ans, journalier à Bois.Arnault lEure), tombait lourdement sur le sol, où il se fracturait le crâne. Transporte a l'hôpital de Lalgle, la blesse était peu âpres trépané par M. le docteur Beauchef.

AU PROFIT D'UNE BONNE ŒUVRE. La salle du patronage de Iaigle ctait comble, mardi soir, pour applaudir la représentation de la Dentellière d'Alençon, l'émouvante oeuvre régionale de M. Alfred Gragnon, donnée au profit des dispensaires de l'Urne.

A l'heure prévue, après une magistrale ouverture uu piano de Mme Jehnnin. qui prêtait son concours a cette soirre. Ie nueau sc levait sur un oetor brosse tout spécialement pour 1 œuvre de M. Gragnon; il rappelait un site du XIV' siècle, l'histoire, car c'en est une, se passant à cette époque. Puis, entrant en scène, tous les acteurs, revêtues de magnifiques costumes normands, firent les del1ces de la nombreuse assistance.

Tous les artistes, d'ailleurs, furent à hauteur de leurs rôles. Mais, la plus large part du succès de la representation revient, sans conteste, à Mme Paille Dagrève-Gragnon. troublante et mystérieuse Morena. dont le Jeu vibrant et concentré se rcvéla surtout dans cette magnifique fin du second acte, qui émut si profondement la salle. Signalons que cette excellente artiste fut admirablement soutenue par Charles (Mme More!), tour à tour ému et passionné.

Nos félicitations ;l l'auteur et nos compliments aux artistes. Sans aucun doute, les Aiglons conserveront longtemps le souvenir de cette vieille htatalre de la Dentellière d'Alençon, qui leur fut si gentiment contée mardi @ce à la saUe du patronage.


LE DIPLOME

DE RADIOTELEGRAPHISTE

DE LA MARINE MARCHANDE

Un décret en date du 17 novembre 1936 a institué un diplôme spécial de radiotélégraphiste de la marine marchande dont la possession est devenue obligatoire pour l'exercice des fonctions d'opérateurs de T. S. F. sur tous les navires à passagers et sur tous les navires de charge dont la jauge est égale ou supérieure à 1.600 tonneaux.

L'examen pour l'obtention de ce diplôme doit etre subi devant la Commission chargée des examens des candidats aux brevets d'officier de la marine marchande. Il comprend des épreuves écrites et des épreuves orales qui ont lieu les premières dans tous les centres d'épreuves écrites des candidats officiers de la marine marchande, les troisième et quatrième jours d'examens, et les secondes dans toxLs les cent.res où siêee la Commisaion d'examens. Les épreuves écrites

consistent en des compositions sur des notions de navigation et de météorologie et une traduction anglaise de télégrammes météorologiques. Les épreuves orales comportent, en outre, des notions de technologie, d'hygiène profes,ionnelle et de législation maritime, la connaissance de la manœuvre des embarcations, des règles de sécurité et contre l'incendie à bord, ainsi que des règles générales de protection du personnel navigant contre les gaz de combat. L'admissibilité aux épreuves orales acquise à la ses.sion de juin reste valable pour la session d'octobrenovembre, mais l'admissibilité aux épreuves orales acquise à la session d'octobre n'est valable que pour cette session. Pour se présenter à cet examen, il faut être de nationalité française et être âgé de 18 ans révolus au 31 décembre de l'année au cours de laquelle a lieu l'examen.

Nous appelons l'attention des candi- dats sur la rédaction du certificat médical qui doit préciser qu'ils satisfont aux aptitudes physiques réglementaires, savoir intégrité de tous les appareils organiques, en particulier des appareils respiratoire et circulatoire acuité visuelle de six dixièmes pour un œil et de quatre dixièmes pour l'autre, avec verres correcteurs, s'il y a :ieu; acuité auditive normale. Le bégaiement est une cause d'inaptitude et il en est de même du daltonisme. de la diplopie et du strabisme proi.oncé

Le décret du 17 novembre 1936 prévoit des dispositions transitoires en fnveur des opérateurs qui justifiaient, ¡'Il moment de sa promulgation, de r-'x mois au moins de navigation contenue en cette qualité. Ils pourront re,(émir, sur leur demande, le diplôme spécial de radiotélégraphiste, sous ré.vrve que leur dossier ne contienne aucune note défavorable et à condition qu'ils adressent cette demande sur papier timbré, avant la fin du prérrnt mois, à l'administrateur de leur n'jartier. accompagnée d'un dossier c omprenant un extrait de leur artic'o matriculaire, un extrait de casier judiciaire ibulletin n" 3) et un certificat de la Compagnie de navigation gui les emploie, relatif à leur manière de servir. En ce qui concerne les radiotélégraphistes qui ne réunissaient pas entièrement au 26 novembre 1936 date de promulgation du décret six mois de navigation continue en qualité d'opérateur, des dispositions spéciales leur ont accordé un délai d'un an pour je préparer à l'examen conduisant à l'obtention du diplôme da radiotélégraphiste de la marine marchande,

Rappelons que les officiers mariniers radiotélégraphistes de la marine militaire justifiant de vingt-quatre mois nu moins de services eflectifs à la mer (¡.puis l'obtention du brevet de leur spécialité et rayés des contrôles de l'activité depuis moins de cinq ans, peuvent recevoir, sans ezamen, le diplôme de radiotélégraphiste de la marine marchande, sous réserve de faire l'objet d'un avis favorable de l'autorité maritime dont ils relèvent. Louis D'ARMOR.

Pour tous renseignements d'ordre maritime et de pension marine militaire ou marchande, s'adresser à Louis dArmor, Osest-Eclair, à Rennes, qui répondra directement par lettre aux intéressés. Joindre trois francs pour chaque question posée.

Flotte

BREST, le 24 février. Le croiseur Afontcalm a poursuivi aujourd'hui ses essais sur la base des Giénans.

Le croiseur Marseillaise qui avait appareillé mardi à 19 heures pour effectuer au large de Brest des essais de consommation à 15 et 18 nœuds, est rentré au port aujourd'hui a 1B heures. Le cuirassé Dunkerque doit apparelller le 3 mars pour wfalf.

Les sous-marins Subtile. Amazone. Méduse. Antiopc. Orpliéc et Amphitrite, de la 2' escadrille baséc a Cherbourg, sont arrivés IL Brest ce matln IL 8 h. 30. Ils doivent appareiller demain matin avec le contre-torpilleur Bison portant la marque du contre-amiral Cayol. commandant la 2- notllle de sous-marins. pour se porter au devant de l'escadre ue l'Atlantique et effectuer des exercices Bvec elle. Ces sous marine doivent relâcher ensuite à Bordeaux le 27 février. La 2* division de torpilleurs comprenant le Basque, le Fougueux et le Fron- deur. Qui avait apparrlllé mardi pour exercices avec la 2' ebcadrtlle de sous- marins, est rentréo Cherbourg autourd'hui K 12 h. 30.

L'aviso Epinal est rentré ce soir a Brest.

L'escadre de l'Atlantlouo cet attendue Brest vendredi prochain. 26 février, a partir de 15 heures.

Le contre-torpil:eur Guépard, venant de Palma, est arrivé à Valence le 24. i: a appareillé le même Jour, a destination

Le contre-torpilleur Verdun, venant de Barcelone, est arrivé à Valence le 24. Il s'est rendu à Palma dans la même Journée.

La 2f Division de Torpilleurs est arrivée à Cherbourg le 24.

Les torpilleurs Bordelais et Trombe, venant de Brest, sont arrivés à Casablanca le 24.

Le torpilleur La-POmone, venant de Malaga, eat arrivé à Oran le 24.

L'aviso colonial Savorgnan-de-Brazza, venant de Tourane, est arrivé à Quinhon le 23.

L'aviso colonial D'Jbcrvtlle, venant de Kowelt, est arrivé a B«6sorah le 24. L'aviso VauQuois, venant de Bayonne, est arrivé à Saint-Jean-de-Luz le 24. Le pétrolier Elorn, venant de Brest, est arrivé à Constanza le 24.

Le transport Golo a appareillé de Toulon le 24. à destination d'Alger. DIRECTIONS DE TRAVAUX M. Thoby, Ingénieur des directions de tmvaux de 2' classe des constructions navales du service de la surveillance des travaux confiés à l'Industrie (circonscription de Lyon), a été réintégré au port Je Brest. La date de mise en route de cet ingénieur des directions de travaux sera fixée par le chef du service de la surveillance.

M. Tréguer, commis principal de 2' classe des directions de travaux. en Instance de rapatriement de Saïgon, sera réaffecté au port de Brest à l'expiration de sa période de séjour.

M. Durvllle. ingénieur des directions de travaux de 1" classe des constructions, en Instance de rapatriement de Saison, sera réaffecté au port de Toulon à l'expiration de sa période de séjour. PROMOTIONS ET NOMINATIONS

Artillerie navale

Ont été promus dans le corps des Ingénieurs de l'artillerie navale, pour compter du 25 février

Au grade d'ingénieur de 1" cl. (3' tour, choix) M. Garrigue, ingénieur de 2" cl. de la direction de l'artillerie navale de Lorient (complément de cadre) (2' tour ancienneté) M. Heuzé, Ingénieur de 2' cl. de l'inspection des fabrications de l'artillerie navale (compl. de cadre). Directions de Travaux

Ont été promus et nommés dans le corps des officiers d'administration des directions de travaux, pour compter du 25 février

Au prade d'officier d'adm, de 1" el. (2· tour, choix) M. Cloître, off, d'adm. de 2" classe.

Au grade d'officier d'adm. de 2' cl 13* tour. Ecole) M. Salaùn, commis de 2' classe.

ADMISSION A LA RETRAITE Est admis à faire valoir ses droits à la retraite, à titre d'ancienneté de services et par application de la mesure sur la limite d'âge, pour compter du 22 mars 1937 M. Mercier. Ingénieur des Directions de Travaux principal des constructions navales, du port de Toulon, en service au service technique des constructions navales à Paris.

LISTE D'ADMISSION AU COURS DU BREVET SUPERIEUR

Manoeuvriers, timoniers, charpentiers BREST, le 24 février. Les officiersmariniers et quartlers-mattres dont les noms suivent sont admis au cours du brevet supérieur de leur spécialité, commençant à 'rd de l'Armorique le 1" avril 1937

Manœuvre Les quartiers-maîtres Manlvel Louis. Ecole Navale; Gustave Ville-d'Ys: le second-mattre Chosse Marcel. Armorique- le quartier-maltre Kerros Euphrase, Dupleix: les seconds-maltres Kere-bel Yves. Vauquclin: Keresit Marcel, Dupleix; les quartiers-maîtres Jarno Clément. Maillé-Bréze; Qulllevtc Robert, C.S.M. Brest, Casabianca; Le Bnz Cyrille. Prtmauguet: L'Hereltte Pierre, Ecole Navale: le second-maître Le Dreff Jacques. B.P.H. Btzerte-Karouba les quartiers-maltres Poignant Eugène, Armarique; Le Polodec Jean. D.P. Cherbourg; Mellot Guy. Vauquelin; Burgaud Auguste, D.P. Cherbourg: les premiers-maîtres Jean Dréan, transport Golo; Tanguy Léon, Léopard; les seconds-maitres Aubin Jean. Commandant-Testc: Nicolas Jjan. Lorraine. Larhantec François, Provence.

Timoniers Les seconds-maîtres Gendron Laurent. La Palme; Mehault Jean, centre militaire Parla; les quartlors-maltres Le Beuvant Louis Majorité Générale de Brest; Corlay Léopold, croiseur Algérie; le second-maltre Nédellec Louis, Ecole mécaniciens et chauffeurs Toulon les quartiers-maltr&s Hénaff Ed. D.P. Cherbourg. Gaston-Rivier Aubert Roger, Vtlle-d'Ys; les seconds-maîtres Gury Roger Condorcet: Zerr Lucien station navale de la Btdassoa; Gibaut André, croiseur Algérie: Favros Louls, croiseur Prlmauguet; Buffet Eugène Lorraine; le quartier-maître Le Fort Joseph. Lynx; le second-maître Bernas Gaston. culrassé Paria; les quartiersmalt·es Carvou François. La Galissonniérc; Jeunnin Yves, Vauquclin; Calvez Jean. Prxmauguct; les seconds-maîtres Le Dra Leon. torpilleur Basque; Le Scanff Jean, cuirassé Paris: les quartlers-maltres Ropars Joseph, Kersaint Tocquet Alexis. Cherbourg, Gaston-Rivier; Le Brun Jean, Ecole Navale Brest Charpentiers le quartler-maltre Kerrlen Louis, Armorique- le secondmaître Evanno Rocer. Lorraine; le quartier-maître Philippe Marcel, centre des Boiw-marln-i Toulon; Derrien Michel Jules-Verne; le second-maître GulKame: Guillaume. Commandant-Testc.

Ces grutés seront destinées au bAt:ment-école Arrnorlque, a bord duquel 118 devront être rendus le 1" avril 1937 a7 heures

MUTATION

Inscription maritime

Par décision du sous-secrétaire d'Etat en date du 24 février 1937. M. Glret (JC.l. admlnlstrateur en chef de 2- classe de l'Inscription Maritime, est affecté il. Cherbourg, en qualité de chef du quartier, en remplacement de M. Lctourmy, muté.

Paquebots et vapeurs longs-courriers

BASSE -TERRE parti de Fort-deFrance le 22, pour Rouan.

BEliNARDIN-DE-SAINT-PlERRE arrivé à Colombo le 23. allent à Yokohama CHENONCEAUX parti de Marseille le 24, pour Halphong.

C11AMPLA1N arrivé a New-York le 23 (croisière

CAP-DES-PALMES passé il. Gibraltar le 23. allant de Marseille il. Port-Bouet CBVENNES touché Dakar le 20 venant de Casablanca.

CAP-SAINT-JACQUES arrive fort- j

COMPIÈGNE arrivé 6 Slngapore le 23. allant à Haïphong.

CHAMPOLLION arrivé à Alexandrie le 23, allant Marseille.

D'ENTRECASTEAUX arrivé PortSaïd le 19.

EGYPTE arrivé à Dunkerque le 24. du Havre.

ERID.4N parti de Hong-Kong le 24, pour Marseille

FORT-DE-DOUAUMONT parti de Dakar le 21. pour Bathurst.

FELIX-ROUSSEL arrivé à Shanghai le 22, allant à Yokohama.

FORMOSE parti de Buenoa-Alrea le 23. pour Hambourg.

FELIX-HENRY parti de Bordeaux le 24, pour Conakry.

KAKOULIMA partl du Havre le 23. pour la C. 0. A.

KINDIA touché Dakar le 19. allant de Nantes à Conakry

KERGVELEN parti de Dunkerque le 24, pour Anvers.

KAISAR-I-HIND attendu a Marseille venant de Bombay.

LAMARTINE attendu a Marseille venant de Beyrouth.

LORIENT arrivé à Dakar le 20. d'Anvers.

LECONTE-DE-L1SLE arrlvé à Djibouti le 23, allant à Maurice.

LIEUTENANT-SAINT-l.OUBERT-BIt parti de Shanghaï le 24. pour Dunkerque.

MEDIE-2 attendu à Marseille, venant de Dakar.

MICHIGAN arrivé à Rlo-de-Janelro le 23. du Havre.

MARTINIÈRE parti de Fort-deFrance le 22. pour Cayenne.

MIN parti de Sûïgon le 23. pour Dunkerque.

MYR1EL arrivé Bordeaux le 24. de Port-Arthur.

OUED-MELLAH touché Dakar le 21, venant de Kaolack.

P.-L.-M.-13 passé a Gibraltar le 23. allant à Sunderland.

PROVIDENCE arrivé à Alexandrie le 23. allant à Beyrouth

PRES1DENT-DOUMER arrivé à PortSaïd le 23. allant à Yokohama,

TOMBOUCTOU parti de Dakar le 19. pour Conakry.

VER MONT parti de Hull le 23. YALOU parti de Casablanca le 24. pour Le Havre.

YANG-TSÉ arrivé à Rotterdam le 24.

Caboteur.

4 ALGER. Arrives le 23, El-Mansour, de Port-Vendres St-Firmin, de Tunis; St-Prosper, de Sfax; RoseSchiaffino. de Dunkerque Kroumir, de Marseille le 24. Louis-Charles-Schiaffino, de Caen Amiénois, de Dunkerque Ville-d'Oran, de Marseille Djurdjura. de Rouen.

PARTIS le 23. Phénix, pour Bône Guei/don. pour Marseille SI-Pierre, StProsper, pour Rouen Enseigne-St-Germain, pour Nice le 24, Sidi-Okba, pour Marseille Madali, pour Rouen ElMansour, pour Port-Vendres JacqucsSchiaffino, pour Sète.

BOULOGNE. Partis le 23. LiseAndrée, pour Krlstlansand Beta, pour Hambourg; Louis-Mercier, pour Dantzig Ide pour Bergen.

BREST. Arrive» le 24, Embe, de Rotterdam Mondara, de Palmpol Aulne, de Châteaulin Yves-et-Thérèse, de Douarnenez.

PARTIS Unis, pour Port-Talbot Flcur-dc-l'Odet. pour Quimper.

♦ BORDEAUX, Partis le 24. M.F.V. pour Vanues; Chûtcau-Pavie, pour Brest; voiliers St-Joscph, pour Bénodet, Sa?nourai. pour l'Ile d'Yeu.

ATTENDU Penthièvre.

♦ BONE. Arrives le 24, Phénix, d'Alger Ipanemn et Kabyle, de Marseille Augustin-Le-Borgen, d'Ajaccio. Parti le 23, Gonneville. pour Nice. BIZERTE. Arrivé le 23, G.-GGrévy, de Tunis.

Partis: Paramé. pour Tunis: G.-GGrcvu. pour Marseille.

CAEN. Arrives le 23. Corseulles, de Wattevllle; Dcauville. du Havre; le 24, Villcrville. du Havre Comme-tupourras, du Havre.

PARTts le 23. Fronsac, pour Le Havre; Kermor, pour Boulogne Thlsbé. pour Rotterdam Thésée, pour Rotterdam le 24. Dcauville. pour Le Havre.

♦ CARDIFF. PARTIS le 23 PX.M.-15. p. Port-de-Bouc Elvv, pour Morlaix.

♦ DUNKERQUE. PARTis le 24. CapGuiT, pour Anvers Nancéen. pour Anvers.

♦ GRANVILLE. ARRIVÉ le 24. Nyverdai. de Dantzig.

PARTI Dinard, pour Port-Borrter. LE HAVRE, Arrivés le 23. Fronsac, de Caen le 24, Artabaze. de Caen Zwrrna. de Rotterdam.

Partis le 23. Cérons pour Hambourg Morlaix, pour Morlalx le 24. Satnt-Louis (remorqueur!, pour Alger. ♦ LORIENT. Arrivés le 24. Léonce-Raynaud, de Belle-Ile Trtton, de Seaham Sauternes, de Nantes; MousseLe Moycc. de Barry.

P3rtis Claudius-Magntn. pour Dunkerque Hilda, pour Newport

♦ LA ROCHELLE-PALLICE. Arrives le 24, Vuiller Charles-et-Charlotte Mclpomànc, du Havre.

ward, de Saigon.

4 MARSEILLE. Arrives le 24 févrter Gouvvrncur-Genéral-Léptne, d'Alger Cap-Corsu, d'AJaccio GouverneurGénéral-Gueyaon, d'Alger GouverneurGcnèral-Grévy de Tunis et B:zerte; Villc-d'Aigcr, d'Oran; Boudjmcl. d'Oran. Partis Sidi-Mabrouck, pour Alger; Présidcnt-Dal-Piaz, pour Tunis; El-Biar, pour Alger Sampiero-Corso. pour Bastla Goui:crneur-Général-Tirman. pour Oran Djebel-Amour, pour Sète Attendus Cyrnos, de Calvl SidiOh-ha d'AVer

6 NEWPORT. ARRIVÉ le 23 Capicorne

PAnns Islande, pour Terre-Neuve. NANTES Arrives le 24. Mangoya, de S:-Nazalre: Capitainc-Le-Dlabat, de Bbne; Tomyris, de Pautllnc; Stc-Marthc. de Boyarvllle Atlas. de Seaham

Partis Sargasse, pour Marseille via Bre.3t Virgo-Fidelis. pour Lorlent Mangoya. pour Salnt-Nazaire Divatte. pour Rotterdam Tomyris, pour Paul'lac Silvcrlight, pour Barry-Roods Sauternes pour Rouen Médoc. pour Le Havre.

ATTENDU% Mynrl. Sergey-Kirior'; Marietta, St-Loui.i, Leva-Gundcrsvn VWedc-Mostaganrm Aktjo Ottlnge, LaMaillrrat/i; C,ro. Caudrbrc, Andri'-Thomé, Naissar. Charente, Douro Bananr, l.iac

♦ ORAN Arrives 1? 23. NicoleSciiia//ino. d'Alger; le 24, Tabarka, de Mostagancm Proctda, de Benisaf Charles-Schiafflno. de Rouen; Tlemcen, de Brest.

