Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1909-04-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 08 avril 1909

Description : 1909/04/08 (Numéro 97).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k483390k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/11/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 73%.


SOMMAIRE

UNE BONNE INITIATIVE. LA. DÉFENSE CONTRE LES MALADIES CONTAGIEUSES. Au JOUR LE Jdua.-La p refntère à M. Pata~ud.-Z. RIA,SILL PACHA ET HILbfI PACHA.

LA ~CIUSE ORIENTALE. No UVEW.ES nU JOUR. ~l A > CoyQÛ~ri, DU PÔLE SUn. T. L'OMBRE MYSTÉRIEUSE. [27]. Fergus Hume.

UNE BONNE INITIATIVE plrMïnos vertus de race, la wowa oontea-* tabl^ost celle qui fait, de .nous les meilleiirs contribuables /du monde.- Vertu de patience, 0(1 ge mêle de la docilité. Comment le Français, iEi-évêrencieux par nature, et si prompt à l'émeute,' reçoitril avec une soumission respectueuse la feuille de M. le percepteur et à peine attend-il qu'elle" change de couleur et se charge de formules comminatoires, pour y faire une réponse obéissante? Excellents taillables, nous savons. faire- la nargue au pouvoir, le chansonner et même, quand nous nous fâchons tout-à-fait, dépaver les rues; il nous retrouve, malgré tout, la bourse toujours ouverte. Nous frondons, mais nous payons. C'est une vertu, écrivions-nous, et nous ne voulons pas nous en dédire. Mais dans cette vertu, précieuse pour nos gouvernements, honorablepour nous, ilentrè beaucoup d'indolence. Le Français, politiquement si turbulent, s'offre aux entreprises du fisc comme un être passif. Voici pourtant qu'on essaye de secouer son inertie, de le guérir'de cette maladie du sommeil dont un législateur soi-disant équitable veut abuser pour le victimer.

« Victime », c'est le mot prononcé, hier soir, par M.- Jules Roche dans une réunion qui a été le premier signe de vie d'unè Ligue nouvelle. Fédération nationale pour la défense des contribuables», elle a pris ce titre. Nous saluons sa naissance, et nous lui souhaitons force et actiorf efficace. A côté du nom de H. Jules RochevTùn de ses parrains, nous aimons k ̃lire- celui de M. Paul Beauregard, bon garant de libéralisme vrai. De politique proprement dite il n'a pas été, à vrai dire, question dans le discours inaugural de l'Association, et tant mieux. Il ne s'est agi que du menaçant excès fiscal et des moyens de s'en préserver. S'il nous faut définir d'un mot la pensée de M.Jules Roche, interprète des nouveaux ligueurs, nous la résumerons ainsi. M. Roche, en matière d'impôt, reste fidèle ù la conception de 1789. Il veut la contribution, non progressive, mais proportionnelle. Respectueux de la liberté du contribuable, ennemi, par conséquent, de toutes les formes de vexation, c'est dire qu'il abhorre le système inquisitorial organisé par M. Caillàux. Il veut nous dôféîfdre ou plutôt il nous convie à nous défendre nous-mêmes contre l'arbitraire auquel la Chambre vient de forger des armes i lesquelles, grâce à Dieu, ont besoin de passer sur l'enclume du Luxembourg.

Le présent régime fiscal est-il donc parfait et n'exige-t-il nulle- retouche ? Nous ne le pensons point; M; Jules Rochè non plus. Et ii ne se contente pas. ds djre,-eûjnpie tant 4'àutres «II faut faire quelque, cljpsè. H, a, àéciaré son peu de goût pour les formules vaguement prometteuses et finalement dêeerantes. Incidemment, mais avec précision, il" a indiqué une réforme simple et nécessaire, celle de l'impôt sur la propriété non bâtie. Il a rappelé, d'ailleurs, que les modérés l'avaient déjà réclamée, et les premiers; les modérés, qui ne se flattent pas de changer par un tour de scrutin la face de la terre, mais savent indispensable la collaboration du temps. Le plan d!un renouveau, non point immédiat, mais progressif, et par étapes, n'avait-il pas été conçu et mis en forme de projet par M. Ribot ? 9 Nous ne doutons pas que l'esprit public n'offre un appui, très fort à l'initiative de M. Roche. Un mouvement d'opinion puissant s'affirme contre le projet voté au Palais-Bourbon.Nous y insistions hier, à propos d'un déjeuner qui a réuni les représentants les plus autorisés du •« Parlement commercial» e t M.Puech a entendu quelquelques paroles dures à ses oreilles de député. Il y a quelques jours, c'était la Fédération des commerçants détaillants de France qui proclamait sans ambages son sentiment. Très certai-

FEBÏLLETON DU JOURNAL DES DÉBATS du S avril 1OO9

A la Conquête du Pôle Sud L'exploration antarctique du lieutenant Shackleton. A moins de 200 kilomètres dn Pôle. Un record. Un peu d'historique. Anciennes notions sur la région antarctique. Queiros et Cook. Expéditions récentes. Expédition do la Discovery.. L'apprentiesage dn lieutenant Shackleton. Le départ du Nimrod en 1907. Ce qu'ont fait les voyageurs. Le raid •vers le Pôle. ̃ Configuration des parages polaires. Le» difficultés. Retour opportun. Une •visite au pôle magnétique. Les questions relatives au pôle antarctiquo. Le continent polaire. Co qu'on en sait. –Questions météorologiques. Problèmes généraux. La barriôre de Ross, L'anticyclone austral. Àlluro du pôle magnétique, –.La géologie, la flore et la faune.

Une importante nouvelle géographique vient de se répandre dans la presse.

(Test que le lieutenant Shackleton, de la marine anglaise, parti en 1907 pour explorer les régions antarctiques, à pu donner de ses npuTftelïes, et annoncer qu'il estparteriti;à>>78 kiîpiai§tres du pôle Sud, îa distance de Paris à ïffëpp'è, ou Eu.'Cëlùiiïui/fiîitii^el/a'vtttt'le.ïpltîs apjprochô le pôle était le capitaine Scott, qui, en 1902, arriva à 856 kilomètres du but. Dans l'hémisphère Nord, Peary qui a été le plus loin vers le pôle arctique a dû s'arrêtera 322 kilomètres.

Le lieutenant Shackleton est donc bon pre-

mïer. ̃ ̃̃'̃̃̃ ̃

C'est sans doute parce.que les pays civilisés se" trouvent pour la plupart dans l'hémisphère Nord que tant d'expéditions ont eu pour but le pôle Nord, et si peuje pôle Sud.

Pourtant, ce dernier est extrêmement inté-

SeproAvction interdite.

nîent, cos manifestations, et d' autres pareilles auront au Luxembourg de Fécho, et la commission sénatoriale, si sa volonté, d'ores et déjà certaine, risquait de faiblir, y trouverait du soutien. Hors de ces groupes actifs et bien conduits, il existe en France une pensée inquiète, hostile à ce qui se prépare, mais incapable de se prononcer et même, toute seule, de se révéler. Il faut que cette opposition infuse, en quelque sorte, dans le pays, et inorganique, verse ses éléments dans dés cadres. Là est la condition de son efficacité. Il importe d'agir par masses ordonnées. Le combat en ordre dispersé aboutirait sûrement à une défaite. La grande utilité de la Fédération nationale des contribuables sera de grouper les contingents errants et d'en constituer une force. Nous lui devrons en même temps un progrès de nos mœurs publiques. Elle fera mentir l'Anglais qui nous jetait ce défi « Voiis, en France, vous savez improyjsex1 des baraçâdes vous ne construisez Jamais de défenses; » .̃.•

fi^'abstouBion du gouvernement. •– ̃ II nous faut bien répéter les mêmes choses, puisque les mêmes faits se renouvellent. A Méru,.où 1,'qii s'est trop presse d'annoncer une pacification âèfinitivey les grévistes continuent librement de -s'opposer, par la force, à ce que lés ouvriers travaillant à domicile se remettent à l'ouvrage. Leurs patrouilles parcourent les rues de la petite localité'd'Ambievillè, et obligent, les ouvriers qui vont, livrer ou chercher dp. travail, à rebrousser chemin. Placés à l'entrée du village, d'autres grévistes arrêtent et visitent les voitures pour s'opposer à l'expédition des marchandises. C'est le régime de l'état de siège établi au profit du désordre. Cest la violation. flagrante, organisée, de la liberté du travail. Et les grévistes peuvent agir en toute sécurité la force publique ne les inquiète pas. On leur a laissé le champ libre ils peuvent exercer sans obstacle leur tyrannie, contre les ouvriers, eoupabiçs à leurs yeux, de vouloir travailler, et contre des employeurs surveillés de près comme des coupables. Les pouvoirs publics continuent de manquer au plus, simple de leurs devoirs; ils s'effacent, s'abstiennent, pour fuir les responsabilités. Et, cependant, il serait facile, avec un peu d'énergie, de maintenir l'ordre dans la région de Méru et aussi à Hazebrouck et à Mazamet et.de faire respecter les personnes et les biens. M. Clemenceau, ministre de l'intérieur, président du Conseil, qui, parfois, a fait preuve d'une certaine vigueur, a double qualité et toute-liberté pour agir^ Que ne le fait-il? Serait-il papalysë par quelques-uns de ses oôllôgties' du Cabinet, désireux de ménager les. socialistes parce qu'ils redoutent leurs attaques et leurs criailleries î C'est là, en dehors de la question de justice et de droit, qui devrait, d'ailleurs, primer toutes les autres, une bien mauvaise politique. Il ne faut pas avojr UexpéPience des crises de cette sorte dans notre pays pour commettre la faute de laisser, ainsi s'étendre un mouvement dont la répression peut devenir, dans la suite, beaucoup plus.difficile qu'aujourd'hui. Les raisons cependant ne manquent pas pour rappeler au respect du droit des autres ces faiseurs. d'émeute dont la raison majeure est la violence. L'état d'esprit qui. règne parmi les ouvriers et les employés de l'Etat est assez symptomatique pour-qu'on n'hésite pas à porter remède, par une attitude plus vigoureuse, au mal. d'anarchie qui nous envahit. Les ministres optimistes qui immobilisent l'action, des pouvoirs puûjica suivent d'ailleurs, en conseillant l'inertie, la méthode de Gribouille ils facilitent et encouragent dans les meneurs réclusion, _pour demain, de candidats qu'ils; trouveront devant eus dans leurs circonscriptions. Que pèsera l'éloquence de M.Viyiani devan| la popularité de M. Pataud ï

̃ ';•♦̃' ̃'̃ "v.

La Défense contre les Maladies coniigieuscs

"Lés éàs'de Taenia^te*"«êr^3wo^pinaiéçoe.J'crn constatés; à Paris eont^e^reusemeflt trop peu nom-; breàrpoar qa'on ait à prononcer le inot d'ôpiâérale ̃ il en serait autrement, et le danger pour la santé publique deviendrait vite menaçant si les précautions indispensables n'étaient prises dès aujourd'hui. C'est pourquoi l'on ne saurait assez approuver M. Lépine d'avoir rappelé ces précautions, avec une particulière insistance, dans la circulaire qu'on a pu lire hier. M. Eépme s'adresse aux1 médecins du département de la Seine et, en leur donnant des indications utiles, sur le diagnostic et le traitement de la maladie, il attiré aussi leur attention sur la nécessité do faire auxautorités la déclaration immédiate des cas qu'ils viendraient à reconnaître.

Il no devrait plus y avoir, de maladies contagieuses disent les hygiénistes; cet axiome peut étonner d'abord: mais il est bien vrai qu'en observant strictement des règles assez sîmpies, on limiterait la diffusion de maladies aussi redoutables que la fièvre typhoïde, la petite vérole, la diphtérie, la méningite. Ces règles, la loi de 190g lès a fixées; elles sont au nombre de trois déclaration à l'autorité municipale ou préfeotorale, désinfection des locaux occupés, par les malades, mesures générales de prophylaxie ou d'assainissement.Quahd fut votée cette loi de 1902, on n'eut pas d'illusions; on pensa bien qu'elle no serait

ressant, aussi. Il l'est même plus parce quel'en est moins renseigné à son égard.

Les expéditions antarctiques n'ont pas été nombreuses.

Longtemps, il fut de tradition qu'il existait un vaste continent, plus grand que l'Asie, dont Ceylan, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Nouvelles-Hébrides, tour ù tour étaient considérés comme des parties.

Au dix-septième siècle encore, des enthousiastes se proposaient de l'aller coloniser, car rien n'est plus beau, rien ne paraît plus désirable que ce que l'on ne connaît point. Queiros fut le principal champion de cette terre pro-

mise.

Un Anglais, Dalyrmple,prit feu au contact de Queiros, et réussit à se faire désigner comme chef d'une expédition dans le Pacifique. Mais il ne partit point ;Cook le remplaça.

Dalyrmple eut bientôt deux raisons de haïr Cook celui-ci lui prenait sa place, et avait l'indélica tasse de prouver que la Nouvelle-Zélande était une ile, Unrniauyàis jcëup pour le continent utopique.•*̃ ̃:̃̃ En 1772, second coup, qui acheva de ruiner la doctrine. Cook explora, tout l'Océan du Sud, et se convainquit que s'il y avait un contiuènt,il ètaifcplus bas, dans le cercle antarctique, cou-

vert de neige "ët*4e -glaces iétern-elles..

;Ck}ok^rdyftit^du-rë^l^x^tëQce;H6;Ç©'cpn-

tinent, beaucoup" plus réduit que celui du rêve

àè Queiros.

«Mais, ajoutait-il, je puis, être assez hardi pour assurer que nul ;hon).jne ne s'aventurera plus loin que moj, et que >ès terres qui trouvent au Sud.ne seront jamais explorés. » Ce qui prouve qu'il est imprudent de jouer, les prophètes surtout quand personne ne vous y •invite.

Les propos de Cook étaient décourageants c'est à cela sans doute qu'il faut attribuer l'absence d'expéditions vers le pôle Sud durantquarante ans.

Mais des navigateurs ayant trouvé des terres, et des baleines, en 1819-1820, une pêche baleinjôre ûnDortaûte prit naissance. La géographie

pas appliquée rigoureusement, ni tout dé suite, nï~ partout: le& habitudes de ce pays, depuis trois siècles au moins, sont trop indifférentes à -l'iiy* giôrie. Mais, à défaut d'u'ue éxecution abBoliie, on espérait quelque chose que la loi serait" à la fois imposéepar les môdecins, acceptée peu â peu, par le publie, et qu'elle réussirait enfin à faire son œuvre. Or il est arrivé qu'une résistance s'est manifestée partout, que les médecins, partout aussi, se sont lassés de lutter, et qu'après sept ans, au lieu de s'installer dans les mœurs, les prescriptions de la loi do 1902 sont négligées, disparaissent. La dôclaratioa est faite de moins en moins, et il est naturellement impossible, quand la maladie reste inconnue, d'empêcher qu'elle ne se répande. A qui la faute ? Aux médecins assurément, puisque c'est eux qui doivent faire cette déclaration. Mais ils peuvent plaider Ie3 circonstances atténuantes, et ils ne sont pas seuls coupables. Voici un fait récent: dans une station de bains de mer, un enfant est at- teint de diphtérie les parents appellent un nlêdeçia installé pour, la saison et le médecin veut faire la dçclarafion. Il se présente done â la mairie; mais l';iu-toritô municipale lui signifie qu'ij va affoler les baigtieurs, faire déserter là station, porter un coup" terrible aux intérêts deà hôteliers et commerçants-, s'rl i àsisf e, on s'arrangera pour le priver' désormais de clientèle, et d'ailleurs sa déclaration no sera pas reçue. Que devait faire le médecin? Il a cé4é; çr n'est point héroïque, c'est humain. Combien d'autres, ont cédé comme lui, par crainte qu'on ne leur rétirât une clientèle, ou môme par complaisance pour dos clients qui redoutent des ennuis. Le plus souvent ainsi, le médecin n'est pas assez indépendant, assez .fort "pour braver la résistance du client et de l'opinion. Ce qu'il faut donc, si l'on veut assurer l'application de la loi: et par suite la diminution des maladies contagieuses, c'est désarmer cette résistance. M. le docteur Fernand Widal, dans un rapport présenté cet hiver à l'Académie de Médecine, proposait, à cet effet, deux moyens l'un, de persuasion^qiii consisterait à «éclairer l'opinion», en donnant aux enfants, dès l'école ou le collège, des notions d'hygiône; le second, de contrainte, qui serait d'imposer la -dô»- > claration au chef de famille, au logeur, en mêlrfe temps qu'au médecin. Sur ce second moyen, on peut faire des réserves. Les mesures de contrainte ne valent que pour les sanctions, et les sanctions que par la manière dont on les applique. Or, ce n'est pas à cette heure, l'onvoit la répression des actes les plus-graves si capricieuse et si molle, qu'il faudrait espérer la punition efficace do cette infraction que les mœurs ne comprennent pas, l'infraction à la loi sociale de l' jiy* gièae. Ce sont les mœurs qui doivent changer. 'Elles changeront «ans doute peu à peu. si l'on prend lai peine de les; y> aider. Que las1 médecins iiassent d'abord la déclaration, le plus souvent possible. Puis qu'ils essayent, comme lo proposa M:\Vidal, d'<éelaJT rer l'opinion ». Il sera très utile que les enfants reçoivent à l'école un enseignement d'hygiène. Il sera, très utile aussi que, par des conférences, /par là presse, les médecins montrent les résultats; en d'autres pays, do la lutte contre -les maladies contagieuses. Ce qui importe, c'est quç chacun comprenne, finisse par comprendre son intérêt. Or, chacun est doublement intéressé, pour soi-même d'abord, pour sa propre santé que la négligence du voisin risque de compromettre ensuite pour le pays, qui n'est pas si riche en vies humaines qu'il no doive tout faire afin de les protéger.

AU JOUR LE JOUR LA PREMIÈRE A M. PATAUD,

M. Pataud est le grand homme, le dictateue, le maître. Il n'a qu'un mot à dire, un geste $ faire, et tout lui obéit. Aussi élégamment queDieu fit. la lumière, il fait l'obscurité. Sur 'un signe de lui, l'électricité s'éteint dans) les bouti» ques, les théâtres, les cafés, les salons, et, sitôt qu'il parait, on voit pâlir ,Té,clat du Parlement» flambeau de. la .nation, Dans l'affaire toute ré- cente des postes, la Chambre, avec une énergie qju'oh n'àttendait-pas d'elle-, avait-pris 'des tésolutions ^f<îid\îe.s:%ett jwfè de. raoaric plutôt qïie^ de céder. M. Pataud a dit: « Nous allons rire '£• le lendemain, les ministres, en chemise, piedsx nus, la corde au cou, allaient porter aux rebelles ` les clefs du Central télégraphique sur un plateau d'argent..

On comprend qu'après un tel succès, M. Pataud ne connaisse plus d'obstacles. Il croit te-'nirda.ns ses mains la société entière comme il. y a tenu le Parlement quand il. parle. du grandi soir, il a des airs d'archange, sa voix est la trom-; pette du jugement dernier. Au meeting qui s'est tenu dimanche à l'Hippodrome, M. Pataud apportait un nouveau bulletin de victoire; c'était un manifeste des §ar-i diens.de prison écrivant Les .détenus ffjui nous sont confiés ont plus de sentiment quêtes 1 5,000. Quand le coup de Jarnac viendra, n0us' serons avec vous. » Et M.: Pataud, agitant joyeusement ce papier triomphal, s'écriait II est toujours bon d'avoir avec soi les gardiens'de. prison on ne sait pas ce qui peut arriver » Ce qui peut arriver, même à M./Pataùd, c'est

en profitaj o'est aux haleines que l'on dèitlaj découverte des terres d'Enderby, do Kemp^ ̃•©&$ i des iles Balleny.

A l'instauration de l'étude du magnétisme, par Gauss, qui nécessitait des observations dans les ~` régions antarctiques aussi bien qu'arctiques, le pôle Sud doit beaucoup aussi. Trois expéditions furent organisées celle du Français Dumont d'Urville, qui découvritles terres Louis-Philippe, -Joinville et Adélie celle de l'Américain Wilke» qui découvrit les terres de Palmer et de Wiîkes celle do l'Anglais J.-C. Ross, qui découvrit la baie Victoria, fit connaître le volcan l'Erèbë, longea la barrière de glace et rapporta quantité de renseignements des plus intéressants. Plus récemment, le Challenger poussa tine pointe vers la région antarctique on ne peut citer tous les explorateurs, mais Borchgrevinck et la Belgica méritent une mention spéciale. Peu après, ce fut l'expédition Charcot, et en 1902, l'Angleterre se faisait représenter par la Discove-ry, commandée par lo capitaine Scott. Celui-ci reconnaissait entre les terres Victoria et Edouard' VII un glacier énorme, large de 800 kilomètres, se prolongeant vers le Sud, qui sait, jusqu'au pôle. glacier est sans crevasse, lisse, uni; il invite et semble tme route toute faite. Le capitaine Scott s'y engagea, accompagné du lieutenant Shackleton et du ilttcteur Wilson. Et les trois explorateurs arrivèrent à 856 kilomètres du pôle. Là ils durent s'arrêteiv faute de nioyeri| de transport. Leurs chiens, étaient morts^ pouvant vivre de l'air du temps. Et ils durent traîner eux-mêmes leurs traîneaux pendant 500 kilomètres. > Le lieutenant Shackleton revint presque mort, mais1 ayant beaucoup appris. Il avait vu comment il fallait s'y prendre pour réussir. Et à peine arrivé en Angleterre, à peine remis, il "n'avait qu'une idée repartir, mais âvecles res"sources nécessaires. Il trouva les appuis qu'il lui fallait, et le 30 juiiîet 1907, son bateau, le Nimrod, partait pour les terres antarctiques. Son but était bien simple c'était de s'établir sur terre 'Edouard vil, et là, de suivre le

d'être mystifié. Et, ce désagrément, il vient de le subir. Le télégramme qu'il a lu à l'Hippodrome est un faux ou, plus exactement, c'est un poisson d'avril. Je ne sais si les détenus ont plus de sentiment que les quinze mille; mais les quinze mille, au lieu de s'augmenter euxmêmes, eussent mieux fait d'augmenter les gardiens de prison dont le traitement, fixé par une loi de 1844, est tout à fait insuffisant.- Les gardiens de prison sont unanimes à reconnaître et à souhaiter que le Parlement étende jusqu'à eux une générosité dont il a voulu, le premier, essayer les bienfaits. Mais ces braves gens savent encore ce que c'est que la discipline et ils attendent des moyens légaux lé régime meilleur qui leur est dû. Aussi viennent-ils, à l'unanimité, de protester avec indignation contre le langage qu'on leur -prête, et dont les termes sont contraires toutes leurs idées. ̃ On nepeut supposer que M. Pataud aitdonné sciemment une nouvelle apocryphe, quitte la: laisser défrientir le îendemairi;; c'est un trop pertit-moyenpour u'n':si;grarid ̃seigneur .c'est .une poussette -parlementàir£;!que; mépriserait un fier ennemi du Parlement. Il faut, donc admettre que M. Pataud ;a été berné par un mauvais plai-; sarït; Un fumiste s'est payé sa tête. On nous enseignait au collège qu'un esclave, juché sur le^ même char que le triomphateur, lui disait à l'oreille, une longue périphrase sur le voisinage du Capitole et de la Roche tarpéïenne je crois qu'il l'avertissait plus< brièvement de ne pas se monter Je cou. C'est un avisque M. Pataud fera bien de méditer. Si l'on commence. à le prendre à la blague, il sera bientôt seul à se prendre au sérieux. Z. r "̃̃

Les- travaux Le Paris-dont nous souffrons dedeParis. puis vingt ans, en rues impraticables, hérissées de bastions, bar-

rées de palissades, creusées de catacombes, c'est l'Eden au prix de ce que Ton nous promet. Petits travaux! disent les ingénieurs; les grands vont seulement commencer! Notre collaborateur, M. Louis Mocquand énuhiere dans la Nouvelle Revue quelques-uns des plaisirs des prochaines années. Ligne métropolitaine du Palais-Royal à. la place du Danube; ligne circulaire des Invalides aux In<vaïides parles grarid§. ijoulévar.dS: et, le boule-;,vard'Sàint-(jèVmàïn 5" ligne .de la Bastille à la; porte de Picpùs prolongement de la ligne 3 raccordement de la ligne 7 ligne de Saint-Cloud au carrefour Drouot 'ligne d'Orléans à 'Gentilly de Choisy a l'Odéon de Montreuil au Château d'Eau lignes de Sèvres, des Ternes, de Pantin, de Montrouge et j'en passe, sans oublier toutefois que le réseau actuel ne sera pas. achevé avant cinq ans. Ajoutez îa réfection dés édifices municipaux, notamment des mairies dont plusieurs menacent ruine, la création de nouveaux bâtiments pour l'assistance publique, la démolition des quaivtiers insalubres, l'agrandissement des squares et promenades, l'achèvement de la rue du Louvre'et du boulevard Haussmann, des opérations de voirie dans les rue Montmartre, Notre-Damedes-Victoires, Chaillot, Dauphine, Mozart et Matignon, le dégagement des Halles, du musée Carnavalet, Saint-Séverin, du VaMe-Grâce et des Arts et Métiers. Au total 600 millions de travaux qui, en fin de compte, atteindront le milliard. 11 y a à l'Hôtel de Ville deux partis l'un voit grand et voudrait tout faire, tout de suite,- pour occuper sans relâche l'armée employée aujourd'hui au Métropolitain l'autre voft sage l'expérience de ce même Métropolitain l'a, convaincu {] u'«n çe.s jours d'exigences syndicales, de grèves, de sabotages, nul ne peut plus prévoir ni la dépense ni la durée des grands travaux publics. Il voudrait donc qu'on n'entreprit que les travaux urgents et qu'on remît les autres à plus1 tard.' Souhaitons avec M. Mocquand que le Conseil" municipal se range à cet avis prudent et ne rende point inhabitables â la fois, tous les.quartiers de Paris..

f ̃̃̃̃̃̃.̃̃̃̃. '-WV" -̃'̃.̃ ̃̃̃/̃

Les Nous citions, il y a quelDeux Charlottes, ques jours, un article de M. Edouard Engel, le distingué

critique allemand, sur Charlotte de Stein qui fut- l'Egérie de Goethe pendant les premières années ;de son séjour à Weimar. Il y avait.eu, dans la vie du poète, une autre Charlotte beaucoup plus célèbre, celle qu'il a immortalisée dansson roman de Werther. Il l'avait aimée en 1772 quand elle était la fiancée de son ami Kestner il s'était l'année suivante, éloigné galamment pour" ne point empêcher le mariage de son

grand glaciej?. jusqu'où il pouvait aller. Les circonstances ne lepermifent pas il dut atterrir a ïà terre Victoria, même il était déjà venu èii 1902, avec Scott. Alors, il reprit à peu près la route qu'il connaissait déjà. En guise de passe-temps, on escalada le mont Efôbe, haut de 3,936 mètres, et possédant un vieux cratère à 3,000 mètres environ d'altitude. ̃

Le 3 novembre 1908. MM. Shackleton, Adams, Marshall et Wild partaient, avec des provisions, pour quatre-vingt-dix jours, sur des traîneaux traînés par des poneys. Car ils avaient emportés des chevaux avec eux, et aussi une automobile. Mais c'est l'hippomobile qui a conquis le pôle, pas l'automobile cette dernière va bien pour la glace de la banquise, mais ne vaut rien sur le glacier.

Le voyage fut pénible. A peine partis, tous ces détails me sont fournis par Nature, du 1er avril, un blizzard, une tempête de neige et de véntsles arrêtait quatre jours.

