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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1893-10-07

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 07 octobre 1893

Description : 1893/10/07 (Numéro Matin).

Description : Note : édition du matin.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k466595f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Lire, à la fin de la quatrième page, les DERNIÈRES NOUVELLES DE LA NUIT.

SOMMAIRE

IA. POLITIQUE FRANÇAISE A MADAGASCAR.

LES GRÈVES DES CHARBONNAGES. LES ORIGINES DE LA TRIPLE ALLIANCE. A. E.

ACTUALITÉS. Une Découverte. La Réception des marins russes.

LE CONGRÈS DES RELIGIONS. THEATRES. Bouffes-du-Nord Rosmersholm. Vaudeville la Provinciale. FEUILLETON.– Préjugé? par Henry Rabusson.

LA POLITIQUE FRANÇAISE A MADAGASCAR

Nous trouvons dans le XIX" Siècle le compte rendu d'un entretien qui vient d'avoir lieu entre un rédacteur de ce journal et M. de Mahy, récemment réélu député de la Réunion. M. de Mahy revient de Madagascar; il en rapporte des impressions fort nettes et qui, d'ailleurs, ne sont pas nouvelles chez lui. Il considère comme intolérable la situation créée par les relations actuelles de la France avec le gouvernement hova. A ses yeux, la solution de toutes les difficultés, c'est l'annexion pure et simple. Elle « s'impose de plus en plus », dit-il. « Pensez-vous, demande son » interlocuteur, qu'une expédition soit » nécessaire ? Elle le deviendra inévi» tablement, répond M. de Mahy, si la » politique actuelle continue. Plus on » attendra, plus elle exigera de sacri» fïçes. En aucun cas, elle ne sera aussi » difficile que l'expédition du Dahomey. » Et je persiste à croire qu'en ce mo> ment une manifestation bien nette de t> la volonté de la France suffirait. » M. de Mahy, on le voit, tranche dans le vif et ne doute de rien. Déclarer la déchéance de la reine des Hovas et de son gouvernement, annexer toute l'île d'un trait de plume, étendre notre domination sur une région immense et en prendre l'administration en main, c'est pour lui l'opération la plus simple du monde. Il est convaincu que les Hovas se soumettront sans la moindre résistance ou que, s'ils essayent de nous tenir tête il ne faudra que quelques semaines quelques milliers d'hommes et quelques millions de francs pour en venir à bout. En parlant ainsi, il représente sans doute l'opinion de ses électeurs de la Réunion, à qui une pareille « annexion. » déplairait d'autant moins qu'ils n'en supporteraient ni lès charges ni les risques. Heureusement, notre politique se décide ailleurs qu'à Saint-Denis [de la Réunion. On ne partage, à Paris, ni l'entreprenante ardeur, ni l'optimisme de M. de Mahy, et, tout en rendant hommage à sa sincérité parfaite, on considère comme singulièrement malaisée, coûteuse et inopportune la conquête à laquelle il essaye de nous entratner.

Que notre situation actuelle, vis-à-vis du gouvernement de Tananarivë, soit désagréable et difficile, c'est ce que personne ne conteste. Nous avons, à Madagascar, des droits qui ne sont pas tou-

FEUILLETON OU JOURNAL DES DEBATS 1 du 7 octobre 1893. (5)

HENRY RABU88ON

PRÉJUGÉ ?

Le jeune homme se mit à marcher avec une agitation trahissant de l'agacement, presque de la colère. Son regard avait pris cette expression exaltée qui ne lui était pas habituelle, mais dont toute sa physionomie se trouvait comme éclairée, illuminée même. Une lueur d'enthousiasme et de générosité ardente un folle y passait, dont l'effet était bien éloigné de lui nuire.

1 Enfin, Mademoiselle, dit-il en s'arrêtant, il ne s'agit point ici de ce que disent ou de ce que pensent les autres, ni davantage de ce que vous me croyez capable de penser moi-môme par contrecoup. Il s'agit de ce que j'éprouve présentement. Or, ce que j'éprouve, c'est une irrésistible sympathie pour votre personne, un impérieux besoin de vous ypir et de vous entendre, d'égayer et de Reproduction interdite.

jotirs suffisamment respectés et que nous saurions, certainement, défendre au besoin avec la vigueur nécessaire. Au moment même où les entreprises coloniales en général et celle du Tonkin en particulier rencontraient dans le pays et au Palais-Bourbon l'opposition la plus vive, l'opinion publique et la Chambre s'intéressaient vivement à ce qui touchait nos relations avec Madagascar. Si, par conséquent, la nécessité venait à s'imposer de faire un effort énergique pour soutenir dans la grande île africaine notre droit et notre dignité, le gouvernement trouverait, on en peut être sûr, tout l'appui dont il aurait besoin. Mais, dans les circonstances présentes, la conversion de notre protectorat en annexion serait une véritable folie. Alors môme qu'elle s'accomplirait sans lutte, ce dont nous doutons fort, elle nous imposerait des devoirs, des* sacrifices et des charges hors de toute proportion avec les avantages que nous en pourrions attendre. Et on aurait bientôt fait de dégoûter ce pays de la politique coloniale si on le lançait légèrement,sans la moindre nécessité, dans de pareilles aventures.

Voilà quel est le sentiment de tous les hommes qui jugent sans passion les affaires de Madagascar. Très résolus à ne pas appuyer une politique d'abandon et à maintenir nos droits, ils repoussent nettement toute idée d'annexion ils protestent contre les velléités de conquête qui se font jour de temps à autre dans la presse et qui viennent d'être exprimées de nouveau par M. de Mahy. Cette protestation n'est pas inutile. Le véritable danger de propos tels que ceux qui viennent d'être tenus au rédacteur du XIXe Siècle n'est pas dans l'influence qu'ils peuvent exercer sur les déterminations de notre gouvernement il est dans l'écho que ce langage ne saurait manquer d'éveiller à Madagascar. M. de Mahy est député; il a été ministre il a été investi à diverses reprises de la confiance de la Chambre; rien d'étonnant si l'on se trompe, à Tananarive, sur la portée de ses paroles et si, après les avoir lues, on attribue à la' France des projets ou des arrièrepensées qu'elle n'a pas. Nous ne sommes pas assez naïfs pour croire à la parfaite bonne foi des Hovas. Mais il ne faut pas non plus leur donner de motifs ou de prétextes pour s'imaginer ou pour dire que notre diplomatie joue avec eux un double jeu et poursuit autre chose que la pleine, correcte et loyale exécution des traités. Aussi n'est-il nullement superflu de rappeler que le langage de M. de Mahy n'engage que lui-même et de ne point le laisser passer sans protestation.

La Lanterne continue de déplorer l'absence de la Chambre à Toulon et à Paris, au moment de la visite de l'escadre russe. Cette absence sera sans doute beaucoup moins remarquée par les marins russes que par notre confrère, car ils ne savent pas au juste ce que c'est qu'une Chambre des Députés, n'en ayant point dans leur pays. La présence de la Chambre aurait donc été une satisfaction pour nous plutôt que pour eux, ce qui diminue la gravité internationale du fait qui afflige si fort la Lanterne. Nous sommes convaincus que, s'ils ne lisent pas les journaux parisiens et si on n'attire pas spécialement leur attention sur l'absence de la Chambre lors des fêtes prochaines, les marins russes ne s'en apercevront même pas. Ces fêtes n'ont pas pour objet de leur faire

réjouir mon âme un peu mélancolique, au contact de votre gaieté si communicative, si harmonieuse. et, laissez-moi vous le dire, avec tout le respect attendri qui déborde de mon cœur, si vaillante, si méritoire. Car un rire de femme, un rire qui n'a pas sa source dans une ironie malveillante ou méchante, qui ne procède point de l'humeur persifleuse et empoisonnée des faiseuses de bons mots, quand, par surcroît, il éclate et se fait jour en dépit des tourments, des humiliations, des angoisses d'une condition injustement mesquine ou sacrifiée. oh ce rire-là, Mademoiselle, c'est bien plus qu'une grâce surajoutée à la beauté, bien plus qu'un charme ou un attrait qui la complète, l'achève et la couronne. Ce rire-là, c'est la vertu même, la vertu sous sa forme la plus rare et la plus exquise, la vertu qu'on aime autant qu'on la vénère. Ce disant, le jeune homme, entraîné par son émotion croissante, s'était laissé glisser aux pieds de Nicole. Et celle-ci, envahie à son tour par un trouble profond, fermait les yeux, comme recueillie ou enivrée. Mais, bientôt, les ayant rouverts et ayant regardé du côté du jardin, elle fit signe à Abel de se taire en lui désignant du geste M. de Favreuse et Bonnardeau qui traversaient l'enclos boisé pour gagner la route de Villcfranche. Eh! qu'importe, après tout? fit, M. de La Penne, sans se relever. Si vous ne me haïssez pas, vous finirez par céder à mes instances. Or, je suis prêt à proclamer immédiatement, devant tous, des intentions qui n'ont rien de blessant pour vous.

Nicole eut un sursaut 4'alarnie«

un cours de droit constitutionnel français, sous la forme d'une leçon de choses, et il leur importera infiniment peu d'être reçus par tels ou tels corps constitués, pourvu que l'accueil général quileurserafaitsoitsuffisamment sympathique et même enthousiaste. Or, sous ce rapport, la Lanterne aurait grand tort d'éprouver la moindre inquiétude pleine satisfaction lui sera donnée. Au fond, -la Lanterne est surtout choquée de voir nos propres marins jouer un rôle de premier rang à Toulon, car tout le monde sait qu'elle n'aime pas la marine. Elle voudrait que l'élément civil dominât, et que les uniformes dorés disparussent dans le flot des habits noirs; mais c'est encore là une préoccupation qui lui est personnelle et qui laissera nos amis russes tout à faitindiffôrents.La,£anfcme intitule son article « Anarchie ». Elle estime que si les marins du tzar, en débarquant à Toulon, n'aperçoivent pas rangés sur le quai la Chambre des Députés, le Sénat, le Président de la République, etc., ils se diront « Voilà un pays qui est plongé dans la plus déplorable anarchie » Cette manière de raisonner n'a vraiment rien de moscovite, et nous craignons que la Lanterne ne prête, sans le savoir, ses sentiments aux autres. Nous avons confiance dans le gouvernement de la République pour régler comme il convient tous les détails de la réception qui sera faite aux marins russes. Cette tâche lui appartient, et c'est seulement si tout le monde voulait s'en mêler et la remplir à sa place qu'il faudrait sérieusement crier à l'anarchie.

Lorsque le Conseil municipal de Paris ne fait pas peur, il fait rire. C'est ce dernier sentiment que provoque depuis quelques mois son attitude envers la préfecture de police. On sait que le Conseil municipal a rompu toutes relations avec une institution qu'il condamne. Ne la reconnaissant pas, il ne veut même plus la connaître, et il agit comme si elle n'existait pas. Elle n'en existe pas moins et même, à quelques égards, elle en est moins gênée dans son action. Le Conseil municipal vient de prendre contre elle une décision nouvelle à laquelle il attache une grande importance: il a fait disparaitre les mots môme de « préfecture de police » de tous les documents qui paraissent dans le Bulletin municipal officiel. Ces mots suffisaient pour choquer les conseillers radicaux lorsqu'ils lisaient leur journal; ils ne veulent plus les voir ils ne les ver-, ront plus. Dans certains cas leur suppression n'a pas laissé que d'être embarrassante, car il a fallu mettre autre chose à la place. En tête des rapports faits, par exemple, au Conseil d'hygiène, qui se réunit sous la présidence d'un fonctionnaire de la préfecture de police, on a mis bravement préfecture de la Seine. Qu'y mettra-t-on le jour où le Conseil municipal se brouillera avec la préfecture de la Seine? Ministère de l'intérieur peut-être, ou plus simplement République française. Dans le Bulletin officiel, au lieu de Ordonnances de police, on écrit maintenant Communications diverses. On a grand soin surtout d'effacer de ces ordonnances les expressions du début: « Nous, préfet de police.» Pauvre Conseil municipal! Il rappelle dans sa puérilité ces jeux de société où une seule personne ne voit ^as ce que tout le monde voit. L'autruche aussi croit supprimer ce qu'elle refuse de regarder. Mais tout cela est si inoffensif qu'on ne peut qu'encourager le Conseil municipal à y persévérer, puisqu'il y trouve plaisir et distraction. Assurément, de tout ce qu'il fait, c'est encore ce qu'il fait de mieux.

Les grèves des charbonnages

EN FRANCE

Est-ce la suite de l'arrestation de M. Turot? '1 La nuit de jeudi à vendredi a été un peu plus mouvementée que les précédentes, et les

Ah! mais non, je vous en priel s'écria-t-elle. Ne proclamez rien de pareil. D'abord, je ne vous ai pas permis.

Vous ne me l'avez pas défendu non plus.

M'en avez-vous donc laissé le temps ?. Mais j'étais en train. Promettez-moi du moins de réfléchir.

Cela, oui, je peux vous le promettre, quoique.

Quoique.? 1

Quoique ce soit bien inutile. Seriez-vous coquette ?

Je ne le pense pas. Et même je suis sûre du contraire. Mais, ayant trop d'années et trop peu d'écus, je peux bien dire que toutes les réflexions du monde ne changeront rien à l'affaire, n'ajouteront rien à ceci et ne retrancheront rien de cela. Relevez-vous donc! Si l'on venait, je serais ridicule. presque autant que vous. Relevez-vous, je vous en prie! 1 Pas avant que vous m'ayez promis, juré de réfléchir.

Soit! C'était déjà promis.

Et vous me donnerez une réponse définitive avant que j'aie quitté cette maison?

Entendu Je m'y engage.

Sur cette assurance, Abel consentit enfin à se relever.

Maintenant, lui dit Nicole, plus un mot de ces. de ces enfantillages. Promettez c'est votre tour.

Plus un mot. jusqu'à celui que vous me direz.

La veille de votre départ? C'est convenu, c'est juré.

Mais pourquoi cette répugnance à

agitateurs- semblent décidés k profiter de ce mouvement .qui se dessine.

La comparution de M. Turot devant le tribunal correctionnel fournira, c'est à craindre, l'occasion de quelque manifestation. C'est M. Millerand, qui présentera la défense de son collaborateur;' il vient d'en aviser par dépêche de Saint-Briéuc, il est en villégiature, la Petite République française. Les dépêches qui suivent rendent compte des principaux incidents qui se sont produits

Douai, le 6 octobre.

M. Basly est arrivé aujourd'hui à Dorignies, escorté d'un groupe nombreux de mineurs, drapeau entête et. musique. Il a fait une conférence, au cours de laquelle il a engagé les mineurs à la résistance.

M. Basly est parti pour une réunion à Leforest. Béthune, le 6 octobre.

M. Turot, écroué à la prison de Béthune, a obtenu du procureur général, conformément à la loi, dé ne comparaître devant le tribunal correctionnel que dans trois jours.

M. Turot avait demandé à être séparé de 65 détenus qui sont réunis dans une salle commune de la prison, mais il â été impossible de faire droit à cette demande, parce qu'il n'y a pas de cellules.

Lens, le 6 octobre.

La nuit a été mouvementée. Plusieurs patrouilles de grévistes qui cherchaient à approcher des fosses ont été refoulées par la cavalerie. Il n'y a eu aucun incident.

Aux mines d'Ostricourt, les nuits deviennent maintenant calmes, et aux ouvriers réquisitionnés se sont joints ce matin un certain nombre de mineurs qui ont repris le travail.

La député Calvinhac est arrivé à Lens hier soir à onze heures.

Il fera une conférence ce soir.

Aux mines de Maries, la nuit a été également des plus agitées. Quantité de rondes de grévistes ont été rencontrées, notamment dans la commune de Camblain-Chatelain, où les grévistes ont brisé plusieurs fenêtres de maisons habitées par des mineurs continuant à travailler.

La femme d'un de ces ouvriers, qui a reçu des éclats de vitres, a eu l'oreille gauche coupée et plusieurs blessures à la tête. Cinq grévistes, auteurs de cette scène, ont été arrêtés dans la journée.

En raison de cette agitation, on ne comptait dans le puits de la Compagnie de Maries que 98 ouvriers ce matin au lieu de 205 jeudi. Pour tout le bassin du Pas-de-Calais, le chiffre des descentes a été aujourd'hui de 1,397 contre 1,187 hier, soit 210 de plus pour aujourd'hui.

En Belgique.

(X>e notre •correspondant spécial, par téléphone.) Bruxelles, le 6 octobre.

D'une manière générale, la situation s'aggrave dans les bassins houillers de la Belgique.

A Charleroi, le nombre des grévistes s'élève à 18,000 environ. Ils sont très surexcités et menacent ceux de leurs camarades qui persistent à vouloir travailler.

Hier soir s'est produite une échauffourée dans les environs de Bascou. La gendarmerie a mettre sabre au clair, et il y a eu plusieurs blessés.

Les directeurs des charbonnages viennent de télégraphier au ministre des travaux publics pour lui exposer la situation et lui demander l'envoi de renforts.

Après un meeting qui a eu lieu hier soir dans une autre localité des environs de Charleroi, les grévistes se sont livrés à de véritables actes de sauvagerie.

Dans le centre, môme aggravation de la situation. Dans le bois de Monceau-sur-Sambre, les grévistes ont tiré sur ceux de leurs camarades qui se rendaient au travail. Dans le Borinage, il s'est commis de nombreux attentats à la liberté du travail. A Frameries, une bande de grévistes a attaqué à coups de pierres les ouvriers qui voulaient travailler.

A Liège, où tout semblait terminé, la grève Recommence.

Dans la Basse-Samhre, il y a 1,136 grévistes sur 1,472 ouvriers.

Le gouvernement a reçu de différentes

vous. laisser faire cour par quelqu'un qui vous aime et n'a que des intentions honorables ? 2

Là! Vous allez déjà retomber, par une voieàpeine détournée, dans le sujet de conversation prohibé Enfin, je consens à vous répondre pour cette fois. Je ne veux pas que vous me fassiez la cour, d'abord parce que je trouve cela ridicule pour vous et pour moi, étant donné ma situation de vieille fille; ensuite, parce que je sais fort bien que tout le monde n'est pas indulgent à mon endroit. On m'a souvent mal jugée je suis pauvre et je suis gaie. Vous, du moins, je l'espère, vous pourrez me rendre justice et porter témoignage en ma faveur. Vous pourrez dire que je ne suis ni coquette. Car je ne suis guère coquette, hein ? avec ma façon de dire mon âge et de faire l'article sur ma beauté. Tenez, ,j'ai là quelques petites rides.