Partis le 23. Tabarkn, pour Rouen Mécaniden-Moutte, pour Mostaganem le 24. Sidi-Brahtm. pour Marseille. ATTFNnus Alsacien. SUli-Aïssa.

PAIMPOL. Annivt le 24 Ensile, de Plcublan.

Attendus Lutin, de St-Mnlo SaintJean, de Saint-Servan.

PARTI Afondara. p. Bordeaux.

♦ PHILIPPEVILLE. Arrive le 23, Goumicr, de Bougie.

PARTIS Anton, pour Tunls; DjebelAntara. pour Marseille.

Attendu lpanema, de Bône

♦ ROUEN. PARTIS le 24 S.N.A.-8 pour Cardlff Artabaze. pour Le Havre; Cliâteau-Latour, pour Brest

♦ SAINT-MALO. Arrives le 23, Frai toit, de Jersey le 24, Tricua, de Ll*. bonne.

PARTIS le 23, MasiUa, pour Dleppe Springware, pour Cardlff Euidland, p. Fowev Fratton, pour Jersey.

♦ SÈTE. Arrivés le 24 Sovssien Asnt, d'Oran Sigrid, Djebel-Ampur, de Marseille.

Partis Soussien, pour Marseille Asni, pour Oran.

SFAX. PARTI le 23 Cabourg. pour Sousse et Marseille.

SWANSEA. PARTIS le 23 Roger- Robert, pour Roscoff.

♦ SHIELDS. ARRIVÉS le 23 Hébc. relevant d'Immlngham Medee, d'Amsterdam.

· SOUTHAMFTON. ARRIVÉ le 23 Cordull.

SUNDERLAND, ARRIVÉ le 23 Senneville.

Navires divers

Signalés par T. S. F. le 24 février A CASABLANCA-RADIO

Saint-Bastle, Alsacien, Strabon OuedSebou-ll, Saint-Louis.

A TANGER-RADIO

Sergent-Gouarne, Strabon, Cyprta, Alsacien, Roxane, Forban, Monique-Schiallino, Saint-Ambroise. P.LM.-21. ChefMécanicien-Armand-Blanc, Canada et Jean-La corde.

A OUESSANT-RADIO

Cambronhe, Mécanlden-Principal-Carvin, Saint-Thomas. Margueritc-Ftnaly, Wyoming. Solon, Albi, Lucie-Dclmas, Marie-Louise-Schiafftno, Pallas, Cambraisien. P.L.M.-20. Algérie, Marigot, Bacchus, P.L.M.-1S. Mousse-Le-Moyec, Lussac. Niobé. Saint-Palais, S.N.A.-V1II.

LES REVUES D'ARMEMENT Saint-Malo, 14 février. La revue d'armement de L'izarra aura lieu le 1" mars, Salnt-Servan. Celle de la N.-D.-d'Uronea. le 2 mars, à Salnt-Servan également.

Marche de Paris

PARIS. le 25 février. {De notre cor- répondant spécial). La vente a bien été active, .rats on disposait d'environ j 450.000 kilos de marchandise, total un peu chargé pour les besoins. Dans ces conditions les cours ont baissé sur presque toute ia marée commune, ainsi que sur les barbues et turbots. Le homard seul et la lotte ont obtenu de meilleurs prix.

MAREE CRUSTACES

On cote au kilo (cours extrêmes) Barbues. 10 A 13; bars. 12 à 25: carrelets, 4 à 8; codns décapites 8 11: colins entiers. 3 9.50: congres. 3.60 5; crevettes grises. 4 à 12; crevettes rouges grosses. 25 à 38: crevettes rouges petites, 10 a 14: daurades de France. 6 11; harengs français vides, 1 à 2: homards vivants. 24 à 32; homards morts, 12 à 16; langoustes vivantes. 24 a 32; langoustes Mauritanie vivantes., 12 à 20; langoustines. 3 & 7; limandes 3 à 6: lottes, 4 à 9.50: limandes-soles. 5 à 8: maquereaux français petits. 8 à 11: merlants brillants. 4 a 6- merlnnts ordinalres. 2 il 4.50: mulets. 10 a 14: morues salées. 3 & 4.25: raies entières 3 5.50: rougets-barbots, 5 a 12: rougets-grondins, 2 à 6: soles françaises grosses. 14 à 20: soles françaises petites. 10 à 13: turbots 10 à 13.

On cote au cent Sardines salées petites, 10 il 15; sardines fraîches, 10 à 40.

MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos Moules diverses, 50 à 96

On cote au cent Coquilles SaintJacques. 50 à 80; huîtres de Marennes. 55 a 160: huîtres portugaises it) à 35; huîtres de Claires, 25 & 42; oursins. 20 a 40.

On cote au kilo Coques ou hémon, 0.25 A 0.60

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes, 4 & 5.50: anguilles vivantes. 9 à 13 anguilles mortes. 4 a 8, brê-nes. 3 a 5; brochets morts. 12 à 15: carpes vivantes. 4.25 a 4.50; carpes mortes, 2 à 3: éperlans, 4 à 6: goujons. 6 à 10; perches, h à 6- saumon français. 25 à 26; saumon étranger, 25 à 28; saumon frigorifié, 7 à 16; tanches vivantes, 550 à 6.50- tanches mortes, 2 à 4: truites de pisciculture, 10 à 22.

Arrivages Marée, 331.300; eau douce 16.600: coquillages. 46.900.

Déposé au frigorlfiqtle. 28.000: resserre de 1n veille. 49.000; quantités mises en vente, 444.800.

Arrivages par gares Gare au Nord, 208.700; Vaugirard. 86.100; Saint-Lazare. 23.500; Orléans, 13.200.

DANS L'ARMEE Mutations bi-mensuelles

Troupes coloniales

INFANTERIE

Annulations de désignations coloniales La déslgnation du chef de bataillon Papelard, du 24' rég. de ttr. sénég. pour la Tunisie, du 24 Janvier, est annulée. La désignation du capitaine David, du 3« rég. d'ini. col. pour le Maroc, du 24 Janvier, est annulée.

Annulation d'affectation L'affectation du lieutenant Héritier. d'Indochino au Centre de Transition des Troupes Indigènes Coloniales, du lw janvier est annulée. Cet officier est affecté au depôt des isolés.

Sont désignés pour servir

En Chine le cap. Quint, du 23' rég le lieut. Morand, du 13' rég. (comptablel, En Indochine le cap. de Puch du 3' rég. le sous-lleut. Toubhans, du 24rég.

Embarquement a partir du 25 avril les cap. Jacobi. du 4' rég.; Ferrouillat' du 23' rég, Toulet, du 21' rég. Trlbout du 13' rég. les lleut. Sulre. du 4' Biondl. du rég. d'inf. col. du Maroc, le lieut. Héritier, du 23' rég, (désigné co:nme capitaine).

En A.O.F. les lieutenants Charvet, du 21' rég. Rocaboy, du 21' rég.- le lieutenant-col. Cantegrel, du 14' rég. Les capitaines Laplalge, du 15' rég.. de Saint-Germain, de l'E.-M. particulier Fouquet, du 24' rég. le lleut. Rey. du 16' rég. Les sous-lleut. Leroux, du 12e rég. Pastre, du 8, rég. Brion. du reg d'inf. col. du Maroc Pion, du 24' reg. Les cap. Rogeau, du 8* rég. Le Faau, du 2» rég.; Lockhart. du 8' règ Babel. du 41' rég.: Ardouln. du 14' rég.: les lient. Lamour. du 12' rég. Bongars de yaudcleau. du 4' rég.: les sous-lleut. Mauxlon. du 18' rég. Mutnyron, du 41' rég. Petit Frère, du 41' rég. le chef de bat. Lafaye. du i2- rég

En A.E.F. le cap. Chnlnot. du ¡or rég.: les sous-lleut. Lebourg, du 4' rég.: Rigaud, du rég. d'inf. col. du MarocPlozln. du 8' rée.

Au Cameroun le lieutenant Geoftroy, du 4' réc.

Aux Antilles le capitaine Margerel, du 15' rég.

Au Levant le chef de bat. Gouzy. du 8' règ.: le cap. Léplne. du 24' rég. Au Maroc le cap. Jacotln. du 1" rég. le lleut. dr in Vergne de Tressan. du 14' rég.; les cap. Morem.. du 4- rég Compagnon, du 24' reg.

En Algérie .es cap. Oissaua. de 1 E.-M. particulier: Bêrard du 13' règ Plnelli. du 4' reg Chapulsat. du 12- rég, les lieutenants Perreau du 16' rég Le Balch. du dépôt des isolés des troupes colon.; Assens. du 24< rég

En Tunisie 1 lient -colonel Camus, du 23' rég.; le capitaine Luplnt du 4'rég.; le lieutenant Lucas du 4' reg A l'êtat-malor particulier le chef de bataillon Dubaud, du 21' rètt 'Ministère do la Guerre. 8' direction! icablneti. Au régiment d'Infanterie coloniale du Maroc le llMitonanr-colonel Boyer dv '23' reg.

Au 3' régiment dintantene coloniale- le llexit.-colonel Foure, du l1 rég Détachement de Hordeaux le capitaille Fourreau. -Il jV r»o

Au 21« régiment d'Infanterie coloniale le capitaine Coulet d'Indochine Au 23, rêg.ment d'infant, coloniale le chef de bataillon Gaillard de l'étatmajor particulier.

Au 52' bataillon de mitrailleurs îndocnlnols le capltai-n Sei»ur, du 24' rég. Au dépôt des isolés des troupes coloniales le lleutenart Serretto. du centre de transition des troupes coloniales En Tunisie (séjour métroDolel: le capitaine Trocard. d- 1 état-major particuSont affectés a pour ordre 8

Au 21, régiment d'infant coloniale le capitaine de Saint-Germain iétat-ma)or du général commandant xa région ARTILLERIE

En Indochine les lieutenants • Banon, du Centre de motorisation des troupes coloniales Delalande. du 10rég.

En A. 0. F. le lieutenant Raymond du 2« rég. (venu de l'artillerie métropoIltalne par permutation avec le lieutenant Vincent précédemment désigné pour l'A. 0. P.i: les lieutenants Robin du 1- rég; Héritier, du 12' rég.: le capltalne Chamln, du 2- rég. (Chefferie du génie de Montpellier).

En A. E. F. les lieutenants Bertrand. du 10* rég,; Bondi, du 11- rég A Madagascar les capitaine! Cazalot, du Centre de mobilisation ne 37

Barb. du 3' rég.. le lieutenant Mercier. du 11' rég.

Au Levant le chef d'escadron Philippe, du Il- règ.; le capitaine Salomon, ministère des Colonies.

Au Maroc les cap. Sérès du 20 rég.; Joubert. du 1- rég.

En Tunisie le lieutenant Bertrand, du 1- rég

Au 1- rég. le chef d'esc. Le Morvan. du I,evant; le lieutenant Hultrlc, de l'A. 0. F.

Au 2" reg. lelleut. col. Le Floch. de l'Indochine; le chef d'esc. Besson, de l'Indochine: les cap. Enfru. du Centre de motorisation des troupes col. Ferrez, de l'A. 0. F,: les lleut. Angoustures, Burban et Gamonet. de l'A. 0. F.

Au 3' régiment les cap. Pages, du Levant: Laugier. de l'Indochine. Au 100 rég. les cap. Janin, du Maroc; Salomon. du Ministère des Colonies.

Au il- rég. le lieutenant Dupont de Madagascar.

Au 12' rég. les cap. Cnussegal. de l'Indochlne; Cazalot. du Centre de mobilisation n« 37.

Au centre de motorisation des troupes col. le cap. Postollec, de l'Indochine. Service de la préparat:on militaire mitaire et de l'instruction des cadres de réserve le chef d'esc. Fourrier, de l'A. 0. F.

Chefferie du génie de Bordeaux le chef d'esc. Guillouzoulc. de ne. Inspection des forges de Paris le lleut. Plcquenard. du 10e rég.

INTENDANCE

En Indochine le lieutenant d'admln. (magasins) Qracla. de la 1™ intendance coloniale de Marseille: l'intendant de 3« classe Bilheran. de l'Intendnnce de Coinplegne.

En A. C F. le lieutenant d'admin. (bureaux) Marchesseau. de l'Intendance colomale d roulon. les sous-lleuten. d'admin. (bureaux): Saoli. de la 2' Intendance colon, de Marseille (bureaux' Durand de la direction de l'intendance du commandement supérieur des troupes coloniales dans la métropole: imagaslnsi Ortoli. de l'intendance mixte de Bordeaux; le sous-Iieuten. d'admin. Sarotte, de la 1" intendance col. de Paris, En A E. F. l'intendant de 3' clasae Paris, de l'Intendance coloniale de Rochefort: le sous-lieuten d'admin. iburcaii» Roudll, de la direction de l'inten- dance du commandant supérieur des troupes coloniales dans la métropole. En A. 0. F. le sous-lleuten. d'admtn. (bureaux) Le Blanc, de l'intendance mixte de Brest.

Au Maroc le sous-lleuten. d'admin. imagasinsi Antontni, de la 1" intendance colomr do Pans l'itvendant de 2' classe Hannotln. de la 2- intendance coloniale de Pans détache au ministère de la Guerre '8' direction

Au Levant ie sous-tieuten d'admin. «nagastni Albrecht, de la 1" Intendance coloniale de Paris.

A la 2' intendance coloniale ae Paris: le capitaine d'admln. imagaslnsi Gervais. du ministère des Colomes

A la 1" intendance coloniale de Marsettle l'intenda. di» y classe Chamagne. de ''intendance de Rochefort. A l'Intendance coloniale de Toulon le sous-lieutenant d'admin. (bureaux) Yonnet. d'Indochine.

Service de Santé

En Indoch ne le médecin commandant Nicolas du Centre de motorisation de Frélus e médecin capitaine Brouste, du 62" bataillon de mltralllpurs Indochinois le pharmacien commandant Barthecoy, ministère des Colonies En A.O F. Les médecins capitaines: Matriolet, du 3' R I.C.; Jan Kergulstel. du 3« art. col.; Renucct du 42' bat. mitr. malgaches: le lieutenant d'admi- nlstration Frlry, de la section des infir- miers des troupes coloniales iFrêJusi Au Toga le cap d'adm Lavaud. de l'hôpital de Fréjus.

En A.E F. Les médecine capitaines: Soulage, du dépôt des ;solés; Pauerleux. du 4- tir. sénég

Au Cumeroun le médecin commandant Queinnec. du dépôt dit lsoléa de* troupes eolonialca: les médecine cap Lncallle, du 41' mitr. inf. col, Pourtau. du 2' art. col.; Scraflno. de l'hôpital de Fréjus. En A.O.F. le médecin lieutenant-colonel Girard, du 21' d'inf col.; le médecin cap Serre, du 8' tir sénég. Aux Antilles le médecin commun- dant Montestruc. du 10· d'art, col Aux Etablissements frar.Cate de l'Inde le médecin lieutenant-colonel Car-

tron. du dépôt des isolés de Bordeaux. Au Levant le médecin commanda-* Le BourhLs, du 11' art, col.; le meâec5wcap. Coqu:n. du 12« tir. sénég.

Au 1" d'int. cet. le médecin capital ne David, de l'A.E.F.

Au 2* R.I.C. le médecin commandant Rannou, du Il- d'art, col.; le medecin lieutenant Le Reste, de l'Inaocni ne.

Au 3' R.I.C. le médecin lieutenant Helfft. du Cameroun.

Au 21' R.I.C. le médecin lieut. VI. gnes. d'Indochine.

Au 23' R.I.C. le médecin capitaine Beaudlment du 10» d'art, col.; les medeclns lieutenants Cbiozza. d'Indocn:ne Bourdln du 24' tir. senég.; Richard, du 14* tir. sénés.- le pharmacien coinmandant Demeulé. du dépôt des isole* colonial.

Au 41' mitrailleurs d'inf col. le mbdecin lieutenant Favé, d'A E.F.

Au 42* mitrailleurs malgaches le médecin capitaine Samara. du 18» tlr, sénégalais.

Au 52» mitr. Indochinois le médecin cap, Mazé, du 2* R.I.O.

Au 4' tir. sénég. le médecin lieutenant Deit, d'A.E.F.

Au 12' tir. sénég- le médecin lieutenant Trlcotte. du Levant.

Au 14' tir. sénég. le médecin commandant Fabre. d'A.O.?.

Au 16» tir sénég. le médecin lleute. nant Guerin d'Indochine.

Au 1" art. col. le médecin commandant Alain, de la Côte Française des Somalis.

Au 2' art. col. le médecin lieutenant Robert, du 12' tir. sénég.

Au 3* art. col. le médecin lieutenant Arne. d'A.E.F.

Au Il' art col. le médecin lieutenant Moniort, d'A.E.F.

Au dépit des isolés des troupes colontales ;e médecin commandant Ouilliny, du Pac;fln.ue.

A rhôpual de Fréjus tes pharmaciens lieutenants Albrand. de Madagascar Sparfel. d'A.EF.; le commandant d'adm. irac. d Indochine

En Algérie (séjour métropole) le médecin lieutenant Viguier. d'A.E.F. ADMISSION

A L'ECOLE DE GUERRE Officiers admis l'Ecole Supérieure d* Guerre A la suite du concours de 1937 Infanterie

Capitaine Boulard. 65* rég. d'inf. Lltutcnant Durât de Saint-André. 65, rég d inf

CAVALERIE

Capitaine Jobert, état-major 3" Ré- glon.

Lieutenants Autln, du 1- hussard» Le Vacher, 19« dragons

AR-rnxERrr

Capitaine Tlngry. 34' rég. d'artll. INFANTERIE Colonialï

Capitaines Brosset. service des atfaires indigènes du Maroc Broyelle. 239 col.. Fassy, 21' col Gauvln. 21' cot. Germani. al- R I. col. Le Porz. 23- R.I. col. Pougeard Dulimbert. E.-M. 3*brigade d'inf col. de Sury d'Aspr*- mont. 2*.« R. I. col.

Artillerie Coloniale

Capitaines Boudon. 10- art. col. Mouty 10* art. coi. Pames reg. art col. du Levant.

Lieutenants Bhn, groupement art, col. Maroc Noyer, 1- ar, col.

Aujourd'hui, 26 février Saint Nestor Le soleil se lève à 6 h. 41 et se coucha à 17 h..27.

La lune se lève à 19 h. 15 et se couen* Ut. 36.

Dernier quartier le 5 mars à 9 h. 17. Températures maxima du 24 février. Perpignan. 20": Pau ivtlle). 17* Royan (La Coubrci. Cazaux. Biarritz, Toulouse. 15" Ajaccio. Antibes, Bordeaux. Rochefort. Rennes. 14, Cherbourg, Nantes. Bréhat, Tours. 13' Orléans. Brest. Belle-Ile. Angoulème. Avord. Clermont-Ferrand, Marseille (Marignane). 12° Chartres. Le Havre. il Montéllmar, 10° Lyon. 8' Paris (Montsouris). Paris (Le Bourgeti. Strasbourg. Reims. 7° Calais (Salnt-Inglevert). Valenctennes. 6°; Abbevllle. Dijon, 5* Nancy. Upalx (Hautes-Alpes). 4" ̃ Lanslebourg iSavolc), 1*.

Température!) mlntma du 25 février. Nantes. Bréhat. Brest, Belle-Ile. Rorhefort, Royan (La Coubre). Cazaux. 10. Cherbourg, Rennes. Tours, Clermorit-Fer.and, Biarritz, 9": Ajaccio. Perpignan, Hordenux, Avord. Angoulème. Le Havre. 8, Pans iMontsourlsl. Pans ,Le Bourget). Orléans. Chartres. Nancy. Besançon, Toulouse. 7»; Antibes, Lyon. 6-; Dijon, 5' Valenciennes. Abbeville. Reims. Montéllmar. 4» Calais tSn:ntInglevert). Strasbourg. Nîmes. 31 B?lfort. Marseille ( Marignane 2": ̃ UpalS (Hontes-Alpes). 1"

Evolution probable de la situation jusqu'au 26 février, à 18 h. La France reste soumise au mtme régime de perturbations d'ouest qui vient s'amortir de l'extrême ouest du pays Intéressant faiblement les régions méditerranéennes. La zone brumeuse qui couvre nos régions de l'Est et le Massif Central persistera sur place. Elle sera jointe par une nouvelle perturbation qui traverse 1es autres réglons séparées saut dan4 le sud-ouest, par une éclalrcle passagère. Le flux d'air maritime doux qui balaye la France continuera encore demain. t'robabilites

pour la journée du 26 février

Etat du ciel. Dans les régions méditerranéennes, nuageux, quelques ondées Dans Ie Nord et le Nord-Est. l'Est le Massif Central et le Sud-Ouest, couvert, brumeux par p'.ace. plules Intermittentes. Ailleurs, trés nuageux à couvert plules Intermittentes et éclaircies passaffères.

