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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-03-03

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 03 mars 1904

Description : 1904/03/03 (Numéro 62).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k481489d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/11/2007

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SOMMAIRE

M.COMEESSESOUMET.

DHUX D:SCOURS. C. S.

Au JOUR LE JOUR. ~BS .E/~ de la Cf'i~MC. Henry Bidou.

DROtT n'ASILE ET POLICE INTERKA.TMNALE. Alcide Ebray.

LA. GUERRE RUSSO-JAPONAISE.

f{OUVE!J:S DU JOUR. 7.e CoKCOM)'~ a'~r<CO~. REVUE DES SCIENCES!. Henri de Parville.

M COMBES SE SOUMET A la suite du Conseil des ministres qui s'est tenu hier, une note officieuse a fait savoir a la presse que le gouvernement allait déposer une demande de crédits supplémentaires pour la marine. Cela a été dur à obtenir, mais M. Combes s'y est ehûn résigner La veille, il avait déclare'à à la Chambre qu'il n'avait aucune intention de ce genre, attendu que la marine ne manquait de rien et qu'elle était prôte.- à faire face à tous les événements, quels qu'ils fussent. U le savait, il en répondait. Pourquoi donc a-t-il changé d'avis ? w 1

C'est qu'il a eu l'impression très nette que la Chambre ne le croyait pas, ou du moins qu'élis avait des doutes sur l'exactitude de ses atnrmations. Elle restaitperplexe. La confiance ne se commande pas, et visiblement elle manquait. Les amis de M. Pelletan ont beau dire ce matin dans leurs journaux que notre ministre de la marine est un homme très intelligent, de beaucoup d'esprit, extrêmement laborieux; tout le monde en convient malgré cela il donne l'impression d'être le désordre incarné, de manquer de méthode à un degré rare, de mettre la confusion partout où il est, et, si on lui accorde toutes les autres qualités, on lui refuse celles qui font un administrateur. A. peine était-il entré au ministère de la rue Royale, on a constaté chez lui ces fâcheuses lacunes elles n'ont point disparu depuis. Néanmoins la situation a semblé tolérable à la majorité aussi longtemps-que l'horizon international a été calme et serein; mais maintenant qu'il est obscurci de nuages assez épais, on commença à se préoccuper. Ces nuages sont loin, nous le voulons bien; on s'en inquiète. tout de même, et on se demande si M. Pelletan <;st, à la marine, le ministre de là situation. Ce sentiment est si général qu'il a bien fallu s'y plier. Il n'y a guère que deux hommes qui ne le partagent pas, M. Combes et M. Pelletan. Encore n'en sommes-nous pas bien sûrs pour la premier. Dans les conMeuc&s qu'il faisait hier au j~a~o, il laissait entendre assez clairement qu'on pouvait, et qu'on devait même se f assurer puisqu'il était là. et il parlait beaucoup plus de ses propres connaissances maritimes que de celles de son ministre spécial. Cette garantie n'a pourtant pas paru suffisante à tout le monde, et les craintes ne se. sont pas dissipées. M. Pelletan s'est fait interroger à son tour par un rédacteur de la ~e~e ~ëpMblique. Il n'avait pas encore lu l'interview de M. Combes, tant il était occupé avec les directeurs de son ministère. On la lui a montrée, ej: il n'y a pas donné beaucoup d'attention; mais il a prodigué à son interlocuteurles protestations les plus optimistes, et lui a énuméré longuement les grandes choses qu'il avait faites pour développer nos forces navales. Quelle diuerences avec ses prédécesseurs! « Ah! s'est-il écrié, on parle de désorganisation! Si je voulais dire ce que je sais de la situation qui existait au moment de Fachoda, la vengeance serait, en vérité, trop facile~. C'est bien possible; mais les vengeances personnelles de M. Pelletan .nous intéressent peu; il s'agit du présent, et non pas du passé.

Grâce à la commission du budget, nous aurons enfin l'étude sérieuse sur notre marine, le débat public, ce que le gouvernement refusait à l'opinion, et ce qu'il a fallu lui accorder. D'après la note ofncieuse dont nous avons parlé plus haut, il paraît maintenant à M. Combes aussi « nécessaire x. d'avoir une explication ca-

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS dmSmarfi ~9~4

REVUE DES SCIENCES

Uv~iene publique. En voyage. Les chambres d'M- teL Toilette. La carafe a d'eau. Pot a eau et cu-

rette. A boire et & manger. Vieilles habitu-

des. Croissance et multiplication des microbes. A tan!, de l'heure. L'eau qui séjourne. Préjuges dangereux. Liquides altérables. La population duj jait°– Vingt-quatre heures après la traite. Onze mitiions de microbes par centimètre cube. Recherches nouvelles sur la conservation du lait. Méthode à l'eau oxygénée. A -Rouen et à Tunis. Produit américain.– La poudre de lait. –Fabrication et application. Horticulture. Le nettoyage des plantes de gerrc. Au Muséum d'histoire naturelle. Contre les parafes. La nicotine et son impuissance. Fumigalons a l'acide eyanhydrique. Mode d'opérer. LM verrues, des feuilles de vignes. Variétés. Lettre de Biarritz. Encore les pieds pudiques dans l'antiquité.

0 vieilles habitudes Depuis quelques années, au cours de voyages rapides, j'ai eu l'occasion de faire trop souvent dans les hôtels une constatation qui n'a pas été sans me préoccupe: dans l'intérêt de la santé publique. Je signale les faits tout spécialement au TouringC!ub de France qui a pris l'excellente initiative de réformer l'hygiène des hôtels. Et c'est vraiment utile.

Vous arrivez dans un hôtel d'une ville assez peu fréquentée, d'une petite sous-préfecture, par exemple. Le premier soin de l'arrivant, en prenant possession de sa chambre, c'est de demander de l'eau.–Mais, Monsieur, le pot à eau est ptein, répond-on.– Et c'est exact. Le voyageur n'y regarde pas de si près. H a de l'eau et s'en sert, avec satisfaction.

Parfait! Mais depuis combien de temps cette j?~'û<tMC(tOK<M<er<K<e.

técorique devant la Chambre, que cela ?! paraissait hicrinutite.Notre seulesu~prise est qu'il I n'ait pas compris plus tôt cette nécessité qui frappait tout le monde. Aussi longtemps .quo !e pays seul était alarmé, M. Combes se montrait intraitable, il refusait tout éclaircissement. Mais, à partir du moment précis où il a commence à être inquiet pour le ministère, sonattitude a change du tout au tout. Que s'etait-il passe? M. Doumer était monte à la tribune et y avait fait la déclaration que l'on sait. Comment .donc, a dit aussitôt M. Combes? Vous voulez une discussion, vous l'aurez: c'est trop juste, et vous ne sauriez croire combien je brûle moimême du désir de m'expliquer.

On raconte que M. Doumer ne s'en est pas tenu à sa déclaration de tribune et que, d'ans les couloirs de la Chambre, parlant à un secrétaire de M. Combes, il se serait fait fort de renverser le ministère avant la mi-avril. Il aurait fallu assister à cette conversation pour savoir quel degré de sérieux M. Doumer y a mis mais les mamelouks du ministère ont pris la chose au grand tragique, et ce matin, dans leurs journaux, ils adressent à M. D.oumer d'héroïques défis. Cela nous promet de beaux combats. Qui l'emportera de M. le président de la commission du budget ou de M. le président du Conseil Ce dernier, dan~ l'entrevue qu'il a bien voulu accorder au J~e~o, se posait 6ëre-,ment en ministre inrenversable rien ne pouvait ébranler'la solidité de ses assises; et voilà que Ë. Doumer ne lui accorde pas six semaines de vie. Les paris sont ouverts, -x Parier pour moi, a dit M. Combes à notre confrère du ~<Tro. » Il a peut-être raison. Tout le monde croit, en .effet, que les Chambres entreront très prochainement en vacances. Les élections municipales amèneront une trêve parle.mentairp, et le sort du ministère dépendra de ces élections. M. Doumer ne renversera donc pas M. Combes aussi vite qu'il l'a dit, ou qu'on le lui a fait dire. Mais est-ce de cela qu'il s'agit? N'y a-t-il pas, en ce moment, des intérêts supérieurs à celui de savoir si M. le président du Conseil gardera son portefeuille ou le perdra? Les préoccupations du pays, qui unissent bon gré mal gré par s'imposer à la majorité récalcitrante, n'ont-elles pas une portée plus haute? Quoique puisse faire M. Doumer dans un avenir plus ou moins prochain,. il a rendu un service lundi dernier en contraignant le ministère à déposer une demande de crédits'pourla marine, et à subir un débat approfondi sur la situation où elle se trouve. Cela seul importait. Malgré ses allures glorieuses, M. Combes a senti qu'il allait être enfermé dans le fameux dilemme: se soumettre ou se démettre. Il tient à vivre: il s'est soumis.

Bja dén~ss'en de ?9. BSefthetot. M. Berthelot vient de donner, par une lettre à M. Buisson, sa demission de président d'honneur de' l'Association dos libres penseurs de France. M. Buisson, en répondant à M. Berthelot <s votre conduite me dicte la miennes, semble bien annoncer qu'il donne, de son côte, sa démission de président enect,if.

On peut s'étonner quje l'un et l'autre aient continué à appartenir si longtemps à cette Association. La persistance de M. Berthelot est même beaucoup plus étonnante que celle de M. Buisson, dont les tendances incertaines le portaient aussi souvent vers l'intolérance la plus parfaite que vers la liberté. Pour M. Berthelot, il n'en était pas de même. Il avait commencé par poser au concours que lui demandait l'Association des libres penseurs < des conditions de concorde et de tolérance comme il prend soin de le rappeler dans sa lettre de démission. Il était assurément d'une belle naïveté de croire qu'en compagnie de certains hommes on peut travailler au progrès d'une pensée vraiment libre mais M. Berthelot a conservé ce but et l'illusion que son action personnelle élèverait au-dessus de leur propre niveau ses associés. A chaque occasion, cependant, ces derniers lui donnaient les plus amers démentis. Le journal de l'Association proposait dans certains articles de combattre la religion comme on combat l'alcoolisme et la tuberculose. On se souvient d'une certaine réunion du Trocadéro, ou M. Henri Bérenger, succédant à la tribune à M. Berthelot, sembla prendre plaisir à contredire les paroles de tolérance que son président venait de prononcer. Pour décider M. Berthelot à quitter une association de libres penseurs où il ne trouvait pas de liberté et peu de pensée, il a fallu les interminables incidents de l'~c~OK qui n'y laissaient plus beaucoup même de décence.

eau est-elle dans le pot et dans la carafe? On n'en sait rien. Or, dans certains hôtels où la clientèle est rare, l'eau peut être là depuis une semaine et plus. C'est l'habitude d'emplir d'eau la carafe chaque fois qu'un voyageur est parti et la chambre faite. Vieilles coutumes. En pro- vince, on n'ignore que trop souvent les principes de l'hygiène la plus élémentaire. Or, une eau que l'on conserve à l'air libre devient rapidement un bouillon de culture pour les microbes. On prend de l'eau à la rivière, ou môme à la source elle ne renferme qu'une centaine de microbes par centimètre cube. Trois heures après, il y en a quelques dizaines de mille; au bout de vingt-quatre heures, on en trouve quelque fois des millions. Peut-être ne sont-ils pas pathogènes, c'est-à-dire dangereux pour l'organisme, mais qui sait? Il en est un, le bactérium coli, qui se glisse souvent partout et qui n'est pas bénin. En tout cas, il est mauvais de se laver avec une infusion microbienne et surtout de l'introduire dans la bouche et dans les voies digestives c'est cette eau, vieille quelquefois de plusieurs semaines, que nous trouvons généralement dans les chambres de beaucoup d'hôtels.

Quand il n'y a pas d'eau dans la carafe et qu'on réclame en tout cas de l'eau fraîche, on va chercher de l'eau dans le broc de service. C'est encore à peu près aussi mauvais. La carafe et le pot sont restés à la poussière des journées entières, et il nous faut bien avaler et l'eau et la poussière.~J'ai eu la curiosité d'examiner quelques eaux de chambres d'hôtels. C'est épouvantable. Les microbes grouillent là dedans par millions. C'est à ne pas oser se laver avec ces eaux polluées et plus habitées que les grandes villes d'Europe.

On n'y prend pas garde. On a tort. On peut contracter ainsi à l'hôtel le germe d'une maladie dont l'origine échappera certainement aux malades. Il faudrait absolument faire jeter devantsoi, en cas de doute, l'eau des carafes d'hôtels. La faire remplacer séance tenante après lavage par de l'eau vraiment fraîche et réclamer pour la bouche et autres usages intimes de l'eau bouillie.

Même dans sonpropre appartement, on voit

DEUX DISCOURS

¡ La Chambre a continue hier à supprimer la j liberté de l'enseignement. Ayant repoussé la t motion de M. Ripert qui demandait avec beaucoup de raison que la commission du budget fût consultée, ayant repousse ensuite une mo- tion de M. Lasies qui proposait de prendre l'avis des Conseils municipaux, elle aborda, sans désemparer, le fond même du débat. Elle l'aborda, du reste, avec une franchise parfaite. Les deux premiers orateurs qui prirent la paroleposerentlaquestiondans toute sonampleur, avec une netteté ne laissant rien à désirer. Leurs discours méritent donc l'un et l'autre de retenir l'attention ils sont remarqua- blés l'un et l'autre, encore qu'à des titres divers. En se reportant au compte rendu de la séance, nos lecteurs verront avec quelle force M. Charles Benoist a dénoncé le caractère odieusement tyrannique du projet de loi; quant à M. Gouxy il a tenu à résumer, dans un'seul discours, tous les sophismes chers & M. Combes et toutes les bizarreries de raisonnement qui séduisent la majorité à cet égard, sa harangue d'hier peut passer pour un modèle, il sera difficile de faire jamais mieux. M. Charles Benoist avait victorieusement montré dans la liberté d'enseignement la conséquence ~t-l'&beutissementde c&s fameuses libertés nécessaires que les républicains réclamaient sous l'Empire et que la République devait assurer à jamais son raisonnement péremptoire ne satisfit pas la majorité, précisément parce qu'il était trop concluant, et M. Gouzvse mit en devoir de le réfuter. Mais se défiant des phrases, il a voulu, dit-il, invoquer des faits. Un logicien vulgaire aurait commencé

par définir, la a d'enseignement et les

par définir, la <s liberté d'enseignement et les

droits du père do famille », puisque c'est là, en somme, le nœud véritable du débat. Mais M. Gouzy, lui, a préféré commencer par des exemples, et, tout aussitôt, se transporta dans le passé. Il a parlé donc de la révocation de l'édit do Nantes et des ultras de la Restauration, de la suspension des cours de Guizot et des mesures antilibérales de Pie VIII, du Syllabus, de Mme du Cayla, de M. de Falloux, de Paul V, qui n'admettait pas la rotation de la terre, et de bien d'autres choses encore. Les faits accumulés- de la sorte, avec une abon- dance déconcertante, sont d'ailleurs génëralement exacts. Personne, pensons-nous, n'en contestera la plupart. Chacun, par contre, se demandera ce qu'ils ont à voir dan? l'anaire. Louis XIV n'était pas sympathique à la liberté de l'enseignement, soit; M. de Frayssinous non plus, d'accord mais après ?

Des abus enroyablos ont été commis dans le passé.et nous ne songeons nullement aies ni~er. Mais nous pensions que 1. République romprait ~t déSnittvement avec ces errements détestables et que précisément parce qu'ils les condam!s naient, les républicains, devaient se dMinm't garde de les éviter. Ce n'est pas ainsi que raisonne M. Gouzy <x Voyez, s'ecrie-t-il, ce qu'ont fait ces hommes dont nous réprouvons les idées.' Leur conduite fut abominable. Hâtons-nous donc de les imiter. C. S.

AU JOUR IjE JOUR LES EFFETS DE !.A CRITtQUE

M. Paupe vient de rendre à Stendhal un bel hommage. Il a écrit l'histoire littéraire de ses œuvres à la liste des éditions, il a ajouté celle des, articles auxquels chaque ouvrage a donné lieu. M a publié des extraits de ces articles. Pour /ejRoKg'ee~/c A~OM', par exemple, il cite en 40 pages une trentaine d'études contemporaines ou modernes elles nous font connaître non seulement la fortune de Stendhal, mais l'histoire de la critique, qui est ce.lle l'esprit (i). Quand on lit d'affilée ces vingt-huit articles, tous considérables, qui définissent tous le Rouge g</eA~M', on est un peu déconcerté de là confusion que fait leur assemblage. Le caractère de Julien est-il vrai ou faux ? K Le caractère de Julien est faux, contradictoire, mipossible, incompréhensible en certaines parties.)) (Bussière, .Re~M; ~e.! DeH;c Mondes, i5 janvier 1843.) c Julien Sorel. Caractère magnifique, d'une vé-

(i) A. Paupe. 77/~o))'c des ocitt~r~ f!e SfeM~/ta!. Paris,Dujarrto,i904.

des domestiques ne renouveler l'eau de toilette qu'au fur et à mesure des besoins. La carafe est bouchée, dit-on, et H n'y a aucun inconvénient à s'en servir. Il y a, au contraire, un grand inconvénient, car les germes étaient dans l'eau et ils ont tous eu le temps de se développer et de se multiplier par milliers.

Ne se servir jamais d'eau de la veille et renouveler sans cesse à mesure des besoins. On ne le fait certes pas toujours. Il y a là une~ habitude dangereuse qu'il faut abandonner à tout prix.

Jamais de vieille eau dans la carafe! On pourrait presque dire qu'une très vieille eau est moins à redouter qu'une eau de 84 à 48 heures, parce que les microbes ayant absorbé tout ce que le liquide renferme de substances nutritives nnissent par mourir d'inanition. Mais même dans ce cas, si les microbes meurent, il reste leurs toxines et il ne faut pas dédaigner les sécrétions microbiennes. Conclusion toujours de l'eau fraîche chez soi et à l'hôtel.

La rapidité de croissance des microbes est extraordinaire, surtout dans les liquides altérables. Dans le lait surtout, c'est inimaginable. C'est pourquoi le lait est si difficile a conserver. En quelques heures, le lait devient un réceptacle de microbes. MM. Nicolle et Petit ont constaté, par exemple, dans un lait prélevé à neuf heures du matin, avec grande propreté, une heure après la traite, 6,250 microbes par centimètre cube, à 22 degrés. Or, après quatre heures, il y avait 25,000 microbes, après huit heures 310,000, après vingt-quatre heures 11,250,000, etc. Le microbe pullule surtout si la température est un peu élevée. Les mêmes auteurs ont examiné quelques échantillons de lait de Tunis. L'un de ces échantillons avait été prélevé au marché vers huit heures du matin. Cet échantillon contenait déjà 2,387,000 microbes par centimètre cube. Souvent ces laits renferment le bactérium coll. Le lait se refroidit lentement, ce qui est favorable à la multiplication des microbes.

Dans ces conditions, on conçoit très bien combien it est vraiment difScile de conserver

rite profonde, admirablement éclairé dans tous ses replis. )) (Faguet, Ro'~e DeH.v Afo~e!, i~ février 1802.)

Mérimée reprochait à Stendhal d'avoir pein,t un caractère atroce. « Le but de l'art n'est pas démontrer ce côtéde la nature humaine.) Selon Taine, Julien est sublime « De tels caractères senties seuls qui méritent de-nous intéresser aujourd'hui ils nous montrent de grandes actions, des pensées profondes, des sentiments puissants ou délicats.

M. Dethez attribue l'échec du roman au contraste entre cette analyse et le caractère romantique « On était alors en pleine nèvre romantique. C'était la belle et brillante époque ides élans généreux. Comment croire le froid j analyste, etc. a M. de Vogüé rend au romantisme le caractère de Julien « Cette ténacité dans la poursuite du mal sent l'exception et l'artifice comme l'invention des satans romantiques. a

Les uns préfèrent la première partie, les autres la seconde: les uns blâment Mme de Rénal, les autres l'admirent: les uns voient des tableaux de mœurs exquis, les autres de grossières caricatures les uns croient que Stendhal s'est peint sous les traits de Julien, les autres nient. Contradictions, motifs de consolations aux auteurs malmenés.

