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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1930-08-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 100865

Description : 20 août 1930

Description : 1930/08/20 (Numéro 12340).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG50

Description : Collection numérique : BIPFPIG72

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4986158

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2008

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Opinions à propos de la réforme judiciaire 1. Les Tribunaux de Première instance

La réorganisation judiciaire doit entrer en application le ler octobre prochain. Nous commençons aujourd'hui la publication d'une série d'artiales cronsacrés à ce suiet d'actualité qu'a traité avec une particulière compétence M' Edouard Bozée, avocat au barreau de Laval.

Le Tribunal civil est, dans notre organisation judiciaire, la juridiction de droit commun, à laquelle inombe la difficile tâche d'examiner et de résoudre les plus délicats des procès, ceux en particulier qui touchent à l'état des citoyens et à la propriété. Comment le pouvoir législatif, dès lors, ne lui réserverait-il pas toute sa sollicitude, au point de vouloir cet organisme fort et respecté, par conséquent indépendant, tout fait de compétences et adapté étroitement aux nécessités des temps modernes ? Napoléon et les juristes, ses collaborateurs. nous ont donné un Tribunal composé de trois juges et d'un magistrat tenant le siège du ministère public ils ont placé ce Tribunal dans le cadre des arrondissements nouvellement créés pendant cent vingt ans à peu près, l'institution a fonctionné à la satisfaction générale et il convient de reconnaître que, jusqu'aux premières années du xx* siècle, aucune modification profonde ne s'imposait. En septembre 1926, le ministère Poincaré, brusquement et par le moyen, juridiquement assez contestable, de décrets-lois, a supprimé le Tribunal d'arrondissement pour y substituer le Tribunal départemental, à section unique dans la majorité des départements après une expérience de quatre années, le législateur a voulu le retour au Tribunal d'arrondissement la réforme de 1926 est totalement rapportée, le nom même de tribunal ̃̃départemental, aboli. Au 1" octobre prochain, les palais de justice abandonnés verront leurs salles d'audience réintégrées par les magistrats les avocats et les avoués les greffes désertés récupéreront leur chef et ses sous-ordres les registres avec leur .poussière auront regagné leurs anciennes archives, les gardiens occuperont à nouveau les maisons d'arrêt délaissées, pour y surveiller. ou y attendre les détenus. L'arrondissement a vaincu Faut-il le complimenter de son triomphe ? Très sincèrement je ne le crois pas et demande la liberté d'apporter ici avec quelque franchise mes raisons. La réforme de 1926 était excellente et la contre-réforme de 1929 et de 1930 marque, à mon sens, une regrettable régression dans la voie du progrès.

Le gouvernement Poincaré a commis voilà quatre ans la lourde faute de vouloir abriter la création du Tribunal départemental sous des considérations d'économie. Je sais bien que la France traversait alors une crise financière grave et que, deux mois plus tôt, la tourmente menaçait de tout emporter dans ses remous. L'économie préconisée et effectivement réalisée avait donc toute la valeur d'un geste symbolique ». Mais je persiste à penser que la raison donnée était néanmoins fâcheuse. vraiment mesquine, peut-être indéfendable, s'agissant de la Justice, qui, dans un grand pays comme le nôtre, constitue la base même de l'édifice social elle ouvrait la porte aux discussions trop faciles sur le minime bénéfice financièrement acquis etprétait quelque semblant de sérieux aux récriminations des individualités lésées par la réforme mais surtout ce prétexte étroit et un peu honteux cachait la pensée véritable des réformateurs, qu'il eût au contraire fallu lll!l>lllll!llllllllllllll!lllllllllllll'lllllllllllllll!IMIII!MIIII!:>

Wiae Wona Photo)

M1* C FLAMMARION

Directrice de l'Observatoire de Juvlsy j qui vient d'être nommée Chevalier M la Légion d'honneur.

affirmer bien haut et qui est celle-ci Constituer de fortes compagnies judiciaires et par là donner aux justiciables la sécurité d'une justice meilleure, plus impartiale et plus éclairée Placée sur ce terrain, la réorganisation des tribunaux de Première Instance pouvait attendre sans nulle crainte les attaques de ses détracteurs. Indéniablement, en effet, la plupart des juridictions d'arrondissement avaient perdu presque totalement leur prestige ces squelettes se trouvaient incapables de rendre une satisfaisante justice au lieu des trois magistrats du siège, voulus à demeure par le code, le Tribunal d'arrondisse- ment, dans bien des sous-préfectures, ne comprenait plus qu'un président et qu'un juge chargé de l'instruction. A ce dernier, la loi du 8 décembre 1897 interdisait de concourir au jugement des causes correctionnelles qu'il avait instruites mais même pour les litiges civils, il fallait à chaque audience découvrir un juge qui pût compléter le Tribunal les avocats et les avoués répugnaient à cette fonction qui, supportable quand elle n'est qu'exceptionnelle, leur devenait impossible parce que permanente dans le ressort, il ne se trouvait pas toujours un juge de paix licencié en droit susceptible de faire le troisième, par délégation. Constamment donc, il fallait mobiliser à grand frais un juge suppléant, venu parfois du chef-lieu de la Cour d'Appel et qui n'apportait qu'une hâte celle de reprendre son train, d'où suppression des délibérés un peu fructueux et nécessité de rendre, en les improvisant, de trop nombreux jugements, pratique tout-àfait contraire à l'administration d'une bonne justice. Ces tribunaux d'arrondissement n'avaient même pas l'excuse d'être occupés deux audiences par semaine, au plus, et dont chacune duratt à peine deux heures très généralement on voit la conséquence fâcheuse des magistrats désoeuvrés, tenus, pour tuer le temps, de s'adonner avec assiduité au bridge ou à la pêche à la ligne, se désintéressant peu à peu de ces études juridiques indispensables à qui veut se tenir suffisamment au courant de la législation et de la jurisprudence récentes. Ce farniente, si contagieux, ne pouvait engendrer qu'une justice indolente et diminuée.

Le réformateur méritait donc les éloges, en instituant au chef-lieu du département un tribunal fort, comrosé de magistrats compétents, occupés, suffisamment séparés des justiciables, appelés enfin à vivre dans une ville souvent agréable et présentant pour l'instruction de leurs enfants des ressources que les souspréfectures ne procuraient pas. Ainsi se trouvait amorcée et précipitée l'élimination des incapables et des paresseux ainsi se voyait réhabilitée la carrière, aux yeux des éléments jeunes et des hommes d'avenir l'essai a duré quatre ans et il a donné des résultats si favorables que les adversaires sont les premiers à reonnaitre qu'ils ne retrouveront pas dans les tribunaux d'arrondissement reconstitués des juges comparables à ceux qu'ils vont perdre. Les chefs des Cours, premiers présidents et procureurs généraux, se sont montrés unanimes à approuver la réforme de 1926 et à s'opposer à cette réaction qui va faire revivre le déplorable état de choses antérieur. Mais pourquoi s'étonner de ce que l'avis tout désintéressé de ces hauts magistrats n'ait pu l'emporter, auprès du législateur, sur de basses considérations électorales ? Aurait-on pu douter sérieusement que le retour du scrutin d'arrondissement eût pour corollaire le rétablissement de ce Tribunal de sous-préfecture ? M. André Tardieu, dans son récent discours de Nancy, le disait avec raison « La Chambre (et il aurait pu ajouter la Chambre issue du suffrage d'arrondissement), finit, malgré toute sa bonne volonté, par ne plus représenter les intérêts généraux du pays, mais le faisceau des intérêts particuliers ». (A suture.)

Edouard BOZÉE,

Avocat au barreau de Laval.

DANS UN TEMPLE, ON TROUVE UN FORMIDABLE TRÉSOR MExiCO (Spécial). La Pressa dit que dans le temple.aux Mille-Grottes, dans le département d'Isabelle, au Guatemala, on vient'de découvrir une fabuleuse fortune, en or, argent et jijoux anciens

Le temple qui se compose de nombreuses crevasses de profondeurs variëes doit, d'après des estimations. contenir des valeurs évaluées à au moins 5 millions de dollars des troupes ont été envoyées pou* garder les entrées.

(Photos Wide World et Meurisse.i

UNE FOIRE AU XVIIE SIÈCLE

RECONSTITUÉE A CAUDEBEC-ÈN-CAUX, EN NORMANDIE Une fête normande, qui représentait un jour de foire au temps de Henri IV, a eu lieu à Caudebec-en-Caux. au profit de la restauration des orgues.

En médaillons de charmarstes vendeuses.

=:= SOURIRES =:-

Pourquoi rit-on pendant les scènes d'amour des films parlés ?

Telle est la question que se posent en ce rnoment des cinéastes stupéfaits d'apprendre que leurs superproductions dramatiques et sentimentales provoquent dans le public des explosions de joie. Les auteurs avaient cependant évoqué des événements graves, noué des intrigues tragiques, de quoi faire pleurer le spectateur durant des centaines de soirées, mais, patatras, au lien de l'attendrissement escompté et des mouchoirs trempés de larmes, le film secoue l'assistance d'un fou rire inextinguible, comme si Chariot luimême opérait.

Oui, pourquoi rit-on ainsi, demandent à tous les échos les augures de l'écran ? Est-ce que la clientèle de* cinés serait subitement atteinte de folie ? La réponse est plus simple les spectateurs s'esclaffent chaque fois qu'un jeune premier fait la cour à une vieille première ou qu'un vieux beau conte fleurette à une jeune dulcinée. Il parait que les voix caverneuses et métailiques, hurlant ce qui devrait être soupiré, obtiennent des effets d'un comique intense. Alors, que voulez-vous, les gcns quf s'ennuient dans le noir de la salle s'empressent de tourner à la rigolade les passages où on leur sert un amour à l'américaine.

Les amoureux sont dmre priés de se taire dans les films parlés. Ferme ta g. crie Gavroche à Don Juan décontenancé ? Une fois de plus, il est démontré que le silence est éloquent cette vérité cinématographique est d'ailleurs proclamée par un public qui adore les personnayes muets. Comme quoi il est difficile d'établir un accord parfait entre le geste et la parole. Elevez la voix et tout le inonde s'étonne baissez le ton et vos inter- locuteurs sont surpris. Ils attendaient nutre chose. Tandis que le mutisme, laissant à chacüa le soin de supposer ce qui devrait être dit, est l'attitude merveilleuse qu'on apprécie du moins au cinéma,

Mais oui, te silence est d'or, surtout dans les salles de spectacle, où la recette baisse dès que les acteurs pérorent.

Le Petit Gregoir..

Mort de M. André Rivoire PARIS, 19 août. M. 'André Rivoire est mort ce matin, en son domicile, 8, rue de Florence. Il était né à Vienne (Isère) le 5 mai 1872. Après avoir fait des études au lycée de Lyon, puis au lycée Henri IV, il avait débuté comme secrétaire de rédaction à la Revue de Paris et y était resté jusqu'en 1912. Il avaitt ensuite tenu la critique dramatique à l'Echo de Paris, puis au Temps.

On lui doit de nombreux volumes de vers Les Vierges, Le Songe de l'Amour, Le Chemin de l'Oubli, Le Plaisir des Jeunes, etc. Il avait fait représenter avec succès des pièces en vers et en prose La Peur de Souffrir, Il était une Bercera, L'Ami du Ménage, Le bon Roi Dagobert, Le Sourire du Faune, La belle Angevine, en collaboration avec Maurice Donnay Le Hulla, comédie musicale avec Samuel Rousseau et qui avait été représentée à l'Opéra-Comqiue.

M. André Rivoire souffrant depuis longtemps d'une affection cardiaque. COSTES ET BELLONTE SONT SATISFAITS LE BOURGET, 19 août. L'équipage Costes et Bellonte qui avaient quitte Le Bourget ce matin à 9 h. 7 afin d'effectuer des essais de T.S.F sont rentrés au Bourget a 10 h 25 Les aviateurs ont déclaré à leur descente d'appareil être très satisfaits de leurs essais.

A LA MÉMOIRE DES HÉROS Verdun, 19 août. La petite commune meusienne de Muzeray, près de Spincourt, inaifcurera, dimanche 31 août, sous la présidence de M. Poincaré, qui a choisi lui-même cette date. un monument à la mémoire des enfants du pays morts pour la France, ainsi qu'un buste en souvenir de M. Didion. ancien maire et conseiller général.

DEUX JEUNES AVIATEURS ANGLAIS SE TUENT

SAHANTONIO, 19 août. Deux élèves de l'école aéronautique, MM. Donald Cambell et Robert Scott, ont été tués à la suite de la rencontre de leurs avions. Lors de l'accident, les deux appareils faisaient partie d'une escadrille de sept aéroplanes qui volait au-dessus de l'aéroport Kelly.

°rise politique en Espagne DÉMISSION DU MINISTRE DES FINANCES

MADRID, 19 août. Le ministre des finances. M. Arguelles, a donné sa iémission à la suite du Conseil de Cabinet qui a eu lieu hier soir. Tous f-s journaux commentent longuement ,et incident politique Le général Bé.'̃enguer, interviewé par les journalistes qui lui demandaient s'il allait partir pour Santunder. n'a fait aucune réponse affirmative

Un Conseil de Cabinet

MADRID. 19 août. Le Conseil de Cabinet s'est réuni ce matin, à 11 h. 30, sous la présidence du général Bérenguer. Tous les ministres étaient arésents, à l'exception du ministre des Finances qui était resté dans ses bureaux, au ministère. Le général Bérenguer a déclaré que le Conseil serait certainement très court. Cependant, à 12 h. 50 (heure espagnole), les ministres étaient toujours réunis.

Parmi les combinaisons qui s'esquissent dans les milieux politiques pour la succession de M. d'Arguelles, on cite notamment le nom de M. Wais. ministre de l'Economie nationale. qui serait lui-même remplacé à la tête de ce département par M. Lar- fil, directeur des Douanes, ou par l'an- cien ministre. M. Rodriguez Vimouri. Le successeur

'MADRID, 19 août. M. Wais. ministre de l'Economie nationale, est nommé ministre des Finances en remplacement de M. Arguelles, démissionnaire. LI portefeuille de l'Economie nationale est confié à M. Rodriguez Vi- gouri. ancien ministre.

III L'IIIOIIIUIIIEIIISIIITIII-IIIEIIICIIILIIIAIIIIIIIRIII L'état de M. Silvain s'est aggravé

MARSEILLE, 19 août. Une aggravation s'est produite dans l'état de santé de M. Sylvain, doyen de la Comédie-Française, et ses proches montrent quelque inquiétude en raison de son âge.

V. i-e Wonu fnoio..

Miss Mercédès Gleitze (Mrs Carayl, la jeune ondine britannique, vient de tranerser les Dardanelles à la nage. C'est la première /ois qu'un tel exploit est réalisé par une femme. COLLISION D'AUTOCARS

L'un d'eux tombe dans l'Isère Un mort, une vingtaine de blessés. CHAMBÉY. 19 août. Une grave collision s'est produite hier soir près de Saint-Pierre-d'Albigny, sur la route de Chambéry il Modane, entre un grand autocar transportant 12 excursionniste et un petit autocar dans lequel avaient pris place 5 voyageurs. Le premier venait de Chamonix et le second de Miolans. Le grand autocar est tombé dans l'Isère et ses douze occupants ont été blessés. Seul le conducteur est sorti indemne de l'accident.

Une voyageuse du petit autocar, Mme Renard, a été tuée. Une autre, Mme Joly et le conducteur M. Neyroud. ont été très grièvement blessés. Les autres occupants, moins sérieusement atteints, ont été transporté$ en automobile ainsi que les voyageurs du grand autocar à l'hôpital de Saint·Pierre d'Albigny-

iiiiiiiiiiiiiiiimiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii i iiimiimimiiiiiii A LA RECHERCHE DE COUNS INCONNUS OU PEU CONNUS DE NOTRE REûION

LES RIVES DE LA SIENNE ENVIRONS DE COUTANCES, LE PONT DE LA ROQUE.

Le touriste qui traverse le sud-ouest du Cotentin, s'il reste fidèle aux indications fournies par son guide, ne négligera pas de visiter Coutances et sa splendide cathédrale. Gavray et le vieux camp du Castel-Ogi, les ruines de Hambye. sur les bords de la Sienne. celles de la Luzerne, sur les rives du Thar. Villedieu, l'antique cité des Poëliers. Avranches et son panoI rama unique. Granville fièrement campée sur son rocher et, par s.elà Carolles, sur les confins de la Bretagne, la merveille de toute la Normandie, le Mont Saint-Michel.

Ces sites pittoresques et ces monuments magnifiques sont, à juste titre, très spécialement désignés à l'attention des visiteurs mais combien de coins, qui ne le cèdent ni en beauté, ni en pittoresque à quelques-uns de ceux-là, demeurent inconnus parce que situés en dehors des routes de grand tourisme et n'ayant pas encore bénéficié d'une publicité organisée. Laissant derrière nous, à Hambye, le souvenir des religieux bénédictins, nous nous dirigerons vers la mer et le littoral du sud de la Manche en suivant, de la Sienne, les rives fleuries verdoyantes.

Rien que des chemins de « petite: communication » qui mettent le tou.riste en contact étroit avec le profond des campagnes et lui révèlent le charme tout intime et discret des paysages normands. Pendant trois ou nuatre kilomètres, nous roulons entre des champs et des orairies bordées dr haies vives. Passé le lieu dit « Le Manoir ». au détour de la vallée que In Sienne arrose en murmurant sur ur lit de cailloux, nous oénétrons au fonrf d'un immense cirque de verdure on minuscule et charmant. se blottit lF ̃.il'nge de La Baleine.

LA BALEINE Le nom prêterait vo 'nntiers à l'historiette olaisante si l'érudit n'en détruisait la saveur er Pxpliquqnt que La Valeine est devenue La Baleine Quand les labiales p b 1 v ^'employaient les unef nour les autres Quoi qu'll en soit du nom du village

et de son origine, ce qui nous ravit tout d'abord, c'est le siectacle merveilleux autant qu'imprévu qui s'offre à nos regards. Partout, des arbres et des bois sur la pente des collines Au milieu d'un bouquet de feuillage, dominées par un clocher pointu et Hanqué» de quatre pignons, s'abritent les maisons du village. Une auberge rustique s'avance sur le bord du chemin, un petit pont de pierre sur deux arches relie les berges de la rivière. Les eaux limpides s'y engouffrent en bouillonnant, tumultueuses et comme impatientes de tourner les roues d'un moulin dont la présence est indispensable comme celle d'une humble chapelle dédiée à la Vierge, à la complète harmonie du tableau. Pas d'autobus, pas de tram, nul .moyen de locomotion pour accéder à cette « Suisse normande ».

Ne nous attardons pas davantage en ce coin délicieux et ignoré et gagnons Saint-Denls-le-Gast, la patrie de Saint Evremond, un bourg actif et

prospère avec une église du xv siècle. Nous sommes au pays du bon cidre et, jusqu'à Trelly. le paysage emprunte sa seule beauté aux arbres noueux et trapus qui courbent vers le sol leurs branches déjà lourdes de fruits. Trelly. une petite bourgade de quelques àentames d'habitants, sans autre intérêt que le chœur de son église paroissiale xnr siècle et surtout de son chàteau de construction relativement moderne. Un immense parc encadré d'arbres plantés en avenues où se dissimule une jolie chapelle au portique fleuri le sépare du chemin.

Au delà de Hyenville, où la Sienne s'attarde avec complaisance dans des prairies ensoleillées, nous distinguons sur l'horizon clair une colline en forme de dôme la hauteur de Montchaton

De Montchaton au pont de la Roque, confluent de la Sienne et de la Soûle, en même temps que lieu de croisement des routes de Lessay et de Granville. la route se déroule en un

LA BALEINk. L£ fONT ET LA SIENNE.


long ruban blanchâtre. On admet quel les Romains auraient, les premiers, placé ce pont dont la situation importante est encore manifeste aujourd'hui. Jusqu'en 1839, les maraîchers qui se rendaient à Coutances passaient la rivière a gué, w vieux pont de bois n'existant plus. Lé pont reconstruit en 1862 est actuellement le rendez-vous préféré des pêcheurs couA partir du pont de la Roque et à

Au xvur siècle, la famille des de Grimouville possédait encore 5 fiefs, dont celui de Crux qui demeure pro- priété des seigneurs de ce nom jusQu'en 1860. Sur le côté opposé de la route, à quelques 50 mètres du vieyc château, nous dépassons une propriété moderne, mais de fort bel air un habitant du pays nous l'indique comme étant une maison de retraite pour les prêtres du diocèse malades ou fatigués.

(Moto Le heurter).

SAINT-DENIS-LE-GAST. L'ÉGLISE ET LA MAIRIE.

mesure que nous approchons de la mer, le paysage se transforme, l'horizon s'élargit, les haies et les clôtures d'arbres disparaissent comme par enchantement plus de maisons isolées, le besoin de se défendre des hommes et des éléments a ramassé, semble-t-il, les maisons les unes contre les autres. Chaque tournant de route nous réserve un spectacle nouveau et si la beauté des sites n'était déjà sufflsanté pour charmer le touriste, ces souve-

Quant au château des de Grimouville, où était-il ? Vraisemblablement, il s'élevait face à l'église paroissiale des vestiges de fortifications retrouvés dans des propriétés particulières bàties en ces lieux appuieraient cette opinion généralement reçue. L'église présente d'ailleurs un certain intérêt en dehors des restaurations qu'elle a subi en 1785 et 1881.

Ces renseignements donnés, nous quittons le centre du petit bourg, mais

[Photo M. C. F. L.. Paris-Meudon )

TRELLY. LE CHATEAU ET LA CHAPELLE.

nirs historiques qui s'atachent y s|ppléraient déjà largement.

Btrr la droite, un village enfoui dans le creux d'un vallon et surmonté d'un clocher pointu attire nos regards. Urville L'église n'offre aucun intérêt archltectural. Obliquons Immédiatement vers l'Ouest dans lit direction de Grlrrioù ville Qui donc, en dehors des populations coutançaises connaît ce petit bourg qui comptait, il y a moins de deux siècles, plus de 1.500 habitants et qui donna à la marine françaLse tant de navigateurs intrépides et audacieux ? Grimouville, le nom de la commune est celui d'une des plus anciennes familles de Normandie.

avant de gagner Regneville, point terminus de notre première journée de voyage, arrêtons-nous un instant pour contempler du « Hardremont », l'un des plus beaux panoramas que la nature peut nous offrir. De droite à gauche, sur un vaste horizon qut se teinte de lignes bleuâtres, se détachent successivement les villages de Herenguerville et de Tourville bâti au flanc d'un coteau. La mer, devant nous, s'étend à perte de vue. Le promontoire d'Agon ferme l'estuaire de la Sienne et abrite le petit port de Regneville vers l'Ouest, se distinguent nettement les ilots de Chausey et, par le gros temps, les contours embrumés de la côte bretonne.

tA suivre.) J. Lavoix.

UNE REVOLTE

DANS UNE VILLE DE PERSE Londres, 19 août. Un télégramme de Téhéran signale qu'un certain nombre des habitants de la ville de Shiraz Se sont révoltés. Plusieurs officiers et environ 120 soldats auraient été tués Cette nouvelle n'a encore reçu aucune confirmation.

Une escadre anglaise en Roumanie

STAMBOUL, 19 août.- L'escadrille navale anglaise qui fait route vers la Roumanie est arrivée à Stamboul. Après un déjeuner offert au contre- amiral et à son état-major, l'escadrille est partie à 15 h. pour Cons- tantza.

« L'ALGERIE »

C'est le nom

que portera le croiseur

en construction à Brest

PARIS, 19 août. Ainsi qu'il l'avait déjà annoncé en mai dernier au cours d'un voyage d'inspection en Algérie au moment des fêtes du centenaire, M. J.-L. Dumesnil, ministre de la marine vient de décider que le nouveau croiseur de 10.000 tonnes qui sera construit à Brest, portera le nom de Algérie.,

EN QUELQUES LIGNES LONDRES. Le dirigeable « R. 100 », revenu de son voyage au Canada, a été rentré dans son hangar à Cardington Changhai. On croit savoir que le gouvernement anglais a décidé de fermer le consulat britannique à Changhai.

POUR APPRENDRE A FAIRE LA CUISINE SCIENTIFIQUEMENT

Le rôti

Paire rôtir un aliment, c'est le faire cuire en l'exposant au rayonnement calorique dans une enceinte sèche. Tous les rayonnements chauds, qu'ils soient obscurs ou lumineux. feront cuire les aliments

Nous avions, dans un précédent article, réservé le nom de grillade à la cuisson d'un aliment lorsqu'on l'expose directement au rayonnement d'un foyer placé au-dessous de lui. La grillade et le rôti sont donc deux techniques différentes. Dans la première, le choix du combustible n'est pas indifférent, puisque les produits de distillation qui s'en dégagent imprègnent l'aliment. Au contraire, pour faire rôtir, on peut employer n'importe quel combustible.

Ceci étant posé, étudions le rôti dans sa technique la plus ancienne, la meilleure, celle du rôti à la broche.

Supposons que nous ayons à faire cuire à la broche un morceau de viande de boeuf, par exemple. Nous commencerons par préparer le morceau de viande. Nous le choisirons, d'une forme toute différente de celle d'un morceau de bœuf destiné à être grillé. Nous avons dit que, seuls les petits éléments, peuvent être grillés. On peut, au contraire, faire rôtir des aliments de grande dimension. Le morceau de bœuf pèsera donc, au minimum, un à deux kilos. Il sera épais, un peu allongé. Il sera ficelé de façon à ne pas se déformer, s'avachir, au cours de la cuisson.

On transperce le morceau de viande à l'aide de la broche; on fixe cette dernière à l'aide d'une pointe traversant et la broche et les tissus. On dépose sur la viande des morceaux de beurre.

Pendant ce temps, on a préparé un foyer très ardent de bois ou de char- bon de bois. La broche est fixée horizontalement dans un ustensile appelé coquille. Celle-ci est largement ouverto d'un côte et close de l'autre par mii couvercle à charnières.

On expose tout l'appareil devant le feu et on attend.

Le beurre se liquàfle, coule et se collecte dans le fond de la coquille. La viande est exposée au rayonnement chaud du foyer. Rapidement, elle devient grise, se coagule; puis elle devient rose, ensuite brune. Elle va brûler. Mais le rôtisseur, de son œil, scrute la couleur. Immédiatement, il imprime à la broche une ro. tation de 45 degrés et la fixe en cette position. Une nouvelle portion de la surface se trouve exposée à la cha- leur. Elle passe par les mêmes trans- formations de coloration, mais un peu plus rapidement car la chaleur s'est collectée dans la coquille.

Le rôtisseur, qui veille, imprime encore une rotation de 45 degrés. Il le fait trois fois de suite < le rôti se trouve doré sur toute sa sur- face. 111 serait présentable*.1' malheureusement, l'intérieur en est cru. Le rôtisseur se trouve donc devant ce cruel dilemme ou présenter un rôti cru, ou le laisser brûler en continuant à exposer à la chaleur une surface déjà cuite à point.

Il emploie alors un artifice. Il intercale entre la viande et le foyer, un écran qui filtre les rayons calorifiques, en laisse passer quelques-uns, tout en en arrêtant d'autres. Cet écran est constitué par une couche de graisse dont il enduit le rôti. Le rôtisseur trouve cette graisse à la portée de sa main. En effet. il avait enduit de beurre le morceau de viande. Le beurre avait coule dans le fond de la coquille. Il ouvre donc la porte de celle-ci, cueille du beurre avec une longue cuiller et en arrose le rôti. Celui-ci pourra, ainsi, être exposé pendant quelques minutes encore à la chaleur. Il cuit.

Toutes les trois minutes, le rôti doit donc être arrosé. Il restera au feu (dans le cas d'un rôti saignant) un quart d'heure, par livre de son poids. Pendant ce dernier quart d'heure, .1 faudra ajoutcr une peu d'eau bouillante à la graisse de la coquille. Ce mélange servira à faire les derniers arrosages.

L'eau dissoudra le caramel qui s'est formé dans la coquille ainsi qu'en surface de la viande. Ainsi naitra le jus qui accompagnera le rôti sur la table.

A quel moment faut-il saler Dès que la caramélisation de la surface est complète. Dans nos pays, on sale avec du sel fin et blanc. En République Argentine. patrie des mer-

veilleux rôtis, on sale avec une solution saturée de sel dans l'eau. Le quart d'heure d'exposition au feu. par livre de viande. donne une viande falgnate. Un rôti de porc ou de veau sera exposé une demi-heure par livre. Un poulet moyen doit être cuit une bonne heure. Un canard au sang, vingt minutes seulement.

Malheureusement, la technique du rôti à la broche disparait de nos menus. Il nécessite toute une installation. On fait le plus souvent des rôti8 au /pur. Le meilleur four est celui du boulanger où la chaleur obscure rayonne de tous les côtés à la fois. Le four de la cuisinière à charbon de terre est moins bon, car seule une de ses faces est portée au rouge sombre, tandis que le reste est beaucoup plus froid.

Supposons que nous fassions cuire un rôti à la cuisinière à charbon. Celle-ci doit être très, très chaude, car pour le rôti comme pour la grillade, Il faut « saisir tf la viande pour provoquer des coagulations rapides. Pendant que le four chauffe, on ficelé la viande, on la pose dans une une lèchefrite, on l'enduit de beurre.. Au bon moment, on enfourne. La viande se dore du côté de la face portée au rouge. On retourne le lèchefrite, de façon à dorer rapidement une autre face. En général, la caramélisation se fait partiellement de tous les côtés, car le plafond du four est chauffé aussi par les ftammes. Dès que le rôti est coloré, il faut commencer à l'arroser toutes les trois minutes. Mais comme la lèchefrite est très près de la face chauffante du four, la graisse de ruissellement se carbonise rapidement. Pour empêcher ce fait regrettable, il faut ajouter rapidement de l'eau dans le fond du récipient. Les temps de cuisson sont les mêmes que pour le rôti à la broche. Il faut aussi attendre, pour saler, la caramélisation complète de la surface Parfois, on ne possède pas de four fonctionnant convenablement. On improvise alors un four dans une enceinte chaude, ouverte de façon à cuire à la chaleur sèche. On se sert alors d'une cocotte de fonte. C'est un récipient à parois très épaisses, muni d'un couvercle dont Il ne faut jamais se servir au cours de la confection d'un rôti.

Pour faire un rôti en cocotte, on procède comme il suit

On place le récipient sur le feu. On y laisse fondre un morceau de beurre. Lorsqu'il fume, on place le rôti bien ficelé. On laisse le récipient découvert.

On attend la caramélisation de la face inférieure. On le retourne, on fait colorer toutes les' faces. On atténue le feu et on cuit pendant le temps voulu; le même que pour le rôti à la broche, ou au four. On sale, et au dernier moment on ajoute de l'eau pour constituer1 le jus. Répétons-le, la cocotte doit rester toujours découverte pendant-tout le temps de la cuisson. Si le morceau de viande à rôtir ëst petit, plat, on emploie un récipient piat; c'est la poêle à frire. On obtient alors un résultat, d'un aspect tenant de celui du rôti et de la grillade. C'est ainsi qu'on fera un beefsteak sur la poêle. On fait chauffer, fumer un « tout petit morceau a de beurre dans ln poêle. On y pince le beefsteok sur le récipient. On laisse sur feu ardent. Très rapidement la surface inférieure coagule, se caramélise. On retourne la pièce. On attend la caramélisation. On sale. Le beefsteak est prêt. Il faut le laisser sur le feu neuf à dix minutes par livre, au maximum, pour qu'in soit cuit et saignant. Les escalopes de veau, côtelettes de porc seront laissées un temps double, car elles doivent être complètement coagulées par la chaleur.

Edouard DE POMIANE.

LA LIAISON AEROPOSTALE AVEC « L'ILE DE FRANCE PARIS, 19 août. L'hydravion de l'Ile-de-France piloté par le lieutenant de vaisseau Domergue a quitté Suresnes à 17 h. 50, avec la poste transatlantique à destination du Havre. Au Havre, poste et hydravion seront embarqués à bord du paquebot, que le lieutenant de vaisseau Domergue pense quitter environ 900 km avant NewYork si les conditions atmosphériques ne sont pas par trop défavorables.

UN TAMPONNEMENT EN ALSACE

Quatre morts

Trente-cinq. blessés Strasbourg, 19 août. Un train transportant un certain nombre d'ouvriers des mines de la Houve à Creutzwald-la-Croix, a, dans la forêt de Creutzwald. temponné. un train de houille. Deux wagons ont été télescopés.

Aux derniers nouvelles, ou compte 4 morts, 36 blessés dont 16 grièvement 6 blessés dont les jambes étaient prises entre les banquettes des wagons ont du subir l'amputation des extrémités.

Un aiguilleur avait donné par signal la voie libre à un convoi de charbon venant du siège n, 2 sur appel téléphonique il avait donné également la voie libre à un convoi de mineurs venant du siège n» 1. Les deux machines étant en queue des convois les mécaniciens se trouvaient à l'arrière et n'ont pu prévoir la collision qui s'est produite à un tournant.

A la mémoire

des 10.000 soldats français tombés en Belgique

Arlok, 19 août. La Belgique s'est efforcée par une pieuse pensée d'as.socier la France, son alliée, à la célébration du centenaice de son indépendance. C'est ainsi qu'elle a organisé pour dimanche prochain 24 août à Arlon la journée du souvenir 1914-1918.

Cette journée comporte diverses cérémonies une plaque commémorative, une audition des hymnes nationaux et des marches de tous les alliés et surtout l'inauguration du métnorfal franco-belge à la mémoire des 10.000 soldats français tombés en août 1914 au secours de la Belgique et dont les tombes sont avec piété entretenues dans l'émouvant cimetière qui leur est consacré au flanc d'une colline.