Le 26 novembre, la caravane atteignait le point où Scott avait dû s'arrêter quelques années auparavant; et à une centaine de kilomètres plus au Sud, la grande barrière de glace parut prendre contact avec la terre.

Mais une terre glaciaire aussi. Un glacier se présentait on s'y engagea. Mais les crevasses étaient si nombreuses que l'avancée était très ̃ lente* rtfn' -jour on 'M^fit 'qu'é* 500 niè'trés. Ôri était évidemment dans un massif montagneux. On montait; sensiblement, et on voyait les montagnes à l'entour.

En 12 jours, la caravane était arrivée à 1,940 mètres. Toujours un fort vent du Sud, et des blizzards.

Huit jours de plus, et on était au sommet d'un plateau de 3,150 mètres. On ne voyait plus dé montagnes. Comme on était presque à bout de la moitié des provisions, on décida de s'alléger autant qu'on pourrait pour pousser une pointe plus loin encore vers le Sud. Mais un blizzard fit perdre trois jours un vent de 100 kilomètres â l'heure, avec le thermomètre à ̃t-.40° centigrade. Le quatrième et dernier jour,

ami; ce mariage lui avait fait de la peine, beaucoup moins que n'en eut Werther, car non seulement il ne se suicida point, mais la pensée ne lui en vint même pas; on le voit assez par les lettres poétiques, mais calmes, qu'il continua d'écrire à la jeune épousée. Il écrivait aussi au mari qui répondait sur un ton d'affection et, pour plus de cordialité, il dédiait au ménage le livre qui révélait à l'Allemagne entière leur histoire à tous trois, agrandie et dramatisée. Kestner en éprouva d'abord un peu de gêne il recevait des lettres de condoléance et il convenait qu'il est dangereux d'avoir un auteur pour ami. Au fond, il n'était pas extrêmement blessé. « Si ce livre, dîsaitril, nous met malgré nous danâ les conversations du public, nous avons la satisfaction de savoir que c'est sansmotifs.Grâce

à Dieu,rious avôias et nous vivons encore en-

à Dieu, nous /avons vécu et nous vivons encore en-

semble heureux et contents. » Et, pardonnant à l'ami indiscret; l'excellent homme .ajoutait seulement -k« H ne doit point Je savoir, pour qu'il soit à i/avenir. plus.cirçQiispect, Le cinquième -yoîume, !"de- la; correspondance de Goethe,; qui fient de paraître, contient une lettre adressée ̃par le poète' à la bieri-aimée de 1,772, le 9 octobre 1816. A; cette date, Charlotte qui avait soxante ans et douze enfants, se trouvait à Weimar, chez sOn beàù-frèrë Ridel. Goethe lui écrit ce billet assez froid a Si vous vouliez, chère amie, user de ma loge au théâtre, ma voiture irait vous prendre. Il n'est pas besoin de billet, d'entrée. Mon valet vous montrera l'accès du parterre. Pardonnez-moi si je ne me présente pas en personne excusez-moi aussi de n'être pas allé vous voir, quoique j'aie été souvent chez vous en'pensée. Cordialement, avec mes meilleurs vœux. » Depuis plus de quarante ans qu'il n'avait revu Charlotte, « les Souffrances du jeune Werther » s'étaient' fort apaisées.

KiamiS Pacha et Hilmi Pacha Kiamil Pacha a voulu se justifier"" des accusations portées contre lui quand les décisions de la Chambre des députés l'obligèrent à quitter le pouvoir au mois dé février. Le vieil homme d'Etat semble avoir ressenti profondément l'injure qui lui a été faitei Victime à deux reprises de sa résistance à ,1.' ancien régime, représen-

il pensait avoir droit au respect et à la confiance des Jeunes-Turcs. Et, de fait, l'Europe croyait l'homme le plus propre à ménager la transition entre l'ancien et le nouveau régime, à conduireles négociations délicates et complexes engagées à la suite de la proclamation de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine et de l'indépendance de la Bulgarie. Ea Angleterre notamment, il jouissait d'un grand prestige. Enfin, le Comité Union et Progrès lui-même semblait lui avoir fait crédit du temps nécessaire pour sortir l'empire de la crise redoutable qu'il traverssait. On fut donc très surpris, en Occident, du conflit qui s'éleva brusquement, au commencement de.février,.entre le grand-vizip et la majorité du Parlement, et de l'entêtement de liiàmil Paeha à refuser de se rendre à la Chambre pour fournir des explications sur le départ des ministres de la guerre et de la marine. Après un mois et demi de; recueillement, Kiamil vient de publier dans l'IMam, organe de l'Union libérale, une, sorte de Mémoire dont les journaux de Çonstantinople arrivés à Paris ce matin donnent de longs extraits.

En ce qui concerne son refas Se Venir â ;là

Chambre, l'ancien grând-vizir s'ëxpliqùè" en dl-

santc[u'ji, avait, décidé le 11 février d,!assjste;P h la séance du 13, mais que, dans l'intervalle, l'ambassadeur de -Russie lui avait annoncé sa visite précisément pour ce jour-là, à l'heure fixée pour la séance. Etant donné l'acuité du conflit turco-buïgare à cette époque, il n'aurait pas cru devoir ajourner cette conversation. C'est, le point le plus 'faible de la justification. L'audience de l'ambassadeur de Russie aurait pu, sans aucun incpnvénient.avoir lieu quelques Heures plus tôt ou plus tard; tandis que, de toute évidence, la Chambre n'était pas disposée à attendre plus longtemps les explications du chef du gouvernement sur le remaniement ministériel qui surexcitait au plus haut degré l'opinion. Mais Kiamil prétend que cette agitation n'existait en réalité qu'à la Chambre, que le public n'était nullement ému, et que le président du Conseil des ministres avait absolument le droit, en vertu de l'article 38 de la Constitution, d'indiquer lui-même le jour qu'il répondrait aux interpellations. Cette opinion prouve seulement qu'il ne se rendait pas compte

on se trouvait par SS^gajSud^à ,178; kilomètreis du pôle. Aucune montagne visible à l'horizon^: i: un plateau qui n'en finissait pas. Il fallait revenir sur ses pas il n' était du reste que temps. Deux des explorateurs, vers la fin, tombèrent à bout de forces. Mais les deux autres, ShacklebonetWild purent rejoindre le navire et rapporter du secours. Le 4 mars 1909, tous quatre étaient à bord, ayant fait 2,732 kilomètres en 126 jours. Ils avaient épuisé leurs provisions tous les poneys avaient succombé ou été sacrifiés tour à tour ces humbles collaborateurs, qui furent à la peine, n'ont, point été à l'honneur et sans doute, ils n'avaient pas repris une heure trop tard la route du logis, c'ost-à-dîre du havre où le Nimrod était installé.

En passant, notons que le Nimrod est un ancien baleinier, âgé de quarante ans, dont les machines ont été remplacées il y a vingt ans, et qui, lorsqu'il a filé 7 nœuds est essoufflé. Son fort, c'est sa coque 30 centimètres d'épaisseur de chêne aux points les plus faibles.

Pendant que le lieutenant Shackleton et ses trois compagnons allaient reconnaître le pôle géographique, qui, oh le sait maintenant, se trouve sur un vaste plateau do plus de 3,000 mètres d'altitude, trois des autres explorateurs s'attaquaient au pôle magnétique, qui devait se trouver dans la terre de Victoria. Le 1(3 jan-i vior, ils y^amvaient, le découvrant par 72° 25' de latitude Sud (154° Est de (areonwieh^y^fai-i sant des observations, et reconnaissant en même temps que selon toute probabilité le plateau de' glace so continue de la terre de Victoria du Sud à la :terre de Wilkes.

Au total: très belle" exploration, menée avec beaucoup, do courage et de ténacité par le lieutenant Shackleton. et qui assure à celui-ci une belle place parmi les explorateurs antarctiques. Et à ses compagnons aussi; ;neles oublions pas.

Maintenant, quel est l'intérêt de cette expédition, et quels sont les problèmes sur lesquels nous avions besoin d'être renseignés î On peut d'abord dire en gros qu'il y a nombre

des nécessités de la situation. Plus il sentait son pouvoir miné par des influences occultes, plus il eût dû se tenir sur ses gardes. Quant au renvoi de Riza Pacha, suivi de celui du ministre de la marine, le mémoire publié par Vlkdam ne contient pas des éclaircissements entièrement satisfaisants. On a l'impression qu'il s'est passé des choses au courant desquelles le public no peut pas être mis. Kiamil Pacha persiste à dire que ces deux ministres étaient démissionnaires et que, s'ils ont soutenu plus tard avoir été destitués, c'est sur l'instigation du Comité Union et Progrès désireux de profiter de cette occasion pour saisir le pouvoir effectif. Tout le Mémoire est un réquisitoire contre ce Comité, contre son immixtion dans les affaires du gouvernement, contre ses menées dans l'armée, contre la sorte de dictature dont il s'était investi. i;En, voyant •Nâzi'mt;P:aûTia"; "soldât" énergique, arriver ;au ministèrede là_gue.r.re, le Comité L. aurait ç^aiiit que

lé-rétablissémeilt dé' ia discipline rnilitâire'-dan',s

le pèïaïii-s'seirient do la discipline miHtaire'-dans

l'armée mît un terme à son influence. Il aurait décidé la chute du grand-vizir et forcé HUmi Pacha, ministre do l'intérieur, à se démettre. Eq même temps, il aurait fait répandre partout des bruits sur le retour menaçant de l'absolutisme. Huit colonnes de YJhdam sont remplies d'allégations à ce sujet.

Hilmi Pacha lui-même a tenu à répondre. Dans une conversation avec le rédacteur en chef de la Turquie, il a combattu la thèse de son prédécesseur qu'il a qualifiée de négation du régime constitutionnel. Sans entrer dans .tous les détails exposés dans le Mémoire, ïi a raconté les circonstances dans lesquelles il avait donné sa démission. Au premier abord, lui aussi avait cru que Riza Pacha avait échange volontairement le ministère de la guerre contre le poste de haut commissaire en Egypte. Il avait même, à ce propos, rassuré le ministre delà justice et le président du Conseil d'Etat qui avaient déjà manifesté l'intention de se retirer. Mais, au Conseil des ministres qui suivit, Kiamil Pacha avait produit une dépêche mentionnant un complot contre le Sultan, dans lequel les ministres de la guerre et de la marine auraient trempé. Il avait ajouté que, depuis quinze jours, il était au courant do la conspiration. Les assistants1 se turent su^lë." moment.

Mais s- 'i t

Mais apr6s;lè Conseil,' Tlilmi Pâcïïà, le ministre

de la justice et le président du Conseil d'Etat, convaincus qu'on les avait trompés, décidèrent de démissionner.Ils n'avaient subi aucune pression de n'importe qui; seulement ils ne voulaient point partager plus longtemps dans ces conditions la responsabilité du pouvoir.. .Le grand-vizir actuel semble donc s'être conduit avec une parfaite correction. Très probablement aussi,Kiamil Pacha est entièrementinnocent des machinations que lui ont reprochées des adversaires trop ardents, trop sévères, trop absolus dans leurs* idées nouvelles. Lui a-t-on tendu un piège 1 Faut-il voir dans sa chute la main de puissances étrangères anxieuses de faire pièce à l'Angleterre dont il passait pour être l'admirateur et l'ami? Ce sont des hypothèses hasardées.Toujours est-il que, dans lo système actuel,KiamilPacha,favorable à l'Union libérale, pouvait difficilement gouverner longtemps avec une majorité etdes ministres dévoués à l'Union et Progrès. Les graves incorrections et les frasques de son fils, Saïd Pacha, lui firent également un grand tort dans l'opinion. Enfin, son échec pitoyable aux élections, à Constantiïïffpiô même, avaitlui laisser àû cceiif iïn% vire rancune contre l'Union et Progrès qui avait combattu sans ménagement > sa candidature. Il y a là assez de grandes et de petites raisons pour expliquer le conflit ministériel du i3 février.

LA CRISE ORIENTALE Sir Edward Grey et la Conférence

Hier, après-midi, à' la Chambre des Communes, sir Edward Grey, répondant à une question de M. Gooch, a fait la déclaration suivante Je ne puis encore déclarer si oui ou non une Conférence aura lieu les modifications apportées au traité de Berlin ont tout d'abord fait l'objet de négociations entre les puissances dont les droits légaux étaient affectés. Le règlement obtenu, en tant qu'il altère le traité de Berlin, aura besoin de recevoir l'assentiment des puissances signataires; vu les différents accords intervenus, cet assentiment, j'en ai confiance, sera bientôt obtenu. »

M. Rees ayant alors demandé « si la Grande-Bretagne possède des intérêts spéciaux dont les autres puissances signataires du traité Berlin soient dé-

,dé qùês'tiohs^géhéraïës 1 qui ne pëuvéut être,nôn

ès' i- i aBoi'dées;'tàîii

^pas résbluèsy niais litrlenient abordées, tant

qu'on n'en saura pas plus au sujet du pôle Sud, ou plutôt de la région antarctique au sujet do la structure de l'écorce, de la distribution de la terre et de l'eau, de la climatologie encore. En quoi consiste la région antarctique? Nous savons qu'au 60° parallèle Sud environ correspond un océan très profond, continu.' Cela ressort des observations océanographiques. La Valdivia, au sud du Cap, a trouvé des fonds de plus de 6,000 mètres dans les mêmes parages, Ross a relevé des profondeurs encore supérieures.

Au sud de Kerguelen, le Challenger a trouvé plus de 2,000 mètres, près du cercle antarctique, et, au sud de l'Australie, 4,800 mètres. Par contre, autour des terres antarctiques, on a des profondeurs faibles, comme si l'on naviguait sur le socle d'un plateau continental:: voir les observations de Wilkes, et celles de la Belffica lors de sa dérive à travers 205 de longitude au. nord de la terre Alexandre. Mais un peu au Nord, ce plateau disparaît, ou plutôt plonge, et on obtient des profondeurs très considérables.

Ceci indique que la région antarctique doit consister en un continent. Et les hauteurs r^levées sur terre, par Shackleton, concordent ayee Tes profondeurs relevées en mer;, par Jêâ océanographes. Généralement il y. a de la îritintagtie'sùi* terre, il'y à, a côté, en mer, ;des abîmes.

Ce continent doit être ancien. Il doit être fait de roches primitives. Le Challenger et la Vàldivia ont recueilli dans le fond de l'océan antarctique des gneiss, granités, micaschistes, diorites. quartzites, des grès, etc., fragments d'un continent qui se trouve sous la glace antarctique, car Dumont d'Urville a trouvé du gneiss et du granité à la terre d'Adélie, et d'autres, des roches similaires, tandis que Larsen a trouvé à l'île Seymour du bois de conifère fossile, et des coquilles marines fossiles, indiquant un climat plus chaud.

Il'y 9,, évidemment, un continent important


!"°J..s·,

îSvues », sir Edward Grêy a; répliqué simplement

r«>W avons constamment agi.en tant que puissanoe ieipnataire du traité de Berlin. »

La Note du Monténégro à 1'ïtalie Qn sait que le gouvernement italien, en raison des liens de famille et d'ami tiô qui unissent le roi VictorJEmmanuel et le prince de Monténégro s'est employé; dès le début do la crise, à l'arrangement pour le mieux des difficultés monténégrines. Lundi, le ministre d'Italioà Cettignô a remis au gouvernement princier une note écrite rappelant l'entente des puissances en ce qui concerne la question de la Bosnie et de l'Herzégovine et invitant le Monténégro à adhérer également à cette entente. Le Conseil des ministres ko réunit aussitôt sous la présidence du prince et, après une assez longue discussion, arrêta les termes de sa réponse au gouvernement do Rome, réponse qui doit être remise aujourd'hui mùme au ministre d'Italie. Dans cette communication il est dit que Antivari conserverait son caractère commercial, que le Monténégro a entière confiance dans les bons rapports qu'il- so propose do maintenir avec l'Autriche-Hongrie, qu'il se conformera à la décision des puissances relativement à -l'article 25 du traité do Berlin. Copie de cette Note sera remise aux représentants des puissances signataires du traité de Berlin. Une dommission mixte austro-monténégrine examine en ce moment l'incident de frontières qui s'est produit le 21 mars et à la suite duquel deux soldats autrichiens ont été laits prisonniers et emmenés à Cettigné. Le protocole austro-turo

Le Fremdenblatt, commentant l'adoption du protocole d'entente austro-turque par la Chambre ottomane, fait les réflexions suivantes

Nous n'avons pas, vis-à-vis do la Turquie, usé d'une 'politique « de grands mots persuasifs ». Parce que nous 'avons l'intention do tenir exactement nos promesses, nous avons mûrement pesé celles que nous avons faites. Nous no nous sommes point arrêtés à un échange do protestations d'amitié et de vains compliments, dans la conviclion que, s'il' est une chose dont la jeune Turquie iiiit vraiment besoin, c'est une sage modération en tout. Une affirmation explicite do notre amitié était d'aulant plus superflue que celle-ci répond, non pas à une politique d'occasion, non pas A un calcul do la diplomatie ni a une explosion passagère do sentiments, mais & do très anciennes traditions.

Une telle amitiiî procède naturôllement des Intérêts .que nous avonss de commun avec la Turquie, sur un terrain parfaitement connu.

(̃̃̃ Le protocole d'entente est un nouveau témoignage, «près plusieurs autres, de la sincérité de notre désir de voir une Turquie forte. Et ce témoignage est d'autant plus convaincant que, pour le donner, nous n'avons pas reculé devant des sacrifices.

C'est pénétré de ce sentiment que nous saluons l'acceptation du protocole par la Chambro turque. Ce fait nous démontre combien est solide le régime actuel uinsi quo la position du grand-vizir et de son cabinet. Les hommes qui dirigent la politiquo turquo se sont montrés de vrais patriotes dans une occasion d'importance capitale pour leur pays. Ils lui ont rendu, au point de vue de son développement, un signalé service, dont ''importance, nous l'espérons, éclatera encore davantage dans un avenir prochain.

Le procès d'Agram

La séance d'hier du procès d'Agram a donné lieu à un très vif incident. Samedi dernier l'avocat d'un des prévenus avait rappelé qu'au cours de l'instruction, le juge d'instruction avait dit que le mouvement de propagande panserbe avait pris tout son essor avec l'arrivée au pouvoir en Hongrie du parti de l'indépendance.

Au début de la séance d'hier, lo ministère public déclara que lo juge d'instruction n'avait jamais tenu pareils propos.

Aussitôt, avocats et accusés, en proie à une vive irritation, se dressèrent sur leurs chaises en s' écriant «C'est un scandale que lo ministère public nous accuse de mensonge Nous avons dit la vérité, nous ne nous laisserons plus terroriser. » Devant cette manifestation, l'avocat général prit le parti de se retirer son substitut fut accueilli par de violents sifflets. Le tribunal se retira alors pour délibérer, et condamna les deux principaux protestataires à vingtquatre heures do cellule et de jeûne. Les autres accusés seront exclus durant quatre jours des délibérations.

A Mytilèae

Çonstantinople, le 6 avril. Enprésence des signes d'agitation que montre la population grecque de Mytilône, deux bataillons d'infanterie ont reçu l'ordre d'aller renforcer la garnison de l'île.

~·w,Y"M,·

A L'ÉTRANGER

~w~~

Alsace-Lorraine

BIZARRERIES CONSTITUTIONNELLES

La mort du prince Charles Gauthier do SchwarzJjourg-Sondershausen va donner lieu à certains changements qui auront d'intéressantes conséquences po;litiques.

Le souverain défunt étant sans héritier direct, la -.couronne passe au prince Gonthier do SchwarzbourgfRudolstadt qui devient ainsi souverain des deux 'principautés de Schwarzbogrg séparées depuis jplus de quatre cents ans. Bien entend u,rfés~ d'ëûFprïrîcï-' jpautés conserveront chacune leur autonomie particulière sous un même prince. Comme toutes deux lavaient jusqu'à présent un délégué au Conseil fédéral, belles conserveront cette représentation dans l'Assemblée des princes souverains .allemands, et le prince Gonthier disposera ainsi, en réalité, do deux voix puisqu'il nommera les deux délégués.

Les deux principautés de Schwarzbourg comptent une population totale de 181,090 habitants répartis sur une superficie de 1,802 kilomètres carrés. Elle3 auront au Conseil fédéral une représentation double décolles des grands-duchés do Saxe-Weimar avec 388,000 habitants, de Mecklembourg-Strelitz avec 103,000 habitants, d'CEdembourg avec 438,850 habitants. Les trois villes libres de Hambourg, Lubeck et Brème, avec un total de 1,304,000 habitants n'ont ensemble qu'une seule voix au Conseil fédéral. Or, l'Alsace-Lorraine qui compte dix fois autant d'habitants que les deux principautés de Schwarzbourg, soit 1,815,000, avec une superficie do 14,518 kilomètres carrés n'est plus représentée du tout au -Conseil fédéral. Elle n'envoie à Berlin qu'un simple commissaire qui n'a que voix consultative, et n'exerce aucune influence sur les délibérations de l'Assemblée.

iti

dans l'enceinte, du cerclé antarctique. On ne sait quelle peut être son> étendue, mais, des montagnes ayant jusqu'à 4,500 mètres d'altitude, formant les chaînes que l'on sait dans les terres Victoria, Wilkes, Graham, et Alexandre, et aussi aux environs du pôle, doivent naître d'un même socle, d'un même plateau. Et ce continent est isolé. Il ne communique avec au-,cune des masses de terre ferme se trouvant plus au Nord: il est entouré d'eaux présentant à peu près partout de grandes profondeurs.

En a-t-il toujours été ainsi? C'est ce qu'il faudrait voir. On sait déjà que la province pétrographique, andine et américaine s'étend j usqu'à l'antarctide, et pour le regretté Gaudry, il est certain qu'à l'époque tertiaire, il y avait dans ce quartier du globe un continent considérable, ayant une riche végétation et un climat chaud. Ce continent se reliait-il, ici ou là, aux continents africain et sud-américrin ? Des études océanographiques méthodiques pourraient seules, répondre.

Mais il faut remarquer la complète opposition qui existe entre les deux pôles géographiques. Au pôle Nord, c'est une mer profonde, presque séparée des océans par un cercle de terres continentales.

Car entre la mer Arctique et le Pacifique se dresse une 'barrière sous-marine gui arrive à moins de cent brasses de?la surface entre elle et l'Atlantique, s'élève encore une barrière similaire, mais qui ne monte pas aussi haut. Le pôle Sud, tout au contraire, est un massif de terres montagneuses, entourées d'un cercle d'eaux profondes, probablement ininterrompu. Car l'idée qu'on avait, Ifier encore, celle de M. Bernacchi, qu'il pouvait y avoir une mer au pôle Sud, semble devoir être totalement abandonnée depuis l'exploration Shackleton. Et les différentes terres, dont on n'a reconnu encore que la cô.te doivent se rejoindre à l'intérieur en formant une vaste île polaire, dont la partie centrale est fort élevée.

C'est de cette partie centrale que descend, sans doute, la grande barrière glaciaire de Ross une muraille solide de glace, ayant de

Royaume-Uni

LA QUESTION NAVALK

Londres, le 6 avril. C'est maintenant décidé. Un avis officiel, publié par les whip3 de l'opposition, annonce que, pendant les vacances parlementaires de Pâques, les chefs du parti conservateur et leurs principaux adhérents dans les deux Chambres vont faire dans toute l'Angleterre une vigoureuse campagne demandant la construction immédiate du second groupe de quatre Breadnought^Loi but de cette campagne est do provoquer un mouvement de l'opinion tel que le gouvernement, convaincu enfin du sentiment d'inquiétude engendré par sa négligence, sera obligé de donner satisfaction au pays, et de mettre on chantier, dans le, courant de l'année, huit Dreadnought au lieu de quatre,

Ce sera très gênant pour le ministère qui est déjà à fort embarrassé, car il sera dans une situation à peu près sans issue. C'est, pour commencer, une fâcheuse fortune que d'être obligé de refuser d'augmenter les crédits de la marine par simple esprit de parti, et c'est ce qui va arriver, puisque les libéraux s'opposeront à l'augmentation réolamée par les conservateurs uniquement parce qu'ils sont le parti de l'opposition. Ils ne peuvent, d'autre part, dire que l'Angleterre n'a aucun besoin d'augmenter sa flotte, car après la déclaration si grave de sir E. Grey que la nouvelle situation faite à l'Angleterre lui impose l'obligation de reconstruire sa flotte en entier, un pareil, argument n'aurait aucun sens et Ie3 libéraux se trouveraient en contradiction avec eux-mêmes et avec le Premier ministre, le premier lord de l'Amirauté et, surtout, le chef du Foreign Office. Si, au contraire, ils reconnaissent la bien-fondé de la théorie conservatrice, ils condamnent du même coup le ministère et avouent que leur programme de construction navale a été déterminé plus par la préoccupation de maintenir l'union dans le parti libéral que par celle de pourvoir efficacement à la défense de l'empire,

Sans doute, M. Asquith pourrait mettre fin à la campagne conservatrice d'un mot, et même Tempecher de commencer; il lui suffirait pour cela de déclarer que les ordres vont être donnés pour la construction des quatre seconds Dreadnought. Mais outre qu'il se montrerait ainsi faible et vacillant, il courrait le risque de disloquer immédiatement et le ministère libéral et la majorité gouvernementale.' C'est bien pour cela que l'autre jour, lors de la discussion du vote de blâme, il a laissé le rôle principal à sir E. Grey, lequel a pu dire, ce que M. Asquith n'avait pu dire lui-môme, c'est que, au mois de juillet on reverra le programme et on le modifiera s'il y a lieu. Il y avait une espèce d'engagement déguisé, et M. Asquith espérait que l'opposition s'en contenterait et retirerait sa motion de blâme. Il a même été très irrité de voir que M. Balfour persistait à demander un vote.Mais M.Balfour avait pour être sourd à la déclaration de sir E. Grey une raison qu'il croit b6nnè c'est qu'il redoute l'influence dans les Conseils du ministère des pacifistes comme MM. Lloyd-George e.t Churchill dont le silencîe pendant les débats sur la marine a été très signlficatif.ct qu'il est convaincu que seule l'opinion publique a aujourd'hui assez de puissance pour forcer la main aux pacifistes et donner à M. Asquith la force nécessaire pour imposer sa volonté à ses collègues récalcitrants.

L'opinion se laissera-t-elle convaincre par M. Balfour et ses amis? Ce n'est pas impossible. Elle fera ce raisonnement que, après tout, il vaut mieux pécher par excès de prudence; que si l'on doit construire quatre cuirassés de plus, il importe peu qu'on les construise six mois plus tôt; que la diffôrenco au point de vue financier est peu de chose et qu'elle peut au point de vue de la sécurité du pays être considérable.

D'un autre côté, les libéraux disent qu'en attendant six mois on aura la chance de voir ce que valent les cùirassé.3 allemands, d'en connaître les points faibles et de faire mieux* =Mais les conservateurs, ont à cela une réponse toute prête, c'est que si l'on prétend que les cuirassés ante Dreadnought valent encore beaucoup, à plus forte raison des Dreadnought, même du type actuel, vaudront davantage encoredans trois ou cinq ans.

Et ce qui est plus terrible encore pour le parti lifcéral, c'est que le dernier ministère libéral est tombé en 1895 sur une question intéressant la défense nationale, sur l'approvisionnement des munitions de guerre qu'il avait laissé diminuer au point que, en cas d'hostilité, la situation eût été grave pour le pays. (De notre correspondant.)

Danemark

LE RAPPORT DE LA COMMISSION DE DÉFENSE

La commission de défense vient de soumettre son rapport.

Une majorité de huit membres du parti ministériel accepte en partie les propositions du gouvernement, tout en demandant diverses réductions dans les dépenses.

