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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1854-03-01

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 01 mars 1854

Description : 1854/03/01.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k476519f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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t H&AC~ DES TROK COBFOSMM~S M LA PRESSE. JM~iec. FeuiHestHpbrëës et tirées, T46, So~ennioyenhe par jour.. ~34,e'76Ex

Pt6Mr!ef.Feu~Iles,tnabr6es et tirées, 814,340,

..So~sntnoyenne .?&]-/jour. S9,C8SjEï Ce~j~~tCatMB, ~& a p<MU' gMN!& .~BE~' go~rensee~ctitude le registre de l'administrationTimbre, a lieu le 1'" de chaque mois, aSu de servit' de moyen de contrôle aux personnes qui font des annonces payée&,

paris, ~8 février.

BULLETIN DU JOUR

II y a aujourd'hulun an qu'est le condi~ 'tureo-russe. C'est, en effet, le 28 février 1855 que }e prince Menschikoff est arrive 'a Constantinople à bord du fbudnM/cHK, et accompagné d'une suite .nombreuse et guerrière, dans laquelle on remarquait deux .généraux et deux amiraux. L'anniversaire vaut la peine qu'on le rappelle, et bien que les événemens eussent pu marcher plus vite, et qu'on ait justement accusé les lenteurs de )fr diplomatie, il n'en faut pas moins reconnaître l'importance des changemens intervenus du ~8 février 1855 au38 février 1854, dans les rapports.des puissances eatre elles et dans la situation générale de l'Europe. Le résultat 1& plus clan' de la mission du. prmce Menschiko~estjusqu'à présent l'isolement, ~u.s ~r~ngj~sgu~l'~tm~H~ peitti~i de laRassië.Silecaluaet de Saint-Pétersbourg est. 'satisfait du'résaltat, nous trouvons qu'il se contente

~de-peu.

NousaYons reçu aujourd'hui et nous résumons plus loia nosdëttres<te Constantinople du d5. Ncas TecevroBS .probablement demaia celles du 15, le télégraphenous ànnoncantce matin l'ârriveea Mar'Mille du paquebot l'~c~r. On annonce la signa- '-7 ture de la convention soumise à l'acceptation.de la Porte ausujet des négociations futures avec la Russie, et deTappel.ckscontingens ang~o-français.On ~signa~c.commcun~ait important, l'admission dans i'armée ottomane, sans. changement de religion, de plusieurs officiers anglais et français. Le Sheik-ultsiam a fait au gouvernemeot une avance de vingtcjnqmillions.

Une dépêche privée de Saint-Pétersbourg, en date du-15 février, parle de la nomination du princePaske~itsch au commandement en chef de l'armée du Danube. D'après la même dépêche, la Sotte russe aurait reçu pour instructions de ne rechercher ni d'éditer une rencontre avec les nettes 'alliées. On prétend aussi que rempereur Nicolas a défendu aux ofuciers de. ses* armées le port de toute décoration prussienne et autrichienne. Si la 'Nouvelle est exacte, cette défense puérile montre, mieux qM tout le reste, J~irritation causée au czar gar tES nouvelles d'AueM.tg~e, 1 Les demierç nouveMes d'Epire annoncent la prise~de la citadelle d'Arta par le§ insurgés. On parle aussi de celle de Prevesa. Enfui, une insurrection aurait éclaté a Grybos, dMs l'ile Negrcpqnt. Deux généraux grecs~ët un grand nombre d'ofËciers se gëra'ien i. joints ~a l'insurrectibu. La eorrespo~danc<u(r:c~'enne publie au sujet t de ces troubles un article qui paratt ètr<~én même 'temps une sorte de réplique à Ja derhicre note du ~on~gM!: a Si l'insurrection grecque, dit él)c, n'est pas comprimée à temps, elle peut mettre en danger les intérêts conservateurs en Europe. QuandI'organeofËcieldugouvernGmentfrançais condamne les mouvémensinsùrréctionReIs en général et le mouvement grec.en particulier, ilala completeapprobation de l'Autriche. Lesseh~ timen~ exprimés par le ~fpnifeur 's'appliquent à y tous les incidëns et ~toutes les phases par lesqueUes peut encore passer cette malheureuse

quesiipnd'Qrijeht. t 'h

Les deux chambres du parlement anglais se sont '-ûccupëesd~ nouveau, dans leur dernière' séance,

des préparaUfs de guerre. A'une question de lord

,_de.spre£.~fatlfs' _.uéstibii~ e-lo~d'

fS~~H~ON-. ,DE.- LA PM~tSE DCl~MAMiSM.

1ES; C~ÜR~S' !TmE seau~HUMEM.) "CHÂMTREXVt

Cae anteb!ogfapMe

J'étais eeul avec mon hôte dans l'appartement que j'occupo.is depuis/mon entrée dans la. uia.ison. Léofemmes s'étaient retirées dans une autre pièce. Se.guin, en entrant dans la chambre, avait donné un tour de clé etpousso les terrons. Quenë terriole épreuTe allait-il 'imposer & ma loyauté, a. mon- amour ? Cet homme connu"mr tant. d'exploits'sanguinaires, allait-il s'attaquer a ma vie? Allait-il métier -a lui'par quelque épouvantable sermenf? De 'sombres apprëhënsions me' traversaient -l'esprit je.demeurais' siiencieui, mais non sana 6.prouver'quelques craintes. Une bouteille de vin était placée entre nous deux, -et Segum, remplissant deux verrez, m'invita a boire.' = Catte politesse me rassura. M&is le vin n'~tait-il pas emp.? 11 avait vidé son verre, a~'ant que ma pensée n'eût e-omplété sa. formé. Je le calomnie,–pensai-je.–Cet homme, aprce tout, est incapable d'un pareil acte de trahison. Je tus, ét~Ia chaleur du vin me rendit un'peud& cal'neet'detranquinité. Après un moctent de silenëë, il ënt&ma la conversationpMeettequestion~x-a.bRipto '–Qu~ savez-vous de moi? Votre nom: et votre surnom.; rien dë'plus~ C'eat plu~ .qu'on n'en sait ici. Et sa main indiquaiirla. porte par ~n geste expressif. Qui voua "a le 'plus souvent parlé, da moi? –Un ami que vous av~z vu a Sànta-Pé.

(1) Toui.9 reprodu.ctton de ça roman est interdite.Voir &Pf.~de6l9,S3,M,S5etSefëvnëf,

Ellenborou~h, lord Aberdeena répandu a~ee beau;coup de raison, selon nous, (pi'!l n~ serait ;plus possible à l'avenir de donner des;expHeatlpn§ sur les.projets ;de l'Angleterre et ~e la F~MMe, ces explications ne pouvant proSter qu'à la R~si~. AJh chamhi~des eonEraaaes, lordJM)~ j~saaK &~ta-. nonce que la déclaration de guerre serait précédée d'une déclaration concernant le droi-t des neutres. Le commandement de l'escadre de la Baltique paraît être définitivement donné- à l'amiral Napier. L'escadre de l'amiralCorryëst de retour dans la Manche..

TJne insurrection a éclaté dans la Haute-Egypte. Les nouvelles de Madrid sont du 25. EMes;ne contirment aucun des bruits qui ont couru depuis deux jours à Paris. La G(txe«e de Madnd publie, et nous reproduisons le bulletin ouiciel de l'affaire de Saragosse. On n'a pas de nouvelles do la marche du régiment insurgé. Parmi les personnes arrêtées à Madrid, on cite MM. Gonzalez-Bravo et Alexandre Castro, membres du congrès; les directeurs du Tf~uno et du Dtano espano? M. Rasce, l'un des rédacteurs de cejournaï; M. Cardero. Un mandat a été lancé contre M. Riôs-Rosas, sénateur. Le général Serrano a été interne à Arjona, le général ManzanoaCHenca,le général Nogueras a Valladolid. jje général Zaba!a a reçu des passeports pour Bayonne. On s'attendaita voir publier prochainement des mesures contre la, pressé, qui sera soumise au régime d'un silence; absolu. Le gouvernement croit, paratt-il, devotr hâter l'accomplissement de ses projets sur la Constitu- ` .Uon: La publication des décrets, qutd'abord avait

~jrëset~pt~~B~~d~

pouc le samedi 25 février. >

Les deux Chambres qui existent actuellement seront dissoutes on convoquera des Cpr~coMs(t<MQM(M, qui se réuniront le i" mai a Madrid; le gouvernement présentera aux Certes le projet d'une nouvelle constitution.

Nous empruntons aux journaux de New-York du 14, que nous avons reçus aujourd'hui, d'intéressans détails sur l'expédition du colonel WalkCr dans la Basse-Californie.

KEFFTZER.

MMOtT

La CaMM~ France douait ainsi !e droit: a M. de Grirardin nous défie de lui donner une déû-~ nition du droit il veut q~ietout.lecteur la comprenne, même apparemment lesesprits qui n'ont jamais réSéchi, ceux qui n'ont'acquis par l'instruction et l'étude aucun des instrumens de pensée, aucun des tournes de la langue des idées.

M Si nous disons a M. de Girardin que, dans son acception la plus haute, le Duorr est Ï~lig-ne la plus courte, qui va de -la raison de Dieu a. la raison dé l'homme, rép.ondra-t-il qu'il, ne camprend pas cette 'dé.nnitiùn ? Gela se peut mais sera-ce .notre faute, a nous qui la comprenons très bien, et dont elle satisfait l'esprit et la raison? Ti'étymolog'ièDbu&dit que &RO!T vient det! le dictionnaire 3'fi!:it le droit Kj'M~e raMOM, faculté o' dont l'exercice est approuvé par' leg lois naturelles: 'B et sociales. )) Pour les latins, le droit ~'M~est. la ra-cine de ~M~'cc. Cicéron dit que H la. première loi est la )' CRq:TE raison de Dieu. a Cette' définition d& Cicërôn correspond Ma nôtre. DM. de Girardin à-t-il voulu, pous jeter.dans la métaphysique en nous forçant de dptmir une idée qui se eacnë d~ns les profondeurs de .l'esprit humain ? Veut-il nous eng'ag-er'dansIacentroYerse philosophique?

D Qu'est-ce donc que cet esprit sceptique qui prend plaisir à niertout ce qui est dé consentement universel chez les peuples ?va.-t-il ? Que veut-iL-P–A. de

Lourdoueix. )')'

Je réponds la G'Nx~e de J?raM<'e Ce que je ~M;E? Jeyoudrais en nniravectous ces mpts,telsque:DrM<aMon,JM~<~e, dont lèsent varie et se contredit selbn lès temps et les pays. .OM~e pat~? Je vais de ce qui est.à;ce qui sera; je ~s'4c ce ~ue j'ai appris à ce que j'ignore; je vais: 4" P~S~s aceompii au progrès sub&équent je

vais-de l'mfâillibaté~présumée s'i.ntitulant:Âutori-

vais de. rinfaiUibiUté présumée s'intitulanf Autori-

te al'expencocecenstatëesenbmmaBtLiberté; je

AH Saint-Train; un brave gàrçonpiein de courage..Je l'ai rencontré autrefois a. Ghihuahua,. Il né~ vous a.riendit de plus relativement à moi. –Non. Il m'avait promis de me donner quelques détails sur vous, mais il n'y a plus pensera caravane est partie, et nous noiis;sommes trouvés séparée. –Donc, vous av-:z appris que j'étais Seg'uin,lo chasseur de scalpa; que j'étais .employé par les-citoyens d'EI-Paso pour aller a. la chasse des Apachèa et desNavajoès, et qu'on me payait.une somme déterminée;pour chaque chevelure d'Indien clouée Meurs portes? Vous ~vez appris cela?: –Qui.

–Tout cela est \'rai.

Je gardai le silence. .–Maintenant, monsieur,–reprit-il~aprea UEO pause,–vo.ulez-yous encore, épouser ma. 'nile, la. Sll~ d'an abominable meurtrier?

–,Yos crimes ne sont pas les .ëiens. Elle .est innocente même de la connaissance de ces -crimes, avez- vous dit. Vous pouvez être un démon; elle, c'est :un .ang-e.j\ Une expression douloureuse se peignit sur sa. ngure. pendantquejeparlaisaihsi.' Crimes démon murmurait-il comme se parlant.alui-même oui, vous .avez le .droit de-parler ainsi. C'eat ainsi que pense le monde.Onvousa raconté les hiatoirea.dea hommes de la montagne dans toutes leurs, exagérations sanglantes. On vous dit que, .-pendant une trêve, j'avais invité un village d'Apaches à un banquet dont j'avais empoisonné les vian-. des; que j'avais ainsi empoisonné tous mes hôtes, hommes, femmes, eufans, et.qu'ensuite je.les.avais scalpés On vous a dit que j'avais* fart/placer en face de la bouche d'un canon .deux cents sauvages qui ignoraient l'eSet de cet, instrument de destruction que j'avais .mis le feu a. celte pièce .chargée a mitraille, et massacré ainsi ces pauvres ~ens sansdénance. On yousasans doute .raconté ces àctes'de cruauté, et béaucoup d'autres encore? –C'est vrai. On m'a raconté ces histoires lorsque j'étais parmi les chasseurs delà. montagne; mais je ne savais trop si je devaisles croire.

Monsieur, ces histoires sont faussée elles sont fausses et députes ~t ~ndemept.

yais ds Peavoir qui ne ~it pas au Savoir qu~ prut vais dtts~Fvage corporel, qui a disparu en l~mce, au servage intellectuet quilui a survécu je vais de ce servage légal de l'iatelligencé au libre exereiee de "!a pèasée ~e vais ~e ta tutelle publique a ~a

Maso~ lafdivMttc!~ ? je va~ (t~ipis émanBnftt

volonté d'un homme ou du vote d'une majorité aux lois dérivant de la :nature des choses je vais do l'erreur reconnue a la vérité dét&ontrée je vais du doute détruit a la certitude acquise je vais de l'exception érigée en règle a la règle appliquée sans exception; jevais, enun, de l'arbitraire a l'absolu. Si le Drptt, selon la dénnition de la66txe«e de TFraMce, est la ligne la plus' courte qui va de la raison de Dieu à la raison de l'Homme, comment la GazeMe de J~ratMc cxplique-t-elle qu'il aH fallu a l'homme tant de siècles pour faire si peu de chemin ? Qu'appelle-t-eUe la raison de Dieu~ A quels signes se reconnait-elle? Par quels effets~se manifeste-t-elle? Et comment, étant toute-pui~as~ ne s'impose-t-elle pas? L'homme est avec la. faculté 'de pMsonnër c'est paf cette faculté exclusive qu'il est supérieur a tous les autres êtres vivans qui n'en ont pas été doués.

Le raispnncmentest'1'exercicëdeses forces intelleetuJ9Hes, comme le. mouvement est l'exercice deses~orcescorporeHes. Que lapensée de l'hjommeaitl'entière.libërté de se mouvoir dans les limites qui lui sont propres '.ce droit contesté, quoique incontestable, est le seul 1 que je revendiqua pour tous hommes et femmes, forts et faibles, savaas et ignorans~riches et pauvres ce droit me suStt; je n'en djNnande, je n'en

~fmpC~B~e,

"fap les infractioïïspor~~ en plein exercice de~ë droit inviolable, j'expliqueles révolutions du Passé, les contradictions du Présent, les aspirations de

rAvènir.

l'Avènir.

Raisonner est le Droit, tout le Droit, rien .que le Droit raisonner n'est pa& seulement 1~ Droit, c'est aussi le Devoir.

