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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1922-07-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 100865

Description : 26 juillet 1922

Description : 1922/07/26 (Numéro 7570).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG50

Description : Collection numérique : BIPFPIG72

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k495535t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LE PRIX MICHELIN

DE LA NATALITÉ

Nos lecteurs savent que l'Alliance Nationale pour l'Accroissement de la Natalité française vient d'organiser un concours destiné à provoquer la rédaction d'une brochure de propagande qui exposera la situation démographique de la France et les moyens les plus propres il. conjurer le danger de la Dénatalité Ce concours est doté de 190.TXX) francs de prix, dont le premier sera de 50.000 francs, le second de 10.000, le troisième de 8.000 et les autres de sommes moins importantes. La brochure couronnée sera imprimée par les soins de l' Alliance Nationale et répandue dans le pays il. 500.000 exemplaires. C'est le « Prix Michelin de la Natalité 8..

Il s'est trouva des journalistes je ne parle ni des maniaques, bien connus, du persiflage et du dénigrement, ni des polissons tout grelottants d'envie et d'impuissance que la petite presse comme la grande tient embusqués pour insulter l'espérance au passage, il s'est trouvé, donc, des journalistes sérieux pour railler l'Alliance, voire pour blâmer son Initiative. Ce n'était donc pas assez que la question de la dépopulation fût l'objet d'une indifférence coupable et criminelle, quand elle n'est pas le sujet des plaisanteries grossières du café-concert Il fallait encore que les éducateurs de l'opinion oubliassent qu'elle est devenue, depuis l'hécatombe de la grande guerre, la préoccupation essentielle de beaucoup de Français, qu'elle porte dans ses données les destinée de la France, suivant l'heureuse expression de M. le Recteur de l'Académie de Rennes et que rien, absolument rien ne doit être négligé qui soit susceptible d'éveiller à la fois la conscience de la nation et l'apathie des Pouvoirs publics Rien. pas même une brochure.

Ces confrères irréfléchis ne ,croient pas à l'efficacité d'une brochure.. S'il était prouvé, écrit plaisamment M. Clément Vautel, du Journal qu'un couple, un seul, a décidé, ajStès avoir lu une brochure pathétique sur dépopulation,- de s'atteler' aussitôt l'élaboration d'un petit soldat de la classe 43, eh bien 1 J'estime que ce serait à lui et non a un théoricien que devrait revenir le prix -fondé par l'inventeur -deBlbendum^ » -̃ Parlons sérieusement du plue sérieux des

fléaux.

Nous sommes tous d'accord, aujourd'hui. sur le point capital le problème de la natalité est un problème moral. M. Vautel est le premier à tenir que c'est aussi un problème religieux. Religieux et moral oui. e'est cela. N'accusons pas la misère elle n'a rien il. voir ici. ou si peu de chose Pauvres et riches. a l'envi. tremblent devant la progéniture. La peur de l'enfant étreint les seconds comme les -premiers et pour les mômes raisons. A tous Ips degrés de l'échelle sociale, le sentiment du devoir de transmettre la vie a cessé de pénétrer les consciences. C'est un problème moral. Laissez donc aux moralistes le soin de tâcher à le résoudre. Laissez-les pratiquer, au moyen du livre et dé la brochure, l'enseignement par la persuasion. Laissez-les répandre, en se recommandant de Montaigne, de Mme de Maintenon, d4 Fénelon, de Locke, de Fichte. de Kant, de Spencer, d'Edgeworth ou tout simplement du Christ, la méthode la plus propre former les caractères, à développer la volonté, à se jugeur et à. se commander soi-même. Il vaut mieux, disait un chirurgien, porter un coup au centre et au bulbe qu'à la périphérie et aux annexes. Pendant que nos législateurs travailleront à doter la famille française d'un Code nouveau, les moralistes c'est-à-dire tous ceux qui ont charge d'âmes dans notre pays prêtres, professeurs. écrivains, s'efforceront d'empêcher les inté- rêts et les lâchetés de se dresser contre l'enfant. Ou au nom de la religion, ou au nom de la morale, ou au nom du patriotisme, chacun à sa place, a quelque chos^ d'utile à dtre. Et ce qu'ils diront servira, si vraiment l'appétit d'une vérité claire est la caractéristique mentale du Français. Puisque les intérêts matériels menacent d'étouffer la vie morale, puisque jamais la puissance de l'argent, vieille comme le monde, n'a été plus forte qu'aujourd'hui et plus redoutable, tous, d'un commun accord, ils entretiendront la lutte contre le pouvoir séducteur de l'argent sur la jeunesse. Car ce sont les jeunes, surtout, qu'il faut atteindre, c'est le jeune homme attentif, c'est la jeune mère de demain. Tâche énorme et délicate On ne la peut mener à bien que si l'on a commencé par renouveler l'ambiance. L'ambiance, c'est la somme des idées du jour ». c'est le « credo » lntellectuel et moral des générations vivantes. « Si dans l'ambiance il y a cette idée que l'enfant est de trop. que le bonheur est de « n'en pas avoir ou de n'en avoir qu'un, cette «idée catastrophique, funeste, s'implante « ¡dans les cerveaux et passe de génération en génération Renouveler l'ambiance voilà le but. 11 est lointain. Ne désespérons pas d;y atteindre jamais. L'écrivain que je viens de citer est lui-même tout espérance « En« core qu'Alphonse Daudet, ajoute-t-il, ait «.assimilé chaque génération à un bateau, 'dont les passagers participent des mêmes « clartés et des mêmes erreurs, si la génération de 1900 est douée de la volonté et secoue sa peur de la vie, Evolïé. la France «.est sauuée »

'Sauvée, la France le sera le jour où ses enflints, démentant l'observation de La Rochefoucauld ce pessimiste, se seront, honnêtement laissé persuader par d'autres orateurs qOe les puassions. Au surplus, la vie morale a ses leçons, ses ordres rigides que l'on n'enfreint point sans qu'on s'en repente. Et la vit, tout? simple a des devoir», on :a con

science et la dignité humaines sont engagées. Se continuer dans 'ses enfants, n'est-ce pas le premier devoir de la vie, le plus magnifique emploi de la sagesse Créateur d'enfants, si l'homme n'est pas cela, il n'est rien.

Mais voici qu'un rayon de soleil vient dérider le front sévère du moraliste et que sa plume se met à courir plus allègrement. Nous parlions raison Ferlons sentiment. Evoquons l'enfant. Prenons témoin le foyer, la famille, ce domaine béni où la sensibilité humaine s'épanouit dans le bonheur. Ah 1 ces maisons heureuses, où les frères et les sœurs, nombreux, s'aiment dans l'affection commune d'un père et d'une mère, s'aiment dans leurs goûts, dans leurs travaux, dans leurs idées, dans leurs projets, ces frères et ces sœurs entre qui, depuis la petite enfance, chaque heure de chaque jour tifise un lien mystérieux, infiniment accru et rentorcé 1 Madame Colette Yver l'a glorifiée d'un mot, cette adorable société des frères et des soeurs C'est, a-t-elle ait, le paradis terrestre ̃. Jeunes femmes, si vous n'avez qu'un enfant, donnez- lui des petits frères, des petites sœurs, il n'y a pas d'enfance heureuse pour le fils la fille unique, que vous privez de la joie incomparable d'égrener, plus tard, sous la lampe, dans l'atmospère du foyer paternel pour un moment reconstruit, le lumineux chapelet des Te souviens-tu Jeunes gens, ne jetez pas aux folies du plaisir le trésor de vos jeunes années, gardez votre sang pur, pour qu'il reste fécond. Jeunes filles, rêvez d'anges et d'ailes blanches. Les sourires qui viennent des berceaux effacent en douceur tous ceux que peuvent donner le monde et la beauté; ils sont, si l'on en croit Dante, le reflet de la lumière éternelle, splendor di viva luce eterna ». Vous, enfin, célibataires, condamné à aimer les enfants des autrrs, craignez d'avoir, la cinquantaine venue, l'impression désolante d'une vie vaine, vide, sans but, d'une vie manquée. Rien ne rajeunit comme de vivre au milieu des enfants et de prendre part à,leurs travaux et à leurs joies. Avez-vous sondé, par contre, l'amertume de la rançon imposée au vieux garrçon- », sevré des- -caressée de ces petits tyrans délicieux ?

Le bonheur est dans les voies communes. L'amour appelle l'amour l'enfant appelle l'enfant.. L'enfant, c'est pour le père,, c'est pour la mère la plus puissante des joies. Seulement ici le moraliste se retrouve rien de grand ne pousse en ce monde sans la rosée du sacrifice. « Nous serons sauvés quand l'enfant sera devenu, ou redevenu, l'objet des dilections de la sensibilité française Eugène Le Breton.

•: CHOSES & QENS Paris-Divorces

L'Amerlcan weekly nous apprend qu'une nouvelle expression est née dans la langue mondaine de New-York. Washington, Boston, etc. C'est • divorcer Il la parisienne ce qui signifie divorcer sans motif sérieux. Cela ne fait pas allusion aux mœurs françaises, mais à ce que Paris est la ville du monde entier où un procès en divorce est & la fols le plus rapide et le plus facile. Les magistrats français sont d'une éducation si parfaite que le moindre écart de 'angage leur parait Impardonnable. Il s'ensuit qu'il suffit qu'une dame du smart at prouve, par un témoignage, que son mari lui a dit. par exemple, qu'elle était laide, pour que la divorce Injure grave soft Immédiatement prononcé. Donc, dit l'Amarloan W»«lcly à ses belles lectrices, si vous avez des griefs un peu. Inconsistants, n'hésite% pas a faire les frais d'un séjour a Paris. La durée de ce séjour est à ia discrétion du juge, mats. en général, Il suffit pour des étrangers, de trois à six mots. Toutefois l'Amerloan WMkly conseille d'éviter le 7' arrondissement (celui de l'Elysée), attendu qu'on exige là un séjour effectif pour vous donner un certificat de résidence. Il faut, par exemple, être locataire d'un appartement. Dans les autres arrondissements, Il suffit de descendre à l'hôtel, et comme le séjour continu n'est pas exigé par la loi française, on a toute liberté d'allure. Un seul petit ennuL La divorcée américaine a du moins en moins de chances, fût-elle Mrs Ogden Mills, née Vanderbilt. ou Mrs Œlrlchs. née Turnbull, milliardaires, d'être reçue dans les salons quelque peu cotés de la société parisienne. On trouve que les Américaines exagèrent. Un divorce à la rigueur. Mais deux, trois ou quatre, non. Le Paris délicat estime q 'il n'y aurait vraiment pas assez de différence entre le mariage entendu de cette façon et les liaisons successives de Mlle Loulou de Poméranie. si cette élégante personne obligeait ses soupirants & s'inscrire sur les registres de l'état-civil.

«♦♦♦s* LA POPULATION RECTIFIÉE DE LA FRANCE

Paris, juillet. Un décret paru cernation au Journal Officiel » rectifie les chiffres du dernier recensement en France. La popuîitien de ia Creuse, chiffres rectifiés, est de 228.244 habitants. Le total général de la population de la France varie donc et est de rmbit«nt*

S. Let

LA SITUATION

Les dettes interalliées Après toutes les péripéties du drame des Réparations, qui se sont déroulées, grâce d l'artifice des Allemands soutenus par nos propres alliés, il faut considérer comme irréfutable la formule développée par M. Raoul Péret L'annulation des dettes interalliées est à la base de la réduction de notre créance sur l'Allemagne. • Rien n'est plus urgent que la solution de la question des dettes entre alliés, contractées dans l'intérêt commun.

On sait qu'il est question, en ce moment, d'un moratorium. Un moratorium, comme le dit la Westminster Gazette, n'est qu'un palliatif qui prolongerait l'état d'incertitude le plus néfaste aux opérations financières. La Westminster Gazette est pour L'annulation des dettes, mais elle envisage aussi l'annulation des dettes de l'Allemagne qui, d'après elle, ne peut rien payer, alors que son industrie active rend critique la situation de l'Angleterre elle-méme.

La Daily Chronicle remarque que, lorsque sir Robert Horne proposait l'hiver dernier que la dette française envers la Grande-Bretagne jvlt remboursable en bons allemands, il posait comme condition que les Etats-Unis accepteraient, de leur côté, de recevoir ces bons en paiement de notre propre dette. Toutes les dettes des alliés envers la GrandeBretagne et de la Gfande-Bretagne envers les Etals-Unis auraient été acquittées en bons allemands.

Mais cette combinaison se heurte à l'oppo- sition bien nette de l'opinion américaine. Des négociations entre le Gouvernement de Washington et les nations débitrices des EtatsUnis ont eu lieu et restent entourées de mystère. Les travaux de la Commission américaine de consolidation doivent rester secrets, car, suivant l'expression du secrétaire MelIon'; la consolidation des dettes ne pourrait pas se poursuivre heureusement dans les journaux.

Ceux-ci envisagent que l'annulation est possible sous certaines conditions, mais, dans la masue, on partage l'opinion de la Washlngtun Post qui s'exprime ainsi Les funds prétés à l'Eurupe ont été empruntés par le Gouvernement des Etats-Unis au peuple américain. Il» Avivent lut .être remboursés, soit par l'Europe, soit avec le produit des impôts. » Et lé journal amérieain va jusqu'à dire que les alliés ont pris à l'Allemagne et aua Centraux d'immenses territoires productifs, avec lesquels, au besoin, ils pourraient payer leurs dettes à l'Amérique. A cause de cet état d'esprit, la Daily Chronicle ne pense pas que le Gouvernement britannique pourra /aire remise aux Alliés de leurs dettes, mais elle ajoute c Toutefois, Il est possible- que la France soit en mesure de nous offrir quelque compensation, dans le cas où nous accepterions une opération de balance entre les dettes de la France et de l'Allemagne. »

En résumé, le temps presse, et, en attendant la réunion de Londres, nous restons dans l'incertitude et l'anxiété.

P. 0. DOLBERT.

ON RECLAME.

CONTRE SAINT MEDARD Nous recevons la lettre suivante Rennes, le juillet,

Saint-Médard est, sans doute, un ami de. la fantaisie. Depuis de bien longues années, je note le temps que chaque journée nous apporte. Or, à Nantes, où je suis professeur, nous avons eu, comme partout ailleurs, un mois de Mai très beau et extrêmement chaud. Juin lui succéda avec des journées radieuses. Le 8, jour de la Saint-Médard, ainsi que le 9 et le 10, le ciel se voila légèrement mais il ne tomba pas une goutte d'eau avant la nuit du 13. Quelques averses bienvenues ,nous arrosèrent aussi dans la nuit du 14 et dans la soirée du 15, après quoi, le ciel redevint radieux jusqu'au 26. Bref, dans la région nantaise, le temps a toujours été sec jusqu'au- 26 juin et, en particulier, à la Saint-Médard et à la Saint-Barnabe.

Or, depuis trois semaines, notre région. tout comme la région rennaise et tant d'autres, est victime du mauvais temps. Comment se fait-il que Saint-Médard se comporte ainsi ditféremment à quelques lieues de distance ?

Veuillez agréer. '} Examinateur d VUntversUé de Rennes.

la ftn j'en ai assez assez I Et puisque c'est comme ça, je me rends -en mttfUuW:. f Vn at assez baie ï'Alông et ]* me fait bouffer par le terpent te mer

Mlle Stancioff

la première femme diplomate

Elle est la fille d'ane Parisienne et d'un grand ami de la France PARIS, 25 juillet. On peut discuter théoriquement sur la prétendue supériorité de l'un ou l'autre sexe en tel ou tel domaine, mais on ne peut que s'incliner devant les faits. Un fait, dit un proverbe anglais, est plus respectable gu'un lord-maire Voici un fait fort suggestif c'est la nomination de Mlle Stancioff, fille du ministre plénipotentiaire de Bulgarie à Londres, en qualité de secrétaire de la légation de Bulgarie à Washington.

Ce n'est pas un poste honorifique ou décoratif. Mlle Stancioff a tous les titres voulus pour l'occuper. Elle entre sérieusement dans la « Carrière P. C'est la première femme diplomate. Puisque l'esprit de finesse, qui est l'apanage des femmes, joue un grand rOle dans la diplomatie, elle peut y faire merveille. Elle a d'ailleurs de qui tenir. Sa mère est Française et parisienne. Quant à son père, qui représenta la Bulgarie à Paris avant de le faji? à Rome, puis à Londres, il a toutes les qualités qu'on peut exiger d'un diplomate. Il en a une autre, qui n'est pas la moins appréciable M. Stancioff, époux d'une Française, est un grand ami de la France. Non pas un ami de fraîchie date. mais de toujours, et grande fut sa souffrance quand en 1915 il vit son pays, ou plutôt son roi, sourd aux avertissements qu'il lui avait donnés, trahir la cause des Alliés pour s'attacher à la fortune des Hohenzollern de Berlin.

Bonne chance à Mlle Stancioff, Bulgare de nationalité, Française de culture et de cœur, première femme diplomate

LE GENERAL MAISTRE EST MORT

Pahis, juillet. Le général Maistre est mort cett3 nuit, un peu aprè^s 2 heures. Le HéhSr&i MHîstre étaït fié à JûiirvUÎB (Haute-Marne). Il

était age ae m ans. Il fit ses études au Petit Séminaire de Langres et au Lycée de Nancy. Il entra à Saint-Cyr avec le no 3 et en sortit premier. Il sortit également premier de l'Ecole de Guerre.

Il fut nommé général de brigade, le 23 septembre 1912. et prit le commande la brigade de Dijon.

Appelé ensuite à J'état-major cénéral

GENERAL Mmstre de l'armée, comme • chef d'état-major du général de Langle de Cary, Officier de la Légion d'honneur, le le' janvier 1914, 11 partit à la mobilisation comme chef d'état-major de la quatrième armée (général de Langle) et, pendant trente-deux mois de la guerre, commanda le Corps, notamment à la première bataille de la Marne, sous Lille, à l'attaque de Vermelles, et de novembre ̃1914 à décembre 1915, sur le front de la Fosse Calonne, à la vallée d'Ablains Saint-Nazaire.

Le 10 avril il avait été promu commandeur de la Légion d'honeur.

Le mai 1917. le général Maïstre prit le commandement de la sixième armée en remplacement du général Degoutte. Quatre jours après, il achevait d'emporter le saillant Hindenburg et les 23 et 25 octobre, livrait la bataille de la Malmaison, mémorable victoire. Le 13 décembre 1917, le général Maîstre fut appelé au commandement de l'armée francaise en Italie, sous son « cousin » Fayolte et prit une part glorieuse à l'attaque du Mont Tomba.

Enfin, le 10 juin 1918, le général Maîstre fut appelé au commandement d'un groupe d'armées du Nord, que venait de quitter le général Franchet d'Espérey.

Le 3 novembre 1918, il était élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d'honneur.

C'est une des plus grandes figures de la guerre qui disparaît.

Les obsèques du général Maîstre auront lieu, jeudi prochain, à midi, à l'église SaintFrancois Xavier. Le corps sera ensuite transporté dans la Haute-Marne.

(Dessin de G. MENARD.)

La coûteuse erreur

du port de Keroman et de son frigorifique A la suite des réoélations de l'Ouest-Eclair une enquête sur place a été ordonné* Une enquête parlementaire suivrait La courageuse campagne entamée par L'Ouest-Eclair, pour faire connaître au paya la coûteuse erreur du port de Ké.'omaii et de son frigorifique, a déjà produit ses fruits et son action se traduit par une enquête ordonnée par les Pouvoirs publics. Car en dépit de ce qu'annonçait un journal local, qui parlait d'une simple visite en vue d'établir la degré d'avancement des travaux, c'est bien d'une véritable empota qu'il s'agit et cette mission a été confiée il l'un des hauts fonctionnaires du département des travaux pur blics, inspecteur général des ponts-et-ctiaussées, M. Viennot. M. Viennot a été chargé de procéder il la vérification technique et administrative des travaux du port de pèche 1 vaste programme qui lui a permis de passer en revue tous les services de l'entreprise, en cours d'exploitation et commencés depuis bientôt quatre années

On n'ignore pas que si le principe de la création du grand port de pèche de Lorient na fut jamais contesté ni critiqué, en revanche, la conception de l'ingénieur en chef, auteur des plans et chargé de la construction, fut fortement attaquée et le choix de l'emplacement, en particulier, suscita d'âpres. et <t notre avis justifiées, critiques de la part de plusieurs personnalités lorientaises.

Mais aujourd'hui, la question n'est plus de savoir si c'est bien oai ou non, on a passé outre et l'œuvre est commencée. Après les dizaines de millions, déjà engloutis. pour le frigorifique et ses annexes, on ne peut plus envisager qu'une solution, l'achèvement. Mais devant l'absence totale de méthodes, l'inobservance des lois et ta désinvolture <rul ont caractérisé cette inalheureuse entreprise 'depuis le début, en présence des, .lanteurs, des erreurs, voire même des malfaçons, chaque jour constatées, de l'indication que noua donne le mode d'explottatiuu du seul bdtijnetxt acheva, le friKoriUque dont VQuestEclair a dénoncé la scandaleuse gestion en un mot, en présence du gâchis que nous avons signalé de façon précise par des faits et des chiffres, il y a lieu de vérifier comment ont été employés ces millions et comment seront dépensés encore demain, ces crédits si largement alloués pour un ouvrage dont on se rend précisément compte maintenant qu'il ne répondra pas aux objectifs pré»vus lors de sa création.

C'est à cet examen qu'a procédé l'inspeotour général des Ponts et Chaussées, délégué par le ministre des Travaux publics, M. Le Trocquer, et par le sous-secrétaire d'Etat de la Marine marchande et de la Pêche, M. Rio.

L'enquête serait terminée. NI-. Viennot a fait plusieurs visites sur le chantier et a eu de longs entretiens avec plusieurs personnes qualifiées pour le documenter, si toutefois cela était bien dans son intention.

Nou, continuerons à suivre de près cette affaire et nous dirons un de ces jours ce qu'il faut retenir de la mission de M. Vien:not. qui a quitté Lorient samedi soir pout Paris.

Mais cette enquête ordonnée par le Ministre des Travaux publics et par le sous-secrétaire d'Etat il. la Marine marchande, précéderait. dit-on, une enquête parlementaire, la question devant venir, oiï en a la ferme conviction, dans toute son ampleur, devant la Chambre qui tiendra <?Vîdemment à savoir ce que l'on a fait des sommes formidables qu'elle a votée,

Le serpent de mer

esl-il une légende ? Aux marins qui l'ont vu dé nous dire i

Où et quand ils l'ont vu ? Dans la mer Rouge

Brest, 17 juillet 1922.

Monsieur,

Il m'a été donné de voir un serpent de mer. dans la Mer Rouge, j'étais embarqué sur l'aviso Le Parseval, qui faisait route vers l'Extrême-Orient, comme aide commissaine. Ceci se passait en fin de décembre 1886. J'étais sur la passerelle avec l'officier de quart quand j*J vis, émergeant de l'eau, un gigantesque serpent ressemblant il un « congre tête aplatie de couleur très foncée la tête et le cote recourbés à la manière d'un cygne nageant; pouvait mesurer un mètre cinquante. Il disparut an bout d'une dizaine de secondes; il nageait à bâbord, à notre vitesse qui pouvait être ce moment de neuf nœuds, d'autres personnes de l'équipage l'ont vu comme mot, Agréez l'assurance de mt« sentiments dis» tlngués.

Paul Cadiou,

\dministrateur principe de l'Inscriptionf maritime fin retraite.

Toujours en baie d'Alorg

Monsieur,

Ayant lu l'article de l' • Ouest-Eclair du Il et vu l'image du serpent de mer de ce jour, je viens vous apporter mon témoignage. En 1893. j'étais embarqué comme quartta£ mattre mécanicien sur la canonnière « la M*- » (dit 1- rtni la

de la baie d'Along je ne puis vous dire exactement la date.

