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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1869-01-02

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 02 janvier 1869

Description : 1869/01/02-1869/01/03.

Description : Note : un seul fascicule pour samedi et dimanche.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k457103c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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WRAMfW

1 ~I~~U~nbN~

PAMS, 2 JANVIER.

On assure qu'en répondant luer au président du Corps-Législatif, l'Empereur a re~onnu qu'il é Lait utile d'accroître l'influence de cette Assemblée, dont le concours ne lui a jamais fait défaut, pour amener le développement des libertés et la pondération des pouvoirs. Tels étaient du moins les bruits répandus aujourd'hui dans le public et que~semblerait confirmer une Note du ~o~~M?' non officiel. Le .7oM~<~ o//?e~ nous donnera le texte de cette importante allocution, a laquelle on attribue généralement un sens libéral.

Nous commençons l'année en enregistrant une bien triste nouvelle. M. Lanjuinais a succombé hier à une attaque d'apoplexie foudroyante. Il était né en 1802. Depuis 1837 jusqu'au 2 décembre 18at il avait fait partie de toutes nos Assemblées aux élections générales de 1857, il refusa de se laisser présenter comme candidai~iL.consentit enfin à poser sa candidature en 1863, dans la~ Loîrë-~MB~'ieure, dont il avait été le représentant pendant tant, d'années, et il revint alors soutenir de vaut le Corps-Législatif les idées libérales qu'il avait défendues autrefois à la Chambre des Députés, a l'Assemblée Constituante et à l'Assemblée Législative. Ses adversaires politiques eux-mêmes ont toujours rendu justice à sa modération, à son urbanité et à sa loyauté, et à toutes les qualités par lesquelles il avait conquis leur estime et leurs sympathies. Il emporte avec lui les regrets les plus vifs dé tous ceux qui Ont eu l'honneur de le connaître.

D'après une dépêche de Constantinople arrivée hier Paris, ~r~KM, dans son numéro du 31 décembre annonçait que la Porte n'avait pas encore adhéré à la conférence. Les .nouvelles d'aujourd'hui nous donnent au contraire cette adhésion comme certaine. Ce qui a~ntraîné la décision du Divan, d'après l'agence Reuter, ce sont les assurances des ministres d'Angleterre,de France et d'Autriche, qui ontdéclaré que les cinq points, de l'ultimatum turc formeraient seuls la base des délibérations. L'introduction d'autres questions serait suivie, d'après la même dépêche, de la retraite immédiate du représentant de la Turquie. Quelle est la situation réelle de la Crète en ce moment ? Nous signalions avanthier un télégramme de source grecque qui parlait de nouveaux combats, et par conséquent de nouvelles victoires des insurgés, au moment où. les 'dépêches de source turque nous annonçaient la soumission de Petrop~liaki, de ses derniers compagnons d'armes et du gouvernement provisoire. Les informations des deux sources ennemies continuent à être aujourd'hui aussi résolument contradictoires. Une dépêche de Corfou en date du f''janvier déclare conirouvée la nouvelle de la soumission des Crétois; mais un télégramme, daté de Constantinople le 31 décembre, afSrme de nouveau que les volontaires qui se trouvaient encore dans l'ile se sont rendus aux troupes impériales, et que tous les .chefs sphakiotes se sont décidés à quitter définitivement la Crète. On remarquera que les dépêches turques abondent en détails précis et en noms propres, tandis que la dépêche de Corfou se borne a démentir ces faits sans leur en opposer d'autres. Quoi qu'il en soit, si la soumission de Petropoulaki et de ses derniers compagnons d'armes se confirme, la tâche de la conférence en deviendra d'autant plus facile. La situation n'est pas satisfaisante en .Espagne. L'insurrection de Calixest àpeitie étouffée que Malaga s'insurge à son tour. Nous ne connaissons jusqu'ici les déplorablesévénemensdôntcette ville vient d'être le théâtre que par les dépêches qu'on trouvera plus loin. La lutte est-elle terminée? Nous l'espérons et une dépêche l'affirme. Mais le gouvernement provisoire doit déplorer amèrement la terrible responsabilité qu'il a assumée en gardant si longtemps le pouvoir, au lieu de le remettre le plus promptement possible aux mains des représent ans légitimes du pays.

jP. /y. On trouvera plus loin les paroles prononcées'hier par l'Empereur, telles que les publie le nouveau ./OM?'M~ o//M< Nous n'apportons aucune modincation aux premières lignes de notre article, parce qu'elles font connaître exactement les bruits que le j public accueillait aujourd'hui avant d'avoir sous les yeux le compte-rendu officiel des allocutions impériales. ¡

Mc~st~ la <M~eH. p. DAvin. (

_a~gr.r.a c

SOîJRSE 'DE PARIS.