La vérité est que ces contradictions sont en apparence. H y a sur quelques points un avis unanime qu'on peut, pour ainsi dire, mettre en facteur commun personne ne nie que le dénouement soit mauvais. Ilyaaussi quelques problèmes insolubles, où ~a contradiction est de droit par exemple de savoir si Julien est logique parce que les passions ont une logique à elles, qui n'est pas la commune et ordinaire de telle sorte qu'on ne peut sortir de l'une que pour tomber dans l'autre, et qu'on obéit toujours à l'une des deux. Enfin les jugements qui semblentse contrarier, si l'on y regarde de près, se complètent. Julien est exceptionnel', c'est-à- dire qu'il est faux si on le compare à la moyenne, 1 et vrai si on l'étudie en lui-même. Il est romantique, parce qu'il est l'exact portrait de cet homme né entre 1800 et 1810, qui est décrit, d'un autre stvie, au début des Co'e~?:oH~ ~'KK e~~H" ~cc/e; mais le livre est du romantisme clairvoyant, qui se résout en réalisme. En définitive, toutes ces opinions opposées sont parfaitement correctes. H suffit de les ajouter. La vérité complète est la somme des critiques. E> Voilà la vraie consolation .des romanciers. Une critique, quelle qu'elle soit, est rarement une erreur; elle n'est guère plus souvent la vérité Elle est une partie de la vérité, et comme un instrument de l'orchestre. Si vous lisez un article criailleur, dites-vous que c'est la partie des trompettes. Si on vous loue, avouez que .t c'est seulement sur la feuille destinée au nûtiste. On n'a jamais sous les yeux la partition complète. M. Paupe nous l'a montrée; et c'es' y. une belle,polyphonie. Mais sa variété est un ''hommage au génie, qui est multiple et mysté,t rieux. HEKRY BiDOu.

MIB~LEETPMEm~m~LE

LsL séance du Reichstag allemand, avant-hier, a été consacrée à une question qui avait déjà été traitée d'une manière moins' approfondie au Landtag de Prusse, et dont nous avons parlé ici à cette occasion. Il s'agit de savoir dans quelle mesure le gouvernement d'un des Etats confédérés dans le cas actuel, le gouvernement prussien peut tolérer que des sujets étrangers se livrent, sur son territoire, à une agitation politique contre le gouvernement de leur pays d'origine; jusqu'à quel point il peut faire usage contre eux du droit d'expulsion, ou permettre à des agents politiques de leur pays d'origine d'exercer sur eux une surveillance suivie. C'est l'expulsion de quelques sujets russes par le gouvernement prussien, et la présence constatée d'agents de la police russe en Allemagne, qui avaient donné lieu, au Landtag, au premier débat. C'est sur les mêmes points qu'a porto la discussion au Reichstag, où elle a présenté une ampleur particulière et un intérêt tout spécial. Au nom du gouvernement, M. Schcenstedt~ ministre prussien de la justice, le baron de Richt-

le lait. La réfrigération, avait seule donné un. moyen certain d'enrayer l'accroissement des microbes. Maintenu entre 2 degrés et 5 degrés, il y a conservation. Un échantillon enfermé dans une glacière se conserve intact. Mais en pratique, le procédé n'est pas à la porté de tous. M. A. Renard semble au contraire être parvenu à un résultat très intéressant par une manipulation aisée. Il no~'agM pas de conserver le lait en empêchant le travail des microbes pendant de longs jours, mais tout au moins pendant deux ou trois jours.

Le fait ne présenterait pas grand intérêt, si la méthode consistait à introduire dans le lait un antiseptique ordinaire tel que le formol, l'acide salicylique, le borax, etc. Elle est satisfaisante au contraire en ce qu'elle laisse le lait dans son état nature!. M. A. Renard emploie l'eau oxygénée qui se décompose lentement dans le liquide sans le modiSer. Les expériences ont été faites à Rouen (1). L'auteur verse simplement dans le lait 2 0/0 d'eau oxygénée à ISvolumee. Au del& de 3 0/0. la décomposition de l'eau oxygénée par le lait devient très lente etpeutdurerunmois. L'excès d'eau oxygénée pourrait avoir des inconvénients.

Le lait ainsi traité ne présente aucune différence avec le lait frais. Additionné de 3 0/0 à la température de 11", il se conserve sans trace d'acidification pendant 95 heures; à 20°, la conservation persiste 32 heures.

Dans le but de savoir si ce lait conservé ainsi peut être employé pour l'alimentation des enfants, M. le docteur Debout s'en est servi dans l'un des dispensaires de la ville de Rouen; 57 enfants ont fait usage de ce Mt. Il s'est produit 12 décès, dont 10 par diarrhée, 1 par méningite et 1 par bronchite, ce qui donne une moyenne de 17 0/0 de mortalité générale et 14~0/0 si l'on ne relève que les décès dus aux affections du tube digestif. Or, pendant le même temps, on a compté à Rouen 1,431 naissanceset391 décès d'enfants de 0 à 1 an, ce qui fait une moyenne de mortalité de 27 0/0, et dans ces décès sont (i) A notre connaissance, on avait déjà essaye dej'eau oxygénée & Paris avec succès, mais sous pression evdans des conditions un peu di~orentes..

hofen, secrétaire d'Etat aux aSaires étrangères, n et le chancelier de Bûlow lui-même ont exposé a les principes dont s'inspire la politique suivie S à l'égard des révolutionnaires étrangers. Du r côté de l'opposition, radicale ou socialiste, c l'attaque avait été menée principalement par s M. Bebel en personne. t On a pu remarquer, surtout en entendant le r discours de M. Bebel, que les socialistes étaient c dominés beaucoup moins par le souci de res- t pocter le droit d'asile et la liberté individuelle des étrangers résidant en Allemagne, que par une antipathie vivace contre la Russie. C'est, du peste, principalement à cette puissance 1 qu'ils s'en prennent, à quelque pays qu'ils appartiennent. Cela explique la tournure inattendue qu'a prise, à certains moments, le discours de M. Bebel, et qui était en opposition avec les règles les plus élémentaires de la c rhétorique. On ne comprend pas, par exemple, I ce que vient faire la politique extrême-orien- 1 tale de la Russie dans une question aussi ëtroi- tement circonscrite que celle qui. était en discussion au Reichstag. Mais l'orateur socia- liste, emporte par sa russophobie, a profité de cette occasion .pour faire un bloc de tous ses griefs contre la Russie. C'est ainsi qu'il a repris contre elle un reproche odieux lancé par un correspondant anglais à Pékin, à savoir qu'elle aurait eHe-mômë fomente la révolte des Boxeurs pour y trouver un prétexte d'occuper la Mandchourie. Le chancelier de Bulow a donc eu raison de dire que M. Bebel et ses amis poli) tiques avaient moins pour but de critiquer la politique suivie par le gouvernement prussien en matière de droit d'asile, que d'attaquer le gouvernement russe et d'essayer, de brouiller la Russie avec les autres pays.

Sur le principe môme en discussion, on se rappelle l'opinion qae nous a.vons exprimée lors du premier débat au Landtag. Nous disions que le droit d'asile était une chose sacrée, et qu'on ne pouvait le méconnaître lorsqu'on était en présence de réfugiés politiques qui s'abstenaient, dans le pays qui leur donnait asile, de continuer leur agitation contre le gouvernement de leur pays d'origine. Mais nous ajoutions que les réfugiés cessaient de pouvoir invoquer ce droit quand ils ne respectaient pas eux-mêmes les conditions auxquelles ils pouvaient en user. C'est ~pourquoi nous n'avions pas pu blâmer le gouvernement prussien d'avoir expulsé dos sujets russes qui s'étaient fait do la Prusse une base d'opérations contre le gouvernement russe.

Mais nous avions dû faire des réserves sur deux points. On avait pu croire que, dans plu-

sieurs cas, le gouvernement prussien avaiSpx-

tradé des sujets russes, plutôt qu'il ne les avait expulsés. Car c'eût été les extrader, c'est-à-dire les livrer à leur gouvernement, que de les reconduire d'office à la frontière russe, sans leur laisser la liberté de se chercher un autre asile. En outre, on avait eu l'impression que le gouvernement prussien laissait une trop grande latitude aux policiers russes dont il tolérait la présence, afin qu'ils pussenjt surveiller les révolutionnaires. Il était même apparu que, dans certains cas, ces policiers exerçaient une véri- table juridiction sur leurs compatriotes réfu- giés. On avait donc pu se demander si l'attitude du gouvernement prussien, justifiée en soi, ne t donnait pas lieu à des abus. Or, les choses ont été remises au point à la séance du Reichstag. Le ministre prussien de la justice a certifié que le gouvernement n'avait jamais procédé à aucune extradition, qu'il n'avait donc pas été obligé de recourir au traité ~'extradition conclu avec la Russie en 1885, et qui est particulièrement ri) goureux. C'est en vertu des droits souverains de la Prusse que le gouvernement a procédé à t de simples expulsions. Quant aux policiers russes. M. de Bûlow a affirmé qu'ils étaient étroitement surveillés par le gouvernement et qu'on ne leur permettait en aucun cas de s'ar3 roger des droits de juridiction sur les réfugiés russes.

Le chancelier de l'empire a pris la question de plus haut, en montrant que tous les Etats t civilisas avaient un intérêt réciproque à se protéger les uns les autres contre les menées des 3 anarchistes. Car il a insisté sur ce point que ce n'est que l'anarchisme et les anarchistes que le gouvernement a l'intention de combattre, en surveillant les réfugiés étrangers. Pour éviter tout

encore compris les enfants élevés au sein. Cette statistique est très satisfaisante.

MM. G. Nicolle et E. Ducaux ont été conduits aussi, au laboratoire de recherches de l'Institut Pasteur de Tunis, à faire des expériences sur la conservation du lait (2). La réfrigération leur a fourni de bons résultats. Mais ils se montrent, j pour les applications courantes, très favorables au procède à l'eau oxygénée de M. le docteur Renard. L'action antiseptique de l'eau oxygénée ne persiste qu'un temps suffisant pour retarder l'altération du lait, mais à la condition, comme l'a dit du reste M. Renard, qu'on ajoute l'eau oxygénée tout de suite après la traite et seulement au lait cru. En présence du lait cuit, l'action de l'eau oxygénée est différente au lieu de disparaître rapidement, l'eau oxygénée contracte, avec les matériaux du lait modiHés par la chaleur, des combinaisons plus stables et no s'élimine, comme nous l'avons déjà dit, que très lentement.

MM.NicoIIe et Duclaux ont recherche comment se comporteraient les microbes pathogènes vis-à-vis de l'eau oxygénée, tels que bacille typhique, bactérium coli, vibrion cholérique, bacille pyocyanique tels encore que certains microbes que causent les maladies mêmes du lait, bacille cyanogène auquel est du le phénomène du lait bleu; le microbacitius prodigiosus, qui est un des agents de putréfaction du lait rouge. Sans insister sur les détails, on peut dire qu'aucun des microbes pathogènes ni autres n'est détruit à coup sûr par l'eau oxygénée, encore moins le bacille de la tuberculose, puisqu'il est le plus résistant & toute innuence microbicide.

La nouvelle méthode est, sous. ce rapport, inférieure à la pasteurisation du lait, qui tue les microbes 'pathogènes sous réserve du bacille tuberculeux; mais la pasteurisation n'assure pas la conservation et altère le produit dans sa constitution, ce qui modifie ses propriétés nutritives..

La réfrigération non plus ne tue pas tes microbes pathogènes. La méthode de M. Renard, d'un emploi beaucoup plus simple, puisqu'il n'y

(2) R~Me~t~~s e< (fepoKoe ~t~.SO Myrior.

malentendu et pour préciser sa pensé, il a fait altusion à l'assassinat du Président Carnet, de M. Mac Kinley, de l'impératrice d'Autriche, du roi Humbert, de MM. Canovas et Sipiaguine. d'autres encore. C'est contre les auteurs possibles de pareils exploits que les gouvernements confédérés sont résolus & prendre des mesures préventives. Sur cet~e base, il semble que tous les gouvernements civilisés devraient partager les vues exprimées par M. de Billow. ~LCIDE EBRAY.

LA GUERRE MSSO-JAPONAtSE Les faits d'aujourd'hui

La division Wtre~tMS a co~MSMCë a ~MC/H'r CCHM! de SMS~T.

La ~e MM~ë?'M~ j(itpoK<:tse a ë<ë ~w&tï'Më~ poM<' Tche/KOM~po.

F~e dtu:stOK. Kaua~ japonaise de croMfMr~ M~/ers SM~uee~e V/adtuos<o~.

Zc ~OMMrKe/Ke~ KnAa'd'OH~~ se ~rëp<!re coKs~t'MM~ ~?te dM c~WtM /ët' <~e ~SëoM~ OMt-

D~OM.

ra Mya/MM~'aFOMttMe d I.OK<M pM6Hs MM8 ~OM~Mepro/M~/to~ eM réponse CtMN? co~mMHK~Mës o/ c<s/s t'KMM c~es ~S e< 20 /ëurMr.

ZMCOtM&a~~JPo'Ar~M?'

Rten n'est venu confirmer la nouveUo d'apparence fantaistste donnée., hier, d'In-Kéou sur un combat naval du S9. Nous avions enregistre, hier matin, un premier démenti; nous en avons reproduit un autre en Dcrmcre Heure; il en vient d'autres encore. On n'a pas vu l'escadre japonaise depuis samedi. La question parait tranchée.

Nous en restons aux engagements des 84, 35, 86 et 87.

Le torpilleur japonais, dont la coque est venue à la côte, aurait été s'échouer dans la baie de l'Ouest, à 36 milles de Port-Arthur, et on en aurait trouve un autre à marée basse, coulé dans la rade. On aurait trouvé en môme temps six torpilles Whitehead, lancées dans l'attaque du 87 et n'ayant pas atteint leur but. Le navire-hôpital .K'oM .MarM a ramone à Saseho 71 blessés. Parmi eux sont 7 mécaniciens ils racontent que les transports qui se sont coulés volontairement étaient reliés aux contre-torpilleurs au moyen de fils électriques par l'intermédiaire desquels on les aurait fait sauter. Les recherches faites à Port-Arthur ont en outre montré qu'avec du charbon et du pétrole ils portaient du carbure de calcium, destiné à s'enuammer au contact de l'eau. On voit que tout était préparé avec un soin minu'tieux pour l'accomplissement d'un plan fixé d'avance. Les quatre ou cinq transports désignés n'avaient qu'à se rendre au point qu'on leur avait marqué. Les équipages se seraient sauvés dans les embarcation's et les contre-torpilleurs auraient fait exploser do loin les mines disposées dans les cales. Tout était prévu, hors l'intervention de l'ennemi.

rcc~Me~FOKa'Mg

H est impossible de n'être pas frappé do ce caracteroquiparaithabituel à toutes les combinaisons de l'état-major japonais. Parmi les experts militaires, beaucoup craignent surtout pour lui cette tendance dangereuse. C'est ici le lieu de citer les appréciations du général Frey qui a vu combattre les contingents alliés au Pë-Tchi-Li (1), pendant la campagne de 1900. Il signale de la sorte la méthode habituclle de l'état-major japonais

« Ce qui est certain, dit-il d'abord, c'est que leurs plans de campagne étaient généralement marqués au coin d'une rare audace, poussée parfois jusqu'à la témérité. Il ne conviendrait pas d'admirer sans réserve cette attitude. Le dédain do l'adversaire, lorsqu'il est Justine, est, certes, une des conditions essentielles du succès à la guerre, mais il ne saurait faire accepter le caractère préconçu qui dominait dans les dispositions prisas, dans le plus grand nombre de cas, par les Japonais. Leurs pians étaient en l oSot, le plus souvent, arrêtés dans tous les détails, et prévoyaient le déveioppement intégral do l'action, en faisant complètement abstraction de l'adversaire, qu'ils admettaient a pt'tort devoir rester Ëgé sur ses positions jusqu'au moment où l'attaque principale déterminerait sa retraite. Un autre sentiment qiu est fortement ancré dans le cœur des Japonais, c'est le mépris profond qu'officiers et soldats professent pour la mort w. Et il en rapporte l'origine à la vieille s tradition du suicide par point d'honneur, le ~'a-

/W!. y

:i Un autre témoin de la même campagne écrivait: g <f La valeur militaire no fut pas la seule caractéristique de l'armée japonaise; il y eut aussi l'orgueil! un orgueil étonnant,, insensé, qui faisait sacrifier sans la moindre hésitation des hécatombes de victimes, pour permettre au Japon déjouer les grands roics. » s Inutile de faire remarquer combien cette prodigalité .t (i) 7''rftMft!M eta~:M au Pë-rc/H't. HaoheUe, 19M.

a qu'à ajouter dans le lait quelques gouttes d'eau oxygénée, présente donc les mêmes avantages que la réfrigération.

On peut aujourd'hui considérer comme acquis que l'eau oxygénée peut assurer la conservation du lait au moins 30 heures âpres la traite. C'est déjà beaucoup.

L'occasion s'ofTre pour nous de signaler aussi la fabrication et l'emploi de la poudre de lait. La poudre de lait renferme toutes les matières sèches du iait dont l'eau seule a. été éliminée. La tentative n'est pas nouvelle, mais elle avait à peu près échoue, notamment en Amérique, parce qu'il fallait arriver à rendre la poudre absolument soluble et que ce n'est pas si facile que cela. On fabrique maintenant dans de bonnes conditions la poudre de lait à Oostcamp. près de Bruges, dans la laiterie coopérative si bien organisée par M. le baron Léon Peers. Ce sont MM. Just et Hattua~er qui sont, parvenus à rendra pratique la fabrication de la poudre de lait. Le procédé consiste à .obtenir avec rapidité, presque instantanément, l'évaporation de l'eau qui fait partie du lait. De cette façon, les matières sèches et les matières albuminoïdes ne perdentpas leur solubilité, quoi qu'elles ai~ntéte portées à une haute température. L'appareil de fabrication de MM. Just ctHatmaker consiste, en principe, en deux gros cylindres en acier creux parallèles et séparés seulement par un intervalle de quelques millimètres. Ces cylindres tournent lentement sur leurs axes en sens inverse. Les axes sont creux et reliés par des tubes à un injecteur de vapeur. Cette vapeur pénètre dans les cylindres et élèvent leur température à 110 degrés. L'eau condensée s'en va à l'autre extrémité des cylindres à un purgeur qui enlève le liquide.

Le lait tombe d'un grand réservoir sur ces cylindres en lame très mince l'eau s'évapore vivement, la matière sèche du lait est entraînée en même temps par les cylindres auxquels elle adhère sous la forme d'une pellicule extrêmement mince. Cette pellicule à peine visible dans le mouvement de rotation des cylindres rencontre une lame qui la détache et la fait retomber dans un récipient place sous l'appareU. H


de vies; humaines pourrait être~néfaste an Japon dans la~guerre actuelle, où ses ennemis auront déjà d'avan-ce la supériorité du nombre.

° LCS~Ma<MM?Ka:rt<MKS

S'il faut en croire une lettre particulière de VIaiivostok reçue par le correspondant ida Afc(<!?~, on aurait bien vu au large de ce port, le 85 février, des navires de guerre japonais. Il y en avait neuf qui sont restes en vue depuis le matin jusqu'à deux heures de l'après-midi et se sont retires sans combat. Ce ne pouvait être que des croiseurs de faible valeur militaire et de petits bâtiments, puisque les autres? étaient devant Port-Arthur. Et ils ne peuvent qu& surveiller la division russe, et la suivre dans ses mouvements. Encore ne serait-ce pas sans danger, car elle est probablement plus forte qu'eux. Mais on a leur assurer l'avantage de la vitesse en choisissant les plus rapides des croiseurs japonais. Rappelons que toute attaque à proximité des côtes es.t impossible pendant un mots encore, à cause des j glaces. Un navire anglais arrivant à Saseho avait quitte Vladivostok le 23. L'épaisseur, de glace était de 90 centimètres. Il y avait dans, le port intérieur quatre navires de guerre et deux transports. C'est grâce aux navres brise-glaces imaginé par l'amiral Makharoff que l'entrée du port est possible. Il faut signaler, pour en faire justice, une opinion émise par le Daily Express. D'après ce journal, les Japonais se trouveraient bientôt dans un moment difficile à cause du manque de charbon, parce que la flotte russe de la mer Rouge a pu intercepter les envois d'Europe. D'abord, il y a certainement au Japon un stock considérable de cardiBF accumule depuis des mois en prévision de la guerre ensuite, l'empire du Soleil-Levant est lui-même possesseur de mines abondantes, qui fournissent un combustible sans doute moins parfait que les mines anglaises, mais largement sufnsant.

