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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1901-06-04

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 04 juin 1901

Description : 1901/06/04 (Numéro 154).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k480474w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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JSOMMAIRE

L'tMP&TSUR LCREYRNU A LA COMMtSStON DU BUDGET. LES ÉLECTIONS SËNATOSIALES EM EsP&GHE. AJLcidBEbray.

An JOUR LE JOUR. !7M ntaWt/r deï potMtM. André Beaunier.

LETTRE DE M. JONNART A L'ASSEMBLÉE DES D&LËGnES FMANCfHRS D'ALGSniE.

LA CCEBRE DC TBAKSTAAL.

LE FAUX DMiTRi. Henry Bidon.

LA CHRYSALIDE. Henri Guorlim.

L IMPOT SUR LE REVENU A LA COMMISSION DU BUDGET

A mesure qu'on approche des élections,les députés quiont prodigua, il y a. trois ans, de si belles promesses .au sujet de l'impôtsur le revenu éprouvent un besoin plus impérieux de faire quelque chose. Mais quoi? Sera-ce un trompe-l'œii? Sera-ce quelque chose de sérieux ? Dans l'une ou dans l'autre hypothèse, ils ne feront certainement rien de bon, condamnés qu'ils sojtt à. l'alternative de duper le pays par une simple apparence, ou de !e violenter et de le pressurer par une odieuse réalité. Jusqu'ici ta commission du budget a étésalsie de deux projets. L'un lui est présenté par M. Merlou, rapporteur de la commission de l'impôt sur le revenu c'est !e projet connu sous le nom d'impôt de statistique. L'autre est dû à l'initiative laborieuse de MM. Klotz, Magniaudé et Fernànd Brun.

Nous avons déjà parlé de l'impôt de statistique. Il consiste a préparer dès maintenant les cadres de l'impôt sûr le revenu, mais à ne pas les remplir. On demandera à tous les citoyens le chiffre de leur revenu et on fera tout !e nécessaire pour eh contrôler l'exactitude; après quoi, on inscrira soigneusement ce chiffre dans un registre à souche, et on se contentera de demander au contribuable un impôt insignifiant, un impôt de statistique. Si les choses devaient en rester là, il n'y aurait pas dans la langue française d'expression assez forte pour, caractériser l'absurdité, l'imbéciHité de cet impôt,. Ce serait le délire de la 'statistique. L'impôt, en effet, aurait tous les inconvénients Signalés depuis longtemps dans; l'impôt sur le revenu. H serait inquisitorial au premier chef. Il obligerait chacun de nous, propriétaires, rentiers, industriels, commerçants, à livrer à l'administration le secret de ce qu'il gagne annuellement, et on devine ce que deviendrait ce secret. Jamais atteinte plus redoutable n'aurait ~té portée à nos mœurs françaises. Et tout cela pour faire la joie des statisticiens: l'impôt une fois établi, on ne lui demanderait rien du tout. Ce serait comme une panoplie dans le budget. Tel est le système pour l'amour duquel la commission du budget a nommé M. Merlou son rapporteur générai. De deux choses l'une ou bien cet impôt est le trompe-I'œil dont nous avons parlé tout à l'heure, ou bien il est la préparation d'un impôt sur .le revenu, destiné ~devenir réel et oppressif après avoir été presque léger et presque actif. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'une manœuvre peu honorable. Mais on lui trouve l'avantage d'ajourner les grosses difficultés, ce qui est devenu tout l'art de gouverner.

Lcsecond système est plus loya! nous nous empressons de lui reconnaître cette qualité, ne pouvant pas lui en attribuer d'autre. Il consiste à supprimer d'un trait déplume les quatre contributions directes et à las remplacer par un impôt progressif sur le revenu. A quoi bon discuter cette chimère? Les auteurs du projet-né l'ont, d'aiMeurs, pas poussée jusqu'au bout. Ils se sont aperçu eux-mêmes qu'il y aurait une iniquité véritable à traiter tous les revenus d'une manière identique et à les frapper seulement dans le total où ils se confondent. En conséquence, ils ont distingué les revenus du capital les revenus du travail, et les revenus combinés du capital et du travail. Ce n'est donc pas l'impôt qu'on avait appelé global, mais bien trois impôts distincts, trois impôts directs au lieu de quatre qui existent aujourd'hui, et qui

FEUÏLLETON DU JOURNAL DES DÉBATS da4ju!ni90t

LE FAUX ` DM1TR) Un jour, un aventurier, on ne sait qui~se donne pour te fils d'Ivan IV. II acheté par des promesses la complicité tacite du roi de Pologne. H fait miroiter aux yeux du Pape l'espoir d'une réunion des Eglises. Il entre en Russie oh il se fait battre et voilà que tout le pays est pour lut; la veuve d'Ivan le reconnaît pour son iils il est couronne a. Moscou. Très intelligent, il paraît sur le trône comme un précurseur de Pierre le Grand. Un complot de boïars se forme le tsar est assassiné après un an<le règne. Sa mort est suivie de troubles terribles. Les Polonais entrent a Moscou. Enfin, au milieu, du sang et des désastres, une nouvelle dynastie se fonde, qui est celle des Romanof. Voila l'Obscure et tragutuc histoire, qui députa trois siècles, a inquiété les historiens,et tenté les poètes. Un des historiens les plus estimés de la Russie, lequel est notre hôte et écrit notre langue, le P. Pierling, vient d'apporter à cette etade une contribution décisive, en retrouvant dans différents dépôts d'archives, mais notamment au Vatican, des documents inédits, et des plus importants, sur le faux Dmitri. Et il a raconté son histoire dans le troisième volume (i) du monumental ouvrage qu'il a consacré aux rapports de la Russie et du Saint-Sioge.

y"

Ivan !e Terrible mourut en io84, ayant décimé lui-même sa famille. Comme H avait tué d'un coup d'épieu son fils aîné, il ne laissait, de sept mariages, que deux descendants mâles, (1) Le P. Pierling-.S. J., .!<t HifMt'e e< le ~ats<eye, études diplomatiques, t. ULPaM~PIon, 1901, ic-8. ~~rottwe<tcn ~efcMe.

s'en rapprocheront sans doute lorsqu'on voudra les préciser. Commentées impôts seront-ils établis, nous n'en savons rien. C'est toute une 6tude à entreprendre, et la. Chambre n'a plus !e loisir de s'y livrer, quand bien même elle le voudrait. La première condition, pour réussir, est de mesurer, non seulement les forces, mais encore te temps dont on dispose, et il y a une légèreté d'esprit qui tient de l'inconscience à proposer une réforme aussi profonde au moment de la législature où nous sommes arrivés. Mais M. Klotz et ses collègues savent bien ce qu'ils font: ils font une manifestation électorale, rien de plus. Quand nous avons dit que leur projet était plus loyal que celui de M. Merlou, nous n'avons pas entendu que leur conduite fût plus franche. Leur projet, s'il était voté, serait appliqué tout de suite, et c'est ce qui le distingue de l'autre: mais comment pourrait-il être voté en temps utile? Nous mettons M. KIotz au défi de nous dire avec quelque certitude ce que rapporterait son impôt sur le revenu. Il faudrait, pour le savoir, que la statistique de M. Merlou eût été dressée au préalable, et qu'elle eût été contrôlée par des moyens dignes de foi, et c'est ce qu'on ne peut faire, ni en quelques semaines~ ni même en quelques mois.'Si le projet de M. Merlou est pour l'avenir un épouvantail, celui de M. Klotz est,*pour le présent, une fantasmagorie. Qu'a fait la commission en présence de ces deux systèmes? Elle ne s'est pas encore prononcée sur le premier, mais c'est tout comme en nommant M. Merlou, rapporteur général, eile a implicitement adopté son projet. Quant à celui de M. KIdtz, que son auteur proposait d'incorporer dans le budget, elle a décidé de l'en disjoindre, ne voulant pas encombrer d'une manière inextricable une discussion qui, à cette époque de l'année, ne peut être que rapide. Il faut, en effet, que le budget aboutisse, et le seul moyen pour cela est de ne pas l'alourdir d'un amendement qui, lui, ne peut pas le faire, n'étant autre chose qu'un autre budget, un budget de toutes pièces, et non pas même un budget de réforme, mais un budget de révolution. Son moindre défaut est d'avoir été insuffisamment étudié et préparé. La commission a donc bien fait de voter !a disjonction, et nous voudrions être sûrs que son vote sera définitif. Malheureusement nous ne le sommes pas. M. Sembat, le premier socialiste révolutionnaire entré dans une commission du budget, a voulu y montrer l'utilité de sa présence il a proteste contre le vote sous prétexte que 34 membres seulement, y avaient pris part sur 33. La proportion nous paraît très bette. Il est rare que la commission du budget compte 24 membres présents, et c'est plus qu'il n'en faut pour arrêter une résolution. M. Sembat ne l'entend pas ainsi il a exigé un nouveau scrutin, qui aura tieu demain mardi. Grâce-à~ettBJaibIe&se de m.auvais_ augure, Ja commission est restée en suspens, et nous ne savons pas encore au juste si elle proposera à la Chambre l'impôt de M. Merlou ou celui de M. KIotz. Quant à ta Chambre, si elle adopte le principedusecond et son incorporation dans le budget, eUe peut renoncer à ses vacances. La t*atr!e française Toutouse Plusieurs dignitaires des membres de la Patrie française se sont rendus, hier, à Toulouse, où M. Jules Lemaitre devait faire une conférence, sous 1~ présidence de M. Cavaignac. On a vu se reproduire à Toulouse les mêmes violences, les mêmes actes de brutalité qui,dans une circonstance analogue, avalent déjà été constates a. Lyon. Tout avait été prépare, organise pour que les orateurs do la Patrie française ne pussent se faire entendre, et les moyens qui ont été employés sont fort simples, puisqu'ils consistent a enfoncer des portes, à envahir une salle de réunion, a tout briser, à se jeter sur les gens, à les frapper, à les blesser, a les assommer, et a tirer sur eux des coups de revolvar. Le cérémonial a été le même qu'à Lyon. Comme à Lyon, les bandes socialistes et anarchistes n'ont rencontré que de faibles obstacles, et la police ne paraM pas, cette fois encore, avoir déployé beaucoup de zète pour faire res.pector la Jiberto de réunion, ni même pour protéger les personnes. Ce que les représentants de la Patrie française allaient dire a Toulouse, queUe était la valeur des idées qu'ils avaient l'intention d'exposer et du programme politique qu'ils voulaient recommander, ce n'est pas la question. Ce qui parait certain, c'est qu'il n'y a eu, de leur part, aucune provocation, aucune manifestation sur la voie publique, que leur réunion avait un caractère privé, qu'eus se tenait à portes closes, et que leurs advcr.-

dont l'un, Fédor, était idiot, et dont l'autre, Dmitri, avait deux ans. L'idiot monta sur le trône; mais le pouvoir fut effectivement exerce par son beau-frère, Boris Goddunov, qui fut un -véritable maire du palais. Quant à Dmitri, on le relégua avec sa mère au château lointain d'OugIitch. Le pauvre enfant y fut assassiné le 15 mai i59i.

Cet assassinat est une obscure histoire. Un jour, on apprit confusément à Moscou que le tocsin avait sonné à OugUtch, qu'on avait trouvé l'enfant mort et que la foule avait écharpéles assassins. On ne savait rien de plus. Boris Godounov ordonna une enquête, qui fut conduite par Vasili Chouïski « Un homme à tout faire, sans principes et sans scrupules, adroit et madré, aux dehors vulgaires, aux yeux rouges, au regard faux, d'une souplesse a l'épreuve des serments n. L'enquête fixa le récit officiel de la mort du tsarévitch pris d'une attaque d'épilepsie en jouant à la tytehka, il se serait accidente)!ement percé !a gorge du couteau que le jeu l'obligeait à tenir. Sa mère, la tsaritsa, survenue sur ces entrefaites, et trouvant son fils sanglant, folle de colère et de douleur, aurait sonné le tocsin. Les habitants seraient accourus, ataura.'ant massacre, un peu au hasard, de prétendus assassins. Telle fut la version étabtie par Chouïski. Elle ne repose que sur !a déposition incohérente d'une femme, que les autres témoins ont docilement suivie. Mais Boris Godounov avait intérêt à établir que Dmitri, qui le séparait du trône, n'était mort que d'accident. Il relégua la tsaritsa au couvent. pour avoir mal veillé surson fHs. Ses trois frères furent exilés et internés. Deux cents citoyens d'Ouglitch furent exécutés, d'autres eurent la langue coupée, d'autres furent envoyés en Sibérie, où ils fondèrent la ville de Pélym. Les témoins étant ainsi supprimés, le silence se nt.

L'idiot Fédor mourut en 1598. Par sa mort et par celle de Dmitri, la dynastie d'Ivan était éteinte. Boris Godounov monta sur le trône.

Le i" novembre 1603, le roi de Pologne Sigismond, donnant audience au nonce du Pape,

saires ont dû pénétrer avec effraction dans la salle où la conférence devait avoir Heu. H ne peut donc y avoir l'ombre d'un prétexte, et non pas même d'un mauvais prétexte, à l'agression dont ils ont été l'objet. On trouve, ce matin, dans les journaux~amis da gouvernement, des comptes rendus élogieux de ces violences injustifiables. li semble,alesentendre,que les bandes, qui se sont distinguées hier à Toulouse par de tels exploits, ont contribué, commé M. WaldeckRousSeau lui-même et comme ses collègues du ministère, a la « défense républicaine x, et que les uns et les autres, soldats de la mémo cause, ont droit a la même gloire, et cela est possible en eïfet. Mais ce qu'il faut constater encore une fois c'est que, sous ce ministère qui s'est vanté d'avoir rétabli l'ordre dans la rue, jamais I& sécurité des personnes et lelibre exercice de leurs droits n'ont été moins assurés.

Les (Micas sénatoriates en Espace

L'élection de la Chambre des Députes, qui a eu lieu le 19 mai, a été complétée~ hier, par celte du Sénat, ou, plus exactement, de !a partie de cette Assemblée soumise à la réélection. Le Sénat espagnol se compose, en effet, de deux parties bien distinctes 180 membres de droit et à vie, à savoir les princes du sang, les grands d'Espagne ayant une rente ou un revenu déterminés, les hauts fonctionnaires de l'Etat et lessénateurs nommés par laCau~onne puisISO membres élus par les corporations de l'Etat et les citoyens les plus imposés, et renouvelés par moitié tous les cinq ans. Lorsque les Cortès sont dissoutes, comme cela a eu lieu récemment quand le parti libéral a été appelé au pouvoir, ce n'est donc que cette seconde partie de Sénat qui est renouvelée par l'éjection. D'une manière générale, il en est de cette nouvelle « consultation nationale comme de la première, et le gouvernement est presque assuré d'avance d'obtenir la majorité. De même, donc. que la Chambre élue le 19 mai est en grande majorité libérale, de même le Sénat élu hier est acquis à la politique du ministère présidé par M. Sagasta. On conçoit cependant, étant donné le suffrage censitaire et restreint d'où est issue la première Chambre, qu'il y a des chances pour r que les électeurs soient moins dépendants des manœuvres gouvernementales que ceux qui nomment les députés et que, comme conséquence, le ministère soit moins assuré de trouver auprès des sénateurs un appui aussi absolu qu'auprès des députés. C'est pourquoi le .He?'aMo, journal libéral, avertissait le gouvernement, avant les élections, de la nécessité de renforcer au Sénat les éléments sur lesquels il pourrait compter.

Ce conseil n'était pas superflu; car, après le scrutin, le journal ministériel E~Co/veo constate lui-même que le gouvernement n'aura pas une grarrae majorité Ma première CHambre et qu'il ne pourrafaire face à toutes les difficultés que si les sénateurs libéraux observent une stricte discipline. D'après les résultats qu'on trouvera plus loin, et qui sont télégraphiés ce matin de Madrid, 117 libéraux ont été élus contre 56 conservateurs, le reste du contingent éligible étant représenté par des dissidents, conservateurs et libéraux, et par des indépendants. Quoique, proportionnellement la minorité conservatrice soitsensiblementplus fortequecelle de la Chambre, le gouvernement n'aurait pas grand'chose à craindre si les partis étaient représentés de la même manière parmi les sénateurs inamovibles. Mais il n'en est rien, et, ces deux contingents étant réunis, on arrive, -d'après la liste que nous publions plus loin, à la balance suivante 163 libéraux, 112 conservateurs, 24 partisans du duc de Tétuàn, 17 partisans de M. Gamazo, le reste étant représenté par des groupes plus ou moins indépendants. Mais cette statistique ne doit êtreaccueilliequ'avecquelque réserve car, en ce qui concerne les sénateurs à vie, les journaux espagnols ne sont pas d'accord euxmêmes. C'est ainsi que, avant le scrutin, la conservatrice Ejooca et le libéral ~fe?'û!Mo publiaient deux listes assez différentes l'une de l'autre. Cela doit être attribué à ce que, parmi les sénateurs inamovibles, il en est un certain nombre qui se réservent une grande liberté d'allure, en sorte que chaque parti peut les revendiquer comme !ut appartenant. En somme, on peut dire dès aujourd'hui que le gouverne-

Rangoni, l'entretint de bruits étranges qui se répandaient dans le pays. Un homme, qui arrivait de Moscou, se donnait pour Dmitri, le fils d'Ivan IV, l'enfant soi-disant assassiné à Ouglitch le 15 mai 1501. Cet homme racontait que Godounov avait bien envoyé des assassins àûuglitch pour le poignarder la nuit, dans son lit, mais qu'un précepteur vigilant substitua un autre enfant, un « cousin !eque! fut en effet poignardé. La mère s'y trompa comme les assassins, et pleura sur le cadavre qu'elle crut celui de son nls. Dans le mouvement populaire qui suivit, trente enfants furent égorgés. Le vrai Dmitri et son précepteur n'eurent donc pas de peine à s'échapper. Le précepteur mourut. Dmitri, déguisé en moine, parcourut la Moscovie, frappant aux portes des couvents et mendiant du pain. Un jour, rien qu'à son allure héroïque ex !)tcc~M H!or~?/~Mc Af~'OïCM il fut reconnu pour un fils de tsar. Dès lors, la Russie lui devenait dangereuse. II entra en Pologne. A Ostrog, le patatin le mit à la porte. AHoszcza, il vécut misérablement, étudiant, disent les uns, enseignait le russe, disent les autres, ou peutêtre toutsi m ptement marmiton. Enfin, en 1603, il fut mis en rapport, on ne sait comment, avec le prince AdamWisniowecki, condottiere de grande race, et qui avait à se venger des Russes. Wisniowecki reconnut Dmitri,-c'est: lui qui en fit un véritable prétendant. Celui-ci, d'ailleurs, sortit heureusement d'une épreuve décisive. En janvier 1604, on n.t paraître incognito devant lui un Livonienquiavaitét.é'attaché autrefois au fils d'Ivan. Dmitri reconnut sans hésiter son serviteur, qui le reconnut à son tour à des signes certains une verrue à la hauteur du nez et les mains de longueur inégale.

Le roi de Pologne manda Dmitri à Cracovie. Le prétendant s'arrêta à Sambor, chez le palatin Georges Mniszech, un grand seigneur dont !e passé était assez suspect, mais qui, pour le moment, était très pjcux, et qui, ruiné, avait sa fortune a refaire. Dmitri fut reçu à Sambor avec tes honneur royaux. Il s'éprit de !a Une de son hôte, Marina. En même temps, il commença de penser a se faire cathofique. Enfin, il arriva à Cracovie. IL avait alors vingt-

ment disposera, de la. majorité au Sénat, mais d'une majorité peu considérable, et dont l'importance ne se précisera, qu'ultérieurement. Y a-t-il lieu de le regretter pour !e parti libéral ? En temps ordinaire, on pourrait répondre par l'affirmative; mais, étant donné les circonstances présentes, on peut être d'un avis contraire. Il n'a échappé a personne que la transmission du pouvoir à ce parti s'est faite au milieu d'une agitation des esprits tout à fait inaccoutumée. Une campagne anticléricaie, provoquée par le mariage de ta princesse des Asturies, et qui confinait à la guerre religieuse un mouvement socialiste très accentué, qui se manifestait sur divers points du pays en Catalogue, une effervescence libertaire et régionaliste; hier encore, à !aCorogne, des troubles matériels accompagnés d'effusion de sang et ayant nécessité la proclamation de l'état de siège voilà l'Espagne qui s'est présentée à nous. Cette effervescence générale risquait donc de forcer le gouvernement à inaugurer, malgré lui, une politique trop accentuée dans le sens du mouvement. Or, ce dangerdevait ôtre d'autantptus grand que le ministère rencontrerait dans lesnouveUes Certes unemajorit6plusdooHeàsuivre!'impu!sionqu'il Jm donnerait: Au contraire, le Sénat pouvant ~ouer le rôle d'un élément de modération, sinon '~e résistance, il semtic qu'il y ait lieu des'en féliciter, non seulement pour la cause du progrès., qui n'a rien à gagner à procéder par bonds et saccades, mais aussi pour l'avenir du parti libéral lui-même, qui pourrait se compromettre s'il se laissait entraîner sur une pente où rien ne l'arrêterait.

ALOIDE EBRAY.

AU JOUR LE JOUR

UN MARTYR DES PALMES

C'est une triste histoire, émouvante par l'intensité des passions qu'elle met en jeu, un peu ridicule peut-être. Donc, voici les péripéties douloureuses par lesquelles passa l'un de nos contemporains, qui souhaita quelque félicité, crut l'avoir atteinte.s'aperçut qu'elle lui échappait, s'acharna passionnément à la retenir. Tout cela ne nous révèle pas un sage dont l'opinion soit parfaitement bien établie, concernant la vanité des joies humaines. Il serait injuste pourtant de considérer M. X. comme de ces ambitieux forcenés dont l'extravagance est condamnable. M. X. n'avait pas de visées prodigieuses; ses désirs étaient même si modérés et ingénus qu'ils semblent touchants. M. X. voulait posséder les palmes d'officier d'académie. Mais voici justement ce qu'il y a d'un peu déraisonnable dans son cas: il souhaitait ce facile bonheur avec une ardeur excessive.

Or, un beaa jour, un très beau jour, arrive la nomination. Renonçons à décrire le contentement de M. X. Les félicitationsvinrent en foule, sous forme do lettres, de dépêches, de poignées de mains, que sais-je? Et M.X. éprouva cette volupté de se sentir envié innombrablement. M. X. d'ailleurs, comme toutes les personnes auxquelles vient d'échoir une veine, ne comptait parmi ses compatriotes que des amis. Il est, en outre, industriel. Ses ouvriers voulurent lui témoigner leur orgueil de travailler sous un patron si distingué, et décidèrent de lui oSrir des palmes en brillants. Mais, comme il n'y a pas de glorification véritable sans que l'alimentation s'en mêle, on organisa un banquet, un beau, un superbe banquet en l'honneur du décoré.

Mais Némésis, qui est jalouse des trop heureuses destinées humaines, constata que M. X. était en train de dépasser le bonheur permis aux mortels. Alors, elle apparut et sous la forme très imprévue d'un employé de sous-préfecture qui apporte un pli « très urgent a. Bref, M. X. était mandé par le sous-préfet qni l'informait d'un fâcheuse petite erreur oui, c'était par erreur que le ministre avait nommé M. X. officier d'Académie –des ordres mal compris et mal exécutés bref, une erreur! Conséquemment, M. X. était invité à ne pas tenir compte du diplôme qu'il avait reçu, à ne se point considérer le moins du monde comme officier d'Académie, et à se remettre comme naguère à espérer.

M. X. la trouva mauvaise.

Les palmes en brillants, lés félicitations si cordialement acceptées, le banquet commandé, le

quatre ans. « C'est, écrit le nonce; un jeune homme de bonne tenue, brun de visage, avec une très' grande tache sur ie nez, à ta hauteur de l'œil droit sa main blanche et effilée trahit la noblesse de sa naissance; il est hardi dans sa conversation sa démarche et ses manières ont vraiment quelque chose de grand H. Et encore: «Dmitri. est imberbe, doué d'une grande vivacité d'esprit, très éloquent, correct dans son extérieur, porté à l'étude des lettres, singulièrement modeste et réservé.

La Diète était défavorable à Bmitri; le roi ne le soutenait pas officiellement. Cependant, le i7 avril, le Prétendant s'était fait secrètement catholique. I! s'était rendu, méconnaissable sous un froc et une cagoule, chez les Jésuites. Au moment de !e confesser, le P. Sawicki lui avait ~demandé solennellement s'il était bien le fils d'Ivan. Apres une seconde d'émotion, Dmitri l'avait affirmé: Le lendemain, jour de Pâques, ii écrivait au Pape, comme le très humble serviteur de Sa Sainteté. Il faisait allusion à une union des Eglises. Le 24 avril, il communiait. Le nonce te confirmait, et le soir même Dmitri quittait Cracovie pour n'y plus rentrer. Il avait levé une armée de volontaires polonais e.t de Cosaques qui, après de premiers succès, fut complètement écrasée le 30 janvier 1605, au village de Dobrynitchy. Mais partout le peuple, à la fois las de tyrannie et épris d'aventures, était pour lui et venait se ranger sous son drapeau rouge. En vain, Boris Godounov affirmait-il que Dmitri n'était autre qu'un certain Grégoire Otrepief, valet qui s'était fait moine pour éviter la potence. Toute la Russie saluait le fils d'Ivan. De plus, l'armée russe perdit du temps au siège de Kromy. Enfin Godounov mourut. L'armée de Kromy passa aussitôt au parti de Dmitri. Le peuple le proclama à Moscou. La veuve de Boris et son fils moururent mystérieusement le 20 juin. Et le 30, pa.rune radieuse journée d'été, Dmitri entrait LsoIenheHement dans la capitale, derrière les Polona.is en armures ctincclantesj les streltsy en caftan rouge et or, les cavaliers moscovites j raccompagnés de tambours et'<de trompettes,

couvert mis, l'opinion publique excitée, tout cela constituait pour M. X. un embarras singulier. La palme n'était pins seulement pour lui désormais un vœu très, cher, mais une impérieuse nécessité. M. X. s'adressa donc au Conseil d'Etat, lui déférant pour excès de pouvoir la dépêche ministérielle qui l'avait dégommé. Or, son pourvoi n'a pas été admis, et, cependant, le Conseil d'Etat déclare que l'arrêté ministériel nommant M. X. officier d'académie, n'ayant pas été régulièrement attaqué ni rapporté, M. X. est considérable comme officier d'académie. M. X. n'en demandait pas plus

Le ministre de l'instruction publique, en cette circonstance, fut moins chic que les rois des tragédies romantiques, lesquels ne reprenaient pas pingrement les titres qu'ils avaient donnés par erreur, comme cela, en causant. Et puis, s'il y avait eu, en France, un officier d'académie de plus, est-ce qne la liste de nos contemporains éminents en aurait été plus encombrée ? ANDRE BEAUNIER.