Cl.Mt.BN J~~ ie2 2. SAMSB !tA!t!M. BS<S/~

Comptant. 70 <o. M 15~. L'quLiaa.t.. lu a.A '?-)l'!t.'l <~{~ Fmcou.r.. a. 70~12 'i2't2 BÎM)tft.!Bt.

So'mot~nt.) '). ~0 '). A Li.iu'd.6990. M 21/2 ~12* 4ta/S

Coeoptant.t022'i.H.2 N. o ?. ~2i ~'incomr..iûi.0.

*Mtegs*atpMe p<vée.

Vienne, te2J!invier.

Les derniers av~s de Crète démentent le bruit du t,t'ois vici.ou'es remportées par jus insur~ùs. et anu<mcem, n.u conLrua'e que ie curps t':e Pdt.ropouIj.ki, compose du i,t0û voloui.:urc; ceine i. Askifb pai'ics i,oupus tarques. <tcapî(.a!e!e 2U décembre. Les prisonniers seront, tratliiportes à Syra. Il

existe encore en Crète quelques volontaires disséminés mais toute force insurrectionnelle, pouvant opposer aux troupes une résistance sérieuse. a disparu de l'île.

Vienne, le 2 janvier.

On donne comme authentique que la conférence est convoquée pour le 9 janvier à Paris. Saint-Pétersbourg, le fr janvier.

D'après des avis de Constantinople en date du 29 décembre, la Porte, malgré les représentations laites par tous les ambassadeurs, aurait refusé de suspendre les envois de troupes et de rappeler l'escadre de l'amiral Hobart.

Constantinople, le 31 décembre.

Par un télégramme daté d'hier, le gouverneur général de Crète donne les nouvelles suivantes Les dispositions militaires prises pour la destruction des restes de bandes de volontaires qui se trouvaient encore dans la partie de Sphakia appelée Calierata viennent d'être entièrement t couronnées de succès. Petropoulaki et tous les volontaires étrangers qui étaient dans l'île ont mis bas les armes et se sont rendus aux troupes impériales.-Les membres du soi-disant gouvernement provisoire et tous des chefs sphakiotes se sont décidés à quitter définitivement la Crète. Ils seront envoyés en Grèce à bord de bateaux à vapeur.

Constantinople, le 31 décembre.

La 7'w~KC dit que la Porte n'aurait pas encore accepté la conférence.

Le bruit qui a couru de la démission du ministère.roumain n'est pas confirmé.

On assure que la forte a répondu à la dernière circulaire du ministre des affaires étrangères de

Gr~ce. .E~

Constantinople, le ~janvier.

Z<: y'M~M~ publie la réponse du gouvernement turc à la Note dans laquelle le ministre des affaires étrangères de Grèce a repousse l'ultimatum. Cette réponse commence par déclarer qu'aucune puissance n'aurait accepté aussi longtemps que la Porte un état de choses incompatible avec des rapports de bon voisinage. Elle examine ensuite les divers points de l'ultimatum.

Relativement aux bandes de volontaires, elle dit que la réponse du gouvernement hellénique, portant que les institutions grecques ne permettent pas la répression, est inadmissible, car alors aucune sécurité n'existerait plus entre des Etats voisiBS et en paix. Ce serait la suppression du droit des gens. D'ailleurs, les lois de la Grèce permettraient fort bien de réprimer ces ecar!s si le gouvernement le voulait, puisque l'article 127 du Code pénal hellénique punit de mort ceux qui feront des enrôlemens de soldats sans l'ordre ou l'autorisation du gouvernement. Le gouvernement grec se vante de la protection donnée aux insurgés et de la permission de rapatriement des familles crétoises. Or on sait que les départs de ces familles n'ont pu avoir lieu que nuitamment et qu'ils ont souvent été empêchés par des actes .de violence.

La Note réfute l'argument de M. Delyannis relatif à de prétendues agressions turques sur la frontière C'est bien plutôt à la Grèce qu'on pourrait reprocher des actes d'agression.

