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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1881-06-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 30 juin 1881

Description : 1881/06/30.

Description : Note : édition de Paris (matin).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k461567s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PARIS

MERCREDI 29 JUIN

Les dépêches de Madrid signalent chaque jour l'arrivée dans les ports de la péninsule d'un certain nombre d'Espagnols venant de l'Algérie 350 ont débarqué hier à Almeria, ce qui, d'après les évaluations ofncielles, porterait à plus de 2,000 le nombre des nationaux espagnols qui se sont soustraits par la fuite aux incursions de"Bou-Amema. Un navire a été mis par le Cabinet de Madrid à la disposition du consul d'Espagne à Cran peur rapatrier tous les fugitifs. Il y a probablemènt~p~'ïni ceux qui ont quitté précipitamment les territoires menacés, un certain nombre de colons temporaires qui n'étaient pas venus s'établir définitivement en Algérie il en est d'autres qui reprendront la mer dès que la sécurité sera à peu près rétablie dans la province d'Oran il ne faut donc pas s'effrayer outre mesure du départ de 2,000 Espagnols et craindre que les colons de cette nationalité renoncent à tout jamais à venir collaborer avec les Algériens et les colons français à la prospérité de l'un de nos départemens~algériens. lln'en reste pas moins ce fait qu'une sorte de panique s'est emparée de l'esprit des Espagnols, qu'une désertion s'en est suivie, et que l'Algérie a perdu quelques uns des élémens qui contribuaient à sa prospérité. Le gouvernement français, qui entretient les plus cordiales relations avec le Cabinet de Madrid, s'entendra facilement avec lui sur les indemnités qui seront! ~lues aux victimes de Bou-Amema. Un précédent récent, la guerre carliste, qui a mis nos nationaux dans une situation i peu près analogue à celle des Espagnols dans laprovince d'Oran, permettra de régler cette difficulté a la commune satisfaction des deux nations. Nous devrons ensuite assurer par une surveillance énergique la sécurité de tous ceux qui se fieront à notre hospitalité et qui doivent trouver dans l'Algérie que l'on a si bien appelée le prolongement de la France, la même sécurité que dans la France elle-même.

Les élections bulgares qut ont eu lieu dimanche ont tourné en faveur du gouvernement, mais elles se sont malheureusement accomplies au milieu de désordres qui ont pris dans certaines villes des proportions assez graves. A Nicopoli et à Rahova, le vote a dû être ajourné par suite des troubles.Lesmembres de l'opposition ont prétendu empêcher les musulmans de voter; le général Ernroth a proclamél'étatdesiège les employés des postes, des télégraphes, des prisons, tous les fonctionnaires publics ont été forcés de passer en Roumanie pour y mettre en sûreté les caisses publiques. Il va sans dire que le vote n'a pu avoir lieu dans les villes de

FmM~. M JMML MS MBATS Du30JUiNl88i.

REVUE DES SCIENCES

DÉCOUVERTES DE M. PASTEUR t~ett ~tma t~ccïnx

M. Pasteur vient d'ajouter encore & sa gloire. On lui doit sans conteste une des plus grandes découvertes physiologistes dont puisse s'enorgueillir l'humanité. La portée pratique en est immense la valeur philosophique n'en est pas moins grande. Elle affirme, avec une netteté qu'il sera difncile de surpasser, l'admirable fécondité de la méthode expérimentale. C'est une victoire pour M. Pasteur; mais c'est aussi un vrai triomphe pour l'esprit humain.

Les recherches qui viennent d'aboutir sihéureusementsontle résultat d'uneSort extraordinaire de logique soutenue et de sagacité pénétrante, le produit de l'expérience la plus fine, la plus originale, la plus puissante! L'éminent expérimentateur a 6ni par entrer de vive force dans un monde absolument inconnu jusqu'ici; il a obligé certaines au'ections contagieuses à livrer le secret de leur virulence; mieux encore il est parvenu à gouverner leur évolution, à l'assouplir selon sa volonté, à la maîtriser. Il a ouvert une voie toute nouvelle et très vaste à l'art de guérir. Des expériences qui ont eu un grand retentissement ont démontré l'efficacité de la méthode de préservation trouvée par M. Pas-

Nicopoli et de Rahova. Ailleurs les résultats sont favorables à la politique du prince Alexandre. La vérincation des pouvoirs nous apprendra si les élections ont été suf6samment libres et si les élus représentent véritablement la majorité de la population. Nous avons dit quels abus de pouvoir avait commis la précédente administration en admettant que la Constitution bulgare fût imparfaite, il faut reconnaître que l'ancien Cabinet avait eu recours~ à de singuliers moyens pour la perfectionner. Il faut souhaiter que les nouveaux ministres soient plus respectueux de la liberté, plus sages, plus modérés, et que, de eoncert avec la prochaine Assemblée Nationale, ils se montrent dignes des sympathies que l'Europe n'a pas cessé dé témoigner à leur pays. Le procès intenté aux assassins d'AbdulAziz touche à sa fin; c'est aujourd'hui que la sentence doit être prononcée; hier, après de longs débats, la Cour a déclaré la culpabilité des prévenus. Ali Beri Bey, Nedjid Bey, Midhat Pacha, Nouri Pacha et Mahmoud Pacha n'ont été reconnus coupables que de complicité; deux fonctionnaires du palais ont été convaincus d'aide et d'assistance dans l'accomplissement du crime qui a été imputé au lutteur Mustapha, au garde champêtre Djezaerli,au chambellan Fakri Bey. L'intervention des ulémas et de l'élément religieux qui voulait étouSer le procès, a été sans influence sur le Sultan. Les accusés ont fait des aveux complets et raconté toutes les circonstances du crime seul, Midhat Pacha a nié l'existence 'de la commission d'apurement des comptes du palais qui, suivant l'accusation, aurait ordonné le meurtre, et il n'a cessé d'af6rmer qu'Abdul-Aziz s'était suicidé, comme, du reste, l'avait déclaré en 1876 la commission médicale chargée d'examiner le cadavre, et dans laquelle figuraient plusieurs médecins européens.

MMgfapMe p)p!v<6o.

(SefTioe MM~r~phitjNe de ragence Hars* J Constantinople, le 28 juin, soir.

Procès relatif à l'assassinat d'Abdul-Aziz. A l'audience d'aujourd'hui, après de longs débats, la Cour a déclaré Mustapha, lutteur; Hadji-Ahmet Mustapha Djezaerli, garde champêtre Fakrl Bey, chambellan, coupables d'assassinat avec préméditation; A)iBery Bey, Nedjib Bey, ofaciers Midhat Pacha, Nouri Pacha, Mahmoud Pacha Damad, coupables de complicité, Seydf Bey et Izzet Bey, fonctionnaires du Palais, coupables d'aide et d'assistance dans l'accomplissement du crime.

La sentence sera prononcée demain. Constantinople, le 29 juin.

Le jugement de l'aSaire de l'assassinat d'Abdul-Aziz a été rendu aujourd'hui. Midhat Pacha Mahmoud Pacha, Nouri Pacha, Fakri Bey, Ali-BeryBey, Nedjib B.'y. Mustapha PkUvan, Mustapha DjezaerM, HadjiMchmet, en tout neuf accusés, ont été condamnés à mort.

Seydf Bey, Izzet Bey ont été condamnés à dix ans de travaux forcés.

Constantinople, le 29 juin.

Il résulte d'informations puisées à bonne source que M. Tissot reviendra à son poste à Constantinople, à l'expiration de son con~é. Rome, le 29 }uin.

La Chambre adopte au scrutin secret, par 202 voix contre 116, la loi de réforme électorale.

teur on nous permettra d'insister avec quelques détails sur des faits qui appartiennent désormais à l'histoire.

Tout le monde a entendu parler du charbon, de cette maladie terrible qui décime les troupeaux de bêtes à cornes presque dans tous les pays de l'Europe en France, seulement, les pertes s'élèvent annuellement à plusieurs millions de francs. C'est à l'aQection charbonneuse que M. Pasteur s'est attaqué, et il en a triomphé comme il triomphera vraisemblablement des autres maladies virulentes. Racontons d'abord les faits; nous essaierons de les expliquer ensuite. Le 28 février dernier, M. Pasteur annonça à l'Académie des Sciences qu'il était parvenu, à l'aide d'un virus-vaccin préparé dans son laboratoire, à préserver les moutons du charbon (1). Grosse nouvelle qui souleva chez les praticiens plus d'un sourire d'incrédulité Cependant la Société d'agriculture de Melun par l'organe de son président M. le ba,ron de la Pochette, proposa à M. Pasteur d'essayer sa nouvelle méthode de préservation, non plus sur quelques animaux, mais sur un lot considérable. Des conventions écrites furent échangées le 28 avril dernier. La Société mettait généreusement à la disposition de M. Pasteur 60 moutons: 10 serviraient de témoins et ne subiraient aucun traitement 25 seraient vaccinés à deux reprises, puis seraient inoculés avec du sang charbonneux 25 ne seraient pas vaccinés, mais subiraient l'inoculation charbonneuse en même temps que les autres.

M'. Pasteur affirma par écrit 1° que les 25 moutons non vaccinés périraient tous 2* que les 25 moutons vaccinés résisteraient à l'infection, et qu'ils né présenteraient dans leur santé aucune différence avec les 10 moutons restés comme ()) M. Pasteur a fait toutes ses expériences avec faide de deux jeunes cottabora.tenrs d'un gramMtnerite, MM. Chamberland et Roux.

Londres, le 29 juin.

CA~e des CbMMMM~L'article 5 du bill agraire irlandais est adopté par 228 voix contre 142.

L'article 6 est adopte sans amendement et sans scrutin.

La première partie du bill est ainsi adoptée. La Chambre commence la discussion de l'article 7.

La séance est ensuite levée.

Londres, le-29 juin.

La pétition invitant le gouvernement anglais à ne conclure avec la France aucun traité de commerce sans en avoir préalablement fait connaître au public toutes les clauses et sans s'être réservé le droit de l'annuler après dénonciation a été envoyée hier à Londres. Elle est actuellement revêtue de 12,080 signatures appartenant la plupart à des ouvriers.

On parle, comme certaines, de 3,000 adhésions nouvelles.

Londres, le 28 juin.

Une lettre de M. Gladstone, répondant à la communication du comité exécutif des ouvriers de l'industrie sucrière, dit que les droits différentiels seraient contraires à l'articie relatif à la nation la plus favorisée dans les traités de commerce.

M. Gladstone croit que la. continuation d'une correspondance à ce sujet ne pourrait produire aucun bon résultat.

Londres, le 29 juin.

M. E. Grant Duff, sous-secrétaire au ministère des colonies, accepte le poste de gouverneur à Madras.

Le j~MM apprend que la dernière réunion des commissaires délégués à la Conférence franco-anglaise du traité de commerce aura lieu samedi prochain.

D'après le mêmM journal, le gouvernement français ouvrirait des négociations pour la conclusion de traités de commerce avec la Suisse et la Belgique.

Ces pays étant, au point de vue commercial, dans une situation analogue à celle de l'Angleterre par rapport à la France, le ~M?~ espère que la marche des négociations entreprises fera connaître les vraies dispositions du gouvernement français,

Berlin, le 28 juin, H h. 4S m. soir.

Le prince impérial a fait ce soir une longue vhite au prince de Bismarck.

Sophia, le 28 juin, abir.

Sur 4,699 électeurs qui ont pris part au vote à Sophia, M. DaseaM a obtenu 4,652 voix; M. HadjtenoS, 4,645; M. Babevsky, 4,192, et M. Kotzon', 4,022. M. Zancoff n'en a Outenuque4,M. Sl~veikoft, 3; M.Karaveioff.O. A Nicopoli et à Ranova, les élections ont été ajournées par suite des désordres auxquels la population s'est livrée.

Les fonetionnMrespnbiics ont dû passer en Roumanie pour y mettre en sûreté les caisses de l'Etat, du télégraphe, des postes et des prisons.

Les fauteurs des désordres, qui avaient profité de l'absence de la force armée pour pousser la population à la révolte, ont été arrêtés.

Varna, le 28 juin, 2 h. SO m. soir. s

Le résultat complet des élections n'est pas entièrement connu, mais .les renseignemens reçus confirment que les résultats sont favorables à la politique du prince Alexandre.

Dans les villes de Nicopoli et de Rahova quelques individus do l'opposition ont employé la violence pour empêcher les musulmans de voter. Dea rixes ont ou lifu. Le général Ernroth, afin d'empêcher des désordres plus graves, a proclamé l'état de siège dans ces deux villes.

Le reste de laBu!garie est tranquille. Madrid, le 20 juin.

Le Co~o, journal ministériel, dit que la Note du ministre des aSaircs étrangères adressée à l'ambassade d'Espagne à Paris au sujet des événemens. d'Oran est rédigée dans des termes trèscoaciliana. Il ajoute que les relations entre l'E8pagne''et la France sont très amicales.

témoins (2). On ne pouvait être plus net et plus hardi.

Les expériences commencèrent le 5 mai dans la commune de PouiMy-le-Fort, près de Melun, dans une ferme appartenant à M. Rossignol. On vaccina à deux reprises les animaux qui devaient être préservés. Le 31 mai, on procéda à l'inoculation d'un virus charbonneux extrêmement virulent pour rendre les essais plus comparables, on inocula alternativement un animal vacciné et un animal non vacciné. L'opération terminée, rendez-vous fut pris pour le 2 juin, soit quarante-huit heures plus tard.

L'étonnement fut grand parmi les visiteurs le 2 iuin. Les animaux vaccinés avaient toutes les apparences de la santé, les moutons inoculés mais non vaccinés étaient déjà morts charbonneux deux moururent sous les yeux de l'assistance, le dernier s'éteignit à la fin du jour. La prophétie de M. Pasteur s'était réalisée à la lettre.

Sur le désir exprimé par la Société et par son président, il avait été fait une addition à -la convention. Il avait été dit que l'on étendrait les expériences à dix animaux de l'espèce bovine, huit vaches, un bœat et un taureau. Lés épreuves de vaccination sur les vaches n'ayant pas été poussées antérieurement aussi loin que sur les moutons, M. Pasteur avait prévenuque les résultats pourraient être moins probans toutefois, il affirma que les six vaches vaccinées ne contracteraient pas (2) Citons pour mémoire une clause de la convention, qui ne pourra être vérifiée qu'ultérieurement. M. Pasteur a prouvé que tes germes charbonneux résistent dans le sol pendant de longues années et sont ramenés à la suriace par tes vers de terre. Les champs où l'on enfouit des animaux charbonneux transmettent la .maladie. Le~s animaux mangent les germes dans les pâturages contaminés et propagent le charbon. En conséquence, et pour contrôler une fois de plus l'assertion de M. Pasteur. les moutons charbonneux morts cette année seront enfouis dans des fosses enfermées dans un encios palissade en mai 1882, on fera parquer dans cet enclos 25 moutons neufs. Ces animaux devront mourir da charbon.

Madrid, le 28 juin, soir.

Le roi a signé dans la. matinée un décret autorisant la prorogation des budgets d'Espagne, de Cuba, de Porto-Rico jusqu'après la discussion de ceux que les ministres doivent présenter aux Cortès prochaines.

387 Espagnols, venant d'Algérie, sont arrivés en Espagne par le vapeur le T~Mmo. New-York, le 28 juin, soir.

D'après une dépêche de Washington à l'.FM~M~ Post, la commission chargée d'examiner les réclamations des Français pour les dommages éprouvés pendant la guerre de sécession a décidé que les habitans de l'AlsaceLorraine ne seraient pas admis à réclamer d'indemnités à titre de citoyens français. La commission s'est déclarée incompétente à leur égard, attendu que les réclamans n'étaient plus Français lors du vote de la loi qui a institué la commission.

M. Seismit-Dodat, ancien ministre des finances, délégué de l'Italie à la Conférence monétaire, est arrivé à Paris ce matin. La Conférence doit reprendre ses séances demain. La plupart des délégués des différens Etats sont également de retour à Paris. MM. Luzzatti et Simonelli,d61égaës italiens,'ne sont pas encore arrivés.

BOURSE DE PAMS

CMSaura le 28 le 29. HAUSSE. BAISSE. eo/o

Comptant. M 8S. 8S90. S. Finconr..S'!82~2 8598.121/2. 80/0

amortissable.

Comptant. 88 8815.< Fin cour.. 87 90 88.<(). 80/0

amort.nouY.

Comptant. 86 70 8675. S. Fin cour.. 86 67 1,2 8680.12t;2 A &/? 0/0

Comptant H47S. 116 .2S. S 0/0

Comptant 119 10. 11920 .10. F<moosr.ll9M.119ni/2 21f2

PETITE BOURSE DU SOIR.

Emprunt 3 0/0. 85 fr. 98 3/4, 96 1/4. 86 fr. Amortissable nouv. 86 fr. 82 1/2, 83,82 1/2. EmpruntSO/0. 119fr.2tl/4,25.

Italien. 93tr.95,87l/2.90.

Extér" espagnole.. 26 9/16.17/321/2.

Turc. l6fr.97l/2.

Banque ottomaBe.. 672 fr. 50, 671 fr. 87 1/2. Bque pays hongrois 646 fr. 25,647 fr. 50. Hongrois. l04fr.

Egyptiennes 6 0/8.. 38S fr. 121/2,389 fr.~ 1/4, 388fr.433/<.

