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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1890-01-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 08 janvier 1890

Description : 1890/01/08.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k464922k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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BULLETIN DU JOUR Le Conseil des ministres s'est réuni cet après-midi, à l'Elysée, sous la présidence deM.Ca.rnot.

Cinq ministres seulement étaient présens.

La séance a été exclusivement consacrée à l'expédition des auaires courantes. L'impératrice Augusta, la veuve de rempereur Guillaume 1" est morte à Berlin mardi après-midi.

DEPECHES DE NOS COMESPONDAHS PARDCUUERS Berlin, le 7 janvier.

L'Impératrice Augusta, la veuve de G uilt&ume 1~, est morte cet après-midi. Sa santé inspirait depuis hier de vives inquiétudes. La grippe dont était atteinte la grand'mère de Guillaume It a pris rapidement un caractère grave que le grand âge et la faiblesse de la malade ont bientôt rendu tout a fait alarmant. La nuit de lundi a été très mauvaise. Ce matin, l'impératrice Augusta respirait difficilement a plusieurs reprises, elle a perdu connaissance et la nevre a atteint 40 degrés. Comme ses forces diminuaient d'une manière inquiétante,. Guiltaume II et sa femme sont accourus près d'elle et ils sont demeurés tout le .jour au chevet de l'auguste malade. C'est à quatre heures et demie, qu'elle s'est éteinte. Les bruits qui avaient couru sur la conversion de l'impératrice Augusta au catholicisme étaient sans doute faux,carle pasteur Koegel, prédicateur do la cour, lui a, dès hier soir, et au moment où elle avait encore toute sa connaissance, donné la communion. Le grand-duc et la grande-duchc.sse de Bade, le comte Herbert de Bismarck et le. ministre des cultes ont assisté, ainsi que la famille impériale/aux derniers momens de l'impératrice; le prince de Bismarck revien dra de Friedrichsruhe pour assister aux t'unéraiHes, bien que sa femme soit en ce moment très soutirante de la grippe. Le grandduc de Weimar, frère de feu l'impératrice, est attendue ce soir, et l'impératrice Frédéric est dès maintenant partie de Rome avec ses 6Ues.

Le VoM!'M~ ~.B'mjHM-e publie, ce so'r, une édition spéciale, avec uno proclamation du ministre d'Etat annonçant la mort de rimpêratnce. S.

Berlin, le 7 janvier.

Onditiciqu&la circulaire de la Russie, relative à l'emprunt bulgare et à la' cote de cette valeur & la Bourse de Vienne, n'a pas le caractère d'une protestation, mais qu'il s'agit uniquement d'un acte destiné a sauvegarder les droits financiers de la Russie. –S.

` Vienne, Ie7janvier.

on connaît aujourd'hui le texte de Tirade du Sultan du 30 décembre, relatif à la traite. Voici les principales dispositions de cet im- portant document

Le commerce et le transit des esclaves noirs sont interdits dans l'empire ottoman et dans tous les territoires qui en dépendent; mais cette prohibition ne vise ni les esclaves blancs, ni les esclaves noirs qui accompagnent comme domestiques leura maîtres a l'étranger, ou qui servent dans la marine marchande. La mutilation des enfans est sévèrement punie. Sans doute, cet iradé n'a pas une portée aussi générale qu'on aurait pu l'espérer. Mais les réformes qu'il introduit n'en sont pas moins importantes. S'il est strictement appliqué, les marchands d'esclaves verrontse fermer deux de leurs plus grands marchés Tripoli et la côte d'Arabie.–L.

rabie. L. Vienne, le 7 janvier. Les conférences ont continué hier et au- ~ourd'hm à la présidence du Conseil, entre !e~ délégués des Allemands de Bohême et ceux des Tchèques. Comme il était aisé de le prévoir, l'on rencontre beaucoup de difScultés. Les ministres font pourtant tout,ce qu'if est possible pour concilier les deux parties mais

FEUMEION M JOMAL MS DEBATS DU 8 JANVIER 1890 ·

REVUE MUSICALE D~t. L'ANNÉE 1889

C'est une toute petite revue où il y aura bien peu de monde sous les .armes. Telles tes revues que je voyais passer autrefois, quand je voyageais en Allemagne, dans des principautés minuscules et aussi dans des grands duchés. Il y a bien longtemps de cela, et ces sortes d'exercices ont pris, depuis, un certain développement. ,au pays germa.m.. Tandis qu'à Monaco le contingent de l'armée est resté le même. Heureux gouvernement heureux peuple C'est plaisir de voir manœuvrer sur la grande place du Palais décorée de canons inoncnsifs ces gentils petits soldats habillés de bleu qui n'ont jamais fait de mal à personne. Je suis sûr qu'ils vont parader, cette année, avec

sur la question de langue et la question scolaire, qui ont été surtout discutées jusqu'ici et sont, en réalité, les plus importantes, les revendications des deux races sont absolument opposées, et il est bien malaisé de trouver un terme moyen acceptable. L.

Madrid, le 7 janvier.

Les pourparlers continuent pour la formation du ministère de conciliation ils ont été un moment interrompus parla nouvelle de la maladie du roi, qui a été pendant quelques heures assez grave pour qu'on pût craindre une congestion cérébrale j mais M. Sagasta a repris ces pourparlers. Tout le monde lui promet son appui, mais il semble que personne ne veuille bien sérieusement se mettre au travail avec lui chacun donne des prétextes pour ne pas accepter le portefeuiUe qu'on lui oSre. Laseule chose certaine est que le prochain Cabinet sera fortement teinté de protectionnisme sans doute le chef des protectionnistes, M. Gamazo, n'y entrera pas, mais il en inspirera plus ou moins directement la politique on dit dès aujourd'hui que le ministre des finances demandera à la Chambre'le droit de relever les tarifs douaniers par simple décret et suivant .lea circonstances. Il est probable que des économies nouvelles seront demandées aux ministres de la guerre et de la marine, que l'on remaniera les octrois et que t'en mettra un timbre sur les coupons de la rente intérieure, en attendant l'impôt progressif que l'on nous annonce pour plus tard. Malgré tout, pourtant, il est probable que l'on n'arrivera pas à équilibrer le budget. F. PETITE BOURSE DU SOIR

30/0. 87fr.85.8j.82.

Extérieure. 72 fr. 3/8, 1/2.

Portugais. 63 fr. 1/2, 3/8.

Russe consolidé. 92fr.3/93fr.

Turc. 17fr.77.80.

Banque ottomane.. Me fr. 25, 535 fr. 62, S36 f. 25. CKem. ottomans. 76 fr. 50.

Egypte. 470 fr. 62, 47) fr. S6. Rio-Tinto. 435 fr., 436 fr. 25, 435 fr. .Tharsis. 122.fr.50.

Capecopper. l02H'.18.

Robinson. 130fr.62.

Phénix espagnol. 6S7fr.M.

Banque du Brésil.. 61 tfr. 25.

DecauviUe. '506 fr. 25.

Transwalia. 27fr.SO.

Nous ne pouvons qu'approuver !e Conseil municipa) de Paris de s'être préoccupé des jeux qui se produisent à l'occasion des courses de chevaux. Saisi de la question par un pétitionnaire, le Conseil l'a mise à l'étude, et M. Daumas lui a présenté, à la fin de l'année dernière, un rapport dont les conclusions, viennent d'être approuvées. Le Conseil invite le préfet de police à supprimer, dans le plus bref délai, toutes les agences de pari mutuel existant à Paris et à poursuivre inexorablement les commissionnaires qui, sons~ le prétexte de pari mutuel, continueraient d'exploiter le public. Il inyite, en outre, le préfet de la Seine à faire les démarcbes nécessaires auprès du ministre de l'intérieur, à l'enet de mettre en demeure les Sociétés des courses, qui ont aliéné l'exploitation du pari mutuel, de reprendre et de diriger elles-mêmes cette exploitation sur les champs de courses; 2" d'autoriser, après entente avec lesdites Sociétés, le pari au livre parles bookmakers, à la condition de n'accorder cette autorisation qu'aux personnes dont l'identité sera bien établie et dont toutes les opérations, faites exclusivement sur les champs de courses, seront annotées sur un livre a<~ Aoe paraphé avant et après chaque course par un agent de l'administration. EnSn, la somme à prélever sur le produit des paris, au profit de l'Assistance publique, serait augmentée. Peut-être quelques-unes de ces propesitions sont-elles de nature à soulever des objections. Ainsi, le Conseil municipal in-

plus d'entrain et de coquetterie encore devança, jeune et gracieuse princesse que !e nouveau souverain- de la principauté monégasque doit, .sous peu de jours, présenter à ses sujets. A peine suis-je revenu de Bruxelles, et voilà que je m'apprête déjà ,à prendre la route de Monte Carlo~M' Rosé Caron m'a devancé. Hier, elle répétait <S'a~M:mM; demain, elle chantera ~a~ <S'~<'we et j~K~, c'e-t-à-dire F'a~ et ~Me. Je tiens pour la hiérarchie, et aussi pour l'ordre alphabétique. Ce-n'est pas précisément <S~a~e qui m'attire à Monte-Carlo c'est M" Rose Caron. Cette artiste-là, pour l'entendre chanter, pour la voir avec ses attitudes admirables et ses gestes superbe~je la .suivrais au bout du monde. EUe est aujourd'hui ia perfection même; elle est à l'apogée de son talent; elle n'a pas de rivales. DemandezauxBeiges ce qu'ils en pensent demandez-le à M. Gevacrt, l'éminent directeur du Conservatoire de Bruxelles, qui, après avoir adapté d'une plumehabite et discrète des récitatifs à FM~~o, a pu juger avec quel style impeccable, avec quds élans passionnés et sub)imes M' Hose Caron, « la plus grande tragédienne lyrique de notre époque )' interprète le chefd'œuvre de Beethoven. Je ne veux pas vous dire ce qu'elte sera dans le rôle de 8aiammbô je ne veux pas avoir l'air de vous intlueccer, mes chers confrères; mais j'espère bienquevousme ferez le ptaisirde venir t'entendre au commencement du mois prochain, pas plus tard. Nous tacherons que la petite lètb qui se prépare à BruxeHes. au théâtre de la Monnaie, ne coïncide pas, jour ~our jour~ avec quelque grand événement musical parisien. Les directeurs de notre première scène lyrique ont promis d'y assister. Ces messieurs, dans leur parfaite

vite le préfet de police à poursuivre sans pitié les commissionnaires du pari mutuel. L'intention est fort louable malheureusement la jurisprudence _ne donne pas à ce sujet beaucoup de garanties, puisque le rapport même de M. paumas nous apprend qu'un commissionnaire a déjà été poursuivi et qu'il a été acquitté en première instance il est vrai qu'il a été condamné en appel, seulementl'arrêt de la Cour a. été annule en cassation. La jurisprudence est donc à refaire, peut-être la loi elle-même mais c'est un sujet que nous ne voulons pas traiter aujourd'hui. Quelles que soient les réserves que l'on peut faire sur les remèdes proposés par le Conseil municipal, le mal est incontestable et profond. Loin de diminuer, le mal a augmenté depuis les mesures qui ont été prises contre lui il y a près de deux ans. On se rappelle qu'au mois de mars 1887 une circulaire ministérielle avait radicalement supprimé à la fois le pari mutuel et le pari à la cote, et autorisé seulement le pari sur le champ de courses entre particuliers se connaissant entre eux. Plus de jeux, par conséquent plus d'abus Des plaintes s'élevèrent en grand nombre, et elles furent telles que le ministre de l'intérieur .revint presque aussitôt sur sa décision pour en atténuer la rigueur. Les bookmakers et le pari à la cote restèrent supprimés; le pari- mutuel fut autorisé sur le champ de courses, il dut être dirigé par les Sociétés elles-mêmes. Ce 'qui s'est passé de- puis prouve que, lorsqu'on fait a.u mal une première concession, il en pronte et l'exploite pour renaître tout entier. D'abord, les bookmakers, supprimes en principe, pullulent comme avant sur les champs de courses, où il semble que l'interdiction ministérielle ne se soit sérieusement appliquée qu'aux piquets indicateurs. Ensuite, le pari mutuel s'est répandu hors l'enceinte de l'hippodrome pour envahir tout Paris. C'est là ce qui est le plus grave, et ce dont le Conseil municipal s'est très justement ému. Il n'y a pas une rue dans Paris où l'on ne voie, appliquée à la vitrine d'un café ou d'un marchand de vins,

une pancarte portant ces mots « Loril~ mission au pari mutuel. » Qu'est-ce à dire? `? H avait été décide que h pari ne pourrait se produire que sur l'hippodrome, et il en est matérieltement ainsi mais des commissionnaires oMigeans se chargent d'exécuter le pari pour voua, suivant les ordres que vous leur avez donnes. Il sufat de leur confier la somme pariée et de leur remettre la commission à laquelte a droit tout courtier, honnête ou non. Lo rapp3rt de M. Daumas affirme que, souvent, qu'il ait gagné ou perdu, le joueur ne voit plus son argent. Ce qui est sûr, c'est que, par les pro- cédés nouvellement employés et par leur généralisation sur toute la surface de Paris, la tentation du jeu est devenue plus attirante, la sollicitation plus apparente, la facilité à y céder plus grande, et que le mal en6n s'est terriblement propagé dans toutes les classes de la société.

Le Conseil municipal propose le rétablissement des bookmakers, avec une réglementation sévère de 'l'exercice de cette profession. Nous ne voyons pas, en effet. pourquoi le pari à. la cote, exercé par l'intermédiaire des bookmakers sur les champs de courses, serait plus immoral que le pari mutuel, surtout avec les abus qui en sont sortis. S'il est impossible. de supprimer absolument les jeux, comme l'avait cru le ministre de l'intérieur en. 1887, il est certain que la réglementation actuelle est insuffisante, et vraisemblable-

loyauté, ne demandent pas mieux que de revenir suc l'opinion qu'ils se sont faite de M'"° Caron pendant qu'elle était à l'Opéra. Us l'ont mal jugée et assez mal traitée. S'ils trouvent qu'elle est une artiste vraiment incomparable et tout à t'ait à la hauteur de sa renommée, eh bien, ils pourront le dire à leur successeur.

Une chose les étonnera, –je ne veux pas parler des cordiales relations qui existent t au théâtre de la Monnaie entre les directeurs et leurs pensionnaire?, entre les auteurs et les directeurs, c'est le parfait ensemble des exécutions, le zèle et le dévouement que chaque artiste se fait un devoir d'y apporter. J'avais besoin d'un chanteur de talent et d'un intelligent comédien pour un rôle non pas secondaire, mais qru n'est pas tout à fait de premier ordre celui de Spendius. Je l'ai offert timidement à M. Bouvet. Et M. Bouvet, avant même de s'être rendu compte de son importance, m'a dit qu'il était heureux de l'accepte! Dès les premières répétitions, j'ai compris quel parti il en saurait tirer. MM. les directeurs de notre grande Académie de Musique regretteront peut-être, en entendant le chef numide Narr-Havas (M. Qentein, un de leurs anciens pensionnaires), l'excellente basse chantante à la voix mordante et bien timbrée, dont certain jour, à la suite d'une discussion quelque peu orageuse, ils ont été forcés de se séparer. J'imagine qu'ils ne ?e feront pas trop allonger l'oreille, pour convenir que M. Sellier n'a pas tout à fait perdu sa voix, et qu'ils reconnaîtront dans le personnage d'Hamitcar, malgré la forme busquée qu'il veut donner a son nez pour ressembler de plus près au généraHs-ime des armées carthaginoi&es, le jeune Renaud dont la voix de baryton est

ment il est plus facile de surveiller les bookmakers, dont le Conseil municipal propose le réta.blisscment, que les commissionnaires, dont il demande la suppression. Qu'on supprime donc ces derniers, si la loi le permet l'aspect même de nos rues y gagnera en moralité extérieure. Jamais il n'a été plus dangereux qu'aujourd'hui de donner des commodités au jeu; car jamais ce vice n'a été plus commun et les générations nouvelles en seront gangrenées si l'on n'y prend garde, ou si l'on n'y met ordre. En ce qui concerne notamment les paris relatifs aux courses de chevaux, il serait grand temps d'aviser.