Vents Dans le quart Nord-Ouest. Sud-Ouest, assez forts et lrrégullers dans l'extrême Est. secteur Sud. modérés ailleurs, secteur Ouest modérés. lrrénullprs.

Température Sans grand changement

M. H" S. Hrs

(h.) dm (h.) d»

Cherbourg. 8.40 63 20 57 615 Granvllle 7.1 132 19.18 129 122 Snlnt-Brteuc 8.43 115 19.0 0 113 Pntmpol 637 104 18.54 101 Brest 4.41 75 16.58 73 Lorlent 424 80.5 18.40 49 Vannes 6.33 50.5 18 49 49 Les Sables 4.20 52.5 16.36 51 La Rochelle 4.9 57.5 16 24 56 St-Nazaire ̃̃ 4.20 53.6 16.36 52

RRN3EIUNEMKNT8Contentieux, procès, «flaire» lUltfitotea, oaui loyer* lucccMiont, impôt*. ece_Bu*ol des renseignement* centre oui 4M dt à Il, OU adxewé A ïOutêt-Solam


La Vie Sportive 5

C'EST DIMANCHE

ET NON SAMEDI PROCHAIN QUE LE HAVRE A C.

JOUERA SON MATCH OFFICIEL CONTRE LE C. A. PARIS

PARIS, 24 février. La commission du Championnat de France professionnel, au cours de sa réunion de ce soir, prenant acte du refus de la Ligue de Normandie d'accorder la dérogation demandée par Le Havre Athlétique-Club a décidé de faire disputer le match C. A. Para contre le H. A. C. non pas le samedi, mais dimanche prochain, Il Saint-Mandé. Le Havre Athlétique-Club avait conclu, en effet, un match amical à disputer sur son terrain dimanche prochain, mais les dirigeants de la Ligue de Normandie, pour ne pas faire concurrence à un match disputé pour le Championnat de Normandie amateurs ont annulé le match amical prévu. championnFdTnormandie DIVISION D'HONNEUR

L'avant-dernière journée Le dénouement est maintenant prochain et il est fort possible que nous connaissions dimanche le Champion de Normandie 1936-37. Cette avant-dernière journée comporte le programme suivant au Havre Stade Havrais contre A. S. C « Stella » à Cherbourg Olympique Bas Normand contre U. S. Quevillaise à Honlleur C. S. Honfleurals contre U S. Fécampois. La quatrième rencontre devait opposer à Saint-Aubin le C. A. S. A. au C. S. Lexovien. mais par suite d'un arrangement intervenu entre les deux clubs le match a été reporté au 7 mars. L'aller donna les résultats suivants O. t Stella B. N. » et 4 à S. 3 H. U. 1 à à F. 1 bat • U. S. Q. bat 5 à 0.

Le grand choc de la journée sera celui qui opposera à Cherbourg les Quevillais et les « Olympiens ». Les « Canaris » qui ont encore deux rencontres à jouer n'ont besoin que d'un match nul pour s'assurer le titre. C'est là une perspective vraiment agréable qui vaut bien un petit effort. Aussi, nous sommes persuadés que les Quevillaa se présenteront dimanche avec la volonté bien arrêtée de triompher et de remporter de Cherbourg l'héritage du Stade Havrais.

Les « Olympiens n dont les ambitions sont moins élevées puisqu'elles ne tendent qu'à obtenir une place d'honneur furent de dangereux adversaires lors du match aller. Bien entendu, ils ne sont nullement résignés d'avance à leur sort et s'apprêtent Il fournir un sérieux effort. Certes un succés des Qucvlllais serait conforme à la logique, mais nous ne considérerions pas comme une grande surprise un résultat inverse.

Le match du Havre qui opposera c Stellistes » et « Stadistes » est surtout important pour les Cherbourgeois. Le Stade Hâvrais qui n'a pas à loin prés renouvelé sa belle performance de la saison passée devra se contenter d'un classement moyen. De leur côté, les « Stellistes s'ils ont amélioré leur position ne sont pas encore absolument Il l'abri d'un effort désespéré des deux derniers. Par contre, un succès les mettrait complètement hors d'atteinte. Mais le match aura lieu au Havre et les c damiers» peu brillants en dcplacement n'ont connu qu'une défaite sur leur terra:n. Nous les donnerons donc légèrement favoris, mais sans exclure la possibilité d'un match nul ou même d'une victoire des c Stellistes » qui joueornt certainement leur chance avec la plus grande énergie.

Pendant ce temps. les Honfleurals disputeront un match capital dont le résultat, s'il leur est favorable, leur laissera un dernier espoir, niais dans le cas contraire les miiltienani sans dout cdénnltlvemcnt a la dernière place. Leur tâche sera d'autant plus rude que les Fécampois sont acucllemcnt en brillante forme. Ne viennent-ils Pas de battre tous les records en marquant 17 buts a 0 en deux matche? de Championnat ? En outre, les « Méphistos » ne peuvent se permettre aucune générosité à l'égard des « Crevettiers » car dans ce cas ils courraient le risque d'être rejoints à la troisième place qu'ils espèrent bien conserver.

Il est néanmoins certain que les Honfleurais qui ne furent guère servis par les circonstances devant le Stade Hàviais vont produire un effort désespéré pour faire pencher la balance en leur faveur. Nous doutons cependant qu'ils y parviennent, ma le succès fécampois pourrait bien n'être acquis que d'extrême justesse. Espérons tout au moins que la rencontre se déroule avec le maximum de régularité. 12-3) Dimanche à Cherbourg

U. S. QUEVILLAISE (1) contre OLYMPYQUE BAS-NORMAND (1) Les « Olympiens » qui se déplaceront le 14 mars à Saint-Aubin disputeront donc d. manche prochain leur dernier match officiel à Cherbourg, pour cette saison tout au moins. Il convient de constater que le terrain du Stade Municipal Cheroourgeois leur a été très favorable puisqu'il n'y ont été battus jusqu'à présent que par l'U. S. Fécamyoise. alors qu'ils y ont remporté sur le s'ade Havra:s. le C. A. Lexov!en et le C. S. Honfleurais et la c Stella » les quatre victoires dont s'orne leur palmarès.

Mais leur dern.ère tâ;he eera aussi la plus rude. Ils n'ignorent pas en effet que les Quevlllais se sont affirmées les meilleurs amateurs normands et que leur saison Jusqu'à présent a été réelle- ment excellente.

Il n'est certes pas Inutile de rappeler que sur douze matches joués, les « Canaris » ont été dix fois victorieux. Ces succès furent acquis sur Fécamp 2 à 1 et 1 à 0 la < Stella » ̃ 3 à 0 et 4 a 1 l'O. B. N. 4 à 3 le C. A. S. A. 5 à 3 et 3 à 1 le C. A. Lexovien 4 à 2 le Stade Havrais 4 à 1 et le C. S. Honfleurais 6 à 2. En contrepartie, nous trouvons, un match nul (1 à 11 avec le C. A. Lexov.en et une défaite (5 à 4) suMe Honfleur et qui constitua un accldent mana conséquences

Mentionnons également que les Quevll. lsts a leaders a du Championnat, sont également en tête du Critérium de Normandie et que. dans cette compétition. Ils comptent notamment un succès par 3 à 2 sur la réserve professionnelle du F. C. Rouennais.

De toutes les équipes normandes qui ont évolué cette saison à Cherbourg. c'est celle de l'U. S. Quevillaise qui, A J'occasion de son match contre « Stella » a laissé la plus forte impression. Le publ!c sportif ne l'a certes pas oublié et il est certain qu'une foule très denee assistera Il cette rencontre de dimanche prochain.

En lever de rideau, le 8" R. I. rencontrera l'O. B. N. (1 SI.

Championnat de Basse-Normandie Dimanche à Cherbourg

P. L. JEAN-MACÉ (1) contre OLYMP. BAS-NORMAND (1)

Cette rencontre aura lieu au Stade Municipal. Battus à l'aller par 48 à 29. les « Olympiens » s'efforceront de prendre leur revanche et d'obtenir ainsi leur premier succès. Leur tâche sera néanmoins difficile car, si le « Patro » Caennais est certes moins brillant qu'il n'a été. il dispose encore d'une équipe de fort honorable valeur qui achèvera certainement aux places d'honneur. Dimanche à St-Hilaire-du-Harcouët PATRIOTE ST-JAMAISE (1)

contre U. S. SAINT-IIILAIRIENNE (1) Ce match, qui marquera la fin du championnat pour les deux équipes, se Jouera au stade de la rue de Paris, à 14 h. 15. La cote est nettement en faveur des locaux qui, cependant, ne devront pas considérer cette partie comme une simple formalité. Les Saint-Jamais ont bien souvent causé des surprises et, particulièrement, savent tirer profit des défaillances de fin de partie. 2-3 CHAMPIONNAT DE FRANCE UNIVERSITAIRE

A Toulouse

SUD-OUEST bat MIDI par 3 à 0 Match Joué à Toulouse entre l'Université de Bordeaux et l'Université de Toulouse. 0 LE CHAMPIONNAT DE FRANCE SCOLAIRE DE FOOTBALL

Morlaix bien placé

pour le tour suivant

Le championnat de France scolaire de football en était, hier, à son deuxième tour, Quoiqu'on eut disputé un match de premier tour qui n'avait pas eu lieu la semaine passée. Voici les résultats Premier tour Ecole de Montigny-Metz bat Lycée Nancy par 5 1.

Deuxième toxr: E.P.S. Poitiers bat Collège Bergerac par 6 à 0.

Lycée Alès bat Lycée Toulouse par 1 à 0.

Lycée Moulins bat Lycée Dijon par 5 à 1.

Collège Morlaix bat Lycée Saint-Louis Paris par 6 à 1.

Collège Pontarlier bat Collège Nantua par 3 à 1.

A Lisieux

U. A. LYCEE MALHERBE CAEN bat COLLEGE SAINTE-BARBE par 1 à 0

Lisieux. le 24 février. Dès le début les Caennals s'installèrent sur le terrain des Parisiens. L'avant-centre Michel, llnter Genestar et le demi-centre Gestln faisaient merveille.

Les attaques, bien conçues, rapidement exécutées, parvenaient presque toutes jusqu'aux filets de Sainte-Barbe, mais ceux-ci étaient défendus par un jeune et déjà. brillant joueur, Forest. Il arrètait tout. Les demis parisiens noussaient bien, de temps à autre, leurs avants, mais ces derniers ne parvinrent pas il s'adapter au terrain vite devenu glissant. Ils ne commirent que des ma- ladresses.

La pression des Caennais alla grandis- sante et Forest. sans faiblesse, répondit du tac au tac. Peu avant la fin, Daly. un joueur pharisien boxa, un Caennais. L'arbitre. M. Lambert, l'expulsa et les 90 minutes s'écoulèrent sans que les Caen- nais puissent obtenir la récompense de leurs efforts.

La première partie de la prolongation demeura Inopérante. Pendant la deuxiè- me partie, les Caennais semblèrent se rrlâchor. C'était compréhensible, en rai."nn de la fati"ue occasionnée par 'état du terrain. Cependant, un cafouillage eut Hou devant la des Parisiens. Forest. par un reste Involontaire, prit le maillot d'un joueur adverse. L'arbitre lnlllKra un pénalty. Mlchel le shoota et Forest le caota bien, mils la balle, un blx de boue, glissa et Michel. Interverant aussitôt, l'expédia dans les buts de Paris. 2-3 CHAMPIONNAT DF FRANCE MARITIME

DEMAIN, A CHERBOURG,

SÉLECTION MARITIME 2' RÉGION (BREST)

CONTRE SÉLECTION MARITIME 1 le RÉGION (CHERBOURG) Les sportifs cherbourgeois qui ont tou- jours suivi avec beaucoup d'intérêt les, rencontres d'équipes murlllmi'S. ne manqueront de se rendre en grand nombre, demain apré»-micll, au stadc municipal, pour assister A ce match comptant pour le championnat de France de la Marine. La venue de la sélection brestoise retient particulièrement l'attention. Dis- pasant, en effet. d'un recrutement très étendu, l'équipe représentative de la 2' région s'annonce très redoutable. Au tour précédent elle s'est qualifiée aux dépens de l'Ecole Navale et elle s'impose comme sérieuse candidate au titre de champion de Fronce qu'elle enleva il y a deux saisons.

L'équipe brestolse. qui Jouera en bleu, nous a été communiquée comme suit, par M 1 officier principal des Equipages Laietton. le dévoué directeur-adjoint des sports de la 1" région

But Ascouet (Armorique) arrières Douguet (Dunkerque) et Segalen. capitaine (Surveillantei demis Mear (Dunkerquei. Louge ¡Défense littorale), Tromeur (D.C.A.) avants L'Her (aviation Le Treusse (Dunkerque). Quéré (Ecole Navale Le Ster (Dunkerque), Salaün (Artillerie de côte). Remplaçants Josset (Ecole Navale), Prédour (Dunkerque). Lescop (DCA).

La plupart de ces joueurs opèrent dans ]es meilleures équipes civiles de Brest, une mention spéciale allant il Le Treusse équipier premier de l'A. S. Brestoise. Le onze cherbourgeols est le suivant But Gué",angar (Ecole des Fourriers); arrières Youbennec (Sous-Marins) et Normand (Sous-Marins); demis Lemonnier Ilrr dépôt), Gouzard (Sous-Marins Loyer (Défense Littorale) avants Tanguy (Défense Littorale), Grendel (Préfecture Maritime), Truffert (Aviation). Hemay (artillerie de côte), Lequesne (art!llerie de côte). Remvlaçant.i Gin (artillerie de côte). Gauthier (Aviation). La formation représentative de la 1" région comporte donc des Joueurs bien connus des sportifs oherbnurfc.e&ls, tels les stellistes Lcmonnler. Oou7/ird. Loyer; les olympiens Tanguy, Trufl«rt.

Remay, Lequesne. Elle doit être capable de fournir une bonne performance, mais nous considérerions comme une heureuse surprise si elle parvenait à triompher de la redoutable équipe brestoise. En to'it cas, tous nos vœux accompagneront nos représentants.

En lever de rideau, le 11 R A. rencontrera le Centre des Sous-Marins. Organisation. Le premier match commencera à 13 h. 15. le match principal à 15 heures précises.

Prix des places tribunes. 4 fr. pourtour. 2 fr. militaires et marins de tous grades, 2 et 1 franc. Entrée rue des Voûtons. a-3 MATCHES AMICAUX

DIMANCHE I

A GRATOT

Football-Club d'Agon-Coutainvtlle (r.) contre Red-Star de Gratot (1). Les locaux, en progrés constant obligeront les visiteurs à s'employer. Coup d'envoi à 14 heures 30, au terrain du Homméel. 2-3 A COUTANCES

Stade Saint-Lois (1) contre Club Sportif Coutançals (1).

La venue du Stade amènera sur le terrain des Piliers un grand nombre de sportifs; la rencontre doit être équilibrée et le team coutançals peut tenir tête au onze visiteur qui opère en division supérieure. Coup d'envoi à 14 heures 30, au stade municipal. 2-3 A ARGENTAN

U. S. de Tessé (1) contre E. P. Argen- tan (R.).

Les jeunes locaux auront affaire à forte partie et nous pensons qu'ils devront s'incliner devant la science des visiteurs.

Coup d'envoi à 14 h. 30. 2-3 A TRELLY

Club Sportif Coutançais (R.) contre U. S. de Trelly (1).

Partie serrée en perspective. Coup d'envol à 14 h. 30. 2-3 Dimanche à Lisieux

F. C. ROUEN (réserve pro) contre C. A. LEXOVIEN

La venue à Lisieux des excellentes réserves professionnelles du F.-C. Rouen suscite dans la contrée un Intérêt indiscutable. Nous verrons en effet opérer six joueurs rouennals qui, dimanche dernier, jouaient contre le Servette de Genève. L'équipe que présentera le F.-C. Rouen est la meilleure formation que les diables rouges puissent mettre sur pied. Sa composition est d'ailleurs la sutvante Leloup Boudement, Ri-

viére Blondel, Stroh, Duhamel Marine. Eckenoffer, Damtens, Matussière, Lhermlné.

Le C. A. Lexovien. excellent second du championnat rmateur, va faire son possible pour donner une agréable réplique aux visiteurs. Le onze sera formé de Lefebvre Breton. Houot Hlnoux, Wattebled, Heslot Burnel. Charton, Kuentz, Demercastel. Maurice.

Les spectateurs seront nombreux aux Marronniers

En lever de rideau U S. Pont-1'Evêque (juniors) contre C. A. Lexovien (juniors). 2-3 DEMANDES DE MATCHES

AVENIR BAUGEOIS. L'équipe première de l'Avenir Baugeois, demande match h Baugé. sur son terrain pour le dimanche 28 février. Téléphoner au 51.

MATHES AMICAUX Dimanche matin, à Laval

Club Sp. des Cheminots du Mans (1) contre Francs-Archers Lavallois (1) Le match qui se déroulera dimanche au stade du boulevard de Tours, sera certainement le plus beau qu'il nous soit possible de voir à Laval, tant est grande la classe des visiteurs.

En lever de rideau, match entre les équipes réserves des mêmes clubs. 4

LE CROSS DES SIX NATIONS PARis, 24 février. La Ligue Royale Belge d'Athlétisme communique les précisions suivantes sur le parcours du cross international des Six Nations qui sera disputé le 20 mars, à Bruxelles. La distance sera de 14.481 mètres, pas d'obstacles trop durs, seules quelques hales, pas de labours, pas de pavés, en un endroit, une montée de 50 mètres, à couvrir en tout trois fois sur toute la course. 0

Lundi prochain, à CAEN, le B. C. Caennais présente, sous le patronage de « L'OUEST-ECLAIR », LE GRAND PRIX A. DONY

FRONTALONI contre ARNGULT EN DEMI-FINALE DU CHAMPIONNAT D'EUROPE BRICOUT contre SOUBESTY

et KID TUNERO contre ROMANELLI

A vingt quatre heures d'intervalle, le Boxing Club Caennais a reçu une lettre de Bricout et une :ettre de Soubcsty, demandant aux dirigeants caennais :a promesse, en cas de victoire, d'une rencontre avec le vainqueur du combat Frontaloni-Arnoult. Le premier, Bricout dit « Je ne veux pas vous dire que Je battrait certainement Soubesty, ce serait là des paroles en l'air, vendre la peau de l'ours.Je vous dis seulement que Je me présenterai au mieux lundi et que si je suis battu Je n'aurai pas d'excuses. En cas de victoire, Je serais très heureux si vous vouliez bien m'opposer au vainqueur du combat ArnoultFrontaloni. Je crois qu'alors le public caennais assisterait à un beau combat Soubesty dit « Je suis actuellement dans une forme qui me permet tous'es espoirs, toutes les ambitions. J'espère bien battre Bricout lundi, et alors Je voudrais que vous me donniez ma chance en tetce du vainqueur du combat Frontaloni-Arnoult. Rencontrer l'un de ces deux hommes serait pour moi l'occasion qu'il faut savoir saisir pour sortir du rang. etc.».

Sans vouloir préjuger de la suite qui sera donnée à ces deux lettres, nous avouons que l'idée n'est pas si mauvaise que cela. En tous cas, ces lettres indiquent bien l'importance que les deux adversaires attachent à leur combat de lundi et cela nous assure un combat serré.

Cette rencontre Bricout-Soubesty est dlKne de figurer au même programme que le i?rand match Frontaloni-Arnoult. C'est là un événement pugillstlque dépassant en intérêt tout ce qui a été donné Jusqu'ici sur le ring caennals. qui pourtant a déjà vu de belles batailles. Cet Intérêt réside non seulement dans la valeur exceptionnelle des hommes en présence, mais aussi dans

la grandeur de l'enjeu. En effet, en plus d'une bourse record pour le B. C. C. le vainqueur se verra attribuer le grand prix A. Dony de Caen et aussi le titre d'unique challenger du Champion d'Europe Tamagnmi. Tous ces avantages expliquent la qualité des combattant Frontalom ex-champion d'Europe, vainqueur de (Jiacomelll, de Tamagulnt. champion d'Europe, de Vlcz. champion de F'rance, etc. Arnoult. challenger oilicicl de Humery, champion de France, vainqueur de Dish champion de Hollande, de Seisslcr. champion d'A.leniagne. de Ted Vénéziano, champion uu Luxembourg, de Bensa. Desnoyers, Gu :llemette, etc. Avec Arnoult-Frontaloni. nous aurons ln chance d'assister une grande rencontre bien équilibrée, et qui opposant deux méthodes, puissance et science, sera passionnante à suivre. La présence de Kiù Tunero ne sera pas un des moindres attraits de cette brillante soirée. Chacun sait que Tunero compte une victoire sur le champion du Monde, Marcel Thll. Par ailleurs, ses victoires sur Christoforidis. Kid Jonns, Casadeï. champion d'Italie, Len Sanders, champion de Hollande: Annet, champion de Belgique, le placent au tout premier rang des poids moyens mondiaux. Sa rencontre avec Romanclli. le scientifique champion italien, si souple et si rapide, sera un régal pour tous.