Nous faisions route de Hougay sur Kébao l'étais sur le pont avec un autre marin, fusilier breveté. Nous aperçumes à environ 200 mètres, perpendiculairement à notre bateau, deux masses noirâtres dans le prolongement l'une de l'autre, avec un intervalle immerge. Ce que nous apercevions devant était probablement la tête, mais Je n'en puis parler, l'ayant vue de trop loin mais la partie arrière était exactement ce qu'a reproduit l'image de « Ouest-Eclair » du 19 elle paraissait de la grosseur d'une barrique ( à anneaux très accentués) la longueur avait certainement plus de dix mètres l'animal progressait par mouvements verticaux. Le bateau continuant sa route, nous le perdîmes de vue au tournant d'un rocher. Pendant deux ans de navigation en baie d'Along. le n'ai Jamais eu l'occasion de reIIesNY Carolin,

Garde maritime à BrlcquevUle-sur-Mer, par Bréhal (Manche). BOIT6 AUX LETTRES

Un curieux angevin. Un des plus vieux chroniqueurs qui aient parlé du serpent de mer, le plus digne rie créance, est pfut-?tre Olaüs Magnum, archevêque d'Upsal, mus la description qu'il en donne est bien vague. Abel Gitjon, à Pinard. Vous faites sans doute allusion au récit du capitaine1 M'Quhce (et non Guloc comme vous l'écrivez). Le capitaine M'Quhœ commandait le vaisseau anglais Dœdalus en 1848.

Aux Indes Orientales, entre le Cap de Bonne-Espérance et Sainte-Hélène, le capitaine et plusieurs de ses officiers et hommes d'équipage virent un animal dont la forme était celle du serpfl'it. Animal énorme, nageant 0 fleur d'eau, se mouvant par des ondulations verticales ou horizontales. Dimensions de 15 à 16 pouces de diamètre. Couleur brun-noir. avec une tache jaune-blanchâtre sur la gorge. Pas de nageoires visibles, mais quelque cIiosp comme h. crinière d'un cheval, ou plutôt comme une bosse de mar-

souin sur le dos

Le 9 octobre de la meme année, le Times commentait ce récit (voir note ci-dessous). Yver Le Guen. 10 J'ai puisé les renseignements quP je vous ai donnés par lettre. dans le numéro du 16 juin 1883 de • The Elfevir library • que m'a très aimablement prêté un lecteur

2. Cet opuscule contient également des dépositolns certifiant que le serpent de mer tut vu attaquant des baleln-as.

Un chercheur de la Nattunale. Je vous remercie bien vivement, mais je n'al nullement I'intention de remonter au « Constitutionnel Ceia nous entraînerait trop loin Les fait)* nouveaux, contemporains, seuls nous intéressent.

L'Onob Claude.

L'enquête anglaise

3nr le nauf rage de t « Est » Paris, 25 juillet. Hier a commencé, à Londres, l'enquète officielle au sujet de la collision qui a eu lieu le 20 mai dernier, au luge de Brest, entre le paquebot anglais Smpt et le vapeur français La Seine. H s'agit de déterminer les responsabilités. Les armateurs de La Seine n'étant pas représentas a l'enquête, le tribunal d'enquête ne s'occupera que de fixer lea responsabilités du cote anglais.

Parmi les queslions soulevées se trouvent celles-ci

Comment se fait-il qu'on ait eu à déplorer 1a perte de 87 vies humaines, alors que le paqUebot anglaise, qui était aménagé pour transporter SGO personnes, n'en transportait que au au mamcnt de la collision 7

Est-U exact que !:>< chauffeurs de couleur aieiit contribué ia panique, étant donné surtout que les ivul .ruts de la Compagnie anglaise fixent la p: ;mriion de blancs et de gens de couleur pour (tuque chaloupe ? Enfin, conunent se fait-il que six chaloupes seulement aient pu s'eîolgner du naD'autre part, ces six chaloupes étalent plus que suffisantes pour sauvcr tout le monde, si chacun s'était porté vers la chaloupe qui lui était assignée or, on aurait constaté que les gens de mer de couleur s'étaient placés dans les chaloupes dès le début de la collision.

Y a-t-u eu dea difficultés dues à la difféftnce de langues

Le Syndicat des sens de mer dm nationalité britannique et l'Association des opératueurs de T. s: F. sont ofnelelleineiît repréPOUR LA PAIX DU MENAGE Les journaiiA relatent journellement de nombreux drames conjugaux, au dénouement souvent tragique. La statistique démontrerait qu'ils un se produisent jamais dans les rnénagçs habituées 1\ déguster en famille le quinquina l)ut<<>nnet qui donne appétit, santé, force et bonne humeur.

Feuilletou di j> l'Ouest- Eclair » du 26 juillet 1922. 34

IX. OEt.XItilt RAPPORT Du DOCTEUR WAXSON LA LCMIERC SUR LA UNOI

Quelque chose avait évidemment éveillé ses soupçons. Peut-être avions-nous omis un signal convenu entre Barrymore et lui. Ou bien le drôle avait-il des raisons de croire qu'un danger le menaçait. Toujours estil que je lisais ses craintes sur son horrible visage.

• A chaque instant, il pouvait sortir du cercle lumineux qui l'entouralt et disparaltre dans la nuit.

« Je bondis en avant suivi de air Henry. Au même mament, la prisonnier proféra un épouvantable blasphème et nt rouler sur nous un quartier de roche, qui se brisa sur ̃U bloc de granit derrière lequel nous i-cus

L a guerre civile en Irlande LES IRREGULIERS

A L'ASSAUT D'UN TRAIN Dublin, 25 juillet. Un train poste allant de Wesford à Dublin et transportant, en dehors des voyageurs ordinaires, une eoixantaine de prisonniers irréguliers escortés par un détachement de soldats nationaux, a été attaqué hier prèa de la gare de Klllurin par des hommes dissimulés des deux côtés de la voie. Le combat s'est prolongé pendant deux heures. Les assaillants se sont finalement retirés. Deux soldats ont été tués et une dizaine blessés, dont deux grièvement. A son arrivée à Dublin, ce même train a été l'oDjet d'uno nouvelle attaque par quelques tirailleurs Isolés et des irréguliers mêlés à la foule. Les prisonniers ont cependant pu être amenés à destination. Trois irréguliers ont été arrêtés.

La crise ministérielle italienne Rome, 25 juillet (De notre correspondant particulier]. En prenant l'initiative ne- t'ordre du jour de défiance contre le ministère Facta, le parti populaire on a déterminé la chute. Il aurait pu prolonger l'existence du Cabinet en adoptant une attitude contraire. Mais il aurait, sans doute, payé lui-même cet acte de complaisance par une crise intérieure et par la désaffection dos masses qu'ont exaspérées les violences des

A la suite des incidents de Crémone, où la maison de l'hon. Miglioll fut saccagée par les fascistes, le parti populaire réclama des ministres de droite, les hon. Ricci et le prince dl Scalea un désaveu du parti fasciste Ceux-ci s'y refusèrent. M. Facta ne voulut pas davantage poser d'acte public qui eût gêné ou contrarié ses collaborateurs. C'est alors que le parti populaire se prononça contre le ministère. Du coup le Cabinet Facta devait succomber. Le parti fasciste, de son cote, abandonna la droite qui s'était compromise pour lui et Joignit ses votes à ceux qui abattirent le ministère. Tout cela forme un imbroglio qui, de loin serait difficile à déméler.

En se séparant du ministère Facta le Parti populaire a indiqué en même temps comment devrait être composé le nouveau ministère ni les socialistes, ni la Droite n'y se- ront représentés. La formule, un peu absolue subira sans doute, en fait, quelque légère au ténuation. Mais elle suffit à montrer la dis.crétion, la circonspection, la réserve extrême avec lesquelles 1r chef de l'Etat en Italie exerce ses prérogatives. Le roi Victor-Emmanuel réduit au minimum ses interventions Il n'est pas de République où le pouvoir central soit plus effacé.

Félix Belval.

M. Bononù ea M. Facta ?

ROME. 25 Juilltlt. Le veto des populaires et des socialistes réformistes à la participation de la droite n'a pas pu être surmonté par M. Orlando, qui a dû se retirer. Ces deux groupes se retournent donc vers M Bonomi pour qu'il forme un ministère de «rauche. mais l'ancien président du Conseil a contre lui non seulement la droite mais aussi la démocratie giolltlenne. Par contre, it est soutenu fond par les populaire: s'étant déjà mis d'accord avec Dom. Sturzo. En cas d'échec, on reviendrait, dtt-on à M Facta. Lts fascistes occupent Magenta

Milan, 25 juillet. Deux cents fascistes, venant de Novare en camions automobiles ont -envahi la petite ville de Magenta, célèbre par la victoire qa'y remporta Mac-Manon, Ils firent le siège de la coopé rative s6claliste, où ils brisèrent tout ce qui leur tomba sous la main.

Une semaine nationale du blé Paris, juillet. Avec le patronage des ministres du Commerce et de J'Agriculture, du Comité central des Semaines du Commerce extérieur et de l'Association nationale d'expansion économique, le Comité inter-professionnel du blé, composé des représentants de l'agriculture, de la meunerie et de la boulangerie, vient de décider l'organisation d'une Semaine nationale du Blé, pour le mois de janvier prochain. Au cours de ce Congrès spécial seront exposés les résultats des expériences qui ont été poursuivies dans ces derniers temps en vue d'arriver à déterminer les meilleurs bWs de France au point de vue des producteurs, des meuniers et des boulangers.

r

« Pendant l'espace d'un éclair, le le vis très distinctement, tandis qu'il se levait pour fuir il était de petite taille, trapu et très solidement charpenté.

Par un heureux hasard, la lune vint a déchirer son voile de nuages. Nous escaladames le monticule. Parvenus au sommet, nous distinguâmes Selden qui en descendait précipitamment la pente escarpée. en taisant vcler les cailloux de tous cotés, tel un chamois.

• J'aurais pu l'abattre d'un coup de icvol ver mais Je n'avais emporté cette arme que pour me défendre en cas d'attaque, et non pas pour tirer sur un fuyard sans défense. Nous ftlona, sir Henry et mot, d'excellents coureurs parfaitement entraînes. Seulement nous nous rendlmes bien vtte compte que nous ne rattraperions pas notre homme. < Longtemps, la clarté de la lune, nous le suivîmes Jusqu'à ce qu'il ne fût plus qu'un

Sera-ce pour le 5 oa 6 août T. MM. LLOYD MOME

ET POINGARÉ

ONT OHAOUN LEUR PLAM PARie, juillet. Le correspondant du Temps à Londres téléphone

Il est possible que M. Lloyd George demande à M. Poincaré de ne venir à Londres que le 5 ou le 6 aoflt, parce que la Chambre des Communes va s'ajourner le 4 et que d'ici là on peut espérer la solution de la crise ministérielle italienne.

< L'Impression générale à Londres est que le président du Conseil français a un plan très net pour le règlement des réparations et des dettes interalliées. La liquidation de ces deux problèmes s'impose et on le reconnatt Londres comme. Paris. Seulement on s'est peut-être un peu trop hâté du côté français de croire que la Grande-Bretagne allait tout de suite renoncer à sa créance sur la France et à sa part des versements allemands de réparations. Les milieux officiels anglais se montrent moins disposés qu'une partie de l'opinion publique qui consentirait volontiers à cette double renonciation.

« Les bruits qui ont couru récemment au sujet d'une décision qu'aurait déjà prise le gouvernement britannique ont été démentis une fois de plus à la séance de lundi à la Chambre des Communes par sir Robert Horne. La situation morale de l'Angleterre est assez délicate. Elle songe en ce moment à négocier avec les Etats-Unis la consolidation do sa dette de guerre Ni Amérique, dette qui, suivant les déclarations faites pnr sir Robert Horne la semaine ddrnière, a été contractée entièrement et exclusivement pour le service des Alliés d'Europe. Elle est donc en train de se charger de son plein gré de la dette d'autres pays parce qu'elle ne veut pas exercer même une pression morale sur les Eta1s-Unls dans le sens d'une annulation ou d'une réduction de cette dette.

L'opinion anglaise la plus éclairée estime qu'il n'est pas possible d'annuler les dettes des alliées d'Europe envers l'Angleterre avant de savoir exactement dans quelles conditions se fera la consolidation de ia dette anglaise envers l'Amérique •.

Le programme qu'à Londres on prête à M. Poiacari

LONDRES, 25 Juillet. Le Daily Express publie ce matin le court éditorial suivant « Quels que soient nos différents avec la France, tous les Anglais sont heureux de constater un changement oans l'attitude française sur la question des réparations Nous n'entendons plus parler d'envah'r la Ruhr. M. Poincaré va venir à Londres et il est question qu'il fasse les trois propositions suivantes à M. Lloyd George il suggérerait l'annulation des dettes interalliées, quelle que soit l'attitude des Etats-Unis il demanderait pour les régions dévastées, la priorité des réparations il demanderait, enfin, l'émission d'un emprunt étranger qui permettrait à l'Allemagne de reconetrulr»» ses finances et reprendre les paiements de ses réparatins P.

Le Daily Mail, pourtant, se fait t'écho des craintes dont il a entendu parler. dans les milieux politiques français. Il dit que si M. Lloyd George voulait parler il. Londres de l'évacuation du Rhin ou d'une diminution des effectifs de l'armée française M. Poincaré rentrerait aussitôt A Paris

FONCK

Commandeur de la Légion d'honneur

PARIS, 25 juillet. Au cours d'une prise d'armes, qui aura lieu jeudi 27 juillet à 9 h. dans la cour d'honneur des Invalides, la cravate de commandeur de la Légion d'honneur sera remise au capitaine Fonck, député des Vosges, as des as de l'aviation interalliée, La citation qui illustre cette décoration est la suivante « Pilote de chasse légendaire. Pendant ans a fait une guerre sans merci à l'aviation ennemie, t'attaquant nartout où elle se rencontrait, sans jamais se laisser arrêter par le nombre de ses adversaires. A. rempoté 75 victoires officielles dont depuis sa promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur. S3 citations. » Le capitaine Fonck qui vient de creer, dans l'Est, au cours de différentes manifestations aéronautiques, un grand mouvement de propagande en faveur de l'aviation, doit partir le 19 août prochain en mission spéciale du Gouvernement français aux fêtas de centenatre Pt A l'Exposition universelle de Rio de Janeiro.

point imperceptible, glissant rapidement à travers les rochers qui hérissaient une colUne éloignée.

tous courûmes jusqu'à perte d'haleine; mais l'espace entre lui et nous s'élargissait de plus en plus. Finalement nous nous ar- rêtâmes, exténués, pour nous asseoir et le regarder disparaître au loin.

a Ce fut à ce moment que survint la chose du monde la plus extraordinaire et la plus inattendue.

a Nous venions de nous relever, et nous nous disposions à reprendre le chemin du château. abandonnant cette inutile poursuite. e Vers notre droite, la lune s'abaissait sur l'horizon. Déjà la cime d'un pic avait mordu la partie inférieure de son disque arRenté.

Alors, là. sur ce pic, se dessina, noir comme une statue d'ébène sur ce fond éclatant le profil d'un homme.

Ne croyez pas, mon cher Holmes. que l'aie été le jouet d'une illusion. Je vous assure que de ma vie. Je n'ai rien vu de plus distinct.

• Autant qu'il m'a été possible d'en joger, cet homme m'a paru grand et mince. Il se tenait debout, les jambes un peu écartées, 4e* bras croisés, la tête basse, dans l'attitude dr quelqu'un méditant sur l'Immensité qui se déroule devant lui.

• On aurait pu le prendre pour le génie de ce terrible lieu.

a Ce a'est pas Selden, car cet homme se trouvait très loin de l'endroit où le prisonnier avait disparu à nos yeux. D'ailleurs. il Paraissait beaucoup plus grand que le frère le Mme Barrymore.

L'UNITÉ

DE L'EMPIRE ALLEMAND MENACÉE

Ia situation mte tendue

entre Berlin et Munich

Munich, 85 Juillet. En présence des difflcultés opposées par le Landtag à l'application de la loi de protection, de la République, les partis de gauche font peser la menace de 1 action ouvrière qui aboutirait au blocus économique. Dans certains mtlieux on espère qu'un compromis interviendra entre Munich et Berlln. Sinon on devrait provoquer une décision du Reichstag abrogeant la décision du Landtag comme contraire à la Constitutlon.

Dans les cercles politiques, on reste con- vaincu que l'attitude actuelle du Gouverne- ment bavarois ne constitue qu'une simple dé- monstration et qu'on arrivera à une entente. Mais on ne dissimule pas que les dissensions entre le Reich et la Bavière prennent un caractère grave et que l'unité du Reich est en vole d'être menacée. La menace est d'autant plus grave que d'autre part les Rhénans, réunis en congrès à Aix-la-Chapelle, viennent d'affirmer solennellement leur volonté d1»^' chapper à la tyrannie prusienne.

Une menace à la Bavière

PARis, 25 juillet. L' Intormation annonce que les syndicats ouvriers allemands se proposent, en cas de conflit entre la Bavière et le Reioh, de couper le ravitaillement en charbon de la Bavière.

« Ver6oten ».

Mi-nich, Juillet. L'ordonnance du gouvernement bavarois porte que la police non bavaroise n'aura pas le droit d'entrer d'ellemême dans la région bavaroise de la rive droite du Rhin.

Ce que dit la presse allemande Berlin. 25 juillet. Les journaux de ce matin, l'exception de la presse nationaliste, déclarent que l'ordonnança du Gouvernement bavarois constitue une violation de la Constitution.

La « Gazette Générale de l'Allemagne l'appelle le premier cas d'une révolte d'un état contre l'Empire dont il fait partie.. Aucun pays, aloute-t-elle, n'a le droit dYnviter ses ressortissants à la résistance ouverte aux lois d'Empire. Le Gouvernement bavarois s'est engagé dans une voie extrêmement dangereuse qui peut conduire à la dissolution du Reich et à la guerre civil. La « Germania » dit que le Gouvernement d'Empire et le Reichstag ont le pouvoir d'abroger sans délai l'ordonnance bavaroise. Le Tagblatt est convaincu que l'attitude de la Bavière peut conduire à la destruction de l'unité du Reich.

Pour la Gazette de Voss également, l'action du Gouvernement bavarois est le commencement de la dissolution du Reich. Le drame de l'auberge de Mantes VBRSAIU.KS, 25 juillet, Aujourd'hui ont comparu devant le jury de Seine-et-Oise les débitants de tîntes les époux Renou et un nommé Corderv qui avaient, le 21 mai dernier, tué un client qui les menaçait. Les époux Renou, leur garçon de salle, Maurice Joseph, et le nommé Cordery ont été condamnés chacun à 2 ans de prison. La Cour a condamné en outre Cordery à 10 ans d'interdiction de séjour, et les époux Renou ü verser à la mère de la victime une somme de 2.000 francs à titre de dommages et intérêts.

CEORCES CARPENTIER

OPÈRE UN SAUVETAGE

LONDRES, 25 juillet. Hier, à Beaulieu (Hampshire), miss Clara Le Briton, une des nombreuses artistes engagées dans une scène cinématographique représentant un carrosse traversant une rivière, a failli se noyer, par suite de l'ouverture des écluses, situées non loin delà.

L'eau envahit brusquement la voiture, et tous les camarades de l'artiste prenant part au film restèrent comme pétrifiés d'horreur par cette catastrophe soudaine.

Parmi eux, se trouvait le boxeur Georges Carpentier, qui est comme on sait, en Angleterre depuis plusieurs semaines. Plongeant immédiatement dans la direction du carrosse, Georges Carpentier réussit, non sans pei- ne, à l'aide de cordes, à dégager l'artiste et à là ramener sur la berge.

J'étouffai un cri de surprise, et J'allais de montrer au baronnet, lorsqu'il s'éclipsa pendant le temps que le me mis à saisir le bras de mon ami.

La crête de la colline avait entamé plus profondément le disque de la lune; mais sur le pic, il ne restait plus de trace de cette muette apparition.

a Je voulus me diriger de ce côté et fouille:- cette partie de la lande j'y renonçai, elle était trop distante de nous.

Les nerfs du baronnet vibraient encore sou.s le cri qui lui rappelait la sombre histoire de sa famille. le ne le sentais pas d'humer à tenter de nouvelles aventures. Sir Henry n'avait pas vu l'homme du Pic Il ne pouvait partager le frisson que son étrange présence et sa majestueuse attitude avaient fait passer dans tout mon être. « Quelque sentlnelle 1 dit-il. depuis l'évasion de Selden la lande en est couverte. • Malgré la vraisemblance de cette explication. je ne suis pas convaincu. •' J'irai aux preuves.

Autourd'hui nous écrivons au directeur de la prison de Princetown pour lui indiquer les parages où se cache le contumace, « Mais quel malheur que nous n'ayons pu nous emparer de lui et le ramener triomphalement à son cachot 1

Telles sont, mon cher Holmes, 'les aventures de la dernière nuit.

Vous né vous plaindrez pas de l'étendue d.? mon rapport. Certes, H contient force détails qui ne touchent que de très loin & l'affaire. Toutefois, Il me semble qu'll vaut mieux que vous soyez tenu au courant de

LE CONCOURS DE LA MONTRE Suite de la liste d«i gagnants

r£b. Eduuard Clouer 7. rue du Pompier Châteaubriant rép. 3 h. 41 m. se 5. 28 M. Chedbois Alexandre, à Couutraln (Maor^oTfranca7?™' Une montre plaquée Le Métayer Vincent Caen (Calvados) (i™ réponse 3 h. 41 m- s., 2 réponse 1 17 ni^ieDJtlan,ne Naugier, chez M- Couteau, 6, place Royale, Nantes a- réponse 3 h. 41 m. imI réponse 0 h. 43 m. 57 s.)

nu 1Ue,vC?Uin- 3, rue de Toulouse, Rennes 5 h.

NI. Pierre Alain Le Pape, à St-GuenoléPenmarch (3 h. 40 m. 39 t..» réponse 6 IL 15 .NI. ni. Jules 46 e.) Brossault, ruet Alphonse-Guérin, 62, Rennes (l« réponse 3 h. 41 m. s ° réponse 5 h. 12 m. 45 s.) à Riaillé (Loire-Intérleure) U" réponse 3 h. 41 m. 2t s., g. réponse 1 h. réponse 4 h. 55 m. lu s.)

M. Paul Guéguen, a Broons (C0t*5-du3 h. o., 2o réponse 3 h. 47 m. 30 s.)

M. Louis Quémar, premier maltre en disponibilité, au bourg de Plérin réponse 3 h. 41 m. 25 s., 2o réponse 3 h. 29 m. 23 s.) M. Jean Salleron, route de Clisson, Nantes U« réponse 3 h. 40 m. 37 s., réponse 3h.27m.l2s.)

la. ei /» prix. un chronomètre (Unie) métal gravé, valeur 95 trancs

M. Auguste Héleine, 8. place du Champ-deMars. St-Lô réponse 3 h. 41 m. 2 s., réponse 2 h. 56 m. 55 s.)

M. Faucheux, 6, rue du Champ-de-Mars, Rennes (i* réponse 3 h. 41 m. s., 2« ré·ponse 2 h. 32 m. 29 a.)

Du 80 au 830 prix. Un chronomètre (Unic) acieT, boîte plate gravée, 96 francs .NI. Joseph Caiventier, rue Geoffroy-Drouet 11, Nantes (1« réponse 3 h. 41 m. 25 s., réponse 0 h. 39 m. 40 s.)

M Marcel Gouzigou, il. Tonquédec (Côtesdu-Nord) (l« réponse 3 h. 41 m. 25 s., 2- réponse 11 h. 35 m. 40 s.)

.,NI. Etienne Le Dreff, à Locoal-Mendon (Morbihan) réponse 3 h. 40 m. 36 a., 2 réponse 4 h..20 m. 15 s.)