Nous avons eu bien des fois l'occasion de déplorer l'incroyable indifférence de l'Etat à l'égard des collections qui lui sont données ou léguées par de généreux amateurs. Des mois se.passent, souvent même des an~ées~avant que l'Administration se décide a accepter les legs qui lui, sont t faits; d'autres mois, d'autres années se passent encore avant que les musées daignent recevoir les objets légués, les disposer et les montrer au public. Pour ne rappeler qu'un exemple, nous .signalions au mots de mars dernier l'incurie du musée de Saint-Germain qui, aya'nt hérité il y a trois ans de l'admirable collection d'objets préhistoriques formée par M. Frédéric Moreau et célèbre sous le nom de collection Caranda, n'avait pas encore trouvé le moyen d'ouvrir aux visiteurs la salle qui lui a été affectée. En dépit de nos réclamations, auxquelles s'associent tous les archéologues, la situation est encore aujourd'hui la même. La collection est installée et classée elle l'était d'ailleurs dès le mois de mars. Tous les objets sont dans les vitrines que M. Frédéric Moreau avait eu soin de comprendre dans son legs le musée de Saint-Germain n'a donc même pas l'excuse qu'invoquait autrefois la Ville de Paris quand, faute ds 6,000 fr. pour acheter des vitrines, elle ajournait indéfiniment l'ouverture du musée Cernuschi. Tout est donc préfet cependant l'accès de la salle Caranda reste interdit aux visiteurs. Nous voulons croire qu'il y a à ces inexplicables lenteurs des raisons que nous ne connaissons point. Mais il faut avouer que ce nouvel exemple de l'inertie administrativen'est pas fait pour encourager les libéralités des collectionneurs en faveur de l'Etat.

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I~Autoniobile-G~ub bordelais a organise de grandes fêtesSportives qui ont lieu en ce moment. Le prétexte de ces fêtes, prétexte agréable s'il en fut, était une excursion en Médoc. C'est dtre que Mut cequ'il y a dendtable dans le monde du teuf-teuf s'est empressé de répondre à l'aimable invitation des clubmen bordelais. Un banquet réunissait ces jours derniers, au château Latour, les invités et leurs amphytrions. La chëre fut exquise etpourtant, dût le Vatel girondin se percer le flanc de désespoir, c'est à peine si les convives prêtèrent au menu une attention distraite. Ils n'eurent d'yeux que pour la carte des vins. Il est vrai que les propriétaires de la région avaient bien fait les choses ils avaient offert aux cbauneurs leurs meilleurs et leurs plus vieux crus. Cinquante-huit vins, plus illustres les uns que les autres, dont le plus jeune avait dix ans, dont l'aine en avait quarante, figuraient sur cette carte où lés crus étaient groupés par classes et inscrits, dans chaque classe, suivant l'ordre géographique en s'éloignant de Bordeaux. Tous les grands noms, tous les noms vénérables, tous les « châteaux qui ont porté plus loin encore que ceux de la Loire la renommée du goût français, étaient rassemblés sur cette liste gargantuesque où le « château Larose-Sarget-Saint-Julien j868 M défiait des Léoville, des Pichon, des Issan, des Laffitte, des Mouton-Rothschild du même âge. On assure que les convives se sont montrés fort enthousiastes. Nous le croyons sans peine. Aucune table royale, ni même impériale, ne s'est jamais enorgueillie d'une carte pareille à celle que le Médoc vient d'offrir à ses hôtes les chauneurs.

les archevêques, les évêques, les popes, les archimandrites, vêtus do robes flottantes et portant à la main un icône ou un évangéliaire, au milieu du peuple qui éclate en acclamations. « Tous reconnaissent en lui le miraculé, l'exilé d'OugIitch, le vrai rejeton de saint Vladimir. N'est-ce pas, en effet, le tsar de]a sainte Russie, cet homme qui, sousi'égide orthodoxe, s'avance vers le palais de ses pères, escorté de l'amour de son peuple?

Comment en douter, quand sa mère ellemême, la veuve d'Ivan, le reconnaît? Vers ]a fin de juillet, Dmitri se rendit au-devant de !a vieille tsaritsa. La rencontre eut lieu au milieu des champs, parmi la foule accourue. Dès qu'ils s'aperçurent, Marfa et Dmitri fondirent en larmes; !e fils se jeta aux pieds de sa mère, la mère étre'gnit son u)s tous deux semblaient rendus à une vie nouvelle. Durant la route, Dmitri marcha nutête auprès du carrosse de sa mère. A l'approche de la nuit, il fallut s'arrêter. Le fils et la mère ne se lassaient pas de causer. On les voyait pleurer.

Dmitri futsacré le 31 juillet.

Sur le trône, il prit d'abord des mesures de clémence. « J'ai promis à Dieu, disait-il, de ne pas verser le sang chrétien )). H gouverna par lui-même, assidûment, présidant une sorte de Conseil d'Etat qu'il avait créé, débrouiiïant lucidement les affaires que les boïars savaient seulement embrouiller, ordonnant aux tribunaux d'expédier les affaires sans délai, donnant lui-même audience aux plus humbles deux fois par semaine, et adoucissant le sort des serfs, j Très adroit, avec un mélange de souplesse et t de hauteur, il esquive les engagements jadis pris envers le roi de Pologne. Quant aux projets d'union avec Rome, ils étaient fort recules. Le tsar n'osait même pas toucher au clergé orthodoxe, ni fonder d'écoles. D'ailleurs 1s 1 Saint Office refusait les dispenses que le tsar demandait pour Marina. Sur le seul point de la croisade contre les Turcs et les Tatars, qui )c 1 mettra en relations avec't'Europe, il montre du 1 zèle. Il faisait de grands préparatifs miHta.ires. Comme plus tard. Pierre le Grand, il instruisait 1

LETTRE DE M. JONNART 1 at'assembtcedMdëMguCSjSaaufiersd'ÂIgëne 1 Le gouvernement ayant fait connaître & M.: Jonnart que la nomination ofncieHe de M. Revoil ne pourrait avoir tieu que dans quelques jours, et l'ayant prie de garder jusque-'a. ta direction de l'administration algérienne. l'honorable député du Pas-de-Calais adresse aux membres desDc)égations financières, dont la session s'ouvre cet après-midi, la lettre suivante. Ce n'est pas un discours d'ouverture, mais un bref expose de i'œuvre administrative, financière et économique dont les Délégations devront s'occuper dans leur session.

Messieurs les délègues,

Au regret très vif que j'ai éprouvé, et dont je dé* sire vous renouveler l'expression, de m'être trouvd dans l'obligation de faire modifier la date primitive* mentRxée pour votre assemblée,, s'ajoute aujourd'hui un sentiment de tristesse profonde, puisque ce sont des adieux que je vous adresse en même temps que mes excuses.

Vous aviez bien voulu pour la plupart, dés mon arrivée, me témoigner une confiance dont j'étais justement Rer et qui me permettait de bien augurer des résultats de notre commune collaboration; d'autro part, l'Algéne tout entière m'a donné des gages inoubliables de sa sympathie, de la noblesse et de la générosité de ses sentiments durant ma trop courts mission traversée malheureusement d'épreuves intimes si do'uloureuses.

C'est mon devoir de vous remercier encore du fond du cœur, ainsi que les populations que vous représentez avec tant de compétence et d'autorité. Mon vceu le plus ardent eût été de rechercher avct vous, sans parti pris, heureux de faire mon profit de vos études et de votre expérience, la solution de: problèmes si complexes que soulève la colonisation algérienne. D'impérieuses circonstances m'éloignent de vous; vous gardez le meilleur de moi-même, et je me console a la pensée que, bientôt sans doute, me!/ forces recouvrées, je pourrai servir encore l'Algérie pn associant mes efforts dans le Parlement a ceux de ses défenseurs et en contribuant à la faire connaître et a la faire aimer.

J'ai la conviction que mon éminent ami, M. Revoil, pourra compter, dans l'accomplissement de sa tache, sur les concours dévoués qui étaient ma force et ma Sorte. Le gouvernement de la République ne pouvait choisir un représentant plus digne ni plus autorisé. Dans quelques jours, il sera au milieu de nous, et il lui appartiendra de vous exposer ses vues sur les principales questions, qui seront soumises, n votre examen après le vote du projet de budget. Je dois me bornera résumer les pensées maîtresses qui ont présidé a l'établissement des projets administratifs, financiers et économiques dont je vous a saisi.

L'œuvre de réorganisation administrative que j'ai réalisée était commandée par les décrets qui ont attribué le droit de décision au gouverneur généra! dans la plupart des affaires et par la loi du budget spécial qui a complété par la décentralisation financière le régime de dëcentraHsation administrative inauguré par les décrets du 31 décembre 1896 et du 23 août 1898..

Sous le régime des rattachements, les bureaux du gouvernement général avaient été peu a peu réduits au rôle de services do transmissions, sans pouvoir propre,s'ms lien entre eux, chacun agissant indépendamment, sous l'impulsion qu'il recevait d'une administration de la métropole.

Il était indispensable d'adapter les organes administratifs de l'Algérie au nouveau régime. Monbnt t été d'assurer à mes bureaux la cohésion qui leur fai sait défaut, en groupant dans une même direction ceux qui, d'après la nature de leurs attributions, devaient se rapprocher et se fondre. En même temps, il convenait qu'ils eussent désormais le sentiment exact de leur rôle, une conception plus haute de leur mission, du moment les pouvoirs du gouverneur se trouvaient sonsibtement accrus et que l'initiative, la déci.sion et io contrôle général leur étaient rendus. J'ai donc dégagé l'administration centrale de nombreuses aCTaires relatives a des détails d'exécution dont la solution pouvait être utilement abandonnée aux bureaux des préfectures.

Il ne saurait être contesté d'autre part que plus le gouverneur dispose de pouvoirs furts, et plus sa responsabilité est étendue, plus ses moyens de contrôle et d'investigation doivent être multiples et puissants.

C'est pourquoi j'ai jugé a propos de fortiuer à la fois le contrôle financier et le contrôle administratif.

La suppression des bureaux des sous-préfectures a procédé de la même idée. Los arrondissements d'Algérie ont pour la plupart une surface qui équivaut à celle de plusieurs départements français. Les souspréfets, dans la colonie, exercent des fonctions qui

les troupes et tes eexrçaita la petite guerre. Très actif, on le voyait sortir dans la rue, sans suite, visiter les boutiques. Le palais moderne qu'il s'était fait construire était plein de mouvement. Il donnait des concerts, des bals et des mascarades.

Tant de nouveautësscandalisaient les Russes. « Toute la morale domestique était renversée, et la majesté hiératique des tsars semblait profanée. "Enfin, on reprochait au tsar ses relations avec la Pologne et avec Rome. Sa nanc'~c polonaise Marina, arriva à Moscou le 18 avril i605, avec son père Mn'iszech, un ambassadeur du roi, et une suite de deux mille Retenais. Le mécontentement populaire redoub!a, et quelques boïars se décidèrent à tenter le coup. Us avaient pour chef ce même Vassili Choïski, l'ancien enquêteur d'Ouglitch. Dans la nuit du 26 au 27 mai 1606, il entre à cheval, à la tête de deux cents nobles, dans I& Kremlin. Au bruit, .Dmitri éveillé en sursaut, surpris, indécis, sait seulement dire à Marina «.Trahison, mon cœur, trahison! "Il erre par les pièces, s'arrête près d'une fenêtre. Les conjures arrivent et l'en précipitent. En tombant, il se brise une jambe et s'évanouit. On l'entoure, on l'insulte; il reçoit un coup d'arquebuse. Enfin, on le sabre. Le cadavre encore chaud est porté à sa mère, la vieille tsaritsa Marfa, qui le renie. On l'expose trois jours au Lobnoe Miesto, couvert d'un masque, un chalumeau dans la bouche. On l'enfouit dans les champs~ puis on le déterre; on le brûle; on mêle les cendres de poudre, on en charge un canon, et le coup part vers la Lithuanie, d'ou Dmitri était venu.

Nul ne sait encore qui il était. Mais, dans son court règne, il se montra un des souverains les plus remarquables de la Russie. Tout devait être mystérieux dans sa destinée: sa mort aussi bien que sa naissance. Le peuple ne voulut pas croire que le cadavre masqué du Lobnoe Micste fut celui de Dmitri. Un second faux Dmitri surgit, s'établit à Touchino et se fit reconnaître quelque temps dans une vingtaine de pro.

vinces.

Marina alla !e rejoindre et en eut un uls. HRNRY BiDOU.


ne peuvent être comparées 'a celles de leurs colle. gucs de la métropole.. Ils doivent rester .sans cesse en contact avec les populations d'origine et de race diverses vivant côte u côte et dont les intérêts se trouvent souvent ou paraissent se trouver en conflit. Pourles indigènes surtout, la meilleure administration comme la meilleure justice est la plus expéditive. Les sous-préfets n'ont plus de raison a l'heure actuelle de sacrifier aux habitudes sédentaires dont s'accommodent mal les exigences de la police des douars. Soyez assurés que leur autorité grandira avec leur rôle.

Les douloureux événements de Margueritte ont posé ~vec une acuité nouvelle !a question do sécurité en Algérie. Les colons s'accordent a réclamer une administration des indigènes plus vigilante et plus ferme. En concentrant dans les mêmes mains toutes les affaires intéressant no& sujets musulmans antéricuremontdisséminés entre des services n'ayant guère de point de contact, j'ai voulu assurer une surveillance plus activa des territoires indigènes, on même temps qu'une gestion p)us étroite de ` leurs intérels.Les secrétaires généraux charges dans les préfectures des affaires arabes seront en mesure de suivre, en quelque sorte au jour le jour, les manifestations do la vie locale dans les douars et d'en pénétrer le sens. C'est une erreur de mêler et de confondre l'administration des Européens et celle des indigènes, d'appliquer en.bloc a ces derniers des institutions et des règlements qui conviennent aux pavs de civilisation plus avancée et de mentalité bien différente. C'est pourquoi j'ai pu déclarer que la réforme administrative devra être complète par des modifications profondes a l'organisation communale telle qu'oHo a été comprise depuis l'extension du territoire civil. Ces modifications ne sauraient, du reste, en aucune façon porter atteinte aux franchises municipales dont les colons sont justement jaloux, ni à l'équilibre dos budgets communaux.

It n'est peut-être pas inutile d'ajouter que, dans son ensemble, l'œuvre de réorganisation administrative que j'ai réalisée, non seulement n'a occasionné aucune dépense supplémentaire, mais assure au contraire au budget des économies appréciables.

Il est possible, en étudiant successivement tous les services de la colonie, d'espérer de nouvelles économies, en même temps qu'une meilleurs utilisation du personnel administratif.

Dans cette, voie, l'administration supérieure doit marcher prudemment avec la préoccupation bien légitime de ménager les personnes et de respecter les droits acquis.

Mon œuvre administrative exigeait quelques ex- ] pucations. Vous trouverez dans les développements du budget et dans les notes préparées suivant mes instruction, l'économie des projets financiers sur lesquels il vous appartiendra de statuer. < Vous remarquerez que le projet do budget de 1903 f n'engage aucun principe et se borne à annoncer ~uelquM réformes. C'est un budget d'expecta- <

tive.

Vous estimerez, sans doute, comme moi qu'avant < d'entrer plus hardiment dans la voie des réformes, s il est indispensable d'éprouver les facultés do l'ÀIgé- s rie et surtout de se rendre compte do la répercussion que peut avoir, sur ses finances la crise économique s qu'elle traverse.

Je n'ai point perdu de vue que de bonnes finances constituent la garantie essentielle du crédit d'un c pays. A l'heure actuelle, l'Algérie a des réserves suf- lisants pour réaliser, sinon la totalité, du moins une 1 forte partie do l'emprunt qui doit favoriser l'essor de la colonie et hâter son complet développement, en 1 assurant ia mise en valeur plus prompte de ses richesses. Cet emprunt du reste ne serait réalisé que par fractions, j 1 Les crédits annuellement affectés aux travaux neufs, dans le budget de l'Algérie, dépassent a peine i quelques millions; ils sont disséminés à travers le territoire et. en s'en tenant aux mêmes errements, plus de soixante ans s'écouleraient avant que l'Ai- c gérie dispose de l'outillage économique que justifie- c raient les besoins actuels. L'exemple do quelques- unes de nos colonies ~t l'histoire des colonies an- g'aises démontrent qu'un pays neuf a le plus grand intérêt à compléter rapidement cet outillage qui est .r l'instrument nécessaire do son émancipation et de i sa prospérité. 1 Un programme de travaux publics vous est soumis en même temps que le projet d'emprunt. Il vous è appartiendra, après un examen attentif, en vous f inspirant de ~intérêt général, d'établir l'ordîe d'ur- l ccnce des travaux dont vous déciderez l'exécution, t La création de nouvelles routes, le développement dos voies ferrées, l'amélioration des ports, l'extension des ouvrages d'hydraulique agricole, l'agrandissement des contres anciens partout où cela est possible, ouvriront largement !e territoire algérien aux entreprises do l'initiativo industrielle ot détermineront un nouveau courant d'émigration vers l'Algérie.

D'autres questions non moins graves nous sollicitent. Vous avez a vous préoccuper do la recherche do c nouveaux débouchés, de l'organisation~ducrédit agri- i coïc, de la réduction des frais de transport qui doit r faciliter l'écoulement de vos produits. J'aiétéheureux, C au point de vue des transports, d'obtenir quelques 3 décisions désirées par le commerce et l'agriculture. P. Mais, dans cet ordre d'idées, il reste beaucoup à faire. 1 Au nombre des au'airos qui figurent a votre ordre du f jonr, vous trouverez précisément le projet de con- c ventionavec la Compagnie P.-L.-M. en vue do l'unification des réseaux et dos tarifs dans l'Ouest. Je no veux et ne puis, dans les circonstances ac- j p tuelics, que passer rapidement en revue les princi- p pâles questions sur lesquelles vous devez vous prononcer.

Je n'ai pas besoin de rappeler que notre entreprise c de colonisation sera d'autant plus durable et plus r prospère que nous aurons exercé 'sur les populations indigènes une tutelle plus généreuse et plus bien- p faisante. Nous devons nous appliquer & améliorer les t procédés de culture et d'élevage, a faire revivre f quelques-unes des industries indigènes jadis Soris- f santés et prendre des mesures plus efficaces pour sauvegarder l'hygièneètia santé de nos sujets mutulmans. Dans le projet de budget, ces diverses préoc- I cupations s'accusent. Il conviendra de poursuivre c résolument l'œuvro do relèvement économique et d'é- ducation morale qui rapprochera chaque jour davantage les indigènes algériens do la grande famille fran- taise. 1 Los événements do Margueritto,qui nous ontsi 1 douloureusement émus, ont provoque dans de nom- s breux douars un mouvement de réprobation dont S nous avons le droit de nous réjouir. Mais les chefs t indigènes et les Djemmaas qui ont saisi cette occasion d'exprimer a nouveau leurs sentiments de fidélité à la France, sont d'accord avec nous pour déclarer qu'une politique de fermeté s'impose au même titre qu'une politique de justice. Je n'ai pas manqué d'insister auprès du gouvernement sur l'insuffisance des s

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS du 4 juin 1901 fi]

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LA CHRYSALIDE

PAR

HENRI GrUERLIN

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Quand Rao~ Bazi~res sortit de chez Madeieine de Valesnes, il se sentait délicieusement troublé. Pourtant il n'avait observé Maud FIower qu'un instant, et ne s'était aperçu de sa présence dans un coin ténébreux du salon que quelques minutes avant son départ.

Quel était son nom ? I! ne l'avait pas entendu annoncer lorsqu'elle était entrée car, à ce moment même, il était entraîné dans une grande discussion avec la belle ~e~~M~ JuanaMignanetli.

Et le brouhaha des bavardages, !e souci de rester digne de sa réputation, d'éblouir par son esprit toutes ces jolies interlocutrices, enfin le désjr plus généreux de soutenir ses opinions avec grâce t'avaient complètement absorbé. Mais, à la faveur d'une courte trêve, Maud avait glissé dans la conversation générale quelques mots, très doucement. Le son harmonieux de sa voix, et le tour très simple, mais singulièrement ingénieux, des paroles prononcées, tout à coup, avaient éventé son attention.

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moyens de répression et tes difucuÏtés inextricaMes que rencontre en territoire arabe l'application de notre Code d'instruction criminelle. L'expérience prouve que le système des commissions disciplinaires est a la fois le plus pratique et le plus efGcace pour amener la découverte des coupables d'autre part, il est à désirer que le projet relatif au jury criminel, en ce moment devant le Sénat, soit promptement voté.

En terminant cet expose que j'ai voulu aussi simple et aussi bref que possible, laissez-moi vous dire les vœux que je forme pour le succès de la grande œuvre qui vous est confiée.

On ne peut connaKre l'Algérie ~ans l'aimer tous ceux. qui la connaissent vont suivre'avec une attention passionnée vos délibérations et vos travaux. Vous réaliserez, j'en ai la ferme conviction, les espérances que nous plaçons en vous, parce que vous avec la claire vision de vos devoirs et de vos responsabilités, et que'vos décisions ne s'inspireront que de l'intérêt supérieur do la colonie, des glorieuses traditions et de l'immortel génie de la patrie fran-

çaise..

LA GUERRE DU_TRANSVAAL 'ON DËMENTI BOER

Nous avons annoncé hier que, d'après'le .Sttn, do Londres, le général Botha seraitaStanderton et que, au moment du départ de lord Milner pour l'Angleterre. il aurait écrit à lord Kitchener. Dans cette lettre, il demandait l'autorisation, qui lui aurait été donnée, do communiquer téiégraphiquem'ent au Président Erugerla situation lamentable de ses troupes, le priant de négocier la conclusion rapide de la paix. La légation du Transvaal à BruxeHes déclare au jPe~jB~uquo la nouvoUe du~MH annonçant cette prétendue demande de négociations de Botha est inexacte.

Le Président Kruger n'a reçu aucune dépêche du généralissime boer. Les dernières nouvelles duTt'ansvaa! apportées à la légation par deux fonctionnaires de Prétoria, MM. Beeransdo HalenectPameyer, sont, au contraire, très optimistes. Ces Messieurs, qui ont quitté Pretoria le 20 avril, déclarent que tout marche le mieux du monde.

La légation ajoute que la bataille du 3 mai, annoncée en premier lieu par le Fc~t .B/cu, est on ne peut plus certaine.

LES OPERATIONS

Londres, le 3 juin. –Le .DfH~/ Jfat! se plaint que le gouvernement n'ait encore donné aucun détail sur le combat de VIakfontein.

Ce journal fait remarquer que, dans la liste des pertes subies au combat de Viakfontein, la 38° batterie d'artillerie ûguro, à elle seule, pourl7hommes, sur un effectif de 174, soit 10 0/0.

Il ajoute que si, comme cela est probable, il n'y a eu qu'une section do la batterie présente a. l'engagement, cette section a été entièrement décimée, son commandant tué, et que, dans ce cas, il y a lieu de se demander ce que sont devenus les canons de cette section.

Le j0a~)/ Afa~ ajoute qu'il est évident que les Boers sont arrivés tout prés dos canons.

Plusieurs journaux publient une dépêche du Cap, 3 juin, disant qu'un détachement de la yeomanydo 33 hommes, attaqué par 700 Bocrs, prés do Bordrëcht, s'est, rendu, après avoir eu 1 tué et 5 blessés.

Les Bocrs ont ensuite remis les prisonniers en liberté.

Le correspondant du ~andarda. Pretoria télégraphie, le 10 mai, qu'on peut estimer le nombre des Boers encore en armes à 16,800. Il ajoute que Botha a encore avec lui 5 canons, Dewet 2 ou 3ot Delarey lou3.

UNE R&UNIOM BOËROPHILE

MM. Saueret Merriman, anciens ministres de la colonie du Cap, ont pris la parole hier soir au cours d'une réunion tenue à Battersea, faubourg de Londres, et à laquelle assistaient plusieurs membres du, 'Parlement.

M. Merriman a exprimé la crainte que les Anglais n'aient employé les Zoulous pour dépouiller les Boers, ce qui, dit-il, constituerait une politique diabolique.

Une résolution a été adoptée, condamnant l'incen-; die des fermes-et demandant au gouvernement d'offrir aux Boers des conditions de paix comprenant l'indépendance et l'assuraneo que lord Milner no retournera pas dans le Sud de l'Afrique.

A jL'ËTRANGE~

LES AFFAIRES DE CHINE

On mande de Changhaï au ?'<meï,le3juin: K Les Chinois sont très divisés sur les moyens à employer pour arrivera payer les montants annuels de l'indemnité. Les diA'érents vice-rois cherchent à, réduiroleur part contributive. Pékin s'oppose & tout changement dans le tribut de riz et demande qu'on ait recours au likin )', au sel et aux douanes indigènes. A cela, les vice-rois du Sud objectent que, Pékin ayant fait le mal, il est pou à propos de leur faire payer, a eux, le total des frais. On craint des complications intérieures.

Le correspondant du ~<M<~rd à Changeai confirme que la cour impériale, après avoir quitté SiN'gan-Fou,n'apas l'intention de dépasser le Ho- Nan. Plusieurs journaux de Londres publient une dépêche do Pékin, 1*~ juin, disant que les Belges continuent la ligne dePékinaHan-Kéou au delà de ChenTing-Fou. Le prince Tching, ajoute la dépêche anglaise, a offert de fournir une garde chinoise pour toute l'étendue do la voie ferrée, mais les autorités françaises jugent nécessaire de conserver des postes français pondant six mois encore. >

New-Yorh, le 2 juin. On compte que M. Rockhi!l, le commissairoaméricain,qnittera Pékin incessamment. M. Conger partira pour la Chine de SanFrancisco, le juillet.