Ce mémorial porte l'inscription suivante

A la mémoire des 10.000 héroïques soldats de France glorieusement tombés en août 1914 dans la province du Luxembourg pour la défense du droit violé et la sauvegarde de notre indépendance, au cours de la bataille livrée par la 4' armée sous les ordres du général de Langle de Cary, aux 4' et 5' armées allemandes. sur le front Ethe-Virton <2» et 4' corps d'armée), Rossignol -Neuf château (corps colonial. 124 et 17' corps d'armée), Auloy-Maissin (9« et 11' corps d'armée. 4e et 9* divisions de cavalerie). o L'AVIATRICE MARI SE BASTIÉ ECHOUE DANS SA TENTATIVE LE Bourcet, 19 août. L'aviatrice Marise Bastié s'est posée sur l'aérodrome du Bourget hier soir à la lueur des projecteurs, interrompant après plus de 20 heures de vol la tentative qu'elle poursuivait depuis hier soir 19 h. 35 contre le record du monde de durée féminin.

Interrogée à sa descente d'appareil, l'aviatrice n'a pas fait connaître les raisons de cet abandon qui semble toutefois dû au mauvais temps et au violent vent rencontré dans les dernières heures de sa ronde.

Quatre condamnations à mort à Moscou

Moscou? 19 août. Deux négociants, un caissier et un agent de change ont été condamnés à mort et exécutes pour s'être livrés à la thésaurtsation de la monnaie d'argent.

Dans ses considérants ,le Juge a déclaré que les quatre condamnés à la peine capitale étaient des contrerévolutionnaires pulsqu'en cachant les pièces d'argent, ils désorganisaient la vie économique de l'Union des Soviets et faisaient le leu des éléments antisoviétiques.

L'Ouest -Eclair publie enaque Jour des • ANNONCES CLA8SCES » Daralssant dans ses 13 édition».

Inédit de Charles Monselet,

Illustre écrivain et gastronome famcuM (1825-lSSt.)

J'allais de philtre en philtre errant Z. Mais j'ai su mettre au premier rang. Et par dessus tous les dictâmes, '•̃ ̃̃̃ « Le Rhum Saint-James.

J'ai bu les plus rares liqueur». Tari mille flacons vainqueurs. •' Mais je m'en tiens aux oriflammes Du Rhum Saint-James •• LA REBELLION DES AFRIDIS i Pechaver, 19 août, Le Haji de Turangzai poursuit ses effort» pour lever de nouvelles bandes d'insurgés. Pour le moment, les Afridis ont en- core quelques partisans dans la région de Pechaver et dans la plaine d'Aks Khel, mais ils ont évacué la plaine de Kajure.

Une escarmouche a eu lieu vendredi soir dans le col de Khyber. Les avions ont bombarde les tribus Parachankannis et Massuzais, qui n'ont pas encore fait leur soumission.

« Films d'Histoire »

Le beau livre de Robert CorniUeau, Films d'Hfstoire. Silhouettes et Pay. sages » a paru aux éd:lons Spes. 17. rue Soufflot. Paris Il est en vente à. la librairie de l'Ouest-Eclair. Prix: 12 fr. Envoi par poste franco. 13 fr. r Films d'Histoire » contient notam. ment des portraits de Tardieu. Briand, Barthou. Millerand des études sur Jacques Piou. A de Mun. Jaurès. Gam- betta. Barrés. Denys Cochin, etc. ̃ On y retrouve les qualités danalys» et de style qui font de Robert CornU. leau. selon le mot de Clemenceau. un « remarquable chroniqueur ».

LE YOYAGE DU PETIT BALLON BUDAPEST, 19 août. Un petit bat- Ion est descendu dimanche soir dan* ''r une forêt de pins près de Tatramat- larhaza. Un billet attaché au ballon a "'̃̃̃ permis d'établir qu'il avait été lâché" le 11 août de Fourmies (France), par un étudiant, M. Auguste Marcel, du» rent un concours de ballon.

Trotsky dément

Stamboul, le 19 aoùt. Trotsky a tenu hier dimanche à démentir la nOUevelle de sourse allemande selon laquelle 11 se rendrait prochainement en Allemagne pour s'entretenir avec M. Tchitcherine de la possibilité qu'il y aurait pour lui de rentrer au sein du parti communiste Trotsky ajouta qu'il continuerait a séjourner dans l'île de Prinkipo.

Les sans-ftllstes possèdent un Journal coDiiiet. documenté et intéressant il* îse. le Petit Radio, Un an 30 franc*. LES EFFECTIFS DU PARTI FASCISTE Rome, 19 août. Au 31 juillet. 1* ̃ parti fasciste comptait 1.059.508 lns- crits. Dans ce chiffre, il faut compter t. 106.556 femmes inscrites au faisceau ̃]. féminin; .1.680 jeunes gens Inscrit* -Yaux groupes universitaires; 21.055 en- fants inscrits aux jeunes fascistes et 1.816 professeurs des pniversités.

Le contrôle des dépenses de sécurité ̃

PARIS. 19 août. On se souvient que le Conseil des ministres avait décidé, le mois dernier, qu'un conseil spécial serait constitué, sous la présidence du président du Conseil. par les ministres des Finances, du Budget. de la Guerre, de la Marine, de l'Air et des Colonies, 1 pour assurer le contrôle financier des dépenses de sécurité.

Ce comité, assisté de M. Villard. directeur du Budget. faisant fonction de secrétaire, s'est réuni dimanche à la présidence du Conseil. H a arrêté leu méthodes de travail qui vont être ap: pliouées à la révision des proposition* budgétaires- et chargé d'un premier rapport M. Haguenin. directeur du •- contrôle des dépenses engagées et de* administrations financières au Mini*» tère des Finances.

FeulUetoi dt L'Ouesc-Eclau i du 20 août 1930 42

L'HOMME QUI A PERDU SON NOM

Pu H. DE VERE STACPOOLE (Traduit de l'anglais

par Maurice Beerblocki

Le pied de Jones ayant heurté celui d'une vitrine, tout un petit orchestre en porcelaine de Saxe s'écrasa sur le plancher, brisant ses membres fragiles, et lâchant ses instruments. Simms, déporté par derrière, buta dans une sellette qui portait le buste en terre cuite de la dix-neuvième comtesse de Rochester. La sellette se renversa et le buste s'écroula sur le tapis, se partageant en trois morceaux. Le duc de Melford. tout vieux sporUman qu'il fût, reçut, en voulant faire le jeune homme, un coup de pied sur le menton qui lui rappela les plus belles luttes de son adolescence n se passa plusieurs minutes evant que les deux médecins parvinssent à coucher Jones sur un sofa, les mains liée* derrière le dos à l'aide du mouchoir du duc.

n n'y eut pas un cri de pousse, mais les coups donnés contre les meubia et le bruit des porcelaines brisées

avaient été entendus dans toute- la maison. Quelqu'un frappa à la porte, et on perçut une voix. Le duc de Melford alla ouvrir.

« Ce n'est rien, dit-il, rien du tout. Tout va très bien. Allez-vous-en 1 Il referma la porte et se tourna vers le canapé.

Dans un grand miroir resté intact, Jones aperçut sa propre image son visage était défait, ses vêtements en désordre.

Simms se tenait près de lui; Cavendish, debout, rajustait ses lunettes. Ce qu'il y avait de plus terrible dans la situation de Joue. c'est que, bien qu'il eût .brisé, en se défendant, plusieurs objets de grande valeur. bien qu'il eût frappé les deux mede- cins sans le moindre ménagement, et même avec la violence d'un taureau furieux, on ne lui en témoignait aucun ressentiment, maintenant que la bataille était finie. Simms lui passait doucement la main sur l./aule. Il était clair qu'il Jouissait du sinistre privilège que 7on n'accorde qu'aux démente il avait le droit de frapper sans susciter de colère, de détruire impunément, de tuer même sans être traduit devant la justice.

Il comprit qu'il avait agi comme un sot. Il s'était comporté comme un homme fou de rage, donc comme un dément. Car la rage et la démence ont de terribles similitudes.

Il se dégagea doucement ,et s'adressent à Simms

« Je reconnais que j'ai été ridicule, dit-il. Trois contre un. ce n'est pas de jeu. Rendez-moi l'usage de mes mains. Je ne résisterai plus.

Bien volontiers, dit Simms. Permettez-moi toutefois de vous faire remarquer que nous ne vous contraignons pas le moins du monde. Nous ne faisons que vous empêcher de prendre un parti qui serait néfaste pour votre sanlé. Cavendish, voulezvous, s'il vous plait. dénouer ce mouchoir. »

Cavendish obéit, et Jones, les mains libres, se mit à se frotter les poignets. « Qu'aUez-vous faire, maintenant ? demanda-t-il.

Rien, dit Simms. Vous êtes entièrement Ubre mais nous ne voulons pas que vous sortiez d'ici avant que votre santé soit complètement rétablie. Je sais ce que vous allez me dire Vout> vous sentez très bien. Ecoutez donc l'avis d'un médecin Reposez-vous tranquillement Voulezvous passer dans la bibliothèque? 7 Vous pourrez vous y distraire en lisant. pendant que je vous prépare une ordonnance.

Parlons sane détours, dit Jones. Vous croyez que je suis fou ?

Pas le moins du monde, dit Simms Vous souffrez d'excitation nerveuse, voilà tout.

Eh bien, dit Jones, si je ne suis pas fou, vous n'avez pas le droit de me garder ici. »

La défense était ingénieuse. Mal-

heureusement, l'ingéniosité, comme la colère, est l'attribut de la demence tout aussi bien que celui de la santé mentale.

Il Réfléchissez un instant, dit Simms. avec une franchise bien jouée. Croyez-voua que c'est pour notre propre plaisir que nous vous deman- dons de rester Ici ? Je vous répète que nous n'entendons pas vous garder de force nous vous prions de rester. Nous descendrons à la bibliothèque je vous ferai une ordonnance et puis, quand vous aurez un peu réfléchl, vous pourrez faire de votre liberté tel usage qu'il vous plaira, même vous en aller si cela vous chante ». Jones vit qu'il était inutile d'essayer de combattre un pareil homme avec d'autres armes que celle de la subtilité. Il était prie au piège, et bien pris. Son histoire était telle qu'aucun homme ne voudrait y ajouter fol. S'il s'obstinait à la faire admettre, Il passerait pour un fou. Car. au-deasus de l'histoire elle-même, 11 y avait la réputation de Rochester. qui était celle d'un fou

Comme U se levait pour suivre ses gardiens dans la bibliothèque, une dernière inspiration lui .vint. A la porte du salon, il fit halte.

« Encore un mot dit-il. Vous avez retenu oe que je voua ai dit Tout cela, je puis le prouver Vous pouvez envoyer quelqu'un à Philadelphie, lui faire faire telle enquête qu'il vous plaira, faire venir a Londres des gena

qui me connaissent. Vous saurez ainsi qui je suis. Vous verrez que je n'ai pas dit un mot qui ne soit la vérité vraie.

Nous ferons tout ce que vous voudrez ,dit Simms, mais allons d'abord à la bibliothèque.

Ils s'y rendirent. C'était une grande pièce agréable, toute tapissée de livres.

Simms s'assit a la table tandis que les autres s'installaient dans des fauteuils. Il écrivit son ordonnance. Le duc sonna et donna l'ordre £ un domestique de porter l'ordannance chez un pharmacien.

Pendant l'absence du domestique, qui dura une vingtaine de minutes. la conversation reprit. Jones donna de nouveau son adresse, cette adresse au numéro invraisemblable, et qui était réelle pourtant il donna les noms des gens qu'il connaissait à Philadelphie. Il dit qui ils étaient. et comment ils étaient, ce qu'Us faisaient. c Vous voyez, messieurs, conclut-il, vous voyez Voila donc où en sont les choses je n'ai qu'un seul désir, redevenir moi-même ou, plus exactement. être reconnu pour ce que je suis. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est que la sensation d'avoir perdu sor. nom, son âme. sa personnalité. C'est épouvantable. Ne me dites pas ce que vous pensée. Je le sais Vous pensée que je suis Ro- chester devenu fou. Oui, l'histoire que Je Tous il racontée vous parait ab-

surde. Elle est vraie elle est scrupuleusement vraie, comme il est vrai que J'ai parfois éprouvé que Je pourrais perdre la raison si je n'arrivai* plus a trouver quelqu'un qui me r*- connût pour ce que je suis. Une personne suffirait, une seule personne de bonne foi. rien qu'une, qui voulut bien me croire. Voilà ce que Je veux. Rien qu'une personne qui, arrivant devant mol, s'écrierait « Tiens 1 o'ert Jones » et Je me sentirais débarrassé -•• de ce damné Rochester. M«tez-vou* à ma place tachez d'imaginer 0"] voua avez perdu le contact &"•»̃> l'homme que vous avez été Ju*}ue-1»« Jt, que vous jouez le rôle d'un autre, quèv chacun s'obstine à prétendre qut vous' êtes l'autre ,et que vous n'êtes pu qui voua êtes. Essayiez de concevoir une situation pareille.

Eh bien 1 mesaieura, vous avez 10 pouvoir d'ouvrir toute brande cette porte. C'est moi, maintenant, qui ne voudrais plus retourner aux <StaUUnis, avant de vous avoir prouvé qui je suis. Cela peut sembler bizarre, mais c'est un fait dont Je ne démor- ̃ drai pas Il faut que je convainque un homme qui connaisse les faits, et. ainsi, que je redevienne moi-même. A>quoi me servirait de retourner maln-r. tenant à Philadelphie? A rlen 1 J'Irais dire à ceux que je connais « Je suis Jones u Ils me diraient a Naturellement que voit% êtes Jones 1 Et puis ? Ils me crciraienV»


VIEILLES CLASSES L'Union des mobilisés S. A., classes 88 à 92. nous communique l'appel suivant

Parmi tous ceux qui ont le plus souffert de la Grande Tourmente, ceux auxquels l'opinion publique a donné le qualificatif de Victimes de la Guerre p, il est une catégorie. dont on ne s'est jamais soucié et qui est toujours demeurée dans l'ombre, c'est celle des mobilisés « S. A. des classes 1888 à 1P92 ». Mobilisés durant 24 a 40 mois, nous sommes allés où on a bien voulu nous envoyer. quelques-uns d'entre nous ont connu l'enfer des lignes et sont reconnus anciens combattants, d'autres ont plus ou moins frôlé la ligne de feu et, malgré ce. l'attribution de la carte de combattant nous est contestée. La plupart ont fait toutes les besogne? de l'arrière ou de l'intérieur et pourtant l'âge pesait déjà sur nos épaules alors que les gardes de nuit prises n'importe où et par n'importe quel temps nous acca blaient lourdement Loin de nous la prétention de nous olacer au même rang que nos jeunes camarades combattants, mais cependant on voudru bien reconnaitre en toute justice que la démobilisation nous a rejetés dé- primés et la plupart inaptes à reprendre le labeur qui nous faisait vivre avant le départ.

La loi des Assurances Sociales que nous attendions ne nous apporte rien, loi Loucheur. rien: la loi Commerciale, rien; la loi sur les Loyers, rien. etc.. le législateur nous a exclus, mais nous a reconnus pour payer les impôts. Nous estimons cependant que nous aurions bien quelques droits certaines avantages qui doivent être concèdes aux S. A. des Vieilles Classes 1888 1892, et ce faisant on ajouterait m peu de mie à la croûte de pain qu'on veut bien nous accorder pour la fin dc nos jours.

Nous adressons un pressant appel a tous les camarades pour former des Associa tins dans toute la France (han.eaux. villages, villes), à l'effet de défendre nos droits jusqu'à ce jour méconnus et exclus de toutes les lois. mais qui ceperdant donnent des avantages à la « Carte du Combattant Camarades mobilisés des classes 1888 à 1892 S. A.. ralliez-vous à notre appel. Pour tous renseignements. écrire Il M. F. Ravnaud. président de l'Union des Mobilisés S. A. classes 88 a 92. 40. rue du Baignoir. 40. Marseille

La fête aérienne de Chambéry Nous avons annoncé que l'Aéro24 Août prochain, au terrain de Challes-les-Eaux, comme par le passé. Cette année, l'élaboration du programme a retenu tout particulièrement l'attention des organisateurs qui se sont attachés, tout en instruisant le grand public des choses de 1 air. il présenter des démonstrations très spectaculaires.

C'est ainsi que nous trouvons, a côté des vols de virtuosité de MICHEL DETROYAT, le roi de l'acrobatie aérienne, une exhibition assez extraordinaire d'un acrobate VASSARD, qui, en plein vol, escalade les ailes d'un avion et vient se tenir, tantôt debout, tantôt la tête en bas sur le plan supérieur, pendant que son pilote se livre à toute une série d'audacieux virages.

Un autre acrooate se suspenuru i™* les pieds à un trapèze et viendra cueillir à la main cVes drapeaux suspendus à des perches.

On peut se demander si ces démonstrations, évidemment audacieu:ses, sont utiles et nécessaires. Qui peut le plus, peut le moins, et il est certain que, lorsque les spectateurs auront assisté à des vols dans des positions aussi insolites, ils admettront qu'ils peuvent, à leur tour, se confier à un siège confortable et effectuer cette fois un vol qui n'a rien d'acrobatique. Or, c'est précisément un des buts de propagande qui est recherché par les meetings aériens amener le grand public à voler. A côté de ces exhibitions, nous trouvons inscrites trois descentes en parachute, un concours de destr- ;ion de ballonnets, un concours de précision à l'atterrissage, une course de vitesse, etc. etc.

En un mot, pendant 3 heures, sans aucune interruption, on assistera aux vols les plus variés. Et pour augmenter encore leur intérêt, de puissants hauts parleurs commenteront toutes les démonstrations en fournissant aux profanes des explications fort détaillées.

Le succès d'un tel programme est assuré d'avance, et nous sommes persuadés que tous les records d'affluence seront battus le 24 août, à Challesles-Eaux.

Ce sera mérité, et, de tout cœur, nous en formons le vceu.

L'épidémie de poliomyélite est en décroissance

STRASBOURG, 19 août La préfecture du Bas-Rhin communique que le nombre de cas de poliomyélite aiguë déclarés à la date du 18 août s'élève à 312. neuf semaines environ après le début ae l'épidémie. Les cantons les plus atteints sont toujours les mêmes et situés au Nord-Est de l'agglomération strasbourgeoise 98 communes seulement sont atteintes. par mi lesquelles 68 ne présentent qu'un ou deux cas de maladie. Il n'y a donc qu'une vingtaine de communes où le nombre des cas permet de parler d'épidémie. L'extension se fait plus lentement. Le nombre des cas nouveaux signalés chaqte jour, en moyenne était de 8 au début de juillet, de 7 au milieu de ce mois et de 6 à la fin de juillet. Il n'est plus que de 3,5 seulement en ce moment On peut donc considérer que l'on est entr, dans la période de décroissance ni cette épidémie. TRENTF-P*UX NOYÉS ,CALCUTTA, 19 août. Un bateau qui transportait des ouvriers sur la rivière Hogghly a coulé Trente-deux ouvrier, ont étk noyés; vingt-deux ont été

PAÇIS, 20 août. I heure du matin.

M. LAVAL A REÇU SUCCESSIVEMENT LES DÉLÉGATIONS OUVRIÈRES

ET PATRONALES DU NORD

PARIS, 19 août. C'est a Paris, aujourd'hui. oue le conflit du Nord est venu chercher l'apaisement. La journée de lundi fut. en effet, une déception pour les natrons. et les rentrées même dans la région de Lille où le consortium pourtant espérait un retour presque collectif ne flrent que confirmer la volonté collective de chômer Alors les partrons furent tout à fait décidés venir à Paris.

Cematin M. Pierre Lavai, ministre du Travail. reçut d'abord il était un neu nlus de 10 heures et demie M Salengro. maire de Lille, puis une délégation confédérée 'C.G.T.) du textile Celle-ci était dirigée par celui qu'on a appelé dans le Nord « le maitre de la* grève ». par M. Vandenberghe. président du comité de grève Le ministre était en train de discuter avec la C.G.T. lorsqu'on annonça une nouvelle délégation Celle-ci se présentait au nom des syndicats libres On la fit patienter un instant, puis elle fut reçue à son tour. A midi 20. la conférencefcétait terminée.

M. Salendrd! qui avait assisté à toutes les discussions successives, sortait le dernier, un peu las, semblait-il, et un peu perplexe. On courait à lui. il ne dit rien de la main. il conseillait l'apaisement. Pourtant des mots opti- mistes tombèrent de ses lèvres « Le ministre a compris, très bien compris. Le mouvement n'a rien de commun avec les assurances sociales. rien du tout. Les ouvriers auront satisfaction sans doute je dis « sans doute » dans le sens de a probable- ment » parce qu'ils ne réclament Que des choses justes. sans excès. D'ailleurs. nous reviendrons ce soir Demain, le conflit sera presque réglé. » Dans l'après-midi, à trois heures. vinrent les patrons, ou plutôt les représentants natronaux de l'industrie texile de Lille. Il n'avait là notonsle bien que des industriels de la région Lilloise MM. Le Blan, SaintLéger. Crespel et Voiturier. Ce fut une longue conversation, mais là encore ceux pui attendaient se heurtèrent au mystère. au silence, ou, ce qui est pire. à des mots sans signification.

Pourtant, puis-je dire que le ministre parla comme un homme chargé de veiller aux intérêts de la Nation, et qu'il ne fut pas toujours très doux pour certaines méthodes égoïstes qui font du tort au pays tout entier ? Puis-je dire aussi que les patrons firent preuve d'un sentiment général de conciliation qui peut donner les plus grands espoirs pour demain ? Puis-je dire encore que l'entretien se termina par des paroles fort aimables et sur une promesse formelle de la part du textile lillois.

Et à 5 heures M. Laval reçut les ouvriers des centres de RoubaixTourcoing. car il y a aussi RoubaixTourcoing.

Un communiqué

Paris. 19 août. Le ministère du Travail communique la note suivante « M. Pierre Laval, ministre du Travail, a reçu une délégation du Syndicat confédéré des ouvriers textiles de Lille et des environs, accompagnée par M. Salengro. maire et député de Lille.

« La délégation a exposé les raisons pour lesquelles le syndicat a demandé aux syndicats patronaux une augmentation de salaires. Elle a précisé que cette augmentation était indépendante de l'application de la loi sur les assurances sociales, à laquelle les ouvriers du textile sont attachés. Elle a demandé au ministre de se faire son interprète auprès des délégués patronaux qu'il doit recevoir cet aprèsmidi, pour arriver à une solution amiable du conflit.

« M. Pierre Laval a reçu ensuite une délégation des syndicats libres de l'industrie textile de la région de Lille, adhérant à la Confédération française des travailleurs chrétiens. Elle lui a remis une note répondant aux arguments opposés par les syndicats patronaux à la demande d'augmentation de salaires formulée par les ouvriers. Elle a également demandé au ministre de faire tout ce qui dépendra de lui pour aboutir à un accord avec les patrons. »

A Armentières aucune rentrée LILLE, 19 août. La grève est toujours générale à Armentières et aucune rentrée n'a été constatée. Les usines sont désertes. On prévoit pour cette semaine de nouveaux entretiens entre les partis. Le calme règne en ville.

A Fourmes

FOURMIES, 19 août.- Le travail a repris hier lundi dans deux filatures. On compte qu'iLs reprendra dans plusieurs autres usines aujourd'hui. les ouvriers demandent à rentrer.

M. Ley poursuit ses adversaires Lille, 19 août. M. Ley, le président du Consortium des patrons, a fait savoir qu'il allait poursuivre en justice les personnes qui l'ont attaqué. L'état de la grève

LILLE, 19 août. Il y a encore un grand nombre de rentrées d-ns les usines de Lille. aujourd'hui pour la métallurgie. 248 (le nombre des grévistes qui était lundi de 8.620 est aujourd'hui de 8.372) pour le textile. 1450 (le nombre des grévistes qui était lundi de 13.743 est aujourd'hui de 12.293.

A Roubaix-Tourcoing, on n'a enregistré que 700 rentrées environ. rttNSKICSNEMENTS MIL11A1KES ^ecrutement surs)? d'Incorporation •orme Pensions etc.. S'adresser a namus Ouest-Eclair. Renne» Jolndre 1 ir. au Umbm-po«U pour la répooM.

LE ROLE DES NOUVEAUX Paris, 19 août. M. Romieu disait. au début de la législature, qu'il ne faut pas que les jeunes siègent là où on prend des ministres, mais là où on peut faire des choses nouvelles et utiles. Ils doivent s'inspirer d'un esprit de rénovation et ne pas user leur jeunesse dans les couloirs. C'est dans lei force: du pays que les nouveaux doivent trouver leur force. et non dans les formations purement parlementaires Il faut, disait' M. Romieu. que les jeunes fassent du centre un nouvel extrême. Les hommes de raison, de mesure et de courage doivent rester au centre, où le français moyen les a envoyés pour faire de bonnes lois et non des miracles.

Aller à gauche, toujours à gauche. est une tendance qui se manifeste toujours à l'approche des élections Il faut dire que la situation géographique des groupes a perdu beaucoup de son sens primitif. A un ministre anglais M Louis B.arthou disait un jour « Je suis républicain de gauche c'est vous dire que j'appartiens au centre. Mais les circonstances m'obligent à siéger à droite »

Tout serait bien simple d'ailleurs s'il y avait seulement une gauche, un centre et une droite. Malheureusement les rivalités personnelles et les ambitions impatientes nnt créé tant de groupes et de sons-groupes que le pays n'y comprend rien. Seulement. souvent, la politique des jeunes consiste à siéger là où on prend des ministres ». Ce n'est pas ainsi qu'on travaille au bien public'.

Octave Aubert

Perdez votre embonpoint et gagnez une meilleure santé

L'embonpoint est généralement provoqué par une nourriture trop abondante, mais aussi par l'insuffisance des fonctions d'assimilation et de désassimilation. Ce sont ce# fonctions qu'il faut commencer par régulariser, si l'on veut éviter l'embonpoint ou le réduire. Les Sels Kruschen y réussissent à merveille. Ces six sels minéraux combinés ont une action très efficace sur le foie et les reins. Ils éliminent tout naturellement les résidus et les matières aqueuses qui gonflent le corps et, lentement mais sûrement, ramènent la corpulence à la normale. Chaque matin, au réveil, prenez dans une tasse d'eau chaude, une dose et demie de ces oels. Ne I faites rien d'autre, mais prenez Kruschen de cette façon chaque matin, c'est indispensable. Peu à peu, votre graisse superflue s'en va; vos fonctions se font mieux; votre sang, plus pur et plus fort, envoie dans toutes vos fibres une énergie nouvelle, vous vous sentez dix fois mieux portant et plus jeune qu'auparavant. Commencez dès demain matin la cure qui vous rendra votre sveltesse. Toutes Pharmacies. Prix (taxe comprise) 9 fr. 75 le flacon; 16 fr. 80 le triple flacon.

NOUVELLES RELIGIEUSES Le Pape est en excellente santé ROME, 19 août. Interrogé par le représentant à Rome de l'Agence Havas au sujet des nouveaux brufts qui courent relativement à la santé du Pape, Mgr Pizzardo. qui est la principale personnalité de la secrétairerie d'Etat après le cardinal PacelU. a déclaré

« Sa Sainteté se porte admirablement, je viens de le constater à l'instant. Ce matin encore, elle a reçu plusieurs prélats, notamment l'archevêque de Scutari et Mgr Belvederi. Elle se prépare à présent à donner des audiences générales. Voulez-vous y assister vous-même ? Voulez-vous voir rte vos propres yeux, en vous joignant a un groupe de personnalités ou de pèlerins ?

Le représentant de l'Agence Havas a répondu que son témoignage n'ajouterait rien à celui des centaines de personnes qui sont reçues tous les jours et aujourd'hui encore, le Révérend Père Berthet. supérieur du Séminaire français, qui se trouvait au Vatican au même moment, n'a pu que confirmer les paroles de Mgr Pizzardo. « L'antichambre pontificale est pleine de gens attendant d'être reçus, a-t-il ajouté. J'ai vu ces jours derniers le Saint-Père dans une audience qui n'a pas duré moins d'une heure. J'ai pu constater sa robustesse physique, sa (belle humeur, sa vivacité d'esprit; tout cela réuni à un degré exceptionnel chez un homme de son âge. Répéter que Sa Sainteté se porte bien, très bien devient véritablement une banalité. Pour le Souverain Pontife comme pour'nous tous. demain est entre les mains de Dieu ».

Une mise au point

ROME, 19 août. La secrétairerie d'Etat du Vatican a été interrogée par le représentant à Rome de l'Agence Havas,. au sujet des allégations selon lesquelles la nouvelle diplomatie pontificale favoriserait le retour des Habsbourgs en Hongrie.

La réponse a été la suivante « Le Saint-Siège ne s'occupe point de questions ou de problèmes purement politiques et la question du retour des Habsbourgs. en Hongrie est une question purement politique Il est par suite facile à quiconque de tirer la Cette réponse de la secrétairerie d'Etat du Saint-Siège semble devoir s'appliquer également à toutes les interventions de caractère purement politique que l'on a attribuées ou que l'on a coutume d'attribuer à la diplomatie pontificale.

On ajoute officieusement que toutè intervention du Saint-Siège sur le terrain diplomatique s'explique et se justifie par la nécessité de défendre un ou des intérêts religieux.

L'entant de la garde-barrière. Moulins. 19 août. Un enfant de 17 mois, Félicien Itier, échappant à la surveillance de sa mère, garde-barrière à la Ferté-Hauterive, s'est aventuré sur la voie ferrée et a été tué par un train.

La Pologne est résolue à défendre son territoire VARSOVIE, 19 août. A propos des déclarations de M. Treviranus, le Przedswit, socialiste, dit que la démarche de M. Zaleski a coupé court à certaines manoeuvres. et que l'opinion polonaise sans distinction. de nuances, a fait entendre sa voix pai de nombreuses résolutions et déclarations. Ainsi l'Europe sait que la question des frontières n'existe pas pour la Pologne.

Personne, du côte polonais, ne consentira jamais à ce qu'une discussion s'engage à ce sujet. La Pologne est résolue a défendre l'intégrité de son territoire contre toute agression. Elle a fait tout ce qu'il fallait pour prévenir l'Europe temps.

LA LISTE DES VICTIMES DE LA MONTAGNE

RALLONGE

Deux étudiants sont tués

CHAMONix, 19 août. Deux étudiants parisiens, les frères Pierson, âgés de 23 et 25 ans, partis pour l'ascension de l'Aiguillé-ud-Pouce. dans le massif des Aiguilles-Rouges n'étant pas rentrés dimanche soir, une caravane est partie à leur recherche. Elle a découvert leurs cadavres au fond du Couloir-du-Pouce. Les alpinistes ont fait à travers le rocher une chute dont les conséquences ont été mortelles.

Des guides sont partis ce matin pour ramener les corps à Chamonix. Les deux jeunes gens étaient les ffls de M. Pierson, instituteur en retraite Passy (Haute-Savoie).

Les victimes d'une avalanche Chamonix, 19 août. M. Crouan Schaub, qui a été blessé gravement dans l'accident des Courtes a été descendu à Chamonix. Il a été impossible de retrouver le corps de M. Brunschwiller, enfoui sous une avalanche et qui a dû être entraîné au fond de la crevasse qui termine le couloir des Courtes. Le manche du piolet de M. Brunschwiler s'étant brisé le touriste a été entraîné par l'avalanche. Quant à M. Crouan Schaub, qui a fait sur l'avalanche une chute de 600 mètres, il a pu en rampant pendant huit heures, gagner le refuge du Couvercle. Les autres alpinistes on¡ pu dans la nuit regagner le refuge par leurs propres moyens.

L'HUISSIER MALHONNÊTE S'EST CONSTITUÉ PRISONNIER BOURGES, 19 août. Le parquet de Bourges vient d'être avisé que Marcel Muller, âgé de 36 ans, huissier à StMartin-d'Auxigny, qui s'était enfui le l«r août, en automobile, en emportant une somme de 400.000 francs, appartenant à diverses banques de Bourges, s'est constitué prisonnier au petit parquet, à Paris.

Muller aurait été trouvé porteur d'une centaine de mille francs. Elle voulait faire

assassiner son mari CORBEIL, 19 août. A Boissy-SaintLéger, le journalier Jules Vormoere, âgé de 42 ans, de nationalité belge, a été l'objet d'une tentative de meurtre de la part d'un jeune ouvrier de ferme, Lucien Piat, âgé de 17 ans. Celui-ci, qui a déclaré avoir agi a l'instigation de la femme de la victime, Mme Vermoere, mère de huit enfants, a tiré un coup de revolver à bout portant sur le journalier, le blessant à la tête. Piat a été écroué à la prison de Corbeil.

APRÈS L'ACCIDENT,

LA RIXE ET LE MEURTRE

MELUN, 19 août. La nuit dernière, à la suite d'un accrochage de voitures qui s'était produit à la sortie de la commune d'Ozoir-ïa-Ferriere, une vive altercation s'est élevée entre les deux conducteurs, M. P., 'agé de 42 ans, peintre à Guignes-Rabutin, et M. T., âgé de 24 ans, cultivateur à Presles-en-Brive.

Au cours de la discussion, M. T. a tiré un coup de revolver sur M. P., qui a été tué net. Le meutrier, qui a été arrêté, a déclaré qu'il avait été frappé à coups de poing par son adversaire, et qu'il s'était cru en état de légitime défense.

Le parquet de Melun s'est rendu sur les lieux.

EST-CE UN CAMBRIOLEUR ? PARIS, 19 août. Ce matin, vers 4 heurés, Mlle Marcelle Guérin, âgée de 24 ans, sans profession, demeurant en hôtel, avenue Gambetta, aurait été attaquée chez elle par un cambrioleur qui a pris la fuite après l'avoir blessée à la tête d'un coup de revolver. Son ami François Gau, âgé de 23 ans, qui était côté d'elle, a été gardé à la disposition du commissaire de police Mlle Guérin, dont l'état n'est pas grave, a été soignée à l'h6pital Tenon

IL ARRIVE DE L'OR D'AMÉRIQUE

CHERBOURG. 19 ao<H Par l'Europo est arrivé un chargement de 221 mlllions d'or expédié d'Amérique en France Ce chargement a été dirigé sur Paris.