Six membres de ce parti, y compris M. Gristensen, ancien président du Conseil, proposent le rejet do la proposition du gouvernement tendante à la création de fortifications avancées pour la défense de Copenhague,

Lemmistrede la défense s'est réservé le droit d.c soumettre directement à décision des électeurs la question de'cés'fèjtifieâtibns. La minorité socialiste insiste sur un projet de désarmement. La minorité radicale désire que des réductions considérables soient apportées aux dépenses proposées, et que l'on démolisse les fortifications de terre et de mer de Copenhague.

La minorité conservatrice accepté les propositions du gouvernement, mais demande divers amendements qui augmenteraient les dépenses..

Italie

VICTOR-EMMANUEL III ET !$• ROOSEVELT

Ainsi que nous l'avons annoncé, le roi d'Italie et M. Roosevelt se sont rencontrés hier à Messine. Le vapeur A amiral, à bord duquel se trouvait M. Roosevelt est entré dans le port do Messine à deux heures. Dès qu'on fut averti de l'arrivée, un aide de camp du ministre de la marine s'est rendu à bord pour inviter M. Roosevelt à monter à bord du Ee-Umberto, car il avait exprimé l'intention de rencontrer le roi VictorEmmanuel III.

Le préfet de Me.=sine, qui était à bord de l'Admirai, avait été prévenu en effet du désir de M. Roosevelt de voir le roi, et l'ancien président lui-même en fit part de nouveau à l'aide de camp. Celui-ci conduisit M. Roosevelt à bord du Ré-Umberto, avec le même canot

30 à 90 mètres de .hauteur au-dessus de la mer; mais qui, probablement, plonge sous l'eau et' repose sur le fond de la mer, peu profonde au. voisinage des côtes..

Ce semble être le froat d'un glacier immense, descendant de l'intérieur, plus élevé, du continent polaire. Il y a d'autres glaciers similaires en d'autres points. Et ils semblent avoir une progression très rapide, car sans^cesse ils se brisent, au contact de la mer, abandonnant à celle-ci les icebergs tabulaires qui la caractérisent, admirables îles flottantes dant la Dlscovery nous a rapporté de si belles photographies..

Mais il y a beaucoup de problèmes à élucider au sujet de cette barrière."

Toute une série de faits- indique un retrait général de la glaciation dans l'Antarctide. Partout où l'on y a regardé de près, on a constaté que les glaciers reculaient qu'ils s'avançaient, naguère, et très récemment encore, plus au Nord qu'ils ne font. Les moraines sont toutes fraîches. A la terre Victoria, Borchgrevinck a constaté que la barrière est en recul, depuis l'exploration Ross de 50 kilomètres à l'évaluation de Scott.

En somme, la destruction des .glaciers à leur front l'emporterait sur leur alimentation dans leur bassin d'origine. Circonstance, heureuse, jjui nous permettra de mieux y,oîr le sdl,r presque partout caché par la glace jusqu'ici, et d'en examiner le contenu, d'où la possibilité d'en faire l'histoire, d'en connaître les vicissitudes, de savoir quelle faune et quelle flore l'habitaient quel climat, enÛDj régna avant la glaciation.

Un problème météorologique important se pose encore, au sujet de l'Antarctide. Les explorateurs ont, pour-la plupart, constaté qu'il en sort des vents violents, et ceci a fait naître l'hypothèse d'un centre anticyclonique ^e hautes pressions considérable, s'étendant sur toute l'Antarctide.

Il est évident, d'après ce que l'on sait des premiers résultats de l'expédition Shackleton, q«e ce centre anticyclonique n'a pas l'étendue que l'on croyait. A moins de 200 kilomètres du

qui l'avait amené lui-même. La rencontre a été très cordiale.

Le roi et la reine attendaient M. Roosevelt à bord

du Re-Ùminrto. L'ancien président était accompagné

du j?g-Cn:)S)'<o. L'ancien président était accompagnée

par l'ambassadeur américain à Rome, M. Grisçom. Le roi se déclara enchanté de connaitro l'hoinnie qui avait su conquérir une grande popularité et avait tant fait en faveur des populations italiennes de Sicile dans leur malheur. Une conversation eut lieu ensuite à l'écart entre le roi et l'ancien président. Le roi, avant de descendre à terre, photographia MM. Roosevelt et Griscom. Celui-ci alors demanda permission, qui fut accordée, do photographier le roi et M. Roose voit l'un à côté de 'l'autre.

Le souverain, M. Roosevelt et les nombreuses personnes de la suite descendirent à terre, se dirigeant vers le village Regina Elena, la reine les attendait. Le roi présenta à M. Rooseveli les autorités du port et de la ville, après quoi M. Roosevelt alla visiter la ville morte avec son fils et M. Griseom. Il parcourut le cours Victor-Emmanuel et arriva jusqu'à la cathéV drale détruite et aux autres monuments publics en ruines. Il monta ensuite en voiture et visita les baraquements américains installés à la plaine Massilla. Puis il regagna Y Admirai, qui était déjà sous pression et qui partait à six heures pour Port-Saïd. Le maire de Rome a adressé à M. Rpose7elt, au mo- ment de son départ d'Italie, la* dépêche suivante 1 « A Roosevelt, digne successeur de Washington et de Lincoln, champion de la vérité et de l'intégrité indomptable, Rome, âme de l'Italie unie, en saluant son approche à travers l'Océan, lui envoie la bienvenue la plus amicale. »

M. Rosevelt a répondu de Messine j t

« Acceptez mes remerciements affectueux pour vos salutations aimables; par votre entremise, je remercie la population romaine. Je me trouve à Messin© et désire encore vous exprimer ma profonde douleur éj la sympathie du peuple américain pour ses frères d'Italie frappés par, une catastrophé si immense. ̃̃- Suisse

̃ M MOUVEMKNT DE LA. POPCLA.TION

Le bureau fédéral de statistique vient de publier sa brochure annuelle sur le mouvement de la population en Suisse pendantl'annôo 1907.

Constatons d'abord que la population calculée, é'est-à-diro probable, était, au i" juillet 1907, de 3.524,529 habitants pour la Suisse, dont 149,17â pour le canton do Genève. ̃

L'accroissement annuel do\la population serait ainsi, si les calculs sont exacts, de 33,300 habitants. Le nombre des mariages a été de 27,660, soit en augmentation do 362 sur 1906. Genève figuré, dans ce chiffre, pour 1,304 mariages.

La population s'étant accrue et les mariages ayant été plus nombreux, on était en droit de s'attendre 4 une augmentation des naissances. C'est pourtant le contraire qui s'est produit, puisque leur nombre est tombé à 97,69ô contre 98,971 en 1906. Ainsi, au lieu d'une augmentation logique de 900 naissances environ, correspondant à l'accroissement de la population, c'est une diminution de 1.Î75 naissances qu'il faut enregistrer leur proportion a baissé de 28,4 à

a7,7 0/00. ̃

C'est le canton de Fribourg qui présente la plus forte natalité, soit 34,8 naissances pour 1,000 habitants Genève vient en dernier avec 17,4 0/00, De ces 97,698 enfants, 50,272 étaient des garçons et 47,42-1 des filles. Le nombre des enfants mort-nés est en diminution il a passé de 3,376 en 1906 à 3,188 en 1907. La proportion des enfants illégitimes ne s'est presque pas modifiée 4,382 contre 4,364. Le chiffre de ces naissances varie fort peu depuis 1901, elles forment toujours le 4.3 ou le 4.6 0/0 du Ntotal déà naissances.

Passons aux décès. Leur nombre n'a pas sensible? · ment varié (59,252 contre 59,204 en 1906), bien qu'à l'accroissement de la population eût correspondra une augmentation de 500 décès environ. C'est le canton de Bâle- Ville qui présente Ja plus faible mortalité, soit 13.1 décès pour 1,000 habitants, et le Tessin la plus forte, soit 22.2. La moyenne de Genève, 16.9 est sensiblement égale à cello do la Suisse avec 16.8.

Iitalie. L'empereur Guillaumo, accompagné do l'im.pératrica et du prince Oscar, quittera Potsdam le 13 avril, pour se rendre a Venise, où il arrivera le lendemain.

Le 16, il s'embarquera pour Corfou, & bord du yacht lïohenzolleni.

Portugal. M. Beirao a renoncé définitivement à former le Cabinet, Le roi Manuel a confié cetto mission à M. Sébastien Telles; celui-ci travaille a organiser uu ministère de concentration qui aéra probablement constitué demain. Amérique. Au département d'Etat de "Washington, on annonce que les autorités anglaises ont refusé h M. Castro l'autorisation do débarquer à la Trinité. L'ex-président, en passant a }a Guadeloupe, n'a pu débarquer non plus à Pointe-à-Pitre.

Mexique. On mande de Nev-Torji "au Times quo le général Diaz, président de Républiffue du Bfexique, dont les pouvoirs expirent le 30 novembre 1910, aàcceptô à, de se soumettre a la réélection.

-~r~ ^^»» -r- ̃- :,̃

̃ É G H OS

On annonce de Biarritz qu'une f§te de nuit splen-» dide a eu lieu hier soir en l'honneur du roi Edouafd. Une retraite aux flambeaux, avec les musiques milirtaires des troupes d'infanterie et des hussards de Tarbes et avec le concours de nombreuses Sociétés locales a défilé devant la terrasse des appartements royaux. Puis un feu d'artifice et l'embrasement des côtes et des falaises ont complété ce magnifique spec-

tacle.

Nous avons annoncé que l'Université catholique de Louvain s'apprêtait à fêter le 75" anniversaire de sa seconde fondation. Parmi les nombreuses Universités étrangères qu'elle avait invitées aux fêtes qu'elle organise, figurait l'Université de Paris. Mais celle-ci, vient sur l'initiative de son vice-recteur, M. Louis Liard, de décliner cette invitation, déclarant qu'elle ne pouvait s'associer à une manifestation essentiellement relir g-ieuse..

•' »

A la Société des Artistes français il a été procédé, hier, au Grand-Palais, à l'élection du jury de sculpture pour le Salon de cette année.

Ont été élus

Président MM. Gustave Michel vice-présidents î

pôle austral, le lieutenant Shackleton a encore rencontré des vents du Sud affreux. Si le centfe anticyclonique existe, il doit se trouver sur îé ` côté atlantique du pôle Sud seulement. Et, sans doute, le haut plateau où se trouve le pôle peut continuer au-delà de celui-ci assez loin vers la mer de Weddell.

Le fait principal des observations météorologiques du lieutenant Shackleton, c'est la fréquence et la violence des vents du Sud. Durant tout le voyage sur la glace, régna une tempête presque continue. Mais le froid, chose curieuse, était à peu près le même, au front du glacier, et à 3,000 mètres d'altitude. Ailleurs, une telle dénivellation signifie une différence de 18° c. Or au sommet, au point le plus élevé, on a eu de _20° à– 39° et au front du glacier, on a eu _20e et –38° de sorte qu'en définitive le froid était à peu près le même.

Or, dans les Alpes par exemple, un gradient de température vertical faible est associé à dos conditions anticycloniques si donc il est établi que la température ne baisse guère à mesure qu'on s'élève, on aura un argument à l'appui de l'anticyclone antarctique.

Mais il faut bien dire qu'il y aurait imprudence à conclure d'un mois d'observations il se peut fort bien que le vent du Sud rie soit pas le vent dominant.

Ce vent, du reste, ne ressemble pas aux vents des climats connus c'est à peine s'il irifluenco le baromètre.

Il sera très intéressant de savoir plus exactement le résultat de l'expédition au pôle magnétique.

Sa position il y a quelques mois était Î2°,25 latitude Sud par 154° longit. E. de Greenwich. Il va falloir comparer cette donnée avec celles que l'on a obtenues dans le passé, par la comparaison des observations faites dans les parages. On sait que les pôles magnétiques ne sont pas stables ils se déplacent sans cesse il y a une variation séculaire certaine. Il y autro chose aussi, à moins de supposer que, au pôle même, les changements ne concordent pas avec ceux qu'on observe à quelques centaines de kilomètres àl'entour il y a des variations diur-

Î1M.. Blanchard et A. Carlos secrétaires: MM. Du• ba(sj:,Lâppr'ie-Blairsy et Valiez.

Les jriémbres se répartissent ainsi statuaires MM. Georges Bareau, Boisseau, .Ça'rji, Ç.arlici, Charpentier, Cordonnier, Douillion, Dasné, I)uçoing, Gasq, Greber, Ôerciije, Jacquot, Pierre Laurent, Levasseur, MarioIon, Verlet, Vital-Cornu, Vidal.

Animaliers MM. Lecourtier et Pcyrol,

Graveurs MM, Bottée, Beschamps, Çatey et Ton-,

neHer. v "̃̃ '">

r

·~

Notre correspondant du Puy nous écrit.

Sjir l'initiative d'un airtiste, <M. Ducaruge, membre cteija Commission des sites et monuments. historiques delà Haute-Loire, et à là demande de M. deVissaguet maire fie Bas-en-Basset, Je Conseil général et le Touring-Ciiub viennent de, voter d'importantes subventions destinées à des réparations de consolidation au cfiâteaù de Rochebaron.

Le vieux manoir n'est plus de nos jours qu'une ruine, mais cette ruine est telle qu'elle attire encore, ..Chaque année, un grand nombre de visiteurs. Indépendamment, en effet, du magnifique panorama qu'il domine, le château est remarquable par sa situation unique, inexpugnable, entre deux vallées profondes, et ses travaux de défense, intéressant spécimen d'architecture'militaire du quatorzième siècle. Ce'sont les vestiges de la triple enceinte de Rochebaron que l'on va déblayer, et on en profitera pour sceller les pierres branlantes des deux énormes tours qui défendaient l'accès de la forteresse à l'Ouest, de même que l'échauguette du haut de laquelle à l'Orient le regard de la vigie pouvait plonger sur toute la vallée de la Loire entre Monistrol et Aurec.

Le vieux nid d'aigles, où séjournèrent tour $ tour les Rochebaron, les Chalençon, les Issefpens, les La Rochefoucauld, qui l'abandonnèrent vers 1680, et en dernier lieu les de Vaux et les Fisjçati, se trouvera, ainsi protégé contre une destruction complète.

̃̃

tïn nouveau musée vient de s'ouvrir à Berlin. C'est, au ministère de la guerre, le a nlusée des inipossibilïtés ». 11. referme toute une. collection d'armes, de' tnqnitions, d'appareils et de costumes les plus b|̃ narres et .les plus divers, soumis aux commissions' techniques du ministère par des inventeurs qui, tous, -gè croient appelés à bouleverser les conditions de la iguerre, moderne. On y voit, notamment, un casqiie quïpeiit indifféremment servir de couvre-chef ou de. •çiarmite de campagne; Les cuiràs'seâ a l'épreuve des ialïes y pullulent. Il y a aussi, le sac qui, en se transformant, peut devenir une chemise, un drap de lit ou une tente-abri.

̃•̃ è

̃ *,& •̃.̃̃̃̃

Les amis, les élèves et lçé admirateurs d'Albert Sorel ont décidé de lui élever un monument à Hbnfleur, sa ville natale.

Le comité, qui a pour président M, Gabriel Hanotaux pour v.ice-président's, MM. Baudry, maire de Honfleur; le Daron de Courcel, A. Léroy-Beaulieu, et G. Ruel pour trésorier, M. André Lebon, et pour secrétaires, MM. Bernard Haussoullier, Charles Azard et Maurice Escoffler, ouvre une souscription. Les souscriptions sont reçues dès à présent au Crédit foncier et agricole d'Algérie, 43, rue Cambori.

̃-̃

''̃

Ça Gazette des Beaux-Arts annonce que le musée âe Lyon vient d'acquérir le buste en marbre de Mme Rëeamjier, par Chinard. Cette figure à mi-corps, connue par de nombreuses répliques, la montre très jeune, croisant ses beaux bras pour s'envelopper d'un fichu transparent qui découvre beaucoup tout ce qu'il doit voiler. La coiffure est un bandeau à l'antique, sur lequel se jouent quelques amours; le peigne est un faisceau de flèches d'Eros. Ces détails exquis ont disparu de la plupart des répliques, ou n'y sont que gauchement rappelés. D'ailleurs, les reproductions du buste ne sont que des réductions l'œuvre qui appartient ati rriusée de Lyon est de grandeur naturelle et travail1 le plus délicat. On lit, sur la base du socle, la signature « Chinard, de Lyon. »

Ce buste était resté presque inconnu en plein Paris. La famille qui l'a cédé au musée de Lyon, l'avait reçu ça héritage du père de Mme Récamier, M. Bernard, mort en 1827.

Un autre exemplaire du môme buste, également en marbre, et qui portait sur un socle tout différent le nom de « Chinard, de Lyon », se trouvait chez Mme Récamier. Il fut légué par elle-même à Mme Lenormand et vendu en 1893 au marquis de Biron. Il est aujourd'hui en Amérique. Ce buste avait subi une mutilation qui rendait l'attitude inintelligible Mme Récamier, elle-même, dens sa retraite de l'Abbayeau-Bois, avait fait couper au-dessus des seins cette image de sa radieuse jeunesse. La signature de Chinard fût rétablie sur le nouveau socle, dont le marbré fut pris dans le corps charmant.

Le buste du musée de Lyon, intact sous sa patine blonde, est le seul portrait de Mme Récamier qui porte la signature authentique de Chinard. Il sera admiré, dans le musée dont il devient le joyau, comme le, chef-d'œuvre du sculpteur provincial qui garda jusqu'au temps du Directoire et du Consulat quelquesunes des grâces de l'époque Louis XVI,

».

KARIAQ£S t

•r.» Qn annonce le prochain mariage â.o |jvE'dmond"'Moiz" ger, Haiitonant au bataillon d'aèrostiersy aûcien dlôye de tEoolo polytechnique, avec Mlle Blanche Dénis Gtuibcft, '[% deTancien député etde Mme, née Éscarâvage do

ifcâ^afnie. !'̃̃̃' ̃'̃̃̃•' ̃̃

s

̃̃ ».

Demain, à deux heures, courses à Maisons-Laffitte, Nos pronostics

Prix de Santeuil Mélcpée, Brumaire*

̃: Prix Malgache May-Wecd, Igor.

Prix de Boissy: Jacinthe, Madrigal-IL

Prix Le-Blo~s L'Inconnu, Amande.

Prix de Lessard-le-Chêne Toison-d'Or, Coronîs. Prix Le- Justicier Coronis, Ripolin.

as •* & asa» ùs*

Joiarnal de PErn.prre (Journal des DébalsJ du samedi 8 avril 1809

f :Pétersbourg, i5 mars. Notre ministre des affaires étrangères est arrivé de Paris après une absence de six mois.

Stockholm, ;g mars. Au moment de notre révolution^ 25,000 Russes venaient d'investir lés lies d'Aland. Nos troupes se retirèrent en bon ordre et ces Iles sont maintenant occupées par les Russes. La Suèdelétait à la veille d'être attaquée sur trois points. Ce danger n'existe plus.

nés plus ou moins régulières. C'est-à-dire qu'au cours, d'une môme journée, le pôle, l'endroit àté l'aiguille .d'ihcliîiaîsân se: tient verticale; doit décrire un tracé ovale de quelques kiloinètrQs de diamètre. Le pôle magnétique n'est probablement pas deux heures de suite au môme point géographique.

Stfais nous ne saurons ceci que lorsqu'auront été dépouillées les observations de MM. David, Mawson et Mackay.

'Il y a beaucoup à attendre des résultats géologiques aussi.

Le lieutenant Shackleton annonce avoir trouvé du carbonifère, du terrain houiller; de la houille associée à du calcaire dans la montagne. On en avait déjà trouvé près de l'hivernage de la Dîscovery C'est là une constatation intéres- sante au- point de vue de la géologie et de la climatologie ancienne.

Comme fossiles, on ne cite pas grand chose encore, en dehors de quelques radiolaires. De quel âge ? Etant donné que les schistes du Cap Adare ressemblent aux roches paléozoïques inférieures do l'Afrique du Sud, il s'agit probablement de radiolaires appartenant à des terrains très anciens. L'Antarctide semble avoir un grand âge.

Les premiers résultats de l&Discovery, concernant la terre Victoria du Sud donnaient à penser que le pays était typiiquement représeritaCif la côte Pacifique, maïs il à fallu abandonner cette hypothèse. Le type est plutôt Sud Pacifique, voisin surtout do celui de la côte orientale do l'Australie. Mais il faut attendre les î^ésultats complets de l'exploration pour se prononcer.

La; géologie do l'Antarctide peut présenter une certaine complexité. Dans les parties au sud de l'Amérique, terre de Graham, de Danco, de Louis-Philippe, etc., on aperçoit un soubas•sement de roches primitives, des granites, serpentines porphyres. Mais il y a aussi des restes d'épanchements volcaniques, et, en outra-tïô" volcans encore actifs, des volcans peut-être récemment éteints, avec basaltes et trachyandésites ces derniers en assez grand nombre..

Paris, 7 avril. Récit dgs événements qui ont eu lieu à Cadix le 22 elle 23 février, tiré des journaux anglais.. On y voit la plus vile populace, rassemblée à la .voix de quelques rrioinesj dicter des ordres à tous les magistrats et forcer môme le gouverneur à leur obéir aveuglément. Les Anglais attendent avec impatience l'occasion de s'introduire dans la .ville pour se retirer après, avoir détruit la marine espagnole et les établissements du port.

Décret impérial, du G avril 1809. Titre Ict Des Français qui auront porté les armes contre la France. Titre II Du devoir des Français qui sont chez une n.ation étrangère lorsque la guerre éclate entre la France et cette nation. Titre III Des Français rappelés d'un pays étranger avec lequel la France n'est pas en guerre. ••'•̃̃ ;̃̃̃•"̃ ̃̃. ̃:̃̃ :̃• Feuilleton. Théâtre-Français j les Châteaux en Espagne.- La pièce n'a qu'un rôle. ̃L'assemblée -était nombreuse le parterre, enchanté, a redemandé l'acteur. C'était une distinction honorable elle était juste et méritée et très rarement on l'Efccorde aux acteurs comiques. Le ceractère n'appartient pas à la bonne comédie les fous physiques ne sont pas de son domaine. Thalie les renvoie à Esculape. Un vagabond sans feu ni lieu, courant le monde jour et nuit, cherchant les aventures bonnes ou mauvaises sans but ni motif, se berçant de songes continuels et rêvant tout éveillé, est un être fortement réclamé par les Petites Maisons. Il est encore plus chimérique et plus extravoyant que Don Quichotte. Les folies de Don Quichotte ont du moins un objet déterminé; elles deviennent piquantes, parce qu'elles sont la critique d'un travers national et d'un mauvais genre de romans. Le pauvre a besoin de s'étourdir sur sa misère. Le bonheur de l'ivresse s'évanouit avec les fumées du vin l'artisan qui a dans sa poche un billet de loterie est riche jusqu'au tirage.

Spectacles du 8 avril, -r? Théâtre-Français VAsssmhfie de Jamille, les Trois sultanes. Théâtre de l'Opéra-Comique le Mariage par imprudence, Gul»(j,re,– Théàjre de l'Impératrice -.Ange Una o fi matrimônio per sussuro.

Le Meeting de Monaco

i]Pay télégrammes de notre envoya spécial.) Monte-Carlo, le 6 avril. La troisième journée du meeting a été in>n employée. Le temps, à souhait, à permis aux autocanots do mottrp en, valeur leurs qualités nautiques et nous avons eu une belle journée do beau sport.

Je vous ai télégraphié les résultats do la ma-

tinée.

Voici maintenant les temps officiels des deux courses qui ont rempli raprès-midi

Le « Prix de Monaco », l'épreuve que l'état de la mer n'avait pas permis do faire disputer dimanche matin, est revenu à Liselolte, couvrant les 50 kilomètres en 1 h. G m. 27 s., soit 45 kil. 147 d'allure moyenne à l'heure.

Se classent à sa suite

2. Fauber-Labor, en 1 h. 16 m. 9 s. (moyenne à l'heure 39 kil. 396).

3. Bicoehet-XXU, en 1 h. 22 m. 29 s. (moyenne à l'heure 36 kil. 118)..

4. Duc, en 2 h. 5 m. (moyenne ù l'heure 24 kil.). Ont abandonné Nqutilus-XIII pendant le septième tour et Diabolo, dès le premier tour.

L'an dernier, cette épreuve avait été l'apanage de Rapiêre-TII qui avait couvert les 50 kilomètres en 52 m. 42 s. (moyenne à l'heure 51 kil. 595). Le record n'est donc pas battu, pas plus* d'ailleurs, quo celui de la course de cruisers « Prix do la Méditerranée » disputée lo matin. Le meilleur temps effectué par Gyrinus-II, le vainqueur de l'épreuve (1 h. 31 m. 53 s.), est supérieur de 1 m. 16 s. a celui de l'Ulysse qui, en 1908, mit 1 h. 30 m. 37 s. (moyenne à l'heure 33 kil. 106) pour réaliser un parcours identique. C'est le Nauliius-IX qui triompha dans le « Prix de la Gôted'Azur» qui termina cette réunion un peu chargée, à la suite du mécompte survenu dimanche. Son temps, pour les huit boucles du triangle, soit 50 kilomètres, est de i h. 13 m. 55 s. (moyenne à l'heure, 48 kil. 686) battant de près de quatre minutes le record établi l'an dernier par lo Nautilus-VIH' en 1 h. 17 m. 42 s. (moyenne à l'heure, 38 kil. 653).

Les autres cruisers de 8 à 12 mètres avec moteur de quatro-cylindres de 120 à 130 m/ra d'alésage, où l'équivalant, qui participaient à l'épreuve se sont classés ainsi t

2. Alex-Mercédès-rlI en i h. 23 m. 46 3. (moyenne a l'heure 35 kil. 813).

3. Megevel-Picker-IV, en 1 h- 24 m. 50 s. (moyenne à l'heure 35 kil. 714,1.

5. Odelle, en 1 h. 28 m. 31 s, (moyenne à l'heure 33 kil. 892). » Ont abandonné Egloga et Qyclamen, à mi-course Nautilus-VIH, Spa-GqllinaHGi. Moka, après, trois tours (18 kilomètres 750); Calypso, après un seul tour, et Isabelle-Gnome, pendant le premier tour.

R. B.

GUERRE ET MARINE

Sont promus ou nommô3 dans la Légjon-d,'Honneur au grade d'offlcier,: le capitaine de vaisseau diiSrljér'; au grade de chevalier, les mécaniciens principaux de.l" classa Roux et Barôux, Le capitaine do frégate de Paris do Boisrouvray est nommé au commandement du contre-torpilleur Claymore de la flottillc-de .contre-torpilleurs de l'escadre de la Méditerranée.

Le médecin inspecteur Calmette, directeur du service de santé du 15° corps, a été nommé directeur du service de santé du gouvernement militaire de Paris. Il est, en outre, nommé membre des oomités techniques de l'intendance et de santé.

Le médecin inspecteur Trifaud, disponible, a été nommé directeur du service de santé du 15° corps, à Marseille.

Lo ministre de la guerre a institué un concours pour l'étude d'un ballon dirigeable destiné à être utilisé comme croiseur aérien.

Les conditions minima à remplir pour le ballon projeté sont les suivantes

Vitesse propre 50 kilomètres a l'heure

Durée de marche à la vitesse de 50 kilomètres l'heure aveo six passagers à'vm. poids moyen do 75 kilos: quinze heures

3° Navigation possible jusqu'à 2,000 meures d'altitude Le volume total du ballon ne devra pas dépasser

La mission suédoise a révélé l'existence de terrains sêdiaietitaires se rapgôPtantv âii moins; au jurassique, au crétacé et au' tertiaire. Sous des basaltes volcaniques on a trouvé des grès fossilifères, avec des ammonites, et de débris de plantes de climat chaud séquoias, araucarias, cycadées, fougères et des débris d'animaux vertébrés.