La situation de notre grande colonie africaine, sans être inquiétante, doit attirer toute l'attention des pouvoirs publics il importe, par des mesures promptes et énergiques, de ramener le calme dans les esprits, de rétablir la sécurité, de mettre un terme à des désordres et à des crimes qui ne sauraient se prolonger plus longtemps. Si l'interpellation que la Chambre entendra demain doit avoir ce résultat, les députés algériens auront rendu un véritable service à l'Algérie s'ils se.bornent à formuler des critiques sans grand iondement, comme il leur est arrivé dans des circonstances récentes, on sera en droit de trouver qu'ils n'ont apporté qu'un insufnsant palliatif au mal dont sounre la province d'Oran. L'origine de ce mal est connue il y a de longs mois que notre domination dans les hauts plateaux et dans ia région sa.ha-

le charbon, tandis que les quatre non vaccinées périraient ou tout au moins tomberaient malades. Il en fut ainsi. Les animaux vaccinés ne subirent aucune atteinte du virus charbonneux. Les autres ne moururent pas cependant, mais ils furent gravement malades. Enfin, la Société avait désiré, pour juger de l'influence de l'espèce, remplacer deux moutons par des chèvres. Les chèvres se comportèrent comme les moutons. La chèvre vaccinée resta bien portante l'autre contracta le charbon et mourut (3).

Les expériences de Pouilly-le-Fort ont eu pour témoins plusieurs centaines 's de personnes, notamment le président de la Société- d'Agriculture de Melun, M. de la Rochette; M. Tisserand, directeur de l'agriculture le préfet de Seine-' et-Marne, M. Patinot; un des sénateurs du département M; Foucher de Careil, président du Conseil général; M. Bouley, le maire de Melun, M. Marc de Haut, président, et M. Decauville, vice-pré- sident du comice de Seine-et-Marne;~ plusieurs conseillers généraux; tous les grands cultivateurs de la contrée M. Gas- send, directeur de la station agrono- mique de Seine-et-Marne; M. le docteur RémiMy, président, et M. Pigeon, vice-président de la Société d'agriculture de Seine-et-Oise; les chirurgiens et vétérinaires militaires en garnison a. Melun enfin un très grand nombre de vétérinaires civils venus des départemens voisins.

Ces essais ont paru absolument concluans. Ceux qui doutaient à leur arrivée sont partis convaincus. Ils ,sont aujourd'hui les apôtres de la nouvelle doctrine l'un d'eux voulut même se faire vacciner séance tenante. On peut inférer de ce qui précède qu'il est au(3) Une des brebis qui avait été vaccinée mourut le 3 juin. Cette brebis se trouvait dan& des conditions tout exceptionnelles. L'autopsie a montré qu'elle était pleine et qu'elle portait un agneau mort depuis quinze jours.

rienne est sourdement minée. Nous avons eu souvent l'occasion de signaler les progrès de la propagande musulmane de Constantinople et de l'Orient, cette propagande a gagné les contrées autrefois soumises à l'Islam, d'autant plus active, d'autant plus énergique que l'empire ottoman semblait plus menacé. Elle a pris toutes les formes, elle s'est servie de tous les moyens; ici timide et discrète, ailleurs audacieuse et publique. En Algérie, les zaouias, qui sont des foyers de science, mais aussi de fanatisme, les pèlerins revenus de la Mecque, les marabouts ont été les principaux agens de l'agitation antichrétienne et antifrançaise les tribus éloignées des centres de colonisation et des positions militaires ont été habilement travaillées; et le jour où nos postes militaires ont été dégarnis, le jour où l'on a cru que toutes nos forces étaient immobilisées en Tunisie, ces tribus se sont trouvées prêtes pour l'insurrection, c'est-àdire pour le pillage, l'incendie et le massacre. Il ne fau~pas chercher d'autres causes à la situation de la province d'Oran. Quant aux opérations militaires qui viennent d'avoir lieu, il ne nous paraît pas douteux qu'elles ont laissé à désirer l'interpellation de demain nous renseignera sans doute complètement à cet égard; elle nous apprendra aussi s'il dépendait des autorités françaises de contenir le fanatisme musulman et de l'empêcher de produire ses effets naturels. Ces effets, on les connaît trop les dernières nouvelles d'Oran nous apprennent que Bou-Amema ? fait exécuter les zouaves et les chasseurs prisonniers, qu'il a partagé entre les contingens ingurgés le butin capturé, et qu'il est seul en ce moment à Tismouline avec sa smala, et son escorte. Ainsi, un chef inconnu hier aura pu se jouer impunément de notre autorité, échapper à nos colonnes lancées à la poursuite d'un ennemi insaisissable, détruire lesplantations, faire le désert sur un vaste et fertile territoire, massacrer les alfatiers, égorger les soldats, et aujourd'hui il partage tranquillement le butin à ses complices, et nous sommes impuissans à tirer de ces crimes une vengeance éclatante telle est aujourd'hui la situation, et nous espérons bien que M. Jacques et ses collègues, noncontens d'indiquer à la Chambre et au pays comment on eût, pu prévenir l'insurrection, indiqueront au gouvernement les moyens, et, s'il le faut, lui fourniront les ressources nécessaires pour la réprimer.

On signale également sur les frontières sud-est de la Tunisie une agitation qui n'en est qu'à ses débuts et qu'il est bon de surveiller. L'attitude des autorités ottomanes dans la Régence de Tripoli n'a pas été sans influence sur celle des tribus tunisiennes de la frontière il avait été question, dès l'origine de notre expédition en Tunisie, de l'occupation d'un certain nombre de positions côtières, et Gabès avait été désigné parmi les villes où les Français devaient s'établir d'une façon permanente. Il est permis de regretter que cette résolution n'ait pas été suivie promptement de la mise à exécution. L'envoi d'un aviso, d'une canonnière ou même d'un cuirassé à Gabès ne saurait

jourd'hui possible de garantir les bêtes à cornes de l'anection charbonneuse par des vaccmationspréventives.Examinonsmaintenant d'un peu près la méthode des vaccinations créées par M. Pasteur. Nous n'avons plus à rappeler les travaux de M. Pasteur sur les maladies virulentes. L'origine du mal, c'est un être microscopique. Le petit être se développe et pullule au milieu du sang avec une rapidité extraordinaire; une goutte de sang diluée dans une grande masse de liquide, et le liquide renfermera encore un germe qui'deviendra le point de départ de générations successives d'envahisseurs Ainsi il en est pour la septicémie, pour le choléra des poules, pour le charbon, matadies virulentes au premierchef. On donne le choléra des poules, on communique le charbon en inoculant un peu de sang renfermant ces êtres microscopiques. La mort arrive rapidement. M. Pasteur a tué les moutons de Pouillyle-Fort avec des germes charbonneux conservés dans son laboratoire depuis 187'7. Ces êtres assassins ne se développent pas seulement dans le sang; on peut préparer des liquides, par exemple certains bouillons qui deviennent des milieux de culture particulièrement féconds. On obtient ainsi des bouillons de microbes du choléra des poules, des bouillons de microbes du charbon, etc. Et chacun de ces liquides constitue un virus d'une énergie extraordinaire. Des dilutions très étendues inoculées à un animal le tuent, selon l'espèce, dans un délai de vingt-quatre à quarante-huit heures.

Dans le cours de ses études sur le microbe du choléra des poules, M. Pasteur reconnut que la virulence des cultures maintenues en vase clos dans de l'air absolument pur s'altérait avec le temps. Au bout de quelques mois, le virus qui tuait 20 poules sur 20 n'en tuait plus que 15 au bout de 8 à 10 mois, le virus perdait encore de son énergie; après 1 à 20 mois il était extrêmement

suppléer comme effet moral à celui d'un corps de troupes tenant garnison dans le pays et prêt à réprimer toute tentative de troubles. Les autorités turques de Tripoli, qui connaissent mieux que nous les Arabes, savent bien par quels moyens on agit sur les imaginations orientales, et elles ont établi quatre camps le long de la frontière tunisienne. Nous ne pensons pas que ces quatre camps constituent une force militaire bien sérieuse, mais ce sont quatre foyers d'agitation religieuse auxquels nous devons opposer un foyer d'ordre, de Sécurité pour les tribus qui nous sont dévouées, de répression contre celles qui prêteraient ForeiMe à de perfides excitations. Au Sud-Ouest comme au Sud-Est, dans la province oranaise comme sur la frontière tripolitaine, il importe d'agir Fite, d'agir énergiquement, de démontrer que notre force reste entière, et que notre prestige n'est pas aussi amoindri que le prétendent les fanatiques de l'Islam.

Le traité signé le 24 mai & Constantinople par les grandes puissances et la Porte Ottomane a mis fin au différend qui avait surgi entre la Grèce et la Turquie pour le règlement des .nouvelles frontières, et nous avons donné il y a quinze jours l'analyse des documens annexés à l'acte principal. Le Cabinet britannique a soumis avant-hier aux deux Chambres du Parlement un nouveau Blue-Book sur la question. Ce recueil renferme 397 pièces allant du 17 janvier au 31 mai 1881, et il a surtout un intérêt rétrospectif en ce qu'il initie sur beaucoup de points le lecteur au secret des négociations et montre la part prise par chaque gouvernement, chaque ministre, chaque ambassadeur, au résultat si ardemment désiré et qui a consolidé la paix de l'Europe. Bien que, daus une collection anglaise, le )'ô!e de la Grande-Bretagne pût, naturellement paraître prépondérant le comte Granville, par le choix éclairé des dépêches, a su rendre une éclatante justice à ses collaborateurs, aux nations étrangères, à ieurs hommes d'Etat et à. leurs représentans daasies diverses cours européennes. C'est a M. Barthélémy SaiutHilaire que revient l'honneur de l'idée de cette action commune qui a évité les lenteurs, les tiraiUemens, les malenteadus, et qui a si puissamment contribué à hâter la. solution du litige. En réponse à une Note de l'ambassadeur d'Angleterre à Paris, lui demandant guettes étaient les vues du gouvernement français au sujet de la. marche à suivre dans les pourparlers relatifs aux frontières grecques que les ambassadeurs des puissances à Cons~ntinople devaient entamer avec le ministre ottoman des aSaires étrangères, M. Barthélémy Saint-Hijaire s'exprimait eu ces termes « AGn d'éviter les retards et a de simpiiner la marche de la négoB ciation, il m'a paru que les repré)) sentans des puissances a Constan)) tinople, tout en agissant auprès delà H Porte Ottomane par des démarches indiH vidue!les et séparées, pourraient uti)eM ment convenir de comparer ensemble les )) réponses qu'ils recevraientet se concerter )) pour informer leurs gouvernemens res-

atténué et il unissait par ne plus donne!' la mort. Le contact lent et continu de l'air modifiait le microbe au point de lui taira perdre toute propriété active. M. Pasteur constata ators ce fait extrêmement important qu'une poule inoculée avec le viras devenu bénin ne contractait plus le choléra alors même qu'elle était inoculée avec du virus très virulent. Le/virus atténué par l'action de l'air devient un vaccin préservateur de la maladie mortelle engendrée par le virus très virulent. La découverte était capita)e car il devenait évident que l'on pouvait fabriquer sur place, par des cultures appropriées, un virus vaccin d'une énergie connue et même variable au gré de l'opérateur. Il est possible, en eSet, de faire descendre au virus du choléra des poules toute l'échelle de la virulence, mais ce qui est encore au moins aussi curieux, c'est qu'on peut lui faire remonter cette échelle depuis l'absence complète de toute activité apparente jusqu'à rénergie primitive. Un virus est devenu inoffensif pour une poule qu'on l'inocule a.de petits oiseaux, serins, canaris, moineaux, il les tue de prime-saut puis le sang décès petits oiseaux donne des microbes qui, cultivés, reprennent bientôt assez de virulence pour tuer des poules adultes. Ces transformations, mises en évidence par M. Pasteur, jettent une vive lumière sur l'apparition ou l'extinction ~es grands fléaux épidémiques. Mais passons; il importe en ce moment de retenir de ce qui précède que M. Pasteur peut fixer la virulence du virus du choléra absolument comme un pharmacien peut proportionner à son gré l'énergie d'une solution toxique; il est le maître absolu de l'atténuation ou de l'augmentation de virulence des microbes. Ainsi, en définitive, prit naissance la méthode si remarquable des vaccinations par virus à virulence en quelque sorte dosée parJamain de l'expérimen" tateur. Il restait à la généraliser; M. Pasteur prit naturellement pour champ d'ap-


)) pectifspardes télégrammes identiques.)) n Cette proposition, faite à lord Lyons le 5 février, et unanimement adoptée par les Cabinets, a été reconnue par eux comme la plus efScace pour résoudre les questions pendantes.

Il est impossible de parler de l'importante négociation qui vient d'avoir lieu sans dire un'mot d'un négociateur, nouveau venu dans le monde diplomatique, et qui y a pourtant joué un rôle considérable. Déjà envoyé en mission extraordinaire en Turquie au mois de mai 1880, le très honorable M. Goschen a été, en janvier de cette année, accrédité comme ambassadeur auprès du Sultan. Membre de la Chambre des Communes depuis près de vingt ans, M. Goschen a rempli les hautes fonctions de vice-président du Bureau du commerce, de chancelier du duché de Lancastre, de payeur général, et enfin de premier lord de l'Amirauté,'et il a, entre autres ouvrages, publié une excellente .2~~ des c~a~M e~'o~ qui a été traduite et accompagnée de notes et d'une introduction par M. Léon Say, membre de l'Institut de France. A son premier voyage, M. Goschen passa par Paris et Vienne. Au mois de février dernier, c'est à Berlin qu'il s'est rendu tout d'abord, et son entretien avec le prince de Bismarck est fort intéressant à lire, dans sa dépêche du 7. Se souvenant sans doute qu'il avait présidé le Congrès de Berlin en 1878 et que l'Acte final de la Gontérence, rédigé par le comte de SaintVallier et adopté à l'unanimité le 1" juillet 1880, avait eu aussi son approbation, le chancelier, laissant percer son mécontentement de l'inertie des Turcs, de leurs tentatives pour se soustraire à l'exécution des décisions des puissances, dit clairement à M. Goschen qu'il faudrait donner aux Hellènes autre chose qu'un appui moral et platonique. Sans désigner le moment, il pensait que si on en venait aux moyens coercitifs, il serait possible de transporter des troupes grecques aux Dardanelles sur les navires des puissances, de forcer ainsi les Turcs à se soumettre, et de localiser la guerre si elle devait éclater. Ces mêmes sentimens sont reproduits dans deux dépêches du 11 février, de sir Henry Elliot, ambassadeur anglais a Vienne, etducomte Granville à lord Odo Russell, ambassadeur à Berlin. Ils se retrouvent dans une lettre de M. Goschen, datée de Constantinople le 22 février, exprimant la crainte de voir, en cas de rupture, les Turcs s'emparer d'Athènes, et nxant a 30,000 le'nombre de soldats grecs que les escadres alliées devraient amener à l'entrée du détroit de la mer de Marmara. En lisant ces dépêches, on est frappé de voir la Turquie prête à céder l'Île de Crète plutôt que certaines parties de la Grèce continentale, et on se souvient alors avec quelle facilité l'île de Chypre a été, parletraitédu4juilletl878, abandonnée à l'Angleterre.

Le texte officiel de la convention du 24 mai dernier a déjà été publié, mais le sixième Blue Book contient un instrument très curieux au point de vue historique. C'est un tableau comparatif, a trois colonnes, des articles primitivement proposés par les délégués turcs, les contrepropositions des représentans des grandes puissances et la rédaction définitive adoptée après un débat contradictoire. Dans. ces discussions, se dessinent, d'un côté l'habileté, la souplesse des Ottomans, et de l'autre les avantages de l'action communemise enpratiqueparles Européens. Une dépêche de lord Lyons, du 5 avril, au comte Granville contient la dépêche suivante qui confirme cette assertion. Elle émane de M. le baron de Coùrcel, directeur des auaires politiques.

<t Monsieur l'ambassadeur, d'après les ? ordres de M. Barthélemy Saint-Hilaire, a et suivant le désir exprimé à M. Tissot ? par M. Goschen, j'ai l'honneur de w communiquer ci-joint à Votre Excelo lence le texte français du projet de Note collective arrêté de concert par les représentans des six puissances à Constantinople. Ce texte vient d'être B transmis par le télégraphe au ministre » de France a Athènes, qui est invité à a s'entendre avec ses cinq collègues pour

plication la maladie virulente la mieux caractérisée après le choléra des poules, raSection charbonneuse.

Mais l'expérience conduisit à un résultat bien diSerent. Le microbe du charbon reste toujours virulent au même degré; il tue au bout de deux ans comme au bout d'un jour de culture. L'air ne semble exercer aucune action sur sa vitalité ou sur sa virulence. Tout autre expérimentateur oue M Pasteur en fût sans doute resté là de ses recherches cette difficulté miprévue ne nt (m'exciter son ardeur. Pourquoi cette anomalie apparente ? pourquoi n'en était-il pas pour le microbe du charbon ~omme pour le microbe du choléra? 9 Le microbe du choléra se reproduit par scission ou scissiparité, & la façon de la levure de bière. Il existe beaucoup de mucédinëes à mycelium tubuleux qui dans certaines conditions de culture se reproduisent ainsi; on ne trouve pas de scores On peut comparer ces organisations aux plantes qu'on multiplie par bouture et dont on ne fait point servir les graines à la reproduction de la plante-

mère.