Les nouvelles des trouMes contre les chrétiens dans l'ile doQuelpart, en Corée, que nous avons publiées, il y a quelques jours, se conËrment. On assure maintenant que deux missionnaires et six convertis y ont été massacrés. Deux navires do guerre français et un japonais sont partis su~es lieux.

ROYAUME-UNI

UNE MUTINERIE MILITAIRE

Londres, le 3 juin. Les journaux disent que des scènes tumultueuses se sont produiteF, samedi soir,

Et il remarqua dans son regard, dans son sourire, ce je ne sais quoi d'inattendu et pourtant déjà rêva, qui provoque la sympathie, qui pique la curiosité, qui fouette le désir, enfin, qui donne de l'esprit aux inconnues et du charme à leur esprit.

Du coup, sans savoir pourquoi, Raoul fut conquis. Et il se laissa bercer au charme de sa voix, sans bien prendre garde au sens quelconque des mots.

Les dames, s'en apercevant, le piquèrent de traits irrites, comme des abeilles en furie. Monsieur Raoul Baziëres, vous voilà parti pour le pays des rêves.

–Vous ne répondez Y)as. Qui donc vous a hypnotisé de la sorte?

Oui, la belle Mathilde avait raison Raoul subissait une mystérieuse influence. Cependant Maud était partie et il ne s'en était pas aperçu. Bientôt, néanmoins, il eut la soudaine perception de son absence, et cela le rappela brusquement à la réalité,–surprise désagréable comme au théâtre celle du spectateur qui, pris pris de somnolence malgré là voix des acteurs et le vacarme de l'orchestre, est éveillé, par le silence de la fin, en sursaut.

Alors Raoul se sentit gêné U eut conscience d'un ridicule; il lui sembla que des regards le fixaient ironiquement.

Et M prit congé, non sans gaucherie. Puis il monta, sur l'impériale d'un omnibus et se laissa véhiculer à travers Paris. C'était le soir d'une très douce journée de juin; l'atmosphère était un peu orageuse, et le ciel, voilé depuis le matin de nuages légers, commençait abaisser pleuvoir de larges gouttes d'eau tiède. On pressentait une ondée prochaine.

Mais Raoul Bazières n'y Taisaitpointattentton. H avait repris son rcve, et de vagues pens~es~

au camp <lo Shorncliue, où sont stationnas des détachements de plusieurs régiments d'infanterie et de cavalerie.

Un certain nombre d'hommes s'étant mutinés, on dut faire venir la garde. II en résulta un grave conCit, au cours duquel des coups de feu furent tirés et des coups de baïonnette échangés. Pendant deux heures, le tumulte fut indescriptible; le camp tout entier était en armes, et ce n'est qu'avec la plus grande peine qu'on procéda à l'arrestation des dix principaux meneurs. Deux hommes de la garde ont reçu des coups de baïonnette; l'un d'eux est grièvement atteint. Deux officiers ont failli être atteints par les coups de feu tirés par les mutins. L'un de ces ofSciers aurait déchargé sur eux son revolver. ALLEMAGNE

LE PRINCE DE BISMARCK JOURNALISTE

Berlin, le 3 juin. -–Comme le prince Herbert de Bismarck n'a plus ni l'intention ni la chance d'utrc appelé à de hautes fonctions au ministère dos affaires érangércs ou dans la diplomatie, il vient de débuter dans le journalisme. On savait qu'il aimait a inspir.er l'ancien organe politique de son père, les ~VcuecHM de T/am&OM~, mais il gardait l'incognito. Dès maintenant cet incognito est dévoilé par lui-même, mais' il ne connaît pas encore les iinesses de son métier. Aussi vient-il~ do ne publier que le S8 mat une réponse a l'article qu'un organe do Leipsig, les G)'e)!?6o"~cn, avaient inséré déjà te 35aui'i<. 11 y avait donc un intervalle de plus d'un mois entre le coup et le contre-coup, ce qui n'est pas banal pour un journaliste qui sorospecte. Mais le prince Herbert de Bismarck éprouvera encore bien des choses dans le dif-' Ëcile métier qu'il veut embrasser et dont son père était lo maître reconnu par ses confrères publicistes. Enattcndant l'auteur do l'article dos ~'ouue~M <? .Bam&oui'~ se moque du p~<mt~ ~Mt Me M <~OM<c f/e n'en dans les GrcHZ&o~cn. Or, il faut savoir ~uo c'est justement cet organe dont l'homme de conuance du premier chancelier de l'empire, le fameux Maurice. Busch, fut autrefois le rédacteur attitré.

Comme c'est le reprocha principal, fait par le prince Herbert de Bismarck a l'empereur et au comte de Bülow, de favoriser trop la .E~~OM~erct, comme on dit ici pour désigner les dispositions trop favorables à l'Angleterre et aux Anglais, les G~n~o~en, dans un article nullement ofRcieux, avaient démontré que le premier chancelier de l'Empire avait fait tous ses eËbrts pour maintenir des rapports bons et cordiaux avec l'Angleterre. C'est pour cela que !o prince Herbert de Bismarck se fâche. Il voudrait donc pr&uvor, dans son premier article, que l'on peut être en coquetterie en mémo temps avec la Russie et l'Angleterre et, pourtant, « qui trop embrasse mal étreint

Aussi, l'ancien ambassadeur à Londres poursuit-il le but de dénoncer la politique actuelle comme contraire aux véritables intérêts do l'Allemagne. Il va sans dire que tout serait en bon ordre, si le fils aine du premier chancelier de l'Empire ét~it appelé à continuer les bonnes traditions d'autrefois. En vérité, il faut constater que la politique générale de l'Allemagne poursuivie par M. de Bülow a pour but de maintenir l'indépendance de tous les côtés, aussi bien dans l'Est, du côté do la-Russie, que dans le Nord-Ouest. L'assertion lancée par le prince Herbert do Bismarck contre le comte de Bûlow d'après laquelle la politique étrangère do l'Allemagne ne jouirait aucunement de la même confiance auprès de <OM les Cabinets que la haute politique de son pèra, parait être. plutôt une grande ironie de soimême. Certes, la politique du prince Othon de Bismarck a eu sa physionomie et son cachet spécial, mais il est également certain qu'elle n'était pas basée sur la cmt/tance de tous les Cabinets. Au Reichstag, le prince Herbert de Bismarck ne man- quera pas de continuer sa campagne contre le comte de Bûlow.–Ss..

ESPAGNE

LES ÉLECTIONS SÉNATORIALES

Madrid, le 3 juin.Voici les résultats des élections pour le Sénat qui ont eu lieu aujourd'hui. Sont élus

Libéraux 117, conservatoaps 56, partisans du duc de'fétuan 7, partisans do M. Gamazo 4, républicains 3, partisan de M. Romerol, indépendant 1, archevêques et évoques 9.

Les candidats ministériels sont battus dans les provinces de Castellon et d'Avila.

A Madrid, trois ministériels et un partisan de M. Gamazo ont été élus.

A Barcelone, ont été élus MM. Comas, Masferrer, Collaso, Bosch, AIsina, Coït et PujoL L'Université a élu le docteur Magar et la Société économique M. Rius Badîa.

En ajoutant les sénateurs & vie et en faisant pour eux le même classement que celui ci-dessus, on obtient comme composition définitive du Sénat Libéreux, 163; conservateurs, 113 partisans du duc do Tëtuan, 34; indépendants, 10 libéraux indépendants, 4 partisans de M. Gamazo, 7 démocrates, 3; carlistes, 3; partisans do M. Romero, 3; républicains, 2; Union nationale, 3.

Sans couleur déGnie, notamment les évêqncs, 18; ¡ sièges vacants,

Le Correo, ministériel, parlant des résultats des élections sénatoriales, dit

« Les ministériels ayant une faible représentation parmi les sénateurs a'vie, le gouvernement n'aura pas une grande majorité au Sénat. Cependant, si la discipline subsiste, il aura assez de voix pour faire ~ace a toutes les difficultés.

ITALIE

Rome, le 2 juin.–Le roi a remis aujourd'hui, en personne, à M. ZanardoIIi le collier de l'Annonciade. Il lui a adressé en même temps des paroles très flatteuses. Le roi a annoncé a M. ZanardeIIi qu'il nommait chevalier de l'Annonciado le marquis Visconti-VenoSta et le général di San-Marzano. CANADA

L~S RELATIONS FBANCO-CA'MAMENNM

On mande doMontréal au ~To'ntM~jPox~, de Londres, qu'un Syndicat canadien, ayant à sa tête M. Clerqne, a organisé une ligne de steamers entre les ports du Dominion et la France.Trois navires ont été achetés et des contrats ont été passés pour la cou-: struction de trois navires, dont deux seront construits en Franco et l'autre en Angleterre. Le nouveau service Commencera en juillet; il serahebdomadairo. On assure que le gouvernement canadien i,a promis de subventionner la Compagnie qui fera le service des voyageurs et des marchandises.

JAPON

LA CRISE MINIST&RIELLB

L'agence Reuter a reçu la dépêche suivante: Yokohama, le 3 juin. Le vicomte Katsura est

mélancoliques se succédaient dans sa cervelle. C'était la tristesse ordinairement inaperçue de sa soUta~e existence, tout son passé, longtemps pauvre, dont il concevait douloureusement l'irréparable disparition. Et i) songeait avec un serrement de cœur à toutes les heures gaspillées sans pront pour l'art et sans résultat pour sa vie morale. Il s'aperçut que, jusqu'alors, les luttes prosaïques pour )es nécessités matérielles l'avaient empêché de connaître l'amour et que c'était une grande pitié pour son talent, lequel semblait imparfaitement épanoui, comme une plante éclose loin du solei). Et sans cesse la vision de l'inconnue revenait, en rendant –pourquoi.? sa mélancolie plus pesante. Puis il changeait avec effort le cours de ses idées. Et des projets d'avenir montaient follement en son cerveau. De vagues conceptions d'ouvrages se succédaieut avec une excitation fébrile, une impatience de production immédiate, et même de puérils désirs de gloire qui l'énervaient.

La pluie d'orage commençait à tomber, rafraîchissante, quand l'omnibus atteignit la place de l'Opéra. La, Raoul descendit, et, pour détourner le cours de ses pensées, entra au café Pompéien.

C'était l'heure de l'apéritif. Et, selon la cou tume quotidienne, les salles étaient pleines de journalistes, de gens de lettres, d'artistes réputés, de vagues esthètes discutant tumultueusement des questions d'art, ou surtout épiloguant sur les menus cancans du monde boulevardier. Chaque table était occupée par un petit cénacle groupé familièrement autour d'un personnage notoire auprès duquel les moindres disciples aimaient à être aperçus.

Il y avait des tables spécialement réservées à des plumitifs absolument inconnus, à de vagues ~c/{< qui trouvaient lu, !es seules

occupe à former un Cabinet qui se composera vraisemblablement do la façon que voici

~mM~rc ~c~ /tfMHces M. Arosuke, ancien ministre du Japon à Paris..Mwi'~re et t'a'/rtCM~to'e M.Hirato Tosko, ancien chef du bureau législatif. JMcri'eM!' M. Utsumi Tadakatsu. Vo!M cOMmMni'cah'OHX vicomte Yoshikawa. Jtts/tce M. Kiyoura-Koigo ou M. Okuda Voshito. Tn~t'Mc~'on yuH~MC M. Kikucni ou M. Hamao.

Le vicomte Katsura tâche de persuader aux ministres des auaircs étrangères, do la guerre et de la marine, de garder leurs portefeuilles respectifs. On s'attend à ce que le général Eodama continue a rompiir les fonctions de ministre do la guerre. D'autre part, il est possible que M. KomuraJintaro, actuoUcment ministre du Japon à Pékin, rompIacR M. KatoTakaaki au ministre des affaires étrangères, tandis que J'anùral Inouyo pourra être nomme ministre de la marine aux lieu et place de l'amiral Yamamoto. Aucun représentant du 'parti constitutionnelle fait partie du Cabinet projeté. Samedi dernier, lors d'une réunion de ce parti, le marquis Ito a déclaré que l'attitude que prendrait le parti constitutionnel vis-à-vis du Cabinet dépendra de la politique que ce dernier pourrait adopter.

BmxeMcs, le 2 juin. Des incidents a peu près analogues à ceux qui se sont passes à Anvers il y a quelques jours, se sont produits ici cet après-midi. Les chassours-éc!aircurs, sous te commandement du colonel Dectercq, étaient partis ce matin, vers sept heures, à la piainod'Eterbe&k pour effectuer divers exercices. Par suite de la chaleur, plusieurs gardes sont tombés malades, et ont du quitter les rang's, mais les exercices u'en ont pas moins continué. A leur retour, vers une heure, les chasseurs-éclairears arrivés place du Samedi ont, en signe de protestation, rompu Iffs rangs, et sifNo à outrance !c colonel. Quelques gardes ont été arrêtés, mais relâchés ensuite.

Ber!im,le2juin. –Le général Bonnal et le iieutenant-colonel Gatlet sont partis à midi pour Cologne. K!et,le 2 juin. Le cuirassé brésilien MarMea:! .Fh)ft'aMO, commandant de Sonsa Lobo, est arrivé ici. Athènes, le 2 juin.–Toute !a presse accueille avec entho'usiasme la nouvelle du vote unanime de la. Chambre Cretoise en faveur de l'union de l'i)e avec ia Grèce. Les manifestations populaires en Crète continuent. ËCHOS & NOUVELLES M. le lieutenant Louis Carpeaux, second fils de l'illustre sculpteur, fera vendredi prochain 7 juin, à la Société de géographie, une conférence avec projections Molteni sur le Soudan. M. Carpeaux sera présenté par M. le baron Hulot, président de la Société, et par M. Gentil.

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A la suite de l'incident qui s'est produit au tournoi international de l'Académie d'épëe, M. le 'baron Saillard, se jugeant offensé, a adressé ses témoins~ MM. le baron La Caze etie comte Henri d'Havrincourt, à M. Bruneau de Laborie. Celui-ci les a mis aussitôt en rapport avec deux de ses amis, MM. le baron de Heeckeren et le comte de Laborde.

Une rencontre au pistolet est imminente.

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Le buste, en marbre blanc, de l'architecte Ro"bert de Cotte, œuvre du statuaire Eugène Sollier, vient d'être installé dans le grand vestibule de la Bibliothèque Nationale.

Ce fut Robert de Cotte qui, sous la régence, présida à la transformation de l'ancien hôtel de Nevers, précédemment hôtel Mazarin, en bibliothèque du Roi. Le célèbre architecte conduisit de 1708 à 1735 tous les grands travaux du royaume. On lui doit le grand bâtiment du fond de la cour d'honneur (Bibliothèque Nationale), le premier étage avec son cabinet de livres et enfin la grande galerie voûtée des estampes où se trouve son portrait peint par Rtgaud et grave par Drevet.

.Expositions d'art: Le « P'tit Salon ') ouvre aujourd'hui ses portes, cours la Rëine.aa. C'est un petit groupe, composé d'artistes connuscomme MM. L.-Edouard .Fournier, Tofani, Mucha, Guimard~Vict Lhuer, Damblant, Frank Lamy, etc. et qui 'nous onre des tableaux, des dessins, des sculptures, des meubles, des aquarelles.

Chez Georges Petit, on voit en ce moment une très belle exposition d'oeuvres de Cals. C'est un peintre trop peu connu; Cals a été l'un des artistes les plus sincères de notre temps. Il est 'mort en 1880. M. Arsène Alexandre vient de'lui consacrer un livre très émouvant, duquel nous reparlerons, et qui est superbement illustré. Signalons la naissance d'une nouvelle Société de jeunes artistes, le « Collège d'esthétique moderne H. Sa première exposition a eu lieu récemment dans un atelier de la rue de La Rochefoucauld on y voyait des œuvres fort intéressantes de MM. Dezaunay, Duchemin, Durio, Girieud, H. Delepouve, Huard, Huguë, Jourdain, F. Launay, Iker, Mailhol, de Mathan, Milcendeau, Minartz, Ricardo-Florès.

Chez Danton, 70, boulevard Malesherbes, exposition d'œuvres du peintre Alexis MérodakJaneau.

LesRosati,cesfëlibres du Nord, ont célébré hier, à Fontenay-aux-Roses, leur dixième fête des rosés, sous la présidence -de M. Auguste Dorchain..

C'est-à lui qu'incombait le soin de conduire de Paris à Fontenayla joyeuse troupe des Rosati. M. Mazoyer,maire,Iesarecusetleura a souhaité la bienvenue. L'éloge de La Fontaine a été prononcé auprès du buste du u bonhomme') par M. Henri Potez puis le banquet traditionnel a eu lieu sous les.ombrages séculaires d'un parc dépendant du collège Sainte-Barbe.

Les honneurs de la rosé ont été rendus à MM. Agathon Léonard, sculpteur, et Samuel Rousseau, compositeur.

Une matinée artistique a réuni ensuite, dans la salle des Fêtes de l'ancien collège, l'éhte de la population fontenaisienne, qui a applaudi les artistes de la Société des Rosati.

Aujourd'hui a été célèbre, en l'église SaintThomas-d'Aquin, le mariagedeM"deBoisdenre, fille de l'ancien chef d'état-major de l'armée, avec M. Gabriel PoHssard. Les témoins étaient, pour la mariée M. Lyonel de Boisdenre et M. de LalainChomeL vice-président du tribunal civil de la Seine, ses oncles; pour M. Gabriel Polissard M. Augustin Polissard, sonfrère~etM. A. Huet, > ancien député.

satisfactions de leur existence une oisiveté qui semblait occupée par de graves dissertations techniques, et des admirateurs complaisants parce qu'ils attendaient la réciproque. C'est à ces tables-là que se réfugiaient les discussions sur les choses de l'art. Et l'on reconnaissait d'ordinaire les individus les plus stériles à une prétention plus marquée et à une gravité plus pontifiante.

Au bout de quelques années, cela leur suffisait pour acquérir une petite notoriété dans leur monde spécial. Des amis leur obtenaient alors un bout de ruban. Mais nul n'aurait pu dire ce qu'ils avaient écrit.

Raoul n'était point leur commensal habitue!. Aucune petite chapelle ne pouvait se glorifier de l'avoir pour affilie. Et il éprouvait une gêne dans ce milieu malveillant et oisif. `

Cependant il subissait ce soir-là un besoin d'échapper à la solitude. Et, n'ayant point do famille, il se sentait le cœur serré à penser que le café Pompéien était le seul endroit de Paris où il fût sûr de rencontrer quelques visages familiers, d'approximatives sympathies intellectuelles. Un instant il songea, avec une pointe d'envie, au bonheur familial de ces camarades, notaires, industriels ou financiers, qui avaient choisi dans l'existence les situations immédiatement rétribuées et qui avaient reçu, par surcroît, les joies exquises qu'il ignorait encore, lui, chevalier du Rêve, et martyr des paradis illusoires, qui avait tout abandonne pour la satisfaction toujours déçue d'une sensibilité exacerbée.

A son entrée, quelques têtes se levèrent, quelques mains se tendirent dans un élan de banale cordialité.

Raoul Bazieres! Comment! vous ici?. Quel événement.

Une voix grasseyante aiouta:

Après la cérémonie, M' de Boisdeffre a reçu au palais d'Orsay.

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A l'Ecole des Beaux-Arts, l'Exposition Daumier, qui devait fermer aujourd'hui, restera ouverte jusqu'au dimanche t)juin, inclusivement.

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A l'Exposition de l'Enfance, M. Maurice Wolff a fait, au Petit Palais, une conférence sur les « Jardins de l'enfance en Allemagne )), cette Ëorme jolie et curieuse d'écoles primaires due à l'initiative du grand éducateur Froebel. Apres avoir montré comment la méthode de Froebel s'attachait à développer les sens et l'intelligence même de l'enfant d'après les règles mêmes fixées par la nature, le conférencier s'est efforcé de montrer le retentissement de cette éducation première sur la vie du jeune Allemand; il a, en~jn, rattaché l'initiative de Froebel à la doctrine des grands éducateurs français, de Rousseau, notamment, dont Froebel fut le disciple. Mardi, M. Charles Lemire entretiendra son auditoire de a l'Enfance de Jeanne d'Arc H; cette conférence sera accompagnée de projections et d'une audition musicale.

Mercredi, M. Charles Maingon, avocat a la Cour d'appel, exposera le but et le fonctionnement de la «Ligue fraternelle.des Enfants de France)); a la suite de sa causerie, ses auditeurs assisteront à une représentation dont tous les acteurs seront des enfants et qui se terminera par un divertissement donné par la petite classe du ballet de l'Opéra.

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Le développement des transports s'est accusé a Marseille de très l~rge façon. La gare SaintCharles, d'où les vo.tgeurs ont, dès leur arrivée, un superbe panorama de Marseille,a été inaugurée le 8 janvier 1848; mais ce nefut que sept ans plus tard que la ville de Marseille, mise d'abord en rapport avec Avignon, fut directement reliée, à Paris par !a voie ferrée. Cette annëe-la. le nombre des voyageurs de ou pour Marseille s'éleva à E§~,Bi6. Dix ans plus tard, en 1865, il atteignait le chinre de 730,664. A partir de 1870, ce chiffre s"accroît annuellement dans de grandes proportions. Il monte de 1,412,862 en 1870, à 1,622,604 en 1874. pour atteindre celui de 1,825,371 en 1878. L'accroissement ne devait pas s'arrêter là. En 1805, on comptait 3,228,840 voyageurs, soit 1,783,842 à l'arrivée et 1,444,098 au départ. En iQoo, à cause de l'Exposition universelle, le chiffre des voyageurs atteint 3,200,878 dont 1)756,473 au départ et 1,534,405 a l'arrivée. Ce dernier mouvement accuse un chin're quotidien de o~ooo voyageurs par jour.

M&a~ELLES POL5T!QUËS AUM~FtGARO)) n

M. TÉnvier publie, co matin, en tête du T~a~o, l'avis qu'où va lire adresse '< aux amis du jp'~a)'o )' Los vrais amis de cette maison ont tous approuve l'initiative que j'ai du prendre, il y a quelques jours, pour mettre fin à un état d'incertitude dommageable aux intérêts dont la gérance a la garde.

On m'a posé quelques questions touchant l'ordre intérieur du journal, rédaction et administration. Je yeux y répondre publiquement et en toute sincérité. Un écrivain éminent, dont le talent est indiscutable, donnait depuis quelque temps, dans le 2''t~afo, une note qui n'était pas en harmonie avec les traditions de la maison. J'ai renoncé à la collaboration de M. Cornély, et son départ est définitif.

Parmi les autres rédacteurs, les idées que j'ai exposées ici n'ont rencontré aucune opposition tous sont demeurés à leur poste, et lepremier parmi eux, M. Gaston Calmette

Cet éminent journaliste, qui a grandi au milieu de nous, a conquis, par les plus remarquables qualités pro; fessionnolles, l'estime et la sympathie générales. Je suis heureux de déclarer que la coUaboration de M. Gaston Calmetteest assurée, sans aucune réserve, a l'exécution de nôtre programme et sous ma direction. Quant aux questions de gérance, elles ont été résolues, comme il convenait, entre gérants, et l'administration du journal va être remise entre les mains d'un homme dont le nom offre toute garantie de compétence et conciliera tous les suffrages.

Maintenant, tous les points étant réglés, nous allons nous mettre résolument à l'oeuvre avec un même cœur et une même volonté.

UM DISCOURS DE M. YIELLABD

Dans un banquet organisé à Fontaine (territoire de Belfort), M. Armand Viellard, députe du HautRhin, a prononce sur-Ia politique intérieure, un discours, qui;a. ~té vivement applaudi.

Ha d'abord rappelé que M. Watdock-Rousseau, H y a doux ans a peine, combattait, dans ia Loire, les doctrines sociatistes et invitait les électeurs a voter pour un rallié. Il a ensuite montre notre garde .des sceaux apportant en plein Parlement, pour &ejustiûer des accusationa dont il était l'objet, des certiScats de fournisseurs.

Etilaconclu ainsi:

C'est à vous de servir la République.

Vous êtes l'opinion, ie nombre et l'honnêteté, trois~ éléments qui finissent toujours par triompher des coteries.

C'est pourquoi nous pourrons cous compter aux élections du Conseil général. `

Nous verrons alors surgir non plus une République étroite et tracassiere, oppressive et spoliatrice, menteuse à ses promesses de liberté et de justice. EHe ne sera plus la propriété de quelques-uns au préjudice de tous.

M. MOCGEOT A LANGRES

La municipaKté de Langres a oBfcrt, hier, un ban- · quetaM. Mougeot, sous-secrétaire d'Etat des postes et des télégraphes qui, àcettc occasion, a prononcé le panégyrique du Cabinet dont il fait partie.

M. JEAN DUFUY 'A CHA.TEA.TROUX

Apres avoir prononcé lo discours, très applaudi, que nous avons signalé dans notre Dernière Heure d'hier, M. Je&n Dupuy, ministre, de l'agriculture, a décerné les distinctions suivantes

Commandeur du Mérite agricole: M. Mcnau)t, directeur général de l'agriculture, commissaire général du concours.

OMciers du Mérite agricole MM. Mirbaux, agriculteur a PeHe voisin; Victor Veiy.

Chevaliers du Mérite aghcoie MM. Jamet, Léon Charpentier père, Lumet, Emi)eYiUemont, Savig-ny, vetéri naire à Châtoauroux Demon, Adrien Co!in, Atexandre GuiHon, constructeur de machines Châteauroux; Henri Destrés, Gobert, contremaître de la maison de machines agricoles; Hidien, Edgar David, Berton, Désire, Etienne Despruneaux, Charles Petit. MédaiUes d'honneur agricole Arnaud, Chartes Petit. domestique Antoine Bontet, domestique M"" Gnérin, née Fauchon.

OMciers d'académie MM. Beilier, maire de Châtcau-

–I! y a des têtes qu'on ne voit* qu'à certains jours. Baziëres vient nous annoncer qu'il fait partie du prochain ministère.