Un braconnier blesse grièvement un gendarme et se suicide

Le Fiavre, 19 août. Hier soir, vers 18 heures, les gendarmes Goguillon et Raulin de la brigade de St-Romain étaient en tournée à Sandauville Resté seul vers les premières maisons du village. pendant que son colleçriif était allé procéder .1 divers vénn"" tions le gendarme CVmiil'.on lo^rr^r un braconnier armé cî'n fusil an operation de rh3«p dsn» un hnecivet voisin et qui. °fl vovnt son 'nrfo-me. disparut au o'.u? vite le 2Ptvi9TPe se mit sa recherche mais ^ès >s premiers pas qu'il 1t clan? un sentier du bois il reçut »n p'^in visflP'- :in rrvir. de fusi! oui retend cur îp sol Trois ouvrier ><?-iooles. travaillai* :i proximité P4 nui avalent miv1 le gendarme, le transportèrent chez un docteur de Saint-Romain Ce dernier ordonna le transoart dure^ncp du blessé à l'hospice général du Havre Informé le capitaine Desfontaines. du Havre, se rendit sur le? lieux. accompagne de eendarmes Prés de l'endroit où s'était produit ie dnme on dérouvrit un .carpe c'était celu du braconnier. un nomme Guérin âgf de 30 ans demeurant à Sandouville qui. devant la gravité de l'acte coin- mis. s'était suicidé

La vie du gendarme est en danger. Il a eu le visage criblé de plomb et il a un œil perd"

LES ÉVÉNEMENTS DE CHINE ET L'AMÉRIQUE

Washingtom. 19 août. Sir Ronald Lindsay, ambassadeur de GrandeBretagne, a eu hier un long entretien sur les événements de Chine avec le sous-secrétaire d'Etat. M. William R. Castle, qui. pendant la Conférence navale de Londres, exerçait à Tokio les fonctions d'ambassadeur des EtatsUnis. On dit que la question de la protection des ressortissants des deux Etats a été particulièrement discutée par les deux diplomates. A l'issue de cette conférence, le secrétaire d'Etat a rendu visite au président Hoover. Le naufrage du « Tahiti

WELLINGTON, 19 août. On apprend maintenant qu'à l'exception de quelques sacs contenant des lettres qui ont été transbordés sur le Vendra, tout le courrier postal transporté par le Tahiti a sombré avec le vapeur.

Vers une entente

entre Gandhi et Mac Donald LONDRES, 19 août. Le rédacteur diplomatique du Daily Telegraph croit savoir que le résultat des conversations qui ont eu lieu à la prison de Yerawda entre Gandhi et les amis autorisés à le voir est le suivant Gandhi reconnaît qu'étant donnée la force des partis conservateur et libéral en Grande-Bretagne, le viceroi des Indes et le gouvernement socialiste actuel ne sont pas en état de garantir à l'Inde, à la fin de la conférence de la Table-Ronde, le statut qu'elle réclame'. Il demande donc que le vice-roi et le gouvernement socialiste britannique s'engagent à soutenir à la prochaine conférence cette revendication, comme si elle était admise par eux-mêmes.

En échange de cet engagement, qui devrait s'accompagner d'une amnistie pour tous les prisonniers politiques, le leader nationaliste hindou serait disposé à donner l'ordre de cesser le mouvement de non coopération.

EN REGARDANT

LE$ CHEVAUX DE BOIS Caeh. 19 août. A la fête d'Amaye- sur-Orne, un garçonnet de 10 ans, Alfred Collette, qui assistait au montage d'un manège de chevaux de bois, a été grièvement blessé par la chute du m&t central.

Une grève de mineurs

Pepignan, 19 août. Les mineurs d'une Compagnie minière de Sahorre sont en grève depuis ce mV.in, par suite du refus opposé par les patrons à une demande d'augmentation de salaires.

La chronique quotidienne des accidents de la route TOULOUSE. 19 aoùt. Sur la route de Labarthe. près de Saint-Gaudens. la camionnette de M. Joseph Castex. de Soussens. qui transportait 9 personnes, est entrée en collision avec la voiture de M Junca, de Toulouse, et a capoté Les occupants tie la camionnette ont tous été plus ou moins grievement blessés Une femme est dans le coma

Jn pnea éclate.

Limoges, 19 août. Une automobile revenant de Rçyan, dans laquelle avaient pris place M. et Mme Mouret. ainsi que M. et Mme Dury, négxiants il Limoges, a capoté par suite de l'éclatement d'un pneu, près de Saintes. Les quatre voyageurs ont été gravement blessés. notamment Mme Mou ret, femme du conducteur

Cycliste renversé

Caen, 19 août A l'entrée du bourg .-1 Rots. un cycliste. NI. Guérard Pernice, âgé de 43 ans. a été projeté sur la route oar une automobile et grièvement blessé.

HUILE

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Les maui de ventre Ue nombreuses personne. soutirent en cette saison de troubles intestinaux qui vont des banales coliques à l'entérite à la dysenterie. aux colites. au choléra. à la diarrhée verte infantile. Cela tient à ce que les milliards ue bactéries, microbes et parasites de toutes sortes oui vivent en permanence dans l'intestin voient leur nocivité se réveiller sous l'action d'un simple refroidissement 1 boissons glacées) ou par l'ingestion d'aliments avancés ̃•. Le remède tout indiqué dans ces cas est la Boisson Blanche de l'Abbé Magnat qui détruit les microbes nuisibles, nettoie le sang et débarrasse toujours le malade de ses troubles, même rebelles et anciens, avec une rapidité surprenante. La Boisson Blanche peut être donnée même aux enfants en bas âge. Le flacon pour faire un litre de boisson 7 fr. 95 toutes pharmacies.

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MADRID, 19 auùt Une chaleur accablante sévit sur toute l'Espagne Fregenal de la Sierra, le thermomètre a marqué 55 centigrades

LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE SURVOLE LE MONT BLANC

Bonneville, 19 août. Revenant d'une visite au village de Praz. M Fernand David. ministre de l'Agriculture, accompagné de son fils et du Préfet de la Haute-Savoie, a survolé la chaine du Mont Blanc dans l'appareil de l'aviateur Thoret.

Un vol de 240.000 francs

Paris 19 août. Le commissaire de police du quartier des Batigaolles, vient de recevoir une plainte d'un jeune ingénieur américain. M. Paul Mac Dougal. demeurant. 25, rue Nollet, qui, la nuit dernière, a ete depouillé de 240.000 francs par une femme dont il avait fait la connaissance dans une brasserie de la place Clichy. 1ERN!FRFS wnnwFLLES REGIONALES

PRÈS DE BAYEUX

UN BLESSÉ SUR LA ROUTE Hier, un automobiliste a trouve en bordure de la route de Baynes. un homme étendu. qui portait une plale profonde à la tète.

Transporté à l'hôpital de Bayeux, l'état du blessé a été juge très grave. La victime était à bicyclette, quand U fut renversé par une auto. qui prit la fuite.

Nous croyons savoir que l'automobiliste incriminé est un nommé Ouillemette, qui prétend ne s'être point aperçu d'avoir heurté quelqu'un sur son chemin

L'infortuné cycliste, ne possédant pas de papiers d'identité sur lui, et ne pouvant parler n'a pu être identifié que par l'enquête de la gendarmerie il a,'agit d'un nommé Plangeon, de Carpiquet.


le médecin du foyer

comment pratiquer

Voici l'été et le moment où des millier$ de personnes s'adonnent aux bairu de soleil. Il convient d'en connaître l'application si l'on ne veut i exposer aux accidents parfois très graves de 1 Insolation.

Le corps sera nu. Pas de vitrage, ni de vêtements interposés, sinon ceux qu'exige la décence. Une chambre pouruue d'une fenêtre orientée au sud-ouest, un balcon, une terrasse, un enclos, un coin quelconque, pourvu qu'ils soient largement ensoleillés, sont utilisables. On y installe des paravents destinés à se protéger contre le vent. Les sujets s'étendent sur un lit, un matelas, le sable, une cooucrture, un drap, la tête à l'ombre d'un écran ou d'un chapeau léger, les yeux abrités par des verres fumés. Changer de position toutes les deux ou trois minutes pour faire successivement bénéficier de l'ensoleillement loule la surface du corps. Les boins de soleil trop longs ou pris immédiatement avant le repas ou encore moins de deux heures après, peuvent troubler la digestion.

L'ardeur du soleil et la tolérance propre à chaque sujet sont les facteurs principaux d'après iesquels on règlera la durée des séances d'ensoleillement.

Le rayonnement solaire varie beaucoup aiuanf l'endroit, la saison, le temps qu'il

fait. La tolérance de chaque personne se juge pratiquement par la rapidité de la pigmentation de la peau. Quiconque se pigmentera uite pourra prendre des bains- de soleil plus prolongés. Au contraire, tout sujet qui brunira kntement, difficilement, devra être attentivement observé, afin que lui soient évités les inconvénients du coup de soleil dûs à l'ensoleilkment trop vif et trop prolongé.

Les accidents locaux du coup de sokil sont équivalents à ceux de la brûlure au premier degré. On y remédie par une onction de la peau à l'aide de vaseline saupoudrée de poudre de talc teintée d'ocre.

Les accidents généraux peuvent être sérieux et aller jusqu'à la congestion cérébrale, chez ks personnes ayant dépassé la cinquantaine. La lassitude, les vertiges, les vomissements sont les symptômes les plus habituels du coup de chaleur. La syncope a été égalemenl signalée. Il faut immédiatement porter les malades l'ombre, les ranimer par les moytns ordinaires Ulagellation du visage avec une ser- viette mouillée, respiration artificielle, etc.). Les grands baina tièdes et rafraîchis doivent être couramment employés pour la cure du coup de chaleur. Docteur Mauriee LEBON.

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Nous rappelons à nos lectrices que seules correspondent à un patron les figurines au-dessus desquelles une mention l'Indique expressément.

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le papier des dames les cheveux blanc

Le coquetterie féminine étant universelle, qu'il me soft permis de donner à mes sceurs de province un modeste conseil.

J'ai dit et redit, mais ne Murais trop le répéter, que tes femmes ont tort, Il face douloureux des translormations physiques, de s'obstiner d faire teindre leurs cheveux. Pour ma part, c'est une chose dont je me garderai, le moment venu, comme de la peste.

Outre que la teinture se voit toujours, outre qu'elle semble diminuer le volume de la chevelure et changer sa qüalité, c'est un manquement grave envers l'harmonie universelle que de prétendre contrecarrer la volonté de la nature. Aurait-on le moyen de repeindre en vert les feuilles jaunes de l'automne, la plus belle des saisons en perdrait instantanément son charme. Dieu, somme toute, a donné ses prauves comme décorateur, et l'on peut _fier à sa science des ensembles. Nuages gris, jours raccourcis, soleil pdle veulent des feuillages qui ne soient plus aux couleurs du printemps et de l'été. Jaunir pour la verdure, c'est exactement grisonner. Et quoi de plus réussi qu'un bel octobre bien doré ?

Certains affaissements des muscles, certaines marques de la vie sur le visage /éminin demandent aussi l'accompagnement des cheveux blanchissants. La teinture vc fait qu'accentuer les rides.

Evidemment, s'il ne s'agit que d'un cheveu blanc par ci par là, ce n'est pas dé/endu de l'arracher mais, dès que le changement de nuances s'accentue. Mesdames, laissez héroïquement faire oroyez-moi, c'est encore une eoquetterie. >

Et puis vous aurez une surprise pour finir En blanchissant, votre chevelure sera comme doublée d'épaisseur si vous la laissez suivre son destin. J'ai vit des exemples de ce phénomène dans ma vie, assisté à l'enchantement quf consolait les dames devant leurs eheueux blancs. Disons plutdt « cheveux pâles », voulez-vous ? L'autze

uocable signifie vieillesse celui-ci, poétique ef véridique, n'a pius rien d'attristant. Et IM mots sont bien souvent ce qu'il y a de pire dans les choses.

Ces cheveux pâles, s'ils se permettent, comme il arrive assez souvent, d'apparaître au plus beau de la jeunesse, se garder également de les tremper dans le notr ou le blond. Souvenez-vous qu'au XVIII' siècle, dès dix ans, les .filles de grande maison se poudraient la tête, artifice qui faisait plus fraîche encore la rose de leur visage.

Examinez autour de vous ceux et celles qui commettent l'erreur de se teindre lorsqu'arrive la cinquantaine. On ne sait quoi de cadavérique donne Il leur figure un air macabre. Cest que Ies rapports de tons sont faussés entre leurs joues et leur système pileux. Ils ont voulu se rajeunir: Us se sont vieillis avant rdge.

En cela comme en toute chose, il n'eg que de tirer parti de l'inévitable. Cest beaucoup plus intéressant que de se lamenter. Non seulement il faut supporter les cheveux pâles, quand ils sont venus, mais il faut les coiffer vour les iaire valoir, les passer au bieu pour accentuer leur éclat, et se tarder avec tact là-dessous, afin d'être toujours agréable à regarder. altruisme qui en vaut beaucoup d'autres

Essayez de suivre mes conseils, Mesdames le suis sûre que vous me direz merci. Lucie Delajuje-Mmujrus. La Tétine qu'il faut adopter C'est la Tétine ALPHA, nette, facile à nettoyer, indéchirable, d'une solidité inégalée, cette tétine écarte tous les dangers de l'allaitement artificiel. En la complétant du capuchon de stérilisateur ALPHA, pour la préparation des biberons, les mamans ont toute sécurité.

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la main dans l'art

Cicéron a dit 1 Les mains sont au service dé tous lis arts u. La véracité de cette assertion est indéniable, niais on pourrait ajouter « .et elles ont inspiré de nombreux artistes ».

On ne compte plus les poètes qui depuis Homère or* chante la poésie, le charme de la main.

Il serait fastidieux d'énumérer tous les peintres, tous les sculpteurs qui s'y sont attardés. Il y eut depuis « L'aurore aux doigts de roses les maim classiques des déesses romaines, dont le type se retrouve dans l'école flamande de peinture. Il y eut les mairu potelées des petites filles de Chardin, ces petites rsains rondes et grasses comme celles des a Amours » et des a Anges ». et puis les mains « effilées et longues et pleines de caprices u des héroïnes romantiques. Mais il est un art qui doit à la main une grande partie de ses moyens d'expresston C'est la danse.

Il n'est pas question, évidemment, des productions plastiques des caba- rets qui n'ont de la danse que le nom, mais de cette forme de l'art chorégraphique dont le but est de traduire les multiples reflets de l'âme humaine. fl s'agit de toutes les danses dans lesquelles règue «l'expression pure ». Observons le poignet aerveux et volontaire, souple et rétif de la danles robes simples Existe-t-il encore des robes simples chez ks gtands couturieu ? On ne parle en ce moment que mousseline ou dentelle, jupes et vestes légères. Il y a cependant des heures et des endroits où la simplicité semble de rigueur et j'imagine qu'il faut penser aussi à ces moments-là. D'ailleurs je ne crois pas que la grande complication reste longtemps en faveur et je constate déjà dans les meilleurs maisons une notable diminution de découpes et d'incrustations. La forme reste très élégante mais toutes ces coupes torturées, ces bandes entrecroisées sur d'autres bandes piquées semblent appelées d'ici peu à disparaître.

Les robes simple6 du moment sont garnies de nervures et j'ai vu avec plaiSI! reparaître les jupes plissées à plis plats. Jean Patou, entre autres, nous en montre de nombreuses dans sa collection d'entre-saison les plis sont disposés par groupes, d'un seul côté, ou bien arrière, parfois en avant et presque toujours montés sur un empiècement en pointe. Ceci nous fait présager la fin des tissus très fantaisistes et je crois que la vogue des tweeds est définitivement terminée. Nous aimerons t'année prochaine le laine uni, c'csl-à-dire d'une seule nuance, bien qu à trame travaillée et je crois que seul de nos goûts le jersey subsistera. Celui-ci es! impossible il remplacer pour tout ce qui concerne le voyage ou le sport est-il tenue plus charmante pour les courses matinales qu une jupe en jersey uni portée avec une veste de jersey rayée en diagonale sur une chemisette de piqué. J'aime fort l'alliance de-ce tissu

se«se espagnole maniant les castagnettes N'y a-t-il pas en lui toute la fougue, toute l'ardeur andalouse 1 Dans la main onduleuse de la danseuse orientale, toute >o langueur de .l'Orient ?

Les mimes de l'antiqulte la plfu reculée savaient et démontraient que la paume de la main peut exprimer toutes les idées et que la face palmaire est la base. le soutien, le principe de tout geste. Et de l'une de cet positions dépend l'expression. On ajoute aussi la position « indicative ». Il existe donc toute une techniqUe à laquelle vient s'ajouter la personna·lité de l'artiste.

La paume. par exempte, tournée A droite, la main se dirigeant à droite signifie « Je disperse, j'écarte » Le même mouvement dont la paume est tournée à gauche a la même signifia cation mais atténuée. « Je donne m4U avec mesure. » La paume tournée vers soi en ramenant les mains vers le corps neuf dire « Je prends, le ramène à moi n. Et si, dans ce mini* geste, les doigts deviennent crochus: Je prends avec avidité

Les bras élevés, paumes tournées vers le ciel, c'est l'exaltation, le geste d'allégresse Les mains sur la poitrine c'est le recueillement.

Ceci nous démontre l'injini des gestes dont les mains sont capables pow traduire les seatiments humains. Mac. Viscelo.

blanc quelque peu rigide avec la sa»plase du jersey il en corrige l'aiped plutôt négligé et donne à l'ensemble uns) petite note soignée tout à fait charmant*. Martine RÉNIER,

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Un sous-officier se noie aux régates de Concarneau Concakneau, 18 août. (De notre correspondant particulier), Les régates de Concarneau, qui ont eu lieu hier dimanche 17 août, ont été troublées par un malheureux accident, qui a coûté la vie à un sous-officier de l'armée coloniale, Honoré Cadic, âgé de 28 ans.

M. Honoré Cadic était en permission chez ses parents. Son pére, M. Honoré Cadic, avait engagé pour la course « hors série » son petit canot Onditte. à bord duquel avaient pris place M. Désiré Quelennec, pécheur, et les frères François et Honoré Cadic.

Mais un vent d'orage assez violent soufflait en tourbillons et, près du rocher « Le Corven ». dans la baie de Concarneau. le crnot chavira en virant de bord, et coula presque aussitôt. Le patron Joseph Le Bihan et M. Milo. de Concarneau. se trouvant à son bord. aidés de quatre promeneurs, réussirent à sauve: MM François Cadie et Désiré Quelennec Mais l'infortuné sous-officier foula à pic et. malgré toutes les recherches son cadavre n'a pu être repêché

Cette noyade a cause une grosse émotion dans la région où la famille Cadic est très connue et estimée. En ces cruelles circonstances, nous prions la famille de la victime d'agréer l'expression de nos sincères condoLES CAMBRIOLAGES A Cholet,

un c^kiolew est assiégé dans un immeuble

par les forces de police Le forcené blesse an agent

d'un coup de revolver

Cholei, 18 août. ide notre correspondant particulier). Depuis hier au soir, vers minuit, la police et la gendarmerie encerclent un immeuble de l'avenue Gambetta. à Cholet. appartenant a M. Carteau, présentement absent, dans lequel s'est réfugié un cambrioleur

Celui-ci était rentre par effraction dans un immeuble voisin, appartenant à M. Jacome. également absent, et fut surpris par la police.

Le cambrioleur, qui est armé, a blessé, ce matin vers 6 heures, d'une balle de revolver. l'agent Tétard qui. avec l'adjudant de gendarmerie Piot et le brigadier Jeannière. cherchait à le capturer

Devant la résistance ae ce dangereux malfaiteur, pour éviter des pertes de vie humaines possibles. le capitaine de gendarmerie et le commissaire de police ont décidé de faire appel a la brigade des gaz lacrymogènes. Les pomoiers inondèrent toutes les issues de la maison. Et après les sommations d'usage, on fit usage des gaz.

En attendant. cinq ou six fusils sont braqués sur ies issues de l'immeuble Vers midi. l'assiège a tire 4 a 5 coups de revolver. ce qui laisse supposer que les munitions ne lui manquent pas L'agent Tétard a été conduit a l'Hôpita" de Chbiet il a reçu une balle dans l'épaule droite son état n'est fort heureusement, pas alarmant mais. la balte s'étant logée derriere l'omoolate l'extraction en sera -très difficile

L'émotion est grande 3 Cholet et des milliers de curieux viennent. Jusqu'au barrlee formé dans l'avenue Gambetta voi' oï> en sont les opérations de police

Le circulation psr cette avenue es' Interdite

Nous pouvons dir*- que l'audacieux cambrioleur est une nersonne de Cholet et son ir^e^tstlon réserve des surprises

Il s'est donné la mort

Niort. 19 aont (ce notre rédaction). Tandis que la police poursuivait à Niort son enquête, nous apprenions, lundi. qu'un cambrioleur était serré de près à Cholet. depuis riiri9rrhe matin. dans une maison assiégée Mardi matin. on nous annonçait qu'il s'était donné la mort

Cette nouvelle fera pousser un soupir de soulagement à Niort, car est établi que ce earrtanoleur avait opéré à Niort Il s'est en effet donné la mort avec. i'"> 'volvr dérobé chez M Desnier. -<nntiste a N:ort, et il portait, dans ses poches, un dentier en or et des tiges d'or votées éçalwnent chez M. Desnier

Les re-^e'çnements ne sont pas encore pour démontrer d'une façon certain» si c'est le même individu qui avait opéré chez MM Pegu!°r et Cravagglo

Sanmur n'a pas été épargnée Saumur. 19 août (de notre correspondant). La police a eu •* s'occu- per, pendar.t ton*» ls journée de lundi, d'une grave "i'f de cambriolage <>mmiîe la nuit précédente Il s'agit <r=>x.o'oits de professionnels qui ont dans plusieurs immeuble'' du quart >r Saint-Nicolas Ce coin étant très désert la nuit. les cambrioleurs ont pu opérer facilement.

L'enqnêt? se poursuit et la briqade mobile d'°rs est sur les lieux. Nous donnerons les résultats de l'enquête

4 h. 27 17 h. 13 Granville 2 h 36 15 h. 19 2 h 25 15 h. 14 2 h. 21 14 h. 59 2 h. 23 14 h 47 à 13 h. 16 Lorlent 5 13 h 7 Vannes, 3 h. 28 15 h 16 1 h. 6 13 h. 41 13 h. 31

Grand Concours de Vacances de L'Ouest-Eclair

Nous recommandons instamment a tous les concurrents de n'envoyer à l'adresse du GRAND CONCOURS DE VACANCES que la tenille de réponses

a l'exclusion de tonte antre correspondance, tous ces plis ne devant être ouverts qu'après constat d'huissier à la clôture du concours. 1.

Les demandes de renseignements devront être adressées M. le Directeur de « L'Ouest-Eclair e.

AUJOURD'HUI

Horaire des marées. Pleine mer à 5 h. 22 et 18 h. 5. Basse mer à 12 h. 16. Bateau du Havre. Départs de Caen et du Havre à 6 h. Durée de la traversée environ 3 heures.

Pharmacien de service de nuit M. Trabarel. rue Saint-Jean.

Concours foire agricole de Caen. Ouverture du concours foire. A 8 h. Concours des juments poulinières suitées demi-sang trotteuses et non trotteuses. L'après-midi, rappel. A 14 h.. Concours des juments de trait. Exposition des machines agricoles. Les concours de Jumen2s auront lieu sur la pelouse du champ de courses.

Permanences, De 9 h. 30 à 11 h., rue des Crolslers. Permanence du Comité d'Action Artisanale. De 18 h. 30 à 19 h. 30, au siège du groupement, 12, rue Hamon. Permanence de la Société de^ employés du commerce. De 20 h. 30 à 21 h. 30. à ia Bourse du Travail. Permanence des Mutilés du Travail. Spectacles. En soirée, représentations aux cinémas Sélect eé Trlanon. Grand Concours intersociétés organisé par « Le Gardon

Caennais » sous le patronage de « L'Ouest-Eclair o à Caen le 24 Août 1930

La permanence sera ouverte à l'Hôtel de Ville, à partir de 8 heures, pour la remise des fiches indiquant le numéro d'emplacement des concurrents aux délégués des Sociétés.

Le défilé partira à 9 h. 15 de l'Hôtel de Ville pour se rendre sur le lieu du concours.

Le concours aura lieu de 10 heures a 12 heures.

La distribution des prix à l'Hôtel de Ville, u 16 heures.

Le tirage au sort des places se .era le 22 août, à 20 h. 30, salle des répé- titions, Hôtel de Ville de Caen, en présence d'un officier ministériel. SOCIÉTÉ D'AYICULTURE DE BASSE-NORMANDIE Exposition nationale du 16 au 19 octobre 1930

La grande exposition nationale d'aviculture, apiculture, chèvres et animaux à fourrure présentés vivants, organisée par la Société d'Aviculture de Basse-Normandie, qui se tiendra à Caen, à l'école de dressage, du 16 au 19 octobre prochain, s'annonce comme devant être une des plus importantes de France. Particulièrement bien située au centre de la Normandie, elle attire chaque année des milliers de visiteurs et d'éleveurs. Dès maintenant le Comité reçoit /des demandes des grands élevages qui l'assurent de leur concours.

Le nombre des animaux qui y seront exposés semble devoir être plus élevé et de haute qualité.

La plupart des grandes sociétés d'aviculture de France, la Fédération Nationale des Sociétés d'aviculture de Belgique, les journaux avicoles et de très nombreux donateurs ont offert au Comité des prix en espèces, objets d'art, plaquettes, médailles, etc. A la mi-octobre, la mue est terminée ou à peu près les edultes ou les jeunes du printemps sont en excellente condition, c'est une des meilleures époq^ni de l'année pour exposer avec chances de succès.

Etant donnée la gratuité d'engagement dans certaines classes d'animaux et le nombre des demandes qui sont déjà parvenues au comité pour l'installation des stands comptoirs de vente, matériel d'élevage, nourritures pour animaux, le comité croit devoir prévenir les exposants qu'ils veuillent bien attendre au dernier moment pour se faire inscrire.

Le règlement-programme de l'exposition est envoyé gratuitement sur demande. Clôture des engagements le 15 septembre 1930. S'adresser au commissaire général de l'exposition d'aviculture, 237. rue Saint-Jean à Caen. Téléphone 1.53.

LES ACCIDENTS

DE LA CIRCULATION M. Ernest Leroy, demeurant 18, rue de la Délivrande. circulant il bicyclette rue de Géole, a été heurté à l'arrière et renverse par une automobile pilotée par Mme Tabaud, de Putot-en-Bessin. M. Leroy n'a pas été blessé mais sa bicyclette a subi des dégâts.

Boulevard des Alliés, une automobile conduite par M. Roger Oumonteil, demeurant 100, rue Saint-Jean, a pris en écharpe un side-car piloté pau M. Edouard Jamet, demeurant à Paris, qui avait changé de direction sans avertir. La motocyclette a été détériorée..

A l'angle du pont de Vaucelles, une automobile pilotée par M. Lucien Jeannette, demeurant a Caen, route de Falaise, et une motocyclette mon- tée par le soldat Ernest Rousselet, du 3- Train des Equipages, sont entrées en collision. Projetée à terre, M. Rousselet a été sérieusement blessé à la main gauche. M. Jeannette, qui circulait sur sa gauche, sera en outre poursuivi pour défaut de plaque i d'identité à sa voiture.

Route de Paris, Mme Cardonnet, demeurant boulevard Leroy a été. renversée par M. Victor Cœuret, demeurant à Noyer-Bocage qui circulait à bicyclette sur le côté gauche de la route, Mme Cardonnet a été blessée assez gravement.

ECOLE D'AGRICULTURE D'HIVER. MM. les agriculteurs peuvent dès à présent inscrire leurs fils, âgés de plus de 15 ans, pour la session qui commencera le l>>r décembre prochain et qui durera 4 mois.

Pour tous renseignements, s'adresser à la direction des services agricoles ou au proviseur du lycée Malherbe à Caen.

RÉCOMPENSES HONORIFIQUES. L'Officiel du 15 août a publié la liste des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et vétérinaires civils auxquels le ministre a conféré, par décision du 23 juillet 1930 des récompenses honorifiques pour les soins ou médicaments qu'ils donnent gratuitement soit aux militaires de la gendarmerie, soit aux chevaux de l'arme.

Des lettres d'éloges officiels sont adressés à MM. les médecins Lerenard, à Isigny Opois, à Lion-surMer Mével, à Ouistreham.

Une médaille de bronze au docteur Mayaud, à Clécy et à M. Avezon, chirurgien-dentiste à Falaise..

Des médailles d'argent délivrées après 20 années de soins gratuits à MM. Delante, à Mondeville OllivierBeauregard, à Deauville.

Des médailles de vermeil délivrées après 25 années de soins gratuits, aux médecins MM. Hauttement, à Evrecy Jamin. à Creully Bernard, à Ryes M. Tambareau, vétérinaire à Livarot.

REPRESSION DES FRAUDES. Un prélèvement de conserves a été fait à la boutique du nommé André Lefebvre. marchand ambul.it demeurant à Sèvres. Cet échantillon sera envoyé au laboratoire aux fins d'analyse.

LES RAFLES. Au cours de la nuit de dimanche à lundi, des individus trouvés dormant dans les wagons du quai Vendeuvre ont été amenés au commissariat central pour vérification de leur situation.

ETAT CIVIL

Manages, Joseph Kaplan. iniénieur, rue Samuel-Bochard Georgette Mercier, s. p., rue Saint-Julien Paul Mlchelot, orthopédiste. rue de Falalse: Andrée tombols. modiste, rue des Fauvettes Gaston Jéanne, employé de banque, rue des Crolsiers: Suzanne Levesque. employée de banque, rue d'Auge Frédéric Legrand. mécanicien, rue Haute Maria Trlcan, employée de commerce, rue des Chanoines.

Publications. Désiré Hamel. receveur des postes en retraite, au Breuil Bois Robert, et Mélanie Payen, s. p., rue de la Seine; Pau! Lemiére, employé de commerce, avenue du Calvados, et Madeleine Herquelie, employée de commerce, rue de la Prévoyance Michel Hédotin. étudiant à Paris, et Cina Fluk, étudiante, rue Pémagnie. Naissances. Christiane Marie. rue Neuve St-Jean Colette Lépicler, rue du Général Moulin Pierre Roudaut. rue d'Hérouville Colette Catherine, rue du Milieu Yvette Blanchard, rue du Vaugueux Yolande Lizoret. avenue du Calvados Jacques Perche2, rue de l'Académie Henri Danjou. avenue Clemenceau Pierrette Essertail. avenue Clemenceau Roland Marie, avenue Clemenceau.

Décès. Albert Bonnet. 6 mois. avenue Clemenceau Roger Vastel, 10 jours, place Reine-Mathilde Angèle Ménage. 57 ans journalière, rue St-Jean Marcei Le Beyteux, impri- meur. 34 ans. rue de Bras André Tanquerel, 1 an, avenue Clemenceau Françoise Leconte. femme Le Bosquain. 49 ans. avenue Clemenceau.

Longvilliers

LAS DE LA VIE. SouunuU depuis quelque temps, M. Auguste Dujardin, 60 atu, ouvrier carrossier, demeurant à Longvillers, s'inquiétait à la pensée de ne pouvoir continuer à travailler et de rester à la charge de sa femme ou de sa lïlle. mariée a Aulnay-sur-Odon. Hanté par cette crainte, il a mis fin à ses jours en se tirant une balle de révolver dans la région du coeur. Rots

UN CYCLISTE RENVERSE PAR UNE AUTO. Lundi soir, vers 20 heures, un accident s'est produit fcur la route nationale nu 13, de Paris à Cherbourg, à l' entrée au uouiu ut rtuts, a 7 kilomerres de Caen. ui. Uostey, pharmacien il. Saint-Pierre-sur-Dives, se dirigeait de Caen sur Bayeux conduisait sa voiture automobile précédée d'un cycliste, M. Guerard Panuce, 43 ans, employé chez M. Aliain Guillaume, à Caen. M. Costey se aisposait à doubler le cycliste quand il aperçut, venant en sens inverse, une autre voiture automobile, il voulut reprendre sa droite derrière M. Panuce, mais sa voiture, par suite d'un coup de frein, chassa sur le goudron mouillé et vint heurter la bicyclette pu; uerriere.

Sous le choc, M. Panuce fut projete sur le bas côté de la route et se blessa sérieusement sur les cailloux placés sur la berme.

il porte des blessures aux reins et a la tête.

Tournay-sur-Odon

VOLS. Mlle Marie Dorange, 50 ans, ménagère à Tournay-sur-Odon, où elle vit en concubinage avec un nommé Eta' sera poursuivie pour différents vols commis au préjudice de plusieurs personnes.

AMAYE-SUR-ORNE

Grave accident à la Foire Un enfant de 10 ans

est grièvement blessé.

par la chute d'un mât

M. Gauthier, 54 ans, propriétaire d'un manège, demeurant à Potigny, était occupé à monter le màt central de son manège quand celui-ci se mit « en balance a et l'un des bouts, muni de fortes semelles, vint grièvement blesser à la jambe le jeune Alfred Colette. 10 ans, qui se trouvait non loin de là. Le petit blessé a été transporté dans une clinique à Caen dans un état grave.

Malgré les dénégations^le M. Gauthier, de nombreux témoms sont unanimes pour déclarer que c'est sur la demande de celui-ci que plusieurs enfants du pays étaient occupés à l'aider au montage du mât.

Cette pièce, d'une longueur de 5 mètres et d'un poids d'environ 1.000 kilogs, est très difficile à manier elle est pourvue à la base de deux madriers d'une longueur totale de 3 mètres placés en forme de croix pour assurer en terre sa stabilité. C'est par l'extrémité de ces madriers formant semelle que le jeune Collette a été blessé.

AVENAY

Imprudence on malueillance ? UN INCENDIE DETRUIT

UN BATIMENT DE 14 MÈTRES ET CAUSE

D'IMPORTANTS DEGATS Un incendie, dû à la malveillance, a détruit à Avenay un bâtiment à usage de grange, appartenant à Mme veuve Fontaine, àgée de 74 ans, rentière à Vieux, et loué à M. Charles Fontaine, fils de cette dernière et âgé de 41 ans. Le bâtiment mesurait 14 mètres de long sur 8 de large et'était construit an fond d'une cour à une trentaine de mètres de l'habitation de M. Fontaine. Ce dernier accuse du méfait un journalier agricole du pays, le nommé H. avec lequel il vit en mésintelligence pour des raisons d'ordre persannel et intime.