En plus nous assisterons aux débuts poids moyen Aubert rencontrera le parisien Barca, un rude cogneur, Douzain un Jeune poids mi-moyen dont on dit le plus grand bien, fera ses preuves devant le Parisien Contamine, qui compte de belles performances à son actif. Enfin les deux amateurs caennals Gulllet et Guettier rencontreront les Parisiens Garcia et Grandjean.

Location au Bar André, 174, rue StJean, Caen. Té!. 45-31.

Dimanche, à Rennes, à 10 h. 30

LE CROSS CYCLO-PÉDESTRE « GINZANO » sous le patronage de L'OUEST-ECLAIR

Le deuxième cross cyclo-pédeatre de la série, que pour la deuxième année a créé lu grande marque Clnzano, se disputera dimanche a Rennes, ainsi que nous l'avons annoncé précédemment, et les compétiteurs s'annoncent nombreux, venant de toute la région de l'Ouest et même de Paris et de Lille. C'est qu'aucune course de ce genre n'est si généreusement dotée et seule la grande firme Clnznno peut se permettre de telles munificences.

Chaque cross cyclo-pédestre Clnzano comprend 4.000 francs de prix, dont 1.500 francs au premier. Nombreux sont ceux qui «'aligneront dimanche noiii falre les 20 kilomètres du parcours et enaalsser 1.500 francs, cela vaut vrai-

ment la peine d'un effort. Il y a en tout seize prix, Il y nurn doni seize coureurs qui passeront a la caisse. Ce soir, clôture des engagements Le cross cyclo-pédestre Clnzano (2« année) est une épreuve internationale; elle est ouverte aux coureurs de toutes catégories et quelle que soit leur nationalité (amateurs exclus).

Les engagements sont reçus gratuitement au Véloce-Club Rennais, 1, quai Chateaubriand, à Rennes, jusqu'au 26 février, dernier délai. La liste des prix forme un total de 4.000 francs. Le parcours

Rennes, départ avenue Arlstlde-Brland,

boulevard de Strasbourg, rue Danton, Haut-Coésmes. tracé pédestre, route nationale de Paris & Rennes, le pont de Cesson, le halage, les buttes de Pincepoche, la haie, retour à gauche sur Cesson, les ponts, route de Thorlgné, les Quatre-Routes, route de la Victoire, tracé pédestre à gauche et retour sur Cesson que l'on traverse, les ponts, retour à droite vers les buttes de Pincepoche, le halage, tourner à gauche pour reprendre la route de Rennes à Bel-Air. tracé pédestre à droite vers les buttes de Coësmes, rue Danton, boulevard de Strasbourg, avenue Aristide-Briand, arrivée.

Les officiels

Voici la liste des officiels qui assureront la régularité de l'épreuve

Juge à l'arrivée M. Paul Wurtz. Commissaires de la course MM. Pont, Milan et Riblerre.

Chronométreur M. Langlois.

Traceurs et contrôleurs MM. Bernard. Cuplf, Legoff, Dhouailly, Savin, Régent, Morève.

Deuxième liste d'engagés

Le:nrge, La Rochelle Prudor Henri et Prudor Jules, Fougères Ponzo, Fougé- res Tes«ler, Rennes Coulon. Le Mans Robert. Nantes Perrnult, Rennes; Esnault. Nantes, Bourgnle, Chnteaubriant Audren. David. Boudaut et Doucet, Châteaubrlant; Buil. Vitré Bacquler. Dallertaincs Delaunsy, Angers; Poulain, St-Brieuc; Allanic. Rennes; Allano. Lorient Guichard, Bouleau et Labbé. Quelaines Legloire, Chàteaubriant; Vaast. Lens; Lhéritier. Tours; Bouguennec, Landéan Etienvre, Avranches Girault et Philippe. Rennes Lévéque. Vitré Potvin, Vannes; Eron et Odye, Rennes; Lekoff Yves, Angers Grimoin, Dun-surAuron Ferron, Boisnard, Bonamy, Rennes Pasdeloup, Thivet et André, Renne:).

Dossards. Europe, 9 h. 30 départ. Viurmes, 10 h. 30. 0 Dimanche à Trun

un cross cyclo-pédestre

Dimanche sera couru le cross cyclopédestre. Distance 20 kilomètres. Prix 1" 80, 2" 70 fr., etc.. Course ouverte a tous les coureurs toutes catégories (sauf amateurs Droit d'engagement 3 fr.. reçu chez M. Rocher, rue de la Répu-,blique, Trun. 2-3 L'ENTRAINEMENT

A L'AUTO-VELO-CLUB SAINT-LOIS A l'issus de la sortie d'entraincment de dimanche, qui avait groupé une quinzaine de participants, sous la direction de Fontenay, le classement spécial des jeunes est le suivant 1. Rogerie, 6 points 2. Beaupot. 13 points 4. Havel 5. Bachelot; 6. Pacé; 7. Bazin; 8. Jamme; 9. Desfoux; 10. Marie, Paignon et Lebastard; 13. Carbet: 14. Ducnemin: 15. Rihouey: 16. Lesage; 17. Allix: 18. Duchemm A. et Guillet. Dimanche prochain, aura lieu la dernière sortie comptant pour le classement ci-dessus. Elle se déroulera sur l'itinéraire Suint-Lô. Coutances et retour. Aller en groupe et retour en allure libre, le classement devant étre noté proximité de l'Institut d'Agneaux. Rendez-vous à 8 h. 45. au Café Galmel près le passage A niveau de la gare Etat. A dater du 7 mars, les entraînements auront lieu l'après-midi et en deux groupes. Le premier réunira sous la direction de Fontenay, tous les futurs participants au Premier Pas Dunlop. Tous les autres licenciés s'entraîneront d'autre part sous la direction de Vendel, Saint-Martin et Gianola. 2, 3.

Contre toute prévision,

la Marine aborde l'Air et le bat par 16 points contre 6

PARIS le 25 février. Le premier match Air-Marine du tournoi triangulaire de la défense nationale Terre-MerAir, a été joue aujourd'hui au Stade Jean-Bouin On remarquait la présence de NI. François Pietri. ancien ministre de la Marine. On estimait, dans les milieux compétents, que l'Air devait bombarder la Marine, mais ce fut le contraire car les marins gagnèrent le match sur les aériens par 16 points (2 essais, 2 bu:s, 2 buts sur coup franc) contre 6 points (1 essai, 1 but sur coup franc).

Le match commença serré, trop serré même, car l'arbitre distribua généreusement quelques coups francs qui donnèrent 3 points a chaque équipe. Pul, les aériens attaquèrent en force. mais se heurtèrent il l'arrtère marin Bonnus qm fut très ban. A quelques Instants de la fin de la ml-temps, les trois-quarts marins nièrent à l'attaque et un essai converti fut leur récompense 8-3.

A :a reprise, les aériens firent donner l'aviaton de chasse. Un essai leur réussit. 8-6. Mais, presque aussitôt, les marins dégageant Ie terrain grands coups de botte, firent encore donner les troisquarts. Nouvel essai entre les poteaux et but 13-6. Sur U tin. Bonnus acquit un but sur coup franc 18-6.

Les marins ont une belle chance devant les terriens. 0

POTINS FLtRIENS

C'en est donc fini des espoirs flériens pour le titre. La cuisaute défaite enregistrée à Caen devant l'U.S. Normande anéantit le réve des Joueurs et dirigeants locaux. Certes, on n'avait Jamais mésestimé la valeur de l'U. S. Normande, qui, il n'en pas douter, est digne de figurer en série supérieure, mats ceux qui avaient connu les efforts des « Rouge et Blanc pensaient que. il chances égales, le championnat n'était pas couru.

♦ Il n'en est que plus regrettable que les derniers matches n'aient pu se jouer avec l'équipe qu'on avait rétissl à mettre au point à force de patience. Deux blessés au cours du match contre La Ferté avalent déjà amoindri los chances. Comble de malheur, Slquot dut rester sur la touche A Caen et Delabrée boltalt bas dèn le premier quart d'heure. Rabany étant absent, convenons Qu'il aurait fallu un miracle pour voir Flers triompher des brillants Métallos qui se présentaient au grand complet avec le dangereux Deans à l'avant. Il fut d'ailleurs supérieur au Deans que les Flériens ont connu l'an passé.

♦ Succomber en beauté, ce n'est pas déchoir et aucun des Joueurs n'a démérité. Il leur resté la possibilité de terminer le championnat en beauté et qui sait, un coup d'éclat dimanche prochain '.l'est pas Impossliilf". N'oublions pas cependant que l'adversaire est le même Que dimanche dernier. V Plus heureux que leurs aînés, les seconds flériens ne s'Inclinèrent que Ce justesse et auraient pu prétendre au match nul. Ils avalent dû fournir trois joueurs, et non des moindres, à la première et leur valeur réelle vaut mieux que le résultat de dimanche dernier. ♦ On va donc songer maintenant aux grandes rencontres amicales qui poussent habituellement la saison bien au delà de mars et amènent généralement de brillantes équipes au Hazé.

On dit même qu'un tournoi de sixte Imposant aurait lieu le 2 mat au Haaé,

Il sertit réservé aux équipes de dlvlsloa d'honneur et première division qui songent déjà. Un objet d'art de grande. valeur serait remis en toute propriété- au vainqueur de ce brillant tournoi. 2-3-fc

ECHOS PONTORSONNAIS

FOOTBALL

L'équipe première de la Scolaire Pon-* torsonnaise a fait relâche dimanche) dernier par contre l'équipe seconde 4. rencontré les Vétérans Pontorsonnai*. qui ont acquis il y a quelque temps un» brillante victoire à Poilley (7 buts à D; B/-SKET-B/-LL

Le C. A. Pontorson abandonne la championnat d'excellence par suite fcuf. mauvais état de ses finances: une lncisx crétion nous a permis de saisir que l'an prochain, il serait question qu'il sel consacre uniquement aux matches ami4 eaux. Les déplacements d'excellence sont* trop longs, et de par sa situation géographique dans le district de BasseNormandie, il se trouve tres défavorisée CYCLISME

André Harnois a conservé, dimanche dernier, à Cherbourg, son titre de champion de la Manche de cross cyclo-pedes* tre. devant les meilleurs spécialistes du. département. C'est une belle victoire pour le sympathtnue coureur et le Velo. Club Pontorsonnals. 2 3

A l'U. S. de Tessé-la-Madeleine. Dl-i manche, déplacement à Argentan. Tous les joueurs sont convoqués à 12 h. 30. au lieu habituel. 2-3

COURSES A AUTEUIL

Resultats

PRIX Rouble (haies, à vendre aux enchères. 10.000 Ir.. 3.100 mètres, 6 part.). 1. Sara.it m IH. Signoret). M. Allen Lccbl 2. Lightning iM. Lolliérou) 3. Hue-Cocotte La. Kalleyl.

Distances 1/2 1.. 1 1. 1/2. 15 1.

Mutuel Gag.. 12.50 ̃ pi.. 8. 14.50.

Pari jumelé (unité 10 fr.). 63 fr. Non placés Cuenca. Gatrico, Attacu» (tombé).

Prix TANT MIEUX, (Steeple. 15.000 fr, 3.500 m.. 4 partants). 1. Mercenaire IR. Le Fur) à M. Emile Marchand: 2. Louror [R. Galaurcr.i); 3. Dixie Kid (J. Frigoul).

Distances. 4 1. loin

Mutuel G. 1.; pi. P. Il,

Non placés Itadnor (arrêté): R. Bates,

PRIX CHARLES DE GROLLIEA (haies. 25.000 fr., 3.500 m., 7 part.). 1. Kislar (H. Bonneau). M. Jules Frlbourg: 2. Bngantm (S. Rochet) 3. Cake-Walle (G. Brillet).

Distances Courte tète. 3 1.. 2 1 1/2. Mutuel Gag.. 21.50 pi.. 10.50. 18.50. Non placés Slri/f. Folle, Grenadier lit Fire-Off.

PRIX Léon Olrt-Roederer (steeple. hand.. 25.000 fr.. 3.550 mètres. 6 partants). 1. Music Hall (T. Dunni àr Mme Ch. du Brell 2. Chanay (R. Tremeau) 3. Chnteau Chinon (M. Maglnot). Dlst • 4 1. 1,-2. courte tète.

Mutuel • Rt 80, pi.. 23 50. 15.

Non placés Pamphtlos. BellovaQU*^ Paradou Il.

PRIX DEs RouGEs TERRES (haies, handicap, 15.000 francs. 3.500 mètres). 1' El-Ombu (Sables), à M. S.-J. Unzue; 2' Comets-Beautu tNéel); 3' Marsyat* (Lock).

Distances 1 long.. 2 1. 1/2, 1 long. Mutuel G. 8.50, P. 6. 7.

Non placé Bt'au-Luron.

PRIX OURAL (steeple. 15.000 fr.. 3.800 m., 4 part.I. 1. Slave-Boy (J. Frigoul). M. Léon Volderra 2. Clou-de-Girolle (N. Pelât ) 3. Kokoro, tombé et remonté (O. Brillet).

Distance 1 lion.

Mutuel Gae.. 25.50: pi.. 9.50, 7. Non placé Pesaro .tombé).

COURSES A VINCENNES

Partants probables

Prix des Genêts (monté. 15.000 fr., 2.600 m.i. Louré iJ. Vacher). LadyBégonia P. Laisisi. I.angoiran (Y. Gameti. L'Orphelin iX.i. Laurèat-W. (Alb. Libeen. Lusty E Carréi, Lais tE. Neveux La-Palisse (il. Perlbarg). L'Espoir.de-taioremont (Ed. Picard). L'Inédit" (R.-C. Simonard'.

l'uix D Ani;er.s (attelé. 12.000 fr.. 2250 métresi. Infante 'M. Margueti. Ksar Il iX.i. V".ion-du-Canada 1 i Moral). IrasTu III lA. Lecomtei. Klostercamp E. Neveux)..Vdoui-ourç iR. Céran-Malllard). Ibea (.Alb. Tambérii, Inral-D. lY Comboti. Jean-Bonheur G. Bottonib. Imprrnable III iEd. Picard). Irrs lit (Ch. Leclercq). Ingelburge (H. Picard). Jaruco (NI, Per:bargi, Klonklon (P. Forcinali. Kola iA. âourroubillei. Joyeuse·Commère (J. Chyriacos!

PRIX DE Challans attelé. 10.000 :r., 2.625 mi. Le.i-Genèt.i (H. Plcardl, L!man-V. <C. Be^ou i Larvor (A. Van-DerDr. i, Littlt'-Bou (J. Jansenl, Lmder iX.). Lo Combinard iX.i. Le Caniaou IH Mafi6oni. Le ChiT-ttes-T. ,P Laislsl. LouisOnpe (C. Massons Louvigni/-G. iM. Dejean). Léopard-Noir (B. Zimini. Lauréat iChéron). Licteur ,P. Deleannel, LutinSans-Suite A Forcinali. Le Guide iG. Gayeti. Liancourt-D. i.\l. Dumontlerl. Luron Il iJ. Poirteri.

PRIX Presbouri; i monté. 30.000 ir., 2 800 m.>. Ka-\o-Qui (R. Hazetl, Kecpsake iA. Moreli. Xorrigan fA, Delaracitei, Kabyle Il tE. Marie!. Karoly Il (Y. Gumeti. K -Poulote iR.-C. Simonard Karnac 'E. Neveux'.

Pntx DU Merlerai'lt lattelé. 40000 fr.. 2 800 m.i. Lulu-M. iM. Roux,elal, Lord-Maire (P. Mequ'.gnoi Lord-Bourbon R. Céran-Maiîlardi Le Bienfaisant (C Verzelli. Loupiac iG Bottonii. Luisetain.i lA, Gypteaui. Le Rescape iM. Perlbarg'. Lancclot Morel. Le BizuL. ij. Chynacos). La Gachotte iM. Dubreuili. Labarde iA. Sou.-roublllei LosAnoeles iR.-C. Simonard

PRIX DE Coulommiers (monté. 15.000 fr.. 2.250 m.). Jeune-Etoile Il tA. Delarochei. Josaphat Il EU Picard JauxD. A. Bacstieni. Java VU (H Picard). Jack-Tum iN. Perlbarg i. Johannisberg Il (M. Dèjeani. Jose-li. (H. Merle). Jac:nthe-G. iR-C. Simonard ). Janvry Il A. Forclnali. Jucunda Il iX.i. Jarretière-Rosé (Alb. Llbeeri

PRIX DE Chatellfrauit (attelé. 10.000 fr.. 2625 m.i. Kcnato III iR.-C. Simonardr. i. Ksar-M. iM. Rousse! Kahémna 111 ¡Journal Koumac-D. (Vigneaux), Kabylie V iE. Marie). Klaude (L. Souchon), Kalcéolaire iM. Perlbarg).

Nos préfères

1" Course Laurcat-W, Espoir-de-Maigremont.

2' Course Klcnklon. Knock-out-W. 3' Course Le Canigou. Le (juide. 4' Course Karnac. Keepsake.

5'Course Luisctaine. Le Bizu-L.

6' Course Jacinthe -G.. JarretièreRosé.

7" Course Kozir-B. Kénavo.

Pronostics de la presse spéciale

Paris-Sport. 1" Course: Laureat-W; 2- Course Klonklon: 3' Course Le Canigou: 4' Course Karnac: 51 Course Le Bi:u-L.; 6" Course José-G.; 71 Course Kalcéolaire.

LE Jockey. Lurty. Vison-du-Canada-l. Le Canioou, Karnac. Le fiUtt-i*. Jaui-D., Ksar-M.


A L'ACADÉMIE D'AGRICULTURE FONDATION BARON GERARD

Dans le palmarès publié par l'OuestEclair, nous avons relevé avec plaisir les noms de deux éleveurs réputés MM. Samson Samson, de Sebevflle (Manche), et Raymond Vautier, de Maisons (Calvados), qui reçoivent dans l'ordre le premier et le second prix de la fondation dite du Baron Gerard. Ces hautes récomvenses témoignent de la valeur des élovaeeis qui les ont mérltécs et en cette occaalon, noua félicitons bien sincèrement les deux sympathiques lauréate.

F. G.

Paris, le 25 février. (De notre correspondant spécial).

BEURRES. Vente assez bonne, ce qui a permis de diminuer la resserre et de défendre les anciens cours. On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes Centrifuges des Laiteries Coopératives et Industrielles Charentes-Poitou. 16.50 à 20 18.50); Normandie. 16 il 19.50 (18); Touraine, 16.50 & 20 (18.50); autres provenances, 12 à 17.50 116.50).

Malaxés Normandie, 14 17.50 (15.20); Bretagne, 8.50 à 16.80 (14.80); autres provenances, 8.50 à 15 (14). Beurres en vrac Provenances diverses, 15 il 15.50 (15.20).

Beurres en livrer. Provenances diverses, 11.50 à 15.70 (15).

Arrivages du jour Beurres français, 26-730 kilos pour 2.528 mottes; ventes du jour 3.129 mattes; resserre du jour: 2.419 mottes.

ŒUFS. Les affaires ont été stimulées par une nouvelle baisse moyenne de 20 francs le mille et davantage sur les œufs extra. La resserre conserve à peu près le même niveau que la veille. Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Picardie Normandie, 410 il 530 i480i; Brie, Beauce. 450 à 510 (460); Bretagne. 350 à 450 14301; Poitou, Touraine. Centre. 400 & 550 (490) Champagne, Bourgogne, Bourbonnais, 420 à 470 (460); Auvergne, Midi, 420 à 460 (450); conserves par le froid, 360 à 420 (400); Canes. 460 il 480 (470).

Arrivages du jour 814 colis; ventes du jour 968 colis; resserre du jour 1.316 colis.

FROMAGES. PATES Molles. Vente sans entrain, mais les cours ont été fermes pour les camemberts, tandis que les bries ont un peu baissé. Prix au cent Camemberts Normandie, 240 à 400: camemberts divers. 180 à 240; Llsleux boites, 350 à 625; Gournay. 100 & 115: Neuchfttel. 85 à 95: Pont-1'Evêque. 280 à 420; chèvre, 75 à Prix d la dizai.u Brie moyen moule, 110 à 140; brie laitier, 90 a 120. Pâtes SECHES, Cours également très soutenus, tandis que la vente a été moyenne.

Aux 100 kilos Port-Salut. 700 & 1.050; Gruyère. 1.100 à 1.250; Comté, 1.100 à 1.250.

Arrivages Pâtes molles, 58.990 kilos; DAtes sèches, 6.730 kilos.

VIANDES. Le temps trop doux a restreint les besoins: aussi les acheteurs ont ils été très prudents et ont fait pression sur les cour» du veau et du mouton. Les offres étalent moyennes. On cote au kilo (cours extrêmes) Bœur. Quart derrière non traité Première qualité. 8.50 à 9.50: deuxième. 8 à 8.40; troisième, 7.50 a 7.90: quart devant, 2 à 4.50- aloyau et milieu de train de cote. 7.50 à 14.50; train entier, 7.50 à 12; paleron. 5 à 8; bavette. 4 à 7. VEAU. Baisse de 30 centimes sur toutes qualités.