Voici ce qu'on apprend, aujourd'hui, sur les mouvements de navires,~ La division Wirenius, à son arrivée à Suez, à été autorisée à faire-assez de charbon pour pouvoir atteindre Bizerte, sa destination déclarée. Elle est engagée dans le canal. 5 torpilleurs en sont même sortis et sont partis pour Alger. Une lettre de Port-Arthur annonce que les Japonais ont capturé un vapeur de commerce, le Nonie, venant de Vladivostok, avec 200 Chinois.. Ils ont également pris plusieurs vapeurs faisant le service sur l'Amour, ainsi que trois bateaux norvégiens apportant du charbon à Port-Arthur. Le Nonie est pourtant parvenu à s'échapper et à arriver à destina-

tion. ¡ La situation à terre

tion. Z,s s~MaKoM s terre

Le général Gilinski, chef d'état-major de l'armée d'Extrême Orient, est arrivé à Irkoutsk, d'où il a continus son voyage. L'amiral Makharon'est attendu à Moukden.

Liao-Yang, qui est à présent la grande position militaire de la Russie, est transformée en un véri*,able camp. L'autorité militaire s'est approprié une étendue de terrain de trois milles un quart carrés et l'a clôturée. Dans l'enceinte se trouveraient les magasins contigus au chemin de fer. Les Russes ont ésalement un camp militaire fortifié d'une étendue de mille acres, à Haï-Tcheng.

Une dépêche de Tien-Tsin au jMbr?MM<y Leader dit que les autorités russes ont envoyé de diverses localités d'Extrême Orient des mécaniciens à PortArthur. On vient de creuser dans la terre une ea[e sèche provisoire, capable de recevoir les plus gros vaisseaux, afin de pouvoir réparer les cuirassés endommagés.

Une autre dépêches annonce que plusieurs milliers de Chinois qui n'ont pu quitter Port-Arthur, ont adressé une pétition aux autorités militaires, à l'en'et d'obtenir l'autorisation de partir sur des jonques. Cette autorisation leur ayant été refusée, ils ont tenté un soulèvement qui a été d'ailleurs facilement réprimé. Les autorités mettent, assure-t-on des fusils à la disposition des habitants pour leur sécurité personnelle.

En ce qui concerne la Corée, on dit que la garde impériale japonaise s'est embarquée hier, et on suppose que Tchemoulpo est son point de destination. On signale de Liao-Yang l'occupation par les Japo- nais d'une localité nommée Tchiao-Yang, proche des avant-postes russes, où ils construiraient des ouvrages de défense. La rivière Ta-Dong est, parait-il, [ibre de glaces entre Tché-Nam-Po et Phiœng-Yang. On annonce, ennn, que les Russes ont fait prisonnier le préfet d'An-Djou. Ils ont saisi des documents ofnciels et occupé le bureau télégraphique. Yang- Pen, gouverneur de Phiœeng-Yang et tous les fonc- tionnaires se sont enfuis de la ville. Les soldats coréens ont pris également la fuite et ont déserté. Les casernes sont abandonnées.

Conformément aux stipulations dn protocole japonais-coréen, le ministre du Japon à Séoul a notinô au gouvernement coréen que le Japon a décidé de construire la ligne du chemin de fer de Séoul à OuiDjou pour les besoins militaires, et que les opérations à cet en'et commenceront immédiatement. Un certain nombre d'ingénieurs et de géomètres sont partis pour Séoul. Ms.

Chez les belligérants

Russie

Le grand-duc Cyrille Vladimirovitch, qui se trouve actuellement à l'étranger, se rendra prochainement en Extrême Orient, où il recevra, dit-on, le commandement d'un torpilleur.

Les Vieux Croyants, groupe considérable de dissidents religieux russes, aussi vénérés que vénérables, qui se sont toujours montrés animés du plus ardent patriotisme, et qui ont pour centre directorial le couvent du cimetière Ragojsky, à Moscou, viennent de se déclarer, par l'organe de cette direction, prêts à sacrifier, si besoin sera,. des sommes colossales d'argent pour la cause de la défense nationale. Les rapports sont assez tendus dans le nïonde pétersbourgeois entre les Russes et la colonie anglaise. Le correspondant de l'jEc~a:'?' écrit à son journal que dans société, de hautes personnalités ont cessé tous rapports avec les Anglais. « Un garçonnet de :mze ans, qui a du sang de Skobeleif dans les veines, s'est livré à des voies de fait contre sa gouvernante anglaise. »

Toutefois, la presse russe fait observer que le ton do la presse anglaise est devenu plus calme envers la Russie.

L'amiral Tyrtoff est nommé chef d'état-major génerai de la marine en remplacement do l'amiral Makharoir, parti prendre le commandement de la notte

n'y a plus qu'à faire passer la matière dans un tamis pour obtenir une poudresëche, jaunâtre tt'ès légère. C'est le lait en poudre.

A Oostcamp, la machine sô.che 300 kilog. de iait en une heure. Avec du lait complet, sans ëcrémage préalable, le rendement est de 12 kilog. environ de poudre de lait pour 100 kilog. de lait, d'après les relevés de M. Sagnier, qui a vu la machine en fonction.

Les premiers essais du système ont été faits aux Etats-Unis. Au laboratoire Carnegie de New-York, il a été établi que le séchage du iait n'altère pas les propriétés de ses matières solides. En fait, il suffit de jeter la poudre dans une quantité convenable d'eau chaude (88 d'eau pour 12 de poudre) et'l'on reconstitue un lait normal qui ne diffère du lait frais que par le goût de cuit qui est inévitable. La matière grasse se sépare rapidement et l'on peut en faire du bon beurre. On ne peut pas, en revanche faire du fromage avec le lait reconstitué, car la caséine. au lieu de se prendre en masse, se coagule en grumeaux extrêmement fins qui n'adhèrent pas les uns avec les autres. Ce mode de séchage s'applique aussi au lait écrémé, et c'est même l'une des applications les plus utiles du système. La fabrication du lait en poudre tend à se développer, non seulement aux Etats-Unis, mais encore en Angleterre, en Mande, en Belgique, en France, en Normandie, dans les Charentes, en Italie, en Allemagne et en Russie. C'est que les applications sont nombreuses du lait en poudre pour les denrées alimentaires, les approvisionnemets militaires et maritimes, pour t'alimentation dans les-colonies. On parle aussi de l'alimentation des enfants. Sur ce point, il nous faut faire des réserves au fond c'est un iait cuit que ce lait en poudre, et il faudrait savoir par des expériences répétées s'il est digéré aussi bien que le lait cru, ou tout au moins que le lait pasteurisé.

D'autre part, il dpit avoir perdu ses microbes. L'invention mérite donc toute attention. Les amateurs qui possèdent des serres savent snf'qu'â quel point ilesLdifncilede se débar-

d.'E~irên~e~Oj'ie&t~etsurle-pointd'arrlTër à.destina-J tion. yapoM

Un rescrit impérial convoque la Diète en session extraordinaire à Tokio, le 18 mars. La session durera dix jours. Les principaux projets qui seront présentes sont un projet d'augmentation de 1 1/20/0 de l'impôt foncier et un autre doublant l'impôt sur le revenu.'

La légation du Japon a communiqué ;t la presse anglaise la réponse, du gouvernement du mikado aux circulaires du comte LamsdorB' du~-18 et du 20 février, dans lequel le gouvernement russe accuse le Japon .d'avoir attaque traîtreusement la Russie, sans déclaration de guerre préalable.

Les circulaires du comte LamsdorS s'exprimaient ainsi

Le Japon n'ayant publié sa déclaration de guerre que le 11 février, trois jours âpres des attaques injustiSables contre des navires de guerre et des navires marchands russes, a ainsi honteusement viole les principes du droit international.

Le gouvernement du mikado répond qu'en premier lieu il est facile de se rendre compte que la Russie ne désirait pas la paix, parce qu'elle refusait, au cours des négociations, d'accueillir les propositions japonaises d'une façon conciliante; que, d'autre part, en renvoyant sans motif le règlement de la question, elle concentrait activement ses forces navales et militaires en Extrême Orient. La réponse japonaise énumère ensuite les préparatifs de guerre de la Russie l'envoi des navires de guerre en Extrême Orient, l'augmentation de ses forces de terre, depuis le 29 juin, de 40,000 hommes, le renforcement de ses positions à Vladivostok, Port-Arthur, HounChoun et d'autres points stratégiques.

En présence de tels faits, qui est-ce qui pourrait dire, demande la note japonaise, que la Russie n'avait pas des intentions guerrières, ou même qu'elle n'était pas préparée à la guerre? 1

H est utile d'attirer l'attention sur une omission très grave de la note japonaise, qui est la suivante-: Si la Russie a envoyé quelques navires de guerre et quelques troupes en Extrême Orient, ce n'est pas parce qu'elle voulait la guerre, mais bien parce que le Japon, par son attitude, prouvait qu'à tout prix il la voulait; parce que la presse japonaise, ]e Parlement japonais, la diplomatie, japonaise et la population japonaise tout entière ne cessaient do la réclamer depuis plusieurs mois.

La réponse du Japon explique également qu'un ultimatum ou une déclaration de guerre n'était pas nécessaire, puisque, le 6 février, lorsque M. Kurino informa le comte LamsdorŒ de la rupture des négociations, le Japon avait également déclaré qu'il prendrait < des mesures indépendantes ». < Les mots < mesures indépendantes signinaient naturellement le commencement des hostilités )>, dit la note japonaise.

En somme, la réponse du Japon n'explique rien et ne justifie pas la conduite du gouvernement japonais au début des hostilités.

Les neutres

C/KMS

Le journal Pe&w a~c! 'TteM-T.sMt Tt~tM a récemment publié des articles qui ont beaucoup attiré l'attention, et dans lesquels'il était question de prétendues cruautés russes.

Les autorités militaires chinoises ont, en conséquence, sommé le rédacteur en chef de la feuille incriminée de comparaître devant elles. Celui-ci a reçu l'ordre de cesser de publier de fausses informations de ce genre et de fournir une caution en garantie de sa bonne conduite future.

Les propriétaires du journal ont refusé de se conformer à cet ordre et ont demandé qu'un procès public ait lieu.

Les autorités militaires ont répondu à ces prétentions en avertissant le rédacteur en chef qu'il sera décapité s'il continue à publier des articles analogues. L'affaire a produit ici une grande sensation. Le correspondant du Daily Afs~ à Ghangha'i télégraphie, le 1" mars, qu'il a la conviction que la .Chine sera bientôt impliquée dans la guerre. On envoie constamment des troupes vers le Nord. Les principaux arsenaux de constructions travaillent sans relâche.

Corée

Au département asiatique du ministère russe des aS'ai~ étrangères on déclare que les nouvelles publiées dans la presse anglaise au sujet des événe- ments de Séoul n'ont reçu auouneeonRrmation. Le gouvernement russe continue à rester en relations avec les envoyés et agents diplomatiques officiels coréens, quoique le gouvernement coréen ait laissé le Japon violer sa neutralité. L'attitude du gouvernement de Séoul est attribué à sa faiblesse mais, en raison même de cette attitude, la Russie se trouvera en droit d'ignorer les ordres du gouvernement coréen qui pourraient être contraires à ses propres intérêts.

En tout cas, l'indépendance de la Corée existe toujours légalement. Fra'Mce

Mme S. Perouse, vice-présidente de l'Union des femmes de France, a adressée à Mme de Nel idou', ambassadrice de Russie, la lettre suivante Madame,

La présidente de l'Union des femmes de France, Mme KœchHn-Schwartz, est trop sounrante, en ce moment, pour vous écrire elle-même son ardent désir de participer à l'adoucissement des maux (~'entraînera la guerre actuelle.

Je viens, en son nom, vous exprimer sa respectueuse sympathie, et vous conûrmer l'oSre qui vous a été faite par le docteur Bouloumië, secrétaire gênerai de notre œuvre, de mettre à votre disposition le matériel complet d'un hôpital de campagne de deux cents lits. Tout ce matériel est emmagasine au siège de notre Société, 29, Chaussëe-d'Antin, prêt à partir dès que vous le demanderez.

Dans les circonstances émouvantes que vous traversez, notre aide ne se bornera pas à cette première manifestation.

Vous pouvez, en cC'et, Madame, compter sur le plus dévoué concours des trois Seoiêtës de la Croix-Rouge française, qui sont animées des mêmes sentiments humanitcires, de ta même sollicitude envers ceux qui souffrent ci qui, chacune selon ses pouvoirs et ses ressources, mais avec tout son cœur, s'eS'oroera de secourir vos chers compatriotes malades ou blessés.

Veuillez, Madame, agréer la sincère assurance de ma. haute considération.

S. PEROUSE,

Vice-présidente de l'Union des Femmes do France.

rasser des nombreux parasites qui nuisent à ]a culture des plantes. On a essaye des lavages à l'eau additionnée de nicotine, des émulsions de savon et de pétrole, des insecticides à composition diverses du commerce. Les résultats sont variables et souvent peu satisfaisants. Les vapeurs de nicotine détruisent seulement les pucerons et les thrips; elles restent sans eSet contre les cochenilles, les kermis et autres animaux; en outre, elles ne peuvent s'appliquer aux plantes à feuillage délicat, telles que fougères, coleus, bégonias.

Les serres du Muséum, tout comme les autres, sont envahies par les parasites. Il fallait aviser. MM. Constantin, Crérôme et Labray se sont mis à l'oeuvre (3). Les Américains, dans des circonstances analogues, surtout pour la destruction des parasites animaux du citronnier, ont eu recours à une substance facile à se procurer, mais très toxique, l'acide cyanhydrique. D'après M. B.-W. Coquillet, on place les arbres dans de grandes tentes soutenues par des pieux. Les toiles sont rapidement jetéespar-dessusies arbres et l'acide sulfurique eMe cyanure de potassium, mis. en présence, détruisent les parasites. Une équipe de 36 à 40 tentes n'occupe que quatre hommes qui peuvent traiter 400 arbres en vingt-quatre heures. M. le docteur Trabut, directeur du service botanique d'Alger, a appliqué cette méthode aux orangers qu'il est parvenu à débarrasser de la cochenille. On l'emploie d'ailleurs en Angleterre sur une large échelle dans beaucoup de serres. Il était donc bon de contrôler son efficacité en entreprenant des essais dans les serres du Muséum de Paris.

Les résultats ont été tellement encourageants qu'il y a utilité à montrer aux horticulteurs qu'il n'existe pas de procédé plus efficace, plus économique et plus rapide.

Le seul inconvénient réside dans l'emploi d'un poison extrêmement redoutable qui exige de la prudence; il faut manier le procède en connaissance de cause.

Au Muséum, on a opêrô-les fumigations ainsi (3)Ft<M!(<M~M~Mm~tt~(0!M~Kr€~0,n<

.AM~~ëft'e

Les Japonais, qui ont'cru que l'Angleterre .ferait sûrement un accueil favorable à leur traité avec la Corée, se sont trompés. Le gouvernement britannique, en effet, non seulement ne l'accueille pas favoTabloment, mais se refuse même à le reconnaître. j L'absence de scrupules dont le Japon vient défaire preuve en opérant une mainmise déguisée, mais. effective, sur la Corée, est virement désapprouvée dans les hautes sphères gouvernementales britanniques, et est encore plus vivement désapprouvée par le souverain britannique lui-même.

La ~<MMa~ ~euM:c dit dans sa livraison du 1' mars:

Les peuples anglais et français sont également désireux, croyons-nous, de demeurer simples spectateurs du grand drame qui se déroule en Extrême Orient., et les deux gouvernements anglais et français sont décidés à localiser le oonnit. Il importe touteMs que les deux nations fassent preuve de la plus grande vigilance pour résister aux intrigues du T'6t-hM~ CaM~e~M de Berlin, qui travaiilenuit et jour pour donner une plus large portée & la lutte, et pour pousser les .allies des belligérants a y prendre part. B~a~-t/MM

Le gouvernement des Etats-Unis est heureux que le gouvernement russe ait exprimé ses regrets au sujet de l'accusation formulé par ses officiers prétendant que le croiseur américain Vtc~s&M~ avait refusé de porter secours aux marins blessés et réfugiés du croiseur russe VNfya~, à Tchemoulpo. Le croiseur C~MC!MHC[<t est venu rejoindre le Vtc~s&M?~ à Tchemoulpo.

M. Allen, ministre des Etats-Unis à Séoul, informe le ministre des affaires étrangères que l'on a fait partir pour les Philippines les Américains domiciliés en cette ville et dans le voisinage. M. Allen s'est entendu avec le ministre du Japon à Séoul pour qu'un transport japonais emmené également les Américains de Phiœng-Yang.

M.Haya euaujourd'hui une longue conférence avec l'ambassadeur d'Angleterre après le Conseil de cabinet. Ils ont discuté la déclaration de la Russie relativement à la contrebande de guerre. Le Japon jugé par un Anglais

Londres, le 1' mars. Dans le numéro de mars de la revue TAe MtKecee~/t cpM<Mry, paru aujourd'hui, M. C.-A.-W. Pownall, qui a longtemps habité le Japon, publie un article d'un très grand intérêt. M. Pownall, qui parle en connaissance de cause, dit, sur le Japon et les Japonais, ce que savent tous ceux qui ont pu, sinon pénétrer l'âme japonaise, ce qui n'est pas possible, car, comme le disait un missionnaire à l'auteur < Entre notre esprit et celui du Japonais, il y a toujours un rideau qu'il est sûr de ne jamais lever au moins la voir se manifester dans leur vie et dans leurs actes quotidiens. Et, avant tout, il faut bien comprendre que les Japonais ne se sont pas civilisés ni européanises, quMIs détestent les Européens et qu'ils n'ont emprunté à la civilisation occidentale que les armes dont ils ont besoin pour atteindre le but qu'ils se sont pro-

posé.

Ce sont, dit M. Pownall, les expéditions de Chine de 1840 et de 1860 et la prise de Pékin par les alliés. qui ont ouvert les yeux des Japonais et leur ont démontré qu'ils étaient sans défense devant l'Occident. De là toutes leurs réformes et leur adoption de certains éléments de notre civilisation.

< C'est une erreur que de supposer que les Japonais, en tant que peuple, se sont européanisés, dit M. Pownall. Ils n'ont rien fait de la sorte d'abord ils détestent trop les Européens pour cela ensuite ils s'estiment trop eux-mêmes pour tenter pareille chose. Ceux qui viennent ici forment une proportion minime; et CMx-là mêmes, quand i!s restent dans leur pays, sont plus antiétrangers que ceux qui n'ont. jamais voyagé. Sur toute la population, il peut y en avoir un sur cent mille qui s'est réellement assimilé l'esprit occidental, dix qui l'ont assimilé en partie D'après l'auteur de cet article, voilà longtemps que les Japonais ont formé le. projet d'envahir la Chine, et il est faux qu'en 1895 la guerre ait été provoquée par la Chine. < Au contraire, ce fut une invasion murie et soigneusement préparée, dont le but était d'obtenir la suprématie sur des millions de Chinois. La Russie a dénoncé cet acte comme une agression pure et simple, et elle avait parfaitement raison.

Je dois dire que M. Pownall est tout aussi peu bienveillant pour la Russie que la plupart de ses compatriotes et qu'il blâme ouvertement la façon dont elle~ s'est mise à la place du Japon en Mandchourie. Mais ce côté de son article n'est pas celui sur lequel j'attire l'attention. Le point sur lequel j'insiste, c'est que M. Pownall estime que les Japonais ne sont rien moins que les représentants de civilisation en Extrême Orient, qu'ils ne travaillent que pour eux-mêmes et que l'Angleterre sert, sans le savoir, leurs projets.