Elle offrait son visage en pleine lumière, cette lumière éclatante et sans pitié du Midi, montrant, du bout de son doigt effilé, que terminait un ongle délicat et transparent comme un pétale de fleur, deux ou trois petites raies convergentes à l'angle de la paupière, mais qui striaient à peine la peau blanche et ivoirine des tempes.

Vous appelez cela ne pas être coquette fit Abel en se récriant.

De fait, si la brutale franchise du soleil révélait l'existence de deux ou trois petites rides, d'ailleurs superficielles, ce manque de discrétion était bien racheté par la mise en valeur d'une carnation vraiment idéale, et aussi d'un buste, de toute une silhouette féminine, admirable de grâce et d'élégance. Car, se

parties du pays des télégrammes, l'informant que la situation s'aggrave presque partout. Le gouverneur du Hainaut a été mandé à Bruxelles, mais on ignore quelles sont les instructions qui lui ont été données.

LES ORIGINES DE LA TRIPLE ALLIANCE

M. Luigi Chiala, .sénateur italien, qui a été mêlé de prés à la politique de son pays, vient de publier un livre intitulé la Triple Alliance, lequel n'est qu'une partie d'une oeuvre de plus vaste envergure, les Pages d'histoire contemporaine.

Cet ouvrage nous fournit d'intéressants détails sur l'entrée de l'Italie dans la triple alliance.

Jusqu'à présent, on admettait généralement que la conclusion de la triple alliance avait été hâtée grâce à l'initiative du comte de Robilant, ancien ambassadeur d'Italie à Vienne.

Le comte de Robilant était bien partisan de, l'accession de l'Italie à l'alliance de l'Allemagne et de l'Autriche, mais ses vues différaient sensiblement de celles du Cabinet de Rome il voulait que l'Italie fit preuve de réserve et de dignité, et que, au lieu de faire les premières avances, elle commençât par augmenter ses armements afin de devenir une puissance avec laquelle il fallût compter, et, de cette manière, d'obliger l'Allemagne et l'Autriche à solliciter son alliance.

En un mot, tandis que Depretis hésitait à brusquer les choses, par égard pour la France et les anciennes relations de sympathie qui unissaient ce pays à l'Italie, Robilant, lui, voulait aussi temporiser, mais par égard pour l'Italie elle-même. Il ne trouvait pas décent que sa patrie vînt se jeter dans les bras de l'Autriche, son ancienne rivale victorieuse. A Rome, au contraire, on voulait précipiter là conclusion de l'alliance, surtout après la campagne de Tunisie, et l'on se montrait disposé à faire à l'Autriche des avances qui répugnaient au caractère fier du comte de Robilant.

C'est surtout à l'occasion du voyage du roi Humbert et de la reine d'Italie en Autriche que ces divergences de vue devaient se faire jour. Robilant déconseillait ce voyage. Non seulement on lui avait donné à entendre à Vienne que François-Joseph ne pourrait pas rendre au roi d'Italie sa visite à Rome, pour ne pas froisser le Saint-Siège, mais encore les irrédentistes italiens venant de se signaler par des manifestations antiautrichiennes, et l'opinion publique italienne étant sympathique à leur cause, Robilant craignait que le roi ne se rendit impopulaire par une visite qui pouvaitôtre interprétée comme un désaveu donné aux irrédentistes.

Enfin, quelque partisan qu'il fûtde l'alliance avec l'Autriche, Robilant voyait un obstacle dans la question romaine. L'Autriche lui paraissait être une puissance trop catholique pour qu'on pût attendre d'elle une alliance sincère avec le pays qui avait détruit le pouvoir temporel.

Aussi, son désappointement fut grand quand il apprit de Rome que le voyage du roi était irrévocablement décidé. Dès lors, il n'eut plus qu'un souci régler les détails de cette visite du roi de manière qu'elle ne constituât pas une humiliation pour l'Italie. L'empereur d'Autriche avait songé à un expédient pour pouvoir rendre' au roi Humbert sa visite ailleurs qu'à Rome. Il avait pensé à Turin, faisant remarquer à l'ambassadeur d'Italie que la capitale du Piémont était le berceau de la dynastie italienne. Robilant répondit « Le berceau, oui, mais non le lit. » Et il maintint que si l'empereur d'Autriche voulait rendre sa visite au roi d'Italie, il ne pouvait et ne devait le faire qu'à Rome. L'ambassadeur du roi Humbert à Vienne avait, lui aussi, cherché un moyen pour diminuer l'importance politique de la visite que son souverain allait faire à la cour d'Autriche. Il désirait qu'on choisît pour lieu de l'entrevue Budapest et non Vienne, comprenant

dressant ainsi, blanche et lumineuse sous un déluge de rayons que reflétaient ses yeux d'un vert clair, tout pareil à celui des ondes limpides festonnées d'argent qui bordent les grèves méditerranéennes, Nicole semblait défier la critique bien plutôt que s'y soumettre. Et Abel ne savait trop ce qu'il devait le plus ou d'abord adorer, du charme souriant de ce délicat visage de femme aux tons pâles et aux traits comme spiritualisés par leur demi-effacement, qu'éclairait un regard d'une séduction* presque discrète, tant elle semblait inconsciemment maléfique, ou de la pureté de linéaments toute virginale de. ce svelte corps, si bien dessiné par une jolie et artistique toilette d'hiver fort collante.

A vrai dire, un observateur, voire un admirateur désintéressé, aurait pu remarquer qu'une combinaison peut-être trop savante d'ajustements était pour quelque chose dans l'effet produit. Il aurait pu critiquer, en un mot, un petit excès, sinon de richesse, du moins de recherche, dans cettte toilette de jeune fille pauvre. Mais Abel ne jugeait pas r il aimait.

m

Arpentant le jardin, M. de La Penne rêvait sous les étoiles. Il avait, pour un moment, déserté son poste, qui était, non plus aux côtés de Nicole, mais à ceux de la jeune Mme de Favreuse. Quelques jours avaient passé sans que M"°de Sylve parût se rappeler l'entretien qu'il avait eu avec elle; et, désireux de ne rien faire qui pût la gêner ou îa contrarier, il s'était étudié à reçor- I

qu^une visite au roi de Hongrie froisserait moins l'amour-propre italien qu'une visite à l'empereur d'Autriche. Mais cette combinaison échoua devant l'opposition énergique Cabinet de Vienne, qui ne voulut pas entendre parler d'une rencontre des souverains en Hongrie.

Battu sur ce point, Robilant songea alors à un autre expédient il conseilla au roi Humbert d'aller seul à Vienne, .sans se faire accompagner par ses ministres, craignant que leur présence ne rehaussât trop l'entrevue. Là encore, il devait échouer. Le gouvernement autrichien désirait vivement que le roi Humbert fût accompagné par son premier ministre, et il fallut se rendre au vœu qu'il exprimait.

La visite du roi d'Italie eut donc lieu à Vienne, en octobre 1881, et il fut accompagné de deux de ses ministres, Depretis et Mancini.

Le comte de Robilant, qui avait tout fait pour contrecarrer cette entrevue, n'eut qu'à se féliciter de l'impression qu'elle avait produite en Autriche, et il adressa une dépêche à son gouvernement pour lui oh faire parti' Sa satisfaction, néanmoins, devait être mise à une rude épreuve. Le lendemain même du jour où il expédiait cette dépêche à Rome, Kallay et Andrassy, dans une séance de la Délégation hongroise, prononcèrent des paroles qui n'étaient rien moins que flatteuses pour l'Italie. Robilant fut si sensible à co manque d'égards qu'il demanda son rappel. Sur les instances de la Nouvelle Presse libre et d'autres journaux autrichiens, Andrassy ot Kallay saisirent la première occasion qui s'offrit à eux pour faire amende honorable, en sorte que Robilant put rester à Vienne. Il se félicita même de ce qui s'était passé, puisque la sortie dont Andrassy et Kallay s'étaient rendus coupables avait été réparée par une satisfaction en règle donnée à l'Italie. On le voit, le livre du sénateur Chiala ne laisse pas d'être instructif, surtout au point de vue de la politique du comte de Robilant, qui avait toujours apparu sous un jour tout différent, en ce qui concerne la triple alliance.

A. E.

NOUVELLES DE U1UMM

ALLEMAGNE

LE PRINCE DE BISMARCK

Hambourg, le 6 octobre.

Le Hamburgischcr Correspondent dit apprendre de bonne source que le prince de Bismarck arrivera demain à Friedrichsruhe à onze heures du soir, par train spécial. Berlin, le 6 octobre.

Malgré le désir exprès des médecins, le public se dispose à faire une réception enthousiaste au prince de Bismarck au moment de son retour à Friedrichsruhe, et il sera bien difficile d'empêcher ces manifestations. A Eisenach et à Gœttingue, des manifestations populaires ont été préparées. A Friedrichsruhe, une réception solennelle sera faite au prince par la population. Le prince 'Sio Bismarck va beaucoup mieux.

TERRONT

Berlin, le 6 octobre.

Terront est arrivé hier soir, accompagné ûe nombreux cyclistes allemands et suivi d'une foule considérable. Malgré des pluies continuelles, il est aussi bien portant que le premier jour. Il est parti ce matin pour Magdebourg, où il couchera.

ANGLETERRE

Londres, le 6 octobre.

La séance d'hier soir du Congrès ecclésiastique anglican, réuni en ce moment à Birmingham, a été marquée par une scène imprévue qui a vivement impressionné l'assistance l'apparition inopinée du moine catholique, le P. Ignatius, qui s'était glissé dans l'auditoire, on ne sait comment, et qui appa-

ter sur la jeune femme les soins et les attentions galantes dont il avait d'abord attribué le privilège presque exclusif à la jeune fille. La tâche lui avait été, du reste, rendue facile par la bienveillance et la bonne grâce que lui témoignait volontiers la femme de son ami ou camarade Guy. Il pouvait donc penser que ,nul n'avait encore pénétré le secret de sa passion.

Une main se posa sur son épaule, tandis qu'une voix mâle et joviale lui criait

Et les prescriptions. de la Faculté? Et les miennes ? 2

Bonnardeau fit Abel en se retournant avec l'air ahuri de tout songeur qu'on a brusquement réveillé.

Oui, l'ami Bonnardeau, qui n'admet pas que son bras droit attrape des rhumatismes, sous prétexte que le temps est clair, le ciel serein. et l'amour naturellement porté à la rêverie. L'amour Vous plaisantez, mon ami? Mon cas est beaucoup plus simple, beaucoup moins grave je supporte avec peine la chaleur du calorifère qui distribue trop généreusement les bienfaits de son haleine dans cette galerie que l'on tient, le soir, hermétiquement close. Pendant la journée, c'est parfait; les fenêtres sont presque constamment ouvertes. Mais.

Ouais fit Bonnardeau en interrompant son ami. Si l'atmosphère de la maison vous semble parfois surchauffée, c'est que votre cœur est en pleine combustion. Ce n'est pas là-bas qu'il fait chaud, c'est ici.

(A suivre.)


rut tout à coup dans son costume de moine, au moment. le Révérend Charles Gore venait de terminer son discours.' Le moine, les yeux flamboyants et la face pâle, tenait une Bible à la main et s'écria « Au nom de Jésus » »

II voulait parler, Biais les assistants étaient indécis, ne sachant pas S'ils devaient lui laisser prendre la parole ou non. Finalement, on décida que le Révérend Charles Gore lirait l'assemblée un Mémoire rédigé par le moine sur la question dont il voulait entretenir le Congrès, à savoir l'union de l'Eglise anglicane et de l'Eglise romaine. Il soutenait l'opinion qu'une partie nombreuse du clergé anglican désirait cette fusion.. Ï Quand la lecture de ce mémoire fut terminée, le P. Ignatius .consentit à se retirer, et le Congrès put reprendre son ordre du jour. AUTRICHE-HONGRIE

Budapest, le 6 octobre.

A. la Chambre des Députés,, le ministre de l'intérieur, répondant à un orateur de l'opposition, fait "ressortir que le gouvernement est décidé à punir sévèrement tous les agissements dirigés contre l'unité de l'État. En ce qui concerne les Roumains, le, ministre déclare qu'il faut contre-balancer l'influence des agitateurs en traitant les habitants roumains avec bonté et en améliorant leur situation matérielle. (Vifs applaudissements.,)

ESPAGNE

L'INCIDENT hkpaxo-mabocain

Madrid, le 6 octobre.

Un grand enthousiasme régne à Malaga à l'occasion de l'embarquement des troupes pour Melilla..

La ville et les navires du port sont pavoises. L'évêque donne sa bénédiction aux troupes qui partent.

Les journaux espagnols ne s'occupent que de la question du Maroc.

On dit que 20,000 hommes seront embarqués.

l'exécution DE PALLAS

Madrid, le 6 octobre.

L'anarchiste Pallas, qui a été fusillé ce matin à Barcelone, a refusé jusqu'au dernier moment d'entendre les prêtres, disant qu'il était athée.

Sa mère l'ayant prié de se confesser afin de pouvoir être enterré en terre sacrée, Pallas a répondu « Tout l'univers est sacré pour moi. »

Au dernier moment, il a. crié « Vive l'anarchie » »

LES MARINS RUSSES EN ESPAGNE

Barcelone, le 6 octobre.

M.. Ponsignon, consul général de France à Barcelone, s'est rendu à bord de la canonnière russe Céret, pour y présenter au commandant les délégués de la colonie française. La réception a été très cordiale..

ITALIE

Rome, le 6 octobre.

Une communication de source officieuse dément en ces termes les nouvelles alarmistes publiées ces jours derniers

Quelques journaux étrangers continuent à par 1er de prétendus préparatifs belliqueux de la part de l'Italie.

Pour démentir cette nouvelle tendancieuse dont le but est évident, il suffit de relever que dès le 5 septembre le ministère de la guerre a publié l'ordre de renvoyer dans ses foyers la classe 1890, et une partie de la classe 1891, conformément aux "prévisions budgétaires.1.»- ".̃•'̃•̃ Cet ordre a eu son plein effet et sera complètement terminé le 14 octobre.

L'insurrection brésilienne.

Londres, le 6 octobre.

Divers télégrammes sont- arrivés de Rio et on a appris ici aujourd'hui de bonne source que les dommages que le bombardement a causés sont peu importants.

Toutefois, quelques personnes ont été tuées et blessées dans les rues.

Les morts sont plus nombreux parmi les troupes gouvernementales.

Un autre télégramme de Rio en date de ce jour dit que la ville est tranquille et n'a subi que des dégâts insignifiants.

D'après une seconde dépêche en date aussi de ce jour, pendant le bombardement d'hier, un obus serait tombé sur lo bâtiment de la London Brazilian Bank.

Sur l'avis du ministre britanniqne, la banque et les autres maisons anglaises ont été fermées, par crainte d'un nouveau bombardement.

Londres, le 6 octobre.

Une dépêche de Rio, reçue ici, à trois heures de l'après-midi, dit que le bombarde ment n'a pas recommencé aujourd'hui.

NOUVELLES POLITIQUES L'agence Hàvas nous communique la note suivante

La question soulevée par le ballottage de ITnde française paraît avoir été mal comprise, notamment en ce qui concerne l'intervention du président de la Chambre des Députés. Consulté sur lès conséquences de la proclamation faite par la commission de recensement, le président n'a pris aucune décision empiétant sur l'autorité souveraine de la Chambre il a dit au contraire qu'il ne lui appartenait pas d'annuler le procês-verbal d'une commission de recensement. Il a dit que la Constitution réserve à la Chambre seule le pouvoir de réformer les jugements des commissions de recensement et de proclamer un. député qui ne l'a pas été.

Guerre et Marine

Par décision du 30 septembre, le ministro de la marine a décerné une médaille d'hottneur de 15° classe en or à M- Castelin, capitaine au long cours, qui commandait le J.-B. Say sous le feu des forts siamois, lors de l'entrée de la flottille française dans le Meinam, le 13 juillet 1893.

Le paquebot Yarra, apportant le courrier de Chine, est arrivé à Marseille hier, vendredi, à sept heures du soir.

Le Yarra avait à bord 2â5 passagers parmi lesquels, MM.Mahé, vice-résident au Toulon; de Jarnowski, chef de bataillon d'infanterie de marine 140 sous-officiers et soldats de l'infanterie de marine venant du Tonkin. A bord du Yarra, se trouvait également le capitaine Gicquel, ancien commandant du' Jean-Baptiste Say.

Une nouvelle épaulelte de campagne. On, sait que le comité d'infanterie, qui vient de. rendre l'épauîette aux officiers, a décidé, il y a quelques années déjà, d'en supprimer le port pour les hommes de troupe en campagne, sous prétexte qu'elle était inutile et même gênante. Les principaux intéressés dans la question, les soldats d'infanterie, ne paraissent pas avoir été convaincus par l'expérience de l'excellence de 'cette mesure. En effet, au 2e corps, par exemple, on a pu constater, pendant les grandes manœuvres, que nos troupiers

jugeaient l'épaulette si nécessaire que, le gouvernement ne leur en donnant pas, ils en avaient fabriqué eux-mêmes. Pour empêcher la bretelle du fusil de glisser le long de l'épaule pendant les marches, chaque homme s'était confectionné une large et épaisse patte en drap de capote, recouvrant toute l'épaule droite, se boutonnant en haut au bouton d'épaulette'et par devant au premier bouton, près du collet, et se terminant par deux gros bourrelets de drap roulé entre lesquels était ménagé un petît espace pour le logemëntrdB la bretelle. Le tout ressemblait beaucoup aux tournantes d'épaule en usage en Italie, en Belgique et dans diverses armées européennes. En résumé, l'avis du simple soldat, sur cette question est, on le voit, que « si l'épaulette n'existait pas, il faudrait l'inI venter », v

COLONIES

ALGÉRIE

Jeudi a été plaidé en Conseil de préfecture le procès intenté à l'Etat par la Compagnie franco-algérienne. Celle-ci réclame plusieurs millions d'indemnité à l'Etat qui lui avait promis, en compensation des dommages causés par l'insurrection du Sud oranais, certaines concessions de lignes qui n'ont pas été accordées.

M0 Lebrasseur, du barreau de Paris, plaidait pour l'Etat, et M0 Saint-Germain pour la Compagnie.