Entier ou aemi Première qualité. 10.50 à 13: deuxième. 9.20 à 10.40; troisième. 7.50 à 9.10: pans. cuisseau, carré, 9 à 14.50; basse complète. 6.50 à 10.50. Movtoh. Baisse de 50 centimes sur le mouton. Baisse de 50 centimes sur le mouton entier.

Première qualité, 11.50 à 13.50- deuxième, 10.50 à 11-40: troisième. 8 à 10.40: gigot. 13 a 19: carré. 10 à 30: épaule. 6 à 12: agneau, 14 à 16 50: chèvre, 2 à 4.

PORC. Demi Première qualité, 9 il. 10; deuxième 8 a 8.90- longe ou filet, 8.30 à 12.30; reins. 7.80 à B.80- poitrine, 4.50 à 8; Jambon. 10.80 à 13.80; lard, 6 à 7.

Arrivages du jour 290.000 kilos. VOLAILLES. Le petit total offert a permis une bonne tenue des cours, sauf pour l'agneau de lait. De ce fait, ont été favorisés tous les poulets et particulièrement les poulets vivants, les dindes du Midi, qui deviennent rares, et les Iaplns.

On cote au kilo (cours extrêmes) Agneaux de lait. 9 à 10.75 agneaux gros. 12 à 14: canards rouennals. 20 à 27; canards nantais, 20 & 27 canards de ferme. 13 à 15: dindes Gàtinais et Touraine: poules. 13 A 16.50 coqs, 11 à 13; dindes du Midi poules, 16 à 18 foie gras d'ole, 25 à 45: lapins de provenances diverses. 10.25 a 10,90 oies en peau. 850 & Il: pou!ets nantals, 15.50 à 17.25 poulets du Gâtinals 16.50 à 19 poulets de Touraine. 16,50 & 19: poulets de Bresse. la à 22; poulets des Charentes, 16 à 18 poules de Bretagne. :2 a 14.

On rote d la pièce (cours extrêmes) Pigeons (gros et petits). 5 à 10,50; pintades. 15 à 25.

On mte au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes Canards, 8 à 10.50; isplns 8 à 850: oies. 7 à G: dindes, Il a 13: poulets Jeunes Gâtlnils, Charente; 12.50 a 15 poulets vieux Gâtlnats, Bretagne. Il à 12.50.

Arrivages 51.000 kilos.

GIBIER. Cours en baisse. On cote à la pièce (cours extrêmes) Bécasses. 10 à 18 bécassines. 4 à 6 canards sauvages. 9 à 15: lapins de garenne, 4,50 à 8,50: pilets, 6 à 10: sarcelles. 5 à 7 vanneaux. 3 à 4. On rote au kifo (cours extrêmes) Lapins de garennes dépouillé. 5.50 à 7,50 marcassins. 10 à 12 sanglera, 7 à 9. Arrivages 1.000 kilos.

· LÉGUMES. Devant l'insuffisance de demande, la tendance des cours continue de s'affalblir notamment pour les endives belges. épinards. mâche, pissenlits, Pois verts et surtout sur lea fèves du Maroc et salades de Nantes et Midi et enfin pour les choux-fleurs de l'Ouest, les seuls qui sont offerts en ce moment. En effet, la végétation a été si fortement poissée que dans le Roussillonnais. les petits choux-fleurs ne sont vendus que 3 fr. les vingt, ce qui ne représente d'ailleurs pas les frais de ramassage et c'est pour cela que les envois de cette région sont nuls en ce moment. Cours néanmoins fermes pour les carottes, choux de Bruxelles, oseille, choux nouveaux et pommes de terre d'Azérie.

Cuurs extrêmes atcr 100 kilos Ail. 250 à 500 asperges en vrac, 800 1000 carottes de Meaux, 30 à 60 carottes de Créances. 90 à 140: carottes d'Algérie. 100 à 150; champignons couche extra, 550 a 700; champignons taoyeat, 600 650; champignons de

conserve. 450 & 480 chicorées du Midi, 50 à 120; chicorées améliorées, 100 a 150; choux de Bruxelles, 40 à 100 crosnes, 450 à 550 échalotes, 150 250 échalotes-oignons 200 a 250 endives françaises, 80 à 120; épinards départements, 90 à 120 épinards région parisienne 80 à 100 escaroles Nantes et Saumur. 120 à 160 escaroles Midi, 50 à 130 fèves du Maroc, 180 à 190 fenouil, 100 à 150 haricots verta du Maroc, 900 a 2.300 haricots secs, 2H0 400 laitues de Nantes, 80 à 120 laitues du Midi. 160 A 220 lentilles, 400 à 600 mâches région parisienne, 250 à 350 navets de Fins et Viarmes, 15 à 35 navets d'Algérie nouveaux. 110 A 140 oignons en grains. 40 à 70 osellle, 100 A 180; patates, 250 a 300 persil, 120 à 170; poivrons 600 à 800; plssenlits de Vendée, 100 à 140 pissenlits verts de Paris. 100 à 250 pissenlits blancs de Paris, 200 à 2ôO pissenlits blancs de Meaux, 100 à 200 pois verts d'Algérie, 200 il. 300; pois mange-tout Algérie, 180 à 270 pois cassés, 230 à 270 potirons, 80 à 100; raifort, 450 à 550 topinambours, 50 à 60 salsifis d'Orléans, 80 à 180.

Cours extrémes aux 100 kilos

Pommes de terre Hollande commune, 60 à 100 rosa, 85 a 100 saucisse rouge. 65 à 95 Jaune ronde. 50 à 54 eerstelingen, 55 à 60 nouvel:es d'Algérie, 120 à 200 nouvelles du Midi, 240 à 260. Cours au cent Artichauts du Midi, 75 à 125 artichauts d'Algérie, 60 à 110 chicorées du Midi, 50 à 80; choux nouveaux du Midi, 60 à 100 choux verts de Paris. 10 à 50 choux brocolis, 10 à 40; choux-fleurs de la Manche, 50 1 10 choux-fleurs de Roscoff 70 à 140 escaroles, 60 à 80; laitues de Paris, 25 à 50 laitues du Midi, 30 75. Cours aux 100 bottes Barbe de Capucln, 55 65 clboules, 20 à 60 estragon, 75 il. 125 panais, 40 à 60 poireaux de Mon tesson 100 à 150 poireaux ordiuaires, 50 à 110; radis de Nantes et Orléans. 50 à 100 radis noirs, 100 à 200.

Cours aux 216 bottes Cresson, 65 à 85. Cours à la botte Asperges des cheufferies, 15 à 25 asperges vertes du Midi. 15 à 90 asperges diverses. 14 A 16 pointes d'asperges. 2.75 à 3,75 navets nouveaux de Nantes et Orléans, 1 a 1.50; salsifis région parisienne, 1 à 1,75 salsifis de la Manche, 0,60 à 1.

Cours et la pièce. Cardons, 3 à 7. ♦ FRUITS, La vente est toujours ca'.me, avec baisse sur les oranges d'Afrlque du Nord et d'Espagne. Cours fermes pour les poires de choix. On cote aux 100 kilos (cours extrêmes)

Abricots secs. 800 à 1000 amandes sèches, 700 à 750; dattes, 350 à 700 figues sèches, 300 A 800 mandarines, 500 à 780; marrons d'Italie, 120 à 260 nèfles. 150 à 250 noisettes sèches, 400 à 550; noix sèches de Grenoble, 400 a 500 noix sèches diverses, 320 500 oranges d'Algérie, 350 à 450; oranges d'Espagne, 300 à 550 oranges Jaffa Tompson, 400 à 450; poires choix, 800 à 1200 poires communes, 80 a 140 pommes de choix, 350 à 660 pommee communes, 60 à 180 tomates du Maroc, 600 à 750.

On cote la caisse de Poires de Calffornie. 105 à 125; pommes de Californie. 75 à 85.

On cote au kilo: Pruneaux de Californie, 5 à 6.50.

Aux 100 kilos: Bananes de Guinée et des Antilles, 525 à 575.

PARIS, 25 février (De notre correspondant spécial).

Temps très doux avec belles éclaircies. Le commerce de la viande abattue aux abattoirs et aux halles reste extrêmement médiocre.

GIBOE. BET A TTi Amenés Boeufs 1.267; vaches, 832; taureaux 190; total, 2.269; introductions directes aux abattoirs depuis le dernier marché, 473; réserves vivantes ce matin aux abattoirs, 1.305.

Renvoi 70 boeufs, 50 vaches et 3 taureaux.

La vente a été pour l'ensemble calme, avec très peu d'empressement des acheteurs, à cause de la quantité de viandes rassises ou d'animaux vivants restés aux réserves des abattoirs ce matin. Cependant, on a pu voir un peu de facilité pour le bon entre-deuil

un cote a la livre de viande nette • BOEUFS. Normands extra. 4,60 à 4.80: bons normands, 4,30 a 4,50; ordinaires. 3,90 a 4.20; limousins, charantais périgourdins. dorachons extra. 4.BO à 5 Dons animaux, 4.50 a 4,70 ordinaires. 4,20 a 4.40: charollals, nivernais, bourbounnais, berrichons, bourguignons, extras, 4,70 à 4.90 bons bœufs blancs. 4.40 a 4.60 ordinaires, 4,10 a 4.30; gros blancs extras, 4,10 4.40: salers du Centre ou de Charente et rouges divers extra, 4,10 8 4,50; bons bœufs rouges, 3,80 à 4 ordinaires. 3.50 à 3,70 Maine-Anjou extra. 4,40 a 4,70 bons, 3.90 8 4.30; ordinaires. 3.50 à 3.60: gris de l'Ouest, Vendéens. Parthenals. Choletals, Nantais extra. 4,30 à 4.60; bons animaux. 3.90 à 4,20; ordinaires., 3.50 a 3.80 bretons extra 4.20 à 4 50; bons bretons. 3,80 à 4.10; ordinaires, 3,50 à 3.70: bœufs du Midi, 3.50 à 4.50: bœufs communs de toutes races. 3.20 à 3,40.

• VACHES. Génisses extra limousines, charentalses, 4.90 a 5,30 charollaises, nivernaises, 4.80 à 5.70 normandes extra, 4,70 5,10; rouges extra, 4,30 à 4.60 mancelles, choletaises extra, 4.30 à 4.60: bretonnes extra, 4.30 a 4,60 génisses ordinaires de toutes races. 4,10 à 4.30: bonnes vaches. 4,30 a 4.50: vaches ordinaires, 3.70 a 4.20 vaches médiocres, 3.30 a 3.60 viande a saucisson. 2.50 à 3.

• TAUREAUX. Bretons extra, 3.90 à 4.10: Jeunes de ferme. 3,80 à 3.80; gros, 3 à 3,50.

Amenés, 1.292; introductions directes 1.065; réserves vivantes, 593.

Renvoi 31.

Les arrivages étaient très modestes, mais il y avait peu de besoins. Les cours n'ont bénéficié que d'un très léger raffermissement, il est à noter que les animaux extra de détail se sont vendus très lentement, par suite de l'absence de quatre boucheries de campagne.

Les veaux de sorte extra des meilleures provenances ont été vendus au détail. la livre nette. 6.40 à 7.90 bons Gatinais, Eure-et-Loir, Blésols, Eure. des meilleurs rayons. 6,10 a 6.40 ordinaires, 5,60 à 6 tourangeaux de Richelieu. Sainte-Maure, 5,80 6,40: tourangeAUx de Chlnon, Loudun, Loches, 5,60 a 6,30 champenois de Romilly. Sézanne. Nogent-sur-Seine. 5,70 à 6.30 autres rayons champenois. 5.30 5,60 veaux à robe blanche. 5.60 à 6 manceaux d'Ecommoy. Mayet. Le Lude, Ohateaudu-Loir, 5.70 à 6.30 autres bons Sarthois, 5.60 à 6.20 manceaux communs de la Sarthe notamment du rayon de Subie ou de Maiû«-«t-Lûire, en prove-

nance du Baugeols, 5,40 5,80; angevins, 530 a 6 Orne, des rayons de Lalgle ou Gacé. 5,20 à 5,70 Manche, 6,40 à 5.80 Caen, Gournay, 5,20 à 3.70; Vendée. 5,10 6 40 Deux-Sèvres, 5,10 a 5.40 bretons d'nte-et-VDalne et Côtes-du-Nord. 5,10 a 5,40 veaux de service 6 à 5,40; broutards, 4 4.50; petits veaux de ferme, 2,50 à 3,1(k nxorrrroNS

Amenés, 6.440; introductions directes 1.827; réserves vivantes, 2.745.

Renvoi 40.

La demande a été assez suivie, mais les offres étaient plutôt amples et les cours n'ont pas eu l'occasion de se modifier.

On cote 4 la livre nette pour animaus en lalne

e AGNEAUX, Les agneaux extra Southdown ont valu 8 à 8.50 croises, 7.80 8,l0; dushleys-mérinos de Beauce. Ile-de-France. 6,90 a 7.90 Loiret, 7.90 à 8.50 charmois, 8 a 8.50 berrichons, 7,10 à 7.50 bretons, marRlchlns, Il.80 a 7,40; Sarthe, Mayenne, Vendée. 6,80 a 7.20: bourguignons, champenois, 7,20 a 7,80 lorrains, 7,10 à 7.30 métis, 6.90 à 7,20.

• MOUTONS, Dtehlevs-môrlnos de Beauce. Ile-de-France, 6 a 6.40 Loiret, 6.30 A 6,70 nivernais, bourbonnais, 6.20 a 6.60 Poitou, 6,50 a 6.80 bretons, maralchlns, 8,90 à 6,40 Sarthe. Mayenne. Vendée, 5,90 à 6.40 bourguignons, champenois. 6 A 6.30 lorrains, 5,90 A 6,20; limousins, 5,90 à 8.20; auvergnats. 5,90 6.40 Iozerots, 530 & 6,20 gascons aveyronnais. 5,80 6,40; ajblgeois, 6.20 à 6.70 métis, 5.60 6.10 africains de réserve, 5 à 6.

• BREBIS, Beauce, ne-de-France. 4,90 à 5.30 berrichonnes, nivernaises, 4.80 à 5,30 aveyronnaises, gasconnes 4,30 a 4,80; mères usAes, 4.10 à 4,30. FOJEfcCS

Amenés, 1.141; introductions directes 3.135; réserves vivantes, 1.007.

Renvoi néant.

La vente a été calme avec coura Inchangés sar lundi. Il y aurait cependant en apparence un peu moins de difficulté.

On cote au kilo vif Porcs maigres extra, 8.30-6,40; bons porcs de pays maigres, 6,10-6,30; petite marchandise, 5,505.70; porcs un peu épais de l'Ouest et du Centre, 5,90-6,10; gros gras et nourrisseurs, 5,70-5,90; porcs du Midi, 5,706,10 porcs craonnala, 6,20-6,40; Baveux, 6,30-6,40; Vendée, 6-6.4O; fonds de parquets. 5,50-6,70; coches de toutes provenances, 3,80-4.40; laitonnes, 4,50-4,90. Marché aux porcelets

Marché calme. On cote la plèo», de 160 à 250 francs.

Arrivage. par département Calvados 10 bœufs. 5 vaches, 6 taureaux, 10 veaux, 30 porcs.

Côtes-du-Nord 40 veaux, 30 pores. Charertte 35 boeufs, 15 vaches, 5 taureaux.

Charente-Inférieure 10 bœufs, 10 vaches, 5 taureaux.

Deux-Sèvres 40 bœufs, 30 vaehes, 10 taureaux.

Eure 10 bœufs, 10 vaches. 6 taureaux, 20 veaux. 60 moutons, 30 porcs. Eure-et-Loir 20 bœufs. 10 vaches, t taureaux. 135 veaux 460 moutons. Finistère 12 taureaux, 7 veaux. Ille-et-Vilatne 10 boeufs, 10 vaches, 5 taureaux 70 veaux. 140 porcs. Indre-et-Loire 60 veaux, 60 porcs. Loire-Inférieure 28 bœufs, 10 vaches, 5 taureaux, 70 porcs.

Maine-et-Loire 45 bœufs. 40 vachee 5 taureaux, 90 veaux, 110 porcs. Manche 70 veaux. 90 porcs.

Malienne: 10 bœufs, 5 vaches, 10 taureaux, 15 veaux.

Morbihan Néant.

Orne 25 veaux.

Sarthe 25 bœufs. 10 vaches, 3 taureaux, 180 veaux. 90 porcs.

Vendée 85 bœufs, 10 vaches, 6 taureaux, 69 porcs,

Vienne 80 bœufs, 30 vaches, 8 taureaux, 95 moutons.

Courg officiels

Cours de clôture au kilo de viande nette

1" q. 2*q. 3» q. ext.

Bœufs 8.8u 7.40 6.20 9.70 Vaches 8.50 8.70 5.70 9.90 Taureaux 7 6.20 5.70 7.60 Veaux 12.60 11.60 10.60 13.80 Moutons 14.80 11.50 9.3016.10 Porcs 8.86 8.56 6.14 9.14 Brebis 10.70 9.10 b Cours approximatif au kilo, poids vif: l"q. 2* q. 3* q. ext.

Bœufs 5.28 4.08 310 6 » Vaches 5.10 3.60 2.85 6.30 Taureaux 4.20 3.42 2 85 4.71 Veaux 7.56 8.61 6.83 8.55 Moutons 7.40 5.40 4.17 8.05 Porcs 6.20 6 » 4.30 6.40 Brebis 4.81 3.90 »

d la cote officielle

Pas de changements en bœufs et vaches, mais hausse général de 10 centimes au kilon net pour la cote des taureaux, ce qui est plutôt un rajustement. Les veaux ont été remontés de 10 centimes au kilo net, plutôt comme une indication de tendance.

En ovins, pas de modification.

Les porcs ont vu une hausse de 10 centimes vifs en première, ce qui est

correct, mais la hausse de 40 centimes de h seconde ne s'expHqoe nullement, car les gras et rordinaire ne se sont pas mieux vendus.

J. L,. ^Reproduction interdite.)

Alcools, cidres et vin*

Piiis, le 24 février (d« notre correspondant spécial)

Les eaux-de-vie de cidre présentent un peu plus de fermeté en ce sens qu'il n'est plus possible d'en découvrir aujourd'hui au dessous de 550 le degré. La cote est de 6.50 Il 6 fr.. mais les affaire* sont toujours insignifiantes-

En cidres, on cotre de 7.50 B 9 fr. le degré, suivant qualité.

Pour les fin», le marché s'était récemment un peu tassé, mais actuellement on fait 15 Ir. et rour les supé- rieurs lusquà 15-50. Les vins du Centre paraissent proches de l'épuisement. Les suifs

Paris, le 24 février (de notre corr»»- yondant agricole)

L cote officielle des suifs de Paris a été fixée auJourd'hui, A 820. contre 335 ll y a huit jours.

Légume* secs

PARis, le 24 février (de notre correspondant spécial)

Le carême n'apporte aucune amélioration dans la consommation des légumes secs et les détenteurs commencent à s'inquiéter du sort de leurs stocks, malgré le fait Que la concurrence étrangère est insignifiante. La tendance s'est fort affaiblie, sauf pour 1es plats du Mldi,

On cote aux 100 kilos, logé départ Flageolets Nord. 230 lingots Nord, 285: chevriers Arpalon. Dourdan. ertra, 300: avec 10 de blancs. 275 ordinaire», 200 a 225 plats Midi, nature. 315 gros, 330 extra. 355 lentille» vertea du Puy, 465 Cantal, 260.

J. L. (reproduction interdite).

BOURSE DE PARIS

Clôture

Paris, le 25 février.

FARINES. Tendance calme. Courant, 204 payé; prochain, 207 paye; avril, 210-211; 3 de mars, 210-211; 3 d'avril. 213.50 ach.; S de mal, 218 payé. AVOINES. Tendance calme. Dlsp. Cote officielle, 115. Courant, 118-118,75, prochain, 118,50-118,75; avril 119,50119,76; 3 de mars, 119,50 payé; il d'avril, 120,50 payé.

SEIGLES, ORGES, MAIS, TOUS lncotés.

HUILES DE LIN. Courant, 285 ach.; prochain, 281 vend.; mars-avril, 280-279,50 payés; 4 de mal, 290 paye; 4 de septembre. 299-300.

SUCRES, Tendance soutenue. Courant, 227.50-228 payéx; prochain, 229 p.; 3 de mars, 229.50 payé; 3 d'avril, 230,50231 Juillet-août, 233-233,50 payé6; septembre. 233 payé; 3 d'octobre 236,50 p.: 3 de novembre, 336.50 payé.

Cote officielle. 227.60-228.

CAOUTCHOUCS. Crtpes First Latex et feuilles fumées gaufrées. Courant. 11/11,05; prochain. Il ach. 3 d'avril. 11 ach. mai, 11,10 ach. 3 de Juillet. 11,20 ach.; août, 11.25/11.30; 3 4'octobre, 11,40/11,55 novembre, 11,40 ach. FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse 225.

