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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1876-03-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 16 mars 1876

Description : 1876/03/16.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k459660d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PARIS

Mercredi is MARS

La journée d'hier. a été bonne pour le gouvernement, bonne aussi pour le Parlement et pour la nation. Nous le disons avec une entière assurance, la déclaration ministérielle du 14 mars marquera de lamanière la plus heureuse le régime nouveau sous lequel la France est désormais appelée à vivre. Et il faut bien que ce sentiment que nous exprimons soit profondément vrai, puisqu'il se traduit chez les organes de l'opinion les plus opposés, aussi bien chez les plus tièdes amis des institutions républicaines que chez leurs plus fèrvens adeptes. C'est qu'en effet personne ne peut méconnaître la franchise et la fermeté des paroles prononcées- par M. le président du conseil au nom du gouvernement. Rien n'est plus approprié au tempérament de notre pays comme au caractère de notre esprit que la clarté des situations et la netteté du langage. Quelque sagacité que nous puissions avoir pour lire, quand il le faut, entre les lignes, nous n'aimons guère les réticences, les circonlocutions, les faux-fuyans. On se rappelle quelle déception, pour ne pas dire x quel malaise causa, l'an dernier, la fameuse circulaire dans laquelle M Buffet traçait le programme du cabinet du 10 mars 1875 Onysentait une hostilité secrète contre la République et les républicains. Celle du 14 mars 1876 se distingue au contraire par l'affirmation énergique et loyale du principe sur lequel repose la Constitution. Non content de proclamer son titre .et sa qualité, le gouvernement se glorifie de son origine; il publie avec un juste ̃orgueil que le pouvoir n'en saurait avoir une plus haute dans nos sociétés modernes, et qu'ainsi nulle autorité n'est plus légitimement établie que la sienne. On pourrait croire que des déclarations aussi précises et d'un caractère aussi constitutionnel auraient dû avoir le don de rendre la République française plus confiante, ou, si l'on veut, afin de mieux marquer la nuance, un peu moins défiante. Elle ne peut cependant se défendre d'un sentiment mauvaise humeur auquel elle donne, en quatre grandes colonnes, une large satisfactioa. Elle avait critiqué la composition du ministère; elle critique aussi son programme, qu'elle trouve «partiel, restreint, médiocre, sans vues d'avenir, sans initiative, présenté avec mollesse, indécision, obscurité, ambiguïté, et de manière à laissér place à tous les reculs en arrière, à toutes les duplicités, à toutes les équivoques. Elle en déplore le caractère funeste. »

Ce seul mot suffirait sans ce torrent d'injures. ̃Elle va même jusqu'à prédire aux nouveaux ministres le sort du chef du cabinet du 10 mars. Parlant de la chute de M. Buffet, elle s'exprime ainsi à leur égard « Ils » n'ont pas, dit-elle, assez médité cette » grande leçon; ils ont cru possible de » substituer leurs vues à celles du pays » ils persévèrent dans une politique con- j » damnée par l'expérience. C'est par là » que le cabinet sera attaqué; c'est par là » qu'il périra. »

Nous espérons fermement que 1 avenir ( démentira ce fâcheux horoscope et que C les gens que tue si lestement notre confrère se porteront longtemps encore à J merveille. Hâtons-nous toutefois de dire que ta Rèpiiblique française est complètement isolée sur le terrain où elle s'est placée. Les journaux radicaux eux-mêmes, < entre autres le Rappel, et même de plus intransigeans que ce dernier, rendent jus- tice à la déclaration ministérielle. Sans i doute ils y font de sérieuses objections; e ils y signalent des lacunes, regrettables à J leur avis; mais, pour employer les ex- < pressions de cette dernière feuille, ils y voient « un engagement libre et so» lennel de respecter, de protéger et de » développer sans cesse, dans les limites » tracées par la loi, le principe de nos » institutions républicaines; » N'est-il pas J y.rai qu'on ne saurait rien demander de l plus au gouvernement, ni faire de ses intentions et de son langage un plus bel t éloge? 1 I

Les nouvelles qui nous arrivent depuis quelques jours delà péninsule, du Bakkan et des provinces danubiennes ne sont pas aussi satisfaisantes qu'il était permis de le désirer et qu'on serait en droit de l'attendre. Ainsi, d'après un télégramme de Belgrade, en date du 13 mars, l'excitation belliqueuse qui. s'était calmée à la suite des assurances pacifiques données récemment par le prince Milan au prince de Wrede, envoyé en jnission auprès du gouvernement serbe, paraîtrait se ranimer. Le parti de la o-uerre exercerait une pression con- sidérable sur le prince, et l'on va jusqu'à prétendre nouvelle qui rie doit être acceptée que sous toutes réserves que des ordres ont été donnés pour que la milice nationale se tînt prête à marcher au premier signal On a ljeu toutefois d'espérer que les conseils de }a prudence finiront par l'emporter et que la Servie ne se précipitera pas aveuglément dans des aventures qui pourraient tourner à son détriment, L/arrestation de Liubibratich et de quelques autres chefs jmportans de l'insurrection produira sans doute à Belgrade un heureux effet et calmera l'ardeur guerrière du parti national et révolutionnaire.

BOURSE i)E PARIS

Clôture le 14. le 13. Hausse ««lue 3 O/O

Comptant 66 80 66 85 3 Fin cour. 66*80 66 90 10 4 1/2. 0/9

Comptant 94 so 95 ,$o. 5O/O

Comptant 104 12 i 1 104 25 12 1,2 Fn cour. 104 10 104 25 15 .•

PETITE BOURSE DU SOTR.

Emprunt 5 0/0. 104 fr. 35, 37 1/2, 28-3/4, 30. 50/0turc, ( n fr. 55, 50.

Oblig. égyptiennes. 320 fr., 318 fr. 75, 319 fr.

Télégraphie privée.

(Service de l'agence Havas.)

Raguse, le 15 mars.

Le nouveau gouverneur de l'Herzégovine, Wassa-Effeudi, et le consul Hohves, commissaire anglais, sont arrivés ici par le vapeur hfessiue,-do la Compagnie du Lloyd. Madrid, le 14 mars.

M. Moyano, du parti modéré, combat la révolution de 1868. Il défend la reine Isabelle II.

M. Orovio répond à M. Moyano que, si la reine-mère eût été attaquée, les ministres et les députés de la majorité l'auraient défendue. Le ministre des affaires étrangères confirme les paroles de M. Orovio. Il envoie un souvenir respectueux à la reine-mère.

M. Sagasta prend la parole.

On croit que les séances de nuit commenceront aujourd'hui.

V 'Impartial croit savoir que. M. Salaveriïa présentera le projet de budget à la fin de la semaine prochaine.

Saint-Sébastien, le 15 mars.

Malgré l'activité déployée par la Compagnie du chemin de fer du Nord, la circulation des trains ne pourra pas être rétablie avant le 15 avril.

Les services publies sont complètement rétablis en Guipuzcoa.

Le roi est arrivé à Santander par la voie de

terre. Le stationnaire de la marine de guerre française l'Oriflamme est allé à Saint-Jean- de-Luz. Lisbonne, le 15 mars.

Le Diarfo Goveruo (journal officiel) publie un décret nommant M. Minghetti, premier ministre d'Italie, grand-croix de l'Ordre de la Tour-et-de-1'Epée.

On prépare le palais royal de Carrancas pour le prince de Galles, dans le cas où, à son retour des Indes, il s'arrêterait en Portugal. Londres; le 18 mars.

Le Times puhlio la dépêche suivante, en date de Philadelphie le 14 mars

« La Chambre des Représentans a repoussé une motion présentée par le parti républicain, et tendante à'déclarer que les Etats-Unis sont une nation et non pas une Confédération. » Elle a, par contre, adopté par 150 voix contre 42, une résolution proposée par les démocrates et déclarant

« 1° Que le gouvernement des Etats-Unis est une Union fédérale munie de pouvoirs définis par la Constitution;

» 2° Que le gouvernement local des différens Etats est nécessaire pour la conservation des libertés;

»Que la doctrine de sécession, contraire à l'union perpétuelle, doit être regardée comme n'existant plus depuis la dernière

guerre. »•

guerre. New- York, le 15 mars

Le candidat républicain a été élu gouver- neur du New-Hampshire. La majorité des membres de-la Législature de cet Etat est également républicaine. Le Caire, le 14 mars.

Le duc Alexis de Russie est arrivé. 11 a été i reçu à la gare par le khédive.

Hier 14 mars, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du roi Victor-Emmanuel, le ministre d'Italie a reçu à dîner le président du conseil, le ministre des affaires étrangères, les ministresde la guerre et des finances, Mmo Léon Say, les ambassadeurs accrédités à Paris, Mmo la comtesse Apponyi, Mmo la princesse de Hohénlohe, Mm0 la marquise de Molins et le personnel de la légation et du consulat d'Italie-, {Correspondance ffavas.)

Service de naît..

Vienne, le 13 mars,,

VAbendpost, organe semi-officiel, parlant de la déclaration ministérielle -lue hier aux Chambres françaises, dit

« Ce document, qui respire autant la fermeté que la modération, autant l'esprit constitutionnel que les sentimens conservateurs, ne peut produire que le meilleur effet. » Le passage relatif aux rapports de la France avec Téxiérieur rencontrera un assentiment absolu. C'est un programme de* paix complet sans réserves, et la manière.fine et spirituelle avec laquelle est traitée }a situation de la France* vis-à-vis des questions pendantes en Orient, ainsi que le paragraphe relatif à la fin de la guerre civile en Espagne, sont une nouvelle preuve de l'habile direction donnée à la politique française par l'éminent homme d'Etat à qui le maréchal de MaG-Mahon a confié Ja direction des relations

étrangères. »

étrangéres, » Rome, le 15 mars.

M. Paul de Broutelles, attaché à la légation de France, est mort d'une fièvre typhoïde. Le cardinal Antonelli a demandé au cardinal de Sainl>-Marc, archevêque Rennes, s'il pouvait se trouver à Rome lundi pour assister au Consistoire. ]gn cas de réponse j négative, le Consistoire serait ajourné au 3 avril.

Madrid, 13 mars.

La Gacela de Madrid publie un discours prononcé au Congrès par le ministre des affaires, étrangères, au sujet des relations du gpuveriiemenf espagnol ayee }e .Sajnt-cSiége. Dans ce discours, le ministre exprime sa confiance dans la sagesse du Saint-Père et dans sa bienveillance envers l'Espagne. Il espère que la Providence empêchera un divorce entre l'Espagne, nation éminemment catholique, et le chef commun des fidèles. ÏJanf la mèmp sénnpedu -Congrès, M. Sagasta a défendu la réyolution de 18Q8. lïïmparcial croit que le projet de ûonstj.t.utiOB sei!a présenté aux Chambres mercredi.

Montevideo, le 14 mars.

Le général Latorre, nouveau chef du gouvernement de l'Uruguay, a envoyé au baron de Cotegipe, ministre des affaires étrangères de l'empire brésilien, une dépêche dans laquelle il assure qu'il attache un intérêt spécial au maintien des bonnes relations entre l'Uruguay et le Brésil. `

L'agence télégraphique russe nous transmet la dépêche suivante

Saint-Pétersbourg, le 14 mars, 1 h. matin. L'envoyé japonais en Corée, Konroda, est de retour au Japon, après la conclusion du traité.

Le duc d'Edimbourg retournera à Londres le 3 avril. Il se rencontrera peut-être à Lisbonne avec le prince .de Galles, lequel a quitté aujourd'hui Bombay.

L est pourtant quelque chose que de s'appeler la reine de la Grande-Bretagne, de régner sur le peuple le plus actif, le plus entreprenant et le plus entrepreneur, et surtout le plus riche du globe', d'être la souveraine de 200 millions (de sujets dans l'extrême Orient, et Ja suzeraine de je ne sais combien de millions d'hommes dans l'extrême Occident, d'être la maîtresse des mers et de pouvoir dire Rule, Britannia, nie tlie waves; eh bien! ce n'est pas assez, et la reine d'Angleterre veut se faire appeler impératrice Nous nous hâtons de dire qu'il ne s'agit point d'une question internationale, et que c'est une affaire d'étiquette aussi inoffensive que le serait une décoration. La reine d'Angleterre peut prendre tous les titres qu'elle voudra, cela ne regarde que son peuple et ses propres sujets. C'est donc à un point de vue purement philosophique que nous observons cette singulière fantaisie. De quel côté vien1>elle? Est-ce la reine qui, en lisant les relations duvoyagevde son fils dans l'Inde, a désiré en perpétuer le sonvenir, ou bien •est-ce l'imagination orientale de Sidonia qui a conçu ce décor fantastique? Nous n'en savons rien. Nous inclinerions à croire que M. Disraeli, avec la facilité naturelle à un ministre et à un sceptique, a voulu simplement complaire à sa souveraine et se prêter bénévolement à un caprice que. lui-même trouvait assez puéril.

̃ Nous devons dire que cet acte de courtisan n'a pas eu le moindre succès dans le public anglais, et en ce moment-ci le sort de cette étrange proposition nous paraît très compromis. Les Anglais sont Anglais avant tout, c'est leur force. Nous nous rappelons qu'un jour le maréchal Sébastiani dit à la tribune de la Chambre des Députés « Si je n'étais pas Français, je voudrais être Anglais. » Et un Anglais répondit le lendemain en disant « Et moi, si je n'étais pas Anglais, je voudrais être Anglais. » Nos voisins paraissent donc assez ennuyés d'avoir à discuter de pareilles questions. Ils aiment leur histoire, ils tiennent à leurs traditions, ils conservent jusqu'à leurs cérémonies même quand elles sont ridicules; ils aiment mieux garder des lords-maires que de se donner des empereurs. Ils disent qu'ils préfèrent le titre de reine d'Angleterre à celui d'impératrice de pacotille, et qu'ils ne veulent pas des empereurs de ruolz. Le seul prétexte que cet infortuné M. Disraeli ait pu avancer pour justifier la demande qu'il faisait au nom de la reine, c'est que les princes indiens brûlaient du désir d'avoir une impératrice, Pour dire vrai, il a fait rire toutel'Angleterre. Les hommes qui avaient pratiqué l'Inde lui ont répondu que ces nombreux princes à diamans ne faisaient pas la moindre distinction entre une reine et une impératrice, qu'ils traduiraient les deux titres par le même mot, et qu'alors il était plus classique de donner à la reine Victoria le titre de padischah. Voilà une nouvelle acquisition pour Burké's Peerage

et pour l'Almanach de "Gotha

On a beaucoup critiqué M. Lowe, l'ancien, ministre, d'avoir osé dire que l'Angleterre avait failli perdre la domination de l'Inderil y a vingt ans, et qu'elle pouvait la perdre ua jour, Alors 'à quoi servirait le titre d'impératrice ou d'empereur de l'Inde ? M. Lowe était cependant l'interprète et l'expression du sens commun. | II n'y a pas ,plus de soixante-dix ans que les rois d'Angleterre portaient encore le titre de rois de France; George III s'appelait roi d'Angleterre et de France. Si nous ne nous trompons, le roi de Sardaigne, aujourd'hui roi d'Italie, s'appelait encore roi de Chypre et de Jérusalem. Quelles belles couronnes de papier peint Les Anglais nous regardent- toujours pomme un peuple frivole., alternant entre les révolutions et les joujoux; mais, quand ils se lancent dans la foire aux vanités, il n'y a pas d'hommes qui soient plus grands enfans. Toutefois, ils ont eu, dans cette occasion, le sens du ridicule, et nous croyons, que le nouveau, titre a,ura. c]e la peine à seïaire accepter. Ce pauvre M. Disraeli paraît très embarrassé de cet enfant" qu'on lui amis sur les bras; ce qu'il a de mieux à faire, c'est de le mettre sous la table, et de l'y laisser.

JqfïN LE41QINNE,

Quels avantages offre à nos Caisses d'épargne le décret du 23 août 1875, qui met à leur disposition, comme auxiliaires, un certain, nombre de perceptions des cpnrtrihutions directe^ et recettes, des postes?

Nous n'avons pas à rappeler ici coîàbien nos ouvriers seront mieux §ervis dans leurs opérations d'épargne par ces succursales établies dans tous les petits centres de population, c'ëst-â-dirè plus à leur portée, par ces succursales ouvertes toute la journée et tous les jours. Cela est évident, et aussi incontestable que la nécessité pour la France de doter ses populations ouvrières d'un outillage .de bureaux d'épargne digne des nations les plus civilisées, égal au moins à l'outillage mis au service des ouvriers anglais, bëlfges, suisses, italiens, etc.

Nous avons seulement à mettre en évidence combien cette combinaison sera profitable à la fortune de toute Caisse d'é-

pargne qui l'adoptera. Cette démonstration chiffrée, basée sur les données statistiques Officielles, fera peut-être apprécier à un grand nombre d'administrations de Caisses d'épargne l'intérêt personnel qu'elles ont à profiter du décret du 23 août 1875; ce qui pourra les déterminer à' demander le concours précieux, commode et sûr, que, "dàns-Hiîi intérêt «l'utilité populaire le gouvernement leur a offert.

Sur l'intérêt de 4 fr. servi par l'État pour 100 fr. de dépôts d'épargne effectués par l'intermédiaire d'une Caisse d'épargné, cette Caisse d'épargne retient, pour subvenir à ses frais administratifs, une somme "de 25 à 50 c. D'après le dernier rapport officiel, 346 Caisses d'épargne perçoivent le minimum de cette retenue, soit 25 c. et 154, le maximum, soit 50 c. En outre, 7 Caisses d'épargne exercent une retenue fixée entre le maximum et le minimum. "Exceptionnellement, la Caisse d'épargne de Paris retient 75 c. notons, en passant, qu'en cette affaire des institutions d'épargne populaire la ville de Paris devrait, à mon avis, recevoir une organisation tout à fait spéciale, entièrement exceptionnelle, comme cela s'est fait, par la force des choses, pour la plupart des autres services administratifs tels que l'Assistance publique, les sapeurs-pompiers, etc.

Voyons d'après la retenue quelle somme procure au budget d'une'Caisse d'épargne le dépôt d'un client. En moyenne, un versement fait à une Caisse d'épargné française est de 131 fr/44 c. Si l'on considère l'ensemble des Caisses d'épargne françaises et si l'on examine les opérations par département, on voit que la moyenne somme de versement .est de 131 à 202 fr. dans 71 départemens, et de 101 à 130 fr. dans 1 S départeméns. Prenons la moyenne générale pour la France; 131 fr., moyenne qui est dépassée dans 71 départeméns.

Un versement de 131 fr. rapporte par la retenue à la Caisse d'épargne qui l'a inscrit à son compte une somme annuelle de 131 fr. 44 c. X 0.25 c.lOO en supposant que cette Caisse d'épargne n'exerce que le minimum de la retenue c'est, pour un aii.Ofr. 32 c. 86. Mais, d'après les statistiques officielles, lés dépôts, avant d'être redemandés par les cliens, restent en moyenne deux ans et demi. Ainsi donc, le versement moyen de 131 fr. 44 c. rapporterait à la Caisse un peu plus de 82 centimes.

Or, si la Caisse d'épargne a employé comme auxiliaire un percepteur ou un receveur des postes, qui aura fait une par-: tie, et une bonne partie de sa besogne administrative, recevant et remboursant pour son compte, quelle rémunération aura-t-elle à payer à cet auxiliaire qui, r d'ailleurs, a élargi sa clientèle et attiré peut-être un client nouveau ?

A raison de 10 c. par opération versement ou remboursement effectuée pour son compte, la Caisse d'épargne paiera à l'auxiliaire 10 c, pour le versement de 131 fr,; et pour le remboursement, environ 5 o. 1/2; parce que la somme moyenne des remboursemens est de 233 fr., et qu'un remboursement comprend près de deux versemens.

Ainsi, pour cette moyenne d'opérations; la Caisse d'épargne aura encaissé une re-

tenue de 82 c., et déboursé 15 c. 1/2; reste un boni de 0 fr. 66 c. 50 applicable aux frais administratifs particuliers-de la Caisse d'épargne.

Voilà Jonc que dans 71 départeméns les Caisses d'épargne trouveront largement leitr oompte à sq servir des auxiliaires que leur offre le décret du 23 août.Dans les 15 autres départeméns, où la moyenne varie, de 101 fr. à 130 fr., l'avantage est encore considérah]e puis* que, pour un versement de 101 fr., la Caisse d'épargne, en supposant même encore le minimum de retenue, encaisseraplus de 63 c. et n'aura guère à payer à' l'auxiliaire que 15 c.

Nous invitons chaque Cais.se d/épargne, à faire son calcul sur les données spéoiales 4e ses propres statistiques, et nous ne doutons pas, que, sauf dans quelques situations tout à fait exceptionnelles, et qui appellent une réforme, elle ne soit amenée à reconnaître que le décret du 23 août lui offre des auxiliaires peu, co.uteu.xj et fruç^

|ueux même par l'extension de clientèle

que oes nouveaux agens doivent déter- miner.