Entendu par les gendarmes, l'auteur soupçonné a opposé des dénégations aux accusations portées contre lui. L'enquête se continue.

Les dégâts, couverts par une'assurance, sont importants.

Le Comice Agricole cantonal Le concours du Comice agricole du canton de Caumont se tenait dimanche 17 août, sur la place du Marché. Présidé par M. Mathan, conseiller d'arrondissement, qui trouve en MM. Aostin. vice-président, et Laurent Gabriel. trésorier, d'actifs et zélés collaborateurs, ce concours remporta un très vif succès.

Grandie par un nombre imposant, certes, car plus de 90 bovins concourraient, et, mieux encore, rehaussée dans son importance coutumière par la qualité des animaux présentés, cette manifestation dépassa, cette année, l'attrait déjà grand qu'elle avait acquis depuis longtemps.

On ne peut dissimuler, en effet, que la proximité du grand marché bovin de Villers-Bocage, aont personne n'ignore l'importance commerciale, a eu sur l'élevage des pays environnants une influence très prononcée. Nous croyons devoir lui attribuer deux qualités prépondérantes dans la sélections la viande et la mamelle.

Parce que Villers-Bocage est le marché de l'amouillante volumineuse à la mamelle parfaite, l'éleveur, pour répondre aux exigences du commerce, a rendu saillantes les qualités qui lui étaient pour ainsi dire imposées par le goût des acheteurs.

Aussi avons-nous vu, à Caumont, un lot important de vaches et génisses accusant d'abord ces caractères réclamés par le courant des affaires. Est-ce un bien ? Nous ne saurions l'affirmer absolument, car le standard de la race exige davantage. La vraie race cotentme a des qualités de robe et de conformation que les différents jurys de la Manche font primer dans les concours qui ne devraient pas être totalement oubliées. Nous dirons, en son lieu, en rendant compte des idées émises après le banquet, en particulier dans une intéressante causerie donnée par M. Hediard. directeur des Services agricoles du Calvados, ce qu'il reste a faire pour accroître d'année en année la sélection.

Disons tout de suite que, ces restric- tions faites, le concours de Caumont marque un progrès certain sur les cinq dernières années et nous révèle dans les femelles les qualités les plus dignes de la race qui in font l'intérêt present du commerce. Quand nous aurons dit qu'une certaine unilormité est déjà acquise dans les caractères saillants de l'élevage de ce canton, il sera plus facile aux éleveurs de comprendre de quels côtés ils peuvent dorénavant diriger leurs efforts.

Suivi par de nombreux agriculteurs du lieu et cies cantons voisins, ce concours eut encore l'agréable visite de M. le duc d'Harcourt, députe du Calvados, et de M. Noël, sous-préfet de Bayux. l'un et l'autre connus pour s'intéresser vivement à toutes les manifestations agricoles. Ils se sont présentés pendant le travail de triage des animaux et ont pu constater en l'occurence les difficultés que comportait la distribution équitable des lauréats. Pour ce délicat travail on avait choisi .es connaisseurs les plus compétents du pays qui, avec l'adresse qu'on leur sait. ont réussi à la satisfaction de tous le tri le plus judicieux. C'étaient MM. Lemolgna, Léon Ade-

line, de Vaucelles Hédiard, directeur des Services agricoles Blanc, profes- seur d'agriculture à Caen Raymond Vautier, eleveur à Maisons Jules Féliot, oleveur à Mosles Louis Huet, de Villers-Bocage Béhue, Marion et Dubourg. Palmarès

Taureaux de 4 dents. 1. M. An- got, à Caumont 2. M. Angué, à Lon- graye 3. M. Pley, à Torteval.

Taureaux de 2 dents. 1. M. Ti- phraygine, à Cormolain.

Taureaux sans dents. 1. M. Sam- son, à Sermentot 2. Mme Legrandois, à La Vacquerie.

Championnat des mâles. M. Samson, à Sermentot. Ce taureau re- çoit encore la médaille de « L'Ouest- Eclair » pour le meilleur taureau doté de la plus jolie tête et de la plus par- faite conformation.

Veaur ayant toutes leurs dents de lait. 1. M. Charles Guillot. à Cau- mont 2. Mme Veuve Legrandois, à La Vacquerie 3. M. Desmortreux René, à Livry 4. M. Constant Vau- tier, à Livry 5. M. Georges Guernler, à Livry 6. M. Angot Alfred père, à Caumont.

Veaux ayant 2 dents de remplace- ment 1. M. Lepoultier. à Livry 2. au même 3. M. Samson, à Sermentot 4. M. Angot, à Caumont 5. M. Auvray. à Parfoum-l'Eclain 6. Mme Veuve Legrandois. à La Var- querie 7. Edouard Jeanne, dit Gué- rard, de Caumont.

Génisses amouillantes. 1. Mme Legrandois, à La Vacquerie 2. M. Guillot Charles, à Caumont 3. M. Marie Ferrand, à Livry 4. Mlle Revel. à Livry 5. M. Cairon Eugène, à Caumont 6. M. Lepoultier Désiré, a Lory p. s.. M. Desmortreux René, il Livry.

Vaches laitières. 1. M. Picau Fernand, à Livry 2. Mme Legrandois, à La Pacquerie 3. M. Legrandois Désiré, à Sept-Parts 4. M. Guernier Georges, à Livry 5. M. Tiphaigne Eugène, à Cormolain 6. M. Basmier René, à Caumont p. s., M. Angot Alfred, à Caumont.

Vaches amouillantes, 1. M. Guilbert, à Livry; 2. M. Divy Ernest, à Caumont: 3. M. Samson Joseph, à Sermentot 4. M. Marie Peinaud, à Parfouru 5. M. Marie Ferdinand, à Livry 6. M. Vautier Constant, à Livry: P. S.. M. Guillot Charles, à Caumont. Prix de championnat des femelles, M. Picon Fernand, il Livry. M. Picon reçoit également la Médaille offerte par Henry Chéron, sénateur du Calvados et conseiller général de l'arrondissement.

Prix d'ensemble. 1. M. Legrandois, à la Vacquerie: 2. M. J. Samson, à Sermentot: 3. M. Angot. à Caumont. CATÉGORIE »MARCHANDS HERBAGERS Vaches amouillantes. 1. M. Fer- nand Béhue. à Anctoville; 2. au même Veaux de 2 dents. 1. M. Fernand Béhue. Anctoville: 2. M. Levert. à Caumont.

Prix d'ensemble. 1. M. Fernand Béhue. à Anctoville.

PORCS

Verrats. 1. Mme Vve Legrandofs. i la Vacquerie.

Truies. M. Legrandois Désiré, a Sept-Vents; 2. Mme Vve Legrandois, t La Vacquerie: 3. à la même.

CHEVAUX

Juments demi-sang suitées. 2 prix Marie Maurice, à Caumont.

Jument de trait mitées. 1. exaequo. Laurent Gabriel, à Caument. et Euvy Charles, à Sallen; 3. Desmortieux. ù Livry: 4. Repel Albert, à Caumont P. S.. Guilbert. à Ste-Honorinede-Ducey.

Juments de trait non suifées. 1. M. Hamelin, Hottot-les-Bagnes.

BEURRES. 1. 100 fr.. M. Guilbert. à Livry; 2. 60 fr., Mme Vve Legrandois, à La Vacquerie; 3. 50 fr.. M. Guerner Georges, à Livry; 4. 40 fr.. M. Legrandois films, à Sept-Vents.

Blés Prix d'honneur, M. Derennes, à Livry: 1. ex-œquo, M. Salagnade. à Livry: Maire Anatole, à Hottot 2. ex-eequo. M. Florestan Ylette, à La Lande-sur-Drôme; Repel. à Caumont 3. ex-seouo. M. Laurent Gabriel; M. Edmond Adam. à Sept-Vents.

,En suivant le Palmarès

La catégorie des taureaux n'était pas la mieux garnie, ni la plus parfaite. On donne comme excuse la difficulté d'amener sur ur place ces animaux trop turbulents et partant dangereux.

Là manquait l'homogénéité. Au fait deux catégories bien tranchées des tout bons et des inférieurs. Nous avons peine à croire en constatant la perfection déjà grande de la sélection des vaches, qu'il ne peut cxister dans le canton de Caumont des reproducteurs méritants plus nombreux. Tout laisse supposer qu'il reste encore de très bons taureaux dont on ne connaitra malheureusement pas la valeur. Et c'est dommage.

Il faudrait également, regretter que trop peu d'éleveurs prennent la coutume de conserver plus longtemps leurs très bons raceurs.

Deux taureaux méritent une particulière distinction. C'est d'abord celui de M Samsontot. pour un animal n'ayant pas encore jeté et déjà d'un développement extraordinaire. Ce jeune animal est un taureau très accompli, doté d'une robe assez séduisante, d'une conformation sans reproche et d'une jolie figure Pour ces qualités multiples, il obtient le premier prix des sans dents, le champianna'. des mâles et la médaille de t L'OuestEclair ».

Pour être moins fin que le précédent. le taureau de M. Angot. de Caumont. le, des 4 dents, est encore un excellent raceur. Avec en moins les qualités de finesse de la tête que son concurrent de championnat, il possède également au maximum celles de la robe et d'une conformation parfaite. Toutes nos félicitations à ces deux excellents éleveurs.

Dans les femelles, il y eut abondance de bons animaux aux qualités peu différenciées.

Une remarque, toutefois s'impose Dans le canton de Caumont. l'éleveur ne se préoccupe pas assez de certains détails de la conformation des femelles. Peu de jolies vaches à la tête expressive et à l'encolure fine. On ne se soucie pas assez non plus de ta couleur qul trop souvent est pâle, se rapprochant de la teinte des Jer-

UN fiRAMn RMLYE I AUTOMOBILE I COTE O'FMF.RWDE î 1 LA BAULE [ aura lieu le 12 SEPTEMBRE | E sous le patronage de S « L'Ouest-Eclair » et avec le concours S c des principales organisations = locales de la Côte d'Eme- taude, de La Baule et de la S Côte d'Amour | Touristes retenez cette date du 12 SEPTEMBRE qui vous permettra. tour en participant à une épreuv-: très intéressante, de visiter LES BELLES PLAGES = DE LA COTE D'AMOUR

seyaises ou trop rouges pour imiter le Durham.

Pour le prix de championnat dee femelles, deux vaches ont été longtemps en concurrence celle de M. Picaud Fernand, de Livry, première des vaches laitières, et celle de IL Guilbert Charles, première des amouillantes. Après de lentes délibérations, le jury finit par désigner celle de M. Picau. parfaite de tête. de conformation et de mamelle. Elle reçoit également la médaille offerte par M. Henry Chéron. sénateur du Calvados.

Cette manifestation réussie. nous l'avons dit, eut encore l'heureux avantage d'avoir lieu par un de ces beaux dimanches tout ensoleillés. Le ciel ne devait rien moins à Caumont pour faire admirer sea nombreux visiteurs le paysage le plus grandiose, bleui par les dernière* vapeurs d'un brouillard matinal intense qui tardait à se dissiper.

S'il avait dépendu de la prévoyance des organisateurs du concours de choisir une journée aussi mémorable parce qu'exceptionnelle cette anhée;' nous devrions les en féliciter. Aussi en emportons-nous un souvenir ineffaçable.

UN ESCROC. Un individu, disant se nommer Delamare Louis, 39 ans, représentant de commerce à Paris, s'est présenté chez plusieurs garagistes de Usieux soit pour se faire embaucher, soit même pour se faire avancer de l'argent. Il s'est présenté avec une femme et deux enfants chez divers hôteliers où il résidé quelque temps, puis finalement a disparu. Sur la plainte de ces commerçants, d'actives recherches ont éte faites par la police, mais l'escroc n'a pas encore été retrouvé.

L'Hôtellerie

HEURTÉE PAR UNE AUTOMOBILE. A L'Hôtellerie, au lieu dit la Grieurie, une voiture automobile conduite par M. Doolaeghe Ryamond, 23 ans, propriétaire, demeurant 82, rue Dhavernas, à Amiens, a heurté violemment Mme Briz âgée de 63 ans. ménagère à l'Hôtellerie.

Mme Brize, qui est un peu sourde, n'a pas entendu la voiture de M. Doolaeghe, qui avait cependant klaxonné, et s'est engagée sur la route sans s'assurer que celle-ci était libre.

Malgré les efforts de M. Doolaeghe pour éviter Mme Brize, celle-ci a été projetée à terre.

Mme Brize est assez grièvement blessée à la tête et aux hanches, mab ces jours ne paraissent pas en dangr.

Rocquancourt

VOL DE LAPINS. M. Tauquin. Eamond, manœuvre aux Mines depuis 5 ans, s'i.ecupe dans ses momens de loisir du jardin et de la basse-cour de M. Candcëa propriétaire à RocCelui-ci est parti en villégiature depuis le 2 août.

Le 9 auut, en soignant les lapins, le soir, il les compta. Le lendematn matin, vers 8 heures, il retourna la propriété, mais il constata que sur les 18 qu'il avait compte la veille, quatre lapins avaient disparu. Il en a averti la gendarmerie qui recherche l'amateur de vie a bon marché.

Cauvicourt

ENTRE PATRON ET EMPLOYE. M. Houel. Georges, 21 ans, ouvrier agricole chez M. Houir demeurant à Cussy, a porte plainte contre M. Lefèvre, Maurice. Stanislas. 35 ans. cultivateur a Cauvicourt, hameau du Haumesnil.

Le 27 juillet, Houel était venu s'engager chez celui-ci et il avait été entendu que son patron lui donnerait 250 francs par mois et la nourriture. Les effets du domestique étant reati-s à Commes (Calvados). M. Lefèvre proposa d'aller lea chercher.

Le 3 août. M. Lefèvre l'emmena à Caen, lui paya l'entrée aux courses, mais ne put retrouver son domestique.

Le 10 août Houel revint pour pren-


dre ses effets et toucher l'argent « qu'il avait gagné. M. Lefèvre lui répondit qu'il ne lui rendrait ses effets que lorsqu'il lui rendrait la somme de 150 francs, montant des frais occasionnés pour all;r à Commes.

M. Lefèvre tient à agir de cette ma-'nière à cause du départ de Houel sans amortissement, le laissant seul en pleine moisson.

Gouvix

RIXE. M. Breyne, Gustave,. Alois, 42 ans, journalier à Bretteville-surIaize, venait le 10 courant chercher du tabac, lorsqu'il fut interpellé, sur là route, par plusieurs jeunes gens, qu'il reconnut pour habiter Gouvix. Il ne leur répondit pas, mais fut suivi, par ceux-ci qui continuèrent à le provoquer. Il leur répondit qu'il était aussi bien libre qu'eux d'être sur la route. A œtte réflexion, un nommé Béchet, Adrien, René, Albert, mineur, lui porta deux coups de poing à la figure et le saisit par les épaules. Breyne terrassa son adversaire et s'en alla, mais deux ou trois autres le rejoignirent et l'un d'eux, un nommé Lagoutte, Pierre, 20 ans. ouvrier carrier Bretteville--sur-Laize, lui porta également un coup de poing qui le blessa a la lèvre supérieure. Breyne se défendit comme il put et ses adversaires s'en allèrent, mais revinrent devant sa demeure faire du scandai», jusqu'à une heure avancée de la nuit. M. Breyne porta plainte contre Béchet et Lagoutte.

Le même jour, Cribelier, André, 39 ans, employé aux Hauts-Fourneaux, demeurant à Bretteville sur Laize, avait été attaqué par les mêmes individus, qui étaient accompagnés de Leboulanger, Eugène, Joseph, 26 ans, et Lucet, Emile, Mathurin, 20 ans.

COULIBEUF

UN AUTOBUS VIENT S'ECRASER CONTRE LES BARRIÈRES

D'UN PASSAGE A NIVEAU

M. Viottier Eugène, 37 ans, gardebarrière au passage à niveau n° 106, à Coulibeuf, était de service le 15 août, lorsque, vers 22 h. 25, il aperçut un véhicule venant de la direction de Falaise qui devrait franchir le passage à niveau. Il a"ait déjà ouvert la barrière opposée d'où venait la voiture et s'apprêtait à ouvrir l'autre, lorsque le véhicule, qui marchait à vive allure, broya la barrière et les lisses en ciment armé qui ferment la clôture du passage à niveau, traversa les deux voies et s'arrêta devant la deuxième clôture en ciment armé qui borde les champs, après l'avoir cassée.

C'était un autobus de transports en commun, appartenant à la Société des Transports de l'Ouest et SudOuest, dont le siège est à Paris, 5, ANNONCE ÉCONOMIQUE

Demande bons monteurs électriciens et mécanicien vélo. Ipcar, Sées (Orne).

OKSÈQUES

RENNESSt AUBIN DU CORMIER r Vous êtes prié d'assister aux convoi, service et inhumation qui auront Heu ae Jeudi 21 août 1930, à 9 heures du matin, en l'église Notre-Dame, de Rennes, pour le repos et le salut éternel de l'âme de

Madame Veuve Edouard PONTALLIE Née Marie ROUAULT

décédée en sa demeure, à Rennes, rue de Fougères, 19, le 18 août, dans sa 75' année, munie des Sacrements de l'Eglise. On se réunira à la maison mortuaire. s 8 h. 50. L'inhumation aura lieu au cimetière de Saint-Aubin-du-Cormier, à la suite d'une seconde cérémonie religieuse qui aura lieu le même jour, à 11 heures (heure légale).

De Pro/undis.

De la part de M1les Marie et Madeleine Pontallié; Mme Ramard; Mlle Marguerite du Tremb:e; M. Louis du Tremble, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et Mme Louis du Tremble Mme Gustave Leclerc; M. Vlgour, notaire honoraire; M. Paul LereboursPigeonniére. professeur à la Faculté de Droit de Rennes, Mme Lerebours-Pigeonnière et leurs enfants; M. Guy Ramard, avocat: Mme Suzanne Ramard; M. et Mme Guy Quentin et leurs filles; M. et Mme Robert Duhomme et leurs filles; M. Bardoul, ingénieur des Arts et Manufactures, chevaiier de la Légion d'honneur, croix de guerre, Mme Bardoul et leurs filles; Mlle Marche Le Clerc; M. et Mme Robert Le Clerc et leurs enfants; M. et Mme Ménard Mlle Cécile Frémont Mme Léon Pontallié Mlle Cécile Pontallié M. et Mme Charles Delacour Mmé Gautier Mme Frédéric Mocudé M. et Mme Bourdals et leurs enfants les familles Radiguer. Regnault, Dubourg. Bénard. Pontallié, Vallée, Poret, Mocudé, Rosot, Févre. Frélaut-Ducours, Cardinal, Rallier du Baty, Le Damany, Saiget, Delacour, Périssé, Colrre, Gabillard, Camoin, ses filles, cousins et cousines germains, neveux et nièces à la mode de Bretagne et de toute la famille.

REMERCIEMENTS

VIRE, M. Dubun de Peyrelongue, président, du Tribunal Civil de Cherbourg et Mme Dubun de Peyrelongtte, née Balle, et les familles Ballé, Lebalndre. Huet, profondément touchés des nombreuses marques de sympathie qui leur ont été témoignées à l'occasion du décès de

Madame Alfred BAILLE

Née HUET

remercient très sincèrement toutes les personnes qui ont pris part leur douleur.

LE MANS- hime Lebert, son épouse M. et Mme Jean Lebert et leurs enfants, Ni. Maurice Lebert, Soeur Marie-Louise des Petites Sœurs des Pauvres, ses enfants et petits-enfants M. et Mme Georges Duplay. Mme Paul Boudier. ses beau-frère et belle-soeur, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui ont assisté à la sépulture de

Monsieur Edouard-Emile LEBERT Chevalier de la Légion d'honnew Président

de la Chambre de Commerce du Mans Ancien président

du Tribunal de Commerce du Mans Administrateur

de la Banque de France du Mans et leur adressent ainsi qu'à toutes celles qui dans cette douloureuse circonstance leur ont témoigné des marques de sympathie, l'expression de leur plus vive gratitude.

avenue Hoche. Il était conduit par M. Hubert René, 29 ans, demeurant 140, boulevard Leroy, à Caen, et dans cet autobus se trouvaient vingt personnes.

M. Viottier savait que le train se dirigeant sur Coulibeuf était en gare de Coulibeuf et qu'un autre train de marchandises venant de Mézidon devait également passer.

Il alla prévenir le chef de gare et plaça des pétards pour couvrir le train de marchandises.

M. Hubert avait pris 24 voyageurs à Falaise mais comme il ne connaissait pas la route, le chauffeur Buquet, qui fait le service régulier, le précédait. A Damblainville, M. Hubert arrêta pour laisser descendre quatre voyageurs, tandis que M. Buquet continuait la route. M. Hubert ne put, le rejoindre et ne fit pas attention à la gare, qui se trouvait un peu retirée sur la droite, et continua sa route pour aller se jeter sur la barrière du passage à niveau. Heureusement, aucun des voyageurs n'a été blessé.

La voiture a l'aile droite tordue, le ressort droit avant cassé, ainsi que les brides du ressort gauche. La barre de direction est également cassée et les phares bosselés. Il n'y a donc que les dégâts matériels, mais qui sont importants.

M. Hubert conduit depuis sept ans des véhicules poids lourds et légers, et jusqu'à ce jour il ne lui était arrivé aucun accident.

DEAUVILLE-SUR-MER

Championnat international de présentation équestre Jeudi prochain, 28 août, à 15 heures, dans les jardins du Royal-Hôtel, aura lieu un championnat international de présentation équestre, en trois catégories 1° gentlemen et jeunes gens. Prix un cheval de pur sang anglais. •

21 Dames et jeunes filles. Prix un cheval de pur sang anglais. 3° Enfants jusqu'à 15 ans. Prix un cob.

Inscriptions et règlements, directement ou par lettre, jusqu'au mardi 26 août, à 16 heures, en demandant ou en écrivant Championnat international de présentation équestre, mairie de Deauville (Calvados). TROUVILLE-SUR-MER

Une série d e fêtes

Le Syndicat d'Initiative de Trouville, réorganisé sur des bases nouvelles, a eu l'excellente idée de créer dans son sein un comité des fêtes, dont l'activité n'a pas tardé à se manifester.

Il organise jusqu'à fin août un concours des plus belles fêtes de plage et un concours de photographies, dotés de nombreux prix, et à partir du 26 août une grande quinzaine de fêtes retiendra particulièrement l'attention des baigneurs.

Au programme figurent un grand corso fleuri, un gymkana et un concours de costumes, des fêtes enfuntinës et sportives, etc.

Rappelons que le nouveau comité des fêtes est composé de la façon suivante président, M. V. Doisy vice-présidents, MM. Delamare et Vincent secrétaire, M. E. Mollay trésorier, M. Foucault.

BAPTÊME D'UN BATEAU.- Dans le port de Trouville, a eu lieu le baptême du « Raton », bateau de plaisance construit dans les chantiers de M. Maccafio, de Deauville, pour M. le capitaine Le Couteulx, de Cau-'mont.

A cette occasion, M. le chanoine Madelaine, doyen de Trouville, prononça une charmante allocution. Puis il bénit le « Raton » et, aidé par le parrain et la marraine, il répandit le blé et le sel symboliques. Et quand on eut sablé le Champagne ttaditionnel. la cérémonie s-j tenriir.i" par une délicieuse promenade en mer.

CONDÉ-SUR-NOIREAU

N'exagérons pas

Le bruit courait la semaine dernière que plusieurs personnes avaient été gravement intoxiquées par des gâteaux.

Contrairement à certains échos, aucune enquête n'a été ouverte au sujet d'une affaire de cette nature. Un fait à pu donner toutefois naissance à ce bruit. A la suite de leurs repas où figurait de la pâtisserie, quelques consommateurs ont eu des indispositions dont ils sont d'ailleurs remis aujourd'hui. Mais aucune preuve ne permet d'incriminer le fournisseur contre lequel d'ailleurs il n'a pas été porté ta moindre plainte.

QUESTIOn-^JIOLAIRES Les écoles ne manquent pas à Alençon, auxquelles les parents peuvent conlier la culture de l'intelligence 'le leurs enfants. Tous les degrés d'enseignement sont représentés. Le lycée lui-même va permettre un succès gratuit à la sixième et grantlo nouveauté il va donner licence aux filles de gravir tous les échelons du secondaire, côte à côte avec leurs frères.

Nous ne dirons qu'un mot de la sixième gratuite. Cette mesure ne changera guère, ni le recrutement, ni le nombre des élèves. Car Il s'agit. notons-le bien de l'externat gratuit et pour une seule classe. A supposer que progressivement les diverses classes deviennent gratuites pour les externes. cette nouvelle facilité ne décidera pas

les ouvriers à confier leurs fils à un engrenage qui, après de nombreuses années les hisserait jusqu'au' baccalauréat. Car le baccalauréat ce n'est qu'un palier qui n'ouvre immédiatement sur aucune carrière. Après te baccalauréat, il. faut encore poursuivre 4, 5, 6 ans d'études, pour devenir avocat, médecin. Cela mène jusqu'à 20, 22, 24 ans. Quel ouvrier moins «le circonstances exceptionnelles, songe à laisser ses fils à l'école jusqu'à d'âge de 22 ans, pour leur permettre d'accéder à des carrières qui ne sont pas toujours si reluisantes ?

Conclusion la gratuité de l'externat ne jouera qu'au profit des fonctionnaires qui, pour la plupart ne crient pas famine et au profit des professions libérales; ce cadeau sera donc offert à des gens qui n'en ont pas strictement besoin, par les ouvriers et par les paysans qui n'en useront pas. Les plus pauvres paieront pour les plus riches. C'est, parait-i!, ce qu'on appelle une réforme démocratique 1 Quant à l'accès des filles dans toutes les classes du lycée, nous croyons que nos gracieuses étudiantes ne les envahiront pas. Sans nul doute, cette réforme octroie une facilité à quelques fonctionnaire qui veulent pousser leurs filles dans le secondaire, ajoutons à ces éléments quelques éléments très rares d'autres milieux, cela ne constituera qu'un bataillon féminin des plus modestes.

Ce sont surtout les milieux bourgeois qui, actuellement orientent leurs filles vers le baccalauréat. Or, chez nous, les milieux bourgeois, comme c'est leur droit, confient leurs enfants à l'enseignement libre. Ajoutez à cela que dans ces [.milieux bourgeois on redoute particulièrement les périls de la coéducation; et vous trouverez là ne nouvelles raisons de penser que le recrutement féminin du lycée sera plutôt restreint.

Il faut d'ailleurs constater que dans les milieux qui ne sont pas bourgeois, on se laissera peu tenter par l'appât du secondaire. La plupart des parents désirent mettre aux mains de leurs jeunes filles un métier. 0, ce n'est pas le secondaire, mais le primaire supérieur, qu'ouvre l'accès des P. T. T., de l'enseignement primaire, des carrières commerciales. Le «secondaire nous prépare des médecins, des avocats, ce sont là des vocations exceptionnelles pour jeunes filles.

Si nous sommes peu favorable au primaire supérieur qui se résout trop en un bourrage invraisemblable de notions disparates, qu'on n'a pas le temps d'approfondir, et si nous lui préférons l'enseignement secondaire, plus formateur, nous sommes bien forcé de noter que l'enseignement des humanités n'est pas assez, utilitaire pour séduire beaucoup de parants. Nous en concluons que chez nous l'accès des jeunes filles au Lycée re modifiera pas sensiblement le recrutement des divers enseignements.

A PROPOS DE TOURISME. Quand un Syndicat d'initiatives touristiques existera à Alençon, il ne manquera pas de besogne. Nous avons réjà signalé les insuffisances de la signalisation, particulièrement dans les forêts voisines. Il y aura également à améliorer les magnifiques perspectives visibles de certains promontoirs. Il suffit parfois de quelques branches inopportunes pour masquer les plus impressionnants panoramas.

Dès la naissance de Syndicat, naissance que nous souhaitons prochaine, nous serons heureux d'apporter des précisions dans cet ordre d'idées. AUTOUR DE LA FETE AERIENNE. L'ouest-Eclair a déjà annoncé que cette grande manifestation aurait lieu au deout d'octobre. Des communiqués fourniront progressivement à nos lecteurs tous les détails souhaitables

Nous avons reçu dernièrement M. Planchon, l'actif délégué général de la Ligue aéronautique, qui nous a dit l'immense succès que rencontrent ailleurs ce genre de manifestation. Nous nous réjouissons par avance, pour les Alençonnais, de cette attraction sensationnelle qui clôturera dignement les fêtes d'été. Et surtout, n'oublions pas de commande rie beau temps 1

A L'HOSPICE D'ALENÇON. Nous avons déjà annoncé à nos lecteurs la prochaine création, à l'hôpital d'Alençon, d'un pavillon de chirurgie d'installation très moderne. C'est M. Mazen çai en a établi les plans. Notre Municipalité ,profitant, nous dit-on de la venue de M. Tardieu pour lui demander de procéder à la pose de la première pierre.

DE L'ENLEVEMENT DES ORDURES. Soyons juste. Dans le quartie rde Lancrel, à tout le moins, on constate une amélioration dans l'enlèvement des ordures. Ne seraite-ce pas bon du reste, avant d'incriminer le « boueur », de noter que beaucoup m'Alençonnais ne facilitent pas sa tâche. Que d'invraisemblables poubelles, caisses, qui n'offrent aucune prise.

La fête du 15 août Un Salut en musique fut donné à l'église Saint-Julien. L'éclat religieux en fut rehaussé par l'audition de Mme Germaine Audemare, violon solo des Concerts de la Sorbonne, qui a exécuté, avec la maîtrise d'une virtuose du violon et un sentiment très expressif, Grare et Adagio, d'Henri Eccles (1670-1742), et qui a accompagné en toute délicatesse de nuances le Je vous salue, Marie, de M. l'abbé Brun, chanté avec âme, d'une voix généreuse et vibrante, par Mme René Vézard. A l'orgue M. René Vezard.

Le concours de oallonnets a fort bien réussi au cours de la Fête de la Jeunesse, au Jardin de Notre-Damesur-l'Eau.

Apiès l'allocution du président du S. I. D. S. F., a eu lieu la distribution des prix du Concours floral, présidée par M. Marcel Lasserre. Quarante prix ont été décernés. Un diplôme d'honneur fut attribué à M. Rondeau, chef de gare de Domfront, pour le bon entretien des jardins de la gare et la décoration de ce quartier.

La Reine des Fleurs et ses demoi-

selles d'honneur, Mlles Odette Coignard, Madeleine Lhomer et Renée Merré, ajoutaient par leur présence un charme de plus à cette jolie fête, troublée par une pluie fine et constante qui, si elle empêcha l'illumination du jardin, ne put entraver l'embrasement de la vénérable et belle église romane Notre-Dame-sur-l'Eau, vision magique dans la nuit normande. La colonie des petite Ménilmontagnards, dirigée par M. le Père Dhuit, a égayé la très nombreuse assistance de ses ébats joyeux en des jeux variés et animés, récompensés de prix. Les concurrents du concours de ballonnets dont les envols par groupes ont fait la joie de tous, attendent avec espoir le retour des cartes jointes aux petits messagers du S. I. D. S. F. Les concurrents recevront les prix dimanche prochain 24 août, pendant un second et dernier concours de ballonnet" du S. I. D. S. F. également avec prix;* aura lieu sur le terrain de manoeuvres de la caserne Laharpe, l'après-midi, vers 4 h. 30.

Les enfants malades de l'Hosp"«< et les Hospitalisés ont eu leur part de la fête le président du S. I. D. S. F. a fait remettre par la reine et ses demoiselles d'honneur des jouets pour les enfants et une somme de 50 francs. Le premier diner du Syndicat d'Initiative a été une réunion très gaie, de bon aloi, très appréciée de nos touristes, dont c'était bien beaucoup la fête. Que ceux qui doutaient de sa réussite soient, une fois de plus déconfits ce fut un succès, qui aura des lendemains.

Tinchebray

LES VACANCES DU 15 AOUT. Le soleil ayant enfin daigné paraitre pendant ces trois jours de fête, excepté vendredi dans la soirée où la tempête et la pluie ont recommencé, ce fut l'exode vers les plages, principalement vers Granville. Il est passé dans notre ville, du jeudi au dimanche soir, un nombre incalculable d'automobiles, des motocyclettes en quantité, plusieurs autocars bondés d'excursionnistes et beaucoup de touristes à bicyclettes. Notons avec plaisir qu'aucun accident, même taériel, ne s'est produit pendant ces trois jours où la circulation a été très intense, sans toutefois l'être autant que l'an dernier.

Le bâtiment ne va pas On dit « Quand le bâtiment va, tout va »

S'il convient de ne rien exagérer, nous constatons qu'à.cette époque de l'année permettant la construction, nous n'avons que .peu de chantiers ouverts.

Et pourtant, le besoin de nouveaux immeubles se fait sentir à Flers, où quantité de travailleurs habitent dans des immeubles anti-hygiéniques au plus haut point.

La cherté de la construction et les impôts ne sont pas fait certes pour résoudre le problème. Il y a bien )a loi Loucheur et une organisation importante pour l'édification de maisons a bon marché.

Malheureusement, cette œuvre si intéressante et dirigée par des concitoyens d'une grande honorabilité et offrant toutes les garanties, s'est vue cette année découragée par la mesure injustifiée prise à son égard par l'administration départementale.

On nous a bien annoncé que notre nouveau préfet songerait à faire annuler la regrettable décision prise aux dépns de Fiers.

Mais nous ne voyons rien venir De ce fait, beaucoup de nouveaux chantiers qui auraient pu être commencés dès cet été, ne peuvent pas être ouverts. Le seront-ils l'an prochain ? C'est encore douteux, si rien n'intervient.

Non seulement des milieux modestes (aujourd'hui découragés) auraient pu entrevoir de meilleurs logements, mais le plus grand nombre d'ouvriers du bâtiment pouvant être occupés, notre ville aurait eu tout à gagner ,avec un peu de bonnes volonté de la part de l'autorité départementale.

Il faut pourtant qu'on comprenne en haut lieu que les longs discours sur les habitations à bon marché ne doivent pas rester de vains mots et de la pure déclamation, lorsque des esprits réalisateurs veulent s'atteler au travail, ou plutôt le continuer avec plus d'énergie encore. Ce n'est pas en décourageant ces bonnes volontés qu'on activera la solution du grave problème.