BOURSE DU UAVBB

Clôture

LE HAVRE. le 25 février.

COTONS, tendance faible, vente 14.600 balles.

Février, incoté mars, 386 avril, 390.50; mai, 3S5 juin. 399.50 Juillet. 404; août 404 septembre. 404 octobre 404.50; novembre, 404 décembre. 406 Janvier, 406.60; février (19381. 406.

CAFES, tendance soutenue, vente 4.500 sacs.

février. 219 50: mars. 221.50; avril, 222.50; mai, 229: juin, 232.25; Juillet. 237.25; aotlt, 237.25 septembre, 243 octobre, 245.25 novembre, 247 25 décembre. 242.50 Janvier, incoté février Incoté. BOURSE DE MARSEILLB

Clôture

Marseille, le 25 février.

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Paris, le 25 février (de notre correspondaat spécial). Vente publique dea cuirs frais de loucherie. les 100 kilos BŒUFS extra lourds 622,69 (+ 21.69).

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24.913 Classes secondaires complètes. baccalauréats.llcences. 24.915 Grandes Ecoles spéciales.

24.922 Emplois réservés aux sous-officiers de carrière, aux mutilés et réformés.

24.928 Carrières industnelles, travaux publics.

24.930 Agriculture métropolitaine et agriculture coloniale. 24.935 Carrières commerciales, banque, bourse, assurances. hôtellerie

24.942 Langues étrangères. Tourisme.

24.946 Orthographe rédaction de lettres, calcul, dessin, écriture 24.952 Carrière de la Marine Marchande

24.9b8 Musique lnstmmentale, soifege. chant, composition. professorats

24.963 Arts du dessin Aquarelle, peinture, etc. Professorats. 24.966 Métiers de la couture, de la coupe, de la mode et de la chemiserie

34.971 Journalisme. Secrétariats.

24.977 Cinéma, mise en scène, art dramatique photographte. 24.984 Carrières coloniales.

24.989 Carrières féminines dans tous les ordres d'activité. 24.992 Carrières do la coiffure et des soins de beauté.

Nom et prénoms Adresse complète

lourds 639,12 (+ 30.54). moyens 600.14 (+ 25,84). légers 515,00 (+ 50,50). VA lourdes 512,95 (+ 25.12). moyennes 496,56 (+ 14,06), légères .,09.33 28.46).

TAUREAUX légers 423 (+ 151, lourds 430,86 (+ 0.20). I MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOING

Tourcoing. 26 février.

LAINES PEIGNEES type unique février néant, mars 32.50. avril 32,80, mai 32,90, Juin 33.10. Juillet 33.40. août 33.80. septembre 34,0. octobre 34,40,1 novembre 34.60. décembre 34,70, Janvier 34.90. Aftalres enregistrées 47.500 kilos.

RouBAix, 25 février.

LAINES PEIGNEES type unique février, néant, mars 32,50, avril 32.BO. mai 32.80. Juin 33.00. juillet 3330. août 33.80, septembre 34. octobre 3 novembre 34.40, décembre 34.50. y* ter 34,70. Affaires enregistrées 85.OO0 kg. MARCHÉS ETRANGERS

METAUX

̃%• LONDRES, le 25 février. Antimotne Qualité spéciale. 64, 66. CîdiTe Comptant. 69 0/7 1/2; trois mois, 68 19/4 1/2; Bes Selected, 73 15'0. 75: Electrolytique. 74. 75.

Etain Anglais comptant. 2t8 15 0: étranger comptant, 248 10/0; étranger terme. 249 2/fc.

Plomb Anglais comptant, 33 10/0: étranger comptant. 31 12/6; étranger livraison éloignée. 31 12/6.

Ztnc Comptant, 30; livraison éloignée, 30 2/6.

Argent Comptant, 20 1/8: deux mois 20 1/16.

Or 142/2 1/2.

Mercure 14 5/0, 14 5/0.

CEREALES

LIVERPOOL. 25 février. (Clôture). Blés tendance calme mars 8 4-1/4 mal 8/6-1/4. Juillet 8/8: Mais tendance soutenue La Plata (Caf.). fév. 23/10-1/2 mars 24/1-1/2, mai 20/4-1/2.

♦ BOENOS-AIRE8, 24 ftvrler. (Clôtur«). Blés mars 11.20. avril. 11.20 mai 11.20: Mais mars 5.35. avril incoté, mai 5.78; Avoines dlsp. 6.15. ROBAFUO. 24 février,Blés mars 11.15. mai 11.15: Mais mars 6.20. mal 5.65.

♦ CHICAGO. 24 février. (Clôture). Blés.* n- 2, Inooté n« 8 ,dlsp.. In coté mal, 131 7/8 131 3/4 juillet, 115 à 114 7/8; septembre. 112; maïs. disponible. lncotè mai. 103 1/2: juillet. 98 7/8 mais (nouveau contrat. mal. 106 3/8 Juillet, 102 «eptembre. 96 1/2 avoines mal. 47 1/4 luillet. 43 septembre. 40 3/8 seigles dlsp. incoté, mat, 107 1/2: Juillet. 09 3/4; septembre. 89 3/4 orge* mal. 82. ♦ V7INNIPEQ. 24 févner. (Clôture) Blés mal, 134 Juillet. 120 1/4 octobre, 109 1/2; teigle» mal. 102 7/8 Juillet, 99 3/8 octobre, 85 1/8 avoines mai. 54 3/8 Juillet. 51 1/2 orges: mai. 80 1/4: Juillet. 72 1/4. NKW-YORK. 24 février. (Clôture). Blés dur. 149 5/8; roux. 148 1/8: btgarré. Incoté mais bigarre, incoté COTONS

♦ LIVERPOOL, 23 février, (Clôture^. Sokelloridlt fév. 9,68, man 9.68. avril 9,D3, mai Il,93, juin 8.85. Juillet 9.95. août 9.95. sept. 9,93.

Haute-Egypte fév. 8.20. mars 8,20, avril 8,24, mat 8,24, juin 8.23. juillet 8.25, août 8,25, sept. 8.18, oct. 7,81, nov. 7.73. déc. 7.71, Juin Ï.71.

Giza nouveau contrat fév. il,55. mars 8,55, avril 8.78. mai 7.78. juin 8.92. Juillet 8.92, août 8.92. sept. 8,92, oct. 8,69. nov. 8.69, déc. 8.64. Janv. 8.64. Américains fév. 7.12. mars 7.12. avril 7,2, mal 7.12. Juin 7.09. Juillet 7,06. août 6.90, sept. 6.76. cet. 8.68. nov. 6,84, déc. 6,63. Janv. 6.62, fév. 6.61.

NEW-ORLEANS, 2* février iolibture). Dsp 12.93: mars 12.64 68: mai 12.53; Ju:llet 12.38: ocr. 11.89: decembrs. 11.93/95; Janv. U.93/95.

•%̃ NEW- YORK. 24 lévrier (clôture). Disp. 13.18; fév. incotés: mars 12.78: avril 12.68; mat 12.58; juin 12.50: Julll. 12.42/43; août 1204: sept. 11.98; oct. 11.92/93; nov. 11.91; déc. 1139/90; lanv. 11.89.

SUCRES

%̃ LONDRES, 25 février. (Clôture). Base 96", tendance terme fév. 6/6 vend. 6/3 ach.. mars 6 5-1/4 vend.. 6 '3 ach.. mat 6 3-3/4 payé, août 6-4-1/2 payé. déc. 6-4-3/4 payé.

̃•> «J.'W-YORK. 24 février (clôture).Centrifuge Cuba 345- ancien contrat mars 252 54; mat 257 58: .u'-llet 26061 sept. 260.61: nov. 258; déc. 263 nom.; janvier i3fi) 254/55. Vente» 1ï.000 tonnes. Nouveau contrat mars 121 nom.: ma: 119: Juillet 122: sept. 123; dèc. 126 1/2 nom.; mars i38i 132. Ventes 14.000' tonnes

CAFSS

*• NEW-YORK 24 févner (clôture). Dtap 11 5 8 mars 10.47: mal 10.47; Juillet 10.44; sept 10.46; déc. 1054. Ventes 42000 sacs.

LE MARCHÉ

DE CHATEAU-GONTIER Chateau-Gontiik, 25 février (de notre correspondant agricole)

Le marche de ce matin s'est encore tenu par un mauvais temps nul n'a attiré qu'un petit nombre d'acheteurs. Le commerce a été à peu près le même qu'il était il y a huit Jours le début du marché e été franchement mauvais, mais par la suite on a réussi à relever un peu les cours.

LES VEAUY

La place des veaux n'est jamais bien garnie dans la saison. Aujourd'hui on il .1 pas dénombré plus de 60 sujets; les meilleurs se sont traités de 3.30 à 3.40 quelques exceptions seulement ont eté jusqu'à 3.60. Les moyens n'ont pas fait plus de 3 à 3.15 le8 mauvais n'ont pas excédé 2.80, Le commerce des moutons de boucherie fut très médiocre Par contre, tea brebis pleines ou avec agneaux, se sont enlevées très rapidement. Des brebis avec deux agneaux se sont vendues de 460 500 fr. et les pleines ont valu de 325 a 380 fr.. suivant l'âge Les moutons d'un an se sont vendus de 2.48 3 80. sul- vant le poids et la qualité. Les breblj* grasses n'ont pas fait plus de 180 à 230 francs pièce.

LES PORCS

Le commerce des porca a et* très mau- vais, surtout en ce qui concerne les gros qui n'ont pas fait plus de 2.70 à 2.80.. Les coches ne font pas plus de 2.40 le» porceleta ee sont vendus de 80 & 110 fr.. soit de 2.50 à 2.75

Tous ces cours s'entendent & la lit,ri% poids vif. G. tV


750 GRAMMES DE VIANDE POUR LE PRIX D'UN KILO? Mauvaise affaire Et pourtant vous la faites tous les jours Les cuisinières ordinaires sont peu hermétiques; les viandes s'y dessèchent par la cuisson.

En faisant cuire un kilogramme de viande crue, vous n'obtenez guère que 75n grammes de viande cuite; le prix a. votre plat se trouve donc majoré de 25

On a fait, en laboratoire, de très longs et minutieux essais afin de réduire cette perte de poids si onéreuse. On a constaté que seule la cuisine électrique permettait de les réduire au Minimum. Faites-en l'essai; en cuĩint au four électrique un kilo de viande crue, vous obtiendrez au moins ;0(? grammes de viande cuite. La perte cra inférieure à 10 Economie très ?nsible, puisque quotidienne

Comment hésiter, dans ces condions, à adopter la cuisine électrique, ̃ii reste par surcroit la plus propre is cuisines et la meilleure par ses ¡alités culinaires.

Le marché de Littry -irrry. 25 février. (De notre cor••pondant agricole)

An marché de Littry. qui s'est tenu .e matin, on n'a pas enregistré de jïiangements notables dans les cours qui ont été pratinués depuis lundi dernier et s'il n'y avait pas de très bonnes \aches amouillantes. deux ou trois génisses pleines ont abordé le prix de 3.000 francs. Le marché fut normal dans les vaches d'herbage et assez calme pour les porcs et les veaux. Cette dernière catégorie a connu cependant une vente un peu plus active dans les bons animaux a cause de leur rareté, mais les prix n'ont pas sensiblement changé. LES AMOUILLANTES

Dans le lot des vaches amenées sur la place, on ne voyait pas une seule bonne vache de commerce et ce qui a été mis en vente était bien médiocre comme qualité. Seules, quelques génisscs prêtes ont trouvé acquéreurs pour 2.950. 2 900. 2.850 fr. par des cultivateurs du pays- dans les animaux loin de terme on a traité à 2.400. 2.500 et 2.600 francs, mais une fois ces quelques Jeuncs bêtes triées les marchands venus Ici n'ont pas pu acheter une bête proLa vente a été satisfaisante dans les génissons. mais nulle dans les vaches ou presque.

·LES HERBAGERES

Il y avait peu de vaches maigres, mais les jeunes bêtes à dents de lait furent vendues de bonne heure et on a vu des prix de 2.100 à 2.250 fr. offerts pour des animaux qui pèseront 650 à 680 livres de viande en fin d'année. Les cours se tiennent de 3.10 à 3.40 dans cette caté¡¡orle. On vendait vaches de 6 il 6 ans de 1.700 d 1.850 et cela représente le cours de 3 fr. Les vieilles moins recherchées ont obtenues de 2.50 à 2.75 suivant leur dentition et leur conformation. Deux ou trois saucissons furent cendus depuis 1.80 à 2.05 la livre .suivant qualité.

LES VEAUX

La petite quantité de veaux apportée permettait aux vendeurs de maintenir leurs prix et Quelques extra furent vendus près de 6 25 pour la boucherie. On a coté la première qualité de 6 h RIO: la seconde, de 5.75 à 5.80 et la troisième de 5.50 il 5 65 ,mals les veaux d'expédition ne déaassaient pas 5.25 et les plus souvent n'obtenaient que 5 ou 5.10.

Les jeunes veaux maigres avalent une rente plutôt difficile et se traitaient de 100 à 200 fr. la pièce.

LES PORCS

Marché toujours calme dans les porcs. Cependant les petits charcutiers extra

valaient parfois 4.50 et le plus souvent 4.40. Dans les gros porcs on vendait depuis 4 à 4.25, suivant engraissement et poids .Les coches grasses dont la vente est plutôt difficile ne dépassaient pas 2.80 et obtenaient très rarement 3 fr. On a coté les porcs maigres 6 fr. le kilo vif.

Tous les cours ci-dessus s'entendent à la livre de viande nette. P. A. FOIRE DE SAINT-GANTON

Saint-Ganton, le 25 février (De notre correspondant agricole.)

La foire de février à Saint-Ganton s'est déroulée aujourd'hui par un temps assez beau. mais la pluie est tombée si abondamment pendant les trois heures qui la précédaient que l'assistance et l'achalandage en ont été très réduits. De nombreux cultivateurs même. qui étaient déjà sur la route avec leurs animaux pour se rendre à la foire, ont fait demi-tour à quelques kilomètres de StGanton, en raison du temps exécrable qu'il faisait entre midi et 1 heure. Nous n'avons donc dénombré que cinquante-deux couples de boeufs, quinze ou seize vaches et environ cent cinquante porcs (coureurs et laitons). Malgré la faiblesse de l'offre. le commerce est resté calme les cours furent à peu près maintenus cependant, les vendeurs ayant opposé une certaine résistance, mais la moitié au moins de l'approvisionnement fut relevée, la demande, de son côté. étant restée hésitante durant toute la réunion.

LES BOEUFS DE HARNAIS

Ils étalent, comme d'habitude, de beaucoup les plus nombreux, mais on avait l'Impression que tous les sujets vraiment de Qualité sont déjà placés et qu'il ne reste plus maintenant à vendre que des animaux moyens en tous les cas. aujourd'hui, on cherchait vainement sur la lande des couples sortant de l'ordinaire. Ceux de Bretons en deux et quatre dents, valaient de 3.200 à 3.500 fr.. et en six dents ou rangés, de 3.700 à 4.200 fr. Ceux de Manceaux. de Nantais et de Charollais débutaient à 3.700-3.800 fr. dans lés jeunes, faisaient de 4.200 à 4.500 fr. dans les animaux en deux et quatre dents, autour de 4.800 à 5.000 fr. en sujets ordinaires, levant leurs dernières dents, et jusqu'à 5.3005.400 fr. en sujets rangés et du meilleur choix présenté.

LES BOEUFS GROS

Actuellement, c'est ce rayon qui voit le Dlus de fermeté. Les cours étalent encore les suivants 3,50 le kilo sur pied pour le choix courant et 3.80 à 4 pour les animaux parfaitement tournés et bien finis.

LES VACHES DE SERVICE Nous avons déjà dit plus haut que cette catégorie était très faiblement représentée. Nous avons remarqué, entre autres, une vache croisée, toute prête et d'assez bonne Cuelltk, qui a dû être vendue tout près de 1.500 fr.. puis deux génisses bretonnes, tout à fait dans la type de la race et avec pas mal d'annonces de service, qui étalent offertes pour 1.375 fr. l'une. Par ailleurs, les quelques affaires Qui purent être conclues le furent entre 1.100 et 1.300 îr. pour les Bretonnes comme pour les bétes croisées A noter qu'en ce moment, la demande manifeste presque plus de fermeté pour les vaches en lait que pour les amouillantes.

LES PORCS

Les gras étalent payés 2,75 la livre. Les coureurs trouvaient à peu prés 3 fr. de la livre Quant aux laitons, leur vrai cours était 90 à 100 fr. en animaux de belle venue et pesant environ 15 kilos. Tendance plutôt faible. C. T.

CALVADOS

♦ LIVAROT, 25 février. Beurre, 1 15.50. 16.50 et 17.50 le kilo Livarot, 38.

46 et 54 la douzaine oeufs, 4 à 4.25 la douzaine.

ORNE

%̃ ALENCON. le 25 février. Les 100 kilos blé 145 fr.; farine 214 fr.; pommes de terre 45 48 fr.

Le kilo poulets vivants 11.50 12 1 fr.: lapins vivants 6.50; beurre en gros 16,50; beurre en détail 17.50.

Œufs 5 à 5.50 la douzaine.

MORTAGNE, 20 février. Beurre, le kilo 16 à 16.50; oeufs, la douzaine 5 à 8j50; poulets, la couple 30 à 50. V LA OARNEILLE. 23 février. Beurre, la livre 8.20 à 8.75; oeufs, la douzaine 4 à 4.10.

%̃ LE MESLE-SUR-SARTHE, 24 février. Veaux de lait amenés 15, vendus de 275 a 336; porcs de lait amenés 50, vendus de 175 d 210; porcs malstrcs amenés 10, vendus 200 240.

Beurre. 14 à 14.50 le kilo; beurre fin 15 15.50; œufs 5.25 à 6 la douzaine. Cidre première qualité 100 à 108; ordinaire 90 & 95.

̃%• OARROUGES, 24 février. Beurre 7.Ô0 la livre; œufs 4 la douzaine. ♦ CHAMBOIS. 25 février. Beurre. 1.200 kilos, vendus de 8 à 8,75 le demlkllo; oeufs, 1.900 douzaines, vendues de 5 6 fr. la douzaine. Marché bien garni. Baisse légère sur le beurre et les oeufs. MAYENNE

♦ LASSAY. 24 février. Bœufs d'herbages, 1.000 g 1.500 la pièce; vaches laitières ou amouillantes 1500 à 2.000 ta pièce; génisses 1800 à 2.200 pièce; veaux de lait 7 à 8 le kilo; veaux gras 6 à 6 50 le kilo; moutons 4.50 à 5.50 le kilo; porcs de lait 125 à 175 pièce; porcs maigres 175 à 225 pièce; porcs gras 5 à 5.50 le kilo.

Beurre ordinaire, le kilo 15 à 16; beurre fin. le kilo 16 à 17; oeufs, la douzalne 4.25 à 4.50.

̃% EVRON. 25 février. Pommes de terre, le quintal. 44 à 42 fr.

Beurre, la lmre, 8 8.50; oeufs, la douzaine, 4 à 4.50.

SARTHE

BONNETABLE, 23 février. Œufs 4 50 à 5 la douzaine; beurre 7 à 7.25 la livre.

· CONNERRÉ, 24 février. Pommes de terre, suivant espèces. 45 à 55 fr. les 100 kilos.

Beurre ordinaire, la livre, 7.25 beurre fin, la livre. 7,75 oeufs, la douz.. 4,50. ̃ LA FLECHE, 24 février. Les 100 kilos avoine, 115 à 120 seigle. 105 orge, 115 à 120 sarrasin. 115.

On cote les 100 kilos pommes de terre 35 à 50.

Vaches grasses. 2.70 à 4,20 le kilo veaux gras, 5.50 à 7,80 le kilo porcs de lait, 140 a 180 fr. pièce porcs maigres, 230 à 300 fr. pléce porcs gras, 5,60 à 5,90 le kilo.

Beurre, la livra, 8.50 œufs, la douzaine. 4,50.

4& GRAND-LOCÊ, 24 février. Porcs de lait, amenés 32, vendus 32, de 100 a 125 fr, pièce (3 à 3.25 la livre).

On cote à la livre poulets. 5 à 6 lapins. 3,25 à 3,50.

Bourre ordinaire, la livre. 7.25 à 7,50 beurre fin. la livre. 7,50 à 8 œufs, la douzaine, 4,25 à 4.50.

MANCHE

̃ MARH3NY, 24 février. Beurre, le kilo 17.50 à 17.80; oeufs. la douzaine 5. ♦ TESSY-S JR-VIRE, 24 février. Porcs de lait, amenés 30, vendus 22, de 180 à 230 fr. pièce porcs maigres, amenés 15, vendus 12. de 280 à 350 fr. pièce; porcs gras, amenés 10, vendus 10, de 5,80 à 6.20 le kilo.