–Est-ce vrai, Baziëres?. Vous feriez, en effet, un excellent ministre des beaux-arts. La voix grasseyante reprit, avec une nuance de dédain

Peuh 'c'est un ministère bien misérable pour lui. Les beaux-arts, c'est !ep!us mal garni des portefeuiHes. ï! ne contient que des valeurs dont personne ne veut, et Bézieres mérite mieux que cela; c'est un homme d'intérieur. On pourrait aussi lui confier les affaires étrangères i! a l'étoffe d'un diplomate.

Mon vieux Jean Blique, répondit Raou! sans se décontenancer, vous savez bien que je ne fais guère de politique,et de la diplomatie encore moins.

Son interlocuteur était un gros esthète dont la phyetonomio poupino et; ras~e oyoqù~.H l'idée d'un cabotin ou d'un curé défroqué. Ses cheveux blonds témoignaient seuls, par leur longueur, du tempérament artistique de !eur propriétaire. Ses yeux cërutéens ne manquaient pas d'une certaine douceur; mais !a bouche exprimait une morgue intolérable qu'accentuait l'épaisseur de son double menton.

Au mora!, c'était un lourdaud qui s'essayait sans cesse à la subtilité, un prétentieux qui s'était cru un rêveur par excès d'imagination, tandis qu'il ne l'était que par lymphatisme intellectuel, impuissance à toute attention soutenue, à touie méditation précise. Il s'était efforcé vainement de créer, etn'ayant pu accoucher que d'une plaquette de satires assez plates, il entrevoyait enSn son infériorité réelle, et la me- lancolie qu'il en concevait remplissait d'acri-! monie et d'amertume.

Il affectait un grand mépris pour les vulgarités de toutes sortes, pour le pubUc, pour les

roux; DiHon. Max, Drouhaalt, professeurs d'a.~ricn!tare: Guillard, président de la SocicH des arts décoratifs à Chàteanroux; Houet, agent voyer de la viHe. Le soir, un grand banquet a été oGert au minisiro de l'agriculture qui a prononcé un discours où, parlant de la loi sur les Associations, dit qu'il no croit pas que depuis qqe le régime parlementaire fonctionne, on ait vu une opposition aussi violente. H ajoute « On a osé dire que c'est une loi de recul qai porto atteinte à ]a liberté; cota n'est pas vrai Messieurs, son article 1" établit dans ce pays la libertéd'Association dont il était prive jusqu'à aujourd'hui il no porte atteinte ni a la liberté de conscience ni à la liberté religieuse. »

S'adressant à Mgr l'archevêque de Bourges, présent au banquet, il dit f Vous pouvez être tranquille cette loi ne vise pas le clergé concordataire, mais seulement les congrégations qui exercent sur la pays une influent mauvaise et dont le clergé concordataire est la première victime. Go sont les congrégations qui ne veulent pas se soumettre a la loi du pays et qui sont alors rebelles a la loi '). LE GËNËRAL-&NDRË A TOULOUSE

On annonce que le général André se rendra prochainement a Toulouse, sur l'invitation qui lui en sera faite par le maire, M. Serres, au nom de la municipalité toulousaine.

LE RETOUR DE M. DE LUR-SALUCES

.Le comte de Lur-Saluces a reçu de M. André Buffet lalettresuivantc:

Mon cher ami,

Parmitoutes.Iesfa.blcs inventées au sujet de ma démission, cc!!o d'un désaccord entre nous est certes )& ptusabsurde.

La veille même de votre départ pour la France, je vous confirmais une fois de plus ma volonté de me retirer afin t)ue vous ne fussiez pas surpris en prison par cette nouvelie.

Vous combattiez de votre cote cette résolution. I) n'y a donc, il ne peut donc y avoir aucun lion entre le fait votre rentréoctcelui de ma démission.

Je vois, d'après les journaux, que mes paroles « J'ai été averti, maisnon consulté," ont été faussement interprétées.

J'an suis désolé et tiens à rétablir le sens vrai de mes déclarations.

Lorsque vous m'avez fait part de votre détermination, je vous ai dit Vous ne me consultez pas, n'est-ca pas ? et je ne ns rien, ne dis rien pour vous empêcher. C'était et vous l'avez, je crois, parfaitement compris, une approbation de ma part.

H est presque superflu d'ajouter que nous fûmes cg-a!ement. d'accord qu'il n'y avait pasiieudeconsutterto prince.

Le consulter e.ùt semMe solliciter de Lui une défense que son amitié pour vous Lui eut imposée. Voilà la stricte veritc.

Je suis de tout cœur avec vous, et croye. mon cher ami, à mes meilleurs et bien affectueux sentiments. AKDRË BUFFET.

Bruxelles, 31 mai 1901.

Le/ourt!a<o/ete~ publie un décrût, rendu sur la propositiondes ministresdes araires étrangères et des finances, aux termes duquel M.Marzori, chef do bureau à-la division des fonds et de la comptabilité, est nommé agent comptable des chancelleries diplomatiques et consulau-es, en remplacement do M. Ferdinand Roger, appelé a d'autres fonctions.

NOUVELLES PARLEMENTAIRES <E:MA!M!:nB~:B:

LA SCISSION SOCIALISTE

M. J.-L. Breton a adressé la lettre suivante & M. Dejeante, secrétaire du groupe socialiste révolutionnaire, fondé a la suite du départ du Congrès do Lyon des délègues du Parti socialiste révolutionnaire et de l'Alliance communiste

Mon cher Dcjoanto,

Je déplore bien sincèrement la néfaste division qui vient de nouveau de désagrég'er les forces socialistes. Cette navrante scission met dans une situation particulièrement pénible les militants qui croient que l'union de tous les socialistes est absolument indispensable au dévetoppement rapide de notre parti.

Je suis de co'jx-]à, et je ne veux faire aucun acte qui puisse, dans une mesure quetconque, agrandir la déchirure qui s'est produite si malheureusomentau Congres de Lyon. Jenepuisdonc meprononcercntre les deux groupes parlementaires qui représentent maintena.nta taCham-bre le parti socialiste.

Je ne vois aucune raison de donner -ma dumissMn de l'ancien groupe, mais i[ me serait trop pénible, d'antre part, de me séparer des amis qui viennent de constituer )e nouveau groupa.

Je't'envoie donc mon~dhésion, espérant bien sincèrement que bientôt tous les élus socialistes se trouveront de nouveau réunis cordiatement pour une action commune et pour le plus grand bien du socialisme. Reçois, mon cher Dcjeanto,.mes cordiales amitiés. J.-B. BRETON,

Député du Cher.

Desoncôté.M.ChauvicreaadressoIa lettre qua voici au secrétaire du groupe socialiste révolutionnaire

Paris, 3l mai 1931.

Mon cher ami,

Inutile de te dire que j'adhère au groupe nouveau; mais jo ne donne pas ostensiblement ni autrement ma démission du groupe qu'il faudra rallier demain, quand le cauchemar ministériel se sera dissipe.

Tout ce qui se passe m'attriste, et comme on no peut être vraiment indépendant, je res'.oavoc mes amis de trente ans, tout en regrettant de me voir momentanément éloig'né de ceux sur lesquels nous avons tant fondé d'espoirs.

La cause est assez haute pour abriter sous son drapeau les tempéraments les plus divers, les modérés par tactique et les avancés, droite et gauche. Le but reste .debout, et c'est assez pour nous.

Bien à toi, a D, CertuvnnE,

E. CftABVtËRE,

Député.

LA REtNE RANAVALO

Eile a pu hier, ainsi que nous l'annoncions, sortir à sa guise, aller et venir librement, « comme toute autre femme H (pour reproduire sa propre expression), et, sans être l'objet d'une surveillance indiscrète, visiter « ses bons amis de France)'.

De ce changement. Ranavalo se montrait hier tout heureuse. Uae satisfaction véritable l'attendait, d'ailleurs, à son retour du temple: c'était la visite do trois do ses compatriotes, dont le cousin de l'interprète Ranaïvo, M. Ramisiray, qui, sous peu. de jours, sera docteur en médecine.

Ranavalo lo retint à déjeuner, avec sa femme, M"" Ramisiray, et son compagnon, M. Ramamonjy. Puis, l'après-midi, ce fut avec Ramazindraxana, M"" Delpeux et la petite Mario-Louise, toujours pépiante et joyeuse, une visite a M. et M'°° Raoul

bourgeois et surtout pour les confrères arrivés. li avait adopté dans le mande l'attitude d'un grand homme en disponibilité.

Oui, reprit Raoul, avec des regrets dans la voix, je ferais un triste diplomate.

Trop modeste, répliqua Jean Blique, le génie n'a point à aller a l'école. Vous êtes diplomate de naissance; je vous connais; vous ne vous compromettrez jamais.

Je ne sais si c'est par diplomatie ou par ses charmes naturels, dit Garambert, un jeune critique théâtral, assez élégant par son esprit, et plus encore par ses prétentions mondaines mais je suis certain que M. Bazières fait des conquêtes.

Ah! ah! Vous voyez! exclama Jean Blique avec un rire épais qui fit trembler son gros ventre et son double menton, toute sa personne massive, comme un chaud-froid a la geise.

Des conquêtes féminines.

Raoul haussa les épaules en souriant. Eh! cette conquête-là n'est pas de celles qu'on méprise; je dois ajouter, pour être véridique que l'intérêt qu'on vous témoigne semble jusqu'ici tout platonique.

Et il le restera, vraisemblablement. Ce sera tant pis pour vous. Voila, sur ma parole, un monsieur bien dédaigneux. Une des plus jolies femmes de Paris des plus jolies, parfaitement exprime le désir de connaître Monsieur, « d'apprécier dans l'intimité, ce sont ses propres paroles, l'homme dont elle n'admire encore que les œuvres" c'est une bonne fortune inouïe, une flatterie qu'envierait le plus ambitieux des Don Juan. Et vous faites le dédaigneux. Que vous faut-il donc?

Comme au sage antique; qu'on ne se mette-point dans mon soleil.

(A SM!~e.~


Ailier, de bons amis n, dit la reine, et qui furent les premiers à venir la saluer en France.

Le soir, un peu avant sept heures, Rana.valo rentrait rue Pauquct, un peu iasso, nmis tout de même heureuse de cette première journée sans contrainte. Elle trouvait en rentrant plusieurs invitations dont une do M. Laroche qui la priait a diner ce soir; et ce lui fut une joie nouvelle.

Ce matin, Ranavalo satisfait un do ses plus ehers désirs elle court les magasins et les grandes maisons de modes. Mais une appréhension gâte un peu co plaisir. Etie s'émeut, en offet, de la visite qu'elle doit faire cet après-midi a M. Decrais, ministre des colonies, et, tout en la désirant, elle s'en inquicte par avance.

LA ''PÂmEmmm'~TMM~E

H'cr avait Heu, a Toulouse, une réunion organisée parle comité do la «Patrie française M. M. Godefroy Cavaignac, député, la présidait, et M. Jules Lemaitre devait y prendre la parole. Réunion d'ailiours privée où l'on n'était admis que sur la présentation de cartes nominatives.

Les socia!istoss'etaient réunis la veille pour arrêter leur attitude à l'occasion de cette réunion et, de ce c&to seu!, on éprouvait quelques craintes. Néanmoins, rentrée dans la salie du théâtre des Nouveautés, où avait lieu la réunion, de MM. Godefroy Cavaignac, Juies Lemaitre et Daussot, président du Conseil municipal de Paris, ne soulevé auoin incident. Los assistants les acclament, aucune protestation ne se fait entendre, et c'est au milieu d'un calme absolu que M. Godefroy Cavaignac présente en quelques mots M. Jules Lemaitro à l'assemblée. Cette présentation faite, l'ancien ministre de la guerre, s'attaquant au ministère et parlant do la nécessite de le combattre, prononce les paroles suivantes

II importe ~e montrer que nous sommes en réàiité en présence d'un parti, d'une politique, qui, sous les apparences dont ils essaient de se couvrir, menacent directement )cs bases mômes de l'existence nationale. H y a un premier fait appaMnt, c'est que l'un des éléments nécessiures de la nmjot'ité qui nous gouverne a pour programme avoué, hautement proclamé, la destruction de l'organisation militaire.

Ce programme n'est point dissimulé et s'étate journellement dans les org'anes oHicicts du parti.

Cette déclaration provoque une protestation d'un assistant qui s'écrie « C'est une calomnie Tout le monde so tourne vers l'interrupteur en qui l'on reconnaît M. Bomté, professeur à la Faculté de Toulouse et titulaire de la chaire occupée jadis par M Jaurès. L'auditoire proteste M. Bomié no soufSo plus~mot. On peut croire l'incident clos et M. Cavaignac se prépare a. poursuivre son discours. Tout à coup la porte donnant accès dans la salle cède à une poussée violente du dehors. Ce sont les socialistes, au nombre d'une quarantaine, qui, armés de gourdins, do cannes plombées, voire même de couteaux, envahissent la salie.

La mêlée est générale. M. Coûtait, du barreau de Paris, qui avait pris place sur l'estrade on descend un des perturbateurs lui traverse la main d'un coup do stylet; un autre assistant tombe fru.ppé a la tête d'un coup do canne plombée un troisième, un ouvrier, a le visage fondu par une poutre que des envahisseurs manient comme un bélier. Les combattants font arme de tout les tables, les, chaises servent de projectiles. Deux coups de revolver sont tirés par qui? On no sait. Mais ils donnent le signal de la panique on crie « Au fou )' La foule se précipite vers les issues.

Plusieurs commissaires de police sont là, impassibles. Ils ne font aucune tentative pour rétablir l'ordre leurs sympathies semblent aller aux fauteurs du désordre. M. Cavaignac qui, tout le temps de la bagarre est demeuré a la tribune, veut reprendre la parole, mais un commissaire do police intervient seulement alors et déclare la réunion dissoute sans écouter la protestation de l'orateur, qui signale le guet-apens dont ses amis et lui ont été victimes. Une centaine d'agents font évacuer la salle, poussant au dehors les évités de la « Patrie française qui se ['étirent au cri de « Vive la liberté! Aucune arrestation n'est d'ailleurs opérée.

Les conférenciers ont regagné leur hôtel, escortés par des agents, acclamés par leurs amis, hués et siffles par leurs adversaires. M. Jules Lcmaiire, une cigarette éteinte aux lèvres, veut s'arrêter pour la ratiumcr. A ce moment, un individu s'approche de iui. se préparant à le frapper. Il on est empêché par des amis do M. Jules Lemaitre.

La manifestation des socialistes prend nn a cinq heures; quelques instants après les délégués delà Patrie française "et une centaine de leurs amis so réunissent en un banquet qui a lieu sans incident. Le bâtonnier do l'Ordre des avocats de Toulouse et M. Cavaignac y ont prononcé des allocutions, puis M. Jules Lemaitre a lu ie début et la péroraison do la conférence qu'il se proposait do faire aux Nouveautés, et dont voici quelques passages: Le système d'une République plébiscitaire ou référendaire. préconisé par plusieurs de nos amis, se tient parfaitement et peut certes se défendre. A tout le moins l'immense majorité des citoyens accepterait tacitement t'idée d'une Constitution où le Président de la République, nommé par un collège électoral plus vaste, recouvrerait quelque indépendance a. l'égard des parlementaires où le nombre des députés serait réduit, je suppose, à 800 et celui des sénateurs à 200, et où l'initiative

ëOBVERNEMENT ÏNPËRtÂL DE RUSSÏE OBLIGATIONS CONSOLIDÉES 40/0 BES mMS M FER MSSES de la sixième émission (i880)

La Commission impériale d'amortissement a procédé, le 1/14 mai 1901, au tirage des Obligations de l'emprunt ci-dessus nommé.

Les Obligations sorties a. ce tirage sont remboursables, à partir du 1/14 novembre 1901 en Russie, aux guichets de la. Banque de FEtat a Paris, au Comptoir national d'escompte à Lon drès, à la Banque Russe pour le Commerce étranger à Berlin, à la direction de la Disconto-Goseljschaft, chez MM. Mendelssohn et C°, Robert Warschaueret C" et S. BIeichrœder; à Hambourg, chez MM. Behrons etSôhno, a. Amsterdam, chex MM. Lippmann, Rosenthal et C°; à Francfortsur-Mein, chez MM. M. A. von Rothschild et Seehnc et Gebruder Sulxbach.

Numéros des Obligations sorties au tirage a iS5 roubi. met. 68701–68750, 69551–€9600, 10210!–102150, 123801–12385'), 124651124700, 149851–149930, 155401–155450, 177101–177150, 185351–185400, 193901–193S50, 191751–194800, I9C90I–196950, 22I651–221700, 227301–227350, 228101–228:53, 231051-231100, 236051–236100, 244951–245000, 260901–260950, 268451–268500, 26930S–269350, 271001–271050, 299051299100, 301751–30ISOO, 303351–303400, 312851–:!12900, 326201–326250, 329251-329303, 351301–:i5)350. 338701–388750, 392851–392900, 449001–449050, 463801–463850, 467451–467500, 469201469250, 482501–.182550, 491801–491650, 492701492750, 499351–499368.

a (!SS roubl. met. 5I9MI–519950, 512401–542450, 553301–553350, 554751–551800, 567951–568COO, 682651–582700, 591701–591750, 613701–(!!3750, 6i3f:51–6431CO, 660451–6605CO, 690801<;90850, 729851–729000, 740201–740250, 750351–750.100, S00701–800750, 806551–MS690, 830301–~30350, 851701–S54750, 862901–862950, 905801–905650, 911451–911500, 936901–936950, 944501–94't550, 963751–963800, 982801 882850, 932'iOl–992:}50.993651–995700,1001951-10050COO, 1007151– 10072C& 1037351–I007-MO 1007501–1037550, 10)3401–1013-150, 1020501–1020550. 1023551–1023600, 1021351–M24400, 1027151–10272CO, IC3S2ol–1038303, 1016301–1046350, 1055301–1055359, 1083151–IC83200, 1099601–1099650, 1100151–1100200, I1I670J–1116750, 1132451–1132500, 1136801–1136850 1156701–1156750, 115695!–H57000 H69701–1159750. 1164901–1161950, ]171401–1171450, 1173551–1173a00, 1181051–1181100, 1185801–1185810. J

Les Obligations sorties au tirage doivent être munies de tous les coupons échéant après le 1/14 novembre 1901 dans !e cas contraire, le montant des coupons manquants sera déduit du capital à rembourser.

Il sera délivré de nonveUes feuiDes de coupons, tant pour les obligations sorties au prë~ sent tirage que pour celles non encore tiragees, et ce aux guichets chargés du service des coupons'et des titres tirages. Saint-Pétersbourg', mai 1901. Numéros des Obligations consolidées 4 0/0 des Chemins de fer russes de la sixième émission ~ém. 1880), sorties aux tirages antérieurs et MOM jp)'<MeMfeM aMfeM!)OtffxeMeM< à la date du T/14 mai 1901. A partir du 1/13 novembre des années désignées entre parenthèses, ces Obligations ne portent plus d'intérêt. (En 1900, !e terme où les coupons ne portent plus d'intérêts n'est pas le 1/13, mais le 1/14 novembre).

A iSS roubles met. N" 1951, I95S, 1957, 1960, 1976, 1978, 1982, 1994, 1995, 1S98 (1895) 3308(1894), 3406, 3428, 3.)36, 3442, 3443,3447 (1897), 7490 (1894), 8813, 88t6, 8S30, 8842–8814(1893), 8851–8854, 8856, 8857, 8c59, 8860,8866, 8872–8877, 8880, 8382, 88838890, 8894, 8897–8899 (1900), 9051, 9052, 9055, 9100 (1897), 11701,11704,11707.11708,11710,11711.117t3, 11715,11721,11744, 117.!5,11747(1899), 12351,12377, 12382 (1893) 15503, 15509, 15510, 15528, 15530, 15531, 15535, 15541, 15542, 15544–15546, 15549

~1898)jl5852–15855,15865.15875.15876(1895),16325–

I63-M, 16340–16342, 16346 (1693~, 16716, 16740 (1S92), 18657, 18658, 18662, 18670, 18678, 18686,

en matière financière leur serait retirée, !eur fonction, assezbello encore, consistant dans ladiscussionct le vote du budget et des lois et dans le contrôle scricux des affaires publiques. Le tout, complète par une meilleure loi électorale scrutin de liste, liberté des candidatures multiples, représentation proportionnelle et vote obligatoirepourtous.

Mais, Messieurs, ces discussions amèneraient trop de complications dans la lutte à outrance où nous sommes engages. Pour entreprendre, des à. présent, la campagne revisionniste, il faudrait que nous fussions absolument sûrs d'avoir la majorité aux prochaines élections et que nos candidats fussent unanimes sur la revision à faire. Attendons des temps plus calmes. Allons au plus presse. Ce n'est pas Ic.moment dos discussions théoriques. L'ccuvre urgente, ce n'est pas de dresser de beaux programmes, c'est de préparer ,de bonnes élections. Nommons d'honnêtes gens, que nous estimions et qui pensent comme nous sur les points essentiels ayons de bonnes élections et le reste suivra.

·,

Messieurs, la situation est extraordinaire tout le monde le sent. U est extraordinaire que des millions de braves gens, qui ne s'et&ient jamais occupés de politique, s'en occupent aujourd'hui, .et avec passion. Et le plus extraordinaire, c'est l'existence même du nationalisme. En temps normal, il va sans dire que tous les membres de la nation sont « nationalistes m, et le terme lui-même n'est que rarement usité. Pour qu'un parti de ce nom ait pu surgir et prendre un si énorme accroissement, it a fallu que les intérêts fondamentaux et la vie même de la nation fussent visiblement menacés, et par ceux mêmes qui en avaient la charge.

Il .s'ensuit, Messieurs, que la. Cha.m'bre de 1902 ne sera pas une Chambre comme une autre. Il dépend de nous tous qu'elle soit, proprement, une Assemblée nationale o capable derefairolapatrie.

M semaine à l'Hôte! des Ventes

Le grand événement de cette semaine à l'hôtel Drouot a été la dispersion de la collection du marquis de Thuisy.

Le compte rendu journalier des enchères nous a fait négliger d'aubes ventes; comblons cette lacune en rappelant quelques prix atteints au cours des différentes vacations de ces jours derniers. Salle C, le 25 mai, Chevallier, commissaire-priscur; M. Sortais, expert.

Tableaux, pastels, dessins, gouaches, etc. Le n° 8, Hubert Drouais Por~'a~ de de Beaujon, /ërMter ~CHer<~ 1,500 fr.; Ion" 13, M"" Marguerite Gérard <e Prë~Mded'MM conco' 3,800 fr.; le n° 34, Jean'Raoux: rjit)',l,480 fr.; te n"35,Hubert Robert: ~'cnHHee~.E'H/'aH~ cc~atT'M par MMe creuas~e dans ~e~ rocAc~, 155 fr. le n° 28, François de Troy PoWra~ d'ar~M~e, 800 fr.; le n° 29, Joseph Vernet PecAcMM pa)'mt les roc&ers, 380 fr.; les n''30 et 31, Louis-Joseph Watteau P~atsi)'~ de FEM et jH<H)~e à ta /e!'me, 4,100 fr. Parmi les dessins, pastots, gouaches et miniatures, il faut relever les prix suivants le n° 33, François Boucher: 2'(~e d~'eMns /ctKme, 600 fr. le n° 33, Casanova Oy/tc/o' de d)'a~oMS do~HOHt de~ ordres et CaMN~er~ /'rat!c/tM~aM< un <a!uï, deux dessins à la sépia, 300 fr. le n° 35, Grcuzo ta Prtere du <na<!n, pastel, 1,700 fr. le n° 40, J.-B-. Huet Co<? et PoM~ï dnns utt paysage, gouache, 340 fr. 1<: n" 41, Ingros 2't< ~arec~M~ erts, 1,850 fr. le n° 45, Perronneau Portt'a~ ~u &<tro~ P. ûfucier de la Maison du maréchal de BelIo-Me," 6,300 fr., etc. Produit total,

49,83.?~

SaHo il, vente des 34 et 25 mai. M* LairDubreuil, commissaire-priseur; M. Bloche, expert. ?1, meuble de salon, un canapé, et six fauteuils, bois sculpté et doré, époque Louis XV, tapisserie d'Aubusson petits personnages, 8,SM fr.; lu n°3, autre meuble de salon, upoqua Louis XVI, Lois sculpté point noir, rehaussé d'or, un canapé et douze fauteuils tapisserie d'Aubusson, 11,300 fr.; le n" 7, secrétaire époque Louis XV, bois rosé et palissandre, ornements en bronze doré et ciselé, 1,035 fr., n" 41, paire de vases bronze, décorés au pourtour d'un cortège antique, bronze doré, époque du premier Empire, 1,00 fr. Dans les objets d'art moderne une statuette bronxe, C~tr~ui'n do Saint-Marceaux, édition Barbedienne, 430 fr etc., etc.

Salle n" 1, le i"' juin. M* Paul Chevallier, commissairc-priseur M. Jules Ferai, expert, tableaux anciens et modernes.

Le n" 30, CAas~eM de Joseph, par Flinck (Govert), rappelant la manière de Rembrandt, 1,000 fr.; le B" 37, Por~-at~ dejeu?M /CMtHC, par Jacobs, 1,300 fr.; le n" 38, .PoWraffd'MMMa~c&~de ~'ance, attribué à Carle Van Loo, 900 fr.; le n°S9, la pièce capitale de la vente, Por~'ai~ d'UMC /eMne /t~e de ~uaMe, par Miersveit (Michel-Jean), 6~800 fr.; le n<' 33, école de Rubons, Pot'h'a:~ ~M'MMHM de la !'e~cn<e Zsa&eHe, 1,700 fr.; le n" 34, écolo de Rubens, Po~ra~'d'une damede~MO~M, 3,000 fr.; 'e n'' 38, attribué & Franz Snydcrs, ï'aureaMpOM~MtUt par dM cAtCHs, 230 fr.; le n" 40, U~c rixe, par Nicolas Taunay, GOO fr., mise a prix, 800 fr.; le n" 41, des ûeurs, des insectes et des papillons encadrant do vives couleurs une Bgure de saint peinte en grisaille, par Jan Van Thiéien et Quellin Erasme, 950 fr., misa a prix, 3,000 fr.; La troisième vacation des livres anciens de feu Ch. Larmier a produit treize mille et quelques .cents francs. A noter le livro de psaumes ayant appartenu a Henri III, relié pour le roi par un des Eve, imprime par Kerver, & Paris, on 1583, vendu 3,055 fr. De Speroni de Venise, 1597, « la Canaco reliure ancienne avec armoiries de Marguerite do Valois, 1,300 fr.