M. Charles Guyomarch, La Roche-Cintrée, Huelgoat (Finlstère) réponse 3 h. 40 m J6 s., réponse 3 h. 33 m. 23 s.)

Du au 88e prix. Un chronomètre (Unie) acier, botte plate unie, 95 francs -NI. Marmin Henry. 5, rue Choquet-du-Lindu. ?rhSVm.r!Vh- *>m- «•̃;̃̃̃̃̃ Mme Berthler, 6, rue Danycan, St-Servan &-et-V0; 1" rép. 3 h. 40 m. 36 s. rép. 10 h. 25 m. 12 s.).

M. Bertet Toussaint, au Vieux-Four, Saint.Jean-de-Boiseaux (Loire-Inférieure) I» rép. 3 h. 41 m. 27 s.; rép, 5 h. 28 m. 8 e.). prix. Un chronomètre (Rex)

Mme Caplain, aux Douets, Flers (Orne) 1™ rép. 3 h. 40 m. 35 s.; 26 rép. 8 h. 45 m. 40 s.) Du 90o au prix. Une carabine valeur 90 francs

M. Yven Léon, rue de la Voûte. 2. Brest (Finistère) rép. 3 h. m. 35 8. rep. 2 h. 35 m. 20 s.).

Mlle Marie Mérienne, Saint-Suliac (i.-et.V.), M. Lucien Hervochon, à Lalleu (I.-et-V.) ft*p. 3 h. 40 m. 35 s.; 2» rép. 2 h. 25 m. 40 s.) Du 930 au 95o prix. Une montre (Unie) métal poli, 85 francs

M. Lanoë Augustin, 7. rue de la Parchemi.nerle. Rennes rép., 3 h. 41 m. 27 s 29 rép. 2 h. 12 m. 15 s.).

M. Lemée Jacques, 1er maître au bureau de comptabilité, travaux hydrauliques, à Cherbourg (Manche); 1« rép. 3 h 40 m. 35 s rép. 2 h. 5 m. 20 s.).

Mme Lasne, 18. boulevard Sébastopol Rennes rép. 3 h. 41 m. 27 s. réponse, 1 h. 31 m. 9 s.).

Du au prix. Une carabine valeur 80 francs

Mme BoQssé. 34. rue Victor-Botssel. Laval (Mayenne) (1" rép. 3 h. 41 m. 27 s.; 2- rép. 1 h. 19 m. 51 s.).

Mlle Marie Poirier. Montrevault près l'Eglise (Maine-et-Loire): T» r<to. 3 h. 40 m. 34 s. 2» rép. 6 h. 35 m. 25 a.).

M. Leroy. Le Loroux-Bottereaux (Loire-Inf.) rép. 3 h. 43 m. 28 s.: rép. 4 h. 25 m. 16 s.

tout vous tirerez vous-même les renseignements utiles qui vous aideront à asseoir votre opinion.

« Avouez que nous avons fait quelques pas en avant.

En. ce qui concerne les Barrymora, nous avons découvert le mobile de leurs actions et. de ce côté, le terrain est déblayé. • Seule la lande avec ses mystères et ses étranges habitants, demeure toujours plus insondable que jamais.

Peut-être dans ma prochaine lettre, pourrai-je vous fournir quelques éclaircissements sur ce qui s'y passe.

Le mieux serait que vous vinssiez au nlus tôt. En tout cas vous recevrez d'autres nouvelles sous peu de Jours

X. EXTRAITS DU journal ds Watson. Jusqu'ici J'ai cite certains passages des rapports que J'adressais presque Journellement à Sherlock Holmes. Aujourd'hui, J'en suis arrivé à un point de mon récit où je me vois forcé d'abandonner ce procédé et d'avoir recours à mes souvenirs personnels aidé en cela par le jcurnal que j'ai tenu à cette époque. Quelques extraits me remettront en mémoire les détails de ces scènes fixées dans mon esprit d'une manière indélébile.

Je reprends donc au matin qui suivit notre vaine poursuite de Selden et nos autres aventures sur la lande.

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PARIS. M junitt, 1 heure du malin.

LE CONGRÈS DE LA PAIX

S'EST OUVERT A LONDRES LOMBES. 25 juillet. Le 2S« Congrès international de la Paix s'est ouvert aujourd'hui la Mansion-House, résidence officielle du lord-maire. 500 déléguée, représentant une vingtaine de nations, y assistaient. Le Congrès a commencé ses travaux sous la présidence du sénateur Lafontaine (Belgique). NI. Fisher, ministre de l'Education de Grande-Bretagne, après avoir adressé aux délégués un hommage de bienvenue de la part du roi Georges, a annoncé que M. Lloyd George l'avait chargé aussi de dire aux délégués combien il regrettait de ne pas pouvoir leur exprimer en personne sa profonde sympathie pour les buts élevés qui inspirent leurs délibérations.

Dans son discours, M. Fislier dit notamment Le maintien de la paix a toujours été, pendant des siècles, et est encore le principal but de la Grande-Bretagne. Il n'est 1 pas dans l'intérêt de la paix que le monde ..oU divisé en deux camps celui des vain1 queurs et celui des vaincus, C'est pourquoi le Gouvernement britannique désire que l'Allemagne demande à être admlse dans la Soci été des Nations.

a Le plus grand des dangers actuels est l'esprit du nationalisme fanatique. Cet esprit existe en Irlande, en Anatolie, en Egypte. Il est une menace croissante pour la paix de Enfin, M. Flsher parle en faveur du désarmement, notamment de l'élimination des produits chimiques -et des sous-marins comme armes de guerre, et il ajoute que le revolver devrait être rayé de la liste des armea honoPlualeurs autres délégués ont également pris la parole. M. René Walfort, délégué franchis, parlera à la réunion contre la guerre qui doit avoir lieu samedi à Hyde Park. Les travaux du Congrès International de la paix se termineront vendredi. Il n'y a dans l'assemblée aucun représentant officiel de l'ambassade d'Allemagne.

LES ACCIDENTS D'AVIATION

Sur le terrain da Boarget

LE BOURG£' 25 juillet. Un accident est arrivé à 18 heures sur le terrain du 34' régiment d'aviation, au Bourget.

L'avion piloté par la «capitaine Lagache, ayant il. bord son mécanicien, a heurté de l'aile uu poteau télégraphique en atterrissant et la'ppareil s'est brisé au col. Le capitaine Lagache a eu le crâne fracturé. Son état est grave. L «mécanicien a eu un bras cassé et des contusions multiple*.

En Anfieterre

I owres Si juillet. Un aéroplane s'est ccrftsé sur le eol, près de FolKestone. d'une auteur de 300 mètres.

Lé pilote a été tué sur le coup.

Aux Etats-Unis

Washington, 25 juillet. Un aéroplane, qui fuirait des évolutions au-aes»us du centre d'aviation de Hawklnge (Kentucky). s'est abattu sur le sol par suite d'une panne de moteur. Le pilote a été tué et l'observateur grièvement blessé.

UNE MAISON S'ECROULE DANS LE NORD

Cinq blessés

l.iui: 25 juillet. Pendant la nuit, la maison occupée par la famille de l'ouvrier Bracq. il Audencouit, s'est écroulée, ensevelissant tous ses habitants. les cinq personnes composant la famille Rracq sont plus ou moins griévement blessées.

LA LUTTE CONTRE LA VIE CHÈRE Si vous voulez réaliser une grande économie, achetez aujourd'hui un Savon Complet Dalyb. Ce savon dura deux fois plus parce qu'il ne contient que des matières de choix. Il assouplit et embellit la peau parce qu'il est pur. RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES. FenslODUIlT., loyers. héritage», formalités admlntstr., etc. prlre Ouest-Eclair. rense'K lurld.. 2 f r 25 mand. ou timb.

Feuilleton de 4 l'ouest-Eclair e du 26 juillet 54

BAILLONNEE GR.dND ROMAN-ClltEM.4

par Pierre DECOURCELLE

DEUXIEME PARTIE

LA PETITE MENAGERE

IV. L'HfVOYÉ DE M. MomssoOL

« Eh brrti. nous sommes prêts à vous acheter votre fonds un prix bien au-dessus de sa val?ur réelle, un prix qui vous assurera, placé en bonnes et sûres valeurs, un intérêt sup;rleur vos bénéfices d'aujourd'hui, et in&ine de demain.

La nfiûn sur sa serviette rebondie, le buste droü. la mine grave, M Lecarbonnier » parla- avec facilité, s'attachant à convaincre TVTèse, n'ayant plus, avec l'ex-forç-at blemë n cynique de la veille, aucun point de parenté.

D'aiTïeurs ce n'était pas une canaille ordinaire fjue Trois-Six.

Il avait reçu une instruction superficielle, Mtis doute, mais dont au besoin, comme pour le cas présent, il savait se souvenir. Aussi jouult.il sun rôle à la perfection. SI, dès le 'début, madame Blandaln avait

LA QUESTION

DES DETTES INTERALLIÉES AUX ETAT-UNIS

La Commission des dettes est convoquée pour jeadi

Paris, i"5 juillet. On mande de Washington M. Mellon a annoncé que là commission des dettes était convoquée pour jeudi et que NI. Parmentier assisterait à la séance. Bien qu'il soit prntiquement admis qu'aucun pays n'est actuellement capable de payer aisément les intérêts de ses dettes, on estime dans les milieux autorisée américains qu'il serait possible pour la France de trouver un moyen de commencer ses payements, sans avoir recours à de nouveaux délais. Quant il la question de l'annulation des dettes inter- alliées, le point de vue américain reste différent de celui des autres nations, qui sont toutes débitrices des Etats-Unis, alors que ceux-ci ne sont débiteurs d'aucun pays.

INFORMATIONS

AWlINIÔTOUTIOOf DES FIWAflOES. SQtU nom̃mit triiorieri-payeurM généraux

K EplinI (Vosges), M. Zlmnwrmann, trésorierpayeur général a LaviI (Mayenne).

A Salmt-Brteue (totes-du-Nwd), M. d'AJsace. trésorier-payeur général a Gap (Hautes-Alpes). A Laval (Mayenne), M. Deronrt, receveur particulier des Finances Il Chatelleraurc (Vle-nne). Est nommé chevalier de la 'Légion d'honneur. M. Pelletier, directeur des Contributions Indirecte* à Aleniym.

Sont nomme1.» receveur. particulier» de* Financea A Tournou (A.rdèche), M. Marcttle receveur particulier de» Finances, t Qulmper (Finistère). A Qulmper, M. MallUvat, receveur particulier des finance.»,. il Mayenne.

A Dieppe, NI. Sere receveur particulier dei Finances il Ar«eii'taii (Orne).

A Mayenne, M. DupiUs, receveur particulier dea Finances a Castelsarrasta (Tarnj-et-Oaromie), A Argentan M. Ledoyen, receveur particulier des Ftnances a Château- CKlnon (Nièvre).

A Avesnes (.\ord), M. Sorton, receveur particulier des Finance! a Valognes (Manche).

A valognea, M. LavlRme, receveur particulier dos Finances, A Ancenls (Loire-lnXérleure).

A Doullens (Somme), m. Picard, receveur particulier des Finances 4 Marlaln (Manche). A Arcls-sur-Aube, M, Colpnard, wceveru parti- culier des Finances Il Ch&teaulln (Finistère). A .Bellac (Haute-Vienne), NI. Simon, receveur par- ticulier des Finances à Loudéac (COtes-du-Hond). A Mortaln (Mrocne), M. Graverof, percepteur de* -Contributions dlrectes a Tréon (Eure-et-Lolre). A Loudéae (Cotes- du-.Nord). M. Dlgeon, percep- teur des Contribution* directe. au Tréport (SeineInrérlfture)

A Aticents (Loire-Inférieure), M. Merand, percepteur des Contribution* directes a Amatlloux (DeuxSèvres),

A Segré, M. Prwthumeau, percepteur des Contributions dtrectes a Gennes (Malue-eH.olre). A Mononorlllon (Vienne), NI. Auttoult, percepteur des contribution* directes Louresse-Hocliemenler (Malne-eHLolre).

A QuiinperJé (Finistère), M. Hoblln, perrepteur des Contributions directe» à Guipa vas (Finistère). NOTARIAT. Sont nommés notaire à Mortaln, M. Lamache, en remplacement de M. Calé; notaire honoraire. M. Branlt. ancien notaire Brix (Manche).

SUPPRESSION D'OFFICE. L'office d'huissier au Tribunal de première Instance de Morlaix, dont M. Orall était titulaire, est supprimé.

PONTS ET OHAUSStES. MM. Josseaume PlerrWetn. lieutenant de poM de 1r' et. Cherbourg. et Jouan Charles-Kdmon<3, lieutenant de port de cl., en congé sens traitement, cesseront leur» fonction» le septembre

Mlle David oilberte. agent au service ordinaire du département du Calvados, a été affectée. il. dater du l'r août dans le département de 'faine-etLotre.

LEOION D'HONNEUR

Sont nommés au grade d'officier MM. Coudurier publiciste; Kapferer, Ingénieur; du Chanoy. ingénieur civil des Mines.

Au grade de chevalier MM. Aaot de 'Malzlère, publiciste; Blnet, agent techn. de il$ el. des constr. navales; Chn.llanie-1 libralre-édHeur: Cognet, direct, de l'hopMal mixte de SI-Roch, a Nlre; Crabes, prof. il l'écule des apprentis marins; Frlsch. dit Frlsoh de Pela. armateur; Glbb. professeur: Hauaermann, ingénieur des Arts et Manufacturer; Mauget, pilote en retraite; Moufflet. sous-chef de bureau au ministère de la Marine: Pinard, peintre du déparlement de la Marine; Rlou. riubllciste; Rov, président du Trlbunal de Commerce de Nantes-, Silve. capitaine au long-conrs: Trécoum. trésorier de V ci. de la Marine, en retraite; Vidal, entrepreneur de travaux publics Aubry. Industriel à Paris Gagne, commi.» principal de Y* cI.; Génln. auxiliaire permanent de l'Administration centrale de la Marine Marre!, directeur des Forge» de la Loire et du Midi; Gard.mez, administrateur de Va clause de l'inscription tnarit.; Hongrie* Albert, conseiller à la Cour d'appel de Caen.

DANS L'ARMÉE

SERVICE DE SANTE. Mutation*. M. Dauf Joseph-Marie, médecin principal de cI., ;e la Place de Strasbourg, centre spécial de réforme, est

u un mouvement irréfléchi de défiance contre ICîî. ce sentiment s'était complètement évanduT

Elfe écoutait avec attention, intéressée maintenant.

OrTes, elle n'ignorait pas que souvent l'orig"ine S'une fortune résidait dans des circonstances semblables à celles qui, aujourd'hui, venaient au-devant d'elle.

Si cet homme disait vrai 1

Si réellement ce monsieur Morlssol, ainsi qu'Ll l'avait déclaré, était disposé à payer le fonds bien au-dessus de sa valeur One rTSqlialent les deux associées en s'en il "7arraâsant 7

Oui, la Petite Ménagère leur assurait la tranquillité de la vie matérielle. Mais le commerce n'est-il pas toujours aléatoire t Qu'une maison concurrente vint à se fonder dans le voisinage, et c'était pour la leur sûremen' le déclin, et peut-être, qui sait, la mTne.

Si elle avait été seule dans l'existence, sans (foute eût-elle refusé l'offre du mandataire ff.1 M. Morissol..

I.'exceTTente femme n'était guère ambitieuse pour clip-même.

Mais il y avait Pauline. Il y avait surtout Germaine et Raymond.

Pour eux, pour ces êtres chers, elle ne se croyait pas le droit de repousser une occasion, si cette occasion véritablement devait assurer leur bien-être T

Trofs.Six remarqua

Je vnls, /madame, que voue réfléchissez. Cest "nrtlce que ma proposition ne vous appara" p'us aussi extravagante que tout à l'heure )*en suis heureux, Vous verrez que vous flnirez pu vouâ rendre complètement mes raisons

ftftect* 1 Ia place à» JUaaas, président il* la Com- mlMon <U r6torme,

ARTILLERIB COLONIALE (Active). Mutation» Sont affecté» en Indo-Chine, lé chef d'escadron Werquin, du V régiment Cherbourg.

En Afrique Occidentale !*an;alse, le lieutenant Rouaseau, du T régiment A Cherbourg et l'ofncler d'adm. tle 2" cl. Faute, de la chefferie du génie de Brest; au l'r régiment iL Lorient. le capitaine Le Mena. rentré du Maroc.

Au 2' régiment & Brest, le capitaine Dordor, de l'état-major particulier de l'armée; le lieutenant Rémond de ('hélas. du 10' réglment i Toulon, au cours de perfectlunemeiu à l'F,cole militaire de l'artillerie de Fontainebleau.

Au parc d'instruction du 1° régiment A Lorient, l'uftlfU'r d'adm. de • ci. Verger, du dépôt des travailleurs coloniaux de Marseille.

Au parc régional d'artillerie de Vannes, l'officier d'adm. de i'« cl. Clafluln, du parc des oeparatlons d'inf. u la gare régulatrice de Sarrebruck. en France.

Au l'r régiment d'Infanterie coloniale Cherbourg, le chef armurier de l'1 cl. Bolnot, rentré de Chine.

LEGION D'HONNEUR. Chevalier ai. Sébilleau, médecin major de S!» classe terril. au W MEDAILLE (MILITAIRE. M. Mont«gut, mar. des logis maître tailleur au t" réclm. de chasseur».

CORPS DES OFFICIERS IttADMlINISTRATION DES SERVICES D'ETAT-MAJOR ET DE RiECRUTK. NIENT. Armée active, M. Pulchafray, officier d'admin, de l" classe de l'état-major du IV corps: Bauby. otf. d'adm. de f" cl. de l'E. M. du IV- C. A" est affecte a l'E..M. de la division de Constantin».

INFANTERIE. Armée actlve, Mutations. Les caplt. Bronner. du d'Inf. est affecte au Couec. du 68o tlralll. marocain'), est affecte au Vè- d'inf.; Delbreil, du d'inf., est affecté au Gautreau, du au W; Latour D'Affaure. du 1190 au M'; Pechpérou Commlng<6 do Gultam. du U7' d'Inf.. est affecte au HT; l'éron, du W9', au De PontavJcO. du 'l» chasu., au a» d'inf.; Sansault du 77' d'inf.. nu 3t' tlralll.; Roux. seau, chef do bat. du 1O3« d'inf., désigné connue Instructeur de la préparation militaire du 3' degré a Paris, maintenu au d'Jnt.; RobiJlard, Meut, au 103' d'inf., affecte au

INFANTERIE (Active). Les officiers du 1T rég, d'inf. passent Péan, lleut.-col., affecté au .1' lnf.. maintenu au détachement chargé de la liquidation du 1T lnf.; Souchet, chef de bat., affecté au 71' Inf.; Mansoux, caplt., affecté au 13T Inf. LN officiers du 301 rég. d'inf. passent Lemerdy. Heut.-col.. affecté au 65' inf.; Faramin, Ueut., affecté au 19' Inf.

CAVALERIE (Active). Mutations MM. Des champs, colonel au 9* chasseurs, passe au 3' spahis Mercier du Paty de Clam, capit. au V huss., passe au dragons.

Les officiers du 12' hussard* dlasoue reçoivent les affectations sutvantes: Lanaltre, caplt., V drag.: Drezet, lient.. 3' drag.; Plnel de Grandchamp, Heut. dragons.

GENIE (Active). MM. Cayret.off. d'admin. de 1" ci. à la chefferie du Mans. est affecté A la chefferie de Toulouse Le Cardonnel, off. d'adm. de 1" cl. à la chefferie de Toulouse, est affecté la chefferie du Mans.

SERVICE DE SANTE (Active). Mutations les méd. aide-majors Cadet, de la place de Rennes. est affecté & la place de Cherbourg Lemer, de l'Ecole d'appllc. du serv. de santé mllltatre. est affecté au -io* corps d'armée Mahleu. de l'école (Vapoltc. du serv. de santé militaire, est affecté au corps d'armée l'off. d'adm. de cl. Savaris, de. la direct, du serv, de santé du 9' corps d'armée, est affecté au corps d'occupation de Constantlnople.

lAjLiUisiAi-.t iacuvpi. uni eiu désignés pour servir en Indo-Chine le Heut. Le- ber. du 1" ré«r. Il Madagascar le Heut. Bour- maux, du ? ré»r. en Afrique Occîd.; le canlt. Nirolas. du t" rég, au Maroc le cap. A t. t. Joly. du t" ré(r.: le s.-lleut. FIllppl. du rég. en Algérie le Ueut. Bastien, du t" réfr. Le Heut. Tester, du rég.. est déslené pour Madagascar, par permutation avec le Heut Le- ballly. du 1" ré«r.. oui est désigne pour le Mnr< Sont affecté» aver 1a mention service au t" ré»: les chefs de hat. PerlKault. rapatrié du Levant Perin. attendu de Tunisie les Meut. Labarre. rapatrié du Levant Richard, attendu (le Tunisie: le lteut. du cadre latéral Lebrun, rapatrié du Levant. An 21 rég/ te chef de bat. Diverrès. rapatrié d'Afrique Occid.: les canft. Knrné. rapatrié du Levont ? • T,i>irrnn(1_ runatrlé rt'Afrinui» Occ.1<1 INTENDANCE MILITAIRE DGR TROUPER COLONIALES (Active). Nutations Affectée en IndoChine. l'off. d'adm. de r c\. André, en service X la siMis-Intenrtaco de T?rwt: A la sous-Intendance de Brest, l'off. d'adm. de el. Emerl précédemment nnYote li la wius-tntendace de T/)rIent

DEPECHES COMMERCIALES HALLES CENTRALES

Parls, 25 Juillet 1022.

BEURRES. Tendance baisse de 0 fr. 10 mit les beunre, centrifuges; baisse de 0 fr. 20 sur les beurres marchands de Brwapnc.

Pour le» beurre* en motte*, on cote le klln en marchanda français Normandie. 7 a 11.T0: Bretagne. p I1.S0; pn oenlrlfuitcs Normandie, » 1Î.S0;' Bretogin*. 10 a

Arrlvage; du Jour Jlpiinvi en mottes. ̃4O.1P3 Kilo»; beurres en livres, kilo! petits bPU-res. 2.87A kilos.

OEUFS. Tendance baisse de 1n fr. fur le? n>uf« normand! extra; hausse de SO fr, sur les ipirft bretons et «urtros.

On cote par colis de œufs les exiras de Normandie, 310 a 400; ees gros, Il 300; teg irro! de Bretagne, Il 325; les ordinaires. 260 a 2«fl.

FRO.MAC.E3. Camembert» Normandie, 50 àdivers, 40 A Pont-TEvéque, 30 t Brie, grand moule. 100 A moyen moule, 70 a 150; nrrlvaire«, pales molle, kilos; pâte sèche kilos.

POISSONS. Barbue*, ni: bars, 9 à homards vlvanu, 5.50 Il 9; langoustes vivante?. 7 a 10.50. maquereaux francaçls. prros. 2 Il 3: raie., 0.50 t 1.50; tardée'' salée» Bretaime, 2 à fratches, 1b à solea françaises, Il 15. MARCHE DE LA VILLETTE

I.a Vhxette. 95 juillet. Vente calme. Veaus amenés 963. vendus 953, Il@ quai, nette 650. vi

Et le voLlà qui, délibérément, sur le comptnir déplie sa serviette, et prend dans l'intérieur un dossier de papiers qu'il effecte de consulter.

Les deux clientes. ayant soldé leurs achats, se disposaient a sortir, reconduitea par Pauline.

Trois-Six, son examen terminé, se pencha vers Madame Blandaln et, baisant la voix X combien, madame, estimez-vous votre iùaTson ?

Mais, Monsieur, Il m'eat difficile de répondre Q une pareille question. Id faudrait Tatre un Inventaire, des calculs. TjTïr l'obtenir exactement, oui. Aussi est-ce' une évaluation approximative que je demande.

f–pëndant encore serait-il nécessaire. *"nyons. Pensez-vous que soixante mille irancs la payeraient suffisamment éblouit mille francs

:'1; une fortune cela

-rm. Ta Petite Ménagère, malgré ses progi^. ne rapportait à ses propriétaires que jusle ce qu'il fallait pour vivre, et par conséquent ne valait pas cette somme. A ptTne renfermait-elle une dizaine de mille francs de marchandises.