Le dernier numéro de la A~Kpc~e Ti~Mc contient un petit article de quatre pages daté de Constantinople, et signé du nom de « Sari )'. Cet article n'est, d'an bout a l'autre, qu'une violente invective contra la personne du Sultan. L'auteur est, paraît-il, un musulman nous supposons qu'il exerce l'utile profession de vétérinaire car un des reproches qu'il adresse au Sultan est de n'avoir rien fait pour combattre une épizootie qui a éclaté récemment à Ismid, à trois heures de Constantinople. Ses griefs ne portent pas sur la politique extérieure. « Ce n'est pas à nous Turcs de la juger", dit-il. Nous n'avons nullement l'intention de di-cuter en détail les appréciations de ce sujet mécontent du Sultan, notre habitude étaut de ne répondre qu'à des articles sérieux. L'idée ne nous serait même pas venue de mentionner ici une diatribe qui n'en vaut pas la peine, si tous les étrangers étaient aussi édiQés que nous le sommes en France sur l'importance de 1~ plupart des publications de la A'oKceMe 7~!)Me concernant les an'aires extérieures. Nous ne nous expliquons pas quel intérêt ce recueil peut trouver à reproduire de violentes attaques contre un souverain dont notre pays n'a jamais eu à se plaindre, et dont les qualités sont reconnues par tous les écrivains potitiques de quelque valeur. Il est bon que l'on sache au dehors, dans tous les cas, combien les fantaisies de la Nouvelle ~PMe ont peu de poids, de portée et d'écho.

n y a à Paris un représentant de commerce, nommé M. François Poisson, qui combattiteu février 18i8, qui fut blessé au coup d'Etat en 1851, qui fut en 1871 élu a. l'unanimité chef d'un bataillon de marche de la garde nationale. Ce n'est.pas. comme l'on voit, le premier venu. Ce M. Poisson, après tant de campagnes, n'hésite pas à en commencer une autre. M se met, a lui tout scu!, en état d'insurrection. Il informe ses toncitoyens par voie de circulaires et d'a)6ches qu'il refuse l'impôt et qu'il no le payera que « saisi dans son labeur '). Fou Gambon, dans une circonstance analogue, avait été saisi <( dans sa vache )), pour parler comme M. Poisson. Celui-ci n'ayant apparemment pas de vache dont il puisse faire le sacrifice patriotique offre son a labeur M aux mains crochues des huissiers. Chacun, naturellemeat,voudra savoir ce qui a amené M. Poisson à prendre un si grand parti. Ce n'est pa°, comme on pourrait le croire, la validation de l'élection de M. JofTrin, bien qu'au lendemain de cette décision un peu hardie de la Chambre M. Andrieux et quelques autres docteurs aient déclaré que l'insurrection était de droit et que le refus de l'impôt devenait légitime. Mais non; si M. Poisson s'est insurgé, s'il brave les avertissemëns comminatoires et multicolores du percepteur de son quartier, s'il attend les huissiers de pied forme, c'est parce que le Consul municipal administre mal ios finances de la ville de Paris. Sur ce point, nous sommes assez de son avis. Seulement son opinion aurait gagné à être exposée avec un choix moins riche de qualinca.tifs et d'épithetes.

« Tous ces gens, écrit-il, salissent et pourrissent la république; c'est sur leurs ordures

une des plus généreuses, des plus belles, des plus étendues, qui existent actuellement. Je ne fais pas d'exception. Ils constateront aussi que leurs confrères du théâtre royal de la Monnaie, gens dont la magnificence les fera sourire, n'ont pas l'habitude de monter les pièces nouvelles avec des costumes fanés et des décors repeints. Ils verront à la tête de l'orchestre, un orchestre très complet et parfaitement discipliné, un jeune chef de bonne mine, tenant en main avec beaucoup d'autorité et d'ëtégance le bâton de commandement. Quant au jugement qu'ils porteront personnellement sur l'oeuvre elle-même, je ne m'en soucie guère, comme bien vous pensez. Et ayant vu et entendu tout cela, ils pourront en causer pendant le trajet de Bruxelles ;'<. Paris, et, plus tard, dans un temps qui n'e~t pas très éloigné, je le suppose, le raconter aussi à leur successeur. J'espérais pouvoir comprendre dans cette revue de l'année écoulée ~a~'c et J~a~o. La retraite de M"" Richard a, dit-on, reculé indéuniment la représentation du nouvel ouvrage de M. S.dnt-Saeos mais, qui donc empêchait qu'mo ne fût donné avant le départ de M"" Richard ? II' paraît qu'aujourd'hui, las d'errer sur les bords méditerranéens et désespérant de trouver un contralto, le compositeur s'est décidé à transformer le rote destiné à M"" Richard en un rôle de soprano qui serait donné à M'"° Bosman. Alors rien n'empêchera les études d'~MMi''o de reprendre leurs cours souvent interrompus et l'ouvrage d'être représenté dans un avenir prochain. Onvasivite à l'Opéra) Quanta ~~e, nous en aurons assurément la primeur avant ~ca'Mto. Un journal nous disait cependant, tout dernièrement, qu'une difuculté ava.it surgi entre M. Ritt et l'auteur

que, depuis 1881, ont germé toutes les vénéneuses végétations, toutes les gales, toutes les teignes qui, depuis lors, hantent l'épiderme de la France.Toutes ces vermines, etc. N C'est probablement la vivacité de ce ~tyle qui a touché le cœur de l'~M~o~ Le fait est qu'elle entre tout à fait dans l'idée de M. Poisson. Ce refus de payer l'impôt lui paraît d'un excellent exemple. « Il serait à désirer, conclut-elle, que tout le monde, les gros négocians surtout, en fît autant. Nous verrons-si notre confrère en fera autant pour son compte personnel. Mais il est peu probable que M. Poisson fasse de nombreux prosélytes. Tout le monde n'a pas la vocation du martyre. Les négocians, elles Parisiens en général, ne se soucient pas trop d'être saisis « dans leur labeur D. Ils se résigneront sans doute à attendre jusqu'au mois de mai pour demander aux conseillers municipaux de Paris des comptée sévères. C'est moins glorieux, mais c'est plus sûr.

L'tMPÉRÀTRtCE AUGUSTA

Les dépêches de Berlin nous ont annoncé mardi soir la mort deY'impératrice Augusta, la veuve de Guillaume 1~. Elle avait soixantedix-huit ans. Sa biographie est courte née en 1811 princesse de Saxe-Weimar, elle épousa, en 1829, le prince Guillaume de Prusse, devint reine enl86tet impératriceenl87t.Mais ces dates, les seules qui marquent dans sa vie publique, ne seront presque rien pour celui qui racontera plus tard l'existence de cette femme, l'une des plus remarquables parmi les souveraines de son temps et dont la vie intime se distiogue si foi't de celle de toutes les reines qui ont paru avant elle à la cour de Prusse.

Fille du grand-duc Charles-Frédéric, sa première jeunesse se passa tout entière dans cette cour de Weimar, qui, comme on disait alors, était l'ornement de l'Allemagne et l'un des coim les plus policés de l'univers. Go<the en était le premier ministre. De toutes parts les étrangers s'y donnaient rendez-vous pour le voir et l'entendre, et sa seule présence, sans compter celle de tous les hommes de talent qui l'entouraient, suffisait à en rendre le séjour agréable. La princesse n'oublia jamais, semble-t-i), les premières impressions qu'elle reçut alors. Transportée à dixhuit ans, à Berlin, à la cour du roi FrédéricGuiUaume lit, qui, vieux etinnrme, se bornait à expédier péniblement les aS'aires de l'Etat, avec des ministres paperassiers, et dont l'unique souci était de réfréner les enthousiasmes d'une jeunesse que l'on disait révolutionnaire. elle continua d'aimer les lettres, et, si l'étiquette lui défendait de s'entourer de littérateurs, elle se plut à suivre de loin leurs travaux et à se les faire lire. Frédéric-Guillaume IV, qui monta sur le trône en 1840, aimait, lui aussi, les arts; mais il ne semble pas qu'il s'entendit jamais bien avec sa belle sœur elle n'avait rien dans l'esprit de ce romantisme chimérique qui le travaillait, et la reine, qui ne l'aimait point, la desservait auprès de lui. Quand le prince de Prusse, pour des raisons politiques, dut aller prendre le commandement du corps d'armée de la province du Rhin, s~ femme l'y suivit, et la petite cour de 'Coblentz contrasta singulièrement avec celle de la capitale. La princesse Augusta y reprit ses habitudes d'autrefois: ce n'est pas pourtant que !a vie fut toujours parfaitement aisée pour elle; son mari, qui avait été épris jadis de la princesse Radziwill, au point d'en avoir voulu faire sa femme et de ne s'être laissé arrêter que par la raison d'Etat, ne mettait pas toujours, diton, à remplir ses devoirs domestiques, la même correction qu'il tenait & honneur d'apporter dans son commandement militaire. Devenue reine, elle ne put imposer ses goûts à la cour formaliste de Prusse, et elfe dut se soumettre à la sévère étiquette du palais; elle comprit bientôt d'ailleurs que son rang et la politique lui imposaient de grands devoirs, et ce qui avait été jusqu'alors le fond de sa vie n'en devint plus que la distraction elle se consacra tout entière, après tes guerres de 1864 et 1866, à l'organisation des servi-

de la. musique, M. Vérongede LaNux. Une difficulté avec M. Ritt Est-ce possible (1). Je ne vois guère au bilan de l'Opéra que la ~M~e, le charmant ballet de M. A.mbroise Thomas, si merveilleusement dansé par M"" Maûri, auquel une réduction de F777 n'a pas longtemps servi de lever de rideau, bêlas! et la reprise de ZM<?M'. Je n'assistais pas à cette solennité. On prétend que la partition de Donizetti a subi des modifications, des coupures, et que Instrumentation en a été retouchée. Faut-il le croire? M. Léon Kerst, un critique très bien renseigné et très écouté, l'affirme, et en quels termes « Voilà donc où on en est à l'Académie de Musique, en l'an de grâce 1889 non seulement on y rcpren 1 des œuvres qui font la plus piteuse figure dans un monument de proportions aussi vastes, mus on n'a même pas le courage de ses actes. Comme s'il ne suffisait point de faire une bêtise, on s'empresse de la souligner en mutilant, jusqu'à la rendre méconnaissable, une partition qu'un long usagé avait jusqu'ici préservée de toute atteinte et qu'on était en droit de croire définitivement à l'abri des attouchemens indécens d'un directeur qui s'élève à la dignité de poète et d'un chef d'orchestre tout jubilant à l'idée d'améliorer Donizetti. La direction s'est-elle du moins efforcée de rajeunir la date du chef-d'œuvre par la pompedu spectacle ? Pas le moins du monde; on a utilisé des costumes empruntés à la défroque de /<! .Z~MC ~e .<VoK,<MM )) qui n'ont pourtant rien de parfaitement écossais et on a fait servir des décors que les habitués de l'Opéra, avec un peu d'atten(t) cet article ~tait sous pKssc quand a paru dans te ~~)'o une lettre cxphcattve de M\t RiH et uaUtnrd suivie d'une dec~arattnn t,re&explicit.e de M. Vérone.' de La Kux. E. R.

ces d'ambulances privées, qui fonctionnèrent si bien dans toutes les dernières campagnes des armées aliemandes et sur lesquelles nos Sociétés francaises de secours aux b'cssés ont dû se modeler plus tard. Elle était en 1870 à son «poste de batailles sans doute les victoires des armées que conduisaient son mari et son fils lui tenaient puissamment au cœuret les télégrammes, devenus historiques, que lui adressa chaque jour le roi Guillaume, en témoignent assez mais le patriotisme allemand n'étouffa jamais en elle le grand sentiment d'humanité qu'elle devait aux amis de sa jeunesse, et, au plus fort de la guerre, eMa sut marquer aux blessés et aux prisonniers français la plus délicate sympathie plusieurs d'entre eux s'en souviennent, c~n'ont jamais laissé passer une occasion de lui rendre un public hommage. Apres la guerre même, elle refusa de s'abandonner à l'enivrement du triomphe qui entraînait chacun autour d'elle, et garda ses anciennes sympathies: tandis que legermanismeenvabissaitde toutes parts l'Europe, on vit, spectacle curieux, sur le trône d'Allemagne une impératrice qui continuait d'aimer l'esprit français, qui louait les autours de France et les pratiquait.

R.K.

NOUVELLES

POLITIQUES ET PARLEMENTAIRES Les électeurs sénatoriaux des Basses-Pyrénées sont convoqués pour le 9 mars, a l'effet d'élire un sénateur en remplacement de M. Plantié, décédé.

Les Conseils municipaux nommeront, tours délégués le 2 février.

M. Tirard, président du Conseil, sera de retour Paris à la fin de la semaine et assistera au conseil des ministres de samedi.

L'agence Havas nous communique la note suivante:

Quelques journaux continuent à faire courir le bruit de la nomination de M. Tirard comme premier président de labour des comptes."Nous ne pouvons que démentir de nouveau co bruit de la fjtçon la plus catégorique.

M. Yves Guyot, ministre des travaux publics, qui était allé passer quelques joura auprès de sa mère, au Bordage {l)!e-etVilaine), a reçu, dimanche dernier, !a visite du maire d'Ercé, accompagné des adjointe du Conseil municipal et des pompiers de la commune, qui lui ont remis une Adresse signée par tous les conseillers municipaux et ontenant l'expression de leur attachement au gouvernement de la république. Le nuire d'Ercé a rappelé l~s services que le grandpère du ministre avait rendus au pays lors de la première république. Un toast a été porté au Président Carnot.

M. Yves Guyot est ensuite aU~ visiter la mairie d'Ercé. Le lundi, accompagné du maire et des adjoints, il a distribué des prix aux élèves les plus méritans des écoles communales de garçons et de Elles.

M. Patenôtre, ministre de France au Maroc, quitte Paris aujourd'hui pour rejoindre son poste.

L'agence Havas nous communique la note suivante

Il a été question dans différens journaux d'un prétendu projet de voyage à Bruxelles de M, )e Président de la république, à l'occasion des fêtes du jubile du roi Léopold.

Nous sommes autorisés à déclarer que c'est là une pure invention. Ces bruits n'ont pas j')us de fondement que ceux qui ont été doja mis en circulation à propos de la détogation qu'on assurait devoir être envoyée au mois de septembre à Metz, lors du séjour de l'empereur Guillaume dans cette, viile.

LES DÉCORATIONS

Sur ta proposition du gouverneur général de ~Algérie, sont promu o..< nommes dans

tion, eussent pu reconnaître les uns appartenant auF~McAM~ et à/S'~M~, les autres à ~~yo~~o et à Z'oK 7M~?t. Je suis heureux, pour mapart. d'avoir contribué, même daus une proportion très minime, au succès de la soirée. C'est égal, avoir osé toucher à Donizetti lui-même, c'est raide. Alors ne nous plaignons pas..

L'accident, qui, le soir de la première représentation a fait passer M. Engel du fauteuil d'orchestre où il était assis en simple spectateur, sur la scène il a pris a.l'improvistelaplacede M. Cossira, est tellement connu que je n'ai pas A le rappeler. M. Engei, artiste de beaucoup de talent, qui a longtemps brillé au théâtre de ]a Monnaie,,arendu ce soir-là à la direction un fameux service. Et tout porte à croire qu'il en a été largement récompensé. ~c~MOK~e a tenu, pendant toute )a. durée de l'Exposition et trois l'ois par semaine, sans interruption, l'affiche de l'0péra-Comique. Elle atteindra dans peu de jours sa centième représentation. M. Massenet a toutes les chances. Non seulement il a a écrit une partition très remarquable, mais il a trouvé, pour en interpréter le principal rôle, une jeune cantatrice américaine dont le charme et la beauté ont exercé une véritable attraction sur le public cosmopolite qui, pas une seule fois, n'a déserté !e théâtre de la place du Châtelet '< Pièce d'Exposition, a t-on dit, nous verrons après. ') Après, c'est exactement la même chose, et le succès d'~e~M'~M~ ne me semble pas si près de sa fin. A Bruxelles, malgré les critiques un peu sévères de quelques journaux que la présence d'un évoque sur la scène et le duo d'amour du deuxième acte ont par trop effarouchés, le succès s'est solidement établi. Pourquoi ne pas vouloir


l'Ordre national de la Légion-d'Honneur les indigènes du territoire civil de l'Algérie dont lesnomssuivent:

Augraded'ofncier:

Si Mohamed Tahar ben El Hadj Ali Maïza, conseiller municipal de Bône, asssesseur au Conseil gênerai de Constantine, ancien caïd ?3 Beni-Salah (département de Constantine). Au grade de chevalier

AU Ou Mohand Arab, président du douarcommune des Bsni-Yenni (commune mixte de Fort-National, département d'Alger). Si Miloud béa el Hadj, président du douarcommune de Sidi-ben-Halima (commune mixte de Ferendah, département d'Oran). Ahmed ben Achour, adjoint indigène du douar Rapta (commune mixte de Bordj-bouArréridj, département do Constantine). Le ~o?~'Ma~ o/%C!eJ! publie des promations et Dominations dans l'Ordre du Mérite agricole.