C'est ainsi, par exemple, que la Caisse d'épargne de Nantes, l'une des mieux administrées 4e France, a constaté qu'avec sa minime retenue de 25 c. elle aurait un boni de 80 0:, après avoir payé ]a ré»-^ ration de J'aieni Jiûan^y son auxgaire.

Aussi bien s'est-ellë empressée de demander aux ministères dés finances et du commerce le concours de 14 perceptions et de 17 recettes des postes, qui vont opérer pour son compte dans l'arrondissement ,dë Nantes. Par sera facilitée son œuvre des Caisses S'épargne scolaires, qui compte déjà 58 écoles, 1,800 écoliers parvenus au grand livret, et 15,000 fr. épargnés^ Par là encore sera favorisée l'organisation des Penny-Banks que la Caisse d'épargne de Nantes prépare, de concert avec nous, dans plusieurs des grandes usines de cette région.

On peùtdire, il est vrai, que ces bureaux d'épargné, plus nombreux, plus faciles d'accès, ouverts tous les jours et toute la journée, rendront les versemens plus fréquens, et, par suite, moins forts en valeur.

Ce morcellement des dépôts est un bienfait public car le but de la Caisse d'épargne est d'offrir un asile aux épargnes dès qu'elles naissent, avant que la tentation du gaspillage n'ait eu le temps d'agir. Il faut donc le souhaiter et l'on peut calculer que ce morcellement peut se faire dans une assez large mesure, sans que la Caisse d'épargne manque de ressources pour couvrir ses frais et rémunérer ses auxiliaires.

Mais si ce niorcéllëment se produit par les versémëns plus fréquens de certains eliens, l'effet pourra être compensé d'autre part, et voici comment c'est l'expérience qui parlé 1 1

En Belgique, lorsque la Caisse d'épargne nationale, après là loi de 1865, eut établi des bureaux d'épargné dans les: villes au moyen de succursales ordinaires et de succursales de la* Banque nationale de Belgique, on voulut étendre enjcore ce réseau bienfaisant, et, à partir de 1870, on organisa un certain nombre de bureaux dé poste en auxiliaires delà Caisse d'é-

pargne, d'abord dans les villes, mais pro- gressivement dans les centres ruraux que l'on n'avait pu doter encore de bureaux d'épargne.

Eh bien voici les résultats"

En 1870, les bureaux de poste reçoi- vent 1,163,000 fr. en 14,389 versemens i moyenne du versement 80 fr.

En 1874, 3,810,000 fr. en-35,064 versemens somme moyenne du versement 109 fr. Ainsi la somme moyenne du versement grossit de 80 fr. à 109 fr. c'est qu'en établissant, par les postes, des bureaux d'é- pargne dans les campagnes, on a attiré la clientèle des paysans, qui d'ordinaire font leurs épargnes comme ils réalisent leurs produits, c'est-à-dire par sommes assez

fortes, Les habitudes de nos paysans sont assez semblables, et cela nous permet de penser qu'en établissant des succursales dans nos campagnes, par les perceptions et les postes, nos Caisses d'épargne ver-1 ront aussi arriver des versemens imper- j tans assez importans pour compenser des versemens morcelés d'autre part; et au total, nos Caisses d'épargne trouveront leur compte à la' combinaison, outre la sécurité que leur présentent ces auxiliai- res si bien garantis, et sans parler de l'intérêt populaire qu'elles>doivent tout natu- rellement avoir à cœur de servir.

A. DE MAtA'RCE.

On nous écrit de Versailles (Sénat) « L'élection de 'M. Ricard a été l'heureux et important résultat de la séance, résultat prévu d'ailleurs et, depuis hier, assuré.

M. Ricard a obtenu, sur 273 votans, 174 voix centre 84 données à M. de Lesseps. Nous acceptons ce vote comme un gage des dispositions conciliantes de la majorité nouvelle, et, tout en regrettant l'échec inutile que quelques membres de droite ont voulu imposer, malgré son refus, au nom illustre de M. de Lesseps, nous nous réjouissons d'un choix qui met fin à une situation délicate que l'on ne' pouvait prolonger plus longtemps sans nuire au prestige du cabinet. Le voilà constitué; il est maintenant dans des conditions régulières; il j

faut qu'il se mette à l'œuvre, qu'il aborde la réalisation de son programme, qu'il fasse passer dans le gouvernement l'esprit sagemenV mais résolument libéral la grande majorité du pays tache difficile, où il peut rencontrer plus d'un obstacle, mais où le concours des hommes clairvoyans et vraiment conservateurs ne lui manquera pas. » L'ordre du jour amenait la suite de la discussion des élections contestées. C'était le tour du département de la Gironde; mais le l'apporteur s'est excusé il venait de recevoir d'un des intéressés des pièces qui nécessitaient tin ajournement. M. le président a alors appelé les rapporteurs des autres .bureaux. Un seul a répondu, M, de Douhet, qui a rendu compte des élections de là' Loire,M1, de Meaux avait passé. Nous n'avons pu entendre qu'imparfaitement son exppsôj lu d'une voix très faible il ne contenait, d'ailleurs, aucun fait saillant ni surtout nouveau toutes ces éjections se ressemblent et ont entre elles comme un air de "famille les procédés ne varient guère, non p.Uisi que le jjèle indiscret des préfets et de leurs agens, L'étectiou a naturellement été validée sans discussion.

«Personne ne se présentant, on' a levé. la séance et, pour laisser du temps aux. rapporteurs, on s'est ajourné à vendredi. Espérons que cette fois, W sera prêt et qu'on terminera sans retard cette fastidieux** et peu ttffle besogne, Aussi bien v quand nous voyons les élections 1b» pius douteuses être VaU<Wç~j Sflrg examen sérieux, sans débats approfondis, sans enquêtes, sans rencontrer d'autres obstacles que des blâmes platoni- ques, il est clair qu'il s'agit d'un contrôle

plus apparent que réel ce n'est guère qu'une formalité qu'il importe dès lors d'expédier au plus tôt. » -1

On nous écrit de Versailles (Chambre des Députés)

« Une bonne nouvelle pour commencer le Sénat fait savoir à la Chambre des Députés, dans une lettre adressée de présidence'à présidence, pour employer la. formule télégraphique, qu'il a terminé la nomination de son bureau et qu'il se trouve ainsi constitué définitivement. Ce n'est point, d'ailleurs, la seule besogne utile que le Sénat.ait accomplie dans cette journée l'élection triomphante -de M. Ricard, ministre de .l'intérieur, vaut à elle seule plusieurs constitutions.de bureau. » A la Chambre des Députés on a nommé un secrétaire, la huitième, qui se trou- vait ballotté, depuis trois jours. Le bonapartiste, M. Arthur Legrand, n'a point passé il pressentait, d'ailleurs, ̃ sa défaite; c'est.M. le duc d'Harçopt quia été élu.. Celui-ci a obtenu 248 voix. Son concurrent, M.- Arthur Legrand, candidat ou non, car il prétendait ne pas l'êtr^^n'en a-eu que 152. Nous voulons bjen dire que ce n'est pas vin échec pour lui, puisqu'il s'est désisté,' mais c'en est un pour son parti. Ce chiffre de 1S2 voix est significatif, retenez-le C'est tout ce queipeut donner, présentement du moins, la coalition des bonapartistes avec leurs voisins de la monarchie.

» Une partie de la séance, très courte d'ailleurs, on s'est séparé à quatre heures dix minutes, a été consacrée à valider la suite des élections, je ne dirai plus tout à fait non contestées, mais, peu contestées. Déjà les rapports, s'allongent, les petites difficultés surgissent. Les bureaux n'en concluent pas moins à la validation,, et l'on' valide; mais il est visible que nous approchons des gros débats, 1 &

» Parmi les validés de ce jour, le der

nier joui de la clémence, it faut citer

M.` Raoul-Duval. »

Il régnait, aujourd'hui dans les couloirs du Sénat et de la Chambre des Députés une grande animation.. une Partout on s'entretenait de l'effet que le programme du cabinet du 9 mars a produit sur le monde parlementaire. Les' eomment~ires cantiuuent 6tre généralement très

favorables.

L'extrême gauche seule manifeste le regret que ce programme ne soit pas plus avancé dans les termes, et surtout qu'il u'ait pas ca=tégoriquement déclaré que dos~réformes immédiates allaient être opérées dans le üenon-

nel administratif.

Les droites et les bollapartistos dana Lifs

deux Chambres afféctènt de-dire que la dé-

claration du cabiuct ne ditf~re guère de celle

des ministères précédons.

Au Sénat on a procédé aujourd'hui à la nomination des commissions mensuelles \? ie, ?om des dix-uuit commissaires appeléB à faire partie de la commission d"n-

ltltttlVG

1°~ bureau.-14I~~C. Dauphinot et Lepetit.

bureau. MINI. Laboulaye et Oudet.

ciL^Tv^ et

Claude (des Vosg~es),

GeLS'™' MM" Bourbeau et do Saint-

Germain,

païnj™ "M- de Bouille et de Cham-

pagny.

bureau. MM. Dauphin et Grivart bureau. MM. Paris et Robert de Haut bureau. MM. Taillefért et de Parieu. bureau MM. Ferrouïllat et Le Royer. Les gauches ont fait passer dix de leurs candidats; ce sont MM. Dauphinet,, Lepe^L Sayf. Oudet le général GuillS^ Claude (des Vosges Dauphin, Robert de Haut, Ferrouillat et Le Royer.

Les huit autres commissaires appuyés nàr les droites sont MM. Bourbeau, de Saint-G^rSetd^Parfeu^ *»*>. Tail-

lefert et de Paricu.

La commission qui est Chargée de s'occuper du règlement du Sénat se compose da MM Charles Rolland, Batbic, Edmond de iafayette, Ancel, Denormandie, de la Sicotièi-e Corne, Bertauld et Humbert, a"-otici <->

Les bureaux du Sénat ont nommé! également la commission qui doit examiner le mode d'exécution de l'article 6 de la loi cou!stituuonnelle relative à l'organisation duSénat concernant Je renouvellement par séries des" sénateurs des départeméns

Les neuf commissaires élus sont Mli, Osc~ar

de Lafaÿette, de Lestapis, Tribert; Chante-

sa de l~ëlcastel, Sacaso, le baron Le Guay,

Ad~ei et Fou~cand,

e

Dans ;.le> bureau, à propos de la nomina- tion de la commission du règlement, M. Jules Favre a présenté, dit-on, une observation se rapportant au cas où le Sénat serait app^éà à des%Oép°utCéesr la dissolution de la Gfiambre

des Députés,

On sait que l'article 5 de la loi relative à l'ocganisation des pouvoirs publics est ainsi conçu « Le Président de la république peut sur l'avis conforme du Sénat, dissoudre la Chambre des Députés avant l'expiration légale de son mandat. En ce cas, les collèges électoraux sont convoqués pour de nouvelles élections dans le délai de trois mois » M. Jules Favre demandait s'il^suffirait d'une simple majorité pour décider la dissolution. Suivant lui, on devrait déterminer une majorité spéciale, par exemple les deux tiers des

votans. .»-

_M. Batbie a répondu que la proposition de e M. Jules Favre avait pour objet de youKvenir sur la Constitution votée par TAsSblée Nationale, et d'apporter à l'exercice <ûû droit de dissolution une entrave que le pouvoir constituant n'a nullement voulu y mettre. *"<-«u y

M; Batbie a été élu commissaire par 1S voix.

contre 14.

Plusieurs sénateurs se sont entendus T,Our ve^ne au Sénat, l'ancien grouï>« La-

vergne.

Les députés qui représentent la nuance de Çmon républicaine viennent, de leur côté déjà^ÏÏhS?"0 ïéimim> laquelle com^

déjà 72 adhérons.

Un certain nombre de sénateurs apparte*nant a la droite ont conféré hier pour s'en-


tendre sur le choix du remplaçant de M. de La Rochette.

Ainsi que nous l'avons annoncé dans notre précèdent Numéro, la droite persistait à soutenir la candidature de M. Ferdinand de Lesseps contrairement au refus de celui-ci. Voici un résumé des motifs développés dans cette réunion par plusieurs sénateurs. Nous le reproduisons purement et simplement à titre de document, et pour que nos lecteurs connaissent les raisons qui ont déterminé une partie de la droite à appuyer la candidature de M. Ferdinand de Lesseps

« Un grand nombre de sénateurs sont entrés dans la Chambre haute ea laissant au seuil de cette enceinte leurs préférences et leurs sympathies politiques, ayant à coeur de ne former qu'un Seul parti conservateur afin de soutenir et de défendre la Constitution, mettant les intérêts de la Fïajice au-dessus de ceux dès partis, et voulant se grouper autour de M. le maréchal de Mac-Manon. Ils n'ont d'autre drapeau que celui qu'a déployé M. le Président de ïa république dans son Manifeste. ""̃

» Dans ce tte, situation, il est fâcheux que l'on vienne faire devant le Sénat une démarche aussi grave que celle de paraître imposer la candidature de l'honorable M. Ricard, par cela seul qu'il est ministre de l'intérieur, alors qu'il n'est ni député ni sénateur. » Il est à craindre que cette démarche ait ̃ poiM? résultat d'amener une division regret! table; dans le parti conservateur de la droite^ lequel tient à soutenir le ministère, et couses quemment M. Ricard, par cela seul qu'il faitj partie dii cabinet; et peu importé qu'il ne, soit m député ni séuâteus, puisque M), le Président de la république a le d^oj, de -choisir ses ministres en dehors des corps de

l'Etat.

» C?est crée» un précédent d'autant plus fâcheux que pareille circonstance pourrait se

présenter chaque fois qu'un rninis.tra nommé

ne serait ni député ni sénateur.

» ta pensée d'un grand nombre de sénateur* a été encore de réparer une lacune, laissée par fe vote de l'Assemblée Nationale, dont Fintention avait été de nommer quinze; membres pris en dehors de l'Assemblée et qui devaient ôfaçe choisis parmi- les.* sommités; dé nos gloires françaises, parmi' nos grandes, illustrations dans l'armée, te, marine, le; clergé, les sciences et les arts.

» L'opinion publique s'est émue; de ce que l'Assemblée, n'ait pas cru devoir réaliser cette; heureuse pensée.

» Bar ces ebnsidér-atiôns, nous devons porter nos vois su» M. Ferdinand d#- Lesseps, l'auteur dj'une; des oeuvres les phis» grandes de nos temps modernes;. »

tes bureaux des trois gaucher de la Cha,mbrédes Ô^putés se sont réunis cette aprësniidî afin d'arrêter la liste de leurs candidats pour faire partie des quatre premières commissions mensuelles que Va. Chambré des DéButàâs doifJ élire demain, dan» ses" bureaux. Voici les candidats désignés

Commission- d'initiative1.

l«r. bureau. MM. Bastid, Andrieux.

2ft Màrgue, Bfémusat; 3^- Labadïé, Malézieux. 4* -r- Lisbonne, Méline.

-<* det Lacretelle, Fréminet. 6? Thourel, Léon Renault. 1". Robert de Massy, Mftrtin Feuillée. 1.

8*i Panières, Turque t. 9e Pierre Legrand,. Langlois. lf)° Allain-Targë, René Brice. •1M -r Louis Legrand, Claude.. Commission du règlement.

lup bureau. MM. Leblond.

2e LaCaze.

3U Desseaux.

4e Roger-Marvaise.

Cherpin.

6«" Tirard. 7e Henri Brisson.'

88 Grollier. 9° Dréo.

10° Bardoux. s 11« Millaud.

Commission des pétitions.

ier bureau: MM. Albert Joly. 'A Merlin.

3a Cornil.. 4B Sàlomon.

Constans..

68- ÏDestremx.

Cyprién Chaix. 8e Gudin.

9e de Pontlevoy.

10e Mir.

11° Wadding.ton.

Commission, des projets de lois d'intérêt local. l8r bureau. MM. Liouville. r 2»; Guyot. ̃ 38 Le Pomellec.

4e! Mayet.

Morel.

-.6° Drumel.

7e Gastu.

8e Belle.

9e Colin.

10e Roudier.

lH° Jametel.

centre gauche a constitué son bureau définitif en nommant MM'. Bettimont président, Robert de Massy et Léon Renault vice-présidens Patissier, Jean-Casimir Périer et Corentin Guyho secrétaires-; Philippoteaux- et Danelle-Bernardin questenrs.. M. Bardoux, président sortant a remercié la réunion en quelques mots pour avoir maintenu au bureau provisoire l'ancien bureau.

Samedi, le centre gauche se réunira de nouveau pour entendre le discours de son président, M. Bethmont.

La gauche républicaine a également constitué son bureau définitif. Elle élu président M. Jules Ferry vice-présidens, MM. Albert Grévy et Devoucoux; secrétaires, MM. Wilson et Louis Legrand; questeurs, MM. Goçhery et Màrgaine.

Le Times recommande au parti de M. Gambetta la patience comme le seul moyen ne pas comprdméttré ravenir de la république. Il explique que la question qui vient dtêtre jugéé'par lés' élections générales, et qui est encore aujourd'hui en cause, n'est pas celle de la prédominance des influences conservatrices ou des influences libérales sous une Constitution-déterminée.; mais l'existence même de cette Constitution; et que, par conséquent, les règles strictement parlementaires d'un fouvôcnement établi et accepté n'ont pas ici e raison d'être.

La seule condition à exiger du. ministère est qu'il soit franchement républicain, ce qui peut être obtenu au moins par degrés. Hors de là, il ne saurait être trop conservateur pour habituer pays à l'institution nou-

velle.

Le centre gauche seul parait au Times en état de fournir au gouvernement un ministère qui offre à la nation des garanties suffisantes de durée et de stabilité.

'ii La France est encore centre gauche, dit ce joùriial. Les membres du centre gauche sont libres de tout t fana tisnie poli tique tout ce qu'ils veulent, c'est un gouvernement assez fort pour maintenir l'ordre, et assez populaire.ppur pouvoir laisser au peuple la liberté. Tel est l'esprit du peuple français lui-même. Un autre motif de confiance dans un ministère centre gauche, c'est le, fait que les travaux lé^gislatifsdes années qui vont suivre paraissent t surtout devoir s'appliquer à des objets tels que l'organisation de l'armée, l'instruction populaire et la décentralisation du pouvoir «xécutif.

» 11 n'y a pas de doute possible sur la disposition de la majorité des Français à confieç des intérêts -de cetordre à un .ministère conservateur plutôt qu'à des mains jlibérales. Il n'est pas moins important que la république e évite de donner à la propriété même le prétexte d'une alarme.. ï

» Une population timide et irréfléchie ne peut être convaincue que par l'expérience, et la république ne sera assurée que lorsqu'elle

aura prouvé par les faits qu'elle est au moins aussi capable de maintenir l'ordre public que toute autre forme de gouvernement. y> C'est le manque de patience qui a jeté la France dans des révolutions succès^sives. fi le paiti libéral avait été plus patient en 1830, la monarchie légitime aurait pu être amenée à subir le contrôle du Parlement. Si le même parti atait été plus patient en 1847 et en J848, il aurait certainement vaincai l'obstination de M. Guizot e< sauvé l'EQrope, aussi bien que la France, vingt années é*fï«périulïsnîô; S'ïl est patient maintenant, il lui serait possible peut-être de fermer l'ère des révolutions il n'a pas eu du moins depuis quarante ans une occasion pareille.

» Un Parlement librement élu, use forme de gouvernement acceptée pal la naftoii, un Président dont le nom est une garantie d'ordre, les dispositions conserva|riees; du parti républicain avancé, la paix à l'intérieur et à l'extérieur, voilà des' conditions de réussite qui n'ont jamais été réunies et qui ne le seront peut-être pas de sitôt. Chaque jour de patience ajoutera à la stabilité de la République et fera du maréchal de MacMahon un républicain malgré lui èU lui démontrant qu'une monarchie ou un empire est inutile pour obtenir les résultats d'un bon gouvernement. En outre, les orléanistes seront amenés par leurs intérêts à s'enrôler sous Je drapeau- de laBépublique. En servant! celle-ci, en parlant en son nom, et,, par-dessus* tout1, en la défendant contre les attaques, ila- dewendrôat, par degrés, républicains âé sen-t tâment.

», Tout cela est possible, nous, le répétons» si, les libéraux font preuve de patience, et de modération. Il est peu probable qu'il soit né-j éessaire de les avertir que des demandes vio-i tentes ou une résistance factieuse pourraient,, du jour au lendemain, les faire, descendre la position que les travaux de plusieurs an-: nées leur ont acquise. Ils ont à compter aved un soldat qui ne prétend pas aimer lai république, qui n'a jamais montré la" moin-1 dJ?% confiance dans le; gouvernement repré-;sentatif, qui s'alarmerait facilement et qui commande l'armée. Les républicains peuvent l'attirer, vers eux; par la patience, mais il aurait râvan,tagé dans une luttela menace et la pression joueraient un rôle. Heureusement; oe» réflexions, il y a lieu de le suppose*, ëntî

déjA4W Mtes. »,

a ~r~ ~a~s

ALÉBMA<SNKi

1 *̃* On lit dans la Frankfurter Zeituno du. 13 -mar»: -n

« Ce qu* vient de se- passer à la Diète de -Mecklembouitg^Strelitz est Mf pour démontrepune fois de plus que devant les questions 'd'argent il n'y a. plus d'an^is.

