Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 14

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1936-07-24

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 100865

Description : 24 juillet 1936

Description : 1936/07/24 (Numéro 14505).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG50

Description : Collection numérique : BIPFPIG72

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k500780x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/01/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


LE

FLAMBEAU DES

OLYMPIADES Le flambeau

vient d'être allumé à Olympie avec un miroir par des jeunes filles grecques pour être transmis aux athlètes qui vont le porter en se relayant jusqu'à Berlin.

f

Une voie

dangereuse Paris, 23 juillet. L'inflation monétaire s'accroît, le chômage augmente et les prix de détail montent. Les affaires sont en marasme, le tourisme est devenu insignifiant. Le rendement horaire du travail n'a nullement compensé la diminution du temps et un nouveau mouvement de grèves est amorcé. Comment conjurer ces périls économiques et sociaux ? Observons avant tout que le Gouvernement les reconnaît. Dans l'exposé des motifs du projet concernant le marché charbonnier, MM. Auriol, Bedouge, Spisasse et Bastid ont déclaré « les hausses des salaires et les charges sociales nouvelles imposées aux entreprises vont avoir pour conséquence d'augmenter les prix de revient du charbon français, ce qui conduirait certaines mines à la fermeture, etc. (voir texte de loi n* 625). Ce qui est vrai pour le charbon est vrai pour l'ensemble de la production française. Enregistrons, d'autre part, la déclara- tion de M. Blum, chef du Gouvernement, mardi, à la tribune de la Chambre. Demandant à l'assemblée de voter le programme de grands travaux, il a dit Depuis six semaines. l'opposition a affirmé qu'elle ne ferait pas obstacle a notre expérience je lui demande une fois de plus de nous donner à nouveau cette assurance. Je suis sûr que la Chambre eera unanime à collaborer avec nous et je veux, par avance, l'en remercier cordialement Donc, conformément à la remarque que nous avons déjà faite ici par trois fois, il est reconnu par le Gouvernement que l'opposition se conduit d'une manière correcte, loyale, pacifiante, et qu'elle ne crée aucun obstacle aux tentatives des dirigeants de l'exécutif et de la majorité.

Ainsi, c'est bien la politique du Front Populaire qui, seule, a déclanché les difficultés croissantes dont la nation entière va souffrir, et, en particulier, la hausse générale des prix. Limiter cette hausse par du protectionnisme, par des contingentements, des relèvements de droits de douane et une distribution de crédits aux entreprises malades, c'est un procédé paradoxal qui va à l'encontre de son but, et que l'on a assez reproché, certes, aux gouvernements d'union nationale ou aux gouvernements radicaux

La vérité, c'est que la voie extrêmement dangereuse où s'engagent la majorité parlementaire et le gouvernement ne deviendra point sûre parce que l'on aura accordé aux producteurs quelques facilités de trésorerie ou même quelques remises d'impôts. C'est tout un équilibre FONDAMENTAL qu'il faut rétablir. C'est un rendement accru de la main d'oeuvre qu'il faut obtenir. C'est un élargissement des transactions qu'il faut déterminer. C'est un accroissement de la consommation. et aussi une garantie de la monnaie, et aussi un retour de la confiance, et aussi un espoir sérieux de paix sociale remplaçant la crainte qu'inspire à tous un pouvoir qui ne sert qu'une classe de LA PAGES.

LE TOUR DE FRANCE LE GREVES A GAGNÉ AU SPRINT LA DEMI-ÉTAPE

MONTPELLIIR-NARBONNE

S. Macs et l'équipe belge triomphent dana la course Narbonne.Perpignan

'/Lire Ibm détail* en Vie SDortive)

A LONDRES

LA PREMIÈRE RÉUNION

DE LA CONFÉRENCE

ANGLO-FRANCO-BELGE

LONDRES. 23 juillet. La première réunion de la Conférence anglo-francobelge a duré plus de deux heures. Etaient présents du côté anglais. M. Baldwin, premier ministre; M. Eden. secrétaire d'Ltat aux Affaires étrangères, et lord Halifax, lord du Sceau privé; du côté français. M. Yvon Delbos, ministre des Affaires étrangères, et M. Ch. Corbin, ambassadeur de France; du côté belge, M. Van Zeeland, premier ministre, et M. Spaak, ministre des Affaires étrangères, et le baron Cartier de Marchicnne, ambassadeur. Les experts des trois puissances assistaient également à la réunion. M. Baldwin, qui présidait, a défini, en une courte allocution, l'objet de la rencontre et l'esprit dans lequel doivent se dérouler les conversations.

M. Van Zeeland et M. Yvon Delbos l'ont assuré qu'ils étaient, l'un et l'autre, animés d'un même désir de collaborer à 1»oeuvre d'apaisement nécessaire en Europe.