La vente des faïences patriotiques, époque de la Révolution, provenant de la collection de l'expert G. décédé ces temps derniers, faite par M'Lair Dubreuil, commissatre-priseur, assisté de MM. de Sperht et R. Gandouin, experts, malgré .quelques pièces rares, n'a pas produit 5,000 fr.

Faire lo bien en perfectionnant son éducation artistique est un conseil précieux à donner et surtout à suivre; visitez donc, Galeries Sedolmeyer, rue de La Rochefoucauld, la belle exposition, faite au pro-

[18693,18696–18698(1897), 35606, 35S07, 35612, '35633,35643,35615,35048, 356..0(18')6), 37516 (I8S4), 38210, 38212, 38217, 38219, 38229, 38230, 38234,38238-38241(1893). 38.107(1892), 39151, 39160,39179. 391M, 39189, 39197 (1899), 393:.5, 39362, 39363. 39365-39367. 39369. 39371. 39386–39388,39392(I89S).4I204–41206,41216,41219,41225, -4)231, 41237, 41243, 41250 (!897), 41553, 415S3, 41564,41585,41591(1895),43101–43423,43126–43428, 43431,43433–43437,4:3440, 43443–43446(1900), 43746 (1889), 44201–44206, 44215, 44216. 44222–44224. 44229–44233.44236–44238.44243–44249 (1899), 47156 (1891\ 49033, 49043, 49019 (1893), 50806. 50816, 50818–50821, 50836, 50844–50846, 53754, 53757, 53761, 53766, 53767 (1898), 55733, 55748-(1895), 58918, 58929 (1892), 60474, 60477-60179. 60491, 60493, 60458 (1894), 63501, 63513. 63537, 63538 (189:), 66167, 66184, 66191, 66192 (1895), 66253, 66255–66259, 66271–66278. 662SO, 66287, 66288 (1897), 66921 (1892), 71552–71556, 71559–71562, 71564–71566, 7I5G8-7I573. 71575, 71577–71582, 7)585,71589. 71592, 71593 (1900), 76410(1889). 76717, 76719, 767S8–76730. 76740, 76743, 76744 (1896), 78451, 78471, 78473, 78476–78478, 78481, 78483, 78198 (1897). 79816, 79818, 79824 (1892), 79S56, 79S63, 79867, 79870,79872, 79878, 79680,79881, 79S9I, 79894 (1897), 83001, 80019, 80036, 80047 (1895), ~1205–81209. 81211, 812)2, 8)2)4, .81231, 81233,81240. 81242(1898), 83055.83073 (1895), 83601, 83602, 83S04–83606, 83611, 83613, 83626, 836' 83635, 83639, 83643. 83650 (1899). 84236 (1887), 85353, 85355, 85356, 8':365, 85377, 85378. 853S1. 85385,85387. 83395,85100 (1896), 85564, 85565 (!890), 86201–86211, 86213, 86215, 86218–8S225, 86227–86232. 86239, 86241, 86244. 86246, 86248–86250 (1900). 86552 (1887). 89551. 89552, 89556, 89557. 89559-89570. 89572-89590. 89592. 89593, 89597 (1900), 90651, 90652, 93o67, 90678–90682,90685, 90686,90691–90694, 93H93.90S98 (1890~90710, 93720, 90733, 90734 (1897), 91901-91903, 9190791939. 91911–91917, 91923,91226–91928,91931, 91934, 91937–91939. 91941,91944–91949 (I90M, 95.305, 95314, 95317, 95319, 95320, 95325, 05326, 95328-95336 (1899), 98357, 98358,98372,98383, 98400 (1891). 101557, 101558 (1892), 10160!, 101623, 101644 (1891), 104801–104804. 105806, 10i807, 104811, 104816. 104823 104814 (1899). 107307 ()892). 108874. 108877. 108878. 108894, 108895 C889). 112802, 1128')- 1K806. 112S12–112815,' 112817, 112318.112837. 112843, 112845 (1899),117475, 117486–117490, 117492, 117493, 117497 (1S96), 121209, 121212,121218, 121220,121230, 121248, 121249,122953, 122958, 122959. 122963–122971–1S2974. 122P83(1897), 123084. 123093 (1895), i24306, 124308–124311, 124320. 124337 (1892), 126113, 126126. 126127, 126130–126132, 126135–12S138. 126143; 126)50 (1897), 127005, 127006, 127047 (1893), 127912 (1891), 123403–129410, 129422, 129428, 123439, 129145 (I89S), 133S02, 133804, 133807,133809–133812, 133SI7, I338I9-I33S27, 133830. 13383<–13'!838, 133843, 133845–133847, 133849, 133850 (1900), 135957, 135061, 135070, 135085 (1897), I38SI4. I38S49 (!894), 139352, 139373, 139374, 139376, 139382, 139384, 139385,' 139337, 139388, 139392-139394, 139397–1S9100, 139951-139959, 139975–139983. 139986, 139991, 139992, MMM–MMM, 139999, 1:0000 (1900' 141109. HII10, 141126,141127, 14M3I, 141137, 14)149 (1S9S), 1-12501–142504, !'t2.307, 14!&09, 142510, 1425IG. 142518. 1425)9. 142522, I425M–142528, 142530-142535,142537, 142539–142541, 142543, 142545–142~50 (1980), 142818, 142837, 142838 (1893), 143153, 143158–143161, 143164–143171, 143173, 143175–143)77, I43I8I, 143182, 143184–143185, MMM–MMM (1900), 143902, 143908, 143941, 143943, 143947 <!894), 146085 (1897), 146551–146554, 146581–146583, 146589, 146591, I465S8, 146600 (1896), 147801, 147804,147807, 147814,147817–147822, 147824–147829, 147831–147833, 147836. 147838, 147839, 147841 (1900),'148:-08, 14S012, 148031(1894), 148308, 148321, 148322(1891), 143008–149011. 149013–149015, 149017, 149021, 149023, 149026, 149329, 149037,149040, 149015, 149050(1896), 149112, 149126,149127, 149131, 149134, 149135. 149145, I49K6, 149148 (1897), H982I, 149827-149830, 149838 (1895), 150008–150010 (1892), 152306, 152307, 152311–152316, 152320, 152321 (1896), 152352,152356, 152362, 152366, 152367,152369, 152374,152385, 152390, 152399, 152400(1899), 1&2678, 152686 (1893), 154044 (1888), 156883, 156384, 156893-156895 (1896), 157301–157306, 157308, 157310,157322, 157331–157334, 157336, 157338, 1573S9, 15734), 157342, 157908,157918–157921, 157931–157937, 157941 (1899), 158801 (1898), 159673, 159681, 159686–15968S, 159690, 159697 (1896), 160698 (1895), 161607, 161620–161623~

St d'une oeuvre charitable. Vous y verrez réunies les oeuvres de très grands maîtres, un retable Se Raphaei, ayant appartenu au roi da Nâpies, et de très belles toiles, de Rubens, Titien, Natticr, Roynoids, etc.

A L'INSTITUT

Académie des Beaux-Arts

~eane~ du ~utn

PRÉSIDEKCE DE M. DONNAT, AHC!EN PRÉSIDENT L'Académie décerne le prix Deschaumes, dont la valeur est de 1,500 fr., et quia pour objet de récompenser<( do jeunes architectes se distinguant par leur aptitude pour leur art et par leurs bons sentiments & l'égard de leur famille aM. Gard, élève de M. Esquiê.

BIBLIOGRAPHIE

]M:EnIame! LoMJLs Son~parte C. d'Arjuzon, sous ce titre ~a~nme LoMM ~oxapaWe, raconte la vie de la reine Hortense depuis son mariage avec le frère de Napoléon. Ce livre, paru chez les éditeurs CaImann-Lévy, rempli de documents inédits, nous fait assister à. la proclamation de l'Empire, au mariage du prince Eugène et à tous les événements se déroutant au -château de la Malmaison, de Saint-Leu et de Compiégne.

La première livraison de l'édition de grand luxe da ()uo Va~M? (traduction nouvelle d'Haï périncKaminsky) est en vente elle fait bien augurer do la publication. La typographie est parfaitement belle. Quant aux gravures sur bois et aux héliogravures hors texte, elles rendent admirabiem'ent 'es originales conceptions de Jean Styka, 1'iHu~trateur choisi par l'éditeur Ernest Fiammarion.

La. (xrande Kevae, revue mensuelle, 11, rue de Grenelle, Paris. Sommaire du numéro du 1" juin 1901:

Francis de Pressensé. La Jeunesse du Marquis de Salisbury (1* partie).

J.-H.Rosny. ?7terc6'e Des~M~ (roman de moeurs mondaines) (suite).

G. Maspero. En Tonrnéo à Thèbes. E. Fallet. Les véritables Principes de la Colonisation moderne.

Victor Basch. Individualistes modernes. II. Max Stirner.

Lucien Cornet. Le Parti républicain en 1875 (lettre inédite de Madier de

Montjau).

Louis Doyen. "Impressions de musique. Marcel Théaux. Causerie littéraire (Travail, par M. EmUo Zola).

J.Cornély. Chronique politique. C<M!0)!.S d'atfMHEMK'n~

Un an. Six mois. Trois, mois.

Paris. 30 fr. 16 fr. 8 fr. Départements. 33 17 x 9 ._Etrangcr_3(). "19 ~& n

F~its cilv~

LES RHUKIOKS D'HIER

La Société de prévoyance et de secours mutuels des Alsaciens-Lorrains a donne, sa f6tc annuelle au Salon desFamiltcs. Des allocutions ont été prononcées par MM. Biés, président; Sidenwald, vice-président de la Fédération des Sociétés alsacienneslorraines, Hengy, etc.

A la mairie du arrondissement, conférence-concert donnée par la Société fraternelle des ambuianciers-brancardiers de la Seine.

M. Georges Berry, député, présidait. Les ministres de la guerre et de la marine étaient représentés. La distribution des médailles offertes par le ministre du commerce et des prix fondés par M. Faivre, par la Chambre syndicale et, par plusieurs de ses membres, en faveur des ouvriers facteurs d'instruments de musique, a eu lieu a. la Sor&onnc. Sur l'estrade, MM. G. Lyon, président de la Chambre syndicale J. Faivre, Expert-Bezançon, sénateur Muzet, député Ancelot, Gouttière, Evette, Silvestre, Girard, Bord, Sehœnaers, Acoulon, Sèches et Foeké, membres du bureau de la Chambre syndicale, etc. Principaux lauréats

MM. Beaudet, Sclosse, Pampuzac, Gauthier, Frield, Dethalt, Courden, Barba, Souficto, Sion, PcrreUaz, Normand, M" veuve Maria, MM. Boudant, Girard, Agniel, Muratet, Château, Auriae, Verdier, Gi)lot, Médée, Ha.re), Thomas, Philippon.

Le préfet do la Seine a présidé l'inauguration du nouveau pont do Surosnes; M. de Selves etaitaccompagné de MM. Paul Strauss et Piettro, sénateurs; Lépine, préfet do police Dsfrance, dirccteut' des aD'aires départementales, etc. Plusieurs discours ont 6t6 prononces. M. Bocquet, conseiller municipal de Suresnes, a re~.u la rosette d'ofûcier de l'instruction publique; les palmes académiques ont été remises à MM. Lapierre, architecte communal; Fournicr, historien de la ville de Suresnes; Reulos, conducteur des ponts et chaussées.

Le commandant et les oi'Rciers da ïort du mont Valérien assistaient & la cérémonie.

AU CIMETIÈRE MONTPARNASSE

Manifestation socialiste, hier, apros-midi, au cimctMM Montparnasse, des groupes du 14" arrondissement venus pour déposer une couronne sur la tombe des fédérés.

A l'issue de cette courte cérémonie, quelques jeunes gens crièrent « Vive la Commune )', malgré

161636, IC1648 (1898), 162263, 1622C2 (1895), 162506, 163507, 1625)1–162518,162521–162523,162525–162530, 162549, 162550 (18S9), 164977, 164992, 164993, 164998 (1891), 166313, 1663)8, 1663:9, I6C322 (1895), 169883, 169884, 169889 (1891). 171851, 171865,17)867.171370,171871,171877. 171882171884, 171890 (1898), 172293, 172291 (1886), 177251–177259, 177262, 177263, 177265–177269, 177271–177278, 1772&3. 17:284. 177286, 177293–177396, 1773-30, 177351, 177353, 177354,'177358, 177363, 177366–177376, 177391–177393, 177396 (19.X)), 178933, 178913, 178915, 179940, 178918 (1895). 181302, 181307–181310. 181312–181317, 18132.3–181329, 18)331–18)336, 181340–181343, 181346–181318, 181350 (1900), 182503 (1893), 183224, 181992, 184993 (1892), 187872, 187874–187877, 187881–187887, 187893, 1837897–193893 (IS99), 188784 ()891). 189823, 189327, 189844–18?816 (1895), 189851, 189853, 189S54, 189856, 189860, 179861, 189867, 189860–189871, 189877. 189378, 189S81, 189S83–189891, I89S96, 189930 (1900), 192051, 192052. 192069–192079, 192084. 192090–192096(1899), 193293 (1891), 19-1710, 194712, 194713, 19472.), 194735, 194749 (1893), I97C91, )9709S-I9739.)()889), 198922, 198923 0886), 201403, 201405, 201406, 201415, 2014.38 (1892). 202001,202006, 202007,202013,202020-202023,202030,202031,202034, 202038–202011, 202043, 202046 (1898), 204158–204160 (I8S3), 207410, 207112, 207416, 207426, 207435, 207438 (1898),.208252, 20S276 (1895), 2)0033, 2)0307–2)0009, 210013-210015, 210048, 210350 ()899), 2IOOS5, 2)0366, 210063, 210080, 210099 (1897), 211537. 211543, 211544 (!89)),212916 (1888), 213955–213957. 213962–2139S4, 213971, 213972, 213997-213999 (1899), 215401–215410, 2)5412–215414, 215417–215425, 215430–215433, 215135, 215437, 215440.215441, 215443. 215444 (1S03), 217474–217476 (1886), 218219, 218222–218236. 318233–2)8237, 2M214–218247. 218249, 218250 (1900), 218712, 220280, 220290–220296 (1894), 223109–223111, 223[21 fl892), 224752-224757 (1898), 228931–228905, 228907, 228309, 228912– 228916, 228919, 228921,228922, 228925, 228926, 228928, 228930, 228932–22S937, 228940–22S942, 228945, 228949, 228950 (ISOO), 22912!, 229129, 229i2S (1893), 229752, 229766. 229767, 229771. 229781–229783, 229'i85, 229786, 2297!;8–229791, 229796, 229800 (1897), 229953. 229'J63, 229965, 329976, 2299Ï1, 229991–229393 (1896), 231303, 231347 (1890), 236338, 236339, 236341, 236346, 2:38350 (1893), 23810), 238:02, 238108, 23S109, 238112, 238t!3, 238117–23S127. 238130,238145–238149, 239202, 239207,239209, 239210, 239217, 239228, 239231–239233, 239241, 239244 (1899), 245374, 245S78, 245896–245903, 245957, 2459S8, 2t7627, 247638 (1896), 251108, 25110), 251)21, 251122, 251127–251144 (1898), 252371, 252373, 252384–252386 (!894), 254674, 254684. 2546S5 (1890), 255572 (1896), 257377 (1886), 260701–260703, 2.;0711, 260720,269742(1897), 26145'2-2dI457, 261461–261471, 26)474,261476.261477. 261480, 261482–2614&5, 261489, 261494, 261496, 261497. 261500 (1900). 262702, 262703, 2657M, 262716, 262720 (1895), 264429 (1890),26540S. 265441,263447 (1894), 266521–26S524 (1887). 267300(1886), 26S804. 267811,267837,272009–272013 (1S95), 276506–276515, 276522, 276544, 276545, 276550 (1897). 277454–277457, 277460–277462, 277473–27M75, 277479–277482, 277490, 877-f)3–277494, 277496, S77499, 277500 (J900), 278521 (1896), 279964 (1888), 280117, 280446 (1895). 281M6–281014, 281027, 281036, 281038, 281039, 281042, 281044 (1899), 281601, 281604– 281607,281609,281610,281613–281617, 281621–281626, 281629–281635. 231642–281646, 281648–281650(1900), 2S2701, 282706,232714, 282716,282717, 282719, 282720, 282726,'282737, 282729, 282734, 282738, 282740, 288745,282747(1896). 283453,283455, 283457, 283460-283462, 283470–283473. -283475–283478, 283480–283483, 283485–283491, 283495, 2S3496 (1900). 286251, 286252, 286276, 286293 (1894), 288623 (1888), 290462, 290.168, 290.173, 290f76 (1897). 292127, 292128, 291131, S92I35, 292137–292140, 292)45–292148 (1896), 292451–292455, 29246), 292463, 292465, 292472-792474, 292476, 292477, 292479, 29248), 292483, 292487 (18S9), 293201–293206, 293220, 293243 (1893~ 295353-285356. 295358, 295359, 295361, 295363, 295368, 295370, 295373, 295376, 295380, 295385, 295386, 295389, 295390, 295395, 295396 (1899), 298556, 298575, 298580, 29S589, 298591. 298592, 298596, 298597 (1894), 299557, 299558, 299564–299567 (1896), 301)52, 301160, 301184. 301185(1895), 305152, 305)54, 305)56, 305161, 30&I64, 305I65," 305177, 305181–305187, 305189, 305197–305199 (1898), 306084–306088, 306099 (1895). 307952 (1894), 308017, 308C34 (1889). 309305, 309309, 309314–309316, 309320, 309322, 309325, 309327, 309333, 309344

fl899). 3)0620, 310630 (1894), 312373 (!892). 3)3339, 313345 (1888), T}17!u5, 3)7742 (1889), 319031–319012, 319315-319320, 319032–319034 ()895\ 320342,32-')381.320383, 37039),320398(1896), 320454–320460, 320464, 320465 (1899). 324408, 324416, 324421–324423.32i436.324449 (!894), 327251, 327263, 327274,327282 (1893), 327308, 327313, 327327, 327332, 327333,327335. 327350 (1896). 329502, 329563, 329568,

329573, 329574,329576,32958!,329585.329586,329593,

329596, 329597, 329300, 330168, 330169, 330176–330178, 330181 (1898) 330922, 330923, 330930, 330937–330939 (18S9). 332~0. 332262, 332266, 332275, 332288, 3~602, 333603, 333612.3336)4, 333615, 333621, 333626, 33:!6'33, 333636-333S38. 333611 (1897), 335653, 335S93. 335698, 335699 (1893), 3S6559, 33G56), 336567–333570, 336573, 336574, 336580–336591, 336593, 339)62, 339179, 339182, 339183, 339189, 339197 (1898), 34176), 3H770. 341795 (1893). 343151-343153, 343156, 313159, 34MCÙ, 343162,313163,343173, 343174,343182, 3)3184, 343)88, 343Ï90, 343191,' 343197 (1899), 343691. 343662. 353679, 313697, 344125(1893). 345251, 345252, 3452u6-345271, 345SS8-34599I, 315294 ()SCO). 315519, 345653 (IS92), 3-17956 (1890). 348659, 3-!8:;72, 3!8C8I, 3~8685-318687 (1898). 349353, 349359, 3tM63, 319371, 34939', 349336 (1895). 349547, 3495i8 (1892~, 349625, 349627–3495-29, 349S10 (1.896) 352351, 352353, 352355–352359, 352363, 352366, 352 ?7, 352377 352331, 352386, 352387, 352393, 352395-352398. 352400 (1900). 352853. 352S55, 352862, S528S6, 352868–352870. 352876–352878, 352885, 352890, 352896, 352898 (1897) 353752–353754. 353757, 353760-353763, 353769. 353770, 3a3772–353781, 353785–S53787, 353792-353796, 353793~ 353800 (1900), 353802, 353803, 353805, 353814, 353817. 353839, 353840, 353815 (1897), 355866 (1894), 356458, 358488(1895). 357176 (1890), 358034, 358085 (1892).' 35944), 359442, 359444, 359445, 359447, 359448 (1897), 36MI3, 3C6T.23–366328 (1888), 3S8473, 368176, 368182, 368483, 368490–368500 (1896), 369359, 369374, 369375 (1892). 36950). 36950S, 369509, 369511, 3S9513, 369516, 3695)7, 369525, 369530. 369533. 369534.369539, 369544–369546, 369548, 3G9S05, 369809-369813, 369818, 369819, 36932.3-369826, MMM–MMM, 369836, 369837, 369340, 369341, 369850 (1898), 371851, 37)871, j 371872, 371877–371831,371887,371888,371892–37)894, 37)900 flS99), 379155(1893), 380791–380793 (1882), 38Q953 (1899'. 381895. 38)896 (1891), 38~201,382202.382204–382206. 3S2-ÏC8. 382212– 382214, 38Z217, 38222), 382223, 382225, 382227, 382229–382236, 3S2238-3S2M5, 382248-3S2259' (.1930), 388097 ()885). 388S1I, 3886)5, 388629,! 38863), 3S3640, 3886)9. 388650 (189S). 390251, 390253, 390254. 390259–393262, 390264–390288. 393276–390280. 390283–390290, 390296–330300 (1900), 390824 (1882), 391704. 391705, 891707, 39)720, 391749 fl894). 39185). 39I8CO. 391861. 391863, 391865–391870, 391872–39)878,391880, 391881,391884–39iS97, 39)M9,39!M3. 393665–393670, 393672–393687, 393689, 393691, 393696, 393693, 333700 (1900), 3937)9 (1890), 396152, 396)68, 39317), 396174, 396175, 395)8.1, 396187, 396)9), 396)96, 39S203, 397767, 397769, 397774, 397779, 397T83–397785. 397791, 397797. 337M9, 397800, 33965), 399357–339659, 399662–399666, 399680, 393SS4, 399695 (1898), 404422, 404430, 401.135, 4C4150 (1892), 405552, 405553, 405562. 'S05565, 405570, 405577, 405579, 4C55S5, 405591 (1895), 405901–405903. 405906, 405907, 405910, 4059U, 405913. 405919. 405925–405928. 405932– 405335 (1898), 407308, 407348 (1887), 408451–408.J57, 408460,408461,408464, 408465.408467. 408479–408482, 408199(1898), 408754. 408786, 403792–408795 (1894), 409357, 409359–409361, 403363. 409371. 409379, 4093S8. 409389, 409395. 409397, 409398 (1899), 409783, 409785. 409794 (1889), 411718, 411723 (1890), 412360, 412362-412372, 4)2376. 412378–412381, 412383, 4123S5 (I89S). 415610, 4156M, 415622, 415623, 415626, 4)5627 (1893), 419316, 419320, 419321, 419341,419343 (1897), 42251642251S()89)), 424001,424003-424005, 424039–424011,424014, 424015, 424017,424018,324021,424024. 424027,424028,424030–<24M3, 424050 (1900), 424055 (1895), 427455, 427458, 427460, 427473 (1896), 428009, 428012, 428014–428019. 428028, 428033, 428039 (1898). 429260, 429268–429272 (1897), 430725 (1892), 430903, 430908. 4309)1, 4309)4, 4309)7, 430920, 430921, 430922–430929, 430930, 430933, 430934, 430938,430937,430941,430943,430947–430949 (1900), 432002, 432003, 432044 (1888), 432152, 432155, 432156,432166,432171, 432175, 432182, 432189, 432190 (1898), 432260,432277, 432282, 434132 (1891), 43S309.436312,4363)3, 436334, 436338–436311 (1898), 436859 (1891). 437918 (1889), 410128, 440143, 440691, 44068~ (1894); 441151–

ALEX. PERT.

l'interdiction qu'en avMt faite M. Crinières, commis. saire divisionnaire qui dirigeait le service d'ordre. Quatre arrestations furent opérées, qui n'ont pas été maitenues.

A cinq heures, les abords du cimetière avaient repris leur physionomie des jours ordinaires. M MTERIE DES ARTISTES DRAMATIQUES Le gagnantdu second gros lot de la loterie des Artistes dramatiques s'est fait connaître, hier, par le télégramme suivant adressé au siège de la Société, 42, rue de Bondy.

Suis possesseur du numéro 507,957, indique par liste comme gagnant 100,000 h'. Prière répondre si chinreest exact.

BouiLLON, & Berck-sur-Mer.

M. Bouyer, archiviste de la Société/a fait aussitôt répondre à M. Bouillon

Si &vez numéro 507,957, g-agnez en cSet 100.000 fr. Dans la journée, une dame s'était présentée me de Bondy, annonçant qu'elle avait gagné 1,000 fr. Les bureaux étaient fermés. EHo n'a donc pu être reçue, et le concierge a négligé de lui demander son nom. A.rheu're actuelle cette dame comprise on ne eonnait encore que 5 gagnants, sur 652.

Le parquet do la Seine vient d'être saisi d'une affaire délicate. Il s'agit de la mort, à l'hôpital Bretonneau (un des trois hôpitaux d'enfants qui ont récemment remplacé le vieil hôpital Trousseau), d'un petit garçon de cinq ans et demi qui, d'âpres l'examen médical prescritpar M. Louis Carpin, commissaire depolice du quartier de Clignancourt, aurait été victime d'abominables pratiques.

Le cadavre a été envoyé à la Morgue aux Sns d~autopsie.

M. Carpin entend cet après-midi plusieurs témoins. Jusqu'ici, le magistrat garde la plus grande discrétion sur les premiers résultats de son enquête.

Le gardien de la paix RabufSer, de la brigade fluviale, de service au pont Royal, aperçut hier soir, vers cinq heures, une femme d'une trentaine d'années, qui enjambait le parapet du pont.

L'agent se jeta à l'eau~out habille et fut assez heureux pour ramener la Wesespérëe sur la berge. Cette dernière, soignée au poste de secours du quai du Louvre, a refusé do donner son nom et les motifs de son acte de désespoir.

Après avoir promis do ne point renouveler sa tentative, elle a pu regagner son domicile.

L'Administration Dufayel vend par abonnement, aux mêmes prix qu'au comptant, dans plus de quatre cents magasins de Paris et province.

En raison du trouble apporté par l'ouragan du 29 mai à l'ouverture de son Exposition au Jardin des Tuileries, la Société nationale d'horticulture de France vient de décider que ta durée de l'Exposition, primitivement limitée au 3 juin, serait prorogée jusqu'au mardi 4 juin.