~Le" microbe du charbon, la bactéridie charbonneuse se reproduit bien par scissiparité, mais elle se reproduit surtout par spores; les filamens mycéliens, si l'on peut ainsi dire, se sont à peine multipliés pendant vingt-quatre ou quarante-hmt heures qu'on les voit se transformer en corpuscules, en véritables germes. Or, l'observation démontre que ces germes m'~prouventavecle temps delà partdel air an~tne altération, soit dans leur vitalité, soit dans leur virulence. An contraire, les ~lamens mycéliens, comparables à ceux du microbe du choléra, sont très altérables à l'air. Si donc on pouvait empêcher la bactéridiecharbonneuse de se régénérer par germes, si on l'obligent à ne se reproduire que par scissiparité, on se rapprocherait des conditions de eu turc du Scrobe du choléra et l'on atténuerait vMisetnNaMement )~ valence comme

B signer la Note collective et la. remettre, )) dans le plus bref délai possible, aujourH d'hui même s'il se peut, au ministre )' des anaires étrangères de Grèce. » J'ai l'honneur, etc.

)) <S'~M~ DE COURCEL. »

Cette lettre du directeur n'est que le corollaire de celle du ministre citée plus haut. Il a fallu toute cette unité d'eSbrts pour amener à composition les ministres et les délégués ottomans auxquels dès l'ouverture de la Conférence, et jusqu'à la veille de la signature de la convention, les ambassadeurs étaient forcés d'écrire « que leurs procédés dilatoires étaient, dans la forme comme au fond, un manque d'égards pourlespuissances, qu'ilsavaientété obligés d'en rendre compte à leurs gouvernemens et qu'il n'y avait aucun doute sur leur mécontentement. H L'énergique persistance des grandes puissances a fini par triompher. Dans sa dépêche du 31 mai, le comte Granville témoigne à M. Goschen la satisfaction de la reine et celle de son gouvernement.

La circulaire du 20 de ce mois, qui fait partie d'un troisième Livre Jaune au moment d'être distribué, résume parfaitement la conduite du gouvernement dans les affaires de Grèce en annonçant au pays que la question des frontières est résolue et que les opérations nécessaires pour la translation matérielle des territoires cédés prendront fin sûrement dans le cours de 1881. Les Cabinets de Londres, de Vienne, de Berlin, de Rome et, de Paris, comme ceux deConstantinopIe et d'Athènes, ne peuvent donc que se féliciter vivement d'avoir, par leur entente, assuré une fois de plus la tranquillité et la paix de l'Europe.

Ç'

La commission parlementaire chargée d'examiner le projet de loi relatif à la prorogation des traités decommerce pendant trois mois s'est réunie cette après-midi.

M. Barthélémy Saint-Hilaire, ministre des affaires étrangères, et M. Tirard, ministre de l'agriculture et du commerce, ont été entendus. Ils ont exposé les raisons qui justifient la présentation du projet de loi et nécessitent sa prompte adoption par le Parlement. M. Tirard a confirmé les renseignemens qu'il a donnés samedi dernier dans soa bureau lors de la nomination de la commission, et que nous avons publiés dimanche en même temps que l'exposé des motifs du projet de loi.

La commission a conclu à l'adoption du projet de loi; M. Métine, son président, a été chargé de rédiger un rapport en ce sens. Le rapport doit être déposé samedi sur le bureau de la Chambre il viendra en discussion au commencement de la semaine prochaine.

La commission qui examine le projet de loi tendant à rattacher le budget de la préfecture de police au budget de l'Etat a tenu cette après-midi une assez longue séance sous la présidence de M. Guiehard. EUe a entendu le bureau du Conseil mjunicipal de Paris représenté par MM. ~ngelhard, président; Antide Martin, vice-président; Depasse, Royer et R&bagny, secrétaires. M. <?MtcA<M~ fait connaître aux délégués du Conseil municipal que la commission désire avoir quelques renseignemens sur le conflit qui s'est élevé entre le Conseil et le protêt de ponce.

M. FM~&a~, président du Conseil municipal. expose que le dissentiment survenu entre M. Andrieux et le Conseil municipal est une affaire purement personnelle. Quoiqu'une partie du Conseil soit opposée à l'institution de la prétecture, jamais le conflit ne s'est posé sur la question de l'inatituti.on en elle-même.

Le projet de loi soumis à la Chambre rencontrera, suivant M. Eugelhard, une grande opposition de la part du Conseil municipal, et même de la population parisienne. M. Engelhard déclare d'ailleurs qu'il n'a reçu aucun mandat, et que dans cette circonstance il émet son opinion personnelle et celle du bureau du ConseU. Il ajoute qu'on aurait pn trouver des garanties autres que celtes qui résultent du projet de loi, notamment en adoptant pour Paris un régime analogue à celui qui existe à Lyon.

.K~MMM~ coMMMMt~M demandent aux délégués du Conseil municipal s'il n'est pas exact que le Conseil ait eu l'intention préméditée de s'emparer de la préfecture de police.

~~<! Martin et .Ks~My répondent qu'on a toujours vécu en bonae intelligence avec les précédons fonctionnaires placés à la tête de la préfecture de police, et qu'aujourd'hui on vit également en excellons termes avec M. Hérotd, préfet de la Seine. Le projet d'autonomie communale dont on a si souvent parlé a été discuté par le précédent Conseil et à la veille des dernières élections municipales. Or, le résultat décès élections n'a nullement démontré que la population parisienne fût en communauté d'esprit

on le iait pour le microbe du choléra. Mais comment éviter la reproduction par spores? En étudiant l'action de la température sur les cultures, M. Pasteur reconnut qu'elles deviennent stériles à 4 S", mais à 42° elles réussissent encore bien et ne donnent pas de germes. Dans ce cas, la virulence de la culture s'atténue sous l'influence de l'air avec une rapidité extraordinaire il fallait des mois pour que l'air agît sur les microbes du choléra; la bactéridie est atteinte par l'air au point qu'au bout de huit jours elle a perdu toute virulence. En une semaine, la culture passe de l'extrême virulence à l'innocuité absolue. Aussi des moutons vaccinés par les liquides de ces cultures atténuées résistèrent ensuite à des inoculations virulentes. La vaccine du charbon était trouvée Cependant, en pratique, le procédé d'atténuation fut reconnu un peu trop sensible et trop variable avec le milieu de culture. Le désir de mieux faire conduisit M. Pasteur à une autre découverte plus singulière encore s'il est possible. La bactéridie cultivée à 42" et altérée par l'air ne donne pas de spores mais cette culture modinée et refroidie en produit immédiatement– et c'est le côté extrêmement curieux de l'expérience les spores ainsi générées, nées d'un mycélium affaibli, ne possèdent qu'une virulence atténuée; elles donnent naissance à des bactéridies dont la virulence est proportionnelle à celle de leurs spores originelles. Ce résultat est très intéressant. Voilà donc l'expérimentateur, par des cultures appropriées sous la seule action du froid, du chaud et de l'air atmosphérique, en état de fabriquer de toutes pièces des races dans les bactéridies charbonneuses; il peut à volonté, fait vraiment étrange, transmettre héréditairement l'atténuation virulente.

On obtient ainsi, on le comprend facilement, des virus à un degré de virulence certain et quelconque. On peut ~e8 prépa-

avec les autonomistes. Il est même certain que si ce projet d'autOBomie était représenté -tujourd'hui, il n'obtiendrait pas la majorité du Conseil municipal actuel.

~f..Nt~ demande si le Conseil municipal n'a pas, dans une de ses séances, traité les préfets de /bMC~o!tKB~M ~N~ mandat. ~f. ~M~A&f~ répond que cette expression a pu échapper dans le feu de l'improvisation, mais que certainement elle n'exprime pas la pensée du Conseil.

M. PiM-~My fait remarquer aux délégués du Conseil municipal que la commission n'est point chargée, de résoudre des questions de personnes, et il demande en conséquence ce qu'elle peut faire.

~Ut~M~e répond que, dans sa pensée, la commission n'a qu'une conduite à tenir: ne pas s'associer au projetde loi. La question est et doit rester purement et simplement administrative. Le soin de la résoudre appartient à l'administration seule.

Le gouvernement se trouve placé en face de ces trois hypothèses

1° Le Conseil municipal actuel rend-il le fonctionnement administratif impossible? Dans ce cas, le gouvernement sait, ce, qu'il doit faire vis-à-vis du Conseil municipal.

2" Le préfet de police s'est-il rendu coupable d'une faute grave?

Le gouvernement doit savoir encore quelle résolution il lui faut prendre à l'égard de ce fonctionnaire.

3" Ou bien il n'y a eu de la part du Conseil municipal ni du préfet de police aucune faute grave.

Le gouvernement devait mettre alors le préfet de police en demeure de reprendre ses rapports avec le Conseil municipal. A dire vrai, à. mesure que ie temps s'écoulait, cette troisième solution devenait de plus en plus difncil&.

Le tort du gouvernement, c'est de n'avoir pas su prendre une décision, et, pour s'éviter un embarras à lui-même, il en a créé un à la Chambre*. Il n'a pas voulu engager sa propre responsabilité, et il ne craint pa?, ce est bien plus grave, d'engager celle du Parlement.

jtf..D~)<M.M ne pense .pas qu'il soit sage de mettre en mouvement le pouvoir législatif à propos d'une simple question de personne. Quelles que soient les excellentes intentions du projet de loi soumis à la Chambre, il sera toujours considéré, dans les circonstances où on le présente, comme un acte de défiance envers Paris. La Chambre qui a fait la république, qui a ramené le gouvernement dans la capitale, qui a voté l'amnistie et les tois d'enseignement, sembteraitahandonner sa politique libérale si elle terminait sa législature en adoptant une loi de réaction, une~loi de défiance contre la capitale. En résumé, il résutte des observations échangées avec le bureau du Cooseil municipat que celui-ci est partisan du maintien du statu quo, mais avec un autre préfet de police. La commission s'est ajournée sans date fixe. Elle doit entendre prochainement M. Andrieux et M. Léon Renault, ancien préfet de police.

On nous écrit de Genève le 28 {uin Genève a perdu hier un des hommes qu'elle regrettera le plus, Auguste Turrettini, beau nom souvent illustré, de vieille noblesse lucquoise. Un Regulo Turrettini, au seizième siècle, fut gonfalonier. Son fils François dut s'expatrier pour- cause de religion. Les persécutions, en Italie, étaient atroces; elles ne. frappaient pas seulement ceux qui. restaient chez eux, mais encore ceux qui fuyaient à l'étranger où le bras de Rome cherchait à les atteindre. Défense ~ux hérétiques de séjourner, non seulement en Italie, mais en Espagne, en France, dans les Flandres, dans le Brabant. Lucques promettait trois cents éeus d'or à celui qui tuerait un de ses citoyens réfugiés dans t quel que ce soit des lieux susdits.moyennant que le meurN tresoit légitimement constaté." Si le meur-, trier était un banni, on le libérait de son ban; ceci n'est pas de la fantaisie, c'e&t de l'histoire les pièces existent (i).

e François Turrettini s'établit à Genève en 1S79 et y devint bourgeois en 162T. Oh l'ap: pela Turretin, en francisant son nom selon l'Usage excellent usa~e qui préservait l'accent. Il en résultait pourtant des attéraUons s' souvent étranges en émigrant à Genève, ujt Caraccioli devenait Carafe un Ferlaogbi.Fre- lingue; un Chinelli, Quenelle; un Spinota. Pignolet un Ghezi, Gueux un Paiari, Paillard. Mais ne nous attardons pas. François Turrettini rendit de grands services à Genève et fut un bienfaiteur très généreux des établissemens de bienfaisanc ses deux fils, Bénédict et Jean, nrent souche de citoyens éminens. De la branche aînée sortirent deux professeurs du plus grand mérite François et son fils Jean-Alphonse. Ce dernier, dont le nom figure dans les dictionnaires historiques, essaya de rallier en un faisceau les Eglises protestantes; n'y réussit pas. De la branche cadette, quantité d& professeurs et de magistrats qui jusqu'à nos jours ont maintenu l'illustration de la fa(~) FoM* ]a. Vte de .FMMtpoM ?'<M'~<MM, par E. de Budé (Lausanne, pridet. 18'n), et le .Ke/wye t<s!MM de C~c~, par Gatiffe (Genève, Georc,

1881).

rer par des cultures successives, créer la bactéridie qui est virulente pour telle e espace animale très sensible, et qui n'est que bénigne pour telle autre espace moins impressionnable. On fabrique ainsi le virus qui tue le cobaye ou le lap~n; mais qui préserve le mouton d'une inoculation postérieure, le virus qui tue le cobaye très jeune et qui préserve le cobaye adulte. Il y a des degrés de virulence très voisins 'et l'on peut contrôler leur action à l'aide des réactifs vivans, impressionnables,tels que le lapin, le cobaye, la souris. La bactéridie qui est inoSensive pour un très jeune lapinpeut encore tuer la souris.

De même que pour le microbe du choléra, on peut rendre à une bactéridie sans force sa virulence première en prenant du sang infectieux de la souris, l'inoculant à un cobaye jeune; le sang du cobaye jeune à un cobaye vieux le sang de celui-ci à un lapin, etc.; par inoculations successives on renforce progressivement la virulence de la maladie.

Enfin M. Pasteuraencorereconnu un fait d'une importance évidente de même qu'il y a des degrés dans la virulence, de même il existe des degrés dans l'immunité conférée par le virus atténué. Telle culture vaccinale ne préserve que pour telle culture virulente. Il est donc essentiel de procéder par échelons et de répéter l'opération pour conférer sans danger l'immunité définitive. Ainsi les moutons qui ont été soumis à l'expérience de Pouilly-le-Fort ont reçu d'abord du virus faible, inoffensif pour leur organisme, assez iort cependant pour tuer les cobayes leur organisme étant ainsi préparé, on les a vaccinés avec du virus mortel à 50 0/0. Puis, complètement protégés par cette dernière vaccination, ils ont pu être inoculés avec le virus le plus virulent sans en recevoir la moindre atteinte.

Telle est dans son ensemble cette admirable méthode qui donne à l'homme le moyendeprépa.rerlui-meme, a la dose de

mille parmi ces derniers, Auguste Turrettini qui vient de mourir.

B Il était né, je pense, vers 1820, et dès sa première jeunesse annonça des goûts d'antiquaire et d'artiste; il savait les langues anciennes, et après son tour d'Allemagne, alla visiter avec Welcker le Péloponèse, la Troade et les îles de l'Archipel. A son retour, il professa quelque temps à Lausanne; mais l'enseignement lui plaisait peu, il préférait les affaires, estimant que les vieilles familles de Genève ne devaient pas s'abstenir et bouder idée généreuse qui ne lui valut que des hostilités, môme dans son parti; mais l'avenir lui en tiendra compte. En 1848, au Grand Conseil, il lutta presque seul contre les vainqueurs avec une véhémence et une solidité remarquables James Fazy, qui était alors le maître, et qui n'aimait pas la discussion (les chefs radicaux ne l'ont jamais aimée) le trouvait gênant. Turrettini ne fut point réélu au Grand Conseil; il s'en consola en dirigeant l'hôpital de Genève, où il acquit des qualités d'administrateur que ses adversaires eux-mêmes ne lui contestent pas. En 1862, il fut l'un des ouvriers les plus actifs de la Constituante et il prit rang dès lors à la tête du parti libéral qui est tout le contraire du parti ladical le premier est essentiellement parlementaire; te second est essentiellement personnel. La Constitution de 1862, beaucoup trop avancée pour le tempa, fut rejetée par le peuple. C'est depuis lors qu'on a vu ici ce très singulier phénomène les conservateurs s'évertuant à innover, les radicaux s'acharnant à conserver les premiers cherchant à étendre les droits du peuple, les seconds ne tenant qu'à maintenir et à augmenter les prérogatives du pouvoir. Spectacie très intéressant pour un K~moin tranquille et attentif. Nous verrons quelque chose de pareil en France.

e L'homme qui contribua le plus, malgré son entourage, à donner cette attitude aux conservateurs fut peut-être Auguste Turrettini. S'il avait commandé un parti moins divisé, plus docile, peufetre aurait-il su le maintenir au pouvoir. Mais les libéraux purs ont la manie de faire de l'opposition même contre leurs chefs; ils leur rendent le gouvernement impossible et leur reprochent après de ne pas savoir gouverner. Les radicaux ont plus de discipline. Voilà pourquoi ifs veulent un pouvoir fort. Au point de vue bonapartiste, ils ont raison.

D Auguste Turrettini a été, dans toutes les fonctions qu'il a remplies, un homme très laborieux, très scrupuleux, d'une intégrité rigoureuse, obligeant volontiers, mais ne favorisant personne, incapable par exemple de faire un passe-droit, vertus rares partout. C'est par ses mains qu'a passé l'héritage du ducdoBrunswick;ilétait en ce temps-là président du Conseil administratif, c'est-àdire maire de la ville. C'est à lui que le peuple de Genève avait confié la mission délicate d'employer cet argent en acceptant, il savait bien tous les dangers qu'il allait courir, toutes les convoitises déçues qu'il allait soulever contre lui. Il assuma cependant, pour le bien du pays, cette responsabilité formidable. Dieu sait toutes les folies qu'il a empêchées; mais lui a-t-on assez reproché celles qui avaient été Aites malgré lui t La calomnie ne l'a point épargné; toute arme est bonne en politique. On était allé jusqu'à l'accuser, dans des brochures ignobles, d'avoir dérobé le linge du duc de Brunswick 1 a Quelques années auparavant, ce voleur de linge avait fait à Gecève un cadeau splendide. Il existait pr~s de la ville un bois assez grand où les solitaires ae Dromenaient volontiers c'était une propriété particulière qui allait être aliénée et probablement, comme il arrive presque toujours en pareil cas, interdite au public. Auguste Turrettini et son frère, alors procureur général, l'achetèrent de leurs deniers et l'onrirent à la ville. Ce bois de la Bâtie est maiatenant une promenade publique tr~s fréquentée les jours de fête; les Genevois, dans leur gratitude, y avaient placé une pierre commémorative que les donateurs firent enlever. Je pense qu'on la replacera, a

AI~érteetTTMnttte

L'agence Havas publie les rensefgnemens suivans sur les aHatres de l'Agérie Tunis, le 29 juin.

