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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1861-03-20

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 20 mars 1861

Description : 1861/03/20.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k479005v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/11/2007

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CE NUMÉRO A UN SUPPLÉMENT.

t

Paris, mardi 19 mars.

BULLETIN DD JQUR.

Les troupes turques'ont été battues près de Gacko par les chrétiens insm-gés. Le gouvernement est -en alarme; on appelle subitement sous les drapeaux le ban et l'arrière-ban; tout fait, présumer crue Tin-, surrection do l'Herzegpwine et celfe de la Bosnie ne sont que despréludes, etqu'avant peu la population chrétienne tout entière de l'empire, otteman se soulèvera pour livrer une bataille décisive à la tyrannie fanatique qui l'écrase depuis quatre siècles. On a épuisé tous les moyens pour sauver la Porte. Les avis, les corrections, les secours, tout a été inutile. Le discrédit est complet, la faiblesse irrémédiable, la décomposition certaine.

L'Europe ne peut plus rester neutre." La Russie;parle déjà.

« La race ottomane, dit Y Abeille du Nord, » offre tant de données qui prouvent sorïin» capacité politique gouvernementale et » sociale, qu'il est impossible de ne-pas » prévoir une prochaine révolution de la » Turquie.

,» Les désordres qui se rencontrent à cha- » que pas en Turquie, les troubles .que la » Porte n'est pas eh état d'arrêter, l'anar» chie la plus complète dans toutes lesbran- n » ches de l'administration, tout fait prévoir » la proximité d'une' crise que l'Europe ne » peut plus prévenir.- »

̃L'Invalide russe est encore plus violent dans son langage et dans ses conclusions « L'existence de la Turquie dans son état » primitif, lorsqu'elle s'éleva en Europe » dans le quinzième siècle sur les ruines de » la Rome orientale, est devenue. une impos» sibilité évidente. Quant à" se moduler, » à se réorganiser, à devenir une puis» sance européenne, la Turquie ne peut » le faire qu'en renonçant au principe » même, à, la -base fondamentale de son « existence, c'est à dire au Coran.- Sans le ». Coran, il n'y a ni islamisme ni Turquie » avec le Coran, .toute organisation euro» péenne de la. Turquie est impossible. On» a beau noircir- du papier pour élaborer » des projets de traité, on a beau conclure, » ces traités mêmes, promulguer des char-» tes de Gulhané, des' hatti-houmaïoun, » tout cela restera lettre morte dans la plus » large acception, du mot. Le dilemme per» siste, l'alternative reste la même. » Nous le disions il y a quelques jours, quand on ne pose pas les questions, les questions s'imposent.. Lès débats qui ont eu lieu hier à la Chambre des lords révèlent un accord entre la France, la Russie et l'Angleterre qui peut faire pressentir une solution pacilique du différend holsteinois. Les trois puissances ont recommandé au Danemark de soumetire aux Etats, du Holstein le budget sur les affaires .eu commun, pour qu'ils aient le droit de voter affirmativement ou négati-

vement.

J'espère, dit en terminant lord Wodehouse, que la Prusse verra dans *ette concession un moyen d'arriver à la solution de la question. Les déclarations conciliantes pour la tranquillité de l'Europe ne manquent ni à la tribune des communes ni à celle du .Parlement. 11 est à remarquer cependant ejueparole ne concordapas avec l'action et que l'une est moins rassurante que J'auire. ̃

L'amirauté, dit le Moi ning Adueriiserr a fait parvenir à Chalam l'ordre de construire .cinq frégates à vapeur et d'autres vaisseaux de guerre en plus ùe ceux èéjà sur le chantier

Le journal donne en outré une liste formidable des navires déjà en construction.' On assuré, d'autre* part, que l'ordre a été envoyé à Gibraltar de placer îes fortifications dans un parfait état de défense. Il est des accidents si extraordinaires à notre époque, dit le journal qui nous transmet

FEIÏÎL&BïON DE'LA-'FBESSE DU MERCREDI $0 MARS 1861.

LES PURITAINS DE -PARIS TROÏSÏÈIÏE PARTIE.

xxvm

®H Fragon rcistre ses ptsjiasïH^s." Pendant«%ie se passaient, me-d'I-Iaulévilie, les. événements que nous venons de •raconter, le jeune Malcolm, qui, on comprend pourquoi, ne se souciait pas de montrer sa jîgure dans la maison de son ancien patron, Dominick, disons-nous, dînait a l'hôtel, de Mauves, avec le duc et L'institutrice.

Le descendant des héros .d'Ossiàn n'avait pas raconté à M. de. Mauves les menaces, qui lui avaient éjé faites et l'explication qui en était la suite. Il avait seulement laissé entrevoir au duc qu'ils étaient entourés d'ennemis redoutables* dont il espérait être débarrassé avant peu.

Le duc, qui ne rêvait que départ,' accueillit cette nouvelle avec bonheur, et il s'apprêtait à recommencer ses malles. Lit reproduction est interuiie. Voir is Pmrse en 47aoi"il :ii; s !;ov'emi>re 'i:$, dn 4 juin an i?. juillet, du 1! décf-rubro -ÎS0O au 7 février 1SGI et du S au 19 mars.

cette nouvelle, que nous pourrions bien être exposés à une attaque soudaine. L'annonce de la reddition de Civitella del Tronto était prématurée. La petite place tient encore. Les soldats qui la défendant refusent, dit-on-, d'obéir à l'ordre de capituler que leur a envoyé l'ex-roi de Naples. Nous craignons fort de donner une autre nouvelle prématurée en annonçant, d'après le Morning Herald, qu'un premier détachement de troupe piémontaise entrera à Rome le 20 de ce mois.

La séance d'hier du Corps législatif a été remplie par un-discours de M. Magne. La manière dont le ministre sans portefeuille a exposé la situation financière dupays a été accueillie avec satisfaction par les députés. Quant à l'amendement dont H. Darimon a eu l'initiative, et que M. Devinck a soutenu, amendement par lequel les honorables représentants réclamaient le vote par chapitre des crédits accordés aux différents ministères, M. Magne n'en a combattu formellement que l'opportunité. Le ministre a déjclaré que la proposition, quoique délicate, quoique soulevant des difficultés, serait sérieusement examinée pour la prochaine se?,sion. Cette prise en considération implicite a été accueillie par des marques nombreuses d'approbation. A. G.4.ÏFFE. L'agence Havas-Bullier nous transmet les dépêches suivantes « Tarin, 1S mars.

» Dans le Sénat, le ministre Cassinis a présenté un projet de loi qui prescrit la teneur suivante pour l'Intitulé des actes pnblics « Vic» tor-Emmanuel II, roi d'Italie, par la grâce de » Dieu et la volonté de la nation. » (Applaudissements généraux.) L'urgence est déclarée. » Naples, 18. La démission du conseil de lieutonance est acceptée. La reddition de Civitellâ n'est pas encore confirmée. »

« Turin; le 18 mars.

» VOpinione dit que les brigands de Givitella. refusent d'obéir à l'ordre de reddition de la forteresse que François II îeur avait envoyé. » « Londres, dS1 mars.

» Dans la Chambre des lords, lord Wodehouse, répondant à lord Ellenborough, constate le conflit survenu entre le Holstein et le Danemark, touchant la somme à payer par le Holstein comme contribution aux dépenses générales., Le gouvernement anglais a reçu auourd'iuii la nouvelle que des propositions libérales ont été faites aux Etats du Holstein, et que toute question doit être sonmise au .vote déliliératif des Etats.

» L'Angleterre, agissant d'accord avec la Russie et la France, a recommandé au Danemark de soumettre aux Etats du Holstein le budget sur les affaires en commun, pour qu'ils. aidnt le" droit de voter, affirmativement ou négativement. Il espère que la Prusse reconnaîtra la nécessité de la modération, et que l'on peut s'attendre à une conclusion satisfaisante

de la dispute, »'

de la ilispute. » « Cracovie,lSmars.

» On lit dans le Csas, sous -la date du 17 mars

a Un certain nombre de citoyens ont protesté » auprès du prince Gortschakou" contre l'ex» pression de. quelques individus dont l'ètnpe» reur s'est servi dans son rescrit, en rappe» lant les signatures innomb-i'ables dorii l'a» dresse était revêtue.

» Le prince répondit qu'il ne recevrait plus » à l'avenir de nouvelles signatures"; qu'il con» sidérerait comme rebelles ceux qui "en red cueilleraient^ et qu'il agirait comtne soldat. ». La délégation des citoyens a représ-enlé au » prince que de nouveaux signes d'agitation » passionnée rendaient nécessaire la prompte » publication des réformes promises confiden» iieilemént.

« Varsovie, -18 mars.

«Prenant en considération les. événements qui ont eu lieu, et afin de donner une preuve de leur unanimité-, le syndical des négociants de Varsovie décide de concéder aux juifs les droits dont jouissent les autres membres de la corporation. »

« Conslantinople, 18 mars.

» L'ambassadeur de Russie, pririee Lobanoff, renonce à insister pour la réunion des conférences permanentes h la condition que la Porte soumettra ses projets de réformes aux grandes puissances. La Porte a répondu qu'elle communiquerai!/ les réformes après leur pro- h mulgation parie sultan, » » l r

̃ « Berlin, 1% rcars.

i) On mande de Itzéhoë, 18 mars s

« Le rapport de commission sur les projets. » de loi présentés par le gouvernement danois » conclut, par les propositions suivantes » La Chambre déclarera qu'elle ne pourra » pas accepter la Constitution générale dont il » a été question lars de l'ouverture delaDiète; » qu'elle déclinera is projet de loi concernant

Il n'était pas si près de quitter la France qu'il l'espérait.

Quanta l'institutrice, mise au courant de toutes les marches et contre-marches de son honorable frère, elle, était arrivée au dernier degré de l'impatience, et elle aiguillonnait le jeune Malcolm absolument comme si celui-ci hésitait à marcher dans Cdite sanglante route.

De f?con que les trois convives, en proi.e à la même jîèvi'e d'incertitude, dînèrent aussi tristement que le comte de la RocheMàlo, quoique le sujet -de leur tristesse vîne d'une cause bien différente.-

Le dîner achevé, le jeune M^lcoîm quitta le duc de Mauves, en lui faisant espérer de bonnes nouvelles pour le lendemain.. En sortant de l'hôtel, il se rendit .au' cabaret de la Perle, rue aux Fers, Fragon lui avaitdonné rendez-vous II trouva l'agent dans- le petit salon particulier où nous avons déjà vu souper tous ces coquins '-̃•̃̃

Le cafetier du Houx -Blond dînait en terà-tête avec le. jeune Mathelin, qui avait été chargé par lui de venir raconter comment les choses s'étaient passées rue-' d'IIaute-

viile.

Fragon fit â Dominick. le récit authenticrue de l'aventure, récit qui fit passer "dans le cœur du frère de l'institutrice un frisson de plaisir..

Quand cette narration fut faite, .le jeune Malcolm demanda, par quel -moyen il en arriverait à la double lin, c'est à dire se dé- barrasser des dix casseurs de jambes et enlever la duchesse.

Ecoute, garçon, répondit Fragon, j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu, et je ne refuse pas de t'aider, mais .de mes conseils seulement. Vois-tu c'est bientôt dit débarrassons-nous de celui-ci, débarrassonsnous, de celui-là; mais pour se débarrasser des autres, il ne faut, pas s'embarrasser soi- même Eh- bien, votre mauvaise -affaire de l'huissier dont j.e t'ai préservé. Dieu sait

» Fétat provisoire; enfin, elle chargera le pré» sident de comniuniquer à la Diète gertnani» que les divers projets présentés paV le gou» vercement, ainsi que la réponse faite par la » Chambre. »

« Vienne, 18 mars.

» On écrit à la Gazette d'Agram. de la frontière de Bosnie, à la date du 14 mars «Dans la Bosnie et la Krajne, les bachi-bo» zouks ont été subitement appelés sous les » drapeaux par des signaux' d'alarme. On dit » que les troupes turques ont subi un échec » près-de Gacko. On suppose que c'est une » influence étrangère qui travaille l'IIerze» gowine. Les rajahs de, la Bosnie se tiennent » tranquilles. »

Nous avons demandé un règlement qui interdise aux députés et aux sénateurs la lecture des discours écrits ce règlement, nous le demandons encore. Des hommes dont nous reconnaissons les bonnes intentions et les lumières ne sont pas denotre avis, et cela nous afflige; mais comme ils ont oublié d'examiner les raisons- que nous avons données, nous n'avons pas le bonheur de pouvoir profiter ;de leurs critiques. Au lieu des arguments qui auraient pu ou nous ébranler ou nous convaincre, on nous oppose des exemples. A toutes les. époques, nous dit-on, il y a eu dans les Chambres françaises des orateurs qui lisaient leurs discours l'observation est naïve; car il est bien évident que s'il n'y eût jamais eu de discours écrits, nous n'aurions pas songé à en demander l'interdiction.- La question n'est donc pas de savoir s'il y a toujours eu des lectures parlementaires, mais si ces lectures ne fatiguent pas les assemblées, n'écrasent pas les discussions, ne dénaturent pas le caractère essentiel des assemblées délibérantes.

Quand un orateur parle d'abondance, il réfute naturellement, forcément celui qui l'a précédé. Alors les arguments se croisent, se rapportent l'un à l'autre, se répon.dent, s'entre-choquent, et c'est de ce choc que jaillit la lumière. Les questions sont présentées sous leurs divers points de vue, une véritable discussion s'engage, les objections réfutées' ne sont pas reproduites, les discours ne "sont pas des'amplifications, la Chambre ne devient pas «ne Académie. ̃ Quand une question est dégagée des lieux communs et des accessoires qui la compliquaient inutilement, quand elle 'est réduite à des termes simples' et clairs, est-il bon, est-il convenable qu'elle soit reprise imperturbablement, traitée d'une manière générale, vague et confuse, par un prétendu orateur qui, lisant ce qu'il a écrit dans son cabinet, amplifie au lieu de discuter, et regarde comme non-existant et non' avenu tout ce qui s'est dit avant lui? Est-ce là, oui" ou non, un abus, un désordre? Ce désordre est-il, oui ou non, l'inévitable résultat de la lecture consécutive d'une série de discours écrits, combinés, ordonnés dans le cabinet, et sans correspondance entre eux? Nous en appelons au souvenir de tous ceux qui ont suivi les discussions des diverses adresses, depuis 4815 jusqu'en 4848. Est-il un seul membre des assemblées, un seul journaliste, un seul spectateur" qui n'ait été frappé de l'intolérable abus dès discours écrits, quf*.ne se soit plaint des discussions monotones, interminables et inconcluantes qui en résultaient, de la fatigue que ces discussions causaient à tous les esprits et du tort qu'elles faisaient au régime parlementaire ?

Il est d'ailleurs inutile de remonter au .temps delaRestaiwation et du gouvernement de Juillet. Bornons-nous à l'expérience de ce qui se passe depuis quinze jours. Nous avons tous dans les mains et.saus les ,^eux les discours lus au Sénat et au Corps législatif, et nous n'exagérons pas en disant qu'ils formeraient un volume de SOO^pages, Eh .bien! qu'on élague les choses répéées dans tous ces discours, les objections réfutées la veille, refaites 4e lendemain, et que n'aurait pas songé à reproduire l'orateur qui aurait pris la parole, non pour lire une composition, mais pour réfuter son adversaire de ces cinq cents pages il n'en restera pas cinquactg. N'y a-t-il pas là un abus et' un dés^ ordre? N'y a-t-il pas'quelque chose à faire ?

comment, a déjà porté ses fruits. L'enterrement de Lefert a eu un immense retentissement, et je ne sais pas qui je dois accuser d'entre vous; mais le fait est qu'on sait tout où vous devinez.