» Le grand-duc avait daigné offri? au pays >' une moitié de la part d'indemnité française I afférente au» Mtecklemioùrg il' avait réservé l'autre moitié pour sa cassette particulière. ,A l'appui, de cette répartition léonine, le grand-duc invoquait ce fait qu'en 1866 la 'cassette grand^-dùcale avait subvenu aux -frais d'armement et d'habillement du contangent meckl.emboufgeois; Le» Etats Mecklembourg ne sont point- parvenus à comprendre comment, cetjte dépense occãsionnée par une guerre allemande pouvait t :constïluer un droit à prélever la moitié ,du bénéfice résultant de la guerre française, et ils ont repoussé la- der^ande du gran.d-dnb qui les a renvoyés dans leurs foyers avec moins de courtoisie qu'à l'ordinaire. On est curieux de-savoiï si FÀltesse de Strelitz va mettre à exécution une menace naguère adressée par lui: à ses Etats, et s'il opérera d'office la répartition dont il s'agit, en vertu de sonpouvoir discrétionnaire, quia sum leo. » Les recettes de l'empire provenant des douanes- eli des contributiôn's Générales ont donné pourl'année 187«ilès résultats suivans, comparés à ceux de l'exercice précédent douanes, 120,787,499. marcs -(4- 5,585,699 m.); 2° impôt sur les betteraves, 49,797,456 m. (f ̃09<îîl27nSï-) imP°t sur le sel, 33,5J54,968 m. Too7^223 marcs); ia impôt sur le tabac, 1,032,433 m. (– 446i552 m.): 5°; droit sur les eaux-de-vies 50,425,111 m. (4^283,7.29-, m.); droit de circulation sur les eaux-de-vie, l-?00T,(f 12'280; m.); imPÔt sur la bière, 17,689,680 m. (4- 508,023 m.) 8° droit de circulation sur la bière 899,550 m. -fr 21,81)1 m,); droit de timbre sur les. traites, 7,213,123 m. (-f- 171,030 m.); 10° administration des postes et des iournaux, 103,781,313 m. (4-5,^69,587 m.) administration des télégraphes, 11,189,290 m" (–38,216 m.);; 12p administration des- chemins de fer de l'empire, y compris les recettes du chemin de fer Luxembourgeois Guillaume, 35,125,009 m. (+ 1,256,107 m.) La Volkszeitung de Berlin annonce que lempereur. d'Allemagne ira vers le milieu du -mois prochain à Ems:pouE faire une- cure et assistera vers la fin de Vèlè aux. grandes manœuvres des troupes de l'Allemagne du Sud, pour lesquelles des crédits spéciaux ont été inscrits' au1 budget de cette année. Ces jours derniers,; quatre magnifiques canons offerts en cadeau à l'empereur par M. Krupp sont arrivés à Berlin. Ces pièces se distinguent par le fini du travail Les affûts, sont en acajou et en palissandre, et la garniture est dorée.

'•:• -Espagne; -v

La discussiondu Message eéX dès plus-animées dans-lé, Çongrèâ et donne lieu à des incidens désagréables.

M. Pidal, député modéréy défenseur de l'unité religieuse, qui s'est vu retirer la parole, dans la séance du, 9 mars, par- vice-président Elduayen, a été rappelé à l'ordre, dans celle du 10, par le même vice-président, pour avoir voulu constater que la veille il n'avait pu terminer son discours.

Le ministre des affaires étrangères- étant intervenu dans ce débat, son intervention a soulevé un orage, et l'.Opposition- a demandé son rappel à l'ordre, rappel refusé par le viceprésident.

Le, Mario de Barcelone du 12 mars publie un bando du capi taine-général par intérim de Barcelone ce bando est ainsi conçu « Ayant su que quelques, petites bandes en armes du parti carliste, avec une ténacité inqualifiable, s'obstinent à-soutenir leur odieuse bannière, ou plutôt à continuer sous cette bannière" une vie- aventureuse et criminelle et se réfugient dans les -maisons isolées si^tuées dans la montagne, etc., etc.,

» J'ai résolu ce qui. suit.:

» Toutes les maisons isolées qui sont inhabitées et peuvent, par conséquent, donner abri aux bandes factieuses sans laisser de traces de leur passage, seront immédiatement murées pour le compte.de leurs propriétaires; ̃"̃ » 2ft-Si, dans quelque maison, cavè'ou abri de quplqu^e sorte que.ee soif, ordonnait abri à des bandes, les cachant à la poursuite des troupes royales, toutes les maisons isolées, caves ou abris de. la commune seront évacués et- murés pour le compté de leurs propriétaires, et les habitans seront ténus d'aller, habiter les villages voisins. »

BUSSIE,:

La Gazette officielle du 13 maps publie undécret de l'empereur portantque le territoire récemment conquis, et appelé jusqu'ici le khanat d'e Khokand', est incorporé &• l'empire.

russe: qu'il formera une province sous le

nom de Ferghana, et que le gouverneur général du Turkestan est chargé d'organiser l'administration de ce nouveau territoire. Une dépèche de Saint-Pétersbourg, datée du môme jour, annonce que, vu blocus des ports de, }a Corée, opéré par les navires de guerre du Japon à la suite de la déclaration de guerre faite à la Corée, on va renforcer Pescadre russe dans ces parages.

̃̃̃ SUISSB,

On écrit de Berne, le 12 mars •̃

« Voici bientôt trois ans que la' réforme du culte catholique romain a été entreprise par- le- gouvernement de Berne dans le Jura il n'y parait guère, car les fidèles, ne.seuiblent" pas touchés par l'esprit nouveau. Bien au cpû«, tpaire, ils ne ne manquent pa3 uqe occasion"

de manifester leur aversion pour les défroqués, comme ils les appellent.

» Ces jours derniers, à Noirmoht, 300 paroissiens et paroissiennes ont fait une manifestation ils se sont rendus ea colonne à la mairie et, leur ancien curé révoqué ea tête, les manifestans ont protesté auprès du- conseil de paroisse contre le budget du culte ils- veulent bien payer leur pasteur, mais celui de leur choix et non pas celui qu'on leur

a choisi. Il est probable que ces manifestans

recourront au Conseil fédéral e4 rë.çlarfteront t ïé bénéfice de Farticle constitutionnel, en vertu duquel « nul n'est tenu à payer des » impôts spécialement affectés au culte pro» prement dit d'une communauté religieuse » à laquelle il n'appartient pas.

» Berpç, le 13 mars.

» Le Conseil des Etat» avait à traiter aujourd'hui la question d'impôt ôk culte. Le parti Mb'éral s'est vivement opposé à l'entrée en matière sur cette loi il n'en reconnaît ni l'urgence ni l'opportunité. On provoque ainsi brusquement, dit-il, une solution sur une question qui n'est pas suffisamment1 mûre. On donne au grand principe théorique de séparati©»l'Eglise et de l'Etat im êénoûment basé sur une question d'argent, ce qui parait bien mesquin; dé plus, la plupart des Etats ont des églises nationales on les désorganiserait de fond en comble, et l'intérêt moral,; social et religieux en serait atteint. D autre part, le parti catholique se dit étonné de ce que divers cantons s'opposent à l'interprétatjon d'un article^ constitutionnel qui déelare « que nul n'est tenu de payer des im» pots spécialement affectés à l'entretien d'un » culte auquel il n'appartient pas. » » Le Conseil des Etats s'est prononcé pour I l'ajournement de cette question par 26 voix i contre 14, il a décidé qu il n'y avait pas lieu d'entrer en matière. Il y a temps d'arrêt dans le développement de la question confessionnelle on est, du reste, partout fatigué de cette affaire.

» La nouvelle Eglise catholique libérale compte 54 .paroisses et 26 associations ayant accepté les statuts du nouveau synode, et qui ont le droit de se faire représenter au ̃synode national. Les adhérens au nouveau i culte sont au: nombre de 75 à 80,000. Dans beaucoup de contrées les populations cherçhent à se constituer pour s'adjoindre au nou'veau culte.

» Hier le peuple bernois avait à élire ses 'députés au Grand Conseils il a nommé 105 ^libéraux et 9 catholiques. »

'̃̃' .WTOLETERBE,

ghambrk DES lords.– Séance du 1 3 mars, Le comte de Rosbury propose qu'une Adresse soit volée à la Couronne pouï*Iui demander copie, de la capitulation de 1807 par laquelle Héligoland fut cédé à la GrandeBretagne 2° de l'ordre adopté en conseil du 7 janvier 1864, relatif au gouvernement d'HéMgoland»; 3° des pièces explicatives de la révocation de cet ordre en 1868.

Le comte de Carnarvon, ministre des colonies, tout en exprimant son désir de satisfaire à la deuxième et à la troisième demandes précitées, dit qu'il n'entrevoit pas le but utile de la motion du noble lord. Il craint que la publication demandée ne réveille des sentimens fâcheux.

La séance continue.

chambre DES communes. Siancedu 13 mars. Sir W. Harcourt fait part à la Chambre de son intention de demander au gouvernement si le Conseil de l'Inde a été consulté sur le. profeb de modification que l'on se propose d'introduire dans le titre royalde S. M. quant à l'effet que ce changement peut produire sur lés populations de l'Inde. (Applaudisseméns.);

M. Disraeli; répondant à une demande qui lui. est: adressée par M. Ernest Noël, refuse de déposer les documens provenant du yi-ce-roi de 1 Inde et constatant le désir dès princes et delà» population de l'Inde que S. M. fasse une addition à son titre de reine.

M. Noël donne alors avis que jeudi prochain,, lorsque la Chambre se formera en comité général pour discutei; le bill eu question, il soumettra un projet de résolution déclarant qu'il n'existe pas de traduction littérale en hindou du litre d'impératrice, et qu'il ne conviendrait pas que lo premier ministre de la Couronne recommandât à S. M. d'adopter un titre^si nouveau et si impopùlairepour les sujets anglais que celui d'impératrice.. -̃̃

A,®» -ci «Hucutncei» oSVQcicl».

Lés électeurs du canton de Montre vel (Ain) sont convoqués pour le dinrànche 2 avril, à reffet d'éliro leur représentant au conseil général.

Les électeurs des cantous de Ploudiry (Finistère) et Dornes (Nièvre) sont convpqués à là même date, à l'effet de nommer des conseillers d'arrondissement. ̃

Par décret en date du 13 mars, sont nommés

Conseiller à la Cour d'appel d'Amiens; M-. Caron, vice-pr-ésident du tribunal de la même ville, en remplacement de M. Tattograinj admis, sur sa- demande,. à> faire valoir ses droits à la retraite et nommé conseiller honoraire. Vice-président du tribunal d'Amiens y M:. Delepouve* juge au même siège.

Juge au tribunal d'Amiens, M. Becquerel, juge d'instruction au siège de Laon. "Conseiller à la Cour d'appel Douai, M; Boucheiv-Cadart, juge d'instruction au tribunal, de la même ville, en remplacement de M. Deshayes de Marcère, élu membre de la- Ctoxnbre des Députés et nommé çonseillor honoraire. ̃•̃- Juge au tribunal de Douai; M. de Vienne, juge d'instruction au siège d'Aresnes. Juge au tribunal d'Avesnes, M. Beaugrand, juge suppléant au siège de Provins. ̃ Procureur de la république près le tribunal Cherbourg, .M. Lôuvet, procureur de la république près- le- siège de Vire, en remplacement, de M. Hoffmann, qui a été nommé conseiller..

Procureur de la république près le tribunal de Viro, M. Courtoise de Forgues, substitut du procureur de la république près le même

siège.

Procureur de la république près le tribunal de Brive, M. Bonnin, procureur de la république près le siége d'Ussel, en remplacement de M. Bayle, qui a été nommé viceprésident.

Procureur de la république près le< tribunal. d'Ussel, M. Gliéerbrant, subôtitutdu procureur de la république près le siège de Brive. Substitut du procureur de la république près la tribunal de Brive, M. Bozon, substitut du procureur la république près le siège de Saint-Yrieix.

Substitut du procureur de la république près le. tribunal de Saint-Yrieix, M. Maturié, avocat à Brive, bâtonnier de l'Ordre. Juge au tribunal de Versailles, M. Doublet, juge suppléant au même siège, en remplacement de M. Gastel, admis à faire valoir ses droits à la retraite et nommé juge hono-

raiçe.

Juge suppléant au tribunal de Versailles, M. Busche, avocat, docteur en droit, attaché de première classe au parquet de la Seine. Substitut du procureur de la république près le tribunal de Grasse, M. Bernet-Rollànde, substitut du procureur de la république près le siège d'Issoiro, eu remplacement de M. Poilroux, quia été nommé procureur de4a république.

Juge suppléant au tribunal de Villenouved'Agf\n, M. Bru, juge suppléant au siège de Marmande, en remplacement de M. Giiapsal, non acceptant.

M, Poilroux, président de chambre à la Cour d'appel d'Aix, est admis à faire. valoir ses droits à la retraite.

Par. déeretsven date du 13 mars

Ms Hignard; professeur de littératuce ancienne à la Faculté des Lettres.de Lyon, est nommé professeur de langue et littérature lâtines'-alat même Faculté (chaire nouvelle).

M. Brédif, professeur de littérature ancienne à la Faculté des Lettres de. Toulouse, est nommé professeur de langue et littérature grecques à la même Faculté (chaire nou-

velle).

M. Bouehé-Leelejcq, professeur de litlératuje ancienne à la Faculté des Lettres de Montpellier, est nommé professeur de langue et litératura latines à ladite Faculté (chaire dédoublée).

Berlioux, docteur ès lettres, chargé du; cours de géogçaf>h,ie h, la faculté dm Lettees; de Lyon, est nommé professeur de géographie à ladite Faculté (chaire nouvelle).

Le comité central chargé de la distribution d*£ allocations aux inondés a décidé cpï'vÉne partie des sommes restées en caisse- serait donnée en secours, et que la: distribution en serait confiée à Mm0 la maréchale de M#éMahon.

En présence des désastres causés par les inondations de la Seine, Mm8 la maréchale a cru devoir visiter les communes des environs de Paris qui lui ont été signalées comme les plus éprouvées jusqu'à ce jour.

Elle s'est rendue à Bercy, Maisons-Alfort, Alfort-Ville, Ivry et Vitry, a parcouru ces diverses localités et a- remis aux autorités les sommes nécessaires pour assurer les secours les plus urgens.

Elle a promis que Je comité central se chargerait de toutes les dépenses de la première heure, et a fait parvenir diverses som- mes à Créteil, Joinville, Saint-Maur et Nogent.

Mm0 la maréchale se réserve de visiter également les. communes en aval de Paris. 1 y (Correspondance Ha/cas.)

FAITS DIVERS.

Aujourd'hui, à midi, il a été procédé publiquement, au Palais de l'Industrie, au 43° tirage des obligations à rembourser pour l'amortissement de l'emprunt contracté par la ville de Paris, en vertu de la loi du 12 juillet 1865.

A ce tirage, il a été extrait de la roue 810 numéros, dont les 22 premiers ont droit aux lots ci-aorès

486954 150,000 fr.

191448– 50,000 fr.

Les 4 numéros suivans, chacun 10,000 fr. 105014 380517 180858 273773. Les 5 numéros suivans, chacun 5,000 fr. 505471 180339 288059 3730 236494-. Les 10 numéros suivaas, chacun 2,000 fr. 331743 –271864 301145 208454 376379 230219 244405 80294 594822 571000.

Le service hydrométrique nous communique l'avis suivant

D'après les nouvelles reçues aujourd'hui mercredi 1.5 mars des stations météorologiques, les prévisions relatives à la crue de la Seine restent exactement les mêmes qu'hier mardi, et on peut toujours craindre pour vendredi la cote maximum de 6m7Ô à l'échelle du pont d'Austerlitz.

En annonçant les cotes probables pour jeudi et vendredi, le service hydromè trique a dû sortir des limites résultant des observations faites depuis son origine, en 1854-, jusqu'à ce jour, car, en ces vmgt-deux ans, on n'avait pas eu de crues aussi élevées; Les annonces faites dans ces conditions n'ont pas à beaucoup près la même certitude quex les autres, et/ les probabilités sont même qu'elles pe se- réaliseront pas complètement. Néanmoins, il a paru nécessaire d'appliquer les règles de calcul habituelles, afin que personne ne soit pris au dépourvu.

On se demande souvent, en temps de crue, comment on peut déduire de la cote annoncée à Paris pour le pont d'Austerlitz- celle qui se produira à toute autre échelle. On y avriVe très facilement en reinar^ quant que les variations de niveau sont à peu près les mômes à tous les ponts situés entre le pont de Bercy, et le. pont d'Iéna. Pour avoir la Jiauteur probable d'une, crue à un pont de Paris quelconque, il faut donc ajouter à" la cote observée à 8 heures du matin, le jour où Fannonçe est. faite, la différence portée sur le bulletin entre la cote du jour au pont d'Austerlitzet la cote annoncée. Ainsi lundi, la cote au pont d'Austerlilz était ora90, on a annoncé pour jeudila cote 6m50 à cette échelle, soit une.montééde

o^o.

A l'échelle du Pont» Royal le lundi, la cote était 6m70 en ajoutant 0mGO, on trouve pour cote probable de jeudi 7m30 au Pont-Royai. Voici les dernières nouvelles des inondations dans les départemens-

A Verdun, nouvelle crue de la Meuse-. La Moselle a baissé de 1 mètre. Contrairementaux bruits répandus, les ponts d'Epinal sont encore' solidement debout mais.les deu-x arches du pont de Garménil, au passage du chemin de fer de Voiogue, ont été emportées. On- signale des familles- qui, prises par la peur, se sont enfuies^ avec, des vivres vers la montagne la plus voisine. `

Il y a trente-doux ans. que la population spinalieùne n'avait vu pai'éllléinondatSon. Conformémeiilb aux prévisions, la Saône, grossie par ses affluent, vieut.de reprendre son mouvement ascensionnel. Le niveau de la rivière a atteiiit.5m2Oau pont de la Feuillée et 6^93 à nie Barbe-.

Le Rhône a également' grossi il a marqué 4'"10 au-dtiâsus de l'étiage.

Le Doubs approche du-niveau de 1872;; si la pluie continue, on redoute une crue plus forte.

Ea Savoie, la'Leysse esjt sortie de son- lit. Le. Journal d,e la Vieimie constate qu'une crue extraordinaire s'est produite à- Gonr folens.

Tous les bas quartiers ont été envahis par les eaux de la Vienne, qui croissaient de 15 centimètres par- heure. Cinq, personnes dans une position désespéré© ont été sauvées par les soins du sous-préfet de Confolens. A Ghabauais, iry a i mètre d'eau dans les rues. Les communications entre la gare; et la ville sont interrompues.

L'Indre déborde. Toute la plaine, do SaintDenis à Déols, est sous l'eau.

On Ut dansi'Jttfo

« Nous apprenons que le pont jeté sur l'Aube en 1874, et reliant le chemin vicinal de Juvanzé à la commune de Jessains, vient de subir des dégradations considérables. Par suite de la crue, l'eau a, dit-on, emporté les deux arches du milieu, et les tabliers sur-- une longueur.de 40 mètres. »

La Gironde contient les dépêches suivantes: Ag.en, le 13 mars, midi.

1 Le Lot, à Villeneuve, a atteint ce matin, à 'huit heures, 7"'34 au-dessus de l'étiage. La Garonne, à Tonneins, de huit* à neuf heures du matin1, 8m34

La Garonne, à Marmande, 8ml-l.

La Gai-onne, à La Réole, 7™28.- ` Agen, le 13 mars, 6 h. 30 soir.

La Garonne, à Agen, le 13, à trois, quatre et cinq, heures du soir, 5m30, Sra46, 5m42 ̃> temps variable.. Le Lot, à Villeneuve, le 13, à quatre heures du soir, 8m08 crue horaire, 0 centimètres: cette crue s'est produite par la fonte des i neiges.

La Garonne, à Toniieins, le 13, à deux heures du soir, recrudescence 8m37;; croissance horaire, 1 centimètre.

La. Garonne, àMai'mande, le 1-3, à;deux- heures du soir, 8«>2k

La Garonne, à La Réole, le 13, à deux heures du soir, 7m39.

Voici les dépêchas relatives aux crues de la Loire et du Cher Orléans, le 13 mars, 10 h. 26 m. matin. Nouvelles crues dé la Vienne et de la Creuse. Le maximum de la Vienne a dû avoir lieu aujourd'hui 13 mars, à- six heures du matin, et s'élever à 3m80.

