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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-07-19

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 19 juillet 1900

Description : 1900/07/19 (Numéro 198).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k469931x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SOMMAIRE

LA. R&ORGANISATIOH DE LA BOURSE DU TRAVAIL. –c.s.

Au JOUR LE JOUR. Lut OM Et!e. Henry Bidou. UN ACCORD COMMERCIAL ALLEMAND-AMERICAIN, Robert de Caix.

LES AFFAIRES DE CHINE.

LA GUERRE DU TRAMSVA~L.

REVUE DES SCIENCES. Henri de ParvUlo.

LA RËORGANtSATtON DE LA BOURSE DU TRAVAIL

« Faciliter les transactions relatives à !a main-d'œuvre, au moyen de bureaux de placement gratuit, de salles d'embauchage public, par la publication de tous renseignements intéressant l'offre et la demande du travai! C'~st en ces termes qu'un décret du 7 décembre 1895 définit avec autant de précision que de justesse le but officie! de ces fameuses Bourses du Travail qui ont tant fait parler d'eiïes. à diverses reprises, et sur lesquelles un autre décret, publié ce matin,vientd'appeler de nouveau l'attention.

Et il va sans dire que, si les Bourses du Travail s'étaient bornées à « faciliter les transactions relatives à la main-d'œuvre elles auraient pu rendre aux ouvriers comme aux patrons des services inappréciables, sans donner prise à la moindre critique sérieuse. Mais on sait qu'elles s'appUquërent, dès. l'origine, à sortir de leur rote naturel et légitime. Elles avaient été fondées par des Unions de Syndicats. Or, parmi ceux-ci, il en est qui préfèrent ne pas se consacrer exclusivement a la défense des intérêts corporatifs et recherchent, toutes

ies occastons de se nvrer à des manifestations politiques. Les Bourses du Travail, où ils se trouvaienttout naturellement réunisetgroupés. leur rendaient la chose plus facile. De là toute une série d'abus d'autant plus choquants que les Syndicats qui s'appliquaient à transformer les Bourses en instruments de propagande révolutionnaire étaient volontiers des Syndicats irréguliers, constitués en violation flagrante de !a loi de 1884. Ces abus se manifestèrent un peu de tous côtés; mais surtout natureHement à Paris. La Bourse du Travail, fondée en 1887, rue Jean-JacquesRousseau. avec l'appui du Conse'l municipal, alors socialiste, eut des débuts plutôt orageux. A-la suite d'incidents variés, trop longs à relater ici, le ministère, présidé par M. Charles Dupuy. en ordonna là fermeture, le 6 juin 1893. A. ta fin de 1895, le ministère Bourgeois décida delà rouvrir, et, en attendant la cérémonie officielle qui eut lieu, le 11 avril 189G, le décret du 7 décembre 1895, réglait à nouveau son organisation. Aux termes de ce décret,~ rendu sur la proposition de M. Mesureur, l'administration générale de la. Bourse était confiée à une commission de vingt membres deux représentants de la préfecture de la Seine, choisis par le préfet deux représentants de l'Office du Travail, désignés par le ministrf du commerce dix membres délégués p i.r les Syndicats admis à la Bourse et, enfin, six membres du Conseil municipa!, nommés par lui. Les représentants du Conseil municipal se trouvaient ainsi en minorité dans la commission. Mais il ne faut pas oublier, d'autre part. que l'immeuble de la Bourse appartient à la Ville, qui le met gracieusement à la disposition des Syndicats; c'est la.'Ville aussi qui fournit les sommes nécessaires et qui ne s'élèvent pas à moins de 230.100fr.par an. Enfin, la majorité socialiste de l'Assemblée municipale se montrait naturellement pleine de sympathie.et de bienveillance pour les Syndicats. Les relations entre la Bourse et l'Hôtel de Ville étaient dès lors tout à fait intimes et cordiales. Les choses dureront ainsi jusqu'au printemps dernier, jusqu'aux élections du mois de ma!. qui vinrent tout naturellement modifier la situation. La nouvelle majorité du Conseil municipal, n'ayant nulle envie de faire des politesses à ta minorité socialiste, cboisitsix de ses membres pour aller siéger a la commission delà Bourse. De là, fureur dans Je monde socialisterévolutionnaire. On cria au scandale, à la provocation et, lundi soir, les représentants des Syn-

FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS duiejuiMeti900

REVUE DES SCIENCES

Découvertes et inventions. L'a!chimio en 1900. Transmutation des métaUoïdes. Le phosphore changé en arsenic. L'arsenic est-i) un corps simple? Physique physiologique. Innuence du temps sur ta santé. La chaleur et le système nerveux. A rapproche de l'orage. Temps tourd. Eau atmosphérique. ïnsufnsance fonctionne))e. Le mataise canicutairf. Rôfe de i'éteetrictté. Etoctricité déprimante, électricité stimulante. Mécanique. Les rampes mobites de l'Exposition. L'Escalator.– Hygiène des ateliers.– La co)iquedes électriciens. Thérapeutique. L'arg'yrine et les marrons d'Inde. Variétés. Le mei))eur des barbiers. Un épUatoire énergique. Plus de rasoir. Le sulfaydrate de calcium.