L'homme, être pensant, a le droit et le devoir de penser, c'est à dire decombattre par le raisonnement ce qui lui parait faux ou nuisible; c'est à dire de défendre par le raisonaemeni ce qui lui paraît juste ou utile. L'homme qui raisonne ~ait la société a sonimagë; elle est ce qu'il est; elle ne sait que ce qu'il a appris s'il saitpeu, elle ést'ignorante; toute notion qu'il acquiert marque un pro-

grès qu'elle Jait.

Guerres donations a,aations, révolutions de peuples a gouvernemens, proscriptions de partis a partis, exterminations de cultes à cultes ne sont toutes que les effets d'une même cause la rivalité entre la force matérielle, le droit du plus fort, et la force intellectuelle, le droit du plus capable. «. Que cette rivalité rentre dans ses limites naturelles, c'estadir~ que force matérielle n'ait plus à lutter que contre la' force matérielle le plus fort contre le moins fort que la force intellectuelle n'ait plus à lutter que contre la force intellectuelle le ~Dius-eapahlë contre ;h'-mum~ capable qu'on cesse de mettre aux prises entre eties deux forces trop différentes pour qu'elles puissent être rationnellement rivales, et aussitôt, comme 1e'f~u s'éteint faute d'alimens, cesseront exterminations successives, proscriptions mutuelles, révolutions périodiques, guerre!; intermittentes!

A la force abusive opposez la force supérieure, au raisonnement spacieux, opposez le raisonne- ment irréfutable ihais n'opposez pas la force au raisonnement et lorsque vous vous _nommez Guizot, réfutez ou faites réfuter, si vous le croyez'né-: cessaire, Lamennais, mais ne l'emprisonnez pas! Est-ce qu'en iS40 Lamennais, le grand écrivain mort hier et dont la France porte aujourd'hui le deuil, est-ce qu'en 1840 Lamennais s'était appsté 'derrière une.barricade?Est-cequ'ilavait dépavé les rues? Est-ce qu'il avait porté un sabre? Est-ce qu'il avait chargé un fusil? JEst-ce qu'il avait braqué un canon? Est-ce qu'il avait lancé un obus? Non, il avait raisonné; il était dans l'exercice de son droit. Guizot faisant écrouer Lamennais, au lieu:dè le faire rétuter, perspnniue, non le triomphe moral

delaiorcéinte~lectûelleaurlaforée iniutëllectûell,è~

de laJprcemteHectueUesurYa.forGe inintellectuelle,

Je suis heureux de vous entendre parler sunsi. Je né pouvais pas, aujourd'hui,'vous croire capable de pareilaactesdebarbarie.

–Et cependant, fussent-elles vraies jusque dans leurs plus-horribles détails, tilles n'approcheraient pas encore de toutes les cruautés dont les sauvages se; sont rendus coupables envers les habitana de'cesfron- tiëreasansdéfense. Si vous saviez l'hisfoire de ce pays pendant les dix dernières années, les massacres et lès assassinats, les ravagea et les incendies, les vols et les ènlèvemens des provinces enti erem ent dépeuplées des' villages livrés aux~nammes les'hommes égorgés aleurpropre~ foyer; les femmes, les plus charmantes, emmenées~ captives et livrées aux embrassemens de ces voleurs' du désert Oh Dieu! et, moi aussi, j'ai reçu des* atteintes qui m'excuseront: a vos yeux, et qui m'excu-~ seront peut-être aussi devant le tribunal suprême En disant_ces mots, il cacha sa tête dans ses mains 'et s'accouda les deux m'ains sur la, table. J'ai besoin de vous faire une courte histoire 'de maTie. Je nsun signe d'assentiment, et, après avoir rern'pli et vidé un second vepre de vin, U continua en ces

termes: J'ene.suispaa Français, comme on'Ie suppose; je suis créole de la Nouvelle-Orléans mes parens étalant des réfugiés dë'Saint-DomihgTie, où, à la suite de l'a. révolte -des nègres, .ils avaient vu leurs biens connsqués par le sang-ùinaire Christophe. B Après avoir fait mes 'études pour être ingénieur civil, je fus envoyé aux mines de Mexico en cette qualité par le propriétaire d'une de ces mines, qui connaissait mon père, J!étRis jeune alors, et je passai plusieurs années employé dans les étabifssemens de ZaeatecaaetdeSanLuisPotpsi." N Quand j'eus économisé quelque argent sur "mes appoiliteméns, je commençai a penser a m'établir -pour mon propre compte.

B L? bruit courait depuis-long'temps 'que de riches veines'd'or existaient aux bords du Gila et de ses afûuens. On avait recueilli'dans ées rivières des sables aurifères, et le quartz Faiteùx qui~ enveloppe ordinairement l'or se montraît partout à nu dans les montiàg:B~~H~ij~~C€éi~QsaM'<'a~

maisia victoire légale de la ~prce matérielle sur la force intellectuelle. A ce compte, le lion qui a dévoré l'homme serait donc supérieur a l'homme Faire incarcérer, des qu'on en a le pouvoir, le détracteur ou le'contradicteur qui vous donne ~t~ ~Mt4e~<!hMe~M~ chose qui paraît encore en France ce qu'il y a de plus simple et de plus légitime. Cependant que dirait-on de deux interlocuteurs dontl'un~'épondrait a l'argument de l'autre par un coup de pistolet tiré a bout portant? Cette façon d'échapper a l'embarras d~une réplique, cette façon de condamner au silence son interlocuteur, en le tuant, prQuverait-elle« que la supériorité du raisonnement était du côté du survivant? Qu'en pense-t-on? Le sentiment d'indignation qu'inspireraHrune telle mphstruosité, un tel abus de la force matérielle est le sentiment qu'inspirera un jour toute manière analogue, se fût-elle appelée loi, de mettre hors de combat la force intellectuelle.

Qu'il me soit permis ici~atin de mieux préciser ma pensée, de rapporter 'substantiellement une conversation que j'eus, il y a peu de temps, dans moncabinet avec une notabilité républicaine à laquelle j'adressais la parole pour la première fois. Cette notabilité républicaine, fort .connue dans les bureaux du A~tona! et de la jRc/brme, avait joué un-rôle actif dans le prologue de la Révolution du 24 février. S'être servi de la force matérielle pour remplacer la Monarchie de 1850par la République de 1848, lui paraissait tout simple et, sinon légal, parfaitement légitime mais, quoiqu'elle approu-

vât sans restriction le ~4"févrMr~ elle blâmait

mesure~e 2 ;décenre..F,~le.a~~eitait-~a~~

.~s mesure le 2 décenmM~J~aâ~itait~~a

re~vecsat un gouvërMmeat en précédant de ? i base au faite; mais elle n'admettait pas qu'on le renversât en procédant du faite a la base en d'autres termes, elle admettait la révolution opérée par en bas, mais elle n'admettait pas la révolution opérée par en haut; elle glorinaitlescoups de Peuple, mais elle flétrissaitles coups d'Etat. Si les coups da Peuple sont plus légitimes f que les coups d'Etat, expliquez-moi donc, lui dis-je, sur quel droit se fondèrent les membres du Pouvoir executif pour flétnr;la tentative du i5 mai? (i) Expliquez-moi donc en quoi les B occupans de l'Hôtel-de-Ville du 24 février fu– rent moins FACTIEUX que les occupans de r l'Hôtel-de-Ville du la mai, ainsi qualiués dans .la proclamation des membres delà commission du Pouvoir executif? Expliquez-moi donc quelle t différence vous faites entre les premiers et les seconds, sinon qu& ceux-là réussirent le 24 t février et que ceux-là échouèrent le i5 mai? e Contre lès occupans du 45 mai, qualiués de FACTiEcx par les réoccupansdu-24 février, inToqucrez-vous le suffrage universe], invpquerM-vot!sle vote du 20 avril? Si Ypus vous retranchez derrière le suffrage universel, que jépondrez-vous aux .occu pans du 2 décembre, qui D vous opposeront les votes de décembre,18oi et les votes de. décembre i 852 ? Il faut être franc, H faut être catégorîqite~votreh'iomphe, le 24 février, décoré de cebeau nom e Zo tKO)'es<ë du DROIT r ne fut que k triomphe du plus fort sur le plus faible, et la preuve, dela vérité de ces pa-' rôles/c'est que demain, si vous triomphiez de s. nouveau, vous seriez encore obligés.de,faire ce que vous fîtes, vous et vos amis, lès 15 mai et 24. juin 1848 Est-ce vrai? Donc vous n'a\.ez pas de ct'r:MMt, doncyQUsn'avezpasd& mesure, donc s' vous n'ayez pas de balance pour reconnaitre, mesurer, peser qui a tort ou raison, qui rentre dansicdroitetquiensort!'

Mou visiteur ne pouvait pas répondre a l'interpellation aussi l'éluda-t-il.. Après avoir constaté qu'il l'éludait.-j'ajpntai.: < LeDroit estunmot.qui a .un sens différent, selon qu'il s'applique à rétat' de bai~arieLpn se(1) FROCt.AM,<LTtO~ DE t~ COMMtSSMX DU ~O~VOtR ''EXÉCUTIF. c Un eWTM a ëtëeommis contre rAssembIee.nàtiohaîe. Quelques /ac<!e<M' ont tenté de violer Ia..Bouyera:ineté.du pStUple. Deyant cet attentat, -vos reprësentans sont restes c~nies et fermes la. m~'este du DROtT l'a, emporte sur la. force brutale, a

DJe partis pour cette contrée avec une troupe d'hommes choisis; et.après avoir voyagé pendant plusieurs semaines à travers la' chaîne des Mimbrës, je trouvai, préside la source du Grila-, deprécieux g'isemens de minerai. J'installai une mine, et, a.u bout de 'cinqana,j'étais riche. ? Alorsj@ me rappelai la compagne démon enfance: une belles et charmante cousine' qui;a~i~ conquis toute ma~onnance et la'avait inspiré; mon' premier. amour. Pour_moi, le premier amour devait être le dernier; ce notait pas, comme cela arrive si souvent, .uhs~mMment fugitif. A travers tous mes voyages, &9n'~0Uvenir m'aY~t accompagné. "M'avài~elle garde s~.far'eômme je lui avais gardé la mienne ? 2 B Jë-résolus de m'en assurer par moi-même, et, '-laissait-nies aS'aircs a la garde'mqn'màyoral, je j parfis pour ma ville natale. -.? s Adèlë~ava'it'été ndèlë a sa parole, et je revins à' mon établissement avec.elle. a Je bâtis une maison'a Valverde, le district le plus 'Yaisindemamihé. i.' –B Vàlverdë était alors'une'ville norissante~ maintenant elle est en ruine,"et vous avez pu voir ce qui en

jreste'ën'venànt ici.'

D L~' nous vécûmes 'plusieurs années, au sein du bonheur et de la richesse. Ces jours passés m'apparaissent. maintenant comme autant de siècles de félicité. Nous nous aimions avec ardeur, et notre union fut 'bénie par la naissance de deux enfans, de deux: nlles. La plus jeune ressemblait a an. mère; l'aînée, m'a-t-on dit, tanait principalement de moi. Nous les adorions trop, je le crains; nous étions' trop heureux de'les posséder.' hA cette époque, un nouveau gouverneur fut envoyé a Santa-Fé; un homme qui, par sdnitbertinàge~et sa 'tyrannie, a. été jusqu'à ce jour la plaie de cette province. Iln'yapas'd'actesfvil, de crime si noir, dont ce monstre ne soit capable. B II se montra d'abord très aimable et fut reçu dans toutes les maisons des gens nches de la vallée. Comme j'étais du nombre de ceux-ci, je fus honoré de ses visites, et cela très, fréquemment. Il résidait de préférence a Àlbùquerque, et donnait de grandes fêtes a. son palais. Ma femme et moi y étions toujours invités dee p~miei's.EQ Fev&nclie, il venait souvant dans

Ion qu'il s'appliqua a l'état de civilisation, ~rs~

qu'il s'applique à l'état <iS barbarie, Drott s~

i. !c p~Ms ~< lorsqu'il s'applique a l'état de sation,-Drot< signifie ~Ms c~Fa~ Le dro~d~, plus fort s'atteste par la- victoiret~térieUe;

~B~tE~ .fillh~itii11i$

pable s~'attestepar la victoire morale ;ir~petfF t armes tout ce qui vivifie. Le 24 février, qM'araient doncàfairelesoirles.vainqueursdu mat tin? Ils avaient a faire une courte proclamation t où ils eussent dit tout simplement :–Le pouvoiF x se prend au n~Me deje perdre. Il y a deux manières de nous attaquer ou par la force matérielle ou par la force intellectuelle. A ceux quinous att taqueraientpar la force matérielle, nous répont drons parTempÏoi de la même force, de façon à leur prouver que nous sommes les plus forts, Qt que nous ne craignons pas l'agression; a ceux t qui nous attaqueraient par la force intellectuelle, nous répondrons par l'emploi de la même force, e de façon a leur prouver que nous sommes lés plus ~capables et que nous ne craignons pas la discus-~ sion. Donc, que les partis vaincus .choisissent leurs armes'Veulent-ils se battre? La force serat s rcpousséepar la force, mitraille cootrebarrica" :t des, fusils contre fusils. Entière liberté. Au plus~ fort le pouvoir! Veulent-ils discuter? Le raisonnement sera réfuté par le raisonnement, discours contre discours, journaux contre journaux. Entière liberté. Au plus capable le pouvoir Mjais lorsqu'on peut raisonner et se conduire en êtres doués de la faculté de discuter, pourquoi s<" ébattre et se conduire en êtres dépourvus de 1& ~faculté de penser? Vaincus et vainqueurs, dé) sarmons donc matériellement) et M Beuscom~battonsplusqu'inteUectu~îem~ c auxqueisl'industrie doit ses victôu'esetlascien~ t ce sesconquêtes. e N'étant interrompu par aucune objectiez quoique cette doctrine frappât pour la premiei'e fois les oreilles de mon auditeur et dût l'ëtonner, je continuai enËnissantparcesmots <Dans cet ordre d'idées, les mots crf?H<' <-( /&c(teM;E qui émaillènt toutes les proclamations af&chées les 15-mai et 24 juin, proclamations sLgnéesde tous vos amis de la commission executive ces mots n'ont plus de sens. Quicon~ que exerce le pouvoir social l'exerce a ses ris< quesetp.érils. C'est à lui d'être ou lé plus fort si on l'attaque, ou le plus capable si on le discute~ La faiblesse qui a le dessous dans une lutte a un nom; elle s'appelle faiblesse; l'ignos rahce qui aie dessous dans une discussion a un s nom; elle s'appelle ignorance. Pourquoi donc les appeler crime? Pourquoi donc les appeler « faction ? N'a-t-on pas vu assez de fois lès mêmes prisons réunir!~ proscrit et'le prescripteur, ce~ B lui-Ia tendre a cehii-ci la main en s'avouant intérieurement que s'il avait eu le même poù" e voir il eût déployé la même intôlél'a'ncePL'ins surrection qui échoue estun ri:- j[U3 qui se paie. Pourquoi les révolutions ne se terminent-elles a pas? C'est qu'elles se démentent toutes; c'est -qH'ellesneiinissent jamais par dies commencent toujours: en proclamant la liberté. Les révolutions sont la lutte du pouvoir individuel contpe le pouvoir public, du mineur qui sera majeur demain contre le tuteur, du serf intellectuel contre le suzerain légal. Le pouvoir change e de mains, mais ne change pas de nature voilà r pourquoi une révolution qui s'éteintn'est jamais t que le prélude d'une l'évolution qui s'allume. Séparation absolue entre ce qui constitue l'empire 3 de la force et ce qui constitue l'empire du raisonnement sans' autres limites que lui-même s –telle est l'œuvre'qui a été mahquée trois fois D eni789,en 1830,~eniS48, et qui est réservés a'l'Avenrr!:)' '(-