Celui de la Creuse a dû également avoir lieu ce matin et atteindre lm70.

La Loire à Orléans était; aujourd'hui 4 mars, à 8 heures du matin, à la cote l'B94 elle a monté de 1 4 centimètres depuis-hier à 4 heures du soir. On présume que le maximum à. Saumur sera de 4 à 6 mètres, et qu'il aura lieu dans la journée du 14 mars.

Bourges, 13 mars, 10 h. 55 matin.

Une forte crue se manifeste dans le Cher. Hauteur des eaux, aujourd'hui 13 mars, à huit heures du matin, lm60 à Montlucon, et 2mB^ à Sajnt-Amand; elles croissent" sensiblement et paraissent devoir atteindre ou même dépasser 3 mètres à Noyers, dans la nuit du 16 au 16.

A Nantes, la situation s'est aggravée depuis hier. La Loire y a dépassé 5 mètres. Si les prévisions relatives aux crues du Gher, de la Creuse et de la Maine se réalisent", on doit compter sur 5m60 à Nantes pour le 16 mars. A Angers, la Maine était, le 14 mars, à huit heures du matin, à 5m20.

A Saumur, la Loire est à 4m90 à Montjean, à5m23,

A Sablé, ïa Sarthe atteint lm27 au-dessus du lamagé.

L'Indépendance belge nous informe que l'ouragan du 12 mars a occasionné de véritables sinistres en Hollande et en Belgique. A Anvers, un steamer et trois bâtimens ont coulé en rade. Au bas de la rivière, six navires sont échoués.

A Verviers, à Gand, à Bruges, à Ostende, à Chàrleroi et dans un grand nombre d'autres villes, les dégâts se chiffrent par millions. Plusieurs personnes ont été tuées.

A Gembloux, une vieille demoiselle a été écrasée sous le pignon renversé d'une maison. A Houssois, une maison s'est effondrée et deux enfans ont été tués.

A Jemeppe-sur-Sambre, un des plus braves ouvriers de la glacière, le sieur François Namur, a vu sa femme et ses trois enfans encore en bas âge victimes de l'ouragan. La maison a croulé et les a- ensevelis sous ses ruines. Le mari lui-même fut enveloppé dans les décombres. Dégagé par le secours de quelques habitans du village, et quoique fortement contusionné, il a retiré, en présence des spectateurs épouvantés, les corps inanimés de sa femme et de ses enfans.

On lit dans le Courrier du Centre « Les quartiers de Limoges, riverains de la Vienne, ont été fort éprouvés. La rue de l'Abessailles, entre autres, a été absolument inondée. Elle est tout à fait sur la rive droite de la Vienne, qui y baigne presque toujours le pied des maisons, côté impair.

» Toutes les usines situées le long de la Vienne ont, de Limoges à Aixe, été envahies et plus ou moins dévastées. Le pont de l'Aiguille a eu deux de' ses arches enlevées; une vingtaine de personnes se trouvaient sur le pont au moment le premier ébranlement s'est fait sentir elles ont eu juste le temps de se retirer.

» A Saint-Junien, le 13, à une heure du matin, la crue était de 4 mètres il y a eu des pertes considérables dans les mégisseries et dans les usines de papier de paille. » On écrit de Bohain- au Glaneur if La flèche du clocher de l'église de SaintQuentin s'est abattue sur le toit, qu'elle a entièrement défoncé. La flèche, s'étant renversée la pointe en bas, a perforé le plafond, qui s'est écroulé dans l'intérieur de la nef,

brisant la chaire et le banc des fidèles. Par

bonheur, personne ne se trouvait dans l'église à ce moment.

» Le calvaire du cimetière et les arbres qui l'entourent ont été brisés. Beaucoup d'arbres de l'avenue sont déracinés. La bourrasque était tellement violente qu'elle a fait écrouler un vaste bâtiment appartenant à M. Dauthuilé-Lenoir. »

On lit dans le Journal de Genève du 14, mars

« Depuis un mois il règne un vent d'ouest qui nous amène chaque jour des rafales de pluies à peu près ininterrompues; de temps à autre il souffle avec une grande violence. Dimanche et dans la ntù't de- dimanche à lundi', c'était un véritable ouragan. Vers la fin de la semaine dernière, la température s!éteit abaissée de telle sorte que les montagnes étaient couvertes de neige le Salève lui-même était blanc du sommet jusqu'à M' plaine. Mais cet abaissement de la température n'a pas persisté, et la journée de dimanche, plus chaude que les précédentes, s'est signalée en outre par des torrens de pluie. Aussi, dès hier matia-, on a pu constater qu'une crue considérable de l'Arve avait eu lieu pendant la nuit; de onze heures à deux heures, le niveau de- cette rivière s'est encore élevé de 1 pied.

» D'aprèsJes nouvelles qui nous arrivent du canton: de Vaud, les pluies auraient eu aussi pour conséquence une vérjtable. inondation de la contrée située entre la Sarraz à Iverdon. La voie ferr.éo se trouvait hier entre deux vastes nappes d'eau, et un certain nombre d'habitations étaient plus ou moins submergées. » La plus importante et la plus belle-section de la commune de Saint-Maur-lesFossés, La Varénno-Saint-Hilaire, est de nouveau atteinte par l'inondation. Le fléau exerce des ravages plus grands encore que ceux dont ce malheureux pays fut frappe pendant t l'hiver de 1872-73. Dans plusieurs de ses rues la hauteur des eaux dépasse .lm50, et les deux tiers de son sol sont recouverts.

Frappés des pertes que subit et des dangers'que court- ce malheureux- village, M. le préfet de police, M.Ansart, chef de la police municipale^ et M. Luccioni, commissaire de. police; Joinville;, celui-là; même qui en 1872-73 a fait preuve d'un courage au-dessus de tout éloge et. qu'on n'a pas encore oublié, ont bien voulu le visiter. Le mal leur a paru grand. Aussi ont-ils immédiatement envoyé sur les lieux quelques compagnies d'un régiment de ligne en vue de préserver contre le vol les maisons 3ui n'ont pu être déménagées, comme aussi d'aider les inondés que la croissance du fléau réduit à la navrante nécessité de chercher en toute- hâte un refuge chez leurs parens ou amis.

Puissent les espérances que les habitans de La Varenne-Saint-Hilaire ont fondées sur cette visite n'être point déçues Il ne s'agit, d'ailleurs, que de surélever le quai un peu au-dessous du pont du chemin de fer et sur une longueur de 2 à 300 mètres.

La dépense est assurément insignifiante, surtout si on la rapproche de la somme de maux de toute sorte" que les inondations laissent toujours après elles*

Une grande partie de l'Europe centrale est en ce' moment soumise à des inondations considérables en Amérique même, il y a de fortes crues.

En Europe, tous les fleuves ne sont pas sujets aux inondations. Ceux qui produisent le plus souvent ce fléau sont: en Angleterre, la Tamise en Allemagne, le Rhin et le Danube en. Espagne, le Guadalquivir; en France, la Loire, la Seine, le Rhône et la Garonne en "Italie, le Tibre, l'Arno, le en .Portugal, le Tage en Russie, la Neva. Certains' grands fleuves, appartenant pour la plupart à des régions équatoriales, sont sujets à des inondations périodiques dont la durée est toujours sous l'influence des pluies régulières ou de la fonte des neiges situées sur les montagnes où ils prennent leur source.

Tels sont, en Asie, le Gange, l'Indus; divers fleuves de la côte de Coromandel qui se jettent dans le golfe'du Bengale, l'Èuphrate. En Amérique, le Mississipi, l'Orénoque, le Rio de la Plata.

En Afrique, le Niger, qui se jette dans l'océan' Atlantique, et surtout le Nil, le plus célèbre de tous. On sait que ce fleuve couvre les campagnes riveraines auxquelles- il donne leur fertilité pendant onze mois de l'année, de juin au mois de mai suivant.

On peut citer toutefois quelques cours d'eau qui, très paisibles d'ordinaire et ne donnant qu'un volume d'eau très restreint, des cours d'eau à peine flottables, ont eu des crues considérables et ont produit dt;s désastres. Parmi ceux-ci on peut mentionner la petite rivière de Bièvre, qui se jette dans la Seine Il à Paris, et qui, à une époque fort reculée, débordant vers le faubourg Saint-Marcel fit périr des habitans et des bestiaux en grande nombre. Parmi lés moyens les plus efficaces pour j atténuer l'effet désastreux des inondations j. dans les villes, on a adopté le système des quais. Sous ce rapport, Paris possède les ouvrages les plus remarquables* qui existent.

La ligne majestueuse des quais qui maintiennent le fleuve en respect n'a pas moins de 8 kilomètres de développement. Leur élévation défie toute crue. Au^sî Paris n'a rien redouter de bien sérieux en temps d'inondation, même considéraSle comme celle qui sévit en ce moment.

Mais les ravages produits par les débordemens des fleuves ne sont rien auprès de ceux qui proviennent de la mer et qui ont modifier la carte du monde. Les inondations de l'océan ont produit des phénomènes étranges, tantôt en convertissant une île en un territoire jadis réuni au confinent, tantôt en changeant en une mer véritable une surface d'eau insignifiante.

En 363, par exemple, l'Angleterre vit une partie de ses, côtes submergées par ïa mer. La mer qui sépare l'île de Jersey, de Coutances, ville du département de la Manche, située à quelques kilomètres de la Manche, la mer, disons-inous, était autrefois une immense forêt. Au commencement du huitième siècle, on allait encore à pied de Jersey à Coutances. En deux mois, l'océan et le vent du nord bouleversèrent tout, disloquant la Neustne, mutilant. la Bretagne, arrachant de larges surfaces occupées par des bois. Mais c'est surtout la Hollande, dont le sol est très bas, qui eut cruellement à souffrir de l'irruption de la mer. Depuis 516 de notre ère jusqu'à ce temps-ci, ce pays eut à supporter soixante-deux inondations dont les ravages ont causé des pertes incalculables. Nous citerons notamment celles de 808 1220 1400, celle de 1421, pendant laquelle l'océan produit le Zuyderzée et engloutit soixante villages avec leurs habitans, etc., etc. Le Journal de Mangers vient d'être condamné, par le tribunal correctionnel pour « articles calomnieux » contre M. Granger, candidat républicain. Le tribunal a condamné le journal a l'amende, aux frais d'insertion du jugement, et ordonnera destruction des numéros contenant l'article incriminé: {Union de la Sar'tAe.)

̃tB^n^ mande de Boulogne sur mer, le

i5 mars

« Un grand navire norvégien, chargé de Sd^îf^^ nuit

prés, du cap Gris-Nez.

iuneSftîel' ainsi qu'une femmeet

ùn eù€arit, ont pérï.

» II règne une bourrasque épovantable. Le .service des paquebots est. interrompu. »

(Agenm Havasj

Un meurtre, accompagné de circonstances atroces, vient de jeter la consternation dans le village de Ckampeaux.

wL<?fnSram^ Lecœur, âgé de trente-cinq ans, ̃ habitait ce hameau avec ses parens. Cet individu qui a déjà été atteint d'aliénation mentale, était de retour depuis un an chez ses pa-

rens.

Dimanche, vers cinq heures du soir, le père Lecœur, âgéde soixante et? onze ans, sortit 'de sa maison pour se promener dans le verger attenant à son habitation. Son fils l'y rejoignit bientôt. Quelques minutes après, la mère sortit et trouva son mari inanimé, mutilé, gisant dans une mare de sang; elle vit alors son fils, armé d'un rasoir, achevant de trancher la tète du vieillard-.

Aux cris « au secours! » poussés par la malheureuse femme, des voisins arrivèrent. Le meurtrier s'enfuit dans un bois du voisinage abandonnant le rasoir à côté de la tète "de la victime, complètement détachée et jetée à cpielaues pas de là.

Le meurtrier, qui était- revenu vers le village, s'est laissé arrêter sans faire' de résistancel Après les constatations médico-légales il a été dirigé sur Bernay.

[Journal de Bernay.)

V Avenir d'Arraç et du Pas-de-Calais annonce une grève des ouvriers couvreurs qui demandent une augmentation de salaire. Nous, apprenons, dit la Gazette du Lan~çuedoc, qu'à la suite d'une instruction faite par le parquet' de Saint-Girons, le gérant et le rédacteur en chef da: b'Ari~geois sont cités devant le tribunal de police correctionnelle de Saint-Girons pour le vendredi 17 mars, sous l'inculpation d'avoir répandu la fausse nouvelle de la révocation de M\ de Montazet, sous-préfet de Sainfr-Girons.

Les domestiques de M. de Saint-Paul, ainsi que ceux de M. de Tersac, fils ^.ë l'ancien sous-préfet de Saint-Girons sous l'empire, sont également cités pour le même motif. Le conseiller de préfecture, qui remplit l'intérim, de la sous-préfecture pendant les huit jours d'absence de M. de Montazet, est cité comme témoin.

On écrit CreSsan (Hérault) au Messan ger du Midi

« Dans la nuit du- 9 au 10 mars, dés individus ont pénétré dans le magasin de M. Négrier, propriétaire, par de petites ouvertures servant à renouveler l'air.

» Ils ont percé deux foudres avec une. mèche, et près de 1 00 muids de vins qu'ils contenaient sont perdus. Ils ont tenté ensuite, avant de sortir, de mettre le feu- au bâtiment en le badigeonnant d'essence de pétrole qu'ils ont allumée.

» L'incendie, foi't heureusement, ne s'est pas. étendu, et la toiture seule a été un peu détériorée.

» Près de la porte, où étaient entassés des fagots de sarmens, on a trouvé le matin quatre bidons vides ayant contenu-de l'essence. » On supposeque les criminels ont été dérangés, dans leur œuvre par les aboieinens des chiens de garde.. » Sur un autre point du- village, on a entassé aussi des fagots devant le magasin de M. Régnier et, tout près, on a trouvé un récipient de pétrole; aucun dommage cependant n'a été occasionné.

» II est évident qu'il y a là un acte de venfeanco eaux qui s'en sont rendus coupables, s'ils sont découverts, méritent un châtiment des plus sévères.

» Sur la plainte de MM. Négrier et Régnier, la gendarmerie s'est transportée sur les lieux, où elle a ouvert une enquête. »;

On lit dans: le Journal de Totilouse du 14 mars

« 339. réfugiés carlistes, venant d'Albi, >ont passés dimanche; en gare de Toulouse; ils ont été dirigés s\ir Bayonne.-

» 404 carlistes, venant de Montauhan ou de Rodez, sont arrivés dans l'après-midi de dimanche et sont repartis le lendemain matin pour Perpignan.

» Tous ces réfugiés, profitant/ delîindtiltOj vont rentrer. » Il

On lit dans le Messager de Tuulouse « Une personne digne de foi çt profondément versée dans les questions archéologiques nous affirme qu'un 'membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres) et un ingénieur des plus distingués ont naguère quitté Toulouse, où depuis deux mois ils vivaient mystérieusement dans-ujj quartier retiré.

» Il parait que ces deux personnages ont mis à profit leur séjour pour se livrer nuitamment, dans les campagnes environnantes,- à une série de- recherches et de sondages destinés à retrouver l'emplacement du fameux lac où furent jetées les immenses richesses ravies au temple de Delphes par les guerriers teetpsages.

» Chacun sait que le proconsul Sœpion ne put s'emparer que de la moindre part de ces trésors, et que le reste demeura au fond du lac, qui fut comblé peu à peu par lés alluî.vions de la Garonne.

» Le membre de l'Institut, que nous pour* rions nommer, a, parait-il, trouvé dans, lia couvent du mont.Athos le, manuscrit grec, absolument inconnu jusqu'à ce jour, d'un scholiaste de.Denys d'Halicarnasse. Gema-^nuscrit ne laisserait aucun- douta sur. le véritable emplacement de l'ancien; lacgisent tant de richesses. » Tout porte' à croire que les deux savans, maintenant assurés du résultat, vont provoquer sans, délai la formation d'une Société ea commandite destinée à exploiter une décou-verte si capitale au point de vue scientifique et financier. »

Lundi soir, vers huit heures, le feu a éclaté à Roubaix dans la grande filature de coton de M. Duriez, ru.eduGallon-d'Eau, près du Calvaire: Une courroie brisée alla frappée brusquement un bec de-, gaz qu'elle mite^i


pièces. Le gaz se répandit dans l'atelier, et le feu prit une extension foudroyante.

îb a 20 ouvriers oui se trouvaient au septième étage ne tardèrent pas à avoir la retraite coupée, l'escalier ayant été consumé. Dès lors, affolés par la peur et par le danger qu'ils couraient, S ou 6 se jetèrent par les fenêtres. 4 furent tués sur le coup. 2 femmes eurent les bras et les jambes fracturés. Une d'elles a succombé ce matin. On craint que les autres ne soient sous les •décombres-. En effet, à chaque instant arrivent, des villages voisins, des parens qui, tout en pleurs, réclament les uns leur père, les autres un frère, un fils ou une sœur. C'est un horrible spectacle.

Aujourd'hui, à midi, le nombre dé ces réclamations s'ilevait à douze. On croit que le chiffre des personnes disparues est plus considérable. Il ne reste rien de l'établissement de M. Duriez. Les pertes s'élèvent à 720,000 fr. (Propagateur.)

On lit dans l'Observateur

« Les paysans des communes environnant le champ d'expériences de tir du plateau de G-er ne tiennent aucun compte des défenses formelles de ramasser les projectiles ou dé-1bris de' projectiles; soùveàt même ils pratiquent leurs recherches sur le terrain à l'heure môme où se font les expériences. H y* à quelques jours, l'un d'eux a~ payé" de sa vie' une telle imprudence.

» Plusieurs paysans cherchaient des projectiles sur le champ de tir, à une distance de 14 ou 1,500 mètres de la pièce qu'on expérimentait à ce moment. L'un d'eux, a été atteint par des éclats d'obus qui," le prenant en profil, lui ont enlevé toute la poitrine en mutilant ses mains et ses bras.

» Tous ses compagnons ont immédiatement pris la fuite, et il est probable qu'ils seront plus prudens à l'avenir. Ce n'est que le lendemain qu'on a connu à Tarbes le fatal accident. On est allé à la recherche du cadavre, qui a été relevé seulement vingt-quatre heures après l'événement.

n On dit que ce malheureux paysan habi- tait la commune d'Azereix. »

Dimanche soir, un accident qui n'a pas eu les suites désastreuses qu'on pouvait redouter s'est produit sur l'embranchement du chemin de fer de Laroche à Clamecy. Le toaftï partant de, Clamecy à huit heures du soir a- rencontré entre les gares de Ghâtet-Censoir et de Couianges-sur-Yonne un tram- die marchandise»* venant de la direction opposée.

Heureusement, la rencontre a eu lieu à peu de< distance de la gare de Coulanges, d'où partait le premier train, et, le, second ne marchant qu'à petite vitesse, le choc n'a produit qu-'iia- déraillement et le renversement de quelques wagons qui: ont été lancés sur le talus.

Aucune mort d'homme n'est à déplorer, et même aucune des contusions reçues par différentes personnes ne présenle de gravité. Les plus maltraités sont deux employés de la Compagnie qui conduisaient le train, MM. Tillien et Montarlot, qui en seront quittes pour un repos de quelques jours. [Yonne.) Le délai pour l'inscription du concours ̃ à l'emploi d'architecte communal de BaM'eDuc, qui avait été fixé au li> mars, est reculé jusqu'au 30 du même mois.

Mardi soir, vers neuf heures, dit le Pèrigord, un- magnifique bolide d'e forme presque ronde, et dont la grosseur apparente était w peu près celle d'un gros globe de lampe, a traversé le ciel dans direction du sud-ouest au nord-est. Il brillait "d'un très vif éclat; sa lumière était- composée de rayons rouges et bleus.

Le Tiempo calcule que la guerre civile a coûté à l'Espagne 8 milliards de réaux envi-: ron (plus de 2 milliards, de francs).

t- On vient de lancer sur la Tamise le Zietent, navire d'un modèle entièrement, nouveau construit dans1 les chantiers de Blackwall pour le compte du gouvernement prussien. Ce navire doit faire les premiers essais de la torpille WMlehead, dont L'Allemagne du Nord a acheté l'année dernière le brevet d'inventton. C'est un bâtiment de 226 pieds- de long sur 281 de large, avec une profondeur de 18 pieds, jaugeant 872 tonneaux.

Le Bœrsenblatt, organe de l'Association des libraires allemands, ayant son siège à Leipzig, vient de publier son relevé annuel des productions de la librairie dans l'empire allemand, pendant l'année écoulée.

En 187b, il a été publié en Allemagne .12,516 ouvrages nouveaux, contre 12,070 en •1874.