Le Bey a ordonné l'envoi d'un corps de 1,200 hommes de troupes tunisiennes à Sfax pour empêcher les tentatives d'agitation dans cette contrée et pour coopérer aux mesures prises contre la contrebande de guerre. Le cuirassé F~Ma, l'aviso CAaco~ et deux canonoières ont été envoyés pour le même objet dans les eaux de Gabës.

Sa'ida, le 28 juin.

Un convoi de ravitaillement composé de 900 chameaux, escorté par un bataillon de tirailleurs, un escadron de chasseurs et quelques spahis, est parti d'ici pour Géry ville,U fera dans trois ou quatre jours.

Les marchés d~i 26 et du 27 ont été encom-

préservation qu'il désire, les virus-vaccins charbonneux. Il ne semble pas douteux que la méthode soit générale et qu'elle permette à bref délai de préparer de même des virus-vaccins pour les autres maladies contagieuses; un avenir prochain nous répondra à cet égard.

On s'est demandé si l'immunité ainsi conférée serait durable. Quelle est la durée de la préservation ? On ne saurait le dire encore toutefois, elle est d'au moins dix mois, puisqu'il y a déjà dix mois que M. Pasteur a vacciné pour la première fois des moutons qui aujourd'hui sont encore réfractaires à l'inoculation. On peut même compter sur une durée plus grande d'après d'autres essais dus à M M. Arloing, Cornevin et Thomas. Mais, limitée même à une période de quelques mois, l'immunité n'en pourrait pas moins être conférée aux troupeaux dans les pays infestés par le charbon, et l'on éviterait les pertes énormes qu'occasionne la maladie et qui se renouvellent chaque année. i

Avant de finir, il n'est que juste d'ajouter quelques lignes sur un autre procédé de vaccination dû à un jeune professeur à l'Ecole vétérinaire de Lyon, M. Toussaint. En soumettant à une température de 85" pendant dix à vingt minutes du sang charbonneux défibriné, on enlève à ce sang une partie de sa virulence et on lui en laisse assez pour que son inoculation transmette une fièvre charbonneuse bénigne à la suite de laquelle l'immunité est acquise. M. Toussaint est parvenu de cette façon à atténuer le virus charbonneux et le virus septicémique il les a transformés en virus-vaccins efficaces même sur le lapin. Le fait est hors de conteste; il a été vérifié par M. Pasteur, qui s'est plu à en affirmer l'exactitude devant l'Académie des Sciences. Seulement l'application de la méthode est sujette à caution. Un virus essayé et qui est à un degré voulu peut se réveiller brusquement et produire

brés de chevaux, de bœufs, de moutons et de laines qui se vendaient à vil prix.

On ne signale aucun mouvement parmi les tribus.

Le général Louis, qui était à Sebdou, est rentré à Ttemcen.

Plusieurs compagnies d'infanterie légère d'Afrique vont tenir garnison à El-Arich et àLa.lla-Marghnia.

Les tirailleurs indigènes et les zouaves resteront ici jusqu'au mois d'octobre comme colonne d'observation.

Oran, le 29 juin.

On assure que Bou-Amema aurait proposé de rendre les prisonniers contre rançon. M. Lavergne, officier des bureaux arabes, accompagné, d'une escorte de 18 spahis, a failli être enlevé par 200 Arabes pendant qu'il explorait Saïda. Lui et son escorte n'ont dû leur saiut qu'à la vitesse de leurs chechevtux.

Marseille, ie 29 juin.

Le transport l'j4~~t?'a~ est arrivé ici ce matin, venant de Bizerte. Après avoir débarqué quelques malades et embarqué des approvisionnemens, it va repartir pour Oran avec le chasseurs à cheval.

Le ministre de la guerre vient d'adresser aux troupes qui ont pris part à la campagne de Tunisie l'ordre du jour suivant Officiers, sous-officiers et soldats,

Au moment où les troupes du corps expéditionnaire de la frontière de Tunis cessent leurs opérations, je suis heureux de reconnaître les services qu'elles ont rendus, de leur témoigner toute ma satisfaction et de les féliciter sur les résultats obtenus.

Elles ont justifié pleinement la confiance que le pays avait eue en elles et que M. le Président de la république leur exprimait solennellement il y a moins d'un an en remettant leur drapeau à tous les corps de t'armée.

Dans tous les rangs on a rivalisé de patriotisme et' d'ardeur pendant cette laborieuse campagne Les soldats ont supporté avec courage îes épreuves les plus dures dans une contrée inextricable, sous un climat pénible et au milieu d'incessantes intempéries leurs efforts soutenus ont surmonté tous les obstacles; c'est avec joie que je les félicite.

Mais je ne dois pas moins en féliciter leurs chefs, les officiers de tous grades, les fonctionnaires de tout ordre, dont le zèle. l'intelligence, l'ardeur et l'habileté ont su tirer un si bon parti de nos jeunes troupes.

Leurs soins incessans et leur paternelle vigilance ont maintenu un état de santé véritablement surprenant, eu égard aux circonstances et aux difficultés que présentaient les opérations. J'adresse aussi des félicitations toutes spéciales au général Forgemol, dont le commandement supérieur a été exercé avec une rare sagesse; au général Detebecque. qui commandait la colonne principale d'opérations; au général Logerot, qui~ a au donner une énergique impulsion à ses troupes au général Bréart, qui a si dignement représenté notre pays dans dfs circonstances difficiles. ainsi qu'aux généraux et chefs de corps placés sous leurs ordres. Ces services ne seront pas oubliés. La reconnaissance de la république est acquise à tous ceux qui ont pris part à cette campagne.

Le ministre de la guerre,

FARRB.

ETRANGER

AMenttt~me.

Le Journal de Dresde publie les lignes suivantes au sujet de la mesure qui vientd'e're prise contre les socialistes par le ministère saxon

<t Depuis que le petit état de siège a été proclamé à Berlin et. àHambourg.la ville de Leipzig, dont les faubourgs populeux sonthabités pardes ouvriers, estdevenue un desprincipaux centres du parti socialiste, d'où une propagande tri~ bien organisée et très bien disciplinée s'étend sur toute l'Attt'magne. En prenant connaissance des rapports qu'il a reçus, le gouvernement a acquis la conviction que l'organisa'ion et l'action des membres du parti révolutionnaire réunie dans cette ville constituaient un danger pour la sécurité publique. Le gouvernement a, pour cette raison, cru accomplir un devoir en faisant usage du droit qui lui est conféré par la loi du 21 octobre 1878, et en demandant au Conseil fédéral de l'autoriser à ap-.pliquer l'article 28 de ladite loi. Le Consei) fédéral a donné son autorisation.

Les journaux libéraux de Berlin répondent aux attaques que le comte Guillaume d~ Biemarck a dirigées dans son récent dis cours contre le parti représenté par ces journaux.

LaG~M~MO~o~M: organe libéral modéré, s'exprime de la manière suivante

Il ne convient pas au comte de Bismarck, qui serait, absolument inconnu sans le nom qu'il porte, d'essayer publiquement t de se moquer de M. Lasker. Les déclarations du comte de Bismarck respirent une outrecuidance pareille à celle qu'on appetait autrefois l'outrecuidance des hobereaux. H est nécessaire d'avoir l'œil sur de semblables faits, car bien des symptômes indiquant que le salutaire eSet .dès-grandes guerres, qui semblait avoir fait cesser cette outrecuidance propre à certains cercles, ne se fait déjà plus sentir de notre temps.

Rattte. En répondant aux questions de lord Sandon relativement aux conquêtes récentes de ta Russie dans l'Asie occidentale, sir Charles Ditke,dit te ?0~, a fait preuve de sa discrétion ordinaire. La plus importante de ces ques-

des effets mortels sur quelques sujets. Sur vingt-deux moutons mis àla disposition de M. Toussaint à Alfort, quatre ont succombé mais les autres ont été préservés complètement (4).

Enfin, il convient de citer encore dans cette esquisse rapide les recherches toutes récentes de MM. Arloing, Cornevin etThomas surune espèce particulière de charbon, le charbon symptomatique de Chabert. Ces jeunes professeurs ont découvert que le microbe propre au charbon symptomatique, introduit dans le système circulatoire par injection directe, est iuotïensif, alors qu'il est le plus souvent mortel quand il est injecté dans le tissu cellulaire ou musculaire. Le même microbe peut servir de vaccin, selon qu'il entre par une porte ou par l'autre, résultat assurément curieux. Les expériences ont été nombreuses et concluantes. La durée de la préservation a déjà atteint plus de quatorze mois. Cesprocédés ont une valeur scientifique indéniable; ils témoignent de l'habileté expérimentale de leurs auteurs, et ils conserveront un rang honorable dans l'histoire de la prophylaxie de la maladie charbonneuse. Mais en ce qui concerne surtout le procédé de M. Toussaint, personne ne se trompera et ne le confondra, si ingénieux qu'il soit, avec la méthode de M. Pasteur.

L'éminent physiologiste a fait une œuvre sans précédens; il a été le pionnier heureux d'un monde inconnu il a conquis, asservi cette population infiniment petite et terrible qui constitue la microbie. M. Pasteur est un conquérant dans la ptus haute acception du mot. Et il a marché d'un pas déterminé, sans (4) Il résulte des expériences de contrôle de MM. Pasteur, Chamberland et Roux que la température peut agir de trois façons diBférentes sur le sang charbonneux ou ta chateur tue ta bactéridie et le sang ne peut plus produire l'immunité; ou elte ne tue pas la bactéridie et l'infection charbonneuse peut être communiquée; ou enfin la bactéridie est modifiée et dans ce cas seulement l'immunité est acquise. De là l'incertitude qui règne dans l'application du procédé.

tiens avait pour but d'apprendre quels étaient le chiffre de la population et l'étendue du territoire des Turcomans Tekkés que 'la Russie vient de s'annexer. Sir Charles Dilke a seulement pu dire, ou voulu dire que le territoire annexé était a l'oasis Tèkké, y compris Askabad.B »

Tous ceux qui ont suivi cette aSaira avec quelque attention savaient cela depuis longtemps mais le public avait besoin de renseignemens précis sur l'étendue du pas fait par la Russie pour avancer sa frontière caspienne vers l'Afghanistan au moyen de l'annexion de l'oasis Tekké.

Sir Charles Dilke a constaté que l~distance depuis Askabad jusqu'à la frontière afghane est d'environ 190 milles, et jusqu'à Hérat d'environ 310 milles. Mais IoM Sandon a insisté pour savoir s'il faut considérer Askabad comme la dernière limite du nouveau territoire russe, et nulle réponse satisfaisante n'a été faite à cette question.

La Russie a déjà absorbé tranquillement tout le pays jusqu'à la frontière persane, et de Saraks il n'y a pas 190 milles de distance en-' tre les avant-postes russes et la frontière afghane. C'est ce point que le public anglais doit pour le moment surveiller soigneusement, et non pas Hérat, parce que notre rivale, une fois en possession de Sarake, commandera à la fois Merv et Hérat.

Ce sont là évidemment les< derniers objectifs de la Russie, et tout fait prévoir que Saraks ne tardera pas à être incorporé à l'empire russe, du consentement ou sans le consentement de ses habitans. Déjà la presse officieuse russe ne dissimule plus la pensée que les Merviens, étant une branche de la nation tekké, devront être traités comme 8'j!a avaient été conquis par le général Skobeleff, en môme temps qu'il soumettait le clan de Geok-Tepé.

MonvemeMt jndiciaïre.

Par décrets en date du 28 juin, sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, sont nommés

Président de chambre à la Cour d'appel de Caen, M. Lebourg, président du tribunal de première instance de la. môme ville, en remplacement de M. Blanche, décédé.

Président du tribunal de Caen, M. Fauvel, présidenMu siège de Pont-1'Evôorue. Président du tribunal de Pont-1'Evôque, M. Leroy. juge d'instruction au môme siège. Conseiller à la Cour d'appel de Besançon, M. Bejanin, avocat, docteur en droit, en remplacement de M. Cardot, nommé conseiller honoraire.

ConseiUer à la Cour d'appel de Nancy, M. Stoffel, président du tribunal de Dôle, en remplacement de M. Chenet de Boitement, admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, et nommé conseiller honoraire.

Procureur de la république près le tribunal d'Espalion, M. Vëron-RéviUe, substitut du procureur de la république près le siège de Rodez.

Substitut du procureur de la république près le tribunal de Rodez, M. Salvan, avocat, docteur en droit.

Vice-président au tribunal de Marseille, M. de Rossi, juge d'instruction au môme siège, en remplacement de M. Maure], démissionnaire.

Juge au tribunal de Marseille, M. Abram, juge chargé du règtement des ordres au siège

de Nice.

Juge au tribunal de Nice, M. André, juge d'instruction au siège de Grasse.

Juge au tribunal de Grasse, M. Curot, juge au siège de Bonneville.

Juge au tribunal de Fougères, M. Palvadeau, juge au siège de Paimbeuf, en remplacement de M. de Serville, décédé.

Juge au tribunal de Paimbeuf, M. Gaapaiilart.

Juge au tribunal de Saint Nazaire, M. Bourdonnay, avoué, licencié en droit.

Juge suppléant au tribunal de Fontenay)e-Comte, M. Moussaud, avoué, licencié en droit,

Nominations dans tat'mée.

Par décret en date du 28 juin, rendu par le Président de la république, sur la proposition du ministre de la guerre, sont nommés au grade de général de brigade dans )a 1' pection du cadre de l'état-major général de l'armée, MM ies colonels

Bonie, commandant )e. 11° régiment de hussards, en remplacement de M. le général dt Latheulade, admis dans la section de réserve.

Delpech, commandant le 88~ régiment d'infanterie de ligne, en remplacement de M. le général Bréart, promu général de division. Gerder, commandant le 3" régiment de tiraiUeurs algériens, en remplacement de M. le général Logerot, promu général de division. Cajard, commandant )e régiment de zouaves, en remplacement de M. le général Salanson, promu général de division.

Putz, directeur d'artillerie à Constantine, en remplacement de M. le général Charon. décédé.

NOUVELLES DIVERSES

Aujourd'hui. M. MoUard a présenté Mustapha-ben-IsmaYl au ministre de la marine. L'entrevue a été courtoise.

Le premier ministre du Bey poursuit chaque jour avec activitc, en~ compagnie du ~é-

fausses manœuvres d'après un plan puissamment conçu, jusqu'à l'heure du. succès. Il ne se sert pas de charbon charbonneux comme les autres expérimentar leurs il crée lui-même ses virus-vaccin? fixés dans leurs germes, avec toutes leurs qualités propres, transportables, inaltérables il règle leur virutenoe il la me*. en quelque sorte au point. Bref, le premier il aura donné à l'homme le moyen de fabriquer du vaccin en dehors de l'organisme. C'est un résultat unique encore dans la, science; nous aimons à le répéter il est incomparable au point de vue pratique, it est d'une haute portée au point de vue philosophique. Aussi, quand M. Pasteur est venu communiquer ses recherches à l'Académie, les applaudissemecs ont éclaté de toutes parts.

Ces nouvelles découvertes ont vivement impressionné le monde savant. M. Bouley a été un interprète heureux et applaudi quand, après avoir exposé la. méthode de M. Pasteur devant l'Académie de Médecine, il a prononcé sous forme de conclusion les paroles suivantes « Aucun doute ne peut rester dans les esprits sur l'originalité de cette invention qui n<< procède d'aucune autre. Ce qui constitue cette originalité étrange et supérieure, c'est que M. Pasteur-, s'inspirant de la connaissance approfondie de ce monde de la microbie où il règne en maître, s'est emparé-pour ai~isi dire de la force de vie des microbes, de la virulence et en a dirigé. les mouvemens, de manière à réduire l'énergie dange-~.reuse de l'activité de ces microbes et à. les transformer en activité bienfaisante. Faire du microbe mortel un microbe vaccinal qui confère l'immunité contre le microbe mortel, quelle découverte Et comme elle est grande, et comme elle sera féconde, et comme elle fait honneur à la science, comme elle fait honneur à notre pays a>

HENMDEPARVILLB.


neral Elias Mussali et de son secrétaire particulier, ses études sur cotre administration. Les réformes administratives financières qu'ii se propose d'introduire en Tunisie avec l'appui du gouvernement français, l'impulsion qu'il veut donner au commerce, à l'industrie, à l'agriculture, seraient fondées sur les principes auxquels la France doit sa prospérité.

–Par décision du ministre des postes et des télégraphes en date du 28 juin. a été autorisée ta création de bureaux télégraphiques municipaux dans les<communes de Bavilliers (territoire de Belfort], de Chamesson (Côted'Or) et de Remoutins (Gard).

Le transport la .S'a~Ae, ramenant ues troupes de Tunisie, est entré hier soir dans le port de Marseille.

–< On mande de Cherbourg le 29 juin Le yacht angtais l'FmcAa~~M, ayant à son bord le due de Connaught, a mouillé sur rade cette nuit.* n

La comète continue à être visible chaque nuit elte est arrivée à son maximum d'éetat et va bientôt disparaître pour ne revenir, d'après des calculs astronomiques, que dans soixante-quatorze ans. EUe s'éloigne de nous avec une vitesse de 2 millions de kilomètres à la seconde.

