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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1927-01-18

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 18 janvier 1927

Description : 1927/01/18 (Numéro 9218).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG50

Description : Collection numérique : BIPFPIG72

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k497170m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LE PAIN DU « QUOTIDIEN »

ou La parole est d'argent et le silence d'or »

La Ligue des Droits de l'Homme vient de tenir ses assises amiri«?ll<?s ;i Metz. C'est un événement de mince importance On y a parlé de tout, excepte de la grande préoccupation des eongre>sk<ies ? Y penser loujours et n'en parler jamais », telle imposée les ligueurs. dont les Uvres sont restées closes, Iriien que leur cœitiT débordât. Ils ont eu l'affreux cuurage de se séparer sans qns le « draine intérieur » qui devais te la grande famille cartelliste ait été évoqué. Ce n'était pas, assure le jeune effronté de Yaillant-Coutuirier, faute de documents, ni de plaintes, ni de plaignants, ni de réunions, t Le scandale du Quotidien, planait sur tout ce monde grisâtre et ranci. Des feuilles volantes, des tracts, une brochure incendiaire, étaient distribués il profusion.. Les antagonistes présents se mesuraient du regard. Songez qiue les deux grands accusateurs sont M. Ferdinand Buisson, ex-président de Ja L'!gue, et M. Aulard, qui lui a siueédé. Et, avec ew, des personnages presque aussi quajï.Cilay, de Piftrroftiu, Iléricourt et Henri Guernut, secrétaire généra.1 de la Ligue. .c parle pas, Ro.sc, je t'en supplie, La vieille Rosé s'est tne. Et, cependant, une lettre signée d'une trentaine d'anciens rédacteurs du journal fondé par plus de 60.000 Français et Françaises pour défendre et perfectfoinnér les institutions républicaines n, la suppliaient de parler, d'intervenir Pourquoi ces confrères ont-ils été révoqués ? Parce qu'ils a va tant proposé, l'arbilntge de \1\1. Herriot, Pauilcvé et liluin, et l'onquête sur les « raisons morales » dos démissions de MM. Anlard, Unisson et autres collaborateurs de marijue. Les deux maîtres du Quotidien avaient cependant Uni par accepter cet arbitrage, mais, serable-t-il, avec des conditions toiles que Heiir.Xtt et Painlevé oui dû refuser la fonction de médiateurs

t Ost l'entente <1c« itfpiiMirnlns prwoDi^Sée J«aa* 1* Qnoliitlrn qui, pour une lai^re part, leur a valu les «icrfts de mni iw; et soutenu ''action en faveur de la paix, édrtTcnt-Us.

• Xous souvenant de ces résultais, nous aurions voulu contribuer maintenir l'union dans le journal, qui a ta.nt fait lui-même pour l'union 1-ityiibHcai.ne. • Les condition* qu'eût cxipéos une telle niêiliation ne se sont pas réalisées. El le? deux augures en sont réduits ;'i demander aux « démocrate-; » de garder la mesure que le devoir repu-

blioaim leur impose, c'est-à-d'iire le sùlence. Quant à M. Léon Rlum, il a répondu ),ar une lettre assez rosse, où il déclare qu'une « intervention piompte et décisive pourrai! seule épargner des atteintes peut-être irréparables » a l'intégrité du journal, a i^m autorité politique morale. Pourquoi cette intervention ne s'est-elle pas produite ? Il laisse clairement entendre que c'est, faute de bonne volonté de la part de MM. Dumay et Piierre Bertrand.

On ne peut reprocher à MM. Aulard et Buisson de manquer de courage, d'observer de Conrart le silène* prudent, lin réponse il ]a lettre ambiguë, équivoque de MM. Herriot et Painlevé, ils écrivent nettement et clairement qu'ils ont démissionné pour « unie raison d'ordre vioral », que l'on n'a mis aucun empressement à accapter la demande d'enquête sur les bruits qui mettaient en doute l'indépendance du Quotidien « à l'égard des puissances d'argent », que M. Pierre Bertrand, rédacteur en chef et président du Conseil d'administration, a cherché à faire retomber les responsabilités sur un subalterne pour soustraire il l'enquête M. Henry Dumay « responsable de la gest'on financions ».