Dans la partie au sud de l'Océan indien, on retrouve des roches volcaniques récentes, et aussi du gneiss et du granit. Du côté du sud de la Nouvelle-Zélande, encore des roches éruptives avec un soubassement de schistes, et du grès avec fossiles miocènes.

En somme, des roches anciennes, des roches ôruptives volcaniques avec volcans encore en activité, et des roches sédimentaires, carbonifères, jurassiques, crétacées et tertiaires, en tout cas. Mais que do lacunes encore à combler. En ce qui concerne la faune et la flore actuelle, nous avons encore bon nombre de renseignements, au moins pour la mer circumpolaire. Nous savons qu'il s'y trouve des baleines, des phoques, des pingouins, bon nombre d'oiseaux de iner le tout en assez grande abondance pour que l'exploitation industrielle en soit tentante. On ira massacrer là beaucoup de bêtes, selon toute probabilité.

Mais toute cette faune voyageuse est d'un intérêt secondaire.

';Plus 'ini;éreseant~ ëst Gèllé"uI:#iè co ~,me`" as~:

̃- Plus intôressante'ës t celle rq"ùlynë vôy&gëpasv

Mais peu abondante aussi. Elle comprend entre autres une malheureuse mouche sans ailes qui vit dans les mousses, quelques ^acariens et la puce des neiges. Une variété de patelle vit sur les rochers, le long du littoral;

M. Shackleton ajoute quelques données à celles que nous possédions déjà. M. James Murray, le biologiste de l'expédition, parle do nombreux infusoires, de rotifères et de tardigrades dans les lacs d'eau douce. Gos derniers affirment à nouveau lo privilège do leur groupe de résister au dessèchement et au froid. La théorie est qu'ils peuvent être desséchés à fond, mémo par la pompe à vide, et pourtant reprendre leurs esprits quand le milieu devient plus favorable. Il en est qu'on a exposés à –20° c.

G,pOO mètres cubes, sa longueur totale 90 mètres, sa a hàmteur totale £0 mètres, le diamètre au inaître-couplo

13îm«tros.

<2cTconeours a-été institué à la date du 5 avril entre différents constructeurs spécialement désignés par le ministre de la guerre. Il est imparti aux concurr rents un délai de quatre mois pour présenter leurs propositions et leurs plans, qui devront être adressés aU chef de l'établissement central du matériel dé l'aérosfation militaire.

Une eom.mission spéciale établira le classement et une prime de 5,000. fr. sera attribuée à l'auteur du projet classé avec le numéro 1.

Si à la suite du concours l'Etat décide la construction d'un ballon dirigeable répondant aux conditions que nous venons d'indiquer, l'exécution en sera confiée au constructeur ayant présenté le projet classé avec le premier numéro. ̃• Ont été nommés, à l'Ecole militaire d'infanterie t Professeur-adjoint de morale, de rédaction et do composition française le lieut. ïabourcau, professeuradjoint de législation et d'administration; Professeur-adjoint do législation et d'administration 1 le lieut. Lucas, instructeur;

A l'emploi d'instructeur les lieut. Tranchet, du 141» d'inf., et I.affon, du 143°;

A l'Ecole spéciale militaire a l'emploi de professeur d'allemand, le lieut. Duroux, du 1209 d'inf.

TOURELLES POLITIQUES La rendement des impôts

L'administration des finances vient de publier rendement des impôts pour le mois de mars 1909. Le rendement s'élève à la somme de 236,435,900 fr., accusant ainsi une moins-vaiue de 12,724,900 fr. par rapport aux estimations budgétaires et une plus-value de 7,632,000 fr. avec le mois correspondant do l'année 1908.

Par rapport aux évaluations budgétaires, il y a plus-value sur

Les douanes, 200,000 fr. les contributions indi* ̃rectes, 346,300 fr.; les sels, 258,000 fr. les sucres,; &59,3QO fr;; les contributions indirectes (monopoles),

'655.100 .fr. ̃̃

II y a moins-value sur s '̃̃•. ''̃ ̃-•?•'•̃

L'enregistrement, 36,000 fr.; le timbre, 11 ,229, OOûtrv; °

l'impôt sur les opérations do bourse, 711,00.0 fr. l'impôt de 4 0/0 sur les valeurs mobilières, 255,500 fr.; les huiles minérales, 83,000 fr. les postes, 1,361,000 francs les télégraphes, 25,900 fr. les téléphones, 186,000 fr. les contributions et avances pour travaux télégraphiques et téléphoniques, 1,160,200 fr. Par comparaison avec le mois do mars 1908, il y a plus-value sur

L'enregistrement, 3,887,500 fr.; le timbre, 2,050,000 francs; l'impôt sur Ie3 opérations de Bourse, 66,000 francs l'impôt de 4 0/0 sur les valeurs mobilières,, 110,500 fr. les douanes, 2,322,000 fr. les huiles mineralos, 1,000 fr. les sels, 53,000 fr. les sucres, 679.000 fr, les contributions indirectes, monopoles, 285,000 fr. les télégraphes, 273,000 fr.

Il y a moins-value sur:

Les contributions indirectes, 748,000 fr. les ppstei," 906,700 fr., les téléphones 277,100 fr.; les contributions et avances pour travaux télégraphiques et téléphoniques, 163,200 fr.

Depuis le 1er janvier 1909 il y a eu une plus-value de 8,167,600 fr.

La différence de il millions en moins sur le pror duit des droits de timbre s'explique de la façon suivante

D'une part, pendant le mois de mars 1907, dont les résultats ont servi aux évaluations budgétaires pour le mois de mars 1909, il avait été perçu 9,900,000 fr. sur les titres des emprunts argentin, bulgare et ja-» ponais; d'autre part, il convient do tenir compte de l'effet de la loi du 30 janvier 1907, qui a reporte au 1er avril suivant l'échôaneo de l'application du tarif t double qu'elle avait édicté sur les titres étrangers. L'enquête sur la marine

La commission d'enquête sur la marine a entendu hier M. Korn, président do la commission des machines ot du grand outillage, et M. Dudebout, directeur des constructions navales.

Elle a ensuite désigné la délégation qui se rendra dans les ports aux fins d'enquête. Cette délégation est composée do M. Delcassé, président; Henri Michel, rapporteur général; Bienaimé, Chaumet, Guernler, Bignon, J. Legrand, Chailley, Binet, Lebourg, Aldy, Dauzon, Pérès, E. Brousse, Trouin et Colliard. Les délégués qui quitteront Paris aujourd'hui pour se rendre directement à Toulon y siégeront jusqu'à samedi prochain. MM. Colliard, Aldy, J. Legrand et Bignon prendront lundi lo paquebot pour Bizei'te. La commission s'est ensuite ajournée au 27 avril pour prendre connaissance des résultats de l'enquête faite dans les ports de la Méditerranée. Le 3 mai, sa délégation ira visiter les ports do Brest, de Cherbourg et les établissements do Guôrigny, Ruelle, d'Indret et do Gâvres.

La commission compte avoir terminé ses travaux pour la fin du mois de mai.

Les chemins de fer de l'Etat

La commission du budget a entendu hier les miuls- très des finances et des travaux publics sur lo projet de loi relatif à l'organisation et au régime financier des chemins de fer de l'Etat. La commission a accepté le principe contenu dans lo projet de gouvernement de l'autonomie financière des chemins de fer de l'Etat, sous la réserve des autorisations annuelles de la loi de finances.

Le 29 octobre dernier, M. Barthou déposait à la Chambre un projet do loi portant approbation des deux conventions passées par l'Etat avec les Compagnies de l'Ouest et de l'Orléans. La première de ces conventions réglait.amiablement lo prix du rachat dû à la Compagnie de l'Ouest et précisait les conditions de la prise de possession do ce réseau la seconde était destinée à compléter l'unification du réseau Etat-Ouest en y incorporant les lignes du réseau d'Orléans qui s'y trouvent enclavées. Depuis cette époque un conflit s'est élevé entre le gouvernement et la commission des travaux publics chargée d'examiner le projet.

Un groupe extraparlementaire, composé d'une cinquantaine de sénateurs et de députés du centre, s'est constitué en vue de rechercher un terrain d'entente entre la commission et le gouvernement, et une délégation du groupe s'est rendue hier chez M. Barthou..

et à +70° c. qui sont revenus à la vie dès que lès conditions leur ont paru plus acceptable^. D'après les observations de M. J. Murray, £eci est parfaitement exact. Nombre de rotifères qui sont restés trois ans gelés dans les glaces ont repris toute leur activité après quelques minutes de dégel, et ont manifesté un appétit formidable,' mais après tout bien naturel. Ils so sont mis à dévorer un cryptogame qui abonde dans les lacs.

Car il y a une, flore, aussi, dans ce continent peu favorisé.

Elle n'est guère riche. C'est même une flore indigente.

Dans la région explorée par VAntarctic on trouve quinze plantes phanérogames, parmi lesquelles les tussok, vivant en touffes, et dont les tiges ligneuses, grêles, ont encore une certaine hauteur. Il y a aussi une petite graminée et une malheureuse» caryophyilée à fleurs verdâtres, misérables, qu'on retrouve à la Terrede-Feu.

Les cryptogames sont plus nombreux des fougères, des lichens, des mousses. Uno de celies-ci n'a plus le courage de se reproduire elle se multiplie par bourgeonnement. Dans la mer il y a une floi*e abondante beaucoup d'akgues de rivage, et do diatomées, faisant vivre-; du plankton, et beaucoup de poissons. Sans aucun doute, l'expédition Shaclcletoa i ajoutera beaucoup-, aux- résultats déjà obtenu^ par les Sc.ott, les Bôrcligrevinck, les Charcot et leurs émules. Mais au prix où sont les télégrammes, on ne peut pas donner beaucoup de détails.

Ce qu'on sait dès maintenant, toutefois, suffit â nous prouver que l'explorateur anglais n'a pas seulement l'honneur d'avoir le plus approché le pôle lequel sans doute n'a rien de plus intéressant que la contrée environnante niais a recueilli des documents variés qui contribueront à -accroître nos connaissances et à jeter quelque lumière supplémentaire sur l'état actuel de l'histoire d'une région du globe sur laquelle nous avons grand besoin, pour l'élucidation de divers problèmes, d'être renseignés.

T.


Aux questions qui lui ont été posées par les d^egués, le ministre a répondu que lo désaccord qui les préoccupe consiste surtout en co que, contrairement an désir exprimé par la commission de la Chambre.le gouvernement, après en avoir délibéré en ConseiUes ministres, n'a pas cru pouvoir consentir à disjoindre, pour une discussion immédiate, la partie du projet do loi concernant là concession des lignes nouvelles â incorporer au réseau d'Orléans; qu'il attache en Effet une importance capitale et un caractère d'urgence absolu au vote de la convention réglant les conditions du rachat de l'Ouest, et que, pour obtenir co vote, le gouvernement tout entier posera, lors do la discussion en séance, la question de confiance. M. Barthoiï a déclaré, en outre, quo l'adoption de la convention passée aveo la Compagnie d'Orléans lui paraît également nécessaire pour assurer l'homogônéité du nouveau réseau d'Etat.

Les délégués se sont déclarés résolus à s'opposer à toute disjonction des deux conventions.

Contre l'impôt sur le revenu

La Fédération nationale pour la défense des contribuables s'est réunie 'hier soir, salle des Ingénieurs civils, rue Blanche. La séance était consacrée à l'organisation de la lutte contre l'impôt sur le revenu. Il y avait une nombreuse assistance. M. Jules Roche présidait, ayant à ses côtés M. de Saint-Quentin, sénateur du Calvados, et lo général Jacquey, député des Landes.

La critique de l'impôt sur lo revenu et du projet de .loi voté par la Chambre des députés a été faite par M. Jules Roche dans un discours qui a été fréquemment applaudi et qui a recueilli l'approbation géné-

rale.

L'orateur a d'abord nettement établi la différence entre l'impôt sur les revenus, impôt fragmenté, im,pôt de quotité, et l'impôt sur le revenu, impôt général, impôt personnel^ pouvant devenir un impôt d'injugtice et do guerre civile.

M Jules Roche a démontré, comme il l'avait déjà fait à maintes reprises, notamment devant la Cham3)re, que ni l'Angleterre, ni l'Allemagne, ni les EtatsUnis n'ont adopté, en déQaitive, un impôt sur le revenu comparable.àcelui proposé par M. Caillaux L'impôt sur le revenu, a dit M. Jules Roche, est contraire à la justice et à l'égalité. Il ne peut qu'amener de l'arbitraire.? Enfin, ses viptimes ne sont pas celles qu'on pense.. Ce sont surtout les travailleurs. Le mot de BarbarouK reste toujours vrai «Quand on fait la guerro aux riches, c'est lo pauvre qu'on frappe. »

M. Jules Boche a exprimé l'espoir que le peuple français si intelligent, si courageux, quand il no dort pas soit sauvé par un réveil de bon sens etd'ônergie. « C'est aux électeurs, a-t-il ajouté, qu'il convient d'agir par un mouvement voulu et continu. On compte sur le Sénat pour réparer la faute commise par la Chambre. Certains membres do la commission se déclarent bien adversaires du projet Caillaux, mais ils ont tort de vouloir amender leur opinion' par la parole suivante Il faut faire quelque chose, a Jo me œéiïedo faire quelque chosequand je ne sais pas quoi. Par contre, jo sais ce qu'il soraitbon de faire parce quo e-est clioso simp'e- Je sais 1u'il serait bon notamment âo réformer l'impôt sur la propriété non batio ot, les premiers, nous avons réclamé l'exécution do cette réforme par uuo loi spéciale. Mais c'était trop pou faire à la fois on -veut renouveler: Et renovabis faciem terrœ, et on établit un impôt global progressif complémen-

tairc.

C'est a vous qu'il appartient de combattre pareil projet vous devez faire un mouvement énergique, voulu, persistant, cooire cette loi qui tondrait a établir en France l'iiistrumont de spoliation et de ruine le plus désastreux que nous ayons jamais connu.

Vous! devez faire cette campagne pour ompûcaer le vote de cette loi et en faire connaître les dangers mortels aux Français ignorants. J'ignore U mécanisme a l'aide duquel on essayera do masquer ses vices, mais peu m'importe son eostiimo elle sera co qu'elle no peut no pas être une loi do, misôre frappant ceux au profit desquels on a voulu l'instituer.

Si vous voulez votre pays libre, prospèro dans la liberté et la justice, agissez pendant quo vous avez des armes et quo vous pouvez remporter la victoire. No laissez pas établir des préjugés, mais aidez les courages et créez, des courants d'idées.

Ce sont ces courants d'idées que l'Association que nous avons fondée, entend créer partout, par l'écrit, par la parole. Nous organiserons une propagande inlassable pour faire l'éducation du pays qui ignore et dont on pro-

fllo do l'ignoranco.

On trompe le peuple, on prétend éteindre les lumières du ciel et on répand des lumlôres fumeuses et empoi-

sonnées.

Sans sortir de notre programme, laissez-moi cependant vous dire que la gravité de l'heure présente vous fait un devoir d'agir sans tnrder, car toutes nos institutions nôat solidaires do l'impôt sur le revenu qui les dé-

truit.

11 y aix ans quo nous avons annoncé le mouvement. les actes commencent a sortir, si bien qu'il n'y a plus 1 de loi morale.

Il n'y a plus que le mépris du droit, le mépris de la liberté. La liberté, c'est un mot de risée, de moquerie «le la part de ceux qui ont été envoyés pour la défendre et la garantir. Toutes les libertés sont foulées aux pieds: liberté do coiiscionce, liberté de travail, liberté des pères de famille quo d'iniques projets de loi cherchent à briser. Réunissons-nous donc tous autour d'un même idéal qui so résume dans l'amour du droit, de la liberté et de

ia justice, et travaillons sans trôve, en yrais etbons

Français. et saDi Une longue ovation à été faite" à l'ôra'teur. Au Parlement commercial, dans la séance d'ouverture, on s'est aussi préoccupé de l'impôt sur le re- venu.

M. Jean Duruskam, dans" le rapport qu'il a lu à ce sujet, a montré les conséquences injustes et funestes du projet voté par la Chambre. 11 a.établi que tous les petits commerçants gagnant 3,000 fr. par an seront, par l'impôt sur le revenu, grevés sur ce qu'ils payent aujourd'hui, de 34 à 80 0/0. 11 a établi qu'un commerçant de 8" classe, c'est-à-dire de la dernière classe, payant aujourd'hui un total maximum d'impôt, de 27 fr. 70 part de l'Etat, payera avec l'impôt sur le revenu, 32 fr., s'il est taxé à raison de 3,000 fr. de bônéllces et 45 fr. s'il est taxé sur 3,500 fr.

M. Jean Durus-kam s'est livré à une enquête dans les quartiers excentriques de Paris, et, de ses investi.gations, il résulte que les commerçants et industriels, même les plus humbles, verront leurs impôts notablement augmentés, même parfois doublés et trinlés. Le Parlement commercial, adoptant les conclusions de son rapporteur, a décidé d'organiser, dans tous les départements, de grands meetings auxquels seront conviés des sénateurs, afin de leur exposer les résultats que produirait l'application de la loi sur les revenus commerciaux.

FEBILLETO» DU JOURNAL DES DÉBATS dn 8 avril S &»& [27]

L'Omis Mystérieuse

Par FERGUS HUME

TBADUIT DE L'ANGLAIS PAR RENÉ LÉOUYEB C'est assez admissible..Il est étrange contiuua-t-il, les yeux fixés sur Mrs Brady il est étrange que les moines de votre pièce soiant cisterciens également.

Elle s'étonna

Je ne vois pas quel rapport. Pourtant, si, il y a un rapport, en effet.

Que voulez-vous dire ? B

L'auteur de la pièce était le protégé de Mrs Ainsleigh elle s'appelait alors miss Blastorne. Il a passé quelque temps à la Grange et on lui a conté la légende. Je crois bien que le fantôme lu\ a inspiré Je sujet de sa pièce- Elle examina Youle avec attention. Mais je ne sais vraiment paspourquoi vous parlez ainsi, ajouta-t-elle.

Youle se mit à rire et s'efforça de chasser les soupçons qui venaient évidemment de s'éveiller en elle.

Cet assassinat me poursuit tout le temps, expliqua-t-ir*avec nonchalance.. Mrs Ainsleigh était une de mes grandes amies, et les circonstances au milieu desquelles elle est morte sont tellement bizarres un mélange de naturel et de surnaturel, que je ne peux pas les chasser de mon esprit. Chaque fois que je porte les yeux sur cette affiche, je ne puis m' empêcher" Reproduction interdite.

Des démarches seront faites auprès des pouvoirs publics pour leur demander la nomination d'une commission extra-parlementaire composée de sénateurs, de députés et de Syndicats chargés de rechercher dans toute la Êrance et dans toutes les branches commercieles et industrielles les effets exacts que produirait l'impôt sur les bénéfices commerciaux et industriels.

RI. Regnault, ministre de France au Maroc, accompagné de M. de Beaumarchais, est arrivé hier à Marseillo, par le paquebot Kawi, venant de Tanger. Interrogé sur sa mission auprès du sultan Moulai Hafid, M. Regnault s'est refusé à toute interview et a déclaré qu'il ne pouvait rien dire avant d'avoir vu M. Pichou,; ministre des affaires étrangères. Il a confirmé toutefois qu'une mission marocaine se rendrait Paris pour -régler directement aveo le gouvernement certaines questions et que personnellement, il comptait retourner sous peu au Maroc. M. Regnault est parti hier soir pour Paris par le rapide de 7 h. 40.

NOUVELLES^ DU JOUR Le Congrès des Sociétés savantes

{De noire envoyé spécial)

TROISIÈME ET QUATRIÈME SÉANCES DES SECTIONS ARCHÉOLGGIE

Nons apprenons de M.Roger, professeur à Fois, que la décoration peinte n'apparut que fort tard dans le pays de Foix (treizième siècle). La cathédrale de Foix conserve la plus ancienne représentation de la Vierge allaitant l'Enfant Jésus. Plus tard, on constate dans le Couserans l'influence d'artistes catalans, et même flamands.

M. Léon Coutil, historien du Château-Gaillard des Anceiys, a exprimé le vosu que de nouveaux créditsfussent accordés pour la restauration de ce monument, l'on a mis à jour des portions forts intéressantes. M. Bruguier-Roure, d'Avignon, qui cite notre collaborateur M. A. Hallays, sollicite du Congrès d'intervenir dans la restauration maladroite. du Palais des Papes. Toujours dans le môme ordre d'idées, M. l'abbô Bpssebœuf (Tours) demande que les soubassements de l'abbatiale du Mont-Saint-Michel antérieurs au onzième siècle- soient indiqués sur le futur dallage. M. Bpssebœuf a pu reconnaître l'influence artistique du Mont sur la contrée. "̃̃̃̃"̃ ̃ M. le docteur Baudouin (de Paris),' qui a étudié Sepittoresques gravures sur roches de granite schisteux, découvertes à l'île d'Yeu (cupules, cavités en demifuseau, cavités en forme do pieds, rigoles), conclut que ces monuments doivent remonter à l'époque de la pierre polie.

M. Capitan a longuement conférencié sur la préhistoire, les habitats des constructeurs de mégalithes en Bretagne, et quelques modes de construction de dolmens armoricains. Il a été fort applaudi. HISTOIRE

La généralité de Bordeaux, selon les documents fort intéressants collatiormés par M. Caraman, professeur à Bordeaux, fut p'eu favorisée du temps au dix-huitième siècle les saisons furent bouleversées de 1743 à 1750, les récoltes mauvaises, la misère extrême des chaleurs excessives obligèrent, par contre, à travailler la nuit.

Les tremblements de terre causèrent de véritables désastres; des inondations sévirent. Ce fut une ère de désolation.

M. Banéat traita du terrible incendie de Rennes, en 1720, qui dura sept jours, détruisant huit cent cinquante maisons, dont le beffroi du quinzième siècle. La durée du sinistre provient de l'usage exagéré de pans de bois trop élevés et du mauvais fonctionnement service d'eau.

M. le baron Guillibert a retrouvé à Aix une lettre datée de 1737, adressé par un gentilhomme d'Aix à une dame de Rennes et faisant connaître l'impression causée en province par l'édition des lettres de Mme do Sôviguô, due à Perrin. Ce document témoigne que les contemporains do Mmo de Sévigné n'avalent pas pour elle la môme admiration quo les modernes. La biographie de Jacques Cartier s'éclaire d'un jour nouveau grâce à M. Jouan des Longrais. L'auteur établit que l'explorateur mourut pauvre le 1er septembre 1557. 11 dût, pour gagner sa vie, faire profession d'avocat, de tabellion et do solliciteur do causes. Mais ses compatriotes cherchèrent à lui adoucir par leur bonté ces heures moroses.

Nous pénétrons, avec M. Mathurin, dans la vie du corsaire inconnu jusqu'iciT Gilles-Jean Geoffroy, dit le Pendard, né à Cancale, le 14 octobre 1776, mort à Saint-Malo le 15 février 1856; lequel « bouta » les Anglais de 1804 à 1808.

Enfin notre éminent collaborateur, M. Bagaenault de Puchesse, a retrouvé à la Bibliothèque nationale et à l'institut, des documents touchant les projets du duc de Mercosur contre Le Béarnais (1588). Il en résulte que Philippe-Emmanuel de Lorraine resta fidèle à. Henri III, jusqu'à l'assassinat du duc de Guise à Blois, et que cet événement seul le jeta dans la Ligue. (A suivre.) ̃ ̃

Auguste PAWLOwsin.

Concours central hippique

Foule élégante hier encore au Grand Palais. C'est dans l'ordre et on peut hardiment pronostiquer qu'elle va encore devenir de jour en jour plus compacte, les programmes élaborés jusqu'à lundi prochain étant toujours plus variés et plus attrayants. Le « prix des Veneurs », parcours de chasse (officiers), auquel participaient seuls les chevaux d'armes ayant figuré au palmarès des prix des Régiments ou de Circonscription prix ou flot de rubans^– présentait une sélection absolument remarquable de quarante-cinq sauteurs émérites. Les obstacles nombreux et divers ont été, pour la plupart, franchis en vitesse avec une belle maestria qui fait le plus grand honneur à la science équestre des officiers d'artillerie et de cavalerie qui les abordaieàt.

Les huit prix suivants ont été décernés i

i" prix, Domsday, à M. G. Crousse, capitaine instructeur à l'Ecole d'artillerie de Fontainebleau; 2e Ascenseur, à M. Henry Gaillard, lieutenant au hussards 3°, Milice, à M. de Cossette, lieutenant au 12e cuirassiers 4", Camaret, monté par M. Maillard, capitaine au 30» d'artillerie 5', Sova, à M. Prioux, lieutenant au 18° dragons; 6°, Centurion, M. Ed. Gautier, lieutenant au 18° dragons T, Oka, à M. de Contenson, lieutenant au iOT dragons 8°, Black, à M. Ebeling, capitaine instructeur au li" cuirassiers. Quatorze flots de rubans ont, en outre, récompensé les plus remarquables parcours.

de penser au fantôme cisteroien de la Grange. C'est tout naturel» sans doute, 4it Mrs Brady en frottant ses mains grasses l'une contre l'autre, mais je voudrais vous entendre parler d'autre chose que de ces horreurs. Avez-vous vu Gilbert? demanda-t-elle, s'assoyant. Il était ici, il n'y a qu'un instant. A propos, j'espère que cela ne vous gêne pas si je m'invite à déjeûner.

Oh 1 pas du tout. Vous savez bien que vous êtes toujours le bienvenu. Mais, il me semble, mon cher enfant, que vous n'avez pas l'air bien portant. 1

Qu'y a-t-il d'étonnant à cela, alors que ma fiancée m'a quitté pour un autre ?

Miss Parsons ? Mrs Brady s'avança sur le rebord de son siège son visage se durcit. Voulez-vous dire qu'elle. °

Oui, et qui plus est, pas de son plein gré. Je ne vous comprends pas très bien. Harold haussa les épaules.

L'explication est facile. En rentrant chez moi, après vous avoir quittée l'autre jour,, j'ai trouvé une lettre de Miss Parsons, me signifiant'que notre engagement était rompu. Et sa raison? t

̃*r Elle a refusé de m'en donner aucune, bien que je sois allô à Biastorne, exprès pour la connaître. Cependant, elle m'a fourni un renseignement, .qui peut expliquer. son., s comment dirai-je?. son caprice? Non, ce n'est pas un caprice, si, comme vous le dites, rengagement n'a pas été rompu de son plein gré. Eh! bien, cette raison? 8 C'est qu'elle est fiancée avec un autre homme.

Mrs Brady eut un rire forcé, son visage se fit encore plus dur, elle serra la main de Harold. Elle n'a pas perdu temps pour trouver un autre amoureux^ Et le nom de cet homme? Je pense que vous pouvez le deviner ? dit Youle sans détour.

La figure de la femme prit une expression farouche.

Vous n'allez pas me dire que Gilbert. Si fait. Mrs Parsons m'a déclaré qu'elle allait se marier aVé^ pnsieigh. De cette fû50fl,t

Demain jeudi à neuf heures et demie (5° classe), chevaux de selle; à deux heures, parade des chevaux de selle primés dans les classes à trois heures, prix de la Ville do Paris. Au plus beau cheval de sella « type Hunter », et à quatre heures, prix Moncey. Chevaux sautant par quatre (officiers).