Le jeune Malcolm frissonna et devint blême.

.On ne m'a pas positivement dit, reprit le cafetier du Houx-Blond, que j'avais trempé-les mains là-dedans, mais on m'a déclaré formellement que, quand on ne connaîtrait pas les auteurs d'un événement de cette nature, c'est moi qu'on en rendrait res.ponsable. Tu comprends, garçon, que je ne veux pas tout à fait t'abandoiiner! je t'aiderai, je te le répète, de mes conseils autant que possible, et je n'en dirais pas autant à tout le monde, mais rien de plus. Le ton grave dans lequel ces paroles étaient dites produisirent, chez Malcolm, un .trouble si grand, que le cafetier de Montrouge fut forcé de le rassurer.

Voyons, garçon, dit-il, ne peux-tu, avec tous les gens dont tu disposes,,faine ton affaire sans mon concours les choses sont assez avancées, quG diable! pour#al!er à peu près toutes seules Enlève ia duchesse, et exile-toi pendant quelques années, deux ans, trois ans! on oublie si vite, à Paris! Moi-même j'ai l'intention défaire un petit voyage d'agrément, pendant le procès que va susciter l'histoire de la rue d'Hauteville. Je ne suis plus jeune, vois-tu! j'ai du pain sur la planche, et je ne me soucie pas de mourir à l'hôpital de Rochefort ou de Toulon, pour les beaux yeux de ta princesse. Dominick baissa la tète de l'air d'un homme désespéré. Fragon continua:

Tu m'en veux! tu me maudis au fond de toi '-n tu me trouves lâche hélas, garçon* plus on approche de lamort, plus on s'acharne à la vie-! quand tu auras mon âge! tu verras, quelles conces- sions on est contraint de faire aux choses qui vous semblent le plus répugnantes.

.Avec le système des discours écrits, un orateur peut débiter un discours qu'il n'a pas/ait, et c'est là, avons-nous dit, une objection capitale. « Qu'importe à ses audi» teurs?». dit le Siècle: Comment! il importe peu que la sincérité- des discussions soit jgise en doute, que les électeurs soient trompés, que le Corps législatif entende, par la bouche d'un officieux porte-parole, des voix qui n'ont pas le droit de se faire entendre^ et que la vérité et la dignité du régime constitutionnel soient ainsi compromises ? Faisons une supposition, très gratuite assurément. Supposons que M. Kolb-Bernard' eût lu, au lieu de son propre discours, un discours de M. de Montalembert; le Siècle trouverait-il cela indifférent? Il n'aurait'donc rien à dire contre un pareil mensonge parlementaire, cor-"tre une manifestation d'autant plus inconvenante qu'on aurait voulu la rendre plus solennelle, contre une înan œuvre de parti qui' changerait les plus importantes discussions parlementaires' en une indigne comédie? Le Siècle publie ce matin la lettre d'un grand nombre d'électeurs duIIaut-Rhin,qui protestent contre les opinions de M. Relier, leur représentant au Corps législatif. Supposé-t-il que leur protestation n'eût pas été encore plus énergique, s'ils avaient pu penser que M. Keiler, incapable, nous n'«n doutons, d'une pareille faiblesse, avait débité, au lieu de son propre discours, un discours -de M. Guizot?

On nous oppose les noms de quelques hommes éminents qui ont écrit leurs discoursjce.qui.prQUve qu'aujourd'hui, comme au temps de. Pascal,, il est plus facile de trouver des moines que des arguments. D'abord, les noms ne sont pas des raisons, ensuite, parmi ces noms, et nous allons le prouver, l'un au moins, celui de Benjamin Constant, est malheureusement choisi. Dans le Parlement d'Angleterre et dans le Congrès des Etats-Unis, on parle et on ne lit point, et jamais un orateur n'oserait s'y montrer avec un cahier à la main. « Là, j> dit Hume, on n'admet pas les oraisons » préméditées. Un homme qui, sans faire » attention à ce qui se dit durant la discus» sion d'une affaire, ne fait que réciter son » discours comme, un écolier récite sa le» çôn, aurabien de la peine à se sauver du » ridicule. »– En France, en Angleterre, aux Etats-Unis, les orateurs qui sont l'honneur du régime, parlementaire ont parlé d'abondance C'est à la vue de l'adversaire, au moment où l'assemblée était frappée d'une objection, dans la chaleur de la dispute, que leur talent s'est échauffé,, que leur esprit a déployé toute sa force, que leur éloquence a saisi toutes ses armes, montré toutes ses ressources. Aux Etats-Unis, MM. Clay et Webster; en Angleterre, lord North,. Fox; Pitt, lord Derby, lord "Brougham, lord Palmerston, lord John Russell, O'Connell, M. Gladstone, M. Bright et M. Disraeli; 'en France, MM. de Serres, de Martignac; Ma- nuel," Guizot, Berryer, Thiers, Lamartine, Barrot, Michel (de Bourges), Jules Favre, ̃ont improvisé ou improvisent-; et^ à trois ou quatre exceptions près, tous les plus beaux discours de Mirabeau sont également improvisés. Parmi ceux qu'il appelle au secours des lecteurs parlementaires, le Siècle cite Benjamin Constant. C'esj; avoir la mémoire et la main malheureuses. Personne.ne reconnaît plus que nous l'autorité de cet éminent publiciste le Siècle la reconnaît aussi, sans doute, puisqu'il l'invoque, et alors nous le prions de-ncus dire ce qu'il pense de ces paroles de Benjamin Constant. Après avoir, ainsi que nous l'avons déjà dit, comparé les lecteurs qui se succèdent,' sans se ren^ 1 contrer ni se répondre, « a deux armées » qui défileraient en sens opposé, » Benjamin Constant ajoute ̃ « Voulez-vous que nos assemblées re» présentatives soient raisonifabjes ? impe» sez hqmmes qui «veulent ,y briller la ^nécessité d'avoir du. talent. Le grand » nombre se réfugiera dans la raison, cqm» me pis aller; mais si vous ouvres à ce » grand nombre une carrière où chacun

Vois-tu, cher enfant, j'ai éprouvé ce matin une impression comme" je n'en ai jamais ressentie. C'est la plus rude semonce que j'aie reçue dans ma vie. –Je descendais mélancoliquement l'escalier, quand je fus heurté par un individu qui montait. Je lève la tête, je vois un jeune homme de toute beauté, un prince de contes,.qui me lance deux regards effrayants. j Je ne suispas peureux, tu le sais, eh bien, j'ai eu peur! 1

Le bon Dominick fit un mouvement de surprise. ""t ̃ J'ai eu peur,. garçon, répéta -Fragon;

(}~ en

cela t 'étonne' pourtant, c'est ainsi. Pourquoi, je n'en sais rien. Mais il m'a passé un frisson comme si j'avais touché une vipère. Ces deux regards, je ne les oublierai jamais Ils sont là, devant mes yeux, comme deux lumières rouges

Cependant, je recouvrai mon sang-froid au bout d'un moment; et j'examinai plus attentivement rindiyidu*qui me causait une si singulière émotion. Jl était, comme je viens de te le dire, d'une rare beauté; mais, chose étrange, phénomène extraordinaire, dontjen'ai.pas encore pu me rendre compte, bien que l'aventure se soit passée ce matin, en étudiant son visage, il m'a semblé que je connaissais ce jeune homme depuis des années..

II passa sans me saluer, quoique, m'ayant heurté assez rudement dans l'escalier, il eût dû un salut en forme d'excuse à un homrne beaucoup^plus âgé que lui.

Eh bien! garçon, tu me croiras si tuveux, mais je ne trouvai pas extraordinaire que ce beau jeune homme me fît cette impolitesse. Je la trouvai naturelle.

Je le laissai passer, èfje'le suivis. des yeux jusqu'au palier de l'escalier. Arrivé là, je vis l'huissier de. service s'incljrser devait lui avec une telle déférence que je ne doutai pas que ce jeune homme ne fût un très grand personnage.

Lanoèlessecle ses traits, l'expression de

«puisse faire quelques, pas personne » ne- pourra se refuser cet avantage. » Chacun se donnera son jour d'élo» quence et son heure de .célébrité. » Chacun pouvant faire un discours » écrit ou le commander, prétendra mar» qùer son existenc.3 législative, et les as» semblées deviendront des académies, » avec cette différence que les harangues » académiques y décideront et du sort et » des propriétés, et même de la vie des » citoyens.

» Je me refuse à citer d'incroyables preu» ves de ce désir de faire effet, aux épo» ques les plus déplorables de notre Révo» lution-. J'ai vu des représentants chercher » des sujets de discours, pour que leur » nom ne fût pas étranger aux grands mou» vements qui avaient lieu; ,lé. sujet trouvé, » le discours écrit, le résultat leur était », indifférent. En bannissant les discours » écrits, nous créerons dans nosAssem» blées ce qui leur a toujours m'anqué, cette » majorité silencieuse qui, disciplinée, pour » ainsi dire, par la supériorité des hommes » de talent, est réduite à les écouter, faute » de pouvoir parler à leur place qui s'é» clairs, parce qu'elle est condamnée à d être modeste, et qui devient raisonnable » en se taisant. Une majorité de ce genre » fait, en Angleterre, la force et la dignité » de la Chambre des communes, tandis que » l'éloquence de quelques orateurs en fait » l'ornement et Fécla t.»

Le Siècle dit que « Royer-Collard eut le » malheur d'envoyer un jour à un journal ». des paroles qu'il n'eut pas occasion de » prononcer et que le journal reproduisit » comme si elles eussent été prononcées. » Le Sièc/e voudra bien reconnaître, sans doute, que ce « malheur » no serait pas arrivé à Royer-Collard s'il n'eût pas d'avance écrit son discours.

L'exemple de l'Angleterre et des Etats-. Unis, l'autorité des publicistes les plus compétents, le bon sens, la raison, l'expérience démontrent que les discours écrits éternisent les discussions quand ils ne les embrouillent pas, qu'ils fatiguent les assemblées délibérantes, qu'ils en dénaturent l'esprit et qu'ils peuvent falsifîer'la vérité et la sincérité des débats les plus impor.tants. Le choc des opinions n'est réel que dans les discussions les orateurs se répondent, les arguments se croisent et se rapportent l'un à l'autre les corps délibé- rants ne deviennent pas alors des académies. Nous persistons à demander Tinter- diction des discours écrits.

A. PjEYRÀT. i

"La cérémonie de l'installation de M. Lincplacomme président a eu lieu hier à Washington. Voici en substance, le discours qu'a prononcé .le président Lincoln à cette occasion. Après un court exorde, il s'est exprimé ainsi ̃ « Les populations des Etats du Sud semblent craindre quel'avériemant d'une administration républicaine ne mette en péri! leurs biens, la. paix et .leur sécurité personnelle. Ja-' niais un?: cause raisonnable n'a justifié- une .setfmlab!e appréhension.

». Voici c"ë que je déclarai dans un dp, me= précédents discours « hi n'ai nui dessein/ de E » in immiscer, soit direcierneni. soif, indir- ». tement, dps- l'institution- de i';tsciava"e » oîi .elle existe. » Je ne ne crois avoir aucun droit légitime d'agir ainsi, et je n'y suis nullement enclin ceux qui m'ont norsmé ciui m'ont .élu, ont présenté à mon acceîMf'.iôn et Il comme une loi poureux-uièroos ajnsiJque rour moi, les résolutions suivantes

s'il est résolu que l'inviolable maintien des

droits des Etals-, e" spécialement epui au'a chaque Elal.de- régler et do contrôler, sui^nf qu'il l'entena, sm pr-opr-és' institutions e-i" ç;lusiyenien| éssenliel à cet équilibre clo"pou-

(~0i1'(IOïlt pé1 enCienÿ l;l pE'ïÎPpti011 et la durée

de nGtre°éditi~a poütiqa.e.l

» Nous déclarons inique l'envahissemenl à force armée de quelque Etal ou territoire que ce soit; nous déclarons oue, n'importé le prétexte dont qn peuj se servir, c'est lo olus sraùd dés crimes. Je réitère aujourd'hui l'ëxHri'ssJba de ces sentiments, et je sollicite, à peïéçard, l'attention publique, » Qu'on-se persuade bien que l'admini=traucn 'qui s'installe ne met nullement en danser la propriété, la paix et la sécurité d'aucun Etat. il y a un très vif débat sur l'extradition des fu--

sa physionomie, la distinction et l'élégance de; sa tournure, Jout contribuait à me donner cette opinion, qui. ne tarda pas à être confirmée.

If demanda à l'huissier si le chef de sûreté était visible.

L'huissier lui répondit que oui, en s'inclinant do nouveau aussi respectueusement que la première fois, puis, ouvrant la porte du cabinet à deux battants, il annonça un personnage dont le nom n'arriva pas jusqu'à moi.

Je remontai l'escalier, et je demandai à l'huissier quel était ce jeune homme C'est le diable! répondit très sérieusement l'huissier.

En entendant ces mots, le jeune Malcolm ne put s'einpêcher de sourire.

Tu souris comme j'ai fait, reprit le cafetier de Montrouge, mais en ni'eotendant répéter pour la seconde fois c'est le diable! avec ia même gravité, je t'avoue que, si peu superstitieux/ que je sois, fe n'eus plus-envie de sourire. Cependant, je dis à l'huissier d'un ton-enjoué Ce n'est pas sa qualire que je demande, c'est son nom ? L'huissier me répondit Il se nomme Christian de Sauveterres!

Christian de Sauveterres! s'écria le jeune Malcolm en bondissant.

J'ai été aussi étonné que toi, dit le cafetier –j'ai poussé une exclamation de surprise aussi gramle que la tienne, en entendant le nom d'un de tes casseurs de jambes et j'ai demandé, par amour pour toi, des renseignements plus circqnsjanciés.sur ton ennemi. Malheureusement, le peu de renseignements que j'ai pu obtenir de l'huissier ne te sera d'aucune utilité. Toutefois, voici tout ce que j'ai pu savoir

C'est un jeune hommede très bonne famille,

qui jouit d'utie fortune considérable, et qui-, dans le monde où il vit, a la réputation d'homme de bien. Or, comme le 'bien es!, l'ennemi du mal, et que le mal est !'apànave ̃' du diable, –j'ai demandé_po:ur<|UQÏ 11 pn^,

gitifs qui se sont soustraits à un service ou la-* eur..

̃» Voici la clause qui est clairement énoncée dans la constitution Nul individu attaché à un service ou labeur dans un Etat, d'après la législation dudit Etat, et qui s'enfuira dans uh autre, ne sera, en conséquence de toute loi ou règlement en vigueur dans ce pays, affranchi de ce service ou labeur. Il sera, au contraire, livré sur la réclamation de celui à qui peut être dû ledit service ou labeur.