Entièrè~iberté de ~penser voilà donc ce que j'appellënonpas un droit, mais le Droit. Je dis plus, jeudis que-, l'homme n'a pas la liberté de ne pas penser.' w L'homme qui ne'pense point, l'homme qui ne raisonne point, n'est pas un homme, et si un homme qui pensé pouvait manger la chair d'un homme qui ne pense pas, il ne serait pas impossible de

notre maison de Valverde, sous le prétexte d'inspecter 'les dinérentès parties de la province. ? Je m'aperçus ennn que ses visites s'adressaient.!iniquement a ma femme, auprès de laquelle il se mon" trait fort empressé.

a Je ne vous parlerai'pas de la beauté d'Adale cette époque. Vous pouvez vous en faire unejdée, et vôtrs imagmation sera aidée par lea g'races que v0m paraissezavoir découvertes dans sa allé, car 'la, 'petite Zoé est l'exacte reproduct.'i.on de ce qu'était'samëre, &. son'âge. jf A l'époque.dont je parle, elle, était dan~ tout i'ëclat de'sa beauté.~Tdut'Ië monde parlait d'eUe, et ces 'éloges aYaiënt'piqué la'vanité tyrai libertin. En conséquenc' Q~nS-l'objet; de 'tôute~ ,ses'i'evenahcesamiGales.~ N J'aYais'/pëî~tre''M[~c'ëià'; mais'GùHnairt'dana la. Yertu'dëma fèmme,"je' m'inquié'Si9~*p'eù'decë qu'il pourrait faire. Aucùne'inaulte apparente n'avait éveillé jusque-1~. mon attention.. B A mon retour d'une long-ùe absence motivée par l'es ira vaux de la mine, Adèle me donna'eonnatssan':e des tentatives insultantes dont elle avait été l'objet a, 'diSerentes époques de la part de Son Excellence, choses qu'elle m'avait 'tues 'jusque-là, par. délicatesse el!e m'apprit qu'elle avait été particulièrement outra-*g'ée dans une visite toute récente, pendant mon absence. ")) C'en était assez pour le sang' d'un créole. Je partis pour Albuquerquo, et en pleine place publique, devant tout.le monde assemblé, je châtiai l'ineulteur. )) Arrêté et je~é en' prison, je ne fus rendu la liberté qu'après plusieurs semaines. Quand je retournai chez moi, je retrouvai ma maison pillée, et ma famille dans le désespoir .'Les féroces Navajoes avaientpassé parla. -Tout avait été détruit, mis en pièces dans mon habitation, et mon enfant! Bien puissant!' ma'petite Adèle, avait été emmenée captive. dans les montagnes.

Et'-votre femme? et votre autre aile? demandai je, brûlant de savoir le reste.

'–Elles avaient'échappé. ~Au. milieu d'un ternble combat, car mes'pauvres péonsse défendaient brave". ment, ma femme tenant Zoé dans ses bras, s'était sa~ vée hors de la, maison et s'était réfugiée dans uns cave


~montrer qaëèëM~àn'e~ pas~~ropoplïage. 1 L'homme, qui, au lieu déraisonner, se bat échoit: L'homme ~tti, auii~u de se battra, raisonne s'élève. Penser est plus qu'une liberté c'est une nécessité.

ta BéGessttë de pcBser,conséqfMmmeQt de satisfaire ce besoin parla parole, par l'écriture, par l'imprimerie, par l'étude, par l'enseignement, par la discussion, parle raisonnement, existe au~ëtno titre que la nécessité de manger, de boire, de dbrNlir, de marcher: Cette nécess~é porte avec ellemênte ses limites.

Limitei'lahécessité~uêrhbmme a déraisonner ~estpas moins abusif qu'il le serait délimiter la Nécessité que l'homme a de manger.

On ne Eatipnnè que ceux qui ne se nourrissent pas eux-mêmes ;~)n ne rationne que rehfant, le soldai et le serviteur.

~En dehors de l'entière liberté pour tous raisonner, je n'admets poïat, je ne comprends point ceqn'ondécoré de ce nom abstrait la Raison; t~as plus que je ne comprendrais une àddÏtionsans totd, une multu)tication sans pr~~ une division sans quotient; la Raison c'est ce que le raisôhheniëat démontré.

Démontez-moi que Tous avez ràisGn en me 'mettant dans Timpùissancé de Yous démontrer que ~ous a~eztort.màis.némé dites plus magistralement la Raison! »,

` ~u'ëst-ceque'la Raisô~

_LB Raison d'un siècle est-elle îà Raisb& d'un au~'e Siècle? La Raison d'un pays est-elle la Raison d'un autre pays? La Raison d'un Tionimé est elle ta Raison d'~un autre homme? La Raison, selon .!)escartes,MaIlebranche,Lôcke~ Leibintz, Rànt, est-e!le la Raison selon Arnauld, Bossuet, Raid, .tIbBbes.d~îaistre? 1~ Raison n'est qu'une question temps~Raison n'est qu'une question dénombré; ëUë est relative elle n'est pas absolue.

LaRtUson estau raisonnemenrcé que la récolté ~tà la s~ence.TéUé semence, telle récolte. Diréz-ypus qu'en m'exprimant en termes si positifs ~t H rudimehtairés, j'essaye vous jeter idans~à métaphysique, j'essaye yôus engager tians la coBtrpverse phiibsophique, j'essaie de vous jÉgarer~ans la déûnitibn d'une idée qui se cache dans les profondeurs de Tesprit humain? Direzyous ea~e ~e!.je suis un ,esprrt scép~ qui prendpSïsir~ nier tout qui est de cohsentementùnivérséicheztousles peuples?

Cliez-moï donc, ô mon contradicteur, un seul pointsurlequel tous les peuplés aient été d'accord, un sMI ppint sur lequel consentement jiniversel dont vous pariez ait existé! i

Noji; je né~uis point sceptique, car je crois ier" mement a l'impuissanc~ûnalé de la force et la toute-puissance dénnitivé Droit; tel que je viens de l'ë~pliqùeT et tel que je le déûnis en disant C'est le raisonnement sans autres limites que l'erreur ou la và'ité, sans autre jugë~ que l'évidence, sans autre peine quel'absurditél

~MILE Î)Ë GtRAMÎK.

BBMETM MBBOMABAmN

DB~ÀMS~E ËtBAtreËSE.

.~Le ,parti,,a coup s~riutelligentetratiojnBeI.mais tleanmoms un~peu inattendu que paraissent avoir adopté k8puissan€<MaUemandes,aé.té, cette semaine, la grande affaire dg presse européenne. La franche adhésion de l'Autriche et de la Prusse à la politique de la France et de l'Angteterre; adhésion dont.il ne semble plus permis de douter après Jes déclarations explicites deIordClarenddn.aprQduit partout une impression ~e satisfaction mêlée de surprise, et a~eté généralement appréciée à sa -valeur, c'est-à-dire comme un événement de premier prdye. Au pomf de vue du résultatiinàl, elle 0'ajpute,€ertaiQement nen aux chances tout à fait assurées des deux puissances maritimes. Il ne peut ~rer~dans l'esprit de persoBne de soutenir que la Russie oe puisse être réduite que par tout le concert .européen retourné contre' ~Ue. Ce qui nous frappe surtout dans l'isolement de Russie, c'est !a portée morale du fait. Il B'~st pas lodifféreat qu'une cause injuste soit universellement condamaée; il est satisfaisant aussi de voir les deux puissances allemandes revenir a une perception plus claire,de ÏeuFS intérêts et se dégager de l'influence évidente exercée sur eRes par la Russie depuis i8.B8J Si toutes les tentatives faites par l'Allemagne pour se fortifier et se tran<iormer ont échoue si les gouv~rnëmens, animés ~h moment dH sou~é rénovateur, se sont montres aussi jmpuissans que lég peuples si tout ce mouTemënfa" dëploraMëmeDLt aYortë, it n'est personne

qui ouvrait sur le jardin. Je les retrouvai dans lahutte d'un vaquero au milieu dei!_boMj,elIe§, g'étaient.en'fuiesjusque-là.

Et votre nlle Adèle, en avez-veua entendu pM-ler depuis?- n A la même époque, m& mine fut attaquée et ruinée la plupart des ouvriers furent massacres, n'ayant pas eu ,1e .temps de s'enfuir ;l'établisseménf qui faisait toutema fortune fut détruit.-

)) Avec qu&Iques-uns des mineurs quiavaient'éehappé, et d'autres habitans de Valverde qui, comme moi, avaient sounert, j'organisai une bande, etpourBuivis.lës sauvage~; mais nous ne pûmes les atteintlre,et"n6us revînmes Ïa plupart le cceur brisé et la a

santé profondément altérée.

Oh! monsieur, vous ne pouvez pas savoir ce que! c'est que d'avoir perdu une enfant chérie .Vous ne pouvez pas comprendre l'agonie d'un père ainsi dé-

IMuilléia

Séguin se prit la tête entre les deux mains et garda. un moment le silence. Son attitude accusait la plus profonde douleur.

« Mon histoire sera bientôt terminée, jusqu'à l'époque nous sommes, du moins. Qui peut en prévoir la suite?,

a Pendant des années j'errai sur lés frontières des .Indiens en quê-bë de mon enfant. J'étais aidé par nne petite troupe d'individus, la plupart aussi malheureux que moi les uns ayant perdu leurs femmes, les~ autres leurs'nlles, de la même manière. Mais nos ressources s'épuisaient et le désespoir s'empara de nou; Les sentimens de mes compagnons se refroidirent ttyec le temps.'L'un après l'autre..ils me quittèrent. L~ gouverneur de New-Mexico ne nous prêtait aucun~ secours. Au contraire, on soupçonnait,– et c'est' maintenant un fait avéré, on soupçonnait le gou,Temeur lui-même d'être ~secrètement ligué avec les' chefs des Navajoes. Il s'était engagé a ne pas les inquiéter, et de leur côté, ils avaient promis de ne piller que ses~ ennemis..

N En apprenant cette horrible trame, je reconnus la' main qui m'avait ''rappé. Furieux de l'anront que je lui avais innigé, exaspéré par les mépris de ma fem- ~inB, misérable avait trouvé un moyan da se' vën-

.~er.'

eal Àllemagne qux h'attribùn ~ctrt2stes r~sultàts~

en ÂNemagne qu~'attribuë Mësies resnitats'a

la pression de ~~p~rëurMcoIas. Le protectorat était manifeste. Le czar est autorisé à considérer revirement des puissances allemandes comme une défection~ et, cette défection consti'.ue pour lui un premier-échec, positif et matériel. Aucune de ces considératMns échappé à là pTë~se anglaise.

tel Te~Rut, "dit le T~es 69 commentant le disco~s de tord Clare&dbn, prouve de la façon la plus 'C&nduantc que la cause que nous défendons est la cause de !a paix et de l'intérêt général de l'humanité. Il ` nous donne un pouvoir irrésistible sur notre ennemi,

et l'assurance que la guerre ne s'étendra pas sur ]'Eu-

rope entière, et ne gagnera pas les côtes de la Méditeri'anéê.TÏ'montrë, par un frappant'exemple, l'autorité du conseil des.-natiohs, qui est le véritable tribunal d'arbitrage et le gardien delà paii.)) »

Quelques jours avant que le discours* de lord Çlarendpn n'eut donné a la nouvelle une valeur ofncielle, le J~tmes s'exprimait amsi:

((Nos informations .nous 'autônsën't a espérer que' les puissances allemandes ont résolu de jeter leur poids dans le plateau de la'paix, en déclarant qu'à' tout hasard elles sont décidées a s'opposer a la marche gavant des armées russes. Ilest supernu de démontrer qu'au point de vue de l'Intérêt généra!, de leur propre sécurité et de la diminution de l'ascendant russe, l'Autriche et la Prusse n'ont pas autre chose a faire que d'agir de concert avec les puissances occidentales. Leur loyale persistance dans les engage.Tnens constatés par les protocoles de 'Vienne donne à cette' alliance 'son véritable caractère, celui d'une alliance pour la défense du droit existant et pour le rétablissement de la paix. Les déùi puissances allemandes ont épuise les moyens de conciliation leurs relations avëc.la. Russie étaient plus intimes que celles de la France et de l'Angleterre, et l'unique récompense de leur amitié a été d'avoir été prises pour dupes plus

longtemps..

Un fait digne de remarque et qui serait de raturé à jeter un joursatisMsant sur les résolutionsl'Autriche quand même lord Clarëndôn n'eût pas prononcé son discoure, c'est le langage déplus en plus ferme des journaux de Vienne. Il n'y pas dans toute la presse allemande de journaux plus hostiles aRussie et comme gouvernement autrichien ne cherctuB~as a les troubler dans l'expression ide leurs sympathies et de leurs antipathies, il est légitime de conclure que leur attitude ne lui déplaît pas. Le S< qui <st principale de ces feuilles, raisonne ahsolumëntcomiNe le OUlajPt-MM:

a L&.situation, politique s'est bie~ écl&ircie, dit-il dans un. ~e ses deux derniers numéros. On sait partout que la g-uërrë que la Russie ~ait a la Turquie blesse plus moins les 'intérêts'de tous les Etats européens. Du nord au midi, .il n'est pas une puissance qui ne ressentît la défaite des Turcs comme un malheur propre. La Tictoirë d.ë la Russie ne pourrait prôSterqu'àla Russie telle est la conviction unanime, et c'est dans cette conviction que gît la faiblesse de la grande puissance septentrionale dans eecon&it. Chaque pas qu'elle fait en avant la rapproche d'une collisioji avec d'autres puissances' que la Turquie, et montre à celles-ci les incohvémëns .intolérables d'.une fausse neutralité. Cette nÈutralit'ê est fausse,.parce que toutes, les puissances sont intéressées a l'issue de la lutte. Les grandes puissances allemandes qui ont déjà refusé de prêter aide et assistance a Russie pour leur propre affaiblissement, ne. tarderont sans doute pas à comprendre -qu'elles s'aSaibliraient au même degré, sf elles assistaient avec .impassibilité à, .une lutte dont Tissue/Ieur serait fatale, zi. elle était avantageuse a'Ia. Russie. D

.Dans un autre article, le Z.!e)/d dëciarë q~e guerre ne peut pas imir parle rétablissement du $(s<M quo. < Autrement les puissances occidentales n'auraient aucune garantie contré là répétition de la scène du prince Mënschikofj't C'est exactement l'opmioh de la presse dé Paris 'et de-Londres; et c'est celle que lord Clarëndôn a professée vendredi dernier en pleine chambre des' lords. Il ne faut pas seulement que la Russie renonce à ses exigences-; il faut qu'elle seit mise dans l'impuissance de les renouveler. C'est un point acquis au débat, et le bon sens le veut ainsi. paix publique, les intérêts matériels et moraux, la civilisation, l'aTenirne peuvent pas éternellement dépendre d'un caprice des exécuteurs testamentaires dePierre-Ie-Grand. «. `

J~ous avons publie cette semaine, et Bos lecteurs ont certamëment remarqué des correspondances

adresséie&~eViënnesaJôMrna~~ .France, étcon-

çues dan~lë même esprit que les articlesdu~ot~. On sait que le ~oMrna~ëFratM/orf est quelquefois l'interprété ofËpieux de diplomatie autriGhienae, ~t son langage a cette fois d'autant plus de valeur, qu'il est contraire a des correspondances antérieures et favorables a la Russie, Maintenant, pour être exacts, nous devons, constater que la presse allemande n'est pas encore absolument

B Deux fois 'depuis,; sa YM: a. été entre mes mains; majs-~ B~araispor Ic-tHep e!tii6Tisq~er ma propre .tête, et j'avais des 'motifs pour tenir & la. vie. Le jour viendra où je pourrai m'acquitter'envers lui. » Comme je vous l'ai dit, ma troupe s'était dispersée. Découragé, et sentant le "danger qu'il y avait pour moi & rester plus longtemps dans le New-Mexico, je quittai cette province, et traversai. la..Jornada pour me rendre a. EI-Pago.,La,, je vécus quelque temps, pleurant la perte de mon enfant.

a Je ne restai pas longtemps inactif. Leaft'équëntes incursions des Apachès dans lesnrovincesde gonora. et de Chihuahua avaient rendu le gouvernement plus énergique dans la défense .de la.. frontière. Les presidios furent mis en meilleur état de défense et recurent des garnisons plus fortes.; une bande d'aventuriers, de volontaires, fut organisée, dont la paië~ était proportionnée au nombre de chevelures envoyées

aux.étaMigsemens.. "-c.