M. Celliêres, commissaire du gouvernement, a été entendu en ses conclusions. L'affaire a été mise en délibéré.

Le jugement sera rendu à une date qui sera fixée ultérieurement.

REVUE DEJ.A PRESSE On se souvient que, lors du retour en France du général Dodds, une souscription fut ouverte pour offrir au Vainqueur du Dahomey une épée d'honneur. L'épée fut fabriquée, forgée, ciselée, mais ne fut jamais remise. Le jour, qui fut le promoteur de la souscription, expose ainsi quelles sont les raisons qui empêchèrent l'arme de venir aux mains de celui à qui elle était destinée,

Un de nos collaborateurs recevait, le 22 mai 1893, d'un officier d'ordonnance du général Dodds la lettre suivante, datée de l'hôtel du Danube, à Paris

«.Monsieur,

» Vous avez bien voulu faire déjà une fois l'honneur au général Dodds de venir vous-même lui dire le désir qu'avait M. Charles Laurent de lui offrir une épée d'honneur. Il vous a répondu quelles étaient les obligations militaires. Il vous a dit ne rien pouvoir accepter sans l'autorisation du gouvernement. Ces obligations sont encore les mêmes et le seront toujours. Le général, très touché de cette flatteuse et sympathique attention, vous saurait gré de renoncer à lui offrir cette épée.

» Il me prie de vous remercier encore de cette délicate intention, qui lui a prouvé combien vous aviez admiré les brillantes troupes qu'il a commandées au Dahomey.

» Recevez, je vous prie, Monsieur, l'assurance de ma parfaite considération. »

A la suite de cette lettre, M. le généràlDodds luimême nous fit l'honneur de venir aux bureaux du Jour et nous confirma les dires de son officier d'ordonnance.

Il nous demanda de ne pointsonger davantage à lui remettre l'épée, tant que n'aurait pas été obtenue l'autorisation qu'on avait en vain sollicitée. Il se retira, en nous assurant de toute la joie qu'il aurait à mériter encore un semblable témoignage de sympathie et d'estime de la part de ses compatriotes, dût-il une fois de plus renoncer à en recevoir l'offrande.

Depuis lors, les jours ont passé. L'épie toute prête et superbe attend toujours que son destinataire ait la permission de la prendre entre ses mains vaillantes.

Enfin, M. Charles Laurent annonce qu'il tient à la disposition des souscripteurs les sommes par eux versées; l'épée restera au fabricant.

Du Temps t

Le préfet, sur la proposition de M. l'inspecteur d'académie, vient de déférer devant le conseil départemental de l'instruction primaire, M. Carnaud, instituteur adjoint dans une école ^communale et conseiller général des Bouches'du-Rhône.

i A différentes reprises, M. Carnaud, comme •candidat, homme politique ou conseiller. gén<£-. rai, a pris la parole pour exposer ses théories socialistes et collectivistes et proféré contre le gouvernement des injures qui constituent des manquements graves à ses devoirs professionnels.

II y a un an, M. Carnaud ayant fait voter un ordre du jour contre M. Loubet, alors ministre, fut sévèrement blâmé.

Son cas particulier est d'autant plus grave que, s'il était révoqué, il serait aussitôt mis à la disposition de l'autorité militaire, son engagement décennal n'étant pas arrivé au terme légal.

Actualités

Une découverte.

Voilà M. Gréard archéologue et découvreur d'inscriptions. J'espère bien que, cette-foi-S'-ci, on ne va pas lui jeter la pierre. Dans tous les cas, c'est lui qui l'aura trouvée.

Il vient, en effet, d'en trouver une, très historique et très curieuse, dans les fondations de là vieille Sorbonne que l'on démolit pour en rebâtir une nouvelle, plus large et plus grandiose, comme vous savez. M. Gréard croyait à l'existence de cette pierre qui, d'après d'anciens documents, lui paraissait certaine et démontrée. Il avait la foi; il a eu la jehance deux conditions nécessaires en ma-, ̃tiôre de découvertes.. Il était temps car les architectes eux-mêmes commençaient à désespérer. Ils ne croyaient pas ou -ils ne croyaient plus à l'existence de la pierre. M. Gréard, plus convaincu, plus patient, et plus heureux, a insisté; il a dirigé les fouilles. Enfin on a retrouvé la vieille pierre, qui mérite d'être gardée, et qui le sera.

Il s'agit de la plaque destinée à perpétuer le souvenir de la réédification de la Sorbonnepar Richelieu, en 1627. Intéressante par ellemême, la découverte a cet autre avantage de rectifier une erreur accréditée. On croyait jusqu'ici, sur la foi des historiens de la Sor-» bonne, que l'ancienne Sorbonne n'avait qu'une salle des actes que l'on plaçait dans la partie supérieure de l'aile orientale de la cour d'honneur, c'est-à-dire tout près de la sacristie de l'église. Or, il y avait bien dans cette partie une salle des actes, la petite salle aula minor, appelée encore salle de Robert Sorbon, parce qu'on y voyait le portrait du fondateur. Mais il y en avait une seconde, la grande salle des actes,, aula magna ou major, celle où se tenaient les grandes séances. Celle-là était située dans la partie inférieure de la même aile. Ce que les documents consultés jadis par M. Gréard l'avaient amené à conjecturer ne peut plus faire doute aujourd'hui."

En greffier fidèle, je transcris une partie du procès-verbal de découverte qu'une aimaible complaisance, m'a mis sous les yeux « La pierre était située dans la partie

i inférieure de l'aile orientale des bâtiments de la cour d'honneur, à quatre mètres de l'angle ̃ ces bâtiments se raccordent avec l'aile du midi. Sous le pied-droit de gauche de la première porte, à cinquante centimètres, environ. en contre-bas du sol de la cour.

» La plaque en cuivre, de cinquante et un centimètres de largeur sur soixante de hauteur, recouverte d'une chemise en plomb, était enfermée dans- une cavité de cinq centimètres de profondeur et recouverte d'une "«mette de mortier. » En foi de quoi le présen t procès-verbal a èt£ dressé par MM. Gréard, vice-recteur de l'Académie de Paris, et Flachéron, architecte, premier inspecteur des travaux de la Sor• bonne, et signé de leur nom. Gréard. Flachéhon.

Vorci mamteiîaTît l'inscription, très bienconservée

+

D. 0. M..

Aeter. Mem. ̃

Ulustmi. Joann. Armand.

De Richelieu. S. R. E. Cardinalis.

Collegii. Sorbonso. Provisoris.

Ob. Aedes. Ipsius. Collegii. Vetustate. Collabentes. Ab. Eo. Non. Tam. Instauratas. ` Quam. Novas. Extructas. Adaùctas. Exornatas. Socii. Sorbonici.

Gratitud. Ergo

L. M. P.P.

Ludovico. XIII. Franc. Et. Navar.

Pio. Justo. Felice. Régnante.

Anno. Christi. M. D. C. XXVII.

Ces socii sorbonici, docteurs et professeurs en Sorbonne, qui assistèrent en 1627 à la pose de cette plaque commémora tive, un procèsverbal latin du 18 mars de la même année (archives nationales,, m. ss., S. 6211) nous a conservé leurs noms. C'étaient sans parler du président de la cérémonie, François de Harlay, archevêque de Rouen, primat de Normandie, représentant le cardinal de Richelieu, les vénérables et discrêtes personnes, venerabiles et circumspecti viri, Samuel Martineau, prieur de Sorbonne, Michel Mauclerc, Rodolphe de Gazil, Jean Mulot, Guillaume Poulet, Nicolas Isambert, Louis 'Messier, Jacques Jullien, Urbain Garnier, Jérôme Parent, Antoine Martin, Pierre de Hardivillier, Jacques Charton, Sébastien du Boys, Charles Patu, Jean Laisné, Alphonse Le Moyne, Jean Picault, Valérien de Flavigny. Il y avait, en outre, à côté d'euxr une foule de « notabilités ». Plures speclabiles et honorabiles cives parisienses et alii.

M. Gréard, de concert avec M. l'architecte Nénot, vient de prendre les mesures nécessaires pour que la plaque soit placée dans la 'grande salle des délibérations de la Sorbonne moderne. Certainement, bien que nous soyons loin de 1C27, le grand cardinal de Richelieu n'aurait jamais été oublié dans la nouvelle maison. La plaque commémorative, retrouvée par M. Gréard, le rappellera plus fidèlement encore aux esprits et aux yeux. Ce sont des souvenirs comme ceux-là qui rattachent la France d'aujourd'hui à celle d'hier. Ils sont précieux, non seulement aux archéologues et aux érudits, mais aux lettrés et aux Parisiens. Le préfet de la Seine et le Conseil municipal seront là-dessus du même avis que le recteur et les maîtres de la Sorbonne: nous n'en doutons pas.

La réception des marins russes. M. Raoul Canivet, président du bureau du comité, a reçu des directeurs des Compagnies de chemins de fer du Nord, d'Orléans et du Midi, l'assurance qu'ils délivreraient aux journalistes de>province désireux d'assister aux fêtes parisiennes le plus grand nombre de permis possible. Ces permis devront être demandés par l'intermédiaire des inspecteurs principaux de l'exploitation..

Dans sa réunion d'hier, la commission des théâtres a approuvé complètement le projet de la soirée de gala de l'Opéra dont nous avons d éjà donné les grandes lignes et la liste d'invitations présentée par M. Arthur Meyer.

La commission spéciale a décidé que les Sociétés patriotiques d'instruction militaire, de gymnastique et de tir se réuniraient sous la présidence du colonel Derué, le 28 octobre, ;dans le jardin des Tuileries; c'est de là qu'elles partiront ensuite pour accompagner ̃ au Champ-de-Mars les officiers russes qui sont invités par le ministro de la guerre à un i grand carrousel. Sur le parcours du cortège, les Sociétés chorales et instrumentales, formant une double haie, joueront et chanteront '̃l'Hymne russe et la Marseillaise.

Une nouvelle proposition présentée au coimité de la presse par le colonel Derué et par ;MM. de Borda et Couthey, de la Société d'escrime française, a été tout aussitôt acceptée un grand assaut d'escrime sera offert aux offi- ciers russes dans la journée du dimanche, 22 octobre, au Grand-Hôtel.

Nous avons dit quel succès était promis au grand banquet du Champ-de-Mars. Les dames pourront-elles y assister? Telle est la ques- tion qui a été souvent posée au comité de la presse depuis qu'est ouverte la liste de souscription le comité regrette d'être obligé d'y répondre négativement. faute de place. Ils sont nombreux aussi, ceux qui réclament une place à l'autre banquet, celui de l'Hôtel de Ville. Les conseillers municipaux sont assaillis de demandes auxquelles il leur est impossible de répondre, car nous devons j rappeler que, conformément aux décisions du Conseil, ils n'ont aucune carte d'invitation à. leur disposition.

On sait que la Ville de Paris se propose d'offrir aux officiers amis une médaille com- mémorative des fêtes qui leur auront été offertes.. Cette médaille, exécutée,d'aprés un ancien modèle de Chaplain., portera, gravée par M. Tasset, l'inscription suivante La Ville j de Paris aux officiers de V escadre russe W octobre 4 893. Nous avons* déjà dit que la < médaille offerte à l'amiral Avellan serait en i or et contenue dans un écrin aux armes de la ville. Les officiers supérieurs recevront une médaille d'argent placée dans un semblable ] écrin. Les autres officiers recevront une mé- daille d'argent sans écrin. i

Le Congrès mutualiste de 1893. Les présidents ou administrateurs des Sociétés de secours mutuels de Paris, au nombre de. 100 environ, se sont réunis hier soir à la mairie du arrondissement, afin de préparer le programme du Congrès mutualiste qui se tiendra à la Sorbonne, le dimanche qui précédera la rentrée du Parlement. Les discussions du Congrès porteront notamment sur la loi sur les-Caisses de retraites ouvrières et la répartition des comptes abandonnés des Caisses d'épargne.

De plus, les délégués ont modifié le projet de loi sur les Sociétés de secours mutuels qui a été déposé sur le bureau de la Chambré des Députés contrairement au texte accepté par la commission parlementaire, les délégués demandent entre autres modifications le droit pour les Sociétés de recevoir des dons et legs immobiliers, et la faculté d'acquérir des immeubles. Les capitaux versés par les Sociétés de secours à la Caisse des dépôts et consignations devront continuer à porter intérêt au taux de 4 1/2 0/0 et ûoe au taux des Caisses d'épargne.

Les administrateurs demanderont également moins de rigueur dans l'application des lois qui régissent leurs Sociétés, et qui l'es frappent souvent d'amende ou de prison à l'occasion d'un, travail paur lequel ils ne. touchent aucune rémunération..

NOUVELLES DIVERSES

LE CRIME DE LA'BBE BOTJCHABJDÔM

Bien que Daly ait avoué son crime, le juge d'instruction continue son enquête. Le mobile qui a poussé l'ancien contremaître à tuer sa femme n'apparaît pas encore très clairement,, et les témoignages des voisins sont tellement unanimes, les protestations de M. Delorme, ̃̃liamant supposé,, paraissent ^empreintes d'un .tel accent de vérité que M. Espinas doute de plus en plus que ce soit la jalousie qui ait armé le bras de Daly.

On en est donc encore réduit aux hypothèses, et, ainsi que cela -se- produit toujours en pareil cas, les suppositions les plus contradictoires et aussi les plus hasardeuses sont faites de tous côtés.

Les uns veulent que ce soit la mère de Daly qui l'ait poussé au crime, parce qu'elle se trouvait dans la misère depuis qu'il s'était marié et qu'elle espérait, sa belle-fille une fois morte, vivre de nouveau du produit du travail de son fils.

Les autres, accusant également Mmc Daly, veulent qu'en faisant assassiner sa bru, elle ait poursuivi une vengeance personnelle contre la mère de la victime. L'inimitié des deux belles-mères n'était, en effet, un mystère pour personne de leur entourage. Il est certain que la mère du meurtrier pourrait être impliquée dans l'accusation, si l'une quelconque de ces hypothèses venait à être établie.

A la Sûreté, où l'on ne dédaigne aucun indice, si faible soit-il, on cherche de ce côté, sans toutefois rien affirmer encore.

Et comme, ainsi que nos lecteurs s'en souviennent sans doute, des cheveux ont été trouvés dans la main crispée de la morte, le commissaire de police est allé prier Mmo Daly ;de lui donner une mèche de sa chevelure, afin .d'établir si elle a ou non joué dans le drame ̃un rôle actif.

Quant à nous, nous nous bornons à relater ces faits, l'enquête du juge d'instruction n'étant pas encore assez avancée pour avoir démontré l'innocence ou la culpabilité de Mmc Daly mère.

Dans l'après-midi, l'instruction ayant établi que Daly avait des relations très suivies avec Mmo A. âgée de trente et un ans, qui travaillait avec lui dans le même atelier, M. Espinas a fait amener cette femme, hier, à son, cabinet, par le brigadier Bourlet et l'agent Garnier. <,

Mme A. a reconnu qu'elle était allée à plusieurs reprises au .domicile de Daly; elle a reconnu également qu'elle voyait fréquemment la mère du meurtrier.

L'interrogatoire de M""5 A. a duré une heure.

Ainsi que nous l'annoncions récemment, la mairie du 14° arrondissement, qui avait dû refuser des secours aux familles nécessiteuses des réservistes de cet arrondissement, ses crédits étant épuisés, a reçu de la préfecture de la Seine une nouvelle somme de 3,000 fr.

En prévision d'un nouveau départ de réservistes, qui aura lieu mardi prochain, de nouvelles allocations ont été distribuées aux mairies qui ont épuisé leurs ressources. Le lor arrondissement a reçu 1,000 fr.; le 2e, 2,000; le 3°, 3,000; le 4°, 5,000; le 5°, 2,000; le 7°, 1,500; le 10°, 10,000; le 11°, 8,000; le 12°, 3,500; le 13°, 5,000; le 14°, 3,000; le 15°, 5,000; le 16°, 2,500; le 17», 1,000 le 10°, 12,000 le 20°, 16,000.

La préfecture, de la Seine est, d'ailleurs en mesure, cette année, de faire face à ces demandes de secours, le crédit de 300,000 fr. voté à cet effet par le Conseil municipal pouvant être tout. entier affecté aux familles des réservistes, puisque l'armée territoriale n'a pas été convoquée cet automne.

INFORMATIONS

Les actionnaires de l'Association coopérative de consommation des employés civils de l'Etat du département de la Seine sont convoqués à l'assemblée générale qui aura lieu le 8 octobre prochain, au Trocadéro.

Les commissaires divisionnaires. Les quatre commissaires divisionnaires récemment nommés, s'étaient provisoirement établis dans le bureau de l'officier de paix commandant le poste do police.

M. Lépine vient de faire procéder à leur installation définitive quatre bureaux, qui leur sont spécialement affectés, vont être établis dans les lieux suivants

M. Touny, commissaire divisionnaire de la 1" division, aura son cabinet au palais de l'Industrie. M. Cochefert, da la 2' division, dans la maison dé Saint-Lazare rue du "Faubourg-SaintDenis.

M. Debeurry, de la division, à la mairie du 12" arrondissement.

M. Bouvier, de la 4' division, dans la mairie du 15° arrondissement.

Abonnements de saison au téléphone. M. de Selves, directeur général des postes et télégraphes, vient de régler les conditions dans lesquelles"1 le public est 'admis à contracter dosabonnements dits de saison au téléphone et d'arrêter la nomenclature des villes dans lesquelles ces abonnements peuvent être pris.

L'article 11 du décret du 31 mai fixe à un an la durée normale minimum de l'abonnement. Ce n'est que par dérogation spéciale à cette règle que l'administration peut prendre en considération certaines circonstances exceptionnelles et concéder des abonnements de saison dans des villes nommément s désignées. Ces abonnements ne pourront être consentis qu'après avis du directeur général lui-même; ils devront toujours commencer de courir et prendre fin à des dates fixes déterminées pour chaque ville.

Voici la liste des réseattx dans lesquels il est admis des abonnements de saison et les dates, pour chacun d'eux, auxquelles ils. peuvent être contractés

Hyères, Mustapha, du 15 octobre au 15 avril Cannes, Menton, Nice, du 15 octobre au 15 avril; Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Ecully, Dieppe, Fécamp, Montivtlliers, du 15 mai au 15 novembre Boulogne-sur-Seine, Choisy-le-Roi, Créteil, Neuilly, Puteaux, Saint-Denis, Nogent-sur-Marne, Argenteuil, Bellevue, Enghien, Montmorency, Rueil, Saint-Cloud, Saint-Germain, Sèvres, le Vésinet, le Raincy, Maisons-Laffitte, Fontainebleau, du 15 mai au 15 novembre.