Les expériences faites avec le spectroscope ont révélé dans son spectre des bandes semb)ables à ta flamme bleue de l'alcool et )a présence des raies ultra violettes du carbone. Au Trocadéro, les instrumens et les saMes restent à ia disposition du public de jour et de nuit, pour l'observation do la comète, le jeudi et le dimanche.

Un drame encore à la jalousie s'est passé hier chez M. C. commerçant, rue Cadet. H était sept heures et demie du matin quelques jeunes ouvrières travaitlaient dans le magasin et étaient employées à divers ouvrages. Tout à coup. la porte s'ouvrit brusquement un jeune homme apparut subitement et demanda à parler à M°" B. A peine la lui eut-on désignée qu'il se précipita sur elle et la frappa de plusieurs coups de couteau. La malheureuse tomba ensanglantée sur le parquet en jetant des cris épouvantables. On accourut aussitôt les ouvrières, les passans et les voisins 'entourèrent le meurtrier, qu'on parvint, non sans peine, à maintenir jusqu'à l'arrivée des gardiens de la paix.

Ce jeune homme qui se nomme Coutaux et qui habite la rue de la Parcheminerie serait, à ce qu'on assure, l'ancien amant.'Après avoir vécu avec M*" B. durant une année environ, il aurait été délaissé tout récemment par elte. Ce serait apparemment le motif de cette tentative d'assassinat. Le meurtrier a été conduit aussitôt au commissariat de police.

Les blessures de la victime sont sans gravité.

Le bruit s'était répandu hier matin dans le quartier de Montrouge qu'on venait de trouver dans le fossé des fortifications, près !a porte de Vanves, le cadavre d'un homme qui avait été assassiné.

Voilà ce qui avait donné lieu à ce bruit, qui n'était faux qu'en ce qui concerne le crime Hier matin, vers six heures, des maraîchers de Châtition, revenant des Halles, signalèrent aux employés de l'octroi un homme étendu dans les fossés des fortincations.

Croyant que cet individu était tombé du talus et que dana sa chute il s'était blessé, on s'empressa de lui porter secours et on reconnut qu'il avait cessé de vivre. Sur l'ordre du commissaire de police du quartier, le cadavre fut transporté au poste de l'octroi pour être -ensuite conduit à la Morgue. Les constatations faites au moment de la levée du corps démontrent qu'on n'est pas en présence d'un crime, car on n'a dé- couvert aucune trace de blessure sur cet homme.

L'absence de papiers a empêché de connaître jusqu'à présent son identité.

Cet individu parait âgé de trente-cinq ans environ. On ne sait A quelle cause attribuer sa mort.

La manie des ruhana qu'on porte a la boutonnière a fait de tels progrès qu'elle a donné naissance à plusieurs Sociétés qui, eous le nom d'Académie, n'ont d'autre but que l'exploitation de ce petit côté de la vanité humaine.

Ces Sociétés procurent, suivant la somme duht on peut disposer, des diptômes de chevalier, d'officier, de commandeur, etc., d'un Ordre quelconque. ` Le parquet de Pans vient d'être saisi d'une plainte de l'ambassade italienne contre une de ces associations d'escrocs qui avaient imaginé une Académie romaine'et qui conté-: rait des décoratjons. C'est M. T)u)ac, commissaire aux délégations judiciaires, qui a été chargé de mettre Sn aux opérations de cette agence de déco-1 ration?, et il a eu l'heureuse fortune de met- trelamainsufles principaux membres du ConseU. Les autres ont pu jusqu'ici se soustraire à ses recherches.

Ces a chanceliers opéraient dans une chambre d'hôte!, où l'on a saisi une grande quantité de diplômes en blanc, qui attendaient des amateurs.. On mande de Privas le 29 juin

a Une épidémie de fièvre typhoïde s'étant déclarée dans le 40' de tigne en garnison ici, les troupes vont être installées sous la tente, aux environs de la ville.'

Un double accident, dit la Z~Moe~«! ~<,«~OMK~M, vient de plonger dans le deuii et la désolation deux honorables familles de !a commune de Désertines (Puy-de Dôme). Dimanche, à ooza heures, deux jeunes gens, les nommés Alatienne et Dubois, Ouvriers d'usine, ont eu la matheureuse idée de se baigner dans le Cher immédiatement après leur déjeuner. Ils se disposaient à traverser à la nage la rivière très profonde en cet endroit quand le jeune Alatieoue s'arrêta en poussant des cris de détresse son camarade se précipita à son secours le noyé se cramponna à lui: et tous deux. dans une suprême étreinte, disparurent dans le gouffre. Plusieurs personnes aseistaient à ce drame, mais aucune d'eUes ne sachant nager n'a pu leur porter secours. Leurs cris ont été entendus par l'instituteur deDé~ertines, qui s'est empressé de plonger l'endroit indiqué et en a ramené le corps de Dubois, puis celui d'Alatienne. Les deux malheureux jeunes gens n'ont pu être rappelés à la vie.

Les journaux de Lille. à !a date du 28 juin. racontent qu'un acccident est venu attrister la fin des fêtes de cette ville. Un membre du sport nautique, M. Druez, est tombé dans le canal et n'a pas reparu. Deux de ses amis étaient avec lui dans la môme embarcation M. Druez alluma une des pièces d'artifice qui se trouvaient dans une caisse sur le canot Une étincelle mit !e feu à quelques lanternes vénitiennes et à un paquet de pétards.

Craignant que le canot tout entier ne prît fau M. Druez et un de ses amis ae jetèrent à l'eau; un troisième, M. Desplanques, resta dans la barque et éteignit le teu.

U'~st ppn-lant ce court espace de t<*mps que M. Druez, atteint à l'œil par une fusée, disparut soua l'eau. Vers une heure du matin, son cadavre tut trouvé) à l'endroit môme où il avait dis-

paru.

~n croyait tout terminé par ce terrible événement quand, mardi matin, on rencontra sur une des berges du canal de )a HaùteDeùte une blouse et un chapeau devant appartenir a l'une des personnes qui, ia veille, pétaient jetées au secours du naufragé. La blouse était marquée au nom de Louis Galtet maître nageur. De nouvelles recherches furent commencées, et on retira le cadavre de GaUet. 11 avait un bras au fond de Feau. dans !a position d'un nageur oui cherche à opérer un sauvetage. Tout fait donc supposer que Gallet est mort victime de son dévouement.

DuMmche, à. cinq heures du soir, quatre

hommes ont été noyés sur la grève entre le Mont Saint-Michel et Avranches. Les pôcheurs du Mont Saint-Michel n'ont pu leur porter secours, à cause de ta force du courant. La marée était haute.

Les quatre corps ont été retrouvés ce sont le mari et là femme, âgée de vingt-deux ans, le beau frère et une domestique. Ayant voulu pécher, ils ont été surpris par la marée. On écrit de Dagneux au F~o~f~ <~ ~<a a Une nuée de rats vient de faire apparition dans plusieurs communes de notre canton. Cette troupe innombrable de rongeurs semble venir du côté de Lyon. E)le a envahi les communes de Vancia, le Mas-RUler, Miribel, Saint-Maurice de-Beynost et Beynost. L'invasion s'arrête à la commune de La Boisse. La récolte en blés est dévorée.

B Les cultivateurs vont s'empresser de faire la moisson, mais ils ne pourront pas laisser leurs gerbiers dans les terres. On ne se rappelle pas avoir vu une pareille avalanche de rats dans la région. 11 y a des propriétaires qui en ont détruit jusqu'à cinq ou six mille en un seul jour.

Le jeune 8!s du baron Haymerlé, ministre des affaires étrangères d'Autriche, souffrait dernièrement d'un malaise général dont aucun médecin ne pouvait deviner la cause; son état empirait lorsqu'on découvrit que le mal provenait du papier dont était tendue la chambre où l'enfant dormait~ et .qui était de matière vénéneuse. Dès qu'il fut soustrait à cette influence délétère, l'enfant revint rapidement à la santé.

À la suite d'une grève qui a éclaté dans les scieries de Drammen (Norvège), les ouvriers ont pris d'assaut l'Hôtel de-Ville pour délivrer deux de leurs camarades qui avaient été arrêtés. On a dû envoyer des troupes de Christiania pour rétablir l'ordre.

Vendredi soir, une collipion sanglante a eu lieu entre les soldats et les ouvriers. Un ouvrier a été tué, plusieurs autres ont été blessés. Un officier et un certain nombre de soldats ont également été blessés. La tranquil- lité est rétablie.

On mande de Berne le 28 juin: v Des dépêches parvenues à l'instant an- noncent que le village de Kerzers, près de Morat, serait en feu. ~fx-maisons auraient été la proie des flammes.

La Chambre de commerce de Chambéry, dit l'TNtpar~ ~M~M, a émis à l'unanimité le vœu que le Petit-Saint-Bernard fût choisi comme point de passage, à travers les Alpes, d'une nouvelle voie ferrée internationale. A la cime du Ben-Nevis, point culminant de la chaîne des Grampians, en Ecosse, et de toutes les montagnes des Iles Britanniques, on vient d'inaugurer un Ob servatoire météorologique semblable à celui qui existe en France au sommet du Picdu-Midi de Bigorre. L'Observatoire du BenNevis se trouve à 1,330 mètres d'altitude. Depuis le 1" juin, des bulletins météorologiques sont adressés chaque jour au TtMM, ainsi qu'au département météorologique à Londres. Ces nouvelles observations, qui se font avec les instrumens les plus perfectionnés, baromètres à longue portée, hygromètres enregistreurs, thermomètres à radiation, pluviomètres, appareilsvériScateurs pour l'ozone, présentent un grand intérêt scientifique et seront un nouvel élément pratique dans les prédictions atmosphériques.

L'astronome, membre de la Société de météorologie d'Ecosse, qui a pris la direction de l'Observatoire de Ben Nevis, habite Fort.William, au pied de la montagne. Chaque matin à cinq heures, dit le ~co~M<:?t, il en fait l'as cension qui dure environ trois heures et demie; il ne passe qu'une heure et demie au sommet, les observations n'ayant lieu que de neuf heures à dix heures; il redescend aussitôt et télégraphie les résultats enregistrés, en môme temps que d'autres observations notées simultanément par un autre astronome à Fort William. La station météorologique du Ben-Nevis ne sera ouverte que pendant la belle saison, du l~juin au 1" octobre. L'arrestation d'un voleur à Brigue, en Suisse, a donné lieu a un incident amusant, dit le VoM?'Ka! de <?M~oc. Pendant la nuit, le guet avait remarqué une lumière dans l'église. Il donna l'alarme au sacristain, qui prit avec lui un certain nombre de vUlageois vigoureux, armés de fourches, de haches et de pioches.

Ainsi équipée, la troupe pénétra dans le lieu saint occupa portes et fenêtres, et se mit à la recherche du voleur. Mais de voleur point. On avait beau fareter partout, on ne découvrait rien. Ces braves allaient se disperser, quand l'un d'eux poussa son voisin du coude a Regarde là-haut, lui dit-il, les statues des apôtres, il y en a une qui remue. Voyez, s'écrie un autre. Us som treize là-haut, au lieu de douze~, et l'un d'eux a un chapeau! c En effet, le voleur s'était, à l'arrivée de la troupe, réfugié dans la cha'rf, et de là avait gagné ~ne~corniche très élevée, où figurent les statues des douze apôtres. C'est dans cette société qu'on est allé le saisir. Il y a cinq ans, un comité se formait à Londres en vue d'élever par souscription publique une statue à Rowland Hill, le réformateur du système posta), le grand administrateur auquel est due l'adoption du timbreposte qui permet de proportionner la taxe des lettres non plus à la distance parcourue, mais au poids de chacune d'elles.

Plus de 200,000 personnes de tous les points du monde civilisé ont Tépondu à l'appel de ce comité, et le monument commémoratif de Rowland Hill vient d'être inauguré à Kidderminster, sa ville natale, située dans le comté de Worcester. La statue ~st en marbre de Sicile, posée sur un piédestal circulaire en granit de Cornouailles. Elle représente le célèbre fondateur debout, s'adressant à un groupe d'amis auquel il explique son projet de réforme.

Un grand nombre de notabilités s'étaient rendues à Kidderminster pour assister à la cérémonie d'inauguration, et plusieurs dixcours ont été prononcés à la mémoire du philanthrope qui dès 1837 concevait l'idée dont la réalisation a été un véritable bienfait pour tous les pays du globe.

Les obsèques de M°" ta baronne de Caters, née Lablacbe, auront lieu demain jeudi 30 juin, à midi précis, à l'église Saint-Thomas-d'Aquin.

Les personnes qui n'auraient pas reçu de lettres de faire part sont priées de considérer le présent avis comme une invitation. –Dimanche prochain 3 juillet, grandes eaux à Versailles. ·

Des billets d'aller et retour seront délivrés aux gares des chemins de fer de l'Ouest (rive droite et rive gauche).

Trains supplémentaires suivant les besoin* du service.

Derniers départs de Versailles rive droite, 11 h. s&ir; rive gauche, 11 h. 25 m. soir.

TIR~GtEDUJURT.

Voici la liste des jurés désignés par le sort pour les assises de la Seine qui s'ouvriront à Paris le 1" juiltet, sous la présidence de M. le conseiller Mahler:

~M~ ~tMs~M MM. Debellay, marchand boucher, avenue des Gobelins, 1 Verdan, marchand de futaiDe~, boulevard de la Gare, H Debetz, fmptoyé au chem'n do fer dOrléans, rue S~lneuve, 6 de Beaumont. rentier. rue Lebrun. 7:} G~inet. tabletier, rue Notre-Dame-de-Nazareth, 13; Boutier, entrepreneur de maçonnerie, avenue Dau,mesnH,i48; Rochas, horto~er. rue de Buci, 16 bis; Bfatry, mécanicien rue de la Chapette, 1S; Gauthie), marchand de bois, boulevard Rn-hard-Le~oir, 8; Laverne, notai)-R rueTa.itbo"t,~3; Dupa", proprtétaire, rue Saim-Denis, 89, à Courbevoie; Testevu~e, rentier, Bondy; Birgeron restaurateur, boulevard Rochechouart, O Fi<-ury, artiste peintre, rue des Poissonnier! 43 Cornet. négociant, rue des Poissonniers t9. à Saint-Denis Viei)!ot, rentier, rua Basfroi, 18 Joly, professeur au lycée Henri IV, rue Lhomond, 42; Boussode, éditeur d'estampes, rue d'Amsterdam, 72; Guivier. constructeur mécanicien, boulevard Ricbard-Lenou'6;WeiU,corroyeur, impasse Thiber

ville, 18, à Gentilty; Couloo, mercier, rue deCUgnancourt, 33; Le' Cœur, artiste peintre, rue Campagne-Première, 15; Declomesnil, retordeur, boulevard de Charonne. 148 Guiard, architecte, avenue de Neuilly, S6, à Neuilly; Tesnières, négociant, rue du Faubourg-Saint-Martin, 124 Laedelin, marchand de brosses, rue Saint-Denis, 30; 'Cave, négociant en vins, rue Tournefort, 14; LaStte, homme de lettres, rue du ChercheMidi, 24 Testart, fabricant de tissus, rue Turgot, II Boisard, architecte, rue Gay-Lussan, 47 Bureaux, docteur-médecin, rue de la Gare, 4; Caron, instituteur, avenue de Ctichy, 84 Kesster, peintre en hâtimens, rue des Rigoles. 13; Bonhoryne, architecte, rue Sainte-C&therine-d'Enfer, 4 Delaunay, chaudronnier. rue Sedaine, 9 Krantz, marchand de papiers, rue Saint-André, 46.

Jurés ~M~Mw:~<<Kn~ MM. Platel, propriétaire, rue Didot. 23 Dubois, marbrier, rue Oberkampf, 7; Donon, notaire, rue S~int-André, 45; Brigodiot. marchand de vins, avenue Kléber.72.

BmHetinjodictaire.

On mande de Londres le 29 juin

<f Le tribunal criminel a prononce aujourd'hui con jugement contre M. Most, directeur de la j~MAe!

M. Most a été condamné à seize mois de travaux forces.

JF~OgM~M. –Z'~OMMS MM~.

L'inculpé, Georges-Albert Beauvais, âgé de vingt-deux ans, après avoir fait au Canada et à Sophia. deux voyages au long cours sur des navires marchands en 1876 et ~877, a servi pendant deux ans dans la marine de l'Etat. Le 28 juillet 1879, il a reçu un congé doréforme pour cause de maladie et a séjourne ensuite successivement à l'hôpital du Val-deGrâee et à celui du Gros-Caillou. Puis il a navigué, du 6 septembre 1879 au 27 septembre 1880, sur les paquebots de <a Compagnie transatlantique, qu'il a dû quitter parce qu'il était atteint d'aliénation mentale; il a été placé d'office, le 26 septembre 1880, à l'asile SaintPierre, d'où il s'est évadé quatre jours plus tard. Il s'est ensuite rendu à Dunkerque, où il lui a été délivré, à ladatedu 28octobrelS80, -un permis d'embarquement pour le Havre. Mais il ne parait pas en avoir fait usage. Le 13 novembre 1880, on le retrouve Paris, logé dans un hôtel meublé, rue de Rambuteau, 108. Ce jour-là, un sieur Gatibert a partagé sa chambre, et le matin, au moment où ce dernier s'habillait, l'inculpé a remarqué en sa possession deux montres en argent l'une munie d'une chaîne de même métal, l'autre portant une chaîne de fantaisie en doublé, et représentant ensemble une val"ur de 90 à 100 fr. Beauvais a demandé à acheter une de ces montres, et Galibert, qui se disposait à rejoindre son régiment, a consenti à la lui vendre II a remis à t'inculpé les deux montres, parce que celui-ci manifestait le désir de les soumettre à l'examen de son père, qu'il disait employé au ministère de la marine et qui devait lui prêter l'argent nécessaire au paiement du prix. Galibert et Beauvais sesontrendus ensemble au ministère de la marine, et, tandis que le second pénétrait dans les cours intérieures, le premier attendait son retour sur le trottoir de la rue Royale. Mais Beauvais ne revint pae il disparut par une autre porte, emportant les deux montres, et Gatibert n'eut d'autre ressource que de porter plainte au commissaire de police.