La discussion s'engagea ensuite, sans que. à l'issue de la réunion, il ait été possible d'obtenir aucune précision. L'arrivée de M. Blum

LONDRES, 23 juillet. L'avion du service régulier d'Air-France, ayant à bord M. Léon Blum, président du Conseil, est arrivé à Croydon à 11 h. 58. M. Léon Blum, dès son arrivée à l'aéroport de Croydon, s'est rendu immédiatement à Downing-Street. La première réunion de la conférence venait précisément de se terminer et, sans prendre contact avec son collègue anglais et les membres du cabinet britannique, le président du Conseil français est rentré avec M. Yvon Delbos au siège de la délégation française. Après avoir pris quelques instants de repos, M. Léon Blum, accompagné de M. Yvon Delbos, ministre des Affaires étrangères, s'est rendu à 13 heures au déjeuner offert par M. Baldwin aux délégués français et belges.

ON CRAINT UN ATTENTAT

CONTRE LA LÉGATION HONGROISE AUX ÉTATS-UNIS

WASHINGTON. 23 juillet. Un détachement spécial de police a été chargé de protéger la légation hongroise, à la suite de la découverte d'un complot en vue d'assassiner M. John Pelenyi, ministre de Hongrie et ses attachés. Le chef de la pollcc a refusé de faire des déclarations disant seulement qu'il était tenu au secret diplomatique. Voir plus loin

NOTRE PAGE SPÉCIALE LA T. S. F. TRIBUNE

L'un des nouveaux timbres émis à l'oc- ca»*% de l'Inauguration du monument Ad Viml

L'ESPAGNE A FEU ET A SANG

ON SE BAT A TRAVERS TOUTE LA PÉNINSULE où l'on compte déjà

plus de 20.000 morts

Les troupes adverses seraient aux prises autour de Saint-Sébastien, où tonne le canon DU COTÉ DE GIBRALTAR, DES INCIDENTS INTERNATIONAUX SONT PROVOQUES PAR LES TIRS DE L'AVIATION GOUVERNEMENTALE QUI FAILLIT COULER DEUX BATEAUX UN ITALIEN ET UN ANGLAIS

BORDEAUX, 23 juillet. On mande d'Hendaye à la Petite Gironde Des renseignements officieux parvenus ici ce matin nous permettent d'affirmer que le nombre des morts sur tout le territoire espagnol à la suite des combats de ces jours derniers dépasserait 20.000 certaines évaluations portent même ce chiffre à 25.000. Le gouvernement de Madrid délègue ses pouvoirs absolus à des comités ayant juridiction sur les provinces insoumises MADRID, 23 juillet. La Gazette de Madrid publie le décret suivant, qui a été signé par M. Azana, président de la République, ainsi que par M. Giral. président du Conseil, et qui délimite assez clairement la zone où le gouvernement légal se croit encore maître de la situation

1° Un comité délégué du gouvernement de la République est constitué, avec juridiction sur le territoire des provinces de Valence, Alicante, Castellon, Cuenca, Albacete et Murcie, Ce comité jouira pleinement des attributions du gouvernement nationale. Il sera constitué par le président des Cortès, le ministre de l'Agriculture et les sous-secrétaires de la présidence du Conseil et de l'Agriculture. 21 Ce comité, délégué du gouvernement, dépendra du président du Conseil; il aura avec lui et avec les autres pouvoirs de l'Etat les relations que signale la constitution.

LE PONT INTERNATIONAL D'HENDAYE AI'KËS LA PRISE DE SAINT-SEBASTIEN PAR LES INSURGES

3° Les autorités de tous ordres dans les dites provinces dépendront du comité délégué. Elles devront lui obéir et assurer l'obéissance de leurs subordonnés.

LA BATAILLE FERAIT RAGE AUX ABORDS

DE SAINT-SÉBASTIEN

Bayonne, 23 Juillet. Une violente canonnade est entendue depuis les premières heures de la matinée de l'autre côté de la frontière.

On pense généralement que les troupes demeurées fidèles au Gouvernement, et venant de Bilbao avec le concours des volontaires armés par le Front populaire, sont aux prises avec des effectifs de l'nrmée de Pampelune dirigée par le générale Mola aus environs de St-Sébastien.

La bataille semble faire rage. Toutefois il est impossible de situer exactement le lieu de la rencontre.

Le canon tonne

dans tes montagnes de Renteria Bayonne, 23 juillet. De fortes colonnes de fumée s'élèvent au-dessus des villes de Pasages et de Renteria. dénonçant des Incendies consécutifs aux engagements qui ont lieu entre les réguliers et les rebelles. La canonBade continu*.

Des avions montés par des rebelles survolent les crètes des montagnes pour reconnaître les points occupés par les réguliers. Une seule bombe a été lancée.