LIBRAIRIE

Un homme d'action qui soit en même temps un penseur et un philosophe, c'est de nos jours un rare spectacle. C'est celui qui nous est offert par M. Emmanuel Vauchez, bien connu par la part qu'il a prise aux œuvres de la Ligue de de l'enseignement, et tout spécialement dans la préparation des lois sur l'instruction primaire, l'éducation civique et militaire, etc., ainsi que dans la création des bibliothèques populaires, pédagogiques, régimentaires. 11 vient de publier a la librairie G. Iieinwald et C'e, un ouvrage considérable destiné à produire dans le monde des idées une impression non moins utile. S'il est vrai, comme, l'a dit Shakespeare, -que « le diable peut citer l'Ecriture à ses fins » M. Vauchez a fait mieux il a su évoquer les sciences les plus exactes et les plus positives pour servir de base aux idées spiritualistos les plus élevées, les plus réconfortantes. Astronomie, géologie, paléontologie, chimie générale, biologie, his-

toire comparée des religions; etc., etc., se trouvent successivement analysées avec une verve magistrale et nous offrent, dans une synthèse lumineuse, leurs lois les plus sûres et les plus profitables.

Avec la même clarté attachante, l'auteur montre comment Fa vie Sa l'homme se déve&ppe historiquement et socialement sur cette terre. Pugoureusement scientifique dans ses prémisses, le livre de M. Vauche/. n'est pas seulement susceptible do faire penser: il est de ceux qui poussent à agir pour le plus grand, bisai do la Patrie et de l'Humanité.

LE CONGRÈS DES RELIGIONS

Nous recevons aujourd'hui seulement la lettre suivante que nous adresse M. Bonet-Maury, professeur à la Faculté de Théologie protestante

Chicago, le 15 septembre.

Monsieur le directeur,

Je viens d'assister aux premières séances du Parlement des Religions et vais lâcher de vous en donner une idée, bien que ce ne soit pas chose facile. En effet, ce Congrès offre la spectacle le plus étrange, le plus barioléqu'on puisse imaginer. Des hommes de vingt races,, •des prêtres de seize religions différentes sont ̃ venus des cinq parties du monde, beaucoup revêtus de leur costume sacerdotal, et sont réunis dans la grande « sallo de Christophe, Colomb », au palais de l'Institut des Arts,, trop petite pour contenir les 3,000 à 4,000 personnes accourues pour les entendre. On peut voir sur l'estrade la robe rouge du cardinal Gibbons à côté du costume noir, orné- d'images saintes suspendues à des chaînes, d'or, de l'archevêque grec de Zantej la longue redingote noire, avec col violet, des: évoques anglicans, auprès de la tunique jaune des bonzes bouddhistes du Japon; des juifs" SI siègent auprès des brahmines. Au point de vue extérieur, aucun lien de sang, ni de langue,, ni de religion ne rattache entre eux ces' représentants. Etpourtant, comme aspiration, une grande espérance les anime et les rapproche l'aspiration qui pousse tout homme digne de ce nom à lever les yeux vers le ciel et à y chercher le secours d'une puissance invisible;, le sentinfent de solidarité de tous les mortels et l'espoir de réaliser cette vieille' maxime professée par tant de clergés, mais si rarement mise en pratique que tous les hommes sont'frères.

Lundi, à dix heures et demie, les orgues donnent le signal du silence et le chœur entonne Je beau cantique Louez Dieu de qui viennent toutes les bénédictions. Puis, tout le monde se lève, et Mgr Gibbons s'avance sur I le devant de l'estrade et prononce en anglais, d'une voix nette et grave, l'Oraison domini- I- cale, que les milliers d'auditeurs de toute dénomination écoutent avec recueillement. Après le cardinal, M. Charles Bonney, président du comité général, souhaite la bienvenue aux membres du Congrès. « C'est un événement unique dans l'histoire, dit-il, que ̃la réunion de ce premier Parlement des Religions. On ne demande à personne d'abjurer ses croyances. Ici, le mot religion signifie amour et adoration de Dieu amour et secours pour l'homme. Nous voudrions former la sainte Ligue de toutes les religions contre l'irréligion et les amener toutes à conserver entre elles des rapports fraternels, pour le bien de la morale et du respect mutuel. »

Sur quoi, le vénérable Dionysios Lataz, archevêque de Zante, invoqua la bénédiction de Dieu pour le Congrès.

Le Révérend P. H. Barrows, ministre de l'Eglise presbytérienne, qui a été avec le Révérend J. B. Joncs, pasteur unitaire, la cheville ouvrière du comité organisateur, s'avance alors et, d'une voix retentissante, adresse à l'assemblée un discours chaleureux. -Il exprime sa joie de voir réunis à Chicago « cette jeune capitale de notre civilisation occidentale »,, tant d'hommes religieux venus do tous les points du globe. On n'aurait pu vaincre lés obstacles qui se sont présentés pendant les deux ans qu'a dures cette organisation, sans l'aide de Dieu, « qui a plus souci de l'amour et de la paix de tous ses enfants que du triomphe de tel ou tel credo ecclésiastique. Au fronton de notre Parlement, ne flotte la bannière d'aucune secte, car sur notre drapeau sont inscrits pour la première fois ces mots « Amour, Solidarité, » Fraternité. » Voilà l'esprit qui doit nous ani- mer ici, et si quelqu'un se permettait une offense contre cet esprit, ne le reprenez pas publiquement; votre silence sera pour lui le blâme le plus amer. »

Ensuite viennent Mgr Feehan, archevêque catholique de Chicago, et le cardinal Gibbons. Ce dernier, dans un langage élevé, rappelle que le Christ nous a donné, dans la parabole du Bon Samaritain, la plus belle leçon de tolérance qu'on puisse imaginer. « Jamais, dit-il, nous ne nous approchons » plus près du Créateur que lorsque nous » faisons briller un rayon du soleil de l'amour » céleste sur l'âme brisée de nos frères désce hérités. »

Le président présente Mmo Augusta J. Chapin, la première Américaine qui ait obtenu le diplôme de docteur en théologie, présidente du comité auxiliaire des femmes. Cette dame rappelle avec beaucoup d'à-propos la décision d'Isabelle de Castille, qui, en donnant son appui à l'entreprise de Christophe Colomb, eut la vision prophétique, non seulementd'un nouveau monde, mais d'une ère nou- velle de développement intellectuel et de dignité morale pour les femmes. Elle se félicite des progrès accomplis, depuis vingt ans, par l'opinion publique et qui ont ouvert aux femmes, en Amérique du moins, l'accès de j toutes les carrières, y compris celle du sacer- doce religieux. Après deux discours de bien- venue de MM. H.-N. Higinbotham, président de l'Exposition internationale de Chicago, et du Révérend Alex. Mac-Kenzie, qui rappelle que les « Etats-Unis offrent l'exemple unique » d'une République cpmposée de vingt peu- » pies divers, fondus en une nation parla « vertu sociale du christianisme », commencent les réponses des délégués étrangers. Mgr Lataz (de,. Zante), primat de l'Eglise hellénique, en grand costume pontifical, salue les ministres des diverses Eglises représentées au Congrès comme les fils du même Dieu et ses frères en Christ. Il bénit la puissante République américaine, si libérale et si hospitalière, au nom du petit royaume de Grèce, héritier des gloires du passé. Ensuite, le protab Mozoomdar (de Calcutta), le docteur le plus estimé du brahmo-samoj, sorte de théisme hindou chrétien, auteur d'un livre intitulé le Christ oriental, rappelle, dans un langage éloquent, que, tandis que les grands empires-de l'Assyrie et de l'Egypte, de Macédoine et de Rome, ont disparu avec les monuments de leur puissance militaire ou matérielle, l'Inde, cette vénérable mère des races européennes, a conservé intact le trésor de son antique civilisation. Pourquoi? parce que, chez elle, le sentiment religieux, la pensée philosophique sont toujours vivantes et fécondes.

On nous a présenté, ensuite, M. HongPung-Quang, secrétaire de la légation de Chine à Washington, délégué officiel du gouvernement chinois à ce Congrès le Révérend Schibata, délégué de l'empereur du Japon et représentant du sçhintoïsme, la religion officielle de -l'empire du Soleil le docteur Dlj,ar-

mâpala, secrétaire de la Société bouddhiste d4 l Ceylan M"8 Jeanne Serabji, une jolie Parsi, 3 convertie aivchristianisme anglican; et le pro* •fesseuv arménien.; Minaz Teheraz, qui pro« l noncent tous des allocutions, et dont queïques-uns ont besoin d'interprètes. Les délé> j gkés officieux de l'Allemagne (comte Rem> storff) de ,1a France (Bonet-Maury) et de la J Russie (prince Volkonsky), ont aussi pris la, parole et remercié, les membres du comité de leurs souhaits de bienvenue.

Je voudrais relever, surtout, deux speechs qai ont .fait sensation par la hardiesse des > idées exprimées

L'nrcljevêque catholique de la Nouvelles Zèlandej Mgr Redwood, a fait, aux applau* dissemenls de toute l'assemblée, la déclara* [ lion suivante « Personne ne doit être mal*. 1 traité à' cause de; sa religion. L'amour doit guider tous les hommes vers la lumière. La liberté religieuse nous est aussi chère que toutes les aîHres libertés. » D'autre part, la. Révérend- Arnett, évoque méthodiste d'Afri1 1 que, a revendiqué, en dépit des traités qui ont partagé l'Afrique entre les grandes puissances- ̃ comme on-se -partage-un troupeau clé-moutons, 1 l'Afrique pour les Africains. « Ce qui ma donne bon espoir dans l'avenir, a-t-il dit, c'est que les nations de l'Europe avaient de mënis coupé l'Amérique en morceaux; mais en vain, l'Amérique a eu son-. Président Jeffersafi.1 L'Afrique, elle aussi, aura son Jefforson, qui proclamera la déclaration'd'mdêpendancô des Africains. »

La deuxième journée n'a pas été moins intéressante que la première elle a été consacrée à la question de l'existence d'un être di* vin. La plus grande latitude ayant été laissée par le bureau- présidentiel on a entendu fea opinions les plus extrêmes depuis le str-ict monothéisme juif jusqu'à l'agnosticisme la plus radical.

A la séance da matin, présidée parle Révérend Niccolls, pasteur à Saint-Lerin, noua avons entendu les témoignages de théologiens de trois grandes religions monothéistes: catholicisme, protestantisme et judaïsme* La première a été 'représentée par le Révéx'ead. Aug. Hewilt, supérieur de l'Ordre des Pau-' listes, à New- York,. Le savant religieux s'est efforcé de prouver l'existence de Dieu sans l'aide de la Révélation il a exposé, aroc clarté, l'argument ontologique et l'argument cosmologique et montré comment la théodicôe de Platon et d'Aristote a été développés par Plotin et puis achevée et mise à la basa de la dogmatique chrétienne par Thomas d'Aquin. En second lieu est venu le Révérend Alfred W. Momerie de l'Eglise -anglicane de Londres, qui a présenté la; preuve morale de .l'existence de Dieu, .La? partie la plus originale de sa dissertation est' celle où il a soutenu que Dieu n'aurait pas fut créer un monde perfectible sans souffrance- « En effet, a-t-il dit, un tel monde ne serait' pas meilleur, mais pire que le nôtre. Combien de fois la douleur n'est-elle pas un aver- tissement pour nous préserver d'un- mal plus grand, parfois môme de la destruction ? Si la, douleur n'était pas la conséquence des actions et des habitudes injustes, tous les êtres; sensibles auraient péri, depuis longtemps. Exemple: le remords. La douleur est, la condition nécessaire du développement du caractère; elle agit comme un stimulant de l'esprit. Les plus grands docteurs da l'humanité ̃ Dante Shakespeare Darwin, furent des hommes qui souffrirent beaucoup. La souffrance développe en nous la pitié, la charité, l'esprit de sacrifice, le respect de notro dignité, la confiance en nous-même; bref, tout ce qui est compris dans l'expression force de caractère. Le Christ lui-môme est. devenu parfait par la voie de la souffrance! » Après avoir rappelé la nécessité des pénalités dans l'éducation et dans la société, l'orateur a montré comment ces maux, ces douleurs, ces obstacles sont vaincus par la loi du progrès,, dans l'individu comme dans la société. L'évolution-de l'humanité, d'après tous les lémoi-; gnages de l'iiistoko,, s'accomplit dans le sens de la justice, de la vérité, de la charité. Le rabbin Isaac Wise (de Cincinnati), est venu à son tour apporter le témoignage da judaïsme en faveur de l'existence de Dieu. Il faut moins de théologie et plus de religion,1 car la théologie ergote et divise, tandis que la; religion unit les hommes entre eux. Prenant pour base l'idée de Dieu, telle qu'elle a été révélée par Moïse et les grands prophètes d'Israël, il a montré comment la Bible et la. raison sont les deux critériums, de la certitude en matière de théodicée.-

Après ces trois leçons magistrales, la séance de l'après-midi a paru pâle et banale. On y a entendu l'analyse longue et monotone des livres sacrés des Hindous par le brahmane Manilal Dvivedi (de Bombay); la critique du brahmanisme, par le missionnaire Maurice Philipps, et un manifeste des « l'Idéalisme », par lo docteur Ad. Brodbeck (de Hanovre). Sous ce titre, le jeune prof.es* seur de Stuttgard est venu simplement présenter la théorie de l'agnosticisme. Il a déclaré ne pas savoir, ni désirer savoir, d'où nous venons et où nous allons. « Il faut prendre .les choses telles qu'elles sont, a-t-il dit, et en tirer le meilleur parti possible. » Ces maximes utilitaires et cette négation de tout avenir supra-terrestre ont été fréquem*. ment applaudies par une partie de l'audit toire. Et pourtant, si elles prévalaient, il est" évident que toute religion périrait et que le monde verrait se tarir une' grande source de consolation et de force morale.

Keureusement,pour l& Parlement dea.Relï* gions qu'une voix plus autorisée, s'est fait .entendre mardi après-midi. Le docteur W.-T. "Harris, « commissaire pour l'éducation », 'c'est-à-dire ministre de l'instruction publique ;aux Etats-Unis,- a repris les arguments de iPlaton et d'Aristote il a montré comment saint Anselme et Descartes les avaient mo'difiés et il a essayé de concilier leur théodicée avec les doctrines chrétiennes de la Trinité et de l'expiation. De la sorte, le savant doc'teur de Washington s'est trouvé d'accord sur les points essentiels de la théologie chrétienne avec le Révérend Hewit, supérieur des Paulistes de New-York.

La troisième journée du Congrès a été consacrée à étudier le rôle de l'homme dans l'univers, les notions de la vie future et l'idée de la fraternité humaine dans les diverses religions. DotS rapports ont été présentés par le docteur Mozoomdar, sur les principes du brahmo-samoj; par Mgr Lataz, archevêque de Zante, sur la contribution de la Grèca dans la théologie chrétienne; par Révérend W. Byme, sur la nature de l'homme au point de vue catholique; par le rabbin. Kohler ( de New- York ) sur la fraternité des races humaines d'après la Bible par Pung-Kwang-Zu, sur les lois de la société et les lois du monde spirituel, d'après Coa- fucius par M. Nogonchi et par M. Kinja-Ringa-i Hiraï tous deux bouddhistes japonais, sur la religion unique et sur la réelle attitude du Japon vis-à-vis du christianisme par le Révérend, Renchi-Shibata, sur la réforme du shintoïsma par la secte de Tikko; par le missionnaira T. E. Slater sur les concessions, à faire- aux idées religieuses des Hindous; par le P. W. Elliot, de l'Ordre des Paulistes, de New-York sur la fin et l'office suprême de la religion, et enfin par le Révérend Samuel M- Warren,

/i,!Bi!IIi9l ESVISiiiS dn Docteur XiGffg'OXSJ^

6~ du l~nr 8~£Nü leï~,P


ministre swedenborgien, sur l'âme et sa vie future. Nous- Renonçons à donner une analyse même succincte de ces Mémoires débordés que nous sommes parla richesse et la variété des idées et des sentiments exprimés? par les orateurs. Mais tous étaient animés, d'un môme désir de rapprochement et de paix, pénétrés d'un môme souffle de justice et de bonne volonté. Nous ne pouvons pourtant clore cette lettre sans signaler tout particulièrement à l'attention de nos lecteurs, les discours du protab Mozoomdar, du rabbin Kohler et de KinjaRinga-Hiraï.

Le premier, dans un éloquent discours, a fait l'historique du brahmo-samoj, ou Société des adorateurs de Dieu, fondée en 1830 par Raja Ram Doban Rey pour la réforme du brahmanisme. Il a rappelé que ses adeptes reconnaissent l'autorité de la révélation biblique comme ayant complété celle des Védas, ont renoncé à l'idolâtrie, au sacrifice des veuves et à la séparation des castes, et qu'ils .s'efforcent, par une meilleure éducation des femmes, de relever leur niveau intellectuel et moral et de rendre possible le mariage en-: •tre Hindous de différentes castes.

Le rabbin Kohler a rappelé que le commerce avait été le premier lien de paix entre les nations que les foires de Babylonej de Tyr et d'Alexandrie ont beaucoup contribué^ "àù rapprochement des races. Il a revendiqué pour les prophètes de la Bible l'honneur d'avoir les premiers énoncé l'idée de fraternité entro fous les hommes, idée tout à fait étrangère au génie grec et a rendu, en passant, hommage à Jésus de Nazareth et à Paul de Tarse comme à de vrais promoteurs de cette noble idée.

Au milieu de ce concert de salamaleks et de protestations de sympathie, le Japonais KinjswRinga-Hiraï a fait entendre une note discordante, mais juste et sincère. A cette question «. Pourquoi les missionnaires chrétiens; ne sont-ils pas mieux accueillis au Japon 1 » il a répondu par ces deux causes «1° parce que le traité de Tokio de 1858 est tout à fait injuste et lèse les droits et intérêts du Japon. Ce traité conclu du temps du régime féodal, n'a jamais été ratifié parle souverain national parce quo les puissances dites chrétiennes et leurs nationaux traitent les Japonais comme des barbares ou des sauvages en contradiction avec les maximes de l'Evangile annoncées par les missionnaires. Et, aux applaudissements de l'assemblée, il a flétri la conduite de ces faux chrétiens qui déshonorent le vrai christianisme et compromettent la cause do l'Evangile.