On entend souvent dire 'que le Japon est un petit peuple. C'est ce que repètent sur tous les tons les journaux anglais qui parlent à chaque instant de combat entre David et Goliath. C'est ridicule, car les Japonais sont 45 millions, c'est-à-dire qu'ils sont plus nombreux que les habitants du Royaume-Uni. On ne saurait avoir de sympathie pour eux parce qu'ils sont comme un enfant luttant contre un géant mais il faut reconnaître, dit l'auteur, <: la façon dont ils ont profité de la leçon de la dernière guerre qui leur a appris qu'ils ne pourraient défier l'Europe sans avoir le dessous

C'est alors qu'ils ont eu l'idée ingénieuse de s'allier avec l'Angleterre. Ecoutez M. Pownall

< Alors ils se sont assuré nos services au moyen du traité anglo-japonais, afin que nous gardions l'arène. Quand nos hommes d'Etat ont cru faire une alliance réciproque, ils ont, en réalité, -été utilisés dans ce but par les Japonais plus habiles qu'eux. Ils se sont sont servis aussi, mais pas au même degré, des Etats-Unia, en. établissant une communauté d'intérêts dans les ports ouverts de la Mandchourie et en faisant signer simultanément les deux traités avec la Chine

On voit que M. Pownall n'est pas un admirateur forcené des Japonais, ni des diplomates anglais. Il est d'avis que l'Angleterre a, on général, été mal représentée au Japon, sauf par sir Harry Parker et sir E. Satow, actuellement ministre à Pékin. On ne connaît pas les Japonais, qui sont très difficiles.à comprendre à cause des insurmontables dinerences de races < Ils sont nos bons amis aujour-

on choisit la soirée parce que, après le jour, les feuilles présentent leur surface bien sèche. On se sert d'une terrine par 100 mètres cubes à désinfecter, terrines que l'on dispose dans les sentiers de la serre, de façon à disperser les vapeurs dans toutes les parties. Il est prudent d'éloigner les plantes autour de chaque terrine dans un rayon de 1 m. 50 et de détourner les plantes grimpantes. Ceci fait, il s'agit de produire l'acide cyanhydrique sans danger pour le personnel. On abouché toutes lesissues. On enveloppe soigneusement les cristaux de cyanure dans un papier fort et l'on attache le paquet à l'extrémité d'une ficelle. Un opérateur placé sur le toit de la serre tient l'autre extrémité de la ficelle, soulève le paquet et le maintient immobile au-dessus du sentier à 1 mètre do hauteur. Un second opérateur, resté dans la serre, écarte la terrine encore vide pour ne pas la laisser au-dessus du paquet de cyanure suspendu et verse d'abord une partie d'eau bouillante dans le fond, puis deux parties d'acide sulfurique; il glisse ensuite avec précaution le vase sous le paquet et sort de la serre en fermant la porte. Il donne l'ordre de lâcher le cyanure, qui tombe directement dans le liquide de la terrine. Le liquide doit être en quantité suffisante pour immerger complètement les cristaux et les décomposer totalement. Si le cyanure a été placé dans un fort papier, celui-ci exige quelques secondes pour être attaqué par l'acide mais bientôt se produit un fort bouilloanement, dépassant même les bords de la terrine, en même temps qu'un dégagement de vapeurs dont la durée n'excède pas dix minutes.

La dose de cyanure de potassium à employer peut varier de 2 grammes 1/3 pour les serres de petites dimensions à plantes délicates jusqu'à 3 grammes 1/2 pour les serres de 500 à 2,000 mètres cubes, renfermant des végétaux coriaces et moins sensibles. Dans tous les cas, le cyanure est acheté sous forme de plaques minces, de 92 à 96 0/0 de pureté, que l'on a eu soin de conseï'ver en nacons hermétiquement bouches, car ce sel chimique est très avide d'eau et se décompose dans l'airhumide.

d'hui, dit ~.Pownal,pour que nous fassions beaucoup pour eux jusqu'à quel point on pourra compter en-~ suite sur leur amft~ê pour nous laisser la porteouverte en Chine quant ils auront la clé dans leur poche, cela peut être une autre ajTaire. Le yéritah!Q ca.<M entre la Russie et le Japon, c'est le contrôle de la Chine et de ~n commerce; ni l'un ni l'autre de ces deux pays n'est riche, et cota sufRrait à les enrichir l'un et l'autre et à donner au vainqueur une prépondérance dans le Pacifique qui serait immense et 'difficile à enlever.

Le commerce de la Chine, voilà le but véritable de la guerre et l'objet des convoitises des Japonais. M. Pownall résume la question d'un mot au point de vue anglais <x Quelque soit le vainqueur, dit-il, c'est nous qui perdrons. »

Voici sa conclusion

< Menons nous du laissez-faire, d'autant plus que l'issue du conflit entraîne des conséquences 'qui nous intéressent profondément. Gardons-nous d'une joie exagérée en voyant les premières levées de celui des joueurs avec-lequel, en raison des provocations auxquelles il a été exposé, nous avons naturellement le plus. de sympathie; ayons l'œil sur les enjeux le 1 commerce de la Chine et tâchons avec le concours des Etats-Unis si cela est possible que ces enjeux ne disparaissent pas dans les poches de l'un des deux joueurs. &

II y a une certaine naïveté, voisine de l'impudeur, dans la franchise de M. Pownall. Après avoir blâme la Russie, l'Allemagne et la France d'avoir, en 1895, enlevé aux Japonais le fruit de leurs victoires, il propose, avec une inconscience qui desarme, que l'Angleterre et les Etats-Unis s'apprêtent à empocher les enjeux de la partie qui se joue en Extrême Orient.

Aussi bien, ce ne sont pas les considérations politiques de cet article qui ont de la valeur; mais le jugement que l'auteur, qui a séjourne longtemps dans le pays du Soleil-Levant, porte sur le Japon et les Japonais.

On peut récuser M. Pownall comme conseiller politique; mais en ce qui concerne la question de fait et le caractère et les ambitions des Japonais, son témoignage a une valeur réelle, car il est confirmé par tous ceux qui connaissent le Japon et les Japonais. (De notre correspondant de Londres.) Ëcuos

Le général Coiffé, ancien commandant en chef de l'armée des Alpes, se trouvait dans le train de Niort, lorsque, en arrivant en garé de Saint-Maixent,il glissa en voulant descendre. Dans sa chute, le général s'est brisé une jambe. On l'a transporté en voiture au château d'Exireuil où il habite, et où un médecin a fait la réduction de la fracture.

<r~

M. Frédéric Masson, membre de l'Académie française, ne faisait pas partie de la Société des gens de lettres. Il a demandé son inscription au nombre des membres de cette Société qui, selon l'usage admis pour les membres de l'Institut t'a reçu d'office.

Le 11 mars courant, à deux heures de l'après- midi, la Société « le Sabre a donnera au Nouveau-Cirque une grande fête d'escrime, à l'occasion de la finale de son deuxième championnat de maîtres militaires. Ce concours de sabre entre maîtres militaires, très important au point de vue de la propagation de l'étude du sabre dans l'armée, aura lieu sous la présidence du ministre de la guerre.

Nous pouvons, dés à présent, annoncer que cette matinée comportera deux « clous )) sensa- tionnels. D'abord, un assaut de neuret entre les maîtres Adolphe Rouleau et Lucien Mérignac. Ensuite (ce qui ne s'est jamais fait), un assaut de M&re c/M!~ entre sous-officiers, montant leurs chevaux d'armes avec selle d'ordonnance et paquetage.

Le Dë/M~e, le célèbre oratorio de SaintSaëns, sera exécuté à l'église de la Sorbonne dimanche prochain, 6 mars, à deux heures et demie, par la Société musicale de la Sorbonne. Soli, chœurs, orchestre, sous la direction de M. Paul de Saunières. Les solistes de cette œuvre magistrale seront MM. Paul Lema'tre, violoniste; Pierre Destombes, violoncelliste B. Macler, harpiste; P. Smith, de l'OpéraComique, soprano Mathieu, contralto Commene, ténor Massicot, baryton.

L'Institut général psychologique va commencer prochainement une série de conférences des plus intéressantes.

La première sera faite par M. d'Arsonval, membre de l'Académie des Sciences et de l'Académie de Médecine, professeur au Collège de France.

Elle aura pour titre « Vibrations et radiations)), elle sera accompagnée de nombreuses expériences. Elle aura lieu le jeudi 3 mars prochain, à cinq heures très précises, hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente.

Voici la liste des conférences qui suivront « Les rudiments psychiques de l'homme** )), par M. Metschnikon', membre de l'Académie de Médecine, chef de service à l'Institut Pasteur. « Les premières lueurs de l'intelligence .f~ par M. E. Perrier, membre de l'Académie des Sciences, directeur du Musuém d'histoire naturelle, et M. Bohn, docteur ès sciences. « Nature électrique de l'activité nerveuse )), par M. Mendeissohn, professeur à l'Université de Saint-Pétersbourg.

K Les origines de l'amour maternel )), par M. Giard, membre de l'Académie des Sciences, professeur à la Sorbonne.

M. Armand Sabatier, doyen de la Faculté des Sciences de Montpellier, a également promis son concours.

On peut se procurer des abonnements pour la série de ces conférences au prix de 20 fr. pour les places réservées et 10 fr. pour les autres places. On peut également demander des cartes

La durée de l'action des vapeurs doit être limitée à une heure et, pour un grand nombre de végétaux, il suffit même de trente à quarante-cinq minutes. On ne doit jamais entrer dans la serre, bien entendu, pendant ce temps, et il faut même attendre au moins une demiheure que l'on ait aère convenablement en établissant un léger courant d'air, avant de pénétrer impunément à l'intérieur. Il est bon aussi ~rës souvent de recommencer l'opération au bout d'une dizaine de jours.

Tel est le procédé. Voici maintenant les résultats constatés par MM. Constatin, Gérôme et Labroy, après une seule fumigation. Les plantes dont les parties aériennes ont été tenues sèches ne sounrent pas de l'action des vapeurs, sauf pourtant la plupart des mélastomacées, et les jeunes pousses tendres et charnues de quelques autres dicotylédones. Les palmiers, fougères, orchidées, cactées, cycadées, aroïdees, broméliacées, pandanées, urticacées, coleus, bégonia, pélargonium, etc., n'ont montré aucun dégât ni sur les feuilles, ni sur les neurs. Les din'érentes espèces de pucerons ont été détruites complètement et pour une longue durée. Les thrips détruits de même les on;/«?~a MMï~Mes, hémiptère-homoptère qui abonde sur les acanthacées, les labiées, les bignoniacées, etc. La cochenille ordinaire (dactyloplus i adoneum), l'insecte le plus abondant et le plus nuisible aux cultures sous verre, est détruit à ~l'état adulte par une seule fumigation. Toutefois, il faut répéter l'opération à dix jours d'intervalle pour cette espèce, afin de tuer les insectes nouvellement éclos. Le e~n/so~p~a~ ?MtM<?r .Be/e, sorte de cochenille voisine du pou de San José, qui est fréquent sur les pandanus et les orangers, est attaqué au même degré que la cochenille ordinaire. Action aussi énergique sur d'autres espèces qui envahissent encore les serres.

Les vers de terre et les limaces ne survivent pas à la fumigation les blattes d'Orient ellesmêmes sont tuées, au moins en partie.Le procédé est donc efficace et à recommander. Bien plus efficace que le procédé à la nicotine qui ne détruit que les pucerons et les

pour chacune des conférences au prix de 5 fr. ou de3fr. la place, en s'adressant à l'Institut général psychologique, i~, rue de Conde.

Dimanche, à deux heures, a eu lieu à l'hôtel d'Assezat et de Clémence Isaure-, le palais Mazarin.des Académies toulousaines, la réception deM.lemàrquis de Panât au fauteuil de M. Axel Duboul.

M. le baron Desazars de Montgaillard a prononcé l'éloge de M. Axel Duboul, qui a laissé des études d'histoire consciencieuses et intéressantes sur La Fin d~ .P~r/eMCM~ de Toulouse, /4~Mëe ~ëro~M~'OMKaM'e de ToM/oK.se,, et le Tribunal révolutionnaire de T'OM/OMe. M. le marquis de Panat, dans un charmant discours, a parlé, d'après une vieille comédie de M. Legouvé, du jeune homme qui ne fait rien. C'a été une délicieuse fantaisie sur le gentilhomme oisif, qui est écrivain, poète, artiste, amateur. M. de Peyralade, modérateur de l'Académie, a souhaité la bienvenue au récipiendaire.~n rappelant les ouvrages du nouvel académicien, publiés sous le pseudonyme de Georges Brunet: Cë/Me, qui fut cher à Paul Bourget, roman, Le~ Gardes /rt!H~~M, fine comédie, qui fut jouée à Toulouse, avec un vif succès, et ses .Poë~'M, dont le charme spirituel et délicat sont d'une rare saveur..

Nous apprenons les fiançailles de M. Henri Popp, ingénieur, his de M. Victor Popp, avec Mlle Alice Hamelot. Le mariage aura !ieu le 5 avril prochain..

A

Cours et conférences de demain (3 mars) A la Sorbonne: M. Lavisse, histoire moderne, Louis XIV et son temps, amphithéâtre Richelieu, à dix heures. 'M. Picavet, ta métaphysique d'Aristote, livre XI, & l'Ecole des Hautes-Etudes, section des sciences religieuses, a huit heures.

A l'Ecole du Louvre, cour Lefuel M. Pottier, archéologie orientale et céramique antique, à une heure et demie.

Au Collège de France M. Chuquot, tableau de la littérature allemande depuis Gœthe jusqu'à nos jours, salle 8, a~ dix heures et demie. M. Tarde, psychologie, salle 8, à cinq heures.

Demain, à deux heures, courses à Auteuil. Nos pronostics

Pr~ de Mar~ Deer-Fidele, Sapho.

.Pr~ des ?Y!&MMe~ Recaldia, Oracle-IIL Pr?'.xJ7MHg'er/brd.- Klephte, Sautoir. Prix dM Pont: Humour, Coustou..

Prix des For~ca~'OM~; Recaldia, Facette. Pr~ LtKda.' Ruy-Blas-111, Humour.

IL Y A CENT ANS

yoMfM<!7 des Débats du 3 mars !8o4 (12 ventôse an XIJ)

Pétersbourg, 3 février. La Hotte de la mer Noire a reçu ordre de se préparer à mettre à la voile avec. des bâtiments de transport. On dit qu'elle doit se rendre dans la Méditerranée. On croit que le comte de Markoff n'entrera point au ministère et qu'il est destiné à l'ambassade de Vienne. En vertu d'un ordre de l'empereur, il va être créé huit nouveaux bataillons de garnison. Les droits de douane prélevés l'an dernier montent à 7,079,396 roubles. On a exporté pour 31,895,082 roubles et importé pour 21,838,962.

Ratisbonne, 24 février. Renseignements sur l'état, fort amélioré, des différends qui s'étaient élevés entre les principaux membres du corps germanique, notamment l'ordre équestre et la question des votes virils.

Paris, 2 mars. Le capitaine d'un navire neutre. entré à Fécamp le 27 février, venant d'Angleterre où il a relâché, rapporte qu'à son départ on était dans les plus vives inquiétudes sur la maladie du roi. Ces avis sont conformes à ceux qu'on a reçus à la Haye par une lettre écrite d'Yarmouth et dans laquelle on dit positivement que les médecins désespéraient du rétablissement de Sa Majesté britannique. Le général Jourdan, nommé au commandement des troupes françaises en Italie, est arrivé le 19 février à Milan. L'orage extraordinaire du 24 février, dont il'a été rendu compte hier, s'est étendu à la Hollande. La foudre a mis le feu à la tour de la grande église de la Haye. L'incendie a été éteint par l'activité des pompiers.

Température à Pans 3 degrés 1/2. Feuilleton sur T~ncrede, tragédie de Voltaire. Cours de la rente 5y fr. Banque de France j,i02 fr. 5o. (en baisse).

Spectacles du 2 mars. Théâtre-Français: Ser/or/M~, /es 0~'g~MK~ Opéra-Comique première représentation de M?MOMrromaMg.?~e., opéra en un acte, précédé de ~'Ep/'eM~e ~7/~eo~e. Théâtre Louvois le 7?eH~-yoM.~ le Co~a/en~ le 1-eMA' Co~ë~'eH.

A L'ËTRAN GER

ALSACE-LORRAINE

On nous écrit do Strasbourg

La Délégation d'Alsace-Lorraine s'est réunie aujourd'hui à troM heures en séance plênière pour discuter en deuxième lecture le budget de l'Université, de la Bibliothèque de l'Université et de différents autres services touchant à l'enseignemeNt. M. Riff a pris la parole pour réclamer le traitement égal pour les professeurs des deux Facultés de théologie. Puis différents orateurs se sont fait entendre au sujet des professeurs de lycée et du niveau des études en Alsace-Lorraine. Quelques jeunes délégués ayant fait des comparaisons avec la Prusse, M. l'abbé Winterer s'est levé pour protester, sur un ton très violent, contre de pareils rapprochements, les deux pays vivant dans des conditions toutes différentes. M.Weber, représentant de Boulay, a fait la semaine dernière, à la Délégation d'Alsaee-Lorraine, des observations au sujet du refus d'inscrire des prénoms français sur le registre de l'état civil. Dans toute l'Allemagne les noms les plus cosmopolites sont ad-

thryps, même souvent incomplètement, Men plus rapide et économique, puisqu'il supprime en grande partie les lavages des plantes, les bassinages à la mixture~ etc. Le prix de revient est du reste aisé à Sxer.

Pour une serre de 200 mètres cubes, il faut dépenser environ, avec une fumigation à la mixture un litre de nicotine titrant 16 à 17 degrés, à 70 centimes le litre, soit 7 fr. Pour une fumigation au cyanure, il faut environ 600 grammes de cyanure à 3 fr. 15 le kiL, soit 1 fr. 90; il faut 2 kilog. d'acide sulfurique a 60 degrés, va~nt 25 centimes le kilog., soit 50 centimes; au total, 2fr.40. L'économie est près de moitié sur l'emploi de la nicotine. Avis aux intéresses. Mais répétons encore une fois que le procédé au cyanure ne saurait être confié aux premiers ouvriers venus et qu'il doit être surveillé de près.

Les feuilles de vignes qui poussent en serre présentent très souvent des verrues; on ne trouve pas ces verrues dans les vignobles, elles sont spéciales aux cultures sous verre, aux forceries du Nord de la France et de l'Europe. Cette proliGcation des tissus est abondante sous la face extérieure des feuilles, rare sur les rameaux. Ces verrues restent turgescentes jusqu'à la chute des feuilles. On s'était demandé souvent quelle pouvait être leur origine. Le tissu se modine beaucoup. MM. P. Vi&la et P. Pacottet ont fini, après de nombreuses expériences, par découvrir que la verrue était produite principalement par l'excès d'insolation sous les verres de la serre. La lumière possède, comme chacun sait, une grande action sur le tissu humain elle en a aussi sur le tissu végétal! A Finnuence de la radiation il faut joindre une température d'au moins 20 a 25 degrés et une atmosphère humide.

Les feuilles rendues verruqueuses par une lumière intense se défendent à la façon des plantes grasses par le développement d'un faux tissu palissadiquo contre une chloro-vaporisation et une température exagérée qu'accentue l'action directe du .s.o!eit par la radiation lumi-

mis, pour la ferre d'empire on se croit oblige d'uscf d'une rigueur spéciale ~n refusant tout simplement les noms ou eh les traduisant de la façon la plus baroque. C'est ainsi que <: Blanche ? devient rëguliérement ~o'Hca;, ;x René ~cnK/Ms et < Marcel > Aff)!fCeMMS.

Mais le comble du grotesque avait été réalisé pae cet employé de l'état civil d'une petite ville lorrains qui, voulant faire du zèle, avait traduit « Toussaint par AMer/tM/t~K.

L'exposé de M. Weber a déjà eu un résultat iacs-< péré. La ~~aM&Mryer Post, ello-mêmo, enregistra avec satisfaction, dans les publications de l'état civil de la journée d'hier là mention d'une petite Germaine que ses parents ne seront pas o1)!igëa d'appeler durant toute sa vie GM'MNtMa:.

Le maire de Colmar a communiqué avant-hier~ à son Conseil municipal la réponse des autorités à la proposition d'introduire l'enseignement du français dans les classes supérieures des écoles primaires. Cette réponse est négative.