Beurre ordinaire. le kilo, 17 à 17,20: beurre fin, le kilo. 17.20 à 17.40 oeufs, la douzaine. 4.50 à 4,75. Légère baisse sur le beurre et les oeufs.

HAMBYE. 23 février. Porcs de lait, amenés 20, vendus 18. de 160 à 190 fr. pièce porcs maigres, amenés lu, vendus 8, de 180 à 240 fr. pièce Beurre ordinaire, le kilo, 16,40 à 16,50 beurre fin. le kilo, i6.50 à 16.80 oeufs, ) la. douzaine, 4 à 5. Cours en baisse sur le marché de mardi dernier.

PONTORSON, 24 février. Poulets, de 26 à 28 fr.; oies des marais de Saint-James et Pleine-Fougères, 25 à 26 fr.; lapins, de 9 à 13 fr.

Beurre doux, de 15 à 16 fr. le kilo (baisse de 0.25 il. 0.50 par kilo); beurre salé, 15 à 16.50 le kilo (baisse de 0.50 à 0.75 le kilo); œufs, la douzaine. 13.50 à 13.75 (baisse de 0.50 par douzaine).' •%• CHERBOURG, 25 février. Beurre, 21 à 22 fr. le kilo; oeufs, 6 à 6.50 la douzaine.

Poules grasses. 35 à 45 fr. la couple: poulets, la couple, 35 à 50 fr.: oies. 30 ft 35 fr. la pièce; lapins gras, 20 à 26 fr. pièce.

Porcs, 220 à 250 fr. pièce: veaux, 7.50 à 7.80 le kilo; mouton. 5 à 5.50 le kilo; agneau, 10.50 à 11 fr. le kilo.

'TIRAGES FINANCIERS VILLE DE PARIS 1904

Le numéro 69.301 est remboursé par 200.000 francs.

Le numéro 314.567 est remboursé par 10.000 francs.

Les 10 numéros sulvants sont remboursés chacun par 1.000 francs 36485 63.486 82.826 123.693 148572 155.792 185.258 224.939 252.263 326.219 1.403 numéros sont remboursables au pair.

DIRECTEUR

DE L'ENREGISTREMENT

M. Morey (Henri- Jean), Inspecteur principal de 1" classe de l'enregistrement, des domaines et du timbre à Angers (Maine-et-Loire), est nommé directeur de troisième classe Chartres (Eure-et-Loir) en remplacement de M. Néel, qui a été admis à faire valoir ses droits à la retraite.

PERSONNEL DES EAUX ET FORETS M. de Bourmont (Charles), Inspecteur adjoint des eaux et forêts à Mont-deMarsan (Landes), est nommé, sur sa demande, en la même qualité à La Roche-sur-Yon (Vendée), nouvelle organisation.

CONSEILLERS

DU COMMERCE EXTERIEUR Sont renouvelés dans leurs fonctions de conseiller du commerce extérieur de la France, pour une nouvelle période de cinq ans, à dater du présent décret Région économique de Nantes. MM. Coldefy (Lucien), administrateur de tanneries à Château-Renault Hiret (Georges), industriel, président de la chambre de commerce du Mans. Région économique de Rennes. MM. Boinet (Louis), négociant en produits alimentaires à Lamballe: Bruchet (Emile), fabricant de vêtements Rennes. Mafart (Jean). fabricant de quincaillerie à Saint-Brieuc.

Sont nommés conseillers du commerce extérieur de la France, pour une période de cinq années, à dater du présent décret

Région économique de Caen. MM. Alba (François), administrateur délégué de la société laitière des fermiers normands à Caen Allainguillaume (Louis). négociant en charbons à Caen Bain (Georges), président de la chambre de commerce de Flers; Delaunay (Désiré). négociant en tissus, président de la chambre de commerce de Caen Duchesne lEdmond). Importateur de bols à Honneur; Duhazé (Joseph), filateur de cotons à Flers-de-1'Orne Julien (Henry), courtier maritime à Honfleur; Lantz (Louis), administrateur directeur général de la société des mines et produits chimiques de May-sur-Orne Maurice (Gabriel), négociant en cuirs à Cherbourg.

Région économique de Nantes.

MM, Georget (René), fabricant de couleurs et vernis à Nantes.Chantenay Hennés (René), importateur-exportateur de boyauderie à Nantes: Le Polttevin (Jean), importateur de cafés et pro- duits coloniaux à Nantes.

TIRAGE AU SORT

DES TROIS SERIES

DE FONDS 3 AMORTISSABLE Le lundi 1" mars 1937. à dix heures du matin, il sera procédé publiquement, dans l'une des salles du ministère des finances, au tirage, par vole du sort. de trois des soixante-dix-sept séries du fonds 3 p. 100 amortissable qui, aux termes du décret précité, doivent être remboursées le 16 avril 1937.

PERSONNEL

DES SERVICES DU TRESOR M. Gayant (René), chef des bureaux, premier fondé de pouvoirs de 4" classe à la trésorerie générale du Calvados, a été affecte, en la même qualité, à la trésorerie générale du Bas -Rhin, en remplacement de M. Lesgards, qui a été appelé à un autre poste. M. Contlé (Jean), chef des bureaux, premier fondé de pouvoirs de 3' classe à la trésorerie générale du Cher, a éte affecté, en la même qualité, à la trésorerie générale du Calvados, en remplacement de M. Gayant, qui a été appelé a un autre poste.

PARMI LES LIVRES ET LES REVUES

« LETTRES DE GROGNARDS L'épopée napoléonienne a eu ses historiens académiques comme Frédéric Masson, ou témoins comme le général baron de Marbot. Les premiers se sont efforcés de faire revivre les années glorieuses en les rapportant avec une sérénité d'arbitre; les autres ont mls dans leurs mémoires la passion humainement critique des acteurs.

M Emile Falron. conservateur des Archives de L ége, et M. Henri Heusé. collaborateur de la Ret'uc des Etudes napoléoniennes. ont réuni dans un luxueux ouvrage de nombreuses lettres de soldats de l'Empereur qui éclairent lumineusement. et pour la première fois si complètement, la psychologie des simple a grognards dans l'histoire de l'Empire.

Ce dossier de mille lettres est le témoignage le plus vivant, le plus Il cru D, car, venant d humbles éléments de la Grande Armée, Il ignore toutes les querelles de rancunes ou les Indulgences d'amitiés qui encombrent et défigurent les écrits des personnages de plus ¡haute Importance. Et puis, à lire ces émouvantes rédactions, ne retrouve-t-on pas les modestes soucis des « poilus d'alors, et avec leurs inquiétudes quotidiennes touchant la nourriture, le tabac, la solde, la vérité la plus émouvante. la vérité même de l'Histoire avec, quand même, le Il panache ».

Nouvelle manière de prendre l'Huile de Foie de Morue En Pastilles, sans odeur ni goût. Le plus puissant reconstituant qui existe.

Les pauvres enfants chétifs et mab gres ne crieront plus à la vue dt l'odieuse bouteille d'Huile de Foie dé Morue au gotlt si repoussant La science médicale avance à grands pas. et atn jourd'hui vous pouvez vous procurei chez les Pharmaciens les Pastille. JESSEL. enrobées de sucre, qui cor* tiennent toutes les excellentes proprié lés de l'Huile de Foie de Morue et qui petits et grands prennent avec plaisir. Même les adultes amaigris et affaibli. qui doivent prendre cette huile fortifia» te apprendront cette nouvelle avec joie Les hommes, femmes et enfants maiçrt-s, anémies et surmenés qui on! besoin de rétablir leurs forces et leur ;anté doivent prendre les Pastillee JESSEL à base d'Huile de Foie de Morue. Si vous n'augmentez pas de i livres en 30 jours votre argent vous ';era remboursé. Une femme a gagné 15 livres en 5 semaines, d'après l'attesation de son Docteur une autre 10 ivres en 3 semaines. Un enfant très •hétif de 9 ans a repris 12 livres en 1 mois il joue maintenant et a bon ippétiL (12 fr. 75 la boite)

ASTHMATIQUE A. ARDOIN, 33, Bd Dubouchage, NICE Moscou, racontes par les simples soldats et sans Ce livre joint il. la qualité de l'information historique celle de la présentation. En effet, les auteurs ont abondamment illustré le texte avec d'authentiques dessins de grognards, de naïves images aux couleurs fraîches qui reproduisent des uniformes ou des scènes particulièrement frappantes de l'épopée impériale.

Les Lettres de Grognards, par lesquelles MM E Fairon et H. Heusé ont si bien servi les Etudes Napoléoniennes. « ajoutent, suivant l'expression du grand historien Louis Madelin, un chant, l'Iliade ». p G Lettres de Grognards, en vente à 1% Librairie de VOuest-Eclair; 3. rue du Pré-Botté, à Rennes, et à la Librairie Pllhon. 5. rue Motte-Fablet. à Rennes. au prix de 100 francs: franco recommandé 103 fr. 20.

LES AVENTURES

DU PROFESSEUR

NIMBUS

Une belle partie de golf

Feutlleton de L'Ouest-Eclair

du 26 février 1937 18

La force I Roman

par la Comtesse CLO Quoi il prétend monter le vieil escal:cr, à la rampe sculptée en plein bois. noirci par les ans Cet escalier. le même qu'elle a connu, mais dont les basses et larges marches sont couvertes d'une riche moquette qui les recouvre presqu'en entier.

Rassurez-vous, sourit son hôte, qui lit J'étonnement dans ses yeux; la fée Jasper, a pensé à tout il a fait installer cela avant que je n'arrive.

Daniel montre, en retrait de l'escalier, un commode ascenseur.

Combien pratique et indispensable Je peux jouir ainsi, de bas en haut de mon logis. Toutes les chambres sont au premier, ajoute M. d'Armyngt, en prenant place avec sa compagne; la mienne. celle de Jasper, et les autres inoccupées.

Il passe devant, sans les ouvrir, un

pli subit au front, une contraction à ses lèvres serrées. Mais Pierrette ne s'en aperçoit pas. tout occupée à regarder les plus petits détails du gai couloir.

Il pense, le malheureux, que là, près d'eux, s'ouvre le merveilleux appartement qui ne servira à personne. Celui préparé, agence avec tant d'espoir et d'amour, en vue d'y amener un jour, la femme qu'il rêvait de faire sienne. Et cette femme est là Mais elle ne peut lui appartenir, et ne se doute, ni ne doit se douter jamais, que tout en ce lieu, embelli, lui était destiné. Tout et surtout le cœur qui bat à ses côtés d'une tendresse réfrénée, si forte, que l'infortuné se demande s'il pourra aller jusqu'au bout.

D'un énergique effort, il se dompte. Depuis tant de mois, il a travaillé à s'endurcir: par avance. il s'est préparé à subir cette terrible epreuve, il l'a envisagée. Va-t-il faiblir à présent Non: de toute sa volonté, et elle est puissante. Daniel ne veut plus voir en Pierrette que l'amie, jeune sœur adorée et adorable.

L'amitié, cette chose exquise entre la femme et l'homme, aurait pu. d'elle à lui, dans d'autres conditions, arriver à changer de nature. Il avait osé l'escompter, lorsqu'il était valide. Cet espoir aujourd'hui, tombe de lui-même. Dans le cœur de Pierrette, l'amitié seule subsistera. Quand la femme est belle, comblée de tous les dons, elle n'épouse pas par choix, un infirme; elle ne se sacrifie pas jusque-là.

Dans le passé, il n'a jamais été question entre eux, d'un sentiment autre; en Daniel seulement, s'est éveillé l'amour. Qu'elle ne sache jamais le rêve qu'il avait caressé. Aucune gène, aucun trouble, ne doit se glisser aans

l'entente amicale. Il sera assez fort pour dissimuler le douloureux regret. Son orgueil aussi lui défend cette irréparable sottise de se poser près d'elle en amoureux transi. Il faut que tout s'engloutisse dans l'immolation forcée de son être. Renoncer à cet impossible désir, qu'il ensevelit sous les froides cendres de la sagesse et de la raison. Adieu, toutes les visions ensoleillées, la divine illusion du foyer béni. Le morne crepuscule envahira son automne approchant Il vivra solitaire et le deuil au cœur sans pouvoir même en être consolé.

A présent, il me reste à vous montrer ce qui a été la plus aimable des surprises préparée à mon insu, par mon incomparable ami.

Pour avoir lutté contre son émoi, et l'avoir vaincu, la voix de Daniel était sans timbre, sans chaleur.

Oh I vous étes fatigué, remarqua aussitôt Pierrette, je vous en prie. remettons le reste a demain.

Non, non, vous aurais-Je une autre fois à moi seul, pour bien jouir de ce voyage de découvertes que je vous fais faire chez moi? Je me reposerai làhaut c'est le paradis 1

L'ascenseur remonta, et les mit au seuil de l'immense et luxueux atelier. don royal de Jasper.

Il occupait, sous sa coupole vitrée. l'espace supérieur d'un des deux pavillons.

Mlle Nozières eut un cri de joie Oh 1 Daniel 1 l'exquise pièce 1 Mr Dorsett vous a fait là une installation d'artiste, comme on en voit peu. Vous allez vous remettre à peindre; c'est trop tentant pour résister à pareille invite. Avez-vous commencé déjà quelque chose ?

Elle s'approchait des chevalets voiles.

M. d'Armyngt souriait de son enthousiasme.

Je ne me suis mis à rien encore, mon retour ne date pas de loin; et puis l'entraînement n'est pas venu.

Il viendra. Daniel, il faut vous occuper, vous passionner pour quelque jolie oeuvre. Voulez-vous faire mon portrait ? ajouta-t-elle. subitement inspirée. Je viendrai poser. Ce sera une raison à donner à ma mère. qui accepterait difficilement, sans cela. un séjour prolongé à Rive d'Or, surtout si elle ne veut pas m'y rejoindre pour tout l'été.

Et vos occupations médicales ? et votre clinique, madame la doctoresse ? Elles seront bien espacees, ces poses promises, j'en ai peur.

Déjà, un rayon heureux éclairait ses idées noires, dans cette possibilite entr'ouverte, d'avoir journellement la présence accessible, de sa précieuse amie. Je m'arrangerai, fiez-vous à moi. je ne suis pas à l'attache, vous savez si j'ai horreur de cela; je suis le docteur amateur, plus théorique que pratique. Mon beau-frère n'a pas besoin de moi, je ne suis que la cinquième roue à son char; je l'aide par amour de métier, et pour m'occuper utilement aussi.

« Ce qu'on appelle la vie mondaine est un passe-temps qui remplit si mal mon besoin d'activité.

Du reste, c'est le moment où nous abandonnons Paris, jusqu'à l'automne. La montagne, la mer. au choix. Eh bten cette année, le choix est fait: ce sera la campagne, Rive d'Or, le bienfaisant repos.

Même seule ? si Mme Nazies désire ur antre horizon ?

Mftme seule, puisque .l'ai l'attraction de votre voisinage, Daniel, est-ce

pour un autre, mon ami. que j'ai debarqué hier. sans crier gare, dans ma vieille et si regrettée demeure d'enfance ? Aussitôt que je vous ai su a la Saulnaie, en cure de convalescence et sans doute attristé de votre solitude inactive, en dépit de votre belle vaillance. je suis accourue, et je reste. Ah petite amie. que vous me rendez heureux 1

Bien vrai, Daniel ? Et vous m'accepterez aussi en qualité de médecin ? au moins moral. ajouta vivement la jeune doctoresse, voyant Mr d'Armyngt faire un geste d'énergique protestation. C'était convenu entre nous. souvenez-vous-en, monsieur l'oublieux. Vous ne m'avez pas fait l'honneur de me réclamer, je m'impose. J'arrive en docteur très sérieux, très exigeant, avec de la thérapeutique et des mots savants plein la bouche.

Pierrette plaisantait de si bon cœur que son malade se mit à rire presque franchement.

Grand Dieu allez-vous m'apparaître désormais avec une longue robe noire et une perruque, comme dans Molière ?

Rassurez-vous. Voici, pour commencer. mon ordonnance très moderne. Médicaments externes couleurs à l'huile, pinceaux. palette. Médicaments internes confiance en Dieu, gaieté, pas de retours en arrière. distractions à outrance, ne pas penser. Pour ses émoluments, le docteur Nozières exige son portrait en pied, d'une ressemblance parfaite, plutôt flattée.

< Ce portrait devra être exposé au Salon d'automne. J'ai dit.

Il buvait ses paroles, réconforté déjà, pris malgré lui et entraîné dans la voie qu'elle désirait. Sous sa forme amuI sante et déguisée, Il reconnaissait la

justesse, le bienfait du remède indiqué par la femme charmante, si doucement autoritaire.

Oui. le travail, ce serait l'apaisement du cœur et de l'esprit. il avait trop oublie depuis son malheur que la revolte ru l'inertie ne peuvent soulever le poids de nos maux.

Et la confiance en Dieu

L'amie chère et sùre retrouvée lui rappelait avec délicatesse, d'un mot. leurs mutuelles croyances.

Quant à la plaie saignante qu'il portait au cœur et qu'elle ignorait, l'oubli de soi ne serait-il pas le seul moyen d'en calmer la brûlure ?

Acquiesçant, silencieux, Daniel saisit au vol la petite main qui soulignait du geste le « j'ai dit » peremptoire, et la serra avec force sans la baiser.

Engagement muet. terme et loyal 1 La jeune doctoresse n'en comprit pas toute la porter.

Au meme moment, un bruit de moteur et l'appel strident d'une sirène se firent entendre sous les fenêtres. Dans li maison silencieuse. tout s'anima comme par enchantement portes ouvertes et refermées, accents d'une voix mâle et joyeuse. Puis un piano résonna, accompagnant un air connu, sentimental. dont les paroles. aroicment, parodiées, arrivèrent aux oreilles de Pierrette et de son hôte Les deux amis. arrachés aux pensées sérieuses, passent de l'émotion au rire. se regardant, très amuses.

Où a-t-il passé ? continuait la voix. Ah 1 l'ascenseur est en haut; Monologuant ainsi pour lui-même. Jasper Dorsett. nul que lui ne pouvait faire tout ce tapage, escaladait de ses longues jambes les deux étages d esca- lier. i+ »'"••».


PROGRAMMES DU JOUR URE TOUS LES VENDREDIS, NOTRE PAGE SPÉCULE DE T. S. t.

HENNES-BRETAGNE

U 28< m. p. 120 k«.

6 h. 60. Parls-P.T.T. Météo.

7 h. Relais de Parls-P.T.T Informations Presse.

8 h- Paris-P.T.T. Information*, revue de presse (répétition).

9 h. 45. Concert de musique variée organisé par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne orchestre de chambre sous la direction de Maurice Henderlck: Marche des Grenadiers (Victor Schertzinger) Véronique, ouverture (Messager) La Chanson de l'Adieu (Tosti) Envot de Fleurs (Paul Delmet} Madame Butterfly, sélection (Puccini) Fantaiste Poudrée et Pierrot Galant (Chillemont); Notre Mélancolie et Sérénade Impromptu (R. Demaret) La Cinquantaine (Gabriel Marie) Rose-Mousse (Bosc). 10 h. 45. Bordeaux Euryanthe (Weber) Chanaon du soir ,Schumann);Sérénade (Plemé) Madrigal (Gaubert)' Pan et les oiseaux (Mouquet); Esquisses caucasiennes (Ivanowl.

11 h. 35. Tour Eiffel Cours commerciaux.

11 h. 45. Disques La Fenêtre de ma Voisine (Gabaroche) Les Conseils de Grand'Mère (Guerrero) J'ai vingt ans quand tu me souris (Woods) Comrne la Neige (Mascheroni).

12 h. Grenoble Preciosa (Weber) L'Africaine (Meyerbeerl Joli printemps (Llncke) Elévation (Chaminade) Valet de carreau (Steele) La Mascotte (Audran) Pierrot et Colombine (Hrubyi Chanson joyeuse (Rlmslcy-Korsnkoff).

12 h. 50. Paris-P.T.T. Informations du Radio-Journal de France. 13 h. Suite du concert de Grenoble. 13 h. 30. Tour Eiffel Physionomie de la Bourse à l'ouverture Météo 13 h. 50. Paris-PT.T. Musique enregistrée.

14 h. 20. Tour-Eiffel Coura.

14 h. 30. Station Radio-Coloniale Véronique, fragments (Messager). Orchestre dlr. par H. Tomasi

15 h. 45. Tour Eiffel Bourse. 16 h. Depuis Angers Concert organisé par le Conseil de gérance de Rennes-Bretagne Quatuor cordes iHaydn). le Quatuor Bllewskl BilewsKl, Bardon, Enslen. Becker Trio pour flûte violon et alto (Beethoven) MM .Moncelet. Bilewski. Mlle Enslen Quatuor pour flûte et cordes (Mozart) MM. Moncelet. Bllewski, Mlle Enslen, M. Becker nu cours de ce concert, interprétation de deux comédies en un acte.

17 h. Tour Biffe) Cours.

17 h. 10. Suite du concert d'Angers. 18 h. 15. Depuis Nantes Informations.