C'était donc cinquante mille francs qu'on offrait pour la clientèle. Jamais Thérèse n'eût 6-et- espérer pareil chiffra.

Trdûi'ix. qui l'observait, vU( 108 trouble et sdfi T*sitatlon.

Il eut un sourire singulier.

Tai dit soixante mille francs. Malt je suis convaincu que, pour arriver à unq entente, M. MorUsol n'hésitera pas à hausser son offre peut-tire Jusque «olxant*dlx mlll»

HO; te quai. nette 5«o, vit »S0; qui. mm vif MO; extrême* nette* vit liO k veaux mftiicewix,

BOURSE ou commues

CAFES. Le Havre, a Juillet. Tendance soutenue vente* S.Spo sacs. Janvier février iùiSi, mars avrll mai 189,dU, Juin iocote, Juillet 18U août septembre 176, octobre 175, novembre 173.50, décembre 172.

SUCRES. Part-3, S4 Juillet. Ouverture, courant payé, août payé, septembre 'su 1S- octobre 147 à payé, 3 d'octobre 143 payé, de novembre 142 payé faible; clôture courant fait, ao0t 188 fut, septembre tau 4 octobre 146 fait, :1 d'octobre 14i.5O a 143, 3 de jiuvembre 14a fait lourd*; cote officielle (courliers a^serjnîinés),

OOTONâ. Le Havre, 25 Juillet. Tendance soutenue, ventes 2.8'jû panes. Janvier février 318, mars «vrH 3H, maJ Juin 311, Juillet 325, août septembre octobre novembre décembre 3iu.

CEREALES. Paru, :5 Juillet. fll»t«, courant eodt 80 A 80.95; septembre-octobre 76.50; i dernier, 76 à 76.25; Seigles, ouurant nominai; août W.75 nominal; septembre-octobre. 54; derniers, 54.50 vendeur Farines, courant, 104.75 acheteur; ao0t et 101.T5;oclobre t 95.5U; 4 derniers, a 94.73; Avoines, nolres, courant et août. 63 et septembre-octobre acheteur; 4 deriiler*, et diverses, courant 53. "r, nominal; août nominal; septembre-oetobre 51 liomlnal; derniers 53.S5 acheteur.

HUILES. Huile de iln. Disponible acheteur; courant, J65 -achuleur: août vendeur; 4 derniers, ï*2.r>0 acheteur. Uuil» de colza disponible 250 nominal; courant 245 nominal: soûi 210 nominal; 4 derniers nominal.

LECUMES ET VOLAILLES

Paris, Juillet. Le marché se retrouve bien approvisionne nvrc unn vente .irtlve pour les fruits, calme pour lea légumes. Bal«o de 30 fr. sur la pèche du 'Mlili et <i<» le fr. Mil' la rahln (l'Algérie. H*l«it de la polra Wllli&in. cotée 300 tr. les f00 kilos et de la nilralwlle de l'EM, cotée à 3C0 fr. Hausse de 10 fr. aux 100 bottes sur la carotte de Montesson. Baisse de 25 fr. aux 100 kilos sur les choux-teur* de SalntOmer. Hausse de 20 fr. sur les haricots A écosser et baisse de 40 fr. sur les haricots verts de Paris.

Arrivas faible i la volaille: hilos, vente active. Hausse de t fr. sur le ranard nantais et rouennais, 75 il ira fr. sur le lapin gAtlnals. 60 à fr. sur le lapin ordinaire et 50 fr. sur le poulet ordinaire et de Bresse.

Marchés de la Région

LA SUZE, 23 Juillet. Farlne, i" uualite. >s 100 kilos, à 104; farine (îuallté, e« r«: froment, 8? 83; seigle, 50 Si: sarrastn, 70 .il T?; avoine 68 A orge. 58 A en; son, SO M; Pommes de terre nouvelles 0.90 à «"<* beurre, Je kiIo en gros, 8 a. 9: et en détail, 9 A oeuf», la douzaine A3.75; poulets, la couple. 'le à 30; lapins, la plècn, 10 il il; canards, 11 petits pots, 1.50 le kilo; haricots verts, 0.80 A 1.2R; tomates, carottés oignons. 1 fr. le kilo; niivet», Otb à artichauts. 0.2S A «alade, à 0.30; pèches. S fr.: poires.

LA FERTK-BERNARD. juillet. Froment, ̃i 76; avoine, 65 à 0<i; orge 'i^ à îionime» de U'TTO, hert.; foin, les BOO kilos, 160 A 170; bœuf le kilo, sur pied. vache. 2; veau, mouton .?.40; porc, 3.40 & beurre le kilo. en prou; en détail 4J0; çm'f», la douzaine. A 3M; poulet», la couple. 25 à 30; cidre, la barrique, 80

HOXFLBl.'H. Juillet. Beurre, W 5 fr. A 5.50 le (lemJKHo; œufs, 4 A 4.50 la il.mzalne; volailles n;aigres, 16 et 18; grasso^ et fromages Livarnt, t A ÎSO; PontJl'Kv6<iiie, il camembert A 2; pommes de terre nouvellee, 60 fr. les 100 kilos.

CARENTAN Juillet. Son, R4 58; pommes de terre 0.70 A 0.80 te kilo; foin. lea 100 bottes. A veau agneaux. monton, 3 A :10: porc. 3.75 à ̃ txmrre le kilo en gros, A 10.40: et en détaffl, W à œuf*. la douzaine. à poulets, le kilo. d!I à t?; cana.rds. le ilo. 10 i. lapins. 5 à 6; cidre, la barrique 56 Il 60;

Bestiaux amenés veaux nialçre* 45. de 150 Il pore» m.ilgres .T.?, de 280 A ponvs A la rage 90, de 1W A 185; veaux graa lis. porcs gras, M; înmitons. agneaux.

Juillet. Farine, les 1D0 kilos loi) A 1i>0; froment, 76 t. 78: «cigle, 60 70; sarraiiu, 75 à 80; avoine, t K-i oriri\ 7ii Ji «on. Si! a K7-. foin. 2H0; palll-e, PERIF.HS, Juillet. Blon que ce fût le Jour Ae la foire, de Jullle et' »–ml marché de la quinzaine, la réunton d'aujourd'hui était faible et bien monotone. A la poissonnerie, quelques ma. quereaux et rles beaux chien? de mer faisaient seulement l'éta'-aRe. Le* gens assez pressés achetaient leurs légumes avec rapidité: marrhé assez animé de ce côte. Les beurres ont subi une légère diminution. le marché aux (Biif* changé de place il. présent, ne présentait qu'une animation très relative; lA!! beurres déjà Plus chas, que l'an dernier à pareillo époque devrait huiler i-nMarclirt forain -ordinaire. inali bien calme, néanmoins pour un jour de foire.

Pain 1 fr. le kilo-, piVhes. à A n.W la livre: abricots d.50 A pois. 1.50 à 4.7S: la Uvre; pomme»' de terre, A la livre; hottes, 70 A 8ô; boeuf. le kilo, 7 A ;.f0; veau. 7.76 agneau, 9.10 il ÎO.TO; porr. 7.90 a beurre le Ho en kros. 9.60 A 9.95: et en détail. 10.50 A 1<V35; œufp la douzaine 3.50 il 3.75: pontes, la courite à poulets le couple. A canards. 21 A oie», 2g A 30 le couple; laptns, le k Vf chaque; petK* lapin%. 4 à 4.50 chaque: choux A planter, 4 U. le cent; poireaux. 0.50 le cent. VfTRF;, JulWet. vache*. kilo eur pied, fi veaux 3.M A 3.10: moutoni. k eirwaux, A norcs gras. ".00 porre'ei», la Dlftce. a foin, les kilos. WO a MU: paille, 80 a 90; dire, la barrlqur, 48 à 52. 2.gneaux,a Rennes Etat-civil

BArN-OE-BRETAONE, 2J Juillet. On <TOte foin, les 1.000 kilos, pailles, f6dre, la barrique. Il 4; vache.?, la pièce, 500 A 750; genèses. 300 500; porcelets. a «0; porc» moyensr t90

tant il est pressé de payer ce qu'il considère cTJmfne une' dette sacrée, vis-à-vis de la veuve de son ami: Vous voyez que cela ne serait pas une si mauvaise spéculation pour vous.

DerrîtTS les deux clientes, Pauline venait de rerëFmer la- porte du magasin.

Madame Blandain appela

Pauline 1

Trois-Six eut un léger mouvement. Pauline ?-. songea-t-il. Pauline de Revel, fîâtufeneTnent. Si je ne l'aval pas reconnue en éntrant, a cette heure je serais flXH1.

Il W fegardalt, la détaillant en connaUse'iir.

Toi ma belle, se disait-il en lui-même, avant pim, J'ai l'idéo que tu poserais un drôle Se quart d'heure. Il est pourtant cer.tain, mot qui sais apprécier les fin» morcékxft, 'lue je donnerais gros pour être à la place "j baron. Elle est bigrement Jolie, la peiTie dame.

Celiez S'avançait vers son amie.

ThérèS! se retira un peu à l'écart en •'excusant.

Vous permettez, monsieur.

ArirtiTe Ijeearbonroler eut un ge*t« courtols iTaCquiesceinent.

iks deux jeunes femmes s'entretinrent pendair. quelques instants à voix basse. TroTS-Sïx eut une minute d'anxiété. TT lui sembla que Pauline opposait des objections aux arguments de madame BlanÏITiTtl.

Toilîêroïs ces objections devaient offrir peu de gravité, car Il entendit la mère de GermaTfie qui concluant en élevant un peu le ton

1 porei ttm. i» kilo, 5.J0: re*ux, moud tous, 8.tO; pouleu, la couple, k beurre, M JUlo, 8; aufs, la douMloe, VK-

LES POMMES DE TERRI NOUVELLES PA1MPOL, S lalllet. Arrivages assez Important*. cours hier. 10 i. 11 fr. aux 60 kilos: Dujourd'hui. 105O A Il fr. pour Géant blanc. 9 à 10 pour les autres.

paniers de 50 kllw sur le marché de Rocabey, au- 1oura!Inii les arrivages ne sembleut pas iievw «re beaucoup plus forts. On ne t'attend plu* tlé.-ormals A de grosses entrées, les l'ri.t pratiqués Incitant ]<« Cultivateur% à garder quelque temps le produit de leur récolte.

On a payé ce matin Il franc» les kilos et l'après-midi ce chiffre s'eut maintenu avec la pratiqua il image. Quelque* belles charrettes ^'ulemeiit ont été pa),ées 11 fr. JO.

INFORMATIONS FINANCIERES LA BOURSE

Paris» 95 juillet. Au Parqu-t, le d*l>ut de la ttattee Hait animé sur les deninn.ios dn Trrc 5 du Suez et du Rio-Tinto q\ieliu<s alWgeiotmsurvlennent sur d'autres valeur», mais le marche officiel re»te bien disposé, l.e* change* étrangers se tendent légèrement Ia livre sterl'ng il. .W.72: le dollar it tllJM; le mark est i 'in. Le 3 français revient le 8 à S96O.

LA COTE DU JOUR

Marché officiel

Htntts iraucaiset 3 or. am., 76.SJS, :> •», I3-J0 aJU. lil>. 9OJ0 VO Al. DO». Bous du Trésor 6 i94.1T); Obi. déc. n IWÔ-I'JS; 1W; Ubl. ̃èx. '» \liai i!h"&. Ci.J5: liJ »oiH février llWU, iiW.IS; août lif.i HW.H6; °.. te nnvrmlire 11W7, S février isws. '9.6U. fonds iVKtaln. Argentin »i->; ChmoK won. Chinois fcgy"pte unir., i-iiy. Esypte pi-tv. m-. Italien. Japon. Japon. I*i7. Japon lino Maroc tau». «wJ; ifiiroc l'il-i, 406 Maroc 1918. 466 Mexique I91M. 1O4.SO Mexique 1910, Russe l«Xi iS.M Ru?se 1«W, !t.50; Russe Rtife M)6. Rus-e 1909, li: Turc unifié. 67.2i; Turc .'onsol.. -JnH.JO; On.. Douane» 19!; ottom. Tombac "C5; (Ht. Redev., ̃.>18; Turc «J»; Afrique Occirf.. 3-B; Ini1<>Chine «W9 32S; Tunisienne, *W.;>i)

Action» au comptant. i'onc. Algérie 3iW; Barni. Algérie, .T.195- B, Franc, anc XX: B. Nat. Crédit lih., &»; 1i. Paris, I|4" R. privée. 35t>; B Transat! ̃;ou; Union Parlsleniw, .'<nv. cie Alger.. Il: Compt. N,it. Kscompte 9W; (réd. roncier. 1»H>; Créd. lu4-T; Soc. (iénéraJe, B. de l'Inilo-Chine. JOi« Caisse Hyp. Argent.. Crwi Coniin France, i»" So»;. Gêner. Al«ac. nouv., Soc. NaJiceieiiii«, -ni; Fonc, Franco-Canadien. B. du Mexique; ja" Foncter Egypt.. il»; Est, Lyon Midi. Nord. Orléans, U» Ouest. Bùne<;uelma, Ctaest-AJKérien 495; Ch. de Fer Santaré, Sud-Fr.ince, 9G; Métro. Nord-Sud. l»f-, Nonl-Kspagn»» 58d; Omnium Lyonnais 134: Suez. (iiiO; Magas (léiiér., 647, Eaux. HOfl; Cable» Télégr 4*i; Dlstrib. Paiioleuiie EleiO-icité, Klectr. et t;nz Nord. OneM -Lumière, KliH'triclt* Pitrh, V>9; Téléphones, 6-iO; Eledro-MAtall soft:ia«. 87: Est Aslat. Danois. »a<v. Cuivre ot l'yrlu?», Penarroya Pétioles Oklahoma, W.: Itynamite Centr., 650; (iafsa. Chargeurs Réunis, Messageries ord.. lt>5; Omnibus. Transati. ord itiO- Voitures. Printemps ord.. 3i9. Raffinerie Say ord., 17t5; Wagon»-LI î« ordin. WagonsUts priv.. 4.10; BHansk ordln.. Rlo-Tlnto. M\>. Sosnovice Tabacs OMom., it5: Tabacs Philipp 17»; Gaz 'de Parls, ffl: AciérlM France. -480: Ij'iigwy Micheville. Chantiers Loire, «XI; D.NloBncalan, 297: Flves-LUle Chant Méditerr.. 4-->l- Etabl. Schnclder Cannaux. M.>Ma. ̃S50- Nickel, 696; Rlrfier, 9t8: Compteurs à Gaz, »:i; Jtcc Auer. '7.R: Nord. \:tA>. 'ASU: Littoral Méditerr, Energie Inrtastr.. Havraise Energie. 364: Union Electricité ïft>; Coinineiïtry-FotirchambauH. 169"r. Locomotives. ii9; A« tlnta Bankowa. 475: Charbons Ti>nkin. Béthime 19S0 Carvln..V Courrifres. 3.'B.aO (irarid-Comhe. fi09: U'n.<. MiWS Loire. '»'. Maries 2TO- Vicoigne Alfrérie-Tnnisie. '«SÎ3 Cie Franc. Afriq. Occid.. Bei-gougnan. Bon Marché Paris-Maroc, HO: Obligations rréd Nation. 4T; Cred. N*aion !9W. 4St.5u: Hons 6 )Il Bons déc., 6 • lrt-M. >T<X>; Bons Panama. 166 .v>.

Marché en banque

Terme. Crown-Mlnei, titi: Mextaan Eagle ÛMi. lâD.50, M».

( omptanl. Rl-M*tnl, Dnleprovienne. F.elctro-OAhle? 630: Peugec^, 400; AJhi, 391; Mru.iy. t«– ̃ Asturlenne ̃>«); lliielva. 'S: «W-'wyoming ordin.. VrS.'ja. tsi 54): Omnium Pétrole 4. 438: Silva-Plana 2:*«.aO, Steana ILomana 453, S50: Hutchlnson urd.. Monaco, .1310. Mflfl; Wrmlnck 1.M.V»; RoyalDtitch, I97:A 19 8iO. 19C00; Shell. MARCHE DES CHANCES

rnnrt VH./rn. Londro, 53 Ta ̃ New-Tortt, Il.8:150; Allemagne. 9375; Belgique. FMiagnr 18-1 rj>; Hollaned 4Al.iU; Italie, Norvègo, 199; Prague, ÎO9); Roumanie. Suède Suisse, Vienne, C04.

VERSEUR POUR LE RiaPLIUASC DIS BRIOUETS En VXIfTB PJUtTOTJT 2*- J

PASTILLES AMBRÉES DU "BRAHMANE"

ea guérit lea nari» H fil I A ju^TixpmÉaaaxjst'un iw

ST&Ts, ma bonne Thérèse, tu saia bien que uut ce que tu décideras sera bien. Tout Ici, d'ailleurs, ne t'appartient-41 pas 7 CTn Pauline murmura celle-ci avec repi'oTTîë.

Elle "Se rapprocna de Trois-Six qui, debout, inïfi»bile, attendait.

J5" vîehs de taire part de vos conditions mon associée, monsieur, dvclaxa-t-elle. Comme moi elle reconnait qu'elles méritent quelque intérêt. Peut-être pourrons-nous étudier p7us minutieusement cette question. Trofs-TTX «Kit un sourire de triomphe. JT- vous le disais bien.

Gt, au cas où ces. conditions m'agréa ralen*. âvoc qui devrai-je tralter ?

"Tïaî.s, avec NI. Morïssol lui-même, 'ma- Ce monsieur habite Paris?

.Vauirellerhcnt, tiien que ses occupa.tions, vous comprenez, l'obligent s'en absenter souvent. Il rentre ce soir même de voyage, et, si vous m'y autorisez, je pourrai, votre part, lui fixer un rendez-vous pour par exemple.

Mais, monsieur, une telle haie.

N'a i en dont vous puissiez vous plainTlre, rTaÇanio. Croyez-moi, les bonnes affaires T?nlèvent ainsi rapidement. Olles qui traînent sont les mauvaises. Et pulsqu'en somme vous êtes presque résolue à acce* ter.

Thérèse ne le démentit point. Trois-Si* acheva d'un ton courtois

Autant en finir le plu» tôt posslbl* Mais où rencontrerai-]* M. Morissol

Le Temps gt U /ait

l'Airis 25 Juillet. Situation t/én&rale le 25 jnUUt, d 7 luaret. La hausse est s^n^rale en Europe, saut vu Russie maximum vers Paru. +t> imll. l'n antl•̃>•(•! ̃•!«> :> l'Ouest "Ùi eu Irlande. 7ù9 mil!. on UrM iine et on Gascogne. I*» luliiii'iiim ou gdte de i.Pu- <• romfile, -i •:> mil!, '•r: (Oise. A Paris, mil].

Les veu!s dominent du Nonl-Out*t. sur toutes les i.oies faible* ou modéris. sur la Manche et 1 Oc*5an assez forte, en M-Sntemiicp

Les marima d, la i.-iil-> ont été de ̃ 19 à Paris Limuges, Mulhouse; &i à ltemu'i Le Mans Arfeniau; \Il ti Lyon. Dijon. Orléans; <H à Strasbourg- Si a Perpignan. S6 a Marseille. a Nice- t8 au /Uvre; à Dunkt-rqur

Les tninima ili» t'arts, Humus; 10 à Argentan, Me: il il Dijon; à Orléans) .Strasbourg; la a Arca< lion. V.nifcillc; 10 a l'orpljruau: 18 a Nice: S i Compii-.çne.

Pluies 7 7 heures • 1? mill. il Paris, IXvurtfes- 19 a Kornorant.ln; netançon nellort; il à Lyon; Il a Strasbourg; Clermont; 5 à Orléans Dijon. Ce mattn ondées dans l'Est le fentre; beau nuHgeu\ t'i brumeux ailleurs.

Probabilité* pour la journée du 26 juillet par Tél6ph, F.

Bretajni: 111'au; vents ta!b!es ou modérés d'Ouer» à Sud-Ouest ciel peu nuageux; réchauffement. l« minimum de température s(ra d'envipou

Ouest. Beau; vents faible? ou modérés du secleur imest ciel peu nuaifpux nu nuageux réchauffement Le minimum de température sera d'environ

\ord-Oueti, Assez beau; vents faibles ou modérés d'Onest à Sud-Ouest; (-le] nuageux ou très nuageux: léger réchauffement. Le mimmum de température sera d'environ +11.

Sud-Ouest. Beau vent» faibles ou modérés d'Ouest; ciel nuageux; réchauffement. Le m;clmum de température sera d'environ +1R.

10 h. 7 h. ?2 6 6 h. 4? Vanne* 9 h. 09 5 h. 5 h. 5 h. se

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Université de Rennes

BACCALAUREATS

Ont été déclarés admis à titre définitif, après avoir passé avec succès l'examen oral. 1re Partie, 1" Série. Latin-Or«

Centre de Brest. Kérautret, Laurent Le Saint, Le Vaillant, Malgorn, Mariette Mouilie, Ramy, Sparfcl, 'l'anguy, Tavennec. Ventre de 'Çantes. MM. Albert, Averty, Baron. Bessac Chevallier, Gremet, Delajovwaaliiiière. Piolleau. Godin, Haur.ay, Hérciudeau.

1™ Partie. Latin-Sciences C

Vf ntre de Brest. MM. Jeauson ('harles. I.aouenuii, Le Bec. Le Bréus. Lefeuvre, 01giati, PommpJlet, Ria, Tostivint, Wjnter, Jeanson Pierre, Morvan Nérno.

Centre de Nantis. MM. Ballot, Beaupré. Bertrand, Mlle Buchaux MM. Cano. Castaing.

Centre de Brest. MM. Guillemot, Jullien. I ajerrlère. Le Roy, Nicol, PtTigam, Plrquenarrt. Quéré.

Partie, 1'" Série. Philosophie

Centre de Sautes. M. Rivet, MUe des Robert, MM. Robin, Burpelln Defouloy, Mite Ferronnière, MM. Gautier, Grossel, Mlle Ouvrard. NI. Creusé, Mlle Mauyet, MM. Terville, Van den Brouki.

Candidats prenant l'espagnol comme langue vivante. MM. Brunot. Herbert. -Candidats anciens militaires. MM. Go- yat, Salaün, Lemble, Perroud, Lebeaupin. Ancien admissible. M. Boutet.

La tombola des aveugles de guerre Voici les gagnants des lots non encore réclamés

153() 14C6 1167 1173 600 1364 l«ô 744 274 1752 126G 160 1795 13G7 175 lf<AJ 1318 18C7 iS73 933 1S66 49E 121C lôài 1472 145à 1829 1465 1499 J460 1409 191 1459 Les lots peuvent être réclamés jusqu'au 12 Août. A cette date ils siTunt acquis il la loterle.

Liste des jures

pour les prochaines Assises

La trui' ,ine session îles u-sises de la Sarthe s'ouvrira le lundi 25 septembre pr i hain. Elle sera présidée par M. Guy, conseiller la Cour d'Appel d'Angers, assisté de MM. Edeline, vice-président et Perthuis, juge au tribunal du Mans.

Voici la liste des jurés désignés par le sort: Jurts titulaire» M. Delhommeau Constant, <*retiti, SiHé-ie-Guillaume Menntd Ferdinand, notnirs n la Cfitirtr(> Breteiu Désiré. maire. Saint-Cosnie ce Vaix Coinpaln Joiëpli, propriétaire, à Avoise Pniss'm Ange, u^fociant n Marolles lès-Brault FrCtault Joseph, propriétaire 'i Cherniré-lP-Gnu'Jln r.omrriond Isidore, propriétaire è Purfonds Pasquier An?wstP, propriétaire à 'Mllon 1 pcompte F.mile. inr.frp. Le Grnnd Lu et' Moiré Joseph, propriétaire il Chenu Minent H^nrl, mécanicien Muyct Godifroy Francité, ca-

LE MYSTERIEUX DRAME L'AVANT.PORT DE CHERBOURG La victime serait un dooker d'Arraa Cherbouhq, juillet. De notre correspondant particulier.