Dans ce nombre, les livres de pédagogie figurent pour 1 ,328 articles la jurisprudence, la politique et la statistique, 1,177; la théologie, 1,084; les belles-lettres, 1,031 la médecine et Fart vétérinaire, 791 le commerce et l'industrie, b76 les beaux-arts, 478 les machines, chemins de fer, mines, constructions, 394 l'art militaire, 316 la géographie et voyages, 314 les cartes géographiques, 216; i les mathématiques, 200, etc.

On a calculé que. lorsque, en juillet prochain,, lllnde anglaise et les colonies françaises auront été admises à jouir des avantages de l'Union postale, cette Union n'embrassera pas moins de 628 millions d'êtres humains. Les résultats dès à présent constatés en. Allemagne sont un accroissement des opérations postales de 9 1/2 0/0 sur les lettres adressées à l'étranger, 6 2/3 0/Osur lès lettres venant de l'étranger et 10 1/2 0/0 sur le transit postal. En vente à là librairie Républicaine, 10, rue du Croissant, la 2e édition de la BiograplLïé complète des 300 sénateurs, par un député. (Un beau volume de 220 pages.. Prix, i fr.)

Lundi 20 mars,, à huit heures et demie, un concert ser* donné* à la salle Herz, 48, rue de la Victoire, par M110 M.-L. Rouil, élève de Marmontel, avec le concours de M11" Marie Dumas, M, Albert Watson, du^rhéâtre-Lyrique, et de MM. R. Hammer, Emile Noi'blin, î)olmetsch et E. Bourgeois,

Hier, à minuit, le thermomètre centigrade de l'ingénieur Ducray-Chevallier (Pont-Neuf), Marquait 6 degrés 8/1 0es au-dessus de zéro; aujourd'hui, à six heures du matin, -6. degrés ̃471.0*" au-dessus, de zéro; à- midi, 10 degrés 8/1 0e3 au-dessus de zéro.

Hauteur du baromètre, à, midi, 7«lmm,, sans

Qarfeetïon- .•.

CoïMMûiiH»B«atiois8 et avi» divers. CHAUSSÉE: EN' ASPHALTE' NATtffiEt COMPRIMÉ, ni bruit, HKMue, ni poussiers.

Les ingénieurs du service- municipal" font t remplacer le vieux pavé des rues de Sèvres et' de Vâugîraïd, devant les-Enfans-Maladesi, entre le' boulevard' Montparnasse et l'hôpital Necker, par de Tasphâlte. C'est la Compagnie générale des asphaltes, quaide Valmy; 117, qui exécute ces: travaux; d'hygiène éclairée. Nous nous empressons d'annoncer à nos lecteurs qu'aujourd liui jeudi 16 mars a lieu Fo.uyertwë du magnifique établissement de laiiis lurco-r'omains,'le Hammam; rue Neûvedes-Mathuriiis,,56, à l'angle de la rue Auber. Linge en papier moulé GltAÏ, 43, b. des Capucines, toujours neuf, élégante t économiq8.

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Tout le Yêicmcnt templet, felle qualité, pour c&iar<JW

La Cour de câssatioà fient -de faire une not^ellé et biea sensible, perte.

Û le' conseiller Lascoùx est mortle 13 mars, à quatre heures, en son ^domicile, rue de l'Université, 88, après une courte maladie qui dès son û'êBùt* -avait inspiré de vives inquiéitudes aux nombreux amis de l'émment ma-

gistrat.

M.* Lascoux a parcouru tous les degrés .de la hiérarchie judiciaire dans le ressort de Paris juge auditeur à. Nogeat-le-Rotrou en 1826, il 'était juge suppléant au tribunal de la Seine au mois de décembre' 1830. Successivement substitut du procureur du roi et du procureur général, conseiller. à la Cour d appel il était apnelé, au mois d'août. 18|>Q, aux, lourdes et délicates fonctions de procureur de la républtc[ue. pjès le tribunal de la Semé,

Ce .parquet n'oubliera jamais la sagesse et l'impartialité de son administration. Le siège de conseiller à la Cour de cassation, devenu vacant par la nomination de M. Vaïsse au poste élevé de procureur général à Paris, lui fut offert. Il ne tarda pas, dans ce sanctuaire du droit, à faire àppréiiér les qualités solides du jurisconsulte unies aux charmes d'un esprit tin et éclairé.

En 1839, M. Delangle, garde des sceaux, l'appela auprès de lui en qualité de secrétaire général; c'est surtout qu'on pùé apprécier la sûreté de son caractère.

Il vint reprendre à la Cour de cassation, çn 1863, la place qu'il avait si dignement occupée.

Dans les diverses fonc taons- d'tme vie si bien rempMe, M. Lascoux a laissé d'ineffaçables traces.

Le souvenir de cette nature droite et distinguée vivra longtemps au sein de la Gottr de cassation, où il ne comptait que des amis, et à laquelle il a appartenu pendant de longues armés. Le vide causé par sa mort à la chambre criminelle, dont il était une des lumières, sera difficile à combler.

C'est avec douleur que la Cour entière lui rendra ses derniers devoirs.

M. Lascoux ne meurt pas tout entier; son digne fils, juge d'instruction au tribunal de la Seine, nous rappellera souvent lés qualités qui distinguaient son père.

M. Lascoux était- commandeur de la Légiond'Honneur.

SÉNAT.

PRÉSIDÏSXCE. DE M. LE DUC d'aBJWFFRET-PASQDIER. Séance du is mars.

Là" séance est ouverte à trois heures.

Le -procès-verbal est adopté.

L'ordre du jour appelle l'ouverture du scrutin pour l'élection d'un sénateur inamovible en remplacement de M. de La Rocnette. En voici le réâultatr

Vatans. 273

Bulletins Mânes ou nuis. 7

Suffrages exprimés 266

I~a,jarité-absol'ue t34,

1Z. Ricard a obtenu. 974 voix ~oix peràües. 84

Voixperdues. 8

M. Ricard est proclamé sénateur inamovible. Suite de la vénfleation des pouvoirs.

Sur un l'apport de M. de Douhet, fait au nom du bureau, le Sénat valide les élections sénatoriales du département de la, Loire.

Aucun autre ràpgbrt- n'étant prêt, il n'y aura pas de séance demain.

La séance est levée à cinq heures un. quart.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS.

Compte-rendu: sommaire.

Séimce d& mercredi ¥& mars.

PRÉSIDENCE Mi GHÉVY.

Ea: séance est ouverte à deux heures.

Le procès-verbal de la dernière séance est

adopte.

̃ M. le président donne communication à la Ghambre d'une lettre de M. le président du Sénat, l'informant que le Sénat a terminé la nomirnation de son bureau, et se trouve ainsi définitivement constitué.

SI. le président annonce que le scrutin pour l'élection d'un cecrétaire est ouvert.

M. le «lue «Film-court remercié ceux de ses collègues qui ont voté pour lui hier, et déclare qu'il n'était point candidat hier, qu'il ne l'est poiiit aujourd'hui.

Suite de' la1 vérïftcaliow des' pouvoirs. `

La Gliambre valide les élections suivantes Gironde^ Aïrondissemens de. Bordeaux, circonscription, Ml le comté Henri de Lur-Saluces; de Libourne, 2? circonscription, M. le docteur Lalantie. M. Beaussire, rapporteur;

Oise. Arrondissement de Compiègne, M. Dutilleul. M. Barodet rapporteur.

Haute- Vienne. jVrrondissement de Rochechouart, M. Côdet. M. Richard Waddington, rapporteur.' ̃

Bàsses-Àlpefe. Aïrondissëment de Castellanè, Mi Arthur Picard. M; Mannouryj rappor-

teUH?.- 'v- ̃ ̃ ̃ ,•

Seine-Inférieure. Arrondissement du Havre, 1™ circonscription, M. Lecesne. M. Dreux, rap"porteùr.

Seine-et-Oise. Arrondissement de Pontoise, M. Rendu. M. Lefèvre, rapporteur.

Loire-Inférieuve., Arrondissement de Nantes, Srcbnscriptibn, .-M. Gaudin. M., Thourel, rapporteur.

Haute-Garonne. Arrondissement de Toulouse, 1" circonscription M. Constans. M. Pelletier, rapporteur.

Allier. Arrondissement de Gannat, M. Adrian. M.Floquet, rapporteur.

M. Ciatiueau donne lecture du rapport sur l'élection de l'arrondissement de Louviers (Eure) et propose l'admission de M. Raoul-Duval. Ses conclusions sont adoptées.

Avdennes. ̃ Arrondissement de Rethel, M. Drummel. M. Gent, rapporteur.

Loire-Inférieure. Arrondissement de SaintNazaire, 1™ circonscription, M. Fidèle Simon 2°,M- de La Rochettë". m. Serve, rapporteur. M. le président fait connaître le résultat du troisième tour de scrutin pour la nbinination du huitième secrétaire de là Chambre.

Nombre des votans et des •••

suffrages, exprimés 399

Majorité absolue. 2Ô0

Ont obtenu

MM. le duc d'HarcourC. 247 voix. Arthur Legrand. 157

Mi le duc d?Harcoutt est', proclamé, secrétaire, de la Chambre.

HautërViônne. Aïron'dtssement de-: Bellacf M. Lavignère. T\f. Benjamin Ràspâil, rapporteur. Haute-Garonne. Arrondissement de Ville?franche, M. Gaee, i(. Alphonse Picart, rappot^teur..

Clàlvados. Arrondissement de Pont-1'Evêque, M. Flandin.. M Cavalier, rapporteur.

Tarn. Arrondissement de Lavaur, M. Marty. M. Rbuvier, rapporteur.

Saône-et-Loire. Arrondissement de Charolles. circonscription, M. Boutier de Rochefort. M. Galpin, rapporteur. `

Ain. Arrondissement, de ̃ Bellay, M. Chaley. Mi Boysset, rapporteur,

M. le "président' Invite- les bureaux à hâter le travail des rapports d'élections.

1 La séance est levée à, quatre heures dix mi^mites.

r- TIRAGcB DU JURY.

^Voici la liste des- jurés désignés par le sorti pour. leS;assises de- la Seine qui s'ouvriront à p|ris le 16 mars, sous l'a présidence de M. le

conseiller LegeHdre

'Vrfi«tete«:MM. Bailly, balancier, rue de la Ferronnerie, 4 Costeraste, marchand es charbons, rue Constance, 2; Dennery, farûricànt de chaussures, bbureVard de Sébâstogol, 86; Prat, rentier, rue des Moines, 11 Ducroqitet, marehand'papetter en demi-gros, avenue de Lamothe-Picruet., 16^ Dreyfus, marchand, de nouveautés, rue de Belleville, 2S9 Lestiennet, horloger, rue Portefoin, 14*; Sclim'dre, é'mailleurr une du Château, 131; Petit de Villeneuve, architecte, rue de; Romo;:Oy,,Chapon~ fabricant de bâches, rue du Vieux-Pont, 2, à Courhèvoie V^cqUerel, papetier, me Péaumur,- 41 Jumelle," fabricant de cuirs vernis, rue SaintLouis,-10, à Viucenues Robardey, reutier, rue de;BeHèville,108'; Halliu, ̃ entrepreneur de =jôiçomerrië,,xue la Crois, 8, àBondy; Reynoîîd,- commissioniiaii'e en marchandise^ v" .boulev-ard- Voltaire, 36 Huff, ipropriétïfrre, boulevard5 Voltaire- 11; tavale'tte, entrepreneur de maçonnerie, boulevard Vo1taire, 196 Guignoardë Nebeurg, rentier, rue Saittt-ÎFlorentin, 12 Guyard, inspecteur aax- Omnibus, rue Aifre, 8; vReheyrotte, tourneur, rue du Ghemin-Vèrt, 44 Dieu, propriétaire, chaussée du:Maûie, 160; Caïui: statuaire,rue de l'Entrepôt, 19; Goyard, marchand de tissus, rue Fondary, 30; Guyonnet, employé, au chemin de fer du. Nord, rue Myrrlia,,@i. B'allu, architecte, rue Blanche, 80; Godet, labricant de tissus élastiques, rue Palestro, 9.; Delanoue, marchana.de vins en gros, àL'Hay; Blanc, fabricant de peaux, rue Claude- Vellefaux, 18 Grignoul sdùs-chef de gare, rue du Poirier, 2 Mellier, rentier, rue Passy, 75-; Baille, répétiteur à l'Ecole polytechnique, rue de Fleurus, 2; Chauvaux, propriétaire, rue Oberkampf, 77; Feuillet, membre de l'Institut, rue de; Rivoli, 202; Garnier, bimbelotier, rue du Louvre 3; Crechiliet-Jbui'dain, membre de rjnstitut, rue de Luxembourg, 4;

Normand, maître de bains, boulevard Beaumarchais, 18. Jurés supplémentaires MM. Chéret, marchand, boucher, rué Lecourbe, 7S Gaildrouarct, économe à, l'Ecole Normale, rue d'IBm, 4b ÎHicmaz, jurisconsulte, rue Sedaine, 98 Dôtpeuch, médecin, rue du Faubourg-Saiab-Denis, 34.

Bulletin judiciaire»

TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS (8° Ch.). Présidence de M. Carlet.

Audience du 14 mars»

Le duc Decazes contre M. Desprez. Difàmatioé dans une réunion pnbhque à la sotte de la rue de Lévis.

Dans une réunion, publique- tenue rue de Lévis, un orateur, M. Desprez, partisan de la candidature de M. Raoul-Duval, avait prononcé un discours qui parut à M. le duc Decazés1 reafermer des imputations diffamatoires.

Une plainte fut déposée par M. le ministre des affaires étrangères, et l'affaire est venue devant la 89 chambre.

Le prévenu, M. Desprez, 'est assisté de! Laehaud, avocat.

Me Nicolet s'est présenté pour la partie' civile.

M. l'avocat de la république Mariage a soutenu la prévention.

Voici le texte du jugement rendu par le* tribunal:

« Le tribunal,

» Attendu que de l'instruction et des débats résulte la preuve judiciaire que, dans une réunion publique électorale tenue a Paris le 14 février dernier, rue de Lévis, Desprez a proféré les paroles suivantes « Au 23 mai, le duc Decazes » a joué à la Bourse sur des millions et gagné » des sommes fabuleuses en se servant des dé» pêches du gouvernement»; °

» Attendu que ces paroles, dont la simple énonciation fait suffisamment ressortir le caractère, constituent le délit de diffamation, et qu'en les proférant Desprez a porté atteinte a l'honneur et a la considération du duc Decazes;

» Que Desprez a ainsi commis le délit prévu' par les articles 13, 14, 18 de la loi du 17 mai 1819, et 2, paragraphe 2, de la loi du 15 avril 1871, dont il a été donné lecture;

» Par ces motifs,

» Faisant application au prévenu, desdite ar-

-i iclôs

» Condamne Desprez en un mois d'emprisonnement et 200 fr. d'amende

» Donne acte au duc Decazes, partie civile, de; ce qu'il s'en; rapporte à l'appréciation du tribunal pour le préjudice à lui causé, et condamne Desprez aux dépens pour tous dommages-intérêts; » Condamne le duc Decazes aux dépens envers: l'Etat, saiif son recours contre Desprez; » Fixe à un mois la durée de la contrainte par corps, s'il y a lieu de l'exercer pour le recouvre•ment de l'amende et des dépens. »

VARIETES.

Les &tasses dirigeantes par Charles' Bigol. Un vol. Charpentier et C°, éditeurs.

Qu'est-ce que les classes dirigeantes f à quel étage précis de la société finissent-' elles? Cela serait? bien difficile à dire, et M. Charlfes Bigot lui-même n'a point tenté' de résoudre cette difficulté « II n'y a plus, dît-il, dans notre pays, de castes privilégiées comme en comptent l'Inde, la Chine, comme en comptent encore eii Europ&tant de pays- aristocratiques mais; il n'est pas moins vrai qu'à chaque génération il s<j fornle dans notre société démocratique deux partages de l'humanité les uns sont dans une des deux divisions, les autres sont dans Taùtre les uns sont 'le; peuple, nous- appelons les autres clas.sesârriseantes. » TeHe; est définition proposée par M. Charles Bigot, et c'est à peu' près la plus claire et A coup sûr la moins pédantesque qu'on puisse donner. Il n'y a point trace, d'ailleurs, de pédantisme dans le livre de M. Charles Bigot, du moins en ce qui regarde la composition et- l'ordonnance de son petit traité. Nous nous hâtons de le dire pour rassurer ceux que pourrait effrayer, ce titre sévère les Classes dirigetàv&es. La précaution n?est point inutile, si nous en croyons le jugement porté par l'auteur lui-même sur la frivolité de ces classes dirigeantes où se recrutait jadis, le public des lecteurs éclairés, mais où on' lit de moins en moins, M. Bigot, tout en faisant une étude très sérieuse, telle qu'on la pouvait- attendre d'un observateur aussi sagace etaussi jud|cieux, a tenu- gi'and compte de: cette faiblesse (les mœurs intellectuelles1 contemporaines. Il a été sérieux partout, mais sans5 oublier jamais d'être agréable. Ili n'avait, pour l'être, qu'à laisser courir sa plume alerte et vive, et à suivre le naturel penchant de son esprit. M. Bigot est, en effet, un moraliste plutôt qu'un philosophe) un moraliste très ouvert, très attentif, bien qu!un peu rapide et superficiel parfois; et ce dernier trait, qui paraîtra un défaut. aux uns; sera une, qualité au juge-11 ment des autres. Ne fait pas qui veut, sur un sujet aussi austère, de la littérature aussi facile. On y gagne dfêtre lu et prôné par ceux qui vous ont lu. Voilà un livre qui ne moisira pas. chez le. libraire. Il est utile et il n'est pas ennuyeux. M. Bigot, qui est un humaniste de la bonne école, nous pardonnera le manque de nouveauté, de cette vieille louange classique. Le livre est divisé em. teois partiesi. La^ première traite des Institutions la deuxième, des Mœwrs;\& troisième, de YActién, sociale. Dire que chacune de ces trois parties ne rentre pas un peu dans Jes deux autres, ce serait attribuer au traité sur les classes dirigeantes une rigueur de compo-. sition et de méthode qui ne s'y rencontre; pafe toujours et qu'il ne- faut" pas y chercher. Mieux vaut prendre dans chacune des trois parties du livre les chapitres tels qùils se présentent," a^èc'leurs titrés a'ttrayans, le Clergé, la Magistrature, la Presse, l'Instruction, les Femmes, la Charité, la Justice, la Solidarité, la;Peur, etc. Çlfecun de ces chapitres forme ce qu'on appelle, en style journalisme, la plus agréable des variétéê. ïfêunie, ils constituent un tout assez complet; séparés, ils ne perdent presque, rien de leur charme propre et de leur portée.

J'aiidit que M. Bigot était un moraliste. Il est parfois aussi- un satirique il fait la guerre aux abus, aux préjugés, aux égoïsmes surtout, et' ii" apporte dans ce bon combat toutes les révoltes de sa charitë et de son cœur,, tout son: esprit?. tués mordant,, parfois très incisif. Il' n'est pas' un contemplateur sceptique qui s'applique seulement à tout bien- comprendre pour tout absoudre il-' n'appartient pas à l'école, du « dédain transcendant » il a. pour but un idéal qui' est de ce monde et dont il appelle la réalisâtioffi II n'explique pas seulement il critique, il approuve, il condamne, il saitdirè, selon les cas Ceci est/bien\ ceci est mal», et quand il juge la société contemporaine dans les hautes classes, il lui arrive plus souvent de dire: « Ceci estmal » que «Ceci

est bien. » II a, sur le clergé, sur' la magistrature, des jugemens très libres-, très hardis, très vifs. « Evitez, dira-t-il tout crûment, de plaider contre un évêque; auriez-vous raison contre un eovèvent, tâchez de conclure un arrangement passable. Si vous avez quelque protection à pouvoir invoquer parmi les ministres de la religion, ne manquez point d'en user, elle vaudra pour vous presque autant que les conclusions de votre avoué et l'éloquence de votre avocat. Vos propres opinions, la façon dont vous pratiquerez les devoirs de votre, religion ne sont point choses indifférentes. La magistrature protège la religion, qui à son tour le lui rend. Ce n'est pas que les magistrats soient, à l'ordinaire, des hommes plus persuadés de la vérité de la religion que les autres, etc., etc. » Je m'arrête ici, laissant à l'auteur la responsabilité de ses appréciation3rj.je.iie me suis proposé que de faire connaître sa manière, sa manière littéraire surtout, simple, aisée, qui s'affine et qui s'aiguise tout à coup, mais le plus naturellement du monde, pour enfoncer le trait comme en passant et sans y prendre garde. On reconnaît là l'imitation des maîtres du dix-septième siècle. M. Bigot les a beaucoup lus, et il les imite sans y tâcher; il est de la maison, de l'école tout au moins on sait qu'il n'y en a pas de meilleure.