Enfin, relativement à l'expu!sion des sujets grecs du territoire ottoman, la Note déclare que cette mesure a été nécessitée par le rôle qu'ont adopté des gens qui, recevant une généreuse hospitalité, n'en ont profité que pour organiser des résistances hostiles.

Lt. Note termine en disant que la Porte répond a la Note grecque à cause de l'Europe, mais que si elle avait eu à persuader seulement les lecteurs au courant des faits, eile leur aurait-abocdonné le soin de juger entre son silence et la Note du cabinet d Athènes.

Constantinople, le ~r j:~yier.

Il est désormais hors de doute que la Porte adhère à la conférence, avec les cinq points de son ultimatum pour base.

Londres, le 2 janvier.

Le y.!MM se dit autorisé à annoncer que la Porte, par suite des représentations du ministre anglais, a autorisé tous les bâtimens helléniques qui avaient reçu des cargaisons destinées à des ports européens, avant la rupture des relations entre la Porte et la Grèce, à quitter les ports ottomans.

Un avis oEuciel annonce que les sujets anglais du Paraguay étaient arrivés à Buenos-Ayres. Un télégramme de Cork, en date d'hier soir, constate que l'agitation continuait dans cette viUe.

Londres, le fr janvier.

L'agence Reuter publie des nouvelles de Constantinopio, d'après lesquelles le conseil des ministres ottoman a décidé de prendre part à la conférence sur les assurances satisfaisantes des ministres d'Angleterre, de France et d'Autriche, qui ont déclaré que les cinq points de l'ultimatum ottoman formeront la base exclusive des délibérations. Le représentant de la Turquie se retirerait si d'autres questions étaient introduites. Le général Ignatieli a sollicité la Porte de suspendre l'expulsion des nationaux helléniques, ainsi que l'interdiction des ports ottomans aux b~ imens helléniques.

Les représentans des autres puissances n'ont pas appuyé la (ieman'ie delà Russie; mais ils ont recommande la modération à la Turquie. La Porte aurait répondu qu'elle ne pouvait pas suspendre les mesures de rigueur dont il s'agit, sans obtenir des garanties prëaia.bles de la part de la Grèce.

Corfou, le fr janvier (source grecque).

On mande d'Athènes, le 31 décembre

< La nouvelle 'donnée par un télégramme de ~onstantinople de la reddition des Cretois est con,rouvée. La conférence a été accueiiïie avec plai;ir mais-Ics préparatifs de guerre n'en continuent :)as moins. On fait des concentrations de troupes tux froatiérës. De grandes manifestations nationales ont eu lieu aux lies Ioniennes, »

Bucharest, le 1er janvier.

CA<!MM'~ <H'~ Z)~pM~ M. Corp interpelle le ministère sur le discours dontle sens est pansiaviste prononce récemment par M. Bratiano dans une réunion pubhque.

Le président du conseil répond que le gouvernement. n'est pas responsable des discours que peut prononcer un citoyen dans une réunion. H ajoute que la Constitution garantit le droit de reunion.

M. Bratiano déclare qu'il a parlé seulement comme simple citoyen.

La Chambre passe à. l'ordre du jour.

Bucharest, le 3) décembre, soir.

Une motion, présentée par un partisan de l'ancien ministère et ayant pour objet de provoquer un vote de blâme contre le nouveau, a etu repoussée à la presque unanimité après une discussion de quatre heures.

Romp, le )c'' janvier.

Le Pape a reçu aujourd'hui le général de brigade Raoult, 'venu de Civita-Vecchia, avec une uéputaUon d'officiers franç.tis de l'armée et de la marine, pour complimenter S. S. en l'absence du général Dûment. Le Pape a renouvelé l'expression de sa reconnaissance envers la France eta.bè:)iI'En]pereur, l'Impératrice eUe Prince impéria.), l'armés et la marine française.

M. de BanneviHe a reçu aujourd'hui, à l'ambassade, le général Haoult et les ofHciers fr.inça'.s, le -clergé romain, le directeur et les pensionnaires de la villa Mèdicis, le chapitre de Saint-Jean de Latran dont l'Emper.eur est membre, la plupart des hauts dignitaires romains, ecclésiastiques et civils, les notabilités de la colonie étrangère, et, s), iv~nt l'usage, une deputation de la population isr&éiite. Florence, le 3t décembre, soir.

Le roi a reçu aujourd'hui les ministres étrangeM. Demain, S. M. recevra les dèputations du Parlement italien et les granjs dignitaires.