BOn m'on'rit le commandement de cette.; étrange gnerilla, et, dans-l'espoir., de .retrouver ma.Ëlle, j'acceptai: je devins chasseur, de'scalps. D C'était une terrible mission, et si la A'engeance avait été mon seul objet, il y a longtemps que j'auraispu me retirer satisfait. Nous fimes plus d'une expédition sanglante, et, plus d'une fois, nous exerçâmes d'épouvantablesrepréaailles. tt Je sayais que ma-nll& était captive chez les Nava-. joes.Je.l'avais appris, à différentea,époques, de la -bouche des prisonniers, que j~ avais faits; mais j'étais .toujours arrêté par la faiblesse de ma'troupe et des' moyens dont je disposais..Des révolutions successives. ~e~la guerre civile désolaient et ruinaient les Etats du lexique nous fûmes laissés'de côté. Mals-ré tous. mes éa'orts, je ne pouvais réunir une force suffisante pour pénétrer dans' cette contrée .déserte qui s'étend au nord du Crila, et au centro'dc laquelle se trouvent les huttes, des sauvages Navajoes.

'–ËtvouBeroyez! Patience J'aurai bientôt Uni. ~a troupe, est aujourd'hui plus forte qu'elle~ n'a jamais été. J'ai reçu d'un homme récemment échappé des main~desNa~yajoes, l'avis formel que leg.-guerriers des deux tribus sont sur Je point de partir pour leSud.:IlB"réunissent toutes leurs fbrces dans le but de faire une

~Mmme,~i dams sc§ sentiaîMs ni daa~ s~ infor-

mations.

A BérHn, h aouyells ê~<e <~g jPt'MMe resté lië~ & sa passion pour l'empereur Nicolas, et la Gaxe~c d'~M~s&ot(r~, dans un article plus modéré cependant et plus sensé que ceux que nous avons oubliés daTM!ï~ëp~ccdensi)u6etins, au lieu d'ahhoncer l'adhésion de l'AHtri<:lM et de la Prusse à la politique des puissances maritimes, parle d'une neutralité complètement indépendante qui permettrait a ces deuxpuissances de se i'âmer, selott les circonstances, a l'une on l'autre partie: ~L'attitude queTAutricbe à résolu de pi'ëndrëdàns les circonstances actuelles n'~st plus un mystère. C'est laneutraKtéëgalement indépendante de l'est et de I'ouest,avec la réserve de résolutions ultérieures si., danslecoursdes hostur~és, les intérêts autrichiens soiA~mis directement en jeu. Nous croyons pouvoir supposer 'une politique semblable à la-Prusse. Est-il besoin, de beaucoup d'enbrts pour montrer que cette attitude de l'Autriche et de la Prusse répond'entièrement a la situation de~Ia Confédération germanique et aux 'inté-rëts de TAllpmc~ne.-Lës deux grande~ puissances'allemandes auraiën~eHès faire, sans réserve, cause ppmmuhe avec les puissances maritimes~i. N 11 eùt.faU~prouver d'abord que les jintérêts do ~'Al- lemagne et'ceux uës-puissanc&s maritimes sont. absolument ideh'ttqùes, et qui oserait, le soutenu'? Pourrait-on demander que l'Autriche et la Prusse suivis'sent àYeug-Iement Russie,? Il ne peut venir ~l'esprit de ~'rsonhè 'de soutenir de ce côté l'identité des intérêts. 'L'Allemag'ne doit suivre une voie-particulière dans cette anairè, et elle ;ne peut,. en aucun sens, renoncer à son action propre. Elle ne doit point de-r vancer les'événemens; elle doit les attendre, pour, le moment venu, déterminer la solution, conformément au de voir que. lui imposent sa situation et sa puissance. D Mous avoas cite cet artîclie, parce que notre devoir, jest de citer toutes .les versions.et de noter toutes les tendances, mais nous croyons la GsxeMe d'J[u~6ôMf~ mal informée. Les anirmations de lord darendon doivent nécessairement t'eposer \sur~esnouyelles positives, eti'unique ressourcé des incrédules est, ce nous semble, de contester, non plus la réalité, mais la sincérité des assurances données par l'Autriche et par la Prusse.

La note publiée par le ~oM~Mr sur TinoppoTtunité d'un mbuvemenî l'évolutionnaire àa delà des Alpes a naturellement causé une grande sensation jen Italie, ~lle a inspiré à certains journaux de Turin des commentaires qu'il serait peut-être délicat de reproduire. Nous nous contenterons de dire queJ'alUaBcedeTAutriehe et delà France paraît à cesjournanx une pure impossibilités D'âpres eux, il èsi possible qu'une certaine entente existe, mais ilestcertainqu'ellenedurerapas.

Les journaux suisses s'occupent ausside la question d'Orient à l'occasion du projet, attribué a tort sans doute à là France ~t à l'Angleterre, faire sortir la confédération helvétique de sa neutralité et de lui demander nn concours effectif. La~u~, de Berne, combat ce projet par des argumens plausibles, et qui, sans doute, y feraient renoncer s'il existait. « II nous semble bien difScilë que la JFrance et l'Ang'ieterrë qui, à tort droit, ainsi que iëa autres puissances, se sont toujours prononcées pour que la Suisse maintienne sa neutralité, tentent de l'en faire "sortir précisément a l'instant la guerre viendrait donner de l'importance à,-c~,tte neutralité, pu- elle. devrait fpnetiqnner.ré.ellemelit; .nous. comprenons trèa, bien que la France doit veiller a l'indépendance de .sa frontière de l'Est, mais précisément le meilleur moyen pour ëëla,, c'est que cette frontière soit couverte par. des Etats neutres. De deux choses-l'uùe ou l'Autriche marchera avec. laitance et l'Angleterre, où,elle seracontreelles..

? Si l'Autriche est .avec les .deux:.grandes puissan-: ces, que peut signifier une alliance on'ensive et défengivë a.vec la Suisse. pourquoi Taire l'entraîner dans la lutte ? Si la Suisse pouvait être d'un grand secours aux puissances occidentales en contribuant par une forte part a. la guerre, aux envo.is d'hommes et d'argent, cela se comprendrait encore mais tel n'est pas .lecas.' B Mais si, au contraire, l'Autr~he se décidait faire cause commune avec la Russie,- la neutralité de la Suisse et sa détermination dé la faire'respecter par les armes,.constitueraient à la France un boulevard assuré sur sa frontière de l'Est et la gaT'antiraiënt contre toute tentative, ce qui ù'auraitpas lieu, ëii cas de, revers, si la Suisse était entraînée dans'les destinées de la France. A ce point de vue-la celui ~e l'indépendance de la frontière de l'est de la France, bruit d'une alliance nous semble donc sans. fondement.. .~T~lea sont les raisons qui nous portent n& paa croire a.une alliance offensive &t .défensive, recherchée: par la F~nçë~avec la Suisse; mais si nous ne croyons pas a des démarches de cët~ nature, nous ne serions nullement' êto.nnës. et nous trouverions' tout' naturel que la France, et l'Angleterre'aient désiré connaître Ja penséel'autorité fédérale dans lès circonstances actuelles, et savoir comment la Confédération entend

grande incursion ils.veulent pousser, a ce qu'on dit, jusqu'aux portes-de buràngo. Mon intention est de pénétrer daM leur pays pendant qu'ils seront absens, et d'aller y chercher m~ 611e. –'Etvous croyez qu'elle vit encore?

–Je le sais. Le même individu: qui m'a. donné ces nouvelles, et qui, le pauvre diable, y a laissé sa chevelure et ses oreilles, l'a vue souvent. Elle eat devenue, m'a-t-il dit, parmi ces sauvage, une sorte de reinepossédant un pouvoir et des priYtîég'es'particuliers. Oui, elle vit, encore, et si\ je puis parvenir a' la retrouver, a la. ramener ici, eette scène tragique sera la dsmiere a laquelle j'aurai pria part. Je m'en irai lomde.cepayg.-a n J'avais écouté avec'une profonde attention l'étrang-e-récit de Seg-uin-. -L'éloig-nement que ''j'éprouvais .auparayant pour cet iiomme,, d'après ce qu'on m'avait dit de son caracteMt.s'eS'a~it et faisait place'a la compassion que dis-je~ a l'admiration. Il avait tant souffert! Une telle infortune expiait ses crinies, et les .justinait, pj~inemen~ à mes yeux. Peut-ëtro étais-je trop. indulgent; dans mon'jugement. Il était naturel que je fusse ainsi. Quand cette révélation ~ut terminée, j'éprouvai'une' vive émotion de plai&ir. Je sentis, uho vn'e.joiede savoir qu'elle n'élit pas. la nlle d'ùn~démon; .comme

je~l'aYa.is'cru.

Seg'uin sembla pénctrsr ma pensée, car un sourire de satisfaction, de triomphe, .je pourrais dire, éclata' sa ngure. 11 se perfSha sur lR table pour atteindre la. bouteille.. –Monsieur,, cette histoire a v.cus fatiguer. Buvez donc.

Il y eut un moment ds silence pendant qu?nous vidions nos-verres..

Et, maintenant, monsieur, vous connaissez, Tin peu mieux qu'auparavant, le père de, celle que vous aimez. Etes-vous ëncoN'digposé a I.'épouser? Oh'! monsieur plus que jamais elle est uj~ objet sacré pour moi! Mais~il vous &ut la'conquérir de moi,ommej6 vous.l'aidit.~

–.Alors, moBsieur,dite~ma~ comment je suis .prêt at<M8lëssacrin.ces qui nedépasserontpasmes fbrces~

~r de sa, neutralité et pouf qui eont Ma ~yrnpa.- ( thies.'et que des démarches aient été Sûtes dans ce j

Mn~

)) A cela, la repense ne peut être douteuse, et nous -pensons que le ccaiseil fédéral, s'il a. ~té interrogé, au- .] ra proclamé hautement que les sympathies du peuple suisse sont pour. la cause que défendent les puissances < occidentales, et que sa neutralité ne cache pas un eu- j nemt.T) Nos lecteurs connaissent déjà le style et les ail u-'

res dë~ pi'ësse russe. Lës.journaux A'e Saint-Pé-

tëi'sLourg, épiléptiques par ordrje, gardent pins aucuûe mesure. 'Lés souverains sont ]jersonnellement pri~ a parti. Nous ne croyons pas que dans aucun pays, ni dans aucun temps, la presse ait ja- mais parlé un langage aussi extravagant. Dans le dernier numéro de T~t~e de ~(:tt!(-jP~<ers6our~ Bous lisons ff.Que voulez-vous, rois et peuples de la terre? Pour- quoi levez-vous contre la. Russie le glaive'et le bouclier ? Pourquoi ébranlez-vous la paix deterre? ] Pourquoi rassemblez-vous vos vaisseaux sur l'Océan ? Pourquoi, der tous les points de l'univers, les peuples .courent-ils au combat'' Ces menaces s'adressent-elles à la Russie ? Sachez que le roc battu par la tempête redres~plusnérement sa. tête a. l'approche des vagues. N'était-ce pas vcms, peuples et souverains,' ;qui nous chantiez des hymnes de reconnaissance, quand, mettant fin aux luttes sanglantes l'Europe, nous jetions sur le roc solitaire de l'Océan la couronne d;rgéant Napoléon'? (On sait, eh enet, que-ce sont les Susses qui ont 'g'aghé bataille de Waterloo.) Et maintenant, vous vous tournez contre nous quand tous vous'.devriëz combattre pour la .chrétienté. Vous .ne voyez donc pas, ayeugléa-qué vous êtes. par ..votre avance et votre avidité de marchands, la honte et l'op- probe qui pèsent sur les Lieux-Saints..Nous voulions', la croix .a. la main,porter.Ia paix au Bis Jérusalem, e~. voila ~ue vous assistez Mahomet contre nous, les défenseurs de la croix. Eh bien nous verrons qui Dieu donnerai victoire;.qui, de vous ou'de hbus, aura sa force confondue, yous assistez le turban danB uneGauseinique.Nousjnôna tenons fermes sur les: marches de la' croix et jetons un regard plein d'espoir sur le Christ crucifié. D

Tel est l'agréable bourdonnement de l'~&et'He ?; a Satn(-Pc~rs6oM~. Et on parle du fanatisme mu-

sulman!

Un des griefs formulés par-le gou vernemëntDusse, car quand un journal parlé à Saint-Pétersbourg, c'est le gouvernement qui parle, consiste, comme on veit, a dire que la France et que l'Angleterre sacrinent tes intérêts de la religion a des intérêts mercantiles. C'est précisément la thësé inverse de .celle qu'a soutenue à là chambré des communes le seul orateur favorableàlàRùssiè, M. Cbbdëh. M. Côbdén, dont on est étonné de yoir s'égarer à ce point la vhé intelligence, mais qu'il faut néanmoins louer d'avoir soutenu consciencieusement une opinion impopulaire, a précisément reproché a l'Angleterre de sacriuer ses intérêts commerciaux et maritimes à de petites considérations politiques. On sait qu'il h'à eu aucun succès à la chambrer il n'en a pas obtenu davantage dans la presse, quia ouvert contre lui lé feu de toutes ses batteries. a H. Cobdcn,, lisons-nous dans Je Ds! JV<'<c.<, eet certainement un homme consciencieux. Cependant, lés conséquences auxquelles il arrive sont complètement immorales. L'esprit qui ne voit dans les insolen-

tes exigences de la Rùssie qu'ùne aiFàirë d'un taèa

tes exigences de la. Russie qu'une. aS'àire d'un très

minime intérêt,, en. est évidemment arrivé ne plus savoir distinguer le bien et le mal. B Le ~fbn!:t!y6')'oM~c ajoute:

a II y a temps pour tout. II ne s'agit pas en ce moment savoir s'il y a lieu. d'aû'rançhir le eotpn~ .les céréales ou la navigation, ~s'agit de savoir comment nous nous comporterons avec deux nations qui font partie de la société européenne, et dont l'une est en train de détruire l'autre, menaçant ainsi toute autre nation placée à sa portée..

c M. Cobden ne voit pas les conséquences du cqnnit on y reste indiSérent, et s'il,en_arrivait comme il. désire, il ne tiendrait qu'au ezar de renouveler cette année les conquêtes d'Alexandre, de l'Adriatique à.. l'Indua, détruisant telle race et absorbant teUé autre, mêlant et confondant tout, et substituant-l'uniforme domination de la Russie à toutes les principautés, provinces, royaumes'et pachalika. J) Le\nMM,lePo~, le ~fbmt'Txy~uet'h'Mr n'ont pas épargné M. Cobden, qui jouit en ce moment, au plustaut point, des faveurs de l'impopularité, si chères a M. Guizot. Mais, pour"s'ètre trompé une fois, M. Cobden n'en reste pas moins ce qu'il était, un des premiers et plus utiles citoyens de son pays, et le Ctiristoplie Colomb d'une réforme quM probablement sauvé l'Angleterre d'une révolution. Il De ~oous reste plus, pour terminer notre rcvae, que d&mentionBeruB article complëfemênt

étranger a question d'Orient, n s'agit ct'une ré-

forme utile, la suppression des passeports, décré-' tée parle gouvernement espagaol/qQ'a.cettë occasion il faut louer sans reserve. Nous nous asse-

'–Il faut que vous m'aidiez & retrouver sa. sœm.