Quels sont les griefs allégués contre le directeur (tu Quotidien. ? On lui reproche des péchés d'action et d'omission et mènne d'.inuuition. « I,a parole est d'argent, mais le sile.nce est d'or », aftirme la sags-.se des nations. On accuse M. Dumay d'avoir monnayé, a. ]a fois les artison journal. Les précisions abondent, d'après la Tumeur publique. Les lettres des rédacteurs congédiés en seraient pleines, ot MM. Aulard et Buisson ne demandent, somble-i-.il, qu'à vider leur sac. M. Dumay et ses amis en appellent a. la proehnitu assemblée générale des actionnaires du Quotidien. Mais ils ouhliient d'ajouter que lenrs actions d'apport et les statuts assurent d'avance la majorité. Aux pauvres poires d'obligataires qui sont dans l'affaire poinr 22 millions de francs, .rappelions l'appel que leur cher journal leur adressait le 10 septembre' 1923

C'est la grande preste pourrie qui mène la France à la décadence et à la mort. Luttez avec nous contre la presse pourrie ». Ils ont lutté les bons bougies de fonctionnaires et d'instiituteurs, et Us ne comprennent pas encore grand'chosc à cette aventure sinon que leurs deux saints laïques, Ferdinand Buisson et Aulard sont partis en faisant claquer les portes pour « une raïson d'ordre moral ». A. JEANNE.

SOURIRES

Encore une mesure fiscale pour rien Il s'agit de la majoration de 25 ''̃> sur le revenu des contribuables n'ayant pas convolé en justes noces. Contre toutes les attentes et en dépit des pronostics les plus optimistes, le nombre des célibataires 6 horreur augmente de jour en jour. Quelle calamité Alais les chiffres à cet égard sont impitoyables. De 239.000 en 1924, l'armée des vicux garçons et des vieilles filles ayanl doublé le cap de la trentaine, passe à 259.000 en 1925 Détail imprcssionnant parmi ces uolontaires du célibat, 2.067 possèdent des revenus allant dc 100.000 francs à un million.

Ces riches isolés n'oseraient prétendre, n'est-il pas vrai, qu'ils ont des difficultés à trouver l'âme sxur ? Leur mauvaise vo- lonté est flagrante en refusant de se marier contre quelqu'un, ils désertent devant l'ennemi.

Les chiffres cités plus haut cachenf, en autre, un profond mystère. Car, comment expliquer que par la seule vertu d'une simple taxe, les célibataires crois- sent el se multiplient avec une rapidité prodigieuse ? En serait-il ainsi chez les ucrs solilaires ?

le prie donc messieurs les sociologues de la Chambre, de veiller au danger. Une France envahie par les étrangers et les célibataires s'éteindrait petit à petit, ou plutôt, faute de petits. Si, malgré des conférences, des agences matrimoniales officielles ct dcs poésies réchauffantes, uieux garçons et vicillcs /illes résistent au devoir de l'bymen, que nos gouvernants emploient la force.

I ous voulez savoir si jc suis partisan du mariage obligatoire ? Mais oui. Obligatoire comme le service militaire, la déclaration du chiffre d'affaires et les laisses imposées aux toutous.

Le Petit Grégoire.

MONSIEUR DE MOSCOU » EST MORT

I.ovnnFs. 17 janvier. 1,e Dailu Mail publie un dépêche de Riga signàlniit que lu (lazftte Officielle de Moscou l'iiiiiniii-c 1 • décès de Chahine, ancien exécuteur ilrs hautes rruvf ré. f'Mini."ti1 ccuidaiiinc h dix ans (14 prison pour détourncment.

CHARLOT EST MALADE \E\v-Yonif, 17 janvier. C:hnr1ic Cha- r>lin, à la suite des poursuites que sa femme a intentées contre lui, s'est montré si affecté qu'il doit garder la chambre. Les m6dccins déclarent que son étal n'est pas grave.

Les puritains d'.Wnëriqiic ont pris tendant il la (le films où patait f'Jiarlie Ghaplnin..Celui-ci a pu, bien listes qu'il «Hait innocent des crimes qu'un lui et que c'était sa belle-mère qui menait toute l'affaire dans le but (le s'empnrer de sa fortune. La presse <'poit que la maladie de Charlie e^t un prétexte pour échapper aue interviews.. 1

UN

PROFESSEUR DE MUSIQUE AVEUGLE

A l'école norinale de musique, c'est un professeur aveugle, M. Haymond Thibergc, qui professe. Sa mtShodc personnelle donne d'excellents résultats.