FIOMUce, le t<janvier.

On ]it dans la Co~pfW~M''e !'<e~'ftHM Un iéi&grqrmne'J'A.thénes confirme la c.ipituiation de Petropoul.j.k! avec la. plupart de ses volontaires. l'etropo..Uatd est rctfi::t pri~oun.er à la C.'ujée, jusqu'à ce que que!q':es in'~ividos appa~snant a sa bande aient également lait leur soumis-

sion.

n Le nouveau ministre d'Espagne p' es ia. cour 'l'Itatie, M. Montemar, esta.t.tgnd)' prochainemt'nt à Florence. TJn télpgramme annonea qu'i} a quitte hier Mndrid,

1

Le bruit de la maladie du général Cialdini est démenti.)) s> <

Florence,Ie~rjanvier. Le roi. répondant aux félicitations qui lui ont été présentées par les dénutations des deux Chambres, a remercié les députés et les sénateurs de 1 appui que le gouvernement a trouvé dans la représentation nationale, et a exprimé sa pleine et entière confiance dans la sagesse du Parlement t S adressant aux ofBciers de'l'armée, le roi a dit qui! espérait introduire dans cette institution des améliorations que les circonstances n'ont pas permises jusqu'ici.

La situation actuelle, a ajouté S. M., est tranquille mais si l'horizon venait à s'assombrir, i appui de l'armée constituerait toujours la~lus solidegarantiedesintérëts de l'Italie, n Madrid, le 2 janvier.

La 6'<ïM<~ o/~CM~ annonce que M. Orense gouverneur de la province de Madrid, est démissionnaire, et qu'il est remplacé par M. Javier Caai&uno.

_La 6'<:2~< rendant compte des événemens de Mataga, dit que les troupes ont fait 600 prisonniers Hier soir, les insurgés occupaient encore quelques pomts, mais on est certain de les réduire facilement ce matin s'ils ne se rendent pas.

La Gazette publie un nouveau règlement de la Caisse des Dépôts.

Madrid, le 1 er janvier.

La 6'<!M~ ~<M~ ne publie rien sur les événemensdeMalaga.

La Co~~MMC'eKCM dit

Des dépêches en date d'hier après midi annoncen't qu'une commission de la déput.ttion ~2~.S~ ~ss conférer avec le général catKmew~Ie Rodas.'Le"géhéral, après avoi" publié une proclamation restée sans résultat, avait déclaré 1 état de siège, en prévenant les consuls étrangers de son intention d'attaquer les insurgés, et en indiquant un délai de quelques heures afin de permettre aux habitans pacifiques de quitter la viile. Les volontaires, dont on évalue le nombre à 70 se préparent à résister et fortifient le quartier deIa.Tnmté.n n

Un décret de M. Zorilia établit sur des bases nouvelles la législation des mines.

Madrid, le 2 janvier, une heure du matin. Hier matin, six. heures, le général Caballero de Rodas a attaqué les insurgés de Milaga, retranchés dans le quartier Barrio-Trinidad. Son attaque a été soutenue par les bâtimens de guerre embossés à l'embouchure du Guadalmedina. Le général Pavia, gouverneur militaire, a attaqué aussi les insurges d'un autre côté.

A la date des dernières nouvelles, les insurgés étaient complètement battus, et les troupes occupaient tous les quartiers soulevés.

Un grand enthousiasme régne dans les rangs de 1 armée. Le général Pavia a eu deux caporaux et deux soldats tués. En général, l'armée a peu souf- fert. Les insurgés, au contraire, ont éprouvé des pertes considérables, p < uca Londres, le 31 décembre, soir.

Les recettes du Trésor pendanLIe dernier trimestre do t868 s'élèvent à 19 millions 79,0'S liv. st ce q'u f.ut une augmentation de 1 million S53,ns liv. st. sur la période correspondante de )867. Le rendement de l'impôt des propriétés, de l'accise et de diverses taxes a augmenté. Celui des douanes et du timbre a diminué.

Cork (Irlande), le l~ janvier, soir.

Des désordres ont eu lieu à l'occasion de l'installation de M. O'Sullivan comme maire. M O'Sullivan a refusé de prêter serment à la reine et il a arbore un dr.ipeau. avec cette inscriptioa ~M MW~M~' Une procession auxûambeauxa. a eu lieu ce soir. Les soldats sont sous les armes. New-York, le janvier, soir.