COLONIES FRANÇAISES

ALGÉRIE.

Le 7o!M'Ma~ o/~CMi! publie un décret instituant pour l'Algérie:

1" Un cortiQcat d'études de législation algéMehne, de droit musulman et de coutumes indigènes.

Un certificat supérieur'd'études de législation algérienne, de droit musulman et de coutumes indigènes.

Un autre décret rend applicables à. l'Ecole de Droit d'Alger, en ce qui concerne les élèves des 1''°, 2" et 3" années les dispositions du décret du 27 décembre 1881 relatif aux concours annuels dans les Facultés de Droit. INDO-CHI~E.

Le .T~MfM~ o/C!~ publie un décret aux termes duquel les appels des jugemens rendus en matière civile, commerciale et correctionnelle par les tribunaux francais en Cotée seront' portés devant la Cour de Saigon, conformément à la ici du 28 avril 1869.

LETTRES DU SENEGAL

Saint-Louis, le 20 décembre 1889.

M. Clément Thomas, gouveïneur du Sénégal, a ouvert la cession ordinaire du Conseil général par un exposé de la situation financière de la colonie qui ne laisse pas que d'être inquiétant. Le budget de l'exercice 1889, qui se chiffrait en recettes et en dépenses à la somme de 3,087,474 fr., se solde en Sn d'année par une moins-value de 489,474 fr. sur les prévisions de recettes. A ce chiffre s'ajoute h&e somme de 277,362 fr. provenant de restes à )p%.yer sur exercices clos et de dépenses non régularisées, ce qui porte à 766,836 fr. le déncit que lègue à 1890 l'année 1889. Les caisses sont vides et l'administration locale a dû adresser une réquisition au trésorier-payeur pour faite acquitter en novembre la solde des fonctionnaires. Pour comble de malheur, le Directeur de l'intérieur, qui comptait tiouver dans la caisse de réserve un solde créditeur qui lui aurait servi payer les dettes criardes, a eu la désagréable surprise de constater que cette caisse renfermait 400,000 fr. de moins que ne l'indiquaient les registres de comptabilité. Ce~ 400,000 fr. avaient été dépensés en 1879 pour les travaux de la conduite d'eau; mais, par une distraction qui ne fait honneur ni à l'exactitude des comptables du service local, ni à la perspicacité des inspecteurs cnargés de la vériScatton des Caisses, on a omis de passer écritures de cette opération, et personne ne s'est aperçu â'scetteomission.

Quelle est la cause de ce déScit et quels sont les moyens proposés pour y faire face? Dans l'exposé des motifs qui précède le projet de budget de 1890, le directeur de l'intérieur rappelle que la métropole a supprimé à la colonie, à partir du janvier 1889, la Bubvention de 120,OOC fr. qu'elle recevait pour le service postal et qu'elle a mis, en outre, à la charge du budget local la solde des administrateurs s'élevant a 116,000 fr. Pour couvrir cette dinérence de 236,000 fr., le Conseil général avait eu recours à une augmentation de droits tant sur l'exportation des produits sortant des Rivières du Sud que sur l'importa tion des marchandises entrant dans la .partie Nord de la colonie.

Le décret relatif à l'augmpntation des droits de sortie a été promulgué le M novembre 1888; mais. grâce au retard que le sous-secrétaire d'Etat des colonies, M. de La Porte, apportait dans l'expédition de toutes les aSaires, le décret frappant d'un droit supplémentaire de 20/0 les marchandises à l'importation n'a vu le jour au Sénégal que le 22 avril 1889. Pendant les quatre mois qui se sont écoulés du 1~ janvier à la fin d'avril, le budget n'a pu bénéncier de l'excédent de recettes que devait produire la majoration des droits de douanes. Ce n'e-.t la toutefois qu'une cause accessoire du déScit la cause véritable est la crise Commerciale que traverse la colonie tant par suite de la sécheresse et de la mauvaise récolte qui en est résultée, que par suite des malencontreuses spéculations qui ont amené, en 1889, l'avilissement du prix des gommes et qui ont fa~t complètement manquer, pendant la dernière campagne, la traite de. ce produit qui joue un r6te si important dans le commerce de la colonie.

Quelques mots d'explications sont nécessaires à ce sujet. En 1886, 1887 et 1888, grâce gUX événemens du Soudan égyptien qui ont

d'un évêque dans ~c~moK~, quand on tolère un cardinal dans VM~c, des moines et des prêtres avec des cérémonies reUgieuses dans tant d'opéras ? Et j'avoue ne pas comprendre davantage pourqu~ i un tête à tète amoureux, avec tout ce qui peut s'en suivre/est très acceptable quand il se passe derrière le vitrage de la chambre de Marguerite, tandis qu'il devient d'une, inconvenance révoltante quand il a lieu derrière un rideau de feuiltage, abaissé par la baguette d'une magicienne. On a même fait la plaisanterie d'appeler les larges feuilles de l'arbre enchante des feuilles de vigne. Il n'y a la rien de bien sérieux, et, tout comme à Paris. on vient applaudir .B'6'c~'Mo~ & Bruxelles. On y applaudit la. musique de M. Massenet et aussi le talent très personnel de M' de Nuovina, une jolie et charmante femme, une Roumaine je cro~s, que les hasards de l'existence ont fait passer du monde diplomatique dans le monde des artistes. Et, comme la vocation y était, le travail a rapidement donné des fruits. ?'" de Nuovina, d'ai"curs, ne pen?c é pas qu'elle en soit déjà à la -perfection de son art elle écoute volontiers les coHRjls.et, ayant sous les yeux un admirable modèle, eue tâche de lui pren Ire ce qu'elte peut et y réussit quelquefois. Je vous dis que mon ami Massenet a toutes les chances à peine a-t-il découvert M"~ Sanderson dont le frais gosier est orné de notes exceptionnelles qu'il voit venir à lui M"'° deNuovina. Ah celle-là n'atteint pas le sol a~ et je doute qu'elle l'atteigne jamais. Elle appelle Roland sur un simple et Roland vient tout de même. C'est là l'essentiel. Je veux, à propos de la reprise de A/ï~t~e, faire toutes mes excuses à M. Gpu-

empêché les traitans d'exporter les gommes par le Nil, le Sénégal a eu, pour ainsi dire, le monopole de la vente de ce produit. Les maisons de Saint-Louis en ont proSté pour faire hausser les prix, ça qui était légitime, mais à condition de ne pas dépasser une certaine mesure. De 100 ou 120 fr., prix normal, les gommes se sont élevées au prix de 300 fr. et 350 fr. Il est arrivé ce qui arrivera toujours en semblable occurrence les consommateurs se sont ingéniés à se passer des gommes arabiques en y substituant des produits similaires que leur offre la chimie moderne et qui, pour un prix inférieur, donnent des résultats à peu près équivalons. La demande a diminué, les prix ont baissé et la campagne de 1889 a été un désastre. La gomme est retombée à 120 fr., mais les consommateurs n'ont pas encore repris l'habitude d'en acheter. Une fois de plus, on a tué la poule aux œufs d'or.

Une autre cause da mécompte et d'inquiétude provient de la nécessité où s'est vue l'administration locale de renoncer entièrement à percevoir sur les indigèn s de la banlieue l'impôt de capitation qui figurait au budget, sous la rubrique ~~OMM~ pour une prévision de 120,000 fr. Avant 1889, cette taxe était de 1 fr. 50 c. par tôte d'habitant et ne rentrait déj~ que fort imparfaitement. Par une aberration que je ne me charge pas d'expliquer, le Conseil général s'est avisé au commencement de l'année de porter l'impôt à 3 fr. et d'en perfectionner la perception. Le résultat a été immédiat les Peuls de la banlieue, du Dagana, du Dimar et du Toro, qui alimentent Saint-Louis de bétail, ont commencé à émigrer avecleurs troupeaux, et le gouverneur n'a eu d'autres ressources pour arrêter ce mouvement que de lancer à la poursuite des fugitifs une mission composée de chefs indigènes influens pour leur promettre l'exemption de l'impôt et une série de mesures propres a les ~aire revenir sur leurs projets.

L'exode des Peuls n'est pas, en efïet, motivée exclusivement par la perception de l'impôt personnel. Les territoires dans lesquels ces mouvemens se produisent sont des territoires annexés, où l'administration a voulu faire des sujets français d'indigènes nomades qui ne sont point mûrs pour une seule des lois et des mesures que l'on cherche à leur imposer. Indépendamment de l'élévation de l'impôt personnel, mesure maladroite et inopportune, sur laquelle il serait facile de revenir, l'immixtion et les tracasseries de nos administrateurs et de nos magistrats dans les affaires de ces populations musulmanes qui tiennent profondément à leurs mœurs, à leurs usages, à leurs préjugés, ont réussi & les dégoûter complètement de vivre dans notre voisinage. Il y avait, en 1881, environ 30,000 Peuls dans la banlieue de Saint-Louis; il y en a aujourd'hui 10,000. On voit que le mal est déjà profond et qu'il n'est que temps d'y porter remède. M. Clément Thomas, avec une perspicacité qui lui fait honneur, a vite reconnu que la meilleure soiutionétait,pour employer un motquel.que peu barbare dont il s'est servi, de ~.Ma~M'ff ces territoires où sont établis les Peuls et les Wolofs et d'en rendre l'administration à des chefs indigènes, placés sous le protectorat et la suzeraineté de la France. Une opération analogue a été faite autrefois pour )e N'DiambouretIoGuick-Mérinaet yàproduitd'exceilens résuttats. « Dans ces provinces, dit le gouverneur dans son discours d'ouverture, se trouvent nos plus fidèles sujets nous y sommes mieux obéis et surtout plus aimés que dans un canton quelconque de la banlieue, parce que nous n'y heurtons pas de front les us et coutumes des indigènes, parce que nous nous contentons d'y exc-rccr nos droits de suzeraineté sans leur imposer notre réglementation européenne, nos moeurs administratives et judiciaires qu'ils ne comprennent pas, pour lesquelles ils ne sont pas mûrs et qu'ils considèrent comme des tracasseries.

La solution proposée par M. Clément Tho mas était la seule admissible et elle a reçu l'approbation du sous-secrétaire d'Etat des colonies. Mais n'est-ce pas une critique amëre de nos procédés d'administration que de constater que le seul résultat que nous obtenions en prenant te contact avec les indigènes est de leur inspirer dts craintes assez vives pour les décider à fuir et que le seul moyen de les ramener à nous est de supprimer toute relation entre eux et les représentans attitrés de'notrc autorité? '?

Pour en revenir au budget, c'est à une majoration nouvelle de~ droits de douanes, à l'établissement de nouveaux droits sur les liquides que le directeur de l'intérieur propose de demander le supplément de ressources nécessaires pour équilibrer les recettes et les dépenses de 1890. Grâce à la séparation des Rivières du Sud et à la suppression de tous travaux neufs au chapitre des travaux publics une réduction de 422,853 fr. a pu c're opérée sur les prévisions de dépenses. Il resterait à demander 260.000 fr. à de nouveaux impôts. Je crois, pour ma part, et c'est la thèse que votre correspondant a toujours soutenue dans le JoK?'M< des .Mbats, qu'il serait facile de trouver cette somme dans la réduction du personnel administratif, celui des postes notamment, celui des travaux publics qui est hors de proportion avec la somme de travaux à exécuter, enJ&.n dans ladiminutio~dunombredes boursiers envoyés dans les lycées et écoles de France qui

nod. J'avais qualifié l'air ~o~e~M~' Me ~eM~ c~a'e?' de délicieuse mélodie dont un a~~ro à l'italienne atténuait, quelque peu le sentiment <t exquis On a imprimé <( exagère ce qui n'est'pas tout à fait la même chose, et j'en ai été fort marri. Mais que voulez-vous ? on n'est pas responsable d'une coquille, si compromettante qu'elle puisse être. P~u de temps auparavant, ne m'avait-on pas fait dire que nos jeunes compositeurs, trop enclins aux audaces de l'école nouvelle, devraient être mis au régime 3 d'un verre d'eau de Vichy, matin et soir, quand c'est un verre d'eau de Grétry que je leur conseillaisde boire ? D'une façon ou d'une autre, mon ordonnance n'aura, pas été suivie, je le sais, et qu'elle soit d'un sentiment exagéré ou exquis, la mélodie de Mireille n'en est pas moins chantée d'une façon charmante par M"' Simonnet. Cette reprise de l'une des plus jolies partitions de M. Gounod est un nouveau succès pour le théâtre de M. Paravey, de M. le chevalier Paravey.

Il est probable que la tentative faite par M. Sonzogno pour ressusciter le théâtre' italien à Paris ne sera pas de longtemps renouvelée. Cette fantaisie a coûté cher au richissime éditeur. Et il a eu bej.u se dire philosophiquement « Je sui< assez riche pour payer ma gloire H, encore fallait-il que la gloire fût au. bout de l'entreprise. La salle Ventadour, aujourd'hui disparue en tant que scène lyrique, a laissé daas la mémoire de ses habitués d'inenaçables_souvenirs. Je n'ai pas besoin de rappeler les noms des artistes célèbres qui y ont passé. De ces chanteurs incomparables, nous n'avons plus actuellement que la

Ëgurent toujours au budget pour la. somme de 1 125,000fr.

Mais il faudrait pour cela toucher auxpa.rens, amis et protégés des membres du Conseil général, et cette considération rend, sans doute, hesitans les fonctionnaires chargés de préparer et de défendre le budget.

ÉTRANGER

L'Angleterre et le Portugal.

Le ministre d'Angleterre à Lisbonne a remis lundi une Note de lord Salisbury au ministre des aSaires étrangères. Cette No'e, fans menacer d'une rupture ni d'autres mesures, est cependant très ferme. Elle demande au Portugal de donner immédiatement ordre à ses agens d'empêcher le renouvellemeat d'actes pareils a ceux qu'on attribue au majd~ Serpa-Pinto, de tels actes pouvant "-mettre obstacle à une calme discussion diplomatique des questions pendantes.

Le Portugal n'a pas encore répondu, mais sa réponse est attendue à la fin de la semaine. On croit dans les cercles diplomatiques que le Portugal répondra en consentant à donner des instructions pour maintenir le ~<:<w ~Mo, a la condition que l'Angleterre donne les mômes .ordres.

Aifaires de Crète.

La presse grecque continue à. se plaindre des rigueurs exercées en Crète parles Turcs. D'après l'.B'pAtNï~'M, trente chrétiens do Loutraki auraient été arrêtés arbitrairement et emprisonnés à Héraclion. Le même journal reçoit de Rhêtymo, a la d~te du 9/21 décembre, une longue lettre pleine de détails circon&tinciés. D'après cette correspondance, les gendarmes turcs s'installent dans les maisons des villageois, dont la condition est encore rendue plus précaire parles rigueurs d'un hiver exceptionnel. Un cimetière aurait été profané dans le village de Gerakari. On signale des excès commis par la troupe dans les districts dcKainourio. Pyriotissa, AghiosVassilios et Apokorona. Cette lettre relate enfin un fait assez curieux M. Biliotti, agent consulaire d'Angleterre, parcourt le pays en compagnie de sa femme, et se livre, malgré le mauvais vouloir évident des autorités loca!es, à une enquête minutieuse sur les derniers événemens.

Les grèves de Belgique.