Nous voulons toutefois espérer qu'à la prochaine session de notre assemblée départementale, l'honorable conseiller général de Flers élèvera une protestation énergique et demandera un peu plus de justice à l'égard de notre population.

Nous ne réclamons aucune faveur, pas même une subvention, mais la simple mesure équitable accordée dans d'autres départements, et dans des cas absolument identiques. Agir différemment dans l'Orne pourrait être interprété comme un parti-pris regrettable vis-à-vis de notre cité laborieuse.

Notre nouveau préfet qui, nous assure-t-on, n'aime pas les vaines discussions, mais dont on nous vante l'esprit loyal et droit, tiendra, souhaitonsle, lors de la prochaine session, à prouver son équité en faisant rapporter la regrettable mesure prise bien à la légère à l'égard des Flériens.

Notre réseau routier Si la route de Domfront est praticable aux abords de Flers, il n'en va pas de même à une dizaine de kilomètres, notamment au Chatelier où la chaussée n'existe pour ainsi dire plus.

Quand cette malheureuse route pourra-t-elle être terminer ? Nul ne le* sait encore surtout du train où vent les travaux

Dans ces conditions il importerait d'établir aux entrés de Flers et de Domfront une pancarte très lisible afin de signaler cet etat de choses aux automobilistes étrangers qui voudraient s'engager sur cette pitoyable chaussée, qui est surtout une route touristique.

Durant sa longue réfection, de nombreusea autos préfèrent effectuer un

détour par d'autres chemins, lesquels auront besoin bientôt, du fait de surcroit imprévu de roulage, d'un nouveau rechargement.

La'route de Caen, de Flers, jusqu'à Condé, est à peu près satisfaisante, mais entre Condé et Harcourt, bien des endroits se trouvent dans le plus lamentable état.

Les matériaux ne manquent pas nous dit-on. C'est la main-d'œuvre Et pourtant les chômeurs ne manquent pas actuellemnt Alors quoi! HARMONIE SAINTE-CECILE.- A l'occasion de la fête Saint-Gilles, l'Harmonie Sainte-Cécile donnera un concert le dimanche 24 août, à 17 heures 30 place Saint-Jean.

Elle exécutera le programme suivant Vieux Camarades, marche de C. Teicku Marche triomphale, marche de Gadenne L'Arabesque, introduction et solo de flùte (L. Reynaud) soliste M. Renaux Danses Hongroises 5 et 6 (Brahms) Smnrteuse, polka (Popy).

CONCOURS DE TIR. Le concours organisé par l'U. S. F. au siège social, place de la gare obtient un succès sans cesse grandissant. Dimanche dernier, la lutte fut particudièrement vive entre les nombreux tireurs, les uns firent de louables efforts pour améliorer leur classement, les autres pour consolider leur place. C'est ainsi que l'on put admirer la lutte sévère qui eut lieu entre le champion de France et d'Europe, Marcel Bonin, de l'U. S. F., et le beau tireur qu'est Léon Lebret, de Vire. Finalement, le Virois s'assura la premiède place au barrage. Voici, à titre documentaire, le classement actuel 1. Lebret, Vire, 242 2. Bonin, FQers, 243 3. Bonnesœur, Maurice, Flers, 238 3. Robles, Flers, 237 4. Bidart, 233 5. Théot, 231.

Le concours sera encore ouvert le 24 et le 31 août. Nul doute que la lutte sera plus serrée encore pour acquérir les prix suivants, offerts par le comité 150, 125, 100, 75. 50, 25, 15 et 10 francs.

Nous ne pouvons qu'encourager tous les tireurs à se rendre place de la gare les 24 et 31 août.

ON RECLAME. Un commerçant, moyennant le paiement de certaine taxe et avec l'autorisation de la municipalité, a le droit, en suivant les prescriptions usuelles, d'établir audessus de la voie publique, une pancarte réclame.

Il y en a une ainsi installée GrandeRue et puisque la municipalité l'a autorisée, le commerçant intéressé ne saurait être blâmé.

Mais toujours faut-il que cette bande réclame en toile, ne s'effrite pas en mille morceaux, ce qui n'embellit pas l'aspect de notre artère principale.

Rue de la Chaussée, un honorable propriétaire emploie à profusion certain engrais organique qui incommode de nombreux habitants. S'il faut de l'engrais dans un jardin, il importe toutefois de ne pas abuser et de ne pas empester l'odorat des voisins.

Concours du Comice agricole du canton de Pervenchères Serviteurs agricoles

Serviteurs. 1" prix 100 frs, M. François Pinel (20 ans de service) chez M. Gaston Leprince, à Saint-Juliensur-Sarthe 2< prix 60 frs, M. Marciel Guillet (13 ans de service) chez M. Duteil Paul. à Bellavilliers.

Servantes. 1" prix 100 frs, Mme Hélène Carré (15 ans de service) chez M. Marcel, à la Perrière 2, prix 60 fr. M. Leturcher (14 ans et 5 mois de service) chez M. Bignon, à SaintJulien -sur-Sarthe.

Prix hors eatégorie pour durée de services. ler prix 50 frs, Mlle Pauline Pierre (40 ans 5 mois de service) chez Mme Chardon Léon. au Carré 2- prix 50 frs, Mme Léontine Lesueur, veuve Dorizon (22 ans de service) chez M. Valiquier, St-Julicn-sur-Sarthe. Journaliers agricoles. Prix unique 50 frs, M. Ganivet Paul, chez M. Leroyer, à St-Julien-sur-Sarthe. Familles nombreuses agricoles. 1eT prix 100 frs, M. Paul Dreux, père de 6 enfants. St-Julien-sur-Sarthe. Artisans agricoles. ler prix (15 ans de :profession au minimum), M. Vesque Jean, bourrelier depuis 1878, au Carré-St-Julien 2' prix 50 frs, (10 ans au minimum). M. Albert Alix, charron à Suré depuis 1908.

Prix spécial à la plus grande famille du canton, y habitant depuis au moins 3 ans, et ayant élevé le plus grand nombre d'enfants. 100 fr. M. Lancelin Eugène, à Pervenchères. Espèce ehevaline percheronne

Prix de championnat. 100 frs et une médaille, M. Lesquerbeau, Coulimer.

Juments moins de 12 ans suivies de leur poulain. 1" prix 200 frs, M. Belloches. Barville 21 prix 100 frs, M. Quinet Alphonse, Bellavilliers 2< prix, 100 frs, M. Page. Pervenchères. Juments poulinières non suitées. 1TT prix M. Chandebois, St-Jouinde-Blavou 2« prix 70 fr,, M. Bignon, Coulimer.

Pouliches de 18 mois. le. prix 100 frs, M. Houssay, St-Julien-surSarthe 2, prix M. Olivier, Coulimer 21 prix 60 frs, M. Beguin, Coulimer.

Poufiches de 30 mois. le. prix 80 frs, M. Lesquerbeau. Coulimer 1er prix M. Bois, St-Julien-sur-Sarthe 2' prix 60 frs. M. Douche Gérard, Saint-Jullen-sur-Sarthe 21 prix M. Prunier. Pervenchères.

Pouliches de 3 ans 1/2. le. prix 30 frs. M. Durand. Penvenchères; 2 prix 50 frs, M .Cattois, Vidai. Poulains entiers. le. prix 80 frs, M. Desjouis, Parfondeval 2« prix M. Molvaux. Coulimer.

Collection de juments. (4 tête3 dont 1 jument poulinière) Médaille de vermeil, M. Cattois. Vidai. Espèce bovine

Prix de championnat. 100 fr., M. Debray, Saint-Julien-sur-Sarthe. Taureaux n'ayant plus toutes leurs dents de lait. ln prix, M. Houssay, Saint-Julien-sur-Sarthe; 2« prix, 40 fr., M. Marc Chardon, Coulimer.

Taureaux ayant toules leurs denti de lait. 1" prix, 100 fr. et Médaille, M. Belloche, Barville; 2* prix, 60 fr, M. Debray Ernest, Saint-Julien-surSarthe.

Vaches laitières moins de 12 ans (1™ catégorie). 10r prix. 100 fr., M. Leprince Maurice, Pervenchéres; 2« prix, 60 fr., M. Debray Ernest, Saint-Juliensur-Sarthe 2' prix, 60 fr., M. Jacob Maurice, Barville; 20 prix, 60 fr., M. Fosse Maurice, Saint-Julien-sur-Sarthe1 2' prix, 60 fr., M. Debray Jules, SaintJulien-sur-Sarthe.

Génisses de 4 dents. 10r prix. 80 fr.. M. Le Guay, Saint-Julien-sur-Sarthe 2-- prix. 40 fr., M. Bournigaux. Barville; 2r prix, 40 fr., M. Debray Zrnest, Saint-Julien-sur-Sarthe.

Génisses de toutes races n'ayanl poussé que deux dents (lr« catégorie). 1« prix. 80 fr.. M. Houssay, Sain*. Julien-sur-Sarthe; 2e prix. 40 fr., M. Bezard. Pervenchères; 2' prix. 40 fr. M. Belloche. Barville.

2' catégorie. 1" prix, 80 fr.. M. Duteil Gabriel, Saint-Jouin-de-Blavou; 2e prix. 50 frh., M. Durand Saint-Joui»de-Blavou.

Génisses de 18 mois. 1" catégorie 1" prix. 80 fr.. M. Rotte. Saint-Julien-sur-Sarthe 2r prix, 50 fr. M. Jouin. Saint-Julien-sur-Sarthe.

2' catégorie. 10r prix. 50 fr. M. Duteil Gabriel. Saint-Jouin-de-Blavou. Collections (4 tètes au moins, tau- reaux ou non). il- catégorie. Un» Médaille argent .M. Debray, Saint-Julien-sur-Sarthe

2' catégorie. Une Médaille vermeil. M. Haussay, Saint-Julien-surSarthe.

3' catégorie. Médaille, M. Chardon Marc, Coulimer.

Espèce ovine

Béliers n'ayant poussé que deux dents. 1" prix, 40 fr.. M. Lesquer.beau. Coulimer 2' prix, 30 fr., M. Chardon Marc. Coulimer.

Brebis d etoutes races (10 têtes au moins). 1«- prix. 50 fr., M. Char.don Marc. Coulimer; 2e prix. 35 fr., M. Dehail Albert, Barville; 3, prix, 25 fr.. M. Lesquerbeau, Coulimer. TRUIES. 1" prix. 40 fr., M. Gouin, Barville.

Lapins. Concours du plus beau lit, 6 têtes au moins. l*r prix, 20 fr., M. Ogeron. Pervenchères; 2« prix. le fr.. M. Gouin. Saint-Quentin-de-Bavou; (au plus beau sujet) 10 fr.. M. Ogeron, Pervenchères.

Concours de cidres en fûts. lre eatégorie, Récoltants l"r prix. 50 fr, M. Manguin, Saint-Julien-sur-Sarthe; 2' prix. 30 fr.. M. Duteil Gabriel, SaintJulien-sur-Sarthe.

Eaux-de-Vie DE CIDRES (plus de deux ans). ler prix, 30 fr., Mme Boulanger. Mongdaudry; 2' prix, 20 fr., M Saffray, Saint-Julien-sur-Sarthe. Travnux en Ciment, Pri 20 fr, M. Bigot, Pervenchères.

Drainages. Mention honorable. M. Renard, Appenay-sous-Bellème.

AUJOURD'HUI

20 h. 45 Palace-Clnéma ConjaêS'ion: Quelle nuit 1

20 h. 45 Clné-Thé£Ure-Pathé tfo»talgie Quand on a 15 ans

M. DAUTRY SERA AU MANS DIMANCHE

La Société des Jardins ouvriers du cheminots fera le 24 août 1930. à 14 heures, la distribution des récompenses de son premier concours annuel de jardins. A cette occasion aui^ lieu une fête sportive organisée avec le concours des Elèves de l'Ecole d'apprentissage de la Gare du MansTrioge.

Cette réunion se tiendra au restaurant « Chez Nous u gare du Mana"Triage et elle sera présidée par M. Dautry, directeur général des chemins de fer de l'Etat.

Un dernier dimanche à Trouville

La dernière, des excursions à prix très réduits, organisées par les Chemins de fer de l'Etat, au départ du Mans sur Trouville, pour l'été 1930, aura lieu le dimanche 24 août.

Nous croyons devoir rappeler que le train spécial mis en circulation à cet effet partira du Mans à 5 h. 50 pour arriver à Trouville à 10 h. 12.

Le retour s'effectuera comme suit départ de Trouville à 20 h.; rentrée au Mans à 0 h. 16.

Le prix des billets aller et retour du Mans à Trouville est fixé à 50 fr. en 2 classe et 35 fr. en 3' classe.

Le train spécial prendra également des voyageurs aux gares de Montbi. zot; Vivoin; Beaumontr La Hutte-Coulombiers Alençon; Sées et Argentan. Les billets peuvent être délivrés dès maintenant et nous engageons vivement les intéressés à les prendre à l'avance pour éviter des ennuis au moment du départ.

Nombre de voyageurs se proposent de prolonger leur excursion jusqu'au Havre.

LA BIENFAISANCE POSTHUME. Par son testament public. dicté à M' Roux, notaire au Mans. le 30 juillet 1928 M. Legigan Gustave-ErnestLouis, en son vivant voyageur de commerce, demeurant au Mans, rue des Planches, n" 10, où il est décédé le 19 février 1930. époux de Mme Augustine Béry. a fait une disposition en faveur de la ville du Mans.

Par son testament public, dicté à M' Leroux, notraire, à Sillé-le-Guiliaume le l«r octobre 1928, Mme Emilienne Chhevalier, en son v:vant cafetière, demeurant à Slllé-le-ûulllaume, où elle est décédée le 29 décembre 1929, veuve de M. ArmandVictor Leduc" a fait une disposition en faveur du bureau re bienfaisance de Sillé-le-Guillaume.

A L'A. C. O. On connait les circonstances de grave accident survenu il y a plusieurs semaines à M. Gustave Singher qui. en automobile sur une route d'Alsace, se rendait à son chàteau d'Andlau. Le président de l'A. C. 0.. qui conduisait lui-même, avait éprouvé de très violentes lésions et miraculeusement échappé à la mort, pourrait-t-on dire, à cet endroit où unf trentaine d'accidents se sont déjà nro-


duits. M. Gustave Singher vient de rentrer au Mans. S'il n'est pas encore rétabli il est heureusement en bonne voie de guérison et l'« Ouest-Eclair » souhaite Qu'elle soit bientôt complète ETAT CIVIL

DU 18 AOUT 1930

Naissances. Lottin Edmond, avenue Jean-Jaurès, 176 Benoist Victor, rue St-Flaceau. 5; Gulard Jean, rue JeanNicot. 33: Benoît Maurice, avenue Rubillard. 194 Launay René, rue des Ponta-Neufs, 18 Guérler Gullbente. rue des Guigniers Callu Yvette. Impasse de Deeré; Davoust Olaude. rue d'Isaac. 6.

Dècès. Hervé Yvonne, femme Slette, 23 ans, avenue Rubillard. 28: Saillant Fernand, marié. 35 ans. rue de Changé (aux Canons) Beubry Mar2he, 46. ans. avenue Rubillard. 194.

Convois mortuaires

4fu mercredi 20 août 1930

8 heures Mort-né Gary. 194, avenue Rublllard; Ouest.

1 h. 30 Mme Beubry, 45 ans, 194, avenue Rublllard; hospice; Ouest 3 h, 30 M. Goron, 68 ans, boul. Emile-Zola. 111; Jeanne-d'Arc Pontlieue,

3 h. 30 Enfant Emonnet, 3 ans, 5, rue de la Vieille-Ponte; St-Benoist Ouest.

Ruaudin

DEBITANT EN DEFAUT, M. Rommé, débitant au bourg de Ruaudin, qui avait omis de congédier ses clients après la fermeture légale des débits de boissons, s'est vu dresser procès-verbal par la gendarmerie de Parigné-l'Evêque, le 18 aoûtè.

CHANGÉ

GRANDE KERMESSE Nous apprenons qu'une grande kermesse s'organise à Changé, pour le dimanche 31 août prochain. Tout ce qui se passe dans cette charmande bourgade intéresse les Manceaux, qui aiment à s'y rendre. Voilà pourquoi nous demandons à nos fidèles lecteurs de réserver le 31 août pour la promenade goûtée de Changé.

Des cars automobiles assureront le service jusqu'à minuit, entre la place de la République et Changé.

Nous donnerons lundi le programme de la fête.

LA CIRCULATION, A l'occase tiendront en notre ville le 24 oaùt sion des fêtes du Comice Agicole qui 1930, la circulation des voitures avec chevauxx, comions, voitures automobiles, vélocipèdes de tous genres, etc. sera interdite place de la République le dimanche 24 août 1930, à partir de 12 heures jusqu'à 23 heures.

Les voitures venat de Commerveil, Marolles-les-Braults et au-delà devront, pendant ces heures, empruter le parcours suivant rues Gearges Lechevalier. F. Dallier, du Pavillon et Pàul-Bert.

ETAT CIVIL

Naissances. Legendre Bernard, place Carnot, 55.

Publications. Boulon Maurice. bourrelier, et Mauger Camille, domestique, domiciliés 6 Mamers.

Manage. Néant.

Décès. Hersant Louis. 59 ans, s. p.. à la Dorle. à Mamers, domiciliés à CommerveU Bruneau Léon. 58 ans. marchand de café. Grande Rue. 3; Roblet André, e mois. route de Suré.

La Ferté-Bernard

NOCES D'OR. Dimanche dernier ont eu lieu à Lavenay (Sarthe), les noces d'or de M. Louis Baussan, ancien combattant de 70, et de Mme, âgés respectivement de 80 et 74 ans. Ils étaient entourés de leurs enfants dont l'un est chevalier de la Légion d'Honneur et l'autre décoré de la Médaille militaire, de leurs petits enfants et d'une foule de parents et d'amis. Une messe et un déjeuner ont réuni les jubilaires, leur famille et leurs invités.

Nous offrons nos félicitations aux vénérables époux.

Comité des Familles nombreuses

On nous prie d'insérer

Pour assurer aux familles nombreuses une aide sérieuse et pour permettre au Comité de réussir encore mieux que l'an passé la Fête des Mères fixée au 31 août et le Concours des Bébés qui s'annonce fort bien, le public cherbourgeois voudra bien accueillir avec générosité les quêteurs et quêteuses chargés de passer à domicile.

Après les Fêtes de la Mer, qui ont donné bien de la joie, que chacun pense maintenant à soulager les familles nombreuses qui font l'honneur et la prospérité du pays.

A tous, un grand merci d'avance. Le Comité.

N. B. Les allocations familiales seront accordées aux seules familles qui ne perçoivent pas déjà des primes communales ou d'Etat pour leurs enfants. Ceux-ci devront être au moins au nombre de quatre vivants.

UNE AUTO RENVERSE UN CYCLISTE. Lundi après-midi, une auto conduite par M. Paul Ribalet, demeurant rue Emile-Zola, a renversé un cycliste, M. Alphonse Hamel, minotier, qui passait devant le café de Foy, quai de Caligny. L'automobiliste venait du quai Alexandre III et avait pris son virage complètement à gauche, ce qui a motivé une contravention qui lui a été dressée pour infraction au Code de la route M. Hamel ne s'est pas blessé dans sa chute. mais sa montre a été brisép et son veston déchiré.

CONCOURS DE BEBES. La première catégorie des inscrits (3 il 6 mois) dnit se présenter le mardi 19. a partir de 10 heures. l'Hôtel de Ville (salle du Conseil municipal) pour les examens utiles.

Le Comité.

DE TRIBORD A BABORD L'AVANCEMENT DES COMMIS ET AGENTS TECHNIQUES DE LA MARINE

La parution de l'article que nous avons écrit, il y a une* quinzaine, au sujet du projet de loi portant réaménagement de l'avancement des commis et agents techniques de la marine, a coincidé avec l'Assemblée générale des commis retraités de la marine et de l'Inscription maritime de la région de Lorient qui ont pris les décisions suivantes

1°) de donner leur adhésion à la Confédération générale des retraités pour obtenir la péréquation automatique, l'application du coefficient 5 prévu par l'article 111 de la loi de finances à tous. sans condition d'âge, et toutes revendications intéressant les fonctionnaires retraités.

2°) de demander la modification de la loi du 14 avril 1924 pour les commis retraités sous le régime de la loi du 30 décembre 1913.

3°) d'examiner la répercussion que peut avoir, sur leur situation présente, la création projetée de deux classes d'agents administratifs dans le corps actuel des commis.

4°) de faire un pressant appel aux camarades retraités pour venir grossir les rangs des organisations fédérées pour la défense de leurs intérêts. 5°) de protester, avec énergie, contre le projet de loi portant réaménagement de l'avancement des commis et agents techniques duquel seront exclus les agents retraités avant la promulgation de la loi.

Ils approuvent les termes de la lettre adressée, à ce sujet, au Ministre de la Marine par le Bureau fédéral et dont la teneur suit

« Un projet de loi no 3.571 portant réaménagement de l'avancement des commis, et agents techniques de la marine a été déposé en votre nom sur le bureau de la Chambre. Ce projet régularisera enfin pour ces deux personnels une situation inextricable qui ne pouvait durer plus longtemps. Mais, si nous avons la satisfaction de voir nos camarades sortir de l'impasse où ils se trouvent depuis de nombreuses années, nous avons, en revanche, le regret de constater que les commis et agents techniques retraités depuis le 1er avril 1923 sont exclus du bénéfice des dispositions de ce projet de loi.

« Cette injustice, à notre égard. Monsieur le Ministre, nous a fortement surpris car nous pensions qu'il ne pouvait y avoir dans une mesure générale 'de réparation, deux poids et deux mesures. Vous allez faire procéder à un reclassement général pour compter du 1er avril 1923 mais vous oubliez les commis et agents techniques qui ont été mis à la retraite depuis cette date. Pourquoi cette restriction ?

« Est-ce parce qu'ils ont accompli quatre, cinq.. six ans de services et même plus, dans certaines classes, alors que leurs jeunes camarades auront le privilège de franchir automatiquement une classe tous les trois ans. Ont-ils à ce point démérité ou est-ce une tare de vieillir ? Il ne nous semble pas possible. Monsieur le Ministre, que vous ne répariez pas une telle injustice et nous voulons espérer qu'il aura suffi d'attirer votre bienveillante attention sur la situation de nos camarades pour que vous leur donniez satisfaction.

« Nous sommes convaincus que nous n'aurons pas fait appel, en vain, à votre esprit d'équité et que vous donnerez les instructions nécessaires pour que la loi soit appliquée dans la plus large mesure afin que commis et agents techniques retraités depuis le 1er avril 1923 concourent avec leurs collègues encore en activité au reclassement prévu par le projet de loi. »

Ainsi que nous l'avons déjà dit, le nouteau projet ayant été adopté par la Chambre, dans sa séance du 9 juillet 1930, la parole est maintenant au Sénat.

Le texte de cette proposition, tel qu'il a été voté par nos députés, ne concerne que les commis et agents techniques en service au jour de la promulgation de la loi. En ce qui touche ceus mis à la retraite depuis le 1er avril 1923. un amendement doit être déposé sur le bureau du Sénat, s'ils veulent pouvoir bénéficier des mêmes avantages que leurs cadets.

Louis d'ARMOR.

Pour tous renseignements d'ordre maritime, s'adresser à Louis d'Armor, Ouest-Eclair à Rennes, qui répondra directement par lettre aux intéressés. Joindre trois francs pour la réponse.

DEMANDES DE PERMUTATIONS Quartier-maître chauffeur demande permutant pour Brest ou Lorient. Ecrire Portier Olivier, à bord du torpilleur Trombe, Toulon (Var).

Quartier-maitre canonnier P. S. demande permutant pour Brest ou Lorient. Ecrire à Le Floch Pierre, bord du torpilleur Trombe, Toulon.

Premier maître mécanicien Baloux Paul, désigné pour Waldeck-Rousseau. en Chine, cherche permutant d'urgence. Arrangement. Ecrire: Baloux Paul, torpilleur Tornade à Toulon.

FLOTTE

Sont arrivés à

Han Kéou l'aviso Tahure le 15. Nouméa l'aviso Régulus le 15. Cullercgats le garde-pêche Sentinelle le 17

Goteberg les avisos Somme, Oise, Meuse. Vauquois, le 17.

North Shields le garde-pêche Estatette le 17.

Brest Le transport Niènre le 17. Shanghai le croiseur Waldeck Rousseau le 16.

Brest. j'aviso Arras le 18; le torpileur Sakalave le 18

Font route vers

Nantes la Seine le 18.

Le Havre l'aviso Remiremont le 18. Roehefort le transport Loiret le 16 Capetown l'aviso Anlares le 16. Helstensberg le garde-pêche Ville cl'Ys le 16

LE NOUVEAU CROISEUR

ALGÉRIE »

Ainsi qu'il l'avait déjà annoncé en mal dernier au cours d'un voyage d'Inspection en Algérie, au moment des fê-

tes du centenaire, M. J.-L. Dumesnll, ministre de la Marine, vient de décider que le nouveau croiseur de 10.000 tonnes. qui sera construit il. Brest, portera le nom Algérie.

Modification au règlement

sur la réserve de l'armée de mer Par décret du 15 août. l'article 4 (paragraphe D). 6' alinéa du décret du 5 décembre 1925, portant règlement d'administration publique sur l'organisation des cadres de réserve de l'armée de mer, modifié par le décret du 7 Juin 1929, est modifié comme suit

Les officiers de la Marine de Com. merce ayant reçu, pendant la guerre de 1914-1918. une commission d'officier auxiliaire, pourront être nommés sans examen dans la réserve avec le grade que leur conférait ce titre.

LA PERTE D'UN BUT DE TIR Lorient, 18 août. Le commandement de la marine a fait diriger sur les côtes nazalrlennes, l'Auroch, commandé par l'officier des équipages Bézard. a l'effet de récupérer le plus possible de matériel d'un grand but de tir ayant servi aux tirs de la 2e escadre et qui. après s'être échoué sur le phare du Four, s'en alla 9 la dérive sur les rochers des environs de Pirlac.

Ce but d'une. valeur d'un million, dit-on est hors d'usage, mais 11 est vraisemblable que l'on arrivera à en reprendre une certaine partie.

Le tonnage de cet appareil est de 30 tonnes environ.

LES CONSTRUCTIONS NAVALES Lorient, 18 août. Le port de Lorient a reçu ces Jours-ci la commande de deux contre-torpilleurs qui seront mis en chantier au début de 1931. Ces deux unités sont du même tonnage que l'Epervier et le Milan 2.690 tonnes, construits également par notre port. D'autre part, un sous-marin de 1.500 tonnes du type Henri-Poincaré sera également mis en chantier dans les premiers mois de l'année prochaine. LE RETOUR DU « SAKALAVE » Brest, 18 août. Le contre-torpilleur Sakalavc est arrivé à Brest, venant de Quiberon.

On lt que le Sakalave a assisté aux diverses fêtes et régates des plages des environs de Quiberon, ainsi qu'au gala aéronautique organisé par l'Ouest-Eclair à Carnac.

\:il 1 DIl'LKS

PASSÉS. A Las Palmas, 17, Foucault, de Bordeaux; à Gibraltar, 17, Saint-Paul, de Séville; P-L.-M. 26, de Port-de-Bouc; Saint-Nacaire, all, d'Alger à ·Rouen; à Périm, 16, Cap-Varella, allant de Bordeaux à Haiphong. SIGNALÉS. A Land's End, 17, Sunik, allant de Philadelphie au Havre à Vlton, 17, Saint-Ambroise, allant d'Alger à Rouen; à Land's End, 18, Rochambeau, allant de New-York au Havre; Gibraltar, 17, Rhuys, ail. de Nantes à Bône à North-Foreland, 17, Docteur-Pierre-Benoit, ail. de Vladlvostock à Dunkerque.

SIGNALES PAR T.- S. F. à Ouessanf, Bartavelle, Alberte-Leborgne, Kerotay, Sunik, Frimaire. Espagne. Zenon, Kendia, St-Ambroise, Givenchy, Janine, Cap-Tarifa, Capitaine-Comelin, Rochambeau, Cli^f-MécanicienrMailhol, Dorine, Marie-Louise-Schiaftino, Annik, Picorre, André-Thomé, Coleta.

MOUVEMENTS PROBABLES, D'Artagnan doit quitter Saigon le 19 à 7 h. du matin.

PAQUEBOTS El VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVÉS. Au Havre, 17, Ville-deMetz, de Dunkerque; a Suez, 17. Général-Duchesne, ail. de Maurice à Marseille; à Dunkerque, 18, Ville-deMetz, du Havre; Krakus, de Gdynla; Orégon, d'Anvers; Cordeshir, d'Abadan; à Ha.mbou:g, 16, Lipari; à Montevideo, 17, Saltersgat ¡affrété); à StNazaire. 14, Mexique; 16, Guadeloupe; à Anvers, 17. itrégon; 16. Andromède, aH. à Nouméa; à New-York. 19. Lafayette; à Bruges. 17, Hudson; à La Réunion. 15. Chambord, ail. à Maurice à Casablanca. 18. Touareg,'de Dakar; Doukkala, de Dakar; au Havre, 18. Arayaz, de New-Onéans; à Marseille. 17, Mont-Pelvoux, de NewOrléans 18. Leicestershire, de Rangoon; Nulbera, de Calcutta; bfontviso, de Buenos-Ayres.

PARTIS, Du Havre. 17. Minnesota, p. Anvers; d'Avonmouth, 17, Frimaire, p. Sheexness; de Shanghaï, 18, lowa, p. Tslngtao; d'Alger. 14, Commandant-Magès, p. Vladivostock; de La Palllce, 15. Meinam, pour Haïphong; de Saigon, 18. Commissaire-Pierre- Lecoq, p. Dunkerque; du Havre. 17, Rollon, p. Dunkerque; 16. Ville-de-Verdun, p. Dunkerque; de Papeete, 14, Ville-de-Strasbourg, p. Dunkerque de Beyrouth, 16, Lotus, p. Marseille; d'Alexandrie. 17. Pierre-Loti, p. Mar-. seule; du Pirée. 17, Lamartine, p. Beyrouth; de Port-Saïd, 17, GénéralDuchesne, p. Marseille; de Zanzibar. 17, Leco m te-de -l'Isle, p. Marseille; de Colombo. 18. Général-Metzinger, p. Yokohama: de Yokohama. 17. Angers, p. Marseille; de New-York. 15. Jacques-Cartier, p. Philadelphie; de LosAngelès. 14. Vtsconsin; de Gdynia, 15. Pologne; du Havre. 15, De-laSalle; 16. Virginie; de New-York, 16. Parts, p. Le Havre, via Plymouith; de Tampico. 15, Ontario, p. New-orléan6; de Vigo. 17, Rochambeau; de Marseille. 18, Commissaire-Pierre-Ramel, de Sydney.

VAPEURS CABOTEURS

ARRIVÉS. A Boulogne 18. Montaigne, de Nantes; Nicolas-Jean, de Hull; Lemerlier, de Newcastle Pomelin, de Perros au Havre 17. Pessac, de Dieppe Léoville. de Rotterdam à Dunkerque 18. Cap-Gris-Nez, d'Anvers; Tomyris, de Donges: Batria, de Boulogne Pomerol, du Havre; à Marseille 17. Eliane-Busck et E.spapne, d'Alger 18, Djebel Dira et Sidi Bel- Abbes, d'Oran Djebel-Aurès, d'Alger; Mayenne, de Bougie Sidi-Ferruch, de Philippeville Sydney-Lasry, de Bône au Havre 18. Chàteau-Palma, de Hambourg à Oran 14, St-Feréol, de Bordeaux 15. Gûtinais, de Nantes à Tunis 14. Sèvre de Dome; à Bordeaux 15, Sainte-Maxime Bône 17 St-Clair Alger 16. St-Ferréol à Mostaganem 15, St-Tropez, de Nantes à Rouen 18. Stesso, de Hull j4t>ant>ille. de Swansea Corinia, de Cardlff Dorrien-Rose, de Swansea Gemric-Queen, de Udevalla.

A Brest 18. Turquoise, Shialllno frères, de Dunkerque Mersey-Rose, de Newport à Alger 17. Djemila, Lamoriciére, de Marseille Villiers, de Tunis St-Avrille, de Rouen Artésien, de Dunkerque 18. Jonnart, Sidi-Brahim de Marseille a Casablanca 16. CapFedhala, d'Anvers: 17. Oued-Sebou 11 de Saffi 18. Oueme, de Torrevlga à Morlaix 17. Endeliffe, de Newport a Nantes 18. Guermor, de Lorient: Bay-Tree. de Port-Talbot Btdassoa. de Bordeaux Médoc, du Havre; Sund, de Londres.

A Granvl1le, 18, Soteria, de Blyth; Lorient. 18, Elfric-Charlotte-Beckèa, de Lauro: Mousse-Le-Moyec, de Barry; Luna, de Bergen; Islais, de Nantes; Président-de-Lairt, de Bordeaux; KassarWtck, de Londres; Ma-Préférée, de Belle-Ile.