Petits enfants et jeunes filles suivent assidûment les cours de leur professeur.

t^houj Meurlssc).

illlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllUIIMIimillllllll Un complot bolchcviste est découvert en Pologne Varsovie, 17 janvier. Un grand complot bolchevisle a été découvert à Varsovie. Il comprenait trois memhres du parlement et plusieurs hauts fonctionnaires. Quelques-uns d'entre eux ont exercé une résistance armée et plusieurs policiers furent blessés. Des centaines d'autres arrestations ont été ef- fectuées sur le territoire polonais. De grandis; quantités de munitions ont été saisies. Le complot fut arrêté au moment où il allait se développer. Cette entreprise aurait été subventionnée par Moscou.

UNE RIXE MORTELLE ENTRE ROMANICHELS Milan, 17 janvier. l'n.o rixe. s'est produite dans uii camp de romanichels plusieurs combattants ont été tues et un grand nombre blessés. Des carabiniers et des miliciens ont dû intervenir pour mettre fin au combat.

nilllllllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllimillllllllllllllllll

(Wide World Photo.)

LES MEILLEUT1ES rOUSETTES DE PARIS

Mlle Marie-Georgette Martz, 16 ans, premier prix de Tailleur.

lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll La princesse Charlotte gravement malade

Bruxeli.es, 17 janvier. La princesse Charlotte, veuve de l'empereur Maximilien, a eu samedi une petite congestion suivie d'un affaiblissement général. I)ans l'après-rakli, la situation a été assez sérieuse, la faiaugmentait. Dans l'après-midi d'hier, on a constaté une tendance à l'affaiblissement. Hier, le roi a rendu visite à sa tante au château de Bouchout, près de Meysse.

Le bulletin de santé rédigé par les médecins, constate, que l'état de la princesse est stationnaire. EUmt donne le grand àge de la malade, son entourage conçoit de vives inquiétudes. Une. nouvelle consultation aura lieu ce soir.

(On sait que l'ex-impératrioe' du Mexique Charlotte est née en. 1850, à LacUen. Fille du roi des nettes Léopold 1er et de Louise d'Orli-ans. Lorsque, en ÎMJ-I, Maximilien devint empereur du Mexique et subit des revers, l'impératrice retourna en France pour demander iL l'empereur Napoléon III de continuer à soutenir l'empereur du Mexique. Elle échoua dans sa mission. Cette déception troubla son intelligence et à Rome, où elle se rendit, sa. folie devint conapylète. Elle était retirée depuis au château de Lacken, près de Bruxelles; elle est dans sa 97» année.)

CONVOCATION

Les actionnaires de la. société en commandite par « La Presse Régionale de l'Ouest (E. Desgrées du Loi2 et Cie) sont convoques en assemblée générale extraordinaire, au Siège social, 3S, rue du Vré-Ur,1tr, à Hennés, le samedi. :!) janvier VJÏ7, trois heures de l'après-midi.

ORDRE nu jour

Autorisation à donner au gérant questions diverses.

UN TRAIN DE COURSES DÉRAILLE

20 blessés

ALGER, 1 janvier. Le train à vapleur transportant vers 'l'hippodrome du Caroubier, hier après-midi un nombreux public qui se rendrait aux courses à dérailé à Hussein-Dey.

Le mécanicien du train ayant aperçu un indigène sur la voie, fit fonctionner le siftlet, mais comme le piéton continuait sa route sans se déranger, il bloqua ses freins et renversa la vapeur. Le train allait il assez vive ullure; il dérailla et se renversa. Vingt blessés ont été relevés et ont r<!ç.u les soins que nécessitait leur état. Cinq d'entre eux ont été hospitalisés.

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iwiue i\orlu Photo).

LE BOULEVARD HAUSSMANN VU DES BUREAUX DE LA REDACTION DE « L'OUEST-ECLAIR A PARIS

Vniri vve photn du nouveau boulevard Jlaussmann inauguré. samedi par M. Doumergue, prise des bureaux de la réila'-lii/ii parisienne de (lui, faisant face au boaleùald Haussmann, se trouvent places au carrefour le plus animé de la Capit ale.