Un chapitre très nourri, très ingénieux, je dirai même amusant, est celui qui est consacré à la presse. Je ne résiste pas au plaisir d'en citer une page « Avant que la presse, dit M. Bigot, eût répandu par millions ces chiffons de papier imprimé qu'elle distribue matin et soir, il "y avait bien des heures çà et dans la vie où il fallait, bon gré mal gré, vivre en tête-à-tête avec soi-même. Il y avait des heures de solitude où forcément les hommes et les choses que l'on avait rencontrés revenaient à l'espçit; il y avait les heures de voiture, les heures de repos on était contraint de réfléchir, on reprenait ses idées, on allait quelquefois au fond. Le journal a ̃changé ces choses. G-râce à lui, on peut toujours échapper à soi-même, mettre un écran entre sa pensée et soi, se dérober à toutes lés troublantes questions de l'esprit et de la conscience. Sitôt monté en chemin de fer, sitôt assis dans unfauteuil, sitôt étendu dans sonlit, on déplie son journal, journal du matin, journal de l'après-midi, journal du soir; toutes les petites aventures de l'actualité parisienne' défilent comme un caléidoscope, jusqu'au moment où vous gagne un vague sommeil. Quel merveilleux préservatif que le journal contre la réflexion » Et l'auteur continue: « Une incroyable paresse d'esprit, tel est le vrai nom de cette frivolité et de cette ignorance qui dominent chez la majorité des classes dirigeantes. Etre sérieux y est devenu une cause de risée. Ceux qui, par 'hasard, le sont tant soit peu, éprouvent le besoin de s'en cacher comme d'une honte c'est à qui se montrera le plus léger, le' puis insouciant. La philosophie, les; .questions sociales, la république ou la monarchie, ah! vraiment, la belle occupation pour un homme du monde! Peut-on s'intéresser à ces vieilleries? La dernière toilette de M110 X. qui rend visite aux lions de Bidel, à la bonne heure! voilà un sujet digne de conversation. Avez-vous vu la robe de Mlle X.? Membre de l'Institut, professeur, connaissez-vous quelque chose déplus grotesque? Les Revues, une seule exceptée, qu'on lit pour ses romans et qu'on a, pour la montrer, dans sa bibliothèque, n'ont jamais pu se fonder durablement parmi nous. Et encore est-il humiliant qu'on vous appelle « Abonné de la Revue des Deux Mo/des/ » Dans les journaux même, les articles tant soi peu longs ne; sont pas lus. Il" est convenu qu'on île regarde pas ce qui dépasse une co–lbnne. Tant pis pour l'idée si elle a besoin, pour être développée, de plus d'une^ colonne » » •̃'•̃- Tout cela est vrai, mais vrai comme une gatirë seulement. Peut-être M. Bigot, qui est un journaliste, n'a-t-il pas évité plus que la majorité de ses confrères l'éeueil de l'information trop- prompte; du" jugement précipité. Ne serait-il pas, lui aussi, tout philosophe et tout bon moraliste qu'il1 soit à- ses heures, un de ces'reporters affairés qui prennent pour le microcosme de la société française tel salon de hasard où ils auront passé une heure entre deux articles? Où donc a-t-il vu, par exemple, que" cela fût regardé comme chose « grotesque et humiliante » d'être professeur, ou membre de l'Institut, ou abonné de la Revue desDeux Mondes ? Ce sont là des lazzi tels qu'on s'en permet entre pierrots et débardeurs dans certains bals publics en temps de carnaval mais nous n'en sommes point encore arrivés à un tel degré de frivolité que de pareils propos soient passés dam§ le langage de ce qu'on appelle, la bonne société. M. Bigot ne sait-il .pas, que les. Français, par un certain dandysme; fort ridicule1 d'ailleurs, se calomnient assez volontiers? Est-il d'un bon observateur, exact et consciencieux, de les prendre toujours au mot? Ne. vfaut-il ..pas faire la part d.§ Tinfatuation,, de: la mode,? Enfin convient-il de. voir toute la France dans Paris, et Paris dans cepetit milieu tumultueux, bruyant, brillant, bigarré, mélange de vrai monde et de faux monde qui se montre aux courses, aux « premières », dans les réceptions de la société interlope et cosmopolite? Gom,, bien ne font, en quelque sorte, que se prêter à ce monde-là pour, le connaître, ou pour s'y amuser, ou s'y faire voir, qui, après tout;, n'en sont p.a's et savent fort bien se garder de la contagion! La. race des « gandins », je prends le terme le- plus vieux, par respect pour les .oreilles ennemies du néologisme, ressemble beaucoup dans la sobiété à ce que sont les bonapartistes dans: le inonde de la politique. Ce sont gens qui font du bruit chacun pour ;in)lle-ils s'agitent, ils se démènent, on ne voit qu'eux1, on n'entend qu'eux; c'est un régiment du cirque dont l'interminable défilé en rond fait l'illusion d'une armée. Mais," après tout, le pays" n'est "pas lu; ni celui d'en haut-, ni celui des classes moyennes; ni celui d'en bas, pour lequel M; Bigot garde démocratiquement toutes les tendresses et toutes les pitiés de son cœur.

•De ce dernier penchant, d'ailleurs, nous soipmes bien éloignés de,- lui faire un grief. Nous aussi nous estimons que les classes dirigeantes ont charge d'âmes dans

cette vaste famille de la démocratie française, et e'est précisément pour cela que les voulant, comme M. Bigot, meilleures qu'elles ne sont et plus dignes de leur g'rand rôle et de leur fonction sociale, nous ne pouvons pas nous résoudre à les considérer comme incurables. Nous estimons que le grand défaut des classes dirigeantes est de donner trop à la mode on y a des travers et même des vices de qualité, afin de pouvoir dire qu'on est « du mondé »; mais ce défaut lui-même a" sa compensation. Le règne de la mode est éphémère, changeant; c'est un régime parlementaire après tout il rie faut souvent qu'y changer les premiers ministres, ceux qui donnent et qui règlent les goûts du jour. Tout le reste suit et a bientôt fait de se corriger à l'exemple du modèle.

Aussi bien, à cet endroit de son livreoù je me suis arrêté, M. Bigot considère les représentans des classes dirigeantes dans les relations de leur vie mondaine plutôt qu'il ne fait une critique essentielle et profonde de leur manière'd'être morale. Cette critique se trouve formulée avec ampletir dans d'autres chapitres du livre, et elle est telle, qu'on ne peut que la ratifier sans réserve. Tous les griefs de M. Bigot contre les classes dirigeantes peuvent se résumer d'un mot « elles manquent d'énergie. » Le manque d'énergie, en effet, tout est là. C'est le manque d'énergie qui- produit, au point de vue intellectuel, la frivolité, au point de vue moral, l'abandon de soi-même, le scepticisme, l'indifférence, la facilité à tout absoudre de ce qui apporte aux intérêts matériels une certaine apparence de sécurité, temporaire d'ailleurs et trompeuse. ;Ahi point de vue social et politique, lequel se confond un peu avec le précédent, lé manque d'énergie est caractérisé par crainte des grandes initiatives libérales et fermes par lesquelles on se saisit de la nation et on la gouverne avec souplesse et vigueur dans le sens de ses vœux légitimes. Oui, la grande faiblesse, la misère des classes dirigeantes en France, c'est que ce sont des classes dirigeantes] qui ne dirigent pas. Elles ignorent les mouvemens de. l'opinion publique, comment pourraientrelles les conduire? Quand par hasard elles les connaissent, elles ne savent que leur résister. Résister, résister désespérément, c'est le programme, c'est la politique des classes dirigeantes jusqu'au jour où le courant qu'elles ont voulu arrêter déborde par-dessus toutes les digues et emporte tout dans ce torrent d'un jour qui s'appelle une révolution.

J'ai dit que les classes dirigeantes ignõ raient d'ordinaire les mouvemens de l'opinion .publique mais peut-être n'ontelles pas même cette excuse de l'ignorance. Les esprits intelligens et perspicaces ne font pas' défaut dans ce pays ce qui fait défaut, c'est la force morale, c'est; le sentiment de la, responsabilité, c'est lai volonté. Pour n'en donner qu'une preuve, bien probante celle-là et bien amère, on1 est presque effrayé de voir combien de! personnes qui approchaient de très près- du gouvernement et même de la cour sous1' le dernier régime avaient deviné l'infériorité de noire situation en face de la Prusse' avant la déclaration de guerre. Comment en eût-il é autrement? Ne sommes-nous pas un peuple de critiques ? Il est vrai que notre faculté d'analyse s'applique d'ordinaire à; mettre en lumière le ridicule plutôt que le côté faible des choses, et c'est là encore, un des vices les plus malheureux de notre éducation. Nous- n'eii sommes pas moins de très bons juges* dès que nous voulons l'être la France est plus riche que n'impor-te quelle autre nation en esprits cultivés, raffinés, assez dégagés, assez maîtres d'eux-mêmes en un mot pour n'êWe dupes de rien, sinon parfois de la mollesse d'une volonté qui refuse de faire son devoir. On entrevoit le péril, mais, sitôt qu'où- l'a entrevu, on s'empresse de fermer les yeux. Si par hasard quelqu'un se hasarde à révéler le résultat de ses observations, sa parole demeure sans écho. Un article de journal, un livre, un beau discours, une brochure peuvent être l'objet d'une certaine curiosité II est arrivé à tel personnage politique au coup d'oeil sûr- et: prompt, presque d'un voyant et d'un prophète, d'être pendant tout un jour, peut-être même pendant toute une semaine, ce qu'on appelle « le lion » du moment c'est une des formes les plus appréciées de la; popularité en France. Mais le jour écoulé, ou bien la semaine, délai extrême, on.se hâtait de n'y plus penser cela est "sis commode d'oublier, de feindre d'ignorer, afin de vaquer en paix à ses affaires ou à; ses plaisirs C'est ce qui fait que ce pays, le plus tourmentécependant de tous ceux de l'Europe, dans sa vie politique, estpeut-être celui oùl'on agit lenioms^ Nous avons enhautdesgouvernemens qui se démènent et se surmènent; qui s'usent à faire, alternativement le bien, le- mal, et quifinissentpresque toujours par la folie, cette maladie 'et ce châtiment 4e la, toutepuissance- et de la solitude de la toutepuissancei. En Bàs,il y a. un; peuple qui aprplaudit et; qui- murmure" tour à tour, qui laisse faire, et qui, subit tout- jusqu'au jour, où il se révolte: Au milieu', à la place demeurée vide des classes dirigeantes, là où devrait: .résider la véritable, fof.e.e consciente etagissante dedanation politique, le plus souvent il n'y .a rien.

Je 'me trompe-; il y a- bien,- si l'on veut,1 je. prends le mot dans son- sèiià- le plus large, >->- une aristocratie de naissance et de fortuné;; il n'y a pas" une aristocratie de gouvernement, j'entends une classe d'hommes connaissant leur -temps; l'aimant, désireux' de le servir; non de le combattre, désireux surtout de légitimer à force de services rendus- à la causé' commune,' la prééminence qui leur-a été. transmise par le bénéfice de l'hérédité. Voilà, n'est-il pas; vrai, une idée bien simple, bien* droite,. bleff'nïOrale': les1 premiers- ont le devoir-d'être les meilleurs Gageons cependant! que cette idée-là va paraître téméraire et qu'on lui trÇiïïvera ua certain parfum d'hérésie. Tant il est vrai que les classes dirigeantes se sont accoutumées à vivre en elles-mêmes, et pour ellesmêmes, et pour elles seules. Rôle égoïste et médiocre, et qui ne leur profite même pas Combien serait-iî plus glorieux pour elles et en-nïêiïie temps plus fructueux de consentir à. être ce. qu'elles sont par sirtuation naturelle les aînées dej la- nation 1 « II n'y; a en France, a dit Ber-

sot dans une phrase exquise par l'esprit et le sentiment, il n'y a en France qu'une seule famille, et dans celle-ci, comme dans les familles ouvrières, il y a des enfans un peu plus âgés qui portent sur leurs bras les plus jeunes. » Paroles d'or <^ui contiennent tout un évangile de charité, paix et de justice. C'est l'épigraphe du livre de M. Bigot, et ce livre, malgré quelques crudités de touche, quelques exagérationset même quelques -notes fausses çà et là, est digne de l'épigraphe c'est le plus bel éloge que nous en puissions faire.

Henry Àftoft.

ACADÉMIE

des Scïcuccs morales et politiques* Uance du samedi 11 mars.

M. le marquis d'Aadid'ret présente un ouvrage de M. le docteur Foissac, intitulé la iChdnce ou la Destinée. Dans une introduction, l'auteur recherche d'abord les causes secrètes et les grands mobiles des actions et des événemens de la vie' humainîe il étudie ensuite les grand^ et délicats' problèmes de la Providence, du libre arbitre, du destin, de la nécessité, de la fortune ou du hasard, et il conclut en montrant que la plupart des événemens de l'histoire se rapportent à l'une de ces trois causes la Providence, la nécessité, le hasard.

On se tromperait cependant èff considérant M. Foissac comme fataliste ou sceptique. Il reconnait que l'homme est soumis par sa nature à des lois nécessaires; mais cette sorte de fatalité cessé là l'homme moral commence, eHe n'a aucun pouvoir sur le libre arbitre. D'un autre côté, dés événemens imprévus surviennent souvent dans la vie de l'homme et se jouent des entreprises commencées avec la plus grande sagesse mais la sagesse elle-même fait entrer le hasard dans sés prévisions.

Personne ne méconnaît, ajoute M. d'Audiffret, l'intervention dé la nécessité et du hasard dans les choses humaines, et Fon doit convenir avec Descartés que nous n'avons en partage d'autre liberté que celle de nos pensées. Mais elle suffit pour nous préserver des doctrines captieuses et pour nous empêcher d'adopter ces systèmes qui ôteht à l'homme toute espérance surnaturelle et lui dénient la possession de son libre arbitre. M. d'Audiffret passe en revue les nombreux chapitres du volumineux livré de M. Foissate. Plusieurs sont consacrés à l'histoire anecdotique du calcul des probabilités, ainsi qu'à l'examen de la valeur des résultats que ces calculs peuvent offrir. M. Foissac est loin d'exagérer leur importance. Dans d'autres chapitres, M. Foissac traite de l'inégalité des conditions, de l'influence des noms sur la destinée, des dons naturels, du choix d'Un état mais il s'arrête plus particulièrement sur cette question- Existe-t-il une chance contraire et une chance propice ? D'après les nombreux faits historiques cités par Fauteur, nous croyons entrevoir qu'il' serait assez disposé à répondre par Fa'ffirmative mais il insiste tant sur les mérites- et les bons effets de

!]a pï'udeiicc; que lioiis'en concluons -qu'il at-

tribue à la sagesse humaine le pouvoir du lutter avec avantage contre l'influence adverse du sort. ̃•

En terminant, M. d'Audiffret dit que le livre de M, Foissac- se recommande à la fois pat' l'originalité du1 sujet, l'honnêteté du' but et Félégancc du style.

M. S'ràaicli offre de la part do l'iiùteù)', M. Vicëiizo Giovanni, deux volumes dtîht voirai le titre Storia della filosofia ne Sicilia du'

tempi antïchi al secolo XPX. Ci4të histoire

la philosophie en Sicile est si remarquable, que M. Franck se propose d'en faire* l'objet d'un rapport écrit»-- Nous aurons donc h. y revenir.' •. •'•• '»̃:><; ̃'> M.Franck présente ensuite, de la part de M. tf.-C. Mailfer, deux ouvrages Recherches historiques du juste et de, Vauiorëé, deux volumes; .De la Démocratie èn_ Europe (1), questions religieuses et jùridigûëà un volume. Ces deux ouvrages, inspirés*, par la même esprit', se' font suite et sont dfestinés, dans la pensée de Fauteur, à se' compléter -mutuellement.

L'auteur s'est efforcé de faire concourir à la fois la philosophie et l'histoire à \me; définition précise des deux idées sur lesquelles reposent essentiellement l'ordre social, lës^idéea de justice et d'autorité. Il établit d'abord, contre le panthéisme. et le fatalisme," le fait de la liberté et delà responsabilité humaines, et il demande à l'histoire et à la philosophie des argumens en faveur de ce fait; il ea développe ensuite les conséquences religieuses, sociales et juridiques: r M. Franck, après avoir montré combien 1& 'prôBle'mé était' vas te' et important; e"t avoif fait l'éloge des sent^mens élevés et de l'es^ prit généreux de l'auteur, déclare cependant t: ne pas vouloir garantir la rigoureuse exacti-J tùde de toutes ses déductions, ni Ib-icàtactèra scientifique de toutes ses conclusions. Quant à l'ouvrage sur l'a. Démocratie en Europe, c'est1 l'application des dbctrinès:êxposée'a dans l'ouvrage précédent à la société moideme. L'auteur, en cherchant lès bases historiques et philosophiques de la justice et d^ l'autorité, arrive à cette conclusion' que la dêmocratie est le fait le plus ancien et le plus persévérant que l'histoire nous présente, et il s'estera obligé d'étudier l'organisation que lk démocratie doit recevoir, et celle. qu'elle a déjà en partie reçue pour remplir fidèlement sa destination; Sans se prononcer ,sur les vues de Fauteur; M.- Franck dit .seulement qu'il .échappe aux sôlutiods ab^ilues et se mont-e préoccupé !de" la.néKessité de concif lier les idées déinocratiques^ et les idées libé|>

raies: ̃ i

JM; H. a»assy. voudrait seulement faire re-marquer qu'on saurait parler d'une démocratie que là il y a une aristocratie. C'est ainsi qu'on l'entendait dans Fantiqùit4, les deus-élémens de .lalaôaiétéisë trouvaient en- présence. -K en'étkit1 ainsi, mêmeà-Athè-. nés, car, à côté des 20,000 citoyens égi%U3| en* tre eux,iqui separtageaieutie gouvernement^ il y avait 400,000 esclavès.<-C9scitdyeas'i <nt étaient privilégiés, pouvaient représenter l'a» ristocratïe, et lësesclàves et autres populations constituaient alors la démocratie. Dans un pays tous; les hahitans- jouis- sent des mêmes droits, Jqù ils sont touis ci- toyens, ce n'est plus! une démciçratie, «'est une nation qui l'occupe'. La démocratie 'suppose des classes de citoyens, l'inégalité de*yant la loi.. Il n'existé plus de privilèges po%> litiques il n'y a plus, entre des hommes qui se confondent en une nation, que FinégaliS naturelle des aptitudes et'dès richesses. If I. CIi. Oïi'aud fait hommage d'un livïë de Mi Marius Topin, intitulé Louis XIII et M* chelieUr On sait que; dans tout le-dix-septiènia et le dix-huitième; sièclej l'opinion éiai| ac* créditée que Louis XÛI 'ne 'haïssait p'ërsonria autant que Richelieu. C'est cette croyance qui a causé tant de conspirations délèbreà;

C'étâit certainémerit'urië 'situàtion étrânge

C'était certainement "une. situation étrange

que celle d'un ministre détesté par son1 roi, et que ce dernier gardait néanmoins auprès de lui, de- sorte que l'on' est porte à se dé- mander quel fond de Vèriie cette croyance persistante pouvait avoir.

(IJ Paris, librairie GuulaUmin et O.


De nos jours, M. Cousin s'est posé cette question, et il a exprimé ses doutes en quelques pages étincfilantes et en même temps fécondes par leurs résultats. M. Marius Topin, abordant la même thèse, réunit tous les ar~gumens, que le raisonnement peut fournir contre l'opinion traditionnelle mais il s'appuie surtout sur une, correspondance inédite, qui remplit les deux tiers de son volume, entre le roi et Richelieu. Cette correspondance, dont' M. Marius Topin a fait la découverte aux archives du ministère des affaires étrangères, était restée inconnue à M. Avenel, qui avait pourtant fait tant de recherches sur Richelieu.

Les Lettres du roi témoignent de la confiance la plus absolue pour le ministre celles de Richelieu, du désir de tenir le roi constamment au courant, de l'instruire, de lui faire comprendre les motifs de tous ses actes. Il n'y a rien dans cette correspondance qui puisse justifier la croyance à un dissentiment gecret.