» Tous les membres du Congrès sont liés par serment a renonciation qui porte que les esclaves dont la situation ressortit aux termes de cette clause seront extraditionnés. Je prête aujourd'hui le serment officiel, sansnulle réserve mentale, sans nul dessein d'interpréter la constitution ou les lois par des règles exceptionnelles. » J'aborde ma tâche au milieu de difficultés extrêmes et d'une nature toute particulière. La Constitution de notre libérale Union, jusqu'ici menacée, est maintenanten butte à des attaques formidables. Je crois qu'en considérant; notre état universel et sa Constitution, l'union de ces Etats est perpétuelle et continuera d'exécuter toutes les dispositions formelles. » Notre constitution nationale et notre union sont impérissables. Nul Etat ne peut, de sa propre autorité, sortir de l'Union. Toute résolution, toute ordonnance à cet effet sont légalement nulles et non avenues, et tout acte da violence, dans un Etat quelconque ou dans des Etats, contre l'autorité des Etats-Unis, est insurrectionnel ou révolutionnaire, selon les cir- constances..

» A mes yeux donc, l'Union n'est pas rompue, et, dans la mesure de mes moyens, j'aurai soin que les lois de l'Union soient pleinement exécutées dans tous les Etats. Ces paroles seront, je l'espère,; considérées- non comme une menace, mais comme une volonté hautement manifestée dèmaintenirl'Union. Elle sera constitutionnellemenj, défendue et se maintiendra d'elle-même.

y> En agissant ainsi, point d'effusion de sanff point de violence, à moins qu'on ne force la main à l'autorité -nationale. Le pouvoir qui m est confié, je l'emploierai à maintenir, à occuper, à posséder les biens et les places qui appartiennent au gouvernement et à- percevoir les droits imposés. En .dehors de ce qui est nécessaire pour tout cela, il n'y aura ni invasion ni force. Là où l'hostilité aux Etats-Uois est si grande, si générale, qu'elle empêche les citoyens ae remplir des emplois, ou ne tentera point d'imposer aa peuple des. étrangers qui lui;

déplairent:

» Les malles, à moins qu'elles ne soient renvoyées, continueront d'être distribuées à toutes les parties de l'Union. Je suis informé qu'un amendement qu'on a proposé de faire à la Constitution a passé au Con«rès. H porte que le gouvernement fédéral ne s'ingérera jamais ians les .institutions' particulières des Etats, y compris l'institution des individus en servise. Je dirai que ;je ne m'oppose point à cet amendement, qui est devenu formel et ùWvq-

~able.

Après avoir fait aux partis un appel qui lesmvite a bien étudier la question et avec calme, M, Lincoln, termine ainsi /(Parlons sérieusement: nous ne Mouvons séparer, isoler les unes des autres nos sec- boas respectives, ni- élever entre elles une barrière infranchissable. Un raari et une femme peuvent divorcer et ne plus!' revoir ma s les -diflerenles parties de tîolre'pavs ne '?eù!vent laire- de môme: elios ne peuvent que

rester face ;t ïaçe, etles relatiops soit amicales)

soit hosi iled, doivent commuer entre elles. » Jist-il donc possible do rendre ces relations plus avantageuses ou plus satisfaisantes après la béparaioa qu'auparavant? Des. étrangers peuvent, iaire .des traités pluafaciïesque ̃ des anus no peuvent faire des lois? Ces traites peuvent-ils être' plus-facilement observas SSiZnaS^UeJeSl0i8WPewenll>6lri»'

parmi des at;~is'? ~(

» Supposez- que vous fassiez la guerre vous d?,-f,U^? ?Uj?Urs combalire, et .juancJdes ayi.\ c,ot.Oa on a beaucoup penhi/gue de inrî. nH^uU-eonn'anengag-ni la^uestioï^e i»r. è'Ce Pays, avec ses institutions, S, î' 3U peUpie ^U'habite. Quand il se latiguera au gouvernement qui existe, il pourra exercer son droit coastUuïionnel dèî'amèth^ou ST idr?a r^valutionnaire de le détaenv- to'i-r oudele jeter à bas,

» Je ne saurais ignorer que beaueb-jn de

turiotes Gi dignes citoyens césire;tt que la

3*°" S0!t amendée. To.ut on ne recom^n?n- au?un, amendement ou réforme, je econnais vo onliers la souveraine autorité du euple a cet égard, et dans la situation actuelle, je favonserais, plus que je ne m'y opppbera.s, I-ocoasion propice donnée au peuple d-agir en conséquent

» Le magistrat suprême lire toute son auto- nie du peuple, et celui-ci ne lui a coaféré auihfn?^TOU'-P0"5 tlélerminer les conditions d une séparation des Etats. Le peuple lui-mô-' SlTltSeUTiC faire/s'i! le ugeàproS; ™'s;i e!eou,uf' e-n tan(;. qu'exécutif, n'a rien à y von Son devoir est d'administrer le gouvernemenl açwel ml qu'il arrive entre ses mains, et de ie trausmettro intact à son successeur. Pourquoi1 ne pas avoir une patiente con-

taii.ee titre. L'huissier m'a répondu que c était à cause de l'immense pouvoir qu'il exerçait dans Paris, –pouvoir mystérieux dont rtul ne connaît les causes, et qui fait de lui un homme des plus redoutables. Est-ce sérieux? demanda Dominick abasourdi par tout ce qu'il entendait depuis un moment.

t^- II faut que ce soit bien sérieux, garçon pour crue depuis ce matin le souvenir du. regard de ce jeune homme ne m'ait pas ̃quitte un instant,

.Mais, cher maître, vous ne pouvez pas

croire aux -sorciers

.Garçon! ce qu'on appelait -autrefois les sorciers étaient des hommes comme toi et moi, n ayant pas plus que nous des baguettes magiques, mais possédant, parleur science et leur grand esprit, un -immensepouvoir sur les simples et les ignorants j.qut homme fort esjt umsorciér pour les' faibles les grands savante, les grands philosophes, les grands politiques; toute découverte dans le monde moral, dans ̃ le monue physique ou dans le" monde social est une œuvré de sorcellerie! Esi-ce qu'on n'a pas mis à mort presque tous lés les réformateurs ?/– N'en a-f-on pas brûlé, comme sorciers, magiciens et ouvriers du diaDle D je conclus que ce jeuiie homme peut exercer, par sa science. ci par son esprit, une influence si grande sur certaine P,a«ie de ia population, que son titre de, Diable se trouve justifié.– Voilà le résultat de mes interrogations du matin Or depuis ce matin, je- n'ai pas perdu mon temps! tu- cQqîprehcls J'ai demandé d autres, renseignements, à droite et à gauctie. Eh bien, tout ce que j'ai recueilli n'a fait que confirmer mon opinion du matin.

̃ PAUL BOCAGE,

{La suite à demain.)


fiance dans la j.utice définitive du peuple ? Existe-t-il au monde un espoir égal ou supérieur à celui-là Dans nos différends actuels, un des deux^parlis doute-iT qu'il soit dans le vrai? ̃ ̃. ;•' » Si le Tout-Puissant, maître des nations, avec sa vérité et sa justice éternelles, est de votre côté, hommes du Nord, pu du vôtre, hommes du Sud, cette vérité et cette justice prévaudront certainement par l'arrèt.de ce grand .tribunal qui s'appelle le peuple américain.

». Par la -combinaison du gouvernement sous lequel nous vivons, ce môme peuple a sagement donné à ses serviteurs un faible pouvoir pour le mal, et avec une égale sagesse il a pourvu à ce que,ce faible ^pouvoir lui-même fasse retour entre ses mains à de courts intervalles.

» Tant que lo peuple conserve sa vertu et sa vigilance, aucune administration, quelle que soit sa malice i>u sa folie, ne saurait "sérieusement porter atteinte au gouvernement dans le"court espace de quatre ans.

» Concitoyens 1 je m'adresse à tous et h cha-» çuu: réfléchissez bien et avec calme à ce- sujet. ̃ Qn ne saurait rien perdre à prendre son temps. Si l'on a un but quelconque en vous pressant en toute hâte de faire une démarche que vous ne feriez pas de propos délibéré, ce but sera déjoué en prenant soniemps mais aucun but inutile ne saurait être compromis par la temporisation.

» Ceux d'entre vous qui sont mécontents ont encore entre les mains la vieille constitution intacte, et les lois que vous-mêmes avez" faites en vertu de cette Constitution. De son côté, l'administration nouvelle n'a aucun désir immédiat, ni aucun pouvoir, alors même qu'elle en aurait le désir, dechanger l'une ou les autres. » En admettant môrne que vous, qui êtes mécontents, soyez dans le vrai, il n'y a aucun motif quelconque pour agir précipitamment. j> L'inlelligence, le. patriotisme, le christianisme et une ferme confiance en celui qui n'a jamais abandonné sa terre favorite, peuvent encore suffire à ajuster peur' le mieux nos présentes difficultés. » C'est dans vos mains, à vous mes concitoyens mécontents, et non dans les miennes, que se trouve la terrible question de la guerre civile.

» Le gouvernement ne vous attaquera pas. Vous n'aurez pas de conflit, si vous n'êtes pas les agresseurs.

» Vous n'avez point de serment enregistré au ciel de détruire le gouvernement, tandis que moi, j'aurai le seraient le plus solennel « de le » maintenir, de. le protéger, de le défendre- » » II m'en coûte de terminer. Nous ne spmmes pas àes ennemis, mais des amis. Nous ne devons pas être ennemis. Bien que la passion ait tendu à l'extrême nos liens d'affection, elle ne doit pas les briser.

» Les cordes mystiques du souvenir, qui vont de chacun de nos champs de bataille au tombeau de chacun de nos patriotes, à chaque cœur qui bat et à chaque foyer de ce vaste ̃̃ pays, vibreront encore en chœur pour l'union, sous toucher des bons anges de la nation. »

NOUVELLES D'ITALIE.

On nous écrit de -Naples, le 12 mars « Nous n'avons guère aujourd'hui que des"dispasitions officielles..Vous savez que le 14 mars est l'anniversaire du roi d'Italie. Les communes en sont fort embarrassées; elles demandent ce qu'ii faut faire pour être agréable à S. M. On leur répond Faites ce que vous voudrez, les réjouissances dépendent du bon vouloir des- particuliers et des communes. » C'était tout Je contraire sous la dynastie tombée. Les réjouissances étaient alors réglementées d'avance, et. l'on pouvait décrire la veille tout ce qui se ferait le lendemain. A Naples, par exemple, il n'y avait d'illuminé que le mur de la Piaszu del Castello et un balcon du palais des finances. Ce mur était orné d'un transparent, toujours le même, et de guirlandes de lampions qui- entouraient le chiffre de F. IL A la mort de Ferdinand, le chitfre servit pour François, las deux noms ayant la même initiale1, ainsi que les trois autres choses indispensables au peuple napolitain, selon le roi Nasone Feste, farina et força.

» Dep'uis l'entrée de _GaribaIdi,k chaque fête ̃ nationale on n'a illuminé ni le palais- des fi-~nances ni le mur de la place du Château; niais, en revanche, tout "'e reste de la ville s'çst illuïniûé spontanément aux frais des particuliers^ Cette différence mérite, je crois, d'être mar-

quée..

»Il-est donc convenu que pour Victor-Emmanuel on fera^près-demain ce qu'on voudra. Seulement les places militaires annonceront le grand jour par des salves d'artillerie. Cinq ours après, nous aurons la Saint-Joseph, fête -de Garibaldi. La Saint- Joseph est également une fête religieuse à Nanles. la fête des_ enfants. Même ?ans Garibaldi, l'on n'entend ce iour-là dans la ville qu'un agréable concert alterné de crécelles et de pétards. s i Le conseiller des cultes, M. Mariçini, vient d'envoyer îles circulaires aux gouverneurs des provinces, atuf ordinaires et aux économes diocésains pour commenter les décrets du 17 février sur la suppression du concordat, de certains couvents et de certaines usurpations cléricales, et pour détemiiûer 'ces règles à-suivre pour faire exécuter ces décrets. Ces circuiaires sont rédigées de manière à calmer et à rassurer ceux qui voyaient dans ces mesures un attentat à la religion et au culte catholique. Je ne vous ies détaille point parce qu'elles sont d'uh intérêt très local.

» Je vous avais écrit qu'on désirait la conservation de l'abbaye du Mont-Cassin, et je veusN avais parlé à ce, propos du P. Tosti, bénédiclm de ce monastère, et l'un des esprits les plus .ouverts, "les plus indépendants, le plus fortement trempés et nourris' de l'Italie contemporaine. J'apprends maintenant que les P. Tosti vient de publier une brochure il prend lui-même la'défense de son ordre. Cette brochure estinlitulé,e Saint Benoît devant le Parlement italien.

» II est probable qu'on écoutera sa requêle. Le gouvernement faitd'ailleurs ce qu'il peut pour ne pas s'aliéner les catholiques. Le roi vient d'envoyer le grand-corcion des SS. Maurice et Lazare à l'archevêque de Capoue, qui s'était distingué, je vous Y'uï dit, par un grand esprit- d'équité chrétienne et de modération. »La population de Ka pics a eu très, peur ces jours derniers. Vous n'avez pas oublié qu'on a transporte dans les hôpitaux de. Naples' une grande partie desblessés bourbonniens de Gaëte. Ces pau vresgensa valent la fièvredes camps, sorte de typhus très mauvais produit, par leur agglomération dans la forteresse, les privationsqu'ils y ont subies et leurs terreurs continuelles (nous savons maintenant que leur héroïsme esttombé)/Or, nous avons appris quelles soldais atteints de cette maladie et, relégués dans l'île de Ponza y sont morts par centaines, et que leur maladie ne s'est dccJaree que les Napolitains ont donc pu craindre un niomont que ce typhus ne sortît des hôpitaux et aie se répandît" dans la ville. `

» Un rapport rassurant du corps sanitaire de NapJss vient d'établir que ces lièvres ne sont' pascoîïi3gieusesni même aussi homicides qu'on fe croyait d'abord. Du 7 an 8 février, sur Mi maiadeSjOoas enavons eulo9dansla première e période, 81 dans la deuxième, 141 dans la troi-~ -sième (le déclin), 58 en convalescence cl. 5 xnorts.

» La garde nationale eoffitnenes à bien se montrer en province. Celle de Mereogliano, dans la .Principauté ultérieure-, suffit contre les malandrins cjuî courent encore les campagnes. » Nous ne sayôcs rien de Messine encore la ,ner est mauvaise, et je ne crois pas que le Vapeur des Messageries soil arrivé.

» Je'ne vous dis.rièndsla polémique du Nationale avec M. Liborio fiojïiano, je regretle qu'ils mettent le public 4ans la confidence de îeurs discussions.

» Je termine par deux documents qui méritent d'être conservés c'est le texte des lettres échangées entre l'amir*l Slundy "et le coaimandeur ffigra, au départ de l'escadre^ anglaise, ̃'L'AMIttAt-.MCJiDT AI> ÇOMHAHDEOil NIGEA. « Hannibal, vaisseau-amiral, rade

Naples, *4 février. ,v

y Monsieur,

» Ayant reçu du gouvernement de S. M." bri-

» tannique l'ordre de me rendre à Malte avec » l'escadre qui se trouve sous mes ordres, j'ai » l'honneur de faire savoir à V. Exe. que je me 9 propose de partir le- 27 du mois courant, en » laissant dans votre baie le vaisseau de ligue » Victor-Emmanuel.