Cent quinze jeunes gens, nés dans l'arrondissement de Mulhouse, ont été condamnés par le tribunal correctionnel chacun à 600 marks d'amende, ou à six semaines de prison, pour s'être soustraits par rémigration à l'obligation du service militaire. ROYAUME-UNI

Une importante élection partielle a eu lieu hier à Normanton, dans le Yorkshire. Il s'agissait de remplacer M. Pickhard, député ouvrier, décédé. M. Parrott, candidat du parti ouvrier et du parti libéral, a été élu par 6,855 voix, contre 2,909 à M. Dorman, candidat unioniste, soit avec une majorité de 3,9't6 voix.

L'élection s'est faite sur la question des projets Chamberlain. La nomination de M. Parrott est un échec pour M. Chamberlain et une victoire signalée pour le parti ouvrier anglais.

A la Chambre des Communes on a discuté hier le budget de la marine.

M. Batfoùr a dit

En présence des importants crédits demandes, Chambre doit envisager la situation gënëraie en Rm'opo et en Asie, situation qui suffit pour justifier ics uëpensca projetées.

Parlant de toutes les marines importantes qui existent actuellement, le ministre fait remarquer que le résultat d'une guerre entre l'Angleterre et deux grandes puissances, étant donné les pertes inévitables des deux côtés, serait de donner aux autres marines demeurées intactes une position qu'elles n'occupent pas aujourd'hui. C'est là une éventualité que l'Angleterre ne doit pas perdre de vue. M. Balfour répugne à parler même de la possibilité d'une guerre, et il déclare qu'il n'y a aucune raison d'appréhender cette terrible éventualité quant t à présent. Mais en indiquant les motifs qui ont obligé le gouvernement à demander des crédits aussi considérables, il se voit forcé de .Caire mention des événements possibles.

Par 847 voix contre 87 la Chambre adopte Ie3 effectifs de la marine tels qu'ils sont fixés dans Io budget.

BELGIQUE

Dans la deuxième audience du procès intenté an roi par les créanciers de la princesse Louise, M~ P.-E. Janson, représentant les demandeurs, a terminé sa plaidoirie.

M= de Jongh lui a succédé.

Pour lui, le contrat du mariage du Roi et de la Reine des Belges est inexistant, les deux souverains vivaient en fait sous le régime de la communauté légale. M~ de Jongh continue

Déja le roi a eu bien de la peine à faire admettre par le pouvoir législatif la donation qu'il a faite à l'Etat belge. Quant aux usages de la cour d'Autriche dont il est question, du moment le tribunal doit les examiner, il n'a qu'à voir s'ils sont conformes au droit civil.

Un antre usage qu'il eût peut-être été bon da respecter, c'est celui de toutes les familles bourgeoises, qui consiste à payer son couturier. SAINT-SIÈGE

On a fort remarqué, à Rome, les audiences privées accordées par le pape Pie X à certains personnages occupant de hautes fonctions au Quirinal, On raconte même dans la Ville Eternelle et l'TïaHe se fait l'écho de ce bruit qu'il aurait été question récemment d'une audience accordée par le Saint-Père à la reine Marguerite.

Pie X, pressenti à ce sujet, aurait fait savoir qu'il recevrait avec plaisir la reine Marguerite, mais il fallait que la reine consentit avenir au Vatican dans une voiture qui ne porterait pas les armes de la cour d'Italie. Naturellement, la reine refusa, et les choses en restèrent là. Mais l'~aKe conclut du fait quePicX n'était pas opposé en principe à cette entrevue < qu'il y a réellement quelque chose de changé dans les rapports du Quirinal et du Vatican

TURQUIE

Les ambassades d'Autriche et de Russie ont remis hier à Tewfik. Pacha un mémorandum contenant les propositions de la commission de réorganisation de la gendarmerie dans les trois vilayets de Roumélie. On n'attend plus maintenant que l'approbation de .la Porte.

VENEZUELA

La sentence du tribunal de La Haye a causé une sérieuse surprise au gouvernement qui ne s'attendait pas à voir les puissances ayant organisé le blo' cns obtenir un traitement privilégie.

Le Congrès a été convoqué immédiatement.

NOUVELLES POLITIQUES Le .F~yst'o a interviewé l'un des collègues de M. Combes, et le tableau de famille brossé par ce ministre n'est pas très flatteur. D'abord, contrairement. à ce qu'afnrmait hier le président du Conseil à un rédacteur du même journal, on ne parlerait jamais de la politique générale du Cabinet aux séances du Conseil des ministres, et les membres de ce Conseil n'entretiendraient pas eatre eux des rapports très cordiaux. Le ministre a terminé ainsi sa description.

U y a un de nos ooHëgucs qui a perfectionne te système de l'isolement. C'est Maruejouls. H va le plus qu'il

neuse et calorifique. On peut atténuer la production des verrues par l'ombrage des serres àvignes.

Pieds pudiques A propos de notre récent article sur ce sujet, M. Henri O'Shea, président de la Société scientifique «Biarritz Associations, veut bien nous envoyer quelques détails nouveaux qui montrent jusqu'à quel point le sentiment pudique relatif aux pieds remonte à la plus haute'antiquité. Citons M. O'Shea « C'est à cause de la multitude de vos ouenses que votre honte a été découverte et que vos pieds ont été souillés. Jérémie XIII 23. Chez les Grecs, la déesse Lucina, qui présidait aux naissances et vint au monde sans douleur, avait ses pieds cachés. Pausanias 1,18,5. <: Chez les Goths d'Espagne, relever tant soit peula <:basquina~ ou jupe d'une damepour voir ses pieds était regardé comme un très grand affront. Dans la~romance du C~, la catastrophe des enfants de Lara eut pour cause le relèvement de la <: saya de Dona Lambra.

!> Quant aux reines d'Espagne, l'étiquette s'opposait à ce qu'on pût même soupçonner qu'elles avaient des pieds, et ceux-ci étaient soigneusement cachés par de longues. robes traînantes. & Dans les images de la Vierge et plus particulièrement dans les <: conceptions H était absolument défendu aux artistes de l'Espagne catholique de montrer les pieds. Saurait-on imaginer quelque chose de plus éloigné du respect que nous devons à la pureté de NotreDame la Vierge que de la peindre assise avec un genou placé au-dessus de l'autre et souvent avec ses pieds sacrés, découverts et nus? Rendons grâce à la Sainte Inquisition qui a fait cesser pareille impiété. Tacheco, Arte de la Pintura.491.

Comme tout cela est loin! 1

Nous avons reçu encore un certain nombra de lettres sur les <! images subjectives. La place nous fait défaut pour en parler aujourd'hui. Nousy reviendrons.

HENMBE PARVIUtE.


peut & la campagne, laissant son ministère aller tout !Mu~Ie dirigeant deloinetMen.

C'est un tomme !oya! mais, dégoûte comme nôUs~H voudrait bien s'en aUer. Le respect humain le retient comme nous. Pourtant, on avait craint qu'il ne donnât sa démission a la ftn du mois dernier. U ravait annoncée. Mais combien en ai-je eu moi-même deTelteitës qui ne sont pas deYenues des volontés

Les journaux radicaux-socialistes rapportent et commentent avec aigreur un propos que M. Doumer aurait tenu lundi à la Chambre. Rencontrant M. Faure, chef de cabinet de M. Combes, dans les couloirs du Palais-Bourbon, M. Doumer lui aurait dit <: J'apprends que M. Combes sepropose d'allerprêsider un banquet dans mon département au mois d'avril. Dites-lui de ma part qu'il n'aura pas à se deranger. Je l'aurai renversé d'ici-là

Cette scène, qui avait pour témoins M. Trouillot et plusieurs autres personnes, faisait un instant après l'objet de vifs commentaires à la Chambre. L'.AMrorf dit qu'il fut décidé en principe, par manière de représailles contre M. Doumer, qu'un appel serait adressé à tous les députés et sénateurs de la majorité pour les inviter à se joindre, le 10 avril, aux élus républicains de l'Aisne et à faire des fêtes de Laon une solennelle manifestation du

Btpe.

L'~Mfore ajoute que M. Doumer, en présence de cette manifestation, aurait décidé de s'abstenir d'assister aux fêtes de Laon. Mais cette information n'est pas connrmëc par l'.EcMtr, qui paraît en bons ~rmes avec M. Doumer et qui signale seulement ce différend sans y insister..

CHAMBRE

La sous-commission d'enquête de l'affaire Humbert a tenu hier une séance sous la présidence de M. Déribéré-Desgardes.

Avant de lever la séance, on a fait un résumé, disant « qu'il résulte du travail de la matinée, que M. Sée, d'ans quatre dépositions, a été très afnrmatif sur le dépôt de 500,000 fr. que Gustave Humbert aurait fait en 1883 à sa banque, au moment de. la débâcle de l'Union générale des médecins ont déclaré en 1901 et en 1903 que M. Sée était atteint de sénilité précoce; la commission appréciera. » La sous-commission se réunira samedi. En l'absence de M. Delarue, aucune décision n'a été prise en ce qui concerne l'audition de Thérèse Humbert. COURRtER DU_PARLE~EMT

s :É: r~ .A.T'

SëaMce <~M Mtars

PRÉSIDENCE DE M. FALLIÈRES, PRÉSIDENT

M. Rouvier, nous l'avons dit hier, a demandé au Sénat de maintenir le statu quo en ce qui concerne la répartition des charges du service des enfants as-

sistés.

Le président de la commission des finances, M. AntoninDubost, a plaidé la même cause, soutenant ![ue les départements devaient supporter la plus lourde part, le service des enfants assistés ayant un caractère de dépenses locales mais, M. Strauss, qui voulait augmenter la charge de l'Etat, l'a emporté contre M. Rouvicr et contre M. Dubost par 123 voix contre 101. L'Etat aurait, d'après cette loi, à supportai' 2/5 de la dépense des enfants assistés, au lieu de 1/5, et les départements 2/5 au lieu de 3/5 aujourd'hui. Les communes conservent l'autre cinquième. L'ensemble du projet de loi a été adopté, et le Sénat s'est ajourné à jeudi trois heures.

C:M:A.IMCE5Ft.E:

iSëattcedM~Mtat's

PRESIDENCE DE M. GUILLA.IN, VICE-PRESIDENT Tout naturellement, M. Lasies qui demandait au gouvernement et à îa Chambre de consulter les conseils municipaux avant d'examiner le projet qui doit supprimer l'enseignement congréganiste, fut battu par 333 voix.contre 831. Ainsi tomba le dernier obstacle qui mettait à l'épreuve la patience de M. Combes et de ses complices.

Et la discussion générale commença. Nous avons atcndu trois discours l'uh, fort joli, de M. Charles 3cnoist, rempli d'esprit, de bon sens et de fines sail~es, et dont on lira plus loin l'analyse..M. Combes eut l'inconvenance., au moment précis M. Benoist réclamait son attention, de se lever et de gagner la coulisse. M. Combes, élève docile et laborieux, aprofité beaucoup des leçons que lui donnent ses camarades socialistes, et il est parvenu sans trop de peine 'a acquérir la courtoisie de M.Chauvière et l'urbanité de M. Coûtant. Ils n'ont pu pourtant, à leur grand chagrin, lui donner ce grand air, cette vigueur, ce panache dont ils s'enorgueillissent eux-mêmes, et ils avouent qu'ils n'ont réussi à faire de leur disciple qa'un petit.personnage assez maussade et mal élevé, mais qui a et aura toujours les dehors d'un donneur d'eau bénite.

Il convient aussi de féliciter M. Lerolle de son ardente éloquence cet orateur chrétien a défendu avec passion les écoles congréganistes. Il a fait surtout appel à la probité de nos législateurs, dont 233, dans leurs programmes, se sont prononces pour la liberté de l'enseignement et 'S2 seulement ont demandé la suppression complète des congrégations. Mais les programmes, autant en emporte le vent. Le troisième discours fut celui de M. Gouzy. Jamais la Chambre, qui pourtant est accoutumée aux choses gaies, joyeuses, ridicules, n'entendit pareille bouffonnerie. A chaque mot, cet admirable législateur faisait éclore et épanouir de magnifiques neurs Je sottise; tantôt il mariait une < conscience amoureuse avec la vérité tantôt notre amoureux délicat et attendri rappelait les doux entretiens de Mme du Cayla avec <: son royal ami Charles X fut un « bigot & que l'on comparerait à Dioctétien.. Quant aux papes Oh les papes sont les ennemis personnels de M. Gouzy. Il jette, et avec quelle magnanimité, son gant à Pie VIII, à Pie IX, à Grégoire XVI, à Léon XIII, à Paul V. Et il fait de toutes ces < saintetés une délicieuse et gigantesque salade. M. Gouzy ne craint du reste pas < de descendre d'un degré Alors il parle du droit des pères de famille. Il connaît l'âge de pierre, l'âge de fer; il nous dit ce que furent les pères dans les cités iacustres, dans le droit romain, et il conclut que le père n'a pas le droit de chausser sa fille de brodequins trop étroits et de lui estropier le pied qu'il n'a pas le droit de verser de l'alcool à son e.ifant 3° que la mère de famille n'a pas le droit d'introduire de l'alcool dans les biberons des nouveau-nés 4° que, par conséquent, et comme corollaire nécessaire de tous ces principes doctement établis, les congréganistes sont incapables d'enseigner. Incapables, ils le sont <~ radicalement, constitutionncllement, confessionnellement. Quels hommes, quels républicains aurions-nous, si un père ivrogne pouvait se continuer dans son iUs ivrogne, poursuivait M. Gouzy qui se complaisait dans le développement de cette remarquable idée Quels républicains aurions-nous si. Mais à ce moment un députe de la Droite s'écria <! Il n'y~a qu'à vous regarder Et l'on

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Toutes les Femmes.

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vit M. Gouzy qui se balançait nonchalamment comme j un grand peuplier, avançant .le cou, branlant la tête à droite et ~gauche. 11 conclut par ce bouquet: «Je n'en veux pas plus aux eongreganistes qu'aux pots de nears qui tombent sur un crâne et le brisent. Mais de même qu'il y a des règlements de police pour empêcher les pots de fleurs de tomber, de même il faut qu'il y en ait pour empêcher les eongreganistes de fausser les cerveaux des enfants. »

Après cela, M. Gouzy n'avait plus de degré à descendre. Et il ne parla plus~

Mais il est temps de revenir au beau discours de M. Charles Benoist, dont voici les meilleurs morceaux

M. Charles jBeMOM<. Lorsque l'histoire, à laquelle M. le président du Conseil a voue sa mémoire, cherchera ce qn'elle doit plutôt recommander à l'admiration de la postérité, ou l'abondance de ses vues ou la continuité de ses desseins, elle sera bien embarrassée.

Le projet qui vons est soumis nous fait craindre qu'il en soit ainsi ce projet n'a point été voulu et prémédite par M. le président du Conseil; il est le résultat d'une circonstance fortuite.

C'était dans la séance du Sénat du i2 novembre 1903, au cours de la discussion d'un projet que les journaux s'obstinaient a appeler le projet Chaumié et dans laquelle on a vu M. le président .du Conseil préoccupe de faire taire M. Chaumié, tandis que M. Chaumié s'eobrçait de faire parler M. le président du Conseil.

Dans cette discussion, M. Alfred Girard déposa un amendement tendant a supprimer l'enseignement, non seulement des congrégations non autorisées, mais aussi des congrégations autorisées et mémo du clergé séculier.

En même temps M. Delpech déposait un amendement un peu moins étendu, par lequel il demandait seulement la suppression de l'enseignement des congrégations au< torisêes. M, le président du Conseil fut frappé par!a beauté de la pensée de M. Delpech, et par la double beauté de la pensée de M. Alfred Girard. Il déclara que les idées de M. Girard étaient deux idées maîtresses et, comme il n'est pas de ceux qui caressent les idées qu'ils ne peuvent épouser, il en a épousé une.

Le fruit de cette passion est le projet que nous discutons aujourd'hui. Il me sera facile en deux mots de vous en montrer le but.

On vous demande, après avoir sacriné les congrégations non autorisées, de sacriner les congrégations autorisées, puis on vous demandera demain de sacrifier l'enseignement religieux des prêtres séculiers. Le tour des congrégations hospitalières viendra ensuite.

Après, on vous demandera d'autres aacriûces encore. Et, sous le consulat de M. Combes, s'en iront l'une après l'autre toutes nos, libertés. (Applaudissements au centre et à droite.)

Ainsi par des chemins détournés, nous arrivons au monopole de l'enseignement, à la suppression de l'enseignement libre.

.M'. ÇA. -B6MOM<. Vous ne voulez pas, dites-vous, maintenir dans une situation privilégiée des institutions confessionnelles dont les membres ont renoncé a la plénitude de !Ieur individualité.

Mais est-ce que le droit de vivre est un privilège ? Vous voulez que pour vivre on ait la plénitude de sa personnalité? Savez-vous qu'il y a une congrégation pour laquelle j'éprouve une certaine inquiétude C'est celle dont vous êtes le supérieur la congrégation ministérielle. (Rires au centre et à droite.)

S'il faut jouir de la plénitude de la personnalité pour avoir le droit de vivre, que faites-vous ici? (Vifs applaudissements au centre et à droite.)

Vous ajoutez que de ces congrégations religieuses les services ne répondent plus aux nécessités du présent. J'ai entendu cet argument. Crispi l'avait employé avant vous pour détruire lea œuvres pies en Italie. Quand on détruit, il faut pouvoir remplacer; pour sup- primer les congrégations, il faudrait avoir le moyen de le faire.

Vous dites qu'elles ont commis la faute d'entretenir dans le pays des divisions profondes. C'est vous qui avez parlé ainsi. (Applaudissements au centre et a droite.) Qui a fait naître ces divisions profondes? Les congrégations ou vous? Vous voulez nous mener à l'unité morale. Voua voulez après le eo)Mpe~s e.f/re ëdicter le eoMjoeHe M:0'ar~ Vous ne pouvez sortir d'une intolérance que pour rentrer dans une autre.

Est-i). au demeurant, si utile à une démocratie d'avoir une unité morale! Y aurait-il un régime démocratique possible, si tout le monde était du même avis? Une seule opinion, une seule éducation, quelle chimère Emilio Castelar parlait de deux utopies qui ont ensanglanté la terre l'utopie d'une seule nation pour tous et l'utopie d'une seule religion pour tous Votre chimère est plus petite, mais elle n'est pas moi~s dangereuse. (Applaudissement au centre et à droite).

On prétend que -la liberté d'enseigner n'est pas de droit naturel

M. Charles JSeKOMt.– A toutes ces libertés votre projet de loi va porter atteinte. Quand même le droit d'enseigner ne serait pas un droit naturel, la liberté n'en est pas moins l'état social le plus haut, tandis que l'absence de liberté est l'état social le plus bas. Et la liberté de l'enseignement fait partis do ces Ubertcs primordiales. EUe est la conséquence des libertés de presse, de pensée et de parole. L'équation a ëtë faite. Vous direz que la presse s'adresse aux hommes faits et l'école aux enfants. Mais il n'est pas sûr que l'effet no soit pas le même. (Très bien très bien sur divers bancs.)

Toutes les Constitutions dignes de ce nom ont reconnu la liberté d'enseignement comme une liberté vitale et fondamentale. Je n'en citerai qu'une seule, la Constitution belge de 1831, où la liberté d'enseignement est inscrite comme supérieure et antérieure à la forme même du gouvernement. (Très bien très bien! au centre et a droite.)

Qu'on ne nous parle pas de liberté s'écrie M. Charles Benoist. Aujourd'hui, l'Etat moderne s'incarne dans les personnes.

Jtf. C7to:WM jBeMo{s<. Aujourd'hui l'Etat c'est vous, et cela nous enraye demain ce sera peut-être nous et cela ne sufnrait pas à nous rassurer. (Très bien très bien! et rires.) Car il faut tenir compte des intérêts,et des passions.

L'Etat démocratique, c'est la moitié plus un; c'est quelquefois la minorité dominant la majorité. (Très bien! très bien a droite). Vous voulez bien nous admettre à recevoir l'enseignement tel que le conçoit la majorité, mais je ne suis pas libre, si je n'ai pas le droit de penser et d'enseigner a penser contre la majorité. (Applaudissements sur les mêmes bancs.)