On a. fait courir le bruit d'une grosse nouvelle scienii~que. L'alchimie triompherait. La chimie moderne la plus transcendante, après de longs détours, nous ramènerait aux vieilles doctrines du moyen âge. La transmutation des métaux ne serait pas un mythe, et nous serions à la veille de voir transformer les métaux vils en métaux précieux. Et, natureHement, la nouve!!e va taire son tour du monde.

EUe est radicalement fausse.

N'anons pas si vite. Le bruit a pris naissance à la suite d'une découverte bizarre, et qui d'aiiieurs demande confirmation, d'un chimiste de valeur. M. F. Fittica, professeur à l'Université de Marbourg. La Note de ce chimiste, traduite de l'allemand en français (1), porte pour titre « La transmutation des métaiïoïdes te phosphore transformé en arsenic. H ne s'agit (!) JRepM ~eMef<t!e f!e cMm<e oa CAeMt~er &t<HK~. .R<!p!'c~Mc<toa Mtterd!<e.

dicats nomma!ent une délégation chargée d'aller exprimer au gouvernement te mécontentement des révolutionnaires et de l'inviter à interveniE Sachant ce qu'il doit a de si bons amis, le gouvernement est intervenu. -M. WaldeckRousseau, absent de Paris, a été avisé sans retard et, désireux d'obéir rapidement à ses ndètes, il a téléphoné ses instructions. De son côté, le citoyen-ministre du commerce se mettait immédiatement à l'ceuvre; toute autre affaire cessante, il rédigeait un décret, le Président de la République se voyait invité à le signer d'urgence et teVoM~-nsJ o/~cteJ l'insérait aussitôt. Et cette hâte fébrile ne doit pas surprendre reprenant les habitudes de Louis XIV, les Syndicats n'aiment pas attendre. Le décret paru ce matin à t'0/~cte~. mais dont les journaux socialistes ont eu, bien entendu, la primeur, abroge celui du 7 décembre 1895 et réorganise la Bourse du Travail. La disposition essentielle de cette réorganisation figure, à l'article 10 qui régie la composition de la commission administrative. Réduite à quinze membres, ce)te-ci ne comprendra plue désormais que des délégués des Syndicats les représentants du préfet, de l'Office du Travail et du Conseil municipal sont supprimés. Par une anomatie. un peu sigutiëre, au premier abord,-tous les liens qui unissant la Bourse a la ViHe ne se trouvent cepen- dantpas rompus. Ainsi l'article 9, reproduisant purement et simplement t'ancien décret, porte toujours qu' « un règlement général, détibé 6 par te Conscit municipal de Paris, en conformité du présent décret, arrêtera les mesures de détail propres à assurer le bon fonctionnement de ta Bourse ». De même, aux termes de l'article 10, le projet de budget, élaboré par la commission administrative, devra être soumis chaque année au Conseil municipal. Ces dispositions s'expliquent du reste, pour peu qu'on y réfléchisse. La Bourse du Travail fonctionne dans un local prêté par la Ville, et grâce aux

subsides fournis par elle. Le gouvernement, précisément à cause de sa sympathie pour les Syndicats, voudrait essayer de leur conserver et le local et les subsides.

Mais ici se pose d'elte-même une question ,grave. Le Conseil municipal admettra-t-il cela? Kxclu de la Bourse, voudra-t-il continuer à la faire vivre? Ne préférera-t-it pas retirer la subvention et reprendra le local? Rien ne prouve, du reste, que, s'il le tentait, le gouvernement n'essayerait pas de l'en empêcher. Son droit paraît néanmoins certain, et nous ne verrions, pour notre part, aucun inconvénient a ce qu'il en usât. Autant nous approuverions et défendrions des Bourses du Travail qui s'occuperaient exclusivement de remplir leur tâche véritable, autant nous trouvons scandaleux que,depuis plusieurs années, l'argent des contribuables parisiens serve à soutenir une institution qui cherche à dépouiller autant que possible son caractère professionnel pour se transformer en une sorte. de club potitique. Car il va sans dire que, malgré le décret de 1895, les choses ont continué à être ce qu'elles étaient avant la fermeture de 1893. Nombre de Syndicats admis à la Bourse sont constitués en violation de la loi de i88~ et ils s'occupent, à l'envi, detoutautre chose que de n faciliter les transactions relatives à la main-d'œuvre ?. Le décret de ce matin répète naturellement les dispositions de 1895; mais instruits par le passé, nous sommes assurés d'avance qu'elles continneront à demeurer lettre morte. Si donc le nouveau Conseil municipal voulait ne plus être complice de tant d'irrégularités et refusait de subventionner une organisation illégale et révolutionnaire, nous ne pourrions, somme toute, que l'approuver.