» En vous communiquant cette nouvelle, je » saisis l'occasion pour exprimer à Votre Ex» eellence ma gratitude pour la courtoisie que » vous m'ayez témoignée, pour les attentions » que les navires de S. M. britannique ont re» eues en toute occasion du gouvernement de » S. M. le roi de Sardaigne, et plus spéciale» ment pour l'usage qui-m'a été accordé de » l'établissement de Nisida," lequel fut si utile » aux nialados, et en général aux intérêts du » service de S. M. ma gracieuse reine. » Après un séjour de dix mois sur les côtes »̃ de Sicile et d'Italie, c'est-à-dire pendant lou» te la durée de la grande révolution sociale » accomplie, je prends congé en souhaitant au » peuple italien toute sorte de félicité et ds » prospérité. » Et, vous renouvelant mes serrtinients d'es» time et de respect, je fais profession d'être n Votro très obligé serviteur,

» g. rod'ney muhdt, contre-amiral. »

», A cette aimable dépêche, le commandeur Nigra répondit par la lettre suivante, que le commandant de l'escadre anglaise a envoyéo aux lords de l'Amirauté

A S. EXC." L'AMIRAL RODNEY ÎIUNDY.

àNaples._

» Monsieur l'amiral,

» J'ai été vivement attristé par l'annonce de » votre départ prochain, que Votre Excellence » a bien voulu m'annoncer par sa lettre d'hier, » car j'espérais que votre séjour auprès de » nous se prolongerait quelque temps encore. » Ces sentiments sont aussi, je n'en doute pas, » ceux d3 la population dé Naples, qai a une » si vive et si profonde sympathie pour la na» tion anglaise. Je suis assuré que Votre Ex» cpllence aura pu en acquérir la conviction et » voir combien étaient vraies les paroles par » lesquelles S. M. le roi, a l'ouverture du -Par-'i> lement, exprimait la reconnaissance des Ita» liens envers le gouvernement de votre gra» cieuse reine.

i Les vœux queV. Exe. fait pour nous sont du » meilleur augure pour l'avenir, et j'y- vois une » preuve. que le patriotisme des- Italiens et les » efforts qu'ils font pour rendre leur pays libre » et uni ont paru àV. Exe. dignes de sa sympa» thie et d'un heureux succès. Je vous prie, o monsieur l'amiral, de rendre de nous un bon » et sincère témoignage au gouvernement et » au peuple du royaume-uni,, et de dire en* » quel état d'ordre et de tranquillité vous avez «laissé notre belle ville. Vous pourrez ajouter » qu'ici peuple et gouvernement n'onl-qu'un » but, celui de s'organiser fortement et avec i> ordre pour être en mesure d'affronter tout » danger, de vaincre tout obstacle pour arri» ver à l'unité politique, à la complète indé» pendance du pays.

» En communiquant à Votre Excellence ces » sentiments communs à tous les Italiens, je » désire aussi vous exprimer le déplaisir que » j'éprouve personnellement à voir iriterrorr,» pues des relations que l'amabilité et les tr» lents de Votre Excellence et des officiers de » son escadre rendaient si précieuses. » Veuillez agréer, monsieur l'amiral, ces sin» cères témoignages et me croire 'votre très » dévoué serviteur, ̃

» CONSTANTIN KIGRA.

» Naples, 2b février 1861. »_- Pour ex'srait J. suelAS.

NOUVELLES 'DE SYRIE.

On nous écrit de Beyrouth, le 'l°fmar^ «Toujours les mêmes nouvelles de Damas, mais aggravées d'una.nouvelle cause d'inquiétude. On sait, en effet, aujourd'hui, que ceux des massacreurs damasquins que l'autorité 1ccale envoie ou feint d'envoyer" en exil, subissent ce châtiment dérisoire^ Alep, à Haniah, à Horas, c'est-à-dire au cœur même de la Syrie. Il y a à la fois, pour lo restant des massacreurs, un encouragement moral et la promesse d'uti concours matériel. Je n'ai pas besoin de dire que ce fait sst plus inquiétant encore pour les chrétiens d'Homs, d'Hamah et d'Aiep que pour ceux de Damas, qui, eux dumwns,ne sont plus retenus près de leurs foyers détruits par aucun'lien. d'intérêt matériel. Quand elle aurait pris à tâche de renouer anneau par an,neau la longue chaîne des confpHcités qui, de Djeddah à l)a"mas, de -Damas à Àlep,d'A!ep à Mossoul, unissait les dévots musulmants dans une penséed' extermination, et que l'expédition française est'venue fort à propos couper parle milieu l'autorité turque ne procéderait pas autrement.

» On voudra bien, d'autre part, se souvenir que les soldats turcs, qui ont pris une si large part au massacre, sont restés, et toujours comme soldats, en Syrie. L'heure venue, et plus d'un bon musulman la fixe au départ dé l'armée française, le ban et l'arrière- ban des massacreurs se trouverait donc au grand complet. » L'extrême facilité avec laquelle l'un des principaux meneurs de pillag* et de massacre vient de s'évader de la prison de Damas, en compagnie d'un autre bandit ifisigne, le chef de la famille princière des Harfousch(Métuàlis), donne aussi beaucoup à penser aux pessimistes. Ces deux dangereux personnages ont demandé et obtenu la permission d'allerau bain, et, au sortir du boin, ils ont manifesté la louable intention d'aller faire leurs dévotions en dehors de la ville, auprès du tombeau d'un saint, ce qui leur a porté bonheur; car, chemin faisant, ils ont renconlré_ deux chevaux sellés, plus une escorte d'amis qui s'est substituée à leurs gardiens. Ceux-ci sont rentrés seuls en ville, en disant qu'ils n'avaient pu empêcher cet enlèvement.

» Abd-el-Kader demande à être averti un peu à l'avance si, ce qui est, du reste, de plus en plus improbable, notre armée évacuait la Syrie au terme primitivement fixé. La violente animadversion que la populace damasquine et les soldats turcs manifestent aux Algériens fait croire à l'émir qu'en cas deTiouveaux déserdres, c'est par eux que le massacre recomxnencerait. Les Algériens persistent, il est vrai, à ne pas se dessaisir de leurs armes mais; ̃dispersés comme ils sont, ils seraient incapables de tenir tête à une surprise.

» Dans l'hypothèse contraire, celle de la prorogation cl de l'extension de L'occupation française, l'émir, renonçant à l'opinion qu'il avait professée jusqu'ici, est d'avis que l'envoi d'un détachement à Damas ne soulèverait pas de difficulté sérieuse.

» Un fait récent l'a éclairé à cet égard. Il y'a a six semaines, à la suite de l'incursion faite par les bandes dVuses du Hauran dans deux villages chrétiens, dont la population n'échappa, cpfiittie on sait, au massacre que par la fuite, le bruit courut à Damas que .les troupes françaises arrivaient.. Or, ce bruit, qu'on supposait devoir produire sur le fanatisme ^musulman l'i-fiVt d'une étincelle sur -un. baril de poudre, fut accepté avec une satisfaction marquée par les riches elsans émotion, comme une solution nécessaire et normale, par les classes inférieures. La satisfaction des premiers s'explique aisément. Maintenant qu'il n'y a plus de chrétiens à piller, c'est sur leurs propres maisons qu'en cas de nouveaux désordres' le pillage jetterait,sou d~ybll;I1 et avec accompagnement de m.a.s.sapres, par les quelques maisons qui servirent, l'été dernier, d'asile aux fuyards chrétie'ns;'n)ais, une fois lancés, les soldats turcs et les bandes druso.-bédouiues de la plaine ne" s'arrêteraient certainement pas là.

Quant à l'indifférence des masses à cette nouvelle, on peut s'en étonner au premier aboFcl. La gène générale résultait d'jjii é'tat de qui- vive qui suspend depuis- sept njois toutes les affaires doit y être cependant pour beaucoup. Privé de sa pâture habituelle, n'ayant plus à se transformer en cupides jalousies contre ces opulents chrétiens d'autrefois, le mécontement populaire s'en prend aux véritables auteurs de la situation, aux Turcs. Àchmet-Pacha et ses complices n/àyaient pas prévu qu'en écrasant ici les chrétiens, iis lassaient sans diy-sion.el sans contre-poids l'antipathie naliye des AriÎJC"tG t0!it$3 croyance contre h doKiination ottomane, «&$. 9»tipalliie générale s'avive aujourd'hui de grieib 2l'hQVàX^" _.A » Si dérisoires que soient les châtiment Cx1a Fuad-Pacha, pour donner un semblant de sa-

tisfaction à l'Europe, a semés au hasard et en aveugle sur la population musulmane de Damas, ces châtiments constituent pour elle une trahison et un mécompte. L'arrivée des soldais. français avait donc à ses yeux un mérite qui en. palliait les inconvénients c'était de déplaire souverainement aux Turcs et d'être un échec moral pour la Turquie. Ajoutons queles musulmans comprennent déjà, les uns d'instinct, les autres clairement, qu'il faudra tôt ou tard liquider la situation, _et, tout compte fait, ils aimeraient mieux avoir affaire à une action européenne quelconque, avec laquelle ils sauraient d'emblée à quoi s'en tenir, qu'aux ténébreux atermoiements, aux expédients à deux faces de cette politique turque qui aujourd'hui protège, demain vend ou tue, au gré de ses intérêts du moment.

» Ce réveil des défiances anti-turques est plus manifeste encore chez les Druses. Avant môme l'expédition du Liban, avant môme qu'il tombât dans le traquenard que les Turcs avaient tendu bien moins à sa personne qu'à son immense fortune, lé trop célèbre Saïd-BpgDjimblat, et d'autres chefs druses avec lui, offraient de se rendre au général de Beaufort, à la condition qu'ils ne seraient pas jugés par les Turcs, mais bien d'après la loi française. Ils. craignaient plus de se fier à leurs complices de la veille qu'à des étrangers qu'ils pouvaient considérer comme des ennemis. D'autres avances de ce genre ont plus d'une fois assailli le général pendant ses tournées dans la montagne, et il' en arrivait d'autres enfin, il n'y a pas six semaines, du Hauran même, des principaux chefs de l'émigration druse, Khotar-Beg en têle.

«̃ Depuis lors, il est vrai, ceux-ci se sont rués sur la population chrétienne, preuve qu'ils ont renoncé à toute idée de rapprochement; mais on doute que ce brusque changement djattitude soit spontané. On remarque, à tort ou à raison, qu'il coïncide avec la mission du colonel turc Sal-ed-Zechi, et l'on se demande si la politique turque n'a pas mis quelque expédient en^jeu pour détourner de nous ce courant imprévu de quasi-adhésions.. On'est du moins tenté de rattacher des causes secrètes l'inexplicable impunité avec laquelle les ban^des druses du Hauran, bien qu'en insurrection officielle contre la' Porte, commettent chaque jour de nouveaux excès (vols de troupeaux, pillages de convois, enlèvements de chrétiens), presque à la vue des détachements turcs disséminés dans le pays.

» Ce pays continue d'être une. prison pour les 5,000 chrétiens que l'inondation druse y est venue surprendre, une prison d'où en ne peut s'échapper que la-nait, un à un, et en courant toutes les chances d'une évasion.

» Gomme on l'annonçait, le général de Beaufort vient d'envoyer à "Sour (Tyr) une compagnerie d'infanterie mais quelque tendue que soit aussi la situation dans celte partie €le la Syrie, quelque bien qu'y puisse faire aux chrétiens- la présence de nos troupes, la politique et la stratégie ne sont pour rien dans cet envoi. La compagnie dont il s'agit, conime celle qui fut envoyée il y a deux ou trois mois à Djebel, va simplement aider aux fouilles archéologiques dé M. Renan. <'

» Rien dë nouveau, dans la montagne, sinon qu'un mouvement de troupes turques y a occasionné ces jours derniers une nouvelle panique. On a cru un moment à l'arrivée de renforts, c'est à dire» à un surcroît de protection turque, et cette crainte, coïncidant avec la rumeur d'un prochain rappel de l'expédilionfrançaise, a failli provoquer une-désertion générare des chrétiens. Vérification faite, le mouverment dont il s'agit se réduisait à de simples déplacements. Les petites garnisons disséminées par Fuad-Pacha dans la partie mixte du Liban avaient épuisé, sous forme de réquisitions gratuites, les ressources alimentaires de leurs premiers cantonnements, et elies changeaient simplement de pacage. Quelques mois encore de ce régime1, et les Druses, qui en-font les principaux frais par la raison qu'il ya a beaucoup plus à prendre chez eux que chez les eHrétiens qu'ils ohI dépouiltés, les Druses n'auront plus à jouer la comédie pour faire. croire; eux aussi, à leur dénuement.

» La Porte aura ainsi acquitté' en partie, mais d'une façon qu'on ne prévoyait pas, l'engagement pris par elle de châtier les Druses. Les soldats turcs sont leur premier châtiment. Pour désintéresser les chrétiens, ou du moins pour faire vis-à-vis de ceux-ci acte de ^repentir et ouvrir la voie à une réconciliation, il en eût peut-être moins coûté aux populations coupables que neleur coûte l'avide et besoigneux compérage à l'abri duquel ils éludent, depuis cinq mois, toute répression régulière et directe. Et ce n'est pas seulement en nature qu'ils auront payé celte impunité. La récente comédie des arrestations a eu pour jplus d'un Druse un dénoûment pécuniaire. Poursuivants officiels de ceux dont ils étaient les protecieurs officieux, pouvant impunément les laisser évader, mais pouvant légalement ies arrêter (vu qu'il fallait, pour l'effet moral, un certain nombre d'arrestations), les- soldats turcs n'étaient pas gens à ne pas tirer parti de cette complication de réles, et il a^plu des backchis. Les innombrables relaxations prononcées surplacet à la suite du semblant d'instruction préliminaire qui a précédé le procès dérisoire de Mocktara, ont aussi, dit-on, coûté aux Druses, mais cette, fois sous forme d'amendes, une centaine de mille .francs.

» A plus d'un point de vue moral, on aimerait à voir ainsi les Druses punis 'parils ont péché_si le fléau des réquisitions turques n'atteignait pas avec les coupables les innocents. Ceux des chrétiens auxquels il reste quelque chose sont les premiers et le plus durement frappés par ces réquisitions, et on les a vus se rabattre parfois jusque sur les quelques-poignées de grains que des malheureux, dénués e tout,avaient reçuesà titre de secours. » On est stupéfait ici de l'incroyable aplomb avec lequel certains journaux d'Europe, notamment les journaux anglais, reviennent sur la prétendue demande d'un massacre légal de Druses qu'auraient adressée les évoques de Syrie àFuad-Pacha. Il y a un mois, ces journaux pouvaient passer pour victimes d'une simple mystification leur tort se bornait à avoir publié de confiance le compte-rendu anticipé' d'une pièce que Fuad-Pacha avait bien eiise sur son affiche, mais qûe'des circonstances indépendantes de sa volonté avaient fait contremander au dernier moment. '.V

s Aujourd'hui cette indulgente explication n'est plus de mise. L'échec de l'odieuse et audacieuse intrigue qui avait pourobjetde transformer l'action de la loi en élément de haine et de désordre., et la répression en vendetta, est aujourd'hui bien connu. On n'ignore pas plus à Londres qu'à Beyrouth que le commissaire turc, bien loin d'avoir eu à se défendre contreles m-eurtrières exigences qu'il fait imputer aux évoques, a mis tout en œuvre pour leur arracher une invitation dans ce sens ou tout ou moins quelques indications qui pussent y ressembler. On n'ignore pas davantage l'haliile persistance que ceux-ci ont mise à esquiver le piège et à répondre que leur ministère de paix leur imposait de rester neutres entre la justice humaine et les coupables. Les journaux dont il s'agit vont cependant jusqu'à affirmer qu'il existe une Hjeuye écrite de leurs imputations. Au nom du ciel, qu'ils l'exhibent doue celte preuve D'ALAUx.-»-

» G, d'alaux. »

Actes ©fileiels.

ministère d'état. Par décret du 13 mars, l'éleGtion que l'Académie impériale de médecine a faite de,M. Claude Bernard pourremplir la place d'académicien devenue vacante dans lasection d'anatomie et de physiologie par suite du décès de M. Duméril, a été approuvée, j l, justice. Le Moniteur publie un tableau de | successions en déshérence..