Le mouvement syndicaliste

M. Chardon, maître des requêtes au Conseil d'Etat, va être traduit devant un conseil de discipline, composé des présidents de section, en raison do sa participation au meeting sur le statut des fonctionnaires, qui s'est tenu vendredi aux Sociétés savantes. Le Comité de l'A. G. des agents du service de surveillance de l'administration pénitentiaire, dès qu'il a eu connaissance de la lettre lue au meeting de T Hippodrome par M. Pataud, s'est réuni et a rédigé la protestation suivante ̃̃̃• •̃̃̃- ̃_̃̃-̃̃̃ Monsieur le président du Conseil, ministre»

de l'intérieur,*

Différents journaux publient, ce maïin, dans leur compte rendu du meeting de la C. G. T. qui s'est tenu, le 4 avril, à l'Hippodrome, la lecture faite par le citoyen Pataud d'une lettre qu'il avait reçue d'un groupe de gardiens de prison, et dont le texte a soulevé l'indignation de tous les membres do l'Association générale. En conséquence, le bureau de ladite Société tient a vous informer sans retard que, non seulement il est étranger a la rédaction de cette lettre, mais qu'il en réprouve les- termes, qui sont contraires aux idées des membres de l'Association générale.

Nous tenons a ajouter en cotte occaslonquo do semblables documents n'émanent que do gens ayant toujours combattu notre Association, qui restera, malgré tout, un groupement de fonctionnaires conscients do leurs devoirs et respectueux des institutions républicaines.

Four le conseil d'administration

Le président, Le trésorier, Le secrétaire gênerai. Chamaudb. Merceret.. Colin. Une délégation de l'A. G. a aussitôt porté cette lettre au ministre de l'intérieur.

Nous avons annoncé que trois instituteurs de Maine-et-Loire, MM. Bouet, Bordier et Simon, étaient traduits devant le Conseil départemental, pour l'affaire de la motion Jobert.

La Fédération nationale des Syndicats d'instituteurs et d'institutrices France nous communique la note suivante .y. ̃.̃ ̃ -y ••̃̃̃ Nous croyons devoir prévenir le gouvernement et sa majorité radicale que si ces camarades, sont frappés, ils, peuvent s'attendre avoir se déchaîner chez les fonctionnaires et dans le monde ouvrier une formidable agitation.

Des résolutions ont été prises au meeting do dimanche. Le gouvernement et « sesradicaux » pourraient s'apercevoir que la solidarité ouvrière n'est pas un vain mot.

Le comité confédéral de la C. G. T. et les télégraphistes du Central se sont réunis hier soir, le premier à la Maison des. Fédérations, le second, place Vauban, pour y examiner l'attitude qu'il conviendrait de prendre à l'occasion du 1er mal. La discrétion la plus complète a été observée au sujet des décisions prises.

L'usine Tamary, à Lormalson, près Méru, n'a pas encore rouvert ses portes; M. Troisœufs a repris le travail aujourd'hui. L'usine Medard-Delamotte ne rouvrira que le 25 avril. A Amblainville, des ouvriers se sont rendus chez des femmes qui travaillaient dans leurs maisons et les ont menacées do tout briser si elles continuaient.

A Mazamet, la réunion d'hier n'a pu établir l'entente entre patrons et ouvriers, les patrons proposant une prime de 7 0/0, les ouvriers réclamant une augmentation journalière.

Immédiatement après la rupture des négociations, les grévistes sont ailes à la gare attendre M. Grifuelhes de la C. G. T., puis après son arrivée ils l'ont promené en ville, drapeaux entête, aux chants de

l'Internationale. J,"

A Wattrelos, les patrons ayant refusé de reprendre les ouvriers renvoyés, les pourparlers ont été rompus de violentes manifestations se sont produites. Des vitres ont été brisées aux fenêtres des usines. La fabrique de chaussons Amos de Pussay, près Etampes," ayant fermé ses portes, les ouvriers congédiés ont brisé les carreaux à coups de pierres et ont commis des déprédations dans les propriétés voisines. Le parquet d'Etampos a ouvert une enquête,

«»> r-

TBIBUNAUX

l/ENLèVEMENT DE M11' PASSOT

Voici le texte du jugement rendu hier par la 93 chambre

En ce qui concerne Médara i

Attendu qu'il n'est pas suffisamment établi que lo prévenu ait agi do mauvaise foi, qu'un doute tout au moins subsiste qui doit lui bénéficier, le renvoie des fins delà plainte sans amende ni dépens*.

En oe qui concerne la dame Bassot

Attendu qu'il résulte de l'instruction et des débats la preuve que la dame Bassot a volontairement exercé dos Violences et voies de fait sur la personne de sa fille, qu'elle reconnaît d'ailleurs elle-môme les faits qui lui

sont reprochés

Attendu que ces violences consistent dans lo fait de ooopârer&, l'enlèvement par la force do la demoiselle Bassot et de l'emmener dans une maison de santé contre son cûiisetitement; et sa volonté ̃̃̃̃. Que la dame Bassot prétend, il est vràl.n avoir agi atie dans l'intérêt exclusif de sa. fillo et non seulement ne pas avoir voulu lui nuire, mais au contraire la sauver d'un péril qu'elle estimait certain

Attendu qu'il appartient au tribunal de deeider si 1 auteur de la violence a agi dans la plénitude de son devoir ou si au contraire il l'a excédé

Attendu que, quelles que fussent la crainte et les appréhensions que pouvaient faire naître dans son âmo do môre les lettres parvenues à sa connaissance et les faits qui lui étaient rapportés, elle n'avait cependant pas le droit d'employer la violence à l'égard de sa fille majeure pour la détourner de la voie qu'elle voulait sui-

vre;

Attendu, toutefois, qu'en raison des circonstances spéciales et particulières de la cause, il y a lieu de faire, û la dame Bassot, l'application la plus modérée de la loi mitigée par l'application de la loi do sursis,

Par ces motifs: j. Condamne la dame Bassot à i franc d'amende, lui fait application de la loi de sursis, la oondamne aux dépens, ̃ déclare la partie civile responsable des dépens.

LA BANDE DES « BANLIEUSARDS »

Onze individus faisant partie de la bande des « banlieusards », cambrioleurs opérant dans les environs de Paris, aux Lilas, à Noisy-le-Sec, à Pantin, à 1 Aubervilliers, à Romainville, à Bobigny, etc., comparaissaient hier devant la Cour d'assises, présidée i par M. le conseiller de Vallès.

Ils sont inculpés de dix-neuf vols avec effraction et

vous voyez,MrsBrady,iIretrouvera son ancienne fortune tout en ayant une épouse pjus jeune. Mrs Brady était née actrice, et, piquée au vif par cette révélation, elle fit preuve de son talent. La situation était trop bonne Jour qu'elle la perdit, et puis il faut lui rendre cette justice qu'elle éprouvait ce qu'elle exprimait. Mais le jeu de scène était devenu une seconde nature pour elle.

Il m'abandonne, siffla-t-elle d'un ton très pathétique, il m'abandonne, moi. qui l'aime. Après notre entretien de l'autre jour, je n'ai pas compris que vous l'aimiez, répondit Harold, admirant la puissance etla grâce de ses gestes^ tandis qu'elle arpentait la pièce. Si je l'aime. oh oui, je l'aime. Je l'adore. je l'adore à genoux, et pourtant, je sais, tout comme vous, que ce n'est, pas un homme irréprochable.

Je pense, moi, que c'est un des pires mauvais sujets qui existent, et vous pouvez le lui dire de ma part, Est-ce qu'il vous a demandée en mariage?

Il l'aurait fait si* je le lui avais permis. ̃– Ah! alors, comme vous n'étiez pas bien décidée, il s'est lassé d'attendre.

C'était presque convenu, dit Mrs Brady, et son visage s'assombrit, mais il ne va pas me planter là comme cela,, Je n'ai pas eu la vie heureuse avec mon premier mari, mais avec-

Gilbert.

-r Vous auriez la vie encore plus pénible, interrompit Youle; c'est un coureur de dots pour le moins, sinon pire.

Qu'entendez-vous par. sinon pire? Peuh!

Si vous voulez dire qu'il a tué sa femme, vous êtes dans l'erreur la plus complète, s'écria rapidement Mrs Brady ^pourquoi aurait-il tué sa femme, puisque, en mourant, elle lui retire sa fortune?

Hum! La fortune est tombée entre les mains d'uDe femme plus jeune et plus belle qu'il a l'intention d'épouser.

Et vous le permettrez ? ï

t- Je ne vois pas comment je pourrais empêcher Alix d'ap-îf. comme il lui plaît. Je n'ai pas

escalade, un vol simple et quatre tentatives de

ineUrtre..

Ce sont: Jean Rheiaart, 30 ans; Lucien Gurget, 29 ans Charles Legain, 35 ans Louis Thellier, 28 ans Victor Gambier, 27 ans; François Jager, 25 ans; Georges Lafleur, 26 ans Virgile Nurdel, 26 ans; i, Jules Bardon, 24 ans; Gustave Laurent, 27 ans et Louis "Wnehler, 22 ans. Un accusé est mort à la prison de la Santé en novembre dernier, un autre, Gaston Martz, 24 ans, est en fuite.

Sauf Gurget, Thellier et Winchler, les huit autres ont déjà comparu le mois dernier, devant la Cour de Versailles, avec la bande des vingt-sept ôcumeurs de la banlieue parisienne de Seine-et-Oise.

Mc» do Fallois, Joseph Python, Fouroy, Pialiat, Henry Géraud, Benoit-Stein et Pierre Prud'hon défendent les accuses.

Le verdict sera rendu mercredi prochain.

_j <©=>

VARIÉTÉS

Un Physicien moraliste

Qui nous eût dit que cent vingt ans après les Droits de l'Homme, qui semblent restreindre pour nous le domaine des devoirs, des théories physiques surgiraient, pour nous imposer des devoirs envers la terre? Nous nous comportons en mauvais économes de la création c'est le savant directeur de l'observatoire du Puy-deDôme, M. Berna/d Brunhes, qui nous "en accuse et qui le prouve. Son livre s'appelle la Dégradation de l'Energie; et les leçons de morale socjîalo que nous apporte cette page de physique, sont accessibles à tous; car c'est l'originalité de co livre d'exprimer avec une élégante simplicité de subtiles et profondes pansées. Les théories nhvskmes les dIus complexes s'y présen-

tent à nous dans une atmosphère lucide, et cette complaisance de bonne compagnie, avec laquelle elles aspirent à se faire entendre, parait leur assurer une belle fortune. M. Bernard Brunhes no réclame pas seulement qu'on les reconnaisse vraies, mais qu'on leur accorde une influence, et qu'elles soient le point de départ d'une sorte de morale pratique à laquelle npus obéirons comme exploiteurs dos forces terrestres.- •̃:̃̃̃'̃'•̃•- '•'̃ ̃̃̃ '̃̃•̃̃ ̃'̃ ̃-̃' 'l..Pour nos péchés d'hier et d'avant-hier, notre physicien moraliste plaide d'ailleurs les circonstances atténuantes si nous étions de médiocres gérants des richesses naturelles, la faute en était à beaucoup de physiciens ses confrères. Avant de nous corriger, de nous redresser et de nous guider, la physique, tout un siècle durant, nous égara, paraît-il, par une mauvaise formulé. « Rien ne se perd », disait-elle. Ainsi énonçait-elle un principe très exact, celui de la conservation de l'énergie. Elle avait assurément raison,' si elle voulait signifier que la dose d'énergie, au sens physique du mot, reste invariable mais elle avait tort, et grand tort, si elle laissait croire qu'en fait il n'y a aucune usure, dans ce monde où « rien ne se perd ». Ces quatre petits mots, incomplets et partiaux, semblaient exclure et méconnaître un autre principe, celui de la dégradation de V énergie. Un coup d' œil divinatoire de Carnot avait pressenti cette vérité nouvelle; et des physiciens anglais survenaient pour la développer avec éclat. En fait iïènergie utilisable, quelque chose se perd, protestaient ces avisés pessimistes si l'on a le droit de parler d'une quantité totale d'énergie fixe dans l'univers, on a le droit d'affirmer aussi quo l'énergie utilisable de l'univers est chaque jour moindre qu'elle nlétait la veille; et saris doute, à strictement- parler, il n'y a pas déperdition d'énergie, mais il y a dégradation de l'énergie. Cette doctrino relativement récente n'était jusqu'ici familière, en France, qu'aux physiciens de profession; elle avait peu pénétré dans la « littérature » scientifique dite do vulgarisation, la seule qui réellement agisse sur l'opinion, la seule qui puisse prétendre à quelque maîtrise sur les hommes. Usufruitiers ignares et prodigues, nous nous rassurions en articulant sommairement que rien no se perd, on eût dit que la science elle-même nous autorisait au gaspillage. Nous en venions

à considérer la nature comme un exceptionnel capital, qu'aucune brèche ne peut démolir ni môme "diminuer. D'un vigoureux cri d'alarme, M. Bernard Brunhes s'insurge contre nos mé> faits.

Vous pouvez, nous dit-il en substance, modérer ou précipiter l'usure et la détérioration du monde votre action peut être régulatrice elle peut iêtre aussi néfaste. Lorsque sans compter Vous épuisez la provision de charbon que les bouleversements géologiques ont mis en réserve dans les entrailles du globe, vous tarissez un trésor de guerre. Rien ne se perd, ob-

1 Jèctez-vous. Mais do fait, au contraire, un tré-

s 'so.r s'épuise; vous aidez, étourdis, que vous ^tes,1 à l'usure naturelle du monde. Nos grandspères avaient plus de bons sens lorsqu'ils utilisaient, par exemple, la force du yent pour faire tourner leurs moulins il y avait là une énergie utilisable, qui sans eux et sans leurs moulins se serait gaspillée, et que sagement ils exploitaient en la mettant au service de leur meule.. Ce n'est pas que M. Brunhes veuille nous ramener à l'âge des moulins à vent; mais ce qu'il veut c'est que nous recueillions nous-mêmes, directement, l'énergie utilisable que la nature, nous! présente, et que nous arrêtions en partie, dans|la mesure du possible, la dégradation de cette! énergie. Le pittoresque mis à part, une chuté d'eau ne sert de rien; c'est de l'énergie qui se dégrade. Captez-la, transformez-la en énergie électrique, vous l'empêchez d'être une forcé perdue et cela vaut mieux, n'est-il pas Vrai? que de tarir votre capital en brûlant trop de charbon. Une énergie utilisable qui demeurait oiseuse sert désormais à quelque chose

sur elle d'autre pouvoir que l'amour et, pour J vme certaine raison ayant trait Ainsleigh, elle

pefuse îde répondre à l'amour. C'est pourquoi j e

suis venu vous trouver, pensant que vous pourriez obliger Ainsleigh à rompre cet enga- gement absurde.

Certes, je le ferai, s'écria Mrs Brady, la figure empourprée, lo sein haletant, il m'a «ionnô sa parole. Il. m'a fait entendre d'une ma- nière très nette qu'il m'épouserait si sa femme venait à mourir.

Ah! alors, il vous faisait déjà la cour, avant que Mrs Ainsleigh fût assassinée ? i Ne revenez pas tout le temps là-dessus Youle, protesta Mrs Brady, farouche, cet assassinat me porte sur les nerfs. Oui, il me faisait la cour, et, moi, je me moquais do lui. Il y a de cela deux ans. À la fin, il a pris la mouche et s'est marié avec Miss Blastorne. J'ai su que je l'aimais, quand il était trop tard, Nous nous sommes quittés pendant un certain temps. Un .jour, il est revenu, nous nous sommes revus, et je me suis laissée prendre au charme de sa voix. Il était marié, alors. Quand Mrs Ainsleigh a été. enfin, quand elle est morte. il est revenu, et il était convenu que je n'aurais qu'un mot à dire pour qu'il me demandât en mariage. Aujourd'hui, encore, il parlait. il avait l'air. Oh I elle s'interrompit pour frapper du pied, oh! cet homme est un misérable. 'u v J, -4- Je suis bien de votre avis et je ne conçois pas ce qu'une femme intelligente comme vous peut trouver de séduisant en lui.

C'est parce que je suis une sotte s'exclama Mrs Brady. Toutes les femmes amoureuses sont des sottes. J'aurais pu me marier avec beaucoup d'hommes intelligents et riches. Je le pourrais encore maintenant en dépit de mon âge mais voilà. je suis tombée amoureuse d'Ainsleigh. Elle se frappa deux ou trois fois la poitrine. Je l'aime. je l'adore. je. oh mon Dieu que nous sommes bêtes, nous autres femmes t Mais il ne me laissera pas de côté. Il ne m'abandonnera pas, moi. moi qui ai eu tout Londres à mes pieds. Je veillerai à ce qu'il ne se marie pas avec cette petite mau-

viette.

l'emploi de la « houille blanche », comme l'on ï dit, est une réaction de l'humanité contre la 1 stérilité séculaire d'une force naturelle. Mais comme il nous faudra toujours du charbon, et que la réserve va s'amincissant, M. Brunhes nous supplie de reboiser, nos montagnes. En reboisant, que ferons-aious ? Nous ferons s'épanouir sous les rayons solaires des multitudes d'arbres, qui extrairont da l'acide carbonique de l'air le charbon souhaité. Nous sauverons ainsi un peu d'énergie utilisable, un pou d'énergie dont notre sol déboisé avait cessé de profiter. Nous pourrons par lu, petits 1 hommes que nous sommes, accroître pour notre terre l'efficacité du soleil, et' c'est assurément un beau rôle auquel .nous, convie. M. Brunhes. Nous agissions en mauvais propriétaires, nous supprimions pour la chaleur solaire des occasions de nous être précieuse. La poésie de Ronsard avait prévu que les bûcherons de la forêt '1 de Gatino faisaient une vilaine besogne, la science de M. Brunhes les condamne formellement.

Nos juvéniles audaces, notre esprit d'absolutisme agissaient à leur aise avec la création inutilement, sottement, nous l'acculions à une vieillesse précoce. Nous la dépeuplions de ses ressources, nous la vidions, nous la ruinions. La voix limpide et pressante de M.Bernard Brunhes résonne ànos oreilles surprises comme un message do Démiurge créateur, qui nous fait dire par un homme de science « Halte-là/ vous vous y prenez fort mal »

Georges Goyau,

FAITS DIVERS 1

~M~`,n~w,z~ f

ILe TcMij»§. Bureau central météorologique. Le régime de forte pression avec temps beau et vent t faible des régions Est persiste sur tout l'ouest de l'Europe.

En. France, un temps beau et plus chaud est probable. -H A Paris, hier", beau.. Au Parc-Saint-Maur, la tenipëratHro moyenne, 9°5, a été supérieure de 1"2 à la normale (8"3). Dcpui3 hier, maximum i~°&, minimum 2":i.

A la tour Eiffel, température maximum i3a7, minimum 4°0.

Pression barométrique, à 7 h. du matin, 770m-mi, en baisse à 10 heures.

Dates oritigues pour U mois d'avril. 5-8, 13-14, 18-20, 26-27, 30.

©arecs» de receiîes «îévaSIsé. Le garçon de recettes dévalisé, Abel Brien, a fait le récit de sa mésaventure.

U était allô dimanche à Triel pour régler des affaires de famille qui le préoccupaient beaucoup. A son retour, le garçon de recettes rencontra non loin de la gare Saint-Lazare un ami qui, voyant sa tristesse, l'emmena dans un café, où il but peut-être outre mesure.

Brien se rendit ensuite dans un music-hall; il n'a plus que de vagues souvenirs de ce qui se passa ensuite. Il croit avoir pris un tramway qui le conduisit rue Lecourbe, où il entra dans un bar.

Le garçon de recettes avait perdu son chapeau et son pardessus et commit l'imprudence de montrer son portefeuille aux consommateurs quand il sortit. Deux individus l'accompagnèrent et le frappèrent au visage d'un coup de poing violent qui le renversa. Lorsque Brien put se relever, ses agresseurs avaient disparu avec son portefeuille.

Affolé, le garçon de recettes, n'osant l'entrer chez lui sans vêtements et sans argent, gagna les fortifications en marchant devant lui à l'aventure. Quand vint le soir, il téléphona à uii ami pouf annoncer son retour, et il se décida enfin à rentrer.

Les charges relevées contço Moilhac et Rolland paraissent dès à présent suffisantes. Rolland, d'ailleurs, a avouô le vol, sinon l'agression.

Le crime «Se WersaàHes. M. Hirseh, juge.d'instruction, n'aurait point, comme on l'a prétendu, lancé un mandat d'arrêt contre un nommé X. de Saint-Cyr.

Les inspecteurs de la Sûreté, sous la direction de M. Paillet, suivent en ce moment, à l'Isle-Adam, une piste qui paraît sérieuse. Ils espèrent, dit-on, arrêter bientôt le meurtrier.

On raconte que, parmi les anciens locataires do Mme Barbery, figurerait l'abbô Delarue, qui aurait habité pendant quatre jours dans un des appartements sous-loués par cette dame. Ce détail n'a, d'ailleurs, qu'un simple intérêt de curiosité..

CosasnaîaJion «le j>esae. A la suite du recours en grâce signé par le jury, la peine demortprononcéo le 11 janvier dernier par la Cour d'assises du Pas-deCalais contre Millon, l'assassin de Louis Annocques, dit « Quinze-Capotes », vient d'être commuée en celle des travaux forcés à perpétuité.

&<e mystère de INitennx Le cadavre do la jeune fille, tombée à la Seine à Puteaux dans la nuit du 31 mars au lor avril a été retrouvé hier. Elle se nommait Marguerite Galleron.

On connait les différentes versions qui ont été données sur cette affaire. <t N'en croyez rien, avait-on écrit à M. Bourgeat, commissaire de police, c'est un poisson d'avril. » Mais M, Bourgeat n'en a pas moins continué son enquête.

Un briqtietier, M. Ghameroy, témoignait qu'il avait va, cette nuitrlà, deux femmes et un homme se quereller, et l'une des deux femmes pousser violemment l'autre dans la Seine. La victime lui avait paru plus frêle et moins forte que celle qui l'avait poussée, et il l'avait entendue crier.: « Pardonne-moi, pardonnemoi, je ne le ferai plus. »

En poussant Marguerite Galleron dans le fleuve, la femme dit à haute voix « Maintenant tu te tairas. » Tel était le témoignage de M. Chameroy.

M. Bourgeat après une minutieuse enquête apprit bientôt que Marguerite Galleron avait quitté le 31 mars au soir, son amant, et, très gaie, s'était rendue du côté de la Seine en compagnie d'une femme du nom de Marcelle Lohr et de l'ami de celle-ci Charles Meyer. Marguerite Galleron n'avait jamais parlé de suicide et n'avait aucun motif d'attenter ainsi à sa vie.

Mais, voici ce qui devient grave, Marcelle Lohr avait commis dernièrement à Gourbevoie un vol de deux cents francs, et Marguerite Galleron était au courant de ce méfait. Marguerite avait dû en parler, d'où ses supplications «Pardonne-moi, je ne leferai plus », et Marcelle s'était vengée en la jetant à l'eau ce qui explique son cri « Maintenant, tu te tairas. » M. Bourgeat a envoyé Marcello Lohr au Dépôt, et continue activement son enquête.

HJne grève d'ée^Mère». Les petites filles du village d-Ossy, à trois kilomètres de Pontoise, sont, on le sait, en grève. Depuis quatre mois, elles ne

Arrêtez Haroîd se leva d'un bond; Rappelez-vous, madame, que vous parlez de la femme que j'aime.

Elle doit être bien digne de votre amour, puisqu'elle vous délaisse railla-t-elle. J'ai la conviction qu'elle y a été contrainte et forcée.

Par Ainsleigh? Eh bien, elle eut un sourire mauvais, il sera contraint et forcé, à son tour. Je le verrai cet après-midi et je le force- rai à renoncer à cette demoiselle. Vous aurez du mal. Ainsleigh est têtu comme un mulet. Mrs Brady ricana de nouveau.

Je suis de taille aie mâter. N'ayez crainte 1 Voulez-vous dire que.

Je ne veux rien dire. Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit toute grande. Je ne peux plus vous garder à déjeuner à présent, déclara-t-elle. La nouvelle que vous venez de m'apprendre m'a bouleversée. Mais soyez certain, Youle, que ce mariage n'aura jamais lieu, jamais.

Harold s'élança en avant comme elle allait sortir.

J'insiste pour savoir de quelle manière vous voulez vous y prendre afin d'entraver cette union I dit-il, énergique.

Mrs Brady l'obligea à reculer. Elle paraissait "deux fois son ;àge, et;sa belle figure s'était subitement sillonnée, de rides. Son corps, majestueux lui-même, semblait se replier, se recroqueviller.

Je ne parlerai pas, annonça-t-elle, les dents serrées, comédienne jusqu'au bout, tant que, elle lança un regard significatif au jeune homme, tant que le moment na sera pas venu. ^Vouloirla retenir eût été vain rien ne l'eût contrainte à s'expliquer davantage. L'entretien qu'il avait eu avec Alix Parsons, avait déjà e"nseigné à Harold à quel point les femmes étaient obstinées. Il lui tint donc la porte pour la laisser passer. Mrs Brady se mit une main sur le cœur, poussa un gros soupir, jeta sur son compagnon un regard de douleur indicible et fit une sortie des plus imposantes, qui, sur la scène, eût certainement déchaîné une tempête d'ap-

connaissent d'autre' école que l'école buissonnière. Ainsi l'ont voulu leurs parents, mécontents de l'insti-

tutrice chargée de ta direction de l'école communale.

Les parents ont tenu bon le Conseil municipal est intervenu pour demander au préfet le changement do l'institutrice. Celle-ci vient d'obtenir sa mise à la retraite; mais la grève continue, pour la plus grande joie des fillettes, et elle continuera jusqu'à l'arrivée de la nouvelle institutrice.

ÊLo rcaS3o»cmsut tîa la <• WîHé-â'Âîgcs' », O\ a commencé dans le port de Marseille les travaux do renflouement de la Villa-d'Alger, qui a sombré récemment, par suite de collision avec l'Orléanais. Deux .bâtiments, munis de pompes puissantes, appartenant à des Compagnies do sauvetage norvégienne et danoise, ont entrepris de visiter le navire après avoir, obstrué toutes issues.

M3aiisns étrangers. –̃ Le ballon VUla-de-SalZ^.burg,qm a atterri à Douvrend, près Dieppe, avait pour pilote l'archiduc Joseph-Ferdinand, neveu de l'empereur d'Autriche.

Hier a atterri, à Abriès-en-Queyras,. près Brian* çon, un ballon monté par un officier italien et par un ingénieur partis dans la matinée de Bologne. Les aéronautes ont 'déclaré qu'ils n'avaient pas voulu traverser la frontière, mais qu'un vent violent les avait empêchés de descendre en Italie. Le ballon a été confisqué jusqu'à payement des droits do douane. ·

lia ballon allemand, de grande dimension, a passé au-dessus du village d'Herbenval-cn-Garignan, près Charleville.

n g g i,'pQ~ p ~p9A ®9 ~le Druf eaar~téa Daur re :O:I,:S'Si7.

6eYàaY C7$;fPd 9'~ HOUBIGACi'C.l9.Faub.oiv4L'~uor4

~eS!

'T' BIBLIOGRAPHIE

JLia Science d.u. lESonTh-etix*

par JEAÏ'T FINOT

(Librairie Félix Juven. Un vol. in-16, 3 fr. 50) M. Jean Finot établit dans son nouvel ouvrage/une science raisonnéo du bonheur. Sans blesser les convictions de personne, il procure à tous des trésors de consolations et de joies. C'est un livre à lire.

;v THEATRES ,^rf>

Co soir, au théâtre de l'Ambigu, a 8 h. \'iy. première, représentation (reprise) de l'Assommoir, drame en cinq actes et neuf tableaux, d'après lo roman de Zola, par Busnaoh ot Gastineau

MM. Decori, Coupeau Galipaux, Bibi la Grillade, Paul Fugiro, Mes Boites André Hall, I.antior; Dicudonne, Poisson I,. Déan, Bec Salé A. Habay, Gouget Nargaot, Lorilleux Blanchard, Bazouge Adam, le pore Colombo Mortimer, Madinior Faivre, Adolphe L. Raoul, Charles; Garatsoîi, iiidoro un charcutier, Totaa jeune un ouvrier, Bernard.