Quelques jours plus tard, l'inculpé était à Dunkerque et séjournait pendant deux jours, du 16 au 18 novembre, à l'hospice de cette ville pour une entorse au pied droit. Le 22 novembre, il revenait à Paris; mais c'est seulement à compter du 7 février qu'il a commencé à se rendre coupable de la série d'escroqueries qui motive la poursuite actuelle

1" Le 7 février 1881, Beauvais descendait d'un vagon, avec l'aide de 'ses covoyageurs, à la station de Saint-Denis, à huit heures du matin. IL déclarait avoir été blessé au départ de Paris en tombant de voiture par la portière qu'on avait sans doute oublié de fermer et qui s'était ouverte sous l'enbTt qu'il avait fait pour ouvrir le. vasistas. Le haut de son corps avait été projeté en avant, les mains avaient touché le sol; mais la poche de son vêtement s'était engagée à un angle de marchepied, et il avait été ainsi retenu. Ses compagnons de ro~jte l'avaiëntr relevé, mais il avait reçu au pied une contusion légère. Ramené à Paris par la train suivant et visité par le médecin de la Compagnie, il accepta une indemnité de 60 fr. Le conducteur du train fut puni d'une amende de 3 fr. pour avoir mal fermé les portières; mais cette somme lui a été remboursée depuis qu'il a été démontré que l'accident dont l'inculpé se prétendait victime avait été simulé par lui. Cette preuve a été faite lorsqu'on a appris que Beauvais avait renouvelé cinq fois en douze jours la môme manœuvre pour se procurer l'argent 2° Le lendemain 8 février, il a pris à la gare Saint-Lazare, à neuf heures du matin, le train de ceinture pour Courcelles-Levallois et s'est placé dans une voiture de deuxième classe non pourvue de loqueteaux. A peine le train était-il en marche, qu'il appuya son coude gauche contre la portière, qui s'ouvrit, et il fut précipité à l'extérieur. Son voisinle saisit aussitôt et le retint par son vêtement. II demeura ainsi suspendu, les mains effleurant le sol, la jambe droite dans le wagon. Mais le pied gauche s'engagea entre la banquette ou marche-pied et une barre de fer, et, par suite des enbrts faits par les voyageurs pour le relever, Beauvais sefoulale pied gauche. Il demanda à raison de cet accident une indemnité de 100 fr. qui lui fut immédiatement payée. Le conducteur Groult fut puni d'une amende de 10 fr.;

3" Trois jours plus tard, le 11 février, l'inculpé exploite la Compagnie d'Orléans, et nous le retrouvons à Saint-Nazaire, descendant du train n° 17 qui arrive en cette ville à huit heures du matin. Il quitte à grand'peine le compartiment qu'il occupait, et explique qu'il a été blessé entre les stations de Douges et de Montou en tombant par la portière du wagon, qu'on avait négligé de fermer. Le médecin appelé ne constate aucune trace de blessure, et l'attitude de l'inculpé est telle, que nul ne prend au sérieux l'accident dont ii se plaint. Il entre alors dans une violente colère, exige une indemnité de 50 fr. et accepte 25 fr. A peine était-il sorti de la gare que sa claudication avait complètement dis-

paru

Le 13 février, il est descendu à Paris. où il prend à neuf heures trente-cinq, à la gare de Lyon, ie train n° 583. A Charenton, il descend d'un compartiment de 3" classe et semble marcher avec la plus grande difficulté son pied gaucho est déchaussé Il reproche vivement au conducteur du train de n'avoir pas fermé la portière du wagon. Le chef de gare le.fait entrer dans un bureau; un médecin appelé constate une légère entorse du pied gauche et prescrit un repos de huit à dix jours. Beauvais reçoit une indemnité de 100 fr.

S* Le lendemain 14 février, à dix heures du matin, l'inculpé arrivait à la station de Vitry par le train n* 53 venant de Paris. H racontait qu'à 1 kilomètre environ de la gare de Paris il s'était appuyé du côté de feutrevoie contre la portière du wagon, qui s'était brusquement ouverte il était tombé sur le marchepied, mais il s'était retenu aux barres de garde et avait pu se remettre dans te wagon avec l'aide des voyageurs. Il se plaignait d'une contusion au pied gauche ft d'une légère blessure à la main droite. It réclamait une indemnité et il accepte la somme de 40 fr.;

Ennn, le 20 février, il a renouvélé pour la dernière fois, mais avec moins de succès, la même supercherie. Il a déclaré, en arrivant de Meudon à Paris, que la portière de son compartiment avait été laissée ouverte du côté de l'entrevoie et qu'entre Ouest Ceinture et Paria il était tombé sur le marchepied, avait été retenu par un gendarme, mais s'était néanmoins blessé au pied gauche, à la main et à l'épaule. On chercha un médecin

pour lui donner des soins. Il perdit patience et s'éloigna en voiture sans avoir repu son indemité habituelle. Mais, comme il était venu de Meudon à Paris sans être muni d'un billet de p)ace, procès-verbal fut dressé contre lui à raison de cette contravention, et il fut arrêté.

La vérité se découvrit alors, car Beauvais fit des aveux complets. a Je suis bien résolu, écrivait-il de la prison, à me préparer à moimême un meilleur avenir. J'adore mon père, qui le mérite, et j'ai une sœur digne de toute mon affection. Pour ce qui est de ma conduite à l'égard des différens chemins de fer, voici ce qui est arrivé Je partis un jour de Marseille ily aenviron trois semaines;je pris mon billet pour Paris, que je payai 88 fr. SO c mais l'ayant perdu en route, ~e dus le payer une seconde fois à la Compagnie, comme c'était son droit. J'ai pris alors la résolution de me venger, et j'ai conçu dès lors de simuler des blessures, comme vous le savez. Toutes ces farces de jeune homme me sont retombées en plein sur le nez, ce qui prouve une fois de plus qu'on ne gagne rien à ne pas ê're honnête. J'ai donc pris la résolution de rentrer dacs la bonne voie.

A raison de ces faits, Beauvais comparait devant la 10° chambre sous l'inculpation d'escroqueries.

« Je suis très intelligent, dit-il au tribunal. L'accident du chemin de fer du Nord est réellement vrai; les autres, je les ai imaginés moi-même pour avoir de l'argent, mais j'y allais sérieusement puisque je me blessais toujours. Les médecins étaient obligés de me panser, et si les voyageurs ne m'avaient pas retenu, je serais tombé sur la voie. Je n'avais pas besoin de demander de l'argent; les Compagnies venaient mel'onrir pour que je ne fasse pas de frais. J'employais mon argent à voyager, et non pas à m'amuser. J'avais des idées politiques que je voulais mettre à exécution. Sans doute j'ai eu tort~de tromper les Compagnies, maif, par momens, j'ai des idées de suicide. Je ne demande qu'une chose, c'est qu'on m'exile en pays étranger. D

Le tribunal, après un court délibéré, a condamné Beauvais à un an de prison et à 30 fr.. d'amende.

Lé Conseil municipal de Bordeaux a ratifié cette nuit le contrat passé entre M. Adolphe Berthier, administrateur du Crédit général français, et le maire de cette ville, relatif à t'emprunt de la ville de Bordeaux de 30 millions. Il

Aujourd'hui, à six heures du matin, le thermomètre centigrade de t'ingénieur Ducray-GheYaMer (Pont-Neuf) marquait 12 degrés 2/t0" au-dessus de zéro; à midi, 20 degrés 4/10" au-dpssus de zéro; à deux heures, 21 degrés 3/10"' au-dessus de zéro. Hauteur du baromètre à midi, 767"3, sacs correction..

VARIÉTÉS

C~~t)O~MC6 ÏM~Ï~ du prince <~ ~a~leyrand et du roi Louis ~F77Z pendant le Co~ de F~MMe, publiée avec préface, éclaircissemens et notes, par M. G. Pallain. 1 vol. m-8", chez Pion. Il y a bien des laçons de juger un livre et bien des manières de l'apprécier. Tout dépend du point de vue et du tour d'esprit. Ainsi, donnez la correspondance de TaHeyrand à un diplomate s'il est clairvoyant, il en tirera une doctrine, et. s'il est modeste, une leçon; à un historien, il y trouvera un sujet d'étude; à un curieux ou,à un lettré, il y* cherchera son plaisir et il essaiera de le faire partager à d'autres. Nous n'avons donc pas la prétention de reprendre ce qui a été fait et bien fait ici même à propos du livre dont noua parlons. Deux ~points cependant nous paraissent avoir été omis ou plutôt traités en passant dans le long et savant article de M. Paul Deschanel le jeu personnel de Talleyrand dans cette grande pièce diplomatique du Congrès de Vienne, et le mérite littéraire de sa correspondance avec le roi. Mettre ce rôle en lumière et cet intérêt en relief, voilà simplement ce que nous voudrions essayer.

i.

La tache de la diplomatie française au Congrès de Vienne était singulièrement délicate. Il fallut toute la légèreté de main de Talleyrand, toute l'habileté de ses démarches, toute la souplesse de son rare esprit, pour mener à bonne 6n ~ette négociation hérissée et tenir son personnage avec succès devant ce parterre de rois. L'introduction remarquable mise en tête du livre par M. Pallain nous aide d'ailleurs à bien comprendre ce rôle les notes souvent aussi curieuses que le livre même l'éclairent et l'expliquent fort à propos. On suit jour par jour la marche prudente, à la fois énergique et avisée, du «prince des diplomates.)) » On le voit aux prises avec les complications de toute sorte qui pouvaient déconcerter ses calculs, altérer son sang-froid, irriter son humeur, rebuter sa patience et, en fin de compte, nuire à sa gloire et à son pays. Un moins habile y eût échoué; il en triompha. Tant il est vrai que pour êtie, tôt ou tard, le maître des autres, l'important est de rester tout d'abord maître de poi.

Son maître lui-même, le roi Louis XVIII, se trouvait parfois, autant par sa situation et par son entourage en France que par ses vues ou ses préférences personnelles dans les affaires extérieures, gêner la liberté de son ministre et troubler les ressorts de sa laborieuse négociation. Comme Bonaparte, « ce grand a homme mal élevé a, avait apportésurle trône toutes les brutalités du parvenu, Louis XVIII avait ramené en France toutes les illusions d'un revenant. Il ne pouvait s'empêcher de reconnaître qu'il devait ce rétablissement miraculeux à l'Europe mais sa foi et son amourpropre étaient d'accord pour l'attribuer surtout à. la Providence, et sa reconnaissance envers Dieu n'était qu'une manière déguisée d'avouer ou de trahir aux souverains étrangers ses veltéités d'ingratitude. Il y a sans doute, cnpo!itique, des bienfaits si pesans que cehu qui les a reçus est toujours à la veille de les oublier; mais le bienfaiteur, en revanche, peut trouver naturel et utile de s'en souvenir. Or l'Europe ne voulait pas avoir affaire à un ingrat, et elle entendait rappeler à. Louis XVIII ses obligations. De même qu'il s'abusait peut-êtr~ sur les dispositions des coalisés, le roi de France se trompait encore, de bonne foi, sur les sentimensdeaonpenpie. Asesyeux,Iarestauration de son troue devait signifier pour la France la reprise légitime de ses destinées naturelles, et il ne manquait pas de gens autour de lui pour l'entretenir dans cette pensée. Il était cependant trop

éclairé et trop patriote pour ne pas sentir la fièvre d'humiliation qui agitait alors notre pays; mais il espérait endormir cette crise passagère, « dissiper ces nuages » et faire partager sa joie en la répandant. En un mot, il était rétabli, et il croyait l'Europe payée et la France heureuse. Autant l'ambition toujours inquiète de Bonaparte avait eQrayé Talleyrand, autant la noble et royale quiétude de Louis XVIII devait le surprendre à certaines heures, car, s'il n'y a pas de gens plus délicats à manier que les ambitieux, il n'y en a point de plus difficiles à contenter que les satisfaits.

L'empereur de Russie Alexandre 1"' n'était ni un ambitieux comme Bonaparte, ni un satisfait comme Louis XVIII, mais un chimérique, ce qui est pis. Il avait rêvé d'accaparer pour lui-même toute la Pologne, en donnant à la Prusse toute la Saxe, et il fallait le faire revenir de ce beau songe. Il y a toujours eu, d'ailleurs, dans la politique russe quelque chose d'énigmatique et de mystérieux dont le secret trompe ou inquiète les plus clairvoyans. Ce mystère perçait dans le caractère même et dans l'attitude d'Alexandre, « personnage théâtral, versatile et mys» tique, qui changeait de politique, d'al» liance et 'd'amitié suivant les fantaisies » de son imagination romanesque, sorte » de Napoléon slave qui surgissait sur » les ruines de l'empire napoléonien et » qui, âprèa avoir étonné les coalisés par » son libéralisme, devait, l'année sui» vante, se faire le promoteur de la M Sainte-Alliance (1). » Tantôt grave, sévère, <t peut-être un peu solennel », le front nuageux, la parole brève et impérieuse tantôt souple, fuyant et « dé» ployant toutes les ressources de l'esprit » le plus subtil », ses brusqueries étudiées et son savant manège faisaient de lui un adversaire dangereux, un ami peu sûr, avec lequel il était pénible de vivre, rare de s'entendre et difficile de négocier. Son rang même, sans couvrir ses défauts, les rendait plus intraitables. Il était en outre mécontent de Louis XVIII qui l'avait froissé, soit dans son orgueil personnel, soit dans son attachement prétendu pour les idées libérales il était également prévenu contre Talleyrand, après avoir été son admirateur. <( Talleyrand )), disait-il dès le début du Congrès, avec une irritation hautaine, « fait ici le ministre de Louis XIV. » Luimême, inconsciemment ou à dessein, faisait l'homme de l'histoire et jouait le rôle d'arbitre du monde avant de jouer celui d'élu du Seigneur, auquel la pieuse et mystique M* de Krùdener. se préparait déjà peut-être à l'initier. Il fallait donc, tout en ménageant son humeur, raisonner son libéralisme, le réveiller de ses chimères, borner son ambition, prévenir ou régler ses fantaisies et ramener, de gré ou de force, cette volonté capricieuse à un sentiment plus réel des nécessités présentes et à une notion plus étroite du droit commun.

A côté de ce souverain fantasque et subtil, M. de Metternich représentait une autre variété du politique: le glorieux. Une caricature du temps montre l'empereur Alexandre conduisant une grande ber)ine, le roi de Prusse faisant l'office de chasseur, l'empereur Napoléon suivant la voiture à pied et criant à l'empereur François: « Beau-père, beau-père, ils » m'ont mis dehors )' L'empereur d'Autriche, qui occupe l'intérieur de la voiture, met la tête à la portière et lui répond « Et moi dedans » M. de Metternich aurait pu figurer sur le dessin de ce coche politique autour duquel il bourdonna si activement. Seulement, le ministre autrichien eût pensé tenir plus de place et faire plus -de bruit. Parce que le grandpère de sa femme, M. de Kaunitz, avait été surnommé « le cocher de l'Europe », il croyait tenir encore les rênes du monde. Il avait accueilli Talleyrand, représentant d'un pays vaincu et d'une dynastie restaurée, avec une amitié un peu aigre et compatissante où perçait une nuance de protection. Il prenait avec lui cet air dégagé des gens heureux qui est comme l'insolence polie de leur bonne fortune. En homme sûr de lui et qui ne se pique de rien parce qu'il se juge supérieur à tout, il affectait de traiter les affaires les plus sérieuses avec une légèreté voulue et une aisance de bon ton dont Talleyrand néanmoins avait gardé le secret. Il y portait d'autres fois une certaine gravité ambitieuse, en diplomate chargé des intérêts les plus lourds et qui sent que l'équilibre européen ne tient qu'à lui. « M. de Metternich », écrit Talleyrand qui le )' connaissait, se sert perpétuellement du B mot de complications pour se tenir dans le a vague dont sa faible politique a besoin »; et ailleurs « Il se pique de donner à a tout l'impulsion et il la reçoit lui-même, M sans s'en douter. » Flatter son amourpropre sans qu'il le vît, et dominer sa faiblesse sans qu'il s'en doutât, voilà en effet ce qu'accomplit avec une habileté merveilleuse ce même Talleyrand, admis au Congrès de Vienne par complaisance, que M. de Metternich croyait éclipser, et qui l'e~aça.

Moins agité ou plutôt moins bruyant que M. de Metternich, le plénipotentiaire anglais lord Castlereagh était plus nerveux et plus indécis. Cachant ce trouble sous une apparence de flegme etcouvrant son indécision d'un voile de modestie, mesuré, poli, avec un ton doux, il ne donnait prise sur lui que par sa faiblesse. Mais la faiblesse est comme ces étoffes délicates qui se déchirent quand on les manietrop rudement, et'des personnesfaibles ? ne peuvent être sincères (2). x Lord Castlereagh n'était pas seulement timide, il était Anglais, c'est-à-dire éternellement préoccupé par cette double crainte de négliger les intérêts de l'Angleterre et d'avoir à répondre de ses actes au Parlement. De là, une conduite ambigu3 et malaisée, une politique égoïste et revê- che, moins soucieuse des principes que des résultats, et dépourvue de toute sincérité, même de cette sincérité diplomatique qui n'est '< qu'une fine dissimulae tion pour attirer à soi la conSance des a autres. M De là en6n une appréhension (t) M. G. PaUain. JX~McMow, xvn.

