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Titre : Un été en Amérique, de l'Atlantique aux Montagnes-Rocheuses (Deuxième édition) / par M. Jules Leclercq...

Auteur : Leclercq, Jules (1848-1928). Auteur du texte

Éditeur : E. Plon (Paris)

Date d'édition : 1886

Sujet : Rocheuses, Montagnes

Sujet : Amérique du Nord

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41019284d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (415 p.) : ill. ; 18 cm

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Description : Collection numérique : France-Amérique

Description : Avec mode texte

Description : Récits de voyages -- +* 1800......- 1899......+:19e siècle:

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4627860

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-P-614 (A)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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d'un vert très-prononcé; c'est là que la nappe liquide a sa plus grande épaisseur. On l'évalue à plus de vingt pieds. Une expérience, qui a eu lieu il y a quelques années, a montré d'une manière décisive que cette estimation n'a rien d'exagéré. Un vieux steamer, hors d'usage, fut dirigé vers les chutes ; on y avait embarqué quelques passagers d'espèces fort différentes : un ours, un buffle, un cerf, un chien, un chat, une oie. Maître Martin eut assez de sagacité pour abandonner le navire avant qu'il fît le plongeon : il nagea au milieu des rapides et parvint à gagner la terre sain et sauf. En cette circonstance, l'intelligence des autres animaux ne s'éleva pas au-dessus de celle de l'oie. Le navire disparut avec son équipage infortuné dans le gouffre du Fer-à-Cheval; sa coque fut retrouvée plus tard au-dessous des chutes, et l'on constata que la quille n'avait pas touché le roc, bien que le bâtiment eût un tirant d'eau de dix-huit pieds.

Pendant que je contemplais la chute du Fer-à-Cheval, j'ai entendu comme un roulement d'orage, dont le bruit dominait même le grondement de la cataracte. Mon premier mouvement fut de lever les yeux en l'air ; mais le ciel était d'un bleu d'azur ; en me penchant vers l'abîme, j'ai compris que cet orage était causé par la chute d'un énorme quartier de rocher qui venait de se détacher d'une corniche voisine de Table-Rock, et roulait avec un terrible fracas dans le gouffre qui s'ouvre au-dessous du Fer-à-Cheval. C'est de la même manière que s'est écroulée, il y a trois ans, la partie de Table-Rock qui surplombait au-dessus de la cataracte. Chaque