L'homme Trouvé assassiné dans l'avan;- port, de Cherbourg, et qui a été inhumé sous le nom du Morbihannais Pedrono a été identifié ce matin par NI David, juge d'instruction.

̃\u cours de son enquête.la police qui se prouvait ru; du Vienr-Pont, avait appris qu'un certains Arsène Bloquet, 47 ans, originaire d'Arras, ancien colonial et «ceiçant la profession de docker, n'était pas rentré depuis longtemps à son domicile au numê»ro 90. de la rue du Vieux-Pont. Sa femme. consultée sur cette absence, a déclaré n'y avoir pas prêté autrement attention, étant donné que son mari faisait des fugues très fréquentes et restait quelquefois quinze jours sans rentrer à la maison. Cependant, on lui fit remarquer qu'en présence d'un crime tel que celui qui nous intéresse, son devoir eût été de prévenir la police et comme on 1ui donnait le signnlement de la victime, la dame .Bloquet crut reconnaître, à certains signes, son mari.

Le juge d'instruction informe fit comparaîtra la femme Bloquet à son cabinet et lui représenta les vêtements trouvés attachés au poignet du noyé lors de la découverte dans l'avant-port de Commerce, de même que la photographie de la victime. Cette dernière ne lut rappela qu'imparfaiternent les traits mais à la ue des vêtements elle les reconnut comme appartenant à son mari. Il n'y avait plus de doute, le noyé de l'avant-port de Commerce était bien-coquet. Ne savez-vous rien. lui demanda le juge, des circonstances de la disparition de votre mari, des endroits qu'il avait l'habt· tude de fréquenter et de ses relations t La femme Bloquet n'a rien voulu répondre. ï

L'enquête du parquet se'poursuit et avant peu nous aurons le mot de l'énigme. Quant à Pedrono qui. au terme de la loi est mort et enterré. le tribunal civil aura A annuler par un jugement la déclaration de décès sur les registres de l'état civil. DEUX FILLETTES TUÉES PAR UME AUTO

CAroN, 25 juillet. (De notre corre particulier). Un grave accident i'fiï j ,-• duit, hier soir, près de la gare le Snll-' nulles. Un train des chemins de 'or du Calvados stationnait à l'entrée de cette gare, située au milieu de l'agglomération, lorsque deux fillettes, Victorine Quesnel, 9 ans ft ta eœur Germaine, 4 ans, voulurent traverser la vole. :•̃ • -.̃̃•. Au moment où les enfants, uprèa avoir dépassé la locomotive, allaient gagnorja routî qui est parnllè.1*1 à la voie, une auto, oondui'o par M. Loiseau. chauffeur chez M. Touche, propriétaire du château du Ras-de-Rauville, débouchait brusquement au bord de la cf-aussée. )e« fillettes furent renversées far 1 auto; plies avaient été atteintes, l'une et l'autre à la tête et la mort avait été instanta-i^. Les témoins ont déclaré que la vit"!Se de l'auto était très réduife. La brusqu arrivée des enfants avait rendu impossib'e une innœuvre pour éviter ce terrible açsV'M, qui a vivement impressionné les habi'^n s 'le la commune.

TERRIBLE CHUTE

D'UN PUISATIER

Pont-l'Eveque. 25 juillet 1922. Samedi matin. M. Georges 1'hillaye, ans, au service de l'entreprise Alarlaud, de Pont-1'Evêque, a trouvé la mort dans les circonstances suivantes. Il travaillait'dans le haut d'un puits en réparation dans une propriété appartenant à M. Auguste Montreuil, côte Vassale, lorsque le treuil s'étant cassé, il fut entraîné dans l'orifice et flt une chute de 50 mètres environ sur un plancher placé' dans le fonds du puits et servant d'échafaudage. Q;ijmd son camarade Goblet se porta il son secours, la mort avait fait son oeuvre et il avait dû être tué net. M. Marlaud fils. qui se trouvait sur l'échafaudage, n'a été que légèrpm?nt atteint pdr la chute du corps et s'en r.rora avec des contusions sur le côté gauche, et notamment à la main, qui ne paraissent pas graves.

fetier ù Bouloire Chevalier Constant, agriculteur Auv'ers-le-Hàmon Deniaii Charles, notaire à Assé-le-Boisne Barberon Auguste, bourrelier à Saulé Gervais Auguste, cultivateur à Salnt-Denls-des-Coudrais Mitsche Emile. notaire à Sablé Malabry René, cultivateiw a Précigué Martin Emile, retraité, 11, rue Raphaël, Le Mans Cnevreul Albert, carrossier à Sabté Maisons Abei, docteur, 100, quai Lalande, he Mans Gauthicr Virïor, cultivateur à Beaumoiit-Pied-de-Bœuf Aubert Jean, cultivateur à Cré-sur:Lotr Guil-,loreau René. rentier, 247, avenue Léon Bollée, Le Mans Cos6on Joseph, principal clerc de notaire à Mézeray de Monboudon Michel,' propriétaire à. Monbo.idon Desneuve Charles, propriétaire à E,ommoy Martin Alfred, sabotier, à Greez-sur Roc Leblay Louis, propriétaire route d'Angers, Le Mans Cossôn Auguste, propriétaire à Assé-le-Bolsne Houlbert André mécanicien, 81, avenue du Pont de Fer. Le Mans Chevallier Louis, cultivaleur, la Chapelle-d'Aligné Aubry Ernest, meunier, Moncé-en-Saosnols Goupil I-éon, contremattre tanneur,, La. Flèche Richard Jules, briquettier. Tresson Beau Auguste,, rnrdonnfpr SillA-lp-fiUillaump.

lurés supplémentaires MM. Greffier Georges. opticien, rue Dumas, 10, Le Mans Moulard ('.harles, ferblantier, boulevard de la Républlaue. Le Mans Aidé Alfred, restaurateur, 6, rue du Bourg-Belé, Le Mans Dumont Joseph. propriétaire, route d'Alençon, Le Mans.

MARCHE. M. Ie Maire du Mans vlent de prendre un arrêté dont volet le dispositif

ARTICLE PREMIER. Un marché de denrées alimentaires est créé sur la place de la Lu-

ne (vente au détail des fruits, légumes, beurre, oeufs. etc).

Ce maFCTTe se tiendra le dimanche, ae 6 heures du matin à midi, sur le terre-plein, près du bureau d'Octroi, dont l'accès devra touiours être maintenu libre.

ART. Il. Les arrêtés de cette Mairie réglementant la tenue des marchés, notamment l'arlêté municipal du 20 août 1886, sont applicables à ce nouveau marché.

Rappelons que le premier marché se tiendra le dimanche 6 août.

AUX CAMPS DE VACANCES DE DEAUVILLE. Il est demandé par la direction des Camps de Vacances de Jeauville 1° Dès surveillants auxiliaires ?ogés et nourris. mais non rétribués. Cet emploi pn: riait convenir à certains Instituteurs 2° des femmes de ménage, bonnes ou cuisinières, logées et nourries 150 francs par mois. Pour toutes inscriptions adresser demandes à M. le capitaine chef de t'I. P. du Mans. Quartier Paixhans.

LA FETE NATIONtALE BELGE. M. le lieutenant Bonvalet, président d'honneur et M. Locoge, président de l'Association des Anciens combattants belges se fout auprès de toutes les personnes qui ont assisté dimanche à la cérémonie de la Visitation, l'interprète des sentiments de vive gratitude de toute l'Association.

Ils ont été vivement touchés de cet empressement affectueux qui leur a paru une preuve précieuse de l'amitié franco-belge et un témoignage cher de la sympathie de la population mancelle pour leur pays et L. M. les Souverains de Belgique.

Ils remercient tout particulièrement les autorités et les anciens combattants francais et n'oublieront pas le concours si distingué des musiciens et chanteurs. A l'occasion de la Fête nationale, l'Association des Anciens combattants belges, a expédié aux souverains le télégramme suivant

c Associations Anciens combattants belges, département Sarthe, Le Mans, occasion fête nationale belge, remise et bénédiction drapeau exprime attachement à Leurs Magestés et au i'ays.

LES SPECTACLES. Aujourd'hui mercredi

Cinéma Pathé. 8 h. principaux films La Bâillonnée, grand roman cinématographique paraissant dans l'Ouest-Eclair (4o épisode) Pathé-Revue Actualités man. diales.

Vendredi soir

Avollo Thédtre. 8 h. 30, Tournée Baret Papauté?- va en guerre et Au bout du .fil. LES SUCCES DU LYCEE DE GARÇONS DU MANS. Voici les résultats des examens du baccalauréat, juillet 1922

Mathématiques, artie. Jaffray Jean (mention bien), Loyau Yves (mention bien), Urvoy Marcel.

Philosophie, 2* partie. Beaugard Paul, Gaultier René, Jaffray Jean (mention assezbien). Loyau Yves (m. a. b.), Morancé Pierre, Passe Roger.

1" Partie. Section A. Maffray Jacques, Touchard Aimé.

Section B. Autin Jean, Salmon René. Section C. Autin Lan, Bollée Fred,Léon, Brouland Pierre, Hébert Georges, Lepart Jean.

Section D. Biais Roger (m. a. b.), Brindeau Robert, Kuhn Pierre (m. a. b.), Pioger Raoul, Porcher Robert (m. a. b.), Doron Yves.

Il. y a lieu d'observer que dans 1". session où se sont présentés les élèves de mathématiques pour les é reuves orales, les deux seules mentions bien ont été attribuées aux candidats du Lycée du Mans Jaffray e: Lova?

Il convient également de signaler les succès qu'ont obtenu les anciens élèves du Lycée dont les noms suivent

Moissenet Louis, admis brillamment à 1 Ecole des Beaux-Arts et titulaire de plusieurs médailles (dessin, ronde-bosse, projet de basreliefs pour monuments aux morts) M. Dreux Pierre Dupré André Mion Victor, reçus à l'examen de validation de stage de pharmacie Ravard Lucien, admis au premier baccalauréat de droit Coutard François, admis à la licence en droit M. Pisel Jean, admis au certiflcat de mécanique rationnelle, avec mention très bien.

CONCOURS DE RÉBES. Différents prix viennent de parvenir au comité. Les inscriptions seront reçues à partir du août, les lundis, mardis,.jeudis et vendredis de chaque semaine de 3 heures à 5 heures, à la Goutte de Lalt, rue de la Juiverie.

BRAILLANT .SUCCES. M. le docteur Fernand • Bourguin. fUs de notre compatriote M Albert Bourguin, chevalier de la Légion d'honneur, vient de soutenir, devant 1 Université de Paris, deux thèses dont la première lui confère le titre de docteur en médecine et la seconde lui donne celui de -docteur ès-sciences politiques et économiques. Nos sincères félicitations.

AVIS D'EXAMEN. Un examen pour l'admission a, l'emploi de 'Secrétaire suppléant près les Commissariats de Police du ressort de la Préfecture de Police s'ouvrira, à la Préfecture de Police, le 9 octobre Le registre d'inscription est ouvert à la Préfecture de Police (Bureau du Personnel). Il sera définitivement clos le samedi 9 septembre, a 4 heures du soir.

Le traitement de début est fKé à 6.800, le traitement maximum à 11.000 francs. Une indemnité de résidence, de 1.200 francs par an, une indemnité temporaire de cherté de vie. actuellement fixée à 720 francs par. an,, et des indemnités pour charges de famille (enfant Agés de moins de 16 ans', s'aloutent au traitement.

L'emploi de secrétaire de Commissariat donne accès, après examen, aux fonctions de Commissaire de Police en Banlieue (traitement de 11.000 if francs), puis aux fonctions de Commissaire de Police des quartiers de Paris (Traitement de à 18 n00 francs):

Lec conditions d'admission et le programni, des mattères, de l'examen sont tenus la disposition des candidats nu Bureau du Personnel de la Préfecture de Police. OBJETS TROUVES. PortemonnaU contenant petite somme Mme Ballier, rue des Bluets.

Portefeuille contenant petite tomme M. Tottereau, gardien du Marché 'ouVert. Portemonnaie contenant petite sen.nic

M Boississût, sous-inspecteur de la Compagnie L'Aigle, à 'Savigné-l'Evèque.

BTAT-OIVIL

au

Naissance$. Leguennec Maurlcette. rue du iSeptembre. 4: Charlet Yvonne, rue de la. GrandeMaison. 136; Chopltn Maurice, rue des Minimes. 4. Vici*. Renom Euphr&ste. veuve Oodard, 83 arts, rue Carnot. au; Charlot Eugène. veut, ans, rue Bruyère. 3; Le Fur Jean, i mofsyrue Denlert-Rochereau, 9t; Prodhomme HortenseT veuve MommlWnnet. 79- ans, avenue RuMllard. 19i.

Convoie morUialrac

au mercredi juillet

9 h. 30 Mme MommltoniKt ~2 ans, avenue Rublllard. hospice. Grand Cimetière.

9 h. Mlle Morel. n. rue St-Vlncent St-Jullen gare Etat.

1 h. 30 il. Prost-Boucle. rue d'Essllng 19, La Couture. Grand Cimetière.

La Sun

PETE SPORTIVE. La grande manUestation sportive organisée par L'Espérance dé La Suze a eu lieu dimanche 23 juillet au milieu d'une afflueuce considérable. Dès 8 heures du matin l'Espérance est sur pied avec clairons et tambours pour assister à l'arrivée des sociétés qui prêtaient leur concours la Jeune Garde de La Flèche, de Malicorne, de Noyen, de Mayné et de Vallon ainsi que l'Harmonie libre de Laigné-en-Belun Puis à 10 heures le cortège se forme à la salle du patronage pour assister à la messe dite par M. le Curé de La Suze et où nous eûmes le plaisir d'écouter l'Harmonie de Laigné en Belin. M. le Curé bénit 1rs fanions et à 11 h. 1/4 le cortège se reforme et se dirige vers le cimetière pour déposer une gerbe de fleurs au monument des morts de la grande guerre.

A midi M. Voisin, président de l'Espérance, reçoit à la gare M. le chef d'escadron de Lagarde Montlezun ainsi que les moniteurs de l'I. P. du Mans. A 13 h. 1/2, rassemblement salle paroissiale et départ en musique pour le terrain où la fête d'éducation- physique commence à 14 heures.

Nous eûmes le plaisir d'entendre à l'ouverture la Musique municipale de La Suze qui prêtait son concours.

Les différentes sociétés exécutèrent des mouvements d'ensemble qui furent très applaudis. Courses, sauts, boxe, travail aux appareils, pyramide remportèrent un plein succès. Mais malheureusement au moment où la fête battait son plein à 4 heures un violent orage accompagné d'une pluie torrentielle s'abattit sur La Suze et obligea gymnastes et spectateurs à chercher un abri: La pluie ayant pris fin la fête continua et, à 5 heures, le cortège rentra en ville, musique en tête.

La Musique municipale donna un concert place du Marché et l'Harmonie de Laigné se 6t entendre place de la Gare où elle accompagnait les diverses sociétés au train. Félicitons les organisateurs de cette maruVfestaton sportive qui fit passer d'agréables moments aux habitants de La Suze.

NOUVEL INSTITUTEUR. Nous apprenons que M. Pichon, instituiez Etuval, est nommé instituteur a La Sure en remplacẽ̃ùient de M, Mûuiard, désfçK. Noua lui souhaitons la Jnenydnue.

ACCIDENT D'AUTO. Dans l'après-midi de lundi ven 2 h. 1/2 M. et Mme Jouin, négociants au Mans, revenaient en auto de Noyen quand, au carrefour de ia rue du Collège et de la Grande Rue, leur auto heurta celle de Mme Willekins, tanneur à La Flèche Le choc fut terrible et Mme Jouin fut pro. jetée hors de la voiture. Relevée la main ensanglantée elle fut conduite chez M. le docteur Laporte où elle reçut les soins que nécessistait son état Hâtons nous de dire que sa blessurr n'offre aucun caractère de gravité. L'auto de M. Jouin est fortement endommagée, la roue gauche arrière et l'essieu sont brisés, les vitres sont casses. Quant à celle de Mme Willekins elle est mSlll£»le-Cuillaume

FETES CORPORATIVES. La fête an- nuelle des corporations de Saint-Eloi, SteAnne et St-Fiacre, réunies aura lieu le samedi 29 juillet. Vendredi 28 juillet Plantation des Lauriers.

Samedi 29 juillet 7 h. 114, déjeuner (5 fr.) et 8 h. 1/4, formation du cortège chez M. Beudard, hôtel 9 heures, messe en musique 10 heures, défilé et visite à M .le Maire 10 la. reddition des comptes (préau de l'école communale des garçons) 15 heures, promenade en forêt de Slllé 21 heures, grand bal sous le préau de l'école communale des garçons. Minuit, réveillon servi par M. Montaville, restaurateur place de la Gare. j– •♦•-X

Foulletourte

COUPS. Procès-verbal a été dressé contre le nommé Savigne Auguste, cultivateur à Foulletourte, pour' coups sur la personne de son épousa née Guérin Marine. Le Luth UN VOL DE 2.000 FRANCS. Dimanche, un vol'de 2.000 francs a été commis au préjudice de Mme veuve Mesnard, par un'jeutic-

BUREAU DES DOMAINES DU MANS

Le Vendredi 4. Août 19SS, à M heures, à' la Manutention Militaire. MO. avenue de PontCieue. au Mans, VENTE DES ISSCES ci-après Braise de four 8 qx Croûtes de pain a provenir du trimestre iftS. Crlblures de blé 7 qx Crlblures d'avolno qx RecoupettK • f* qx Fmnler de cheval • 10 m3 en sus pour tous frais.

Pour tou* renseignements, s'adresser à M. le SouvJntendant Militaire, service des' subsistances. 36 rue Victor-Hugo, au Mans.

Le Recteur des Domainet, SOUCHAiRD TRIBUNAL CORRECTIO-VN'EL DC MttXS. Audience du 9 Juln 19CS •

FRAUDE DE LAIT

D'un Jugement rendu contradletoirement par ,la deuxième chambre de 'ce trtbunal. Jugeant correctlonnellement le 9 juin 1SKS..

Entre M le Procureur de la République et Hery Françoise- Marie, veuve Ory. Agée dé 50 ans, cultivatrice démentant à la Lande du Camp, com mune de Ruaudln.

Que la susnommée convaincue d'avoir, à Ruaudin. en touq cas dans l'arrondlssement du Mans, et députa temps non prescrit. mls en vente et vendu du lait additionné d eau dans la proportion de SO et 60 pour cent.'

A été. en vertu des artlcles 7. 8 de la loi du 1" août condamnée à quatre mol* d'emprisonnement (*ur,<la). à nuit cents franc* d'amende et aux dépens.

A' l'affichage du Jugement et è 'oil. Insertion car eTtralt <1»ns le* Journaux la Sarthê, l'Ovett-Eclatr et le Petit Mantean.

Pour extrait

̃ Pour' te Greffier du Tribunal,

Vit au Parquet

Li Procureur de la AeptiDMgiM,

.Marocain, au service Lie ses enfants, actue lement en vacances chez elle. Les gendarmes du Lude, prévenus dan la nuit, se mirent aussitôt à la recherche du voleur et conduits en auto par M. si guin, directeur de la papeterie de la Cou be ils ne tardèrent pas à découvrir le mal«lfaiteur qui fut arrêté sur le territoire de SV* Jean-de-la-Motte. La presque totalité de la somme dérob6a a été retrouvée sur le Marocain qui portai» en outre un revolver chargé et 25 cartou«% ches. Les gendarmes Chesnay, commandant la. brigade du Lude, et Pastureau, méritent les plus vifs éloges pour l'habileté dont Us ont fait preuve au cours de l'enquête

LE CONCOURS DE TIR DE LA V AILLAI. TE. Le concours de la Vaillante do Bon. nétable s'est ouvert dimanche. De nom- breuses dames ont réuni quelques beaux cartons. Des tireurs du Mans et des villes voisines sont venus exercer leur adresse. Un orage qui éclata à 5 heures, apporta un f&> cheux trouble, et l'eau envahissant la tranchée des marqueurs, il a fallut interrompra le tir.

Voici les résultats

A la carabine Mlle Courty Jeanne, 3S points sur 40 M. Malyre René, du Mans et 37 sur 40.

Au fusil Lebel: Gaité, du Mans, 35, 34 Gouault. de Bonnétable, 36, 33 Lay, do Bcnnétable. 37 Badet, du Mans. 33.

Un centre à 3 a été fait par M. Lormeaa Henri. de Bonnétable.

La Ferté-Bernard

CONCOURS DE PECHE. Le concours dd pêche organisé par la société Les Chevaliers de la Gaule a eu lieu hier au Pont-Guyot* 225 concurrents étaient présents à l'ouverture à 2 heures. Tout se déroulait dans l'ordre et le calme lorsqu'à 4 h. une pluie dilu. vienne a forcé les plus endurcis pêcheurs # quitter le théâtre de leurs exploits trempés jusqu'aux os.

Malgré cela les opérations du pesage se$ sont très bien passées et .a suite 'a ois»' trlbution des prix aux 60 vêcheurs îî.vmsH par la chance. Au total 5 kilos de potssonâf dont le plus gros ne pesait hélas que 118F grammes.

Neufchàtel-cn-Saosnois

VOL. Le 21 juillet vers 22 heures, unA ̃eie a été volée au préjudice dé M. Gustave Delorme, demeurant à Neufchâtel. Ce der». nier a déposé une plainte contre les auteurt de ce vol.

Saint-Léonard-des-Bois

COUPS. M. Joseph Chivard, demeurant au Coudray, dite commune de St-LéonarcL, a déposé une plainte pour coups et bles«jF sures à la gendarmerie de Fresnay contre le nomme Joseph Chauveau, demeurant mô-' me commune.

Ce dernier, interrogé, a déclaré que provoqué par Chivaud, ce dernier armé d'un* fourche, il s'était mis en colère et lui avait porté plusieurs coups de poing à la figure. Bonnétable

COMICE AGRICOLE DU CANTON DE RONV NETABLE. Le comice aura lieu a Bonne* table le dimanche 27 août. Le matin exposa tion des animaux et opérations du jury. Nombreux et beaux prix.

L'après-midi comme les années précédentes, grande fête sur la place des Pelouses auy Champ de foire donnée par des artistes de» principaux music-hall de Paris.

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Grand-Luoé

CONFERENCE SPORTIVE. Une confé- rence sportive suivie de projections cinémato.graphiques sera donnée samedi prochain ài h. 30 précises, salle Rauvazè, par M. le ca. pitaine Fischmeistur. chef de la section sub» divisionnaire I. P. du Mans. La causerie ferd ressortir les bienfaits que l'on est en droit d'attendre de l'éducation physique, doublée) des sports, pour donner nos fils et à nos filles ce que nous recherchons pour nous-mê.mes, la santé.

Toutes les personnes s'intéressant au grand mouvement sportif qui s'affirme de plus en. plus de nos jours sont priées d'assister à cette réunion.

COUPS. Dimanche il y avait fête dana le quartier Saint-Léonard, des bals avaient été improvisés. Vers minuit, à la sortie d'un bal, une discussion s'éleva à propos de temq mes, et le nommé Wilbrode, 18 ans, qui avait un nerf de bœuf en pùise de canne, ep distribua plusieurs coups à la ronde. La sieur Chausse, débitant, qui voulut interve* nir, se vit lui aussi menace du fameux batofl mais également d'un couteau.

Une enquête est ouverte

ANNONCES EMIMES Paraissant dans nos tftulotis de Norn.atidle. lues dans LA SARTHE, L'ORNE, LE CALVADOS, LA MANCHE .ET LA MAYENNE 0 FR. 25 LE MOT Minimum pat insertion 2 h. 50 Sos Annonce* Economique» aont tuuj9Htt payables d'avance.