L'agence Havas publie les dépêches suivantes

Crespin, le 7 janvier.

La situation ne s'améliore guère dans le br esin de Charleroi. Hier soir, l'AssociatioR charbonnière, composée des directeurs des charbonnages, a décidé, après délibération, de laisser chaque directeur libre d'augmenter les salaires et de réduire la journée de travail, si bon lui semblait. Cette décision a. été transmise au gouverneur du Hainaut et sera communiquée aux grévistes par voie d'afBches.

Beaucoup d'ouvriers étaient venus en ville, espérant que cette conférence des patrons amènerait une amélioration de leur situation ils ont été vivement déçus.

Chatelineau, le 7 janvier.

Une cartouche de dynamite a fait explosion cette nuit devant la demeure d'un porion du charbonnage du Gouffre. La porte de la maison a volé en éclats. Il n'y a pas eu d'accident de personnes.

A GiHy, quelques mineurs o.nt essayé d'arrAt) r les ouvriers qui se rendaient à la fonderie Gibo!s, mais ils en ont été empêchés par la potier.

Il y avait, ce mutin, 18,930 grévistes dans le bassin de Charleroi, contre 19,075 hier matin Dans le Borinagn. il y en avait, ce matin, S.OOO contre 2,000, samedi.

Etats-Unis.

Au cours de la séance tenue par le Sénat, le 6 janvier, M. CaU, représentant de la Floride, a longuement développé une proposition invitant le Président des Etats-Unis à ouvrir df;s négociations avec le gouvernement espagnol en vue d'assurer l'indépendance de Cuba.

M. Ca)l a d~t qu'il avait des raisons de croire que la Dette cubaine se trouve dans les portefeuilles de banquiers allemands, qu'eUe est aussi soumise au con'rôlo du gouvernemeut allemand et garantie d'ailleu) s par hypothèque spéciale sa.r les recettes douanières et sur celles des impôts directs et indirects. M. CaU s'est ensuite étendu sur les conséquen ces fâcheuses qup pouvait avoir pour )ea EtatsUnis l'ingérence éventuelle de l'Allemagne dans les affaires cubaines. « L'Aiiemagoe, a t-il dit en terminant, est ainsi intéressée à perpétuer la souveraineté, de l'Espagne sur Cuba et se trouve amenée à intervenir dans les lois et principes historiques qui régissent l'hémisphère occidental, ce qui est contraire à la politique traditionnelle des Etats-Unis et constitue une menace pour les grands intérêts de toute la famille des grandes républiques américaines. N

DÉPÊCHES HAVAS.

Berlin, le 7 janvier.

Les A~KM~M poMt~MM disent prématurée l'information d'après laqueUe les élections pour le Reichstag seraient Sxëes au 6 mars; rten ne serait encore arrêté a ce sujet.

Madrid, le 7 janvier.

La e< dit que l'état du roi continue à s'améliorer.

Li 6'<M~ publie un bulletin de santé concernant l'infante Marie-Thérèse dont l'état, dans la journée d'hier, a été satisfaisant.

CHROKK3UE ELECTORALE

SEME

Environ, 5,00. électeurs, d&.l~i~ Mrco.oscription du- arrondissement, réunis hter au

menue monnaie. Et la société aristocratique qui altait les applaudir, si elle existe encore, a d'autres goûts., d'autres habitudes. Les mêmes artistes reparaîtraient-ilsdevant le même public, je doute qu'ils eussent le pouvoir de galvaniser un répertoire qui, à part certaines oeuvres de Verdi, a singulièrement perdu de son prestige et s'est même que)que peu momifié. M. Sonzogno a pu s'en apercevoir à l'atmosphère de la salle du Châtelet les soirs où l'on y donnait .PM7'~MM, Z~M~ C'A~MMMM ou ZMCM Za~mo'~oo?'. Quant aux ouvrages de Verdi, qui sont la propriété d'un éditeur dont la prétention est de les exploiter pour son propre compte, ce qui me semble, d'ailleurs, assez rationnel. M. Sonzogno n'y pouvait toucher. Aussi avait-il eu l'idée de fusionner les deux écoles et de faire au répertoire français, à côté du répertoire italien, une place assez large. C.est par les .P~CM~~e~~,de Bizct, que la campagne s'ouvrit. Malheur~u-ement, le succès'ne répondit pas aux espérances que cette partition, oeuvre de jeunesse, mais œuvre pleine de poésie, de fraîcheur et essentiellement mélodique. avdit fait concevoir. Le public resta froid, même après le duo du premier acte, une p~ge délicieuse, exquise. Vint ensuite l'C~/co.de Giufk. Une cantatrice allemande, M~llas'reiter, qui s'est acquis une certaine renommée en déclamant avec des mouvernens dramatiques un peu exagérés le rôle d'Orphée sur les principaux théâtres d'Italie, ne Ht pas oublier M' Viardot, et, après un très petit nombre de représentations, le chef d'oeuvre de Gluck disparut de l'affiche.

Je disais tantôt que nous n'avions plus guère aujourd'hui que la menue monnaie

gy:Dn'!St' Cfsa.ri, ont adopté la candidature républicaine de Paul Detombre, en vue de l'élection legi.shu.ivc qut aura lieu prochainement, par ~uite de l'invalidation de M. Naquet.

INFORMATIONS

t/inHuenza.

Il a été fait, dans la. journée de t'mdi, 399 déclarations de décès dans les mairies de Paris.

L'épidémie a eu pour conséquence te départ de la plupart des étrangers qui étaient venus à Paris pour y passer Fhiver. Le mouvement dans les grands hôtels et dans les maisons meublées a été considérable par suite, d'a.bord, des allées et venues d'un hôtel à l'au'tre et, finalement, du départ des voyageurs. Lundi, il n'est entré à Paris que 179 étrangers, tandis qu'il en est sorti 5t2.

Le chiffre des déco?, qu', à Paris, s'était élevé & 1,112 pendant la a2" semaine de l'année 1887, et à 1,010 pendant la S2° semaine de 1888, a atteint 2,334 dans la période correspondante de 1889.

De même, les décès qui étaient de 1,185 et de 1,011 dans la 1~ semaine de 1838 et de 1889, se sont élevés & 2,933 dans la 1''° semaine de 1890.

A Toulon, deux hommes ont été trouvés morts mardi matin, au réveil, dans leur hamac, à bord du cuirassé Fow~Mc. On croit qu'ils ont succombé à un accès de fièvre maligne. Depuis deux jo~rs, le temps est beau et fait espérer une décroissance d'intluenza. A Nîmes, la mortalité, qui, en temps ordinaire, est de 5 par jour, s'est élevée lundi à 16.

Au 5S° régiment d'infanterie, le nombre des malades dépasse 100 sur un effectif de 1,000 hommes. Les deux régimens d'artillerie, plus éprouvés encore, ont près de 400 hommes atteints. Tous sont soignés dans un casernement séparé.

La petite vitesse du chemin de fer, l'usine à gaz et plusieurs usines importantes ont la moitié de leur personne! a)it6.

Au Pont-Saint-Esprit, la garnison, qui est de 500 hommes, a 200 malades qui sont soignés dans les hôpitaux ou dans les casernes. La mortalité, dans cette ville, n'a pas augmenté.

A Metz. l'inuuenza prend également une grande extension. Le nombre des maiades est évalué a 8,000 environ. Le grand et le petit séminaire.ont été licenciés. L'épidémie gagne la campagne.

Les cas d'innuenza sont toujours nombreux à Perpignan, Rivesaltes, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Port-Vendres, Banyulssur-Mor et dans un grand nombre de communes du département.

L'épidémie sévit avec intensité à Tunis et dans les environs depuis deux ou trois jours, mais sans caractère de gravité.

Parmi les personnes atteintes, on signale 3 commissaires et 50 agens de police, 40 soldats de la garde heyiicale, 7 employés des télégraphes sur 12 qui composent le bureau. L'ftat sanitaire du lycée Sadiki et des écoles a nécessité leur licenciement provisoire pendant huit jours.

Stuttgard, le 7 janvier.

Le Staatsanzeiger annonce que l'iafluenza s'est propagée rapidement dans les garnisons depuis le 1~ janvier. Hier 6, le nombre des militaires qui recevaient les soins des médecins était de plus de 1.600, dont6u0 à Utm. 4SO à Ludwigsbourg. 130 A Stuttgard et US à Heilbronn. It y a eu un décès à Gmuend.

LE CRIME ET LES PRISONS (Quatrième article.)

L'exposition du ministère de là justice était presque toute en chiffres et en diagrammes. L'exposition pénitentiaire, organisée pir le ministère de l'iutérieur, était toute en objets qui pariaient a.ux yeux. Quand Ii. pédagogie était encore enthousiaste des leçons des choses, dont cite venait d'opérer la découverte, cette exposition aurait été portée aux nues. Devant ces chaînes de fer ou ces cages représentant les anciennes pénalités, devant ces plans si coquet-, de maisons centrales nouveau mojèle et devant ce3 ianombrab'es bibelots fabriquas par leurs pensionnaires, on se fut pâmé d'aise on tût vu là des leçons d'histoirp, dos leçons d'humanité, des leçons d'économie soeiate. Je ne di'; pas qu'on aurait eu tout à tait tort. Mais je constate qu'on est aujourd'hui un peu plus froid.

J'ai même entendu des confrères en statistique et des exposans administratifs rainer tout doucement ce luxe d'exhibition. Ils seuemandaient si c'était par erreur ou par timidité que l'administration pénitentiaire avait oub!ié l'araignée de Peilissoa, l'échelle de Latude et les souvenirs des ~'pM!OM~ c~M (Bibliothèque des Merveilles, t vol. in-16.) Le fait est qu'tl y avait là des détails réunis à souhait pour le plaisir des âmes sensibles et des hommes d'imagination, sans oublier les militaires et les bonnes d'enfans travaux de patience en mie de pain, exécutés par des détenus, projets de pendules en brins de paUle par les mêmes, corde tissée avec des fils de salsepareille, petits bonshommes alignés dans de petits modèles de préaux. Et des poupées surtout! Il y en avait trois qui, véritablement. faisaient le plus grand honneur & tous les degrés de la hiérarchie administrative. D'abord l'K!*?'!P<e, avec son petit air canaille et insouciant, sa. tignasse ébouriuëe, son tablier percé, ses coudes troués à côté

des chanteurs fameux qui brillaient jadis d'un si vif éclat sur la scène Ventadour; il me faut faire une exception pour le baryton Cotogni et pour M" Repetto-Trisolini, deux artistes vraiment hors ligne et possédant au plus haut degré les pures traditions de l'ancienne école italienne. Ce serait d'une gafanterie excessive que de placer sur le même rang M* Emma Calvé. Je constate cependant que, depuis qu'elle a quitte le théâtre de la Monnaie, cette jeune artiste a fait de très grands progrès sa voix a pris de l'ampleur, son style s'est perfectionne, sa nature un peu froide s'e~-t réchaun'ée et il est regrettable que la courte durée del'entreprise de M. Sonzogno n'ait pas donné à M"" EmmaCaIvé l'occasion de nous permettre d'apprécier dans un rôle plus dramatique que celui de Léila ses rc.marquables quatitës. C'est par un concert composé d'élemens divers et d'une attraction modérée que le Théâtre-Italien nous Ht ses adieux. Le reverrons-nous jamais ? J'ai souvent souhaite que le gouvernement, protecteur naturel des arts donnât à nos deux grandes Sociétés symphoniques du Cirque et du Chàteict des subventions assez larges pour leur permettre plus fréquemment d'adjoindre des chœurs à leur orchestre. Des chœurs et des solistes, ce serait peut-être trop demander. Un personnel choral suffisamment nombreux est à lui seul une dépense considérable, et les solistes, pour peu qu'ils aient que!que notoriété, se font paye!' assez cher. La dépense, alors, est rarement couverte par la recette, et on comprend l'hésitation de M. Colonne et de M. Lamoureux à réunir ces masses compactes qu'exige l'exécution des grandes symphonies drama-

d'elle, la <MeMMe (moderne) avec ses habits propresetmodestes était une femme exprimant la reconnaissance pour cette discipline sage et bienveillante qui allait la ramener à la vertu enfin, la ~<M'e, dont la tête articulée se redressait, mais pas plus qu'il ne falfait, couverte d'un bonnet ni trop simple ni trop élégant, avec des cheveux ni trop relevés 'ni trop plats, bref une heureuse et discrète personne, régénérée des pieds à la tête. Tout cela était charmant! Ces attitudes et ces mines faisaient p3nser aux oiseaux de la pauvre Désirée, dan' ~roMOM~ j'e!MM et 7i*M~' &f.f:. Le jour ou !a m 'ste était contente, les oiseajx, a~ sous ses doigts, avaient l'air de battre des ai!e~ pour s'envoler dans le ciel bleu; quand e!)c était triste:, ils se repliaient tête baissée, comme pour échapper au vent et à la pluie. On aime à se dire quf '"s prisonniers ont mis ainsi leurs remorJs.L~t~ bonnes résolutions et leurs espérances dans fos attifemens et dans les poses des jolies poupées de M. Herbette.

Quel malheur que l'exposition du ministère de la justice nous ait laissé ce cauchemar: 58 0/0 des accusés en Cour d'assises sont des récidivistes et, quant aux tribunaux correctionnels, les rechutes qu'ils ont eu à juger èn 1887 n'étaient pas moins de 98,207, chiffre qui jamais n'avait été atteint jusqu'ici. Ces nombres importuns vous poursuivent devant la sériedes poupées, à laquelle manque la poupée récidiviste. Mais,enSn, on en esr quitte pour se dire l'administration pénitentiaire est demearée dans la grande tradition classique, elle nous a montré ses détenus comme ils devraient être et comme elle souhaite de les voir tous les vœux qu'elle forme et qu'elle a symbolisés sont de ceux auxquels tous les visiteurs ont été heureux de &'asEO':icr. On n'en était pas moins amené, dnns cette intéressante promenade, se poser un certain nombre de questions.