Ce serait toutefois bien mal comprendre l'importance du décret paru ce matin, que d'y voir la simple conséquence d'une querelle entre des Syndicats socialistes et un Conseil municipal qui ne l'est point. Cette querelte est sans doute la cause directe de ce décret; mais celui-ci a une portée générale qu'il serait puéril de méconnaître. L'administration de ta Bourse du Travail est remise, intégralement et sans contrôle, entre les mains des Syndicats. Têt est le fait essentiel et brutal. Or. ceux-ci, nous le rappelions tout à l'heure, s'appliquent volontiers du mieux qu'Us peuvent à jouer un rôle politique. Partout, dès qu'une période éiectorate est ouverte, les Bourses du Travail oubtinnt complètement l'offre et la demande de la main-d œuvre. Elles

pas des métaux, mais des métalloïdes, Cependant, avec un peu d'imagination, et en lisant vite. on n'y a pas regarde do si près et Ion a appliqué sans façon ce qui concerne le phosphore et l'arsenic au plomb, au cuivre et. par conséquent, à l'or. Ne confondons pas. Mais même réduite à la transformation du phosphore en arsenic, la découverte serait très grosse, et, le principe acquis, i) serait assez logique de penser que ce qui a été reconnu vrai pour le phosphore et l'arsenic pourrait bien le devenir aussi pour un métal sans valeur et pour !'or.

Toutefois, ainsi limitée, la découverte de M. Fittica est-eHerécUe?

Le savant chimiste prend du phosphore, et i.l finit par en isoler de très petttes quantités d'arsenic. C'est qu'il y en avait dans fe phosphore, objectera-t-on. Pas trace, répond M. Fittica. Est-ce certain? Absolument. Je fais de l'arsenic avec le phosphore je transforme l'un dans l'autre. C'e~t bien une transmutation. Ce n'est pas si certain que cela car tout dépend de launesse du procédé analytique adopté pour rechercher l'arsenic dans le phosphore. Si nos procédés actuels sont impuissants & reconnaître des traces, ce qui, en somme, est possible, l'argumentation de M. Fittica tombe d'elle-même, malgré toutes ses dénégations. Cette remarque a déjà été faite, au surplus, & peu près dans les mêmes termes, par M. Baumert (2).

Il est peut-être bon do rappeler, a. ce propos, que M. Fittica n'a fait que de reprendre une vieille expérience. Dès 1892. Fiupkiger montra que la matière noire qui se forme sur le phosphore blanc exposé à l'air et soumis à l'influence des vapeurs ammoniacales est de l'arsenic. Pour lui, l'arsenic est une impureté du phosphore. M. Fittica prétend que ce n'est pas une impureté. VoUà la diiTérence t M. Oément Wtndder est tout à fait de l'avis de Fluckiger. M. Fittica reste convaincu, malgré tout, que son phosphore est absolument pur. Dans tous les cas. voici comment il opère (2) Association des Mturatistes de HaUe.

deviennent exclusivement/des centresde propagande. Combien )a chose ne leur sera-t-ette pas pius facile encore, te jour où tes Syndicats y seront maîtres absolus! Les Bourses, qui ont essaye parfois de devenir des sortes de petits clubs encore timides, se transformeront en clubs véritables. intransigeants et arrogants puis les clubs correspondront, se fédéreront, au besoin et, pourvu que le gouvernement y prête t:tnt soit peu la main, la France se couvrira d'un reseau d'Associations, dignes des plus mauvais jours de la période révolutionnaire. Les choses n'en sont pas là, évidemment. Mais le décret qui vient de paraître, était une première étape nécessaire; elle est maintenant franchie. Et nous connaissons trop l'activité ingénieuse de certains membres du gou-~ vernement, l'incurable veulerie et le dilettantisme sceptique de certains autres, pour n'être pas convaincus qu'ils ne demandent qu'à continuer dans ta voie où ils venncnt de s'engager. On leur a fourni un prétexte, ils se sont empressés de te saisir. Demain, on pourra leur en fournir un autre. Les révolutionnaires n'ont qu'à parier M. Waldeck-Rousseau leur obéira, et sans les faire aLtendre. S'il feint d'ignorer ce qu'it doit à la France, il n'oublie jamais ce qu'il leur doit, à eux.

Menaces. Plusieurs journaux signalent et commentent avec sympathie certaines mesures do contrainte qui tour j'araissent de nature à favoriser l'enseignement primaire public. Ces mesures sont d'ordres divers. Par exemple, un inspecteur d'académie est ému d'apprendre que, dans nombre d'écoles pubHquesde son département, l'usage s'est perpétue do faire une prière au commencement et a la un de chaque classe. Cette pratique est contraire au principe de la laicisation et au texte de la loi sectaire, et il menace de u suvir rigoureusement contre ceux ou celles qui continueraient a violer la loi de neutralité Est-il bien nécessaire de faire appel à la rigueur pour déraciner un usage qui, sans doute, est contraire à la pensée du législateur, mais qui, souvent, n'est pas pour déplaire aux familles et dont la proscription ne sera pas toujours d'un heuranx oSot pour le recrutement do nos écoles publiques? C'est la une de ces concessions qui, dans quelques régions do la France, ont été considérées comme désirables dans l'intérêt m~mo des écoles publiques. Si l'on croit devoir les condamner sans réserve, si l'on tient à appliquer sans atténuation ni transition toutes les prescriptions de la loi scolaire, on est dans le droit strict assurément seulement, il est à craindre que l'enseignement libre ne s'en trouve mieux que celui de l'Ktat.