.Volontiers.

II faut Tenir avec moi au d~ert.

-y-consens. ~–C'est assez. Nous partons demain. Il se leva et se mit & marcher-dans la. chambrer –De bonne heure?–demandai-je, craig-n~nt presque qu'il'tte.me refusât une entrevue aTëc celle que je 'brûlais plus que jamais d'embrasser.. Au point dû-jour,–répondit-il, semblant se pas s'apercevoir de mon inquiétude. Il faut que je visite mon cheval et mes armes,dia-je, en me levant et en me dirig'ëant verâ la porte, dans l'espoir de la rencontrer dehors.. –Tout est.prépare~ Godé est ici.Revenez,monami; eilë n'est point dans la salle. Restez_ou Yous êtes. Je vais chercher les armeK uont vous' avez besoin. AdèleIZoe!–Ah! docteur, ~vous êtes revenu avec votre récolt'e de simples ? C'est.bien''nous partoas de- .main.Adèle,,du.-café,-iuon amour! Et.pui6,.i'a.iteEnous un peu de musique. Votre hôto vous quitte de- '.main..

Zoé s'élança entre nous deux avec un cri. –Non!non,ion,non!–8'écria-t-ene,g6tôùrna.nt' vers l'un et vers'l'autre avec toute l'énergie d'uucogur' r, audésespoir. Allons, ma-petite colombe dit le père en lui ,prenant*lesdeux mains;–ne t'effarouche pas athsi.' -C'est seulement pour une courte absence.-Il reviën- dra, Dans combien de temps, papa? Dans combien de

tem?s,'Henri? '?

Mais, dans trèa peu. de temps, et cela' me paraîtra plus long qu'à vous, Zoé. Oh! non, non? Une heure, ce serait lon~tetnps. .Gombien d'heures gérez-vous absent-? –Oh! celadureraplusieurs jours, jccraihs. –~Plusieurs jours Oh papa oh Henri! plusieurs jours! i

Allons, petîte nllo, .ce sera bientôt passe. Va:&id6

tamère'afairelecalé.~ –Oh! papa, plusieurs jours, de long's jo~rs. Ils ne passeront.pas vite quand je serai seule: –Maia tu .oe seras pas ~'Ie. Ta. p~re seraa'pec

'toi.

cioM ~apÏétëNMBt T~Semonê que cette rcforme inspire al'JEferaMo~

s A quelques ex~ptioss prè~ le système dés passée ports est en ligueur dans toû6 lee pays de l'Europe et il est très difucile de. le. Battre en trëche, parce qu'à première vue' il séduit et apparaît comme nîl grand moyen do. gouvernement. La ~hésr'ie est' que nul habitant et nul voyageur ne puisse se i~S~v~ dans les limites d'un pays qu'attaché à une chaîna invisible dont rextrémité est entre les mains de l'a'dmmistratiQncentrale. ))Le voyageur a-~t-il de.ma~vaises intentions? Commet-il un crime? L'administration n'a qu'a tirer la, chaîne a elle, et lé délinquant est amené en. présence de l'autorité pour répondre de ses &ctes._ ))Veila.]a théorie ;!mais combien diiférente est ~a, pratique. Comme il n'est pas possible d'établir une i'elation directe entre un document'écrit et. celui qui ea est porteur comme l'administration est obligée de confier l'expédition des passeports à mille mains subalternes, il naît tant d'abus que le passeport en Tient à ne signifier absolument rien. Il expose a mille'ennuis l'honnête, homme toujours disposé a s'en rapporter au téBa.oighag'e de sa conscience, et n'est nûG.g'arantie de sécurité que pour le voleur, l'assassin et le contrebandier. ? Ce sont eux qui ont toujours soix 'de tenir'Iëurs papiers en règle, et qui en tirent de telles facilités'q'ue nous ne sachions pas qil'un malfaiteur .eût jmais éto arrêté par la vertu d'un passeport, tandis qu'un oubli très concevable est, pour une infinité d'honnêtes gen?, une source de désagrémens. B Tout le monde connat~ la perte;de temps et lesennuis de toute espèce auxquels expose lesystème des passeports, aberration d'un.empiriisme absurd~~ui trouve que le meilleur moyen de régler la respiration de la société est de là placer sous Ta cloche d'une machine pneumatique. B

La suppression des passeports daM le p~ys c!Ss*'

sique des coBtrebandiersct 46S brigands est une forte leçon pour les autres pays/et ~rticuliëre~ ment pour la France. Ou peuvent-ils être utile&, s'ilest reconnu qu'ils ne servent de riënen Espagne~

~'KErrrztB~

Nous recevOns, parla voie de tnestë, des no~ velles de Çqnstantinople en date,, du ,13. Par ie Caradoe Tenaient d'y arriyer,nQn~ c'om~ me nous l'avions déjh annoncé, le géhét'al d'artille* ne sir John Burgoynë avec M. Wellesié~, son aide* de-camp, et le colonel du génie français Ardent mais le.commandant Magnan,. qui a été plusieurs années en Turquie, le comte,de Bernes, chef d'escadron,, qui passe du service de Tunis a celui d~!a Porte, et le comte KongielsKi, Polonais naturalise eh France, et qui porte l'uniforme .de l'ëtat-mojor tte la gardé nationale de Paris. Ces qfRciers sont autorisés à entrer dans l'armée turque, non plus comme ef&ciérs ottomans, portant l'uniforme turf;, maisayec leur propre uniforme ~t la coiffure da leur corps. Voilà un grand pas de fait, Un autre encore plus décisif, c'est que les Tur~ ont donne a un ofËcier français le commandement d'un régiment decaYalerie et aun Qf~ciéranglais le commandement de deu~ "escadrons. Ces diffërentes mesures, qui ont produit une tresylve sën-* Sation sur les esprits, ne sont cependant con&iiie* rées que comme le prélude d'actes plus signiBea~ -tifs etplus considérables.. Le géRéral sir John Burgoyne-et le colonel Aident' ne devaient point, ainsi qu'on le supposait, se rendre àSçhimia ils étaient déjà repârHs.pou)' visiter les châteaux'd~s Dàrdanelies.oùla France et l'Angleterre entendent organiser une ligjie de défense capable d'arrêter JésRus&ësSahs le casila parviendraient a s'ayancpr,.pai'.letraycrs delà Bulgarie, jusqu'aux Dardanelles ils couperaient ainsi la retraite àt notre f!otte dans la mer Noire. C'est la prévision de cette hypothèse qui an~otivie la tournéej'écemment faite.pàr le général Baragtiey-d'Hilliers a fon~e-GraHde et jPoM~o~jPtco~. Unë~parèille éventualité est, à' notre avis, impossible. Les Russes ne réussiront jamais à s'avancer jusqu~aux Dardanelles, bien qu'il soit arrive aux Autrichien~, au dix-septreme siècle, de pousser jusqu'à Philip-' popoli.

Les agens russesà Cojisîantinpple, et.lenomhre ~st grand, exploitent très habilement la lenteur inévitable ctësuiouYen-ichs delà France- et de l'An-' jMetcr~é, eties mesures militaires prises par ces puissances, en répandant le Ij'ru.it,que'le.but recj des cours de Londres et de Pans est bien inpins de défendre activement les Turcs que d.e les laisser s'épuis_er par la gtierrc, et d'arnver.pendant ce temps à dominer la situatl'on et aLiippésér,.également'au cabinet de Saint-Pétersbourg et au divan

les mpdiScatipns, les transformations qH'eUes veu-

lent faire subira l'empire ottoinap,.Le bon sens de la Porté fera sans douté jùsticë'dë ces intrigues, Nous lisons dans la lettré d'un autre de TMs cor< respondahs, que l'ancien séraskier, Mëhémet-Ati,

.A~:<

Soupirant et-d'un air tout préoccupé, elle,quitta la. chambrëpour obéir M'ordre-dc son père. En passant t la porte, elle poussa un second soupir plus pro~md encore. 'Le' docteur ob~rvârt,"silsncieux et ê~nné'tou~ cette scène, et quand la légère a~ure eut disparu d&ns la grande salle, je l'entendis qui murmurait Oh ja. bovre bedi~e'/MK~?; je m'en afaispiea toudé!

.CHAPITRE XVI. `:

tLe&'AslSeî-~cp~

Je ue Teux pas fatiguer~ le. lecMur par les détails, d'unescène de départ. Nous étions en gelle ayant que les .étoiles eussent pâli, et nous savions la voie sablonneuse., Apeude'.digt&nce.deIaiRaison, la route faisait: un coude et~s'enfonçait dans ,un .bo.is épais. Là, j'an-étai .mon niëval,.je laissai'passer Tnescompag'nons,: et, ma dressant sur mes étriers, je.regardai, e:! .arrière. Mes yeux se dirigël'ent du côt~ des vieux murs,.gTis, et S9 .portèrent sur l'a~o~a {la terrasse). Sur le bord du parapet, se dessinant a. !a pâle lueur del'aurore, était l'objet que cherGhait moB.rBg'ar.d..Je ne pouvais distinguer les traits; mais je.recpnnaissa.is le charmant ovale de. la figure, qui se découpait sur le ciel comme unnoir~médRillon.. Elle se tenait auprès d'un dsspalmiers-yuo&qui cro!S6aientsui'Ja. terrasse. La main apppyée autronc, elle se penchait en avant, interrqg'ea.nt l'ombre de s.M. yeux. peut-être aperçut-eHeles.oBdulatioaa d'un l. mouchoir ag-ité peut-être entendit elle ;scn_ nom, et; répondit-eUe au .tendre adi&u qui lui fut por-{é par brise du ~matin..S'il en est ainsi, sa Yoix~ut'couvertpar le bruit des pian'emeRsde mon 'cheval qui, .tournant brusquement sur lui-même, m'emporta.. soua l'ombre épaisse de la forêt.

Plusi&ursfoisje me retournai.pour. tâcher d'apercevoir encore cette silhouettech6rie,maigd'a.ucun point la maison n'était visible. Elle était, cachée, par les boi~ sombj&s~t.majestueux. Je ae voyais plua-que les longues aiguilla des .palmillas pittoresques et; la. routt} descendant entre deux' coHinés, ces palmillas euB-" ci6n~disparureat bientôt à mes yeux.


Miblait àvoîr repris courage; ses parties aMctaient de grandes espérances et paraissaient croire qu'un changement ministèf~ neserait nuUement impossible dans le cas delà rupture des puissances Occidentales avec laRussie;

A Constantihople, à la date du i3, on n'avait de nouvelles de Paris que portantia date du:5,et nécessairement on ne pouvait connaître encore le départ des ambassadeurs russes de Londres et deParis; cependant on le croyait a peu près certain. On avait remarqua que, depuis ~l'arrivée du .Caradoc et des dépêches dont il était porteur.-le général Baraguey-d'HiIliers avait pris une aUui'e desplusguerrières. 11 était question d'employer le commandant Magaan à l'armée d'Asie; il y prendrait le rang et le titre de pacha pour ppuvoir-diriger en chef l'étatmajor générât de aette armée.- La frégate américaine; (pli a amené a ConstàntiBople le ministre, des Etats-Unis,,était allée le 10 moulUer à la Spexxta, elle attendra des oTdrës ultéfieurs. Dans l'audience que 1m a accordée sultan le 10 février, cet ambassadeur a assuré lG sultan que jte peuple et le président des Etats-Unis ~yn~jj~hisaient avec lui et applaudissaient a ses efforts ipour défendre l'indépendance de son empire. EnSn, à la mi de! son discours, ce.qui est, assez 'sighijicâtif, il a Tàppelé, tB la gloriËant, la noble résistance du sultan (textuel), lorsqù'après l'issue 'malheureuse delà guerre de Hongrie, "il Be voulut pas, malgré les instances de la Russie, .consentir à livrer les proscrits hongrois et.polonats.cM de !a.h'6er(é, qui étaient venus lui demander ~asile.~ SuivantM.SpeDce! cette action d'AbduI-Medj[id sera toujours spn plus beau ti~ la reconnaissance de l'humanité et de tous les peuples libres. A. Neff!Mr.

TfËtËSRAPHJtË PRÉVUE. Kous' McevoBS par Marseille, le 27 février, les BouTelles suivantes: aGonstantmopIe.ISfevrier.

UncpnToi, pùrtaDt 10,0~)0 hommes de l'armée ti~qae,-esi prêt partir pour ~totta.

t Le~fraid qui a augmenté, a ralenti partout les hpstHhës.

Leë Russes chërchëilt 5 conclure ua traïië d'aUiance avec les Àfghaas contre l'Angleterre Kbivarésiste.t ), .«touIon,27iëTr!ar. On pi'épare.des bateaux à Tapeur pour tràt)sportêr plusieurs régimens de catalérie. On travaille a l'arsenal nuit et jour. (Faua~.)

On écrit de Berlin le 25 février à .1~ Cas~ de C'o!o~(e: (f Nous avons reçu la. nouvelle que l'Autriche s'était déjà ralliée aux puissances occidentales contre la Russis. Il y aurait probablement d'abord une déclaration. Les stipulations .suivront. B II ne se présentera -pas de difncultés, car les puissances occidentales ne demandent que des .choses que l'Autriche doit désirer, savoir: 1" une digue contre l'ambition iie la. Ruasie~Zo une extension ~e~Ia liberté ou commerce pour tous les peuples. L'Autriche n'aura a demander que des g'aranties relativement a .certains'.dangers révolutionnaires. B Un ,des objets les plus importans qui se discutent en ce moment entre le gouvernement prussien et .te cabinet de Saint-Pétersbourg-, p.'st la question de sa-, voir quel parti prendra, la Prusse dans le cas une Ûotte anglo-française entrerait dans Ma Baltique. Là Russie demande au.mbins que ies .ports prussiens :pr!Èa de la frontière' russe soient 'fermés aux' vaisseaux fran{'aisieta.na~lais. s IjC. Russie fait la même demande a la, Sûëde. Toutefois.. notre gouvernement ne veut pâ: se ~ër a cet égard, c

Nous sommes inviter insérer communica-

tion suivante:

«Les obsèques de M. de Lamemïas auront liei demain matin, a huit heures. L'autorité' a -été avertie que quelques perturbateurs se proposaient de pronter de cette triste.circonstance pour faire une manifestation anti-reHg'ieuse~utl&ca.ràctèi'e hsstile n'échappera, h personne. Des ordres sont donnés pour que les .membres de la famille et_Ies anus du défunt désignés "par les exécuteurs testamentaires soient seuls admis àsùiTreIeconToi.i"–(CoMmMM~Me.)