18 h. 30. Parls-P.T.T. Radio-Jourle:

19 h. 30. Informations, commun]nués. programme des spectacles, disnues Je n'sais comment (Sherry) Reviens iChrlstlné) Garde mon coeur 'Gabaroche) Reste (SImonot): Au Pays du Soleil (Scotto) a) J'ai rêvé d'une fleur, b) Miette. Rêves d'amour (Ba- (¡et) Le Bistrot du Port (Saudemont) La Chanson de Bilboquet (Jardin) Le Retour du Chevalier (Jardin).

20 h. Causerie dialoguée sur les Assurances sociales, par M. Huet, assuré social et M. Gulllon. directeur de la Caisse départementale d'Ule-et-VUalne. 20 h. 15. Suite du concert de disnues.

20 h. 30. Soirée de comédie organisée par le Conseil de gérance de Renres-Bretagne. avec le concours des comédiens de Rennes-Bretagne Amis, pièce en un acte de Pierre-Alain Dorty K 247. évocation radiophonique en deux parties et prologue de Marc Denis Le Fardeau de la Liberté. comédie en un acte de Trtston Bernard.

22 b. 30. Relais de Parls-P.T.T. Dernières Informations Météo. A l'Issue des lnfornatlons Relais de RadioParis Concert de nuit.

TCOLE SÏTPÊRIEUKE DES P. T. T. 431 m. 7. 120 kw.

6 h. 50.. Météo. ♦ 7 h.. 8 h., 8 h. 30. Presse. ♦ 8 h. 40. Météo. 10 h. 45. Bordeaux. 11 h. 35. Conrs commerciaux. 11 h. 45. Causerie par André Maurel c L'Hôtel Sully 12 h. Grenoble 4> 12 h. 50. Informations 4> 13 h. 30. Bourse. 13 h. 45. Météo. 13 h. 50. Vieilles chansons françaises, par Mme Adeline Ça n'se peut pas, Marpofon va-t-d l'eau Dame Jacinthe.. 14 h. Depuis le Collège de France, cours de M Faral « Les romans français du xvn- siècle J. ♦ 15 h. Disques. 15 h. 30. Causerie par Jean Thomas « Paris dans la littérature française de la Renaissance ». ♦ 15 h 40. Cours de photographie. par Pierre Petit. 15 h. 45. Disques. -1 h. Lecture. 16 h. 15 Pièces pour piano, par Gisèle Kuhn Gaillards (Mirouzei • Rythmes espagnols (Wyld) Clairière (Tomasi); Petrouchlea

(Strawlnsky). « le h. 30. Cours de musique et de chant choral. 17 h. Disques Fragments du' Barbier de Séville (Rossinl). 4> 17 h. 30. Causerie par Fortolis « Les trésors cachés du wus-sol parisien». 4> 18 h. Tarentelle (Cul) Tarentelle (Faudé) Tarentelle (Popper) Tarentelle sincera (Crescenzo).. 18 h. 15. Disques. 18 h. 30. Informations. Météo. 4> 19 h. 38 Les papotages de Georges Lion. 19 h 45 Disques. 20 h. c La République Argentine D. reportage musical par Géo Charles. 4> 20 h. 30. Depuis le Conservatoire Soirée R. Wagner, dlr Inghelbrecht Tristan et Isolde. fragments. 4> 22 h. 30. Informations. TOUR EIFFEL 206 m. 20 Kw. 20 h. Télévision. + 20 h. 30. Musique de chambre avec le concours du trio Pasquier Trio (Reger) Burlesque Frantlsek).

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 m. 75 kw.

6 h. 45. Gymnastique, 7 h. Disques Chansons de route». 7 h. 15. Heure. Revue de presse. 7 h. 45 Gymnastique. 8 h. Disques 11 h. 45. Causerie israélite. 4> 12 h. 15. Concert de musique légère par l'orchestre Diot Tes Yeux noirs (Ferrasls) La Princesse jaune, ouverture (C. Salnt-Saëns) Danse japonaise aux lanternes (Yoshltomo) Naïla. mtermezzo fox-trot (Dellbes) Comtesse Maritza, sélection (Kalman) Un mariage à Lilliput (Translateur) Fleur de Sévillc pasn doble (José Sentis). 12 h. 45 Heure de l'Observatoire. Informations. Chronique des Anciens Combattantes. par Georges Pineau. 13 h. Suite du concert A beautiful lady in blue, boaton (Cots) Les trois mandarins, foxtrot (Misraki) Sélection sur des opérettes viennoises (arr. Cody). 4> 13 h. 15. Mélodies par Mlle Dressan Invitntion au voyage (Duparc); Le secret (Fauré) Le noyer; Chanson du matin (R. Schumenn). « 13 h. 30. Suite du concert Ilot cymbale, fox stomp (Wraskoff) Roberta. sélection (J. Kern) Sérénadc anniocrsaire (Lincke) Amertcana. suite d'orchestre (Thurban) Marche des tigres. Sérénade. Fête des melons d'eau 14 h. Pages des c Mille et une Nuits par Germaine Batisse et Louis Lorsy a Aledln ou la lampe mervellleuse ». 4> 14 h. 20. Chronique du Palais. 14 h. 30. Théâtre. Le groupe

c Art et Travail» présente Dernière édition spéciale, pièce en trois actes de Simone Tery. ♦ 16 h. M. Jacques des Gâchons c Les grands écrivains et la nature ». 4V 16 h. 20. Un conte de Jules Lemaitre lu par Geneviève Vallon. 16 h. 30. Disques. 4> 17 h. Cours d'anglais. 17 h. 20. Le cinéma, par Cornelissen. 4> 17 h. 30. Disques. 17 h. 45. Pièces pour violon par Marie-Jeanne Frigard Largo (Vieuxtemps) • Idylle (Canal) Caprice viennois (Kreisler). 4> 18 h. Informations féminines. Pièces pour piano. 18 h. 30. Disques e Vieilles marches des soldats de France ». 4> 18 h. 45. Pièces pour violon par Marie-Jeanne Frlpard ♦ 19 h. Disques. 19 h. 30. Politique intérieure. ♦ 19 h. 40. Chronique théâtrale. + 19 h. 50. Chronique gastronomique. ♦ 20 h. Mélodies par Juliette Stora Alléluia (Mozart): Romanee orientale (Oiazounow) Printemps (Gounod) Sérénade (R. Strauss). Pièces pour piano par Simone Jacsont Torcnta (Paradis!) Deux valses, la mafpur et mi mn'nur (Brahms) MazurkaEtude en ut dièz- mivrur (Chopin). 4> 20 h. 30. Presse. 20 h. 45. -Heure. Montpellier. 22 h 45. Concert de nuit donné par l'Orchestre Phllharmonique de Paris, sous la direction de Mlle Nadia Boulanger Peste de. Milan (MarcAntoine Charpentier) ̃ Dieu, qu'il fait hon la rrnarder. a rapella (Debussy) Vieille vrière houdhiave (Ltly Boulnneer) Trois nièces Litanies la Vierpr- Noire (Fr. Poulenc) Viderunt omnre iPeroMn) fstr can'essor. manuscrit d'Apt Cantate n" 150 (J.-S. Bachi. BOP r»E A UX-LAP YETTE

278 m. 6 25 kw.

20 h. Cours d'espagnol. 20 h. 15 Informations scolaires. 20 h. 30. Communiqués « 20 h. 45 Montpellier. 22 h. 45. Informations. RADIO-NORMANDIE (Fëcamp) 269 m. 5 5 Kw.

7 h. Disques. 7 h. 10. Presse régionale. 4> 7 h. 30. Journal parlé 7 h. 50. Disques.. 11 h. Concerto pour clavecin cn sol mincur (Bach) Quatuor en do majeur (Haydn) Concerto pour violon (Mozart) Quatuor en ré mineur lHaydn). 4> 12 h. 20. Heure des auditeurs. 12 h. 40. Journal parlé. 14 h. 15. Concert 15 h. 30.

Disques. 4> 16 h. 45. Emission enfantine. 4> 18 h. 45. Chronique agricole « Le développement rapide des blés de printemps ». 4> 19 h. Concert des auditeurs.. 19 h. 40. Journal parlé. + 20 h. Concert. 21 h. Concert des auditeurs. (Programme non parvenu). 23 h. Musique de danse. POSTE PARISIEN 312 m. X. 80 kw 20 h. L'actualité, par Maurice Bourdet. 4> 20 h. 5. Causerie de Paul Reboux. 4> 20 h. 20. Mady Berry, Pierre Larquey, Pally et Pauline Carton, se reuniront Sous la lampe » (Maurice Diamant-Bergeri. 4> 20 h. 40. Inauguration du nouveau dispositif de résonance électrique. Au programme La parade sentimentale du Fregoli sonore, sketch Inédit de Suzanne Mallard, avec la troupe du poste. La résonance électrique appliquée à la musique, avec expérience de chant et d'orgue. La résonance électrique appliquée à l'orchestre Tannhauser, ouverture, « Cent atmosphères A propos pour le vernissage des décors radiophoniques au Poste Parisien, par Michel Dulud. AUeluia (Youmans), orchestre dlr. par Théodore Mathieu. RADIO-TOULOUSE 328 "60.– 60 fcw 20 h. 10. Concert sur Mireille, de Gounod. 20 h. 25. Fantaisle radiophonique. 4> 20 h. 40. Concert varié. ♦ 20 h. 55. Informations.. 21 h. 10. Concert varié Le portrait de Mireille (Doria) C'est pour vous que je chante (Borel-Clerc). 4> 21 h. 25. Quelques extraits d'une revue moderne. 21 h. 45. c La demi-heure de Paris x. 4> 22 h. 15. L'accordéoniste Maurice Saint-Paul et son orchestre musette.. 22 h. 55. Informations. 23 h. Chants (opérettes). + 22 h. 15. Orchestre militaire. 23 h. 40 Emission spéciale de l'Afrique du Nord. Extraits de films (chant).. 23 h. 55. Informations. 0 h. 5. Caveau « Le Merveilleux «.♦0h. 30. Bulletin météorologique régional.

NATIONAL (Droltwlch)

1.500 m. 150 hw.

9 h. 50. Match Australie-Angleterre Reportage, 10 h. 15. Service du Jour.. 11 h. Musique et mouvements pour les Jeunes. + 11 h. 20. Interlude de piano par C. Hoge. ♦ 11 h. 50. Récital d'orgue par Ambrose Porter. 12 h. 30. Musique de danse. « 13 h. Match Australle-Angleterre (de Melbourne). ♦ 13 h. 20 Concert Lady Radnor, suite (Perry) Musique pour cordes (Bliss). ♦ 14 h. Pour les écoles. ♦ 16 h. Concert symphonique.. 17 h. 15. Le septette Broadhurat. + 18 h. Nouvelles. 18 h. 25. Variations pour piano par K. Taylor 4> 19 n 20. Chants populaires et violon. Harold Falrhurst. violoniste, dans Chaconne rn sol mineur (Vltali) Danse espagnole en mi mineur (Granados) Sérénade (Strawinsky ) Mouvement perpétuel (Novacek). 4V 21 h. Nouvelles. ♦ 21 h. 40. Variétés. 22 h. Le B.B.C. Orchestre. 23 h. 15 J Lnss et son orchestre. 23 h. 30. -Gramopho.,e.

IMMEUBLES 12 rr.

(Ventes et locations)

Etude de M" KERVERN, notaire à Crozon A LOUER pour le 29 septembre 1U37 PROPRIÉTÉ DE KERDUÉLET en LANVÉOC, d'une contenance' de 49 hectares, d'un seul tenant.

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L'alimentation de la mère a une grossc importance sur la qualité du lait maternel et par suite sur la croissance de l'enfant et c'eSt pourquoi les do&curs recommandent aux mères qui donnent le sein les aliments les plus nourrissants et les plus sains. Au premier rang, de ceux-ci se trouvent les oeufs frais et les céréales. Rien d'étonnant à ce que les Pâtes Pèr'Lustucru, faites avec de beaux œufs frais et le blé dur le ph.s riche en gluten (Blé Durelle) soient reconnues par les mères qui allaitent comme un des aliments les plus profitables Almc Lapcyronnic, institutrice à Dfcillant (Chcr) nous dit entre autres Je vous autorise à publier ce qui suit j'allaite mon bébé, qui a maintenant 6 mois, et j'ai constate que, chaque fois que je mange de vos pâtes, mon lait est plus abondant.

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Feuilleton de L'Ouest-Eclair • du 26 février 1937 18

[7- Trois jeunesfilles et u ne idée ROMAN

par Victor FÉLI

Père, j'ai bien vu que. que vous aviez. peut-être du chagrin.

Oui, mon enfant, et parce que .le ne veux point que tu me prennes pour un père injuste et fantasque.

Oh père, jamais, jamais

Je te confie que le grand-père des enfants Delmarrc. manqua d'égards, un jour, il ta grand'mère.

A grandmère grand'mère si bonne, si douce ?

Oui.

Il est vrai qu'ils l'ignorent certainement, murmura malgré elle la jeune fille, revoyant en pensée le gai et bon 'visage de Colette.

Peut-être; mais Mme Delmarre ne l'ignore pas proféra le général, avec une expression de dur ressentiment. Alors, vous connaissez aussi Mme Delmarre, père 2

Autrefois, je l'ai vue, oui, quand elle était jeune fille, dit Bernard, en se détournant. Enfin, ma petite Marguerite, c'est promis, n'est-ce pas ? Sûrement, cher père. Et je surveillerai Jacques et Henri afin qu'ils ne répondent pas aux amabilittés que, probablement, cette jeune fille continuera à nous adresser.

Pu:s elle s'approcha de son père et lui dit, un peu timidement, mais avec tendresse

Papa, je crois que vous ne devez plus avoir de peine à propos de grand'mère. Elle a dù si bien pardonner, elle qui était une sainte

Le général sount avec un peu de mélancolie et posa sa main sur la charmante tète brune.

Petit mentor, qui juges que je devrais pardonner aussi!

Nou non, papa vous n'avez nul tort sûrement; mais je me dis que cela n'a pu être que peu de chose pour grand'mère; je ne voudrais pas que vous ayez du changrin en pensant à elle. Je l'ai toujours vue si heureuse Oui. ma chérie, elle a eu une vieillesse enchantée avec vous trois autour d'elle.

Donc, ce n'a été qu'un bien petit incident dans sa vie, insistait la bonne enfant, qui voulait ramener la sérénité sur la physionomie, d'habitude énergique et souriante, de son père; mais nulle détente n'y paraissait et la jeune fille fut congédiée affectueusement par le général qui lui renouvela encore ses ordres formels au sujet de leurs voisins.

Demeuré seul, il s'assit à son bureau, attira à lui des papiers et des notes de service et voulut travailler mais, ouelle que fût sa force de volonté coutumière, il ne le put.

Jacqueline 1 l'énigme atroce de jadis!

Nerveux, il se leva et erra dans son cabinet pour échapper aux visions d'angoisse, mais elles le suivaient, le harcelaient, comme tant de fois, en ces vingt ans, elles l'avaient poursuivi, implacables.

Cependant, au contraire de Mme Dclmarre, il rappela aussitôt les jours de souffrance Ce qu'elle n'avait eu la force de faire revivre, lui en abordait âprement les détails odieux qui transformèrent soudain sa jeunesse, le plongeant dans une révolte désespérée et mirent une empreinte irrévocable* sur toute sa vie.

Il se rassit, le regard dur, et reprit ses souvenirs juste au point où Mme Delmarre les avait laisses. Le reste, ce qui avait précédé, ne lui importait plus. Seuls, gardaient quelque valeur à ses yeux, les faits de la trahison, ces événements qu'il voulut rappeler à sa mémoire pour justifier la défense faite à ses enfants et faire naitre peut-être des possibilités de représailles que, malgré l'élévation de son caractère, il souhaita ardemment.

Après la halte charmante à Marchetti, en une heure de chemin de fer, ils furent à San-Bodio, en pleine nuit. et nul ne les attendait à la gare. Il conduisit Mlle Meynac et Jacqueline a l'hôtel indiqué par le banquier sur son télégramme, mais M. Bourdot ne parut point à leur arrivée. Bernard gagna lui-même un autre hôtel et dut attendre au lendemain de présenter la requête et. d'être vite l'heureux fiancé de celle qu'il adorait. Mais, le lendei main, presque à son réveil, il reçut un mdt de Mlle Meynac le priant de ne rien faire sans avis de sa part Toute la journée, fébrile, impatient. inquiet, il ne cessa de se promener aux abords de l'hôtel habité par M. Bourdont. Il n'aperçut point Jacqueline ni

Lucie Meynac. Il rentrait sans cesse chez lui, demandant si une lettre n'était point arrivée en son absence, et c'était, chaque fois, une réponse négative.

Enfin, n'y tenant plus, vers le soir, il se présenta à l'hôtel où il avait conduit ses amies, et fit prévenir Mlle Meynac qu'il désirait lui parler. Il lui fut répondu qu'elle ne pouvait le recevoir. Alors, aflolé, il fit passer sa carte au banquier, le priant de vouloir bien lui accorder un entretien.

Toujours, il se souviendrait de ce petit salon, où il l'attendit, dans une angoisse qui ne lui permettait pas de rassembler deux idées. Il était assis en face d'une cheminée ornée d'une corbeille de Heurs. Il avait compté ces fleurs, inlassablement, quatre arums, quatre puis dix roses, enfin des n'illets. douze, quinze, vingt Non, dixhuit seulement Ah seize ou dix-sept Et il recommençait, puérilement. Cela dura, dura. M. Bourdot ne paraissait nullement. Qu'était-ce, mon Dieu Qu'était-ce que cette conspiration d'un silence qui lui paraissait un pwts de ténèbres où il était enseveli. étouffant. Il éprouvait l'envie de crier à l'aide, de faire, il ne savait quelle chose folle, pour trouver devant lui quelqu'un à qui parler, un adversaire, défier, un ennemi à combattre mais, rien. rien les Instants passaient. Il rappela un domestique, s'informa si sa carte avait été remise. Il lui fut répondu que M. Bourdot luimême l'avait reçue.

Qu'a-t-il répondu ?

Rien.

Alors, il écrivit un mot priant le banquier de le recevoir pour communication urgente. Un long moment s'écoula encore. Puis un pas lourd se fit entendre à côte. Un homme grand

et fort, en costume de voyage, parut à la porte du salon, des papiers il la main; il se détourna au moment d'entrer, donna quelques ordres à un domestique qui passait. Enfin, pesamment, M. Bourdot fit quelques pas vers le jeune homme et s'enquit, la voix glaciale, le regard indifférent C'est voux qui m'avez écrit, il y a huit jours, à propos de ma tille ? Oui.

Eh bien mon garçon, je n'aime pas les histoires

Les histoires ?

Oui, c'était la bonne affaire pour vous ? Tant pis

Et. comme le lieutenant protestait, éperdu.

Il faut chercher. Les filles ne manquent pas. Vous trouverez ça. Bernard recula comme souffleté. Monsieur, dit-il, haletant, vous ne savez pas.

Je sais que je snis pressé. Débrouillez-vous ailleurs. Vous découvrirez un autre filon.

Et, très calme, il se détourna.

Non, ce n'est pas possible ce n'est pas possible. J'adore Jacqueline Elle m'aime

Le banquier eut un gros rire, haussa les épaules; mais, comme il allait sortir. Bernard se Jeta vers lui Monsieur, Il faut que vous m'entendiez

Cette fois, M. Bourdot se retourna, tout d'une pièce, et montra au jeune homme la terrible physionomie mauvaise qu'avaient vu ses victimes au cours d'une existence où elles furent nombreuses. Il s'immobilisa et dit seu- lement

Je ne vous connais pas et ne veux pas vous connaître. N'essayez plus de m'approcher. Je vous le recommande pour votre bien.

Le jeune officier avait repris son sang-froid devant la lutte ouverte. Il se redressa.

Je n'ai pas peur, monsieur.

Mais il redevint suppliant, craignant de compromettre sa cause, d'attirer Jacqueline des sévérités.

Monsieur, je vous en prie, permettez-moi, au contraire, de me présenter, de faire connaissance avec vous, 1 Jacqueline a dit vous dire.

Mais la voix forte et méchante sonna de nouveau

¡-Vous ne m'ëtes rien Vous n'êtes 1 rien dans mes projets, pour le moment, car, si vous me dérangez encore, vous le regretteriez.

Le jeune homme eut un geste do défi.

Ah ça monsieur, allez-vous me faire assassiner ?

Les larges épaules se soulevèrent de nouveau par le mouvement coutumier. 1 et l'expression d'insensibilité reparut sur le masque rougeaud du banquier. Il fit un pas, mais la main solide de Bernard se posa sur son bras

Monsieur ,je vous en conjure, laissez-moi espérer.

Alors. une flamme de colère crispa les traits de M. Bourdot. Sous les sourcils froncés, ses yeux eurent un éclat de mépris et de fureur. Il proféra un odieux juron, en patois du Morvan, son pays d'origine, et dit violemment Assez causé Et tâchez de ne plus m'ennuyer

(A rutvrei

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