Matscequonnapasiedrottdofftire.cequiest manifestement un excès de pouvoir, c'est d'imposer aux fonctionnaires le choix do l'école où seront éiovés leurs enfants. C'est pourtant la prétention que ptusiours préfets, parait-il, pu certains maires affichent présentement. D'après un de nos confrères, le préfet do la Haute-Savoie, te maire de Besançon, entre autres, auraient purement et simp)ement menace do revocation ceux do ieurs subordonnes qui enverraient leurs enfants dans d'autres écoles que" les écoles publiques. Une tc'Uo attitude est trop opposée aux principes de liberté qui sont les nôtres pour que nous ne protestions pas énorgiquemont contre el!o. lies fonctionnairi's ne sont pas des serfs qui, en entrant dans les administrations publiques, ont renoncé à leurs droits do citoyens, ces dtoits quo la Constituante qualitiait d' '< imprescriptibles Or, parmi ces droit: figure sans conteste celui de confier l'instruction do leurs enfants aux maitrcs qui leur conviennent le mieux. Le leur enlever, c'est commettre un abus devant lequel un go~'ernomont despotique ne reculerait peut-être pas, mais qu'un {touverncment républicain doit catégoriquement réprouver. Certes, nous regrettons que I'ensei~;n''mcnt do l'Etat n'ait pas la coniiance de tous les fonttf'nnaires mais la conOance ne se commande pas, no M décrète pas, et le moiilour moyen de l'Inspirer est encore de ne pas témoigner une crainte exagérée de la concurrence.

L'tncSdent du CrcHsot. Nous avons ro)até, ces jours derniers, i'in'ident survenu dans l'un des ateliers du Creuset. A la suite de ces faits, l'administration do la Compagnie fut amenée a pr ndre une décision portant que les ouvriers do la for~o. ayant rompu leurcontrat de travail, cessaient de faire partie du personne). L'origine de ce contlit a une très petite importance. Deux ouvriers lamineurs,-s'étant pris da querelte, furent l'un et l'autre punis. Co n'eût été là qu'un incident très ordinaire de la vie de chaque jour, f-i le Syndicat ouvrier, qui représente 1 élément révolutionnaire, ne l'avait envenimé. On s'avisa, en etTet, do faire réviser la punition portue contre l'un des deux lamineurs, sous prétexte qu'etio était injuste. Déjà, l'attitude des ouvriers de la forge. et ta masure prise par la Compagnie. H s'agit, en cette circonstance, d'une question dedisciptinein-

II chaude 2 grammes de phosphore amorphe, exempt d'arsenic, avec 20 grammes de nitrate d'ammoniaque nnement pulvérise; âpres mélange. les matières sont placées dans un tube chauffe au bain d'huile jusqu'à i80 degrés centigrades. A ce moment, la réaction commence et il faut refroidir un peu pour éviter une exptosion après quoi, on étëve de nouveau ta température jusqu'à 200 degrés! on laisse refroidir, on traite par t'eau et. par l'acide sutfhydrique: on obtient un précipité jaune que l'on dissout dans du carbonate d'ammoniaque; i) se précipite du sulfure d'ar~~c.

Tette est la méthode. Conclusion de M. Fit~tica L'arsenic, considère comme un corps simple par tous tes chimistes, ne serait pas un corps simple. Ce serait un composé du phosphore. Ce serait un compose de protoxyde d'azote et de phosphore.

Eh bien, cette conclusion sort des prémisses; ette ne répond pius au tiLi-e un peu « scn~at)onnet du Mémoire du savant chimiste « Transmutation des métaUoïdes. Il n'y a pas transmutation du phosphore en arsenic. I[ y a simptement, –si c'est exact, production d'un composé phosphore qui serait l'arsenic, iequei serait un corps différent de ce que nous suppo* sions.

On !e voit, nous sommes !oin de compte, et rien dans tout cela ne démontre la transmutation des métalloïdes. La nouvelle ne paraît pas exacte, et les atchimistes modernes devront encore vivre d'espérances.

H n'est pas contestable que le temps agit sur la santé publique et surtout sur la santé individueUe. Les nerveux, les neurasthéniques, les hypocondriaques, les rhumatisants sont nettement sous t'influence des changements de la situation atmosphérique. jQui n'a remarqué qu'en hiver un temps brumeux, une pluie persistante, ta neige principalement, impressionnent désagréablement certains matadcs. En été, approche de forage fait vibrer tout le système nerveux. On manque d'air, on étouffe, on est énervé, on est soutirant. La semaine dernière, j

C< S.

téneureet, qui plus est, d'un fait purement accideatet.C'ostdoncun prétexte que l'on cherche pour étendre ce conHit qui n'aurait pas surKir. Si îa ici do 1884 a institué les Syndicats pour qu ils défendissent tes intérêts professionnels de teurs membres, eHe neleura pasdonn6 lé droit d'intervenir a chaque instant dans t'administration interieare des entreprises. A ce compte, il n'y aurait pas d'industrie possible.