\NMVE~SB~~m..

-aris.

tc&, n~yeUes. ~5 fE,en or.jeommencent & circuier. Leur diamëïreest un péum~ricur celui du

Je lâchai bride, et, laissant mon cheval aHer a t Tqlpnté, je tombai dans une suite de pensées à la, fois- d dôucès~péhibles. Je sentais que l'amour dont mon cœur était rempli s occuperait toute ma, '\ié; que,, dorénavant, cet amour serait le pivot de toutes mes espérances, le puissant s mebile de toutes, mes actions. Je venais d'atteindre s l'âge d'homme, et je n-'ig-iiorais pas cette vêrité.qu'un. j] amour pur comme celui-là, était le meilleur préserva- tircoRtrele.s, écarts de-la jeunesse~, la meilleure sau- L ,ve~arde_ contre .tous, Jes entramemens dang-ereux.. r J'avais appris cela de celui qui avait présidée ma pré- t mièrë éducation, et dont.l'expérience m'avait ét6j)lus t d'une fois d'un trop puissant secours-pour .que-je ne lui accordasse pas toute confiance, plus d'une fois j'a- r vais eu occasion de'rëconnaitre la justesse .de ses avis.. -La passion, que j'avais ..inspirée à.-cette jeune nlle s éi~ait, j'en' àvN! conscience, aussi prdft.)nde,.a.u8si ar- .p dente que celle que j'épcouvais moi-même; peut-être s ~-plus vive. encore; car mon .cœur avait comru.d'a.u~Fes .q an'eçtions~.tandis.quë l~.sien .n'avait jamais-battu que B sous l'ulû.uence des. tendres soins ..qui. -avaient en~ I touré son enfance. C'était son premier sentiment puis- 1: sant, sa première passion.' Comment n'aurait-il pas f envahi tout son ctpur etidocuné~toutes ses pensées? t à Elle, ai bien faite pour l'amour, si semblable a la Ye- v nusj'nytholog'ique? Ces ré&exions n'avaient-rMBL-ûue d'ag'réable; mais a le tableau s'assombrissait qinanQ je'cessais dë~considë- é fer .le. passé.. Quelque chose, un démon sans doute, BM t di&ait tout bas Tu ne,la reyerras'pius jamais é Cette, idée, tout hypothétique qu'elle fût, sufnsait d pour me. remplir l'esprit~ de sombres présages,'et je me mis.à iRterroger.l'avënir. Je n'étais point en route, v pourune,de ces .parties d~ plaisu' de laquelle on. ra- a vient a jour et. a ~eure nxes. J'allais 'aS'rbnter'des' u dangers, Jesdang-ers du .désert, dont je, connaissais toute' la gravité. Dans uos plans 'de la. ùuit précedeù- t të~ .Seguin ne m'avait pas dissimula les-përils d~ no~- r tre expéditio'o. II me les~avait de~illês aya.nt de m'im- t 1, peger.l'ëBgag'emëutdelasuiyre., ~c c QniBiquësMmainës auparavant, jem'ën serais peu 'r F préqoeBpà; c~p~rus-mêjne~ainaiënt mo~d'e~iia~Qn'd8~plHa..N~.a~is, mes q etaîêntM~ch~n~ da~èt~ qüe là'aip '): i

centime et da t& pièce d'argent de Sh) centimes niais la pièce d'or est plus épaisse et sensiblement plus lourde, a. ràisop de la densité relative des nutamE Dànsla-piëce d'or, la tête-regarde a. droite, tandis Qu'elle,regarde a gauche dans la pièce de-cuivre. Le centims a d'ailleurs un aigle au revers qui n'existe pas .dans la pièce d'or. La pièce, nouvelle ,n'a pa~ de cordonnet; 4a tranche est absolument unie, ce qui la. rend difficile à saisir sur une surface unie. –Le mo~ement hebdomadaire-de la Caisse d'Epargne de. Paris a donné les résultats suivans L .Versemens reçus par la Caisse d'épargne de Paris, les dimanche 26 et lundi 27 février, de 3,400 déposans, dont 426 nouveaux, 341,228'fr. Remboursemens effectués la 'eemainë dernière a 2,264.déposans,'dont 708 soldés, '713,523 fr. 33 c. Rentes achetées a la deraandedes~déposans pendant la même semaine pour un capital de 169,721 fr. 80 c.–Pn lit dans les Ta&~MM~jRocAc/b~ du 25 février': K Un service régulier de bateaux à vapeur transatlantiques'vient d'être établi entre Liverpool, TonnayCharente et Nantes. Quatre steamers neufs a. hélice, de première classe, ont été aSëctés a cette ligne la Zo!'re, de 600 tonneaux la CAa~K<e, de 600 tonneaux; .le fy~o~, de 200 tonneaux; le P/M<o, de 240 tonn~x. Ce service, est.régulièrement établi.~ )) Le P/M<o, de la force de. 60 chevaux,, a 6té expédié 'd.e Mv~rpooi le 22 de ce,m.ois;.il touchera, a Nantes le' 26, sera.a-Tonnay-Charente Ie28, prêt a prendre char-. ge pour Liverpool, et partira plein ou non le 2 mars. )) –On:litdànsle.JoKrKa~M~faM~: <!r NoHs'annqncions l'autre jour que,par.suite des 'préparatifs de guerrë,;unepanique s'était smparéè'des -î3 propriétaires et capitaines .de navires russes en ce mo-~nient dans les ports de l'Angleterre, et dont on -se hâ- tait de se défaire, irpara.lt. qu'il en est de même en Frant-e; ainsi nous avons en vente, au, Havre, letroismâts russe ~c: et le brick O~CM's.B D

Nous apprenons, par une dépêche de Liverpool, que le steamer ~r!'e< de la ligné Cunard, s'était mis* à la côte'le 15 février a Jersey-Plats, près New-York, enarrivant a Liverpool dsuia ce port..On .avait'immédiatement envoya des'allèges qui opéraient le déchargement. On espérait remettre l'Wcs à not sans qu'il eût éprouvé beaucoup d'avaries.

–~On écrit de Wiesbaden à 6'<t.M~<' ~-Po~/Mde Francfort: a Nous apprehona qBeJa-commuae d'Eng'èBhaIm se prépare, à émigrer en Amérique. Cette commune est propriétaire d'une forêt considérable qu'elle se propesè de yendre~.l'a.dministration_des domaines, s. –La dame M. demeurant rue Galande, avait formé dimanche le prpjet.de sortir avec sa petite aile Julie, âgée. de cinq ans, pour faire voir a l'enfant le cortège du bœuf gras. Après avoir fait la toilette de la,petite, la mère procédait a la sienne. Pendant ce temps, Julie, qui contamplait son ajustement, trouva qu'une fleur manquait a ses atours.

Malgré défense de sa mère; elle grimpa-ën s'aidant d'une chaise jusqu'à la hauteur de la fenêtre, ann d'atteiudre un pot d& violettes de Parme placé en dehors de l'appui. Dans un mouvement qu'elle nt, elle perdit-l'équilibre, et la malheureuse enfant, préeipi- tée de la hauteur d'un cinquième étage,, vint se briser la colonne vertébrale sur. le pavé.

Depuis ce moment, la. dame M. est en proie à des spasmes convulsifs qui font cramdre pour ses jours. Dimanche dernier,, la foule des curieux s'était pressée tout le jour sur la berge du quai du Louvre n pour admirer le navire a vapeur, le J!.srom~K:Jre, ve- naht de Bordeaux, lorsque yers. sept heures,, au.mo-'ment où.la nuit .commençait à se faire, ~n jeune homme, qui se'trouvait tout au bord du quai, fut saisi d'un étourdissement, perdît l'équilibre et tomba a l'eau.- Heureusement sa, chute .avait, pour- témoins Jës ma- telots du navire; l'un d'eux; 1~ sieur Masset, se préci- pita..immédiatement -a &on secours, et, le-sa.isissantpar ses vétemens au moment où il reparut à la sur- 1 face, le ramena vivant sur la berge.' ] 'Des secours furent d'abord donnes.au~ poste de. l'O- i rangerie a ce jeune homme, qui. avait entièrement perdu CQnnaiasance, puis.on.Ie tran&pprta:&, l'hospiee de Ja.,Charité,.car:la,. secousse qu'iLa.valt reçue, avait produit surson organisme- .un tel e-ïTet, qu'il sentait j y 'paralysé il pouvait pas prononcer une seule' pa- < rôle'et conservait une immobilité; nature à faire 1 supposer qu'il était frappé d'idiotisme..

-Cet individu, qui paraît âg-é de dix-huit "ans environ, n'est porteur d'aucun papier, et-il a été impos-~ siblë jusqu'à'; présent de savoir 'qui il .est. Oh suppose toutefois qu'il doit être employé dans quelque maison t de commerce dë.détail, car.on a/trouvé 'dans' ses po- < ches de menus poids du système décimal. <

)T~

maiso!! ,de ~a epMBAe~îE DES ixoES: yiept de jolodre à son coMmerce d(? ca~he~~ htdes et de France la vente ea détail des d&nteiies noires et bLancites de tes fabriques d'.A~n~M, J?fM~nMët CAaH~y. =

~Mr <OM~M ~M KOMeeHM f:M ~OUf

Le sMr''t!!in; de (a rëdsctioa jsM. HCBAm6-

tre était attachée & la. mienne. Que serait-ce donc ai Je démon disait rrai ? Ne plua' la revoir, jamais jamais ASreuse pensée et je cheminais' affaissé sur ma sellé, sous'l'innuence d'une amëro tristesse.. .Mais je me sentais porté par mon cher Moi'ô qui semblait reconnaître son cavalier; son dos élastique se soulevait sous môi~ mon âme répondait a ~'sienne, et les ëfôuves de son ardeur réàg'issaient sûr moi. .Un'instant après .je rassemblaisJeBr~neset'Je m'élançais au galop pour rejoindre mes compagnons. La route, bordant la rivière, la traversant de temps en temps au moyen de gués peu profonds, serpentait à travers les'vallées garnies de bois touffus. Le chemin était 'difj&cile k cause des broussaiMes épaisses et quoique les arbres eussent été brûlés pour établir :'route, on :n~v voyaifaucuji signe de' pas sag& antérieur, a peine quelques pas de cheval., Le .pays palaissait',sauvage'et complètement inhabité. Nous~ en voyions preuve dans lea renconfres fr6quentes de daims et d'antil6pes,qui traversaient te chemin et sortaient des ta Ilis sousie nez de.nos chevaux.

,:pe 1~mpsell t~Il1pE),)3,.routes'élojgnf\it beauçollp .de

~D.e'ienips en tempa, la jroute s'éloignait beaucoup de la riYièr.epour éviter s'es coudes nombreux. Plusieurs fois nous traversâmes de larges espaces de grands arbres avaient été abattus,' et les, défrichemens a-. yaient été pratiqués; mais.cela devait remonter a une 'époqlie très reculée,.car la terre qui. avait .été remuée 'avec.Ia.charrue, 6fnifmainteBant'Goutertë de fourrés épais et impénétrables. Queiqùe~ troncs brtsés et tbmbant en pourriture., quelques. lambeaux de murailles écroulées, en adobé, Indiquaient la place le f'OHc/M dùsettlera~~êtéposé. Nouspassâmfg près d'ulie, église en ruines,, dont les vieill&g tourelles ~'écroulaient, pierre a pierre. Tout. autour, des monceaux d'udobé couvraient la terre.sur une étendue de plusieurs acres. 'Un.vulag'e prospère avàit existe la. Qu'Htait-il devenu?'0ù'étaient ses'habitans aS'airés ~,Un chat sauvage s'élança du_milieu.es ronces qui recouvraient les ruines, et s'enfença. dans. la forêt un hibou s'envola lourdement du haut .d'une coupole croulante, et voleta aqtouR-de .-nos.têtes en. poussant .son ~plaintiC « woû~ou-à;, ? ajoutant ainsi .unirait de plus a cette'scène de dégolation. Pend&Bt que-n&ua- travprsious ces -rumeSt un BUeiMe.e mort MMis etïviMBnait, trotïbM seulement par le. houlottle-

Departemens.

tttè-e~VMaiae. Louise-Jeanne Toupé, en rëHg'ion sœur Saint-Dominique, déclarée coupable du~crime d'incendie, avec admission de circonsta.nces at'tënu~ntes,.a. été condamnée aui travaux forcés a perpétuité par la. cour d'assises d'Ille-et-Vilaine. Nous donnerons demain le résumé des débats

Etranger,

CaH&H~niè.–On lit dans le ~tp-Fot'A J~yaM du

14:

a Dans-l'après-midi du 4 janvier, San-Francisco a. été en .proie h la .plus vive émotion. Cent cinquanteneuf Chinois ont été arrêtes et conduits au poste de la police. L'autorité avait été iBforméeque des difncultés .étaient sur le point de surg-ir entre les din'érena résidehs chinois; on disait qu'une partie, d'.entre eux voulait forcer l'autre a. payer 'des taxes. En conséquence, la police a cru devoir intervenir et procéder 1 une arrestation pour éviter un connit. Après de plus amples informations, on a su qu'une log'e de.la Société de la Triade était sur lo point de se former pour fraterniser avec les révolutionnaires chinois et .leur procurer du secours. A la suite de cette enquête, ils ont~tousétérelâchés. D On a'des nouvelles de San-Dieg'o dù5 janvier et de Los-An'géIos du 31 décembre. Un correspondant du ~feraM, de~ San-Biégo, fait, a la daté du 5 janvier, le compte-rendu suivant de l'expédition du capitaine

Walker.

a La barque ~Mi<s est arrivée le 20 décembre-av.ec 230 hommes de renfort pour lecapitaine ;Walker. ils .ont immédiatement'débarqué. Les natifs, à leur "approche, ont pris la fuite, et on ne lésa plus.revus. 'w_Vingt-quatre heures ~après l'arrivée de l'ji/n'M, soixante-cinq hommes ont reçu ordre de marcher contre la ville .de santa-Tomas, sous le commandement du capitaine Geo.-A.,Davidson, qui réussit à prendre la. ville sans .coup-férir. Melendrez et-Negretë ont-pris la fuite les propriétés 'qui- leur appartenaient & la Grullaont été 8aisies:et~tnployée~-pQur-l'expédition. Ces propriétés consistaient principalement e.n chevaux et en bétail, qui sont mamteBant en sûreté dans la vallée d'Encinàda. K. Le drapeau des deux étoiles flotte maintenant sur I&Bassc-Californië.. A Eneinada, toutest'tt'anquille~; on. n'y.est occupé 'qu~a satisfaire les besoins matériel~, auxquels les troupeaux dont l'expédition est en po&session suppléent

abondamment.