En somme, durant ces trois premières journées du Parlement des Religions, le programme a été suivi avec ordre et les sujets traités avec sérieux et courtoisie paiî des orateurs de toute croyance, et -mémo, .pir des libres penseurs. Le. nombre et ,l'ampleur de certains Mémoires ont même nécessité l'ouverture d'une seconde salle d'audience. On peut dire que cette consultation demandée aux ministres des grandes religions de la terre, a bien réussi (sauf pour l'islamisme, qui a refusé de se faire entendre) et qu'elle apportera une riche moisson d'informations à l'histoire comparée des religions.

.LE. TEMPS Cliservalions météorologiques da ̃ Journal te Débals

Vendredi 6 octobre 1893.

ÏEMPÉRATUnE:

La plus basse de la nuit + 12"3 à 6 h. 30 mat. A 7 h. du matin +12-8.

A2h.dusoir + 17»8.

A9h.'dusoir + 15°2.

La plus élevée du jour.. + 18°5 à 3 h. 15 soir. Moyenne de la journée -j- 15°4, supérieure à la normale d'environ 3».

Extrêmes hygrométriques 50 à 1 h. 00 soir et 85 à minuit.

Bakomêtre à 9 h. du soir: 755ram (monte). Vent dominant: Sud, vitesse moyenne, 16 kilomètres à l'heure.

Etat du ciel à Paris: Nuageux. Pluie la nuit e.t gouttes à différentes reprises dans la jour née et pluie dans soirée à 6 lu 30. Samedi 7 octobre 1893.

Temps probable pour aujourd'hui Ciel nuageux. Température douce. Averses à redouter. Dates critiques d'octobre 7-8-9, 14-15, 21-22, 2-1-26, 28-29.

Mémorandum astronomique: octobre. Saint Serge.

Soleil lever, 6 h. 9; coucher, 5 h. g?.

<~

ACADÉMIE

des Inscriptions et Belles-Lettres Séance du vendredi 6 octobre.

PBÉSIDENCE DE M. SENART

Une laïcisation au douzième siècle avant l'ère chrétienne. Nous avons parlé, dans notre dernier compte rendu, d'une curieuse et intéressante communication de M. Jules Oppert, sur un texte du douzième siècle avant Jésus-Christ qui contient le récit de la laïcisation, à cette époque, d'un domaine consacré, au vingtième siècle, par le roi Gulkisar, à la déesse Nina. L'honorable académicien, qui a terminé aujourd'hui sa lecture, signale à l'attention de ses confrères l'importance de ce texte au point de vue de la chronologie mais il ajoute que, pour arriver à une précision complète, il faudra d'autres découvertes. Ecole française d'Athènes. M. Homolle

LE MARCHÉ FINANCIER BOURSE DE PARIS

6 octobre.

taoi. uern. i

VALEURS prées- cours Haus. Baiss. dente .HJujou'

30/0 •̃̃• 98 071. «4 35 .,17

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Banque de France 39Ï0 3300 10 B" do Paris et Pays-Bas. 530.. 627 50 2 50 C'National d'Esc, do Paris. Crcd.fonc.de France 973 74 9/3 75 Crédit Lyonnais 755- 753 75 125 Paris à Lvon 1522 50 .• Nord. 18.70 1870 Canal de Suez 2675 2680 15 Banque, ottomane. 588 75 SSÇ 25 2 50 Chemins aùtriclnens 621 25 •• Sud-Auti-icliiéns-Loml). 221 25 22a 3 75 Nord do l'Espagne 182 60 132 50 bb Maitrid-Saragosse 15S 75 150 25 2 S0

ttaiien 83 85 83 05 .20

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BOURSES ÉTRANGÈRES

Vienne, le 6 octobre.

VALEURS 5 octobre 6" octobre Hongrois •• 116 30 116 20 Crédit 336 50 336 10 Landerbank 21S 50 0 250 20 Foncier d'Autriche 419 b0 419.. Autrichiens 303 50 303 20 Lombards lOi 50 103 20 Alpines 55.10 55-. Tabacs 187 50 187 70 Lots turcs 49 50 4!j 70 0 Change sur Paris 50 05 50 05 Recompte hors banque. 4-d/o- 4a/s La fermeté- a -prédomiaé dès, le. début, par .suite

entretient l'Académie des travaux exécutés par les membres de l'Ecole française d'Athènes pendant la période du printemps et de l'été, en 1893. Outre les découvertes de Delphes, qui ont occupé MM. Couve etBourguct et que nous avons exposées en leur temps, on a entrepris une exploration topographique et archéologique de la Phocide, qui a été confiée à M. Ardaillon.. Ce jeune savant recherche toutes les ruines et en fait le relevé il porte une attention spéciale au tracé des voies de communication, question très importante en un pays où l'on venait de toutes les parties du monde grec. Des fouilles ont été exécutées en Béolie par M. de Ridder; d'autres, continuées à Délos par M. Chamonard. M. Millet a poursuivi à Constantinople, puis à Trébizonde, ses études d'art byzantin il a particulièrement étudié les mosaïques et les peintures.

flfumismaUque romaine, M.. Héron de Villefosse communique à ses confrères deux médailles en plomb trouvées probablement à Rome et qui lui ont été adressées par M. Hel- big, correspondant de l'Académie dans" cette Ville. La première est dans un parfait état de Conservation; elle représenté, croit-on, une .scène d'adoption^ devant le coliège des pontifes. L'adoptant et l'adopté, se tenant par la main, sont debout devant les pontifes assis et porteurs de leurs insignes. Cette médaille en -plomb ne semble pas avoir été frappée pour conserver le souvenir d'un fait particulier, mais plutôt pour rappeler -d'une façon générale la prérogative du collège.

La seconde médaille est loin d'être en aussi bon état. Elle représente deux bustes d'hommes affrontés qui sont probablement des grinces de la famille d'Auguste. Il est curieux de comparer cette médaille avec des monnaies de Carthagène présentant dans la même disposition les images des 'fils de Germanicus, Néron et Drusus. `

Fouilles de Bougga. M. le docteur Carton expose les résultats des fouilles qu'il a dirigées Dougga (Afrique) au cours de la mission dont l'avait chargé M. le ministre de l'instruction publique.

Le portique du temple de Jupiter a été dégagé la façade élégante d'un édifice' du deuxième siècle, ornée de pilastres eannelés, a été mise au jour, ainsi qu'une porté enca^'drée de colonnes corinthiennes et précédée d'une plate-forme aboutissant des degrés qui s'élèvent au-dessus d'un* large espace couvert de grandes dalles blanches et polies. Au temple de Saturne, le docteur Carton a découvert au-dessous du soubassement un sanctuaire bien antérieur au monument luimême, renfermant des stèles votives avec les "emblèmes de la déesse Tanit, des inscriptions puniques et berbères; au pied des- stèles ont été trouvés plus de 300 vases contenant les ossements incinérés d'animaux sacrifiés. Audessous d'une des niches des sanctuaires du temple gisait une statuede prêtre ou d'empereur en marbre blanc. Le.docteur Cartona a complètement fait déblayer cet édifice qui rappelle, par sa disposition, celle des temples *s orientaux il n'y a là rien d'étonnant, car Saturne n'était lfû-mêmo en Afrique qu'une forme récente de l'ancienne divinité sémitique, Baal-Hammon.

Au théâtre, plus de "2,000 mètres de terre enlevés ont laissé voir un édifice d'une conservation remarquable avec vingt-cinq rangées de gradins intacts, une scène pavée de mosaïque* où s'élèvent encore vingt-cinq colonnes sur, quarante qui existaient primitivement, et entourée sur trois faces à l'extérieur d'un large promenoir de six mètres de largeur. Le docteur Carton a encore fait exmimer une statue colossale d'un excellent travail, des bases de statues élevées à des fonctionnaires de la cité antique celle de l'empereur Probus, quiporte une inscription où est célébrée la prospérité de l'empire. Une autre inscription nous fait croire que le théâtre fut probablement construit sous Marc Aurèle une autre encore rappelle le nom de son fondateur, S. Marciùs Quadratus, etc. °

M. Philippe Berger fait observer que la série d'inscriptions puniques trouvées dans les ruines du temple de Saturne par le docteur Carton confirme le caractère sémitique de ce sanctuaire.

Nouvelles académiques. M. Senart, président, et M. Wallon, secrétaire perpétuel, sont désignés par l'Académie pour la représenter, sur l'invitation du comité de la presse, aux fêtes données en l'honneur de l'escadre russe. L'Académie fixe au 24 novembre la date de sa séance publique annuelle.;

NOTES MONDAINES

DANS LE MONDE

Le château de Bécon sera aujourd'hui en fête. On y donnera un grand diner suivi d'une très brillante réception en l'honneur de la signature du contrat de mariage de M"0 Consuelo Fould avec le marquis de Grasse, prince d'Antibes.

Le mariage religieux sera célébré lundi prochain en l'église de la Madeleine. Les témoins seront pour la fiancée, le prince Georges Stirbey, commandeur de la Légiond'Honneur, grand'eroix de Sainte-Anne Russie, et grand'croix de François-Joseph d'Autriche, et M. Bouguereau, membre de l'Institut de France.

Serviront de témoins au fiancé le comte de Grasse, son frère, et le comte de Martel.

de l'argent qui devient plus abondant, à de meilleurs taux et à la lourdeur de la Valuta. Cependant, les affaires sont peu actives et cela nuit à la bonne tenue des cours. Clôtura soutenue. La Landerbank est ferme, sur la nouvelle que les fonds pour la. construction du chemin de fer Laun-Leitmertz allaient être, disponibles le directeur de la Landerhank est parti, dans ce but, pour Paris.

Londres, le 6 octobre.

Précéd. VALEURS Clôture Parité clôture et Fonds interaaU du jour 25.20 1/2 "98 1/4 Consoiid. 2.3/40/0.. 98 1/4 « 63 5/16 Extér d'Esp. 4 0/0. 63 40. 63 41 102. Egypte. Unifiée. 102 514 30 96 5/8 Priv. 3 1/20/0. 90 5/8 487 20 100 1/4 Trib. 41/40/0. 100 1/4' 93 Défense 4 0/0. 98 ̃97 1/2 Français 3 0/0 97 1/2 98 03 35 1/2 Grec50/01881 33 1/2 2 a 38 1/2 Monopol.40/0. 38 82 3/8 Italien 4 1/3 0/0. 82 7/16 83 10' 213/8 Portugais 3 0/0 213/8" 2134 65 5/8 Roupies ind. 4 0/0.. 65 1/2 » 98 3/4 Russe 4 0/0 Consol. 98 3/4 98 1/2 34 1/2 Turc.SérieB 34 1/2 2 » ̃ U C. 24. 24 18 n i/8 D 22 1/5 22 30 13 3/8 8 1 Banque ottomane 13 3/8 08/ 25 105 3/8 Suez 106 3/8 2681.. 135/8 8 RifiTinto 13 1/2 Si9%>- 15 3/4 De Beers 15 7/8 400,30

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l Atchison, 19 7/8 Atchison Inc. (2 M.), 42 1/i; Canada Pacif, 77 3/4; Chicago, 61 1/2 De.nver, pref, 30 1/1; Erie Act, 14 3/4; Illinois, 95 1/2; ̃LakeShore, 125 l/é;Louisv.-Nash., 51 N.-Y. Central, 106 Nord Pacific, 21 1/2; Norfolk, 22 3/4 Reading, 9 1/2; Roading 1" Inc., 32 .1 Union Pacific, 19 5/S; Wabash Mort., 26 .̃̃ Baltimore, Mexic. c. 40/0, 53 Maxic, Rails II, 4S Mexic. ord., 15 1/4; Venezuela, •37 1/1 Argent. SG 5 0/0, 62 1/2 Argent, fund.

6 0/0, S5 5/8 Argent. Cédules E., 261/2 Argent.

I 1 L .7 A 261/2 Argent.

CARNET DE MARIAGE

On célébrera mardi prochain à Saint-Germain, le mariage ..de Mllc- Rodrigues-HenriqueS;. avec M. Blacque-Bèlair, lieutenant au 27° dragons. Les jëuries'fiancés, convertis récemment au catholisisme, recevront la bénédiction nuptiale de Mr l'abbé Marbeau, curé de Saint-Honoré-d'Eylau. ̃ Les témoins seront pour le futur M. Charles Quesnel et le général Billot; ceux de la future, M. de Romilly, son oncle, et M. Michel Heine.

< NECROLOGIE

On annonce la mort à Paris, où il était en traitement, de M. Lâfargue, capitaine en retraite, qui occupait dans le parti républicain d'Angers une situation très importante. 1 :+4t

SPOjlTS

Aujourd'hui samedi,' à deux heures COURSES AU TROT! A VINCENiTES ÀPPEÉCIAtlONS

Prix Modestie.– Bans s4 forme actuelle', Kan a une chance.de premier' ordre. Laïs, La-Val.lière et Jaseuse-IIT paraissent les meilleures. Après lui, Kan, Jasense-IIl. Prix de Saint-Mandé. L'écurie Maassen peut avoir raison de Bufford avec" ses deux chevaux. Lenox, Biifford.

prix: biennal. Mars et Maréngo ont des records de 1 m. 37. Mahometêt Mireille,, qui viennent apr^s, n'ont fait que 1 m. 41 et 1 m.42. Mars, Marengo.

Prix Vnrago. La lutte paraît circonscrite entre Mab et Mystérieuse. [

-Prix Rivoli. Les vieux ennemis Gros-Chêne et Fil-d'Àcior se retrouveront ici 4vec CaptainGeorge, Tom-Allen et Fol-Espoir, dont les records sont meilleurs que les leuçs. CaptainGeorge, Gros-Chêne.

Prix The Heir-of-Linne. A mdins de sur. prise, la course doit flnir entre Marjolaine et Marcheur.

COURSES A MAISONS-LAFlFITTE Vendredi 6 octobre.

••̃- ̃'̃ ̃̃RÉStTETXTS ̃

Le succès de la journée a été pour Tom Lane, qui a gagné trois courses sur quatre montes. Cet excellent cavalier paraît être le seul-de nos jockeys à avoir compris que, dans les courses en ligne droite, c'est un avantage considérable que d'être à la corde, tout comme dans les courses à tournants. Pour s'en rendre compte, il n'y a qu'à regarder par derrière une épreuve en ligne droite. Vous voyez les chevaux qui sont au milieu de la piste progresser par crochets,en zigzaguant, tandis que celui qui longe la corde, point de repère constant, pourvu qu'il soit monté par un homme vigoureux, suit une route' rectiligne et par conséquent fait moins de chemin. Nous sommes certain que cette tactique a' facilité les trois victoires que Lane a remportées avec Faultless, L'Isère et Volga. Cea.tro.is chevaux ont- gagné facilement après avoir suivi rigoureusement la corde d'un bout à l'autre du. parcours tandis que leurs adversaires erraient et se coupaient dans toute la largeur de la piste.

On avait pu trouver M. Deschamps téméraire, lorsqu'il réclamait Dieppe, pour 20,000 fr., un cheval comme Aquarium, arrivé à la fin de sa quatrième année. Aquarium a remboursé hier à son nouveau propriétaire la moitié de- son prix d'achat, en enlevant le prix Louis-d'Or. Boucicault et l'Erèbe, partis en tête, cédaient ̃bientôt le commandement à Le-Nouvion qui semblait mieux disposé que d'habitude; mais ce beau feu ne résistait pas à l'attaque opiniâtre d'Aquarium, qui s'était attaché au cheval de M. Dousdebès. Le-Nouvion lâchait pied devant les tribunes. Soleil, mal embarqué entre lui et la corde, perdait quelques longueurs et ne parvenait pas à rejoindre Aquarium.

Preux n'a eu aucune peine, sous son poids favorable, à battre ses médiocres adversaires du prix de Beauvoir.

Prix d'Igny (à réclamer, 3,000 fr., 1,000 mètres). l" Faultless (Lane), à M. Ephrussi (p. m. 22 fr.pl., 15 fr. 50); La-Bocca (27 fr. 50); Folichon (26 fr.. 50). 3 long., même intervalle. N. pl. Sarriette, Etoile-du-Sud, Talisman, Longjumeau, Mademoiselle-de-Paluel, Fontange, Financière, Tourne-Bride, Médéa, Germania. ̃ Prix Bruce (4,000 fr., 1,000 mètres). r- L'Isère (Lane), à M. le vicomte d'Harcourt (p. m. 175 fr. 50; pi., 26 fr.) Vaumoise (17 fr.) 3o Frida (16 fr.). 3- long., 2 long.

N. pi. Lahire, Silvio, Mansour, Le-Cocyte, Marsan, Ibis, Biberon, Duchess, Kara-Dagh. Prix Louis-d'Or (handicap, 10,000 fr., 2,800 mètres). let Aquarium (E. Watkins), à M. Deschamps (p. m. 32 fr, 50; pi., 16 fr. 50) Soleil (20 fr. 50) 3" Le-Nonvion. 1 encol, 4 long. N. pi. L'Erèbe, Lausanne, Boucicault. Prix de Carrières (à réclamer, 5,000 fr., 1,200 mètres). 1" Volga (Lane), à M. Count (p. m. 43 fr.; pi., 18 fr. 50) 2* Tragopan (26 f r. 50); 3' Indo-Chine (23 fr. 50). 1 long. 1/2, 5 long. N. pl. Espadilla, Pensive, Inespérée, Sylvana, Souverain, Hespérides, Fiche-la-Guigne. Volga réclamée pour 26,100 fr. par M-. de Gheest.

Prix de Beauvoir (5,000 fr., 2,000 mètres). 1=' Preux (Arnull), à M. Delamarre (p. m. 19 fr.; pi., 16 fr.); Glycine (52 fr.); 3" Mérope. 6 long., 1 long.

N. pi. Incitatus-II, Labrador, Hector.

VÉLOCIPÊDIE

En raison du championnat de France de 100 kilomètres, le Vélodrome Buffalo fermera ses por* tes dimanche.