AU JOUR LE JOUR

LU! OU ELLE

L'Académie a tranché la question depuis vmgt.quatre heures, automobile est du masculin. Inclinons-nous devant l'autorité de la chose jugée. Cette autorité se manifeste ici avec éclat car, si, au lieu de vénérer la sentence des Immortels, on essayait de scruter leur jugement, onreeonnaitrait qu'il est douteux, mal assis et même un peu inconsistant.

On peut le dire sans manquer de respect à la Compagnie. La sentence rendue est l'œuvre d'une minorée. Dix membres seulement étaient présents. Sept ont vote pour le masculin, trois pour le féminin. Sept lumières, comme au chandelier d'Israël, ont éclairé cette question obscure. Et il faut bien avouer qu'on n'y voit pas encore très clair. L'Académie, avant de se prononcer, avait Mt un~ enq'été. Elies'etait adressée à l'Automobile-Club. En demandant l'avis des gens qui prononcent le plus souvent le mot litigieux, elle appliquait la règle de Malherbe, qu! est de suivre l'usage. Malheureusement, lesgens qui pratiquent le motocyclisme ne disent guère automobile. Us disent ~M/c, tout simplement. Et c'est là un mot court, informe et brutal, qui-éiide tout ce qu'il rencontre, et sur le genre duquel les plus experts auraient peine à se déclarer. Les professionnels disent aussi /CM/M/. C'est un mot excellent, surtout si on veut bien le prononcer tuf-tuf, qui est une sonorité courte et crachante. Mais l'Académie a repoussé un terme si vulgaire. Edea recherché le genre du mot automobile dans les texte: c'est-à-dire dans les prospectus. EHe a

constate avec regret que les deux genres étaient employés. Désespérant de trouver une autorité qui confirmât son jugement, ou une raison sérieuse qui pût la fonder, elle eut recours aux hasards mystérieux du vote.

Et maintenant que ce vote est rendu, il apparaît d'autant plus sotennet qu'il est ptusënigmatique. Rien ne plaidait pour te masculin. On .'accordait à penser que. si iocomobile était du féminin, il était juste qu'automobile suivit la même régie, que le mot était d'ailleurs adjectif, et suoposait un substantif sous-entend ); q~e ledit substantif ne pouvait guère être que voiture, c'est-àdire un nom féminin. Pour tous ces motifs, l'usage des « honnêtes gens « était d'employer le féminin. Peut-être les Sept ont-ils pensé qu'on d<?vajt sous-entendre non pas voiture, mais véhicule, qui est un mot dont la physionomie est absurde. Peut-être. Mais à quoi bon chercher le~ motifs d'un acte accompli ? Qu'automobile soit d'un genre ou d'un autre, il importe infiniment peu. C'est un mot de cinq syltabes; ces mot-là déforment les plus joiie~ bouches, et on ne saurait trop recommander d'en éviter l'emploi. C'est un mot mal fait, sonore en son début, mais qui ne soutient pas la voix et qui finit en sourdine. H res~embtc au bégayement d'un ivrogne. Il déshonorerait un vers. Abandonnons-)e au sort qu'on lui fait. L'Académie a peut-être moins pensé à lui qu'a la machine qu'il représente, laquelle se rue s !r les routes dans un tourbillon empesté. Ce tourbillon laisse apercevoir des monstres de 'aoutchonc, qui font des gestes humains. U' horrible fracas accompagne leur pas-'a~e. Peutêtre un si aimable ensembie de fer, J'huile et de feu exigeait-il, en eff-t, qu'on le mit au masculin. Er, au surplus, quelque genre qu'on lui attribue, il n'en écrasera pas moins les passants. HENRY BtDOU.

On a récemmeni achevé, dans la cathédrale de Sens, la restauration de l'immense .verrière qui occupe le pignon du portail Nord et que l'un app.iait autrefois la « Rose du Paradis n. Le A/<~H/7~KC consacre une inté essante étude à cet important travail, que les ravages du temps avaient rendu indispensable et qui a été accompli avecje plus grand soin et l'habileté la plus parfaite sous la direction de l'architecte diocésain, M. Edouard Bérard, et d'un maitre verrier de Pa-