L'administration pénitentiaire nous a invités à comparer les pénalités d'autrefois et les pénalités d'aujourd'hui. M. Herbette, qui est un homme de cœur et peu routinier, a évidemment des idées généreuses. Il veut transformer le malfaiteur par le travail, sous une surveillance très humaine; il veut respecter la dignité dudé'enuouplutôtia renouveler, en ayant l'air d'y croire. Aussi a-t-il accumulé à plaisir les termes de comparaison. L'exposition rétrospective est curieuse je ne parle pas des ferrures qui surabondent, ni de la table de torture, ni des réductions des cages historiques, mais des repoductions photographiques d'estampes où étaient étalés tous les supplices de l'ancien régime. Nos aïeux n'étaient pas tendres, chacun SMt cela. Voici, par exemple, de vieux arrêtés qui nous apprennent comment on châtiait le blasphème et l'adultère. Les mœurs actuelles sont plus douées a ce dernier péché comm" à beaucoup d'autres. Cette clém'nce de la loi moderne n'est d'ailleurs pas à regretter, en général. Si certaines maisons centrales ressemblent vraiment, commf* le disent de grandes photographies, à des ateliers salubres et bien tenus, tout le monde s'en réjouira. Nous faisons la part de ce que l'art français a d'idéaliste, même dans les représentations qu'il nous donne de l'installation des prisons. Si, après avoir passé une demi- heure devant ces pians en relief et ces tableaux si soignés, vous eus sicz pénétré tout d'un coup a la Grande-Roquette, vous auriez été gravement déçu=. Mais, encore une fois, ces modèles nous mettent sous-les yeux ce que l'admini-tration voudrait faire partout, et c'est beaucoup. Entre le passé qu'elle nous faisait très noir et l'avenir qu'elle nous faisait très beau, le présent brillait par son absence. Car, eoun, le présent, qu'est-ce que c'est? C'est la loi de 1375 méconnue ( 1 ) c'est l'isolement des mat t'ait urs d'accident et des ma'hitëurs d'habitude voulu par la loi, non appuqué, ea dépit des prescriptions formelles de la loi; c'est la corruption forcée de tous les détfnus par la promiscuité dt;s prisons départementales et de quelques autres encore; c'est un état de chosesdont plusieurs Coursd'appel, délibérant solennellelueutala. prière des pouvoirs publics, ont pu dire qu'J sufnsait quelquefois de vingtquatre In'urcs de prison pour perdre à jamais la vie d'un homme. Le présent, c'est cet accroissement inouï de la récidive, qui, disent ces mêmes Cours d'appe), doit être attribué ptutôt à la prison qu'au prisonnier. C'est cependant, j'en conviens, au présent et non à t'avenir qu'appart'nàit le travail dont on noui a exposé .tant d'échantillons. Oui, on no'.s fait voir que tous les métiers sont pratiqués dans les prisons. Mais il y aurait lieu de nous « ôter d'un doute )). Si c'est l'adminis'ration pénitentiaire qui apprend tous ces métiers, qui les apprend si bien à dès malfaiteurs ignorans, grossiers et malhabiles, on trouvera c"Ia très beau et très rassurant. S'it y a simplement lieu'de se dire que les détt nus étaient déjà des ouvriers experts, s'il faut reconnaitrequetouteslesprofessions fournissent leur contingent au crime etqu'il n'était dans le r. ste du Champ de MarA une industrie si bien montée qui n'eût pu avoir son

(t) La loi du S juin 187S ordonne l'isolement, dans les prisons départementales, des inculpes, prévenus et ac:usés, ainsi que des condamnes à un emprisonnement d'u& an et un jour et audessous. Cette toi, qui exige des dépenses considérables, ne sera pas appliquée (antique les priions dites départementales ne seront pas mises au comp'.e de l'Etat.

tiques et des oratorios. Jusqu'ici je ne vois guère que .D~M~M~ ~e Fs~ dont les rec&ttes aient compensé les frais. M. Colonne m'a avoue lui-même que ni T~omco VK~te~e ni ie ~~M~??~, donnés au temps de la p!ns grande vogue de la musique de Berlioz, ne t'avaient indemnisé des sacriHoes qu'il avait du s'imposer pour révéler au public ces œuvres magistrales, et jé crois bien que, lorsque M. Lamoureux nous a fait entendre dosantes tout entiers d'operas wagnériens, il n'a guère été p!us henrcux. C'est ce qui fait que sur les programmes des deux Sociétés nous voyons beaucoup plus souvent des morceaux détachés, de simples fragmens quedës œuvres complètes et que la plupart des concerts ?ont môme exclusivement symphoniques. Il n'en est pas de même au Conservatoire, l'illustre Société ayant des chœurs à elle qui jouissent à peu près des mêmes prérogatives que tes musiciens de ~on orchestre et pouvant recruter des chanteur?, même & l'Opérj, pans avoir à leur offrir d'autre rémunération qu'une simple médaitte commémorative.

Parmi les solistes applaudis dans le courant de la saison, au Cirque et au Chàtelet, je citerai M"" Krauss, la grande interprète de Giuck M" Camn, qui a chanté avec un gra~d charmo et un style d'une admirable pureté deux duos de ZoAeM~'M et le duo du quatrième acte de ~?~; M~" FurschMadi, dont ta voix est toujours fort belle M. Vergnet, M. EnguI et une jeune cantatrice très agréable à voir et pleine d'a Tenir, M" de Montaland, à qui l'ôrchei-tre de M. Colonne a accompagné d'une façon délicate et dtscrète deux des plus jolies méloiies de Berlioz f~~fmce et F~s~~e. M. Lamoureux a eu

représentant dans cette partie de la classe n" 16, alors la. conclusion seramoins flatteuse. On nous a montré des chaises fabriquées dans une maison centrale et parfaitement bien ajustées. Qu'y a-t-il à cela de merveilleux, si c'est un ancien ouvrier du faubourg Saint-Antoine qui les a faites ? Il vaudrait mieux pour lui et, pour nous qu'il les eût faites au faubourg et non à la prison. Hélas on ne serait pas embarrassé pour faire rédiger à Melun et à la Nouvelle-Calé- donie soit des contrats de mariage, soit des actes de Société. On pourrait même y faire donner des leçons de musique et des leçons de littérature. Il y avait l'année dernière, a la Santé, un détenu qui piochait la correspondance de Racine. Je vois bien cc-qu'i! y de fâcheux pon' '.i'OQorab't'i.< corpora.t'cn~: j'y vois m'j'M (.3 qu'il y a de uatteurpour notre systenc ch répression et d'.unendet&eat. <: lu~is.. d"!i'n--io:n, ce 'n'c~t- p.i~ ie.c~l'il s'~gi! ou trouve & occuper Isa prisonniers p~.r des tt'.T.'a'.tx utiies et qui tes t.toralisent. on vous le détsj'~t-e. A

Mêle démenti '-t-ôn? 11 eûtctë tntérc~aui de nous donner le nombre dedé~-iu s occjpcp adestravauxrégUiiei's. J'ai lu quelque part qu'en ~8SS il y avait à peu près 1,000 détenus travaillant sur 1,300 que comptaient les maisons centrales. Ce doit être bien pis dans les maisons de courtes peines. On est loin d'avoir réussi partout comme à Melun, où l'imprimerie administrative et la confection des habillemeas ont été si bien installées.

Je laisse de côté la question, si agitée cependant, des rapports à établir entre le travail libre et le travail des prisons. Mais si on nous avait appris ce que les libérés font de leur pécule de sortie, on nous aurait mieux édifiés sur la bonne organisation de leur travail et le bon emploi de leur temps. Ot, le ministère de la justice [décidément, cas deux administrations ne sont point parfaitement d'accord) nous apprend que jusqu'ici la valeur du pécule a eu bien peu d'influence sur les .bonnes dispositions des libérés. En vingt ans, le nombre des libérés munis, à leur sortie, d'une somme supérieure & 100 fr., s'est élevé de 14 a. 31 0/0. Le nombre des libéré; tbmmettant de nouveaux délits presque aussitôt après leur sortie de prison, n'a cependant pas cessé d'augmenter.

Ce~ chiffres montrent à quel point l'administration la plus intelligente et la plus zélée devient insuffisante et combien le concours des efforts individuels lui est nécessaire. L'administration pénitentiaire le comprend très bien. C'est pourquoi elle avait fait dans son exposition une large place aux Sociétés dé patronage. Il y avait surtout un tableau qui réjouissait l'œil et le cœur c'était celui de la Société des engagemens volontaires chez les libérés d'éducation correctionnelle. Cette Société n'est pas vieille elle a déjà surveillé l'engagement de 2,t59 libérés, et, parmi eux, elle a l'orgueil de compter SS4 gradés, dont plusieurs sont officiers.

Terminons sur ce document. Il vaut la peine qu'on le choisisse à ti'ro d'exemple et comme justiScatioa de~ espérances les plus' optimistes sur l'amendement possible des détenus.

En somme, l'exposition pénitentiaire était de nature & donner au public un certain nombre d'tHusions elle ne prouvait pis tout ce qu'elle avait la pr~teution de prouver mais el'e a attesté des idées généreuses et des vues d'avenir qui méritent d'être encouragées. Elle était digne d'être, comme elle l'a été, la plus visitée des expositions qui remplissaient le palais des Arts libéraux. HENRI JOLY.

NOUVELLES JDiVERSES

LE CRtME DE LA NUE JUHE:f LACROX. Hier, vers midi, les voisins deM.Gourion,bro- canteur, 60, rue Julien-Lacroix, surpris de voir que son magasin n'était pM encore ouvert, sont. allés prévenir M. Tardif, commissaire de potice.

Le magistrat s'est immédiatement rendu au domicile du brocanteur, qui habite à l'angle de la rue juiien-Làcroix et du passage de Pékin, nne petite maison dont il est propriétaire. Cette maison est composée uniquement d'un rez-dechaussée, d'une quarantaine de mètres superficiels, divisé en quatre parties à peu près égales. La première pièce dans laquelle on accède par une porte surmontant trois marches à l'angte du passage de Pékin est réservée au commerce les autres pièces servent de logement au brocanteur.

Le magistrat, après avoir fait ouvrir la porte de ta boutique par un serrurier, a trouvé le brocanteur étendu au fond dans une mare de sang, près d'un petit escalier de trois marches donnant accès dans un cabinet de débarras. La vietime avait le crâne en partie défoncé sur le côté droit et portait au cou des marques da strangulation.

Toutes les marchandises contenues dans le magasin étaient bouleversées, et, dès les premières constatations, on était convaincu que le vol était le mobile du crime.

A deux heures et demie de l'après-midi, M. Guillot, juge d'instruction, accompagné de M. Goron, chef de la Sûreté, s'est rendu rue Juli''n-Lacroix p&ur commencer une information judiciaire.

Les magistrats, éclairés par de~ bougies, les volets du magasin étant restés fermés pour empècher la foule amassée au dehors de voir à l'intérieur, commencèrent leurs recherches. Après avoir inspecté soigneusement toute la première pièce, ils passèrent dans la chambre à coucher. Làaussi, tout était en désor-

l'heureuse idëé de remettre sur son àfnche 7<: ~o'~ de ÏFa~eM~MM, de M. Vincent d'Indy, et M. Colonne nous a donné la primeur d'nnnouvea.n concerto de'M. Lalo, composition de premier ordre dont la partie de piano a été exécutée de la façon la plus remarquable par l'un de nos pianistes les plus distingués, M. Louis Diémer. Cinq grands concerts ont été donnés pendant l'Exposition, dans la salle du Trocadéro, par les orchestres de la Société des Concerts, de l'Opéra, de l'Opéra-Comique, du Cbàteletet du Cirque. Et, si vous voulez faire une promenade rétrospective des plus agréables dans tous les coins et recoins de l'Exposition où s'étaient logées les « musiques pittoresques '). prenez la brochure que M. Julien Tiersot, le jeune et très érudit sous-bibliothécaire du Conservatoire, vient de publier A la librairie Fiscbbacher (2). Il vous conduira par le plus court chemin du théâtre annamite au Kampong japonais, du village canaque chez la belle Fatma, dans tous les cafés d'Orient où le rebab résonne,chezies javanaises et chez les aimées d'Orient, du village pahouin au village canaque, vous dira le rythme des derviches tourneurs et celui de la danse du ventre, avec airs noté~ à l'appui, et fera dénier devant vous des chanteurs de tous les pays finlandais et norvégiens, espagnole, nègres, belges, américains, russes, arabe?, laoutars roumains et tziganes. Un chapitre du livre de M. Tiersot m'a rëndÊ rêveur c'est celui qu'il intitule a l'Exotisme des BatignoIIes. »

E. REYER

(2) M{J!'<?MM~:7<:0?'M~K~ .P~O~MOi~M M!MMM~M t'.E'~M~tOM <? ~SM.


dre- le lit était entièrement défait, les matelas avaient été jetés à terre et défoncés. Une commode avait été fouillée et les obiets qu'elle contenait étaient épars sur le sol. Cependant, dans les poches d'un pardessus appartenant a la victime et placé sur une chaise, à la tête du lit, se trouvait un portemonnaie contenant quatre-billets de 100 francs. _Dans las~lle à manger, les meubles, comprenant un buffet et un bahut, avaient été également fouillés eMes malfaiteurs avaient poussé leurs recherches jusque dans le cabinet de débarras où se trouvaient entassés des vieux chiffons, des ferrailles et des os.

En continuant ses investigations dans le macasin M. Tardif, commissaire de police, découvrit dans un coin, caché sous de vieilles toiles à laver, un petit coure)! en bois de rose et orne en na' coffret

é~ ~Du-<

foncier Fra:- ~m.i <

n. 'jn-~a reci.njUh auc.min-.

nt 'fsMriat.Fn.e.~es~s<;assms.

,j.\ ie i.mf. que !< brocanteur, qu'

"u~asaproiéssion n.He G.- Mc:eur, aura ~e assassiné par des individus avec lesquels ii était en relation d'affaires.

Gourion vivait seul; on ne lui connaît aucun parent. Il était établi rue J~n-Lacroix dennis 1871 II y a trois ans, il s'est rendu acquéreu de la maison qu'il habite pour somme de 6.000 francs. 11 faisait sa cuisine lui. même et ne recevait jamais personne dans son intérieur. Dans le voisinage on ne le croyait pas riche et l'on .'étonnait même qu'il put vivre avec son petit négoce de chiffens de ferrailles et de vieux os. On ignorait qu'il tirât son principal revenu du recel. Lundi soir, vers sept heures, Gourion avait déjà fermé sa boutique lorsqu'on y a vu cn~ deux individus. Peu d'instans après, le brocan_ teurest sorti de chez lui pour aller changer une pièce de 20 fr. chez M. Eirster, boulanger, dont la boutique se trouve en face, à l'autre angle de la rue Julien-Lacroix et du passage de Pekyi. Ce fait n'a pas frappé le boulanger qui donnait volontiers de la monnaie à son voisin, et il ne sait si les deux individus sont sortis immé-

diatemént.

'~eux~habitans du quartier ont déclaré qu'en rentrant chez eux, vers une heure et demie du matin, ils avaient vu de la lumière chez le brocanteur l'un d'eux a même dit à son compagnon < Tiens, le brocanteur n'est pas encore

couché. n

~La~ientèle habituelle de Gourion savait qu'il avait peur d'être volé par ~.malfaiteurs auxquels il avait affaire. On savait également qu il cachait son argent dans les tas de vieux _ch~fohs, ce qui explique que les meurtriers aient tout bouleversé dans le magasin.

Le corps de la victime a été transporté à la Morgue hier à cinq heures du soir.

Un grand dîner a été donné lundi, à l'hôtel Continental, par les commandans de corps d armée, :ous la-prosidence du général de GaUlHet. Parmi les invités se trouvaient le général Saussiër, gouverneur de Pati~. et le grand chancelier de la Légion-d'Honneur.

Le ministre dé la guerre s'était fait excuser. Voici d'après le ./OK~ o/~eM les titres de service de M. Charles Gérard, le gardien de là paix du 1~ arrondissement de Paris, qui vient d'être nommé chevalier de laLégion-d'Honneur, par le ministre de l'intérieur

<: Ancien brigadier d'artillerie, entré dans le corps des gardiens de la paix en 18~, plus de vingt-cinq ans de services. S'est signalé maintes fois et a été blessé en accomplissant des actes de courage et de dévouement qui lui ont mérité trois médailles d'honneur, dont une en or; a notamment exposé sa. vie en se rendant maitre d'un fou furieux et armé qui venait de bless°r grièvement un autre gardien de la paix: s'est également distingué par sa belle conduite lors de l'épidémie cholérique de 1884. Les principaux adhérons des syndicats de la boucherie en gros, delà mégisserie, delà boyauderie, des commissionnaires se sont réunis lundi aux abattoirs de la Viilette, pour discuter la question des viandes abattues.

Les propositions suivantes ont été votées lo Coupage en morceaux des animaux morts provenant de la frontière < i..

20 Indication par affiches dans les bouchenes des viandes frigorifiées;

Invitation au préfet d'ordonner uue inspection plus sérieuse .des viandes à l'octroi de Pàri~

Une réunion plénière. à laquelle seront convoqués les députés Paris et les conseillers municipaux, aura lieu le mercredi 22 janvier, à hait. heures du soir, rue de Lancry.

Une commission, composée des cinq présidens des syndicats, MM. Artus (triperie), Br.otet (boucherie), Floquet (mégisserie). Thibouvillo (boyauderie), Sonnègre (commissionnaires), se reunira ces .jours-fi pour organiser cette réunion.

L'administration préfectorale de la Seine a reçu d'un groupe de fabricans de couronnes mortuaires une plainte concernant le commerce qui se fait avec les vieilles couronnes. Les plaignans voient, paraît-il, dans ce commerce un préjudice causé à leur industrie, le~ matières premières employées à la confection des couronnes pouvant servir presque indénniment. Voici, en substance, la réponse qui a été faite a cette curieuse réclamation

<: Un concessionnaire paye à l'administration 2,000 fr. par an pour être seul chargé de l'enlèvement des détritus dans les cimetières de Paris. C'est par charretées que l'on compte ces couronnes, réduites d'ailleurs a l'état de ronds do paille ou de métal. A peine s'il reste, des couronnes, des perlas qui gardent encore une minime valeur.