(~ La Rochefoucauld J~aMKNM~ CCCXYJH.

ombrageuse de ses voisins, qui leur commandait la réserve, quand elle ne leur inspirait pas l'éloignement. Joignez à cela qu'il était hostile aux Français, dont la défaite avait coûté si cher à son pays, et '< qu'il avait un grand fonds d'inclination » pour les Prussiens », comme pour des soldats qu'on a bien payés et qui, en récompense, se sont bien battus. L'abandon de la Pologne à la Russie et la cession de la Saxe à la Prusse lui paraissaient, pour le moment, des questions secondaires ou indifférentes, pourvu qu'enretour on fît à l'Angleterre des avantages commerciaux de premier ordre et que la France ne pût jamais devenir une puissancemaritime depremièregrandeur.Mais, d'autre part, l'ambition des Russes et les convoitises des Prussiens ne le laissaient pas sans inquiétude. Dicter une décision à cet indécis, l'attirer dans son jeu etl'attacher à sa cause, tels furent l'œuvre et le triomphe de Talleyrand, au point qu'on ne sait pas ce qu'il faut le plus admirer en lui de son adresse déliée dans l'emploi des moyens ou de son invariable ténacité dans la poursuite du résultat.

Avec l'ambassadeur de Prusse, M. de Hardenberg, la tâche était plus rude peutêtre, mais moins compliquée. Il s'agissait simplement alors de dire son fait au ministre prussien et de le « remettre à sa place », froidement. Mais comme M. de Hardenberg était sourd, et que d'ailleurs il ne voulait rien entendre, il fallait parler un peu haut; et comme il était brutal et emporté, la politesse envers lui n'était qu'une revanche de plus. a Le ministre de France x, disait M. de Humboldt qui écoutait au Congrès de Vienne pour M. de Hardenberg, <t se présente ici avec des » paroles assez nobles; mais, ou elles » cachent une arrière-pensée, ou il n'y a a rien derrière pour les soutenir. )) Quant à M. de Hardenberg lui-même, dès le prologue du Congrès, il avait fait, pour prendre un mot familier mais nécessaire, une véritable scène à TaIIeyrand. Laissons parler ici TaIIeyrand lui-même <t J'ai demandé, écrit-il, qu'à l'endroit où il était dit que l'ouverture formelle du Gongt~a serait ajournée au !< novembre, on ajoutât x Et sera faite conformément aux principes du » droit pub)ie. 0 A ces mots, il s'est élevé un tumulte dont on ne pourrait que difficilement se faire l'idée. M. de Hardenberg, debout, les poings sur la table, presque menaçant et criant, comme il est ordinaire à ceux qui sont affligés de la même infirmité que lui, proférait ces paroles entrecoupées a Non, » Monsieur, le droit pub)ic, c'est inutile, <. Pourquoi dire que nous agirons selon le droit public? Cela va sans dire. Je lui répondis que si cela allait bien sans le dire, cela irait encore mieux en le disant. M. de Humboldt criait « Que fait ici le droit public? a A quoi je répondis a Il fait que vous D y êtes (3). a

C'était répondre à une sortie par un principe et à un gros mot par un .grand mot. Talleyrand, du reste, réservait a.ux ministres prussiens d'autres surprises et devait encore infliger à la Prusse d'autres leçons.

Ayant en face de lui ou contre lui tant de personnages divers dont l'humeur ou les appétits pouvaient faire obstacle à ses desseins, sans parler des circonstances qui étaient pénibles, Talleyrand n'avait pour lui que son adresse. Il fut adroit dans toute la rigueur du terme et dans son sens le plus noble et le plus étendu. A l'égard de son maître, il suivit ou il sollicita ses instructions avec autant de tact que de loyauté. C'est une maxime du cardinal de Retz que « l'esprit dans les ') grandes affaires n'est rien sans le cœur. ? » Insister sur les qualités du cœur de Tal- leyrand pourrait sembler une naïveté ou un paradoxe, mais ne reconnaître et ne louer que son esprit serait peut-être une erreur ou une injustice. Informant le roi Louis XVIII, sans flatterie, des dispositions de l'Europe, l'éclairant, sans indiscrétion, surl'état etles sentimensde laFrance, il soutint à propos sa fermeté et il encouragea son libéralisme. Il avait d'ailleurs ce bon goût des gens habiles qui ont la fierté de leur mérite et qui en craignent pardessus tout l'ostentation. A l'endroit des souverains étrangers, il avait défini dès les premiers jours, très nettement et très sûrement, la ligne de conduite qu'il entendait suivre « Dans cette situation des choses où tant de passions fermen» tent et où tant de gens s'agitent en tous M sens, l'impétuosité et l'indolence sont M deux écueils qu'il me paraît également s nécessaire d'éviter. H Voilà pour la direction générale de sa politique. Dans le maniement des personnes, il sut prendre avec chacun les formes et le langage qui convenaient. Circonspect et ferme vis-à-vis d'Alexandre, il ne se laissa ni séduire ni intimider. Il avait mis une coquetterie habile a à être le moins posa sible sur son passage et à l'éviter, au» tant que cela pouvait se faire, sans » manquer a.ux bienséances. M H le força ainsi de venir à lui, « de l'attaquer le » premier », et il le mena peu à peu où il voulait. On lui a reproché d'avoir heurté M. de Metternich mais, outre l'antagonisme naturel à deux premiers-rôles, il y avait entre eux trop de différences pour qu'il n'y eût pas quelquefois des froissemens. Quant aux ministres d'Ai~gleterre et de Prusse, dont l'un comme nous avons vu, était timide., et l'autre violent, il tourna leurs défais à son avantage, en les corrigeant dMs la mesure nécessaire pour en proQ~r. Ajoutons qu'il portait en tout cela. cet air de grâce et de détachement et cette aisance de grand seigneur qui était son charme et sa distinction. En somme, à force de souplesse sans humilité, de finesse sans fourberie, d'énergie sans raideur, d'attention sans empressement, il tira des hommes et des choses le meilleur parti.. Le Congrès de Vienne aurait pu se tenir sans nous et contre nous. Tallevrand sauva la France de cette honte et lui épargna ce désastre. Relever de ses malheurs un pays vaincu et lui rendre aux yeux de tous, avec le sentiment de ses forces, la dignité de son nom, n'est-ce donc pas une tâche aussi noble et une œuvre aussi grande que de l'illustrer par des victoires souvent coûteuses et de l'étendre par des conquêtes toujours menacées ?

HENRI CHANTAVOME.

(~ ~M~6.)

~n<'4,p.3?


TTM&tfeo. Concerte. Comféremce*. Jardin zoologique d'acclimatation. Programme du concert du jeudi 30 juin, à trois heures

.SMA<M'<% ~a~ marche (SeIIenick) ouverture du DMM F~<z~M (Auber) andante et scherzo du Songe ~M/M nuit < (Mcndeissohn); Sous les ~aw~M, valse (A. Brousseau) ;,fantaisiesur Ot?'<:MjX(Ad. Adam); polka du ZM~œ (L. Mayeur) grande fantaisie sur FaM~i! (Amb. Thomas) Zae <S'<MM<~izmM (S. Schmitz).

Chef d'orchestre, L. Mayeur, de l'Opéra. e~E~EAU MORALE NATURELLC

6<SA~S~Ferrùpneuse, Acidulé, Nttrt:

Chlorose, Anémie et toutes tes Maladies provenant de t'appauvnssementdusang.CMtSttKerJK~f.testfë~MttM

~~it'MN-~E! PoaïeNNaetaVesste~

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CHANGES. PAPIER LONG. PAPIER COCRT. 5 <B ABRSt,8rd..207.&207t/42061/2à2063/4 Allemagne 122 à i22l/.t2t 7/8 &!22 1/8 S Vienne. 2i31/4à2133/4M3i/4&2!33/4 Barceione SOO.àMl.iOO.&SOt. Madrid. <99.àMO.499.àSOO. Lisbonne. S48.à.S49.S49.&8SO. St-P6tersb2M.à253.2S21/2&253. Kew-York.&& <<

Vatemrt se mé~eet~mt wne.

Londres. 2S23.&2S28. M22.&2S27.30/0 Beigique.. pair à 1/8 p. i/16 p. à 3/16 p.–31/2 ItaUe (lire). 1/2 p. à S/8 p. 3/8 p. à 1/4 p. –4 0/2 Italie (or).. pair à 1/8 b. pair à 1/8 p. –40/0 Suisse. t/16 p. & 1/8 p. i/l6 p. à 3/!6p.–31/0 M&'nÈMS D'OR ET D'ARGENT.

Orenbarro. 3 à 4 Souverains asAfgentenbarre al40 gtais. M 22 Quadruples es- Banknotes. 25 25 pagnots. M 50 Aigles d'Amérî–coTombienset que(20doU.).. t0360 mexicains. 81 Dollar. Ducats holl. et Guillaume .(20 autr. marks). 24 72 piastres Ferdin. –(K) marks). mexic. 4 67 Imper'" russes.. 20 67

EMsmpte & ta Banque de France 3 t/2. Intérêt de< avances < 0/0.

Bomntea étrtmgèrew.

MNDMS, le 28 juin. Consolidés 3 0~0 (deux heures), 100 11/16.

VIENNE, le 28 juin. Chemins de fer autrichiens, 363 Crédit mobilier, 354 80; Rente (argent) 77 60 Emprunt 1860, 131 SO 1864,

t75 SO. Change: sur Paris (à vue), 46 35; (à

trois mois), 46 30 sur Londres (à vue), in OS (à trois mois), 116 95.

BERMN, le 28 juin. 4 1/2 0/0, 105 60.

BOME, le 28 juin. 5 0/0 italien, 94 85; Pièce de 20 fr., 2008; Banque nationale, 1.110 Change: sur Paris, 98 84 1/2; sur Londres, 25 07

MADMD, le 28 juin. Intérieur 3 0/0, 25 82 1/2, Extérieur, 27-25 Billets hypothécaires (intét.), 103 20 Bons du Trésor, 102 8u. Change sur Londres. 48 35; sur Parts, 5 05

BMjxEujss, le 28 juin. –41/2 0/0 belge, 10S 1S Obligations méridionales, –Change sur Paris, 100 17.

Msw-TORH, le 28 juin. Funded Loan, 103 1/2; <876, H4 7/8 4 0/0 1877, in 3/4 New-YorkCentral, l4' Change sur Londres, 4 83 t/Z sur Paris, S 20

coNSTANnKopM. le 28 juin. Consolidés turcs

S 0/0, 18 37.

AMSTERDAM, la 28 juin. 2 1/2 0/0 Pays-Bas 66 3/4.

s&tNT-pËTERSMcnG, le 28 juin. Emprunt russe 1864. 2183/4; 1866, 219 .1873, 1874, 142 Actions des chemins russes, 273 Impériales. 8 U Escompte, 81/4.–Change: sur Londres, 24 15/32 sur Paris, 2 S8 1/2.

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4!! ..Banque franco-égyptienne. 860 85125 84750. ancour 85~80 855.. 845.. 8M75 855. 12S R~ S15..yoHures. 34ù..G.transàtIantiotM MO

4x Banque franco 8~ ni 25 841 5o flncouir 851~ ào 855 845 853 75 8.55 i 25 D: 10-, 4 0/0 103 *Voitures 340 Ce transatlantique 5'20

~B~uenaSo~ 44,0 fin cour 5:: ~U~ 3 0/0 555 5~ Obligations de eldemins lÀtt3 militaires

25 07 B~tnque nationale -anco-Mg(-rienne -isO -jùo Encouri J90 785 i D 10*3 3 0/0 113 de fer friineàoa. Magasin- généraux. 6'

~â~n- 618 75- ancour E:?ig.1863: 50 ~'L! 16 25 Union générale (Société l'j. 1375.. 1385 nncourl370..l395.. 1370 ..1390. 1362 50 27 5b D°d'-communales. 460. BoneaGuolma. 3~oas,coup.arr. S9..

M .Est.j.noveaibreISSO.840 845. ûncour 82875 830. 835. 5.. o' "°'° BourgosàGien. -v.at.

33 Est, j. novembre 1880 840 845 fin cour 828 75 830 83m~ 5 D~ 0 1. 5-, com. 3 0/0 dép. 515 94 B à Val ours étrang. «Uveroea.

SK .PaHs-Lyon-MéditeMamée.j.nov.l880.i840.t845.. 18M50 Ëncourt84750l84750 184125184250 1840.. 210 S"5°~P.1°" SIS. Est algérien. 37250'

40 .mdi,j.janv. 1881.1330 133750 50 1340 flncourl340 .I33S.. 1340. S.. ObLfonc!eresil877. 364. Estl852-54-M,SO/0. 610. (Autri h J 313 68 Nord, j.janv. 1881. 2)20 2110 2125 212760 ancour 2HO.. 2)30.. 2120-.2127 50 2)~0.. 1750 –Communales 1879. 45b g 0/0.~900 & 388SO"°~s) 313.~

M .Orléansj. cet. 1880. 1405.. 1400. Hncour 1400..1400.. 139750(400.. 1405. 5. -D''tout payé. 4M 75 3 0/0 nouv. 38950"u.Mch.conv_ 687/8

M Ouest, j.oct. 1880. 875 87125 nncour 880. Ol.foncieresl879. 454 ~Ardennes. 30/0. 392 ..Emprunt égyptien. SS M .Docks de Marseille. 7SO 755.. 75760 7SO Incour 67625 ".P'R~ ~S7 50 paris (g. ceinture). 390 .s (Extérieur). ~5.~ .C'g''des AUumettes chimiques.20. Bncour 42250 422. SbLaIg~O/b,r.àl9oa' L'Hérault, 3 0/0. 217 50 ~P~-Hongrois. 2~50 M .G°parisiennedugaz,j.oct.l8M. H.6S 1B60 ancourlS6750l570.. 1M5..1S70.. H65.. 5. D'd'bO/O.r.aMOû- !!16..LiUeàBéthmie. ~?~ .G'immobilière,.).janT. 1867. 20!t.f.f.t. ancour 1750 ~s.,). Lyon. 80/0. 123S. 30 .C'géRérste transatlantique. 6X0 620.. 625. Hncour 625 62250 625. 250 w~emM <MMua~re~ {Sa5, 3 0/0. 395.°°~ -? M .Messageries nationales, serv-mar. 833 75 Bncour ~ijïp.,tn/n <nf; Bourbonna.is,30/0. 397.°""8's6sRO/j 30 .C~gé~ des Voitures àP~is. 785. ancour 79750 ë~Daïra'Sameh" ~so~uphiné.30/0. 39.i..D°3 0/01877-73. 275.. M ÏS Canal maritime de Suez, j.janv. 1881..)S20 nncour l8M'182250 uo 1822 EO 5h~'T~~d'~nt'a Ko Genève (Lyon a). 396 ..R~ss ~867. 383.. M 47 D°DélégatM)ns. j.janv. 1881. M.-35.. 1040.nneour 1040 .103875 t040. 125 §bu~Cu~a60/f M-D-1857. 392. 40/OAutrichienorl876,40,'0.j.oct. 8lf€0 82t.. 82fSO.ancour 82. ë"~i~"5o~ ~Mediterranée.BO/O. 61875 ~~°.J~ Dette égyptianne unifiée-70/0. 387.. 387 Sb 388 389. ancour 38750 50 38875 3862!. 2, 250 nh~v~Fm~'n~' ~'M-D-'3 0/0. 405 50'P~s. M..Cheminsegyptiens. 497 50 Rnoour 460. 5~<F~ ~Fusion. 400 .Madrilene. 522.. .EspagM,30/OExtér.,j.juiU.t880.<261/41/25/81/2 fincom 263/16 R~<M? ~1866,30/0. 39150 .D~SO/0 Intérieur. ancour Russel862. ~3/4~ CM.ehe)!MiMéi<-&aSM<t. 60/0 Hongrois. l03f7590 90 .f.f. ancour .t. 10390 c"Victor-EMmanueL. S..ïtaIien,SO/0,j.ju:n.H8SO.94f.. 93f8580 94f 93f871/2 aBoour 942'< 942S 9390 9395 y, 939S npttpTnn~i'mn~ ~'Médoc,30/0. 270. Ch.RomaimsprivU. Do. pr.Bnc'd25 .a5C EmDo~oman~860"°~"M~30/0. 337..0M.autrich..l" 3M50

D' pr-Rno c, 9S30 .d25 25 9475 75 9510dM ~P Emp_ottomanl86a. 95. ~y

,l'Impruntrusse,lS77.Kmb.e')i37ans.9'!f.. 9SfM ..f. Ëncour 96; ~M' o.,M~Est,30/0. 375 ..D'SérieA. 368.. .Detteturque,50/0,j.janv. 1876. i6f9095 l7f.f. ancour 1682 ~~M" "Orléans,30/0. 40250 Badajoz,NO/0, 520.. 12 M Banque ottomane.j.janv. 1876. 671 2S 670. Cncour 675.. 67S 612 M 67375 67<25 250 ""Gr.-Centra!,1855.t. 397..Rodolphe. 509 50 ti!Cr6djtfoncier d'Autriche. 837 SO-S49 835. Bacour 840. 835.. 837 M 260 -Or'éansàCh&Ionsl" 274 SO Lombardes. M3M 0 M Jouissance Mobilier espagnol. j.janY.81 795 790 ancour 791 2S 786 25 785 1 25 iB~eiétés ff&nc&ttet! D" 2°. 240 D°nouveUes. 288 50 M.-SociétéautricMenne j.janv. 1881.800.. 79S.. 79625 ancour 800.. 800.. 795.. 79625 795.. 125 Actteme Q D'3'et4' 227 SO Nord doI'Ëspagne. 3S6.. 1S ..Lombard (Sud-AutricMen.t.j.aoy. 273.. 27625 Bncour 275 27375 27250 125 D'Rouen(Nord). 0°2' 338

8 Û. Nord-Ouest Autrichien, j.jui! 1880.<t.. ancour Caissem'desreports Ouest. 30/0. 393 ~umpelune. 333

1S..Nord de l'Espagne, act. de SOC fr. 637 M 6<0.. 630 63250 ancour 64250 635.. 640. 5.. farts da Panama.1SM-S4 S Û/0.Portugais. 33S..