et pendant les journées du i4, 15, 16 et. i7 juillet, chacun se plaignait de ta température « tourde comme on dit. I) n'est pas douteux que les etements météorologiques soient en corrélation intime avec )'etat de notre système nerveux. Est-ce que tes thumatisants, les goutteux ne prétendent pas prédire exactement t arrivée de la pluie ou de ta sécheresse? Jusqu'ici on a assez mal explique ces corrélations. I) est bien clair que thumidite de l'air joue un rote, et plus l'air est voisin de son point de saturation, et plus les fonctions organiques se font mal. Et même on peut dire que ta c~iantite de vapeur deau absolue contenue dans fuir n'est pas non ptus sans influence. La perspiration est entravée; la peau. qui est. un émonctoire nécessaire de l'eau du corps et d'autres principes à éliminer, fonctionne d'uutantptusma) que !'a{mosphëreestp)us chargeo d'eau. On est « gonflé '<, comme disent certains matadcs. Nous gagnons en poids parce que iës tiquidcss'étimincntdif'nciteme'tt. Etiû f.ntn'e.-t pas douteux, car nous avons eu la patience de nous peser chaque matin dans des conditions physiotogiques pendant trois ans avec une ba~nco de précision nous avons dresse 1.~ courue d~s poids, et en face ics courbes barométriques, thermometriques, hygrométriques, et il est resuttcde ce travail que le corps humain peut servir d'observatoire météorologique. Le poids augmente quand io baromètre descend, que l'hygromètre monte, etque te thermomètre s'abaisse. C'est t'inverse quand le baromètre monte, que l'hygromètre marche vers ta sécheresse, etc.

On peut perdre en un jour, par temps sec largement un demi-kilogramme; 75, 80, 100 grammes par heure après te repas. Au contraire, par temps humide, i accroissement du poids osciiïc entre 200 et 400 grammes, selon )c degré hygrométrique, pour un sujet moyen. Dans le premier cas, la perte est due à la perspiration et. à t'expiration; dans te second, elle résulte de la diminution de ces deux fonctions. Là, nous perdons beaucoup d'eau ici, nous en perdons beaucoup moins; d'où gain apparent. Par grandes pluies prolongées, nous gagnons

fis. M Félix Gaudin. La a Rosé du Paradis date du seizième siècle; mais, bien qu'elle soit contemporaine-desvitraux qui décorent les fenêtres latérales, elle n'a certainement pas été exécutée. comme eux, par les verriers sénonais. Le style en est tout différent la composition, les costumes, les détails d'architecture et de mobilier, tout ici rappelle l'Italie et donne lieu de penser que cette magnifique rosace fut l'œuvre de quelqu'un de ces brillants artistes que François 1" fit venir de la péninsule avec Rosso et le Primatice. La <t Rose du Paradis a a été, de tout temps, populaire au pays sénouais. Aujourd'hui, encore, elle est justement admirée et l'on doit se féliciter qu'une restauration intelligente l'ait soustraite à la ruine dont elle était menacés.

UN ACCORD CO!V!MERC!AL ALLEMAND-AMÉRICAIN

Le gouvernement (le Washington vient de faire des concessions commerciales à t'Attemagne, comme l'indiquait une note publiée par le Moniteur de fE?Kjo~. que nous avons reproduite. et dont voici le passage principal < Par une proclamation datée du 13 juittet, le Président des Etats-Unis a déclaré que les réductions de droits de douane accordées à ta France, à t'itatie et au Portugal seraient appliquées également aux importations venant d'Allemagne. "Bien qu'à première vue on puisse s'y tromper, il ne s'agit pas là d'un traité de commerce au sens propre du mot. Depuis l'adoption du régime hautement protecteur du tarif Dingtey. le 24 juillet 1897. par le Congrès de Washington, un seu! vrai traité de commerce a été conclu par le gouvernement américain celui qu'il signa avec la France te 24 ju f)et 18t:9 mais qui n'est pas encore appliqué, qui attend la ratification des Parlements des deux pays. Le tarif D:ngtey prévoyait, en enet. sous deux fermes la possibilité d'abaissements de droits en faveur des importateurs étrangers sa section H!, créait, pour quelques articles dé-. terminés, un tarif réduit qui pouvait être obteau en échange de concessions équivalentes. Sa section tV autorisait te Président à conclure avec les puissances étrangères des conventions commerciales accordant des réductions ne devant dans aucun cas dépasser 20 0/0 du montant des droits inscrits au tarif

Jusqu to t A)t.-magne n'a encore franchi que la première ettpe prévue par te bill Dingley, cette de ta section [11 Comme la France, dm le 1" juin 1~8, comme le Port'tga) et comme l'Itatie, qui vient de rectinfr ''accord conclu à cet égard. t'Aitemagne ne payera plus pour ses importations que le tanf minimum du bit! Dingtcv. A vrai dire. c.e tarif estp~u étendu il ne portf que sur six artictes. Cependant son octrot <;onatit.ue unec(UiC"~sion dont t'imporLance pratique peut se mesurer à ce fait que. dans l'année qui a suivi t'accord franco-américain du l" juin i8U8. les importations des artictes français qui ne devaie'tt plus acquitter que la taxe minima du tarif américain ont passé de 1.H34.000 fr. a 4.763.000 fr. Pendant la môme pér ode. les importations dus articles similaires fourni.s à t'Amer que par nos concurrents tombdentde&,645.000 fr. a. 4.803.000 fr., et ceta. a ors que te m t.rch6 américain traversait une phase de grande prospérité. A notre époque de concurrence ouverte. acharn6f. les moindres changements dan-} les prix de revient peuv'nt déplace" des courants d'affaires; une réduction moyenne de 32 0/0 du droit de douane aentr.iîne une augmentation de plus de iOJ 0/U de n')S itnportttions de produito détaxes. On s'exptiqnequet'Attem~gne, qui a importé aux Et-~sUnis pendant t'exercice américain 1897-98 ).our ~49 mittions de franc;, (Franco 20:} mittions, et ;!10 mittions en 18!M-99), ait recherche pour ses ocgociitnts tes avantages dont buuëuciaient depuis deux ans déjà teu: concurrents franc ns sur le marctfé des Etats-Unis.