L'administration profitera de ce répit pour prendre les dispositions nécessaires pour l'arrivée de Terront qui aura lieu, comme on le sait, au vélodrome Buffalo, et' qui sera immédiatement- suivie d'une course de damea en deux séries et

Provinc: P., 6 3/4; Brésil. 4 0/0-89, 59 3/4; Mex. Ext. 6Ô/0, 61 1/2 Péruvien ord., 6 1/2; Péruvien prëf.,21 1/8; Uruguay conv., 34 7/8 Jsegersfontein, 15 1/2 Robinson 4 1/8 Goldflelds, 1 13/16; Chartered, 24/9.

Change sur Paris. 25.371/2.

Esc. h. banque 1 1/8 à 1 1/4 [ Argent métal 33 7/8 Prêtsàcterme. 1/2 à 10/0 I Piastres. 33 5/8 Bque d'Angleterre i|

Sorties, ».

,:compt. 41 15/16 contre 41 7/8

Cuivre (clôture) \-& 3£oia. 42 3y16 42 3/16

Tendance calme.

L'Espagnol et l'Italien ont eu un début faible occasionné par de& offre | d& provenance continentale. De 63 3/16 et 81 "7/8, les cours se sont cependant améliorés au fur et à mesure que de Paris les meilleures cotes nous parvenaient. C'est ainsi que la clôture s'effectue au plus haut. Pou d'affaires sur le reste, môme en Rio, dont le cours ne s'est pas écarté de 13 1/2.

Toute l'activité portait encore sur les Valeurs minières, en tête les de Beers et Jasgerefontein, toujours favorisées do bons achats, et parmi les Mines d'or, à noter la faveur spéciale dont jouissent les actions City suburban, Perreira, Geldenhuis, Goldflelds et: Chartered, surtout ces dernières-, traitées en quantité considérable entre 23 et 25 shillings.

L'Uruguay et les Fonds argentins font preuve d'excellente tenue, tandis que le Brésilien 1889 se trouve .quelque peu affecté par la recrudescence des hostilités, à Rio-de-3aneiro. Toujours calmes, les Chemins américains, devant l'expectative observée par les spéculateurs, à New-York.

–<

Francfoi-t, le 6 octobre. Petits Bourse Hongrois, 93.50; Crédit, 270.30; Disconto, 172.90; Autrichiens, 242.-10; Lombards. 85.50. Tendance calme. ̃• ••̃.

une finale et de deux courses d'hommes par nos meilleures pédales. ̃̃ ̃ 1, On sera très- probablement fixé demain sur le jour de l'arrivée- du. célèbre-recordman.

COURIER DES THEATRES Bouffes-du-Nord Première représentation de la Société l'Œuvre Rosmersholm, drame en quatre actes d'Henrick Ibsen.

Vaudeville première représentation de la Provinciale, de M. Paul Alexis.

M. Jules Lemaitre a trop bien dit aux lecteurs de ce journal ce qu'avait d'étrangement attirant le génie d'Ibsen, pour que j'essaye à mon tour de revenir sur ce sujet, même pour l'effleurer. »Hier, nous avons constaté, pour la troisième fois à Paris, quel effet puissant les drames d'Ibsen peuvent produire sur un public, lettré ou non, s'ils sont joués par des artistes intelligents et vraiment respectueux de l'écrivain dont ils défendent l'œuvre. Ce n'est pas uni enthousiasme de jeunes néophytes qui a accueilli Rosmersholm, c'est celui de toute une salle composée, aussi bien de flâneurs, et de négociants du quartier que de jôm'.naîistes et de gens- de lettres da toutes espèces. j. On .connaît le sujet de Rosmersholm Rebecca West est arrivée un jour à Rosmersholm et a été recueillie par le pasteur et la « pastoresse » Rosmer. On ne sait qui elle •est! Elle vient du Finmark, l'extrémité septentrionale la Norvège, un pays de brumes et de neige, et c'est le seul détail que l'on connaisse de s'a vie. Rebecca s'éprend d'une passion violente pour le pasteur, et par une suite de roueries mauvaises, elle oblige à disparaître sa^emme, une pauvre maniaque que tout le monde croit folle et qui se précipite un beau jour dans le torrent qui coule à deux pas de W- demeure. Maïs, dés le jour où-' Rebecca est à même de se donner librement àRosmeiyson amour se purifie et, pendant un an et demi, elle vit avec le pasteur, dans une intimité uniquement cérébrale. Personne: ne croit à la pureté de, cette union et comme Rosmer abdique ses croyances religieuses et entre dans un courant d'idées nouvelles, ses meilleurs amis, le recteur Itroll entre autres, lui reprochent publiquement son apostasie J et sa conduite privée. La faible tête du pas-, teur s'y perd; lui qui avait cru ses actes à' L'abri du blâme, commence à douter de luimême.•̃

C'est alorsque Rebecca. confesse ses lintri-; gués, elle avoueque c'est elle qui a poussé Mm0 Rosmer au suicide. Son excuse, c'est l'a-;mour sauvage qu'elle a ressenti pour Rosmer. Lui, malgré cet aveu, sent qu'il aime de "tout son être cette femme à présent transformée. Mais un doute lui torture l'esprit; Rebecca qui a menti et lui a tout caché jusqu'à-, lors avec une énergie indomptable,- pourra-: t-elle l'aimer comme il le rêve ? Et il. lui demande cette horrible preuve d'affection de ..mourir comme est morte sa femme, en se jetant du haut de la passerelle qui traverse le torrent de Rosmersholm. Rebecca ira, mais elle entraîne Rosmer et tous deux meurent enlacés dans une première et suprême étreinte. En dehors des personnages principaux (Rosmer, le recteur, et Rebecca), deux figures épisodiques ont un relief saisissant à la scène Ulric Brendel, l'ancien précepteur de Rosmer, à présent un vagabond à la recherche d'un logis et d'un idéal, et MortensgSard, un instituteur flétri, devenu une puissance politique. l » L'interprétation que l'Œuvre nous a donnée de Rosmersholm est à tous les points de vue fort intéressante. M. Lugné-Poé, le fondateur et l'âme du nouveau cercle, a joué Rosmer avec l'entière compréhension du personnage. Son profil noble et grave l'a, du reste, bien servi. MM. de Max (Ulrich Brendel), Ravet (Kroll), Charny (Mortensgaard), .Mmo Bady, une Rebecca passionnée et vibrante, et Mmo France, supportent vaillamment le poids de leurs rôles respectifs. y-

Pendant qu'on acclamait Rosmersholm aux Bouffes-du-Nord, le public élégant du Vaudeville accueillait assez froidement la Provinciale, de M. Paul Alexis. Toujours l'histoire de la femme qui trompe son mari avec l'ami le plus intime de celui-ci. Dans la pièce de M. Alexis, le père de l'amant a commis un faux, et le mari offre spontanément d'avancer l'argent qui doit le préserver du déshonneur. Mais l'amant refuse. Le mari demande à sa femme de le décider à accepter, mais elle se trouble et laisse deviner sa passion coupable. A cause de leur enfant, les époux [resteront unis, aux yeux du monde, tandis que l'amant disparaîtra à tout jamais. ̃

MUe Legault est une délicieuse provinciale, et MM. Dieudonné, Mayer et Grand défendent de leur mieux la pièce.

Dans tes Sonnettes, qui terminaient le spectacle, on a revu avec plaisir le joyeux Dupuis et la toute séduisante Cécile Caron.

L'abondance des matières nous fait retarder le compte rendu des débuts de M. Mondaud à rOpéra-Comique.

Spectacles de ce soir

A l'Opéra la Valkyrie.

A la Comédie française Hernani.

A l'Opéra-Comique t Phryné les Deux Avares.

A l'Odéon première représentation Vercingétorix, drame national en cinq actes et huit tableaux, en prose,, de M. Edmond Cottinet. ̃••̃ ̃̃•̃•-• ̃

Berlln, le 6 octobre.

VALEURS 5 octobre. 6 octobre Consolidé prussien 35 14 g5 40: RuseéConsolidé. 9893 99.'62 Orient IIL. 66 37 fi6 12 Honnroi~ g3 T5 93 E2 Italien 8237 82 37 Autrichiens. 12a 12 °122-25 Lombards. 42 25 41.8T Crédit. 2C0.11 200 Disconto. 172 93 li8 37. Darmstadtér. 130 13'J Berlin Handels. 132 î5 152-75 Dresdener Bank: 138 37 139 i2' Laura. 101 25 104 25 Dortmûnd. 56 37 37 56 Bochumer. 120 '19 87 Harpe>ier. 131 25- 133 93 Chanae sur Paris, 8 jours. 80.6p Rouble comptant. 21240 212 10 Rouble fin courant. 212 Be 212 62 Escompta hors banque. 4I~Z 9ljd

Par suite des cours défavorables de Vienne, un recul s'est produit ici et les cours, en général, se sont établis au plus bas. Les Banques et particulièrement les Sociétés en commandite .sont lourdes, sur. abandon par la spéculation. Le marché est également impressionné par les nouvelles défavorables qui courent sur les entreprises Popp. Peu d'échanges sur les Valeurs charbonnières malgré les nouvelles favorables. Italien lourd. Affaires, en général, très calmes. plus tard, une amélioration se produit, sur meilleures nouvelles de Paris.

Bladrid, le. 6 octobre. Extérieure, 75.25, Intérieure, 68.40; change sur Paris,, change, sur Londres, Tendance lourde. Barcelone» le 6 octobre. Extérieure, 76.25; Intérieure, 68.72 ;,changesur Paris,. 21. 20,. change sur Londres, 30.55. Tendance soutenue.

Distribution des principaux rôles

Jules César, MM. Albert Lambert "Vercingétorix Jacques Fenoux (début) Zagott Duard Caraulogène Duparc Cicéron Jahan Critognat, Gerval; Epasnack, Marsay Pompéïa, Mmcs Tessandier (rentrée); Cambra, Dux; Lollia, Lherbay.

Au théâtre de la République (CM1,eaud'Eau), première représentation (à ce théâtre) de la Porteuse de Pain, drame en cinq actes et neuf tableaux, dont un prologue, de MM.X. de Montépin et Jules Dornay.

La réouverture de la Comédie parisienne (rue Boudreau) aura lieu du 5 au 10 novembre, 'avec la Veuve, ainsi que nous l'avons annoncé. Les répétitions commenceront dans quelques jours. Tous les artistes connaissent déjà leur rôle et la. pièce sera rapidement mise en scène.

Le représentant de Mmo Wagner, M. Gross, est en ce moment à Paris.

A l'Odéon, la première série de l'abonnement commençant lundi prochain, les abonnés sont priés de faire retirer leurs coupons. Rappelons que la .première série de l'abonnement, des vendredis commence ven"dredi prochain, la deuxième série des lundis, le 16,; et: la deuxième série des vendredis, le 20 octobre.

L'Odéon doit donner,, cet hiver, une reprise ,du -Fils, naturel, de M. Alexandre Dumas. L'auteur se préoccupe de la distribution de. sa ̃pièce. Il compte donner le rôle du fils à M. Jacques Fenoux il n'a. encore pris aucune résolution pour les rôles de Stcmay et de Clara Vignot.

Le théâtre des Nouveautés fera relâche, ce soir samedi.

La première représentation de Veuve Prosper, successeur,, est irrévocablement fixée au mercredi 11 courant.

Très prochainement, galerie Vivienne, ouverture du théâtre des Inconnus opéras, opéras-comiques, opérettes, comédies, vaudevilles.

Il sera donné trois représentations de cha-que pièce. Les vendredis seront réservés à la presse. Les dimanches et lundis, représentations publiques. La direction prie les compositeurs et les auteurs désireux d'être représentés de bien vouloir déposer leurs œuvres au secrétariat du théâtre, de deux heures à cinq heures fous les jours» .•

Toutes les semaines, une œuvre nouvelle sera présentée au public.

H. F.

L'Enfant mil Mère pleuraient! Bébé venait de s'enrhumer et de sa petite poitrine s'exhalaft une toux sèche et rauque. Le Docteur consulté prescrivit l'Huile de foie de morue: à la première cuillerée l'enfant jeta les hauts cris et repoussa avec dégoût ce médicament désagréable. Et Bébé toussait de plus en plus. Désespérée, la maman pleurait et suppliait, mais le petit être ne pouvait vaincre sa répugnance. Par hasard, on apporta un flacon m&MU!LS$Om SCOTT le petit gourmand la trouva si bonne et la but avec tant de plaisir que quand il pleure maintenant c'est pour demander cette bonne Emulaion à l'Huila de Foie do Morue.

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PETITE REVUE FINANCIERE Bines d'or du Trànsvaal. Nous avons déjà it parlé, dans notre revue du 3 octobre, du mouvement de spéculation qui se produit vers la fin de chaque mois sur le marché des mines d'or on espère toujours que ce mouvement finira par attirer l'attention du public, mais on n'y a pas réussi jusqu'à présent.. Cette fois-ci, cependant, il y a des indices que, le public anglais recommence à s'intéresser aux valeurs minières du -Transvaal. Si les achats du; public persistaient pendant, quelque temps,, et. surtout si ce marché pouvait s'isoler de l'influence de celui des actions Britîsh South Africa et des actions diamantifères, on pourrait s'attendre à une hausse certaine des actions Mines d'or transvaaliennes*

La liquidation de fin de mois à Londres a démontré que les positions à la hausse sur les actions minières du \Vit\yate.rsrandt_ n'existent pour ainsi dire plus, et qu'il y a plutôt des positions à la baisse-

Les rachats de ce côté pourront donc Un jour aider le mouvement de hausse attendu. City et Suburban Gold Mining G". Cette Compagnie vient de déclarer un troisième dividende trimestriel de-6 fr.25 (25 0/0), cequi fait,pour les neufs premiers mois de i'année,lS fr.75 (750/0), correspondant sur la- base du cours actuel de 250 fr., à un rendement annuel de 10 0/0. Nigel GoU Mining C°. Cette Compagnie vient également de déclarer un troisième dividende trimestriel du montant de 3 fr. 75 (15 0/0) ce qui fait, pour les neuf premiers mois de l'année, 10 fr. (40 0/0) contre 1 fr. 50 (30 0/0) pour la même période en 1892. The Jumpers Gold Mining C°. Le bénéfice du mois de juillet a été de 52,000 fr. contre-œ.OOO francs en juin.

Ch'amp d'or French Gold Mining C°. Pendant que les actions minières du Transvaal sont en hausse à Londres presque sans exception, seule valeur du 'Witwatersrandt qui peut être considérée comme française est en baisse continuelle chez nous. Cette. baisse parait être due en grande partie à des bruits malveillants, d'aprèa

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Louis Tababik, directeur. «

BULLETIN COMMERCIAL •̃PARIS, le 6 -octobre. ̃

Cours du Marché de la Bourse du Commère»

AVOIME SEIGLE M.6 PAHIMB^

1b.SU. Itt. 3U.(. lh. 3b. Ui.3ti.

DisponMa- 20.73 20.75 14.25 14. 20.75 20.50 43.75 43.50 Courant 20.85 20 70 14.15 14.15 20.55 20.55 43.60 43.60. Novembre.. 19.75 19.65 14.35 14.30 20.75 20.71, 44.25. 4,4.20 Nov.-dcc. 19.60- 19.55! 14.35 14.40 20.00 20.85 44.35 44.35. 4denov. 19.45 19-50 14.50 14.5IH 21*05 21.15 44.75 44.75

4 premiers.. 19.45' 19.50 14.80 14.85 21.45 21.45 45.65 45.65

Tendance. oal"Mour. oal""cal"" lour.lour. faib.-lotts.

Circul.jour. nulle 500 8,500 2M0Q- Circul. veilla nulle .1 500 500 L. 24,700 ·

ALCOOL LIN COLZA SUCBB

I lh. 3h. lh. 3h. m. 3tt. lh. 3h.

Disponibla.. 37.50 37.50 52.75 52.75 53.75 53.75 37.5» 3-7.75 Courant. 37.50 37.75 52. 52. 53.75 53.50 37.50 37.75, Novembre.. 33. 38. 51. 51. 54.25 5-1.25 37.75 37.SÎ Nov.-doc. 3S. 3825 50.60 SQ.50 54.73 54.50 •̃• -• 4d'octobre.. 37.75 îKSt, «premiers.. 39. 39. 49.25 49.25 55.75 55.50 38.50.38.75

4 de murs.. •»•»•

4 de mai. 40.40 '♦:

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Novembre.- 37.75, 37.62 et 37.75, 37.62, 37.6ietâ7.75i 37.62, 37.50 et 37.62, 37.62, 37.62 et 37.75, 37.75 et 37.87* 37.87, 38..

Novembre-décembre. 37.87, 37.75. j 3 d'octobre. 37.62 et 37.75, 37.75, 37.62, 3? .75, 37.87;1 38.

4 d'octobre. -37.75, 37.75 et 37.87, 37.75, 37.87,87.75 et 37.87, 37.87, 38. ̃

3 de novembre. 38. 37.87, 37.75, 37.87, 38, 38.12. 4 premiers. 38.50, 33.37, 38.50, 38.62, 38.50 et38.6ï,' 33.50, 38.62, 38.75, 38.62, 38.75, 38.62 et 38.75, 38.75. famnes de coksommation. La vente est toujours' très laborieuse et les acheteurs no veulent opères, qu'à bas prix.

famines 12 marques. Les avis de l'étranger sont toujours""défayorables et notre marché s'est inscrit aujourd'hui en nouvelle faiblesse. Les détenteurs, découragés, continuent leurs livraisons et les acheteurs no veulent opérer qu'a bas prix. A la première cote; malgré des transactions assez actives, les prix ont fléchi de 15 à 20 centimes. En séance, la tendance est restée lourde et les fluctuations ont été peu impor-. tantes. Clôture faible, en jnoins-valuo de 15 à 25 centimes. Le courant, payé 43.60 à l'ouverture, resta offert à ce prix à trois heures.

Après Bourse: courant, 43.65 offert; novembre, 44.20 offert; novembre-décembre, 44.40 offert; 4 de^ novembre, 44.80 offert; 4 premiers, 45.60 à 45.75. blés DE terme. Nous retrouvons sur ce marchai les mêmes causes qui ont fait. fléchir les farines, et les détenteurs commencent également à faire da -fortes livraisons. Cependant, quelques rachats de bénéfice se Sont produits aujourd'hui, et, dans les ttas'prix, les a'chetéurs semblaient être plus nomrbreux. Après une. ouverture en moins-value de 5 â 10 centimes, les cours sont restés sans changement appréciable en séance et la- clôture s'est faite aux .cours du début. On a payé, à trois heures: couranti .20.55; novembre-décembre, «20. 85.