Un théoricien contestait la compétence de l'Etat en matière d'enseignement Je n'admets pas, disait-il, que les enfants puissent être modelés suivant un programme imposé par l'Etat; je ne veux pas que les impôts de A servent a payer l'enseignement donné à B. Je proteste contre cette superstition politique qui a remplacé le droit divin des rois par le droit divin des Parlements. s C'est Herbert Spencer qui écrivait cela. En 1880, lors de l'apparition des décrets, Le Play demanda à ses amis d'Angleterre ce qu'ils en pensaient. Ils lui répondirent que si une pareille proposition était présentée.en Angleterre, il no se trouverait.pas une Chambre pour la voter, et que si par hasard un Parlement la votait, le peuple entier la considérerait comme une intolérable oppression. (Très bien! très bien !). Quant au .Kulturkampf allemand, Bismarck dans ses mémoires a écrit « L'erreur m'apparut tout entière quand je vis les gendarmes, braves gens mais maladroits, courir aprCs les congréganistes et les religieux, gens subtils qui passaient a travers toutes les portes et par toutes les trappes.

Je cite cette phrase pour l'heure encore lointaine où M. le président du Conseil écrira ses mémoires. (On rit). Mais aujourd'hui il est tout à son œuvre; il dit même: «Je ne suis là que.pour cela*. Sur les autres questions, il n'a pas d'opinion, il dit < Qui sait? x ou « Peutêtre c'est oui ou non, ou bien oui et non, ou encore ni oui, ni non. (Rires à droite).

doivent acheter le

Af. CAaf~ ~eMOM<. A l'heure où se passent prës de nous de graves événements, M. Combes n'a qu'une pensée, chasser quelques moines et quelques religieuses, puis~ quelques prêtres. Pourquoi ? Pour vivre Non. Pour traîner une existence ministérielle subalterne et subordonnée. (Applaudissements à droite et sur divers bancs au centre.)

Le gouvernement ne veut pas voir lès autres questions politiques il n'est au pouvoir que pour la lutte contre les congrégations; Nous, nous ne sommes pas ici pour cela. Car enfin nous sommes d'accord sur un point avec l'Extrême Gauche, c'est qu'il faut travailler a réaliser l'idéal politique et social de la démocratie. Vous ne pourrez y travailler avec le ministère actuel. Le jour où il aura nni son couvre, il perdra la vie avec ses raisons .do vivre. Alors je ne sais si M. le président du Conseil entrera dans l'histoire, mais il sortira d'ici, et la majorité qu'il aura si ndelement suivie l'etonnera par son ingratitude. (Vifs applaudissements au centre et à droite.)

P.-S. M. Poulain a obtenu le vote d'une résolution tendant à inciter le gouvernement à autoriser la courae d'automobiles de circuit des Ardennes,

ALGÉRIE

ARRIVER DU 'GOUVERNEUR GÉNÉRAL A ALGER M. Jonnart est arrivé à Alger, hier après-midi, à trois heures et demie, par le paquebot ~'M~'ëMe-e~eM*e.

Dès que le bateau est entre dans la passe.~le gouverneur est monte dans un canot et est venu accoster au quai do l'Amirauté, où l'attendaient, avec tous les hauts fonctionnaires, les membres de la caravane du Nord et du Pas-de-Calais, arrives avec leurs familles depuis la veille.

Respectueusement salué et vivement félicité pour l'énergie qu'il a su montrer à la Chambre 'pour faire triompher les projets des chemins de fer algériens, le gouverneur a gagné en voiture, escorté par un peloton de spahis, le palais d'Hiver, où il a définitivement installé ses appartements.

M. Jonnart a assisté ce soir au dîner oB'ert aux conseillers généraux du Pas-de Calais par leurs compatriotes d'Alger.

Plusieurs discours ont été prononcés, notamment par le gouverneur général qui s'est déclaré heureux de se retrouver au milieu de ses compatriotes. Faisant allusion à la partie du voyage déjà accomplie, M. Jonnart a dit

a Vous avez pu constater qu'on peut s'attachera à la terre d'Afrique sans perdre pour cela l'amour de la patrie française. >

Le gouverneur a terminé en portant un toast à ses compatriotes, nouveaux amis de l'Algérie.

G5JEtRR!E ET ~!M!~E

LeJoMf~a~ o/~CM~ publie ce matin la liste par ordre alphabétique, des sous-officiers admis à l'Ecole militaire d'infanterie, à la suite du concours de i904.

Le général Laborie de Labatut, commandant d'armes à Dijon, vient, par décision portée à la connaissance des troupes de la garnison par la voie du rapport, d'interdire aux ofnciers et aux soldats les deux cercles de la ville ayant un caractère confessionnel. Cette décision sera lue pendant deux jours dans toutes les casernes et au rapport.

Les journaux de Toulon qui ne sont pas inféodes à M. Pelletan annoncent que la traversée du SMM~ a été extrêmement pénible. L'armement en avait été improvise avec trop de hâte, et les officiers même s'y sont trouvés mal à l'aise. Enfin, une partie de l'équipage manquait, 105 hommes sur 600. On estime qu'à "Saigon il faudra deux mois pour mettre le ~S:~ en état de disponibilité complète.

La prochaine promotion dans le corps des officiers de marine comprendra deux vice-amiraux en remplacement du vice-amiral de Beaumont, placé par anticipation dans le cadre de réserve, et du viceamiral Maréchal, décédé, et quatre contre-amiraux, en remplacement du contre-amiral Le Do, décédé,. du contre-amiral Marquer, placé par limite d'âge dans le cadre de réserve ht des deux contre-amiraux qui seront promus.

Le croiseur cuirassé .MoM-<3a?K6e«a!, parti hier matin de Brest pour des essais de trente-six heures, a touché les Pierres-Noires. Une voie d'eau s'est déclarée. L'hélice a été faussée. Le croiseur est rentré au port.

Une commission d'enquête a été chargée d'exami ner la responsabilité du eommanda.nt.

K Le Chemin de la Gloire H (~) Par Georges ÛHNET

On s'est bien souvent demande qu'elle était l'innuence du monde sur l'avenir des artistes. Beaucoup de bons esprits sont convaincus que cette influence ne peut être que néfaste. Le monde, qui est compose, en général, d'hommes oisifs et de femmes frivoles, ne peut, dit-on, apporter à un artiste que des habiudes de plaisir, un vain désir de gloriole et des goûts de snobisme, qui ne peuvent pas s'accorder avec le silence et l'isolement nécessaires à la méditation.

D'autre part, dès qu'un artiste commence à avoir un nom connu, il est aussitôt sollicité par toutes les maîtresses de maison, enchantées de le produire dans leurs salons et de l'onrir a leurs invités comme l'attraction rare et sensationnelle. Voilà l'artiste entouré de .natteries et de caresses. Comment résister a des sollicitations aussi séduisantes II se laisse aller, il est pris par la vie mondaine, il gaspille son temps en fêtes et en dîners, il use les forces de son esprit a briller dans des conversations légères, et lorsqu'il s'assied à sa table de travail, il ne pense plus qu'aux victoires qu'on remporte sans peine.

Cette question, qui est en somme une question très grave dans la carrière des artistes, est celle que Georges Ohnet examine avec sa maîtrise accoutumée, dans son nouveau roman le C'AeMm ~e ht (HoM'e.

11 nous montre le musicien Olivier Derstal, âpres un premier succès, entraîné dans l'orbite de milliardaires américains qui vont se servir de lui pour donner à leurs réceptions et à leurs dinera un éclat artistique que tous leurs millions réunis ne pourraient pas leur fournir. Chez ces milliardaires, il y a une jeune ûllo, Suzannah Brandon, qui s'éprend bien vite d'Olivier et qui, après des scënes de coquetterie délicieuse et de charmantes émotions, finit par vaincre les scrupules du musicien et le décide à lui donner son nom et a partager la vie fastueuse et les millions de son père.

Des !ors l'existence de Derstal change. Certes, il aime beaucoup sa femme et sa femme l'aime infiniment mais il faut que l'artiste dise adieu à tout recueillement et à tout travail.

Les fêtes succèdent aux fêtes croisières sur le yae/ longues stations dans des villes d'eaux, fôtes a Paris, dîners et bais Derstal est entraîné dans un mouvement de dissipation et do luxe, et c'est ici que commence un (1) 1 volume, 3 fr. 50, librairie OllendorS, Paris.

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«OMBREUSES ILLUSTRATES EM tOULEURS ~PTi'jP~fZB'jRCOErC~

48 pages

FEUX JU~EM, ÉDITEUR

102!, I~u.<B T=!.<5st.'una3.'uLï', le 3E=*E~X:S

drame pathétique dans la vie d'un homme qui était ne pour la gloire et qui sent que son bonheur même va l'cmpôeher d'y atteindre. A la nn, il aura le courage do renoncer à co bonheur, afin dp reprendre le chemin aride et sans joie, qui seul peut le mener au sommet de sa carrière.

Nous ne pousserons pas plus avant l'analyse de ce livre dont la lecture vient de nous passionner. On comprendra que le problème qu'il soulève touche à des questions assez graves pour qne la curiosité causes par l'apparition du «"Chemin de fa Gloire » ait été considérable. C'est peut-être le livre dont on parle le plus en ce moment dans le monde, parce que c'est le livre les dangers du monde sont le plus franchement exposes, sans partis pris, avec la très juste vision de ce (ju'il faut en attendre, mais aussi de tout ce qu'il faut' en redouter. Il est bien certain que beaucoup de maîtresses de maisons et beaucoup de nos jolies mondaines en voudront à Georges Ohnet qui tend à éloigner d'elles, et de toutes les séductions qu'elles répandent, les véritables artistes ëpris d'une gloire pure.

Qu'elles rcncchissent pourtant, et elles comprendront qu'il leur resterait un moyen de conserver auprès d'elles )es vrais artistes et même do leur ôtre utiles, ce serait de devenir a leur tour des femmes plus sérieuses et plu s rëtlëchies, d'exigor de ceux qui vivent au'prës d'elles une existence moins bouleversée, moins extérieure, plus in~time et plus méditative. Ce serait de rem.p'acer les réceptions à grand tapage, les parties' bruyantes d'automobiles et les soirées « à tôtcs par un véritable salon (comme étaient Ipà salons d'autrefois), ou chacun pourrait causer tranquillement, choisirait ses idées, les ex-

primerait avec so'n et se dcvelopperaitsoi-même par une

communion intelligente et raffinée avec des personnes de son" cercle x en état de lui répondre.

Il faut, pour cela, que les femmes apprennent à causer au lieu de jaboter, s'habituent à aborder les idées générales et oublient les questions de toilettes, ne pensent plus a jalouser telle ou telle pour de petites piqûres d'amour-propre.

Ce jour là personne ne pourra plus empêcher un artiste de fréquenter les salons et le monde, car il ne trouvera qu'à s'y afnner, à s'y développer et à s'y parfaire. Mais tant que des Oliver Pcrstal ne rencontreront que des familles Brandon, il faudra qu'ils renoncent à leurs rêves de gloire, parce que la gloire ne s'accommodera j-tmais des combinaisons de l'argent et des soucis creux de l'orgueil. PAUL SOBAT.

F~i-ts Gb.ir~

B~e teatps. (Bureau central météorologique). Les fortes pressions du nord-sst de l'Europe se sont étendues vers l'ouest sur les Iles-Britanniques; le maximum 784'°"' se trouve encore eu Russie. Le baromètre reste un peu bas dans le sud-ouest du continent une dépression (754'°") se trouve sur l'Algérie. Le vent prend de la force du Nord- Est sur nos côtes de la Manche et de la Bretagne il est faible en Provence. La neige tombe assez abondamment toute la moitié nord de la France.

En France, le temps va rester froid avec vent d'entre Nord et Est; des chutes de neige restent probables. A Paris, hier, nuageux; neige ce matin. Baromètre à sept heures du matin :759'8. En basse jusqu'à 11 heures.

SITUATION PARTICULIÊaE AUX POHT3

jU'anc7tC. .Mfr houleuse à Dutikerque, à Calais, à Boulogne, au Havre et à Cherbourg.

OceaM. Mer belle à Br'est et à Lorient. Me~t~'ra<tëe. Mer belle à Marseille, à Sieié, à Nice.

Cor~e. Mer belle aux Me.<) Sanguinaires).

Observatoire mumetpet. 2 mars

Motttsotttht S'-tacqttM

Tetap- !a pi M bMM de !<t ntttt.. 2<'4 2'!) à 7 heares du mtttta. 2<'0 2*0 à 2 heures d~ sou. –0"2 +0°0 Barom&treà2h. du soir ~9*~1, stationnaiM. Vent dominant E.-S.-E.

Etat du cial à Paris couvert, neige.

Remarques sur la veilie nuageux.

D<!(MCf~M'M&!pOMf MMM. 1-4, iO-it, i3, i7-i8, 2526,30-31.

t~es eengrégatiema. M. André, juge d'instruction, examine en ce moment divers dossiers qui tendraient à prouver que certains établissements sont restes ramifiés à la Compagnie de Jésus. Deux experts, MM. Loubery et Pinta, sont chargés d'examiner la comptabilité et les actes de constitution des Sociétés civiles qui régissent ces établissements.

Bneident à ta BBenrse dn V: avait. Au cours d'une fête familiale donnée à la Bourse du Travail par le Syndicat de l'industrie électrique, plusieurs assistants ayant entonné l'Ma<t'OMa/e qui avait été exclue du programme, des protestations s'élevèrent et faillirent dégénérer en rixe. La salle a du être évacuée.

B~es agr!eM!teafs de Ffawe. Continuant ses travaux, la Société des Agriculteurs de France s'est occupée hier de l'enseignement agricole libre dont a parlé éloquemment M. Blanchemain.

Le secrétaire général a ensuite fait connaître les résultats des concours de l'année. Voici les principales récompenses qui ont été décernées Concours des instituteurs de la Dordogne (Prix Godard). MM. Laguionie, à Bussière-Badil Lapeyrie, à Coux; Merlet, à la Roche-Chalais Bordes, à Oliarguet; Chapoulie, à Froissans; Bazinet, à Champeevinet.

Concours des instituteurs des départements des Basses et Hautes-Alpes, Ardèche, Drôme, Isère, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie et Vaucluse. MM. Vidal (médaille d'or); Salomon, à Barby (Savoie) Marcel Sabin, à Laurac (Ardeche) Bouvier, à Saint-Gengloph (Haute-Savoie); GuerreGenton, à Morestel (Isère) Mme Rostaing, à Fitilien (Isère).

Concours des monographies do communes. MM. Léon Dubreuil, à Boin (Vendée) de Bardies, à Saint-Girons (Ariège) Jules Grec, à Antibes (Alpes-Maritimes) Rouanet, à Venès (Tarn); Henri Girard, à Paris, etc.

Enfin, le congres a décidé que ses membres visiteraient samedi le Jardin colonial.

BJn drame rae~berkantpf.– Après avoir vécu pendant quelques années en bonne intelligence avec son mari, Mme Tournier, sertisseu&e sur ivoire, dut, au mois de novembre dernier, l'abandonner pour aller habiter seule 88, rue Oberkampf. Jaloux et brutal, Toarnier, qui est ouvrier mécanicien, passait ses journées chez les marchands de vins, rentrait régulièrement ivre et faisait à sa femme, obligée de subvenir seule aux besoins du ménage, une vie insupportable.

C'est pour {iette raison qu'elle l'avait quitté et, le 3 décembre, introduisait contre lui use instance en divorce. Malgré les prières et les menaces du mécanicien, Mme Tournier s'était toujours, depuis leur séparation, refusée à reprendre la vie commune, et jeudi dernier, ayant rencontré soa mari an bras d'une de ses voisines, elle en profita pour le lui signifier à nouveau. Tournier jura de se venger. Sachant que sa femme allait chaque matin prendre son café dans un bar situé au 92 de la rue Oborkampf, il s'y rendit hier, et, sans explication, lui tira deux balles de revolver dans la tête, puis essaya de se suicider. L'intervention du patron du bar l'en empêcha, et la balle alla se perdre dans le plafond.

daujourdhui

50 cent.

Mme Tournipr, dont l'état est très grave, a été transportée à l'hôpital Saint-Louis. Quant au meurtrier, il a été écroué à la Santé, sous l'inculpation de tentative d'homicide volontaire, avec préméditation et guet-apens.

fPrtS dans Ma aseensem'. M..Tellier, vieiilard de soixante-dix-sept ans, demeurant, 173, rue du Faubourg-Poissonnière prenait, hier, l'ascenseur pour remonter à son cinquième étage, lorsque par- venu au quatrième, se croyant arrive à destination, il ouvrit la porte et fit un mouvement pour atteindre le palier la marche ascendante de l'appareil nt comprendre an vieillard qu'il se trompait il chercha à se ressaisir, mais tomba en arrière et ses jambes dépassèrent la cage de.l'ascenseur.

Lorsque, quelques secondes après, l'appareil arriva au cinquième étage, les jambes de M. Tellier se trouvèrent prises comme dans un étau. Il fut impos- i sible de sortir le vieillard de cette douloureuse situation, et il fallut rintervëntioil des pompiers pour 1 l'en délivrer.

M. TeIIier a été relevé sans connaissance. On craint pour ses jours.

iSr<Mtte d'sHMHp. Au troisième étage du numéro 26 de la rue Fabert, hier soir, vers huit heures, une jeune femme, Mlle Cécile Legrand, s'est suicidée, parop que son amant, M. Charles Clairjaux, représentant de commerce, avait manifesté l'intention de la quitter.

M. Charles Clairjaux avait vainement sollicité de ses parents l'autorisation d'épouser Mlle Cécile Legrand. Il avait même été mis dans l'alternative de rompre avec sa maîtresse ou de se brouiller avec sa famille. H annonça à Mlle Cécile Legrand qu'il ne pouvait plus vivre avec elle. Celle-ci ne répondit pas. Mais tandis que son ami avait le dos tourné, ëile se tira une balle de revolver dans le cœur. Au bruit de la détonation, le concierge accourut, et pendant que M. Clairjaux se désolait, il alla prévenir M. Deray, commissaire de police, qui vint procéder aux constatations d'usage.

iL'cmpetsoHneuse de Saint-Ciar. La demande d'examen mental de Mme Galtié a été déposée hier au parquet de Lectoure. M. Daussos, juge d'instruction, l'a transmise immédiatement à M. Pu'el, procureur de la République, qui en ce moment examine le dossier en vue des réquisitions définitives. ESapast't de forçais.–Un convoi de treize forçats, compose des condamnes des départements delà Seine et de Seine-et-Oise, est parti hier de la Rochelle pour l'ile de Ré.

Parmi les détenus se trouve Martin, l'assassin de Berthe de Brienne, condamné aux travaux forcés à perpétuitë.-

&Jm dfatme chez tes Vert'e-f~em'as. Ainsi que nous l'avons annoncé, la chambre des mises en accusation de la cour d'appel de Rennes s'est réunie, hier après-midi, sous la présidence de M. le conseiller Guillaumain, pour examiner le cas des frères Nouazé.

Elle a admis le pourvoi formé par la partie civile contre l'ordonnance du juge d'instruction, de Saint Malo, qui renvoyait les frères Nouazé, capitaine et second del'ë/t'e-yMMc', devant le tribunal correc- tionnel, sons la simple inculpation de violences et voies de fait à l'égard des matelots Josmin et Gaf-' trique.

Mme Deslandes,.sœur de Josmin, de même que Mme veuve Josmin et la famille Gafïrique, préten- daient que les coups avaient déterminé la mort et que, seule, la Qour d'assises était compétente en l'espèce.

La chambre des mises en accusation a renvoyé les accusés devant la Cour d'assises d'IIIe-et-Vilaine, sous la prévention de meurtre. La plupart des témoins étant des marins qui vont s'embarquer ces juurs-ei pour la pêche de Terre-Neuve, l'aBaire ne pourra venir qu'à la session de novembre.

TOUf

La distribution des prix de la Société de Secours mutuels « la Prévoyance commerciale a eu lieu dimanche 28 février au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne.

M. Dufayel a oC'ert, comme tous les ans, une somme de trois mille francs à M. Déborde, le président, pour la caisse de la Société.

BIBLIOGRAPHIE

La FeMHM <~4.o:<r~MH, dont le premier numéro est mis en vente ce jour, n'est pas une imitation, mais bien une publication d'un genre entièrement nouveau, s'adressant à la femme et à la jeune fille en se proposant de les intéresser, de les amuser et de les renseigner.