UNE ENQUÊTE SUR LE CHOMAGE dans douze départements de l'ouest

DANS LA SARTHE

Quelques industries sont touchées, mais, dans l'ensemble,

on prévoit an retour prochain à l'état normal

Le Maxs, 14 janvier (De notre rédaction mancelle). Y a-t-il au Mans une crise de chômage ? L'enquèie à laquelle nous avons procédé sur la questions, nous a permis des constatations intéressantes que nous allons résumer.

Disons tout d'abord que les établissements industriels du- la ville connaissent, actuellement, une situation difficile par suite d'une forte diminution des commandas. Le chômage est particulièrement sensible dans les (le la mode et de la chaussure.

Les employeurs ont dû cesser de fourni,r du travail aux ouvriers ou ou- vrières temporaires et aux manœuvres, mais presque toTis ont conservé, entièrement, leur personnel permanet.

Diminution des heures de travail Plusieurs patrons, pour arriver à ce résultat, se sont vus obligés de diminuer le nombre des heures de trava;il et certains, même, le nombre des journées.

Dans la métallurrie, dans l'industrie du cuir, notamment, il a été ainsi pratique.

Dans une usine de métallurgie du quartier de la Croix d'Or, occupant SI) ouvriers, le travail a été ramenu ù 4 journées par semaine.

A la manufacture due cuirs et peaux Lecointre, du quai Ledru-Rollin, les 25 ouvriers ne travaillent plus que 3 jours par semaine.

Chez MM. Delaroehe et Turquet, route de Sablé, le personnel 180 ouvriers environ- a été divisé en deux équipes, dont chacune, à tour de rôle, travaille une semaine.

L'usine d'automobiles Moriss-LéonBollée, occupant 280 ouvriers, a réduit.les heures de travail de 48 à 40 par semaine.

Chez feu M. Amédée Bollée, on fait 7 heures par jour au lieu de 8. En ce qui concerne les fabriques* de conserves, la situation est semblable à celle de chaque année, à pareille saison le personnel temporaire a été débauché.

Dans le bltiment, pas de chômage sérieux, en dehors des pertes de journées de travail causées par le mauvais temps.

Aux usine Caret. de Saint-Gobain, Janvier, rien à signaler, la situation est normale.

Jusqu'à ce jour, ta plupart des chômeurs, tous ceux qui l'ont dcmamlé, du reste, ont été embauchés sur des chantiers municipaux ou départementaux.

Crise quand même

En résumé, l'on ne peut pas dire que la situation ne soit d'iflicile pour la population ouvrière qui voit diminuer ses scalaires, alors que le coùt de l'existence ne baisse nullement, surtout au Mans, où les pouvoirs publics ne s'en inquiètent d'aucune façon.

Cependant. il est permis d'escompter une détente vers la tin de janvier et d'espérer que la crise de chômage n'atteindra pas une acuité inquiétante.

A travers le département

Dans le département, le chômage n'est pas étendu. Quelques industries sont touchées, mais. dans l'ensemble, on semble prévoir un retour prochain à la situation normal.

L'Office départemental achemine les chômeurs sur des chantiers créés par la municipalité du Mans, puur Us besoins due la ville sur d'autres, créés par le département, pour l'entretien des chemins vicinaux, et enfin, sur d'autres encore, créés par l'Etat (Ponts et Chaussées), pour l'entretien des routes. L'Office a placé jusqu'ici 210 chômeurs, dont ttn cinquième environ d'ouvriers qualifiés.

Voici comment se présente la crise dans la Sartlle

Situation générale

Forêts, agriculture, industries extractives rien d'anormal. Aucun chômage prévu pour les quinze jours qui vont suivre.

Alimentation stule, la fabrique de chicorée W'illiot llls, de Sablé-surSarthe, qui occupe 50 ouvriers, avait débauche plusieurs ouvrières. Elles ont repris leur placé, non sans que ,NI. Vult.iot leur eût assuré un secours quotidien. Et c'est tout il son honr neur.

Papier l'usine de M. veuve Chouanard et fils, il Aubigné, a licencié son personnel de 112 ouvriers. Iil en reste cepentiant quelques-unes pour l'entretien des ateliers. A l'usine Dufournier, de Hessé-sur-Braye, qui occupe 330 ouvriers, la semaine de travail est réduite à 32 heures. livré rien d'anormal. 'Fertile pas de débauchage.