Des bandes de nègres armés pillent les plantations près de Savannah. Us ont délivré dps nègres prisonniers qui avaient été remis entre les mains du shèrili, et ils occupent les routes en dénant les autorités. Les habitans organisent des secours pour renforcer le shérilf et marcher contre les nègres.

La Bourse a été fermée aujourd'hui.

New-York. le 23 décembre 1

(par le ./aM, qui vient d'arriveràQueenstown). M. Mac-CulIoch, ministre des finances a ordonné aux autorités de la Nouvelle-Orléans de ne pas saisir les navires cuirassés péruviens, attendu que le transfert de ces navires au Pérou est parfaitement réguUer.

Les avis de Cuba portent que les troupes espagnoles qui viennent de débarquer à la Havane ont été immédiatement envoyées contre l'insur-

rection.

Lisbonne, le fr janvier.

(Source paraguayenne). Le paquebot de la CompAgme anglaise de la Plata est arrivé aujourd hui; il apporte les nouvelles de Buenos-Avres du 27 novembre; de Montevideo, du 30 de RioJaneu-o, du 9 décembre; de Uahia, du 13; de Pernambuco.duis. ""°~

Rien de nouveau du théâtre de la guerre au Paraguay depuis la défaite éprouvée par les Brésiliens à Villeta le 23 novembre. Les alliés n'osent plus tenter um; attaque contre cette localité. Lisbonne, le 1M janvier.

Le paquebot anglais parti de Rio-Janeiro le 8 décembre vient d'ariver.

Les derniers avis du Paraguay constatent que, le t~ décembre, les BrésUiens étaient à la veille d'attaquer Villeta. Le général Caxias se trouvait déjà au delà d'Angostura avec 20,000 hommes 1 escadre appuyait ses mouvemens

Le bruit courait à Buenos-Ayres que Lopez avait abandonné Vilieta.

Lisbonne, le ~janvier.

L'O~a, qui a quitté Rio-Janeiro le 8 décembre apporte des nouvelles du Paraguay du 27 no~

vembre.

Le général marquis de Caxias à la tête du gros de l armée brésilienne avait passé Je fleuve pour remonter, par le Chaco au-dessus de ViUe~a et po~ir attaquer la portion du général Lopez par

der~ ièr~.

~Deux provinces de )a confédération At'gentiM seta-.tiit révoltées contre le gouvernement na- tional. (Service ~A:~ .~<M-.Nt<M;) Serrée de Mu!t.

Madnd,Ie2janvier.

Le général CabaUero de Rodas occupe mainte- nant tous ;es quartiers de Mataga. L'insurrection c est complètement vaincre. Les insurgés oBt eu 1

400 hommes tués ou blessés. ]

400 hommos New-York, le ~'janvier (par t

cabletrunsatlantique).

Les avis de Port-au-Prince portent que Sainave ] a réussi a s emparer de fuiragoane après plusieurs 1 combaLs. (~a.pA~M~fm~M?-)

Voici, d'&pres le VoM?' o/e~~ de ce r soir, les réponses faites hier par l'Empe- t reur, c Aucorpsdiplomatique: P « Je vous remercie de vous rendre encore d 1 .interprète des feticitatious du corps dipio- e d ma.tique. Je suis heureux de constater l'es- li 1, prit de couciiis.tion qai anime toutos lc~ l~ puissances de l'Europe, car, aussitôt, qu'une ze e e difticuR6 surgit, elles s'entendent, toutes pour e "l'aplaulf et éviter Jes complications. ~P p 'J'espère que l'imuée qui commence con- r r < tritjucra, couitue cette qui vieut de s'écouter, i a faire d sparaitre bien des apprehenrions et, s à resserrer les Ueus qui doiveu). unir les q peuples civiiises. e F Au Séuat E d « Vous m'avez habitué à compter sur votre o coRcuurs et votre dévouement. J'eu recois 0 0 avec plaisir la nouveDe expression, c~de~e! )) iuon coté, j'.uuie à vous assurer'de rqes.n < coustautess~'mpa.i.hies. 9 <'

Au Corps.-Lëg'isia.tif f

a Tous les aus le concoursdu Corps-LegfsIa- (.if devient, plus hidiapousaMo pour a~iurer b

f )) en France la vraie' liberté, qui ne peut prospérer que par le respect de la loi et la juste )) pondération des pouvoirs publics, aussi a est-ce toujours avec une vive satisfaction que je.reçois l'expression de vos sentimens si patriotiques et si dévoués. »

Au Conseil d'Etat

Comme l'année dernière, je n'ai- qu'à. remercier le Conseil d'Etat du zèle qu'il apporte dans l'exercice de ses hautes fonctions. Je suis heureux d'avoir à lui donner une fois de plus un témoignage de satisfaction et ') d'estime. ))

A la Cour de cassation

« Plus que jamais le sentiment de la justice doit pénétrer dans nos mœurs. C'est la plus )' sûre garantie de la liberté.