Dans l'après-midi d'hier dimanche, les agents cyclistes do service sur ]a route de Versailles et sur l'avën-M de Saict-CIoud ont dresse ~'contraventions a des conducteurs d'automobiles pour excès de vitesse.

Do plus, i3 autres.contravcntions ont été dressées dans Paris contre des conducteurs de tramways mécaniques ou conducteurs d'automobiles pour le mémo motif.

En lisant fondre de la cire pour nettoyer ses meubles, )a femme du gardien de la paix Emito Mathieu, du 14' arrondissement, a été grièvement brûlée, ce matin, à la ligure, aux mains et à la poitrine. Cette femme a été tr&nsportéo d'urgence à l'hôpital Cochin.

M. Mathieu, en voulant porter secours à sa femme, a été brute aux mains. II est soigné à son domicile.

La sécurité règne de moins en moins dans la périphérie parisienne, notamment dans la région avoisinant le bois de Vincennes. Nous avons signalé, dernièrement, les guet-apens suivis de vols exercés sur des cyclistes.

La nuit dernière, vers une heure, M. Jean-Louis Tanguy, âgé de soixante-sept ans, pensionnaire de l'hospice d'Ivry, après s'être attardé chez des amis, & Maisons-Alfort, regagnait l'hospice.

A proximité du qu;u de Marne, A Alforville, il fut aborde par deux individus qui se jetèrent sur Fui, pendant que deux complices, survenus au même moment, l'assommeMnt en le frappant à la tête. Le vieillard, perdant le sang en abondance, s'affaissa. Les. bandits lui enlevèrent sa montre et toute la menue monnaie qu'il avait sur lui, et prirent la fuite.

Quelques instants ap~ôs, deux agents de ronde, attirés par les gémissements, découvrirent l'infortune qui donnait à peine signe de vie.

Le .blessé fut transporté à l'hospice d'Ivry. Son otat présente une certaine gravité.

M. Cuvillior, commissaire de police de Charenton, recher&lié M~vcment les agresseurs.

A la Société des artistes fra.n~ais une mention honorable a cto donnée à M"' Besson d&ns ta section de g-ravureetde lithographie.

DEPARTEMENTS

L'MCIDENT DO HAVRE

On a arrêté samedi trois complices de Parfait, le garçon boulanger qui jeta une tomate sur l'automobile de M. Waldeck-Rousseau. L'un d~eUx devait jeter, paraît-il, un morceau de nougat.

*Les perquisitions opérées tant au domicile de Parfait qu'ailleurs, ont fait découvrir un revolver brisé acheté dans un bazar peu de temps avant le premier

441158, 41II6I-44U66, 441168-441173,441178, 441183, 44(186–441200 (1900), 441458–44148t. 1, 441490, 441491(1897), 44~551-44?553, 442560412567, 442573, 442581–442583, 44S86–442~)0 ~K~t 444724–444729, 44473S–444738 (1885), 447339, 447340 (1888), 4480S4 (1889), 448302–4483M, 448307,448314,418316, 448320–448323,448325–443328,4~8331–448333.448336,448338.448340– 4)8345 (I9CO), 4495t6 (Hi94), 449896-449898, 449930 (1896), 450954, 450966, 450967, 459969–4M971, 450978–4509SO, 450994, 450997, 4S0999 (t897), 4530!4, 453017, 453018, 453022,453023, 453025, 453026, 453030,453034-453038,453042.453044–453048 (1899), 454713–454717, 454733, 454737, 454746 (!895), 454834, 4~4857. 454861, 454867, 454868, 454870–454873, 4518S6, 451887, 454889, 454890, 454836 (1893), 455153-455155, 455174,

455175, 455183 (1898) 457603, 457604, 457608, 457611–457615,457617, 457619. 457621. 457625, 4576~7, 457634,457635, 457639,457645–457649 (1S<

465051–465055. 465063, 46506t (IS8.)). 465101–

465103, 4651C6, 465107, 465109. 465114–46512S. 465130,465131.465134–465133,465141,465143,465144 (1900). 467558–167560,467565.437571, 467579–4675S), 467583. 4676M (1895). 468170 (183!), 471201, 471305, 471208-471211, 471215. 471216, 471225, 471226, 471237, 471235, 471246 (1898), 472763–472765, 472770, 472772–472774 (1897), 474593, 47450.1, 474512, 474520, 474536 (1896\ 475956, 475959, 475960, 475965, 475966, 475968–475970, 475976, 475978, 4759SO, 4759S3, 4759S9 475993, 475997, 476303 (1898), 477552, 477561. 477562, 477566, 477567 Î895), 477751, 4777a8–4.77760, 477773, 478558, 478559, 478597 (1894), 4'%376, 478979,478981, 478987 (1895). 479256.479261–479269, 479271, 4792S5 (1894), 480651, 480S52, 480656, 480659, 480668–480670, 480672,480673, 480677, 480682, 480384,483686. 480687, 480692, 480594, 480695, 480697. 480698 (1899), 480702, 480704,480705,480711, 480714.480715,489719,430722, 480735, 480746.480748,480749 (1897), 481759-481761 481767-481771, 481773, 481774. 481778, 481781, 481782, 481784–481786, 481789-481792, 481791, 481795, 481798–481800 (1900), 483166. 483173, 483182, 4S3197 (1894;, 483397 (1890), 485708, 485745, 485746, 485750 (1897), 487901, 487905, 487906, 487908-487912, 487914, 487915, 487920–487923, 487934–487936 (MOO), 48S218 (1893\ 488702, 488729, 488730 (1&93), 490142 (1839), 492273 (1894), 495001, 495038, 49jOM, 495020–4S502?, 495034, 495038, 495041, 495013, 4950150898), 496455, 49615S. 496460,496167. 496163. 495477. 496478 (1897). 498161, 498176. 4981P2 (1892), 500915, 500921, 5C0922. 500927, 500928 (1891), 501254, 501287, 501293 (1893). 502501. 502607. 5026?5, 502630, 5026M (1894). 503179 (188.1). 503903, 503933, 503934, 503937, 503941 (1896). '501660, 501681, 50167S, 5046SO. 504693. 501695, 504697.50t699(1898\ 50M87, 505090(1890), 505371 (1803). 507784, 507795, 507797(1890), 510109. 510110,510119, 510120,510128,510130, 510133, 510136–510133, 510142–510144 (1893), 510862 (1899, 512,607, 512616 (1896), 514852, 514884 (1893).

A S5S roubles mét. 515676–515680 (1889), 517161–517165 (1896), 520101-520110, 520146–520150 (1897). 5202J1–52C295 (1894). 5Ï6201–526205, 526211–52S215 (1897\ 527981–527985, 527996–528000 (1900), MMM–MMM (1898). 533006–533010, 533021–533025, 533016–533050 (1899), 535201–535205, 535211–535225,535231–535245 (1900), 536161–536170, 536181–536185 (1895). 537031–537035, 510901–540935, 542991–542935 (1833), 543951–543930, 5-.t3981-~M3985, 543996–514000 (1897), 545571–545575 (1894), 545686–545690 (1898), 546876–546880 (1895), ), MMM–MMM (1900, 551181-551185 (1895), 553626-553630 (1893). 554031–554035, 55-10-16–554050 (1889), 554916–5549SO (1898), 555186– 555190 (1896), 561586-561590 (1892). 563896–563900 (1895), 566256–566270, 566276–566280, 566286–566300 (1900), MMM–MMM, 568971568975, 568981-568985, 56S991–568995 (1894), 569991–569995 (1892), 571106-571115, 571126–

571135 (1899), 578216–578230 (1900 ), 579581–579590(1890), 680071–580075 (1892). 58790&–587910.587921–5879S5.587936–58;910n899t. 594086-

587910,587921–587925,587936–58;910 (1899), 594086-

594090 (i900), 600181–600185 (1897)) 605811–6C582U, 613411–613415,613-141–613445 (1893), ), 618226–618230 (1899). 618326-618330 (1897), C20871–620875 (1896), 621321-621330 (1894), 621651–621655, 621661-621675, 621681-621690 (1900), ), 622366-622370 (1896), 622M1-622510, 622536–6Z25M (1897), MMM-MMM, 623951–623965, 62:3981–663985 (1898). 624296–621300(1891),625616– 625620 .(1894). 630151–630155, 630161–630170, 630186–630I90'(1S97), 634301–63t350(1900). 635011–635015, 635026-635030(1894), 637751-637780 (1900),

voyage de M.Waldeck-Rousseau, qui. remonte au 17avriU90Q.

On cherche a établir tes relations do Parfait avec uneligueBonautorisée.

Parfait n'a pas changé d'attitude. Il sera défendu par M" MonteU, du barreau de Paris.

ACCtDENTDETRAMWVAT

Un très grave accident de tramway s'est produit hier sur la ligne des tramways électriques de Chazelles-sur-Lyon à Saint-~Symphorien-sur-Coise.' 'Dans cette dernière localité, située a la limite des départements du Rhône et de la Loire, avait lieu une fête patriotique où de nombreuses Sociétés, s'étaient rendues.

La cérémonie terminée, un train de trois voitures, chargé de voyageurs, quittait Saint-Symphorien il avait pris une vive allure lorsque, à un tournant brusque de la route, il dérailla. Les voyageurs, pris de panique, eurent beaucoup de peine à se tirer des voitures renversées. On compte une cinquantaine de Messes, dont un, le nommé Genin, ngé de dix-neuf ans, ouvrier boulanger, avait, quand on l'a dégagé, les jambes brisées et prises sous un amas de ferraiiles du premier vagon.

Il a fallu aller chercher des crics pour le tirer de sa position; on croit qu'il ne survivra pas à ses blessures.

Uu autre voyageur, le jeune Poizat, a une fracture de la base du crâne; son état est considéré comme désespéré.

Une jeune fille a eu les deux jambes écrasées; elle est également on danger de mort.

Hier, aNimes, dans la course libre, aux Arènes, deux accidents sont survenus. Le nommé Louis Pnget, journalier, âgé de vingt ans, a reçu du premier taureau un coup de corne à la cuisso.La blessure est profonde de 5 centimètres.

Au cinquième taureau, le nommé EugeneRouviére, âgé de vingt et un an, ouvrier boulanger à AiguësVives, voulut arracher la cocarde il fut projeté violemment sur le sol. Le taureau le souleva sur ses cornes, puis le rejeta a terre-; le blessé put encore franchir la barrière. Il avait reçu un coup de corne dans le flanc droit et un autre dans la bouche, qui lui a brisé la mâchoire et arraché la langue. ` Son état est désespéré.

LES CAM!DATS"A L& MÏ!S!E On no nait pas phtisique, mais on nait prédisposé a la phtisie, ou <u6ercu~M<~e. Voyez ces enfants mal venus, débiles, chctifs, lymphatiques et rachitiques ils sont prédisposés, prédestinés a l'évolution tuberculeuse. La gloire de la médecine moderne est de réprimer ces tares. Il faut de bonne heure parer à l'exiguïté thoracique, au manque do développement des poumons et du cœur, combattre l'anémie et la chlorose, qui font, comme l'a dit le docteur Monin, lelitulaphtisio!

Lorsqu'on peut fortifier une constitution débile et l'éloigner des foyers contagieux par l'élevage à la campagne, c'est assurément l'idéal de prophylaxie. M:us, dans les villes, il importe de recourir aux toniques (dont le ~!n MsUcs, pris d'une façon suivie, est le type le plus perfectionné). Avec. le V!H tj'ëfttes~plus do teint pn!e, do chairs molles, ni d'engorgements ganglionnaires.

D~CEKDRE.

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MËCBBOB~~BE

Les obsèques de M/Eugéne Manuel, inspecteur général honoraire de l'instruction publique, commandeur de la Légion-d'Honneur, dont nous avons annoncé hier le décès, auront lieu mardi a dt'.r /;eM~'M p/CMM. On se réunira au domicile, 11, rue Mignard. L'inhumation aura lieu au cimetière Montmartre. Selon le désir du défunt, on est prié de n'apporter ni fleurs ni couronnes.

Le présent avis doit être considéré comme une invitation.

Il n'est pas envoyé de lettres.

SAVON FOUGERE ROYALE ~?~S~

jE~BESS SSE~~E~.Trss

jDoManc/te~juiM

COURSES A CHANTILLY

La journée du Derby a obtenu un plein succès et a été favorisée par le ciel; aussi y avait-il un monde énorme.

Treize partants dans le prix du JocIfey-Club les favoris Saxon, Saint-Armel otPassaro étaient en parfaite condition. Fantassin parti en tcte a fait le jeu très vite, suivi de Friso; au tournant, Jean-Bart-H le dépassait et prenait l'avance. Saxon, un moment mal en'gag-e, arrivait aux tribunes danf) ses puissantes foulées et gag-naitsans lutte; Saint-Arme), mal parti, rétrogradait âpres avoir vainement essayé do rejoindre !es chevaux de tête et laissait la troisième place à Tibère Passaro, venu tard, était quatrième.

La victoire du poulain de M. E. Btanc parti a 6/4 a été bien accueiiiie et son succès devt-tut être tout a.usst-facile dans te Grand Prix, car il a montre une très grande supériorité sur tout te lot qui ne doit contenir aucun animât d'un ordre égal au sien.

.C'est le premier Derby gagne par le jeune Stern et par t'entraîaeur Denman.

RESULTATS

Prix de ta Reine-Btanche. I' .PnMiMM; 2* Filanzanc;3'Qu!x.

P. M. 102 fr. Placés Promesse, 38 fr.; Filanzane, 90 fr. 50; Quiz, 38 fr. 50.

Phx de Dangu. 1" ~Ot)'< 2" Thëohard 3' Isère. P.m.:EcuriedcBrëmond,25ff. Places: Ivoire 25 fr.; Theobard, 14 fr. 50.

PfixdcGouvieux.–l'~ .Ho!o; 2' Fitz-Monarque; 3< Ibiscus.

P. m. 56 tr. Places Holo, 19 fr. 50 Fitz-Mo.oa.rque, 22 n' Ibiscus, 23

641891–641895 (189~), 614606–644615,'6M62I–644625 (ICOO). 644856–614860 (1890), 646411–646415 (1895), ), 654701-651705, 654711-654!15, 654726-ti54730 (1900). 658741–658745 ()ë88), 662771–682775(1894~666476–666485(1896),672081–672093 (1899), 6/5236-675240 (I9.)0), 677956–677960, 67796'j–677975,677981–677985,67:996678000 (1899), 679106-679110 (1897), G87811687823, 6S7841-6S7850 (1893). ), 693056-693060 (1898), 690176-690183 (1893), 691926-691930fl893), 692306-692310, 6923I6-69XJ95, 692346-6923M (1900). 694851–691855. 69JSS6-694870, 697231–697265, 697216–697220, 697226–697235.697241–697245, 699921–699925 (I8B9), 700701–700710, 7007)6-700750, 710196-710200 (1898), 7H9817H9S5 (i89G). 714803-7H810 (1900). 715706715710, 715721–715725 (I83S), j, 719751–719755, 719786 719790. 72893} 728935, 728946–728950

(1896), 736561–736565; 1832),7 400:6-740360.740066-

740370, 753816 750S30. 75M41 751145 (1899), 753ull 753615 (IS95), 759371 759975. 759986 759930 (IS91), 760741 760745 (1893]. 761701 761705, 761726 761735, 761741 761745 (1899), 775101 775105, 775121 775130 (1898), 785501 78:635 (1896), T'91056 791060, 7910S6 –791070 (1898j, 791276– 791280 (1895), 791971 791975, 791996 792000 (189S), 792826–792830, ?92816 –792850 (1893). 796061 –796065. 7960S1 796030, 7*6036 798100 (1897), 796951-796955(1838). 798476–798480 .(1895), 798681-798593 (1896),800496-800500 (1895),80038I-8K;.9S5 (1896). 802971–802978 (1893), 805216–835225, 805806–805810, 807951–837963, 80796S-807970 (1899), 809981-809985 (1930), 816076–816080 (1837~. 817901–817905, 817911–817915 (1899), 818946–818950 (1894). 835721–836725 (1897), 836856–836870, 836876–836880 (1898), 854S51–854855 (1899), 856171–85(3180, 85&196–S56200 (1897), 857721–857725 (1899), 85937(3–859380 (1898), 865256–865280 (1899) 890251–S90255 (1889), '87)801-871805 (189~ 872331-872335 (1896), 879291-397295 0893! 832401–882405 (1896). 882g5a–S82880 (1898),' 890401–893410, 890421–893425, 890431–S90435 890441–890445 (1899), 897406-897410, S97441–' 837445 (1897), 83796G–897970 (1893). 898421–898425, 898446-898450 (18931, 912098–912100 (1898). 918976-918090, 918096-918103 (1899), 92035G–920365, 92J386–920390. 920396-920400, 922956–922960. 922976-922980, MMM–MMM (19M). 928341–926350 (1895), 932816-932820,~ 932841–932845 (1900) 93342!–933430, 933141–933445, 94II2S-94I133 (!897), 942246~42250,~

946706-946715, 946736–946745, 958206-958210,

958226–95S2SO (1898), 964~93–965000 fl889), 970531–970535 (1892', 972006–972910, 972021– 927035, 972041–972053. 9749M–974905, 974926974930 (t903), 97895t–978963, 978981–978985 (1899). 985881–985335, 989371–S89375 (1897). 990'56-930263 (1895), 994051–934060, 994066–994070, 994091–994095' (1898\ 1001306–10013IO, 1001321–1001325 (!899),' IC03336–1003340 (1895), 1005186–IO(.)5IS3, 1C05193–1005200,1005361–1005365(1896) 1003356–1009365 (I897),IOniC6, 10H1IO, 1011136–1011140 (t899), 1013661–1013665,1013691–1013695(1898), 1016501–1016K6, 10165~1–1016525 (1899), 1017031–1017035 (1897). 1019101–1019110,1019126–1019130, l'0:9146–1019150, 1020151–1020170, 1020186–1020200, M2~'3t6-102U330,1020336–1020345(1900),1021361–102!385 (IS92.. ICS3881–1023885 (189~. IC26I5I 1026460, 1026:96–1026500 (1899), 1027693–1027700 (1895), 1033851–1030875 (1900), 1031366–1031370

(!895). 103:906–1031910 (1899). 1032011–103M20,

1032.32S–1032033 1032036–1032050 (1900), 1032451– 103?455, 1032461–1032465, 1032176–1032480, 103249i-1032495(1899;. 1032936-1-332910 (1890\ 103335!–1033955, 1033961–1033975, 1035206-~1035210. 1035226–1035230, 1036201–40:}62t0, 1036216–103G220, 1036226-1036230, 1036236–1036245 (1900), 1040186–1040199 (1898), 1042086–1042035 (1893), 1042311–10423:5 (1895), 10136561042660 (1890), 1043091-1043035 (1899), I013746-.

1043750 (1897), 1043796–1013800 (1893), 1049:26–

1019130 C898), 1051481–1051485 (1891!. 10579S1–1057965, 1057996–1058000 (1896), 1058316-105S325,

1058331–1058340,1058346–1038350(1899), 1C60251–

1060255, 1050281–IOS0285, 1060291-1060295 (1896), IC60906-M60910, 1060916–1069920 (1897), 1060351–1060960,106:171–1061175 (1886), 1061656106)660 (1891), 1068101-1068405, 1C684H–1068U5, 1068121-1068425, 10S8431-1068450 (1900), 1C6S436–1068465. I06S171–1068475, IC68486-1C6S493 (1899). 10704S1–1070485 (1894),.I070S061070620, I070S36-1070650 (1899) 1074606–1074615, 1074620–1074630. '1075641–1074650 (1903), 1075556 –1075565 1075586 ~-1075590 ( 1899 ), 1077320-1077330 (1893), 1077886-1077695

PM du Jockey-Club.–I'MK-2'Jean-BMt-11 3' Tibère.

,P- n). Ecurie E. Blanc, 2~ fr. Places Saxon, 16 fr. 50; Jean-Bart-n, 32 fr. 50; Tibère, 45 fr. 50. Pnrdes Etang-s. l'r ~!M<oM 2' Londres 3' Corfou P. m..50 fr. Places Ptuton, 22 fr.; Londres, 18 fr. Corfou, 40 fr. 50.

COURBER DES THEATRES Ce soir

A l'Odëon, huit heures et demie, !e CoK~etHer rappor<eM! com.édie en trois actes, de Casimir Delavig-ne, et ? BoM, d'Albert Clatigny (soirée popuiaire à prix ré-

duits). 0

M.'Carre vient de traiter avec M°" SybU Sanderson qui reparaîtra, tout prochainement dans PAr~Me. EUe donnera six représentations les mardis, jeudis et samedis d'abonnement des 11, 13, 15, 18, 20 et 21 juin.

M. Fus-ere reprendra son rôle de DicephUe. M. Ed. Clément fera, à la même occasion, sa rentrée à l'Opëra-Comique dans le rôle qu'i! a crcé. Pour ne pas interrompra

.f~nM u~na te i uiu t~u n n t;rL'M. rour ce pas imcrrotuprQ )a série des reprHScataUons de f/u'~e, ta.rcprcsentatiûti de 7<*ah<a~ qui est dne aux abonnes du samedi sct'ie B, ne leur sera donnée aun te sa.mfdi M <nin et Ra)") to'mi-

ne leur sera donnée que le samedi 29 juin et sera terminée par !Hb?w)!<ea ~'er~'t. avec le concours de M""Sûgond-Weber, de la Comédie française.

Voici le programme complet de la. représentation qui sera donnée a t'Opéra, jeudi prochain C juin, à huit heures et demie, au beneuce de M"" Marie Laurent 1 Ouverture par l'orchestre.

~eï F)-!HM~e~, tragédie antique de Leconte de Lisle (2" partie).

Orestes,MM.PaulMounet;un serviteur, Ravet;K!ytatmnestra, M°"s Marie Laurent Elektra, Weber 1smena, Detvair Kallirrhoc, Fon'quier.

OteHo (2' acte), d'Arrigo Boïto, musique de Verdi Otello, MM.Tamagno; lago, Deimas; Cassio, Vaguet; Desdemona,M'Aekte;EmiUa,Hëgton.

JÏOMëo e<yt<!t'eife(4' acte), de Juies Barbier et Michel Carré, musique de Chartes Gounod

Romëo,M.A!varM; frère Laurent, De!mas; Capu!f.t, Bartct; Juliette, M°" Adelina ratti; Gertrude, Bcauvais. La cérémonie du BoMr~eOt.) ~)~<7/iO)Mwe

M.Jourdain, M. Coquetin cadet; le Muphti, Chambon, et les artistes des principaux théâtres de Paris. .H<MMwa~e à Afai'/e .~aMi-c~t, poésie de M. Catulle Mondes, dite par M. Mounet-Suity, doyen de ia Comédie française.

-4.M<ot'KeMe OM ~e t'e<OMt* d:f Mia; pièce incdiie en un acte de M. Tristan Bernard, jouée par MM. Guitry, Brasseur, Cooper, Guy; M.°" Jeanne Granier, Marie Mag-nier et Lavallière.

Batiet de DoH ~MaK (Moxart), dansé par M"" Hirsch, Désiré, Lobstein, Piodi, li.eguicr, Viottat, SaUc, VangoeUien, H. Rég'nier, Beauvais, G. Couat, Barbier, Carrelet, Meunier, BiHon, Mouret, Parent. Mestais, L. Mamo, L. Piron, L, Couat, Boos,S. Mautc, Dockes; MM. Régnier, Javon et Doming-ie.

A i.'Ambigu, <a: C~oseri'e (!e~ ~eM~x sera jouée pour la dernière fois mercredi.

C'est jeudi qu'aura lieu la première de la reprise de ~o~o' fa BoMte.

Tous les jours de deux a six heures et le dimanche de dix heures à midi. Spectacle varié dans la sa)Ie des Attractions des grands magasins Dnfayet. Projections photographiques avec explications sur les événements de Chine et du Transvaat, l'imposition de 190!), la Cote d'Azur, etc. Au Cinématographe, le récent voyage du Président de la République a Nice et à Toulon, te jubito et les obsèques de la reine Victoria, les courses de taureaux, iescuit'assés françai&ct italiens, etc.Intermèdes par to phonographe a Le Stentor Exposition. Nombreuses attractions.

Samedi, a )a Société d'encouragement, soirée littéraire et artistique donnée par la Société des études, historiques, présidée par M. René Bitt.ard des Portes. Au programme, des airs de guitare CMCutés par M. et M. Lurp)ut, soiii-tcs de la Comédie fr.aacaise.et des métodiesde Schumann, chantées par M' Jaue Agen. On a ajouté les vers de M. Emma.iuside Monturin et les jolies

poésies de M. Jc~ti Renocard.

SAMM Bf)~MBtMMv'c<LE-r,fnfMf<!N<'

OKama hUTRt.DE tnntMftbSttr.tfMv.iMo.c'pMx. p

SPECTACLES M 5 JM

OPERA (8 h.). Le Roi de Paris. CoppeUa. FRANÇAIS!8h.). –Œdipo-Roi. ODEON(8 h.).–Le Conseiller rapporteur.–Le Bois. CPERA-COM:QUE'8h.).–Louiso.

VAUDËVILLE(8h.3/4'Z~a.

THEATRE ANTOINE (8 h. 1/2). Le Voitnrier Henschc). Un Cticnt sérieux.

GYMNASE (. h.). –Relâche.

VARIETES !8h. 1/2). La Vainc.

NOUVEAUTES f9 h.). –La Petite fonctionnaire. ATHENEE !8 h. 1/2). Pour le monde.

PORTE3A!MT-MARTIN(S.).–Quovàdis? CHATELET (3 h. 1/2). Le'Tour du Monde en SO jaurs. PALAIS-ROYAL (8 h. 3/4). Le Paradis.

GAITE ? J). 1/2.). Le Grand Mo-"o[.

AMBIGU '8 h. 1/2). La Ctosjnc aes GenSts. THEATRE CLUNY (S h. 1/2). La Dame du Com-

tni~saire.

DEJAZET (S h. 1/2). Les Femmes coH&ntes. CAPUCINES (8 h.). La Eatance. Noël de Pierrot.. ncatrix de CastiMon.

