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Titre : Un été en Amérique, de l'Atlantique aux Montagnes-Rocheuses (Deuxième édition) / par M. Jules Leclercq...

Auteur : Leclercq, Jules (1848-1928). Auteur du texte

Éditeur : E. Plon (Paris)

Date d'édition : 1886

Sujet : Rocheuses, Montagnes

Sujet : Amérique du Nord

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41019284d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (415 p.) : ill. ; 18 cm

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Description : Collection numérique : France-Amérique

Description : Avec mode texte

Description : Récits de voyages -- +* 1800......- 1899......+:19e siècle:

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4627860

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-P-614 (A)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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atlantique. Faut-il attribuer ce phénomène à la destinée commune qui les enchaîne tous? Nous avions à 'peine quitté l'Europe, que déjà la glace était rompue avec la plupart de mes compagnons de route. Le temps se passait en grande partie à la tabagie, située sur le pont, au milieu du navire : on y goûtait les plaisirs de la conversation et du jeu de cartes, et la fumée du havane était assaisonnée de piquantes histoires du nouveau et de l'ancien monde que chacun racontait à tour de rôle. Je n'avais pas un seul compatriote à bord, et cependant je ne me pris jamais à songer à mon isolement. Pas un passager ne parlait français; il fallut donc, bon gré, mal gré, me perfectionner dans la conversation anglaise , ce qui répondait entièrement au but que je m'étais proposé en m'embarquant sur un navire anglais.

C'est chose incroyable comme on devient paresseux sur mer. Nulle envie de travailler. La lecture même est difficile. On n'est disposé que pour le jeu et le sommeil. Quand le temps est beau, on arpente le pont à grands pas. Les plaisants appellent cela la promenade aux boulevards. Les plus galants offrent le bras aux dames : ce que celles-ci semblent rechercher avec le plus d'empressement, c'est la promenade avec le capitaine.

Un passe-temps fort amusant, c'est le jeu du shaffleloard, sorte de croquet ad hoc bien connu de tous ceux qui ont traversé l'Océan : cet exercice répond parfaitement au besoin de mouvement que crée la vie de bord. Le soir, on se récrée au salon, où de char-