Les articles et nouvelles dus à la collaboration d'écrivains dé valeur sont de premier ordre et conçus dans un esprit de bonne éducation et non de frivolité.

L'illustration aussi abondante qu'artistique, tirée en grande partie en cou.leurs, natte le regard à chaque page.

Imprimée sur papier couché, cette'nouvelle publication est des plus soignées et sa présentation permet à ~a jP'eHMM<! d'~M;'oM)'a!iMt de pénétrer dans les intérieurs les plus élégants et les plus difficiles. ("VOtr CM.C jln~OKCM J

Le AfaMM<~ ~'arc/teo~o~M de M. Enlart permettra aux amateurs et aux savants de comprendre et d'admirer les vieux monuments.

(Vot'r sua; ~MKOtCM.)

I~r3È! CE~.OB-.OGS-TE:

Les obsèques du prince Louis de Polignae, décédé à Paris, le 28 février 1904, auront lieu le jeudi 3 mars, en l'église de la Madeleine, à midi. Suivant la volonté expresse du défunt, aucune lettre d'invitation ne doit être envoyée.

Prière de n'envoyer ni fleurs ni couronnes. On annonce la mort de M. Henry Perrotin, le savant directeur et fondateur de l'Observatoire de Nice, correspondant national de l'Académie des scieuces pour la section d'astronomie, décédé à l'Observatoire du Mont-Gros, à l'âge de cinquante-huit ans. Il fut appelé, il y a quinze ans, à la direction de l'Observatoire de Nice, l'importante station scientifique, créée à ses frais par M. Raphaël Bisehon'sheim~ membre libre de l'Académie des sciences.

THEATRES

Nouveautés Za MatM.~aMe pièce en quatre actes de M. Georges Feydeau.

L'affiche dit < pièce ». C'est de l'honnêtetë. M.Feydeau n'a pas osé écrire ~comédie* Et il n'a pas voulu écrire < vaudeville ». Ce n'est franchement, en effet, ni un vaudeville, ni une comédie. Cela tient des deux genres. Et ce que l'on pourrait reprocher à La ~siMpa'ssey c'est de manquer d'unité de ton. Mais peut-on reprocher quelque chose à une pièce dont on garde un si bon souvenir? La .Ma'<M pas~/ contient un second acte qui, à lui seul, assurerait un grand succès, un second acte merveilleusement drôle et qu'on peut qualifier de cnef-d'œuvre. 11 a provoque, du commencement à la 'fin, un rirs unanime, un rire orchestral qui allait parfois jusqu'à éteindre la voix des comédiens.

LU L

Dans ce Numéro, outre le début de SB PER~EMCHE, .ROMAN tMÈD!T DE GYP Lectures de Jeunes Filles, par MARCEL PpÉvosT B L'Idéal, par BRADA. Ecritures Sympathiques~ par PAPUS Mesdames Bonaparte, par F. LoLLÉE g~ Journée d'une Japonaise, par DE MÉNiL. S. M. la Crinoline, par J. RoBtQUET Un Descendant du Cid, par M' PARDO BAZAN Le Rêve de la Petite Laurence, par G. DELAiR g La Femme d'Aujourd'hui, par HENRIETTE, etc., etc., etc. jE~MC~'OM ZM.SifyMC~O~ g

7M~r~</t'OM$ o~~s~Mcs. ~es Z<?~es ~e*~a ÛMï'M~Ct'Me g CONCOURS, etc. JB

Ce qui est désolant, c'est que ce second acte esf presque inénarrable. Ou, si l'on peut le raconter, du moins seraH-ildifnoite d'en Prévoir les trouvailles d'observation, les trouvailles de mots, et toute la fantaisie Cela .se passe dans une garçonnière. Deux amants, Mme Chanal et Massenay s'éveillent après de beaux rêves. < II doit être au moins minuit dit Mme Chanal f. Massenay regarde l'heure. < Nom de D. six heures du matin f

Six heures du matin, c'est impossible, s'écrie Mme Ghana). Ou bien, c'est effrayant! Je 'suis une femme perdue'J'avais dit à mon mari quejedinaischez ma mère

Et Massenay do son côté Ma femme, mon Dteu 1 ma femme, que peut-elle penser

Vous êtes marie g Mais oui

Misérable!

Et les deuxamants, si'pleins de tendresse, il y a trois minutes, se disputent à qui mieux mieux. Pendant qu'ils s'habillent dans )e cabiact de toilette, un homme pendre dans la chambre. C'est un locataire ivre, Hubertin, qui se trompe d'étage. Et !e monologue de ce pochard est exquis. Dans une demi obscurité, il'tieoouvredos vêtements d'homme, s'imagine qu'il s'est dévêtu sans s'en apercevoir, et s'étend sur le lit. Quand Mme Chanal et Massenay rentrent, Hubertin s'écrie <: Un homme avec ma femme! et veut tuer Massenay..11 tire un coup de revolver. Mme Chanal prévient le concierge qu'il y a un fou dans l'appartement..Qu'on aille chercher le

commissaire!

Voilà le commissaire Il frappe. Ah le bon commissaire, dit Mme Chanal, comme il a été prompt Le commissaire entre, mais ce n'est pas celui qu'ils attendaient. Il est suivi de M. Chanal et vient constater le flagrant délit d'adultère.

Mais sans détails, et je n'ai pas la place d'en donner, je sens bien que tout cela peut paraitro banal.

La suite de l'histoire divorce de Chanal divorce de Massenay dont la femme apprend tout au troisième acte. Mais Chanal, qui a une philosophie particulière, est resté l'ami de Massenay qui a épousé Mme Chanal. Celle-ci, du reste, commence a regretter son premier mari. D'autre part. la première femme de Massonay, sur le point d'épouser un ami de celui-ci, regrette d'avoir divorcé. Et l'ordre primitif, an quatrième acte, est tout près d'être rétabli. Dans ce quatrième acte, M. Feydeau a montré beaucoup de ûnesse sentimentale. Nous y sommes dans la pure comédie, et cela est plein de promesses pour l'avenir de M. Feydeau.

La pièce est jouée à la perfection par le très nn M. Noblet, par Torin, pochard admirable. Germain, qui serait plus sûrement comique s'il. savait mieux son rôle, Landrin, Garby; par Mlle Carlix qui s'est montrée comédienne fine, spirituelle, adroite et pleine d'entrain, Jenny Rose et Gense.

En. S.

La Société philharmonique reprenait hier, à la salle de la rue d'Athènes, la série de ses concerts interrompue par les fêtes de février. EMe avait fait appel, cette fois, à un quatuor parisien, l'un des meilleurs, celui de M, Hayot. Ces excellents artist&s ont admirablement jooS un quatuor de Brahms, un c:M~a:MMMo de Haydn et le 8" quatuor de Beethoven. Ce fut une interprétation d'un goût parfait, d'une mesure et d'une finesse dignes de tout otogc. M. Messchaert a été fort applaudi dans des ~Mt!e)' de Brahms, de Schubert et de Schumann. A la Comédie française, un rôle restait a distribuer dans !s _.P!M /'a:&~e, la pièce en quatre actes en prose, de M. Marcel Prévost, celui d'Angélique. 11 vient d'être donné à Mme Raphaële Sizos.

Annonçant par lettre a M.Albert Carré le renouvellement de son privilège pour sept années, M. Chaumie, ministre de l'instruction publique, a ajoute

« En vous notifiant cette décision, je suis heureux de vous adresser toutes mes félicitations pour la mani&re brillante dont vous vous êtes acquitte de vos fonctions pendant les six années écoulées. J'ai toute conSance t[u'cntre vos mains le thëâtrs do l'Opéra–Comique ne peut que prospérer et rendre de nombreux services a l'art lyrique et aux compositeurs de musique, x A cette lettre étaient jointes les félicitations particulières de M. Marcel, directeur de. Beaux-Arts. Le théâtre de la Renaissance donne aujourd'hui la 150* représentation de ~IffM~ctt-e et annonce la dernière semaine de la belle comédie de MM. A. Capus et E. Arène. La distribution restera la msmc jusque ta dernière représentation MUe Marthe Brandès et M. Lucien Guitry en tête.

Pansiana a donne, hier soir, la première représentation de A~M'~eHs Ct'M~OMts. opérette de MM. Ctaude Roland et Serge Basset. Musique entraînante. CostujmeS et décors superbes. Bonne troupe, conduite par l'exquise Mlle Dieteric, et succès des plus vifs.

De Btois

« A la représentation donnée lundi soir au château de Blois par ta Société les ~Mtt'x des .Arts, notons le succès obtenu par Hubert-FiUay avec ~n:o;'?'eMrc de !a ~'Ct~e, un délicieux petit acte en vers. exceDemment interprète pat Mme Marius Diitard et MM. A. DiUard. et de la Cotardiëre.

POMf~s! ~re 'e~~ s~S!? Si votre bébé reste chetif, c'est le moment de lui faire prendre l'EmuIsion Scott < à .preuve la IcttM suivante

Paris, ]8 jan-tier !~03.

Messieurs De faible constitution et sans appétit, mon petit Robert, âgé de sept ans, restait chëtit. J'ai commence & lui donner de i'Emutsion Scott l'année dernière et, de'pnis, il a beaucoup grandi et s'est tout en mcme temps fortinë. Il a maintenant bon'apputit et se porte admirablement. C'est à l'Emuision Scott, j'en suis persuadé, que je dois .ces heureux resuitats.

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Ne laissez jamais votre enfant <: cbetif s, ce serait l'exposer à la maladie qui toujours attaque tes fat'

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mulsion Scott, qui le fortifiera en relevant sa nntrition par l'huile de foie de morue, et en rëveillant sa vie nerveuse par les hypophosphites. EUe a rapidement raison- aussi de toutes les accotions de la gorge et des poumons.

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P~RtS. MM. E.Adam, Adolphe GmUot, la duc de Luvnes, te marquis de SegonMC. ~<,< A de ampsia princesse de Beauvau. la comtesse A.(M C~br~an. la vicomtesse de La Rochefoucauld, Lemonnier. PROVINCE. MM. Georges Anccl. à Cannes ;Maunoo Ti~ T~ourriëres; le comte du Luart, a la Grand-

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Vcate au Palais, te 16 mars 1904. & deux heures.

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1

OERN!ERE HEURE M Edgar Combes, secrétaire général du ministère de l'intérieur, a reçu ce matin la municipalité de Saint-Quentin qui venait inviter le président du Conseil à se rendre à Saint-Quentin le 10 avril prochain pour assister à un banquet.

C'est eo banquet qui a donné lieu à 1 incident Doumer, que nous relatons d'autre part.

LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE Changhai, le i" mars. On annonce que le tribunal des prises japonais vient de déclarer de bonne irise les navires russes suivants Le jifoMMe?! et l'~oMM, appartenant à la Compagnie-de l'Est chinois, pris l'unie 6 février, l'autre le 7, au large de la côte coréenne;

Le ~MM:'a, appartenant à la Compagnie Russe de navigation et du commerce, capturé le 7 février, dans les eaux coréennes;

L'.EM:pereMt-<tM<!re et les Gr<!M~<c~-M<c~! 1 e/-2\c&/<M, vapeurs de la Compagnie de pèche de la b~cinf, pris le 10 février

Le Xo~, navire appartenant à la Compagnie commerciale du Kamchatka, arrivô le 10 février à Yokohama, et capturé dans ce port.

Un mois est donné aux interesses pour faire valoir leurs réclamations. On fait observer que r~oMM, le ~bMMcK et le ~MM:a n'ont pas connu la rupture des négociations russo-japonaises et ont été pris avant la déclaration de guerre.

Vigo 2 mars. Des marins russes ont été acola. mes. Dans un café, le public a demandé à l'orchestre de jouer l'Hymne russe et la Marche royale espagnole, et les a écoutés debout et nu-tête.

Les marins russes spnt l'objet d'incessantes ovations.

Saint-Pétersbourg, le 2 mars. L'7?n~H~8 ''MMe publie un télégramme envoyé d'Omsk par le lieuicnant général Soukhotine au ministre de la guerre Durant mon long trajet il m'a été donne de voirp!uBieurs détachements do troupes. J'ai pu constater que l'envoi des troupes se fait dans l'ordre te plus parfait et que les soidats sont pourvus'do chauds vêtements. A Tche)iabinsk, le chef militaire du distnct exerce a. ce sujet un contrôic Eëvëre, et peut ainsi se convaincre par tui-mume que les sotdats sont vctus chaudement. La Russie et les Etats-Unis

Washington, le 2 mars. –Le comte Cassini, ambassadeur de Russie, a priéM.Hay, secréta-M-e d'Etat, do lui fournir des explications au sujet du projet de câble entre le Japon et l'ile de Guam (Philipmes).

Garenne; Henri PM.cire, ~Pau te vicomte Edmond de

i'oneins, -'x Axay-Ic-Rideau..

~M~d~~rd~'Arc~H; Jules Cu~rier, à

Cannes.

MH& Marguerite Roux, au oh&teau du Gazon.

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Jolin 3. Fantine.

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cil not.Paris.22 mars 1904. M~Leroy.Lanquestet JoussEUN, not., 2i, place Madeleine, dep. ench. H~tM<!teat!an en l'étude de M' CoTTfN. notaire AMJ Paris, rue Royale, n' 0, lo merorcdt

9 mars 1904, deux heures prêciscs.

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Et sur les lieux pour nsiter. Etude de M' TABA.RY, avoue a Versailles, rue de ]a Paroisse. 4.

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îo Sue. et Raki- EgYPte--no%" 171 .41 hyp.).Sel)t. 430 423 l,anglaagte Estat4 82 83 50

M. Hav a repondu qu'aucune demande de concession. t n'avait été adressée jusqu'ici au département de 1 btat, ce qui semblerait signifier qu'aucune demande do ce genre ne pourrait être agréée pour le moment. M Hay et le comte Cassini se sont ensuite entretenus de l'attitude hostile de la presse amértcaine vis-à-vis de la Russie.

Au cours d'une conversation avec un journaliste, l'ambassadeur de Russie s'est exprime en ces termes Le peuple russe ne peut pas comprendre les attaques des journaux américains, et je me demande quel en est le motif. Une des raisons nuses en. avant jusqu'ici pour justifier cette attitude est que les Etats-Unis sont mécontents do ce que la Russie n'ait pas évacue la Mandchourie.

Mon gouvernement espérait sincèrement qu'il lui serait possible de retirer ses troupes n un moment, mais la nécessité de sauvegarder~otre situation prédominante et très particulière dans ces régions, situation reconnue par toutes les puissances, nous a mis dans l'impossibilité d'évacuer la Mandchourie sans danger pour nous.

Dès que la Chine aura pris les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde de nos intérêts légitimes en Mandchourie, il nous sera alors possible de mettre à exécution nos projets originels. On a d'ailleurs eu des exemples qu'il est superflu d'indi- quer, où une nation ayant signifié de bonne foi son intention d'évacuer une région s'est vue obligée, par suite de circonstances imprévues, de ne pas rempur ses promesses. »

Le comte Cassini aexprime sareconnatssance.de l'on're faite par la Croix-Rouge américaine d'envoyer des gardes-malades sur le lieu des opérations, mais il a décliné cette onre.

Le concours agricole

Le concours agricole s'est ouvert ce matin à la gâterie des Machines.

L'installation est loin d'en être achevée, et de nombreux ouvriers s'activent encore aux derniers préparatifs, mêlant le bruit de leurs marteaux, de leurs scies et de leurs varlopes à la bruyante cacophonie de cette ferme immense, chants de coqs, bêlements, mugissements, etc.

Toute la partie affectée aux instruments aratoires, qui occupe une moitié du vaste ha! est cependant prête, et, d'autre part, tous les boxes réserves aux bestiaux sont dressés mais ils sont encore aux trois quarts vides d'animaux. Ce n'est, au surplus, qu'un retard de quelques heures, car les arrivages sont ininterrompus, et pendant toute la matinée l'encombrement était considérable sur l'avenue de la MottcPjcquct. ou à l'entrée de lagalerie le sorv~ce vétérinaire assistait au débarquement des animaux et procédait à leur visite,

Quoi qu'il en 6&it, on peut jwger dos maintenant

CONCOURS HIPPIQUE

Le cornue de la Société hippique. Muni sous ta présidence de M. le baron .lu Tei~ du Hav.lt~.ent d'arrêter le nro~'amme définitif du Concours lupptque de i9(h. ~fco ~-avance des fétide Pâques cette année, les grandes journées du Concours pourront être placées

-%près le carême,

~e~u?'meme de Piques que sera couru le prix Juisnë-la course d'obstacles pour le pnx Mornay Mra tiXmar<fi de Pâques )o prix des Ycneur.s !e~md~ e Championnat du chcYal d'armes, le samedi; dcnx iournees des grands prix. de Paris sont nxees au dfm~c~ au mardi de Quasimodo, date de la clôture

do l'IIippiqlle.

~°Les 't~'a~ commencent après-demain au Grand Pa-

Les travaux commencent après-de au Grand Pa-

lais.

AUTOMOBILISME

Hier soir, à sept. heures et demie, ta Chambre des Dëput~ brisait fAuton-.obile-Ciub de France ,<-o~rir l'épreuve etiminatoire de la Coupe Gordon-Bennctt sur le circuit de rArs-onne. adopte par IA. C.i. Cette décision, duc a rencrgil"e mtervenHon du marqMS de Dion, solutionne une queshon fort compromet~nte pour les intérêts de l-ind~ne ~"o~< C'est une jour.nëe qui comptera dans les annales etc. la locomotion moderne.'

Le quatrième critérium do consommation organ'sc par notre conMro 1' tommcnccra demain jeudi pour durer trois jours.

<lMA)!!Ma t) B~'it!a.R.FormeviHe,I2etl;,aT. I

~L~jard.écur.rem:Aadj.èt.Cit.assct.e 1

gM~~nLL&Jard.cour.rem.Aadj.ct.CnASSERY

~ouYiile,~vnI,2"l/2. M.p. 1.5,000f. S aud ,I~CHASSERYCt~o<tHa:~e.not.Parts,q.Vottaire,5.« Avis divers

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devenu encore plus praLique gr&ce & son nouvel Ce train comporte deux fois par somame, ) 1 horare mis en vigueur au dë~ut. de la saison et lundis et jeudis, une voiture direco P?urNap!f a.<;a corre~nondo~co bihfbdomfutnirc sur Kap)cs où elle parvient les mardis et vendredis a 11 h_ et~e~madaire sur Paterme. du soir; le jeudi .cette voiture continue sur P Le B''ar!s.-Sotue-es-9'a!et-iHe-E~re«s Icrmc, ou eUo arru-e le samedt < h. 10 du so~

m~ES~~sM.MaMa~ti&~MMtMt~t~~ 1~»>;r.1"

-n 1 t __t Il

pré&' nerni-- BOURSES ÉTRA.N si

nue le concours de cette année sera des plus importants, et l'agencement parait devoir en être des plus heureux.

Un questionnaire socialiste

On nous écrit do Reims

II est devenu banal de parler de l'acception que< les socialistes donnent à ce mot de liberté août ils usent si complaisamment. Mais il semble, cependant, difucile de passer sous silence le fait suivant qui vient de se produire ici. Il existe, dans cette ville manufacturière, une Chambre syndicale des employés, dont le siège social est à la Bourse du Travail. Elle a pour devise « Bien-être et Lt&er/g. Le comité vient d'envoyer à tous les patrons (industriels, négociants, boutiquiers même) une circulaire qui <: appelle leur attention sur une décision de la Chambre syndicale des employés, revendiquant, pour tous les travailleurs du comptoir et du bureau, le repos hebdomadaire. » A ce document est joint le questionnaire suivant « i" Etes-vous partisan de la fermeture le dimanche et jours fériés? .n~

» 3" La Chambre syndicale a fixé au 17 avril 1904 la date de la fermeture Adhérez-vous à cette dé-

cisiou 9

)i- 3" Fixez-vous une date autre Laquelle ? » 4" A quelles conditions, si vous répondez négativement aux questions ci-dessus, adhérerez-vous à la fermeture?