GRAND GUIGNOL, 20 &t~, rue Chapta! (9 h.). L'Affaire Moncei. AmaTit~i. Maison de rendez-vous THEATRE MARIGNY (8 h. I/2\ -.Parts frou-frou. ELDORADO.'S h. t/2). SDectacie-concert FOLIËS-BERGERE(3 h.t/2). -N~joti.banet-pant. SCALA<8h. 1~).–Spectacle varie.

CASINO !)S PARIS. Parts qui danse. M. Ac~Ie Héraud. Anita de la Feha. Les Fetsina. etc. PARISIANA.–La Poupée américaine.

OLYMPIA fboat. des OaouotnM). L'Impératrice (M.PauIFranck,M'"<'Ot~ro).

AMBASSADEURS. Spectacle varie.

HIPPO-PALACE, ex-Hippodrome (S h. 1/2). A. Schumann et ses merveilleux chevaux dressés. En Chine, pantomime équestre et nautique. Dimanches et fêtes, matinées à 2 h. 1/2..

GRANDS Hin~VE~ de S heures & 6 heures M MAGASINS ii~ir A i RL Attr.tcUoas variées

Spectacles dti 4 juin

Opéra. Relâche.

Français Adhenne Leconvreur. Odëon:MaFee'

Opéra-Comtquo Falstafî.

(1897), 1080321–1030325(1900), 1081611–I08I6IS (1895), 1083131–108~35(1893). 1084331–IOS4335, 108t341–1084345. 108)376–1081380. I08t39G–1084403(1900), IOS467C-IP8t680 (1893) 1085941–1085915 (1892), 1087251–10S'!2a5,.1088371–IC87275. 10873.)!–1087295 (1930), I09.)251–10J0255 1090261–1090265.1090271–1090275(1892), 109:066–M91070, 1091076–1091080, 1091086–1091090, 1032071–1092080,1092091–1092100 (1899). 1092951–1092955, 1092966-1092970 (189:!), 1093801-1093805, 1093816–1093825(1900). 1095361–1095370(1893), 1096206-1096215, 1096231–IOS6235 (1900), 1097266–1097270, 1097276-1097290 (18S9). 1099901–1099905, 1099911–1099920,1099946–1039950(1900', 1)04116–1104120 (1897), 1105751–1105753(189~1109006–

1109010,1109021–1109025, IM9i)4G-110H050(I898\ 1120536-1120540 (1893).1122331–1122935,1!25251–1125265, 1125271–I125275, 1125286–1125300, 1127376–11~.7385(1900), 1132951–113!9~5fl891),

1134551–1134555,1131596–1134600(1897). 1135055– 1135065 (1900), 113S216–1136220,1136231–IJ3S235 (1898, 11386.1138695 (1899), I14409S-ll-i4100 (1897,115)901–1I51905,115!9)6–I]5I930,I15193611519.100930), 1152601–1152650 (1~9), 1153171–H53180(18it6),115H.5I–l]5H60, 1151181–115.1490 ~M~,UMM~M(~1~~M–UM~5 (t895),115'?651–1157660,1157676–11~880.1157686– 1157690, 116e55i–1160555. U605S1-H6058) (1900), H'6I726-11C1730 (1897). lIt2176-H621SO:18')~), l]63~56-Ii63760, 1163781–1163785 (1899). 1I7I2C6–1171270 (1894). 1173956–1173360,1173991–U73995 (1898). 1174156-1174160(1890). 1179551–1179555, 1179566–1179570.1179596–1179600(1898),1180856– 11S0960, 1180966–1180975, 1180996-1181000, a 1182501–1182505 (IPO.)), 1184131–1184135(1895), 1185196–1185200(1897), 1I87SCG–118V8IO(I898).

OBUGATMNS 4 0/0

DELA

ëra~s S8c!8te ~es e!ie~!HS de fer ru§s8S (du Chemin Nicolas), émission 1888.

La Commission impériale d'amortissement & procédé, le 1/14 mai 1901, au tirage des Obligations de l'emprunt ci-dessus nommé. Les Obligations sorties à ce tirage sont rembonrsa.btes à partir du 19 juiUet/1 aout 1901 en Hussie.aux guichets de la Banque de l'Etat; à Londres, à la Banque russe pour le commerce étranger, et chez MM. Baring frères et C' (Limited); à. P~ris, à la Banque russe pour le commerce étranger, à la Banque de Paris et des Pays-Bas et chez MM. Hoskier et C" à Amsterdam, chez MM. Hope et C".

Numéros des Obligations sorties au tirage: A .695 roubl. met. N~ 1761–1770, 2911–2020, 5021–5033, 5331–5340, 10671–I06SO, 10961~10970, 12041–12050, 12131-13150, 14241-14250, 14421–14430, 16051-16060, 16071.

Les Obtig-ations sorties au tirage doivent êtM munies de tous les coupons échéant après le 19 juiUet/1 août 1901; dans le cas contraire, la montant des coupons manquants sera déduit du capital à rembourser.

Numéros des Obligations 4 0/0 de la Grande Société des chemins de fer-ruases, chemin de fer Nicolas, cmtMiom 1888, sorties aux tirages antérieurs et KOn preseM~es ffM )'eM6ot<fMmeM< a ia date du 1/14 mai 1901. A partir des termes désignes entre pacenthèses, ces Obligations ne portent plus d'intérêt.

ASSS roubles-met. 791, 792, 794–800. 1519, 1520 (20 juillet/l août 1899), 3173, 3175, 44114414, 4416, 4419, 4420(19 juiUet/1 août 1900), 5504 (20 juiHet/1 août ]898), 6452 (19 juiUet/1 août 1900), 7359, 10440 (20 juiUet/1 août 1898), 10778 (19 juittet/1 août 1900). 12426, 12923 (20 juiUet/1 août 1899), 13432–13438 (19 jui)!et/I août (1900), 14513(20 juiUet/1 août I89S). 15191-15200, 15342 15345, Ï5562, 16861–16867 (19 jmtlet/1 août 1900).


COMMUNICATIONS ET ANNONCES

OBiciers ministériels

COLLECTION DE M. ANTOCOLSKY

O'BJ.ETS'.D'AR.T

et, de M.~MFE C<JRtOS!TË

du Moyen :<gc et de la Heuatssancc faïences italiennes, Emaux champievus et peints de.Limog-es, Ivoires, Orfèvrerie, Objets de viuino. Armes, Vitraux, Miniatures prov. de manuscrits, TABLEAUX ANCIENS Bronzes, Sculptures, Sièges, Meubtes, Etoffes. Vente Hôtel Drouot, saUe 6, les 10, 1,12 .juin, a 2 h. M* P. Cî!EYÀI.L!ER. C"-p', MM.MAXKHHtM.GXpertS, JO,r.Gra.ng'e-Bate)ière. 7, rueSaint-Georg-es. Exp'parttc.!e8 juin, pub!. Je 9, de r'I/'2 a &t'12.

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a 10110 O/Pperoetue! .<cpt. 10120 1011't so Pansl865.février 553.. 555.. Com.2CO'1879500t.maM 479.. 47975 Argcn(.!ns40/01903..avrit 7i"

1M.2S .0!3jou"ncel<'avi-i[t901.tme 10130 10130 10120 lOl~t 12 1869.février 42650 42650 Fonc.30/0l879500fr..mai 60025 502.. Autriciiiens50/0arg..avrit 8330 8:i3( 3 3 9975 S ~0/Oamortis<.I~m~l953.)cpt. '00. 1CO..§ 2 -<S71.janv.er 40950 40975 Com.30/0l880500fr.marj 500.. 500.. Dom.d'Autriche..°..maN 3'6.. 316.. 0950 3jou~a;Mel6avritl901 (tme .ta) 1875.avri) 5~.4.. 560 l.'onc.30/01883500fr.janv. 448.. 449.. Beige 30/02's~'ie.mai N-'50

350 10140 I'; 1/2(1~4) "tcpt. 10130 tui4(~s0 1876.avrii 560.. 56C ~oo/Oi8S5500fr.a.v. 46550 46425 Brésil41/20/018S8.avril 73.. ':28C

loi 55 3 'J/o2u i(~lgsau 4n)c- a- 1- 6 n i -a i t~ ct pmte' 110011 3602 lull i,)-. 1200 1892 2 1 /2, 1. p. mai 361 365 Com. 30/0 1891 t. P.ayrit 397 50 ~498 Chinois 5 0/0 1898 mur 451 457

10155 3jouisMncel6'mai'" .Une lut 62 1015r.j M 189221/2.t.p.mai 36t.. 365 Com.30/0189tt.p.avrit 39750 398.. Ch<nois50/01898.mars 4~7 457..

15 4M 50 OBt..TCNtStFNt<KS30/OJavrit.cpt. ;750 487M) 10 :'4-621/2400f.t.p.mai 353.. 3~.8 -2f.800/01892500f.n.janv. 4'!7.. 466 50.Province de Baaia.dën. 455.. 447.. S50 ? S90 Tor'KtN2~~oblM'f pfev cpt. ?90 829(.t0 1898500fr.t.p..mars 42275 42! Fonc.lS95.2800/0500f.t.p. 46925 468 EspiritoSanto.avril ?4. )7M 495" 3 !KM-HtmB(chdefer)500Y.31/2cpt. 492.. 492 491.. 492 ..tho Mctropot.500f.Mars 42050 422 Comm.l899,2600/0t.p. 473.. 471.. H~Daïra-Sanieh4'avrii 10375 M4..

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ZO J()45 2 CRÉDIT LYONNAIS.».' ;~1-I)t. 104.11 30/0,18S7.avril +40. -4 00 1867-W.ma! 9' 90 99 75

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S7SO 532.. 3.BAKQ.AtttSMKNB.5COir.p.oct.cpt. M5. 535.. ~Midf.act.dejouiss.juinct 689. 691 Grande-Ceinture.avrit 454. ~~W<'M9j.avr) !?_

50 532.. 3.. BAI'iQ. l'AIIISIENNB,500fl',P.OCt./cpt. "5.. "35. ~5..1t!Jdl, act. G89 691 Or ade-Ceinture ~.avrit 454 Suiss 0/0.niai 1000 100 75

SO.. <750 .D!t'AnTf!MBNTAcx250p.avril cpt. 66750 667~01.~50 Orléans, act.dejouiss.avr.lt55. HHO Bourbonnais 30/e.janvier 456.. 458.. ?5501019.MTKOfr.–Jouiss.mai.jcpt.t0t9.10i9. t gt..Ouest, act.dsjouiss.avrit 543. S45 Dauphine30/0.janvier 45250 ttAttCBEBttBAHQCt 58 1GM 5 t.TON-'MtDtTftRANM.jcpt. 1645 16~ f Ouest-Atgorien.janvier 63t 625 Méditerranée 5 0/0.avrit 63!' 0/0 83 80 83.9-? .1640.. 5. 5COfr.-Jouiss.tiMi.(tmelM5..1649.1~5 ..j~,s~t)ei~France.juin. 260. 30/0.janv. 454.. 45425 Rrestl50/0. 8380 8392 50..t3m, 12.M!M.tcpt. t 131"1312..) 29.)oc){sd6MarseiUe.m:u ?7. 400 Paris-Lyon[fus.anc.).janv. 456.. 458.. Mcx)cam50/0:un. .1305. SCOfr.-Jouis.). janvier.tme .jnsoMagas.gen.dcParis.janv. 62. 628 0 (f.Muv.)avrit 45150 453.OM.Ch.ott.(Lotsturcs).. 11450 11450 74..si35.. M.KOBn.tcpt. 2145.2145.J ~Eaux(C'géneMio).janv.2')75. 2075 2 1/2 0/0..mai 405.. 406.. Cape Copper. 14550 147.. .2140.. 5. 4CCfr.-Jouiss. janvier.(tme21!.3.?!45.. ~s))GM,act.aejouiss.avrU 565. 535 Victor-Km!Mn.l8ti2.avrii 452. Huanchaea. 13750 50 130..

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.163" S. 560 fr.-Jouts~. avril.jtme 1635 .163~ Omnium lyonnais. 71. 65 30/o(nouv.).avrit 452. 45t.. Do Beers. 83S50 S3950 3S50'n3s t2.ccMT5Mfr.-Jouiss.aTriI.jcpt.t045.104' ]g..ABuitas.mai 331. 330 21/20/0.mai 404.. 40550Cpnsoi)dated&otdaoids. 199.. 200.. t 4a..N!ectro-Métaliurpe..juiU.. ~0. Nord: 0/0. janvier 46350 464.. Chartered. 8550 50 86..

61 875 25 CAZfC't.ansienne). tcpt. 851 835 80 M MinesdeMaindano.nov. 535 545 so/Onouvetles.avrii 458 460 IransvaatConsot.Land. 8950 91 8:2. 32.. :50 fr.-Jouissance.avritttme 850. MO.. :,iMSucz(Partdefondat.)janv.l460. H60 21/20/0.avrit 4!4. Xambëze. 26. M.. 295. 4..T!tAKSATt.A!<T<oCt!J.janvip!'cpt. 29t. 291.. gt~ ~Socie~8Civi~e)..Janv.2480. S470 OrieMs30/0.janvier 457.. 45350 Champ d0r. 3..55 35.. 2250 505 .MS9.ABMtMMABn-.J.déc.cpt. 505. 505.. {~.tSSucx.actdejouiM.janv.JOOO. 30/01884.avril 45''75 451.. DurbanRoodeportDeop. 98. 654. t7..Wf:TMfOL)TAtKMFAm!S.tme 654. 633.. M7.. ~Orosdi-Back.fov. t615 50 2i/20/01895avril 4P675 75 40675 77) EastRandproprietary. 196.. 197.. 65..H28. OMMBm M t-Atus. cpt.HM.1128.. co..Rafun.etSuc.Say.deo.H40. Ouest 30/0.janvier 457.. 45675 ~erreira. 545.. 546.. 1130 500fr.t.p.–Jouiss.janvier ;tmell30 1130 s.. RobinsonSouthAf.B.nov. 8? 30/OnouveIlesavrii 45" 50 453 ?5 ~eduld. :4450 14450

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33L. l..Ht!B!MOKAM.janvier~tme 6S9 6HO..<t25..RichertMieienneC.)..jnin22~e. Créd.focc.é!;ypt.40/0..av. av. 506.. 504.. P~ s-~f, p=~'f/?'~4~

°XY' 1..MBD-MVAGKB.janvicrtme 189 190..t .TourEiae)(JoutSS.).avri) 60.. '6atdeMadnd40/O.JMiv. 430. Londres.. ~161/2 ~lSI/2m.40/0

9p. y-n !!ABA60ssE.5COfr.,t. p.juillet tme 270 2';9.. JE3 80 tnd. hou.Russie Me..juin. 535. ScetoN.50/0.avrit 62025 62350 Londres, cheqae~ 25 18 1/2 0/0

9 p 270 1 ~,AR~GOS5E. a('~ fr., t. l' ,Julllc! tme 21~ 2'1., ::3 80 Ind. hou, RU581C M:C"J~l1.. 53i). -0/0.11-sér. mari 620 2. 623 50 LQndres. chequ~~ 25. 18 1/2

il06M j'n) 1 BtO TtSfo, action!.ordin.m:u tme 14)5 1440 j Charb.deHykowBty.jtuH. 400 30/01"5ér.maM 47~ 472 Escompte 2 1/2 à 2 5/8 0/0.

!75..<tT, 2t)..MSKO~)CEtcharb.,u:ines)fovriertmo~70 .2450..) 25. Charbon.de'fri[.u[.mai. 470. 30/02'SBr.mars 469.. 469.. Orenbarre,P:ura. 0/0. 16 TABAca.orroNAMt.octobre tme 324 323 j 25 Tha!n.-HoMt.de~&Ied. 520 BnMd.Mnp.aoT 95 25 94 'Atgenten~rre. 99 25t i0t 25.

SERN!EM HEURE

M. ItOubet aux courses de Sâint-Cloud Le Président de la République et M°" Loubet, accompagnes des secrétaires généraux eivii et mititairo de la présidence MM. Combarieu et le général Dubois, se sont rendus cet après-midi, à deux heures, aux. courses de Saint-Cioud (demi-sang). Dans une seconde voiture avaient pris place M°" Combarieu, le commandant Lamy et M. Hanry

Poulet.

A. leur arrivée, le Président do ia RépuMiqua et M°" Loubet ont été reçus par les membres du comité du Demi-Sang, qui les ont conduits à la tribune présidentielle.

La candidature de M. Doumor à Laon La Fére.Io 3 juin. Hier, dimanche, a eu !ieu à Tergnier, centre important de la 2" circonscription de Laon, une réunion composée des délégués des cinq cantons, à l'eNetda former la Fédération républicaine de cette circonscription.

Les six grandes associations républicaines étaient représentées chacune par dix délègues et des suppléants.

Apres l'adoption des statuts, la candidature de M. Doumer, gouverneur général de l'Indo-Chine, ancien député de cette circonscription, a été proposée et acclamée a l'unanimité.

Une commission a été chargée d'aller porter les décisions de la Fédération à M. Doumer et de lui offrir la candidature aux élections législatives prochaines..

TLa reine Ranavalo à Paris

La reine Ranavalo est sortie ce matin et s'est rendue dans les magasins; au Bon-Marché elle a été reçue par un des directeurs qui s'est oBert à la conduire.

Elle est ensuite rentrée rue Pauqnet, à onze heures et demie.

Pendant son absence, M"' Laroche, SIIe de l'ancien gouverneur de Madagascar, était venue chez la reine ppurla prévenir que le diner auquei~IIe était invitée ce soir était décommandé à cause d'une indisposition dont est atteint M. Laroche.

Cet après-midi, Ranavalo est sortie de nouveau vers quatre heures moins un quart pour se rendre au ministère des colonies où elle a été reçue à quatre heures.

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Le Congres de la Meunerie

Cet après-midi, s'est ouvert, en l'hôtel de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, le 13' Congres de l'Association nationale de la Meunerie française; nous avons déjà indiqué les principales questions qui y seront discutées.

La séance d'aujourd'hui était présidée par M. Mouiin, adjoint au maire de Marseille, administrateur des hospices de cotte ville, assisté de MM. AdrienDidion, Chamberroy, Charohnat, Dumas, Fauroux, Latonche, Laurent, Schot:mans, Troubat, vice-présidents MM. Cornu, secrétaire général; Lhommeet Meignay, vériScaieurs.

A cette première séance ont été discutées les modifications a apporter aux statuts.

Apres l'expédition de diverses aSaires, les membres du Congres ont Cxé l'ordre du jour, en této daqucivicntso ranger la question du blé qui sera discutée a la séance de demain.

CoiiseiL de {'Umers~é de Paris

Le Conseil de l'Université de Paris s'est réuni, ce 'ns.tin, sous !a présidence do M. Grëard. I! a pris connaissance de t'invitation qui lui a ~t6 A'h'esMe par i'Ucivûfsité de Yale de se faire represen:r .t ta fÉfpmonie du 200° anniversaire de ta fonda-

pyop''S iWPM~MtE'SS.C"'75M'20. M. ap.

i' rac d' ? i~MutjLijM&.nO.OOO'. Terram,c~ntig'. a~-H)A8HEKT!ER,9S.C"l,533"'30, M. a prix n<!c JT 290,000' yac.<-e'<;).Aadj.s.lench..ch.r)ot.

Paris,18juin. 5.*SEBTRAK!),not.,60,Ch.-d'Antin.N

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.)! 6S..Nord.act.d<i')OùiM.jaHv.:S71. pans-Lyon 50/0.avcitl2<0 Suisse 3 0/0.mai 100 M 1007.)

tion de son Collège, qui doit avoir lieu à Newhawen (Connecticut) les 30, SI, S2 et 33 octobre.

Il a enregistré les décrets aux termes desquels MM. les professeurs Jaccoud et Panas sont admis, sur leur demande, à la retraite, et M. Déjorineest nommé professeur à la Faculté de Médecine. Il a voté !o maintien des chaires de clinique médicale de la Pitié (chaire de M. Jaccoud), de clinique d'ophtalmologie (chaire de M. Panas), et celui de la chaire de droit civil, vacante par le décès de M. Henry Michel.

II a établi sa liste de propositions pour !e décanat de la Faculté de Théologie, en remplacement de M. Sabaticr il propose, en première ligne, M. Ménégoz, et en deuxième ligne, M. Bonet-Maury.

Il a accordé un prêt d'obligeance à un étudiant de la Faculté des Lettres.

Il a expédié ensuite diverses atfaires courantes, et il a clos sa séance par le vote des comptes de l'exercice 1900.

CONSEIL SUPÉRIEUR DU TRAVAIL

La session du Conseil supérieur du travail s'est ouverte ce matin, au ministère du commerce, sous la présidence du ministre, M. Millerand. M. Miilerand déclare ouverte ia session ordinaire de 1901 et prononce le discours suivant Messieurs,

Je déclare ouverte la session ordinaire pour 1901 du Conseil supérieur du travail.

Depuis sa séparation, le Conseil supérieur a eu la douleur de perdre un de ses membre*. M. DeIoNre était administrateur du Syndicat de l'habillement de Nancy, membre du comité.do la Fédération ouvrière de Meurthe-et-Moselle il avait eu l'honneur d'être envoyé parmi vous par les Syndicats ouvriers du vêtement et de la toilette. Je suis assuré d'êtt-e l'interprète de vos sentiments en adressant à sa famille et à ses amis l'expression de nos regrets et de nos sympathies.

Les travaux de votre première et )aborieuse session ont déjà, Messieurs, reçu une consécration. Les propositions de loi sur la juridiction des .Conseils des prud'hommes sont revenues devant la Chambre au mois de février dernier. Je me suis mis d'accord avec la commission du travail, pour essayer de faire prévaloir un certain nombre de solutions que vous aviez recommandées à l'attention du législateur.

Nos efforts ont maintes fois abouti. Plusieurs des vœux que vous aviez émis, et non des moins importants, ont passé dans la loi c'est ainsi que le bénénce de la juridiction prud'hommaie a été étendu aux employés comme aux ouvriers de l'industrie et du commerce, et même aux ouvriers et employés non fonctionnaires des entreprises industrielles de l'Etat, ~des départements et des co.mmunes.

Les femmes se sont vu conférer l'électoral et l'éligibilité. Le vote de la compétence en dernier ressort a été élevé à 500 fr.

La Chambre a tranché dans le sens que vous aviez indiqué les difficultés si fréquentes -et si aiguës que fait naître la pratique des demandes reconventionneUes.Dans la question même, où elle n'a pas cru de voir s'approprier complètement les indications fournies p&r le Conseil supérieur (comme, par exemple, dans la. question de l'appel où il a paru plus sage de se borner, pour le moment, à substituer aux tribunaux de commerce les tribunaux civils), vons pouvez revendiquer !o mérite d'avoir signalé et obtenu de réelles améliorations.

Lors même que le Sénat, qui voudra, je n'en doute pas, aborder le plus tôt possible l'examen d'une législation si intéressante, ne croirait pas devoir ratiner toutes les solutions que je viens de rappeler, on connaît trop son esprit de progrès et de sagesse pour douter qu'il ne tiennele plus grand compte de l'accord qui s'est manifesté sur tant de points entre les vœux du Conseil supérieur et les votes de la Chambre.

Ainsi, Messieurs, vous avez des a présent le droit de constater avec une légitime satisfaction que la tâche que vous remplissez, avec le concours empressé des représentants du gouvernement, n'est pas vaine que les voeux que vous émettez ne sont point destinés à demeurer stériles. et. que ses résultats ont déjà Justine le premier essai de représentation professionnelle qui ait été, en ce pays, tenté par le décret du 1" septembre 1899 qui réorganise le Conseil supérieur.

Vous pouvez donc aborder, en toute confiance, l'ordre du jour de votre seconde session.

La question qui le domine est celle de l'étude des conditions du travail des personnes non protégées par la législation actuelle. Sans préjuger de vos résolutions, il me sera permis de dire que l'oeuvre que vous apporte votre commission permanente lui fait le plus grand honneur. Les rapports qui vous sont présentés ont été pré-

Fonn!s dcHt ~tW Sax<*n!es a Le v~ois Perret

I'ùbr9oi d'~(~ av:lilëber,3T,u aàj:~t.GUibnori:

Fabric~<i'jAaJ~av'.KIébGr.3'7,àadj.ct.Gr)g~non.

not.,26,b''S'-Micke),[cS juin.àlh.M.ap.pouv.ét.

baiss. 40,COO'. March. en sus. Cons. 4.000'. S'ad. a M. totet, adm' Uq. de S" 137, Fs S'-Denis, etau not.

-(–

F- do~jnMAHtQtJE,)-- VtmcMtte.R2.aadi. e't. Kég' ontfStH Motel, not.,19, b'' CourccUes. M.juin 2 h. M. à. p. ponv. et. baiss., M.OOO~. Marcit. en sus. B'ad.a M. MAT.LE, synd. 0, r. Pont-de-Lodi.etnu not. A'fis RnanoieM 1

COtIPl\GNIE: Îl

C~P~~1~IF PAMSSENNE

d'Eclairage et do Chauffage par le Gaz Le ConseU d'administra.tion a l'honneur d'informer MM. h'.s obtig-at~res que tes intérêts du l"&cmestre 1901, soit 10 fr. par OMig-ation, seront payes, a partir du 1" juiitet. prochain, tous les jours non fériés, de dix heures a trois heures. au siège de )a Compagnie, rue Condorcet, nos. La somme nette à recevoir, déduction faite des impôts étants par les lois de finanças, est nxee ainsi qu'il suit t" Obtig-ations nominatives. 9 fr. 60 2'Ob!ig'ations au porteur. 9fr.035 Les porteurs de ving't obligations au moms pourront déposer leurs titres dès le 1" Juin, en echang-e d'un mandat a l'échéance du 1" juiUet prochain.

Les coupans ci-dessus dësio-nés pourront Rtre payés a dater du I" juin 1901, sous déduc- tion de l'escompte ca.)c)ilé au taux de la Banque de France (sauf pour les titres grèves d'usufruit ou inscrits aux noms d'incapables) mais les titres auxquels appartenaient les coupons ainsi escomptés ne pourront plus être présentes au transfert ou a. la conversion avant le 1" juillet suivant..