.1c Faite fillves»s. On lit dans le Moniteur

« Al'occasiondela mort do S. A. R. Madame la duchesse de Kërit, mëi-e du S. M. la reine du royaume uni de Ja Grande-Brelagne et d'Irl»ude, l'empereur prendra le deuil demain, 19 mars, pour j neuf jours. Xes cinq premiers jours seront portés eu çleyil ordinaire, et les quatre autres en petit

deujl «' "• ̃:̃'̃̃

Lf ininislre de l'intérieur recevra ce soir, mardi- 19 mars, àThÔtelBeauvau.

Le ministre de l'agriculture, du commerce^ et des travaux publics recevra le mercredi 20 mare et les mercredis suivants.

Le ministre de l'instruction publique et des cultes et le ministre des affaires étrangères recevront le mercredi 20 mars.

Le ministre de la marine et des colonies recevra mardi 19 mars.. Le président du Corps législatif ne recevra pas le mercredi 20 mars.

On lit dans le Constitutionnel:

« Plusieurs journaux annoncent la publication d'une_brochure de M. de La Guéronniere, sur la question romaine. Nous^ommea en mesure de déclarer que cette nouvelle n'est pas exacte. » On nous écrit de Calais, le 18 mars « S. A. R. la princesse Frederick-Guillaume de Prusse, fille de" la reine d'Angleterre, venant de Berlin avec -une suite nombreuse, s'est embarquée cette après-midi à Calais pour Douvres, où S. A. R. lo prince de Galles, son frère, l'attendait. M1" la comtesse d& Moruy, allant à Londres, s'est également embarquée à Calais co matin à bord du paquebot-malle.

l,S00 hommes environ ont été mis par le général de Montauban à la disDosilionae l'amiral pour l'expédition de Cochinchine; savoir r

« L'infanferie de marine (moins 400"hommes restés à l'embouchure du Peïho pour la garde des forts de Takou)"; 2" bataillon de chasseurs à pied en entier, comm;ndé-par son chef de bataillon, M. Conîte-; une demi-batterie de 12, une demibatterie, do 4 et une section de montagne, ainsi que des qbusiers une section du génie un détachement de cavalerie; un service administratif au complet; un service de subsistances; enfin un parc d'artillerie et un .détachement du génie. Voici les noms des chefs de service et des officiers qui leur ont été adjoints °

» Commandant en chef les forces de terre. Le général Vassoigne.

» Etat-major général.– MM. de Cools,~chef d'escadron, chef d'état-major; Haillot, capitaine d'état major; Signard, capitaine d'infanterie, adjoint de Tremiman, capitaine d'infanterie de marine, aide de camp du général.

» Artillerie.– MM. Crouzat, chef d'escadron, commandant l'artillerie; Charon, capitaine adjoint; Ravenet, vétérinaire. » Génie.– Mil. Allizé de Matignicourt, capitaine commandant le détachement; Gallimard, capitaine; Guerm, médecin.

» Cavalerie. MM. Mocquard, capitaine, commandant le détachement; de ïocqueville et Vattelier, sous-licutenants.

» Intendance. MM. Bonnamy, adjoint de i" classe, chef des services administratifs; Rattier, capitaine au 2e chasseurs, adjoint.

» Chef du service de santé. M: Didiot, médecin principal.

» Médecins.– MM. Champenois, Armand, Hattutte, Duiour, Azaïs, Frillet. ».

On écrit de Toulon, samedi soir, 16 mars, au Messager du Midi =

» Le transport à vaoeur -la Gironde est parti le 23 janvier de Hong-Kong pour Saïgon, précédant de. vingt-quatre heures toute l'expédition de Cochmehine, qui était partie simultanément de tous les ports de la .Chine.

» Les grands transports à vapeur traînaient les petites canonnières à ia remorque, et en 'attendait la débâcle des glaces dans le Peï-ho pour faire appareiller celles qui étaient retenues dans le fleuve. «Une dépêche 'd'Alexandrie annonce l'arrivée dans le port du transport à vapeur i'Ariégc, qui a débarqué, le 6 mars, tout le personnel et le matériel destine à la Chine. »

La Gironde, de Bordeaux,' rapporte que par arrêté du 26 février, M. le préfet de Lot-etGaronne a. suspendu le conseil municipal de Gontaud et a institué urie_commission provisoire chargée d'en .remplir les fonctions, à cause de la démission combinée des membres de ce conseil.

Un décret impérial du 9 niars ayant prononcé la dissolution du. conseil, un nouvel arrêté préfectoral vient de décider lu maintien définitif de la commission municipale. Le Journal de Bcaugency annonce -qu'il cesse de paraître. Ce journal sollicitait l'autorisation de déposer un cautionnement, il ne f'a- pas. obtenue. Cependant son directeur assure « qu'au miljeu de la complication des ques» tions politiques, s'il lui avait été permis de » déployer son drapeau, ii eût manifesté la » confiance la plus absolue, dans le gouverue-» ment de l'empereur. »

Versements reçus par la caisse d'épargne de Paris, les dimanche 17 et lundi 18 mars de 4,252 déposants, donl82i nouveaux, 393,725 lrancs.

Remboursements effectués la semaine dernière à 1,993 déposants, dont 560 soldés, 472,165 fr: 19 c. *•̃ Rentes achetées à ia demande des déposants pendant ia même semaine; pour un cupital de 130,584 fr. 15 c. ̃

La Caisse de retraites pour la vieillesse a reçu, du 4 au 17 mars 1861, 769 versements, s'élevant à la somme de 118,136 fr.

Elle a ouvert 246 comptes nouveaux. II a été acheté, pendant la même période, 3*500 fr. de rente 4 et 4 1/2 0/0, ayant coûté 54,354 fr. 40 c.

La foire aux Jambons, qui se tient chaque année sur ia boulevard Bourdon, à partir de l'extrémité nord duGrenier- d'Abondance, aura lieu, suivant l'usage, pendant trois jours con-'sécutifc,les mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28 de la Semaine-Sainte, depuis six heures du matin jusqu'à sept heures du soir.

Pendant la durée de là foire, la circulation des voitures sera interdite sur le boulevard Bourdon.

"L'article il de l'ordonnance de police concernant cette foire, et qui vient d'être affichée, défend d'exposer en vente des comestibles gâtés, corrompus ou nuisibles.

Toute tromperie envers le public, soit sur le poids, soit sur la quantité au -la qualité de la marchandise, sera poursuivie devant les tribunaux.

Suivant un bruit que nous mentionnons sous toute réserve, d'après ira journal, jTseraft question dtenlever de la colonne Vendôme la statué actuelle de Napoléon 1er et de la remplacer, conformément à ce qui existait autrefois,- par la figure de l'empereur en costume antique. M. Dumont, de l'Institut, serait, assure-t-on, chargé de ce travail.

Le conseil des bâtiments civils est, dit-on, saisi en ce moment des plans du nouveau théâtre du Prince-Impérial, qui doit être construit entre la rue Iléaumur et .le square Saint-Martin.

Le musée assyrien du Louvre vient d'être augmenté de quatre nouveaux sarcophages en marbre blanc dont les couvercles sonl décorés do tètes humaines magistralement sculptées, .une exceptée, qui accuse par sa forme primitive une haute antiquité. Ces sarcophages: qui malheureusement ne portent aucune inscription,-ont été placés sur des supports en pierres dans la salle où se trouve le grand sarcophage en basalte dit.le Sennazar,-roi de Sidon, donné au- Louvre en 1856 par M. le duc de Luynes. Nous avons annoncé la mise en adjudication prochaine d'une série de travaux relatifs à l'embellissement des boulevards extérieurs, entre l'ancienne barrière de Glichy et celle de la Chopinelte.

La nouvelle voie formée de la réunion des boulevards extérieurs etdes chemins de rôndb aurafâ.môljes de largeur,. taufonelquos raves exceptions, notammeiit aux abords de la p.'ace der l'Etoile, donNa symétrie n'admettait- pas celte disposition. Il en sera de même entre les anciennes barrières du.Roule et/de Courcelles, afin de. n'a voir qu'un seul profil transversal .pour cette section et pour la suivante qui borde immédiatement le parc de Monceaux. Le nouveau boulevard suivra presque partout le relief du soi il sera pourvu de deux chaussées, qui desserviront les deux lignes de maisons qui se feront face. Ces chaussées seront établies à trois mètres des lignes de maisons, et séparées l'une de l'autre par un large plateau plante de quatre rangées d'arbres, et coupéda. nombreux passades peur les voitures. Ce matin a eu lieu, place de la Roquette, l'exécution du nommé Adolphe Bouiçcîs, con- J damné à la peine de mort parla cour* d'assises- de -la Seine, pour s'être rendu coupable du crima- d'assassinat commis tur la personne du ,51. Davin, horloger-bijoutier à Courbevoie.

Lafepnaa L. âgée de 56 ans, oecupaji

avec son iils uns petite boutique-aù np 12, rue

avecsoniilspôa pétitéHyaùüqâé`tiun°~°~,Oue~

Tirechappe. Leur.logement particulier était si-

tué dans l'arrière-boutique. La nuit dernière, vers deux heures du matin, le jeune homme s'éveilla et entendit sa mère râler comme une personne qui va mourir. Lui-même, il avait la tête lourde et.embarrassée il parvint cependant à quitter son lit et à sortir de son cabinet il frappa à la- devanture de ia boutique et appela du secours:

La ruo Tirechappe étant très fréquentée la nuit, à cause du voisinage des halles, cet appel fut entendu; un sergent de ville pénétra dans la chambre de la dame L. et sentit une forte odeur de gaz. Il s'empressa de donner de l'air enouvi'ant la fenêtre et de prodiguer dés secours à cette dame, qui alors était sans mouvement mais il ne put la ranimer les médecins qui arrivèrent avec le commissaire de police qu'on aVait prévenu reconnurent qu'elle avait cessé d'exister.

sOn supposa que le gaz, qui avait causé l'asphyxie et la mort, -provenait d'infiltrations produites par dés fissures existant au tuyau de conduite delà lanterne d'éclairage public fixée dans le mur de la maison, et l'on pensa que ces émanations peuvaient aussi s'être introduites chez los-autres locataires. On trouva effectivement à demi-asphyxiés les époux D. occupant le premier étage au-dessus de la boutique. La femme elait sans connaissance dans son lit; le mari, qui avait voulu se lever, était couché la face contre terre; des secours donnés à propos les préservèrent de îla mort. D'autres locataires, notamment les époux A. avaient aussi ressenti d'une manière plus ou moins forte les effets de l'asphyxie, et il est probable que si les cris du sieur L. n'eussent pas été entendus, tous les habitants de la maison auraient péri. Une enquête à été immédiatement commencée, dit le Droit, pour arrivera connaître d'une manière précise la cause de cet événement. Le Droit rapporte ainsi plusieurs suicides « La détonation d'une arme à feu répandait hier matin l'alarme dans la caserne de la garde impériale, à Saiat-Denïs. On pénétra dans' la chambre d'où était parti le bruit, et on y trouva étendu sans vie, sur le carreau, le nommé Joseph A. âgé de 34 ans, originaire de Niederscbaesïals (BasRhiu), ouvrier tailleur, appartenant au peloton hors rang du régiment do voltigeurs de la garde. ̃

"»̃ Ayant rencontré la veille des gens de son pays avec lesquels il avait bu, Joseplï.A.. était rentré à la caserne en état complet d'ivresse et avait être frappé de punition. On pense que son suicide n'a" pas d'autre- cause que leiéger châtiment' qu'il s'était attiré. Il s'était fait périr à l'aide de son fusil, qu'il s'était tiré dans la bouche en faisant jouer la détente avec sou pied nu. c

» Le même jour, un autre .militaire, le nommé .Nicolas T. âgé de vingt-deux aus, à Xértiany (Vosges), soldat au 39" de ligne, condamné à deux ans de prison disciplinaire, s'est donné la mort par strangulation dans la "cellule -qu'il occupait dans la maison d'arrêt du fort de'Vanves. » Enfin on a retiré hier de la Seine, en aval du pont de Neuilly, le corps de la dame Célestine B., âgée de quarante-deux ans, marchandes d'étoffes, rue Basse-de-la- Côte, à Courbevoie. Déjà cette dame, que des chagrins de famille avaient plongée dans le désespoir, s'était jetée à l'eau dans la soirée du 27 février dernier elle en avait été retirée vivante et avait promis de ne plus songer à se faire. périr. Avant-hier, elle avait pu échapper à la surveillance dont elle était l'objet depuis ce moment, et on ne savait ce qu'elle était devenue. »

Hier,- entre cinq et six heures du soir, dit la Gazette des Tribunaux, une voiture omnibus suivait la rue Saint-Honoré, lorsque, arrivée à la hauteur dun" 115, le conducteur s'nperçut qu'une voyageuse, jeune femme de vingt-quatre à vingt-cinq ans, qu'il conduisait depuis quelques instants et qurlui avait paru jouir d'une bonne santé, pâlissait subitement et paraissait en proie" à une crise intérieure. L'ayant questionnée sans recevoir de réponse et persuadé qu'elle était indisposée, il fit arrêter ia voiture et s'empressa de porter la jeune femme, avec l'aide d'un autre voyageur, dans une pharmacie voisine pour lui faire donner des soins. Mais là, après l'avoir examinée, un médecinreconnut que les soins étaient désormais inutiles. Le jeune. femme venait do succomber aux suites d'une attaque névralgique. On a su que victime était une demoiselle Rosalie F. qui était employée comme étalière dans une boucherie de La Chapelle. Dimanche. dernier, au village de Castillon, une fille de douze aus,.dit l'Aigle des Cévennes, s'amusait avec un enfant de cinq ans à allumer un feu de broussailles, dans un champ voisin de la maison, lorsque ies jupons de la jeune fille s'enflammèrent. Sa mère, entendant ses ci'is, accourut aussitôt et se précipita- sur son ,enl'ant, qu ellb.étreignit avec force; malheureusement ies blessuresde la petite fille étaient trop graves, et la pauvre enfant a expiré quelques heures après, daiis.de cruelles souffrances. –M. le préfet du Loiret a adressé la dépêche suivante à MM. les préfets de Blois, Tours, Angers et Nantes, et à M. le sous-préfet de Saumur

« Orléans, le 17 mars, 9 h. 45 m. du malin, » Le maximum de la crue de la Loire a été observé à Orléans, le 16 mars, à neuf heures du matin, il s'est élevé à 1 mètre 95 centimètres. » Une crue se manifeste sur le Cher. On présume que le maximum' pourra être de 2 mètres 40 centimètres à Saint- Aiguan, le 16, à'trois heures du soir. ̃. » Aucune nouvelle do la Vienne. » On lit dans le Moniteur de la Haute-Savoie du 15 '̃̃ « Un vitlent. ouragan s'est déchaîné lundi soir dans le val des Usses et a causé de graves dommages au pont Charles-Albert, à la Caille. » On sait que ce pont, un des plus beaux en son genre, a été jeté avec une adresse surprenante sur une gorge qui compte 190 mètres de largeur et 133 mètres de hauteur. ̃̃ » Les vents qui régnent presque constamment sur ce point, ou convergent plusieurs vallées secondaires, acquièrent parfois une force telle qu'ils impriment au pont un balancement très marqué Ce dernier a été si grand dans J'aprcs-mid'i de lundi, que les poutrelles ont commencé à glisser et à s'entrechoquer, et par suite une portion du tablier, évaluée ia 70 à 80 mètres, du côté d'Annecy, s'est écroulée avec fracas dans l'abîme La brusque rupture de l'équilibre a occasionné une violente secousse aux câbles, et par contre-coup a endommagé le sommet d'une .des colonnes" de la rive droite. Heureuscmeal, ou n'a pas eu de victimes à déplorer. »

L'Echo d'Oran rapporte qu'une tentative d'assassinat a été commise, dans ia nuit du'ë, sur la route de Mascara, au lieu dit des DeuxMarabouts, sur la personne du sieur Vagre." Le sieur Vagré.igravoaieijt. blessé, a été complètement dévalise. On attribue ce crime à des Arabes..