» 5° Quels sont, notamment, les commerçants vendant la même spécialité que .Tous-même, et qui devront adhérer à la fermeture, pour ne pas vous faire encourir une concurrence déloyale! » G" Veuillez faire ici telles réserves que vous croii rez nécessaires dire les jours où les magasins pourraient être ouverts exceptionnellement; dsre si la signature d'un engagement entre tous les commerçants vendant votre spécialité vous semblerait nécessaire ? »

Jusque-là, rien de mieux. Beaucoup do patrons, d'ailleurs, n'ont pas attendu qu'on fit auprès d'eux cette démarche of'tioiciio pour se déclarer partisans d'un repos dont ils peuvent, au surplus, aveu-besoin eux-mêmes. Mais les choses changent de caractère, et le questionnaire se teinte d'une douce ironie, (fuand la circulaire ajoute:

<! A cet effet, nous avons rédige !e questionnaire que vous trouvère?, ci-contre, et que nous vous serions ohtig&s de nous retourner avant le 15 mars, e.)oque à taqucHe nous c~fc.tuerons io dépouillement des réponses qui nous seront parvenues et QUE Nous

RENMOKS PUBLIQUES.

A ce moment, noux cuberons la chcateie a sc fouruit' chez les commerçants qui noua répoadront favorablement et MO!M pre~roNs ~OM~ MexMrs

CYCLISME ,e

Un meeting oyctiste, dent une course de 1,009 kUdmetres est te principat pivot. auM JiM au Vëtpdrome dtute!'les3,4,5etGmars prochain.

SPECTACLES DU 2 MARS

Opéra. 8 h. Siegfried. Français. 8 h. 1/2. Le Dédale.

Ooèra-Comique. 8 h. La Reme-Fiammette. Odèon. 8 h. 1/2. La Seconde Madame TanqueMv. Théâtre Antoine. 8 h. 1/2. Papa Mulot. L'Assassinée. Vaudeville. 8 h. 1/2. Décadence.

Théâtre Sarah-Bernhardt. 8 h. 1/2. La Sorcière. Gymnase. 8 h. 3/4. Le ReLour do Jérusalem. Renaissance. 8 h. 3/-4. L'Adversaire.

Porte-St-Martin. 8 h. 1/ Fais tan'.

Ga!té. 8'h. 1/2, Cyrano de Bergerac.

Variétés. 9 h. Monsieur Betsy.

Châtelet.8h. 1/2. L'Oncle d'Amérique.

Athénée. 8 h. 1/2. Le Prince consorts

Nouveautés. 8 h. 1/2. La Main passo-

Palais-.Royal. 8 h. 1/2. Les Drames d'Hercule. Théâtre Victor-Hugo. S h. 1/2. Les Pantins. La Cruche cassée.

Ambigu. 8h. 1/9. Nana. Théâtre Cluny. S it. 1/2. Le Tmih de plaisn-. Lo GafitdeSuedc.

Folies-Dramatiques. S h. 1/2. Une Nuit de Noces.

Direc6eur du Musée de Sculpture comparée du Trecadéro. Depuis IeaTomps mérovinglensjosqa'àIa tienaisasnce.

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tt~~ ~a,, q provoquer les douleurs de reins que pro-

duisent les santals impurs ou associés à

~m à p))MMt{t aMt.tu. re.NM-Bmrtj! 9aas ~j_

p)'op?'e K ame~e)' a coM~ost'~oK ceux qui croiraient, par un refus systématique, pouvoir denier à d'intéressants travaiitcurs le droit à un micux-Stre social, au bénénce d'une journée de liberté par semaine. » M est donc entendu que tout patron qui, par suite des exigences de son industrie ou de son commerce, devant lesquelles il s'incline lui-même, n'aura pas obtempère aux injonctions, si joliment présentées < sous forme de consultation, de la Chambre syndicale des employés, sera, publiquement, désigne à la vindicte de son personnel, et qu'une campagne, l'at- teignant dans ses intérêts, sera menée contre lui jusqu'à capitulation comp)ete: la délation et le chantage élevés à la hauteur d'un principe. Voilà où en sont arrivés des esprits surchaunespar la propagande de ceux qui prônent inlassablement l'idée de droit, en effaçant, systématiquement, celle de devoir, et no voient la liberté que dans la suppression de celle d'autrui..

Que pense de cela M. Mirman~ Le députe de Reims a-t-il inspiré ces revendications nouvelles de ses électeurs, ou le professeur est-il, une fMS de plus,dépassé par ses élevés? H. W.

La neige

De même qu'à Paris, cette nuit, la neige est tombée en abondance sur divers points de ta France. On en signale même à Cannes, ce qui est tout à fait exceptionnel.

Dans l'Est, on mande de CharIeviHe que la neige recouvre le sol d'une couche qui atteint dix centimètres d'épaisseur.

Ce fait ne s'était pas vu depuis plusieurs années, en mars.

Berlin, le 2 mars. Daus la séance de la Chambre des Députés, M.Budde, ministre des travaux publics, déclare, au nom du gouvernement prussien, que la présentation du projet de loi concernant les canaux à la Dicte de Prusse a été ajournée après Pâques, parce que la partie du projet relative à la régularisation des marées, aux digues en générai, au régime des eaux du cours supérieur et moyen de l'Oder, n'a a pas encore été approuvée par la Diète provinciale de Silôsie, et que l'on doit, en vue de t'nnifornuM de la régularisation de tout le cours de i'Oder. examiner doœneert avec cctt~iete la partie déjà élaborée du projet, qui est relative au régime des eaux de l'Oder inférieur, de !a liavel et de la Sprée.

Rome. le S mars. Hier soir, place Colonna, le cénéral français du cadre de réserve Simon trône, i se trouvant à Rc-mc depuis dimanche, a été renverse par nn fiaGre qui lui a nasse sur le corps.

Des carabiniers sont accourus et ont condutt le L { général à l'hôpital où il a été soigné.

Le gênerai a reçu à la tête des btcsstirc~ dont on

Théâtre Bejazet. 8 )). i/2: Corignan con~a Gortgnan. GMnd-&uignoI. 9 h. Casino, hôte!, jeux, etc. Pehte b.ot'ne seftétts~. Le Vieux' d< ta Rouquine* Un Homme très fort.

Capucines. 8 h. 3/4. Tactique on'ensive. Idoine. On demande.– Labougette.– Paury-re.–Kn Revenant d& Jéricho.–Rosé mousse..

Bijou-Théâtre. 9 h. Les Joies de i~ paternité. Mathurins. 9 h. Un Amant dcticat. Pied de ch!Hit. Le Captif. La Chance de Françoise. Le Protecteur. Fantaisies-Parisiennes. 8 h. 1/2. La Garçonnière. La Ma)!eaboun'er.

Moulin-Rouga. 9 h. Votuptata.

Scala. 8 h. i/2. Mam'xeUo Chichi.

La Bodiniëre. 9 h. La Loi du Talion. Petin, Moniitarbourg et Consorts.

Théâtre Rabelais. 9 h. Le Truc. La Triple Athance. L'Ardent artilleur. La Veuve. Carina, Howey,

Berthey.

Con* Européen. 8 h. 1/2. Veinard! Partie do

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il

f~-i~MMtf.?.

On fait naturellement très peu d'affaires, et, à cause môme de l'etroitesso du marché les variations do cours sont assez étendues. £f On est cependant beaucoup plus calme que C ces jours derniers. fi IL n'y a toujours pas de défaillances con- s nues, mais cela n'empêche pas de faire cou- lE rir des bruits pessimistes, et certaines per- n sonnes attendent, pour acheter, les exécu- n tions qu'elles espèrent devoir se produire a demain. rc' ait n'il 1~

La crainte d'une surprise possible fait qu il y a une tendance générale à se tenir sur la 9 'éserve. Mais maigre tout, les cours ont fait preuve aujourd'hui d'une réelle fermeté. Le s comptant est d'ailleurs toujours excellent, et il il est évident que, pour la Rente notamment, d la liquidation a fait disparaître du marché une grande partie du stock nottant. a

On cherchait encore aujourd'hui des titres 1 en report à 2 centimes seulement. Comme, t d'autre part, il n'y a ni nouvelles du théâtre 1 de la guerre, ni apparence de complications l extérieures, les baissiers manquent de prôtexte pour peser sur les cours.

La Rente, après s'être avancée à 95 30 et t avoir nécbi à 94 80, clôture à 94 87, en 1 avance de 17 centimes sur hier. 9

L'Extérieure espagnole est en reprise sen- c sible de 75 90 à 76 55, c

Les fonds russes se retrouvent aux mêmes cours qu'hier.

Le Consolidé 4 0/0 1901 unit à 93, le 3 0/0 1891 à 74 45.

L'Italien se raffermit, en clôture, à 99 10. Le Turc 4 0/0 reste bien tenu à 77 90, après avoir débuté à 78 25. Le Portugais progresse de 57 10à57 -t0.

Les Etablissements de crédit font preuve de fermeté.

La Banque de Paris se tient à 1.027.

Le Crédit lyonnais à 1,068.

Le Crédit foncier à 652.

La Thomson-Houston est calme à 621, le Métropolitain à 504.

Le Suez est soutenu à 3,890.

Le Rio-Tinto est bien tenu à 1,177.

La Sosnovice se relève de 1,377 à 1,384. Les Mines du Transvaal sont calmes et fermes. La Rand Mines finit à 221 50, l'East Rand à 153 50, la Goldfields à 140 50.

La De Beers se maintient aux environs de470.

t~nu!fe*, S mars. Marché soutenu, mais affaires trës calmes.

Les Consolidés sont inchangés a 83 9/t6. Les Fonds étrangers sont fermes, surtout le Turc et l'Espagnole.

Vienne, 2 mars. Ouverture ferme surtout tes Valeurs de forges sur des achats de Bertin. Les affaires en général sont calmes. Séance ferme.

Les Valeurs de banque sont soutenues. Les Valeurs do transport sont demandées. Clôture ferme.

BerMn, 2 mars. Ouverture très ferme, particulièrement les Valeurs industrielles sur les avis favorables des Etats-Unis et l'annonce de la formation du Syndicat des Aciéries.

Les Fonds d'Etat sont en reprise, en séance marché ferme. Les valeurs de Banque sont soutenues.

Ctôtureferme.

espère qu'il sera guéri dans une quinzaine de jours. Le général a été ensuite ramené à son hôtel. Le cocher, auteur de l'accident, a été arrêté.

TRIBUNAUX

I/AFFAtREBERTIE-MARIOTT

M le substitut Rome vient de donner ses conclusions dans cette aiîairo. Il a fait ressortir les contradictions que présentent les certificats établis sur l'état de santé de M. Bertie-Mariott il a signais toutes* les obscurités qui demeurent sur les faits qui pourraient entraîner la responsabilité de M. Baudin et du docteur Fere.

Et il a conclu que la réa~té de ces faits ne pouvait être prouvée que par une enquête qu'il a demande au tribunal d'ordonner.

Lo proo&s a entr'ouvert une porte qu'il faut savoir ouvrir t.oute grande et par jaquette tout doit. passée. Jugement à huitaine.

LE PROCÈS DE M"~ DE PELUSSfER

Mme de Pellissier plaide devant la 1~ chambre du tribunal contre M" Auzoux, avoue M. Dumort, ancien notaire à Rouen M. Guerin, gendre et successeur de M. Dumort. Elle réclame contre eux une condamnation, tant pour dommages-intérêts que pour restitution, à 1,800,000 fr. Mme de Pellissier, veuve d'un consul général, avait une fortune d'environ 500,000 fr., et un terrain sis avenue de Brcteuil, à Paris. A la suite de certains embarras, elle voulut emprunter sur ce terrain, et entra en relation avec M" Dumort, alors notaire à Rouen, d'où elle-même était originaire. Dumort devint, pour toutes les affaires do Mme PcMissicr, son homme de confiance.

H paraît que la gestion du notaire ne fut pas heureuse. En 1896. sa cliente l'assignait devant le tribunal de Rouen; puis le notaire reconnaissant qu'il restait en eïïet débiteur de Mme de Pellissier, ils convinrent de s'en rapporter à un arbitrage. Les noms des arbitres, aujourd'hui, sont intéressants à signaler pour Mme de Peltissicr, son avoue de Paris, M" Auzoux. pour M. Dumort, M~ Parmenttcr. Le Drincipf de responsabilité n'était pas contesté les arbitres en nxcrent le ehifTre à 240,000 fr. Le jour où devait être rendue la sentence de condamnation. intervint Mme Humbert. Mme Humbert avait, en cSet, intérêt à c'e que le credtt de Dumort demeurât intact. Elle offrit de payer on l'acquit de Uumort. Mais elle pavait en billets. Sur le conseil de M" LavoU6c, son avocat, Mme de Pollissicr refusa et la sentence fut rendue..

Ce fut alors que M' Dumort, se prétendant hors d'etatdepaycr. proposa a Mme de Pellissier de lut déléguer une créance d'A peu. près la même somme

Folies-Bergère. 8 h. t/2. L& Revue des Folies-Bergère. The&tre ûrèvin. Tous tes jours, en matinée, a 3 h., et lesoir,a9h..FcuToupinel.

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die de « Consul le Chien qui parle; RaphaeUa, !a stupéfiante devineresse les Fakirs Osco repas des fauves, etc., etc. Spectacle de faniitle. Entrée, ifr. Théâtrophone. Auditions de c.o soir.: Opéra Siegfried. Français Le Dédale Opéra-Comique La Reine Fiammette. Nouveautés La Main passe.

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Opéra. Relâche.

li'rançais. L'Etrangère.

Opéra-Comique. Mireille.

Odéom. La Seconde Madame Tanqueray.'

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INFORMATIONS FINANCIÈRES S!t':Btton ananeicre du TTfastSvaa!. On ;légraphie de Johannesburg que lord Milner a ut hier & la réunion extraordinaire du Conseil olonial un important discours sur la situation nancioro du Transvaal. Il a déclare que la omme de 2 miUions 1/2 do livres votée pour ;s chemins de fer étant insuffisante, )e gouverement se trouvait dans l'obligation d'abandoner une partie de son programme.

Les revenus nets de l'année entière s'élèvent 1,320,000 livres, chiSre très inférieur aux émanations budgétaires.

Le déficit du budget <ransvaaHen sera d'enviiron un quart do million de livres sterling. Lord Milncr, tout en reconnaissant que cette ituation est peu satisfaisante, a ajouté qu'elle L'était nullement désespérée et il s'est élevé vec force contre les gens qui parlent d'un déficit énorme et d'une banqueroute prochaine. La totalité de l'emprunt de 30 millions garanti L été dépensée, et s'il est impossible d'émettre os 5 autres millions d'ici quelques mois, la siuation sera assez gëifëe, mais ce serait, a dit ord Milner, un inconvénient temporaire et non <n embarras financier permanent.

Statistttine du enivre. La circulaire Meron évalue les approvisionnements visibles au mars a 13,299 tonnes, contre 13,929 tonnes au 5 février et i4,233 tonnes au 31 janvier, soit une liminution de 630 tonnes pour la quinzaine et le 931 tonnes pour le mois. Les arrivages du mois s'élèvent a 34,027 tonnes ;t les délivraisons a 34,961 tonnes, contre 29,448 ;t 28,991 tonnes respecuvement en janvier. Les stocks en France et en Angleterre s'ëleven!. t 7,174 tonnes, en augmentation de 621 tonnes. Mtcket. On annonce que le conseil d'administration de la Société Le Nickel proposera à la prochaine assemblée générale des actionnaires de Hxer le dividende de l'exercice clos le M juin dernier à 27 fr. 50 bruts par Action, son'tre 25 fr. bruts distribués pour l'année précédente.

Recettes <~t Canal de Saex

1903 1904

Du I"'mars. 260.900 240.000 Depuis le 1~ janvier.. 16.450.000 18.410.000

BULLETIN COMMERCIAL

PARIS. le 2 mars

Cours du marché de la Bourse de commerce

ATOnntiSEtSLB) B!.E FiKIM

m.)3)~'lh.j3n.!i!i.!3h.lu.)3tt.

Courant. H.70 t4.75i5.50 t5.25 21.95 23.05 29.95 30.10 Prochain. M.85 t5.15.50 <M5 23.23 23.25 30.i5 30.50 1" Mai-Juin. i5.95 )5~5'i5.50i5.35 M.502~55 30.M 30.75 4demai. 15.M i5.50.i5.50 15.25 !40 2250 30.45 !M.90

JuiHe'-Ao&' i5.50 t5.50i5.50 i5.S5 22.35 22.50.30.50 30..S

Tendance.. cai*'cat" cai"cat" tour.sout. lour.sout. Veilie. iO.OOO nuUe ° 2o.090 300 jour. nutie nutte nnUe e mitte UN COM*. AMOOL StfCM

m. j 3tt~ ih.~tT ih. !3H. Ht. !3).(.

Courant. 13.50 43. 47.50 4Y.50 42.50 42. 24.37 2Ï37 procUain.. 43.25 43.25 48.25 4S. 42.25 4t.75 24.C8 2i~ t 4 de mai..43.25 43.49.49.4).41.2o.3725.2j. 4dermers.43.25 43.50.50.35.34.75

jo.iUe'-Ao& 25.50 2.50

Sd'octobre .33.75 M.

4premiers.

Tendance.. tour.tonr. cal"' cal" faib. fatb. sotit.cat YeiHe. nulle t,550 ~al-' nuUe 18S.2ÛO

JOM. nulle 1.550 nuUe 192,300

Jour. nulle t,55D Du 1 le

sur son gendre et successeur M. Guérin. Mme ds PeMissier accepta.

Or, elle prétend aujourd'hui, et c'est laquesuon même du procès, que M. Dumort et M<~ Auzoux, ainsi que M. Guérin, se sont frauduleusement entendus pour empêcher l'exécution de la transaction, ips uns et les autres étant intéressés aux au'aircs de Mme Humbert ou les fonds destinés a Mme de Pcllissier se trouvaient engages.

Cette demande de Mme de PeHissier a ctc soutenue par M" Léon Prieur M" Maurice Bernard pour M" Auzoux, Eugène Crcmieux pour M'' Dumort, lui repondront.

Le duel Pini-San Malato

Le duel Pini-SanMâtato, annonce comme devant avoir lieu aujourd'hui ou demain, parait au moius retardé encore.

M. Pini a fait annoncer,son arrivée toute prochaine à Paris, mais M. San Mafato, qui r-y-attend,. estime que ce retard l'a disquaiine. Il s'en entrettendra, ce soir, avec ses témoins et prendra une décision.

Les obsèques de M. Paul Toutée, conseiller à la Cour d'appel, ont eu lieu, à dix heures, à l'egliso Saint-Philippe-du-RouIe.

Le deuil a été conduit par: le lieutenant-colonel G. Touteo, sous-directeur de l'Ëcole de guerre, et M. André Toutee. ses frères; le capitaine de frégate Henry Barbier, son beau-frère MM. Trioss, son oncle; Charles Godeau.etAuguste-Louis, ses cousins. L'inhumation a eu. lieu au cimetière du PèreLachaise..

On nous annonça la mort

Du contre-amiral Dumas-Vence, à la retraite, eom< mandeur de la Legion-d'Honneur. Il a succombe, dans sa quatre-vingt-deuxième année, cette nuit, 7, square du Roule.

M HAVRE, te 2 mars

COTOXSj r.~m~MtYM~ CAFH O.Ut!!

iCten~ tOhci'" to~t/ionvert. ctotuM

Mars. tM~ tM..)6SM 40.. 40~ Avrit M- i5350 6SM! MM 4075

Avril. 9. 6: 1~4 50 6i 40 i5 4t

Mai 926.! totaO M. 40~5 41..

Juin'' 92S7 t55M 88. 41.. <t2;

Juntet O~ST i5j.. M. 4~3 4t50 Août Ma! t~M 6S. 4). 75 43! Septembre.. 9t~ '57.. M. < Octobre. MK. 15750 6i. 4225 Hovcmbre.. n75 <M.. ?. MM 4~~ D~mbre. M3! iHM 59 MT-' 7b M.. jaovter. M.. iMM

février. M.

TendaMc. souten. catme catti)9 Mtme cMme

Ycntes. Cotons: battes; taines: M9 battes; poivrer: sacs; cafés, ouvertura t6,aM sacs; cafés, 6totnre:t,000<M!.