Extrait du journal

qu’en 1892, elle a palpé 180,000 francs. Le chemin parcouru est extraordinaire. Je n’ai pas consulté les livres de la Société Victor Souchon, mais je suppose que ses recettes ont dû s’accroître dans les mêmes proportions. De l’examen de ces documents authen tiques, puisés à une source officielle, il ressort clairement que jamais, à aucune époque, la population parisienne n’a dé pensé autant d’argent qu elle n’en dé pense aujourd’hui pour le théâtre, et que ce genre de distraction prélève sur les budgets individuels un impôt de plus en plus lourd. Le public paie — et paie très cher — pour voir des pièces, pour applaudir des comédiens et des comédiennes. Donc il continue d’aimer les comédiennes, les comédiens et les pièces......