PARTIS. De Boulogne, 18. Batna, p. Dunkerque; lsabella, p. Brest; Député-Abel-Ferry, p. Barry; du Havre, 17, Fronsac, p. Morlalx; Rollon, p. Rouen; Pomerol, p. Dunkerque: de Lorient. 17, Rouen, p. St-Nazalre: Cantarac, p. Bresi;Le-Scorff, p. Barry; de Dunkerque, 18. Cap.-Tarifa, p. Casablanca. Caudebec, p. Hambourg; de Marseille. 18, Djebel-Aures, de Sète; Cyrnos, de Proprlano; La-Marsa-11 et Ville-de-Bône, de Tunis; Sainte-Marguerite-11. de Blzerte; Charles-Roux, de Bône; Gouverneur-La/errière et SidtOkba, d'Oran; à Mostaganem, 15. Satnt-Ferréol, p. Alger; d'Alger, 15, Aveyron, p. Casablanca: d'Oran. 16. Canéal, p. Nantes; de Brest. 18, Cantenac, p. Rouen; Arzic, p. Le Havre; Marie-Louise-Schiaffino. p. Dunkerque Alberte-Le-Borgne, p. Oran: Spero, p. Barry-Doc Ostrevant, p. Rotterdam Orion, p. Bordeaux: de Brest, 18. Nivaa, p. Tyne: Lesto, p. Swansea; Stesso, p. Penarttx; Axinite, p. Swansea Hanwell, p. Cardlff; Cushendaü, p. Tyne; Fullerton, p. Hull; d'Alger, 17, Lillois, Mitidja, p. Phlllppevllle: Psyché, p. Nantes: Marcel-Schiallino, p. Bougie; 18. Lamoricière. p. Marseille; Marie-Thérèse-Leborgne, p. St-Louisdu-Rh6ne; Djemila. p. Marseille; de Casablanca. 16. Médié-II, p. Marseille; Cap.-d'Ailly, p. Rabat; 17, Oued-Sebou, p. Rabat; Touareg, p. Alger; Aveyron, p. Bordeau; de Nantes, 18. Barsac, p. Anvers.

De Lorlent, 18. Lapeyrade, p. Brest; Velox, pour Douarnenez.

VOILIERS CABOTEURS

ARRIVES, A la Flotte, en Ré, 16, Alexandrine-Eudo_ie, de la Rochelle Gabriel-Adèle, de St-Martln SimoneMaryse, de la Tremblade; à Boyardville, 16, Jeanne-d'Arc. 2e la Rochelle: Sainte-Anne, de la Eociielle: Tulipe, de la Rochelle; à Boulogne, 18. Le Poilu, de Schoreham; au Havre, 17, RenéMarguerite ©t Roscovite; à Lorlent. 17. Marie-Annick, de Douarnenez; au Havre, 18. Rose-Léontine, de l'lie Grande à la Rochelle, 17. Marie-Stella, de Qulmper; à Brest. 18, Loustic, de Blaye; à Nantes, 17, Jeanne-d'Arc, de l'ile d'Yeu; 18, Edith, de Pornic Ste-Madeleine, de Noirmoutier; SainteSolange, de Noirmoutler.

A Lorient, 18. Etable-de-Bethléem, de Belle-Ile: Enchanteresse, de Nantes. PARTIS, De la Flotte en Ré, 16. Gabriel-Adèle, p. St-Martin Alexandrine-Eudoxie, p. l'lie d'Yeu de Boulogne, 18. Dixi, D. Brest; de la Rochelle, 16. Nttbian, p. Arcachon; de Nanteô, 18. Edith, p. Pornic.

ARRIVE. Salnt-Pierre-Mlquelon. Saint-Meen, 2.000 quintaux.

NOUVELLES DES BANCS

Bulletin quotidien

de la Société des oeuvres de mer BANC DE TERRE-NEUVE, 16 août. Latitude 45» 45..longitude .56° 15? brise moyenne: Sud-Est; mer belle Sud-Est,. -temps couvera, baromètre 770 nim température plus 18°.

Navires visités Gladiateur, de StServan Gloire à Dieu, Santa-Maria de Saint-Malo.

Dimanche 17 août. Brise moyenne t»ud-Ouest: houle moyenne SudOuest brume moyenne; baromètre 776 mm.; température plus 18°; navires visités Néant.

Marché de Paris

Paris, 19 août (de notre correspondont spéctal). L'offre est plutôt abondante, mais correspond à une demande active. Hausse sur le colin. la daurade, le merlan et la sole baisse sur le homard et la langouste.

MARÉE-CRUSTACÉS. On cote au kilo (cours extrêmes) barbues, 6 à 20 bars, 10 à 30 carrelets, 3 à 8; chiens de mer décapités, 2 à 3 colins décapités. 8 à 12 entiers, 2 à 9 congres, 2 à 6.50; crevettes grises, 5 à 10; rouges grosses, 70 à 90 petites, 9 à 12 daurades de France, 1 à 4 harengs français, 1 à 2,50 homards vivants, 16 à 29 morts, 8 à 12 langoustes vivantes, 24 à 31 langoustines, 4 à 12 limandes. 3 à 7,50 limandes-soles. 2 à 9 maquereaux français gros, 3 à 5 petits. 7 à 9 merlans ordinaires. 1 à 3 mulets, 7 à 15 raies entières. 1 à 2,75 rougets-barbets. 10 à 22 rougets-grondins, 1 à 3 soles françaises grosses, 22 à 32 petites. 12 à 18 turbots. 8 à 20.

On cote au cent sardines salées moyennes, 20 à 30 petites. 5 à 15. MOULES ET COQUILLAGES. On cote aux 100 kilos moules IslgnyHonfleur, 90 à 115 diverses, 95 à 110. POISSON D'EAU DOUCE. On cote au kilo ablettes, 4 à 12 anguilles vivantes, 16 à 20 mortes. 7 à 14 brèmes, 4 à 7 brochets vivants. 2 à 7 moûts, 14 à 24 carpes mortes, 8 à 12 éperlans, .3 à 9; goujons. 20 à 25; perches. 3 à 10 saumon petit, ?5 à 60 frigorifié. 8 à 24 truites de pisciculture, 28 à 30.

Arrivages Marée, 158.500 kilos; eau douce, 5.300 kilos coquillages. 6.300 Déposé au frigorifique. 47.000 kilo resserre de la veille. 42.900 kilos quantités mises en vente, 215.600 kilos; quantités saisies. 5.130 kilos.

Arrivages par gares gare du Nord, 78 000 ktlas Vaugirard. 58.500 kilos Saint-Lazare. 30.900 kilos Orléans. 1.600 kilos.

Marche de La Kochelle

La Rochelle. 19 août. Ce matin 11 y eut 5 tours de vente pour les apports de 5 voiliers avec 78. places. 9 homardlers avec 170 places. 2 maquereautlers avec 214 places et 3 petits vapeurs côtiers avec 1160 places les prix restent sensiblement les mêmes qu'hier. On cote aujourd'hui suivant grosseur, provenance et qualité Merlu entier 12 à 14 le Kilo merlu décapité 14 16 triage 10 11 tout venant merluchons gros 6 à 7 tout venant merluchons, deuxième qualité 4 à 5 dorade 4 à 660 Saint-Pierre 7 à 8 sole grosse 30 35 sole petite 35 40 sole perdrix 9 à 10 limandes de vapeur 5 a 6; limandes de voilier 6 à 7 lotte entière 3 à 4 lotte décapitée 10 a 12 raie lisse 5 à 7 raie bouelét entière 7 à 8: raie bouclée décapitée 8 à 9 rate grise 3 à 5- rouget barbet 20 a 22 rouget grondin 5 à 6 grondin gris 1 à 1.50: carrelet 6 à 7 merlan chalut 4 à 6 merlan brillant 6 à 7 vives 5 à 6 tacaux 2 à 2.50 chlnchards 1 à 1.25 chiens de mer 1. à 1.25 congre vidé 6 7 turbot 18 à 20 barbue 16 a 20: cétaux 15 A 20: rascasse 6 à 7: Julienne entière 3.25 il 3.50 Julienne décap't.ée 4.26 4.75 maquereaux 7 à 8 seiches hors marché 3.25 à 3.50 sardine fraich* 18 à 20 aardlne salée 20 a 25

Le premier

Cherbourg-Caen et retour Organisé par

le Club Vélocipédique

Cherbourgeois

avec le concours de L'Ouest-Eclair Le kilométrage

La course Cherbourg-Caen et retour empruntera le trajet direct, soit 240 kilomètres de route nationale bitumée eu très bon état. Le kilométrage est le suivant

ALLER

Part. Total

20 20 7 27 10 37 13 Isigny 11 61 32 93 27 120 RETOUR

Bayeux 27 147 32 179 11 190 13 203 10 213 Valognes 7 220 20 240

L'horaire probable

Aller. Cherbourg (départ avenue Carnot), 9 heures; Valognes. 9 h. 40 Montebourg, 9 h. 55 Ste-Mère-Egllse, 10 h. 15 Carentan. 10 h. 40 Isigny. 11 heures Bayeux, 12 h. 5 Caen. 13 heures.

Retour. Bayeux, 13 h. 55; Islgny, 15 heures Carentan, 15 h. 20 SalnteMère-Eglise, 15 h. 45 Montebourg. 16 h. 5 Valognes, 16 li. 20 Cherbourg (arrivée place Napoléon), 17 heures. Avis aux suiveurs

Les automobilistes qui désireraient suivre l'épreuve sont cordialement priés de vouloir bien se faire Inscrire le plus tôt possible chez M. A. Provino, 35. rue Emmanuel-Llais, 6 Cherbourg. Il leur sera remis un macaron officiel.

Union Sportive Flérienne

Les membres actifs sont informés que la première réunion d'entraînement aura lieu dimanche prochain 24 août, au Stade du Hazé, à 9 h. 30 précises. Tous les joueurs licenciés ou non sont priés d'y assister. Les équipes seront constituées après la dernière réunion qui aura lieu le 7 septembre. 23 AUTOMOBILISME

Le gymkana de Bréhal-Plage

Le Comité des fêtes de Bréhal-plage organise dans l'après-midi du 31 août un grand KTrnkana tfutbmobllë ouvert à toutes les voiturés de tourisme. Il comprend deux épreuves dotées de 1.200 francs de prix en nature Course aux année ux, course aux chaises. Le règlement de ces deux épreuves sera affiché sur la piste. Une magnifique coupe sera remise au vainqueur de la journée. Pour la coupe, le classement se fera par addition de points le premier de chaque épreuve comptant un point, le deuxième deux points, etc. La coupe sera remise à celui qui totalisera le moins de points dans les deux épreuves du concours.

Engagement, 5 fr., chez M. Henry, hôtel de la Plage, à Bréhal, téléphone 23. 23

LES COURSES

DE SAINT-PIERRE-SUR-DIVES La réunion hippique de Saint-Pierresur-Dives a remporté cette année un succès éclatant, Le beau temps fut parfait.

Le matin, à 9 heures, le départ du raid hippique sur route était donné à 6 concurrents. Un public nombreux suivit attentivement les préliminaires de la course supputant déjà les chances des partants.

Au lieu d'arrivée, Toute de Crèveccetir, le public se masse compact et applaudit chaleureusement l'arrivée des concurrents qiu se classèrent dans l'ordre suivant 1. Bienvenue à M. Pilon, en 10' 40" (le kilomètre en l' 39" 2/5); 2. Roitelet, à M. Godefroy. en 10' 49. demi-longueur 3. Napoléon, à M. E. Delacour, en 11' 10" (le kilomètre en l' 43"); 4. Uraine, à M. Julio, en 11' 30" (le kilomètre en 1' 46" 2/5).

La réunion de l'après-midi sur l'hippodrome de.la Dives, fut suivie par un public excessivement nombreux, les tribunes étalent combles, une foule considérable se pressait tant dans l'enceinte du. pesage que sur la pelouse, quant aux automobiles, c'est par centaines qu'il fallait les compter.

Remarqués au pesage, outre les membres du comité des courses MM. d'Harcourt. sénateur et président de la Société des courses; Jalllard. maire et président d'honneur; Laniel, député; Fresnil, conseiller général; Roussel, conseiller d'arrondissement- de nombreux maires des communes voisines. Les courses donnèrent les résultats suivants

Prix Robert Lenepveu et de la Société le cent morue de Terre-Neuve 6.25 à 6.50 le kilo homards 30 à 35_; langoustes 35 a 40 langoustlhes tout venant 7 à 8: langoustines triées 10 à 12; crevette rose bouquet 70 à 80 crevette grise 7 à 8 crabes 4 à 5 arlagnées de mer 4 a 5 moules 1 à 1.25 palourdes 6 à 7 le litre sourdons 5 6 Lavagnons 1 à 1.50.

LA SARDINE

8aint-Jean-di-Luz, le 18 août. Les langoustiers et homardlers sortis hier relever les casiers ont rapporté environ 30 kilos de langoustes, vendus 25 fr. te kilo. et 20 kilos de homards, vendus 20 fr. le kilo.

Les pêcheurs de Bldart et de Guéthary ont rapporté 130 ilos de maquereaux, vendus 13 fr. le kilo ou 18 fr. la douzaine 160 kilos de chinchards. vendus 10 fr. le kilo ou 15 francs la douzaine; 100 kilos de gros yeux, vendUs 12 fr le kilo ou 17 fr. la douzaine 45 kilos de langoustes vendues 30 fr. le kilos, et 30 kilos de homards, vendus 36 Ir. la kilo.

des amateurs du trotting (trot monté ou attelé, 2.800 francà, 3.000 mètres). 1. Débutant IV. à M. P. Poot; 2. Lurtéville, à M. Devos.

Pari-mutuel g., 19; p., 12 et 9 fr. Epreuve interrégionale de la Société sportive d'encouragement 15.2.00 francs, dlstance, 1.400 mètres). l£sténègro, à M. Léon Tacauet; 2. Eros IV, à M. René et Ch. Philippe.

Pari-mutuel g.. 18; p.. 11 et 9 fr. Prix du Syndicat des éleveurs de chevaux de demi-sang en France et du Con· seil municipal de Saint-Pterre-sur-Dives (trot attelé, 5.000 francs, distance, 3.000 mètres). 1. De Fissoli. a M. A. Bonnas 2. Epicéa, à M. L. Bisson.

Pari-mutuel g.. 16.50; p.. 6 fr.

Prix Aumont-Thiéville (5.000 tranca. distance. 850 mètres). 1. Citole, à M. Henri Cottevlellle; 2. Tomate, à M. Charles Carpentler.

Pari-mutuel g.. 22 fr.; p.. 9 francs. Grand Prix de Saint-Pierre-sur-Dives et du Gouvernement (trot monté, 6.000 francs, distance. 2.600 mètres). 1 Fakir à M. Guerard; 2. Edelweiss 111. Pari-mutuel g., 15; p.. 15 et 7.50. Prix de la Société d'Encouragement (4.700 francs, distance. 2.900 mètres). 1. Sandy-Gabte, a M. Louis Pittin; 2 Grenicheux, à M. Raoul Cosnard. Pari-mutuel g., 16; p.. 21 et 8.50. Prix Saint-Hubert, prir de la Société des steeple-eltases de France (1.100 tr. distance. 3.000 mètres). 1. Bon vivant, maréchal-des-logls-chef Pierre; 2 Face à face, maréchal-des-logis-chef Fromont 3. Fontestorbe, maréchal-deslogis-chef Crolsll; 4. Giroflée. maréchal7 fr. 50.

234

Le raid hippique "Ju 17 août

à Vimoutiers

Le raid hippique Vlmoutlers, Neauphes, Trun. L'Hôtellerie, Vimoutlers (35 km.) a remporté un vif succès. Il réunissait au départ 9 concurrents, parmi lesquels divers chevaux de classe. Le départ fut donné a 6 h. 15 et Immédiatement les chevaux ont pris le trot réglementaire. L'arrivée et le repos à Trun se sont faits devant un public nombreux et sympathique.

1.500 mètres avant le départ de l'allure libre. En-Deux, à M. Sauvage, a perdu ses cloches avant et, de ce fait, a tenu le galop pendant environ 150 m. En-Deux s'est vu. malgré sa classe, disqualifié.

Le départ de l'allure libre fut donné 4 km. avant l'arrivée. Immédiatement Conquérante et Faisan, M. Beau vois, l'éleveur bien connu, prirent la tête, suivies de Bichette, M. Goment, et de Guenotte, à M. Guesdon. Le kilomètre a été réalisé en l' 40".

Voici les résultats 1. Conquérante, à M. Beauvois. 1.000 fr.: 2. Faisan, à M. Beauvois (à 5 longueurs), 500 fr.: 3. Bichette, à M. Goment (à 5 longueurs), 300 fr. 4. Quenotte, à M. Guesdon, 200 fr. Viennent ensuite, dans l'ordre, les chevaux appartenant à MM. Lemesle, Lalné, Boulet et Jullemier.

Le prix du plus bel attelage a été décerné à l'attelage de M. Sauvage. 234

A PROPOS DES COURSES

DE DINAN

Un journal local ayant publié dans son numéro du 6 août un article attaquant df, le Docteur Gastel, vétérinaire, présidertt de la Société des Courses de Dinan. Celui-ci envoya une répons* avec prière d'insérer dans le proehain .numéro. Le géraut n'éfant dérobé ci 'cette' obtigatfoh, M. le -DOcteUr Gastel, nous demande d'insérer la protestation suivante

Au correspondant sportif anonyme de Dinan-Républicain,

Monsieur,

Je vous s.us gré infiniment d'avoir bien voulu reconnaître que « nos courses les années précédentes étaient pr^parées avec beaucoup de compétence y. Vous n'ignorez certainement pas que commissaire des courses depuis cinq ans, je me suis toujours chargé de leur préparation technique. Ce discret homtnarge par vous rendu à ma compétence, m'a touché plus que je ne saurais dire. Le nouveau Président n'a pas songé, dites-vous, à faire poser des orlflammes en ville. Ignorez-vous donc, Monsieur, que jamais le Comité des courses ne s'est occupé de cette décoration incombant a la municipalité qui, d'autre part, chaque année, fait apposer des affiches annonçant la Fête des Courses ? Pourquoi cette année, M. Gelstdoerfer a-t-U oublié (?) de faire apposer ces affiches ? Il me serait-facile de répondre à cette question.

Tous les Dlnannals espéraient en effet voir défiler dans nos rues samedi soir, la retraite que chaque année la municipalité organise. Du mercredi au vendredi matin, les bruits les plus contradictoires circulèrent à ce sujet. Le vendredi, vers 14 heures, en l'absence du Président, un membre du Comité des courses, M. Hervé, est allé trouver M. Mousson, 1" adjoint et lui a posé la» question « Avez-vous l'Intention d'organiser une retraite Ce n'est pas possible déclara M. Mousson, il est trop tard. »

Pour organiser une retraite, Il nous faut l'autorisation de la municipalité, répliqua M. Hervé. « Donnez-nous cette autorisation, nous avons en mains tous les éléments pour organiser une retraite. » a Non, non, pas cette année », trancha M. Mousson.

La mise en état du terrain et des obstacles a été faite, ajoutez-vous, de façon insuffisante. Quelle que soit Monsieur, votre compétence en la matière. je me permettrai de la considérer comme négligeable si je la compare à celle de deux personnalités dont je veux vous donner l'opinion autorisée sur cette question.

Le samedi 2 août, U. le Colonel de la Laurencie me disait sur l'hippodrome même c Votre terrain est parfaitement aménagé, toutes mes féllcitations. »

Le lundi 4 août, M. le comte du Pontavlce qui depuis un demi siècle fréquente les hippodromes bretons et parisiens me déclarait Vos obstacles sont parfaits. je vais faire établir les mêmes à Fougères. »

Vous confondez commissaire et contrôleur. Tous les commissaires portaient cette année un insigne rouge et jaune. Jamais un commissaire n'a arboré un brassard. Quant aux contrôleurs chargés de dépister les fraudeurs, vous avouerez Monsleur, que leur contrôle serait rendu illusoire s'ils se signalaient de trop loin à l'attention des foules. Tous étaient d'ailleurs pourvue d'une carte de service spéciale.

Vous faites grief au Comité des courses oe n'avoir pas renseigné les concurrents sur le parcours à effectuer. Vous commettez là. Monsieur, une grossière erreur dont la seule excuse est votre incompétence. Le plan de l'hippodrome est affiché dans l'enceinte dea balances où les concurrents ont le devoir de venir le consulter. D'ailleurs l'art. 01 du code des stepple-chases est ainsi libellé

SI. Les Jockeys, au moment de la course doivent connaître le parcours qu'ils vont effectuer.

§ II. Les commissaires peuvent Infliger une amende de deux mille francs et même interdire de monter dans les courses de leur société pour une durée qui ne peut excéder la fin de l'annés en cours, à tout Jockey qui se trompe de parcours ou qui, n'ayant pas effectué régulièremnet le parcoum continu* a prendre part à la course.

Non, Monsieur, U ne fallut paf


claire disparaître l'officier par une sortie détournée Un officier français, méme étoural pai Une cuiue »evere let ce tut le cas), ne roouie pas le4 cris de quelques DmiLa.iu. Le capitaine Trater a regagna son auto en traversant. l'enceinte au pesage au milieu de la foule.

Que l'actuel Président des Courses de Dinan soit un c Incapable ». Mon Dieu si cela peut vous être agréable, Je vous 1'accorde volontiers mais que cette Incapacité ait eu pour conséquence une sensible diminution des recettes, c'est beaucoup plus discutable. Voici d'ailleurs, à titre documentaire les chiffres des recettes effectuées par la Société au cours des 5 dernières années. Je vous ferai remarquer que notre dernl6re réunion n'a pas été favorisée par le beau temps et de cela, Monsieur, Je vous conjure de croire que je ne suis nullement responsable

1926 1927 1928 1929 1930 27.918 27.964 35.735 34.699 31.625 ..Conclusion La municipalité de IXnan a tenté (sans succès d'ailleurs), de boycotter la fête des courses, pour la seule lalson que le Président n'a pas l'heur de lui plaire, ce dont il s'honore et se réjouit grandement. Croyez bien. Monsieur, que j'aurais accueilli la lecture de votre article par un large éclat de rire s'il n'avait été de nature à discréditer nos réunions annuelles mais à l'avenir il importe que vous vous documentiez quelque peu cela vous éviter de rééditer de semblables enfanill. iges. Je tiens à votre disposition le cocrr des steeple-chapes, sous la seule réservt, que vous me le retourniez dans 8 Jours. en bon état.

Docteur Oastel.

Président des Courses de Dinan. COURSES A VINCENNES

Résultats

Prix D'A.sNIERES (monté, vendre aux enchères; 10.000 Ir.. 2.625 m); 6 partants. 1. Corsaire ;G. Pentecôte), M. Ch. Ducloa. G., 1B; pi.. lU lr.; 2. Djorghi (A. Porclnal). F. Duvllller. PI.. 11.50; i. Coq au Berry ;E. Picard). J. Labadle; 4. Ceriset (Chrétien). Mlle R. Urbain. Non placés Clair de Lune tA. Chols•eiet); Espérance VIII (Crèze).

Prix DE JoNzac attelé 10.000 fr., 2.250 m.l; 16 partants. 1. FerLé-Milon (Riaud), L. Olry Rœderer. G., 12; pl.. 6.50; 2. Floramy Il (Begou). PI., 9.50 3. Fou Rire 11 (Janssen). PL, 9 4. Flavigny Il iR. C. Simonardi.

Non placa; Floiidor Il (Eudes) Fumau d'Or tA. Tamberli; Frangeolu (Pigeonnier); Fredaine (H. Nettenç Fleuret .A. Choisselet); Fétiche X (A. Renard-Manceau); fil de Fer (R. Slmonardl; Fileuse Il (Bouley) Fulgurant lE. Massons Fleur d'Avril il iG. Aman; FleianviLle iGueroiilt); fructidor (A. Morel). Fructidor, distancé de la quatrlème place pour avoir passé le poteau au galop.

PRIX DE LAVAUR (monté; 12.000 fr., 2 250 m.); 10 Partants. 1. Didine iR. C. Slmonardi. G.. 13; pi., 7 2. Emeraude Il (L. Yotticrl. Pl., 12.50; 3. Duchesse il iGougeoni. Pl., 7.50: 4. Erratum (G. Pentecôte

Non placés Dominante Il (Ph. Ko-'h) Dardipile ,E. Visa) Ecureuil VU lA. Korciiial); Dellys Guerouit) Evincée A. Sourroubille) Daphnine lA. Cholsseletl.

PRIX DE Marennes (attelé; 12.000 fr.. 2.600 m.n 19 partants. 1. Eloïse iGoumi A. Cal. 0.. 267; 46.50; 2. Egiantine 111 IDuDreuil), L. Aimante. PI 24 3. Diaoul (G. Pentecôte). P. Jaouel. Pi.. î.50: 4. Express 11 (Carré P.Bardel.

Non placés Dartagnan VII (H. Masson); Domrtmy [Verzèle) La Gra?ideur (Neveux); Eliarte 111 (Labayle) Epinurd III (Lapoutge): Double Décime iVanlandeghemi; Enchanteur iP. Mequignon): Eglar.une VI iA. iîuttll; Eros X (Th.- Monsieur -fésetpair (A. Tainberi); Dorki iDeMiut*<; Demi-Mondain (Ph. Koch); DommatLt-lcJ-Li/s (Dessau•e)' Esterel (Bernardin) Désillusion (F Debonno). Enchanteur distancé de la quatrième place pour avoir paosé le poteau au galop.

PAIX DE BAYEUX (monté 20.000 fr.. 2250 m.) 14 partants. 1. Eurville (R. C. Simonard). A. Buttt. G.. 33 Dl 13,50 2. Diane de la Rue (Gougeon). H. Ceran-Malllard. PI 18.50; 3. Drôle de Gosse 11 iA. Morel). H. Ballière. PI., 22.50 4. Digitale lA, Dezieray). M. Non places Dame Alary IH. Marie): Cyrano 111 (L. Pottier); Ebène Il (Perlbarg) Duc de Norrnandie (E. Marine) Etrepàgny (Rlaudl; Bellone V (Neveux); Cyrano IV iGardy). Desgri eux lE, Carré) Diable Boiteux (E. Picard) Cent Ecus iG. Pentecôte).

PRIX DE PONT-L'ABBE .attelé. 10.000 fr 2.800 nu: 16 partants. 1. Epannnondas iBeithol. docteur Arnault. G.. 15: pl., 7.50: 2. Fric 'Begou) comte de Boisgelin. P).. 7: 3. Fgvptus IL. Dufour) Mme Leolatre. PI.. 11.50: 4. Epsom 11 (Th Monsieur' Mme L. Moreau.

Non placés Esbrovfeur iM Dumontier)' Etendard (Labayle): Epi d'Or VI IR. Simonard); Ei-Commodo (P. Forclnal): Elfrida (E. Marie): Egide iButtn- Ennis iV. Caveyf: Excellence iL. Barlai: Espoir du Logis Il 0. Aamar); Evane iR C. Slmonavd): Elise iD. Haènel: Enteraude IX IH. Mas=on).

PRIX AZUR lat2elé: 20.000 fr. 2.800 m )• 12 partantes. 1. Cornilw. (M. Dumontierl, L. Dumontier G.. 363.50; p.. 56.50: 2. Djinn (Postlc). A. Vlel. PI.. 7.50: 3 Drasera ,Neveux). J. Cliquet. Non placés Diamant 7V (VerzèleU Contralto tGrosiean): Dame de Bécheron lA. Tamberl!: Dellys C. (Th. Monsieur): Drxrj (Bernardin): Cerise Blanche (P Vieil: Dona Soi Ht iGueroult); Dcelmàn (P. Janssen I Capricieuse (Bouley).

COURSES A CLABREFONTAINE Résultats

PRIx DU CHEMIN ns fek (haies. 10.000 francs. 2.500 m.. 9 partants). 1. La Dinde (M. Bonaventure), M. Chacon gagn. 36. Dl. 9.; Ma Pépé (A. Kalleyl, Mme S. Foekenberghe pl. 10 3. Sans Rêve (J. Teaadale) S.-W. Béer pi. 16 4. Triomphale (H. Hugon), Mlle Y. Nègre.

Non placés Gaulotse (J. Bedeloup), tombée; Campagnard (S. Bush), Magnus Rex (E. Mire), Collégien (J. Luc), Posada (R. Lock).

PRIX DES Œillets (haies, à vendre, 8.000 fr., 3.000 m., 5 partants). 1. Le Rempart (J. Luc), P. Lederlln gag. 9.50, pl. 7 2. Roi Galant (R. Trèmeau), H. Lambert pl. 11.

Non placés Sommière (F. Rovella), Brida (M. Bonaventure). Nonne (H. Hugon.

Prix DE Fierviiae (steeple-chase handicap, 12.000 fr.. 3.900 m.. 7 partants). 1. Roi Ferdinand (A. Kalley). baron de Bourgoing gag. 21.50 pl. 9.50 2. Orner (E. Dume). J. Ehrllch pl. 16.50. Non plaeés Fléchette (M. Bonaventure), arrêtée Gabon (M. Théry), Tire d'Aile (R. Montalant). Ty Louzon (E. Juge). La Voici (R. Petit).

PRIX DES LAURIERS vendre, 8.000 fr., 900 m., 9 partants). 1. Kakine (R. Bêche). A. Botten gag. 27, pl. 7 2 Springtime (L. Robsoni. Lady Granard pl. 6. 3. Grey Daon (E. Goldln), A.-K. Macomber pl. 6.50. Non placés Bernina (P. Lesmarle). Malvoisie (R. Adeline), Royale Agnès (R. Lefèvel. Sirène XV (M. Lemmery), Bahia (A. Bunker), Citole (W. Sibbrltt). PRIX DU TATTERSAL FRANÇAIS (16.000 francs. 2.500 m., 5 partants). 1. Césaréen (S. Reinettel. A.-B. de Ruchesse gag. 22, Pl. 10.50 2. Azalais (G. Duforez), L. Rénier pl. 8.50.

Non placés Recordman (R. Sauvai), Mutineer (W. Scanlan). Quasimodo (R. Ferré).

PRIX de Cambremer (welter handicap, 12.000 fr., 1 900 m.. 11 partants). 1. Pégasse VIII (G, Duforwsi. L. Renier gag. 22.50. pl. Il 2. Bamouska (R. Vincent), E. Adam pl. 30.50 3. Amenemhat (M. Bonaventure), P. Halbroum pl. 18.

Non placés: Parthenon (E. Goldln), Polkirk (G. Vatardl, Nivette III (R. Brethes). Missis Gray (L. Robson), Lutetia (W. Sibbrltt) Last Rose (J. Rosso), La Belotte (M. Lemjnery), El Pajo (F, Rochettl).

COURSES A DEAUVILLE

Partants probables

PRIX DE LA JETEE. Valoroso (Rabbe) Bridoux (Cordell); Papillon-Rose (Semblât); Tournoi (Marshalli: OuiMadame (Vatard); Agadir (Kaiser): Jarnibleu (Leféve): Les-Ravieaux-IIl (Haynes); Halina (Torterolo): Maya (Turner).

PRIX DES Roches NOIRES, El-Gouala (Keogh): Martini ¡Hervé Moussier (Slbbrltt): Vartan (Hugon); Tyi ou LeBougnat (Semblât); Alcanale (Torterolo); Sidzouma (Williams),; Baboume (Garner); Réclame iLemmery); Santoria i R.abbe )

PRIX de Pomone. Circassienne (Duforez) Trie-Chàie<iu-Il (Semblât); Firsovino (Garner); Parth-lor-Ever (Goldin): L'Abb-d'- Menin ou Christabelle (Turner); Fonpon (Rabbe): Kill-Lady (Slbbrlttl; Florelle (Hervé); Marylebone (Bouillon); Palombe (Vatard); Aguade-Oro (Cordell i; Three-Roses (Rosso); Honey-Sweet fRcbîoni; Afea (RocheUi). PRIX de Lassay. Martini iHervél: Indus ou Full-Steam (Garner); The Albanian iSlbbritt); Papillon-Ro.se (Semblat) Fil-de-l'Eeau (Teillet): Tournoi (Marshall); Morgny-ll iLemmeryl; LeGuiers-Vi/ (Keogh Breakfast (Scanlan): Helyanc (Brethes): Circassie (Duforez): Babouine 1 Bunker Paysanne (Chancelier); Voile-au-Vent ( Rabbel; Vf arc Nostru m ( Wlnkf f eld )

Prix de St-Pair-du-Mont. PrinceNoir (ScRnlan): Town-Boy ou Anfrèt iHervé); Hazar (Duforezl: Va-san.sCramte (Winkfieldi Lyrisrne (Brethèsl Le-Vaillant iRabbel Patay (Garner): Brise-Lame ou Arbitre iRochettl): Beau-Gars (Vatard); Sir-Edward (Slbbritt): Senez iRobsoni: Portland (Reinette) Stilbée 'Vincent) Rhum (Rosso): Saint-Ursin (Cberet); Darx-Pirat (Lefève): Sunny-11 (Bêche); Port-Royal (Cdurnle).

Pronostics

1" Course Les-Rameaux-II, CantaPrix des Roches Noires • Cantaluis. 2' Course Sidzounta, Santoria. 3' Course Ecurie Rothshild, TrieChâteau.

4' Course Break- Fil, Circassie. 5' Course Brcak-Fast. Circastie. 5' Course Tridi. Duke-ot-Wellington.

Les auditions d'aujourd'hui RADIO-RENNES PTT

L 272 in P 1 kw 500

20 h. (de Rennes) Information20 h. 15. Relais de Parls-P.T.T TOUR HIFFHL

L. 1.458 m. P 12 kw.

13 h à 15 h. 40 Emisalon du « Centre d'informations radiophoniques » Météo Informations Chro-

niques commerciales, Industrielles, artlatiques, etc. Cours des valeurs d«t Bourses de Paru et Nancy Cours coinuicrciàux.

lt> u. «5. Journa: parle. Soinmaire: Lu dépliant :es journaux résultat ues :ourses d'après 1 Parisdport », La politique étrangère, par M. Pierre bescaves reportage, par Mme Jehat.ne d'Orllac; Nouvelles de France et d'ailleurn; Heure Longmea Propos en l'air par M. George Delamare Paradoxes, par Mlle Denise Vautrin La vie liminine, par Mlle Une Col1ne Dernière heure En attendant Le tnédecin, par le Dooteur Labouré.

20 h. 10. Prévisions météorologiques par l'O. N. M.

20 h. 20. Radio-Concept Marche ntilitaire (Schuber.), Passing o/ Salome, valse (A. Joyce) Ciboulette (R. Halinj J'aime ton sourire (Fr. Casauessusi Trio sur la Tosca (PucclnlBerghs) ;Solo de violon par M. René Bas Le carillon de Cythère iE. Flament) Les P't tea Mtchu, ouverture Messager). Piano Pleyel.

RADIO-PARIS

L. I J2S m P. Il kw.

12 h. Conférence 1 L'école et ses amitiés à. par M. Leaud.