M. Tîiraud termine en faisant ressortir l'importance du- livre M. 'Marius Topin. IU. Levassent* dépose sur le bureau un ouvrage qu'il vient de publier sous le titre de la France avec ses colonies, accompagné d'un atlas dont le premier fascicule renferme 114 cartes. Cet ouvrage a été rédigé d'après des renseignemens puisés aux meilleures sources, et rien* n'a été négligé par l'auteur pour rendre ses cartes aussi exactes et en même temps aussi utiles que possible. Ces cartes représentent non seulement tous les faits de la géographie physique mais aussi l'agriculture le commerce l'in• ctustrie à tous les points de vue. Ce qui, outre l'abondance et la variété" des renseignemens, distingue surtout l'ouvrage de M. Levasseur, c'est la méthode. Elle est conforme à celle que le" savant académicien a exposée en 1870, et elle répond en môme temps au programme officiel de 1874. L'espace ne nous permet pas d'entrer dans des développemens sur cette méthode, fruit de beaucoup de méditations, de lectures et d'expérience de l'auteur; disons seulement que, partant du sol, qu'il examine sous le rapport de la situation, de la géologie, du reliefs des cours d'eau, etc., il passe au climat, puis à l'agriculture, à l'industrie (dont il détaille les différentes branches), au commerce, aux grandes villes et enfin aux colonies. M. Leva'sàeur, en présentant son livre, n'a pas pu en faire lui-même l'éloge nous regrettons de -n'être ici qu'un écho et, par conséquent, de ne pouvoir dire tout le bien que nous pensons de sou œuvre.. ,JK, Naudet lit un nouveau fragment de ses Etudes sur l'admmisiralioii romaine. Ces études s'étendent sur trois périodes la première est celle .qu'on peut appeler la période de la formation, et qui va d'Auguste à Trajan la gecoado est la p'ériode de la constitution elle embrasse les règnes d'Adrien à Marc-Aurèle ]# troisième est la période de la décadence et comprend l'époque de Commode à Pioclétien.; C'est la deuxième période que M. Naudet abordé aujourd'hui.

jâe savant historien commence par exprimer quelques doutes sur la rigoureuse impartialité des annales du Sénat, et surtout de Marius Maii mus, en ce qui concerne le caractère et les actes politiques d'Adrien, doutes motivés par les faits cités dans son travail. Mais, en admettant que les Romains aient eu raison de préférer Trajan et Antonin à l'empereur Adrien, il est certain que sous ce dernier les 100 millions d'habitans des provinces avaient été plus heureux que sous le glorieux Trajan et le vertueux Antonin. C'est qu'Adrien aimait les provinces et les visitait. Ses absences de gome étaient même souvent très longues, et il dut sè préoccuper des moyens d'établir dans la capitale une

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DBPUIS VINGT ANNÉBS CB MEDICAMENT DONNE LH8 RÉSULTATS LES PÙJS REMARQUABLES DANS LES MALADIES DES ENFANTS POUR REMPLACER L'HUILE DE FOIS DE MORUE BT LE SIROP ANTISCOHBUTIQUB

11 est souverain contre l'engorgement et l'inflammation des glandes du cou, les gourmes et les diverses étuptions de là peau, de la tête et du vis;age. Il excite Pappétit, tonifie les tissus, combat la pâleur et la mollesse des chairs et rend aux enfants leur vigueur et gaieté naturelle. C'est Un admirable médicament contre les croûtes de lait et un excellent dépuratif.

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lll M M « «1 _^1_3_^ -I^BJL. de Bordeaux.. 91 Oues'tfa O/o" loi ?I~3 668Ô~7 5 T7T3 0/0,iouiss. dul«i?' 6690. 67 S 66 85 6685. 66 80 .10 3 0/0, jouiss.du 1" janvier. Uncour 66 92« 67 5 66 90 66 90 de Lille o0 1852-54, 5 0/0. 450 9450 '50 5 4 1/2 0/0, j. du 22 mars. 9450./ 95.. 0/0, JOUlSS, du .1', pr.flnc. 67 35 67 40 d 25 67 10 67 25 d 50 ̃- g*t; fo ̃ Ïrarnways-Nord. 410 tom it Î2« 5 0/0 i du 16 fév., tout p.. 104 25 1Q4 40 104 25 104 25 25 pr.flnp dlf6765 67 70 d 50 BO Roub. et Tourc. 43 c«gi» fr.Tramways 457 25 •• 1J*»** 12^ [ Bons'deliqdesdéparfemens 507 506 104 io 15 5 0/0,1872, J. du 16 février., nncou? 104 25 104 42K 104 25 104 25 M, aot de ioiuss Trlmways-Sud.T. 477 50 9 "231 2 .Département de fa Seine. 232.. 233. pr.flnc. d If 104 45 104 65 d 50 50 MidL *••••• .••̃ Serpteum 15 485 3 Ville, 1855-1860, j. sept 75.. 482 pr.unc. 104 70 104 85 d25 d2f Nord, •••••Picardie

20 "502 50 l 50 d"i865, tout p ]. fév. 76. 501. pr.ûnp 104 95 105 5 d î.f l~f d 25 2~ O^a.ns' 690 seine-eWiarne.

«2* 165 DM869 j. 31ianv. 76. 365. pr.flnp .105 60 d 25 105 20 105 42Xd'5O .• Ouest, d- •.••••••• Tréport. .190.. il" 347 i 50 D-1871 toutpTj.jativ. 76. 348 148 50 350 ViUe de Paris, 1869, j< 76. 31 cour Nord-Ést français. 350 L ^dé m

3 92 D% 1/4, 3 0/0, r. a 100 f. 92 •• •• 295.. D"1871,r. 40û/r., toùtp.J. j' 31 cour V C-descbJPantaens 660 vitré à Fou™ères. 225 ̃

'472 50 î ..D»'l875)r.500fr.,220f.p.. «3 473 50 «75.. 1875, r. 500 f., 220 f. p. 31 cour G g '•^Tramways 6 1 25 v 3 Q^ # #

K0O 50 toutpayé. 500 450 tout payé. 31 cour ̃ Tiamwaysfr.sud) 610 Crédit colon., 5 0/0 540

500. Do do do toutpayé. 500 450 Do do do -tout payé 31 Cour T i-amwayg (r. sud) 610 Cré S it colon, 5 0/0 540

M2 l Bonsdeliquid.,gar.pilliEtat. 512 50 513 512 513 496 25 25 Bons de liquid.,5 0/0, ). j-76. 31 cour S^rdP?) un ^o Crédit colon., 6 0/0 455 aÔ6i83675 5 Banque de FranceJ .jaûv. 76 3660 3680.. 3645.. Banque de France, j.j' 76.. 31 cour Eniïepr. S.-G. des) 117 50 G. F ,00. r !92 50

50 1062 50 2 50 B?de Paris et des Pays-Bas.. 1060 1058 75 Banq« de Paris, des Pays-Bas 15 cour 1058 50 1058 75 1056 25 1058 75 ..v. S^g'-chjdefer •• Halles de Naples- « 25

40 61875 3 75 Comptoir d'escompte. 615- 615 Comptoir d'esc«,j. fôv. 76. 15 cour, S-r 'decommeice G, par. du Gaz--# 496 25

15 477 50 Crédit agricole, 200 tP- 477 so •• 480 Crédit agricole, j. janv. 76.. 15 cour 5?oag;.g^-d^,a"s D»nouv.75,140f.p. 484

15 50 477 50 olr eSCO.M.~ p :477 480 Crédit agricole, j. jauv. 76.. 15 cour des Eaux.. D*nouv.75,140f.p. 484

36 25 865 5 Créd t f'de France, 2Vf-P- «65 ..860.. 860.. 250 Crédit f' de France, j. j- 76 31 cour 862 50 O* g1; ̃ des lEaox, Gaz (G. centrale). 248 .498 75 125 ? de 500 f., 4 0/ot. 497 50 500.. 278 75 15 Obl.com.etdép.l872,50/0,j.> 31 cour •̃ ;«ig (G" c|ntpralf)- 39° •• Gaz gén. de Paris. 230 4 99 ..1 i 10-/4 0/0. 98 50 98.. 453 75 D°, 1875, toutpayé. 4 O/Oj.j' 31 cour w. ^g^;d^S* iR« Umo° des Gaz 15" 497 I II I D'Obligations de îiOOf., 3 0/0 497 50 440. Algérienne (Socgen.U. mai. 31 cour Gaz de Marseille. «65 HoumèrM d'Àhun. 247 50 3 97 i 10", 3 0/0 98 452 50 D- Obligations, t. p. dëc. 75. 15 cour §*?<" i JS,hf CaUetC-,r..450fr. 415 20" 49» 5 •• Obi g. de 500 f., 4 0/0, 1863. 497 50 50 500.. 720 Créditind'et com',j.nov.75. 15 cour -MM ,'if J^£? Fives-Lilie, 60/0.. 415 fk m" 3 50 D»d° communales, 3 0/0. 427 50 602 50 2 50 Crédit lyonnais, 250 f. p. j. j'. 15 cour 605., 605.. ,602 50 605.. P^l^j?11?^ JA« Mess. nat. sér

3" 88" D'5-,30/0^ 87S0 88.. 195 1 25 Crédit mobilier^ j. juifl. 73.. 15 cour 192 50 195 192 50 193 75 Mal fldano(mmesj. 595 G, des q^^

3..88. .Do5",30/0, 8750. 88.. 195. 125'Gréd}tmoblher¡.j,Juill.73..15cour19250195.. 1925019:-175 Bône à Guelma. 500 Ce des Omnibus.

288 i Obi;com.,âép.l872,50/0,t.p. 230., 289.. 62125 Dépôts et Ct» cour. (Soc. de) 15 cour B^ne àGuelma. 500 G. imm_ de pMi 91 ""472" 50 1875, tout payé, 4 0/6. 472 472 50 50 480 2 50 Société financière, j.ôct. 75l 15 cour 47J 50 ^^t1;?^1447 50 transatlantique 6 44 121" Obl.alg.60/0,r.al50fr..t.p •• 533 75 5 Société gén'«, 250 /.p.; j.oct. 15 cour £°umail el Tatoa- •;• •; Lits militaires. 435 ̃r-ifg" -ifflS'ite «S: Moo:: *?:: ::iïïSSteîgŒS:î!ISÏÏ &!?̃ m. .^gg^S-g&'gî-éïïc.j^

M "725" Créditind~etcom',125f.p. p. 725 320.Banque franco-not&ndaise. 15 cour 320. C'~Fives-UUe,840.g~ jgg~

27SOM750-2M .Greditlyonnais,250f.p. 610. 47125 625Banquefrançaiseetita!ienn'lëcour470. 465. ~"deLiverdunt20.. Tabacs (Go

21 W 607 50250 Crédit lyonnaIs, 111 ~471 25 6 25 Banque française et italienne îg cour 470 465 F~orge, de Liverdun 120 V l

1937' l25CréditmQbSer,'t.p.Juin.73. 19250 19250 19125 19250 900.BességesaLais,j.janv.76.3lcour ~~Om!nbus..790.. V~.nr.ne..re..

S i 2 ù fâ2S^Ss4%: S S «5 477 «ô is éô SS 11 ^gsffi^ l\ SSïï" ::• ;•: ^mlSm T ^bfdra°S; 292

Il 50 480 2SOSociétéananciére,250f.p..47875480.. 477 50 477 SO 330.Charentes.j.fév. 76' 31 cour Lttsmuitau-es.oM.doma~"est.29250

28 « ^B ̃"?. Société générale, 250 f. p.1 535 535 530.. 535.. 577 50 125 Est, j. nov. 75 31 cour 578 7o «bii«.»*i.n« Belge, 4 1/2 0/0 « iti mi 8 73 75 BaMueWypt.,250f.payés 440 450.; 97350 125 25 Lyon (Paris à) Méditerranée. 31 cour 972 50 50 973 75 75 «̃«*««•••• ̃ Emprunt danub ttn Bana f°-honand., 250 f. payés 320 320.. 318 75 320.. 72125 1 25 Midi, j. ianv. 76 31 cour 720. Bess.àAlais,30/0. Emprunt roumain 58 50 ôi »™ I charentes, 500 f., t,p.V7. 325 1205.. 5 Nord.j.jant- 76. 31 cour 1207 50 I2to Bord. àLaSauve Emp. égyptien, 66. 370 « sl« ik 25 i ik Est i.î.. 580 ÎOIO 250 Orléans, j. oct. 75. 3lcourl010.101250 Charentes, 3 0/0.. 293 1868 62.. ks qi? in 7u 125 Lyo'n(Parisà)etMéditerr.. 972 50 975.. 637 50 Ouest, i. oct. 75 31 cour Bons, 6 0/0. 255 1870 la 14« ̃$ 7U 4 25 'Midi. '20.; 470 DocksdeMarseille,j.nov.75 15 cour Est,1852-54-56,5 0/0 «09 Emp. Honduras.. 12.. u"iWK Nord 1205 1210.. 355.. 5 g1* des AUumettes cMm.. 15 cour 360 D», 3 0/0 310 Emp. hongrois. 221 KR r Iota 2 no Orléans *Oio 1012 50 1102 50 125 par. du gaz, j. oct. 75. 15 cour 1102 50 1103 75 Ardennes, 3 0/0.. 309 Obi. emp. ott., 60. 107 50 « ^«1a Ouest. 640 22 5"0 immobilière, j. janv. 67.. 15 cour 22 50 Bàle,50/0,r.à625f. –DM863 .127.. ok «« 2 so Docksetentrep. deMarseille 472 50 325.. 5. C«g'«transatlant.,iV]uill.74. 15 cour 330. l 75B Fré vent à Gam«. 1865 H7 50 «I vi tin" c k1' des Allumettes chim. 620 Mess, nat., serv.mar.J.déc. 15 coui> L'Hérault, 3 0/0.. 232 50 1873 97 50 «as t?M kh C'Darisienne duGaz. 1105 1107 50 1103 75 1107 50 50 430 Voituresà Paris, i. janv. 76.. 15 cour Lille à Béthune.. 295 25 Emprunt romain c immobilière, t. p. 23.. 22.. 760 Salines de l'Est, j. 15 av. 74.. 15 cour Lille à Valence 283 Russe, 5 0/0, 1870. 102 X *Ôa w i 9S C" générale transàtl., t. p.. 330 330 327 50 330. 750.. Canal mar. de Suez, j.j'76. 15 cour 750.. 752 50 750.. 750. 135 D°, 5 0/0 472 50 4 0/0,1867.425 50 îk im Kft 2 so Me8sag.nalM,serv.marit. 605. pr. 31 v. d5f 760 dio Lyon,50/0.. 1085.. 1869.425 50 5k fi9 tfl 4 2H Voitures à Paris, t. p. 435 435 432 50 433 75 623 75 1 25 Délégations, j. j' 76 15 cour 621 25 623 75 621 25 622 50 1 25 Lyon, 1855, 3 0/0. 320 Obi. fonc. russes.. 455 ok 4it& Im Canal marit. de Sue-I t. p. 75125 755.. 75125 752 50 în 50 125 Emp. égyptien 1873, j. oct. 75. 15 cour 318 75 32125 317 50 318 75 Bourbonnais, 3 0/0 312 50 Ville de Florence. 405 Sk Jrï 'ik i 250" Délégations, t. p.. 625.. 625.. 620.. 622 50 171/2 Espagne,30/0extér..j.jt74. flneour Dauphiné, 3 0/0.. 309 50 V. de Naples 1875 %i ik Emprunt égyptien, 1873. 318 75 32125 1061/2 Et.-lMs,Cons. 50/0, j. fév. 76 15 cour Genève (Lyon à) Ch.Romamspriv 3g« 1 « |5;F3o/OExT56-67-69-70.j.jt jt. 17 y, 17 7050. S Italien, 5 0/0, j. janv. 76. 15 cour 7050. 70 60 60 70 50 50 70 55 55 .11 –DM857 Obl.autr.tancr.). 314 ,-m 'd Et-WsCons.50/0,j.fév. 76 107 1Û7 pr. 31 71 71 10 d 25 70 85 70 90 d 50 Méditerranée^ 0/0 540 D" (2« émiss.).. 302 50 k %\k 'k Italien 50/0 70 50 50 70 70 70 70 50 70 S0 50 32. Péruvien, 6 0/0, j.juill. 75.. 15 cour D-3.0/0. 316 (nouv. r.].. 306

oboirt An Dette Kén. tunisienne, t. p.. 282 60 50 282.. 17 5. 5 Dette turque, 5 O/OJ.janv.76 15 cour 17.. 17 25 25 16 95 17 10 Paris-Lyon-Méd 310 Obi. lombardes.. 240

29250 Dette gén. tunisienne, t 28250. 282.. 175. 5 ..Detteturque,50/0,Janv.7615cour 1.7.. 1725 1695 t710 PaNs-Lyon-Méd..310..0bl.lombardes..240..

K**i5»ft/ Datte turque 5 0/0, c. de 125 f. -17 20 20 17 30 16 80 17 30 30 115. Emp.ottomanl873,j.oct.75. 15 cour 1866, 3 0/0. 314 -75 nouvelles.. 245 «f Ik ïna n i 2fi Emor. ottoman, 1869, t. p. 105.. 107 50 10125 10750 50 423 75 75 1 25 Banqueottomane,i.janv.76 15 cour 420 ..423 75 75 420.. 42250 50 Rhône-eM>,30/0 Nord de l'Esp. 244 2 Îok Banque ottomane (250 f. p.).. 420. 425.. 505. Crédit fonc. d'Autriche, j. jt. 15 cour Victor-Emmanuel 314 50 d°rev. variable. 210 ml ïk Crédit f' d'Autriche, 200 fT p.. 50625 63750 3 75 Créditmob. espagnol, f.j' 76 15 cour 63250 63750 63250 63375 Médoc, 3 0/0 277 50 Pamp«'.j.oct.72 152 ~i ^n Crédit mobilier espagnol. 635.. 640 61125 2~ Société autrichienne, j.j' 76. 16 cour 610. 81125 25 Bons, 6 0/0 –Portugais 242,. tn"%An" 0 kh Soetô autrichienne, t: p.. 612 50 230. 5 Lombard (Sud-Autr.),j. nov. 15 cour 22750 22875 75 225.. 225.. V Mézidon à Dives. 105 Romains 22325 r §ÎS 51 40 Lombard (Sud-Autrichien). 226 25 223 75 ii 365. Nord-Ouest Autr., j.j' 76. 15 cour Midi, 3 O/:o. 310 Saragosse 243.. ̃••̃̃ ̃SK 25 9 An Nord de l'Esp. (non estam.). 305.. 308 75 300.- 308 75 75 306 25 25 Nord de l'Esp. (non estamp.) 15 cour 303 75 307 50 50 303 75 306 25 ~5 Nantais (ch.de fer) 220 Cordoue à Séville. 2 iO 386 25 -s au •• pampemne et, Barcel. (Sar.à). 135 14250 Pampèl. et Barcel. (Sarag. à) 15 cour Nord, 3 0/0. 314 75 Bonslomb.,r.l«76 502 •• 1*2 Portugais, j.janv. 66: 30750 Portugais, j. janv. 66. 15 cour Nord-Est, 3 0/0. 300 D°r. en 1877; t. p. 509 305.. •• .»' ftomatas j. oct. 65. 66. 70. Romains, j. oct. 65 15 cour Orléans,1848,4 0/0.1040 r.en_1878, t. p. 515 50 "'M 25 125 '̃'̃ SaïagOSsè(Madridé), j.j'76. 350. 35250 35250 125 Saragosse (Madridà).j.j' 76. 15 cour 3525.0 35.375 35125 35375 «5 .I 30/p 313 50 Madrilène (ofl). 375

autorité en état de le .suppléer convenablement. Il y avait bien Je Sénat, qu'il se plai- I sait à combler d'honneurs, et auquel il renvoyait le plus d'affaires possible mais il ne pouvait se fier d'une manière absolue a ce grand corps, qui gardait ses traditions de regret des grandeurs passées, et où les sourdes révoltes sans indépendance comme sans force n'étaient pas rares.

Il fut ainsi amené à réorganiser les'services, administratifs, à les compléter et, à couronner l'édifice gouvernemental par la création d'une, chancellerie palatine. C'est l'organisation, les attributions et le fonctionnement de cette chancellerie que M. baudet expose aujourd'hui avec détails, en s'aidant de tous les documens contemporains et postérieurs qui semblent de nature à éclairer la question. Il ne faudrait pas croire cependant que la chancellerie restât toujours à Rome une partie au moins accompagnait l'empereur dans ses voyages1 et lui servait en même temps de Conseil d'Etat. Adrien a, du reste, le mérite d'avoir relevé beaucoup le caractère des membres de la chancellerie en y plaçant le moins possible d'affranchis de sa maison, et le plus de chevaliers et autres personnages qu'il put; il y appela notamment des jurisconsultes d'élite, comme Julius Celsus Salvius Julianus Neratius. Priscus et autres. Ce qui avait été un secrétariat privé devint ainsi une administration publique.

Cette lecture sera continuée.

Insenslbilisatcup Drachessie. Extraction et pose de dents sans douleur, 4S, r. Lafayette.

SSM<NimttHESaBti))ata<<KBMfMm<imMB!mBe.mBi~~ A1l !t«Mi~N

CHAiSCES. PAPIER LONG. I, PA-PIB» COCRT Valeur* pj« nég<u?lant à Iriïîs, resoîs. 'Amster.. 206 5/8.à'206 7/8. 206 à 206 1/4. \o Allemag. 122 122 1/4. 121 5/8. à 121 7/8. oTrieste.. 213 .à213 1/4. 213 1/4. à 213 1/2. <e Vienne.. 213 ,à213 1/4. 213 1/4. à 213 1/2..£ Barcel. 503 l/2.à505 1/2..103 à 507 Madrid.. 497 l/2.à499 1/2. 499 à 501 Lisboim.j541 .ào43 539 à 541 Pétersb.. 319 .à321 319 à 321 ̃" ` N.-York. 445 .à455 445 à 455 .S Valcuri «<̃ nég>(>cittnt à vue.