Après Bourso courant, 20.65, offert novembre, 20.75. offert; novembre-décembre, 20.80 a 20.90; 4 près miers, 21.50 offert.

avoines. Les affaires sont moins actives aujourd'hui, mais on constate une légère amélioration de la demande. A l'ouverture, tendance soutenue sur quel» ques rachats de bénéfice En séance, quelques offres occasionnèrent une réaction de 10 à 15 centimes sur le rapproché, mais le livrable est resté nominalement inchangé. Clôture calme. A trois heures, on a payé novembro 19.65, à la prcmire cote il y avait acheteun à 19.70.

seigles. Les prix so maintiennent malgré des transactions peu actives. A la première cote, on a payé courant 14.20 et 4 premiers 14.80, mais en clô< turc on est généralement vendeur à ce prix. huile de colza. Les affaires sont toujours ac tives et la lutte devient de plus en plus vive entre loa opérateurs des deux camps cependant les acheteurs hésitent toujours malgré la diminution des filières ei les offres continuent à être très abondantes. Après una ouverture inchangée, les prix fléchirent de 25 centimes en séance et la clôture est restée lourde. Le courant demandé à 53.75 à l'ouverture, n'a trouvé acheteur qu'à 53.50 à la dernière cote.

Après Bourse, sans changement.

noiLE DE lin. Marché toujours très calme mafs prix relativement bien tenus par suite de la rareté de la marchandise. On a traité seulement quelques af» faircs sur le livrable, le novembre-décembro s'est traité à 50.50 à trois heures. Clôture en baisse dq 22 centimes sur les mois éloignés.

alcools. La bonne tenue des mélasses en Allemagne et la diminution du stock local ont provoqué quelques rachats et les acheteurs so sont montrés aussi plus nombreux. Les transactions ont été régu* lières pendant toute la séance et les prix restent en plus-value de 25 à 50 centimes suivant les époques. Le stock parisien est aujourd'hui en diminution de 250 pipes. •̃'

Après Bourse Courant, 37.23 il 37.75; novembroJ 38.25, offert; novembre-décembre, 38.Ï5, payé; 4 premiers, 39 fr., offert 4 da mai, 40 fr., offert. sucitr.s. Les avis faibles des marchés étrangers et le temps toujours favorable à la récolte ont da nouveau provoqué de fortes réalisations à l'ouverture, et les prix fléchirent do 50 centimes. En séance, les affaires sont devenues actives et une légère amélioration fut provoquée par les avis meilleurs de Londres, mais une nouvelle réaction se produisit bientôt et la clôture est restée faible en moins-value de 37 à 50 centimes sur hier.

Après Bourse Courant, 37.37 et 37.50, offert; novembre, 37.62, offert; 4 octobre, 37.75, offert 4 pre.< miers, 33.53.

La betterave, dans le Cambrésis,

France. Cambrai, le 5 octobre. La* culture arrache ses betteraves avec un grand empressement aussi les fabricants sont-ils obligés do suspendre les charrois de temps à autres afin d'éviter les trop grands approvisionnements, car la betterave se trouvant encore en pleine croissance, se détériorerait for) vite, et le travail et le rendement s'en ressentiraient dans de sérieuses proportions. Le rendement cultural est toujours bon..

Le sucre en. Pologne.

russie. Varsovie, le 2 octobre. Depuis quelque temps, les raffineries de la province sont en pleine activité plusieurs d'entre elles ont déjà envoyé sui le marché de. la poudre de nouvelle production. Ce- pendant, on ne voit pas encore do grandes transac- tions; le marché est calme. Toutefois, la maison A.- Ravitçh.ct.C1' a vendu récemment 40,000 pouds de poudre provenant de la raffinerie Kracinetz, au pris de 4 roubles 33 copeks 1/2 franco Varsovie. L'achè< teur est un des plus grands exporteurs de notre place.

lesquels il .y -aurait désaccord entre les administrateurs français et anglais, et que ces derriier-9 auraient donné leur démission. '̃̃ L'OTgatu> do. l'un des administrateurs français contient les communications suivantes sur la, situation de la Compagnie.:

« Nous sommes en masures d'annoncer que la totalité de la batterfe, soit 40 pilons, est aujourd'hui en état ;de fonctionner régulièrement. Noiia ajouterons qu'un complément de fonds a été fourni par l'un des membres du comité local, ce qui n'est pas une faible preuve de la confiance q-u inspira l'avenir de l'entreprise à ceux qui sont le mieux placés pour- la connaître.

» La situation peut donc être envisagée aujour d'hui d'une manière très nette. D'une part, on sa trouve en présence d'une dette flottante de 625,000 francs environ, et, d'autre part, on a enfin terminé la période d'installation et on est ert pos-' session d'une batterie-qui, d'après les évaluations' certainement peu optimistes de l'ingénieur Frecheville, doit produire un bénéfice net minimum de 52,500 fr. par mois.

» En y consacrant la totalité des bénéfices, là dette flottante pourrait donc être éteinte en douze mois.

» Elle le sera bien plus rapidement si, comme il y a tout lieu de le croire, a la faveur des productions mensuelles et de l'amélioration du marché Sud africain qui se manifeste, les cours se relèvent au-dessus du pair et permettent la vente d'une partie des 18,000 actions de réserva qui restent acuellement à la souche.

» Quant aux 3,800 actions émises en doubla par l'ancien secrétaire, elles vont- être prélevées sur la réserve et en aucun cas la Compagnie na peut être compromise par. cette fraude au sujet de laquelle d'ailleurs elle exercera son recoure contre l'ancien directeur. »

Ccdnies argentines. La Banque hypothé* caire de la République argentine a demandé depuis longtemps l'autorisation d'émettre 15 millions de cédules en dollars-papier.

Le ministre des finances, H. Terry, s'y est op« posé d'abord.

Néanmoins, nous apprenons que le gouvernement semble maintenant décide à autoriser cette émission, approuvée déjà par une loi du 6 fé_» vrier 1890.


Toute cette quantité de sucre est destinée à être exportée à l'étranger avant la fia courant. Nous n'a- Tons que peu de rafonade en pain par suite, les prix, biilgré la pénurie d'affaires, se sont maintenus. {• Cours officiels do la Bourse de Paris.

Sucres blancs 3, disponibles 37 50 à 37 75 8S«.entrepôt 35 50 3S rafllnés.bonne sorts. 112 50 50 belle sorte 112 50 certificats desortie. 60.. •• Esprits 90* 37 50 4.. Scieries». « 25 à 14 Hul"' de colza S3 75à.. Avoines. 80 75 à. A– delin.. 52 75 à SuUsdeplaoe 73..à.. farines 12 m. 43 75 a 50. Suifs de prov. 73 à .piés 20 75 à 50

Stock des sucres au 6 octobre. 18» |B9!

Total général 220.363 sacs. 160.488 sacs. Contre nier 242.834 159.105 Augmentation · 1.383 sacs. Diminution t.. 21.671 -sacs. t le Havre. le 6 octobre (clôture).

v' I COTON LAIWRS POIVRE C\F6 IXDIGO ̃̃L 4 heu"» 3 h. 45 3 h. 30 S n.15 s heu'" Octobre 53 62 129.. 3150 98 25 8 10 (Novembre.. 54 25 129 31 75 98 2S 8 15 ̃Décembre. 54 62 130.. 32.. 98 50 8 15 •laurier 55.. 130 23 32 25 97 25 7 90 (Février. 55 37 135.. 32 50 96 75 7 90 Mars. ES 75 136 50 32 75 96.. 7 90 [Avril. S6 12 136 50 33.. 9550 7 90 Mai. S6 50 137.. 33.. 95 25 780 fuin. 56 87 !37 50 33 25 94 50 7 80 Juillet. 57 25 138.. 33 50 94 25 780 ;Août.i 5762 33 75 93 25 (Septembre.. 58. 93 25 i.ïehilance.. calme calme sout. calme calme

UABCBB DO DISPONIBLE

COTONS: On a vendu 50 balles New-Orleans, à S9.50; ;»S2 balles dito, à 58.50; 50 balles dito, à '̃̃' H- 100 balles •Amérique, à 57.25; 250 balles Bhonwggi, i « fr., les >50 kilog. cafës On a vendu 100 sacs Suutos, à 96 fr.; < 270 sacs dilo, de 98 à 102 fr.; 30 sacs Suvanilla, tels .quels, à 98 fr.; 40 sacs Géorgie, tels quels, à 103 fr.; 100 sacs Cayes, tels quels, à 96 fr.; 75 sacs Oérémie, à fr.; 100 Ouyaquill, à prix secrets.

v MARSEILLE, le 6 octobre. céréales. blés ^Arrivages, 51,000 quintaux. Ventes connues du jour, 60,000 quintaux, dont 20,000 dur Bessarabie, de 126 a 125 kilog., échantillon, janvier-février, à U fr., sous palan; 20,000 Bombay, de 16 à 17 fr. 10,000 dur Ta'ganrog, de 125 à 124 kilog., aTrU-mai-juin, 15.25; 8,000 dut Bessarabie, échantillon, octobre-novembre, â 43.87 2,000 tendre Salonique rouge; échantillon, octobre, à 14. 50.– chaînes oléagineuses: Arrivages, 18,000 quintaux. Ventes du jour, nulles.

BORDEAUX, le 6 octobre. cÉRfi&LES échangées. sucres On a vendu 5,000 tonnes Martinique, livrable prochaine campagne, pour Marseille, premiers jets, 50 centimes de déprime sur cours du marché de Paris. cafés Actifs. Vendu 50 sacs Mexique gragé, ̃ 128 fr. 100 sacs. Porto-Cabello, non gr&gô, à 104 fr.; 150 sacs Maracaïbo, non gragé, de .107 à 108 fr.; 50 sacs Caracas, non gragé, à 112 fr.; 103 sacs dito, gagé, à 128 fr.; 25 sacs Babia, lavé, à 95 fr.

LILLE, le 6 octobre. sdcbes: Roux 88», disponible. 35.75; Pains, n* 1, 118 Stock, 100 sacs. Marché alcools Disponible (cote ofliciellej, 36.50. Stock, 656 pipes. Marché

EODBAIX, le 6 octobre. laines: Qualité peignée de fabrique (typeréduct.) On cote: courant, 4.32; novembre, 4.85; décembre, 4.ÎT janvier, 4.40; février, 4.45; mars", 4.47; avril, 4.50; mai, juin, juillet, Tendance calme. Ventes, 130,000 kilog. LONDRES, le 6 octobre (clôture). BOURSE OU BALTIC. Gbarobments a la côte. blés: Les transactions sont peu nombreuses et les acheteurs sont rares. ,On tient Australie 28/ -♦̃ mais: Plutôt lourds, offres restreintes. Cbarqemhnts flottants. blés Les jaris faibles de l'Amérique ont de nouveau forcé les .détenteurs à faire des concessions. Les prix accusent •généralement une nouvelle moins-value de 3 deniers. «On tient bon Australie de 28/. à 28/8; Californie M* 1, à 28/3. mais Prix sans grand changement, les ^vendeurs refusent de faire des concessions. orges: Tendance soutenue, assez bonne demande. seigles Très calme. avoines: Prix bien tenus pour les ;belles qualités. chaînes de lin: Calmes. On cote Calcutta disponible, 42/ vendeurs; Bombay, octobrenovembre, 42/3 à 42/6. CHAINES DE COLZA: Lourdes On cote Calcutta brun, disponible, 35/.

DINCING-UNE. SDCEES DE DETTBftAVR La balSSO des marchés allemands a provoqué de nouvelles réalisations à l'ouverture. En séance le ton devint meilleur, mais plus tard les prix fléchiront de nouveau. On a payé en clôture, novembre, 13/6; novembre-décembre, 13/6 plus 1/4.

On cote, allemands 88« octobre, 13/7 1/2 vendeurs; novembre, 13/6 moins 1/4 vendeurs; novembre-décembre, 13/6 vendeurs; décembre, 13/7 1.2 moins 1/4 vendeurs; janvier-mars, 13/9 meins 1/4 vendeurs. sucres bruts: Calmes. sdcbes raffinés: Soutenus. sucres en pains Sans changement. SUCRES CRISTALLISÉS CalmCS. HUILE DE colza: Calme. Disponible, 22.5; octobre-décembre, 22.5; janvier-avril, 22.10. huile de uk: Calme. Disponible, 21.7.6; octobre-décembre, 21/ janvieravril, 20.10

«ÉTMJX. cotvbb. Comptant, 41 7/8 à S mois, £2 3/16. étain: Comptant, 78 1/2; à 3 mois, 78 3/4: f–vm: Comptant, 17 plomb: Comptant. 91/2. fonte écossaisb: Comptant, 42/5.

caoutchouc On cote: Para, belle qualité, disponible, S/ Tendance calme.

LIVERPOOL, le 6 octobre (clôture). cotons Ventes de la journée, 10,000 balles, dont 9,000 pour la filature. Importations, 3,000 balles, dont 1,000 d'Amérique. Disponible, facile. Amérique, calme, prix faciles. Futurs, calmes, demande modérée. Baisse de 2 et 3/64. cÉnÉALES. blés Lourds. Californie,

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DE LA NUIT

DERNIÈRES DÉPÊCHES

Bruxelles, le 6 octobre.

j' La Gazette annonce l'arrestation de deux .déserteurs français qui, il y a quelques jours, ;ee présentèrent au ministère de la guerre .pour y vendre des cartouches Lebel.

Le gouvernement belge fit prévenir la légation de France.

On fit établir une souricière, et les deux individus furent arrêtés.

Le gouvernement français a été prévenu par dépêche.

Les deux déserteurs seront très probablement extradés comme voleurs.

J Lisbonne, le 6 octobre.

^L'état du duc d'Oporto empire.

Singapour, le 6 octobre.

Par suite des acquisitions territoriales de la .France au Siam et de l'incertitude qui existe & l'égard du règlement de la frontière, lequel •pourrait amener des complications ultérieujTes, le projet anglais visant l'établissement d'un chemin de fer de Ehprat à Mongkhai.sur Je Mékong a été abandonné. Bavas. Capetown, le 6 octobre.

Un détachement d'avant-garde des Matabélés, se composant de trente hommes, a tiré sur la police du Bechuanaland.

L'attaque a eu lieu près de Maehoutsir, mais sur un renfort de police, les Matabélès se sont retirés.

i Ce mouvement de la part des troupes de Lobengula est important, parce qu'il est dirigé contre les forces impériales de Machoutsir et indique l'intention qu'a le chef matabélé d'attaquer Tati et la contrée qui se trouve «ous la juridiction des autorités anglaises Sud africaines.

Le gouvernement est persuadé que Loben- n gula a perdu son autorité sur ses troupes et que cefies-ci sont déterminées à poursuivre 1 la guerre avec les blancs. ] Constantinople, le 6 octobre.

Le docteur Chantemesse a été admis aujourd'hui au Selamlik. Il a reçu l'Ordre du a ffedjidié de classe et l'Ordre de VOsmanié de 3"~classe, ainsi que les félicitations impe- c nses transmises par un chambellan. Constantinople, le 6 octobre. 1

-Les explications données au gouvernement Ottoman par l'ambassadeur d'Autriche-Hon- «rie, au sujet des travaux de fortification en- c trepris par l'armée d'occupation austro-hon- c poise, à Loin, dans la Bosnie du Sud, n'ont a f as satisfait le Sultan. t~

n* 1, 5/7 1/2 roux d'Amériqiie 5/4 1/4; Bombay, 5/5 1/4. farines Lourdes. mais Calmes. Américain mélangé, 4/2 huile de lik: Calme. Disponible, 20.10-, octobre-décembre. 2Û/. janvieravril, 19.15. sucres de canne Calmes- sdcbes de beitebave Lourds.

HDLL, le 6 octobre Cclôture). cr aines de lin Calmes. Calcutta, disponible, 42/3 à 42/6 Bombay, octobre-novembre, 43/3. huile de Calme. Disponible, 20.5 octobre-décembre, 19.7.6 janvier-avril, 19.2. 6.

BERLIN, le 6 octobre (clôture). froment: octobre-novembre, 144 novembre-décembre, 146 mai, 145.75. Tendance ferme. seigle = octobrenovembre. 124 novembre-décembre, 125.75; mai, 133.75. Tendance lourde. huile de colza Disponible, 48.12; novembre-décembre, 48.12; avril-mal, *9.12. Tendance calme. spiritueux Disponible, 33.87; novembre-décembre. 31.37; mai, 37.90. Tendance ferme. Temps

HAMBOURG, le' 6 octobre (7 h., soirt. SUCRES de betterave On cote: Courant, 13.60; décembre, 13.55 mars, 13.85; mai, 14.02. Toadance baisse. cafés Courant, 80 1/2; décembre, 79 1/2; mars 1894, 7C 1/2; mai, 75 1/4. Tendance lourde. spiritueux; octobre-novembre, 23 décembre-janvier, 22.25. Tendance calme.

MAGDEBOOKG, le 6 octobre 'clôture, 7 h., soir). sucres de betterave Allemands 88*, courant, 13.62; novembre-décembre, 13.57; janvier-mars 1894, 13.77 avril-mai, 14 Tendance faible.

LEIPZIG, le 6 octobre. laines Peignées Buenos-Ayrcs, type B Ventes du jour, 90,000 kilog. Tendance calme. Courant, 3.50; novembre, 3.50; décembre, 3.55; janvier 1894, 3.57; février, 3.60 mars, 3.62; avril, 3.65; mai, 3.67; juin, 3.70 juillet, 3.70; août, septembre,

ANVERS, le 6 octobre. saindoux: Disponible, 116 octobre, 115.50-, novembre, (14.75; décembre, 111.50; janvier, 109.25; i premiers, 106.75; mai, Tendance ferme.– pétrole: Disponible, 11 5/8; courant, 11 3/8; 2 derniers, U 3/4; 3 premiers, 11 3/4. Tendance calme. essence de térébenthine Disponible, 58 courant, 2 derniers, 59 4 premiers, 60 Tendance sout. Française, 55 espagnole, 55 lins- Graines: Bombay, flottant, 28.75; septembre-octobre, 28.50; 4 derniers, Plata, septembre, Amérique du Nord, septembre-octobre, 25.25. Tendance sout. Huile, 49 Tendance calme. colza. Graines Cawnpore, brun, septembre-octobre, 23.75; Guzerat, septembre-octobre, 25.75; Danube, disponible, 2?. 50. Tendance calme. Huile, 48 Tendance calme.- NITRATE DE soDDE Disponible, 21.25; courant, 21.25; 4 premiers, 22 février-mars, 22.10. Tendance calme.