Cuirs et peaux la tannerie T. <S Yen, de la Su/e-sur-Sarthe, les -89 ouvriers ne font lrlus que »2 heures de travail par semaine. Dans les usines similaires et aussi importantes, rien d'anormal. i Bois les 5UU ouvriers de la Manu- facture de galoches Pannetier et DiaiJ, à La Flèche, foin une heure' de moins par jour. Même situation la inertie localité, où S'.mt euiplové^ 75 ouvriers.

Métallurgie MM. Bellamle et Rons. seau, a La Ferté-Bernard. ont débau» ché 10 ouvriers sur jii. Ces ouvriers sont maintenant employés (.tangua chantkr municipal.

L'effectif de yo ouvriers est de nou. veau complet à la fonderie de cuivra Lego, de V) ouvriers en chômage ayant été repris. ouvriers de la fonderie de Bel-Air. a. La Foné-Bernard, chôment un jour par semaine.

Les usinas (.happée, qui occupectlt 10:iO ouvriers, en ont débauché 30, ot SO autres chôment un jour par se» maine.

Sur les l.">;î ouvriers des ateliers rt« construction l'ro^er, machin.es agridébauchés les autres travaillent deux heures de moins par jour. Horlogerie un s'attend il du chiV mage.

Terrassements et construction sfc tuation normale.

Verrerie et poterie n'en d'anormal. Toutefois, les S0 ouvriers de la verrerie de Coudrecieux chôment deux jours par semaine.

Telle est la situation dans 1'en.semhle. On ne peut pas dire encorfl qu'elle sot inquiétante, puisque, la plupart des chômeurs trouvent plaça dans les travaux publics de la villa du Mans, d.u département et de l'Etat. Louis Castel.

DANS LA MAYENNE

Plusieurs usines du textile

ont réduit les heures de travail, mais dans l'ensemble

peu de chômeurs

Laval (de notre correspondant particulier). La préfecture prétend qu'il y a du chômage dans la Mayenne, mais pas de chômeurs refis. C'est-à-dire qu'aucune usine ni aucun grand établissement n'a ferma ses portes. Cependant, dans plusieurs usinas du textile, à Laval, les ouvriers ne font que trois jours par semaine. Il en est de même itans une iinportar.ile maison de couture (confections pour hommes) ou l'on. ne fait qua trois jours.

Après la lettre ouverte adressée au, maire de Laval pnr le secrétaire da la Bourse du travail (il y six semaines, l'époque des grands froids)' les ouvriers du bâtiment 'maçons et terrassiers' furent, embauchés par la ville jusqu'au samedi S janvier. La temps étant actuellement plus favt» râble, ils sont rentrés chez les pu* tron>. Un cas de nouveau chômage, les Ponts et Chaussées emploieraient les ouvriers.

Il n'existe pas de caisse de chiV mage. Aucun secours n'a été distribué. Pas de statistique sur le nombre il« chômeurs par catégorie.

Les .prévisions de la Préfecture sont que cet état de choses durera plusieurs mois, t'ncniv.

IU'iux igiieiiii'iits pris près des syn» dicu.ts

Tt/poi/raphes Il y a eu chômage dans une imprimerie'de labeur d'août il novembre, mais le travail a repris.

Chaussures Gros chômage (3 jours par semaine

Lava) n'est qu'une petit* ville da -2.-j.OijO habitants où n'existe pas da très grosses industries. Si la crise sé^ vissait sérieusement. 1rs chômeurs S6raient tnits employés des chantiers de travaux prévus par la ville. LtfS Ponis-vt-t'.liausséi's prendraient 1. reste pour la réfection des routes. UN TRAITÉ D'ALLIANCE FRANCO-ROUMAIN Paris, 1fi janvier. L'Officiel pu- bliera demain le texte des accorda conclus entre la France et la Roumanie en juin dernier et ratifiés en, novembre.

Ces accords comportent

1° Un pacte d'alliance et d'amitié 2° une convention d'arbitrage 3° un protocole additionnel.

Aux termes du traité d'alliance., la France et la Roumanie s'engagent réciproquement à ne se livrer, da part et d'autre, à aucune attaque ou. invasion et à ne recourir en auciTi* cas à la guerre, toutes réserves faites cependant pour les cas de légitima défense ou ceux prévus par les arti» clés 15 et 16 du pacte de la S. D. N. à examiner eu commun les questions de nature à mettre en danger leur sécurité extérieure ou à porter at« einte à l'ordre établi par tes traités enfin, en cas d'attaque