12 h. 30. Concert symphonique (musique enregtatréel. Histoire des Genres (suite) Le trio pour piano et Instruments à archet » Pièces en concert a La timide ». a Le tambourin (Rameau) Trto en soi majeur ,Haydn); Trio n- 2, 1" mouvement ̃ Mozart) Trio top. 97 1. !'archiduc « Allegro c Scherzo » iBeethoven) Trio no 1 (op. 99e 1 Allegro moderato. Andante un poco mosso » (Schubert) Trio n° 1 en ré mineur .op. 63). « Alle15 h. 45. Concert par l'orchestre Jean Ibos.

19 h. Lectures littéraires présentées par M. Paul Reboux < Les grands humoristes Alphonse Allais » :2« séance). 19 h. 20. Musique enregistrée La Dame de Pique iTschaïkowsky) Sérénade de Don Juan i Mozart); Petrouchka (Stravlnsky) Air de la Caravane. de Marou/ iRa,baud) Moment musical (Schubert).

20 h. Concert La Traviata (Verdi). PARIS.PT'f

L. 447 m. P 0 kw. 800

8 h. Informations de la nuit transmission de l'heure.

12 h. Le quart d'heure de documentation.

12 h. 15. Chronique du tourisme. 12 h. 25. Radio-concert organisé par l'Association Générale des Audhturs de T.S.F.. avec le concours des établissements Dérl. 181 boulevard Lefévre. a i'arls spécialisés dans la construction des transformateurs, chargeurs et tensions anodiques marque 1 DerlRadio ». Programme Corazou Gitano lEspinosa) Songe d'automne Joycel Injocata iBarchi Du Granadino tArquelladai): El Rebada .Huguet-Fagell); Sunicy Kr-rnt Suite sur des mélodfes populaires rv*\es iFé-trasi Bohême joyeuse 'Gllle-u Kosak patrouille iTaglitt'icoi Fais ça pour moi i Parés) Sérénade ar.ioe Tairega)

13 h 30 Une heure de musique enregistrée, offerte par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F 15 h Concert offert par l'œuvre de la v Radio aux Aveugles ». avec le concours de hllle Adrtenne Gallon du Caveau de la République; Mlle Jane Fayrlel, de la Gatte-Lyrique lflle Simone Gouat. le. prix du Conservatoire M. Gascon Lainé. du Tnanon-Lyrique le comique René Delongue de l'Alhambra Jean Séverac dans Les Charbonniers, opérette de J. Costes. et Le Baiser, comédie en 1 acte de Théodore de Banville, musique de Paul Vidal. La fée Urgèle Adrienne Gallon Pierrot Fernand Cazes

18 h. 30 Emission du RadioJuurnal de France.

20 h. Causerle Lhistolre de la Ohaldée et de l'Assyrlp; l'écriture chaldéenne ». par Mlle Claude Ange] de Forteville.

20 h. 15. Causerie « La recherche de la paternité. »

20 h. 30. Concert de musique enreglstrée Principales scènes de Faust. opéra de Gounod. ;Concett offert par l'Association Générale des Auditeurs de T.S.F.) A l'issue de la soirée informations de la dernlère heure: transmission de l'heure Musique de danse transmise du Collséum de Paris. jusqu'à 24 heures.

LON'DRHS-National

L. •?«": m. P S0 kw

10 h. 15. Service du Jour.

12 h. Disques

13 h. Musique légère du restaurant Fiascatl.

16 h. Concert Instrumental et vocal Duo en mi iBoccherlnll: Chansons pour mezzo-soprano: Conversation avec Bach iSomervell) Chansons pour mezzn-soprano a) Menuet (Godard) b) Bourrée (Stœssel).

16 h. 45. Musique d'orgue, relayée du cinéma Beaufort Martha (Plo'ow) Le murmure des fleurs 'von Blonl Jardin d'amour aux rose,' (H Wood) Près d'un lac enchanteur cMayi

17 h. 15. L'heure des enfants. 18 h. 40. Musique pour piano de 3 hubert.

19 h. 30. Music-hall

21 h 10. L'Ile radio-drame de Eueène 0' Nell.

22 h. 25. Concert Instrumental Sérénade en mi mineur lEIgar) Les oetits riens (Mozart) Sicilienne Hffindelt Scènes des movtaanes éros'aises 23 h Musique de danse du Picca(Bantoek).

Paris. 19 août. (De notre correspondant spécial)

BEURRES. Vente encore active aux anciens prix.

On cote au kilo (cours extrêmes) Centrifuges Nounandle, 14-17,50 Bretagne, 14-16,80 Charente-Poitou, 14,50-18,30. Touralne, 14-17.80; divers. 12-16,50.

Marchands Normandie, 10-16 Bretagne, 10-15.50 cent:es divers. 11-14, dive. 10-14.

Beurres en livre Loiret, 11-14. Arrivapes du jour Beurres trancals. 30.366 iiios; ventes du jour, 3.776 mot2ee; resserre du jour, 2.81G mottes. QSUFS. Vente un peu meilleure en gros oeufs. on a pu défendre les couis, mais en ordinaires et intermédiaires ou a dû consentir une légère diminution des prix.

Cours par colis de milfe œu/s ¡cours extrêmes) Picardie extra. 750 Normandie extra, 660-730 Normandie choix, 600-650 Bretagne choix. 550- 600; Bretagne ordinaire, 420-540; Brise. Beauce. 600-670; Poitou choix. 650-740; Poitou ordinaire, 500-640 Touraine choix, 640-700 Touraine ordinaire, 600-630 Midi choix. 570-600 Europe Centrale, 500-580.

Arrivages du our 400 colis Irançals et 375 étrangers; ventes du Jour. 541 colis: resserre du jour, 1.070 colis français et "3 étrangers.

FROMAGES. PATES molles Vente calme, cours peu soutenus.

Prix au cent Camemberts Normandie 180-300 divers. 100-180 Pontl'Evêque, 150-310; chèvre, 25-400. Prix à la dixaine Brie grand moule, 180-240 moyen moule, 80-150 laitier. 60-100.

PATES sèches Vente .>eu active. Aux 100 kilos Port-Salut, 750-1300; Gruyère, 1000-1250 Comté 1000-1200; Arrivages Pâtes molles, 62.197 kilos; pâtes sèches. 17.233 kilos.

VIANDES. Vente toujours calme. On cote au kilo (cours extrêmes) BœuJ Quart derrière non traité ire qual" 13,50-14,50 2-, 12.50-13.40 2<> 10,50-12.40 quart devant. 8,5010 50 aloyau. 12-20.50 train entier. 11-16,50: paleron, 9.50-12.50 bavet-te. 9,50-12,50.

Veau, Baisse de 0,50 sur la lr" qualité et 0.20 sur la 2t.

Entier ou demi l-'< quai., 14-15; 2". 12,50-13.90; 3«. 10.50-12.40 pans, culsseau, carré. 11.50-17 basse complète. 10-13,50.

Mouto. Baisse de 0.50 sur toutes les qualités.

ire quai., 15,50-17,50 2', 13.5D-1b.40; 3e 11-13,40: glgot. 13-12: carré, 14-30: épaule, 10-15: agneau de fait. 16-21. Porc. Demi lr< qua: 12.30-12.90; 2'. 8,50-12,20 longe ou fiiet. 13-19 reins. 9.50-14,50 poitrine 7-10.80 Jambon. 9.50-16.50 lard, 7.50-9.50. Arrivages du jour 240.000 kilos. VOLAILLES. Arrivages excessifs pour la demande qui s'est ralentie. Baisse de 2 fr. 50 en lapin ordinaire et en poulet Nantais. G finals, de 2 fr. en lapin Gâtinala, de 1.50 en poulet de Bresse, de 1 fr. en poule de Bretagne et en poulet vivant Jeune, de 0.50 ea poulet vieux vivant et en oie en peau. Cours maintenus en canard.

On cote au kilo (cours extrêmes) Canards Rouennais, 17-19 canards Nantais, 17-19: canards de ferme. 1015 gros agneaux. 14-17.50 coqs. 1620 lapins G&tinals 13-13.50 lapins divers, 11.50-13; oies en peau. 10-13 oie. dépouillées. 10-14 poulets Nantais Câlinais 17-20 poulets Bresse 22 50-24.50: poulets de Hambourg 1418 poulets congelés étrangers 10-17 poules de Bretagne 13-16

On cote d la pièce icours extrêmesi Pigeons gros o rjetlts. 4-11.50.

Volaillcs vivantes

On cote au kilos 'Cours ?xtrèmes> Canards. 10-13: lapins. 9-9,50 poulets Jeunes. 14-16.50 poulies et coqs vieux 10-12 dindes. 14-17 poussins groa. 6-12 canetons, 6-12 oisons 10-22.

Arrivages 66.000 kilos.

LEGUMES. L'offre abondante correspond une demande active: hau-se de 50 a 100 francs sur l'ail. de 50 fr. sur les -aricots verts de 10 a 20 fr sur les épinards. de 25 fr. sur les artichauts bretons. de 50 fr. sur les poireaux. mais baisse de 20 fr. sur les haricots écosssr et de 25 à 50 fr sur les navets.

On cote aux 100 küos

AU 350-500 carottes de Meaux 70110 Nantes-Sully. 10C-160 cerfeuil. 75-150 cham-ilenons couche extra. 520-1000: moyens. 350-550 conserve. 300-460: cèpes. 800-1800: chicorée Nantes Orléans. 100-150 cornichons. 120300 échalote- -ois;no:is 100-200 épinards, 150-200 haricots verts Aneers. Raumur. Orléans ?25-50'! Paris :25500 beurre. 90-180 mange-tout. 802n0 à éco5ser 70-200 laitue de Nantes 70-180: départements. 80-130 ciennns en îralni. 80-100 osri'îe 50120 persil. 40-75 poivrons 100-230 pois verts départements, 70-230.

Pommes de terre nouvelles Espagne. 130-150 Hollande commune. 90-100 saucisse rouge, 70-100 Esterling. 6070- Saint-Malo. 55-65.

On cote au cent Artichauts bretons. 40-175 Angers. 50-150: divers. 30-150; aubergines 20-50 choux verts Paris. 95-230 choux-Heurs Paris, 100-450 courgettes. 40-'SO escarole.s. 20-70 laitue», 30-90: romaines. 30-150. On cote aux 100 bottes AU nouveau. 250-350 carottes de; Vertus. 100-175; de Montesaon. 125-250 ciboules. 80120 échalctes nouvelles. 70-90 estragon. 75-125 navets. 50-125 oignons. 90-110. panais. 75-125 poireaux, 250d00; radis noirs, 150-250.

On cote au2 216 bottes cresson. 1060

On cot! à la botte Céleri en branches. 1-3; rhubarbe. 1-1.50 thym. 2-4. FRUITS, Cour, fermes dans l'ensemble et même en hausse de 50 francs sur les reines-claude et lea prunes, de 1 à 2 francs sur le melon de Parts. mais baisse de 5 francs sur le melon de Cavaillon.

On cote aux 100 kilos Abricots. 400-800: amandes vertes. 300-600: brugnons 500-800: cassis. 150-250 figues fraîches, 400-800 framboises en paniers 400-800: en seaux. 250-400 groseilles à grappes. 100-250 à maquereau. 100-250 noisettes fraîches. "00600 oranges. 300 400 pêches. 300!000: du Midi en plateau. 600-1000 poires choix. 600-1000; communes. 150400 pommes communes. 150-250 prunes. 100-250 reine-claude. 150-450 mirabelles. 200-240 raisin blanc. 200550: noir 400-600 muscat. 400-500 tomate*. Midi. 70-140 départements. 70-140.

On cote à la pièce Melons Nantes. 2-5: Paris. 2-20.

On cote au colis de 8 à 25 Melon de Cavaillon. 8-3à.

On cote à la corbeille Niort. Poltiers. Orléans. 5-9.

On cote au kilo Fraises des Quatre Saisons. 15-20.

Aux 100 kilos Bananes des Canaries 350-450.

PARis, La Villette 19 août VEAUX. Au petit marché aux veaux. il a été amené en tout 129 animaux, dont 41 du renvoi de !a veille et 88 arrivants des provenances suivantes 88 d'Illeet-VilaIne et 41 d'Indre-et-Loire. La vente a été facile et d'autre part l'orientation du marché de cette viande aux Hatles a été calme II est resté auiourd'hnt 25 Invendues.

Voici les cours officiels au kilo de etande nette 1" quai.. 15: 2'. 1370: 3'. 11.30: extra. 16.10. Au küo, poids vif, on cote -.r. quai.. 9 2'. 7.81 3' 6.21 extra 9.98.

PORCS. I! a été amené 8 porcs. et tous ont été vendus.

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARis, le 19 août,

BLÉS Tendance faible. Disponible, cote officielle 169.50-170.50. Courant incote prochain 161.50 P.: septembreoctobre 163 P. 4 de septembre _164.25 P.- novembre-décembre 165.50- 160.75 P. FARINES, Tous mcotés

WOINES diverses Tendance calme. Cou: ant 79 A.; prochain 82 V.; septembre -octobre 84.50 V.: 4 de septem'J-<- 86 P.: novembre-décembre 898175 P

SEIGLES. Tous mcotés.

ORGES Tendance sane affaires CouraiM incotê prochain 100 V. septembie-occobre 100 V.

MAIS Tout, incotés.

SUCRES. Tendance faible Courant 215 50 P.: prochain 204-204.50 p octobre 198 P.: 3 d'octobre 198.50-199 p ̃ 3 de novembre 199-199.50 P. Cote otnclelle 217-217.50

ALCOOLS libres). Tendance calme. Courant 1475 P. septembre 1475 P.; 3 d'ortobre 1490 P

CAOUTCHOUCS. Crêpes First Latex et feuilles fumées gaufrées. Courant 5.30 P prochain 5.35 A 3 d'octobre 5 55-5.60 novembre 5.55-5.60 3 de janvier 5.75-5.85: février 5.70 A; 3 d'avril 6.10 A mal 6.40-045

HIZ Bristues Tous incotes. FARINE DE CONSOMMATION, Cote officieuse de la farine établie par la Chambre Syndicale de l'industrie meunière Parisienne 262.

BLES. Cote officielle 169.50- 170.00. BOURSK DE MARSEILLE

Marseille, lc 19 août.

HUILES Arachides à fabrique disponible 375: de coprahs. disponible 312.50: de palme blanche 320; Dahomey (caf) Marseille 380.

De graines comestibles arachides neutralisées désodorisées 440-455; Ruflaques supérieures 450-480 sésames allmenotaires désodorisées 455-465

D'olive ̃ Tunisie lr* pression 670700 2- pression 640-660 Borjas extra, 225 a 235; Andalousie extra, 220-230; surfine. 195-205.

BOURSE DU HAVRE

Ouverture

LE HAVRE, le 19 août.

COTONS, Tendance soutenue vente. 1.150 balles. Août 370. septembre 370. octobre 371. novembre 371 décembre 371. janvier 372. février 315. mars 379 avril 3'19 mat 380. Juin 310. juillet 384.

CAFtS Tendance calme; vente, 3.500 sacs. Août 223.50. sept. 212.25. octobre 210.75. novembre 203.75, décembre 199 janvier 19750. mars 193.50. avril 191.50. mal 191.50. Juin 190.50, juillet 190.50.

Clôture

COTONS. Tendance soutenue; vente 5.550 cailes. Août. 374: septembre. 374: octobre. 374; novembre. 374; décembre, 375. janvier. 376: février, 379; mars. 380: avril. 382 ;mai. 385; juin. 335 Juillet. 385.

CAFES. Tendance à peine soutenue, vente 5.250 >acs. Août. 221.25; septembre. 210: octobre. 208 50; novembre, 202 50; décembre. 19675: Janvier. 196 75: févrler. 195.75: mars. 191.75: avril. 190; mai. 189: Juin. 189,25; juillet. 189.25.

LAINES. Tendance calme. Janvier. 895; févrler, 875: mars, 885; avril, 895; mal, 895; Juin. 895

Liverpool. 19 août. Clôture blé-? tend. calme Oct.. 7.'2 1.'4; déc., 7 2 3'4; mat. 7 3 5 8. Maïs. tend calme. La P;ata C.A.F. à août sept. 25.

MARCHÉS ETRANGERS

COT ON

New-Orleans. 18 août. Ouverture et 2' avis octobre. 10.92-10.94-11 décembre. ll.l'J-Ul!0 mars. 11.35-11.47 mal. 11.50-11.63.

New-Orleans. 18 août. Clôture disponible 10.56 octobre. 10.80/81 décembre. 11/11.02 janvier. 11.09 mars. 11.25/27 mars. 11.41 juillet. 11.54/55.

Chicago. 18 août. Clôture octobre. 10.91 décembre 11.10.

Chicago 19 août couverture). Octobre 10.96: décembre 1122.

New-York. 18 août Clôture Ancien contrat disponible. Il; août. 10.74: septembre 10.88 octobre. 11.02: novembre. 1108 décembre. Il,14115 janvier. 11.31 nouveau contrat octobre. 10.77/78 novembre. 10.86 décembre. 10.95 9« lanvier. 11.06/08 février..1.15 mars. 11.25/27 avril. 11.32 mal. 11.40/44 juin. 1150 Juillet. 11.60.

Coton < Haute-Egypte. Clôture août 7.66: septembre. 7.16: octobre, TU3: novembre 7.16; décembre. 7,25; janvier, 7,30: février: 7.41: mars. 7,47; avril. 761: mal. 7.63; Juin 7.68: Juil:et. 7.76.

Cotons Américains, Clôture août. 6 12 septembre, 5.99: octobre. 6.01; novembre. 6.01: décembre, 6.07; Janvier, 6 11- lévrier 6.13: mars. 6.19: avril, 6.22; mai. 623. juin, 6,30; Juillet. 6.34; aoùt 1931 6.37.

CEREALFS

Liverpool, 18 août (ouverture). Blés Tendance facile octobre 7/1. dècemore Incote mars 7/2.

Hvekpool, 19 août aout. 9.50; septembre 9.46: octobre. 9.60; novembre. 9.75: décembre. 9,85: janvler. 9.90; février 1U,007; mars, 10 07; avril. 10.26; mal 10,28; juln. 10 42: hilUet 10.42.

Chicago 18 août. Clôture ble dur d'hmer n, 2. disponible 87 3/4. blé dur d'hiver nu 3. disponible. Incoté; sept-mbre 87 14 a 87 1/8: décembre. 92 1/8 à 92: mars 96 3/4 à 96 6/8: mai, Q9 3/4 a 99 5i8; mais bigarre no 2. dlspomb.e 99: 3eptemore 95 1/8: décembre 90 1/8: mars 92: mai 94 1/4: avoines septembre 38 12: décembre. 41 3/4. mars. 44 ll8. ma!. 45 5/8; seigles n" 2. disponible, 60 1/4: septemb-e 55 3i8; décembre 60 7/8 à 81; mars 65 7/8; mal 67 1/2

Chicago. 19 aofit ouverture). Octobre 87 1/8: décembre 92 3/8.

Winnipeg 18 août. Clôture blts, octobre 98 7 '3; décembre. 93; mal. 99 1/2: seigles, oc-obre. 53 1/2; décembre. 56 1/4; mai. 62 5/8: avoines, octobre 37 3'4: décembre. 37 3/4: mal. 41 1/4: orpes, octobre. 38 1/8: décembre 40 12: :na: 45 7/8.

New-York 18 août. Clôture blés roux d'hiver no 2 disponible. 103 1/8; biés dur d'hiver n° 2 disponible. 95 1/8: blés bigarre durum n 2. disponible, incotés; rnaïs bigarre pour l'exportaBussos-AiRES. 18 août. Clôture. Blés octobre. 9.4b novembre. 9.50 maïs «piembre 6.10 octobre. 6.26 avoines. octobre. 4.80 orges: disponible 4.10

Rosario. 18 août. Clôture. Blés octobre, 9.40 mais octobre. 6.15.

Feuilleton de L'Ouest- Ectatt

du 20 août 1930 11

TRAHISON

Par Margaret PEDLER

(Aoapté de l'anglais par Louit d'Arvers)

Et vous jugez que c'est là une recommandation suffisante?

Dans ce cas particulier. oui. J'ai vu son tableau, et j'ai jugé c,u'il dénotait à la fois de l'imagination et de la psychologie.

Je n'ai que faire de son '-nagination, quand il s'agit de votre portrait

Ne soyez donc pas de p-rti pris. Philipp et n'ergotez pas.orman Quayne est plutôt enclin à la critique. Peut-on du moins savoir le sujet de ce fameux tableau ? demanda le vaincu sans se dérider

Original comme le peintre, le tableau a pour titre La trois.ème, ou celle qui ne cd'ipte pas Il repésentr un homme entre deux femmes Et on se demande laquelle des deux femmes ne compte pas? Est-ce la temme Tg;timf ou l'autre

Lady Suzannf .̃* "«ouvenail de la longue stB*.icii quelle avait faite, avec beaucoup d autres, devant ce tableau Elle avait cherche, comme .uus, une réponse au problème qu'il posait, fort Impressionnée .comme les autres, par

le sentiment tragique qui s'en dégageait. Et elle essaya de décrire à son mari le fameux tableau

Une grande salle éclairée et luxueuse. Une très Jolie femme en robe de soirée assise prés du feu. r. race d'elle, debout, un homme, vraisemblablement son man. On sen qu'il vient de se lever brusquement. Un journal, tombé sur le sol à ses pied: semble avoir échappe involontairement a .sa main, les coussins sont retombés sur le rebord du siège L'homme et la femme regardent tous les deux du côté de la porte où se tient une autre femme dont la main s'agrippe au chambranle de la porte. La simple robe de ville de la nouvelle venue lait contraste avec les costumes du soir des deux autres. Le visage de l'homme exprime l'eriroi. Il est evident que la rencontre de c -s deux femmes est pour lui tragique.

Il est plus difficile d'interpréter l'expression du VLsage des deux lem- mes. bien qu'il y ait entre eux une intime ressemblance l'une et l'autre marquent surtout la surprise. Il est clair qu'elles ne se connaissent nullement. qu'elles n'ont même jamais soupçonné leur mutuelle existence Mais il y a au fond de cette expression de surprise la certitude qu- chacune joue un rôle dans la vie de cet homme Mais laquelle joue le premier rôle, le seul qui compte Voilà ce que je n'ai pu découvrir. Ni la physionomie, ni l'attitude de l'homme ne révèlent le mystère. On veto anAfmmt

le désarroi extrême où le jette cette rencontre.

Le problème a intrigué tous les visiteurs de l'exposition et a scité dans Londres des discussions passionnées, conclut la narratrice. Ma description ne peut certes pas vous donner une idée de l'impression produite par ce tableau. Allez le voir. Je suis sûre qu'il vous intéressera.

J'irai, certainement, fit-ii, tou- jours irrité, car je n'ai pas l'intention de confier le soin de reprod/re vos traits à n'importe qui. sans m'être assure que votre confiance est justifiée.

Lady Suzanne sourit.

Vous serez séduit par Mag Werburn, Philipp.

Vous la connaissez ?

Pas le moins du monde, mais je vais faire sa connaissance. Lucy Hazei m'a donné son adresse, elles sont très bien ensemble.

Lucy Hazel ?

Oui la jeune dactylo qui vient faire mon courrier. Vous l'avez croisée. pas plus tard que ce matin, dans l'escalier.

Oh Cette petite femme brune qui se glisse comme une souris dans votre appartement ?

Hazel est orune. en effet, mais pas tellement qu'on puisse la comparer a une souris Elle est plutôt grande. C'est Quayne qui me l'a Indiquée.

Quayne ? Et où diable l'a-t-11 denichée 2 j

Dans une ecole de dactylographie, vraisemblablement. Il l'emploie les après-midi en remplacement de sa secrétaire habituelle qui est souffrante Elle me donne une heure tous les matins.

Tout s'explique railla lord Philipp, de plus en plus nerveux, et j'ai enfin la clé du mystère.

Quayne a rencontré votre artiste chez sa dactylo il s'est toque d'elle parce qu'elle est jolie, ou peur toute autre raison, et il vous a endoctrinee pour que vous lui commandiez votre portrait.

Pas du tout protesta lady Suzanne, amusée du dépit de soi. mari Quayne n'a jamais vu mon peinlre. mais l'eût-il vu, et fut-elle la beaute en personne, il ne saurait être pour lui question d'une toquade. Je n'ai jamais connu homme s'oc* upani moins des femmes que lui. Il cst entièrement absorbé par son métier d'écrivain et je ne crois pas qu'il se soucie de savoir si une femme est laide ou jolie Au surplus, s'il était homme à perdre la tête. il l'aurait perdue depuis longtemps, du fait de sa jolie voisine d'été

Quelle- Jolie voisine ?demanda lord Philipp sans se départir de sa maussaderle. je ne suppose pas que vous vouliez parler de lady Furnby ? Non, déclara lady Suzanne riant franchement cette fois. mais lady Fumby a une nièce qui passe a bon droit pour la plus grande beauté de

Londres.

1 Vous voulez parler d'Iris Leit- Evidemment Tous les jeunes gens sont amoureux d elle, et on a même murmure, sous le manteau, que l'un d'eux s'est tue de désespoir parce qu'elle retapait de l'épouser.

Oui, Jack Ne me parlez pas de cette odieuse créature, ma chère, les femmes de cette sorte sont la honte de leur sexe et mériteraient d'être pendues

Est-ce leur faute ? plaida lady Suzanne avec indulgence Une femme très belle qui est. par ce fait, une sorte d'aimant qui attire les hommes, n'y est souvent pour rien. pr.s plus que les malheureuses qui n'arrivent pas a faire monter d'un degré leur température, suivant votre n ante expression.

En ce qui concerne Quayne, J. reste convaincue que, même une Iri: Leitbridge n'arrivera pas a le séduire. Dieu sait pourtant si elle s'y ei-tend Il est vrai. ajouta-t-elle, 'ndulgente. que la pauvre fille a bien quelques excuses. Sa vie doit être terriule près de cette odieuse lady Furnby. Jr bems le ciel tous les jours de ce qu'il a permis que notre maison d'été soit assez éloignée de la sienne pour me permettre d'éviter toutes i dations avec elle.

Ajoutons que vous êtes plutôt difficile sur le choix de vos relations, Suzanne.

•» mais, du moin^ on De

peut me reprocher d'être mauvaise comme ceste vieille sorcière et vous ne pouvez pas dix. que je suis aussi ennuyeuse qu elle

Malgré sa persistante mauvaise humeur. Il ne peut retenu- un sourire. Non. vraiment, ma chère, et .jersonne ne peut vous accuser de l'étre. Elle le remerci.. d'un regard.

Il vous reste a prouver que j. suis mouis difficile à contenter eu peinture qu'en amitié. Et pour le faire. mettez oien vite votre pardessus et votre chapeau, et allez voir le tableau de mo7t peintre.

Pourquoi ne viendriez-vous pas avec moi ?

Parce que je préfère aller la voir. elle-même, dans son atelier. J'ai l'intention de m'y rendre à pied avec mes deux lévriers.

Qu'en dites-vous, mes enfants? demanda l'aimable femme à ses deux beaux chiens qui avaient dressé l'oreille et se levèrent d'un bond pour aller vers elle dès qu'elle fut debout.lA suture)

^Ouest-Eclair publie cûaqua Jour du e ANNONCES CLASSÉES ». p«ra]«Mat -tan» se» 12 éditions

£ LES ANEMIES doivent .orne ̃ le progrès et se soigner à la! i TONITRINE J


HUCHES

LONDRES. 19 août (ouverture). Sucres Tenàonoe calme base 88°. Août 4/11 1/4 V, 4/10 1/2 A base 96» janvier 5/11 1/4 V. 5/9 3/4 A. mars 6/2 1/4 V 6/1 1/2 A, mal 6/5 1/4 V. 6/4 1/2 A. août 6/9 3/4 V, 6/9 A.

LONDRES. 19 août. Marché à terme. Clôture. Sucre brut 88°, tendance soutenue base 88". août, 4.11 1/4 vend.. 4.10 1/2 ach. base 96u, Janvier 1: Janvier, 6.11 1/4 vend.. 6.10 1/2 ach. mari. 6.2 1/4 vend., 6.1 1/2 ach. mal, 6-e .vend., 0.4 1/2 ach. août. 6.9 3/4 vend., 6.0 acheteur.

New-York, la août (ouverture). Sucres centrifuges Cube, 318 septembre il, décembre 123, Janvier 126, mars 133. mat 141.

CAF£S

N«w-York, 18 août. Cafés disponlble. 6 6/16 septembre, 8 29 décembre 5.81 Janvier. 8 89 mars, 5.70 mal, 6.63 Juillet. 5.5S ventes approximatives :0.000 sacs.

VILLEDŒU-L.ES-POELE8, le août. Blé, 160-165; seigle, 105-110; sarrasin, 120-125; avoine, 95-100; orge, 110-116; soa, 75-80; pomme» de terre, 70-80; poules, 32-49; canards. 36-44; lapins, 21-25; beurre, 13-14.60; œufs, 6.26, Tranaaotlons Importantes en légumes et 1 fruits.

TINCHBBBAY, 18 août. Beurre, la Uvre de 6 A 7; œufs, la douzaine, de 5.50 à €: poulets. la givre, de 6.25 à 7; poules, la couple, de 28 à 40; lapina pour élever, la pléçe, de 5 à 6; lapins gras pour tirer, la livre, de 3.25 à 3.76; canards, la pièce, de 25 à 30.

Marché très calme, le beau temps ayant retenu à la campagne nombre de cultivateurs atti en profite pour rentrer le blé. Marchandise en nombre restreint et cour.: stable..

6T-PIERRE-SDR-DIVES. 18 août. Avoine, de 112 h. de 4 M 50; orge de 28 h.. de 75 80.

Veaux amenés, 105, vendus de 60 à 450 pièce; p. de lait amenée 40, de 240 i ses.

Beurre en gros, de 13,60 à 14,50 le kgr-

COUTANCES. 18 août. Beurre. 14 francs le kilo; oeufs, 7,5 01a douzalne; poules, 41 francs la couple; poulets, 43 francs la couple; canards. 37,60 la couple oies. 50 francs la couple; dindes, 107 fr. 5 Ola couple.

LA FEBTE-BERNAHJD. 18 août. On cote aux 100 kilos blé vieux. de 170 à 172; seigle, de 82 85; avoine, de 69 64: orge, de 90 à 92.

Beurre en gros, de 12 12.50 le kllo; en détail, de 12.50 à 13 le kilo; œuifs, de 6.50 a 7 la douzaine.

Cidre, de 200 à 225 la barrique.

CRAON, 18 aoùt. On cote aux 100 kilos farines 1" qualité, de 233 à 236; céréales blé. de 155 a 160; avoine, de 85 à 90; orge. de 90 à 100; son, de 60 à 65: fourrages, aux 100 kilos paille, de 130 A 140; foin, de 150 & 178. Ce marché aux céréales et fourrages eu peu d'animation, par suite du manque d'offres. Beurre en gros, 10 de kilo; en détail, de 11 a 12 le kilo; œuXs. de 6 à 6.25 la douzaine.

Les volailles, en assez grande quantlté. conservaient leurs cours poulets, 6 la livre: poules, 5.50 à 6; canards ordinaires. 4; canards dindes, 5; oies maières 3.50 la livre; lapins domestique6, 3 à 3.50 la livre.

Cidre, de 200 il. 220 la barrique.

Petit marche. 'ea travaux de la moisson étant en plelne activité.

MAMERS. 18 août. Œufs, de 6.50 il. 1; beurre, de 6.50 il. 6.75; poulets, de 28 A 40; poules, de 35 à 45; canards, de 32 à 35: pigeons, de 5 à 10: lapins, de 16 à 28.

MAYENNE. 18 aoAt. Céréalea. On cote aux 100 kilos blé, pris en culture. 155-160 (160); rendu au moulin 100 (160): farine de blé, au moulin, 234-236 (235-240): en boulangerie 236 (240); son. pris au moulin 62-65 (70); en boulangerie 65 (70); chez les particuliers 65 (70): remoulages au moulin 80-85 (90); en boulangerie 85 (90); avoine 80 (80): orge. 82-85 (100). Les prix entre parenthèse sont ceux du matché précédent.

Porclllons amenés. 30. de 15 francs à 16 francs le kilo: poules. 26-38 ta couple poulets ordinaires, 24-34 la couple canards, 26-36 la couple; pigeons. 10.60-12 la couple: lapins domestiques. 6-24 la pièce; œufs. 5,25-5.75 la douzaine; beurre. 5.60-7 le demi- 110; fromage de Livarot. 5-6 pièce.

Cidre de pommes. 160-180 la barrique.

Foin nouveau 135-150 les 500 kilos; paille. 140-150 les 500 kilos.

Marché très faible en raison des beaux jours q"! retiennent les cultivateurs à la réci'te.

LA GUERCHE DE BRETAGNE. 19 août. Vaches amenées. 5. toutes vendues. au prix de 500 à 2.000 pièce; veaux amenés. 50 à 60, tous vendus, au cours

de 4 «, 426 la livre; moutons amenée. 8, tout vendus, au cours de 4 à 425 la llivre; porc» e lait amenés, 150 à 160. tout vendus, au prix de 220 i 300 la pièce; porcs moyens amenée, 10 à 12, tous vendue, au prix de 400 à 600 fr. la pièce.

Beurres, de 6 6.26 la livre; œufs, de 6 à 6.25 la douzaine.

Le marché n'était pu Important, les cultivateurs ont beaucoup de travaUl en ce moment cbez eux; il4 oat profité du beau temps.

Les vaohes ont été vendue dans les mimes cours.

Les veaux n'étalent pu assez nombreux pour Ies besoins du Jour: la vente ayant été melileure hier à Parls les expéditeurs ont forcé un peu les prix. Il y avait aussi des cultivateurs qui ont acheté quelques 'bons veaux pour élever, de sorte que les marché n'a pas duré longtemps.

Les agneaux qui étaient très bons, ont été vendus promptement.

Les porcs de lait ainsi que les moyens se vendaient bien. vu qa petite quantité, les gru se vendaient moin* chers hier la Vlllot/te.