Mmes Lôonie Yaline, Gervaise; Deselauzas, Mme Boche Alice Barton, Virginie Marie-Louise Roger, Nana Marle3', Mme Gouget; Merle, Mme Lorilleux. La Comédie française, qui fermera ses portes jeudi, vendredi et samedi, "a l'occasion do la semaine sainte, les rouvrira dimanche soir par une représentation de la Fille de Roland.

Au théàtro Sarali-Bernhardt l'Aiglon, avec Maio Sarah Bornhard, tiendra l'affiche pendant la semaine do Paquos, mais no sera joue" que trois fois pendant les jours saints jeudi 8 et dimanche 11 avril en soirée d lundi 12 en matinée.

U. Renaud, après une brillante saison en Amérique, sera de retour a Paris le 25 avril.

Il fora sa rentrée a l'Opéra dans la seconde semaine du moi3 de mai.

Le théâtre desNouvoautés ne donnera pas de mati- « née dimanche prochain. Une Grosse affaire sera donnée en matinée, à deux heures, lo lundi do Pâques, 12 avril.

Ajoutons que l'amusante çiêco do MM. Maurice Hennequin et Pierre Veber atteindra dans le courant de la semaine prochaine sa centième représentation. M. Georges Boskof, pianiste do la reine de Roumanie et qui fut un des élevés préférés de M. Diémer, viont de donner un récital qui lui a valu un tr3s grand auccSs. Un, programme très varié lui a fourni l'occasion do faire apprécier son beau talent sous des' aspects divers et, sans parler d'œuvres tontes modernes de Moszkowslp, Pierrot, Delafosso, etc., en s'attaquant tour à tour-à Schu- bert et a Mozart, à Liszt et a Chopin, uBach enjolivé par M. Busoni, il a fait montre d'autant de souplesse que do vigueur, d'une grande solidité dans l'exécution et d'un très vif sentiment du style des divers maîtres du piano dont il sa faisait l'interprète. Cotto soirdo a ftté très heureuse pour M. Boskof et lui a permis se classer parmi les pianistes qui doivent compter a Paris.

Au Nouveau-Cirque do la rue Saint-Honofé, demain jeudi, matinéo a i h. 1/2 avec les nouveaux débuts, la rentrée de Footit et Chocolat et CocoritiueUe, la nouvelle fantaisie comique et nautique.

Spectacles prochains

A l'Opéra ce soir, Faust; vendredi et samedi, relâche. A la Comédie française co soir, Contiais-loi, Modesixe\ jeud.i, vendredi et samedi, relâche.

A i'Opéra-Comique ce soir, Solange; jeudi, Tphigênii en Tauride; vendredi, relâcho; samedi, Pelléàs et Méli-

sancle.

A l'Odéon, ce soir, jeudi soir et samedi (matinée et soirée), Beethoven; jeudi (matinée), le Canard sauvage (conférence do M. Ndzière); vendredi (m'atinée et soirée), VAssomptioti d'Hannele Maltern, le Vray Mislère de la Passion.

Au Théâtre Lyrique de la Gaité ce soir, Maguelone, la Vivandière /jeudi, la Favorite; vendredi, Maguelone, i" acto des Huguenots, acte à'IIernani, 1er acte do la Favorite ot 2" acte de la Vivandière; samedi, Mignon. Au Trianon-Lyrique co soir, les 28 Jours de Clairette; jeudi (matinée) et samedi, François les Bas Bleus; jeudi (soirée), l'Amour médecin, Phryné; vendredi, Si j'étais Iîoi

Au Gymnase, ce soir, l'Ane de Bùridan. Jeudi, 8 avril, 'a 5 heures Jeudi d'Yvette, les Çhanieries de nos Veillées.

Yo.~ =~P&tÎüül$r18 -e~o~

r~

des Krachs

Nombre de personnes tentées par l'appât d'uno fortune rapide s'adressent à la spéculation qui les ruine.

Combien' plus avisés sont ceux qui demandent à une bonne Compagnie d'assurances sur la vie de garantir l'avenir do leurs enfants ou l'aisance de leurs vieux jours par un contrat d'assurance ou de rente viagère.

Au premier rang do ces Sociétés, se place la Compagnie d'Assurances Ciénérailcs sur la ^ia (entreprise privée assujettie au contrôle de l'Etat), la plus ancienne des Compagnies françaises, qui paye annuellement plus de 4 Si mîliîons d'arrérages de Rentes Viagères, soit à elle seule, à peu près autant que toutes les Compagnies françaises réunies. Son fonds de garantie est de S©© laîIISons (entièrement réalisés) et dépasse de ©5to millions celui de toute autre Compagnie française.

Envoi gratuit de notices et tarifs sur demande adressée soit au siège social de la Compagnie, 87, rue do Richelieu, â Paris, soit à l'un de ses représentants dans les départements.

plaudissemonts. Harold,luî,'Se borna à haassar les épaules et à prendra son chapeau. Il était trop évident que Mrs Brady jouait la rôle d'af< fligée, pour qu'on pût la prendre au sérieux. Youle commençait à croire, et, avec juste raison, quo Mrs Brady était mêfea de quelque manière à la mort de Mrs Ainsleigh. Elle voulait épouser Gilbert avec qui ello avait apparemment fait la coquette, avant qu'il ne fût marié. Il n'y avait donc rien de surprenant à C9 qu'elle eût souhaité se débarrasser de l'épouse âgée. En admettant ceci, il restait à savoir si son désir pouvait avoir été suffisamment puissant pour la pousser à commettre un crime. Et, en admettant ceci encore s'était-elle entendue avec Ainsleigh pour forcer Parsons à étrangler la vieille dame? Elle connaissait sans doute un moyen quelconque d'en imposer à Gilbert sans quoi elle n'eût pas été aussi certaine de pouvoir rompre rengagement de celui-ci avec Alix. Cîo dernier point démontrait donc sa complicité avec Gilbert dans la mort de Mrs Ainsleigh. Mais si Mrs Brady était mêlée à l'affaire, Gilbert serait à même de la braver, puisqu'elle no pourrait point le dénoncer sans se compromettre elle-même. Harold regretta presque de n'avoir pas accusé Mr3 Brady de s'être rendue aux « Armes- de Blastorne », le jour où le crime avait été commis. Mais, toute réflexion faite, il estima qu'il avait mieux fait de ne pas la prévenir qu'il possédait son secret sur ce point. Mrs Brady était une femme d'une intelligence» surprenante et serait parfaitement capable da se tirer d'affaire sans anicroches, s'il ne pouvait lui démontrer, prouves en main, qu'elle avait été à l'auberge. Youle résolut de laisser Mrs Brady se débrouiller avec Gilbert de cette façou, si son mariage avec Alix n'avait pas lieu, le docteur Parsons, s'il était coupable, serait dénoncé par la personne sans doute, Ainsleigh qui voulait que la fille payât la rançon du père.

Mais, je vais aller voir Tony conclut Youle en sortant du petit hôtel peut-être pourra-t-il me dire où se trouvait sa mère, iljr a deux mois.

ÇA suivre.j


TS^Wl^ SS HP ۩ SSu rW S

Cournes à Saint-Ouon

Résultats du mardi G avril

Prix de la Biscaye. 1. Scrin-Vcrt 2. Telamon 3. Po'.il-Trambouzo.

P. m.: 40 fr. 00. Placés Serin-Vert, 17 fr.; Telamon, 20 !r. Pont-Trambouze, 43 fr.

Prix de l'AriCgo. r- 1. Braggart 2. Queen-o'Seots^ .3.

H v iic "i "i i rt

'P. m. 03 fr. 50. Placés Braggart, 20 fr.; Quecn-o'Scots, 15 fï. 50: Uvreanic, 13 fr.

̃ Pri>: de la' Navarre. -1. Tinto-HI; 2. Lady-Douglas 3. "pf m" 120 fr. ",0. Placés Tinto-11, 35 fr. 50 Lady-Dou-. fiJa,S,"i7 fr.; Tcïdoun, 13 h; 50. W"

'Pr!s"d,Ô,Naurou2o. 1, Patricien 2. Monte-Cristo 3. Chgisv-lOîKoi. V.

ts. "m. 2:0 fr. Placés;: Palrioion, 15 .fr.; Monte-Cristo, 12 fr. ̃-

Prix Axnr. L Sosthène 2. Chloral 3. Laripette. P. m. M fr. 5'.). Placés Sosthène, 30 fr.; Chloral, 43 fr.; Larinetle, 87 fr. 50.

Prix du Béarn. 1. Sylvairo 2. Auréale 3. CordonBleiu-

P. m. 71 fr. Placés Sylvaire, 33 fr. 50; Auréale, 16 fr. 50 Cordon-Bleu, 20 fr. 50.

Automobilisme

La « Goupc du piince Henri » a réuni Hl engagements

Les Annonces sont reçues

€J<cz MSB..ftAfiRAMCE, CESSF «S: €»% Pabis –8, place do la Bourse, 8 r .rs

COMMUNÎCATIOKS & ANNONCES 3 Officiers ministériels

̃HTpTmri en l'étude de Me Philippot, not., 10, ruo ï Slli I fi Si-Anloino, le 29 avril 1909, à 2 h., d'un ÈtabilsscBjcnt de KaaJSSC-SIAfiJLi dénomme lo

[j eg exgl. à A. ° gg~1 ~9

IIBSAAL ë&î A^ de GL1GHY, 7 ii. à \i. pouv. et. baiss. S5«9X&©@ fr. Loy, d'av. à remb. lï.SOOfr. Cons. 10,OC:0 fr. S'adr. aud. M' PeiuptçoTetaM°PierroSAl.ATiî,ayouô,.C;r.Mont-Thabor.

oniv:s~,i~mrs,Ga°-np,i9.;Rov.3;i93fr.)SLl~p,

Mon-siAsulircB, G^Riiç, lî>. Rov. 3d93 fr. M. à p.

N. ;36,00i}fir.iaon6:-BaIlttac!àHrt(S.-et-O.),90ft°..

M. à p; 7,000 fr. A ad h' s. i ench.. cb. not. Pari s, 4 mai i909. S'adr. à' M" Moreau, not., 73, r. Saint-Lazare; Ktudo do M* G. PELLERIN, avoué à Versailles, 36, avenue de Saint-Clou d. VESTE au Palais do Justice ;i Versailles, le 6 mai 1909, à midi, (TUKS2

d'AGRÉMENT

flwèïlliilÉi siso à bAIiyiliS

l'arc de Beaux au-Craon avenue Alphonse-dcNeuville, dénommée « ^artîîu «les DSoscs ». Mise a prix.. 9 5,S»&© francs.

S'adresser, pour les renseignements, à Versailles a Me» Pellemn, Legrand et Salono, avoués; à M. Pa nmier, agréé. Et, pour visiter, îi M. Ragot, garde-champôtre, à Garches. Grande-Rue, 36, do 2 boures à 4 heures do l'apres-midi.

S A fil? ùvcnci- ap. déc.'&'ec·re ~e 1,400 hect. olWjl/Uilfl 3 li- do Paris, gare d'express, av. Chatc-£U,3 chalols.7kij.de rivièrCiétang.Çhasse spîen- d!'de.S'ad.àM*D£LAVANK£,not. Salbris(L.-et-Ch.).« e

H Préc- -S g: EESTES ET AOTIOKS P™m. Pins pins Dern' S || Prée- Dern'«' çblxsatio^s Prêc" Dern'" Prêc"|Dern"r BOURSES ÉTRANGÈRES

fe« clôtur- g | AU COHPIAKÏ ET A TEESE cours hant bas cours I |g 0BII0ATI05S DE VHXE3 olôtur- cours M c2i£MT ro:CCIl:2 C15tur' COnrs FOSB3 ÊTBAK8EBS elfitar | cpnrg De EjOndres? le 7 avril

Q~ 1;;9' clÕlur' == 1; CQ, AU C031PTMT ET À TERRE cours haut bas cours OBLIGATIONS DE VIUES clôtur cours DU Ct'DIT RO~;CIEIL clôtur, cours rœIDS tr:aillGERS cIÕtur'¡' cours illendres, le î avril '1

3.. 9705 05 <tt 0/0 perpétuel (cpt. 07 C0 07 60 j 20 Paris 1535 février 541 S0 G4i Çomm. 2.60 0/0 1S7D mars «3 25 482 50 Argcntin-'ï iO/0 iSS3. KO 521 &àu Valeurs et Fonds Cours

3.. 97C5 .05~0/Opcrpctne).(cpt.C760 0763 20..ParislS35.février 54150 54! Comm.S.600/OIS73.mars ~325 4~50 ArecnMn:.0/OiSS9. 5~J.. p~eed" YaieursctFo~ds 'Cours

365 F' 3 jOUJssance 1" avriL 100D ttme ¡rI 80 97 87 !J1 77 97 82 12 Paris 186,). février (,Olnln. 2.(io 0/0 (1/5),mars 100.. '~0 t5: A" 3 2' série nov. '01.. p~ù ù, a cnrs c 'on s ours

07S7 "7 05 «jouissance i" avriU009 .itme 87 80 97 37 97 77 77 97 82! 12 Paris 1883 février 575 Comm. Z.bp 0/0 (I/o), mars .100 B0 .5- Belge- 3 0/0 y série. nov. « J7 l îi-cca aienrs ce u

3. 97 h 15 «» 0/0 amoriiss. Dern. ann. 1953icpt. t, 67 70 97 70 I 12 Paris 1871 janvier 408.. 405.. Fonc. 3 0/0 1879. nov. M, 2j 507 r.résil.4 1/2 a/0_lb3S.oct. W. 15 «2^0 ciôture internationaux de S U-

'3," f!8 37 «* Joaiss. 15 avril 1909 itme I 20 Paris 1S75 oct. 560-50 550.. Comm. 3 0/0 1880. mars KM 7o :50| 50; chinois 5 0/O 1903. sept. j>18 ~iS. clÕture internationaux Il'"

fS '.7 jouiss. 1.9 avi@il 190:) n e 20 Paris 1875 OCt. 56-3 à73,,) Conlnl. 3 0/0 ISSO mars 503 75 750,'? chinois 5 ofa i~i sept. dec. 50J r~ la

I 15.. 43S i ̃ OBI. TUSISnsXES 3 0/0 avrilcpt. 460 401 450.. 20 Paris 1870 oct. 553 50 577.. Fonc. 3 0/0 1883. janv. 433.. «3 fc> provinco de Bahja. déa. M.. _™. ̃̃

I 250 80 10 TUSKH2 1/2 0/0obl.l00fr. fév.icpt. 80 10 iO' 80 10 I 10 Paris 18-32 2 i/2 nov. 375.. 373 75 Fonc. 2.00 0/0 18Saavr:a 453 461 50. E?.. Mm. 4 lh 0/0. dôc iio 40 »^Arr,™i M/'O'O o-, i/4 1750 475. i IJSDO-CHIKE(ch. de fer) 500 f. 3 i/2 cpt. 475.. 473.474.. 10 Paris '1894-06 2 1/2.nov. 374.. 371 M Fonc. 2.00 0/0 (1/j),avril .03 75 100.. HaUi 6 0/0 1336 .janvier «6 o'J 40s 8j 1/4 Anglais Consol. 2 1/2 0,0.

100 03 4305. ̃̃ BAK0.UE DE HU3CCB .(cpt. 4300 4300 I 10 Paris 189S 2 0/0. mars 4-31 ̃ 4S3 Comm. R 0/0 1301 .avril 308 338 fiouvernement Hellénique 2o3 25j .103 1/2 kgypte Unll ée 103.3/4

..4301 Art. nom.- J. 2S déc. 1908.. 'tme I 10 Paris Mêtropol.SOOfr.mars 407 25 -407 Comm. 2.60 0/0 ISB.ianv. 4£3 -7o foi. ̃ Hongrois ;4 0/0 or ;jun! to -80 U <0 991/Z tgjp te riivilégiee 1/2. M- !/«-̃_

ê W'5 4' CASÛ. BE l'ABIS ET DES PAYS-BAS cpt. 16S7 1321.. | 12 50 Paris 180 i 2 1/2 0/0 Métro. V& 433.. Fonc'2.80 0/0 18^dec. 4,3 50 -.4,3 vic.tor-Eïûina.nnei 63 avnl 3&J oJ rfSi 5J R7/ Egypte iributo i/2 07.

025 4- B.I!iQ. DE PAIIIS ET DES P.~YS-BAS Cpt. 16~-1 1321 12M Paris t~101 2 1/1> 010 \Iêtro. 41,9 430 Fonc.'2.80 0/0 1815 ~dée. 4-~û tO '475 Jlono-t'oJs4 or .JUI.J. 383 ~)9 ISI b) q7-r~,3,pte, ~"rillv t 1/2 £)7

1 1627 1.. 500 fr. tout pava. -J. janvier. Itme 1623 1BS8 i 11 Paris 1905 2 H/4 0/0 250 f. p. 393.. -395.. Comm. 2.60 0/0 iS90.,dec. 4 o 7o 4to 50 Maroc -n nyjef ->23 oS- ^\l\ ^^Vf^JO/O ̃ ̃ ̃ «2 12 "30 '̃̃'̃ 7TO S COOTI0IUSATÎOSAI, D'ESCOMPTE. icpt. 727. -787 I 12 Marseille 3 0/0 février 412 50 410 25 Fonc 3 0/0,1803 fév, 502 500.&. Mexique 4 0/0 or 1904: duc SoSû SU 7/S Ja >ona s 40/0 isaj M 3/4 ïio 3 -.(10 (i\ lont navû. -J. février. Itnie 7S7 .727.. i 4 ï. Amiens 4 0/0 mai 120 1S0- Sa Comm. 3 0/0 1003. mars tO2 5i}.%50., Hina* aeïaps.. janvier 591 ̃ aC;J .101- Japonais o .0/0 1901-1)02.101 m ̃30 7?i è:: ^Ên^&maE^cu: «s v;. •.• I ». Boréaux t Vis»; fév. 510;w^ »M^ïw3jjK?1^f"i:1:r^"i-ïr':1!>01?{ugâî?'SS{S*ï?ï:iSv- ̃' ;oV« foison 4 'Q' io!vi': i 749 500 fr. tout paye.- J. janvier, tuie •••- 3 Lyon. juillet 110.. 103 50 Bons & o s iCO 1 r.lSS7 por. f) W Portugais Sfl/0 à sêjoan': ± ̃̃ J' M0nnl?npVrïlÎp 1S0 S/s

«~ (i"5 2 ŒfUITl~DCST 125frp.-J.nov.iKnt. 6B7. C97.. BonsatotsIOOfr.i3S3(por.) C7a0 67<5. fabscsportus.S.M' ~°' ~nadalacmc. M'o~

65 1~" 7'CRËNTJ~itS~ep~ .i!!i9.. panq.byp.dcFr.iS80..fcv. 575.. 57. Russe3i/2orlS3~.avrii ~53 7/M j,34 Chtcago. ~.2

IJië:: I: 500fr Îoutpayé.-J.inars.jtmel215 1215 S Banq.hyp.de Fr.lSSl. mars 433 50 431 ao RUsse 4 0/0.1S57-00. nov. 83 m ^v^Ctprcf g

-È~'fr--J-a~ "-6M" ACTIONS AT! MmT~T Q~cnE~ i3~/4~h~c:

ï ÎÏB0 50 ^SÔ 'la «A&Siœ~nWnd c^tiia i: :ffi1 75 S A01101\'8 Bûn^uelma •.«», 4W.» BnSS*.00.13M.maw -g» 50 m New-Tor* Central. 131.

S G~ ~1 l C(BnHOB)UEHF~(;AIS.nov.Une M3. i-M.. Mpartem.30/OiSS7.avrt Russ<!40/093(5'6m..tev SjSQ 50 63~4 Norfolk M~

~4M~M .MBËPAjn'EMEXTAMSOOthp..oct.ept.6M.6M.. 4250c'A!~rienne.janvier C9t..NO.. Mnnrtem.30/OiSSS.avrU~) R~se4~ ~50 ~7~ "t.

H550PM. 4..EST500fr.Jo'.ussance..nov.cpt.S40. C3< 26..crMitFonc.d'A)fr.Janv. 4M.. 490.. Kst-Ais.;ncn.ja~sr 4~50 4~=0 Russc]nterienr40/0marb ~M bJ40 iOil~ M~eamOO/Oori~.). 10H/<!

h'»® if ^^™^lsan^0! â JS::I S::SS?œSi.JX: S:: S?^ ^b^-n: gf g^^ SSÇ^I^^Sr Jg ,i011/~ -c a m™^ 7 ? '!l:0. 5.. 500 fr. -Jouissance. nov:nme 1355 1355.. | Banque internai, de Paris 57 £5 57 25 Est 3 0/0. déo. «4 443 Suédois 3 1/2 0/0 lS9»avnl W ̃* 1,~) Mo 75 romnlint 57 1/4 M I H51 50 C50ai»I l cpt. 1150 114-5 g 15 Rente Foncière mai 4S0 Est 3 0/0 nouvelles.. mars 437 2o 43S Suisse 3 0/0 janv. 8OI_ ~J •• K 2 Cnl Comptant ^î{|" liai.. 500 fr. -Jouissance, .janvier) tme § 30 3ône-6uelma .avril 071 50 673 Est 2 1/2 0/0 lany. 307 -3£ Uruguay 3 1/2 0/0 .1801. fév. 7o r. DS 1,8 rSnmfinï 133 ^1

s 73 1750 23..R0ED .cpt. 1735 1730 g 30 Est-Algérien nov. 710.. 722.. Ardennes 3 0/0 janv 40 439.. 9 13* 1/8 Etain.; Ç°niPtant {f.?1*

| 1745 15.. 500 fr. Jouissance .janvicrttme 1748 1730 J 15 50 Est, acUo jouissance, mai 422 Grande-Ceintura. avril 4-»l 50 433. -«inM»™ *<| 1/ 1/8 rSn,nH-ï" "1 'S 1 53 13S0 13 0M.ÉAKS jept 188-0 1373 I £5 Midi, act. de joaiss.jnillct 5'J() m Paris-Lyon 3 0/0 18o5avr;l 4,0 HA– ES BAK8IÎE (1) fl 3 b Z me Co tan -1-8 1 1392 10.. 500 fr. Jouissance avril tme 188.4 1352, g 56 Nord, act. de jouiss.janv. 1370 IEùd nourbqnnais 3 O/o.ianv. i.g 50 «3 14 1 lo nb. Comptant « 7, s

5 33 50 031. '• G.. OUEST 500 fr. -Jouissance àvTil cpt. 930. 025 1 41 orléans.act.de jouiss.oct. Pft)- 'BS4 Daaplvmé 3 0/0. janv. m «0 Br6sil 5 0/0. 08 K) «î Rj 30"3/4 Aiilimomo-. oJ i/i

fi -220- 219 1 21 ouest, act. de jouiss.avri! 4S).. 434. Méditerranée 5 0/0. avril «;> 50 •̃ i chili 4 1/3 0/0 •" '?i> •̃ •• Chanfre sur Paris 25 2.5 n/4 î! i* 220. 75 IBASSATLASTieUE '-acL ofdin.V. epi 210 75 219 25 S 28 75 Ouest-Algérien janvier 655.. BS3 50 Méditerranée .> 0/0..jany. 4.S 4oJ 2o F spaRno.(int6riewe)-4 0/0. 'î° •; Escompte hors banque. l.fl/lô > î1: £-b.. i .(àet. priorité) cpt. S29- £Ï9 | sud de la France. juillet 133.. 1S0. parls-Lyonffns.ancOjr.'Il. ^*i Mexicain 5 0/0 '••• 5? Si' 6() .9? G. Prêts -a court terme l'i/2 '] { lflS 4 SESSAGKBirS 3IABII1HES. juiniept 173. 172..8 20 Docks de Marseille. nov. 407.410,. piaris-Lyon(«.npuv.)..avr:l «a j0 «o.. 0W. Ch. oit. {Lots turcs)., j».1» 1<3 uO Argent métal £33/3 2

i 13 r.Oi. 2 SÊTS0P0UTAI5: juillet tme S03 502 S 30 Masras.KCn.deParis.janv. 64).. 0& Pans-I.yon 2 1/20/0..nov. <sJ9.. 40t Bflia Karaïdin **] ̃̃ •̃ ̃- ̃̃ ̃

5 "'11 13E2 .• I' 8 OJLMEÏS DE PAKÎS. juillet tmo 1322.. 13S5 1X20. I 80 Eaux ((? générale)., janv. 1915 1915 Midi 3 0/0 ancien. :janv 433.. 43, ;>0 Cape Copper..1«J 50 102 r = •'

a '13 -263.. 3r. s»PAUIS.i?'rind.d,cii.fevcttr. tme 202 253 SCO H omnll us, act. jouiss.juill. 825. 840.. M d 3 0 0 nouveau avnl 4;3 u0 430 W ̃ cn^tereJ ..̃•̃• « M 5?.. VScbbc, le 7 avril S S0 r,as C'GÉH.FBAHfi.IlETRAÎIWAÏS.nov. tme •••• 7 Omnium Lyonnais.déc, 165.. 108. Midi.2 1/2 0/0. nov. 3*0 aO ne -Beers (Prêférencee) 39} 304 50 » tcaoc, xe_< <*>_W. ̃

ï 760 ISS. 1 TRAMWAYS-SCD :maitme 183. 1B7 E 8 Atruilas. mai 185.. 124.. Nord 3 0/0 janvier 44o & 4fo De Seers (Ordinaire) â-îo 50 Slî 50 --r-r rj~~r. ̃ ~r,

5 10 210 Y01IUBES A PAKIS juillet çp t. 213 50 50 218.. J 20 EJoctro-Mêtallurgio.. juin 449.. 447.. Nord 3 0/0 nouvelles avril 441.. joft-jO East Ranà Propviolo.ry. 120 50 ISb D0 10 i~ Préc" U'èfcïcr

i 85 MISES D'OR DE L'AFEIQCE DU SDD |tme 85 »•• j 12 50 Mines de Malfidano.. juin 570 Nord 8 1/2 0/0. avril 403.. 40.J.B0 FesrÉfra û94 50 u03 valeurs ̃<̃̃

i5l1467S 47 SUEZ (,tctions) tcpt. 4710 7 f.5 55 Pen irro3,a juillet t ltîe$ ord 2 112 3 0!1) 0/0. jan~,lei, avril Al~9 402 4il 403.50 Ferreira ljgll 50 olip valeurs rec.. ,¡el

UôlYiiOlS.. 47 SUEZ (actions) .îept. 4710 «£>'•• I 55 Penarroya juillet 1 165 1175 Orléans 3 0 janvier «2 «1 0 ^M 71 7u 75 7 io k5 ^a!enrs lô[

1 45S5 37 500 (r- Jouissance., janvier.tme 4638 4783 «& g 71 88 Suez (Partdefondat-îjanv. 2100 2113 Or éans 3 0/0 18S4 .nvfj 43u C0 to 6ol^enhu!s Deep i'J •;

Sw 042 1 DTX4HlïE(Soc.centralede).nov. tme 641 041 1 123 71 Suez (Soc; civile). janv. S3:». 3».> Orléans 2.1/2 0/0 lt.rffav.rJ o*i SMjO. (Jeidcnliuis ~lil f> » -̃- ̃•̃̃ ̃̃̃-

I27ÉÔ712. TÎ10HS0X-H0CST0S juillet tme 713 7.14 712 g 133 71 Suez, act. de jouiss.janv. 4000 4000, Ouest» 0/0. janvier ̃&) M jiO jh^jt et Fin. corp. «w 44 &> ̃_ ̃̃ i ̃ 14 Oro^ài-naek ..fév.. 224. Ouest 3 0/0 nouveilcsaviMi iST, 4o!> a&a Motor Cal). Préf 21 7u 21 7j 75 Hongrois 112 30 P~(1 il'2 25. Si 2 1/»' 85 50 ASGLETEBI!T!(Cons.21/S0/0) mars cpt. | Y. Raflin. et sic. Say.oct. 210.. '212.. Ouest 2 l'/2 0/0 1835.. avril 11 SM 338 ,Coerz ct c. 4150 41X5 Crédit Mobilier 0H 20 03!

s 40/Ô 05 55 .15 10 AKGJOSTIK 4 0/0 1393 janvier tme 05 45 45 05 15 l~ » 45 1 25 50 Union ctPriênix espagnol Oucst-Algêricn 3 O/O.mare 42J 4J1 Consolidated BoMfields. 1|2 •• 133 50 Laenderbank «0 «0

ihso/o 11 10 4 0/0 1900 ..avril tme § 25 r. Crôd. Fonc. Egypte.fév. 733.. 731.. Sud France 3 0/0. oct. 4jJ 4K> nai.,>sner ̃̃ «?•' ̃̃ Foncier d'Autriche 1003 1033

0')S io 2, IU~TBICJIE 4 4 010 1900. avril fille 25 Créd. Folie. Egypte.fév 132 38~) 7",t 379 lucl France 3 0/0- oct. 4,22 4e) 42~>5Ila- -lier .1450 io,o.1 Ëonc'er (I'Autri.che lon:3 IDD3

ll-4 0'u- OS 0.) Sf. ACIlilCHE 4 0/0 or avrilcpt. 93 99 15 1 17 Wasons-Lits. mal 380.. 370.. lnrl-Çb.etYunn,priv.30/0 422.. &2 ^50 Ha^mann 5f? 52, Autrichiens. (.fo Û94 ,0

jUC/O 85H5 .15 CKKSIL 4 0/0 or 18S9 avril tme 85 47 85 40 85 50 f suc? et Ratlln. Egypte. ?A Andalous (r séné) n. est. 33S 3SJ.iInnnchaca. Si 7o ̃ 84 Lombards 110 <0 107..