Le M mars a euljeu, à Tlemcen, l'exécution du nommé Abdei-Kader-Oufd-Bel-Kreir, indigène do Ja tribu des Ouied-Chia, condamné à nïort en réparation des crimes de vol et de meurtre dont il s'était rendu coupable. _Le condamné a élé.amené suiie lieu du supplice, escorté par, une. troupe de chaouchs en grande tenue. L'un d'entre eux, lui ayant passé un licol au cou, l'a conduit jusqu'à l'endroit où il devait recevoir la mort..

CetAbd-el-Kader-Ould-bel-Kreirétailskmaïé dans sa tribu comme un homme très- dangereux; ii était La terreur de la contrée. A peine âgé de trente-cinq ans, il était fortement soupçonné d'avoir pris, part, à plusieurs scènes de pillage et de dévastation clans lesquelles plusieurs personnes avaient péri. Mais les preuves judiciaires- étant insuffisantes à son jSgard, l'administration avait pensé qu'il était néanmoins prudent etsage d'éloigner cet homme de la tribu qui, le redoutait. Une décision ministérielle l'exila à l'île Sainte-Marguerite; il parvint à s'évader, et se. réfugia dans le Maroc. C'est de' qu'il vint en mai 1858 pour se livrer à de nouveaux crimes.

Peu de temps après, il prit p;;rt à uavol considérable au préjudice d'un indigène puis il' se rendit coupable de meurtre près de B.arka, territoire militaire, et disparut. Qn apprit bientôt qu'il s'était associé à une bande de malfaiteurs dirigée par le nommé Mohamed Charf, de l'a même tribu desOu!ed-Chia, lequel était déjà condamné à la peine de1 mort, par coulumace, ̃pour crime de meurtre commis à l'entrée des" -grôîles do Djars-el-Sebra,etpour avomàl'oide déco meurtre, favorisé la fuite du grand criminel. qui était poursuivi par ia justice et qui aujourd'hui a reçu le juste châtiment- de ses forLe conreil de guerre d'Oran ayant reconnu la culpabilité de i'accusé sur deux vols accompagnés de circonstances aggravantes et.sur un

meurtre ayant suivi le crime de vol, prononça la peine de mort, et ordonna que l'exécution aurait lieu sur l'une des places publiquesdè Tlemcen.

Abd-el-Kader-Ould-bel-Kreir se pourvut tout à la fois en révision et en grâce. Mais le jugement fut maintenu, et la justice a suivi son,; cours.

La place de Tafrata fut désignée. Le condamné, étant arrivé la veille, fnt extrait de sa pfison à sept heures et demie du matin; sa tenue a été très calme, et a été celle d'unhomme qui reconnaît sa culpabilité et qui se soumet au châtiment mérité.

Un détachement- du 24° régiment "de ligns formait le cortège, avec les chaouchs qui entouraient le condamné. Le piquet d'exécution, composé de douze hommes, marchait en avant, et en arrivant sur la place de'Tafrata, il a suivi un adjudant qui est 'allé les placer en bataille à environ six mètres de distance du point noir marqué pour indiquer le lieu le coupable devait être passé parles armes.

Le chaouch qui tenait le licol passé autour du cou d'Abd-el-Kader-ould-bel-Kreirl'a conduit et lui a montré la place qu'il devait pren- "dre. Aussitôt que la position du condamné et celle du peloton d'exécution ont été prises, l'of- ncier/l'adininistration,j\L Cartelier, greffier du .'̃ premier conseil de guerre d'Oran,a "donné lecture à haute voix du jugement. Cette sentence a été de suite traduite littéralement par Mi Abbaz, attaché au bureau arabe de Tlemcen, qui l'a répétée au patient. Cette double formalité a été suivie de l'ordre d'exécution. Douze bal- les sont venues frapper eu pleine poitrine le condamné.

Les. chaouchs se sont approchés du cadavre, et, l'ayant roulé dans /"un large burnous, ils l'ont emporté pourlui donner la sépulture. Les troupes commandées pour assister à cette exécution sont rentrées dans leur caserne sans défiler devant le corps du supplicié, contrairement à ce que les réglements prescrivent en France pour la mise à mort d'un militaire. Par décrets du 2 mars 1861, M. V.-N.-Ib GAUTiEit, ancien premier clerc de J/e Defresne,- notaire, a été nommé notaire Paris, en remplacement de Me Gossart; et M. E. Delapalme, ancien premier clerc de l/e Hatin, notaire, a été nommé notaire à Paris, en remplacement de JJe Daguin.

nécrologie. On annonce la mort à Die (Drôrne), de M. GueymardeRoquebeau, ancien maire de cette ville, ancien membre du conseil général, ancien colonel de la garde nationale, décédé à l'âge de 90 ans; à Gand, de M. Manilius, membre de la Chambre des re^présentants belges pour cette ville, ancien colonel delà garde civique de Gand.

Pour tous les faits divers J. M AHIAS.

Société de crédit AGRICOLE.

Le gouverneur du Crédit agricole rappelle à MM. les actionnaires qu'aux termes de l'article 8 des statuts, le second dixième du montant des actions, soit 50 fr. par titre, est actuellement exigible. Ceux d'entre eux qui n'auront pas payé avant le 15 avril seront passibles d'un intérêt de retard de 5 0/0 à partir de cette date. Les versements peuvent être effectués à Paris, au-siége de la -Société, et, dans les dé-parlements, aux recettes des finances. L'article 9 des statuts porte que, lors du second versement, chaque actionnaire fournira garantie à la Société pour le~paiement des trois dixièmes complétant'la moitié du prix des actions. Les titres définitifs seront délivrés après le dépôt de cette garantie..

Paris, le 20 mars 1861..

Le gouverneur du Crédit foncier de France et du Crédit agricole, L. FUEMY.

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DERNIERES NOUVELLES. Les dépêches de Varsovie annoncent que la Commission de sûreté continue à fonctionner jusqu'à l'accomplissement des élections.

Elle s'est mise en relations arec toutes les villes du royaume et leur a donné pour instructions l'exécution d'un plan analogue à celui qui fonctionne à Varsovie.

La mise à exécution de ce pian est aujourd'hui réalisée. Le mouvement paciflque a donc gagné- tout le royaume.

M. Lecksirnvski, nommé ministre de l'instruction publique, en remplacement du général Muchanoff, a pris possession de son poste le il, et a immédiatement publié une circulaire très patriotique, où il rappelle qu'il doit sa nomination à l'honneur qu'il eut d'être maire de Varsovie pendant les événements de '1830.

Aujourd'hui a été signé, au ministère des affaires étrangères, le protocole de la convention de Syrie dont nous avons annoncé la conclusion.

t

Les affaires de Bosnie s'aggravent, et les.! envois de troupes continuent dans ce pays. •' Le gouvernement oltoman a soumis, à l'ambassadeur de -France à Gonstanlinop!c un plan pour la réorganisation du

Liban.

L'a principale- base de ce plan proposé la division des provinces avec des commissions m ix tes de musulmans él de chrétiens. Charolais:

1 L'agence lïavas-Bullier nous transmet îa dépêche suivante

-< « Rome, d9 mars.

» Dans le consistoire tenu ce matin, le pape a prononcé. une allocution; il répond à cetoc ui p'réténdentijue la papauté, est inconciliable avec la civilisation, que la papauté actuelle a toujours propagé la véritable; civilisation. » oa Sainteté déclare qu'elle est contraire à celto-prétendue civilisation moderne qui poursuitl'Eglise, emprisonne les cardinaux, les évôquc-s et les prêtres, supprime les ordres rehgirùx, uépou;lle riïglisodeses propriétés et louia aux prieds la justice.

» Le saint-pèse Jéplore que le concorda! ait


été violé, dansée royaume de Naples; il déclare qu'il eût fait librement des concessions et qu'il eût ^aooepté celles qui lui ont été suggérées par des prjn°es catholiques, mais qu'il ne peut accueillir tes conseils et les demandes injustes d'un gouvernement, usurpateur. JI déplore le renversement de toute autorité et promet le pardon à ceux qui ont été trompés. Il confie la cause de l'Eglise à Dieu vengeur de la justice et du droit. » CORPS LÉGISLATIF.

Compte-rendu de la séance du mardi 19 mars. PRÉSIDENCE. »E S. EIC. M. LE COMTE DE HORNT. La" séance est ouverte à deux heures. Le procèsryèrbal de la séance du 18 mars lu par M. Vernier. l'un des secrétaires, est adopte. L'ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet d Adresse.

LL. EExc. MM. Baroche, ministre, président du conseil d'Etat, Billault, Magne, ministres, MM. de Parieu; vice-président du conseil d'Etat, le général Allard. Boudet, Vuillefroy, BoinvilHers et Vuitry, présidents de sections, siègent aubànc de MM. les commissaires du gouvernement.

La discussion porte sur l'amendement qui serait placé à la suite du paragraphe 12 et qui a été présenté par.MM. Jules Favre, A. Darimon, E. Picard, Henon et E. Ollivier. Cet amendement est ainsi conçu ̃•̃

« Les villes de Paris et de Lyon assistent avec » inquiétude aux entreprises immodérées d'admi» nistra lions municipales dépourvues de frein et » de contrôle.

Jamais elles n'ont plus vivement regretté l'ab» sence de conseils municipaux élus et l'oubli de » ce principe élémentaire de notre droit public, » qui assure au contribuable le droit de nommer » ceux qui votent 1 impôt et qui en disposent. » m. ernest eicard à la parole Les villes de Paris et de Lyon, dit-il, attendent de la Chambre leur décret du 24 novembre. La Chambre peut le leur donner en introduisant dans le projet d'adresse notre amendement. Vous rendrez ainsi hommage à cette liberté,- qu'on a déjà appelée ici du nom modeste, de liberté financière. Quelques chiffres montreront que ia situation est mure, qu'il est temps d'innover, qua les (inauces de la ville le commandent et que l'intérêt im» périeux des habitants en fait une loi.

m. devinck Je demandé la parole.

m. 'E. picard Paris a es le bonheur, de 1834 à 4847, d'être régi par un conseil municipal élu. En 1847, le budget de la ville de-Paris était de 45 millions en 1861, il est de 172 millions.

Ce n'est pas tout. La ville de Paris a fait appel àl'emprunt elle a emprunté trois fois pour être' J-»-êèle. à son programmé, et elle a fait entrer dans ses caisses 298 milliocs.

Il lui reste (je .cite des èhiffres officiels empruntés à ce petit nombre de documents que cette comptabilité singulière laisse voir au public je m'appuie ici sur un document très honorable, sur un rapport émanant de notre collègue M. Devinck); il lui reste, dis-je, pour 139 millions de dépenses extraordinaires auxquelles elle a fait face, et pour y satisfaire, elle place dans son actif un chiure

JT6EMENTS, ABJUDICATIONS ET VENTES. BELLE MAISON DE CAMPAGIVE. Etude de pousset avoué à Versailles, rue des Réservoirs, n* 14.

Vente sur publications judiciaires, en l'audience des criées du tribunal civil de première instance, séant à Versailles

Lëjeudi 11 avrill861, à midi,

D'une fort belle maison de campagne, construite dans le style Louis XV, située à Verrières,-canton de Palaiseau (Seine-et-Oise), sur le versant de la vallée de Bièvres, et connue sous le nom de- château de Marienthàl. Elle comprend une habitation principale somptueuse, des communs importants, serre pièce d'eau, potager, verger, près et bois; le tout d'une contenance d'environ trois hectares. ''SI Mise à prix. 100,000 fr.

S'adresser pour les renseignements

A M' Pousset, avoué poursuivant la vente, rue des Réservoirs, 14, à Versailles;

Et à M" Laumaillier, avoué présenta cette vente, rue des Réseryoirs, 17. « BELLE MAISON A PARIS (ancien Passy), rue de l'Eglise, près le bureau des Omnibus, à vendre, même sur une enchère, en la chambre des notaires de Paris, le 16 avril 1861, à -midi. Revenu prochain, 14,000 fr.

Mise à prix, 140,000 francs,

S'adresser à m" gautier, notaire, à -Paris, 217, rue Saint-Honoré. « lîîtAM>Ë MAISON A PARIS Rue de l'Est, 33 (nouveau boulevard Sébastopol, rive gauche), à l'angle de la rue du Val-de-Gràce et en face la grilla du Luxembourg, à vendre, par "adjudication même sur une enchère en la chambre des notaires de Paris, le 16 avriH861. Contenance, 700 mètres.– Revenu brut, susceptible de grande augmentation, 23,000 fr.

Mise à prix.. 220,000 fr.

S'adresser a m" fremyn, notaire, rue de Lille, H, et à M. ï). Lansac, avocat, rue Laffirte, 9. « HATEf* BODLEVARD B1NEAU, 1 TOBIIIÎ I V formant le prolongement du boulevard Malesherbes, avec jardin de 2,331 mètres.

A vendre sur une enchère en la Chambre des notaires de Paris, le 16 avril 186 1

Mise à prix, 100,000 fr.

S'ad. à m* acloque, not. à Paris, r. Montmartre, 146, sans un permis de qui on ne pourra visiter. «

Ml ISiftlV 1%!I7ÏT¥Ï7 rues des -Boulets, 38, et

JBAfôlfil M.llWli, N--des-Boulets,2,Paris. A vendre, même sur une seule enchère, en la chambre des notaires de Paris, le mardi 16 avril 1861, à midi.

Revenu.: 8,265 fr.– Mise à prix 80,000 fr. Nota.– L'adjudicataire conservera entre sesmains 00,000 fr. à payer au Crédit foncier en 48 années. S'adresser à m' charleSmorbl-d'arlecx, notaire, rue de Jouy, 9. »

Préc É' BEKTES ET ACTfOiS Prèm. Plus] Plus Dern. Préc. I 4 flCTIOHS Prem. fÊs' -Plus" Derruf ÏALfJBS vPréc. Dern. clôt. g m -g uu comptant et à ternie oours- haut- basv cours. | ciût. g -5 I an comptant et à tenue. cours- haut- bas. couis.1l H .»a.coiu1.taat. cl t. cours.