FRETS s'g~r., achatsticc. Ag~" 21, r. Le-PeIetier.

parés et sont appuyés par la documentation la plus riche etiaplusimpartiate,

En vous proposant de faire un pas de plus dans la voie où, avec la quasi-unanimité de& peuples civilisés et plus timidement que beaucoup, s'est engagée la démocratie française; en vous demandant'd'assurer à denouveUes catégories de travailleurs les garanties élémentaires que d'autres ont déjà obtenues de la loi, votre commission demeure ndète à l'esprit dont le parti républicain ne saurait, sans déchéance, renoncer à s'inspirer. Votre tâche sera de vériBer si les solutions qui vous sont offertes sont pratiques autant qu'équitables si elles ménagent les atténuations et les. transitions nécessaires; si elles réalisent tous les progrès immédiatement applicables.

Soyez sûrs que, pour vous aider à conduire a bien cette oeuvre de justice et de solidarité sociales, vous n'aurez pas de collaborateur plus résolu ni plus dévoué que le ministre auquel est dévolu, cette année encore, le grand honneur de présider t vos travaux.

MM. Keufer et Aynard sont maintenus/pour la session, dans leurs fonctions de vice-présidents. Puis la motion suivante a été présentée par l'unanimité des membres présents représentant les chambres de commerce et les membres patrons des Conseils de prud'hommes

Le Conseil supérieur du travail,

Considérant que le mode d'é)ection actuel des Conseils du travail institués par décrets en date des 17 novembre 1903 et 2 janvier 1901 et du Conseil supérieur du triait lui-même n'assure pas une véritable et complète représentation de l'élément ouvrier, les ouvriers non syndiqués n'y étant pas suffisamment représentés

Considérant que, dans le conseil supérieur du travail et dans sa commission permanente, l'égalité, qui doit être maintenue entre les éléments ouvrier et patron, se trouve faussée par l'introduction de membres de droit oualanominationduministre;

Appeile l'attention de M. le ministre du commerce et des pouvoirs publics sur la nécessité de modi&er l'organisation et le mode d'élection de ces conseils. Cette proposition ost signée de MM. Appert, Aynard, Braün, Chamerot, Darcy, Deviletto, Duruisseau, Fumouze, Heurteau, Jappy, Haret, Meyzonnier, Miiiet, de Montgol&er, Naury, Charles-Roux, Tournier, Touron, Troubat, Trystram.

Sur la demande de M. le ministre du commerce, présidant le Conseil supérieur, l'examen do cette motion a été renvoyé a la suite de l'ordre du jour. Séance demain.

Aujourd'hui, à midi, ont été célébrées, en l'église Notre-Dame-de-la-Gai'o, les obsèques de M"" veuve Ernest Cronier. née Adèle Vince. Le deuil était conduit par M. Ernest Cronier, ingénieur en chef des ponts et chaussées, fils de la défunte, et MM. Georges, Etienno et André Cronier, ses petits-fils. L'inhu'mation s'est faite au cimetière Montparnasse. SB~I~AT

Les journaux ont annoncé qus la rédaction de l'article additionnel à l'amendement de MM. Valléet Clamageran, article qui donne aux membres des congrégations qui se trouveront dépouillés, les moyens de vivre, était due à M. Franck Chauveau. Dans ces termes, l'information est inexacte, le principe a bien été proposé par M. Franck Chauveau, mais il proposait en même temps que la pension fût de droit. `

La commission a décidé, au contraire, qu'elle serait à la discrétion du gouvernement, ce qui est bien différent.

CHAMBRE:

On'a distribué, au Sénat, le rapport de M. Merlou, sur les projets de loi relatif l'établissement d'un impôt sur le reveau, rapport, concluant, comme l'on sait, à l'établissement d'un impôt « de statistique sur le revenu.

Ce rapport est fait au nom de la commission de l'wtp<~ $Mr !e reMnu..

La commission de législation criminelle, réunie sous la présidence de M. Cruppi, a commencé au-

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(Cause ANEEf) ).1

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jourd'hui la discussion générale du projet de revision du Code de justice militaire que vient de déposer le général André.

La commission parait en majorité acquise à l'idée de réforme de ce Code. Etie est disposes a conduire ses travaux très rapidement.

La séance est ouverte à deux heures vingt, sous la présidence de M. Paul Deschanel.

M. d'Estourneiles pose une question à M. Delcassé, ministre dos affaires étrangères, au sujet do la Chine. L'orateur dit que depuis longtemps il a signalé le péril chinois et le péril américain.

On s'est moqué du péril chinois; le bon côté des douloureux événements auxquels nous venons d'assister est que nous commonç.ons& prendre ce péril au sérieux.

M. d'Estournelles se félicite que l'expédition qu'il redoutait il y a quelques mois n'ait pas ou lieu. On parle dans la presse fhrTappct-de la colonne expéditionnaire :cesbruitssont-i!s exacts ? Il annonce que, plus tard, il demandera des explications au sujet de la question d'indemnité.

M. Delcassé répond.

Le ministre rappelle que la ferme résolution du gouvernement était de n'entreprendre aucune cxpé'dition à moins d'incidents graves.

M.d'EstourneUes aujourd'hui nous demande ~Quand partirons-nons? "Je réponds Le plus tôt possible. (Sourires.)

M. Delcassé rappelle qu'il a déjà donné des ordres pour rappeler des fractions du corps expéditionnaire. Il exprime l'espoir que le gros de ce corps pourra être bientôt rapatrié. Cela dépend de l'attitude des Chinois, des puissances, do la rapidité avec laquelle se fera l'entente de celles-ci.

Au sujet des dernières négociations à régler, il ne reste plus guère que la question des indemnités à Ia~ quelle est subordonnée !a question de l'évacuation. Sans doute, les négociations sont longues; mais il faut reconnaître que la question est délicate. On a distingué les indemnités générales et les indemnités dues aux particuliers. generale e

En ce qui concerne ces dernières, chaque Etat s'en charge respectivement pour ses nationaux. Dans tes indemnités générales, voici le point do vue do gouvernement il estime que le payement de l'indemnité, en une seule fois, esta tous égards préférable, mais la Chine n'ayant pas l'argent nécessaire, une garantie est indispensable et la meilleure est une garantie commune assurée par les puissances. Je ne sais quelle solution interviendra, dit le minisite on a été très pessimiste. On a dit « La Chine ne payera pM d'indemnité '). Or, voici qu'eUo accepte de la p.~yer. L'effort des puissances atteindra son but et celles-ci seront certainement remboursées.

H est d'aiUeurs juste qu'U en soit ainsi. J'espère que la publication du Livre Jaune que nous préparons donnera. ta certitude à tout le monde que le g'ouvernement n;a rien nég'Ijg'ë pour sauvegarder les intérêts si nombreux de ta France en Extrême Ortant.

Nous avons avec la Chine une frontière commune qui nous oblige à une politique particutière, une politique de modération, amicate, pacifique, mais empreinte de fermeté. Nous espérons que la Chine comprendra cette attitude conciliante.

En8n M. Deleassëlouo le corps expéditionnaire français et envoie un hommage aux soldats, aux marins et aux chefs qui se sont si vaillamment conduits. (Applaudissements.)

M. d'Estournelles remercie M. Delcassé de ses déclarations, mais se réserve de discuter plus tard la question des indemnités.

M. Marcel Sembat demande a transformer la question en interpellation.

Plusieurs voix. –A la suite des autres'

D'autres voix. A un mois! Attendez le Livre Jaune. M. Sembat insiste.

On a fait la guerre sans consulter !a Chambre, dit-i!, va-t-on faire ta paixég-atementsans ta consulter? M. Delcassé rappelle qu'il y a eu fréquemment des débats à la Chambre sur la Gnine: aujourd'hui, il a donné toutes les explications que demandait M. d'EstourneHes; U ne peut en donner d'autres. L'ajournement de l'interpellation est prononcé~par 393 voix contre 178.

On reprend les accidents du travail.

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cioturc cour.

Emprunt~Uemand. 8810 8810 consolidés prussiens 3 0/0. 8SM 8810 Credit Anstatt. 2t6 70 216 33 Dtsconto Gesetischaft. 185 90 185 30 Drosdner Bank. US 40 150 Autrichiens. m 142 20 Lombards. 2269 2470 Sothard. !liberma. 17440 17550 Msenkirchen. t74 70 175 29 Laura. 201 10 202 8] Sochum. 188 20 183 Harpener. 17420 176 5J H.A.Packctfahrt. Nordd-Lloyd. Changesor Paris. 81 X) 8120 SscomptehoMbanque. 31/4 31/4

BMceione, 1 juin. Changa sur Paris, 3753; change sur Londres. 3~ 61. ) 1 Lisbonne, 1 juin. Chang'e sur Paris, '!61 change sur Londres, 37 56.

1 1 P

) Baemoa-Ayfeat 1 juin. Prime sur L'or, 131

Bio-tte-Jtmetfo, 1 ja!n. Change sur Londres, 12

V~tparaiso. 1 juin. Change sur Londres, 15 J7/32.

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La Température, 3 juin

.F 1 juîn

I

Bureau central mét~orolo~iqua

Le baromètre s'est encore relève dans ['ouest de t'Rurope H dépasse 765 '-° sur nos relions de l'Ouest et en AMemag-ne. La pression )'e:.te un' peub'assedans re'xtrëme Nord (Bodce -754°"); elle a baissé dans le g'otfe de Ocnes (761" Le vent est très faible d'entre Sud et Ouest sur nos côtes de la Manche et de ta. Bretagne, du.Nord en Ga.seogne.

Des piuies sont tombées dans l'ouest de t'Eut'ûpo; en Franco, des orages ont donné 23"" d'eau a Perpignan, Betfort, 17 a Lyon, 4 à Ciot-mont.

La température a baissé sur nos rés-ions. Ce ~natin, te thermomètre marouait 11'' a. Christiansund, 17° a Paris, 21° a Moscou, 23" a Li-

vourne.

On notait 9' au'P~yda Dôme. 12' à l'At~oaz), au Mouaierf au Yeatoaï. 5' au Pic du Midi.

En France, ie temps va rester beau et chaud; quelques orages sont encore probabtes, surtout dans la moitié Est. A Paris, hier, nuageux. Moyenne d'hier. 3 juin, 19'0. supérieure de 3"3a)a normato. Depuis hier, midi, teaapera.tnre maxima 24°7; 'minimum de ce matin,

13·0.

A la tour Einet: matimum. 27'G; minimcnt,

13°;9.

Prée" berntor

Prcc" Dernier

jfa~M~

La Bourse est bien meilleure aujourd'hu A la vérité, lesaiïairesne sont pas tK actives, en général, et il n'y a de hauss importante que sur l'Extérieure espagnole. Mais les dispositions de la spéculation soE plus favorables & la hausse.

La Rente russe nouvelle a partagé ave l'Extérieure les honneurs de la journée. Le 4 0/0 libéré a dépassé aujourd'hui 1 cour:, de 100 fr. Il y a sur ce Fonds un cou rant trës suivi d'achats pour le portefeuille Qant a la hausse de l'Extérieure qui pass de 71 30 a 71 90, elle est motivée par des in formations d'Espagne suivant lesquelles M Urzaiz serait disposé à abandonner ses prc jets.

La question serait donc mise encore un fois de côté, et la Bourse s'en réjouit. Noa rentes sont tret cernes.

Le 30/0 s'est négocié aux environs de 1013S L'Extérieure espagnole est en nouvelle re prise.

Les dépêches d'Espagne semblent plus ras surantes pour les porteurs de Rente estam pillée.

L'Extérieure regagne 60 centimes a 7190 L'Italien reste ferma a 97 80.

Le3 0/0 Portugaiss'avancode 3580a2590 On a beaucoup remarqué la hausse de 1, Rente serbe récemment introduite en totalité comme on le sait, sur notre marché. Le Serbe s'inscrit en clôture à 71 50. Les Fonds ottomans sont en bonne ten dance.

Parmi les Etablissements de crédit, le Cré dit Foncier recule de 685 à 674; le Crédit lyon naisûéchital,040.

Les Valeurs de traction sont assez agitées Le MétropoHtain~qui restait samedi à 054 rëactionne t 637.

La Thomson est relativement calme 1,175.

La Traction passe de 53 a 55.

L'Est parisien perd 10 fr. à 375 1 Industri parisienne électrique finit a 287.

Les Tramways Sud s'inscrivent a 337, 1 ~usse-Françaiseà300.

Le Nord-Espagne clôture a 190 eUe Sara gosse à269.

Londres, 3 juin. A l'exception des Ch( mins américains, qui sont actifs, le Stock Ex channge est ciUme dans tous )es compartiments Les Chemins américains sont en notn'oU tausse, notamment l'Union Pacifie, qui de U passe à 115 1/2. En séance, te marche est ferme Les Fonds étrangers sont soutenus. Kiofcrme.

Argent 271/2.

Bct-Un, 3 juin. Apres une ouverture indt cise, le marché devient lourd, influencé par t manque d'affaires. Les Yateurs de forces et d charbonnages sont indécises.

En séance le marché est lourd, sans anaires. Les Etablissements de crédit sont soutenus. Clôture calme.

Vienne, 3 juin. Le marché débute tr& calme, mais présente une tendance lourde, no ~mment sur les Valeurs de transpoat. En séance, le marché est lourd, sans an'aires Les Etablissements de crédit sont irréguliers Clôture catmc.

La Bourse restera fermée, le 6 juin, a l'oeca sion de la Fête-Dieu.

TRIBUNAUX

M. PËRIVIER CONTRE LA. SOCIÉTÉ DU «FIGARO" N 0:! se souvient que M. Périvier a assigné la Société du F~aro devant te tribunal do commerce, pourvoir prononcer la nullité de la convocation d'une assemblée générale des actionnaires qui était appelée a statuer sur sa révocation comme gérant. L'affaire, plaidée a la quinzaine dernière, avait été renvoyée a aujourd'hui pour jugement.

Dans l'intervalle, M. de Rodays, qui était intervenu pour s'en rapporter à justice, s'est réconcilié avec M. Périvier. Ilsomble aussi que M. Périvier envisage comme possible un rapprochement entre lui et la Société du 7'?afo. Quoi qu'il en soit, lorsque l'ouverture de l'audience 1'aH'aire a été appelée, Lignereux, agréé pour M. Périvier, etM'Duvivier.agrée pour M. dé Rodays, ont demandé au tribunal de ne pas réndreson jugement, aiorsque M' Sayet, agréé pour le .F'tt~o'o, insistait en sens contraire. Le président a alors déclaré que le tribunal aviserait au cours do l'audience.

3 h. 20.

Le tribunal a renvoyé à quinzaine.

On sait qu'une assemblée générale des actionnaires du y~s'oro est convoquée de nouveau pour le il juin.

DERNIÈRES DÉPÊCHES

ASAI~T-DOMINGUE

New-York, le 3 juin. Suivant un télégramme de Kingston (Jamaïque), une révolution a éclaté a SaintDomingue, mais elle a été étoufïée à son début. Les principaux rebelles ont été fusillés ou emprisonnés. Parmi ces derniers, se trouve le fils de l'ancien président Heureaux, qui serait, dit-on, le chef de la révolution.

Marseille, le 3 juin. M. le baron de Chedeuvre, second du comte de Leontieff dans sa mission en Abyssinie, vient de partir par l'~hinam, des Messageries maritimes, avec des ingénieurs français, en vue d'exploiter les mines d'or récemment découvertes dans les provinces équatoriales.

A L'HOTEL DE VILLE

Conseil muni oipalda Paris

~a~ceduSyutM

Séance do rentrée, un peu tardive. Les conseillers, impatients do se remettre au travail, sont nombreux avant trois heures dans las couloirs. Ils s'entretiennent surtout de la. question du gaz. Le préfet de la Seine avait, on se le l'appelle, engagé, pondant les vacances, de nouvelles négociations avec la Compagnie. Or, elles n'ont pas abouti.

Le conseil d'administration a posé des conditions queM. do Selves a~ù~~s inacceptables :versHmentà à la Compagnie, contre 'émise de l'actif, d'une somme de 100 millions, maintien a la Compagnie de la plusvalue totale acquiseparcile, etc.

La préfet a répondu qu'il renonçait à discuter sur ces bases et il va proposer au Conseil municipal le projet suivant

K Le préfet do la Seine est invité a présenter un projet d'organisation d'un service d'études pour la construction d'usines à gaz.

Ces usines seront raccordées à la canalisation existante dont le traité do 1870 donna la propriété a la Ville a l'expiration do. privilège de la Compagnie le 3i décembre 1905.

La séance s'ouvre à. trois heures vingt, sous la présidence de M. Opportun, doyen d'âge. M. Opportun ne prononce pas d'allocution conformément aux traditions, le bureau sortant est maintenu et M. Dausi.et prend place au fauteuil présidentiel.

Il donne lecture d'une lettre du préfet d8 police, dont voici l'objet

Le Conssit avait émis le vœu que la Compagnie du Métropolitain créât des trains de nuit à destination des Haltes.

Le préfet a transmis cette demande et !a Compagnie a répondu qu'il est impossible do t't~fécf a

Baromètre as~ot ha~'M dtt mitia :66*0. Stationuairoàmidi.

SITUATtOtpAKT!OLrt.[È:&AUï M~Tt

~ttc/te. Mer betle aDunke''que.'à Ca!an, u. Boutonne, au Havre, à Cherbourg. Ocsan. Mer belle a Brest, à Lorient. -\fëtttterrs)t~K. Me:' bëlte à MarsatHe, t SicieetaNio!

Co;e. MerbeUe a.tix [[M Ssm~mna.tre!Observatoira muntOtp~. 3jt<tM ·

Mont- Toac

souris S'-Jacquot

Te!ao"i~p!MS basse data nuit. +13*7 +14*5 a7h.dut)iMtn. +t6'5 -}-1G'7 î ~~h.dmsjtr. +22'0 -22*5 BMom~tre~~ he'iras: TGj**3, en hsmsssVentdojinnMt: Ouest.

Etat du ciei à P.irts très nuageux.

Remarques sut' ia veiUe nuageux.

Dftfax c)-ttt~Me~pott''j't<t;t. 2-3, 10-11. 17-1!: 33-21.3'J-I".

Ces dates sont celles de l'arrivée des mauvais temps dutarg-e. Les chan~etnant~ datâmes pe'n– Yonat'riveraveoun certain retard, selon la région, ou ne pas même ".tteeter cette reg-ion. Pour savoir si tes mauvais temps (ptuie, tempête, orag'e)passeroht sur tin iieu donne, cona~iter [a) baromètre local. On sera dans tour zone d'action sitebarometM baisse: autrement les mauvais temps? useront aiUcurs. Ces dates sont e"'atamcntceUes des tremblements de [erre. Le ~'rant.' A. DUBOIS.

,A. DUBOIS Imprimerie du VoMt-Mat des Deta~ 17, Die des Prêtres-Saint-Germain-rAuxerrois.

Crédit mobUicr. Samedi t" juin, ont eu Meules assemblées g-énérales ordinaire et extrai. ordinaire des actionnaires du Crédit mobilier. !S L'Assemblée ordinaire, après avoir entendu la !S lecture des rapports, a approuve les compte et te bilan de l'exercice 1903. Le solde créditeur du tt compte de « Fronts et pertes s'élève à 155,416 francs 51. Gette somme, comme l'année prece!C dsnte, est reportée tout entière au compte « Réserve pour pertes sur valeurs contentieuses s L'Assemblée a donné à la succession de M. de Richebourg' quitus de la gestion de ce der-nier.}

Elle a accepte la démission d'administrateur .dcM.lemarquisdeLag-ressange et a nommé pour le remplacer M. Jacques de Lapisse administrateur.

MM. de Sainte-Marie et de Sëze ont été nommes commissaires des comptes pour l'exercice 1901.

A l'issue de l'assemble ordinaire, les actionnaires ont utë réunis eh assemblée extraordinaire. Ils ont voté à l'unanimité la dissolution anticipée de la Société et ont approuvé le projet de fuston du. Crédit mobilier avec FOface des rentier.

C.es deux établissements formeront le Crédit mobilier français, Société au capital d'environ 7,500,000 fr., divise en actions de 100 fr. Les pouvoirs les plus étendus ont été donnés au conseil d'administration du Crédit mobilier au sujet de ia liquidation de la Société etde'sa participation dans la nouvelle Société. Ajoutons que la fusion de ces deux établissements ne sera effectué qu'après le règ-lementdénnitif de l'affaire de Porto-Hico qui fait partie [- de l'apport du Crédit mobilier dans la nouvelle Société.

BULLETIN COMMERCIAL e LEHAVRE.te3.juin

la COTONS LAMM POtVHH' CAFES CAMS Juin 1901 i6h7l/4 9 h. 3/t l0h7i72 Ouvert. cïôtuM

Juin 190t. 4937 ~!M 70.

Juillet. 4975 i225i) 70., 3ti75 Août. 4975 1MH MM 3?. Septembre.. 4975 12(50 7075 3725 Octobre. 4St2 i35M 7t25 37M Novembre.. 4725 2~ 12(! 72.. 3775 75 Décembre.. 4f: ~~M 7~25 1~ ?.. 0-Janvier 1!)92 4(i.. 1:!7.. K53 ?. Février. 4587 87 i27M 53 7375 75 ?35 MiM. 4587 l:tt.. 7275 M 5~ AvM[. 4587 t3tM 7275 MM

"M-ti. 13J. 3~75

'o Tendance.. c:ttme catme catme catma ·~ Ventes.–Cotons:ba.Hes;ine!:t50biUM!' poivras:M09; café; ouvert.ui.'c:'),00!)!!ae!c~fe. clôture: 7,000 SM3.

E!' Marché aux bestiaux de la VUletto Ame-Yen- 1" 2' 3*) Prit

nés dns qtéqteqtc extrêmes

Bœufs. 2.4S) 2.4tC rH 1~ n~O~TTTt

;.gVachM. 851 821'150tM!tH()9~ttE'3 J'aurc~nx. 245 249 t 10 t Ot!0 92 0 S~) d 1 20

0- Veaux. ).Ml.')9)t9)t89t7)t:)4t2~

Porcs~ 3.003 3-OiSil 50il 40il 3~il 14à il 56

Moutons. 2).ot2t)!.5)2 [8:t7615'!l 26~204

s. Porcs. 3.u03'3.0jS~50!t4o!i3Jlt4~i5C

Observations. Vente bonne sur ie.i bœuf.s vaches et taureaux; calma sur tes veaux; tuauvaise suf les moutons et bonne sur les porcs.

I!,n.

cause de la .nécessite de procéder a des réparations sur la voie pendant Je très court espace où ic train ne fonctionne pas.

Le nouveau ministère japonais

Yokohama, le 3 .juin. Le vicomte Katsura a réussi à former le Cabinet suivant

MM. Sono Arosuke, ministre provisoire des araires étrangères

Kiyoura Keigo, ministre de la justice «,

Ktkuchi, ministre de l'instruction pubtique Hirata Toske, ministre do l'agriculture;

Utsimi Tadakatsu, mtuistro de l'intérieur; Le vicomte Yoshikawa, ministre des communications.

Le général Kodama et l'amiral Yarnamoto conservent les portefeuilles do la guerre et de la ma-

rine.

MIEUX, MKtLLKURMAHCUK

Chacun, a intérêt à s'adresser aux. Etabt~spmon~ AUcz Frères, 1, rué Saint-Martin, pour les achats de fourneaux, ustensiles et meubles de cuisine, a~tiela~ de cave, baignoires, chauffe-bains, toi~ttcs, ins-.iveuses, glacières, lits fer, lits cuivra, articles d'arrosage, stores, outils et meubles de jar.iin. LES AFFAIRES DE CHINE

Pékin, le 8 juin. Le maréchal de Watdersco et son état-major partiront demain 3 .juin.

Les généraux alliés ont décidé de transférer fvraduo~oment, dans le courant de juin, l'administra'tioa de Pékin aux fonctionnaires chinois.

Une dépêche Havas. datée de Tientsin, 3 juin signale une rixe qui s'o;t é!ovée,hiersoir, à Tientsin, entre des fusiliiers gallois et des soldats français. Les fusilliers gallois ouvrirent lo feu, tufrcnt un Français, blessèrent trois Français et cinn Aliemands.

Quatre fusiliers gallois et un Japonais ont été légèrement blesses.

$-^

La Haute Cour

M. Octave Bernard est venu cet après-midi a~ Sénat s'entendre avec M. Hustin, secrétaire gênerai de la questure, au sujet do l'installation de son parquet pour la prochains Haute Cour.

Saint-Etionne,!e3jn!n.– La préfecture de )~ Loire vient de recevoir une dépHcho de ChaxoMes.sur-Lyon, disant qti'il v a eu, dans l'accident d'hier. exactement :33 blessés, 'dont 3 grièvement, et qu'aucun décès n'est encore survenu.a'MM. BULLETIN COMMERCIAL

PARtS. to 3 juin

Cours du marché de la Bourse de commerça

AVOtNS SEtGLS nt.H )FAm.'<R

i h. 3 h. th. 3 h. lh.:ih.[h.tT

CocrMt.t9.9f)20.1i;i6.tOM.~5Xt.S525M JuiUet. 19.95 19.S5 15.25 25.25 ~J.6J 20.M 25.~j ~55') JuiUe'-A.out ta.SO 19.5~ )5. ]5 M.69 M 8; -U M. 4 derniers.. i7:)5 i7.t& 14.59 14.75 20.-7U 2t. ?.0 M.St 4premicM.). TendMice. sout.sout. sout.sout. tour.cat'touy.cât'" Cu-c.veiUe.. nuMe nuUe e 9,M') i i.2M Circ.jour. 7M ) nuHc lu,5')0 ) 34,M3/ ) UN CJt. ALCOOL SCCHE

th.3h.Ih.h'.[)..3h ih.Xh.

CoarMM. 72.75 73. 61. (ij).5.) i:?.75 ?. 29.75 Jumct.7~72.6)seei.3.35~S.25.296! JuiUc'-Aoùt 7(.50 7t..5.) 6t.50 Ct5j 2325~825 29.37 29.5!)

tdernicr.i.. 64.25 Ct. 6.i.75 62.25 29. 29.

4prcmip['3.2').2529.2527.t2. Tendance.. cat"c.ii*' cat*"Mt'd'"cat'iout'.cat"* Hn'c.vcine.. HO i,590 nu')': j MM ~f'j':m- s~iic ~.[0) i. ~5 i 7.9Ct