~L'expédition a été favorisé par la~présence d'une dame américaine; épouse ~du capitaine Chapman ,'qui appartient au premier parti qu.Vieille-Garde,dont les soins envers les malades et les blessés, les actes et les paroles d'encouragement et la bravoure personnelle, ont grandement contribué au succès de la campagne et au bien-être dea expéditionnaires.' )) Durant le siég-e d'Encinada, elle était constam- ment au poste de dang-ër, cha.rg'eant et passant les armes aux combattans, et'faisant feu ~Ile-même plu~ sieurs fois sur l'ennemi a travers les~ meurtrières. Sa bravoure ét&it telle, qu'elle étonnait ;même ceux qui connaissaient le mieux son audace et son caractère i, résolu. )) Le corps d'expédition contient des hommes de toute profession on y compte quelques ing-émeurs qui sont en train d'inspecter la ville d'Enciuada, son port et ses approches,'divisant le terrai~ en-rues et en blocs, et surveillant les réparations, fortincations et constructions érigées par le-nouveau g-o~vemè.ment. Les trava~x~de défense-dû port. d'Encinada sont déjà, tellement avancés qu'on epusidère. cette, ville comm: imprenable par toute force que Santa-Ànna ou d'autres pourraient envoyer contre elle. Les appro- visionuemens .pour. les troupes sont abondans: et a l'abri, de sorte-qu'on pourrait résister avec succès mêméaunsiég'e. ? Le colonels'Wa~ker a- lanc~ un~ proclamation invi* tant les habitans a reconnaître le nouveau g-ouvernement, et promettant de protég'er quiconque se montrera bien-disposé'. Cette .mesure a produit un bon ef- fet. On reçoit.journëllemeiit des visiteurs qui vannent donner leur-adhésion au gouvernement existant.

;)) Le capitaine .pavidson stationne .avec sa compa.-

gni&.a La-GruIIa,pr,ès Santà-Tom&s..Le reste des for~ ces est à Ëncmada..Les bleEsés sont en bonne'voie de gT.térisoH.f »

ABgteîfPfe.MNDMS,ïéYriei'.

Chaajbre~i~s !ar<ts,

t.E COMTE c'ELLÈ~B~RousH II paraît, d'après lesdérnières nouvelles deSa'nt-Pétersbburg, que 12 frégates et corvettes russes se disposaient à partir au moment de la débâcle des. glaces dans la Baltique. Je -désirerais savoir si le g'0uvernement de S, M. se propose d'adopter des mesures pour les empêcher de sortir de làBaltique. II sera facile a. cette :escadre 'russe, en cinq temainea de temps, de tourner par. le nord .de l'Ecosse'et de l'ïriande, et .de capturer de~ havirea marchais anglais qui no s'attendraient pas a cette ~attaque. Le noble lord mentionne ici diverses parties du monde-où stationnent des 'batimeas de guerre russes, et il dit qu'il n'est pas invraisemblable, aussitôt après la.déclaratiou de guerre contre la, Russie, que ces,b&timenB s'élancent sur la. partie de. notre marme qui ne

ment d& l'oiseau de nuit et pKr le < cra~A-craK& e des' fragmens de poteries dont. les .rues désertes' étaient parsemées et qurcraquaieht sous les pieds d~ nos chevaux.. <

Mais où donc Étaient ceux dont-l'écho de ces murs avait autrefois répercuté.les.voix? qui s'étaient agenouilles sous l'ombre sainte dp ces piliers jadis consa- créa ? Ils étaient partis; pour quel pays? Quand? Et pourquoi? f Je 6s ces questions à.Sfguin qui me répondit laconiquement v

'–« Les Indiens! )) » C'était l'œuYre du cauvage &rmé de sa lance redoutable, de son couteau a, scalper, de son arc et de sa hache de ~combat, de ses nèch es empoisonnées et de sa.torcheiticeBcL'taire~ –Les Nava;joe9?–demandai-je. –Les.NaYajoeoet.Ies.Apach~ –Mais ne viennent-ils plus par ici.?. Un sentiment d'anxiété m'aYait tout.à coup travër- se l'esprit. Nous étions encore tout près de la maison je pensais a ses murailles sans défense. J'attendais la, 'réponse avec anxiété. –nn'y'yiënnent.plus.

'–Etpourqudi? Ceci est notre territoire,~ répondit-il d'un ton Bignincatif. 'NèBS voici, monsiaur, dans un pays vivent d'étranges habitans;vou8.verrez. Malheur a. l'Apachë! an au Narajo qui oserait pénétrer dans ces fo-

rêts.

A mesure'que nous aTa.n.cion?, la contrée devenait' plus ouverte, et nous voyions deux chaînes de~hautes collines taillées a pic, s'étendant au nord et au sud sur les deux rives du neuve. Ces collines se rapprochaient tellement' qu'elles semblaient barrer com- plëtement la rivière. Mais'ce n'était qu'une apparence. En;avan$ant plus loin, nous entrâmes dans un deces~rribles passages queTon.désigme dans le. pays sous le nom de & ca~o~M (1) )), et quel'on .voit iadi-~ qués si souvent sur les cartes do l'Amérique intertro-

pieale.

La. rivière) en traversant ce. canon, .écum&it entM deu'sunmeneësreshera taillés a, pic, s'élevant a une (L) Prohcncez <'<:f<oM~.

f!ër& pM sous-la ~Mtectioti da convois. Quant a; moi, -je pense, dit-il eu terminant, qu'il ne faut pas perdre un instantpoùr adopter des mesures s6n d'empêcher les navires russes de quitter la Baltique.

le COMTE ABERDEEN: Je pense que mon noble ami,. familiarisé comme il l'est avec la direction d'opérations militaires d'une haute importance et d'une vaste étendue, ne compte pas beaucoup sur'une réponse de ma part a sa question. {Ecoutez-!)

J,'espère que mon noble ami- reconnaîtra que le gouvernement a fait preuve de la même activité et de la même vigilance que celle que sa seigneurie déploya souvent elle-même.

--Je refuse de répondre Ma. question qui m'est faite, par la raison que la réponse que je pourrais y~aire, ne 'serait utile qu'~ la puissance contre laquelle nous agissons. (Ecoutez!) Je préviens vos seigneuries qu'à l'avenir je crois de mont/devoir de ne répondre a aucune question-qui pourrait m'être adressée touchant les projets d'opérations militaires. Mon noble ami vient de dénnir avec plus ou moins d'exactitude la position des forces navales russes dans différentes parties du monde mais il a commis une grande erreur en disant qu'on ne les surveillait'pas. (Ecoutez !): Je ne crois pas toutefois devoir en dire davantage a ce sujet. J'espère que la chambre comprendra et ap- préciera. l'opportunité des raison~ qui m'ont'engagé ne pas répondre a l'interpellation du noble comte. ` Chambre des eomnnaM).

'smw.CLÀY: Je demanderai au noble lord John'~ Russell le ai les navires russes'frétés'par des négo- ciàns anglais pour apporter du blé de la mer Noire et autorisés par unnrman du sultan (publié après sa dé- claration de guerre contre la Russie), a passer par le Bosphore et les Dardanelles, seront laissés passer sans être inquiétés par les bâtimens de guerre anglais en cas de guerre entre l'Angleterre et la Russie;-2" si 'le gouvernement usera de ses bonsofnces auprès du gouvernement français pourassurer aux navires dans cette situation, un sauf-conduit vis-a-vis dea croiseurs

français? Y

JLORD JOHX MJSSELL L~ question est aussi, délicate qu'intéressante mais il serait a désirer que ces demandes fussent adressées à qui de droit. Quelques navires russes, frétés par des négpci&ns anglais, ont ëté, sur la demande faite .par lord Strattford'au sultan, autorisés a passer librement, dans le Bosphore et les Dardanelles. On veillera & ce que cette autorisatlon reçoive son exécution. Lord JOHN M?MEt.L annenee qu'un budget supplémentaire pour 1'&rmée sera déposé sur le bureau de la chambre c&soir du demain, et, vendredi prochain, il demandera à,la chambre, de se former en comité sur ce budget. Lundi, Je chancelier de l'Echiquier, dans un comité du budget, fera son-exposition financière habituelle. M. GJBsp?! appelle l'attention 'sur la question des neutres il voudrait savoir si; en cas'de guerre, des navires charges de marchandises (non- munitions ou articles de guerre) et sous pavillon neutre seront pro-. tég-és contre l'agression. LORB JOHN RtJSSELL Cette question très délicate et très importante est en cemomentsoumise a l'examen du g-ôuvernement. Il n'a. pas encore été adopté de résolution permanente, mais avant 'qu'une déclaration de guerre ne soit faites-la résolution et l'intention du gouvernement seront complètement communiquéea' au monde. (Ecoutez.) Le rapport du .comité de subside est approuve. -M. BUCK demande'quelques explications sur le navire anglais de commerce qui se trouvait dans le port de Sinopeaumomentdù combat.

sm JAMES SRAHAM répond que ce 'navire venait d'arriver à Sinope-, lorsque le combat commença, et quoique sans armes, il eut a essuyer le feu que les Russes dirigèrent avec barbarie sur lui, et lorsque.'1'équipage gagna la, rive, il fut maltraité par la. populatign qui lecroyaitrusse. r sîR DE ~:yET'ANS-demande ~quél a étë le résultat des renseig'hemens pris sur la mer Noire. siR JAMES.GEAHAM Nos croiseurs sont allés plusieura_ fois~a Varna; a,l'entrée .~le la mer d'AzoS'ëtsurla côte de Circassie, et ils n'ojitTencoatré nulle part de navire russe. ~sps~mf.–MADR!D, février.–L?t Gf-'s~<e ~c ~fapublie le bulletin suivant -sur l'aRail'a de Sara-

gosse: .j.t

9!I!f!STÈREDELAGUERRE.

s Des dépêches reçue& par le gpuvernement'relâtivement au soulèvement qui a eu lieu h Sarag-ossë, n résulte que, le 20, a midiy heure a laquelle devait se mettre en marche pour Pampelune le premier régi-ment ~le Gôrdoue, conformément a. un ordre royal reçu'la,'veille, le régiment à la voix de son colonel, le brigadier Hore, avait pris. les armes se déclarant en rébellion dans le fort de laAIjaferiaron il était caserne. B Le chef rebelle laissa, d'ans cet endroit ÙBe partia d'un bataillon et dirigea l'autre au .pont de pierre sur l'Ebre pour en prendre possession.

En même temps, des groupes d'habitàns cju'ar.maiant les révoltas avec .les' armes qui ae: trouvaient dans les magasins du fortet du régiment..de Cordoue, com-mehcèfënt a.-se- .réunir dans le fort, tandig que d'autres groupes armés qui parcouraient ]es rues s'établirent dans les avenues~ des casernes, arrêtèrent et renfermèrent dans diSérentes m&isona les chefs et of.nciers qui s'y rendaient.

hauteur de plus. damine piads, ot. dout~ les pFQ~s, mesure que nous nous en approchions, nous figuraient deux'géàns furieux .qui, séparés-par une main puissanté, continuaient de se menacer l'un l'autre. On ne pouvait regarder aansunaentimentdë terreur, les faces Usses d~ ces.énormes rochers, et je sentia un frisson da.ns mes veinea qu~nd je me trouvai sur le seuil de.cette porte gigantesque. 1 Voyez-vous c~ poinf–dit Seguin, en indiquant un'e roche qui surplombait la, plua haute cime de cet abîme..

'Je os'signe que oui,-car la question m'était adressée. Eh bien wilàle saut que vous étiez si d'ésireux -de faire. Nous ~'ous ayons trouvé you% balançant contre ce rocher l&-ha,ut. –Grand Dieu m'écriai-je, considérant cette effra.yante hauteur.. Bien que solideaient assis surma. selle, je me sentis pris de vertige a cet aspect, et je fus force, de marcher quelques pm.. –Et'sans votre noble cheval,–continua mou corn-. pag'non, le docteur .que S voici'aurait pu. se perdre

dans toutes-sortes d'hypothèses en. examinant'ce qui gérait resté, de vos os. Oh Moro t fbeau Mdro Oh mets ~o< ya 1 ya. !dit avec le ton de l'as'sentiment le .botaniste, regardant le précipice,'et semblant .éprouver le même sentiment de malaise que

'moi.

Seguin était venu se placer a côté de moi, et nattait de la main le coude mon'cheval avec un air d'ad-

miratiCtn. ,.?' '~1

–Mais pourquoi donc,–lui dis-je, me~ r&ppelant les circonstances de notEg première entrevue,pourquoi donc étiez-vous .si désireux de posséder Moro

'–Unefantaisie..

Ne puis-je savoir pourquoi ? Il me semble au fait que vous n~âvez dit alors que vous ne pouviez pas me l'apprendre? –Oh si fait; je.puis facilement 'vous le dire. Je vou~lais tenter l'enlèvement de ma. nllé, et j'avads besoin pour cela du secour de votre cheval. '–Mais, comment'? 2 C'était a.v9.nt que j'eusee entendu parler de l'ex- péditionpM~etée-pa.r nos ennemie. Gemme je n'aTais aucun espoir de la recouvTer au-

a An pt-eim~a.vis que re$atlecapitame-~eaéralde ce grave événement~ il montai cheval avec ses aidaede-camp et ofnoiers d'état-major, .et ordonna la M~ matioh des forces disponibles des régimens des gr~ nadiera, de Bourbon et de Montera, et desbattenea dt) campagne stationnées a, Santa-Engracia.

» En attendant, il dispersa quelques groupes d'ha;. bibtns armés et s'empara de plusieurs maisons ou.'ê~iënt enfermés des ofnciers. Cependant les soulever maitres'dë zone comprise entre les portes delPm"- tillo et del Angel, c'ëst-a-dire entre le .fort .do la AIja~ feria et le pont.de piei'l'a'aientp6nétre.dans la villarpar la dernière de ces portes, mettant des forcer dana les vastes et solides évinces de l'Hôtel-de-Yille, da Honja, du séminaire, du palaisde l'archevêché et dans la première piaison de la rue Cuchillena. )) Ayajit connaissance de tous ces faits, l'autonté militaire ntune reconnaissance de tous les points oc~ cupép par les rebelles et occupa quelques.maisons qm permet.taiant d'observer toùs-leaM mouvpmens~Et voyant que la nmt s'approchait et que 1 attitude du.ne partie'des-habitana était au moins, douteuse~ pouvait devenir hostile, le capitaine général, résolut d'attaquer la place de.la Seo, qu'on poS~-ait appeler le quai-ticr général de l'ennemi, puisqu'il ét~it mai.re de ses plus importansédincea. ))I1 ordonna que l'attaque se ferait sur trois <olo~ nés, dans trois directions différentes, secondée pat les 'feu-! d'une section d'obusiers placée favorablement. La brigadier Hore; chef ostensible des forces soulevée~ s'étant mis a la. tête d'un gros peloton d'habitans armés et d'hommes de son régiment, seport~parla. rus. del Pilar a la renco.ntre de la colonne d'attaque, composée du régiment des -grenadiers; commandée patson colonel le marquis de Santiago. ))Ye brigadier Hore se lança aTes impétuosité sur la colonne mais, re~ et chargé a son tour avec vigueur par les grenadiers; lui et son cheval tombèrent morts, traversés tous deux par un grand nombre da balles.