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••• •̃ SST. AGI. aeiOUlS3.cpi,. 1000 f. S 0/0 ÎOIO ÎOIO Est. J. déC. -293 75 298 75 3 0/0 7G 93375 l 25 PAais-LTOR-MÉ»iTKaa..(cpt.. 955 955.. 95125 952 50 communales 450. 450' Ardermes. 3 0/0. 'J.janv..293 75 297 50 I 2 1/2 0/0 57.

933 75 8 50 J. nov.-590 f.– Lib. fine. 9551.. 93125 931 S'» Orléans 1250 f. anc.J.jany. lot? 50 Kuuphiné, 297 60 S00 ) Espagne. 30/0 ext.lSAfc 48 1/2 43 1/2

533 75 ̃ 'U5 ~iSS. 533 75 nouvelles. 685 lîességes a Alais J. oct. 29250 [Portugal. 30/0 .7. 533 75 *u>i. (cp-4.. 535 5S5. 533 75 S33 '> JPansà Lyon J.oci.. 1045 1043 Uéïicrs.'ï» f.3 0/O.J.mai60 60 25 68 75 Romain. Emprunt..J. ciéc. 73. 73 535 J. jany.– 509 f.–Lib. jtinc. 536 2", §S6 25 535 533 [ouest 52-54. 1Î50 f. J.ianv. J000 Ch. Aulrich. 500 f.J. mars 252 50 251 25 \Baili. Kmpr. 'lS44.J. 1855. 730.

K-7 i-f .», ,s Est 650 f. J.ilôc 495.. 433 75 Lombards- J.iaRV. 246 25 2-iô. Piémont. 5 0/0 J.janv. 76.. 75 90

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5~,5 15 /;) J. oct.- 500 J.- Lib. 1 fin c. à53 ..5à5 ..à W ûig 8,.1e. 62â f.J.janV. 4S7 5U Sarngusse. -'J.janV. 2:î3 K~ti 'S U/U. 47 ;,6 75

555. 15.. J. oct.-500f.-Lib.!flnc. 553. 5a5 oiO.. o4o Q\^MédiL. 625f.J. oct. 525.. 525.. Komains 203 75i 203 | Ob.183440/0- ^0

395_2' i ~KèYa.4cpt" 395 Lttlbne-Loire. 6~ï f. J.janv. 9U7 Cord.-$évllle.. 2ï5 ,2~z 50 ~d. iSt,9.J. oct.: 9S0 9S0

393 1 îs asMèTE .(cpt. 3S5 Rhône-Loire. 625 f. J.ianv. 497 50 Cord.-Séyllle.. 235 ,252 50 | Jd. 184-9 J.oct.. 9S0 9S0

397-50 Bl.. u«*. «.^1,1^0. 39625 398 23 391 R8 893, I3ourbom:5CD f 3016 3V3 75 302 GO Sév.-Cadiz. J. l5janv. 2d5 20.7 ..$ £ -i ~h- ~d. 5 1b51,J: U a féw, 960

L.-llédit. 3D8 76 3U8 75 6arr~ pamp~eluné.J.eet.. 260 2US to Aa,o tc /U ng J.jimv. 69 i/R 69

485 autrichœks .jcpt.. 485.. Nord 303 75 310.. Nord de l'Espagne. 256 25 255.. •– 5 0/0 flpr.J. nov

4S7 50 8 50 J.ianv.– 500 f.– Lib.lfine. 486 25 486 25 4S5 485.. Orléans. 30125 SOI 25 Ligne d'Italie J.janv. 200.. 107 50 Hollande. 2 1/-20/0. J'.janv. 64.

25 gé,™». (cnf «« As o- |Kh. -Loire. 800 Gaz de Paris 462 50 462 50 Russie. 4 1/â 0/0. 92.

|g |o J™ctV57-50'0f"L(b.itoo: S 47 50 46 2\ « & | Pans-Lyon. J. oct. 312 50 315.. Docks-Ent. Marseill. 277 50 \Navles. S 0/0. J.janv. 76 25

487,i J.oct.SS.-50Uf.Ltb. finC. Paris-Lyon. -J. oct. 812 ûO 315 ` Mai-seill. 277 ( E. D 3 0/0 J.janv. 76 25

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4-~ 6~5 -J. Oct-350~f. PaYés.~CW~c. 475 476 25 ~475 475 25 PRIMES. .j REPORTS. ~HANGES. A vue. A 90

476 25, 125 'J.oct.-asof. payés, (fine. 475.. 476 25 475 475.. PRIMES. REPORTS. f CHANGES. A vue. A 90 j..

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39250 515(> ,auIISBS(libéréeS).¡Cpt.. 39 3;i ,r ~SoCi~té autl'tch..d° ;.2 j ..c i -"à il ~§lr,ivDt.rtiC. .j 7in_a. i'" ,{, 1:

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i,1.. ~r<Mt&.HM6M~i–a.a-~d~t~ .W<. :i:'Í~~ ',4' .i<- d f!. ~"iiÎII. f.~ "D; '7.f;

plein d'enseignements 135 millions de terrains qui Sont vendre par son entremise.

Voila la situation financière et je peux ajouter commerciale de la ville de Paris. .1 res severe pour l'Etat, notre honorable colle §ue, M. Deviuck, l^est moins pour la ville"; il a dit ans son dernier rapport « II a fallu développer «ne grande science administrative et financière pour assurer l'agrandissement et la transformation de Paris sans demander aux contribuables la plus légère augmentation d'impôt.»'

Nous avons entendu MM. de Belleyme et Schneideï en matière d'impôt, on peut se trouver grevé sans qu'il y ait eu de nouveaux iropôls. Je vais vous signaler une nouvelle distinction à faire, appartenant à la même famille.

Quand un impôt est proportionnel, onpeutou augmenter la proportion, ou augmenter la matière imposable.

L'administration de la ville de Paris a adopté ce dernier procédé les habitants trouvent que c'est le plus lourd. Ils voudraient s'associera l'honorable M. Devinck pour la glorification des finances municipales, mais ils ne peuvent p^s ils voudraient pouvoir dire avec l'honorable "51. de Beauverger Nous sommes aujourd nui ce que nous étions hier/

Mais que voient-ils? L'expropriation en permanence une partie de la ville est abattue, et il y a des quartiers où l'on voit sur des maisons cette enseigne instructive Cette maison ne sera pas abattue.

Il s'est établi à l'Hôtel-de- Ville un gouvernement révolutionnaire des immeubles qui a proclamé la dictature et qui ne laisse aucune maison sûre de son lendemain.

Cela pourrait intéresser les habitants s'ils n'en souffraient beaucoup.

Mais que se passe-t-il quand ils Teulent pénétrer dans les mystères de l'Hôtel-de- Ville ? Ils disent avoir constaté que déjà, depuis |8o2, 321 millions ont été consacrés à indemniser les propriétaires expropriés.

Sous le premier empire, les fonds consacrés aux expropriations dans Paris se sont élevés à 5 mil- lions; sbus la restauration, 10 millions furent employés à la même destination, et à ces deux épo- ques des travaux considérables furent exécutés De ces cinq et dix millions à 321 millions il y a loin. Et ce n'est pas tout. Nous sommas en pleine, exécution. Nous, ne nous arrêtons pas à Paris; il faut nue vous nous aidiez à nous arrêter. Quel est donc ce mystère? (Hilarité.)

iist-ce que la ville exproprie uniquement, soit dans un intérêt stratégique, soit pour cause "de salubrité ? Savez-yous ce qui se fait? Un jury siège, il détermine les indemnités qui sont dues pour l'a- grandissement du bois de Vincennes; on veut aé-rer Je bois de Vincennes. (On rit.)

On rétrécit le boulevard près de la Madeleine, on sui prima la nie Basse-du-Rempart, et on prive d'air uu quartier qui n'en mauque pas, mais qui n'en a. pas trop.:

Dans la Cité", on va abattre 106 maisons, c'est- àdire expulser 6,000 personnes." C'est une véritable bataille. L'habitant du quartier va à la Ville; il s'inscrit pour avoir un terrain dans la Cité quand tout sera démoli. On lui répond qu'il n'y aura plus d'habitants dans la Cité, attendu qu'ils seront remplacés par un ^hôpital (qui est une excellente chose), et par uue caserne qui mènera à il'hôpital. Dans la-plaine Monceau, vous verrez une entreprise gigantesque. Vous avez dit qae le boule-

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Entrée en jouissance immédiate, avec possibilité pour l'adjudicataire de rendre cette propriété libre de toutes les localtions au 15 juillet. 1861. Mise à prix 800,000 francs.

S'adresser audit M" Jozon, notaire à Paris, boulevard Saint-Martin, 677 « COLLECTION DAIfiBËIIONT. chables pillet, commissaire-priseur. assisté de M. Ferdinand Laneuville, expert, vendra aujourd'hui, à l'hôtel Drouot, salle 5, la dernière partie de la collection de Tableaux anciens de M. Daigrenrînt.̃»-. DEMIÈRE ¥MT1 «ËRàfiB-x .AVANT SON DEPART POUli LYON. Gallinacés de tous genres, oiseaux aquatiques, moutons, chèvres, etc., 300 poussins, œufs h couver. Vente, vendredi et samedi, à l'hôtel des coiiimissaires-priseurs/rue Drouot, parSP Lecocq. Exposition jeudi 21. '̃̃ ̃̃̃• MACemiS AG.EICOLES. Dont la vente publique aura lieu lundi 25 et:mardi 26 mars à midi, rue du Faubourg-Saint-Denis,162. Le catalogue se distribue à Paris, chez m9 danthonay, commissaire-priseur, rue Sainte- Anne, 18, et à Clermont (Oise), chez M'Menard, avoué. syndic dfe la faillite Claudon.

Exposition publique, samedi 23 et dimanche 24 mars, de 10 heures à 5 heures.

Lyon: dt 1Q D 5DA à' à 'i f U Jan. 519 ~ii.

vard Malesherbes irait, là.fet il ira, vous pouvez être tranquilles. Vous aviez dit que la rue de Rouen s'arrêterait au chemin de fer; on la prolonge et on veut hâter ce déplacement de Paria, qui est non-seulement aa déplacement d'immeubles, mais encore un déplacement de capitaux. Or, là est le dernier mot de cette situation. Il est impossible de n'en pas comprendre le Isecret. La même maison qui, dans un certain quartier, vaut cent mille francs ailleurs vaut un million. Il suffit de choisir les quartiers: de plus on change les quartiers de place, et alors les spéculations les meilleures sont les plus simples si l'on a su d'avan3e les projets de l'administration.

Les propriétaires, je le sais, sont indemnisés; on me dira qu'ils ne sont pas très à plaindre, soit, il faut les féliciter s'ils sont sûrs d'avoir une indemnité suffisante, et si les chances si heureuses qui viennent satisfaire quelques-uns sont compensées par les pertes qui frappent beaucoup d'autres. Quiestle plus frappé? c'est la populationmodeste qui occupe de petits appartements, qui exerce de petites industries, qui n'a pas prévu les entreprises, de la- ville, qui n'a pas songé qu'on détruirait tel ou tel, quartier comme autrefois on n'osait .détruire un moulin. Ces 6,000 habitants de la Cité, par exemple, que deviendront-ils? Quand il n'y a pas de bail, la villa ne donné à un locataire qu'un terme comme indemnité. Ces 6,000 habitants subissent leur sort, ils souffrent silencieus'ement. C'est à vous d'être les organes de leur douleur. Voilà quelle est la situation, quels sont ses conséquences, ses périls. Maintenant, quelle est le remède? ̃'•̃̃

La Commission municipale nommée en]1848, par une erreur du gouvernement provisoire, a été maintenue jusqu'à ce jour. v

L'administration actuelle accepte hautement la responsabilité qui résulte pour elle do cette situation. Je n'aime pas une confiance si. résolue quand elle entraîne le mouvement, pendant plusieurs années, de 321 millions, la concession de marchés nombreux avec des entrepreneurs.

L'orateur continue.

L'un des gérants de la Société, H. Rony. A LA VILLE DE PARIS.

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KoraieiSe» des Théâtres.

Ce soir, à la Gaîté, le Fils du Diable, par Dumaine, qui a créé avec tant d'originalité le rôle d?Otto. Vendredi 22, première représentation de la Fille des Chiffonniers, drame en cinq actes, pour la rentréfe de M. Ch. Pérey, Mme Duverger et M. Alexandre.

'̃– Au théâtre Robert-Houdin, tous les soirs, à 8 heures, Prestidigitations, Illusions; Magie' .•̃'̃ J. Mahias.

Spectacles de demain mercredi 20 mars. opéra. –Guillaume Tell (Gueymard, Morelli, Obin. Mlle Carlotta Marchisio). français. –Les Effrontés.

opéra-comique. Le Jardinier galant, Maître Claude. .•̃̃•

VENTE D'UN

ETAB¥SsEmEnt lÉTALLUafilûl'E. La Société en liquidation (e Vulcain fera vendre, publiquement, à un jourultérieurement à fixer du mois de juin prochain: Son Etablissement métallurgique situé près de Duisbourg", touchant immédiatement à l'embouchure du canal de la Ruhr dans le Rhin, et relié par un embranchement au chemin de fer do Cologne à Minden; cet établissement se compose .de quatre hauts fourneaux de grande dimension, d'un atelier pour la construction de mécaniques, et de plusieurs habitations d'employés et d'ouvriers; 2" la concession d'exploilatiou des six gisements de houille appelés Java, Sophia, Silistra, Maria, Roi de Prusse et Vie- toria II, contigus à l'établissement prémentionné, avec les immeubles, bâtiments, machines et appa-;reils d'exploitation accessoires; 3' plusieurs mines de fer situées dans la Prusse rhénane, dans le duché do Nassau et dans" le grand-duché de Hesse. Pour les renseignements, on peut, dès à présent, s'adresser à la commission soussignée.

Duisboui'g, le 24 février 1861.

La commission de liquidation

Dr HAMMACHER, L. ARNTZ, L.-M.-F. PLATE, y,T. BBEWJJR, I.-3. VAN BRAAÎI. «

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du mardi 1O mars flSSJL.

La confiance dans l'abaissement du taux de l'escompte à Londres est un peu ébranlée, par suite des nouvelles d'Amérique concernant la ligne politique du nouveau président, relativement aux Etals séparatistes et par suite également de la hausse des coions a Liverpool et au Havre.- Le prix aps ctttons importés acliiolloment autant au marché añglais que les variations. da taux de l'escompte. On compren.a aono que la première cote-soit venue de Londres en baisse de d/iJ 0/0.