A vrai dire. ta note du .Mo/t~<°M?' /'jEmptre ne nous renseigne guère sur ce qu'eHe a accorder en retour aux Américains. Le champ des concessions cbmmerci.ttes n'est pas bien large dans un p~ys ou tes agrariens sont si puissants, et. où, naguère, ils ont fait voter une lui sur l'inspection sanitaire des viandes qui, matgrë les atténuations apportées à la suite de l'intervention du gouvernement, est en reaiitô une entrave à l'importation des viandes etran-

ainsi ju:-qu"à 800 grammes. C'est pour cela qu'on peut avancer qu'en généra), lorsqu'on se pesé. on a tout bonnement te poids du jour et de t heure, mais nuttement le poids m~'yen qui exige, pour être précisé, plusieurs pesées journatières et successives. w

Quoi qu il en soit, on comprend très bien que ces augmentations ou diminutions dé t'imbibition des tissus exercent un contre-coup considérante sur la circu'ation générale, la gênent ou la faciHtent. C'est ainsi que retentissent sur nous les changementsde l'état météoroto~ique de t'air.

Temps foord t c'est là une des causes du « temps lourd que t'en attribuait faussement autrefois a ia baisse barométrique. On disait: La pression atmosphérique diminue, tes fonctions sont gênées. Non. puisqu'àia montagne, à des attitudes où le baromètre descend très bus. nous nous trouvons très bien Le temps est tourd quand i) y a excès de température et d'humidité atmosphérique. Nous respirons mo~ns bien et nous pcrspirons mat. Toutefois, cet.te explication semble encore insufflante. Quand t'air iienten dissolution beaucoup de vapeur d'eau. il s'étectrise souvent à haute tension et la sensation de malaise augmente. A t'approche des orages, le ~ysicme nerveux est nettement innuencu. H faut donc encore ajouter aux causes déprimantes signalées, une action électrique particulière.

On a peu étudié cette innuence spéciale do l'étcctricit.ô atmosphérique. Humboidt l'avait déjà signalée après Dowe en 1855. On a écrit, depuis, ptusieurs Mémoires sur les rapports entre !'e)< ctricité atmosphérique et la santé. Mais, à vrai dire. ils ue nous ont pas appris grattd'chosc. Un médecin 'ie Baden-Baden, M. )c docteur Schtiep, a fait mieux; à t'aide de nos appareiis tes p!us perfectionnés, il a recherché comment variaient les quantités d'étectricité positive et négative chaque jour, et il a pu formuler quelques résultats intéressants. Selon M. Schtiep, t'électriciLé atmosphérique des basses régions est en générât positive. Mais, si le ciel se couvre, ta tension électrique s'abaisse, change de signe et t'electricite de-

gères. Mais aujourd'hui les exportations des Etats-Unis sont fort variées, et le noixbredej articles sur lesquels on peut leur faire des concessions a beaucoup augmente. Depuis q~.e)ques annéfs, tes Améric.tins sont tes ptua grands producteurs de fonte du monde entier. leur métallurgie inquiète jusqu'à i'Angiete'-re ils vendent des machines à t'etranger. On peut donc teuraccorder maintenant d.'s avantages sur des articles autres que les produits agricoles, qui inspirent aux protectionnistes leur ptus intransigeante soUicitude.

C'est sans doute ce qui expHque que, maigre le peu d6)asticité de notre h'gistation douaniëre. nous ayons pu obtenir, par le traité du 24 juillet 1899, signé par MM. Kasson et Jutes Cambon, une détaxe de 5 à 20 0/0 du tarif Dingley pour 135 catégories de marchandises françaises. Cependant, nos lois de 1892 prévoyaient un tarif unique pour taptupart des articles que les Etats-Unis importent en Erance nous ne pouvions donc concéder qu'à une part médiocre