Demande ]bonne d'enfant, 1J à Ui au;, dans épi- certe. Ecrire Leteriue. Otxist-Ectair. Iaval. uwiers cuuvteurs ou couvreurs-zingueurs août demandés, travail assuré a l'année. Ecrire chej d. Belllot. entreiirenour H-mtleur (CalTados). Importante Compagnie d'As6urée Vie ncltcrch* ̃ utfe(U:> actifs t"'Ur ia Sartbe F<-c[«> commissto.ns. Ecrire w ixw A rouest-Ec:.tlr. Le Mana. Demande de sulte an jeune homme de 15 A 17 âuâ de préférence présen-te par ses parents Nourri. couché, payé de suite.fleuriste, rue de Villeneuve, 5t, Le Mans. Au demande pour Le Mans femme seule ou veuv* v M-M ans. pour tenir ménage dans maison do commerce nourrie couchée, blancaje Ecrire rOuMt-Eclalr, Le \Jans La personne «ut a ,tcrlt d'Alencon naur cotte annonce .t omis dé donner son nàre>se j V-jfc 1Hfl bûcherons Entreprise d'abattage bols tout»» essences. poteaux de mlnea, demande et r.io'ltvr grande for S'artc* VU-ot:U'b. I ̃̃ R'taT V M roe de \antes, Lral. K«UB- Jk*&,

ENTRE COMMERÇANTS. ,M. Moudhard Femand, 35 ans, débitant de boissons quai Amiral Hamelin, a porté plainte. pour coups et blessures contre M. Ernest, débitant de boissons. 24, rue de Vaucelle6, qui se serait livré sur lui à des voies de fait.

TRISTE FIN DE VOYAGE. La gendarmerie de Lisieux a mis en état d'arrestation trois militaires du régiment d'artillerie coloniale, qui'avaient refusé à Mézidon de suivre leur chef de détachement et se trouvaient dans un train venant de cette gare. Ils n'étaient porteurs d'aucune permission.

Magny-le-Freule

FETE PATRONALE. La fête patronale aura lieu le dimanche 30 juillet prochain. La veille retraite aux flambeaux. Le dimanche, à heures, grand'messe en musique. L'après-midi, distribution des couronnes; jeux et divertissements divers. A 5 heures, concert sur la place de la Mairie distribution des prix aux élèves des écoles.

A 6 h. 1/2, ouverture du bal.

A 9 heures. illuminations et bal.

La Fanfare de Mézidon prêtera son concours à cette fête.

Saint-Pierre-sur-DivM

VOL. La gendarmerie a mis en état d'ar.restation le nommé Pierre Martin, Agé de 33 ans, journalier, sans domicile fixe, inculpé d'avoir volé des souliers et un gilet d'une valeur de 75 francs au préjudice de M. Perrin, employo à la fromagerie de Coulibœuf: Get individu a, en outre, avoué avoir volé en plus différents objets à ses compagnons de chambre alors qu'il travaillait lui-même à la dite fromagerie.

Saint-Julien le-Faucon

REUNION SPORTIVE. Une réunion de coureurs cyclistes et pédestres aura lieu le dimanche 30 juillet prochain, à 14 h. 30, sous l'organisation de la Section sportive de la Société La Patriote de Saint-"ïulien-leFaucon.

Le programme est le suivant Concours de bicyclettes fleuries, championnat de vitesse de la Société (pour les membre? actifs). Grande régionale (15 kilomètres), courses à pied (100 m., 800 m., 3.000 m.). Nombreux prix. Le soir, à 9 heures, grand bal offert aux membres honoraires de la Société sportive. Les sociétés désireuses d'envoyer des délégués, sont priées d'adresser leur adhésion de principe. à M. Mériel, instituteur à Saint-Julien-le-Faucon.

Engagement 2 francs pour la régionale; 1 franc pour les autres courses.

La Rivière-Saint-Sauveur

FETE SAINT-CLAIR. Dimanche 30 juil- •ii let,.dans l'après-midi, jeu des ciseaux, cpurse à pied, course aux ânes, course de bicyfù.. clettes, concert par le patronage « Pierre Ber• thelot » m*t de cocagne. Le soit, iîïumination générale grande retraite aux flambeaux et bals populaires.

Houlgate

ENTRE GARÇONS BOUCHERS. Rue de Caumont, Pierre Auffret, garçon chez M. Brée, boucher à Houlgate discutai, avec Fer- nand Lebas, gaiçon chez M. Gondouin, lors-! que Georges Larsonneur voulut intervenir pour les calmer. Lebas tomba sur lui à bras raccourcis et lui porta deux coups de poing si violents qu'il tomba terre et resta évanoui pendant quelques minutes.

BICYCLETTE BRISEE PAR UNE AUTO. Une auto, conduite par M. Chemier, de Paris, montant sur le trottoir oe la rue Emile-Deschanel, a complètement brisé une bicyclette d'une valeur de 380 francs qui avait été déposée par André Giffard, électricien, contre la maison de Mlle Duvai.

Hotot-en-Auge

BEBE NOYE DANS UNE MARE. La jeune Germaine Lecomte, 21 mois, dont les paTents sont gardiens d'herbages à Hotot-enAuge, venait de s'absenter depui. quelques minutes. Sa mère se mit à sa recherche et l'aporçut flottant dans la mare, 25 mètres de la maison d'habitation. Tous les soins furent inutiles pour la rappeler à la vie. Elle avait mange quelques minutes auparavant et la congestion avait fait son œuvre. Saint-Cation-des-Bois

TENTATIVE DE CAMBRIOLAGE. Des malfaiteurs ont pénétré au domicile de Georges Ltiéritier, gardien, nrès du chemin de la scierie, en cassant un carreau de la chambre, mais, sans doute dérangés par des passants, ils n'y ont rien pris et se sont contentés de tout bouleverser. Les soupçons s'étaient portés contre un cultivateur de Cricquebceuf et contre un jeune homme, étranger au pays, mais l'enquêle n'a donné aucun Honfleur

MARIN NOYE. En voulant décrocher son chalut, Victor Lenoir, patron du crevettier • Elan perdit l'équilibre et coula à-pic. On a repêcha son cadavre le lendemain.

GRAVZ ABUS DE CONFIANCE. Au mois de mai dernier, on avait constaté un déficit de ̃ 2.3M francs dahs la caisse de M. Firmin Blondet, caissier de la grande poissonnerie de Honneur. Celui-ci, qui alla habiter au Havre, avait promis de désintéresser la ville, mais comme il n'a pas tenu parole, M. La-l>'dt. préposé en chef de l'octroi, vient de porter plainte pour abus de confiance et une instruction est ouverte

ETAT-CIVIL. .VatiMinvt'j. Albert Humon, rue de la République; Paulette Mouton, rue Bourdet. /•ublicaiions de mariages. André Sublet, conducteur d'automobiles a La Kivlere-St-Sauvtur et Fêlicla Tison. p; Georges Holz. phoiographe et Sufanne Femmeirt. s D.. à Kqueuiauvllle.

Mariage. Désiré Goupil, journalier et Héléne Foïtltr. s. p.

Décès Victor Lenoir. 31 ans. patron de barque. rue du Putts.

Divta-sut^Mer

BRIS DE CLOTURE. M. Gaston Saucisse, propriétaire à Dives, route de Caen, a portb plainte contre M. Léon Huberv. vidangeur à Cabourg, dont les employés ont pénétré dans ses herbages, en brisant la clôture, pour y vider le contenu de leurs tonneaux. ABUS DE CONFIANCE M. Albert Récrier, marchand de primeurs à Dives, a porté plainte pour abus de confiance contre I-éon Pageault. ouvrier d'usine à Dives. qu'il avait installé sous le marché couvert d'Houlsate pour la vente des légumes et qui aurait fermé boutique sans lui rendre des comptes. RENSEIGNEMENTS MILITAIRES

'^mobilisation, ^locations, sursls mutation», per miss.. -etc.. s'adr. Service de correspond, milit/iirr, AuffrEciatr o fr. 60 en timb-p p frai» ae f*chç* ;̃' rfrs '1 la fiemxml? émme A'nn civil CI fr

Toutes les communiçationt doivent être adressées chez M. Lebàudy. buradste à Vire LES GRANDS CIRQUES • FRANÇAIS A VIRE. Nous rappelons aux lecteurs que demain jeudi cet établissement' donnera une merveilleuse représentation de gala à 9 heures du soir.

8aint-Martln-das Bojaces

ENTRE FEMMES. Le sieur Loquet, de Saint-Martin-des-Besaces, fut retenu à diner, le 16 juillet dernier chez son propriétaire. M. Peschanips, du hameau de'« Trois Fontaines », en la même commune.

Après Je repas, vers 2 heures du matin, la demoiselle Louise Deschamps s'en fut reconduire jusqu'à son domicilie l'invité de son père. Cette rentrée tardive déplut à la femme Loquet qui se vengea sur' la fille de son pro- priétaire en la frappant et la traînant par les cheveux. Pour justifier sa violence. la femme Loquet accuse sa victime de lui avoir dérobé, alors qu'elle se trouvait seule chez elle avec son mari, une somme de 63 francs et une bague d'une valeur de 90 francs: Loquet maintient l'accusation de sa femme. SAINT-LO

M. MILLERAND A M. LE PREFET DE LA MANCHE. A la suite de l'attentat dirigé contre la personne de M. le Président de la République le 14'juillet, M. le Préfet de la Manche avait adressé à M. Millerand, au nom du Président et des membres du Conseil général, des maires et des habitants' du département de la Manche, un télégramme de félicitations et -de sympathie, pour avoir échappé à cet attentat.

En réponse. M. le Préfet de la^anche a reçu de M. le Président de la République le télégramme suivant

« Très touché des sentiments que vous voulez bien m'exprimer au nom du Président et des membres du Conseil général, de la population de la Manche et-en votre nom personnel, je vous prie d'agréer et de transmettre l'expression dp ma vive gratitude. « Signé A.' Millerand.

AUDIENCES DE VACATION. Les audiences de vacation du Tribunal civil et correctionnel de Saint-LO sont fixées aux 12 et 26 août, 9 et 23 septembre.

GENDARMERIE. M. Treussard, venant de l'Ecole de Toul, est affecté à la compagnie de la Manche et désigné pour'la brigade de Torigni.

OBJETS PERDUS. Il a été perdu un sac main porte-trésor, initiales J. H:, avec somme importante; un bracelet chalnette or-, une broche or forme serpent; un médaillon métal jaune; un porte-cartes avec somme importante; une canne.

Rapporter ces objets au bureau de police de la rue Henri-Amiard

OBJETS TROUVES. Un tablier, un couteau. un canif, un plumier. S'adresser au bureau de police.

Peroy

UN SUICIDE. Mme Tison. âgée de 61 ans, demeurant à Percy, qui était atteinte de troubles, cérébraux. s'est pendue à son domicile.

'lËS GRANDS CIRQUES FRANÇAIS À AVRANCHES. Que chacun le répète, c'est ce soir à 9 heures qné débutera, à Avranches, ce splendide établissement. Sa troupe incomparable fera sensation Une seule représentation .aura. lieu

Mont-Safnt-Mfohel

AVANT LES FETES DU 30 JUILLET. Les terrains d'Aviation aménagés près du MontSaint-Michel reçoivent, en attendant la fête du 30 juillet, de nombreuses visites. Nous signalerons particulièrement la venue du colonel BimV«, dont le rôle important dans la question de l'aéronautique aux armées peudant la guerre est connue de tous.

Arrivé sur un prvniiu <ivlon « Farman » bimoteur, avec plusieurs officiers à bord, il a pu apprécier les avantages que présentent le vaste terrain d'atterrissage et jouir du coup rl'reil unique que voudront bientôt s'offrir tous les aviateurs du monde.

Saint-James

GAIETE SAINT-JAMA1SE. Notre brillante société théâtrale si appréciée dans le pays, va clôturer sa saison le dimanche 30 juillet. Magnifique soirée avec orchestre.

SACEY .̃•.

L'INAUGURATION

DU MONUMENT AUX MORTS Le samedi 15 juillet eut lieu à Sacey l'inauguration du monument que la commune a élevé à ses soldats, morts pour la France. A dix heures un service solennel réunissait toute la population dans. l'église magnifiquement décorée. Le cortège; accompagné du clergé partît de la-Mairie escortant un superbe drapeau onert aux' anciens combattants. Pendant l'office un sermon qui produisit une vive impression sur l'auditoire fut prononcé par un prêtre du canton, ancien mobilisé. Après ic service, le cortège se rendit sur la plaee publique, au pied ilu monument qui fut solennellement bénit.

Ensuite le distingué Maire rle la commune Ni. Bassard, après l'appel des noms des 43 soldats morts, inscrits sur la pyramide élevée à leur mémoire, rappela dans une émouvante allocution combien fut courte, mais utile zi la France, la vie de ces, braves et de quel pieux souvenir on doit entourer leurs noms. Un chant fut exécuté par- les enfants des écoles et la cérémonie prit fin.

Le lendemain dimanche, la commune fêtait ses poilus. ceux qui, plus ou moins estropiés, sont rentrés au pays. Un banquet leur fut offert pnr la municipalité et réunit 117 convives. La plus cordiale gaieté ne cessa de régner pendant le repas, et,chacun St honneur au menu excellent et bien servi. Au Champagne, des chansons' patriotiques rajeunirent tous cep vieux bravés.

Mais Il fallait se entier, car la fête allait se continuer dans le bourg. Des courses a bicyclettes, un ti it quantité de jeux divers avaient attiré une foule imposante de promeneurs.

La bourgade était avec tous les habitants avaient fait'de leur mieux pour la rendre belle. ̃

Le soir, une retraite aux flambeaux précédée de clairons et de tambour,, réunit plus de mille personnes. On se rendit sur les bords de la Dlerge. où «un superbe feu d'artifice fut tiré: L'endroit était on 'ne peut plus convenable. et 'l'embrasement de la vallée produisit. un effet splendide..

En résumé, ce fut une belle fête à Sacey, et' on gardera long'emps le souvenir. Voici Jes résultats de» courses ae blcyclet- tes et du concoure de tir

Courses de bicyclettes Communale 1. Eu-

Lebreton (Fougères) 2. faénard..(Les Chambres) 3. Denis (S;-Jarfies) 4. Duval (Ppntorson).

Tir d la carabine 1. Chanteclair (La CroixAvrarichih} -.2. Pierre Poirier (Sacey) 3: Guérin Auguste (Sacey) 4. Ravalét Louis (Sacey) ,5. • Miauduit Ernest (Porftorson) •; 6/ Leray" Jules (Arilrainj.

DANS L'OBSCURITK Dimanche soir, M. Fouque, Agé d'environ 68 ans, et habitant rue dû Port, revenait aux approches de minuit, du 'Cinéma-Palace, lorsqu'en passant sur le Cours.Jonville, plongé dans.la plus profonde obscurité, il tomba dans un trou creusé par une entreprise et fit une chute assez grave pour nécessiter son transfert à l'hospice.

Rien que fort heureusement l'état du bleseé soit. au moment où nous écrivons ces lignes, tout à fait rassurant, nous espérons qu'on n'attendra pas. qu'un autre accident se produise pour prendre toutes les précautions nécessaires en vue de les éviter. On allume bien des'lampes, sur le chantier, mais il faudrait surveiller que, ni*le vent, ni personne, ne les éteignent; il faudrait placer aussi des barrages assez consistants, sinon tout autour du dit chantier, tout au moins, aux endroits dangereux.

ACCIDENT D'AUTO. Dimanche soir, vers 10 h. après le feu d'artiûce tiré a Donvilleles:Bains, l'occasion de la fête, une foule assez dense descendait la côte dite de D',i.ville. A ce moment, une auto conduite par le loueur Beslon, descendait aussi, portant plusieurs personnes, lorsqu'en arrivant devant l'épicerie Lambert, en voulant éviter un groupe de promeneurs, le conducteur fit faire une embard'ée à sa machine qui atteignit violemment un jeune homme de 16 ans, nommé Chesney, habitant chez son oncle, route de Villedieu, et le projeta plusieurs mètres en avant.' Relevé sans connaissance, le blessé fut transporté chez le docteur Cocheret qui le fit Admettre sur le champ d l'hôpital. Il porte de nombreuses plaies, notamment à la figure et son état est assez grave. A midi. luridCïl paraissait aller mieux, mais le chirurgien en cher de l'hospice, le docteur Vallais, ne pourri se prononcer que dans quelques jours.. Beslon a prétendu que le Jeune nomme avait été atteint au moment où il traversait la route. De< témoins de l'accident affirment le contraire et sans les gendarmes de service qui le protégèrent, la foule, surexcitée, aurait fait un mauvais parti au chauffeur.

ESCALES TRANSATLANTIQUES. Paquebot en retard. Le paquebot Président-Henrou, de l'United States Lines, est arrivé dimanche soir, avec 24 heures de retard. Ce navire, venant de New-York, a éprouvé en cours de route une avarie dans sou gouvernail

Les paquebots Mauritania et GeorgesWashington ont fait relâche à Cherbourg8. venant de. Nevt-YorK, et ont. débarqué. respectivement 500 et 100- passagers, à destination de Paris.

directeur d'école, rue au Blé, à Cherbourg, est nommé directeur de l'école de la rue Tourville, en remplacement de M. Pintic, admis à la retraite. Il est lui-même remplacé par .NI. Mala.ssis, directeur de l'école de 1 ourlaville-P!ace, dont le successeur sera M. Nicol. directeur de l'école des Pieux.

LE MYSTERIEUX DRAME DE L'AVANTPORT. Voir plus haut dans la Région. COLONIE DE VACANCES. Nos écoliers pauvres vont avoir, comme certains petits riches, la satisfaction d'aller passer un *mois au bord de la mer a Bretteville-Haut, obligeamment mis à leur disposition par la Marine.

Nos petits écoliers goûteront la un repos agrémenté de saines distractions au bord de la mer.

Les abords de la mer de Cherbourg semhlent depuis quelque temps être recherchés par divers patronages d'école, notamment les Parisiens et la ville de Compiègne, qui songeraient à envoyer chez nous une petite colonta d'élèves.

Si notre pays de la Hague était mieux drrté de moyens de communication, nous pourrions offrir une quantité de très jolis sites où les colonies de vacances se trouveraient parfaitement à leur aise. Tout près de Cherbourg, nous avons Tonneville, et l'ancien moulin Pontus pourrait largement abriter une centaine d'élèves. Vers la pointe de la H&Kue. à Siouville, nous avons eu, il y a t-ois années, une colonie d'écoliers angles qui avaient choisi la petite baie de Siouville. Mais les Anglais, sous la conduite de leurs professeurs, sont gens beaucoup plus pratiques que nous. 'ils avaient apporté tout un matériel de campement, et tels des soldats qui vont bivouaquer, Ils montèrent leurs tentes, appareils de cuisine, lavabos, etc., et passèrent ainsi le plus agréablement du monde, près de six semaines au bord de la mer. Pourquoi donc nos colonies d'écoliers français n'imiteraient-ils pas cet exemple? Equeurdreville ETVT-CIVIL. Naissances. Robert, cité des Gothas; Picquenot Raymond, rue Victor-Hugo. 6urRuou Paillette, rue Gtierry.

Publications <Je mariage. Boutet, mécanicien à Ltmeul-Brévannes ISelne^t-Olse et Marie Le Camus, couturière; rue de Ici République. 74. Tourravllle FTAT-CIVIL. Naissance. Raymond Vincent, hameau Jennv.

Publications de mariage. Eugène Desplangues, mécanicien, rue Thlers. 39 et Marie Lambert, pmrO yée dans les P. T. T., rue Thlers, 38.

LIBERTE-,PROVISOIRE. Sur la demande de Ma Contrav. avocat, Alphonse Lemonniar, marchand de chauesures à la Have-du-Puits, a obtenu sa mise en liberté provisoire. On sait que ce négociant, détenu depuis cinq mois' a la prison de Coutances. était prévenu de détaurnements au préjudice de l'Etat. Pendant la guerre, il fabriquait flea chaussures militaires et nationales pour le compte de

SOCIETE MIXTE DE TIR. Voici. les résult&ts'de la' 5» séance de tir Fusil Lebel 30 point- Tirs de classement MM. G. SaouK 23; V. Saoul, 22; Séguin père 15; H. Vitartl; 15.' Sériée pavantes MM. G. Besriler; S?; G. Saoul, Legoupil, Séguin père,

Péret père, Peslier, 16, Doudet,' 15..

Carabine (maximum 25 points). MM. Pfislier,1 G. Séguin, Marcel Robin, 21; A. Gérard, A.- Leroux, -Hélainé, René Quentin, 21; Maillard, 20; Prime, E. Vitard. René Moulin, Féretpère, 19; F. Legard,' Letelller, 18 Séguin père, l?;.Piel, 16; Doudet et Gesbert, 15. ̃ Le Neufbourg LA FETE PATRONALE. -.Elle a eu lieu dimanche. dernier, avec te concours de la Mu. sique municipale et des tambours et clairons de la Société a L'Avenir' de Mortain. La plupart des Mortalnais s'y étaient donné rendez-vous et la fête battait son plein, lorsaue, vers 5 heures, une violente averse qui dura près de trois quarts,d'heure, vint interrompre l'exécution du programme et contraignit la foule à se réfugier dans les .,débits et les maisons particulières, car les routes étaient presque transformées en rivières. L'averse passée, la fête reprit son train, malheureusement, pendant le feu d'artiflce.M'eau se mit à tomber de nouveau et la retraite aux flambeaux ne put avoir lieu. Beaucoup s'en con.solèrent en allant aux bals qui avaient été organisés en divers endroits et où ils dansè!ent avec entraia Jusqu'à une heure avancée de la nuit,

LeMesnil-Gil&art

NOCES D'ARGENT. Les habitants de la commune du > Mesnll-Gilbert organisent une fête pour dimanche prochain, 30 juillet, à l'effet de célébrer les 25 années de sacerdoce passées dans leur commune par leur pasteur, M. l'abbé Laisné. A cette occasion un nouveau calvaire étigé dernièrement, sera solennellement béni. Un sermon de circonstance sera prononcé par M. l'abbé Ledos, vicaire à Notre-Dame de Saint-Lô.

Rauville-la-piao4

DESESPERJiE Mme Baulier, cultivatrice, ferme de la Petite-Cour, atteinte de congestion pulmonaire; était alitée. Son mari ainsi que des voisins, Mm« et M. Tardif, surveillaient la malade. Profitant d'une courte absence de ses gardiens, Mme Baulier se leva et s'esquiva par la fenêtre de sa chambre. Mme Tardif, revenant peu après, constata la disparition de la malade. M. Baulier se mit aussitôt à sa recherche. Il trouva sa femme dans un abreuvoir sttué 50 mètres de la maison. La malheureuse, qui respirait encore, fut transportée son domicile où elle reçut des soins empressés. Un docteur tut prevenu, mais Mme Baulier expirait avant son arrivée.

Mme Baulier était âgée de 44 ans. Elle a d0 accomplir son acte de désespoir dans un accès de fièvre.

Colomty MORDU PAR UN CHIEN. M. Lebarbanchon Alexandre. cultivateur, qui passait près de la maison de Mme veuve Lequertier,, a été mordu par le chien de cette dernière. Son veston a été également déchiré, et par suite d'un choc 'violent, une pédale fut brisée. Préjudice 36 francs.

4ARFUUR

LES REGATES

Les régates de Barfleur auront lieu le 30 juillet sous la présidence d'honneur de M. Villaut-nuchesnois. député, de la Manche, et. de M. Bertin, conseiller général.

A "Ces létes prendront part l'.Unlon Cycliste- Barneuratse », les. «-Gabiers de Barfleur et l'Harmonie Sainte-Cécile, de Carentan (50 exécutants).