Le beurre et les muta ne varient paa Le marché de Bayeux BAYEUX, 19 août (de notre rédacteur agricole). Dans son ensemble, le commerce reste à l'avantage de* vendeurs. Le gros approvisionnement du marché d'aujourd'hui fut de bonne heure absorbé gràce i la présence de nombreux marchands en conséquence les cours. en général, n'ont pas eu de difficulté se maintenir et dans nombre de catégories les ciseaux ont marqué en hausse. Ce marché comprenait 8 bœufs et taureaux, 360 vaches, 150 veaux. 68 porcs gras et 38 moutons.

Les amouiUantes

La place aux amouillantes fut très bien garnie, environ 400 bêtes on y trouve quelques bonnes vaches de commerce mais aussi plus que de coutume des mères vaches, des bêtes vieillottes. La bonne marchandise n'eut pas de peine à défendre ses prix, mais la demande reste réservée dans la Qualité trop inférieure. Ici los transactions furent assez actives. Les cours ont peu varié, de 4.000 à 4.600 en sujets volumineux et de 4.000 à 4.200 en Jeunes veaux amoulllants d'un Joli modèle. Quelques mères vaches moins charpentées, d'un pis plus réduit, ont été vendues de 3.600 à 3.800, cours également attribués à quelques veaux moyens. Des vaches très âgées ont fait seulement de 3.000 à 3.200 ou 3.300 fr. Aujourd'hui la demande a paru beaucoup plus pressante que jamais.

La Ttanoe

Le marché de la Villette s'étant un peu amélioré, le commerce gagna en activité et les cours progressérent de quelques sous par livre. Les cours moyens des vaches oscillaient entre 5.40 à 6.40 la livre de viande, avec quelques écarts Jusqu'à 6.75 dana les bêtes à dents de lait et les taures. Les bœufs, toujours peu nombreux à Bayeux, ont coûté de 6.20 à 6.50 et les taureaux de 4.50 à 5 fr.

De bonne heure achevée, cette réunion nous Id1sae l'impression d'avoir été excellente, ne laissant à une heure tardive que quelques animaux surfaits sur la place. La gare a embarqué 260 animaux environ.

Veaux, pores et moutons

Les fêtes du 1b août ont décidé les oisifs à mieux fréquenter les plages et les touristes, plus nombreux, favorisent le commerce. Les veaux ont valu ce matin de 6.80 à 7.80. c'est-à-dire en augmentation de 4 sous par livre. Au contraire, baisse sur les porcs qui n'ont guère coté ce Jour que de 6 à 6.20 environ. Baisse encore en agneaux marquée entre 11.50 et 12.50. H. D. LES POMMES DE. TERRE

Saint-Pol-de-Leoh, 18 août. On cote aux 100 kilos la blanche (uptodate). 25 à 26 fr.; la Julie, 30 fr. LES OIGNONS ET ECHALOTES Saikt-Pol-de-Liom, 18 août. On cote ajlx 50 kilos les oignons, 28 30 fr., suivant qualité; les échalotes, 70 fr. Cours stationnaires.

INFORMATIONS

Attribution

de la médaille d'honneur en vermeil aux ouvriers et employés

titulaires de la médaille d'argent Le J. 0. du 19 août publie un décret aux termes duquel, pour le décompte de la durée de services nécessaire à l'obtention de la médallle d'honneur de vermeil, instituée par le décret du 18 octobre 1913, pour les ouvriers et employés, titulaires de la médaille d'honneur d'argent, au titre du décret du 30 août 1918, le temps passé avant l'attribution de ladite médaille eera compté pour trente annése.

LE CONCOURS SPECIAL DU MOUTON DU COTENTIN A MONTEBOURG

(De notre rédacteur agricole)

C'est samedi, par une matinée splendlde, nous un chaud soleil, que s'est déroulé A Montebourg l'intéressant concours du mouton que la coquette bourgade abrlte maintenant tous le* ans, à la mi-août.

Ce concoure, qui depuis plusieurs années n'a cessé de s'accroître dans de surprenantes proportions, a battu samedi tous ses précédents records un magnifique ensemble de 267 animaux (81 maies et 186 femelles) étalent enfermés dans les trente box affectés à 30 exposants.

Ainsi qu'à l'ordinaire, deux rlnga permettaient à deux groupes de Jurés d'opérer en même temps, et c'est bien grâce à cette heureuse conception d'organisation que les opérations furent conduites aussi rapidement.

Car '«. qualité ne manquait pas. Aussi bien dans le* mâles que dans les temelles, 11 nous a ét^ donné une fois de plus d'admirer des animaux splendldes d'une Impeccable conformation, aux gigots carrés et bien descendus, à l'épaule large, la tête sans tache, typique, bien conforme au standard édicté par le Flock-Book des reproducteurs d'un très beau grain de laine, en un mot le magnifique mouton d'herbage, si rustique, qu'est le mouton du Cotentln.

Nous avona déjà eu l'occasion d'étudier son standard et de rappeler see origines. Nous n'y reviendrons donc pas, n~.)ils nous tenons à souligner d'une façon toute particulière les qualités de cette race.

Nous avons conversé, au concours de Montebourg, avec M. de la Taillade, le secrétaire général de l'Union Ovine de Fmnce, que nous avons eu la bonne fortune d'y rencontrer.

M. de la Taillade est un admirateur fervent du mouton du Cotentin. Emerveillé de la présentation de la race à Montebourg, il ne tarlssa1t pas d'éloges sur ce magnifique concours, que l'Union Ovine de Franec prendra sous son égide. C'est déjà chose faite, puisque M. de la Taillade venait apporter à Montebourg. au lauréat du prix d'ensemble, un magnifique objet d'art offert par l'Union Ovine de France.

Pour revenir au Concours de Montebourg, adressons d'abord des éloges aux organisateurs. La cheville ouvrière de cette belle manifestation est encore et toujours le sympathique M. Deplrou. Très familiarisé avec tout ce que l'organisation d'un concours a de complexe, c'est pour lui un jeu de la simplifier. Il a%droit à de vives félicitations et nous ne les lui ménagerons point, quitte froisser sa modestie bien connue.

A M. Vézin. directeur des Services agricoles, l'âme » du concours-mouton, l'apôtre de la diffusion de cette splendide race du Cotentin, nous adressons nos respectueux compliments. Si Montebourg est aujourd'hui le siège d'une manifestation ovine déjà très réputée, c'est beaucoup à M. Vézin Qu'il le doit.

Nous avons déjà ptiblié les noms des titulaires des premiers prix et nous avons donné la composition du jry. Ce jury comprenait un éminent connaisseur M. M. Leroy, chef des travaux de zootechnie, à l'Institut agronomique, dont nous venons de lire avec intérêt des considérations sur l'évolution de la toison du mouton », publiée dans la Revue de 1' Union Ovine de France dont M. Leroy est inspecteur.

A lui. s'étaient adjoints des jurés compétents, M. M. Octave Bouffard. éleveur à Hiesville et Arsène LegoupU, de Qutnéville. pour les mâles.

Les femelles étaient départagées par M M. Jean Ixfaix, de Tréauville. Georges Jéhanne, à Le Dézert et Navet, à Saint-Floxel.

A tout seigneur, tout honneur. Le premier prix des agneaux mâles, le premier prix des bAllers de 4 dents. le premier prix d'ensemble, des seconds ei troisième prix dans les femelles, reviennent à M, Edmond Marie, de Sainte-Mariedu-Mont. président du Flock-Book du Cotentln qui représentait des animaux remarquables. Les meilleures bergeries du Cotentln remportaient à Montebourg de multiples succès, et nous devons réunir pour d'égales et vives félicitations, MM. Octave e;, Obarles Duvernois, Octave Marie, de .BrucheviUe. Léonce Legrand, de Couvains, SamsonSamson de Sébevllle. Bon Noël, de Valoines Julien Leitabller. de Trénuvllle et d'autree excellents éleveurs de moutons que le .palmarès suivant viendra récompenser.

PALMARÈS

dpneaux sans dents. 1er prix, 250 francs, M. Edmond Marie. Sainte-Mariedu Mont: 2< prix, 200 fr.. M. Octave Marie Bruchevllle: 3» prix, 176 francs, M. Léonce Légrand. Couvains; 4- prix, 150 francs, Samson-Samson, Sebevllle; 5- prix. 125 fr., M. Charles Duvernols, Turqueville; 6« prix. 100 fr.. M. Bon Noël. Valognes; 6" prix, 100 fr., M. Charles Duvernois, précité; 7' prix, 75 fr., M.

JUlien Letatoller, Tréauvllle; 7' prix. 75 francs, M. René Roulland, Tamervllle; 7* prix, 75 francs. M. Octave Duvernoli, Sébevllle; 7' prix, 75 francs, M. Louis Férou, Valcanvllle- .7» prix, M, 6amaonSamsou, précité' '7' prix, 76 francs, M. De Follevllle, Etlenvllle; 7' prix, 76 fr., M. Octave Duvernois. précité; 8' prix, 50 francs, M. Samson-Samson, précité, 8' prix. 50 fr., M. Bon Noël, précité; 8« prix, 50 fr., M. Rolland, Salnt-MartinChappey. à Vaudrevllle; S- prix, 50 fr., M. Bienatmé-Creully, GonneviUe; 8' prix, 50 fr., M. Léonce Legrand, précité; 8' prix, 50 francs, M. Chappey, précité; 8' prix, 50 fr.. -M. Louis Féron. préelté; 8« prix, 50 francs, M. Auguste, Creully; 8' prix, 50 franc» M. Chappey, précité. Prix supplémentaires Henri Maissieu, Lettre Quénault, à Cauvllle Jean-Baptiste Leroy, à Naoqueville. Béliers de 2 dents. 1" prix, 260 fr., M. Charles Duvemols, Tourquevllle 2' prix, 200 fr., M. Octave Marie, Brucheville 3' prix. 175 fr.. M. Quénault. à Cauvllle 4' Prix, 150 fr., M. Octave Duvernois, précité 5« prix. 150 fr., M. Legrand Léonce, précité 6' prix, 150 fr. M. Bérot Maurice. Saint-Maurice; 71 prix, 100 fr., M. Chappey, précité 8' prix, 100 fr., M. Auguste Creully, précité fl« prix, 100 fr., M. Lecanu, à Fériers.

Béliers de 4 dents. 1- prix, 260 fr., M. Edmond Marte, précité 2' prix. 200 fr.. M. Santon Samaon, précité 3' prix, 150 fr., M. Laisney, à 6aint-a«uveur-Lendelln 4' prix. 100 Ir., M. Duvernois Octave, précité,

Agnelles sans dents, Il prix, 200 fr. M. Octave Duvernois. précité; 2' prix. 175 fr.. M. Edmond Marie, précité 3' prix, 150 fr., M. Octave Marie. précité 4' prix, 125 fr., M. Charles Duvernoi», précité 6' prix, 100 fr., M. SamsonSamson. précité 6' prix. 75 fr.. M. Léonce Legrand, précité 6« prix. 75 fr., M. René Rolland, Tamerville 7' prix, 50 fr., M. Julien Letabller, précité 7' prix. 50 fr., M. Jean-Baptiste Leroy. précité 7> prix, 50 fr.. M. Ohappey, précité 7' prix. 50 fr., M. Henri Massieu. précité 7» prix. 50 fr.. M. Louis Féron. Valcanville 7" prix. 50 fr., M. Jean Féron. Oatteville T prix. 50 Ir., M. Bon Noël, précité.

Femelles de 2 dents. 1" prix. 250 fr.. M. Octave Marie, précité 2' prix, 200 fr.. M. Edmond Marie, précité: 3' prix. 175 fr.. M. Octave Duvernois, précité 4' prix. 150 fr., M. Léonce Legrand, précité 5' prix. 125 fr.. M. Ch. Duvernois, précité 6« prix, 100 fr., M. Henri Massleu, précité 7' prix. 75 fr.. M. Samson Samson, précité 8B prix, 50 francs MM. Chappey, précité; Julien Letablier. précité Bon Noël, précité Quénault, précité Maurice Bérot, précité.

Prix supplémentaires. 30 francs M. René Rolland. précité M. Bienaimé Creully. précité.

Femelles de 4 dents et plus. 1" prix, 300 fr.. M. Octave Duvernols. prér<t.é 2« prix, 2d0 fr.. M. Julien Letahl'er, précité 3' prtx. 225 fr.. M. Edmond Marie, orécité 4' prix. 200 fr.. V Octave Marie, précité 5' prix. 151 fr.. M. Léonce I.psrand. précité 6 prix. 120 francs MM. Charles Duvernois, Drécité Bon Noël. précité SamBon-Samson. précité Chappey, précité; E. de Folleville. précité 7, prix. 100 fr.. MM. Laisney, précité Quénault, précité Auguste Creully, précité Louis Féron. précité Jean Féron. précité. Prix supplémentaires M. Maurice Bérot. précité M. Blenalmé Creully, précité.

Priz d'ensemble. Il prix, un objet d'art, M. Edmond Marie. Drécité 2» orlx, une médaille de vennell, M. Octave Duvernois. précité 3* prix. une médaille d'argent. M: Octave Marie, précité 4, prix. une médaille de bronze, M. Charles Duvernois, précité.

A midi 30, M. Vézin. assisté de M. le sénatpitt Damecour, publiait les résultats du classement, après quoi vingtcinq convives se réunirent pour assister aux coutumières agapes.

LE BANQUET

M. le sénateur Damecour le présidai*. Il avait près de lui MM. le docteur Lecacheux, député Groult, maire de Montebourg Delagarde. conseiller général du canton de Sainte-Mère-Eglise; Vézln, directeur des Services agricoles de la Taillade, secrétaire général de l'Union ovine de France Marin-Frigot de StFloxel: Lecoutour, président de la Société d'Agriculture de Cherbourg les membres du Jury MM. Edmond Marte, président du Flock-Book » Charles Duveruois, de Turqueville; Octave Duvernois et Samson-Samson, de Sébevillo; Louis Féron, de Valcanville Jean Lebas. éleveur à Octovllle Deplrou, secrétaire du Comice la presse locale et îégtonale.

M. GnouLT, maire de Montebourg. M. Groult accueille» avec plaisir ses hôtes d'auJourd'hu1 et les remercie aimablement en quelques mots. Il adresse un merci tout spécial à M. le sénateur Dnmecour qui, malgré son grand âge, n'hésite pas à se déplacer; à M. Vézin,

pour le superbe concours qu'il a orga.nisé. Il boit à U prospérité croissante du concours ovin de Montebourg. M. Vézin, directeur des Services Agricoles. C'est toujours avec une Joie nouvelle que M. Vézin vient à Montebourg, surtout pour y voir perpétuer le succès du concours du mouton, dont il rappelle les origines. En 1926, ce concours n'avait pas de siège stable. Il errait de bourgades en bourgades, au fcasard du Cotentin. et ne présentait qu'un intérêt très relatif (le dernier, tenu à Valognes. avait réuni seulement 6 exposants nul présentaient 24 animaux). C'est alors que M. Vézin. d'accord avec les membres du bureau, décida de rechercher dans le trépied Cherbourg-Valognes-Montebourg, une localité fixe ou le concours aurait lieu tous les ans. C'est ainsi que. Montebourg fut choisi. M. Vézin rencontra en M. Groult. maire, et en M. le Dr Lecacheux alors conseiller général, un accueil des plus encourageants. Depuis Il a pu faire bénéficier le concours de plus larges répartitions pécuniaires, et c'est ainsi que cette belle manifestation est devenue ce qu'elle est aujourd'hui.

M. Vézin souligne la visite de M. de la Taillade, et le remercie pour le bel objet d'art Qu'il est venu apporter au nom de l'Union Ovine de France. Il félicite son obtenteur, M. Edmond Marie, président du Flock-book » et apprend que l'Union Ovine de France a organisé dans la Manche un concours de bergeries.

M. le Directeur des Services Agricole remercie et félicite M. Depirou. l'organisateur du concours, que tous les convives applaudissent. Il a pour la Presse des paroles aimables, et termine en buvant à la prospérité de l'élevage du mouton dans le département et au succès croissant du concours de Montebourg.

M. le sénateur Damecour, président de la Société départementale d'Agriculture. M. Damecour est venu sur l'aimable Invitation de M. Marln-Frlgot, constater ce que l'élevage régional a fait du mouton du Cotentin c une petite merveille dit-il. L'effort des exposants est extraordinaire et ce concours surpasse celui de tous les départements. M. Damecour est venu spécialement pour féliciter les éleveurs du progrès Incroyable réalisé dans l'élevage du mouton, n peut en parler en connaissance de cause, lut qui depuis 60 ane considère l'agriculture et ses travaux. M. Damecour remercie M. le Maire de Montebourg et félicite M. Vézin qui a si bien travaillé dans la question ovine. SI le Ministère de l'Agriculture l'appelle prochainement à une fonction plus haute et veut en faire, grâce sa compétence, un fonctionnaire distingué. M. Vézin voudra bien se rappeler de la Manche plus tard. lorsqu'il sera parvenu à un degré élevé de l'échelle.

M. te sénateur Damecpur dit encore que s'étant occupé de faire relever les prix d'achats des chevaux par la Remonte. il a obtenu une augmentation de 1.000 fr.. mais le coefficient 5 doit être appliqué, et les prix d'achats à nouveau réajustés. Il poursuivra cette question de concert avec ses collègues au Parlement.

M. Damecour a entrepris au Sénat une campagne en faveur de la liberté des bouilleurs de cru et voudrait voir supprimer l'Intrusion d'un quidam lors de la distillation, ce qui constitue l'attentat le plus violent à la liberté individuelle.

Cette loi sur les bouilleurs de cru a été tant de fois remaniée 1 De 1870 à 1875. la distillation était soumise à des mesures sévères. En 1875 on a rétabli la liberté. De 1903 à 1906, nouveau régime de l'inquisition. De 1906 1914 liberté complète. Depuis, nouvelles mesures abusives.

M. Damecour, pour cette campagne, avait réuni 80 sénateurs nombre très imposant. Sur ce nombre, 75 parlementaires lui ont promis leur appui et 5 autres, indécis, se rangeront vralsemblablem ent à leurs côtés.

c Nous aurons donc, dit M. Damecour, la moitié du Sénat qui invitera le Gouvernement à nous rendre la liberté. » II a la conviction de réussir, et avec l'appui de M. Lecacheux et des parlementaires de la Manche, d'obtenir la suppression des vexations et de l'entrave à la liberté, qui caractérise la loi actuelle, Intolérable en temps de paix. Le sénateur de la Manche lève son verre au succès grandissant du concours ovin et assure les agriculteurs et les éleveurs du département qu'il restera ou Sénat un de leurs défenseurs des plus dévoués.

A

Chacun se sépare ensuite car l'aprèsmidi est déjà fort entamé, emportant le meilleur souvenir à la fois d'une réunion toute cordiale et d'une manifestation agricole du plus haut intérêt. F. G.

A Monte6oarg

LA FOIRE AUX MOUTONS Elle avait rassemblé plus de 300 moutons. La vente fut lente, et abstraction faite des beaux reproducteurs de choix, les affaires furent malaisées pour la généralité.

Les agneaux de boucherie sont an baisse. On les payait, Montebourg. sur le tarif maximum de 4 fr. la livre poids vit, et dans les groa agneaux noua avons même noté quelques prix légèrement inférieurs.

Les petites Jerses, pour la garde, valaient de 400 à 700 fr. la pièce et ou paya un peu moins cher des animaux plus médiocres.«_».

Les Jeunes blins variaient de 460 a 800 francs, d'après leur conformation. Quelques beaux mâles de 6 a 7 ruait. en sujets de concours, ont dépassé ce cours déjà cher de 800 fr. C'est ainsi qu'un blln né en février, a été vendu 1.000 francs.

M. Léonce Legrand. de Couvains, en vendait deux du même âge à raison de 1.150 et 1.250 fr. la Pièce.

Les bécardes valaient également de 500 800 fr. et les brebis âgée* étalent très difficile à vendre, dédaignée* par la boucherie.

La demande par la boucherie est considérablement réduite du fait de l'a*seiiice de touristes et de baigneur*. LA mévente actuelle n'a pu d'autre causes.

A Smnt-Côme-du-Mont

La foire aux tnoutons du 15 août vit un approvisionnement ordinaire et de* prix semblables à ceux que noua indlquons pour Montebourg..

Ainsi qu'à Montebourg du reste. oa notaLt une vente difficile et une balsa» sensible sur les agneaux de boucherie. Quelques prix Intéressants ont été réalises pour des reproducteur* d» MM Gosselln. de Bruohevllle, et Edmond Marie, de Sainte-Marie du Mont, vendaient deux Jeunes béliers peut 1 100 et 1.250 fr. la pièce à M. Lepourrent iMafne-et-Lolre et Haute-Vienne). Le tirage pour le surplus de ta marchandise est demeure très réduit Dandant la foire.

LA FOIRE DE LA MI-AOUT

A MONTEBOURG

La foire de samedi a été bien achalandée • 600 bovina au minimum. EU* avait au surplu» réuni un certain nombre d'acheteurs, car elle coïncidait à 1» fols avec la foire il moutons et avec la concours spécial.

Le ralentissement que nous avion» signalé dans l'écoulement des vaches d'herbage, était perceptible à Montebourg et les affaires peu .brillantes dan» Quelques bonnes vaches amouillanteê se sont vendues cher.

M Latire, de Révltle. cédait pour 5 100 francs une très grosse vache Uncrite, fine et racée, avec une belle orlgtne. On vendatt autour de 4.000, 4.200 et 4 300 Ir. des mères vaches avec un beau service et du volume ainsi que plusieurs beldes génisse* prêtes, de a dents et 4 dent*. M. Alphonse Fautrat. de Névitle, vendait, pour 4.500 francs, une génisse de 2 délits à terme en octobre, d'un très beau modèle, une b*t* volumineuse et Ane avec un Joli deeDes vaches àgées étaient offertes de 3.500 à 3.800 francs, d'après les anlDans les vaches d'herbage, seuls 1- bons jeunes animaux de grand avenir tiennent des prix soutenus mous avoue encore noté dans ce choix le prix de 3.750 fr. pour une vache d'un moule exceptionnel!

Daau le choix plus courant, on faisait souvent des vaches molns de 3.000 fr. et U était possible d'acheter même moins de 2.500 fr. des bêtes assez Jeunes, mais déjà trop malgré» pour la Dans les génissons. les prix saat soutenus 2.000. 2.200 fr. pour de Jeune* veaux de 10 12 mois. Un génissoa «te i, 17 mois a été vendu 2.500 fr. et nous en avons vu offrir à 2.400 fr. que n'avalent pas-plus de 14 à 15 mois. Le* bons veaux ont été facilement vendue*. Deux ou trois gros bœu/J seulement, à des tarifs sans changement toujours très élevés.

Quelques Jeunes taureaux, otferts autour de 3.000 fr. la pièce, d'après l'avenir et la conformation.

La foire a présenté une certaine anlmatlon et sans ce malaise dans la transactions en herbagères, elle eût et*. brillante, car les autres catégories dénotalent des affaires suivies.

MARCHE DES CHANGES

123 SI New-York 272 Hollande. ¡OU 50 Suède 6M" n Suisse

complet. documente et lntéreswnt. V» ilsent le Petit Radio Un an 30 franc*.

BOURSE DE PARIS PARIS, le 19 août. Dès l'ouverture. le marché se montre irrêgulier on est indécis sur un certain nombre de groupes au milieu de la séance, le calme eet complet. les transactions sont réduites au minimum, et les pomml*. leur* carnets lermès. attendent avec une patience résignée des ordres 2.695 i 5j le Suez perd 100 francs A mais ce sont des ordres de ventes peu abondants, il est vrai, mais qui suffisent A luire effriter les cours, car les acheteurs font preuve d'une abstention à peu prés totale. On a été lourd sur les pétrolifères. et la Royal a dû supporter des ventes assez massives venues, dit-on. d'Amsterdam à 3.810.

Les rentes françaises sont fermes et gagnent quelques fractions, tandis que la Banque de France progresse de 25 fr. à 21.875, la Banque de l'Algérie est en recul de 100 fr. à 14.600. la BanquC de Parts, indécise l'ouverture, se relève brutalement 2.630 pour terminer à 2.A95 ( 6); le Suez perd 100 francs 16.550; bonne tenue du Métropolitain; baisse de la Distribution d'Electricité il. 2 965: fermeté de l'Electricité et gaz du Nord a 1.051 contre 1.039: de Nord Lumière à 3.200 contre 3.160. de Dives A 2.020; hausse de 10 francs sur Lena à 148; les Voitures à Paris abandonnent 30 francs à 2.485: marché plus actif en Citroen 690 avec des primes nombreuses: baisse des fonds Ottomans: le Russe consolidé est mieux à 6 francs; reprise de la Central Mining à 2.045 Le Rb reste à 4.310; peu de variations sur la Kali anclenne et nouvelle à 12.750 et 12.650 respectivement.

En coulisse, on est presque partout en perte sur hier. 1es fonda Mexicains sont plul faibles; La Banoue Nationale d'tgvvte revient à 3.640 i 30).

Les caoutchoutlères perdent quelques points Padang 339 i 3i. Cambodge 118.50 (– 1.50). Basttrn 80.25 <– 4i. Equateur 61 i 1 Les Terre Rouges cependant sont mieux à 219 (P.L. 3.50 la part Michilin, un peu faible à "ouverture. balsj* à 1980 pour rebondir & 2.025 i– ICI

Avi: ^stroliiérei. l'Eaple fléchit à 68.50 c i c'.Qtur».

BMnqut René Loyer.

PARQUET BANQUE OTTOMANE 968 »I 955 » Actions MARCHE EN BANQUE Valeurs cotées à terme crédit fono. eovpt. 3505 »i3495 » Terme 1 101 G5i 101 05 LAUTARO 4'. i> 440 3£to » ,ut 4% 1918 10070 100 60 ORIENTAL cÀrpÊT 508 AIR OOMPRIME 5010 »50l5 » ^rJJ,"6 }?S '{Si AM0RTIM •• » ?uHosVfSv"roHD 1 7S2 » cab.es telecraph. 356 ;»,36j » SoncorÔV. }fâ $ ih, nW'n*ùAË" ol2?ni5lo!2?>:20 «OVAL DUTCH 1/10 Lj,. "3810 n ENEROIE INDUSTRIEL. «8 »,485 CROWN-MINES 444 50 442 » BANQUE DE FRANCE.. 21850 "121875 » BLANCHIS'' DE THAON 505 0 505 » onniM ?3? >> ?91 » BANQUE DE PARIS 1715 »I1715 » 8 f 2 l^oj ^s » |3S2f ACIERIES MI0HBVILLE 2085 » 2U50 » ^^WYOMINO • S» 50 RENTE FONCIERE 1055 »!1050 » 5S)S%1924 A M 720 50 ,721 métaux 2235 »2395 » jAOERSFONTEiM 1?9 ,173 m^'c^a-lï: 1610 » tai8ïïffiît8ÎS:: Ht as .««.« f .•». «g »6900 » -;««.. H/r^ SU g"? S^edanS;cta^tal-v. 88 3 » » l! 8 ï ;.Vtï.\H jffi -S ïîB » Eî".1^ U r.ïï.^ïii::ïâ: i! à A ?/îî.îlJ>-n?iELEOTBIO-'29'!0 "?2I? 6 1924 •% LOTS 565 »570 » ?, r"haêi quinq!" 690» » 700° mozJÎmS?q Je M 56 52 25 -in?n » 0. AUTONOME 4 19». 1025 .1027 » 0IMeNT8 'RANCAIS. 7550 »7550 U NOHTH CAUCAglAN n ,> U75 THOMSON MOUSTofj 32?8 J2i » UEOENNALES 1922-32. » »1 » POLIET CHAUSSON.. 2M5 "2700 PADANO 3« ,339 ELECTRonr "s* 0N • ofî? "oQi Obligations galeries LAFAYITTE. 164 50 165 » pauis-foncier ihs 189 50 FORCES DU NE ?Si? » UBIlgauon» PARIS FRANCE 2133 »2135 U PHOSPH.CONSTANTtNE 775 »l771 » TREFIL DU HAVRB J^ft Vtnl VILLE PARIS 3 1910. 308 »>l 307 » PARIS-MAROC 115 50 115 50 PHOSPHATES TUNIS 349 », 347 » OOURRIERE8 NAVRE. 2070 I^Qrt 5% «19 502 504 » AOENOE HAVAS UM » 1490 U MANO MINES 365 "367 » VIGOiaNÈ"ëi"NIEUx"" Ut9 U?n FONCIERES 1939 200 200 » CHAPAL 4400 »4400 » SHAN8I 30 75, 30 25 BOLtO ">l9U COMMUNALES 1906 Wi 4U§ CIRAGES FRANÇAIS 1455 »|145O » «NELL TRANSPORT 567 »' 544 penÏrroya" lll "lll ̃• 'm » compteurs a gaz [M "1780 » «m.»» plana 5450, 5450 p,.TINB ,S?S oSÏS FONCIERES 3 1913 414 410 50 LION NOIR 1328 »1315 Il »•»*»«*» Il))\ Il)) » PLATINE COMMUNALES 1920 50« ,506 » ETABLI8S- MARCOHAL 500 »485 Il TABAOS ORIENT 30 75. 30 50 Eo.u^'SuNÏr'2! M "tIV?^1-000:. S :m » »38ioo., ™;a»Ai»: «• •«• 701 ETAT 6 ̃*̃ "«T de 1.000 9S0 » 956 » tubes SOSNOWlOB 125 127 :Fii,7"-r r.8 Il ïKï&.V7: ÎS », SU" » 235 » MIDI 3 <V ANCIt-NNES.. 418 u Il SUEN. AVRES 4 1909. 1843 »1845 o.pii.i 290 » 2t2 » midi 5 19Î1 d. 1000 9io 935 CHINE' 4 OR '896 Il 495 ̃•• ROUMAIN 5 1903 j PEUCEOT. 71-î» 710 » mioi 6 197535 507 » 5.07 » EOVPTE UNIFIES 365 25 365 2: BRUAY »6325 Il union eu-o^SEUne 1711 » 17*' Il noua 3 19' n* 1.03C 1 9;« » 932. Il japonais 4 v 1910 345 • omnium int pitrol Il)) » 157 >̃ RUSSE CONS 11 f 5 85 Il Il MORD 6 1CÎ4 34 502 » Il maroo 5 1910 1230 » 1205 » »REaS 221 »l «U » 5 1906 5 50 6 50 ORLEANS 3 >. 192' » » » MEXinue ON 1910 76 »' 77 BTABL. OEORGBT «ILS: 436 » 435 >̃ TURC UNiFif 4675 4840 ouieans 5 • 1921 ae 1000 923 929 Il OTTOMAN 4 v Douinu) 160 Il' 160 » HUT0HINS0N 000 i 287? » 2840 »

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C'est de la Dyspepsie Faites attention. Monsieur, c'est de la dyspepsie, c'est-à-dire l'incapacité où se trouve votre estomac d'assurer de bonnes digestions. Votre dégoût, votre manque d'appétit, votre langue chargée, vos douleurs gastriques. vos coliques, ce ballonnement du ventre, vos somnolences après le repas et vos insomnies la nuit, la dépression de vos forces, tout cela indique nettement que nous avons affaire à une dyspepsie. Vous devez donc vous soigner immédiatement et énergiquement, car cette dyspepsie aurait tes conséquences les plus fâcheuses, comme toutes lee MALADIES D'ESTOMAC pour l'avenir de votre santé. Votre estomac ne digérant plus les aliments nécessaires à la nutrition et, de ce fait, l'assimilation ne répondant plus aux besoins de l'organisme, celui-ci ne manquera pas de s'affaiblir, de s'anémier et sera ainsi constamment exposé à succomber devant la plus bénigne maladie N'oubliez pas qu'une bonne santé exige avant tout un bon estomac, car l'estomac est la clef de voûte de l'orga- nisme entier. Il faut donc qu'il soit résistant et solide. Vous lui rendrez toute sa force et sa vigueur en prenant des comprimés ou cachets de POUDRES DE COCK Par leur heureuse formule organothérapique, elles facilitent la digestion, tonifient l'estomac, désinfectent l'intestin, décongestionnent le foie, régénèrent, en un mot, le tube digestif Toutes Phies Cachets. 9 fr. Comprimés. 10 fr. (Impôts compris) Poar tow renseignements sur le traitement intégral du D* de Code, (crin aux Laboratoires du D' de Cock, à Jeoaiont (Nerd)

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KEAUJIUK VTION POLK LA FOURNITURE UES KOLKKAUES A LA RATION Place de Saint-.VIalo

Cette readjudication aura lieu à la Sous-Intendance des frais de déplacement et de* transports à Rennes (Caserne du Bon Pasteur), le 28 août, à 10 henres Les documents concernant cette adjudication peuvent être consultés soit à la Sous-Intendance de Rennes, soit à la suppléance à Salnt-Malo. Yletterle. Gare Herhuon (Finistère). POUR TOUS VOS IMPRIMES CONSULTEZ

L'IMPRIMERIE de L'OUEST-ECLAIR

CONCOURS DE VACANCES DE

L'OUEST-ECLAIR

ORGANISÉ EN PARTICIPATION

AVEC LES GRANDES MARQUES

CHOCOLAT TOBLER, DENTIFRICES des Bénédictins de Soulac COGNAC MARTELL LIQUEURS GUILLOT

FEUILLE DE REPONSE

poire, pomme. prune, raisin blanc, raisin noir.

QUESTION PRINCIPALE Parmi les 15 fruits énumérés dam- QUESTIONS ^»siu.ai^ £«la liste ci-dessus désigner et classer les 10 meilleurs selon nées uniquement A départager le, 1 vos préférences personnelles (cette première Question est ex-œquo à la première question) éliminatoire). Préférez-vous, le chocolat au lai; suisse TOBLER ou le TQBLERONh

d'écart chocolat au lait sulsse, aux amanite

et au miel ?

s 2 i • ••"• J préférez-vous le Triple sec GCILa 3 leur. ou son GRAND DUC Curaç». 4 d luxe extra dry •? S b A s Préférez- vous la pâte DENTIFRICE o • DES BÉNÉDICTINS DE SOULAf 8 j du Flask Tourtnu • ?

Total des points d'écart Nom du concurrent VUle Département Date le Signature

Cette teullle aevra le novembre, sous non 4

Nr répétée. le tableau aecoupt du valablw découpée dans le Journal' L'Ouest Eclatr En envoyant de Qu'un eeul lot oar