Notre rente, par suite de cette tendance, a fléchi, et dès le début des offres assez nombreuses l'ont fait rétrograder de 68.40 à GS 27 i/t Les écarts de primes sont peu tendus;" cependant on a remarqué début assez de demandes en primes de ±0 coulioies pour le lendemain, demandes vivement satisfaites; l'écart de 7 c. i/i est rapidement tombé à -). C. i/i. ̃ ̃ •'̃ ''̃ '̃'̃ ̃̃– Le marché à terme des chemins et du Mobilier, entraîné hier par la rente dans le sens de la hausse, l'a également .suivie dans. sa voie de réaction. Le Daupbiné et surtout t 1 Uuest oui obéi plus que les autres à cette tendance On a escompté 4,500 IV. de 4 -i/2 0/0 françaises Mobilier 100 Orléans, 400 russes non libérés, 100 russes libérés et 75 romains.

lise fait peu d'affaires au marché au comptant; le Lyon, par opposition h la bourse d'hier, est faible. L'Ouest est otlert la comme au marché du terme. La Banque est offerte, le Mobilier sans- a flaires, les Russes non libérés demandés, Les recettes brutes de la Compagnie parisienne d'éclairage et de chauffage par le-gaz ont atteint pour février

i8t>l, le chiffre de 2,012,211 fr., soit 228,695 fr.' pu 12 82 0/0 6'

d'au.t>muniation sur le même mois de l'exercice 1860 A eh Ó juger par ces. chiffres, le dividende de 1861, quoique le nombre d'actions co-partageantes' progresse de 110,000 à 108,000 l'r., sera peu probablement en aiminulion sur celui de 18G0, la Compagnie n'ayant plus à s'occuper de sa réserve complélée par les bénéfices de 1860. La seconde cote est arrivée de Londres comme la première, ce qui confirme labaisse de /Sd'une bourse sur l'autre. Cependant le 3 0/0 tend à se raffermir quoique les a'ffaires soient dans la plus grande immobilité. En fonds étrangers, on cote.le 5.0/O^iémontais à 76 et 75 90, les Obligations du même pays, émission de 1834,"à à 980,-1'exteneur espagnol 1852-56 à 48, et la -passive à 18 plus ferme qu'hier..

En valeurs diverses, on a négocié la Banque de France à 2887 50 et 288b, le.Créçlil foncier à 932 50 et 935, le Crédit commercial et industriel à 565, le Com,pfoîr d'escompte à 630 et 632 50, les Messageries impériales, services maritimes (anciennes) à- 655, le Rivoli à 132 50, la Silésie à 138 75 les Eaux à 367 50, l'Omnibus de Pai is-à 897 50, les PefitesYoitures à 60 e 1 58 75, et les Docks de Paris à 555. ~5 heures. Le 3 0/0 et toaies les valeurs, de spéculation retombent bientôt, et durant le dernier qu.trt-d'heure sont tout particulièrement offerts.

Les derniers cours sont 3 Ô/0 '68 ?().– Mobilier 660 »» Orléans -1435 »», Nofd 968.75, Lyba 981 â-5, Autrichiens 435 »?,– Lombards 475 »».

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[

odéon. Une Fête de Néron,– le Portrait. italiens. Grand Concert.

théatue lyrique. Orphée (Mme Viardot). vaudeville. Je vous aime, Ma Femme est troublée, le Capitaine.

variétés. Les Rameneurs Paris quand il pleut, la Chasse aux Papillons'.

gymnase.– Le Sacrifice,– le Gentilhomme pauvre (LafontaineJ, J'ai compromis ma Femme. palais-royal. La Mariée Mardi-Gras, le Passé de Niohette, Arrêtons les frais. porte-saint-martin.– Le Pied de Mouton (Parade, MlleNelly).

gaité. Relâche, pour les répétitions de la Fille des Chiffonniers.

ambigu. L'Ange de Minuit.

cikoue impérial. Relâche, pour les répétitions générales du Prisonnier de la Bastille.

BOUFFES parisiens. Prem. représ. du Pont des Soupirs.

folies »ramâtiqïjss. Les Bourgeoises de Paris, un Papa de Trente livres. th. déjazet. Les Trois Gamins (Déjazet). uirqoe napoléon. Exercices équestres. r. houdin, l>oulevard des Italiens, 8. Magie. PANORAMA langlois, aux Champs-Elysées. Prise de Sébastopol. Visible tous les jours.

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Décès et inhumations.

̃̃ ̃ Da 17 mars."

M. Audifred, 29 ans,;rue du Petit-Lion, S6. –M. Vervelle, 31 ans, rue Montorgueuil, 96.– M. Sfartin, 1S ans, rue Beaubourg, 98.-Mlle Desquers, 37 ans, quai d'Anjou, 23.– Mme veuve Boutrais, 89 ans, rue des Feuillantines, 8. M. Lecointre, 54 ans, rue Pierre-Lombard, 2.– Mme Goût, 56 ans, rue Saint Dominique, 47. M. Denis, 47 ans, rue d'Angoulême-Saint-Honoré-, 53. –.M. Niedermeyer, 58 ans; rue Neuve-Fontaine, 10. Mme veuve Martin, 90 ans, rue de Douai, 25.– Mme veuve Cadet de Cham-

i

MLLIK M LA COMPAGMffi DU CHEMIN DE FER

DE GRAISSESSAC A BÉZIERS.

Le syndic nommé par le jugement du tribunal de commerce du 21 février, qui a déclaré en état de faillite la Compagnie prénommée, a l'honneur de prévenir MM; les porteurs d'obligations qu'il n'y a aucun rapport entre son administration etles opérations improprement dénommées syndicats, objets, de circulaires et d'insertions -publiées par M. Auvray ou par toute autre personne. Avis seront ultérieurement publiés des formalités à remplir par MM. les créanciers obligataires pour faire valoir leurs: droits à la faillite. En attendant pour tous renseignements ils peuvent s'adresser de dix heures à trois heures aux bureaux établis par le syndiç,7rueTaitbout, 4a. Dès à présent, MM. Jes créanciers dont les obligations sont au porteur sont priés de faire connaître au syndic, par notes ou 'lettres adressées à ses susdits bureaux, leurs noms, adresses- et le nombre de leurs obligations.

Le syndic de la faillite de la Compagnie du chemin de fer de Graisséssac à

Béziers,

A. PIHAN DE LA FOREST.

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BULLETIN FINANCIER

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bine, rue Mazagran* 20. M. Legentil, 57 ans, EtifcJ du Grand-Saint-Slîchel, 3.– M. Thiêry, 80 ans, ru*! dé Nemours, 20.–M. Aubrun, 36 ans, passage Sa Jeu- de-Boule, 3; Mme-Dubuissbn, $0 ans, rue Saint-Maur, I31.r-Mme Delilia, 28 ans, rue de Ber.- cy. 29.– M. Petilst, 61 ans, impasse de l!Ouest, £.–Mlle Chaussard, 12 ans, rue du Chemin- de-Fer, 8. –M. Courtier, 49 ans, rue de Chaillot, 7. Mme veuve Faurie, 74 ans, rue Lechapelais, 12. Mme Etienne, 66 an«, rue Damours, 27. Mme Brunel, 37 ans, rue, de Chazelle, 86. Mme veuve Delroux, 49 ans, Petite- Rue-Saint-Denis, 10. –Mme veuve Soudan, 67 ans, Grande-Rue de Batignolles, 5Î.

M. Anfreville, 31 ans, rue du Ratrait, 26. Mme

Bonnet, 61 ans, rue de la Mare, 30. Mme_veuvè Mutin, 60 ans, rue des Haies, 9.

OBSERVATOIRE IMPÉRIAL DE PARIS. (Administration des lignes télégraphiques.) Observations météorologiques

Faites en divers, points dela.Frctacc, le 19 mars,

̃:••̃ '• à S Mures du matin.

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Mëzières. 74î.l|+ 5.0fldem. >- Idem.>

S6rasbourg 746 4 + d.l~SSl~fâiblB. Couverli

Strasbourg. 746.4*+ -4.1 SSB faible. Couvert

Paris. 742. 4 + 8 0 OSO a. fort." Pluie Le Havre + 7.3 O. fort. Couvert. Cherbourg. 741.2 + 7.0 ONO fort. Idem. Brest. 749.6 + 9. 9|O fort. ̃ Maie. Lorient 749.5 + ii.3;NO fort. Grains. NapoL-Vend" 7S3.6 + S.8!ldem. Couvert. Roohefort. 753.2 +10.7!O fort,. Pluvieux. Limoges.+ 8.Ï SO faible. Plaie. Montaubau. 755.3:+ 12.3 Idem. ̃ Idem. Bayonne. 759.51+13.0 O tr. fort. Mauv. temps. Montpellier.. 753.3.+ 14.0 O ass. fort; Nuageux. Gètto. + !OSOa. fort. Très nuageux Marseille 752.6 + 12.6 NO ai fort. Beau. Toulon. 749.1 +U.Q, Idem. Clair.

Antibes + .«. ENE à; fort. Idem.

Nice. + .| ̃ ?: Avignon 749.3 + ?9.0 NE pr. nul. Nuageux. Lyon 751.7 + 8.0'S fâiW Pluie. Besançon. 749.4 + 5. 9 SO ass.' fort. Couvert.

Alger r. +.j

IPoris (1) I .-̃

A9heur.mat. 742.2+ 8.7 OSO a. fort. Couvert. Amidi. 741. + 7.8 O très fort. Giboulées. Hier, 3 h.soir 7M.5 + 7.3 'SO faible.. Couvert. à6 heures 750.6 -+- 8.4 Idem. ildem. à9 heures 1749.0 + 4 2 Idem. Couv./plui» à minuit.. 1748 4 + 4.9 Idem. iCoHven. tlAT SB LA MER DANS LES PQBTS SUIVANTS

Dùnkerque. Houleuse. Bayonne Furieuse. 'i

Le Havre. Grosse. Gette. Houleuse. Cherbourg. Idem. Marseille. Idem. Brest Idem. i Toulon Grosse.! Lorient. Idem. Antibes Houleuse. Rochefprt.. Niise.

-(i) Température la plus haute du 18 mars.. + 7.4 Température la plus basse du 19 mars, avant S heurésdumatip.à Pans +. ~,g 5 (î) Le signe + indique que le thermomètre est audessus de zéro le signe –qu'il est au-dessous.

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'nom. tous, ioimissik m i, itoiii Médaille de bronze à l'Exposition de l'Industrie de 18^4;

Médaille d'argent à l'Exposition de l'Industrie de 1849; Médaille à l'Exposition universelle de Londres Médaille d'honneur à l'Exposition universelle de Paris en 185S, unique pour cette industrie Sept médailles accordées à ses employés collaborateurs

Médailles de ire classe à Bruxelles et dans les Expositions départementales;

Décoration de la Légion d'honneur, sur la proposition de S. Exe. le ministre du commerce, en 1860. `

USINE A VAPEUR 1

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COLONIE INDUSTRIELLE, I a Ivrtj-lèsrParis I

•- (seine). I

vient de créer un INSTRUMINT de. la -plus haute utilité pour les familles, les salons, les musiciens en général, appelé

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à l'aide duquel une SEULE personne peut, à PIEMIÈIE YUE, exécuter un DUO dlnstrnments; indispensable à toute personne ayant un Piano. `

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;fjUêlcjué mélodieux qu'aient pu paraître les iris Iruments isolés, le goût public aussi bien que les exigences de l'art ont sans cesse tendu à les réunir pour en former un ensemble plus brillant. Les deux premières flûtes qui se sont accordées ont inauguré premier orchestre.

C'est par celte tendance vers l'Union de plusieurs instruments que s'explique le suceès de FORGUiE-MÉLOD1UM qui, saris nuire au Piano, se joint à "lui admirablement.

toutefois, MORGUE.- BHËËO-' ©IUH demande quelques études spéciales et ne péujt être louché à première vue.

La création de l'ANHEXEPIA N O Vient doter le foyer domestique d'un véritable orchestre, à des conditrôris de dépenses excessivement minimes. À côté Piano, il représente un clavier destiné aux in- telligents caprices de la main droite du pianiste,– Ce clavier rend les plus beaux >ons de rO^GUE, la ^OîX > -CELESTE, la FLÏJTE,.le HAUT- BOIS. rLa' musique de piano" s'exécute telle qu'elle é&t écrite. Par l'unique sentiment du goût on

COffilENT SE JOUE

L'ANNEXE FI AHO

'"̃ ̃' (suite)' ̃ interprète sur F Anmeœe-JPiaHO les mélodies.

La main gauche fait les accompagnemenls sur le piano; la main droite exécute à volonté le chant sur l'annexe, et traduit alternativement sur le piano les passages brillanîs. La moindre idée musicale, ainsi exécutée, prend des contours saisissants, qui charment et étonnent le& auditeurs. y

C'est surtout dans l'exécution de la musique légère que rAMMEXEPIANO est d'un emploi charmant; il permet de faire des rentrées de FLUTE, HAUTBOIS 'ou. VOIX

CELESTE .quLs'aïIieot admirable-'

nitgnt avec le Piaîio, qui interprète alors Faccompagne menl

Bans la '• musique de danse r dans les' valses ei les -quadrilles, les 'rentrées de FLUTE et de HAUTBOIS oist l'éclat 'd'un véritable orchestre. Enfin, FANNEXE-PiÂNO". remplace le TIOLONV la FLUTE, le HAUTBOIS, la YOIX HUMAINE' pour les duos, les leçons d'accompagneinent, etc., et peut servir .d'ORGUE de voyage.. ̃

̃ ̃ ̃ ̃ y

;;j ̃̃••̃•̃̃ ̃̃'̃"• -.̃•̃̃'•̃. ̃̃̃ .;̃ ̃ ̃ ̃ '̃' •̃ ̃ ̃ ̃̃̃ ̃ '̃» '̃? ':}

!RRB"E. ,AU PRIX DE, PERMET DE FORMER LE ,D., Il' a:"

Manieur SB ceniiuiètres calculée pour être àla portée de la main droite des pianistes Margeur. 22 centimètres, calculée pour tenir à côté du pianq,- être jonée simultanément, et occuper le Longnenr] SO centimètre^ calculée pour être jouée par toute personne sachant le piano et y conservant moins de place possible ̃̃ ̃ 8 fa main gau'che tendis que la main droite touche l'annexe Poids. s-kEloçrainmes, calcule pour pouvoir être transporte aussi faedement qu'un violon. X?ANNEXE-PliNO se place sous le clavier du piano sans gêaer le -moins "du.movde^l'exlécutanit; y.. '•̃-̃ ̃•' ^X^ANNEXErPIANQ a le 'clavier ..du .piano' et présente Irois' octaves, touches d'ivoire et ébëne :Orr: ̃̃ ̃̃; ̃)̃>̃ ̃̃ -V.? ̃ ̃ .L'AWHEXE-PIÀNO a: line pédale à l'aide de laquelle le pied droit, in pianiste met en moiiYeoieni la soufflerie aussi facilemest que la pédale dw Piano '] i T a. trois timbres:; ki Flûte, Je Hautbois, la Voix céleste; ;:>> ̃̃̃̃'̃' X' ANNEXE-PIAMO se-démoiîte sans- fatigué et peut se porter dans un, étui sans, avarie ni perte iïaccordj > ̃̃̃ '-̃ ̃' oans je" eaS' ov, i'on désirerait .pins tard acheter au»' Orgue «te 2S>® ffr.' et au-den»nt>, rAMWEXE-PIAWO, sera t©ïBJ@nrs MEP1SIS pour son prix de 135 fv: '̃̃

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x; ̃ ̃̃: :̃̃̃̃̃- ̃- -'̃̃ ̃̃̃_ Entrée ̃ pour les boniires? rue Miçhelîeu, 9 412. "[̃ ̃̃̃̃ /-f. ̃̃ ̃̃̃•̃̃̃>.•̃ ̃,]̃̃