Le Père-Lachaise et le cimetière Montparnasse possèdent déjà des fours spéciaux où sont brûlées toutes les couronnes {leurs abandonnées. Un four qui aura la même destination Va être construit au cimetière du Nord. Quant àHi couronnes de perles, le concessionnaire, s'il en dispose à son gré, n'y trouve qu'un moyen bien légitime rentrer dans les sommes qu'il paye pour opérer l'enlèvement des détritus. &

Dans l'après-midi de lundi, M. M. étudiant en médecine, rentrant, chez lui, rue du Dragon, 22 trouvait dans son logement des individus occupés a. fracturer ses meubles.

Profitant de la surprise de l'étudiant, un des deux voleurs se précipita dans l'escalier mais, aux cris de M. M. le concierge se hâta de fermer la porte de la maison, et tes deux individus se réfugièrent dans tes corridors,menacantde tner le premier qui les approcherait. Il ne fallut pas mo'nsdecinqagenspours'emparerd'oux.Au poste de la rue des Saints-Pères, latutte recommença. Le plus grand des deux, pris d'une sorte d'accès de rage, réussit a s'emparer du sabre-baïonnette de l'agent Klem et lui porta un violent coup de pointe au flanc gauche. L'agent para avec la main droite qui fut traversée de part en part; l'index a été presque complètement sépare de la paume.

Interrogé, ce forcené a d'abord refuse de faire connaître son nom, puis il a dit successivement s'appeler Joiy, Hyacinthe, enfin Âubërtih; "on acolyte, âgé d'environ vingt-six ans, dit être commissionnaire aux Halles et ne pas connaître Aubertin.

Tous deux ont été envoyés au Dépôt. Le prétendu Aubertin, qui, dans des accès de fureur et de divagation, annonçait qu'il voulait tuer M. de Freycinet <t avec lequel ii a nn compte à régler .< parait vouloir simuler la folies

On a trouvé dans le logement de M. M. un n trousseau, comprenant treize fausses clés, que les malfaiteurs avaient abandonné dans leur fuite.

Mardi, à cinq heures du matin, un homme embusqué depuis quelques instans a l'angle des rues Lamartine et Butîault a jeté du vitriol à la Sgure d'une porteuse de pain, nommée Victorine Perote qui a été légèrement atteinte à l'œii gauche et au front.

L'auteur de cet attentat est complëtëment inconnu de la victime.

M. Charles Martin, rentier, avenue de la Tourette, à Saint-Maur, qui souffrait depuis plusieurs années d'une bronchite chronique et d'une matadie do cœur, et dont la femme est muette

et paralysée, s'est br&lé la cerYeUe hier dans un accès de désespoir.

H existe à Chavitle une propriété appartenant à une dame Mareuse, rcnt'ère, qui ne l'habitait quel'été.

Le gardien de la villa, nommé Saint-Denis, était couché l'avant-dernière nuit, dans une chambre du deuxième étage, lorsque, vers minuit et demi, le bruit d'un timbre le réveilla en sursaut. Sur-le-champ, il descendit, PL parcourut le jardin, mais ne découvrit rien de sus= peet. Cependant, comme ii allait remonter au second étage, il lui sembla qu'on remuait dans une pièce voisine du salon dont la: porte était ouverte. E~ même temps, s'aperçut que les persiennes d'une fenêtre avaient été forcées. Il comprit que des malfaiteurs venaient de s'introduire dans la maison en se cachant dans la pièce attenante au saion. !i courn' sussitùt dans sa chambre, s'empara, d'an 'd. alluma une lanterne; puis, Cteseutidact, entru brusquement dans le salon; uu K'nd ..iti ia pièce, il apercut deux malfaiteurs armés de pinces- monseigneur et prêts à se jeter sur lui. Epaulant son fusil, il fit feu à bout portant. Un cri de douleur se ut entendre. Je suis touché, cria un des voleurs. Mais là blessure était légère. Les deux hommes s'élancèrent en avant et, bousculant SaintDenis, réussirent à sortir de la maison, profitant de l'obscurité de la nuit, et à s'échapper, vainement poursuivis par le jardinier et des voisins accourus à ses cris.

Au matin, on s'aperçut qu'un des malfaiteurs, en fuyant, avait escaladé le mur par lequel ils étaient entrés dans la propriété. Mais le blessé n'avait pu y parvenir. Et des traces de sang indiquaient qu')I s'était traîné jusqu'à une porte donnant sur le bois de Ville-d'Avray et qui reste toujours ouverte; un soulier ensanglanté se trouvait encore au pied du mur.

Le jardinier était aJIë prévenir la gendarmerie de Sèvres du drame qui venait de se produire. Les recherches commencèrent. SaintDenis déclara qu'il lui semblait que le malfaiteur blessé était un jeune vaurien de Chaville, connu sous le nom de Le Lorrain. On s'enquit de cet individu. Il avait disparu.

Les médecins des environs, interrogés, répondirent qu'ils n'avaient pas eu à soigner de blessé. A l'hospice de Sèvres, il ne s'était non plus présenté personne.

Les gendarmes se rendirent à l'hôpital de Saint-Cloud, où leurs recherchbS furent couronnées de succès. Le blessé s'était présenté à cet hospice le matin de très bonne heure, expliquant qu'il avaitétë attaque près de Boulogne, comme il rentrait à Chaville, par une bande d'individus qui l'avaient gravement blessé et lui avaient enlevé ses souliers.

Ce malfaiteur se nomme Peridiez et habite d'ordinaire ChavUle. Il a subi déjà plusieurs condamnations. Përiditz est soigneusement gardé à vue à l'hospice de Saint-Cloud. Dès que son état le permettra, il sera conduit dans une maison d'arrêt.

Son complice, que l'on croit être un vagabond nommé Carré, est l'objet de .recherches actives.

BORDEAUX, le 7 janvier. La Société de géographie de Bordeaux, dans sa séance d'hier soir après une communication de M. Pauzen, rédacteur de la 6'M'OM~ sur le voyage du capitaine Trivier, a décidé à l'unanimité d'envoyer une dépêche au capitaine à Port-Saïd pour l'informer que la Société lui out'irait un punch le jour de son arrivée à Bordeaux le 26 janvier et pour le prier de faire Une conférence sur son (.xploration.

CALAts, le 6 janvier. Le câble danois qui est la seule communication directe entre la France et la Russie est rompu à 90 milles angtais de Calais. C'est la sixième rupture en dix mois.

cAL&ts, le 7 janvier. On nous télégraphie « Hier matin, Mme Godin avait laissé seul un instant son enfant âgé do deux ans et demi. L'enfant, monta sur une chaise et tomba a la renverse dans un chaudron 'd'eau bouillante. 11 eut les jambes et le ventre horriblement brulés et succomba dans la soirée.

f Le sieur Henri Clerbout, âge de trente-neuf ans, s'est Jeté dans S3n putts au cours d'un accès de uèvre chaude. Il laisse une veuve et plusieurs enfans en bas a.gc. &

~AScY, te 6 janvier. Un crime a été commis à VaI-et-ChâtiUon. La victime est une femme nomtïiëë Schewétider, mère de sept enfaus. L'assassin, nommé Grdndadam, a été arrêté par la gendarmerie de Lunevilte, et ecroue.

N­, te 7 janvier. De notre correspondant particulier:

Ce matin, à dix heures, un accident de chemin de 1er s'est produit à Pompey, en face des forges de M. Fould. Un train de voyageurs a culbuté, par suite du brouillard, un train de minerai. Cinq od six personnes ont été blessées. g

NANCY, le 7 janvier. Un nommé C&ta?, de Moivron, a assassiné son frère en lui défonçant le crâne à coups de marteau. Le meurtrier est arrêté.

N!CE, te 7 janvier.–M. Tirard a passé la journée ici. Le préfet est a)lé le recevoir & la gare.

pERMGNAK, le 7 janvier. Ce matin, un crime a été commis & Baisas, commune située près de Perpignan. Un individu, violemment ja!oux de sa femme qu~il soupçonnait injustement, lui a donné deux coups de couteau. Croyant l'avoir tuée, le meurtrier s'est assis ensuite au bord d'un puits, et s'est fait sauter la cervelle d'un coup de revolver. Son cadavre a été retiré du puits une heure après.

L'état de la femme est très grave.

Une rixe terrible a eu iicu à Port-Vendres entre les matelots de l'équipage du trois-mâts français la .MïMtMe un matelot a été tué et un antre blessé. L'assassin, qui appartient au même équipage, a été arrête.

Le parquet de Céret s'est transporté sur les lieu'i..

–M. Pierre de CouberLin,de retour de sa mission aux E'ats-Unis et au Canada, a été reçu lundi par M. le Président de H république. M. de Côubertin va prënare la direction de la TfecMe s<AM<MM qui va paraître le 25 de ce mois à la librairie'Deiagrave.

t~BttAtRtE

Sommaire du Pe~ j~raMcaM t~M~ë,48, samedi.4 janvier 1890

Janvier. Histoire de deux enfans de Lon- dres. Le gâ'eau des rois. La teppe aux merles.– Les poêles mobiles. Une bonne leçon. Comme quoi le sapeur Camember n'a plus froid aux pieds. La veillée de Noël du petit Wigg. Variétés. Réponses à chercher. Calendrier 1890. 22 gravures. 10 c. le numéro. Abonnement 6 fr. par an. Armand Colin et C", éditeurs, 5, rue de MéziÈres, Pâtis.

La JVa~e, ~M!M ~M MMXCM !~M.e, Gaston Tissandier, rédacteur en chef (G. Masson, Éditeur, 120, boulevard Saint-Germain, Paris).

Sommaire du 866. du 4 janvier !890 Orages et inondations en Sieiie, par Jean Platania. Ponts militaires, par le lieutenant-colonel Hennebert. Voyage d'exploration du Niger au golfe de Guiuée, par le capitaine L.-G. Bioger. R~gulateurélectroautômatiqne de pression pour le gaz d'éclairage. par G. Mareschal. Le moulin en Algérie. Nécrologie. Récréations scien'itiques, etc.

L'.CcoK.oMM~ /h:~<M'.?, rédacteur en chef M. Paul Leroy-Beaul'eu.membrede l'Institut, 2, cité Bergère.–Sommaire du 4 janvier 1890 La situation de l'Algérie et les projets du gouverneur général. Le mouvement économique.et Gnancier en Allemagne –Le conflit angio portugais sur )e Zambez~. Le commerce des céréales de la Russie. Affaires municipales. Lettre d'Angleterre.–Lettres,

de Turquie: le commerce français~ 1 acmina de fer turcs et bulgares. m Csm'se nationale des retraites :Sf*s opera.tio! pendant l'année 1888. –La production et te commerce des vins et d-. ? t'.nu' s en !889.–Revue économique.– Hu~n MUiographique. NouveHes d'outre-mcr. Tableaux comparatifs des importations et dea exportatit-c<de -marchandtsea penda~it les on~? ~iiiiers mois des neu!'dernières ann~ Pa.tio commerciale. Rovue ù"~ubiiieï'o. Partie ûnaneiôre.

L'œuvre de M. Luzel est, comme folk-lore, une des plus vastes et des plus attachantes qui soient. En extraire les joyaux les plus précieux et les réunir en un joli volume d'étrennes, après les avoir débirrassës de ce qu~ils prést-nta.ient de trop rustique, do trop sincèrement breton, tel a é'.é le but de M°~ Marie Delorme, en publiant, chez A. Colin et C", les <7oM~M ~M ~a~ ~MO)'. L'auteur, dans une fine préface, écrit « Souvent l'héroïne d'un conte reçoit, en présent des fées, un coffret plein de bijoux: de perles et de diam~Rs; elle l'emporte en hâte pour faire partager sa joie à sa famiile. On ouvre le conret. On ne trouve au fond qu'un peu de cendres ou quelques feuilles sèches. C'est qu'elle a oublié un mot, un geste, dont le pouvoir magique lui assurait la possession de ces richesses, et cet oubli a suffi pour tout anéantir a A M" Marie Delorme, M. Luzel, très aimé des tées, a remis un coffet srmbiable. Mais elle a retenu le mot magique s et, le conret ouvert, ce sont bien des diamans qui s'en échappent, des diamans aux mille facettes qui éblouiront les yeux des petits lecteurs et charmeront même les grandes personnes. Ils ne sont que quatorze, ces contes maisits forment tout un monde enchanté qui, créé de toutes pièces par~ nos lointains ancêtres, con'-titue encore la meilleure part de l'héritage qu'ils nous ont transmis~

ACADEM!E DE MÉDECINE

~<ÏMCe~M7y<);M!)!

La ~M~CM~o~e. M. Germain Sée a retrouvé les Ordonnances relatives aux phtisiques édictées par te roi de Naples en 17~2 tout médecin était tenu de déclarer aussitôt tout inJi–vidu atteint de phtisie qui venaitréclamer s s. soies une première omission était punie d'une amende de cent ducats,; la récidive entraînait le bannissement pour dix ans. Les effets,les meubles des phtisiques devaient être brûlés sous peine de la prison ou des gaières les tentures, les portes, les fenêtres, le parquet de la chambre ou était mort un phtisique devaient être brûles également, et la maison qu'il avait habitée était mise à l'index. Ces mesures ne sont que la copie de celtes qui étaient prises contre la peste. Les tuberculeux étaient traités comme des pestifétés. Cela dura jusqu'en 1842. Mais le résultat contre la propagation de la tuberculose fut absolument nul. H ne suffit pas, en e8et, de prendre les mesures les plus sévôreo contre la contagion; il faut encore que ces mesures répondent aux lois de la contagion. et les rëglemens du roi de Napifs prouvent que les lois de la contagion de la tuberculose étaient ignorées il y a cent ans.

M. Germain Sée donne lecture d'une lettre du docteur Cornet. Le savant médecin allemand déclare partager .entièrement les opinions de l'éminent professeur français; il croit que la contagion se fait p~r les poussières de crachats desséchés, et, pas plus que M. Germain Sée, il ne connaît les signes de la prédisposition à la tuberculose. M. Germain Sée insiste donc de nouveau sur l'importance qu'il y a à empêcher les crachats des tuberculeux de devenir la source de la contagion. Il montre que les enfans phtisiques no sont pas dangereux, parce qu'ils ne crachent pas. Il montre que les petits scrofuleux ne peuvent communiquer la tuberculose dont ils sont atteints tant que leurs lésions, profondes, ne donnent pas de pus qui s'écou'e à l'extérieur. Mais, quand cette dernière condition représente, alors la maladie devient contagieuse, parce que le pus contient le bacille de Koch joint aux divers microbes de la suppuration. Alors aussi des soins minutieux de propreté seront nécessaires et seront sufnsans pour empêcher la. contagion par le pus, comme ils sont nécessaires et sufBsans pour empêcher la contagion par les crachats. M. Ge main Sée demande que t'admin'stratiou propage et impose jusqu'à un certain point l'usage des crachoirs 1~ où el!e a autorité pour le faire il demande aussi que chacun se soumette & cette simple mesure de propreté. Ce ne sont pas les tuberculeux seuls qui doivent faire usage du crachoir toujours hamide,mai'9 toutes L s personnes qui crachent. C'est là la recommandation que le médecin doit faire, et, dès lors, en prescrivant à un phtisique l'usage du crachoir, on ne lui dira pas qu'il est phtisique. Car c'est une vérité qu'il est inutile de lui dire A quoi serait-eUe utile ? Lui conseillerait-on une hygiène spéçiate, lui ferait-on prendre des méd'càmeh<! qu'on ne saurait lui prescrire sans lui dire quel est son mal? M Gërhiâid Sée ne pense pas. Toutes les recherches sur les médicamens antibacillaires n'ont conduit & aucun résultat pratique l'hygiène du tuberculeux n'a rien de spécial. La vérité est que la phtisie guérit souvent, bien plus souvent qu'on ne le croyait autrefois mais la vérité aussi est que nous n'avons pas contre elle de médication ppécinque et que nous devons cacher à nos malades la gravité de leur état, puisque la connaissance de cette gravité ne nous permettrait pas l'emploi d'un seul moyen utile qui nous soit interdit quand nous laissons notre client dans l'ignorance. Ce que le médecin aura de mieux à faire, ce sera de se taire, et de s'en tenir autant que possib'e aux soins d'hygiène et au régime graisseux; car oh peut afnrmer que chez tout malade qui engraisse la maladie s'arrête.