Tout le nord de la Péninsule serait aux mains des insurgés PERPIGNAN, 23 juillet. On mande de Bourg-Madame que des touristes revenant de Pampelune affirment avoir assisté à l'exécution d'un groupe de 15 communistes par des soldats insurgés sur la place publique de cette ville.

Ils déclarent que toutes les provinces du Nord de l'Espagne sont aux mains de» insurgés.

Une milice antifasciste

va de Barcelone sur Saragosse Barcelone, 23 juillet. Hier soir. en dernière heure, est partie pour Saragosse la première colonne des milices antifascistes de Barcelone. Elle est composée de 4.000 hommes, dont la-plupart sont des civils.

Deux militants syndicalistes tués dans un engagement près de Saragosse

Barcelone, 23 juillet. Une petite expédition partie hier de Barcelone pour Saragosse, afin de procéder à la nv-inr.aissance du terrain, a ét<» as-

saillie à coups de feu par des rebelles embusqués avant d'atteindre la capitale aragonnaise.

Le président de la Fédération des employés de banque et de bourse de Barcelone, M. Antoine Lopez Maimundo, et un militant syndicaliste connu, M. Manuel Prieto, ont été tués. Le gouvernement de Madrid réquisitionne charbon et vivres MADRID. 23 juillet. La municipalité de Madrid a ordonné aux magasins d'alimentation en gros et aux épiceries de déclarer avant midi leurs approvisionnements, qui doivent être réquisitionnés. Les stocks de charbon sont également réquisitionnés par le gouvernement.

Cordoue reprise

par lee gouvernementaux

MADRID, 23 juillet. Le Gouvernement annonce que les rebelles de Cordoue se seraient rendus.

L'aspect tragique de Barcelone Perpignan, 23 Juillet. Des voyageurs revenus d'Espagne dans la nuit rapportent que les rues de Barcelone offrent un aspect navrant.

Des cadavres humains jonchent encore le sol, tandis qu'on brûle les carcasses des chevaux, qui répandent une odeur épouvantable.

Les soins aux blessés sont rendus difficiles par suite de l'épuisement des

Une automobile arrètée à la frontière avec 2.000

réserves pharmaceutiques, et les hôpitaux sont combles.

Presque toutes les églises de Barcelone

auraient été incendiées

MARSEILLE, 23 juillet. Les passagers du Chella rapportent qu'à Barcelone la bataille a fait rage dimanche et lundi entre gouvernementaux et insurgés. Il y a eu, nous a dit l'un d'eux, de « véritables massacres dans les rues Toutes les églises auraient été incendiées. Des prêtres ont été tués; seule la cathédrale, qui est un monument historique, a été respectée. Des magasins, ainsi que le siège principal d'une Compagnie d'assurances italienne de Trieste, ont été mis à sac. Des mitrailleuses étaient installées aux carrefours.

Les étrangers, à Barcelone, ne sont plus en sûreté

GIBRALTAR, 23 juillet. Le capitaine d'un navire hollandais arrivé ce matin de Barcelone, ayant à bord trois sujets américains, a déclaré aux autorités anglaises qu'avant son départ de Barcelone le consul général des Etats-Unis lui avait demandé de transporter en lieu sur les trois Américains, étant donné que M. Companys. président de la Généralité catalane, l'avait personnellement informé qu'il lui était absolument impossible d'assurer actuellement la protection efficace des étrangers à Barcelone.

Un général tué

par les masses populaires BARCELONE, 23 juillet. On mande de la ville de Granollers que le géné-

espagnole qu'eUe essayait de franchir», revolvers

ral Gay, qui s'était réfugié dans une maison de campagne qu'il possédait près de cette ville, a été tué par les masses populaires.

Le général Gay avait présidé le tribunal militaire qui. en décembre 1930. avait condamné à mort les capitaines Galan et Garcia Fernandez. premiers soulevés pour la République.

Londres sans nouvelles

de Sir Henry Chilton,

ambassadeur d'Angleterre

à Madrid

MADRID, 23 juillet. On est sans nouvelles précises de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Madrid. Sir Henry Chilton, qui se trouvait au moment du commencement des troubles à SaintSébastien.

Le gouvernement britannique n'est pas encore parvenu à se mettre en rapport direct avec lui, mais il a pu se mettre en contact avec l'ambassade à Madrid.

Une démarche franco-anglaise pourrait être faite à Madrid,

pour que le gouvernement

espagnol

retire sa flotte de Tanger

LONDRES. 23 juillet. On apprend que l'ambassade de Grande-Bretagne à Madrid a été chargée de prendre contact avec l'ambassade de France dans cette ville en vue d'une démarche commune auprès du gouvernement espagnol, qui aurait pour but d'insister sur les inconvénients présentés par le maintien de la flotte gouvernementale dans le port de Tanger.

DU BARRICADES DANS LES RUES DE SAINT-SEBASTIEN