de leurs importations le bénéfice de notre tarif minimum. Maigre tout, grâce aux excellentes relations maintenues entre les deux pays en dépit de certaines campagnes de la presse anglaise, grâce aussi sans doute à la situation dont jouit l'ambassadeur français qui a sign6 tes préliminaires de la paix entre l'Espagne et les Etats-Unis, !e traitédu24jui!teta été conc)u. On pourrait croire que le récent accord atiemand-ttméricain indique qu'il existe outreAttantique un état d'esprit favorable à la ratification du traité français Mais penser ainsi serait peut-être très risqué il n'est pas impôs=ibte, au contraire, que l'octroi du bénéfice de la section UI du bill Dingtey à de nombreuse puissances paraisse aux parlementaires américains une concession suffisante au HbéraHsmo économique, et qu'on en reste là, les laissant sur un pied d'égatité dans la médiocrité des avantages obtenus. Les élections présidentielles de novembre, on ne fera certainement rien jusque-là, seront décisives à cet égard, se)on)e sens dans lequel le vent soufflera. Mais rien malheureusement ne nous assure encore qne, même pendant :e second délai accordé, de part et d'autre, au mois de mars dernier, pour ratifier le traité du 24 juillet 18~). cette ratinc<.tion doive avoir iieu, quels que soient les efforts des industries intéressées et la cordialité, plus grande que jamais, des relations en. tre les deux pays.

ROBERT DE CA'X.

LES AFFAt RES DE CHh~E

APi!KfM

Les nouvelles de ce matin seraient moins désespérées, si l'on pouvait encore garder quoique espoir. C'est au 7 ou au 8 que tes précédentes dépêches iix~iont la date du massacre; or, voici le texte d'une dt p~etio communiquée a M. Hay par le ministre de Chine

Les plus grands efforts ont été fai~s pour protéger tes m.nstres étrangers qui se trouvaient sains &t sauf~, )e 13 juittet. date chinoise correspondant au 9 juillot européen. Si la ville de Tientsin était détruite. il serait nirnci)e de la reconstruire dan-t cent ans. Priez tes puissances do ta conserver, parce que tes conséquences pourraient aHccter les commerce chinois et étrangers. U-Hon~-Tchan~ passe, dans te nord de la Chine, pour te vice-roi du Tchi-Li.

Veuitfe..transinottre cette dépêche aux ministres des autres ca.pit.iies.

La dépêche est adressée au ministre de Chine a Londi~s. Kiio porte la date du 16 et est signée des vi~rois <to Nankin et de Pou-Chan~, et, emin. de Chan~. C'est le ministre de Londres qui l'a transmise au ministre de Washington.

Dum'me, M. de Ca:tier a envoyé les m~mos nouvelles ds Changhai, le 17, au ministre botge des aNai<étrangères:

Chan~r. (aotaï, a reçu un télégramme du gouverneur du Chantonna.

D'après un courrier parti de Pékin, le 9 juillet, lëga.tions tiecnncnt bon encore. Gouverne'ir reprend courage' Un tagramme porte encore que Li-Hong-Tchang a quitte Canton.

Enun, un t~gramme ultérieur de notre consul gênerai a Changhaï, date du tG, dit que Chang dément les nonvettes relatives au~ massacres dd Pékin. Pourtant, il télégraphie, à la date du 13 juitift. qu'ii avait reçu du tao-tat do Changhaï communication d on télégramme du gouvornour du Chantoung, disant que les légations avaient été do nouveau attaquées le 7 juillet par les troupes du général Ting, a la

vient négative. Pendant la pluie, c'est i'étectf'icité négative qui domine. Pendant tes orages, on relevé de fortes oscHiations entre les deux é!ect)'icités. toujours avec prédominance négative. Pendant ta nuit, c'est if potentiel positif qui est te p us marque; il existe un minimum de tension pendant le jour et un maximum pendant la nuit. Le potentiel est plus élevé en hiver que pendant été.

M. Schiiep admet que t'éiectricité devient négative quand la température moyenne do la jourxée (celle que l'on observe en été vers huit heures) et le point de rosée montent en môme t mps que le baromètre descend. C est te contraire pour iea variations inverses. Cefa peut se traduire simp!ement par une augmentation dt; la vapeur d'eau dans t'air. Dans ce cas, à partir d'une certaine limite (17 degrés comme point de rosée), la vapeur d'eau abonde, Féiectricité devient négative et forage est imminent. Or, sans que l'on puisse au juste dire pourquoi encore, à l'électricité négative correspond certainement une dépression de l'organisme. Est-ce une coïncidence simple ou t'étectricita agit-eUe? EHe doit agir pour son compte, puis. que les nerveux trahissent, dans ce cas, un véritable malaise. On est fatigué, souurant. tant que l'on se trouve sous cette innuence de l'éieciricité négative. Après l'orage, quand les décharges ont supprimé la tension électrique. on se sent soulagé et le ma)aise disparaît rapidement.

L'électricité positive accumulée normalement à la surface du sol serait, au contraire, s!imu)anto. favorable à t'hématose. aux oxydations intimes des tissus; elle faciliterait la circulation et tes échanges organiques, et agirait favorablement sur le système nerveux. M. SchLep va jusqu'à prétendre que c'est uniquement quand le régime de l'étectricité négative est établi que nous contractons les afïections mfect:euses, parce que le microbe, cause première du ma), trouverait alors un terrain préparé, des tissus dupi'imés et accomplirait plus aisément son œuvre destructive. Bref, M. Schliep fait jouer un rôle dominant a i'eiectricite atmosphérique dans ta genèse du