M. Trélat étudie quelques points de la question. Il mootre tout ce qu'il y a de vague dans l'afSrmation~i tacitement faite de tuberculose héréditaire. Si ou entend par hérédité les cas où le baci))e de Koch est directement transmis à l'enfant par ses parens, le cas rst des plus rares. Si on ne ve'ut parier que d'une prédisposition à la phtisie la transmission héréditaire de la tuberculose n'étant plus en quelque sorte que II transmission d'un organisme formant un bouillon df culture exceptionmUement favorable au développement du bacille de Koch, cette hérédité n'est pas facitu à démontrer, parce.qu'e'lc n'a pas de car.ictére~ qui puissent la faire recounaitre. M. Trélat croit qu'elle a été bien exacérée.

La condition habituelle de la tuberculose, c'est la pénétration dans l'organisme du baciUe de Koch. Cette pénétration a lieu par trois voips l'appareil respiratoire, l'appareil digestif, les plaies, Il M faut pas oublier ces dcrn'èroa Laennec a succombé à la phtis'e il a.vait,euun tubercule anatomique contracté dans une autopsie; ces fa.its sont plus communs qu'on ne le suppose. Quoi qu'il en soit, nous connaissons le germe du mal: cp'ument pourrait-on ne pas le combattre? Comment accepter l'idée des médecins qui d'sent: Ne vous inquiétez pss du bacille rendez l'organisme pkt.s résistant. Quoi vous avez ici un t'~u qui Sambe à côté de la paille que le feu va gagner, et. pour empêcher l'incendie, vous noua direz Mouillez la paille ? Nous préféTons éteindre le feu. Le bacille seul est dangereux, c'est le bacille que nous devons attaquer. Il ne peut être qu'utile et bon de faire connaître la vérité au public. La tuberculofc tue peut-être 50,000 Françnis tous lea ans. Si nos moyens prophylactiques diminuent cette mortalité de moitié, n'aurons-nous pas rendu un grand service à notre pays? Du parle à tort de la crainte des familles, L'humanité est meilleure qu'on m la fait. Jamais 1rs malades les plus dangereux a soigner n'ont été abandonnés parleurs proches,et, quand on saura bien que de simples mesurfs de propreté sufnsent à écarter tout dang'T de contagion, que restera, t-il des craintes qu'on accuse l'Académie de devoir provoquer? '?

D~LLËTÏ~ JtMCÏAÏRE

COUR D'ASSISES DE LA SEINE.

~K~teMCS (~K 7 ./0;M!

Le et ime de ta rue Bonaparte.

L'audience est ouverte à une he'ire sous ~a présidence de M. Bérard des Glajeux. M. l'avocat général Jacomy occupe le siëge du ministëre public.

Les deux princip.aux accusés sont des jeunes gens imberbes. Jeantroux e~t vêtu d'un bourgeron bleu Ribot porte un veston de couleur noire. Ce sont deux physionomies de rôdeurs de barrière.

Apres la 1< cture de l'acte d'accusation, le président procède à l'interrogatoire des accusés. Les rapports de la police qualifient ainsi Jfantroux et Ribot « Ce sont des coutumierg d~crime. Jfantroux a subi quatre condamnations Ribot, onze.

L'instruction a démontré que c'est Pfllet qui a indiqué à Jeantroux et à Ribot « l'affaire )).

Le président procède à l'interrogatoire de Pillet.

D. C'est vous qui avez indiqué le coup? R. Oui; mais c'est aur la demande fie Jeantroux et Ribot qui voulaient une < affaire D. ËnBn, v<.Us avez donne toutes les indications nécessaires aux assassins et votre rële était de faire le guet.

Ribot est interrogé ensuite.

D. Dites-nous comment s'est produit le crime. R. Nous n'avons jamais eu l'intention de commettre un assassinat. Nous voûtions voler. Nous savions que la veuve Kuhn avait touché les loyers de la maison. Mais la veuve Kuhn a résisté. Je l'ai prise alors par la gorge et l'ai 'maintenue sur son fauteuil. Et, comme elle criait, j'ai appeté < la Sardine qui a tiré son couteau. Je lui ai dit <: Non pas de ces bêtiseslà ?, et j'ai essayé de l'empêcher de la frapper. J'ai même été blessé au pouce.

M.LEpnÉsjDE~T Ain-1 vous prétendez que vous vouliez protéger votre victime L'accusation dit que Jeantroux n'a frappé que parce que vous ne parveniez pas à étrangler la veuve Kuhn. Il a frappé trop violemment, et c'est pour cela que vous avez été blessé.

L'interrogatoire de Jeantroux porte surtout sur le coup de couteau qu'U a donné & sa victime. H dit « Je n'ai pas frappé la veuve Kuhn. Je voulais lui faire peur, et j'ai placé mon couteau sur ~a gorge. EMe s'est débattue, et le couteau est entré. ') (Murmures.) M. LE pRÉstDEM Le médecin-légiste vous donnera un démenti.

Le quatrième accusé, le brocanteur Grière, affirme qu'il ignorait la provenance des bijoux que lui ont remis Ribot et Jeantroux. Le président interroge Ribot et Jeantroux sur l'aggression commise par eux sur un commis d'architecte, M. Tardif. Les accusés donnent des explications embarrassées et renouvellent à ce propos contre Bœhm leur première accusation.

Les premiers témoins entendu", M. Lagailtarde, commissaire de police du quartier de la Monnaie, et deux gardiens de la paix, rendent compte de l'état de la loge de la concierge Kuhn et de la découverte du cadavre de cette dern'ëre. On entend ensuite divers témoins dont les dépositions n'apportent a. la cause aucun élément nouveau ce sont notamment la domestique de M. Le G-uen, sénateur, et

M. Oullier.

L'audience est suspendue pendant quelques minutes. A la reprise, lorsqu'on introduit les accusés, Ribot adresse à, ses complices des reproches grossiers. Les gardes sont obligés de séparer violemment Ribot, qui résiste, de Jeantroux, et Pillet qu'il voudrait frapper.

Le témoin Bœhm est introduit. Bœhm est uorô'ejrdebarrièrf quia rccucilii d-* la bouche des accusés le récit du vol commis chez la veuve Kuhn; le lendemain du crime. Jeantroux et Ribot l'ont accusé d'être l'auteur de l'agression commise sur M. Tardif. Mais au cours de l'instruction on a reconnu que cette accusation était fausse. C'est, par .Bœhm qui, à son tour, a rapporté à un ancien ami « passé dans la Sûreté a le vol commis rue Bonaparte, que ):). poUce a été mise sur la trace des assassins.

M. LE PRESIDENT C'est vous qui avez tait connaître ces faits.

BonHM Malheureusement. (Rires.) Mais je n'ai pas joué dans cette affaire le rôle que les accusés me prêtent.

M Tardif raconte l'agression dont il a été l'objet. Il ne reconnaît pas les accusés Ribot et Jeantroux. Ce d< rnier persiste à dire que c'est Bœhm qui a fait le coup.

Le propriétaire de ta victime est entendu. Sa déposition est insignifiante. On renonce à l'audition du père, de Jpaatroux.

Deux témoins à décharge, M' Bourdon et M. Marillier, déclarent que la mère de Jeantroux était folle -ou, tout au moins, aftligée d'une incohérence exces-.ive. Elle a très mal élevé son fils, à q"i elle fournissait de l'argent eti. l'invitant &. le dépenser pon~ s'amuser. M. Marinier croit que Jeantroux est un esprit déséquilibré. Le défenseur de Jeantroux dépose des conclusions tendantes à ce que la Cour ordonne un examen médical de l'accusé.

L'ayocat général ne s'y oppose pas, mais il demande que cet examen soit fait dans la soirée.

La Cour, après en avoir délibéré, rejette les conclusions~ de la défense et ordonne qu'il sera passé outre aux débats.

L'audience est renvoyée à. aujourd'hui onze heures et demie. `

La. 9'~ehambre a renvoyé encore une fois à huitaine le jugement du procès intenté à la Bataille par le colonel Chevroton.

La 9" chambre corrëctionneHp, présidée par M. Toutée, a jugé hier à huis clos, par application de 1~ loi sur l'espionnage, un individu nommé Paul Vanault, se disant comte de M&htberg.

H est prévenu de tentative de communication a un gouvernement étranger de documens intéressant la défense du territoire. Le jugement sera rendu mardi.

COMMUNICATIONS AVIS DIVERS V!N de G.SÈGUtN est ordonné comme /ë~'t/Mye dans la Fièvre Dengue ou )nf)uenxa;comme<oM!OKC,ilréveiMe l'appétit, 'facilite la digestion et abrège la convalescence.

contré FtnHMcnxa, la toux, )e~!rop ou la B'ate de ~'itfésont. les pectoraux [es plus efBc~.

DLREAtJ CENTRAL HËTEOROLOOQLE t ~~MH7~M~

Le baromètre est toujours en hausse sur le continent, et l~s trajectoires des bourrasques pont repoussées au targf. La presf-ion est supérieure a 77S" sur )a France et la Méditerr<).oée, 61)e atteint 78U" en Autriche et au sud de 1 Russie. Le vent du Sud O~est soufue très fort à Fentté.e de la Maache, il est modéré t=ur la m< r du Nord et 'a Baltique. De? pluies sont si-gnatecs sur les l'es-Britanniqups et la Scandinavie, en Bretagne et sur le Pas de Gâtais.

La température est en baisse. Ce matin, le thermomètre marquait 13° & Hermanstadt, 3" à Clermont, à Paris, H* à Bordeaux, lo" à Valentia et 13" à Atger. En France, le temps est au beau, avec température un peu ba-se. excepté en Bretagne, où quelques pluies sont probables.

A Paris, hier, ciel nuageux. Maximum, t2"o; minimum, 2°0.

~!M~'OM ~<M'<CM~'<' <ÏK.T ~M?'

Manche. –Mer belle à Dunkerque et Boulogne mer houleuse à Calais et Cherbourg; mrr grosse au Havre.

Océan.– Mer belle à Loficnt,

Méditerranée.–Mer ..agitée à MarseiMo; belle à Sicié et à Nice.

Hier, à. minuit, le thermomôtre centigr&de

de l'ingénieur Chevalier (Pont-Neuf) marquait 8 degrés au-dessus de zéro.

Aujourd'hui, à six heures du matin, 4 degrés 2/t0 au-dessus de zéro.

A midi, 9 degrés 7/10 au-dessus de zéro. A deux heures, 10 degrés au-dessus de zéro.

Hauteur barométrique à midi, 773'*° 9.

NÉCROLOGIE

M"KEB~

î! y a peu de semaines, notre collaborateur M. Eugène Bersior racontait ici la vie de la baronne de Zuyien, femme de l'ancien ministre des Pays-Bas en France, et rappelait le dévouement de cette femme excellente. Nous regrettons que M. B~rsier ne soit plus au milieu de nous pour faire à nos lecteurs le portrait d'une autre femme de diplomate étranger, d'une, amie de la baronne de Zuyien, et qui vient, comme elle et comme M. Bers!er luimême, d'être enlevée à la vénération de son entourage; M' Kern, veuve du ministre qui a représenté pendant vingt-cinq ans la Suisse & Paris à la fin de l'empire et dans les premières années do la république, est morte à Zurich à l'âge de quatre-vingts ans elle appartenait à une famille historique du canton de Thurgovie et était propriétaire du vieux château de Frauenfeld, sur les bords du lac de Constance; c'est là qu'elle fit la connaissance de l'homme de grand tarent dont elle devait prendre plus tard le nom, quoiqu'il appartint à ce qu'on appelait alors le parti radical et qu'il fût sans aïeux et sans fortune M"" Kern donnait ainsi, dès sa jeunesse, la preuve d'unegrande supêriori'é de jugement et d'une réelle énergie de volonté.

Pendant la période difficile de la guerre dtt Sonderbund, les ina'incts conservateurs de M"'c Kern exercèrent une influence sur l'attitude politique de son mari, alors membre de la Diète, l'un des chefs du parti centralisateur et l'un des rédacteurs de lanouvelle Constitution de 18~8; elle l'avait amené à se faire l'apôtre d'une politique de modération à l'égard de la minorité catholique conservatrice, à o tenir le concours du général Dufour, membre du parti conservateur, chef de l'étatmajor, et dont l'adhésion assurait un caractère de légitimité à l'exécution militaire contre les cantons de la Suisse centrale, & proposer d'abandonner les indemnités de guerre imposées aux vaincus, et, en général, à faire oeuvre de pacification et non de compression. On retrouverait des lettres touchantes du mari à sa femme sur cette période agitée, au cours de laquelle il avait eu la redoutable responsabilité de lever la treizième main qui décidait de la guerre civile, et alors que cette guerre était pour lui presque une déclaration de guerre a toutes les préférences politiques de sa compagne.

Cette action persévérante et considérable de M* Kern sur la carrière politique de son mari est connue de bien peu de personnes, et ici nous arrivons à ce qui faisait le fonds et le charme de cette femme excellente. M°"' Kern était le type de la modestie il était impossible, matériellement impossible d'obtenir d'elle .qu'elle se mit, en avant; toute son action, et elle a été considérable, a été le résultat du seul ascendant de sa douceur, de sa bonté, de sa haute droiture_: ses paroles, ses regards, tout en elle était jimpide comme une source des montagnes; on avait la certitude qu'elle ne pensait pas à elle-même, et qu'aucune préoccupation personnelle BL< présidait à ses actes. II est rare de rencontrer quelqu'un d'aussi complètement désintéressé qu'elle et en même temps d'aussi courageux; le nombre est légion de ceux ou de celtes, institutrices et jeunes étudians, recommandés de toutes sortes, mendians et belles dames, qui ont été remis dans la voie droite par un de ces entretiens si sérieux et si enjoués à la fois dont M'"s Kern avait le secret.

Pendant le siège de Paris, M" Kern n'a pas quitté l'hôpital installé dans les salles du collège Chaptal, alors en construction; tou~ les blessés la connaissaient, et, pendant 'la Commune, alors que la plupart des autres dames de la colonie suisse étaient obligées de s'éloigner de la capitale, elle eut, avec }~ua Vernet, de Genève, la lourde et périlleuse mission de diriger presque seule cette grande ambulance, de faire évacuer sur l'asile suisse de Vincennes quelques-uns des plas grièvement atteints et tout cela dans un moment où toutes ressources faisaient défaut et où des malheureux de toute espèce frappaient à sa porte. Il fallut presque user de contrainte pour l'obliger, le 20 mai, à quitter Paris pour rejoindre à Versailles son mari qui avait reçu l'ordre de suivre dans cette ville le gouvernement de M. Thiers; le lendemain, les troupes pénétraient dans la capitale. Toute cette acdvité, qui avait fait de M~c Kern la personniScation de la Croix suisse et de la Croix de Genève combinée, a été secrète, clandestine pour ainsi dire. et toutes les dames qui coltaboraient avec l'excellente M' Kern auraient cru !'of!'enser en parlant d'elle avec éloges ou en la remerciant, tant on sentait puissante chez elle la volonté de se cacher. C'est ainsi que cette femme a traversé un quart de siècle de la vie parisienne et diplomatique, inconnue du monde brillant de la cour des Tuileries et de l'entourage élégant de la maréchale de Mac-Mahon, mais vénérée par tous ceux, –etiissont nombreux & Paris, qui font discrètement le bien, adorée des vieux pensionnaires de l'asile suisse qu'elle a contribué si vaillamment à fonder à Vincennes, chérie de ses compitriotes qui devinaient en elle là collaboratrice si dis crète d'un époux appelé & se mettre assez souvent en évidence. Tous les Francais qui ont eu l'honneur d'être en relations avec M"" Kern s'associeront a l'hommage public que nous tenons à rendre, après sa mort, à celle qui a secrètement fait tant de bien au mi)ieu de nous.