'Londres. 25 22 .à.2527 2518. a2523 40/0 Ueijàque ,3/16- p. à 1/16 p. 3/16 p. a 1/16 p.– 3 1/2 Italie. 8 1/4 a 8 .0/0 8 1/2 à 8 1/4 p=. ,5 0/0 Italie (or): A/i p. à 1/8 0/0 p». 1/2 à 3/8 0/0 p". 5 .0/0 Rome. ,81/4à3.i-0/0 p°. 8l/2à81/4,0/0p" 5.0/0 Suisse. 1/8 p. à pair. 1/4 p. à 1/8 p. –4 1/2

Matières d'or et d'argent. Or en barre, pair à 0/00 p" Or (pièces de 20 1.), pair à 0/0 0/0 pm". Argent en barre, 115 à 125 0/0 perte. Argent (pièces de 5 fr.) pair p1»».– Quadruples espagnols. 82 a 82 25; quadruples colombiens et mexicains, 80 50 à 80 75 ducats de Hollande et d' Autriche, il 70 à \{ 75; piastres à colonnes Ferdinand, 4 85' à 4 95 piastres mexicaines. 4 95 à 4 96; souverains anglais, 25 05 à 25 07 banknotes 25 07 à 25 10 aigles d'Amérique (20 dollars}, 103 à 103 20; dollars, 5 10 à 5 15; Guillaume (20 marcs),. 24 50 à 24 60; dito (10 marcs), 12 20 a 12 30; Impériales (Russie), 2Q 35 à 20 45. Escompte à la Banque de France 4 0/0.

ir~ ~r~r~

Londres,, le 15 mars. Consolidés, midi, 94 3,8; une heure 94 3/8.

Vienne, le 14 mars.– Métalliques, 5 0/0, 70 60; Chemin de fer autrichien, 281 Crédit mobilier, 168 28; Lots, 111 10. Changes: sur Londres, demandé, 115 60; offre, 115 85; sur Paris, demande. 45 80 offre, 45 80. 9

Florence, le 14 mars. 5, 0/0, 77 2 1/2; 3 0/0, 47 or, 21 80; Banque, 2.026 change: sur Londres, 27 18 sur Kiris, 108 80 New-Tark.te 14 mars.– Or, U4 3/8; changes: sur Londres, 4 86 1/2 sur Paris, 5 13 3/4; Bons américains, 1885, 118- 3'4; 1886,118 3/4; 1867,1213/4. Conslanhnople, le 14 mars.– Consolidés turcs, 19 25/40.

Madrid, le 14 mars.- 3 0/0 Intérieur, M 4o Extérieur, 18 Bons hypothécaires, Bons du Trésor, 57 60; change; sur Londres, 48 65; sur Paris, 5 06.

Berlin, le 14 mars. 4 1/2 0/0, 103 10.

DE RAIFORT de GRIMAULT &

ioOË

COCIKS DE LA BOURSE DE PARIS DU 16 MARS 1876.

M-4ACHA1UMGSES. .1

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Sucres (les 100 kilog.).– Bruts, titre saccharimétrique, 88°, net, acquit 7/9, 53 fr. c. à fr. c., dito, 10/13. '.8 fr. c. à fr c.; blancs, 58 fr. 25 c. à fr. c. raffinés, bonne sorte, 139 fr. c. à 138 fr. belle sorte, 140 fr. c. à fr. c. certificat de sortie, 14 fr. 50 c. à fr. e. mélasses indigènes de fabrique, 8 fr. c. à fr. c.; de raffinerie, 9 fr. 80 c. à fr. c.

Esprits (l'heçt., hors barrière). Fin, 1™ qualité, §0» disponible, 46 f r. 50 c. à fr. c. Farines. Huit marques (le sac de 157 kilog. net), disponible, 57 fr. 25 c. à fr.; supérieure, disponible, 57 fr. c. `

s*ul is (les 100 kilog., hors barrière). De France, lOQ fr. c.

Cates (les 100 kilog., à l'acquitté). Java, bon ordinaire, 225 fr. à fr.; Ceylan, 210 fr. a fr. Haïti, 190 fr. à fr. Rio, 160 fr. à fr.; Costa-Bica. fr.

Cacaos (les 100 kilog., en entrepôt). Para, 170 fr. à fr.; Guyaquil, 150 fr. à fr.; Trinité, 160 fr. à fr.; Haïti, 100 fr. à fr.; (&?raque, 200 à 400 fr.

'H'AtI~BAJ.~d~A. ADFc CQA~91i~111;~

Déclarations de faillites

du 13 mars.

goujat, maçon, rue Maître-Albert, 6. Jugecommissaire M. Texieï^ syndic provisoire, M. Gautier, rue d'Argenteuil, 11.

noussBL, épicier, rue de'Paris. 103, à Clichy. Juge-commissaire, M. Vevcr syndic provisoire, M. Gautier, rue d'Argenteuil, il.

LuciiE, distillateur, rue de Paris, 4, à Vincennes. Juge-commissaire, M. Desvignes syndic provisoire, M. Sautton, boulevard du Palais, 5. uccELLipa, limonadier, rue de La Villette, 46.Juge-commissaire, M. Texier; syndic provisoire, M. Bàrbot, boulevard de Sébastopoi, 22. leclèbb jeune, ancien grènetier, impasse des Prêtres, 5. Juge-commissaire, M. Desvignes syndic provisoire, M. Barboux, rue de Rivoli, 94. moïse, teinturier, rue d'Enfer, 45. Juge-commissaire, M. Vever; syndic provisoire, M. Meillencourt-, rue Notre-Dame-des-Victoires, 40.

n

tt&iVÈSfi. Intitipiatioiis du H, mars.,

M"" Pioche. 37. ans, rue du Mont-Thabor, 28. M. Fromage, 57 ans, rue Duphot, 12.

M'"° Desmond, 33 ans, rue de la Poterie, 6. M. Burtin, 26 ans, rue Sainte-Appoline, 26. Mmo Pannetrat, 80' ans, rue Meslay. 50. M"10 Thon, 40 ans, rue Volta, kk.

M. Liblon, 32 ans, rue Saint-Antoine 133; M"'0 Quincampoix, 22 ans, q. de l'Hôtel-de- Ville, 44. M. Ilœfelin, 32 ans, rue Bourtibourg, 4. M™0 v Bourdereau, 92 ans: j-ué Lacépède, 1. M. Defaux, 72 ans, rue de rÉcole^de-Médecine,-90» M. Sage, 64 ans, rue Oudinot, 27.

M. Meyer, 65 ans, rue du Chanip-de-Mars, 17. Mmr Dufaure, 27. ans, rue du Fbg-St-Honoré, 208. M. Willemin, 53 ans, rue Godot, 39. M'"0 veuveNectoux, 55 ans, rue de Maubeuge, 59. M1"" veuve Leroy, 67ans,rueduChâteau-d'Eau,26. M. Marchant, 70 ans. quai Jjemmapes, 94. M. Morel, 44 ans, boulevard de Magenta, 129. M1"0 Darthesé, 49 ans rue du Faubourg-duTemple, 41.

M1"» Servet, 29 ans, boulevard Voltaire. 107. M"10 Hubault, 45 ans, boulevard Voltaire, 96. M"10 veuve Prat, 85 ans, passage Saint-François, 4. M"10 Lepoitvin, 32 ans, rue Cabanis, 1. M1"» Thoos, 88 ans, rue de Vaugirard, 173. M. Lapique, 46 ans, rue Blomet, 53.

M|U° Le Prieur, 39 ans, rue Lacroix, 13. M. Boittin, 43 ans, rue de Courcelles, 104. M. Bouinio, 28 ans, rue des Trois-Freres, 61. M. Daviny, 51 ans, rue d'Allemagne, 81. M'1* Braun, 18 ans, rue de Bagnolet, il. Mm° Davy, 58 ans, rue Delattre, 20.

M- Jouard, 52 ans, rue des Cascades, 14.

SPECTACLES DU 16 MARS.

Prw»ç.«i». 7 h. 1/4. Le Mariage de Viçtorine, le Jeune Mari. O[j«:rra-€oi»tl<auf. 7 h. l/2.'Le Domino noir, O4é«>ci. –8 h. Les Diiuichefï

Vaudeville. 8 h. M"1» Caverlet le Post Scriptum.

tiyDntast>, 7 h. 3/4. L'Oncle aux espérances, le Charmeur.

Athruéc-Cucuiqntv (près l'Opéra). 8 h. 1/4- De Brip et 4e Broc-

<B« iSt 'SS~W )[BHN) )~~ 'l ~SM~ senlo parlutte ponr rktabÎir Iâ< COhhi:UIE. DES. CIiEV~U1<r

EHà 6PV HSSSÏ fPPÉt î^l.^3 éSfàk *SSP^ '1P '%Ê®ÊL Seule parfulte ponp rétablir la COH^EVR DES- CIIEVEIJX. $œÈk *%gr OE(HsnâV ^s^s £ï^$t>mà!â&-ï$ UuciiËÀY^dela^uixiDcpôtilanstoutcslesvillesdeFrancéetdel'Ëtranger.

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Bouires-Pa>rtMiens. 8 h. 1/2. M°" l'Arc^idUC,

Tarte à la crème. 8 1 h. 1/2. Ma* PAr&du,c,

Variétés.– 7 h. 3/4. La Vie parisienne. Palais i&»T«.l. 8 h. 1/4. Poste restante, Dans la fourchette. ̃ ̃

HiNteHqiie. 7 h. 3/4. Les Chevaliers de la Patrie.

«•or t.- Salut- Sïai-tlu. 7 h. 1/4. Vingt ans après.

Ambig-u. 7 h. 1/2. Miss Multon, Dans mes meubles.

Oaîté. 7 h. 1/4. Le Voyage dans la lune. Cbàteiet. 7 h. 1/2. Le Naufragé de la Méduse. Beaumarchais.– 7 h. Le Donjon des Etangs. Cluny. 7 h. 3/4. Lord Harrington.

Théâtre des Arts. 7 h. 3/4. Le Canal SaintMartin.

KeuaimsHiice.– 71i i/2. La Petite Mariée, l'Homme

etlaBête.

Polins-E>r&>tiatlqa«s. 7 n. Fleur de. baiser,

Dans le Bottin. 1 h. Folles-Berg-ère. Spectacle varié.

Foiics-j'Harlg-ny. 8 1 En dèseandant de la lune.

Wéja««t. 8 h. 3/4. La Belle Cauchoise, Ah! l'article 272.

Cbâtenu-sS'Emi. –Le Bal du Sauvage, Débuts > du dompteurBidel, II m'a battue.

nobert-iflouiiln. Prestidigitation-

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Adjudications.

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I ADLiiâUA ÂniilJjJlO

DES. ÉCOLES

FLAMANDE ET HOLLANDAISE ET

TABLEAUX i&DERMS

DÉPENDANT DE LA

COLLECTION de 31. SCUAWF, DE VIENNE. Vente HOTEL DROUOT, salle l,

Le samedi 18 mars 1876, à trois heures.

Commissaire-priseur, Expert, M" CHARLES P1LLET, M- FÉRAL, peintre, 10, r. Grange-Batelière; 54, faub. Montmartre, Chai lesquels se trouve le catalogue.

EXPOSITIONS

Particulière, I le Publique,

le jeudi 16 marsl876; Ile vendredi 1.7marsl876, de une heure à cinq heures.

Etude de maiiais avoué à Paris rue du Marché-Sain t-Honoré, 4.

SUCCESSION DE M'"0 LA BAHO1VNE DE MEYENDORFF. ¥1?IVTI' au Palais-de-Justice, à Paris, le samedi V BjjI" I £i 25 mars 1876. à deux heures,

n'rtrye PROPRI~'l'É 1

D'UNEprRIÉTÉmLAI.SARELLE,. située à Chouzy, près Blois. Misé à prix 100,000 fr.

S'adresser

1° Audit M0 Marais, dépositaire d'une copie de l'enchère, demeurant à Paris, rue du MarchéSaint-Honoré, 4 2° à Martin du Gardà Tissier, avoué à Paris 4" à M0 Gatineà M0 Hatin, notaire à Paris à M0 Meùsriier, notaire à Blois- .̃,

(AUDE) EAU MINÉRALE, très-recommandée par MM. les Médecins, dans les Dyspepsie, Gastralgie, Vomis tementi, Inflammations d'entrailles et i' Intestins, Constipations, D\arrhie, Dijsienterie, Chlorose, Anémie et £lo/nitri)ei«.– DèpJUlUiqSuudJil'EiW.i^ilôrfdMelPbarmio

Etude de eùgène fontaine, avoué à Melun. TENTE JUDICIAIRE

Le mardi 28 mars 1876. à midi.

En la chambre des, notaires de Paris, place du Châtelet.

Par le ministère de M" Mahôt-Delaquerantonnais, notaire, commis à cet effet,

EN TROIS LOTS, DE

3 MISONS siSES A PARIS.

l" lot

MâlQAIf *H«E DD SOMMBRARD, 9. Produit.

MWUil, DU 11,000 fr. Produit,

Mise à prix 110,000 fr.

lot

M A IC A1V HCE DE CHALONS, PASSAGE RAGUINOT, 3. lllillkjUJ.it Produit actuel, 1,640 fr., 'susceptible d'augmentation.

Mise à prix. 14,000 fr.

lot

M A ICA1¥ mêmes rue et passage, 5. Produit,

Jll/lllMJi]IU 2,300 fr.

Mise à prix 18,000 fr.

S'adresser, pour les renseignemens

A Paris à Mahot-Delaquerantonnais, notaire, rue de la Paix, 5, dépositaire du cahier des charges;

A Melun 1°. à M0 Eugène Fontaine, avoué poursuivant, rue du Palais-de-Justice, 68; 2° à M. Coëmme, syndic, boulevard Saint-Jean, 8 Et sur les lieux. «

Etude de m" benoist, avoué à Paris, avenue de l'Opéra, 4.

VENTE, sur baisse de mise à, prix, au Palaisde-Justice, à Paris, salle des criées, le mardi 29 mars 1876, deux heures,

^E MAISON à-PARIS, Rue Saint-Sébastien, 57.

Revenu net approximatif, 3,123 fr. 25 c. Mise à prix 20.000 fr.

S'adresser à Mc« Benoist, Allam et Bourse, avoués,

.Et à M. Knéringer, syndic.

A f| Bon, même sur une ench.. en la' chambre des i^UîtjJ notaires de Paris, le mardi 21 mars 1876.

SïilfîftlW.- avec grand jardin, à SM)uen,

x^ IL~AISON, avec grand jardin, brut. 2,610f,

d'une ifllfiltjWni r. St-Denis, 9. Prod. brut, 2,610f.

||i ICJASJ à Saint-Ouen, rue du Wfoutier, d'une Ill/lli5uli 24.– Produit brut. 460 fr. Mises à prix 25.000 fr. et 3,500 'fr.

S'ad. à M1"" Viqn, à St-Ouen. r. Saint-Denis, 9; à Besnard. not. à SVDenis. et à massion, not. à Paris, boul. Haussmann, 58, dépos. de l'enchère.

4ÏI I0N Par ?u^te de licitation, on la ch. des not. /ifJu de Paris, le mardi 28 mars 1876. d'une MAISOK^CISATËAIJ-DIAK, 19 disposée tant pour. habitation que pour un grand établissement commercial ou industriel. Superlicie, 308 mètres. Mise à prix, 145,000 fr. S'adr. à châtelain, notaire, 77, rue d'Aboulur.«

Avis aux actionnaires.

L'UNION

COMPAGNIE D'ASSURANCES CONTRE L'INCENDIE. Le directeur a l'honneur de prévenir MM. les actionnaires, qu'ils sont convoqués en assemblée générale extraordinaire pour le mercredi 29 mars courant, à une heure de l'après-midi, au siège de' la Compagnie, rue de la Banque 15.

Cette assemblée a pour objet l'approbation de l'acte passé devant Fould. notaire, et consacrant la transformation définitive de la Compagnie en Société anonyme libre.

Aux termes de la loi, tout actionnaire, quel que soit le nombre d'actions qu'il possède, a le droit d'assister à l'assemblée.

CRÉDIT HYPOTHÉCAIRE Jf. mm. uÉJou et c, banquiers, rue Le Peletier, 9. PRÈTS.scJIAJS.ONS,xRIËNS T^

LA CAISSE DE PRÊTS SUR TITRES 16, r. du 4-Septembre. Avanc" sr tout" valeu" cotées.

Avis divers.

AYAMS SUR MARCHANDISES 50 à'80 0/0. L'emprunteur ne signe aucun billet. G. lieppe, 32, rue Notre-Dame-des- Victoires. Paris.»

PIÈGES

MOifelCEAU fWs: ii, me de Rivoli, pris la Tour Saixl- Jacques. Chasse, Pêche, ÎÏEcrIiue,Fllct» de faiwauderlo Dépôt de Pièges da toutes sortes. On eavoie frmcç le tarif et la recette poujr lpresa^d,

"£* MARQUES » FABRIQUE 8*&:

DE lüH DB l' leterre.

La Société pour la protection des marques defabrique, établie en 1871, se charge de l'enregistrement des marques de fabrique soit pour abonnés, soit pour non abonnés.

avis. Le dépôt de marques de fabrique est rendu obligatoire par la loi de 1875. Prière de s'adresser au secrétariat, 18, King stréet, Cheàpside, Londres.« A1V IWHlMlï1 associé ou commanditaire avec Vil llIllIlilllDu 50,000 fr. p' donner de l'extension à une bonne industrie (article spécial usuel). Bx avantages. Agence de l'In.dusirie,?~. Vi~ienaae, a7. A1V demande associé ou command. av. 60,000 fr. \fï\ pour une bonne maison de gros (articles spéciaux anglais). Aff., 200,000 f.; avantag. sérieux et certains. –Agence de l'Industrie, rue Vivienne, 17.«

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Les annonces sont reçue?, aux burenux du Journal des Débats,

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Le 3 0/0 a monté de 10 c., à 66 fr. 90 c.

Le 5 0/0 a monté de 15c, à 104 fr. 25 c. Sur la lecture du programme ministériel, les acheteurs de Rente ajoutent quelque chose à leurs positions, et les vendeurs rachètent quelque chose.

Aucun autre fait général que la déclarationministérielle n'attirait l'attention du public financier.

Signalons cependant, en passant, la reprise de 1/16 sur les Consolidés, signalée de Londres. Donc, co'ncluait-on, point de hausse de l'escompte à la Banque d'Angleterre, malgré la balance, défavorable au' commerce du Royaume-Uni, laissée par les deux derniers mois.

Vraisemblablement, le Stock-Exchange entend pourvoir aux nécessités de couverture créées parades ventes de Fonds étrangers sur les places du continent.

Ce serait, d*ns de moindres proportions, la reproduction du phénomène observé chez nous à propos du paiement de l'indemnité de guerre'. Nous nous sommes défendus, par une exportation de valeurs mobilières cotées au dehors, contre une exportation monétaire. Comme pendant les Bourses précédentes, le marché, des Valeurs internationales est, après celui de nos Renies, le plus actif. Point de nouvelle baisse sur le 8 0/0 turc au contraire, ce Fonds a repris, de 17 fr. S c. à 17 fr. 25 c. Les achats de banquiers continuent, les cours les attirent. De plus, on a été bien impressionné des mesures d'internement prises par l'Autriche.

Sans affaires la veille, sur le cours nominal de 29 fr., le 6 0/0 péruvien tombe cette fois à 27 7/8. Il a suffi de quelques ordres de vente'.

Assez de fermeté sur le 5 0/0 italien le petit acheteur, de placement demande activement, les gros portefeuilles lui donnent la réplique quant aux ventes d'au delà des Alpes, elles se sont réduites à d'infimes proportions.

Pas de variation sensible de prix sur le 3 0/0 extérieur d'Espagne 1/16 de baisse, à 17 1/2. Si M. Salaverria n'a point encore publié le projet de budget et son programme, c'est, dit-on, qu'il attend le retour du roi à Madrid. La présence du souverain tempérerait ce qu'auraient d'amer pour ceux des porteurs de titres qui ont considéré la chute du oarlisme comme la fin de toutes les difficultés les propositions financières qui devront être faites. x A ce propos, le bruit court que le qua^tmn à payer comme point de départ vers la reprise du service intégral de l'intérêt de la dette ne serait déterminé qu'après la fixation des charges et indemnités de guerre. Ferme des Obligations égyptiennes 31 7 fr 50 c. et 318 fr. 7S c. Rares affaires sur les institutions de crédit variations minimes, point de tendance générale. Jules Çaton.