D La force qu'il commandait recula ~ecunaper~ "considérable;, mais la nuit étant venue, le capitainegénéral' donna l'ordre de suspendre complètement 1~ mouvement de? colonnes, qu'il disposa, su~-ant son plan, pour. l'attaque des rebelles le lendemaM & la. pointe du jour. ~y s Ceux-ci occupaient les édinçes situés a. la pdr~ del Angel et de la place de la. Seo, et la plus" grande partie du pont de pierre, dont ils coupèrent le passage.. par une barricade faite avec des charrettes. Un dét~<'hemeot et les nouvelles recrues reçues dans le régi-. c' ment les jours précédenB, continuaient d'occuper-1s ~ort de ~AIjaferia. Le.générBi adopta les dispositions néeessan-es et plaaça, les forces sous ses ordres pour l'attaque de l'ennemi'.danstoutëa ses'positions. )) Dans cette situation, deux capitaines et-un s~eofncier du régiment de Cordo'uesepresentèrejit,vers deux heures du matint a ses postes avancés. Conduite! en sa, présence, ils déclarèrent que.-le bataillon qui occupait le pont avait'fait un mouvement de retraite en désordre, conséquence naturelle de 1& démoralisa* tion qui s'était déclarée parmi les hommes de ce bataillon par l'absence prolongée 'du brigadier -Hoi'F, qu'ils soupçonnaient avoir été tué ou fait prisonniers a Une partie des habitans armés qui s'étaient.réuin~ a,u bataillon, le suivirent dans sa, retraite,, mais les autres, en plus grand nombre, cherchèrent un refugs dans les faubourgs. Alors le général ordonna aux 1 deux capitaines de tâcher dé rejoindre le batainon pour l'engager a, retourner a, Saragos.so et à rentrer sous l'obéissance dont avaient donné un si noble exemple les autres corps de 1~ garnison. Les enbrts dès-capitaines furent inutiles. )) Le bataillon était alors commandé par le Iieut&. nant-colonel du régiment, un chef de bataillon nom- me Garcia- et quelques autres, ofnciers, en petit nombre il se dirigeait- sur H.uesea, mais avis aTait-été envoyé aux autoritéa de cette-viUë de ce' qui s'était pas.sé, ainsi qu'a celles de Lerida, Barcelone et Pampel'une par le go'uvel'neur civil, de cette province.

)) A M pointe du jour, le général 61 occuper les mfttgfHMd~t.s'~aient emparés les,-jjebel~ls-saîr et la nuit pTÉc6dens.Dans quelques-unes, on trouva .quelques soldats du régime&t de Cordoue et plusieurs .h&bitans qui se livrèrent gans résistance, j )) Les autres points .occupés par les révoltés avaient été abandonnes pendant.la nuit. I~e commandant D. Juan Baututa Possas,. avëo une partip. de l'escadroa des chasseurs de Bailen et un autre du régiment de Morclië~a-s'est mis a la'poursuite des fuyards dont la, destruction est presque certaine..

)) En même temps, le général sommu de. se rendre les; révoltés qui occupaient !e fort de laAIjafëriaetqui étaient commandés par un ofncier nommé .la. veille par le bjiga dier Hore. Lea révoltés après avoi? mon- tré une grande répugnance & se rendre, unirent paF prendre ce ce parti, et l'ordre se trouva ainsi compléta- ment rétabli.

D~<13, faubourg Montmartre, &'?d< do'M~ des fabriques de. toiles de Lille et Lisieux.. DENTELLES YioLMD, ru& de. Ch&iseul, 4; f&brîque h Bruxelles, Montagne de la Cour, 92, –CH6c6LAtDESBRJÈRE,<)'~a~ ~m~NMM, g-OÙti agréable, f/cac!~ certaine. PhàTm.,r..Lëpelletiej'r~. La pâte Aubril pour faire couper lea l'~oirs~cnez l'inventeur, Palais-Royal, 133.–Ifr. le bâton.'

.renient, jRvnu'taia pénétrer- dans le pay,s, seul,o~. a'ee un ami sûr, et recourir a la ruse pour l'enlever. Leurs'cheya~x sont rapides mais ils na peuvent lutter contre un arabe, ainsi que vous aurez occasion d& vous en assurer. Avec un animal comme celui-ci, j'aurais pu me sauver, ~rnoins d'être entouré, et meme dans ce cas j'aurais pu m'en tirer au prix de quelques .légères blessures. J'avais l'intention de me déguiser et d'entrer dans leur villa.. sous la Sgure d'un de leurs guerriers. Depuis longtemps je possède & fond ` leur langue. –C'eutété la une périlleuse entreprise.'

Sans aucun doute mais c'était ma dernière ressource, et je n'y avais recours qu'après avoir épuisé tous les efforts après tant, d'années d'attente, je ne pouvais plus y tenh' Je risquais ma vie. C'était um coup de désespoir; mais, a ce moment, j'y étais pleinement déterminé i –J'espère que nous. réussirons, cette foig.. J.'y compte fermement. Il semble que la Provi!dence veuille enfin se déclarer en ma faveur. D'un cô* té, J'absence de ceux qui l'ont enlevée de l'autre, 19 renfort considérable qu'a reçu ma, troupe d'un'gros parti de-trappeurs des plaines de l'est. Les peaux d'ours sont tombées, comme ils disent, a ne plus valoir une bourre .de fusil, et ils trouvent que les PeauxRouges rapportent davantage. Ah j'espère en venir about, cette,fois. I! accompagna ces derniers mots' d'un profond soupir. Nous arrivions en ce moment a l'entrée d'une gorge, et l'ombre d'un bois de-cotonniers nous invitait'a-m repos. -–Faisons halte ici,–dit Sëguin. Nous.mîmes pied & terre et nos chevaux furent at- tachés de manière a pouvoir paître. Nous primes pla- ce sur l'épajs gazon, et nous étalâmes les provision) dont nouB étions munis pour le voyag'e. LECAPtTAnfEMAYNEREID.

(Traduit par ÀLMRBBt'REAtJ.) ç

Z/o M-~e s <~tM!'ft.


SPECTACLES DU 1- MARS' 185~. h, 1/2–OP);RA.– Les Hug'ucnots (Roger, M'~ e Cru.velli). I

7 h: "TBÉAT:ŒFRANÇA]S.–La Joie faitpCUI(Régnier, M" Allan, Dùbois), le. Bonhomme. Jadis,–Romulus. '? h. I/S–OfEKA-comQCE. L'Etoile du Nord BMtaille, 3,iUe Luprez),

S h. K/MITAME~S.

6 h. l/2–on&<L'HounouretrA.i'g'pnt;(La~i'-

riere, Tisserant).

T b..M./a–.THÉATRE-LYmQL'E.–L~ FillaiiiTisible. '? h. )'/))–YAtj'MVtu.s. Mesdames les Pirates, –un GouYcrneur.–Jobin et Manette. '7 h. "/))–Gt'MKASE. Le Piano de Bertho (Borton),–un Père de Famine, le Pour.

S h. J/S–TAMÉ~ES.–LeCarna.Yal partout,– les Erreurs du. bel Sge (Amal).

S h. 1/2–PAL;us-RO'ïAL.–La marquise de TurIipam,–Deux profonds Seëlërats. .6 h. B/)).–PORTE-sAi?iT-MAHTitK.Mousquetaires.' 6 h. l/3–AMB)su.– Lapriere des Naufrages, L la'Queue du Di~bIe~M' Laurent). .6 h. 1/3–GAtTE. Les Cosaques.

6 h. l/2–CtR(~E-nH'ERtAJL.–La Poudre de PerJmpmpin.

6 h. I/Z–THËATME-coM-rE.–CendrilloR. 8 h', "ctRQtiE-?<AFOi.Éo~ Tous les soira. llh. a 5–pAKORA9tA.–BsttaiUe des Pyramidee. ACADËMUE tMFËMALE DE MMStQt-E. Ce Soir mercredi, les 7.fu~M~)ot.<, dëbut&deM' CruveUi, ~.qui obtient un sL grand succès dans le rôle de 'alenthie elle & rëtaNi rair oui commence ]o quatrième acte, et que l'on n'exécutait pas dep'.irs'longtemps. Les autres rôles seront chantes parMM.Gueym.ai'd,Obin,etp.–

T~ATR-ErKAXCAM. Ce soir, 3' reprësem-a.tiO!'Lde;Ia.coQiëdiede.M'Emiie de Girardm: Ja JOe/M peMr, qui a. obtenu un si grand sucées de larmes, est adorablement jouée par M~L

Régnier, Delaunay, Guichard, M' Allan, Fix

et~Ëmil;e;T)).ibots. ;e~~anQtJE.–Ce 80tr, S~Tepresentation de

~Ftx: i6 ?. les iCO idiog. a ~aris. Adresser les coiïlmandes et ies demandes de prospectus au directeur de rAdtomtstrâtion, 4~ rue de Provence,, F'aris.

p~rlix 16 fê. les 100 kilog. à Paris. Adresser' -les'coenraandes et'~ les demail(es'de-pro s peét us au directeur d e ~l'Aîltùini s tration,'4-5', rue de P' ro vence, ~P' ar is.~

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'III a GFIS

CONSERVES ALiMÈNTA'mES VEGETALES PARMSPROCÉMSM~80N(~,s.9.d.g. g, ~»i1~8

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atJ?~ Les membres du conseil général de7.t: <\fli- B Mt C<emet)~n< sont invites a pe réunir au Mëge de la direction, rue Ancrière,33, a Rouen; le,mardi 2i.'mars prochain, a deux heures prëoises de l'après-midi, pour délibérer sur les objets à l'ordre du jour. Le directeur: UAtGNOEUx.

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S9 JM6 88 M54, MSSE M PARIS ET S'&sMfM 1/3. Le'début de la Bourse n'était'pas aussi 'briUant.que l'avait fait'eapërerlajohrnëe.d'hier. Il y avait des oifrea sur la rente.* On avait reçu eu baisse la cot& des principales placé de l'Europe. .La Cote tëlëgraphiqu.e.de Londres apportait les consolidés avec 3/8 de baisse à 91 911/8, et la seconde dépêche, datée d&une heure, partait les mêmes cours. Les métalliques de Vienne, d'hier arriva.ient avec 3/4 de baisse'8T 1/4, ce'qui jetait quelques douter sur Palliance'de'l'Autriche avec la France et l'Angleterre."On supposait que cette nouvelle aurait soatenu-les fonds autrichiens-si elle avait été considérée comme bfËcieIIe.- Ënnn, on pm'fait de_ 1 1/2 de baisse à Amsterdam sur le 8~1/2 0/0 hollandais.~ On disait que cette baisse gënérale~devait être attribuée :iux progrès de J'insurreotioti gTeeque.. Une dépêche de Marseille aurait, annonce que des troubles avaient éclaté à Athènes, le préfet de police aurait été destitué. Une' insurrection suscitée, par la. Russie san'alt éclaté en~Perse et'dans la Haute-Egypte. Ces nouvelles avaient un peu découragé let acheteurs,' et la 'rente 3 0/0 est tombée un moment a'6'! '?. Mais on ne s'est pasteati longtemps à.ce cours. TI y a beaucoup de rentes à racheter en liquidation, et l'on a' ~ait quelques enbrts pour faire monter les cours, ann de' faire lever te plus grand nombre: possiMe de primes. On persistait à: croire que les dispositions favorables du'cabmet autrichien n'étaient plus douteuses oiiailait même jusqu'à dtre que l'échange des Tatincations devait avoir lieu à Munich, et qu'un diplomate~francais Venait de partir pour cette vilie. Aussi la rente s'est relevée-facilement a. 68, et les.primes ont été repondues a. c& cours. Une g-rnude partie dès primes ont été .levée:?, et roh à cru un. moment que le mouvement de bai'sse allait recommeneeri; mais, après' aveir;aëcM a 6'? ?, on a..remontë a 6'315.; Ce, qui prouve qu'il .existé un fort découvert, c'est qu'il était difncile de reporter les rentes vendues, et qu'flya. a eu.jusqu'a,la de déport pour nn mars.

La.i-ente 4 1/2 0/J a fait 96 95 et ellea.~pnté a9'7 15. Les actions delà Banque de France ont nëchi de 5 a 2680. Les actions du Crédit foncier étaient plus fermes que ces jours perniers elles ont repris à 500. Le Comptoir d'e'sco:hpte a fait ?'! .50. Les actions d'Hergerange se tenaient à 2-10. Les'g'iaces d'Aix-la-Chapelle à 335. La vieille-Montagne a 495.. Le Im MHberly à '7&0. Les oblig-ations anciennes de la. ViUe ont baisse, de §.fr. à 1060~ tandis que les nouvelles ont monté de 5 fr. à 1100. Les actions des. Docks ont été tenues de 200 a. 2ù.l. Elles donnaient l!eu a. peu d'an'aires. .Le Crédit mobilier, a-varié pendant quelque temps de 6W a o~)5.0n a répondu les primes à. 600, et certe valeur est très demandée à ce eoufs. C'ëta.itëg'alemcnt aujourd'hui a. deux heures: que l'on répondait les primes de quinzaine des acticns de chemins

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MM. les Actionnaires de la rn.ATMRB Bt! ÇA- 'ACNES sotit prévenus qu'une assemblée g'ëné- ] ale extraordinaire aura lieu le 23 mars pro- 1 hain, chez M. Lemardetay, 100, rue Richelieu. Cette réunion aura pour but de délibérer sur 1" Reddition des comptes de l'annëo expirée 2e Rtfpport .d'une commission nommée par 'Assemblée générale du février dernier pour 'xamineE les propositions gérant, tendant a. nodiner les statuts.

Pour faire partie démette assemblée il faut itre porteur de 10 a.ctiWi.s'au moins.

Les actions devront être déposées au siège so):al, 51, rue Tai~bout, cinqjjurs à l'avance, soit tu plus tard le 15 mars. ii sera délivre uuTë:ëpis&ë. tNDUSTME, COMMERCE

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de fer. Le début de la Bourse était & 3 30 et a de baisse sar la cote d'hier; mais le mouvement dé-baisse s'est bientôt arrête; et comme on s'attendait à une ~raù(le pénurie de titres pour la,'liquidation; les cours'ont repris favewr sur toutes les lignes. On a répondu les primes à'1,100 sur l'Orléans, & 835 sur Lyon~àSSOsurLyon àla Mëditerranëe,.à 750 sur le Nord, a''737.50 sur les actions de l'Est, a. (?0 sur les actions.de Saint-Germain.

Ces-va'~urs se'soutenaient avec une ferme.të extraordinaire~CependaHt elles ne donnaient pas liea-àdes affaires. La Spëeulation est peu eng'ag'ëe sur les chemins, et une g'rande partie des acheteurs et'd&s vendeurs eut destitres ~leverou a. livrer. Les actions du Midi ont été vivement rechnrch'ees; elles ont repris a. 550. Les actions de Lyen se soutenaient plus difnci:emsntde~5a.8~50.. Les reports étaient presque nuls*et il y a même eu du déport sur quelques-uns'dos .principaux chemins de feB Les 'primas a.u 15 mars étaient offertes avec peu d'écart. Les fonds espagnols étaient mieux tenus. Oa. commençait à~t; rassurer sur la portée des ëvënemacs de'Sarràgosse.. ~3 AcM/M.–La, rente est toujours fort bien tcaue de 6910 à 63 15. On escompte en hausse le Message, qui doit'~tre lu pour l'ouverture des chambres législatives.; ~Les chemins de fer étaient trésdemithdës a.~Ia. clôture, et beaucoup d'ordres d'achats n'ont pas pu être exécutée. ALP. tA~RA;. I

BOURSES ETRANGERES

Dernier P~'en'eL~

cours. ,ei0!u)a. Ban66e~is:e. T tONDRES, 87 fëv.CoMoI.'Sl 1/8 1/4 91 5 8 3/4' 1/3

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