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Titre : Un été en Amérique, de l'Atlantique aux Montagnes-Rocheuses (Deuxième édition) / par M. Jules Leclercq...

Auteur : Leclercq, Jules (1848-1928). Auteur du texte

Éditeur : E. Plon (Paris)

Date d'édition : 1886

Sujet : Rocheuses, Montagnes

Sujet : Amérique du Nord

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41019284d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (415 p.) : ill. ; 18 cm

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Description : Collection numérique : France-Amérique

Description : Avec mode texte

Description : Récits de voyages -- +* 1800......- 1899......+:19e siècle:

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4627860

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-P-614 (A)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'île de Terre-Neuve était autrefois l'une des nombreuses possessions que la France avait en Amérique ; le traité d'Utrecht la donna à l'Angleterre en 1713. La France n'a conservé dans ces parages que les îles Saint-Pierre et Miquelon, situées au sud de l'île. Le traité de Paris, en 1814, a assuré aux Français le droit de pêche sur le banc de Terre-Neuve.

A dix heures du matin, l'ancre de l'Hibernian dérapa, et nous reprîmes la mer par un ciel pur et serein : les brouillards de la veille s'étaient complètement dissipés. Pendant plusieurs heures nous longeâmes les côtes de Terre-Neuve. Elles présentent partout l'aspect de rochers nus, tapissés d'énormes plaques de neige et dénués de toute végétation : c'est ainsi que je m'imagine les régions maudites de la Nouvelle-Zemble.

De Saint-Jean jusqu'à la pointe Cape-Race, nous pûmes jouir sans restriction de la vue des montagnes de glace flottantes que les brouillards nous avaient obstinément cachées les jours précédents. Ce spectacle a été cent fois décrit par les courageux navigateurs des régions arctiques ; et cependant la réalité restera toujours au-dessus de la description. Ces banquises, que les courants polaires ont arrachées aux glaciers des contrées hyperboréennes, présentent toutes les formes imaginables. Tantôt elles affectent la forme de clochetons, d'aiguilles, de tours, d'églises, de châteaux ; tantôt ce sont d'énormes masses désordonnées, des blocs informes qui

grandeur renferme neuf millions trois cent quatre-vingt-quatre mille oeufs!