M..Portugais, j.janv. 1881. R95. nncour 690. Crcditgen.&ançais.. 828 75 :Ia.vre SO/0.romains. 37750

~om~tns. 153 .gancour. 1SO- Jouissance Suez-fRouen 5 0/0.saragosso. 338 73

.Sara~osse (Madrid &),j.janv.l8SI. 673 7S 575.. S77EO 580 .BDncour 57625 580.. !!75.. 5 D* Délégations. 3'iO..)Ouest-Aigéricn. 3'7SOAsturifs. IS .SRT)cour D* Est. 340.Picardie. 385 Andalous.

TMBTNAL M OMtMNMB DZ IA Smax. ~éeÏM~Manx Ae faHUtee

2)!t2!!j'MM.

BMssET, boulanger, rue Saint-Lazare, t8. S. pr., M. Bégis, boulevard de Sebastopol. i6. pEUADAUD, ancien quincaIHier, actuellement restaurateur, rue Monsieur-Ie-Prince, 46. S. pr., M. Mauger, boulevard de Sébastopol, 99. .DM 2~ y«tM.

FERREZ, négociant en fromages de Gruyère, à Charenton, quai des Carrières, 43. Syndic provisoire, M. Sarazin, rue de Rivoli, 39.

faMte~t!<t!M de Btfwttt~eo

du26juui.

M. Boissicat, professeur, boulevard des Inva-

lides, M, et M"' Siou, même maison.

M. Doynel, comte de Saint-Quentin, propriétaire, à Garcelles, et M"° Liégeard, rue de Marignan. 2t. M. de Penalver, comte de Penalver, attaché d'ambassade, rue de Berri, 19, etM"" Maria de las Mercedès Concepcion de los Angelos Zamora, boulevard Haussmann, 1S3. M. Bredmestre, propriétaire, à Giromagny, et M"° Valot, rue du Rocher, 20. M. Blanchard, notaire, à Marcoussis, et M"' Arlot, rue de Constantimople. 3t. M. Roux, propriétaire, rue de Rome, 72, et M"' Michallet, rue Saint-Placide, 18. M. Koch, avocat, boulevard Malesherbes, 9&, et M"° Rodrigues rue Galilée, 42.

M. AIIard. sous-lieutenant au 130' de ligne, caserne Reuilly,et M"'Co]le, avenueTrudaine,10. M. Filiol de Raymond, employé, rue de la Chaussée-d'Antin, 38, et M"" Bouscarrat, professeur, rue Jacob, 19. M. Lenormand. compositeur de musique, rue de Douai, 56, etM"'Jouvet. à Vire. M. Ginot, propriétaire, boulevard Haussmann, 50, et M"' Hill, à Pau. M. Gandolle, architecte, rue Navarin, 7, et M"° Lepage, même maison.

M. Lequier, lieutenant au S3' de ligne, à Tarbes~ et M"' Griffeuille, propriétaire, boulevard de Magenta. 88. M. Baudier, homme de lettres, à 'Vincennes, et M.Hammerer, rue Saint-Maur.2t9. M. Revest, propriétaire, rue Oberkampf, l2i, et M"' Huget, rue d'Angoutême, 21. M. Vignot, propriétaire, rue du Faubourg-du-TempIe, 38, et M"' Lerondeau, boulevard d'Italie, 21. M. Berton, négociant, avenue du Maine, 41, et M"° Spinner, boulevard de Sébastopol, S4. M. Jamin, négociant, rue Brézin,l5,etM"v°Rémy, rue Chanez, il.

M. Le Roy. armateur, rue Molitor, 32, et M"' Granjus, villa Monitor, 10. M. Durier, négociant, rue de Passy, 47, et M"' Richaud, à Montbard.

M. Legrand, artiste peintre, rue Laugier, 7S, et M"° Roberts, même maison. M. Robillot, propriétaire, à Forgebas, et M"' Thibaudat, rue de Rome, 109.

M. Guyot, artiste peintre, rue des Abbosses,38, et M"" Damé, même maison. M. Gratier, rentier. rue Labat, 38, et M"' Mathieu, rue des Bernardins, 28.

M. Vialard, marchand de charbon, rue des Maraîchers. 69. et M"' Valadier, même maison. M. Peyrand, directeur financier, rue des Envierges, S6, et M°" v Payraud, avenue Montaigne, 27. M. Baumann, pianiste, rue de la Mare, 3t bis, etM"°Lejeune,impasseduMaine,18.

Béc&e. .MtMMHoM <~w 26 ~h

M. Bourget. 62 ans, rue Saint-Honoré, 201. M. Guillemin, 19 ans, rue d'Aboukir, 26. M. Carlier, S8 ans, rue de Grammont, 4. M. Dron, 51 ans, rue des Petits-Carreaux, 26. M. Prudent, S2 ans, rue Beauregard, 41. M. Cmbret, 44 ans, rue de Montmorency. M. Marie, SO ans, rue Castex, 3.

M. Loyauté, 33 ans, rue Pavée, 17.

M. Guillemant, 64 ans, boul. Saint-Miche!, 3. M"' Billan. 46 ans, rue-de la Harpe, 3. M°" veuve Rezé, ~9 ans, rue de Poissy, 24. M. Beaumont, 48 ans, rue du Dragon, 6. M"* Renard, 2t ans, rue des Saints-Pères, 1. M. Lardoin. 34 ans, rue Guisarde, l!i.

M"' Schreilier. 50 ans, passage Dauphine, 13. M. Maguet. 35 ans, rue Visconti, 4.

M*'° Meurine, C6 ans, rue du Cherche-Midi, 73. M. Aldevert, 65 ans, rue Pérignon, 22. M. Beaucaire, dit Rigaut, 41 ans, rue Oudinot, 19. M"' Congy, 18 ans, rue de Courcelles, S3. M°" veuve Denis, 71 ans, Faub.-Saint-Donis, 200. M°" veuve VariUon, 74 ans, rue de Metz, 8. M*veuve Malherbes, 81 ans, boul. deMagen'a,73. M. Souliat. 37 ans, rue des Taillandiers, 13. M. Cote, 50 ans, rue Renault, 5.

M°" veuve Lhermitte, 82 ans, b. Rich.-Lenoir, 92. M°"DapueIin, 44 ans, rue Sedaine, 28. M. Vaillant, 72 ans, cours de Vincennes, 50. M. Alavoine, 74 ans, avenue de Saint-Mandé, E6. M'°" veuve Seveno, 76 ans, rue Clisson, 16.

M. Brunet, 52 ans, avenue d'Italie, 52. M' veuve Javerzac, 65 ans, rue du Gaz, 6. M"' L~ Dour, 35 ans, rue Méchain, 2l. M. Rœux, 40 ans, rue Cels. 5.

M. Tresal, 61 ans, rue de l'Annonciation, 2t. M. Fayaud, 17 ans, rue de Longchamp, 74. M. Lamon, 26 ans, rue Nollet, 55.

M. Ratet, 20 ans, rue Lévis, 54.

M. Roux. Si ans, rue Saineuve, 27.

M. Beaumesnil, 25 ans, rue Myrrha, 89. M"' Prudhomme, 12 ans, rue André-del-Sarte, 19. M. LeUèvre. 64 ans, rue d'Oran, 16.

M.°" Carrière. 40 ans, rue de Chartres, 8. M. DeBonnet. 40 ans, rue Championnet, 233. M. Quilliet, 36 ans, rue Germain-Pilon, 9. M"' Rossât, 10 ans, rue Véron, 36.

M"' Jobert, 29 ans, rue Ordener, 34.

M. Bouttier, 50 ans, rue de l'Ourcq, 58. M. Harais. 37 ans, rue de Flandre, 32. M"" veuve Souchon, 56 ans, rue de Bagnolet, 122. M*" veuve Carbon, 66 ans, rue Saint-Blaise, 60. M"° Pignard-Péguet. 19 ans, r. des Couronnes, 44. M. Viard, 68 ans, rue Ramponneau, 27.

SPECTACLES DC 50 JUIN

Fr<Mtc~<. Le Feu au couvent, la Vraie farce de Maître Pathelin.

Opéra CtMNtqtM. Les Contes d'Hoffmann. <SymtMee. M°" de Chamblay, le Chapeau d'un horloger.

VM~evtUe. Un Voyage d'agrément. Ch&ietet 7 h. 3/4. Michel StrogoC. M<t<i<mo (Htstoriqu9). La Cellule ?. fefie-Stttmt-Nfft~h!. Le Prêtre. AmMgot. Robert Macaire.

CMteaa-d EM. 8 h. La Traviata. f&!a!e Reyttt Clôture.

B~Me* B<F<ncatMtt<)met. 8 h. Les Mousquetaires au couvent.

Béjazet. Nos belles petites.

MonTeantéx. 81/2. La Boite à Bibi. FMttttttee-B~M-MeMMeB. '? h. 3/4. Les Vacances de Beautendon, Plus de têtes chauves. Ctnmy. Les Cloches de Corneville. Athénée. Monsieur.

WeMett-NB(M-my. L'Ile des Vierges. Bt<mfTes <!a Mefd. Jenny l'ouvrière. BMoMMte. Concert-spectacle tous les soirs. tBobert-Bem~ïn. 8 h. </4. Magie, physique, preetidigitation.

Hippodrente. Tous les soirs à 8 heures i/Z. Représentation supplémentaire, à 3 heures, les jeudis, dimanches et fêtes.

Ctrque d'été (Champs-Elysées). Tous les soirs, à 8 h. ~2, exercices équestres.

Cirqae Fernando. 8 h. Spectacle varié. Comcert BeMeMèvre (Ch.-Elysëes). Tous les soirs concert-promenade. Prix d'entrée, 1 f. Les mardi et vendredi, grande fête.

S&Me Beethoven. Les mardis, jeudis, samedis, bal de nuit à U heures.

Jfardtn M&btHe. Tous les soirs Concert et Bal. Mercredis et samedis, grandes fêtes. Salon couvert en cas de mauvais temps.

Z'~attM~W-~Mt, MARS.

Imprimeria du ~bM~M~ ~M jO~att, 17, rua des Pr&tres-Saint-Germain-l'Auxen'ois.

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LE 6 JUILLET i88i

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LE 9 JUILLET 1881

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Les MKNMMMM ~!M' lesquels il M'y <MM'< pas CM ~MC/i~M ne NM'OM< pas remis en M)t<<. D'autres adjudications d'immeubles situés à Paris et à Marseille auront lieu pendant le mois de juillet.

Pour tous les renseignemens, s'adresser au siège de la liquidation, 10, boulevard Malesherbes chez M' BENOisT, avoué. 4. avenue de l'Opéra. Paris; M' cmy, avoué, 15, r. Richelieu, Paris. nnnn)B~T~ à Paris, 52 &M, r. du Four-St-Germain, ntuf Rev. net 12,500 fr., etaujt"'juillet 1888 14,300 fr. M. àpx 190,000 fr. A adj. s' une ench., en la en. des notaires de Paris, le 5 juillet 1881, par M' BEMEON, notaire, avenue de l'Opéra, 4.

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En raison des décrets des 29 octobre 187b et 4 mai 1876, rendus en exécution du traité conclu à Berne pour la création d'une Union générale des Postes, le prix des abonnemens au ~o~M! ~M 2M~ est modifié ainsi qu'U suit pour les pays ci-après désignés

–j-

MOM. ttON. AN.

Allemagne et Héligoland, An- triche-Hongrie, Belgique, Da.

nemark, Islande et Ses Feroë,

Egypte, Nubie et Soudan,

Espagne, îles Baléares, îles

Canaries, établissomens es-

pagnols de la côte septentrio-

nale d'AMque, Grande-Bre-

tagne, Gibraltar et Malte,

Grece et îles Ioniennes. Italie

et Saint-Marin, Luxembourg,

Maroc, Monténégro. Norwéce,\ 2 1 Soi

Pays-Bas, Portugal, Madère M 42 M et Açores, Roumanie, Russie

d'Europe et d'Asie, grand-

duché de Finlande, Serbie, t

Suède, Suisse, Turquie d'Eu-

rope et d'Asie, Perse (voie de

Russie ou de Turquie), Colo- nies françaises, sans excep- 1

tion, Etats-Ums de l'Amé- i!

rique du Nord, Canada et

Terre-NeuTO.

Colonies néerlandaises et danot-\ ) t ses, sans exception; colonies } portugaises (moins Madère et Açores); colonies espagnoles

(autres que celles dé & cSte

septentrionale d'AMque); co-

lonies anglaises ci-après Inde

britannique (Aden. Hindous-

tan et Birmanie), Cèylan, 6ta-

blissemens du Détroit (Sin- i

gapore, Penang, 'Wellesley et

Malacca), Laboan. Hong- n.

Kong, Maurice, Seychelles/ et dépendances, Bermudes, C

Guyane anglaise Jamaïque, ttl,

Trinité, Japon, Brésil, répu-

blique Argentine, Mexique,

Honduras, Pérou, Salvador,

Uruguay, Liberia, Perse (voie

de linde britannique), Chine

(voie de Suez). Guadure, Mas-

cate, Zanzibar, Mandatay,

Easchmir. Ladakh, Caboul

(voie de l'Inde britannique)..

Colonies et établissemans an-\

glais de la côte occidentale et j

méridionale d'Afrique, îles! n~ < i08 Ascension et Sainte-Hélène, [ <'< 108 cap de Bonne-Espérance,~

Amérique du Nord, Antilles.

Nouvelle Galios-du-Sud et Nou-

velle-Zélande, colonies et éta-

blissemens anglais d'Asie et

d'Australie, Paraguay, Amé-

rique du Centre, Haïti et 30 60 <20 S<unt-Domingue, Nouvelle-

Grenade, îles Sandwich, Ve-

.nozuela, Mozambique, Ca-

&erie,Annam,Siam.

BoliTia. Chili, Equateur. 1 36 ~2 i~

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Prix 12 francs.

CEMMEMtLLES d'Argent

1888et1S69

~e 3 0/U a monté do 12 1/2, à 85 u-. 95 c. La S 0/0 a baissé de 2 c. 1/2, à H 9 fr. 17 C..1/2. Le 3 0/0 amortissable a monte de 10 c. à 88 fr.

Le 3 0/0 amortissable nouveau a monté de 12 c. 1/2, à86fr.80c.

Les fonds publics ferment un peu mieux, excepté le 5 0/0 qu'on tourmente beaucoup. Dans quel sens? Les coulissiers petites gens se plaignent de ce que !es gros veulent se faire abandonner tes primes. Les échelliers ordinaires ont trouvé doa imitateurs qui ne font pas partie du CM~MM~ecM~.

Les banquiers proctament l'argent cher. Je me suis enquia auprès de beaucoup d'entre eux. I)s ont été unanimes, 7 à 7 1/2 0/0. C'est donc vrai.

Comment en serait-il autrement, a ajouté un courtier très bien placé, la place de Paris a acheté tout le mois?

Remarque d'un homme attentif Chaque mois le taux de l'argent à la Bourse monte dei/20/0.

Réflexion consolante! Mais est-ce que la cherté de l'argent ne jouit pas de son reste pour le moment. Juillet à de l'argent, attendons le 1~ juillet.

Plusieurs journaux ont récemment parlé de nouveau du remboursement de la Dette de la Compagnie des chemins de fer du Midi envers l'Etat, au moy~n de l'émission d'obligations de la Compagnie, et ont attribué au Conseil d'administration une opinion favorable à cette opération.

Il paraît que ces suppositions ne sont pas fondées.

Aucune circonstance nouvelle n'est venue modifier sur cette question l'opinion que le conseil d'administration a exposée & l'assemblée générale des actionnaires il y a quelques semaines à peine, et qui a été unanimement approuvée.

Le Londres, 28.26 1/2.

Roubles 256, ferme..

Argent sur place, serré. La fin du mois IaborieuRe.

L'Union générale, 27 fr. 50 c. de hausse. Je parierais que cette valeur a le don d'attirer tous les mois quelques vendeurs à découvert. Quand arrive la liquidation, ils songent à se racheter.

Les nouvelles d'Algérie roulent sur les divisions des sectes musulmanes. Elles ont le même amour du butin.

Le Crédit lyonnais a remonté de 5 fr.. à 963 fr. 75 c.

L& Banque russe-française s'est approchée df 600 f< Elle reste à 597 fr. 50 c., après 890 fr. Bons achats, à notre connaissance. Nous ne craignons pas do nous répéter Banque russe-française, Banque hellénique, prospérité naissante.

La hausse des Actions du Nord continue, 17 fr. de plus, 2,127 fr.

Les Actions des autres lignes, plus faibles. Quatre heures. S 0/0. 119 fr. 20 c.

JULES PATON.