A 9 h. 30, réception de l'Harmonie SainteCécile par les Gabiers de Barfleur ». A 10 heures graifl'messe en musique; programme 1.. Echassiers Landais», marche, Mulot; 2. Thorots grande marche, Benoist 3. Judex andante. Gounod; 4.. Andante de Luigini 5.. « Souvenir de Rome allegro, Monnéreau.

A 13 heures régates. Départ de la passe principale du port de Barfleur. 4 courses à la voile et une à l'aviron.

Courses à la nage.

A 13 h. 30, lancement et manœuvre du bateau de sauvetage.

A 14 heures, départ du circuit cycliste organisé par l'Union Cvcliste Barfleuraise sur le .parcours Barfleur-Cherbourg-Valognes-Barfleur (ouvert à tous les coureurs du département de la Manche, licenciés de l'U. V. F.). A 14 h. 30, sur le quai, courses aux pommes de terre. Prix. 20 et 10 francs.

A 17 heures, place de la Mairie, arrivée du circuit cycliste. Concert par l'Harmonie SiteCécile. Programme 1. « Jacob ». allegro, Turine; 2. « Cavalerie légère Suppé; 3.. « Ballet Egyptien non 1, 2. 3, 4. Lùigini 4. « Les Flots du Danube », grande valse. Ivanovici; « Charmeresse », mazurka de concert. à 18 heures, place de la Mairie, distribution des prix.

Fête foraine, attractions diverses. Le soir, fête vénitienne, feux de Bengale; illumination

PAR L' < ESPERANCE.» DE,LA SUZE 60 mètres 1. Dubots La Jeune Garde La Flèche; 2. Pêrrlçhet. L'Espérance, La Suze 3. Jarry La jeune Garde.

100 m., 17 à 30 ans 1. Moreau La Mallcornalse: 2 Bouteloup. La Vallonnaise; 3 Dubois. Le Jeune Garde.

8CO m., 17 à S0 ans l. Perrlçhet. L'espérance Moulin, La Jeune Garde 3. Baslle, L"Ifcpérance. l.OOO m. 1'7 à 20 ans 1. Masset. La Jeune Garde; 2. Perrlcli'et.L'Espérance; 3. Luçon. La Jeune Garde. 100 ra.. Vétérans 1. Ontrey, La Malicornalse 2 Ripay. La Vallonnaise; 3. Hejlln. La MaMcoroalse. 1*000 m. relais l. La Mallcornatse; L'Espérance- 3. A. S. Malgnoise. ̃ •-

Saut en hauteur t Prtngeard, A. S.. Malgnoise: 2. Ontrey, La Mallcornatee 3. Bouteloup. La ValSaut en longueur i. PrJngeaM. A. S. Malgnoise: 2. Ohfrey, La Mallcornaise..

LA REUNION DE L'A. Si.Du QBNE8T Voici las résultats dé' la réunion organisée le 23 jut-lfet par 1'A. 9. du Gen'est, a l'occasion de l'Inauguration du Stade du Vicolh, sous la présidence de M. le cornmah-dant de Maupeou. Catégorie A (au-dessus de 20 ans). Individuels. 1. Hardy X. W.9.B.), 30 point¡; Il. Hervb (SoL.). p. t;'3. Camus (SXX.Ï. 23 P.?. Sociétés 1. U. S. Beauregard, 88 polnts; S. Stade Lavillols, 76 points.

Catégorie B à SO »nj). Individuels Hésiot (SX.), 37 points; J«cduot (Lycée Lava)). 34 d.; 3. BaargeslSX.), p.; 4. Roger (A.3.O.). 27 p. 5; 5. Kot}Jn (A.S.O.). SS p.- t.

Sociétés 1. A.9. Oenest, M p.; Il. U.S. Besuretard, 78 p.

Catégorie C (14 à 1« «MM). Individuels: t. CIron (U,9.B.), 38 point»; t. Lbotelllcr (U.S.B.). !O p.:

i.J-- retraite aux flambeaux, leu d'artifice..

A l'occasion des régates, des trains partant de Barfleur vers 23 heures, sur Cherbourg et Valognes, seront mis à la disposition des voyageurs pour le retour, avec arrêt à toute* les gares.

CHEZ LES STENODACTYLOS

A la dernière réunion du Conseil d'Administration, M. Bomal e attiré l'attention du Conseil sur le ^sultat des épreuves du dernier concours et fait remarquer que ceraines corrections ne paraissent pas justifiées. Le conseil a examiné très attenti,vement les diverses épreuves soumises et il a reconnu la jutesse des observations de M\ Bomal. Il a examiné ensuite l'examen d'une proposition de M. Bomal, tendant à la création d un. diplôme professionnel de capacité sténo-dactylographique à deux degrés sténo-dactylographie et secrétaire sténo-dactylographie. Ce diplôme qui sera décerné à la suite d'uti concours venant compléter celui de l'Institut sténographique de France, constituerait. pour son titulaire, une sorte de brevet dit capacité. Les épreuves à subir pour la délivrance de ce diplôme seraient entourées dO toutes garanties et pasaées devunt un jury composé de personnalités nppa-tenant au commerce et à l'industrie.

Le conseil adresse à M. Bomal ses sincères félicitations pour le dévouement qu'il déplote pour instruire et perfectionner les sténo-dactylographes et faire de It'jr association un des groupements les pais actifs.

Le conseil adresse ses chaleureux remerciements & M. Charles Duchemin. industriel et membre de la Chambre de Commerce, qui, chaque année, remet spontanément une somme a décerner en prix, à la distribution des récompenses.

Il remercie également M. Charles David. qui remet un p*'x en espèces, pour décerner au lauréat de calligraphie, à la mémoire de son père, mort au champ d'honneur et qui était membre de leur association.

Le conseil décide d'attribuer les prix en espèces ci-après, aux lauréats du dernier concours sténographie, un prix de 35 fr.et 4 prix de 10 fi calligraphie, un prix de 10 fr. et up prix de 5 fr. dactylographie, un prix de 2T> fr. et deux prix de '5 fr.

AVIS AUX CONTRIBl ABLES. Les contribuables sont prévenus que M. Viaox, contrôleur des contributions directes, reoevra les déclarations de mutations foncières les 7, 8 et 9 août, ùe 9 h. à 11 h. du matin la Mairie de Laval (bureau dea contri.butions).

LES INCENDIAS. U^stimation des d-é»causés par l'incendie qui a éclaté à Bourg-en-Bourg, dans la nuit de samedi à dimanche, consistant en un hangar sur po- teaux de bois. une meule de 20.000 de foin*. deux voitures, une moissonneuse, divers ou tils et instruments aratoires, ne s'élèvent pas' à moins de 25.000 francs. Ils sont couvert* par une assurance. -Deux meules de pailla estimées 450 fr. ont été brûlées a la ferme de la CharterieJf j près le Village des Vignes chez M. Messager* fermier. C'est le fils de M. Messager, un bambin da ? 7 ans, qui a mis le feu en jouant avec de;- allumettes. AVIS AUX PECHEURS A LA LIGNE. _1L'assemblée constituante de l'association de. pêheurs à la ligne de Laval aura lieu au?- siège de l'Automobile-Club de l'Ouest, place, de la Mairie, au premier étage, le jeudi 27 juillet, à 20 h 30. Toutes les personnes qui s'intéressent à ce sport sont priées d'y assister. LES MESSAGERS LAVALLO1S. Diman- che à 6 heures, a eu lieu un lâcher des Messagers Lavallois, à Poitiers, 180 kilomètres de Laval.

Voici les heures d'arrivée 1. M.Duchemin, à 11 h. 2. M. Lefort. à 12 h. 3. M. Coupeau u 12 h. 4 M. Maignan, à 12 h. 57'59".

UNE ARRESTATION. La police de Laval a arrêté sur mandat de M. le jujre d'instruc- tion 3'Alençon la nommée Alexandrine Da- vid, âgée de 42 ans, raccommodeuse de pa» rapluies, pour un vol commis dans l'Orne. Elle a été écrouée à la prison. ETAT CIVIL. Naissance. André Raoul, 5. rua Solféririo.

Mariage. Charles Slndie, principal clerc d'à» voué, 3i rue de Bretagne, et Marie Leroux, couturière. 2, rue des Fossés.

Louise Iatty veuve de Fortuné Audemar, 81 ans. 5, place d'Avesnlères Georges Adams. céllG., 76 ans, quai d'Avesntères.

3. Lereuvxe (S.L.), 29 p. 5; Georget (U.SJ.). 29 P.t C 5. Renoua (U^J>.B). p. Sociétés 1. U. S. Beauregard, points; A.S. Le Genest, points.

Catégorie D (12 à ans). Individuels. 1. Toussaint i.V.S.G.), points 2. Hay (U.S.P.B.). polnts; 3. MeDou.t (U.S.B.). p.: 4. Larocn» (A. S.G.), 24 p.; 5. Croc (A.S.G.), 23 P. 5.

Sociétés 1. A.S. Le Genest, 104 polnt3 2. U.S. Beauregard, S6 p.; 3. U.S. Port-Brlllet, 74 p. t

EDUCATION PRXSIQVM FEMININS

SON APPLICATION EST RCAUStE

AU MANS

11 m'a été permis de visiter ce» jours dernier» un établissement féminin de l'easeignemeni libre et d'arriver au moment de la leçon d'éducation physique Un cadre de verdure frais et coquet. 40 Jeunes Rlles de it à 18 ans évoluent sous la direction experte d'un moniteur bénévole, NI. B. 45 minutes de bon travail Leçon parfaitement condulte attention soutenue de la part de tous les sujets. rteau spectacle. On a le sentiment qu'un grand pas a été fait dans cet ordre d'Idées. L'éducation physique est réellement pratiquée .'es résultats sont tangibles. VolU au point de vue pratique.

̃L'enseltcnement de la gymnastique est romme la plupart des épreuves du programme scolaire. En outre des épreuves pratiques. U comporte de» épreuves théoriques.

Quel est le but de l'éducation physique t Mlle A. L. Lt ans, répond L'éducation physique a pour but d'assurer ou de faciliter le développement normal du corcs huma!» a L'aide de mouvement appelés mouvement» éducatifs eu carrectlfs et d'étahllr IVqulllbre entre lactlvlt* du corps et l'activité de !'esprit.

Quels sont les pratiques recommandées pour o»V tenir de bons résultats 1

Mlle S. G.. u nus. dit Pour nhtenlr de boni résultats Il faut I« faire d»s mouvements da corps; >* exercer le» sens et le volonté; I* prokV ber les «nrclres statiques; 4* talre de nombr«nx ?

tion* trop fréquentée et les fatigues qui en résultent.

Quels «ont les trois exercices que vous préférer t Mlle G. F. 15 ans, énonce Le rela.li, le saut, le lancer de ballon.

Quel» «ont vos poids taille, et que sont-ils par rapport A la moyenne ?

,Hlle o. L. ans affirme Monsieur, je pèse 46 kllof et mesure 1 m. oo Mon poids et ma taille sont supérieur? à la moyenne.

L'ouvre du midecin se signale. Bientôt les conwlU de ce dernier compléteront les fiches physiologique* de ces enfants. Ce sont les fiches qui donneront aux parents de sérieuses et précieuses 1nrtlcatton- <ui- la taille, l'angmentatlon ou la diminution du poids l'observation particulière d'un sujet fatigué, anéuil*. etc..

Directrices, moniteur et élèves méritent les plus chaleureux compllments pour leur attachement 1'E. P. si bien comprise.

Comme nous l'avons annoncé, Je grand prix fompajn réisrvt aux débutants (!il dépmrtement de il Sarthe, sera disputé dimanche prochain 30 juillet Il comprendra !• une épreuve de vitesse dont Je premier départ sera donné à 9 heures sur le quai j.edrii-llollln; 2- une course de 75 kilomètres avec dèp&rt a 14 heures 30, Lime de Pontlleue. La HMc de« inscription.- a surpris les plus opiim!ste et tout porte s croire que nous auront la une occasion de volr du beau sport.

Nous rappelons que les engagements ne seront plus reçus 4 partir de Jeudi prochain, heure*. Jusqu'à celte date, M. Boyeau, irésorler de l'U.A. C.S. se tlen-an a la disposition des concurrents pour leur fournir tous lez renseignements doni tis pourratint «voir besoin. Les secrétaires de L'AulorycllM* .susceptibles de prêter leur concours au conirQle et la surveillance de cette dpreuve l'OUdront bien assister la réunion préparatoire qui Bf tiandra à 20 heures, mercredi, au Café du Cornintrce. Sont ég*lemï.it convoqué* les jeune» gens désireux de prendre part aux tdtes du quartier de la tirtee Tblers. 1 ABROSTAT1OX

LA SEMAINE AtRONAUTIQUE A DENEVE Oisive, Si juillet. Les trois fcallûiu engagés par J'Aéro-Club d'Italie pour la Coupe Oordon-Beniiett dont dépari sera donné a Genève, !• 6 août,

LA FONDRE EN

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pour let départements de l'ille-et- Vilaine, COtas-du-Nord, Flmetere, Morbihan, Loin-lut., Vendée. Maine-et-Loire. Sarthe. Msyenna, Orne, Calvados, Manche, y compris leu Il sorti* au dernier tirage, par lesquels Il a MILLE FRANC$

Sur titra* 0 (durée 15 a., prime mensuelle i fr. A M. Deablé M., au Châtaignier, La Bouexiere. M. Calrarei J.-M.. Ile Bréhat. M. Cranter G. Fils, Auray. M. Delaunay F. Fila, 8t-Vlncent-das-Landes. M' Jamet J., St-JuUen-de-Concelles. M. Glpulaud M., La Môntague. Mlle Huteau A.. La Bolssière-duDoré. M' Gasnault M., St-Hllalredes-Loges. M* Vve Fauconnier C.. Sables d'Olonne. le. Gultton R.. Anger». NI' Danteullle Ni. L. Jupille*. M' Simon J., Bonain-Mortrée. NI' Sauvage Y., Sées. M" Laporte B.. Elreham. NI. Eloi F. Le Tourneur. M' Debray B., Fontalne-Ie-Fin. M. Laferrfèra^ Plerrepont. M. Jean, Granvllle. M. Lucena L., Montmartln-s.-Mer. M. Brelllot Il.. Sourdeval. M. Marie L., au Brsr de Baupte Sur titres 0 (durée 10 ans, prime mensuelle à fr). a M. Bergault F., Lalgle.

Par les TIRAGES DE L'ANNÉE Il sera réparti aux adhérents plus de

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(1) Les tirages de la Seq-.nalt* Capitalisation ont lieu publiquement à 8 h. du matin. au Siège social, le l.j de chaque mois, ou le 14 si le est soit un samedi. soit un Jour férié, ou le .3 11 Je 15 est un dimanche, Ils ont pour but la ttpartition aux porteurs de titres participant aux bénéfices et a jour de versements, de (proportion prévue par l'article j5 des statuts) de tous le» hénéflres distribué*. Les numéros des titres amortis sont constitués par la Juxtaposition des chiffres sortis simultanément des urnes, -r.l le nombre ainsi obtenu ne correspond Das au numéro d'un titre susceptible de règlement effectif. «I alors déclaré nmorti celui des titres en cours dont le numéro se rapproche le plus Ge ce nombre. En cas d'exéquatlon. la désignation du titre à amortir se fait par tirage au sort.

ICmE-BRACHLET EXTESSQLE POUR SAISI. Platine, Or, Argent, Plaqué or.

Il TEXTE CHEI LES BOIS HOELOfiEBL Exiger la marqw LI p sur la cadran. Quoi qu'on fasse.!

Les pilotés et leurs aides, tous officier* tont parlie ou groupe aàrostier de Berne. Ils participeront arec trois autres ballons au concours de direction -qui aura ll-eu le 4 août, tous les ordre» 4u lieute- nant Bernesconi. Le général de Sleberl, commendant en chet l'Aéronautique mlt'ltelre Italienne as• l*ier« è la semaine aéronautique de Oeuève. 0

COURSES WSIOMV

EWa» auront lieu a rblppodromt du Fanal le dlmanche 30 juillet à 2 h. 30.

Engagement*

i" course. Prix des Amateur.. Au trot attell, 3.300 mitres environs. A. Chilel. Laborieux; H. jardin, Tout-Petit; Gandon Fils, Tom-Poucel O. Lemlére, Palmier; Caumont, Jilpj E. Leroux, oazttlt; im. Opllbert. Quadia; E. Catherine, Tout. couleurs.

i* course. Prix de la SocleM. Au trot mon. ta, ;800 mètres environ. L. Le Bouvier, Tulipe; F. Catherine, Tourterellt-Blanche; G. Lemlère, Sanicule; A. Chttel, Sahpra.

3' courat. Prix de la Société d'Encouragement pour l'amélioration dir cheval français do demi-sang. Au trot attelé. a.iuo mètres environ. Haras de Salnt-Va.entin iouaUi; Haras d'Oet«vlll«, Tollevait; Mme Leplatre, Quenlte; F, Catherine, Ragote, 0. Lemifcw, saniculc; EdJBeauvois, C. Pentecôte, Tattana, L. Oury. Riri; A. Galcare, Surbomu; L. Rattt, Troubadour..

4' course. Prix du Gouvernement de la Républlque et de la ville d'lslgny. Au trot monté, X100 mètres environ. Haras de Saint-Valenttn, Tonrne-Brlitet Haras d'Octevllle, ToHtvqit; Haras d'Octeville. Slroco; A. Gamare.SfrpoM; S'onet-Ralt.ln. Renard^Bleu, ex Saeur-Soud: L. Oury. TorlcO; Duimi*. Syli'la-Bcanmanolr, ex-Sans-.lnnt: J. Ou. l)rol, Sabine; L. Ratti, Trôuvtre,- A. Auvray, Ttbère.

&• coursa. Prix de la Société d'Encouragément. Au galop (hor» efrle), 2.000 mètres environ. J. Hollier-Larousse, Willy; L. Rattl, Niger; J. Labbez, La Çcarpe; A. Winjces, Salnle-MarouerHcUs R. Dupule, la rtrU-VWamt; Mlle R. Ches- n*. Tentation) H. Davison, Riant.

6 course, Prix du Conseil g«né>ral. Aa trot monté. S.100 mètres environ. Haras de Saint-Valentin, Révolution: Haras d'Octevllle.Sanssoud; A. Gainare. Serpolet; N'onet-Balsln, RenardBleu. cx-Sani-Soucl; L. Oury Sonelly; L. Sattl, SI/bille..

T course. Epreuve régionale de la Société Sportive d'Encouragement. Au galop Plat, i-ûûo mètres environ 1I. Glbert. Thto-, X. Ooubaux. Vilca- a. Capolle, Thtrêia-Leyburn; F. Catherine, Toururelle-llt; C. Clément. 7'ro««u«: C. Clément, Sadotva-11; C. Clément. Sultane-Xlll; n. Fustler, Tamortt: marquls de Cornuller, Trotibadour-ll; J. Iselln, Sérieuse.

LES COURSES DE PONT L'ABBt

Première journée. Septembre

I. Prix de l'Hippodrome, soo francs. Disrtance R.600 métres environ. Engagements jusqu'au dimanche 24 septembre avant midi chez ai. T. BoSnnec, rue Hoche, & Pont-1'Abbe.

Il. Prix du Gouvernement de ta RépubliQue et dll Conseil général du Finistère. Au trot

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VITRÉ, ni juillet, de 8 h. à 3 b., HAtel des voyageurs.

RENNES. 1- aoflt. Hôtel Continental. St-HILAIRE ttu-HARCOUET, 2 août, Hôtel des Postes.

FOUCERES, 3 août Hôtel de l'Ouest. VIRE. 4. de 8 h. à 3 h.. Hôtel du Cheval Blano, AVRANOHES, ̃>• de 8 h. il 3 h.. H. d'Angleterre FLERS, 6 août. H6tel du Gros OMne. Un éminent aide de Af. GLASER recevra a LE ÎL1OUET' lui). Hôtel de la Croix d'Or, LA R00HE-BERNARD. 27 juillet, de 11 h. à 3 h.. Hbtel de l'Espérance.

AURAY. 28 i'i'llrt. Hôtel de la Porte. VANNES, juillet. Hôtellerie du Dauphin. PONTIVY, 30 juillet, de 8 h. à 3 h. Hôtel de la Gare.

MAYENNE. 31 millet. Medeni' Hôtel. ERNEE, 1" pont. Hôtel de la PoNe.

SILLt-LE GUILLAUME, 2 août, de 8 h. à 2 h., Hôtel de Bretagne.

EVRON. 3 ao0t. Hôtel du Oommero*. MESLAY. 4 nnût. Hôtel du Lion d'Or. LAVAL. 5 notlt, de h. à 3 h.. Hôtel de l'Oueet ANGERS, 8 et 7 août. Hôtel de Franoe. ftn ëmlnent aide de M. GLASER recevra' PRE EN-PAIL, dlm. 30 juillet. M. de Bretagne. CHATEAUBRIANT, août, Hôt. du Cemmlroe. RROCHURE FRANCO SUR DEMANDE CEINTURES VENTRIERES

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mont». l-Mo franc», Mutante e.800 métras «HTtev>n, Sogagemeote jusqu'au lundi u ttpimtbté avant mldl. au secrétariat de la Soci«t* d'Xncouragement, 1, rue d'Astorg, Paris.

III. Course de liale». 1M0 franc*. Dlitance 9J0O mètres enrlNS, Kngag»m«nt» Jusqu'au mardi septembre., avant heures, rue Trell- bard Paris («•),

IV. Prix de l'Btanc. Au trot attelé pour chevaux de service. 600 tranci'. Dlatance mètres environ, Engagements Jusqu'au dimanche U septembre avant raidi chez M. Y. Boênnec, rue Hoche, Pont-l'Abbé. Entrée francs.

V. Prix de la Ville de Pont-l'Abbé. Au galop. 3.00Q francs Distance 3.000 mètres environ. Engsgement* jusqu'au mardi ta septembre avant deux heures de l'aprèa-mldl, au secrétariat de la Société d'Encouragement, 3, rue Scribe, Paris (90), Entrée 30 francs.

V. Prix de la Trémlnou. 9.000 francs. W»tance 3,000 mètres environ. Engagement* jusqu'au lundi 18 (septembre, avant midi, au secrétariat de Ca -Société d Encouragement. 7, rue d'Aatorg. va Cross-country régional de la Société Sportive d'Encouragement. Mixte. 4' eérle, poids lourd et moyen', Pour chevaux de de*»l-sang. 1.000 francs. Engagement* (dans un Mla.1 mininunn de douze jours avant celui d: la courte) jusqu'au mardi 12 septembre, avant l* heur«a, au France, 10, rue Trelluard, à Paris (8').

Deuxième journée. M Septembre

1. Au galop. 300 francs. Distance metr«« environ. Engagements jusqu'au lundi ? septembre avant midi, chef IM. Y. Bonnet, rue Hoche, rt Pomt-TAbbé.

il. Au trot monté. 300 francs. Distance mitres environ. Engagements Jusqu'au lundi O> septembre avant midi. chez M. Y. Boennoc, rue Hcche, Pont-1'Abb*. Entrée 10 francs.

Au galop. francs. Distance ?.600 mètres environ Poids libre. Engagements jusqu'au lundi S5 septembre, avant midi. chez M. Y. Boënuec rue Hoche PonWAbbé. Entrée franc*. IV. Au trot attelé. 500 brancs, Distance î.«oo mètres environ. Engagements jusqu'au lundi 'NI septembre, avant midi, chez M. Y. Botnnec.rue Hoche, peut l'Abbé, Entrée lb francs.

LIS COURSES D'AVRANOHBS

Les engagemente pour les deux première» cour. se* de la première journée sont reçus à Avranchvs jusqu'au juillet avant i." toute% route de Mortain.

ri en est de mem* des prix der Hara» et de l'Elevace qui seront courus la 2' Journée.