Si50/0 M475 7~~ Ol)i.50/OtFundiDg).avri) tmc 25: Tr~m.Paris.etSetne.jp.Hl..4S'). ,Andaipns~Mne;t).esL ,~3 ~3 ,9.7;; -.W~A!pmes.)~ .6a2.

KJ50/0 104 75 -•- O1H.50/0 (Funding). avril tme g 25; Trani.Paris.etSemc.jn'U..«<). .Andaions l^senc) «̃««., ;3g ;333 iLancasfer «old Mining. «^ IW/j- -.Alpines, i.».i .wn.^ .Co.»- :6aS;

R îô 503 75 ̃ 75 Btil.GASI3'5 0/o'orl902 mars cpt. 503 603 1 48 9k Banque d'Algérie nov. «M> 14S1 Autrichiens u-' top.) mari. 42 ?0 «7. ;Lânrium grée ,,5923 h& 75 Tabacs.. 3-iâ S41

mis- fîO i CH1SM8 5-O/d I or 1802 mers cpt. 520 521,. S 47 5? Banque Indo-Ghine.-janv. 1S35 1399. -Autr ch ens,(2' hyp. mars 4|0 -J'jl ,̃; .MaUzof.• 863 .,v gn~,> .-feots TWOs .«: ISo' 1»";j"

4C/C 105 75 71~ .05 EttlTTE 7 0/0-(Dette Unifl6e)nov. cpt. 105 70 “̃105 80-1 15 r. Sous-Comp' Entrep"janv. 27250,273-Autrichiens (Vhyp,) mars ilfl.aO «a iSfay Consolidated 34 7o 34 S5 -Change' mv- Paris, toU <J6-13.

31/2 ï'02 58 ~~O ^15 10 Dette prh-il. 3 1/2.oct. cpt, 10S-C0 108 75 .10B 65-:| câbles télftgropWaues. 57- Autriclneiis,(BôrieA>mars 4«.25 =.4W.6O;. WamM<juo" ̃̃ «50 --13-Escompte hors:banque. ^l-/â 3.1/2

40/0 î-SfO .40 ESPAGXB (Extérieure). 40/0. i cpt. 8875 75 MO K) | 80 Eaux de Vichy (C).. janv. 2gS0 2-K3 Lombards 3 0/0. janvier 233 -.m 7o:- -.Np^^octt. i 50.: i>0 1». -±= ^ej^zz^r^r^ ^i

88S7 17 Jouissance avril itme OS E5 9915 09 05 g Eclair., chauff., force mot. m Lombards 3 o/0nottv.avnl .290 lo fôï'39.- -«^«téyn Estate. -^o' Uïo "bots T1.n~ .> 3 3/4 104 ITALIE* 3 3/4 0/0 jnsquîà.lin Wllicpt. lOi 10 10 104 I 30 Gaz et Eaux .janvier 605. C00 Lombards i 0/0 nouv.oct. 454 & «?̃• Platine. .3?i 307- ',5 EcHia, le -7 avril ̃̃

S 0/4 10~i Jouissance juillet ~tlne 1(m 20 104 25 60 Gaz central av~-il j49D 141,1) 600.. LOI~h~ld~ 4 ~~OI;\ .o.c.t. 33s 3w Platine. 3Pi; 3!J7 Reirlia, le avril,

g 10.S25 £a Jouissance juillet.. Itme 104 30 104 25 j 60 Gaz central avril 1490 1480 Nord-Espagne i-hy.javri 338 390 Randfontoin. 47 50 49. L 'V.•̃̃

40* K s5 JAF03AIS 4 0/0 1005.janvier cpt 93.. I ̃ Oaz de Paris janvier 887.. £80.. Nord-Espagne (21 h y.lavnl 37p 50 50 Rand Mines -212 214 50. -••

S40/0 SS5 .JAFQ?AtS40/Oieo5.janvici-cpt. 99.. 9 .nazdeParis.janvier ?7.. !:SG Nord-Espagne~'hy~vni 37~50 50 3~50 5() RandMines. 2i2.. 21450. 1

5 0/0 104 5 0/0 1907 m>éré. mars Ime J. nombrowa (Mines), .janv. «85 1480 Nord-Espagne (S'hy-janv. 37 50 3-9.50 ,Rx,ijirison peep l».- 130.. -Prêc- Dernier 3 0/0 59 05 ~5 .20 20 POÎ1TVGAÎS 3 0/0 1™ série., janv. tme 59 £0 00 35 00 i5 g 104 17 Epinac (Honlll. d').dôc. 1690 Barcelone-Priorité, .janv. 3U4 50. 383 Roj,inson £69 50 ?o9 50 50 valeurs.

4 0/0 65 35 E0C3ÏANIE 4 0/0 janvier cpt. g 80 Mines de Courriêres.niars 2315 Portugais30/0r.Jixejpnv. -|»i.7O o4o /o. nose Deep Uiiiïted. 50 1)5 ̃ .>• clôture, cours

40/0 ff250 .25 4 0/0 1905, série B avril cpt. 92 25 »2 25 I 200 Boléo (Mines du) mai 4025 4003 Portugais 3 0/0r. variable. 8s3. 224.. simmer et Jack. 5150 5125 valeurs ̃ ̃ 40'0 S7 E> Î5 îlCSSE(Cons.4 0yo,l",2'sér.).ayril ept. 8750 50 87 50! 05 Càrmaux (Mines de).. nov. 2010 2050 Russe 40/0Riazan^uralsk m .Tharsis. '«S 50 m »̃ '87^ IZ ̃ avril tme 87 50 87 40 %1 MJ Escombrera-Bleybers 457.. 443.. Russe 40/0 Moscou-Kiew ni Toula 279 28S 50 r)o Mlemand 87 10 S7 10

*'0/6'S5SO ë 40/01901 mars cpt. 83 30 30 88' « 25 Krivoï-Rog(Minerais)jW 1003 10S0.Russe 40/0 Mosc.-Wmdau. m ̃̃-̃̃̃;̃ Transvaal Coris. Land. 08 W .«3 25 -Si Sapnrlssicns':>'d'Ô" sf 10 87 10

SG15 45 -0 iSâritme 80 85 C3C-0 22 50 Laûrium (Mines de), janv. 321.. 322.. Salonique-Çonslant.oct. 343.. 33? 50 ̃ Van Dyk Proprietary 32 50 32.75. ^?|Anltalt m 80 :1PS 90 30/Ô 73 ."lu 30/0oriS9i avrilcpt. 7325 73 4-0 50 Mokta-el-Hadid .nov. 1023 1625 Saragosse 1~ hyp.). ianv. 400 fS E0 ,Viltagc Main Reef 08 50 08-75 £ ]"*£.& Gescil'sdliâit 1S9 W 189 »0

:)0'0 7150 .'& 3 0/0 or -1898 fév. cpt. 7175 7175 '/5 32 50 Le Nickel nov. 051,. 050. Saragosse (S- hyp.janv. ,SM 391 Monaco (Cercle de) 5350 5350 ̃ 2'^X Bank CBa- |S JS^

50/0 10250 .-a- 5 0?0 1003toutpayô. nov. cpt. 102 60 102 75 25 Aciéries de France.. Aie. 50-3 Saragosse (3 hW;)- ;ianv..380 50 3S9 Franco-AfricameCS.Min.). 49. Sre^ncrBaSk" 151 20 151- ̃ 10257 -lit, :̃- nov. tme 10205 102 55 102 72 712 50 Aciéries de Longwy. sept. 1185 1175 Siuyrne-Cassaba- 4 0/0 1894 477.. 477.. Autrichtens 140 140 40 ù s Us 4 1/2 0/0 lSODt.pavo janv. jtme 63 25 U3 ib 03 45 50 ..Aciéries de Wicheville.oct. 1300 1300 Smyrne-Cassaba 4 0/0 ISOu tiy 450 (1) .Cours sans caractère omciei, au muras iw iu i w 40 0 st50 ISS SEHBE4 0 0,1:janviertme SI 50 ,81 85 75 Atel.et Chant, Loire.janv. 1795 1780 Santa-Fé 5 0/0.juillet 010 010 ^)iên ""i: Ml tt l§i 10

22 50 451.. 4 1/2 0/0 or IBM oct. tme 4ol 451 45 Chant.etAt.Giror.de..dôc. 12/0 0Du6AÏI0XS DITESSES rhCaae Laura 104 40. 194 40

4 0/0 9-145 10 DETTE OTTOMANE UniUO/O.mars tme 94 45 8-4 50 94 35 45 Chant.SMs'azairc Penho#t 975 ̃ •• £.qn^r Papier Escomp» Boriînm 223 90 »->3 70

20.. 479. 1 -0TI0HAKSOW. Consolid.mars cpt. 47$.ATS.. 33 i. Dyle et'Bacalan janv. 560.. 680 (? gên. d. Eaux 3 0 0. avni 433 •• CHASGES ^S à trois .à^ SSr' iS 191 40

20 50-D 2.. Obi. Douanes., janv. cpt. 500 .493.. 25 Fives-hille dôc. G23 622.. c-gén. d. Eaux 40/0. ;dé«. 512.. 510.. ES Papier j l'étrang" rlvinr« «ni- Paris 8127 81 «7

20 4f,7 1 01)1. Douanes.. janv. cl)t. 494 50 4te 25 Fh'cs.j!le,dúc. 623 f,"2 C' gén. d. aux 4 O/O..dC(~. 512 510 1)!Cr mois l'étrang" 81 2~ 81 ;7

£0 407. 1 Obi. 4 0/0 1894..janv. cpt. 494 50 .4M.. 55 Forges et Ac. Marine, nov. 1390 1390 Gaz central 4 0/0. juill. »i.. 5CS court .b S4t)fe hors bantl'ùé 20/0 27 2 O'O 27 25 519 OW. 5 0/0 1803..janv. cpt. 519 519.. 85 Forges ct Ae.Nord-Est déc. -1898 Gaz général 4 0/0. mars 23150 234 50, Escompte hor» nanque ̃ ̃ i u; y <M u a ita r 55 ..Forges et Ch.Médit. nov. 1285 DylcetBacalan40/0.mars '491 491.. 49275 75 “«“.̃«, nm = = Irt7"> 471 5 815OUE BES PATS AMT.1CHIEK8.. cpt. 463 463 1 15 Bateaux Parisiens. mai 243.. 853.. Fives-Lille 4 0/0 avril 491.75 49175: Hollande V £0.>/8 r)/s ^08 3/4 3/4 o o/o

H13imt BAKaL'EM!tEXIOt!E.janv.tmel03t.)03i..S .chargeursReunis.dcc.'4S7.. 4CS.. Messag.mari<.31/2.avri) 403.. 4)3-AHemagne ~S ~14 '-1/20/0 Bat-eetoae.GaYnL–Ctangasni'

̃••»MH:E:=^1?io:: :?i:: » ^aSS^v^: III 452:: S«.3.?fS! «g:: îgr.^SSJ;&^ | I7/70 Pa^f^è^LloSfls^

721 JomMancoj~Uet.hne 721. 72t.. C'een~atedeTraction.. 1375 5 1350 ùô voitures31/20/0.avr S7SN ùO XSj. S'-pètersb. S~/S ?,~8 S6o 2 50<0 g, g .j Chsn"o sur

i Yy i^oœle'fc^ier^72! :721:: *$SSS£^V^: £?.*£* SMife^Sl SS!? ^i ^gftsfeg»- 4|/o pM^

33 W 5 AOTEicniEM j anvier cpt. 749 750 I 7 50 Gr. Moulins Corbeil. mai 145 140 50 Lits militaires 4 0/0.. nov. G07 Italie » 99 7./S. » 0/0. Pans, 636 change sur Londres, io

h" '1:-îffl^a^î^SSS2S:: 5S I SS5îB5ifis;v:SSS SS SSa»0^ %MhW'*Y$io s^°î^c? 6 avril- Pririlc

30L 667 1 KEMM~AÙX.janvier tmc CSS. 663.. t Lits mtUtaires. août 953.1..2530.. Panama (Bons a ]ots. -a0 11560 Bc!gique. 9913/16 991.).! .'0/0 0 avril. Prliùé

ion 3OT 1 SffSfr-ESPVGSE.. janvier tme 339 340" I 105 Phosphates de Gafsajuill. 3ri74 3(575 Crêd.fonc.égyp.S 1/2. avril 452. Londres 2a 2.0 1/ 2o.24.1/. ̃ 2 1/2 0/0 sur 1 or, i/7 27 10 n. 403" SAEAGOSSE 500 fr. t. p. juillet tme 409. 40J S 105 RicUer (Ancienne C)..juin i960 1965 Crédfonc.égyp.3 0/0. janv 390 3U0 50 -New-York.- ;.17 1/4 ol6 3/4 b0/0. Hio^e- Janeiro, 6 avril. Change X6S SC8 3. USBES DE BKIANSK. juillet tme 270 271.. I 4 50 Tour Eiffel (joniss.).. avril 73 50 Gaz de Madrid 4 C/O.janv 4&> 43a i Portugal.. 4/a 4T3 6 0/0 sur Londres 15 7/32 6 25 410 14 «AKEKVK4. (Privilégiées) ..janv. cpt. 430 430.. I Ind.houill.Russ.Mér..nov. 101 50 Suez Oblig. 5 0/0 avril 603.. C05.. j,= sur UOnurcs, lo i/s~. 109 1779'" 7 HIO-TISTO" (actions ordin.).. nov. tme 1774 1772 E 9 40 Charbonn.de Trifail.. mai 287 suez Obi. 3 0/0 l"sôr. mars 475 475 Escompte hors banque, li/4 à 1 a/8. Va!»araiso, 5 avril. Change sur 5 Mi: khY.. SOSSOVÏOE charb.,usines)fôvriertmel4a'> 1490 g 50 TêlégraphesduNordjanv. 805.= 790.. Sue» Obi. 3 0/0 2- sér.. mars 472 472- Or en iarro, Pair <i Londres, II 15/10. 21 Y. 309 3 TABACS 0IT0MA5S. octobre tme 370. 3Ô2 | 20 Thomson-Houst.Médit.mai 4G5 465.. Suez (Bons de coupons) W 50 -90 75 Ajîgent en-barre, 8j a 87 u c x

a .iL^Murt! ..Ji~L imJUHÙXM.M.m^liUMma ljwj.iI il» 'II1» lui. Ai-jii.jj ..ti*L Mm.jLiuij.u»»a>»iiiN.iii. il.h.lw..i»]luiihiwii ii a •» Hui.pi i. ̃ n ̃̃ ̃̃ ̃ i»i« >«w uB.iwi.wvj jfu J^yj.wyw jiitMwi^sxmvm^j.jlMW* ..wwnwf t^.f y.^pg^wifwiMfum .j|f)Bf^p'|w.[^^w*'f,.y|>^i'HMj.^eBKmn ],'

B.-ERNIÈR-E HEURE M. le Président de la République a reçu le général Paiilet, inspecteur général de gendarmerie nouvelle*rcnt promu.

M. Regnault à Paris

M. Regnault, ministre de France au Maroc, est arrivé ce matin à Paris. Il sera reçu demain par M. Piehon, ministre des affaires étrangères, auquel il fera tonnai tre les résultats de sa mission à Fez. M. Regnault fera un court sejourà Paris; iicompte retourner sous peu au Maroc. Il est accompagné, dans son voyage, par M. de Beaumarchais, secrétaire d'ambassade.

-»-

La reconnaissance de l'annexion de la BosnieHerzégovine

̃ M. Pichon, ministre désaJEaires étrangères, n'a pas encore fait tenir à M. de Khevenhuller-Metsch, ambassadeur d' Autriche-Hongrie, la réponse écrite du gouvernement français au sujetde la reconnaissance de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine. Il est probable que cette formalité diplomatique aura lieu incessamment, aussitôt que les négociations avec le Monténégro auront abouti.

̃L'attitude du gouvernement anglais est tout à fait identique à celle du gouvernement français. Ajoutons que M. Paul Cambon, ambassadeur à- Londres, se trouve achicllcment à Paris et qu'il a eu plusieurs entretiens avec M- Pichon. (Fournier.)

"\il__ ;>l_JaUL- "̃'̃

s > Convocations d'électeurs

Les électeurs de l'arrondissement de Saint-Âffrique (Avovron), sont convoqués pour le 2 mai 1909 à l'effet d'élire un député en remplacement de M. de Castelnau,

décédé.

Les électeurs de la 2e circonscription de Montpellier (Hérault), sont convoqués pour le 2 mai à l'effet d'élire un député en remplacement de M. Bôaezcch,

décède.

Sont convoqués pour le 25 avril, à l'effet d'élire un conseiller général 'les électeurs da canton de Saint-Maur. (Seine), par suite de la démission de W. ûrôss.

Sont convoqués à l'effet d'élire un conseiller d'arrondissement, les électeurs de Dozule (Calvados), par ̃suite du décès de M. Lepeeçç, ̃•;̃ .«-^

internationaux qui se répartissent ainsi 80 voitures allemandes, 9 belges, 9 italiennes, 8 autrichiennes et 5 françaises.

L'aatomobiîe employée pour le transport des poissons, qui l'eût cru ? Le propriétaire d'un étang, obligé tte-faire venir des alevins' des environs do Lunévil'.e jusque -dans le département "de 'la Marné et ne pouvant utiliser le chemin de fer dont les délais de livraison étaient J,rop longs, vient d'employer un camion « Lorraine-Diélï-îch » qui en doux voyages amena sans encombre et en quelques heures ce délicat chargement; les alevins ven- geaient a leur aisa dans une immense hache, eonteuu.t 2.0C0 litres d'eau. Le transport du poisson vivant, impossible hier à de longues distances, est devenu chose vraie et facile.

Aérostation

La commission des dirigeables de l'Aéro Club de France, qui s'est réunie hier sous la présidence de M. Henry Dcutsch de !a Meurlhe, s'est qccunéç de la création d'un brevot de pilote de ballon dirigeable. Elle a .décerné ses.preniiers brevets a M. Capazza, comte de I,a Vâulx, Julliot, Hbri'ry KàfVferer, corninandant Renard' Santos-Dumont, Juchmôs et Surcôuf.

Elle se propose également de créer un certificat de capacité pour les mécaniciens db ballons dirigeables. Le dirigeable Zeppelin est parti hier soir à 9 h. 40 pour un nouveau raid aérien. Le but de cette ascension nocturne a été tenu secret. On suppose que Vaéronat a mis le cap sur Metz. Le temps est favorable et il souffle une légère brise d'Ouest. I.

ÏSIlrÎPI?A I1V 3 BBropléspapp. R. République, 51

I IJiEiilUAr. Denis-Papin, 1 et 3. Revenu brut 4,G30, 5,0G5 e t4,S60 fr. M. à p. 40,000, 45,000, 45,000 fr. Baav°«.Av.Républ. ,53. Libre. M.a p.10,000 fr. Ad).8.1 cnch.ét.M'LiNZELER.not., Courbevoie,22avril, 1 h.

Avis divers

h hUayt WiaS ïvilUlISSiS il lâlSS Société anonyme au capital de 20,175,520 fr. MM. les Actionnaires porteurs d'au moins râigt Actions de capital ou de jouissance sont convoqués en Assemblée générale annuelle, conforniément à l'article 20 des Statuts, pour le jeudi 2-9 avr3J 4»OO, à trois heures de relevée, salle de la Société des Agriculteura., de Franco, à-, •PariSi-8, rue' d'Athènes.

Pour assister a cette Assemblée, les actionnaires devront déposcrjau-siùge social, 1, place Théâtre-Français^ çhr ». au.. «3 a-sriî inclus, de 10 h. à 3 h., leurs titres'- ou les récépissés des dépôts nominatifs de ces titres, dans les caisses des principaux Etablissements de crédit. Les actionnaires porteurs d'un nombre d'actions inférieur à vingt pourront se réunir pour former ce chiffre et se faire représenter par l'un d'eux, désigné dans les délais ci-dessus et jusqu'au 23 avril au plus tard.

(Article 19 des statuts. Les actionnaires porteurs de procurations devront en faire le dépôt c!nq jours au' moins avant l'époque fixée pour la reunion, au siège de la Société.)

Par suite, tous les actionnaires qui voudront se faire représenter à l'Assemblée auront à adresser leurs pouvoirs, au nom d'un actionnaire ou en blanc, 1, place du Théâtre-Français, avant le 24 avril 1939.

nviV Vallée du Rhône (SUISSE).

ïll'J.a Càrapd Elûtcl des "HSaîns, iCT ordre. Site unique. Grand parc. Bains salins.

De Brionne (Eure), par suite du dficès de M. Du-1costô

1 De Jugenneeourt (Haute-Marne), par suite du décès deM.Daure;

De l'Isle-sur-Serein (Yonne), par suite du décès de M. Sebellotte.

-O.

Les chemins de fer éthiopiens

Aux affaires étrangères, on est toujours sans nouvelles, depuis le 2 avril écoulé, de notre ministre à Addis-Ababa.

Le câble de Djibouti est toujours coupé on cherche à établir des communications télégraphiques avec Djibouti par Adeh. (Fournier.)

_<s^

Une messe de bout de l'an a é!o dite, ce matin, en l'église Saint-IIonoré-d'Kylau, pour le repos de l'âme de la comtesse de Vauréal.

0' Lo cas de M. Chardon

Contrairement a ce qu'annonce un nos confrères il n'est pas exact que M. Chardon, maître des requètes au Conseil d'Etat, so-it traduit devant le Conseildes présidents do sections delà Haute-Assemblée. Ce qui est vrai, c'est q'iie le vice-président du Conseil d'Etat a prié M. Chardon, de lui fournir des expli- ications sur certaines paroles qui auraient été prononcées par lui au cours de la réunion organisée par lo comité d'études des Associations -professionnelles de fonctionnaires. ̃ (Fournicr.

.• La santé 4U générai de GaUiffet

Nous avons pris, co niatin, des nouvelles de la santé du général de Galliffet. Son fils et le docteur Léon Lcreboullet nous ont confirmé qno l'amélioration persistaifet "que, dans quelques jours, le malade entrerait en convalescence.

:Ls président Castro

Fort-de-Franee, le 7 avril. La Guadeloupe est arrivée hier soir. A la suite de la notification faite par le consul anglais dcpoînte-à-Pitre lui interdisant de débarquer i La Trinité, M. Castro a décidé de

débarquer à Fort-de-France>

I,e croiseur américain Norlh-Carolïna est arrivé ce matin.

Fort-de-France, le 7 avril, Le présideat Castro à débarqué à la Màrtiniqti¥'

1

PUBLICATIONS RÉGENTES

Divers

Kachinos-Oulils-Outnjage-Vériflûateurs.. Notions pratiques, par P. Gorgen iû-8 planches.. 7 fr. 50. La Maternité de Paris (1625-1007). Notes et- documents, par le docteur Paul Delaunay in-S illustré. 20 fr.. _= Les Sociétés concessionnaires du Congo français depuis 1905; in-18. 3 fr. 50. Pour l'Aviation, par « Divers » in-18. 3 fr. 50. '̃:̃̃ Histoire sanglante de l'humanité, par Eernaïul Xicn- »

lay pii-18. ̃ 2 lï.

Les Unifiés et le gouvernement do M. Clemenceau, par F. Albert in-18.- Net 0 fr. 50. I/Ëalisc et le Mariage, par le docteur Paul de lîégla;- ̃

iri-18. 3fr.5O."

Nous rappelons à nos abonnés que notre «Service de îa Librairie » se charge de leur fournir tous oxrrages de lilfràirie wuaaontiUiQns habituelle*-

«S>- r– ̃̃-

déplacements; et tEÈGïiTuiiEâ DE NOS ABONNÉS ''̃

Paris. MM. Paul Camuset, A. Ricardou.

Banlieue. MM- Emile Boivin, a Saint-Remy-desIjandes Duplan père, au château do Belîeplace; A. Léger, a Montmorency; E. Petitpont, à Versailles. Province. MM. G. Arnaud, a Guillestro E. Audinet,

Coni L'UNION

Compagnie d'assurances sur la vie humaine Entreprise privée assujettie aie contrôle de l'Etat Le Conseil d'administration a l'honneur de prévenir MM. ies actionnaires que l'Assemblée générale annuelle ordinaire est convoquée au siège delà Cômpag-nie, place Vendôme, 9, le mercredi 28 avril" 1009, à 3 heures très précises, pour entendre le compte rendu sur les opérations de l'année 1903 et approuver ie compte de profits et pertes de cet exercice.

Tout propriétaire do trois actions depuis trois mois révolus, fait, de droit, partie de l'Assemblée générale.

Tous propriétaires d'un nombre d'actions inférieur à celui déterminé pour être admis dans l'Assemblée pourront se réunir pour former le. nombre nécessaire et se faire représenter par ,.1'un d'eux.̃̃ ̃;

Xacrlsa ministéri6*le en T»<)xtûgai Lisbonne, le 7 avril. La liste des nouveau.^ ministres ne sera connue officiellement que samedi. On croit que le général Sébastien Telles prendra la présidence et le portefeuille de "la guerre; M. Carlos du Bocage, les affaires étrangères; M. Soarès Branco, les finances.