Marché des soies.

̃ shanohai, le 5 octobre. Goldkiling 340 taè'ls (26 fr. 60 c.). Change, 4.28. Marché soutenu.

Yokohama, le 5 octobre. Marché un peu plus actif. Filatures 1 10/12 (48 fr.).

SPECTACLES DE CE SOIR

OPÉRA. 8 h. La Valkyrie.

FRANÇAIS. 8 h. Hernani.

OPERA-COMIQUE. 8 h. Le Diner de Pierrot. Les Deux Avares. Phryné.

ODEON. 8 h. Vercingétorix (1").

YAUDEVILLE. 8 h. 1/4. La Provinciale. Les Sonnettes. Le Porte-Cigares.

PALAIS-ROYAL. 8 h. L'Enquête. Nounou. flYMNASE. 8 h. 1/4. Préliminaires. La W Chrysalide. Une Vengeance. I/ARIETES. 8 h. Les Vieilles Gens. MaI dame Satan.

AMBIGU. 8 h. 1/4. L'Aïeule.

flHATELUT. 8 h. 1/4. La Bouquetière des il Innocents.

PORTE-SAINT-MARTIN. 8 h. La Dame de Monsoreau.

GAITE. 8 h. 1/2. Les Bicyclistes en voyage. NOUVEAUTÉS. Relâche.

ÏIOLIES-DRAMATIQUES. 8 h. Cliquette. ff Bien élevée. _J

BOUFFES-PARISIENS. 8. h. Une Dent et un Chapeau. L'Hôte.

MENUS-PLAISIRS. 8 h. 1/4. Marie Margotte. Les Colles des femmes.

WHEATRE CLUNY. 8 h. i/4. Boubouroche. 1 La Poudre d'escampette. En Partie fine. DEJÂZET. 8 h. 1/2. Les Femmes collantes. mHEATRE DE LA REPUBLIQUE (CHATBAU1 d'Eau). –8 h. La Porteuse de pain. BOUFFES-DU-NORD. -8h. Rosmersholm. mHEATRE MONCEY. 8 h. 1/2. Le MarI chand d'habits.

KILDORADO. 8 h. Judic. Kam-Hill. BonII naire. On demande des culottières, vaudeville.

S CALA. ̃– 8 h. Lysistata, pièce grecque jouée par toute la troupe. Polin.

BA-TA-CLAN. –Tous les soirs, le Mendiant, pantomime. Concert.

flONCERT PARISIEN. 8 h. La Nièce du \j tambour-major.

Le gouverneur général ottoman, à Cossovo, a été invité à ne pas perdre de vue les mouvements des ingénieurs austro-hongrois, et à tenir la Porte au courant de tous les travaux militaires qui se font à la frontière méridionale de Bosnie.

Cadix, le 6 octobre.

Ce soir, a eu lieu le banquet que la capitainerie générale de la marine de l'arrondissement maritime de San-Fernando donnait en l'honneur des marins russes.

Le local était magnifiquement décoré. Les autorités civiles, militaires et maritimes, le corps consulaire y assistaient, ainsi qu'un grand nombre d'invités.

Catane, le 6 octobre.

Les frères Pulvirenti, qui avaient été séquestrés par des brigands, ont été remis en liberté aujourd'hui. Ils ont été accueillis avec une grande joie par la population de Paterno. On dit que leur père paya 250,000 fr. pour leur rançon.

Lens, le 6 octobre.

Ce soir, à six heures, conférence de M°«Paule Minck, à Lens. 2,000 personnes y assistaient, dont un grand nombre de femmes de grévistes.

Trois femmes ont composé le bureau. M"10 Paule Minck a exposé ses théories collectivistes. Puis, deux ordres du jour ont été votés le premier, en faveur de la continuation de la grève; le second, blâmant le gouvernement des mesures de répression. La réunion a pris fin aux cris répétés de « Vive la Révolution sociale » »

On annonce, pour demain matin, l'arrivée de M. Camille Pelletan, à Lens.

Béthune, le 6 octobre.

L'affaire Turot sera appelée, croit-on, lundi matin, devant le tribunal correctionnel, à Béthune.

Rouen, le 6 octobre

Le Conseil municipal de fbuen a voté, ce soir, un crédit de 4,000 fr. comme participa- tion de la ville aux fêtes franco-russes. Une délégation sera envoyée à Paris, à la réception et au banquet du Champ-de-Mars. Une grande retraite aux flambeaux aura lieu à Rouen, le soir de l'arrivée des marins russes à Paris.

Saint-Nazaire, le 6 octobre.

La grève des garçons de la Compagnie transatlantique allait prendre tfn, quand un incident vient de lui donner une nouvelle recrudescence.

Au moment où l'on procédait à rembarquement des garçons de la France, ceux-ci ont réclamé la gratification dite « d'économie de casse et de vaisselle ». On leur a répondu que cette indemnité avait été versée par la Compagnie à la Société de secours mutuels, comme mesure disciplinaire -encourue par les grévistes. Très irrités, coux-ci ont quitté le bureau et se sont rendus auprès du sous-préfet, pour lui demander d'intervenir. •̃̃

CASINO DE PARIS.– Tous les soirs, spectacle, U concert, bal. Troupe Phasey.

jlfOUVELLES FOLIES. 8 h. Concert-Spectacle. 11 Eugénie Buffet, Blanche de Kerville, etc. IjlOLIES-BERGERE. Les Cragg's, acrobates ff gentlemen.– Les Hanlon's.gymnastes.– Alexandrme Martens, prix de beauté de Vienne. L'Arc-en-ciel, ballet-pantomime. Dimanches et fêtes, matinées.

OLYMPIA, 26, boul. des Capucines. Tous les soirs, à 8 h. 1/2, spectacle varié. Danses hongroises et espagnoles. Miss Vonare, Bruet et Rivière, r- Ballets. Tous les jeudis, soirées de gala. Dimanches et fêtes, matinées réservées aux familles.

ITOUVEAU CIRQUE. Tous les soirs, le Yacht Al de M. Durand, pantomime nautique. CIRQUE D'HIVER. 8 h. Tous les soirs, exercices équestres. Dimanches et fêtes, matinées.

CIRQUE FERNANDO. Tous les soirs 8 h. 1/2. lA Exercices variés. Via l'Printem~s; revue équestre. Dim., jeudi et fêtes, matinées à 2 h. NOUVEAU THEATRE DICKSON (passage de 11 l'Opéra). 8 h. Récréations mondaines.– Matinées jeudis, dimanches et fêtes.

POLE-NORD. Patinage sur vraie glace de' huit heures du matin à minuit.

UUSEE GREVIN. Le général Dodds devant 1H Cana. Cronstadt. Les coulisses de l"Opéra. Pantomimes lumineuses. Orchestre des Tziganes.

ROBERT-HOUDIN. 8 h. 1/4, Prestidigitation. Magie. Le Valet de trèfle vivant.

OULIN ROUGE. 8 h. Tous les soirs, spectacle-concert. Bal. Les mardis, mercredis, vendredis et samedis, fête de nuit. Dimanches et fêtes, à 2 h., matinée dansante. Kermesse, PALAIS DE L'INDUSTRIE. Exposition du Progrès. Concert à 3 h., orchestre de L. Mayeur, de l'Opéra. Les vendredis, festival, chœurs, soli.

AVI8 DIVERS

COMMUNICATIONS ET ANNONOES PAPETERIES DE PR011ZEL MM. les actionnaires de la Société des Papeteries de Prouzel sont convoqués à nouveau en assemblée générale extraordinaire le mardi, 24 octobre prochain, à deux heures de l'aprèsmidi, au siège social, rue Saint-André-des-Arts, 60, à Paris, l'assemblée du 5 courant n'ayant pu être valablement constituée.

Cette seconde assemblée délibérera valablement quel que soit le nombre des actions représentées. 4 ORDRE DD JOUR

Nomination de deux membres du conseil de surveillance pour remplacer le regretté M. Ernest Lair, décédé, et M. Fournier, démissionnaire. Pour la Société des Papeteries de Prouzel,

Obry et C*.

Une personne ri I DIT 4 ||V prend, suite d'une

disposant de liAl II /il) A affaire çommerc.

dans laquelle le vendeur rester, certain temps intéressé. S'ad. M Andrieux, 34, r. Delaborde, Paris.

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CHARLEROI 1" QUALITÉ Dépôt de boulets brillants de Fortetaille (Belgique) ANTHRACITE ANGLAIS

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS Fêtes franco-russes à Toulon OCTOBRE 1803

A l'occasion des fêtes franco-russes qui vont avoir lieu à Toulon, la Compagnie d'Orléans, d'accord avec celle de Lyon, fera délivrer, à toutes les gares et stations de son réseau, des billets directs aller et retour de toutes classes pour Toulon, comportant une réduction de 30 0/0 sur le prix ordinaire des places.

Les billets dont il s'agit seront émis du 11 au 28 octobre inclus et seront valables, pour le retour, jusqu'aux derniers trains partant dé Toulon, le 29 octobre ils pourront être utilisés dans tous les trains recevant réglementairement, pour le parcours à effectuer, des voyageurs à plein tarif de la classe du billet délivré.

Angers, le 6 octobre.

On vient d'arrêter les assassins du malheureux Daudet, tué à Brissac.

Ce sont deux jeunes domestiques de ferme, Jacques Fremond, vingt et un ans, et Louis Ro- main, dix-neuf ans.

Le conseil parisien de la Fédération nationale des syndicats de France avait organisé hier soir un grand meeting à la salle Cloche, boulevard de Clichy. Autant de curieux que d'ouvriers socialistes composaient cette réunion où plus de dix orateurs ont plaidé là cause de la grève générale des mineurs et demandé l'amnistie plénière. M. Marcel Sembat, député, a raconté soi voyage dans les mines du Nord, et il en a rapporté cette impression que «le mineur n'a pas la liberté de la grève ».

Citons encore M. Chauvin, député, qui réédite la tirade par laquelle il demande «un vingtième seulement de prolétaires pour commencer demain la révolution, contre une société qui, depuis un siècle, n'est qu'un vieux pantalon rapiécé ».

La réunion se termine par le vote d'un ordre du jour de félicitations à la Fédération nationale des syndicats de France pour les soins qu'elle apporte à la question de la journée de huit heures, sans oublier, une demande d'amnistie pleine et entière.

La réception des marins russes. Voici le programme complet et officiel de la représentation de gala qui sera donnée à l'Opéra en l'honneur des officiers russes Ouverture du « Roi de Lahore » (ftlassenet). Quatrième acte de « Hamlet » (Ambroise Thomas). Ophélie M">« Melba.

Fête du printemps (divertissement), par M11" Subra et Salles, Mercedes, Grange, Keller, Gallay, Violet, Blanc, Treluyer, Monnier, Perrot, Mequignon, Sandrini, Régnier, Van Gœthen, Piron, Monchanin, Franck, Reige, VandonieMM. Lecerf, Stilb. ̃> Hymne à Victor Hugo, orchestre f Saint-Saëns)! Salammbô [tableau de la Terrasse), de M. E. Reyer: Salammbô, M">- Rosé Caron Tarnach, M. Vincent; Shahabarem, M. Vaguet.

Danse M11" Regnier, Franck, Reige, Boos. Fragments du ballet de «Patrie», orchestre (Paladilhe).

Cinquième acte de « Faust », de Gounod Marguerite, Mm» Melba; Faust, M. Alvarez; Méphistophélès, M. Delmas. r,

FÊTE RUSSE

Entr'acte et final de la « Vie pour le Tzar » (Glinka), chœurs et orchestre.

Divertissement réglé par M. IIa?tsen.

Polonaise (Tschaïkowski), dansé par les sujets du corps de ballet. 1

Danses circassiennes (A. Rubinstein), dansées par M"" Désiré Lobstein, Granger, Keller, Van Gœthen, Sandrini, Régnier, Monnier, Montcha-' nin, Piron. Danses sur des airs populaires russes (Paul Vidal), dansées par M"»' Mauri, Subra,

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S'adresser sous G. 1781, à Rudolf Mosse, Munich (Bavière).

Hirsch, Salles, Ottolini, Chabot, Gallay, Violet, Treluyer, Blanc, Régnier III», Franck, Boos, Vandoni, Perrot, Rat, Mestair, Reige, Mante II», Régnier II", Mercédès, Mequignon I", Charles, Mequignon II», et les danseuses du corps de ballet.

Marins russes et français MM. Vasquez, Ladam, de Soria, Ajaz, Lecerf, Stilb, Girodier, Marius, Regnier, Jarron, Férouelle, Dorinnye et les artistes du corps de ballet.

Hymne russe chanté par M"" Rose Caron, Bosman, Dufranc, Bréval, Chrétien, Carrère, Berthet, Marcy, Lowentz, Agussol, Dartois, Mathieu, sopranos Deschamps-Jehin, Richard, Héglon, Fayel et Vincent, contraltos; MM. Alvarez,' Saléza, Dupeyron, Gibert, Vaguet, Laurent, Gallois, Devriès, Ydrac, ténors; Renaud, Mole, Bartet, Beyle, Douaillier, Lacome, Euzet, barytons Delmas, Gresse, Chambon, Dubulle, Fournets, Ballard, Delpouget, Denoyer, Palianti et les artistes -des chœurs et de l'orchestre, basses. APOTIIÉOSE..

APOTHÉOSE.

Toulon, le 6 octobre.

Voici les dernières dispositions arrêtées en vue de l'arrivée de l'escadre russe M. Nicolas de Giers sera à Toulon la veille de l'arrivée de l'escadre russe. Dés que cette force navale sera signalée et que la division française aura salué le pavillon du contre-amiral Avellàn, la direction du service de santé du port de Toulon lui accordera la libre pratique, et le remorqueur d'egeadre le Héracle déposera à bord de chacun des bâtiments étrangers un adjudant principal de la direction du port, qui conduira ces bateaux à leurs postes de mouillage, placés le plus prés possible de la terre.

Le nombre des Sociétés qui ont envoyé leur adhésion à la fête de gymnastique dépasse 150.

LES JOURNAUX DE CE MATIN

M. Magnard dans le Figaro revient surles poursuites intentées contre M. de Cassagnac. Cette question de l'âge des généraux est d'ailleurs assez grosse l'armée idéale serait celle de la première République, après que les événements eurent amené lavretraito ou la disgrâce des généraux de l'ancien régime. Il n'y a pas moyen de recommencer l'expérience, si séduisante qu'elle ait été d'ailleurs, le maréchal de Moltke a vécu assez longtemps et nous sentons encore trop lourdement le poids de ses succès pour que les vieux généraux ne soient pas réhabilités en sa personne.

J'ajouterai que trop souvent, ne fût-ce qu'après la malheureuse bagarre de Fourmies, l'armée et ses chefs ont été pris à partie dans les journaux pour qu'on s'explique les poursuites contre M. de Cassagnac autrement que comme une démonstration désobligeante à l'adresse des conservateurs.

M. Yves Guyot a vu avec peine apparaître l'ordonnance de M. Lépine prescrivant qu'on fasse faire l'exercice aux gardiens de la paix.

ON DESIRE POUR PETITE FILLE de six ans, gouvernante allemande, catholique, pouvant fournir références sérieuses en France. Ecrire au Journal des Débats, aux initiales G. T.

Il reprend, dit-il, là.plume du Vieux petit employé et écrit'dans le Siècle

Si M. Lépine a voulu tout simplement occuper les gardiens de la paix à l'aide de cette manoeuvre, je crois qu'il a fait du luxe et il ne faut pas faire de luxe à l'égard du travail des ho mmes. Toute personne qui a à en diriger d'autres doit se répéter cette règle de mécanique obtenir le maximum d'effet utile avec le minimum d'effort.

Je crois qu'au lieu de leur faire manier le fusil, M. le préfet de police ferait mieux d'apprendre aux gardiens de la paix à ressusciter les morts d'après la méthode du docteur Laborde, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises. Le procédé est très simple et à la portée de chacun, sans qu'on puisse taxer personne de faire de la médecine illégale. Il s'agit de prendre la langue entre le pouce et l'index et d'opérer des tractions rythmées.

Les gardiens de la paix relèvent souvent des personnes tombées en syncope, recueillent des noyés. En attendant l'arrivée des médecins, ils pourraient employer ce procédé qui présente des chances de rappeler à la vie des personnes considérées comme perdues, sans avoir aucun inconvénient.

De plus, ce procédé est un critérium certain de la mort. S'il échoue, on peut être convaincu que celui à l'égard de qui on l'a employé est assuré de n'être pas enterré vivant.

Je demande à M. le préfet de police de vouloir bien s'associer à cette oeuvre utile en changeant le commandement aux gardiens de la paix « Portez arme 1 » en celui-ci « Tirez la langue t (pas la vôtre I) »

De la Petite République ».

Des plaintes nombreuses parviennent au ministère des finances, la plupart appuyées par des municipalités, à la suite de procès-verbaux et de condamnations qui frappent des industriels et débitants reconnus de bonne foi, mais ençore dans l'ignorance des lois sur le timbre des afâches et des placards-annonces.

Pour rémédier à un état de choses qui soulève beaucoup de mécontentements, l'administration compétente va prendre des mesures afin que l'ensemble des dispositions relatives au timbre soit porté à la connaissance des intéressés dans toutes les communes, sans exception.

Les instructions feront connaître, en outre, que les agents du fisc devront, en cas.de procès-ver bal, s'abstenir de toute arrestation jusqu'après l'établissement en forme de l'acte de poursuites. L'Officiel publie un arrêté ministériel portant qu'une session d'examen pour l'obtention du certificat d'aptitude à l'enseignement de la comptabilité s'ouvrira pour toute la France^ le lundi 16 avril 1894.

Est publiée également à l'Officiel, la liste des distinctions accordées à l'occasion de l'inauguration de la statue de Duhamel du Monceau.

Sont nommés dans la Légion-d'Honneur Au gracie d'officier M. de Martel, agriculteur à Autruy (Loiret), délégué adjoint pour le service du phylloxéra. 1

Au grade de chevalier M. Vieillard, agriculteur-viticulteur à Neuville-aux-Bois (Loiret);

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