COURSE$ Du LAMBAX.L.I

RéeultaU du dimanche J3 Juillet

Le t-empj meertatn n'a pas sensiblement nul i la réunion dc*nnnc»le du meeting lanvbaUals; et le pesage envahi par une élégante assistance avait eon animation habituelle.

Les courses ont préseiué beaucoup plus d'Intérêt qu'on ne le prévoyait, la proportion dea partant-9 par rapport aux eitig-ajeinent» reçus ayant été trM large. noter particulièrement la belle arrivée de l'épreuve régionale pour den>l-f»ns et le mllltary. J.e prix de Penthlévre, au trot monté ou attelé, a réuni un lot de cinq concurrents, lot de qualité en raison de son allocation a>ifï mince. XazaretU que ler conditions de in cours* avançaient de tuo mètre* a mu quelque temps a se trouver an action, :I bien que star lwvcée k sa poursuite se rapprochait menaçante; en troutème position venalt Robin-tes-Boix, puis Jeanny et Régine, Xazureth peu a peu se mettrait dan* son train et s'en allait a bontw »tture; Onward-Star qui la sulvali a quelques longueurs et qui restait toujours dangei reuse, dérobait brusquement au tournant des tribunes et sn menai* hors d'affaire. Robln-det-Boit était débordé par Jeanny qui tenntoaW trolsltrae. Jiégina a faute plusieurs reprise*.

La course plate, dlsputée par HapidiU, Lady o( the Show» et Ettampêe, a 6té g-agttée facilement par Rapidité; celle-oi en tête dès le début a d'abord été suivie par Lady of the Show»; mal» Kltampée se rapprochait peu t peu et terminait seconde- sans pouvoir menacer la gagnante. Le» cinq chevaux engagé» dans le prix des Moulin* au trot mot.té ont pris le départ, Soudard, Rab'eut et Sérieuse rwidant 50 mblre» a Sir Leyb.urn et Ritournelle. Mslheureost'iitent la lutte a perdu de son Intérêt par auite de l'erreur commise pour Soudard laissé au poteau et parti avec mètrot de retard. Ritournelle et Sir Ley,burn n'ont yas tardé a être défiordés par Rabeu et Sérieiue. pull plus loin, par Soudard, qui refaisait r»pldemen* son désavantage et se pl*çait en seconde po«ttlon. Il donnait l'impression de pouvoir gagner encore, mais 11 s'eulevBlt au tournant des tribune» ét épuisé par son premier effort ne pouvai» pim améliorer sa situation. Rabeuf gagnait confortablement, devant Soudard; Sérieuse étrlt troisième. Sanlanlo, Surprlte-VU et Savonnette se sont ali8'uéa pour disputer la course plate pour demi-sang, les faveurs des Joueurs se partageant entre Surprise et Savonnette, Au »igwfl. Surprise partait mal pendant que Savonnette prenalt la tête devant Sonlanio. Puis Surprise refaisait vivement le terrain perdu et se plaçait derrière Savonnette; celle-ci paraUialt maltresse de 1a partie, quand el:e nt un brusque écart sur la gauche eu entrant dans k ligne droite. Surprise se trouvait de ce fait en tête suivie de prés par Satanio; Surprise s'écartait de sa ligne et venait en contact avec Savonnette bien revenu, Stmtanio en prollwlt pour se g!!sv;r à Ja corde et les trois poulains alors sur la même ltgne entamalent une lutte serrée qui se poursuivait Jusqu'au poteau. Finalement, Santanlo consrvalt une tête sur Surprise qui devançait Savonnette du même Intervalle. Le gagnant a sans doute eu une victoire lreurtuse n'ayant subi a rencontre de ses adversai I s aucun à-coup et ayant été le mieux ménagé penuant la courge, c'est en tout cas un beau poulain de Rendez-vous, bien digne de ce SUCC&J

-Le steeple-chase militaire a été très réussi avec ses cinq partant» et nous avons consisté une fols de plus les grands progrès faits par nos souî-offlclers dans l'art de l'équitation de courses. Uerculut a mené tout d'abord, suivi de près par Muguet Au second tour, Bljou prenait le commandement 'devant Herculu* et Muguet. Dans le huit Bijou était détaché devant Uerculut. Dan* la ligne d'arrivée Bijou avait course gagnée, malgré un bon effort aherculut, second a une longueur. Muguet étalt bon troisième. Le gagnant a été bien monté par l'adjudant Lemaltre.

Uerculus a fait une course sous son gros poids. Fioravanti a fait oavaller seul dans le steeple-cliase final. 9 5 i t Hippahquï. COURSES A OOMPIEQNI

Le temps a été agréable et bien que le programme ne comprit guère que des épreuves de consolation, le sport a été Intéressant. L'assistance était très nombreuse car à l'élément docal Malent Tenus te Joindre de nombreux Parisiens. Les pistes étalent en parfait état.

Prix du Conseil général. Ir,, 2.400 -mètres. 1'T, MHina-ll (A. Eslln*;), Il M. Alexis Deleau; r, Déserteur Maulln). Non pl. Cybar, Rlntin- lin-ll. Yvorine, Nlnon-de-lenelos, Sefrou;– Prix du Chemin de ter du Nord. fr.. 900 mètres. f. Morella (G. JBartholomew). a M. Boittln-Bertynj Fedamore (A. Sharpe): 3', TambourBattant (Mac Gee). Non pl, Claudius, Carlsilmut. Noyai, MamzHlf, Totv, Sauvte-ll, MorenaU; U.OO. 7, H.

Prix du Meux. VOO fr.. S.IOO mot»». f. Ml- lanal'r (NI. Lesaffre). A Ariehorena: î'. Mattttatl (A. de Fourna»); »• Petite-Orange (M. liacor). Non pi. Carnet, lacchoi. Rude, Tamtavt-ll, Wa- keup: 6ûO. »M. 8.M.

Prix de Iiongrhamp. 8.000 fr, a^OO mètres. l*r, Phillellene (A. Sharpe), a M. Colin; Ouerea- dtur (G. Bartholomew). Non pi. Palrick, Non- chaloir Palettru. Indépendance; 90.50, S. Prix de Rethondes. 7.000 fr.. 1.000 mètres. 1. Roquelaure (0 Vatard). a M. Debernardi; 9', Soo- lier (A Allemand); 3'. Radieuse fA. Esllnir). Non ol. Trlplrt. AmHican-Beauty. Reprlte, Syllabaire. Parisienne, Lilloise. Herbager.. 11. Prlx de la Société d'Encourapement. «COQ fr.. ? Wo mètres. l'r, vorchefter ]G. Bartholomew), à M. Anchorena; Swetelit (Mac Gee). Non pl. The-Prttendtr. Innvateur. Pel-Ho, Montevideo, Fe.Il; 8, 8.M.

OOURSU A OHANTILLT

ne@ pronosfloo

Prix de Chaumont. Imaginaire, Ltvrana. t" Critérium. Se. Rothsehold, Concorde. f Critérium. Fortuny, Capucin. Prix de U Thave, Triomphal, FevUkut. Prix de Créa. iagrtut, Prit du Bol». Ne. ttrrn, Itamtovr.

AÉROPLANES

OONTRI VAISSEAUX

Londre». 2t juillet. Une très Importante expérience vient d'être effectua, par ordre de l'ami-

rauté, pour juicer ae ta valeur relative ues vaisseaux et des aéroplanes engagé» dans un combat. Une escadre marchant comme en guerre a été attaquée par des torpille» projetant de l'huile en guise de charge explosattte, lancées par des aéroplanes. Le résultat a été très démonstratif presque tous les projectiles avalent atteint les navires; clnq sur six le» frappèrent dans leurs œuvres vives. Les experts placés sur les navires constatèrent qu'en aucun moment de l'attaque des aéroplanes ceux-ci ne purent être touchés par l'artillerte du bord, grâce à un épais nuage de fumée dont Ils t'étaient entourés et qui. tout en les cachant à la vue Ae. navires, ne les empêchait pas de voir. La rapidité et la sûreté d'évolution des aéroplanes furent telles qu'en une minute et demie ils avalent pu couvrir de projectiles ¡-ennemi. après Quoi ils réussirent a retourner sur leurs bases, sans avoir subi le moindre dommage.

L1 c ERNEST-RENAN A TOULON Toulon, Juillet, Arrivé de CcnwtanUnopM, le croiseur-cuirassé Ernest-Renan, commandé parfe capitaine de vaisseau Berthelot, est resté en rade de Toulon.

Le eontr-e-amn»! Dumesnll, .commandant de la division navak du Levant, était à bord. Il *II« visiter'le vloe-amlral Sagoi-Duvauroux, t 10 heures, et prit ensuite le train pour Ylce. En l'absence du contre-amiral Dumeentl, la dtvision du Levant sera commandée par ie contreamiral Levavasseur, qui a arboré son pavillon sur le cuirassé Jean-Bart.

CONSEIL DB GUERRE MARITIME. Le Cons,-Il de guerre maritime s'est réunit t l'effet de Juger l'apprenti marin P. Jules, du cuirassé Jean-Bart, prévenu d'avoir, le 23 avril l»«, à bord de ce bâtiment, à Algvr, outragé par parole» et menue, l'enseigne de vaisseau de i" classe Jonqulèrej. Son carter Judiciaire est vlergte; son relevé de punitions est chargé. Reconnu l'oupabi'e avec cir. constances atténuantes, P. a été comHmné dixhuit mois d'emiJi'Isonnemeut.

M. le Ueuteninil-coloneJ de gendarmerie niirbilme Régnier remplissait- leà fonctions de commissaire du Gouvernement. M, Fouque, celles de gTerfier.

GKNJE. Ont été promua dans le corps da officier» du génie de 1" classe pour compter du aoOt M. Collin de l'erdlère pour compler du août l&H, Ni. Smagghe.

RECOMPENSE AU DEVOUEMENT. Le ministre de la marine a décerné un témoignage ofacl«l de satisfaction au maître lusiller Tanguy, du &• dépôt, en récompense du dévouemennt dont il a fait preuve à Toulon le 80 juin 193$. AUB.NTS TECHNIQUES. M: Legall, agent technique de 33 claqse du port de Toulon, est nommé a la "• rltt;»e de son emploi pour compter du 30 juillet lfùs,

Les agenta ci-aprés désignés sont adma il. la retraite Il titre d'ancienneté de servies» et d'office pour compter du 1" octobre direction centrale des constructions navale*. -NE.Ni. C remet. Le Prlol. Motel, PUoquet, Aoler. Tabaud, Llautaud, Lafond, Lemoan Marguéry, Palay, Legall. Bozzu. Légal, Ledeventec, Gagne, Postalre, Bouguen, Ccate. Prat.

FLOTTE

Le croUeur Mulhoutt a appareillé le il! de Touton pour BUerte.

Le garde-pecbe Estafette est arrivé le sa it Lerwick.

Wutl ipomr Port-Saïd: L'aviso Craonne a appareillé le de Blzerte pour Oran.

La canonnière Curieuse a appareillé le de Blzerte pour Alger.

Le transport Vlnhlong a appareillé le K de Bizerte pour Constantlnople.

Le torpilleur Somali a appareillé de Beyrouth le e pour Constantinople.

Les avisos Suippe et Amiens ont appareillé de Toulon le Si pour exercices

Le transport hôpital Duguay-Trouin a appareillé le de Uizerte pour Toulon.

Le» lorpIJIrurft 31à et 3?t ont appareillé de Dunkerqnc pour rerros-Gulrec.

Lo transport Seine eat arrivé a Wllhelmshafen le M

Le contretorpilleur Amiral-Séné» avec la 1" flottille de torpilleurs ont appareille' de Lisbonne le 33 pour Brest.

Le croiseur Mulhouse et le cuirassé Paris sont arrivée le ?3 à Blzerte.

Le torpilleur Mangtnl tt le pMrotler Rance ont apparellé d'Oran le 33 peur Lisbonne.

L'aviso Quentln.Rootevelt a appareillé de Lerwiek le pour Aberdeen.

Le chanteur est arrivé à Toulon le Le le croiseur Canard était à Port-Saïd, tes avisos Mondtment. Btthune et baccarat à Beyrouth, l'aviso tiévln à Mersina.

Le 23. le cuir. Jean-Bart. le croit. Sdgar-Quinet, les torpilleurs Touareg. Annamite, Bambara Somali. tes canonnières Agile et Dédaigneuse étaient Constantinople. le torpilleur Tonkinois à Smyrne. La canonnière n' t a appareillé de Kanry.

NOUVILLKS DIVERSES L'ENQUETE SUR LA COLLISION ENTRE L'EGYPT ET LA SEINE. LoNDRES, 29 Jull..il a commenc6 l'enquête ofPclell"

all sujet O'i la eollislon qui a eu lieu le 30 mai dernier dans la bale de Biscaye entre le paquebot anglais Egypt et le vapeur français La Seine. Il s'agit de déterminer les responsabilités. Les armateurs de La Seine n'étant pas représentés t l'enquête, le Tribunal d'enquête ne s'occupera que de nxer les responsabilités du côté anglals, Le Syndicat des gens de mer de nationalité britannique et l'Association des opérateurs de T.S.F. sont ofnctetiement représentés aux débats.

EVENEMENTS DE MER

Londres, 24 Juillet. Le Llyod annonce que le Marengo est arrivé à Hull.

L'accident du Remuera ». Tout la monde est sauvé.

Ainsi que nous l'avons dit, une colilsslou l'est produite, vendredi matin, dans la Manche, par temps de brouillard, entre le vapeur "Marengo, de la Compagnie Ellermann, et le paquebot Remuera, qui était parti jeudi pour la Nouvelle-Zélande aver des voyageurs et le courrier postal. Ce dernier bateau envoya par radlo-têlegraphle le signal de détresse S.O.S. Immédiatement des vapeurs et des remorqueurs de Portland et d'autres ports se portèrent au secours des bateaux en danger et rencontrèrent le Remuera t une vingtaine de milles de distance.

Le Remuera, qui avançait t vitesse réduite, avait de graves avaries. Trois de ses cales étalent défoncées et l'équipage travaillait énerglquement aux pompes pour épuiser l'eau. Tous les passagers ont été transbordés. Parmi eux se trouve le célèbre Américain, M. Johnson, plus connu sous le sobrlqiu de Pussyfoot, et qui organls«r'aux Etats-Unis la campagne ronre ta vente et la consommatlon des vin* e( spiritueux.

Quant au Marengo, Il marche également a vitesse réduite dans-la direction de Hull.

Le Remuera est malntenaoi à l'ancre dans la rade de Porttand. Il un trou au-dessous de la ligne de flottaison. De,ux de ses compartiments étanches sont pleins d'eau. Il est entouré de saphandriers de l'Amlrau-té et de bateaux-pompes. Londres, Julli'et Le Marengo savait quitte New-York pour Hull, le 7 Juillet. On croit savoir qu'après as colllslon avec le Remuera, le Marengo, qui n'avait pu subi de fort* dégât», 4 poursuivi ta route aur Hull.

un vapeur eonouo

Camz U Juillet. La station de Punttlaa apprend par T S. F. que le vapeur Roi-Albert »'a»i tcbouC* au nord du cap St-Vlncem. 11 demande du secours. Le vapeur Olympia, qui se trouvait tous ce* parages, t'est rendu sur les lieux.

NAVIRES DIVERS

SIGNALES. Au large d'Ouessant le 2S Juillet yaraatu. Bourges Bougainville »vre Char.chardon-i, nenlucku, Saverne Poitiers, Chattau-Palmer, Menhir, Amyertuertier, Uvdton. Brivtt.llnèa.

PAQUEBOTS

ET VAPEURS LONGS-COURRIERS

ARRIVES, A Dunkerque. a.i, ruie-de.ParU. de Llibonne-, Naneéen. d'Alger; Chemoulin, du Havre: il Marseille, Si! Llger. de Port-Louis; Lotus de Beyrouth; Angkor. de la Ctotat; Mecnniclen-Pvinclpal-Carvtn, de Cardiff: Kourmitta, de Cotonou Churlet-Sehlaffino. de Cette; P, L. M. de Rotterdam Sidi-Brahim, d'Oran Tafna. de Fhlllppevllle; Duc-U'Aumale de Tunis Sumldia, de Bastla; Nitvre. d'Orna; Saiote, d'Alger; Flandre, de Bone; Moulouya. d'Aller; à Buenos-Alrt», eu. McnUoza, de Marseille-, a Bordeaux, 24. Martinique, de Casablanca; Gdttnals il« Max; St-Vtncent. du Havre; Orléans de Neweastle; au Hare, Lit Savoie, de New-York; La Bourdonnait, da NewYork 3-i. Adrar, de Hambourg a Lelxoéa, d'Enlrecatleaux, all. de Hambourg au Bris! a Diégo.&uarez, Dumbea ail de 3,laurice i Marseille Singapour, 34, Amiral- Pont u, ail. d'Halphong a Marseille; cordtlltre ail. de Mar- seille à Yokohama à Alexandrie. Ville dttterne. de Brada.

PARTIS. De Dunkerque, Andromtde, pour Anvers; Adrar, p. le Havre; Amlral-Jauréguiberry, p Anvers; VWe-de-Cetle p. Oran; de Marseille. Ingo. p. Cotonou; Mont-Ptlvoux, p. Vtw-Orleaus; de New-Orléans so Mont-Agel. p. Mar?rUle de Bordeaux. Vllle-dt.Met' p. l'Australie: de Haïphong, 15, commandant-Dorite, p. Pondicherry; de la Corogne, ftandre, p. la Havane; de Gibraltar, Edouard-Shakg, p. Alger; de Vort-de-Prance lfl SI.Jean, p. le Havre; passé Olbraltar. Anntk, de Barry; de Périra, 23, Amazone, atl. de Marseille Yokohama: de Gibraltar. Roma, au de New-York à Marseille-. de TétW>Hffe, 30. VatHUa, ail. de fUvérplate a Bordeaux: de Singapour Armand. Oéhic, p. Marine.

VAPEURS OABOTEURS

ARRIVES. A Dunkerque 3t. Çap-d' Alprtcht de Saint-Brigue; Suzanne -et-Maru p. Hambourg; a Bordeaux 94 Aruonne, de Caralff: Salutservan, de Londres; V'ctorlo. de Porto; /»!a'». de Nantes; Gnetbary. de Cardiff: au Havre Hirondelle, rie riien; Dépulé-JoueUn-de-Rohan. de Nante* Vit.ledi' Llialon, de B.irtleur; au Légub M. Deu.rfrtrrt. p. Swanee*; a Palais Vlndlllt. de Lortent.

PARTIS. De Dunkerque ai. Sephora-Warms. p. Hambourg: de Bordeaux 94. Clto. p. Cardiff: du Havre 24, La Dues. p. Caen; du Légué x, Cap-d'Alprerht, p. Dnnkerque.

VOILIERS CABOTEURS

ARRIVE@. A Lisbonne <f>. Araok, dé Palmpol PARTIS. De Bordeaux ̃». Hermann, p. Brttocferry.

CRAND! PECHE

ARRIVES. A Bordeaux, 14 François*, de «O» quelon. :as tonnes.

Société des Œuvre* de Mer

NOUVELLES DE LA SAINTE- JEAXXE-D1 IRC. Journée du 93 juillet Latitude 4T«i5. loa^ltude vent, petit* brise E»l-Nord-Eit; mer, crosse houle Nord-Est; ciel couvert; baromètre à midi. température a mld à l'ombre. aertre* rencontré» par Cassiopée Thérésa, de Branvflle, et Pe-pita, de Salnt-Servan.

PETITE PECHE

l.c Fauii. Pèche du Juillet. La «araoe les bateaux Mrdinie-rs ne sont pM «orttt, im uefnlers aywit prévenu qu,Ua ne preoaMat pat dit polîson.

Le thon Le UiamWer n» dt La RoctMfl*. est rentré avec 380 thons, vendus tr. te <touzalne.

DouARîtBNEZ. Pécbe du Juillet. Rika péche eux psllaugre» Cinq bateaux «on rentre* avec dtà raies, des posteaux, des xaecacùo*, ùm congres, des chieru et cbeta de mer, pour ase valeur de 175 a fr.

Virhe aux mets Six bateaux sont rentrés avee des raies, des pasteaux, des maraeftes, pour ue valeur de 00 a 230 rr.

Ce-4 bateaux ont aual péché de 40 a 50 kilo* de langoustes, qu'ils ont vendue* t raison de 7.W r 8 le kilo, et de 20 h 30 e«uples de cr«be»-areagm»e.s qu'ils ont vendus à raison de 1.50 ta couple. (Jros aiaquereaux A la ligne. six bateaux «ont reutrés avec de 900 500 gros maquereaux qutla ont vendus 0 raison de la 10 rr. le cent. Dérive. Trois bateaux sont rentres avec at Il 200 douzaines de maquereaux qu'IU ont vendus raison de 5 k 5.50 la douzaine.

Langouste et homard. Cinq bateaux d'Aad**r» ne .sont rentrés avec de S50 à 500 kilos de lan« goustes qu'ils ont v»mli« Il raison de 7.50 le kilo, et de 30 a 50 kilos de homards quil» ont wnduf à ration de A S ie ktlo.

Thon,= Six bateaux sont rentrés avec de îoo I 300 thons qu'Ils ont vendus la raison de t francs la douzaine.

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OBSEOUES

RENNES. Vous êtres prié d'assister au convol, servir et Inhumation qui auront lieu le jeudi juillet 19M. à 10 heures 10 du matin. en 1 égll=« de Salnt-Germaln, pour le repos et salul éternel de l'ame de

Moniteur Emile OERQAUO

Boucher

décédé en sa demeure, a Rennes, rue d'Estrées, le U juillet 15-iJ. dans sa 46- année, muni des sacrements de l'Eglise.

On se réunira & la maison mortuaire à 10 h. L'Inhumation aura lieu au cimetière du Nord. De Protundu

De 1a part de Mme Emile Cergaud. son épouse.. NI, François Oergaud. )¡file Jeanne Cergaud. ses aufants: Mme veuve Mon Oergaud. sa mère et de toute la famille.

SAINT PfiRE SAINTSUUAC st. et Mme Ernest Mordrel et leur fils, les grandi%-pères et srrand'mères, oncles, tantes, cousins et cousines est toute la famille ont la douleur de vous taire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en leur chère petite SIMONE

rappelée Dieu le juillet 19ti, l'Age de 8 mois. Le deuil ï*i réunira A Bosrhet. en Saint-Père. le Jeudi juillet, il 9 heures (heure ancienne). Im offices seront célébrés a l^gllse «le Salnt-SulUc. Le présent avis tien* lieu de faire part.

VANNES- Le service à domtclle, convoi et enterrement de

Madame Iatrdara MAOKtAN

veuve Henri ISQLK

décédée le juillet dans sa 7r année, qui se feront le mercredi n juillet. à heure*. Réunisa au domlclle mortuaire, 8, rue Pasteur.

Aucun faire-part ne sera envoyé, Le prêtent «vie en tenant lieu.

MALABIES D'ESTOMAC CRI D'ALARME

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Quantité de remède» et de spécialités diverses. tels le bicarbonate de soude, la magnésie, les sels de bismuth, les amers, l'éther, l'alcool, etc., etc., n'apportent qu'un soulagement momentané Et le mal renaît bientôt plus violent. Pourquoi Parce qu'il n'a pas été atteint dans sa cause, Et le danger est id qui uous mrnace, si vous n'y prenez garde, de diabète, d'albuminurie, de neurasthénte, d'appendicite, voire d'ulcère et de cancer.

Ce qu'il Importe d'obtenir, ce A'est pas la dissipation passagère de la souffrance du moment, c'est une guérison effective, radicale qu'il faut Les Poudres de Cock vous fournissent le remède souverain, le remède sauveur. Pourquoi parce que les Poudres de Cock pratiquent réellement l'hygiène de l'estomac et de l'Intestin, si étroitement unit pour rendre utile l'alimentation humaine. Avec les Poudres de Cock, tous les aliments sont digérés, Ils sont assimilés. Ils créent du sang, des forces, der la vigueur et de la vie.

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