M. Théodore Grandperret, sénateur, ancien ministre et ancien garde des sceaux de l'empire, a sufcombé hie" à Paris dans son hôtel de la rue de Marignan a l'Age de soixante-douze ans aux suites d'une congestion pulmonaire. M. Grandperrct était ne àCaluireprèsdeLyon, Ie26 janvier 1818. Inscrit jau barreau de Lyon en 184; M. Theoloro Grandperret en'ra dans ta. magistrature debout fn l8;9. Appelé à remplir les foncions de proeureurgénéral près la Cour d'appel de Paris en 1867, il était nommé, en outre, conseiller d'Etit en service ordinaire hors sections. M. Théodore Grandperret a eu à s'occuper dans le cours de ~a carrière des affaires Tropmann (décembre 1869), Pierre Bonaparte (janvier t870), et du complot jugé par la haute Cour de Blois.

A la chute du ministère Ollivier, M. Th. Grandperret fut appelé à succéder à ce dernier comme garde des sceaux dans le Cabinet du iO août. La date du 4 septembre étant peu éloignée de cette dernière, on voit que M. Grandperrpt ne fut pas longtemps ministre. Depuis la paix il s'était fait inscrire au barreau de Paris. Dans cette situation il défendit M. Paul de Cassagnac danslepro:èsen diffamation que lui inten'a le général deWimpffen au commencement de 1873 et, en 1878, les prétentions des héritiers de l'ex-cmpereur concernant la dotation mobilière de la Couronne, le musée chinois et les collections de Pierrffonds. La m&jorité sénatoriale, alors monarchiste, le choisit pour candidat au siège d'inamovible laissé vacant par li mort de M. Lepetit, et il fut élu, en effet, en novembre 1877.,

M. Crandperret était commandeur de la Légion-d'Honneur depuis 1878.

Le corps de M. Grandperret sera. transporté a. Lyon où auront lieu ses obsèques, jeudi, à dix heures.

On annonce la mort de M. Favard, notaire, décédé lundi à t'aris, à l'âge de soixante-cinq ans.

Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. Ernest Ligneau, attaché au ministère des affaires étrangères, emporte en quelques jours par une ûuxion de poitrine, à l'âge de vingtcinq ans. 11 était le HIs de M. Ligneau, ancien tinendant mititaire.

U vient de mourir à FIsle-Adam l'un des vétérans de la grande armée, M. Pierre-Jacques Lacasa, né le 29 octobre 1792. Il avait donc atteint quatre-vingt-dix-sept ans et deux mois. Conscrit en 1812, il fit partie de cette glorieuse phalange que Napoléon 1er envoya on Allemagne à la suite de la retraite de Russie il fut blessé et fait prisonnier à Lutzen, le 2 mai 1813.

Nous avons annoncé hier, sous une forme inexacte que nous rectinons, le décès de M'~Weil, mère de M. Weil, juge au tribunal de la Seine.

Le général Pasi, premier aide de camp général duroiHumbert,est.mortàRoB:e, le 7 janvier aumatin.

Dragées~Hercule~

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THÉÂTRES ET CONCERTS Ce soir, au théâtre du Gymnase, première représentation ce théâtre) des Da~KC/t~, comédie en quatre actes, de M. Pierre ~ewsky. En voici la distribution

Wladimir Danichctï MM. Marais

Roger de Taldé Valbel

Osip Ch. Masset Prince Watanoi!' Lagrange Lakaroif Paul Devaux. Paul Pierre Achard Nikifdr Ricquier Le Pope Seiglet t

Ivane Boudier Lmdel' Girard

Comtesse Danichen' M" pasca

Lydia WalanotT Brindeau Anna. a Darlaud Baronne Dozen Lise Fieury Anfissa Renard

Nathalie Bertholy Marinna Davenay Mme Germain Gennetier

Aussitôt après tes .D~M'eA~'on mettra en répétition, au théâtre du Gymnase, FtM siècle, la comédte de MM. Btum et Toché.

M. Noblet jouera le principal rote On cherche une interprète femme pour remplacer M~s Ma'gnier dans le. rôle que les auteurs avaient écrit pour tlle..

Le théâtre du Palais-Royal remet à samedi prochain la première des Jt/owi'MW~. La C~'M~MM ~0!K<:M! passera dans une quinzaine dé jours au Vaudeville.

MM- Raymond D standes et Carré monteront. ensuite, une comédie en trois actes de M. Paul Ferrîer.

Le théâtre d'Application a fait sa réouverture avec ,P~<:M< bal et les C~)'!CM Af<z?'MMMg très agréablementjouésparlesétéves duConservatoire auxquels les abonnés ont fait un chaleureux accuei).

Outre l'homme serpent, le célèbre gymnaste Le Roch, le mystérieux habitant de lanoule miraculeuse, dont les exercices surprenans attirent toujours la foule dans la jolie salle de la rue des Martyrs, la direction du cirque Fernando vient d'engager une nouvelle troupe d'acrobates et d'écuyers.

Ce soir, débuts

De M"e Martha Pcrcks (travail en vitesse); De M. Victor Per ks, écuyer jongleur; Et de M. Cino, écuyer coanque (les Quatre Caricatures, travestissemens à chcvai). Le spectacle est terminé par la reprise des .B~M M:C(M'M, une pantomime désopilante. Z<e Pa<«', de Coppée, sera dit. au boulevard dés Capucines, par M"'s Amélie Ermt, lectrice en poésie à la Sorbonne, jeudi 9 janvier, à huit heures trois quarts.

De retour d'~ne longue tournée dans le nord de la France, M'"° Ernst ne pouvait trouver une plus émouvante lecture à faire pour sa rentrée à la salle des Conférences.

La réouverture des concerts de l'Association artistique au Châtelet aura lieu dimanche prochain 12 janvier.

Dans le programme que nous publierons prochainement tigure la. première audition à Paris du morceau dont le détail suit

Z'Or du ,KA!M (R. Wagner), traduction français* de V. Wilder; première scène du premier acte Atbérich, M. Auguez; Woglinde, nUe du Rhin, M"" de Montalant; Welgunde, M"s Delorn; Flosshilde, M" de Clercq.

Notre correspondant particulier nous télégraphie du Havre, le 7 janvier

« Ce matin, 'vers deux heures, des passan?, voyant de la fumée sortir de l'Alcazar, donnèrent l'alarme aux pompiers, qui arrivèrent et combattirent énergiquement le feu. L'incendie avait pris, en peu de temps, ~es proportions considérables. Le fen s'est déclaré sur la scène qui a été détruite, ainsi que les galeries et les fauteuils.

II ne reste debout que les quatre murs. Les dégâts sont consHérables. Les loges des artistes


ont été préservées. Seu), M. Hcrvier, comique, a perdu ses vêtemons, sa musique et ses rôles. Les musiciens de l'orchestre ont également perdu la plupart de leurs instrumens. La famille Zcnto, qui faisait des exercices sur des vélocipèdes, a subi des pertes importantes. A cinq heures, on était maître du feu.

Actuellement, on inonde encore les décombres. L'Alcazar était une jolie salle de spectacle et un des concerts de province les plus fréquentes. H avait été construit en 1862 et appartenait, à M"'° Armstrong. L'immeubte était assurj. La représentation du soir s'était terminée comme d'habitude. Rien d'anormal n'avait été

remarqué. u

Le théâtre de la Bourse, de Bruxelles, a été c empiétement détruit mardi par un incendie. Le ffu a éclaté entre deux heures et demie et trois heures du matin dans la salle des machines il a_cte impossible de s'en rendre maître. Tous les etiorts dt's pompiers ont tendu à préserver l'hôtel Central et les maisons attenant au théâtre. Le sauvetage des habitans des bâtimens menaces s'est opère sans encombre et l'on n'a eu à regretter aucun accident de personnes. A six heures, l'incendie n'offrait décidément plus de danger pour les maisons environnantes, et, à huit heures, i[ était complètement éteint. Il ne reste ptus que fe's quatre murs et la carcasse métallique du théâtre les pompiers ont passé la journée à abattre les corniches qui menaçaient rumc. L'hôtel Central n'a été que fort peu endoni;uagé; l'eau et la chute des matériaux lui ont tait pins de mal que le feu tous les voyageurs, qui 'avaient abandonne en toute hâte leurs chambres à la première nouvelle du sinistre, sont rentrés à l'hôtel dans la matinée.

Mmrohe <mx heetttmx de t& VHtette.

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Veaux. t.025

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Une Revue détaillée du marché comprenant les fonds d'États, les Sociétés de crédit, les Chemins de fer, les Valeurs industrielles, etc., avec les renseignements sur chacune de ces valeurs. Une colonne d'Informations ~financières.

4" Une Revue des valeurs minières et des valeurs non cotées. `

5" Le Compte-rendu des Assemblées.

6" Les;Recettes des Chemins de fer et le bilan des principales Sociétés industrielles ou nnancières. 7" L'Echéance des Coupons. Un mémento des porteurs de titres, comprenant les convocations; d'assemblées, les appels de fonds, répartitions, constitutions de Sociétés, Avis des Liquidateurs ou Syndics, etc.

ADMINISTRATION DU JOURNAL 1~, E~TJJEE i~E IL-O~TJ~~EES., 3E*~LE~3[S

Adjudications

t~TmM deJMe €h. A~xoux, avoue à Paris,

ETUQ,ES 'e-md'e cRïv-olAi,"zno 118 (successeur de

M tJtF))jtj rue-de Rivoli, H8 (successeur de

M' fttcquctcrt), et de Mo I*et!tBerg'enz, avoué à Paris, rue Saint, Honoré, n" 346: ` ~fP~Ttj' au Palais de.JusMce à Paris, le satLHHj medi 23 janvier 1890, à deux heures, eu dcnx têts, ttvec ~acuttc de reunten i' DOMU~E FOREST!ER

du RE[N-DU-BOIS, près Mehuti (Cher) CotHenance environ 44S hectares Revenu annuel moyen environ.. 12.000 francs. Importantes reserves de futaie.

Mise à prix. 350.000 francs. 2' FEm DE SM~TE MAR!E attenant au 1er lot.

Contenance environ 155 hectares. Retenu environ. 5.600 francs.

Mise à prix. 1SO.OOO francs. Chasse de bois et plaine. Station de Mehun, à 4 kilomètres des propriétés et 4 heures de Paris.

fnf mffPC st. VALEURS dép. de latiquid. de

· G~[t ~~j[t ~t.S et VALEURS dép. de la liquid, de

<J M )uAil! LtttJ la Société <! ta Banque de Prêts &

t'tndustrte )). A adje'' en 6 lots, en l'étude de ? HiCARD, not. a. Paris, bd St-Michet. 26, le lundi 10 février 1890, à 1 h. M. à px pouvant être baissées, varia.ntde2,000&10,000 f.Consig.p''enchérirch. lot, i,000 f. S'adr. a. M. GiMet, liqutdateur judiciaire, à Paris, r. Ricneiieu, 92, et audit M" Ricard, notaires

§S = MMTMZT ACTtOftt Pmm PtM PiM Omt) Pttct~ J; 3 OBLIS VIL. Pftot I)Orn jprtct- Prtot n J! Il ~)~ al688re ;j < .AT,

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M. CoUet-CorMnisre, 50 ans, rue Bonaparte, <3. M. Parent, 79 ans, rue de la Comète, 12. Mlle Weston, 77 ans, rue de la Boétie, 130. Mme v. Guignard, 64 ans, rue Lincoln, H. M. Cosson, 7u ans, rue de la Boctie, 7. M. Ravelet, 73 an?, rue Miromesnil, 13. M. 'Widman, 7t ans, faub. St-Honore, 46. M. Auger, 62 ans, rue de Berlin, 15.

M. Eggiy, 59 ans, rue de la Ch -d'Antin, 51. M. Cayard, 72 ans, rue d'AumaIe, 18.

M. Dornet, 71 ans, rue Richer, 4.

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M. Kait, 6t ans, boul. Magenta, 123.

M. Jëannot, 62 ans, rue Sambre-et-Meusc, 2t. M. Perthuisot, ?8 ans, rue de Dunkerque, 18. M. Limozin, 63 ans, rue des Pet'ts-HôteIs, 16. Ml)e Trotret, 29 ans, rue Lafayette, )46. Mme Lanoir, 6t ans, 'boul. Montparnasse, 58. Mlle Richard, 68 ans, bouL Montparnasse, 60. Mme v. Herbert, 74 ans, rue Lauriston, 59. Mme v. Royer, 82 ans, rue de Passy, ~6. M. Durand, 3i ans, rue Brune), 48.

Mme Niciais-Sailland, 47 ans,rueMontenotte, H. M. Desmetz, 34 ans, avenue de Oichy, no. M. Marchand, 48 ans, boul. Ornano, 68.M. Dubreuil, 44 ans. rue de Ctignancourt, 36. M. Thomassin, 26 ans, rue de Meaux, 58.

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M. Po'tget de Saint-André, rae MuriHo, 6, et Mile Possel-Peydier, boul. Matesh~rbe~jH. M. Lebert, enseigne de vaisseau, rue de Goùr-~ celtes, 45, et Mlle Farensbach, à Schevninene (Hollande).

M. Piccioni, secrétaire d'ambassade, rue Miromesnil, 96, et Mtle Ein'el. rue Prony, 60. M. Lombard, sous-officier de sapeurs-pompiers, rue des Entrepreneurs, ';8, et Mlle Patou, institutrice, boul. de Port Royal, 49.

M. Carriërf*, professeur, rue des Chartres, 31, et, Mme v. Pillon, rentière, rue Balzac, II bis.

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FNAMpAis. 8 h. Ruy Btas.

opÉRA-coMtQCE. 8 b. Les Noces de Jeannette. ––LoBatMerdeSéviUe.

ODEON. 8 h. Les Ricochets. Shylock ou le Marchand de Venise. `

GYMNASE. 7 h. 3/4. (1~) Les Danicheu'. La Tartine.

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BUL-L-ETtN F'NANCtER Mardi 7 janvier.

Le début n'est pas brillant. Londres est lourd, Berlin arrive faible, et chez nous ]es an'airës sont très calmes..Mais vers la clôturt reprend et la Bourse finit très ferme. Sur les Rentes la tendance est la môme qu'hier fermeté du 4 1/20/0 et lourdeur relative du 3 0/0, ce qui cadre avec l'hypothèse d'une conversion. et semble prouver tout au moins qu'il y a des gens qui y croient. Le 3 0/0 unit à 87 fr. 8H c., aprè~ 87 fr. 75 c. Le 1 1/2 0/0 monte jusqu'à 107 fr. 15 c. L'Italien, en tenant compte du coupon de 2 fr. 17 c. qu'on a détaché aujourd'hui, est à peu près au même cours qu'hier à 93 fr. 60 c. L'Extérieure espagnole est en reprise à 72 S/8, coupon détache. Les nouvelles de la santé du roi sont, parait-il, mpiHeures. et pu~ily a des gens qui estiment que la fin d une crise ministérietle (et elle arrivera certa]nemen))doit'oujours produire de la hausse quelle que soit la composition du nouveau

ministère..

Le Portugais est très faible, à cause, ditos, de nouvelles complications diplomatiques avec l'Angleterre. Le cours de 63 5/8, coupon détaché constitue un recul de H/16 sur hier. Lfs autres Fonds d'Etat ne varient pas. Nous'retrouvons les Consolidés russes a 9) S/8 ex-coupon, l'Egypte à ~71 fr. 2S c., le Turc à 17fr.77c.

Sur le marché des iostitutions de crédit, on nota la continuation de la hausfc de )a Banque de France. La crise n'est pas finie à Londres et on se dit qu'elle pourrait bien forC(.r un jour ou l'autre la Banque de France à élever son taux.

La Banque de Paris sur laquelle on a détaché un coupon de 20 fr. est & 7gS ir. Sur le Foncier le coupon est de 30 fr. et l'Action est très ferme à i,308fr.

Le Suez est à 2,290 fr. ex-coupon de 35 fr. Les Valeurs de cuivre sont encore en hausse. Le Métal a monté à près de S3 )iv. gt LeRio-Tictoestà436fr.2Sc., et le Tbarsis à 122 ir. 50 c.

Le Panama est plus faible.

Escompte hors banque, nul.

Chèque sur Londres, 2S.2j.

Londres. Egypte. 92 7/8: Extérieure. 71 ~S/ie: Turc, S/8; Rio, 177/)6; de Beers. 231/8; Go!dn"Ids, 6)/8; Laûglaagte. 47/8; Robinson, S 3/16.

Berlin. Crédit, 179 3/4. Disconto, 2S2. Roubles, 221. r