.«. 1

La meeting de Monaco

{Par télégrammes de noire envoyé spécial.} Monte-Carlo, le 7 avril, 1 h. 55. Quatre cruisers de 12 â 18 mètres, avec moteurs de quatre cylind-res- ayant au maximum 155 m/m d'alésage ou l'équivalent, étaient régulièrement inscrits pour prendre part au « Prix de la Riviera », qui devait être disputé ce matin, à dix heures, sur les 50 kilomètres classiques. Trois autocanots, seulement se présentèrent aux ordres du starter Chantecler, Télé. Mors et: Lorraine- V, qui se classèrent dans cet ordre, le premier réalisant le parcours en 1 heure 9 minutes Course sans incident. L'épreuve a été courue par un temps splendide, sur une mer absolument calme, mais devant une assistance assez restreinte. R. »:

La grève de Maeamef

Careasson-ie, lo 7 avril. Le escadron du 1-9' i' dragons, commandant de Metz, est parti ce matin à j neul" heures pour Mazamct, où'la grève des ouvriers dôlaineurs continue?.

..v, Ce dûtachement Ya^renforcer^le 2= esçadroi^, ^uiost;» aMazàmèt depuis trois moïs. Perpignan, le 7 avril. De nombreux gendarmes- de la 16e légion bis sont partis par train spécial pour t Mazamct.

Saint-Pétersbourg, le 7 avril, -r- Le gouvernement a demandé l'opinion de la haute administration de la Pologne sur l'accroissement dans ce pays de la colonisation allemande, qui se concentre principalement autour des places fortes et autres points stratégiques.

Les gouverneurs ont répondu que la colonisation allemande ne présente aucun danger. Les Polonais russes haïssent tellement les Allemands qu'ils- lutteront contre l'invasion germanique jusqu'à la dernière goutte de leur sang. Un i éonnu a tué

Constantinople, ie 7 avril. Un incpnftu a tué, â minuit, à coups de revolver, le rédacteur "eu clef

a Nouaille" Avi'eng,& Arnaville; Gaston Balinonts à Lyon A. Bergeron, ir Foulonval Henri Berthélemy, au Pouliguen L. Blaîn, à Hérisson Joseph Bouygues, il SaintJean-d'Àngéiy L. Cadot, a Kpehy lo baron Cuadenct, au château de Monthairon le docteur A. Charpentier, à Argon ton-sur-Crense H. Cochin, au château de "SVeez Decrais, a Mérignac Dugué, a Ktretàt Raymond Forestier, à Périguenx; Jaequin, a Saint-Jean-dc'-Luz; Jarary, à Paramé Paul Lucas-Championnière, a Samt-Jean-deLuz A. Marcha!, 'a Ornes A. Plique, a Gillancourt. î.lmes r/jon Uoçgcnot, à Grasse; Adam Prazmq-wslïa, à Neuves-Maisons Léon Riboud,' a Prcssavin Félix Tisserand, il Paris-Plage.

Mlle Martin, a Tbieux: ̃' .̃'•.̃ Alsw.E-LoRiu.iNE. Mme Henri de "Wcndel, au château de Haj'ange.

ETRArfaen. MM. le comte F. de Grunne, à Rome E.. Mantx, &'̃ Wartenfiuh; Jean de Boislisie, a Rome; le comte Louis Cahen d'Anvers, a Marbellar

SPBGTA<5ïuËSiI>Xî-.J? A^Eîî.' ̃•' ̃'̃'

©pà3«i 8 h.- Faust. -.̃̃̃-•.<. ̃ 'Fïaîiçais.-S h. 3/4;- Mbdfisliô.' Connais-Toi. Opéra-Comio(.ue. 8 h. 1/2. Solange.

Odéon. 8 h. 3/4. Beethoven.

Théâtre Antoine (Gémier). 3 h. 3/4. Sherlock Holmes. Vaudeville. 9 h. La Meilleure des Femmes. Théâtre Sarah-Bsrnhardt. 8 h. 1 12. La Samaritaine. Théâtre Réjane. 8 h. 3/4. L'impératrice.

Variétés. 8 h. 1/2. Un Mari trop malin. Le Roi. Gymnase. 8 h. 3/4. L'Ane de Buridan.

Renaissance. 8 h. 3/4; Le Scandale.

p- Offrez comme

Offrez comme

CADEAU de PAQUES le Merveilleux Porte-Plume-Réservoir ONOTO

Il ne fuit jamais et se remplit automatiquement sans compte-gouttes .> en 3 secondes.

a rr,s~

Ches tous les Papetiers. Grès Da LA RcB,: PARIS

MÉi\T*'fCFi reiraité, propriétaire A la campagne, MEliïfSLUÙ dem'andp pensionnaire, soit pour lu saison d'été ou l'année, à Vïlîien's-siar-SJeîne (Seine-et-Marne). M. Constantin; GARNIER.

B îïlflE;i©fëIS? ESôtcS Wi<?i«rsa ci d'.anrfîcten-c,

~1 -1°~ ordée; iCO lits,ha I'ilate. Prix

LljtliltiltlFi 1" ordre, iCO lits,.hd yilate. Prix

raisonnables.- MêmeM"°:: Hôtel luteriikioiinl, Luganô

GÉflfSVE" '̃̃ HOTEL BELLEVVE l

~~I~ ~1 ~~9,

Premier ordre. Terrasse et jardin. Garage.

POUK TOUTES RECHERCHES dans les Bibliothèques, et Archives, copies et classements de documents, révision de textes, mise au point, corrections d'éprouvés, rédaction de comptes rendus, traductions, etc., etc., s'adresser sy 1'Asaociaüo~ ves 6lccrétaircü iie rédacüom, 46, rua Vivienne, Paris.

f/EUVE do fonclionnaire, 1res instruite, oflro -f .chambre et cabinet do toilotlo, dans appartement conforîable, avenue de Villars. pensi.on soignée.– Vie<le famille.– Piano.– Facilités pour r apprendre lo français. Ecrire à M">° de Cisory, 2iosle restante, bureau 4 i,, avenue Duquesne, 40.

-l'rûï-ganejibâfal .Serbesli, hostile au Comité « Union et Progrès » il a blessé un fonctionnaire qui accompagnait le journaliste. On croit qu'il s'agit d'un crime politique.

Gonstantinople, le 7 avril. Un iradé nomme Tewfik Pacha, ambassadeur à Londres,

Malte, le 7 avril. Les croiseurs AbouMr et Lahcaster accompagnés de quatre destroyers, sont partis ce matin pour Gônes à la rencontre de» souverains anglais.

Friedrichshâfen, le 7 avril. Le ballon impérial a voyagé douze heures sans interruption. Il est allé dans l'Algau bavarois en passant au-dessus de Téttuang, Kisslegg, Leutkirch et Wangen. 11 est revenu vers 10 heures à Friedrichshafcu en passant par Lindau.

Friedrichshafen.'le 7 avril.' Le ballon impérial a "atterri, vers onze heures du matin, à Matazell, après "un voyage qui a duré treize heures.

Saint-Etienne, le 7 avril. Le Congrès national socialiste unifié, qui doit se tenir les' 11, 12, 13, 14 avril, ̃ ̃'réunira plus de 400 délégués.

On compte sur la présence de 40 députés. Des conférences publique* auront lieu le 10 avril à Saint-Etienne, Rive-de-Gier, Saint-Cliamond, Chazelles-sur-Lyon, la Ricamarie, Firminy, Le Chambonl-'cugerolles, etc. Celle de Saint-Eliennc sera faite par MM. Jaurès, 'Vaillant, .Sembat.- On compte aussi.sur la présence, de M. Jules Guesde, si son état de sauté le lui -permet.. >"̃

Cbagrès des Sociétés Eâvaiites ̃ ̃̃ (De noire envoyé: spécial)

"•' ̃• ;0UATnilblB SKANCE »KS SECTIONS Rennes, le 7 avril.

M. Bo'lloc est un spécialiste desproblcmes pyrénéens qu'il a approfondis avec beaucoup do bonheur jusqu'ici. M. Belloca pu établir que les premières cartes encore soat-eSes bien rudimentaires, mentionnant la chaino franco-ibérique, ne remontent guère qu'à 1013. Il faut toutefois arriver1* 1718 pour que la cartographie pyrénéenne revête un véritable caractère topographique. Malheureusement, la toponymie,, même •et surtout dans Cassini de Thury, y est des plus défectueuses. La nomenclature géographique des Pyrénées est encore intéressante à faire. M. Henri Ferrand (Grenoble), îi écrit l'histoire du lac de Sai.nt-Laufent-èn-Oisâns,, ouvert, 4isai|-qnj en Ù9Ï,iâ6Mê{miï$nùiï déifuit)', en 1219 par la dé-

Théâtre Lyrique municipal £{Gaîté). 8 h. La Vivandière.

Châtelst. 8 h. i/2. Les Aventures de Gavroche. Paisis-Roval. 8 li. 3'4. Monsieur Zéro.

Athénée. "8 h. 3/4.. 'Un Mariage à Londres. Greîuchon..

Ambigu. 8 h. 1/2. L'Assommoir.

Folies-DramatiQues. 8 h. 3/4. Les Puritains. Nouveautés. 8 h'. SU. Une Grosse Affaire.

Porte-Saint-Martin. 8 h. 1/2. Le Maître de forges. BouffesipariBieas. 8 h. 1/2. LesDeux Loges.– i fois7,28. Trianoa-Livrique. 8 h. 1/2. Las 23 Jours de Cîairetle. Théâtre Mevisto (Bodiniûro). h. Rolaclie. Dèjazet.8:h. i/2. L'Enfant de ma Sœur. ̃•

"grands ̃̃'niiPâVFi "^r^T"

GPAPdDS 'ct

BlftGASîMS Olli HiCL. Cinématographe Tons les jours, de 2 h. i/2 à 6 h., sauf le dimanche. Catmcmes. 8 h. 3 4. P.clitq Tache. Changement do' iûain. Aïgar ou les Loisirs andaUms. rCiuny. 8 h. 1.2' Le. Billot; "Wagon darnbiir. Cochon d'enfant. ̃ .̃̃ 'Comédie Mondaine. Eh, i,/2. Ua Bon çonsûjl.Lc True du Brésilien. '"̃ ̃ •' Théâtre des Arts.. h. Relâche.

Théâtre Molière. S h. i;2. Les Quatre Sergents do la Piochelle.

Comédie royale. 9 h. Les Meubles amis.– Peau d'ebien. Mirctte a ses raisons. Le Philtre indélicat. Folies-Bergère. S h. 1/2. Revue des Folies-Bergère. Scala. 8 h. 1/2. Flourissez-votis. Le Coup de corne. Grand. Guignol. 9 h.y.. Lo Bigame. Un Concert chez les Tous. Justice est faite.. Gudule. Madame Agathe

J^ Numéro

£T DE .^L

W 'v&tTo o

L,.r-_ WC r U àPt E S'

ODS j

CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BILLETS D'ALLES & RETOUR

délivrés à l'occasion des Fêtes de Pâques A l'occasion des Fêtes de Pâques, la durée do validité dea billets d'aller et retour ordinaires (grandes lignes) délivrés par loutes les gares du réseau de l'Etat, à partir du jeudi 1er avril, sera

'̃' Paris, le 7 avril. La fermeté a été générale aujourd'hui. Les réalisations provoquées par l'approche des vacances se sont ralenties. D'autre part, les achats du Comptant sont toujours actifs, notamment sur les valeurs à revenu fixe. La ̃ hausse des Fonds d'Etat se poursuit ainsi sans arrêt, on pourrait presque dire avec monotonie.

Seule la Rente française a encore été hési•taritcau début de la séance^ Mais lès Ventes qui se. sont', produites, aujourd'hui o!nt rencontré' beaucoup plus do résistance que ces jours derniers. Le 3 0/0 se retrouve -finalement à 97 82 contre 07 87 hier. L'Extérieure espagnole, poursuivant son mouvement de hausse, s'avance à 99 05. Le Turc s'est maintenu à -94 35.

Les Fonds riîsses font de nouveaux et sensibles progrès. Le 4 1/2 0/0 monte de 93 à 93 45, le' 5 0/0 1906 de 102 57 à 102 72 Lo Brésil 4 0/0 se maintient à 85 50.

Les Etablissements de crédit sont fermes. La Banque de Paris se retrouve à 1,020, le Crédit lyonnais à 1,215. Le Comptoir d'escompte reste à 727. ••

La Ïliomson-Uouston est calme à 712, le Métropolitain se tient à 502..

Le Rio-Tinto s'est maintenu aux environs

dO-1,772. ̃

Les Chemins de fer espagnols sont calmes. Lo Nord-Espagne Unit à 340, le Saragosse à 409»

La Sosnovice est en vive reprise de 1,464 à 1,490. La Briansk se relève à 271.

Les Mines du Transvaal ont fait preuve de bojines dispositions et finissent en nouveaux progrès. "La" Rand Mines s'avance à 214 50, l'Efet Rand à 128 50, la Goldfîels.à: 133 50. ta Do Beers est ferme à 342 50.

S;ôadrçs; 7 avril, KeS -affaires ont été plus caftaçs- ninir.dvjsian dès ya'oànces mais la- ten'•dance;dans! tous les compàVtiiheiïts est forme. J'xs Consolidés sont soutenus.

Les Fonds étrangors sont demandés par Paris, surtout les russes.. ̃ tes Chemins américains sont soutenus. lias Mines sud-africaines sont très fermes ct. sont relativement actives en raison d'achats de

Paris.

Vienne. 7 avril." Les- avis fermes do l'étranger prbdtiisent une excellente impression; mais ̃rapproche des fêtosi- amène, toutefois., des réalisations' do bénéfices;.

Le niarcaé, en conséquence, est irrégulicr et dans certains cas est plutôt lourd.

La Rente' hongroise est ferme.

En séance, marclié soutenu, sans affaires. Les Valeurs de Banque sont fermes, surtout le Crédit mobilier qui est coté ex coupon. Les Valeurs do transport sont- soutenus. Les Valeurs de forges sont indécises.

Clôture soutenue.

Rerlin, 7 avril. Les avis de New- York étant moins satisfaisants, le marché débute moins ferme, et d'autre part ne fait preuve que de peu d'animation.

Les Consolidés allemands sont cependant fermes.

li'argcnt au jour le jour est offert à 3 0/0. Kn séance marclié soutenu sans affaires. Les Fonds russes sont demandés.

Les Valeurs do Banque sont indécises. Les Valeurs industrielles sont irrégulieres. Clôture soutenue.

-Mclo-si funeste à la ville de .Greaoiîe, et ,gui cessa d'exister en 1730! Le géographe sâvoisicii estime que cette nappo. d'eau a remplacé un- lac de l'ôBoque glaciaire, et des chartes prouvent son utilisation bien avant la date de 1191 qu'on avait assignée à sa formation.

Le Koueï-tchëou n'est pas une province pauvre et dôsertûc, nous explique M. de Macqùeuem, du chemin n de fer de Yunnan, et l'idée fausse, qu'on s'en faisait provient du manque de moyens de communication. Mais si le pays n'est pas sans population, il n'en demeurera pas moins pendant longtemps dans un état de stagnation économique.

Chargé de mission en Laponie, M. Parmentier, professeur au lycée de Saint-Quentin, a rendu compte au Congrès de ses observations. Il y a parcouru les « pîiamps de fer » de Gollivare, de Luossavara, de Kiruna, dont il vante la merveilleuse richesse. M. Çordier, membre de l'Institut, a lu de précieux documents concernant l'expulsion de Lhassa des PP. Hue ct Gabet, premicrscxploratcurs du Thibet (1846), dont la publication est prochaine, et M. le-résident Lernire a conté la pacification de l'Annam central soas son gouvernement (1886-1889).

En matière, scientifique, je dois une mention particulière à '.une observation d'ordre général due à M.- Hpiilberf, psi?ofe.-seur à- l'Ecole do médecine de Reapes, qui a expMmenté avec succès le carbure de calcium pour. la destruction des larves d'insectes nuisibles a l'agriculture.. Go procédé est de beaucoup préférable à l'emploi du sulfure de carboné. Au nom du i)Hncè de Monaco, M. Joubin, professeur au Muséum, a* présenté au Congrès .une série de-cartes de distt iB.utîpn des moiusqupa. comestibles sur les côte_3 'e r.reU'iQ'iie. •-̃̃- Xés ïnilitâiroïTâpprendront aveô lntci>ôti-'<iué':4çs expériences de MM". Lefeùvra et Rivière ont établi que le tir au revolver d'ordonnance fournie de3. phénomènes de fatigue intense, provenant de la contention de l'arme et. de l'attention cérébrale. A. P. I.es obsèques de (lùclicsse de'Clermont-Tonnerre, douairière, néo de Xettancourt-Yaubecourt, ont été célébrées, ce liiàtin, à dix heures, à la basilique Sainte-Ciotiide. On s'est réuni à l'église.

La messe a été dite par M. l'abbé Gardey, curé de la paroisse, vicaire général du diocèse l'absoute donnée par Mgr Meunier, évôcfiie d'Evreux. Lr'inhumation- aura1 lieu en terre de Glisolles (Eure).. Incident à Touloa

Toulon, le 7 avril. On. fait quelque bruit autour

Olympia. 8 h. 1/2. Paris-Singeries (revue).

Parisiana. S h. 1/2. La Veuve soyeuse. :̃:• I7i\"J/f1EIIi!i1ilJ H minutos de Paris. 152 trains par jour, MïWSîîfiiî Etablissement thermal. Casino. Théâtre.' Concert.

Eldorado. 8 h. 1/2. Spectacle varié. on

Cigale. 8 h. 1/2. Vas-y mon prince t

Moulin Kouge. 9 h. En l'air, Messieurs. Casino ds Paris. S h. 1/2. Spectacle varié.

Anollo. S h. )/2. Spectacle varié.

Cirque Medrano. 8 h. i/2. Exercices variés. Cirquo do Faris. S 3:. 3/4. Le Saut du Diable et do Mort (saut do 32 mètres de hauteur).

Conqerî Parisien. 8 h. 1/2. Spectacle varié. Nouveau Cirque. 8 h. 1/2. Attractions nouvelles, –i Cocoriqueite*. Mercredis,- jeudis, dimanches et fûtes matinées a 2 h. 1/2. Musée Grévin. Entrée 1 fr. Le Palais des Mirages. <•* Le Journal lumineux parle Cinématograplie. Tour Eiffel. Ouverte do 10 heures du matin a la nuit. 1er étage, Restaurant-Brasserlo. déjeuners, A fr. et a la carte. Matinées-au thii&tre, dimanches et fatos, a 3 h. Théâtrophone. Auditions déco soir Opéra Faust. Français Connais-Toi. Nouveautés Une Grosso afiaire. j ̃S]5sctaclos du .8 avril"

Opéra. Relâche.

Français. Relâche.

Opéra-Comique. Ipïiigénie en Taurido.

Osiéon. Beethoven.

prolongée, exceptionnel leraent, jusqu'au dernier train du jeudi 22 avril 1909.

En outre, les billets de Bains de mer valables normalement 3 ou 4 iours, et d'excursion au Mont Saint-Michel, délivrés an départ de Paris •et de loutes les gares des lignes de Normandie et de Bretagno, a partir de la mémo date, auront leur durée do validité prolongée dans les mômes conditions que les billets d'aller et retour ordinaires.

eMjU~~M~~L.t.tM~t.H.!t.t~WM'tMS~N~BSUS~')~Ba;

BULLETIN COMMERCIAL

PÀP.IS, le 7 avril

Cours du marché de la Bourse de Commerce

SEIGI.ES- AVOINES l:LÉ3 FARWBS

i 11. |3 II. l"h. | 3 11.' 1 h. I 3 11 l 11. | 3 h.

Courant. 17.25 17:M ai.EO ïi.SO i2V:î.5 '24S0 31.40 Sl.'ÎO Prochain. 47.50 a.V. 21.ro 21. Sj 34 80 Sô.iO 31.60 32. Mai-juin. 17.50 17.75 21.20 2125 S. 25.30 31.8U ?,1 Ï3 4'dc niai. 17.50 i7. îù'JO 2'0 73 2't.O.V £*23 33. Zi.ZO Juilicf-àovit 1Ï:!S" 1-7.50 20.50 20:«3. 2).S-0:a5.20 32.25 32.75 4 ilwniers.. 17.50 1S.50 1S.C0 2:1.00 23 G0 30.75 31. Tendance.. eal*"sout. fer*' sont, sôût.fi'r 1er"" for*' Veille nnllo ?,S50 Ï2,2",O -S00 Jour nulle i,500 11,000 4,S50

LO CilLZ.V ALCOOLS ËL'CIiES

riî. 13 11. t 11. I 3 il. 1 11. | 3 h. l~b. | 3 h.

Courant 51.75 51.75 «4.25 «..75 39.23 Ï0. 30.M 30.50 Prochain. T2.25 52 23 03.75 6150 M.75 3.O.50 30.02 30.62 i de mai. -.2.2=. 52.50 f.3.75 64.25 40. 40. 30.87 30.87 A derniers.. 32 25 52.5D 83.30-63.75 38. 38 3 (î'ociobre 37.75 37.73 ̃ Juillet -août 31.12 31. 4 d'oclobve 2S.73 23.7'« 4 de mard Tendance. fer- cal"1 fer™ fer*1 cal"' cal"' lour.caf" Vaille ft-,0 200 ;900 4"S0O Jour. S0;l 150 3,575 41,300

Le gérant H. TERRIER

H. Terrier. Imprinlerio du Journal des Débats

) 17, rue des Prètres-St-GermainTAuserrois.

INFORMATIONS FINANCIÈRES jFepBHîtarc des ESourses. Toutes les Bourses, en France, en Belgique, en Allemagne, en 1 Suisse et en Angleterre resteront fermées de jeudi soir, 8 courant, au mardi matin suivant. Les Bourses d 'Autriche-Hongrie, les marchés snd-américains et la Banque d'Angleterre chômeront vendredi 9 et lundi 12. Les Bourses d'Espagne et de Portugal n'ouvriront pas vendredi 9, AVall-Slrçet restera forjjïd .vendredi 9 ct -3amedi;lQ. j ? Socsété SSarsc!3îaîse. Les actionnaires de la Société Marseillaise s'o sont réunis hier à Marseille en assernbléo gcnijrale ordinaire, sous la présidence .de M. Féraud, président du Conseil d'administration. Apres locUire dos rapports et des comptes, l'assemblée a fixé le dividende a ̃15 fr. par Action entièrement libérée.

L'assemblée a décidé ds proroger jusqu'à l'assemblée ordinaire de 1910, la faculté, réservée aux actionnaires, do libérer leurs titres a leur convenance.

MM. Araédée Rodrigucs, Alexandre Bergasse, Félix Fournicr, Maurice Landera, PériclCs Zarifl, administrateurs sortarits,ont été réélus.M.Faus.tin Jouet-Pastré a. été nommé administrateur, on remplacement de sou pore, pour le temps restant, ù- .courir, de rexercico do- son- prédécesseur.

ESoîi<a-a5-8Sas!h5. L'assemblée des nctioririairesde la Compagnie des minerais do fer magnétique de Mokta-el-IIndid s'est réunie hier. Apres avoir entendu la lecture des rapports et dos comptes, l'assemblée a fixé le dividende a DO fr. par Action entièrement libérée.

MJI. le baron ds Nervo et Lucien Bordet, administrateurs sortants, ont été réélus. M.Gustave Mirnbaud a été nommé administrateur en remplacement de M. Paul Mi'rabaud, d&cédé. 'ffs'assivays, éclaivage et forcn «i.ESsc-:2e.'ij'aîspipo. .Les recettes se sont éleyé.çs durant 'iav-ÏE? s-eTRaihc de 1903 ix- 693,6S3'-fr:, contre filO.GSG IV. pour la période corrbsppnilante de 190.8.

L'augmentation pour cette semaine est donc de 44,654 fr., ce qui porto à 6i?,Gll fr. la plusvalue totale depuis lo 1er janvier. 1939.

EScccttcs du Casnl cie Sum

.1908 1000

Du 6 avril. 230.000 450.000 Depuis le 1er janvier.. 29.020.000- 32.110.000 BULLETIN COMMERCIAL

LE HAVRE, le 7 avril

COTOSS LAHES POIVKE* CAFES CAFES

Ouvert. Ouvert, ouvert. Ouvert. Midi

Avril fiï •• 1T2 41.. ̃ 45 »!l ^5 50 Mai «2 £•"> m bO 41. 45 Î0 0 45 50 Juin «3 d2 173 50 41.. 43 25 45 25 Juillet 63 174 41 45 45 Août 03.: 17-150 41.. 44 75 44 75 Sentembre 63.. 174 50 41. 4.3 50 43 50 'Octobre Ci 37 174 50 41.. 42 15 42/5 Novembre.. 62 174 50 0 41. 42 42 2: B&cemtire.. 82 50 m 50 41 42 5) 42 50 9 Janvier C2 37 174 50 41.. 42 50 42 50 Février. 62 25 174 50 4t.. 42 2"> H2 25 Mars Ô2 23 174 50 41.. 42 2.) 42 25 Tendance. souten. calme calme souton. sont.

Ventes. Cotons balles. Laines balles. Poivres sacs. Cafés, ouverlùro 2,000 sacs. Caics 1 midi K,(K)O sacs.

d'un incident assez grave qui se produisit parmi,

l'équipage du submersible Cigogne. *? ?

A la suite de cet incident, trois horrïrnes ont été frappés de huit jours de consigne par le capitaine de i frégate Ravoux, commandant la première flottille dessous-marins.

Les hommes de l'équipage, â la suite de certains accidents dont le plus récent est l'abordage d'une tartane, refusèrent de plonger. e

Ils ont allégué qu'ils n'avaient plus confiance. (Da notre correspondant.)

Viennent d'être désignés pour faire partie du jury du concours pour trois. places de médecin des hôpitaux, et hospices de Paris, qui doit s'ouvrir lo jeudi 22 avril,' a quatre heures et demie, a l'hôpital do la Charité SIM- les. docteurs (Éttirtgcr, Gilbert,' Brault, Thibierge, Petit, Lacombe, Raymond, Faisans et IVjbineau.

Un concours pour L'Admission a cinq places d'interno en médecine et en chirurgie à la Maison départementale de Nah terre et .1 des places éventuelles d'interno provisoire s'ouvrira le 10 mai 1903. La durée des fonctions ira du 1er juin 1909 au 31 mai 1910.

Un concours pour lo recrutement do huit médecins de colonisation sera ouvert le 2 juin prochain ît Alger (Keole de Médecine), a Paris (Office do l'Algérie), et a la

préfecture des villes possédant do? Facultés ou Ecoles,

do Médecine. La liste des candidats Sera close lo

13 mai.

Vendredi soir a trois heures, on l'église Saint-Nicolas du Ghardonnct, exécution de deux oratorios d'Arthur de la Voûte, avec soli, chœur, deux orgues et orchestre: « La Ruine do Jérusalem » -et « les Sept paroles du Christ »*. ̃

<WM§ DE FEU de: l' ETAT ct Miïï&HTON j

̃" PlTEâ*"Û'Ë IPÂQUËS""

Excursion îi prix très réduits de H*arla'a Bjossarcs par lïouen, Visppi ct Nswliaven i

Billets d'aller et retour valables pendant 11 jour.5, délivris du 7 av. 10 avril \00)

l'RIX DES PLACBS

i" cl. 43 fr. 03 T 2' cl. 37 fr. 8J | 3' cl. 32 fr. 55 Aller Départ chaqu-i joui-, du 7 au. 10 avril inclus,- de la gare, do* Paris-Saint-Lazare, à, 1Q h. 20 matin (1" et 2e classes) et à 9 h. 20 soif (lre,. et classes). Retour Dans un délai de quatorze jours à partir .dô.. la date d'émission des, billets. Départs de Victoria à, 10 h. matin (lrc et 2e classes seulement) et à 8 h. 45 soir (lr°, 2- ct 3= classes); de London-Bridge à 8 U. 45 éoir (l", 2= et 3e classes).

LE JOURNAL DES DÉBATS ',i

EST VENDU 10 CENTIMES DANS TOUTE LA FKA^ÇB