Dans notre organisation judiciaire, la Cour ') de cassation en est l'expression la plus élex vée, et je n'ai qu'à la féliciter de la haute sagesse qu'elle apporte dans l'accomplissement do ses devoirs, o

Au clergé

« Les félicitations du clergé me touchent toujours profondémen!. Ses prières nous s soutiennent et nous consolent. On peut voir ') par ce qui se passe combien il est indispen~able d'affirmer les grands principes du christianisme, qui nous enseignent la vertu pour bien vivre et l'immortaaté pour bien

~jnourir. ))

,;0n lit, dans la F&ze

« Hier, à la réception du corps diplomatique aux Tuileries, on a remarque que l'Empereur, s'adressant à M. Olozaga, le ministre plénipotentiaire espagnol, lui a dit a Vous pouvez assurer à voire gouvernement que je fais des ') vœux sincères pour la prospérité de l'Espagne. o –.P~s~oM?. ))

On ne peut plus douter de la prochaine réunion d'une conférence européenne pour faire cesser le conflit qui semblait près d'édater il y a, trois semaines entre la Turquie et la Grèce.; les dernières adhésions sont parvenues au ministère des affaires étrangères, et l'on assure que, mercredi 30 décembre, on était déjà d'accord sur les points essentiels qui devront être l'objet des résolutions à prendre, ainsi que sur quelques autres points préliminaires. Les sept puissances signataires du traité de paix du 30 mars 1856 formeront' la conférence. Ces'puissances sont la France, l'Autriche, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Prusse, la Russie et la Turquie. La composition de la conférence était indiquée d'avance. C'est la conséquence obligatoire des stipulations portées par Farticle 7 du traité. En vertu de cet article, la SublimePorte a été admise à participer aux avantages du droit public et du concert européens et les six puissances chrétiennes se sont engagées, chacune de'son côté, à respecter l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'empire ottoman, !vec la promesse de garantir en commun la stricte observation de cet engagement, et de considérer en conséquence tout acte qui pourrait y porter atteinte comme un fait d'intérêt général. La Grèce ne fera point partie de la conférence, mais elle assistera à ses séan-~ces et prendra part à ses délibérations; sa~ voix sera seulement consultative. La France sera représentée à la conférence par son ministre des aSaires étrangères, à qui on déférera probablement la présidence selon l'usage. Les six autres puissances délibérantes et la Grèce ellemême y figureront par leurs représentans accrédités auprès du gouvernement français, qui sont le prince de Metternich, pour l'Autriche lord Lyons, pour l'Angleterre le chevalier Nigra, pour l'Italie le comte de Stackelberg, pour la Russie; MehemedDjemil-Pacha, pour la Turquie, et M. Rangabé, pour la Grèce. Le comte de Goltz, ambassadeurduroi de Prusse, étant absent, il sera remplacé par le comte de SolmsSonnewalde, premier secrétaire de l'ambassade et chargé d'ailaires, qui va recevoir, dit-on, le titre de ministre plénipotentiaire.

Deux choses paraissent être convenues entre les gouvernemens des puissances i chrétiennes et le gouvernement turc la ~première, c'est que la conférence respectera rigoureusement l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'empire ottoman, ainsi que les droits de la Sublime-Porte en tout ce qui concerne le gouvernement inférieur de ses Etats, tels qu'ils ont été réserves dans l'article 9 du traité de Paris. Il est dit dans cet article que les puissances signataires dudit traité n'auront, en aucun cas, le droit de s'immiscer, soit collectivement, soit séparément, dans les rapports de S. M. le Sultan avec ses sujets, ni dans l'administration intérieure de son empire. La seconde chose qui paraît convenue, c'est le maintien de l'ultimatum de la Turquie, communiqué le 11 décembre dernier au ministre des aQ'aires étrs.ngères du roi des Grecs par le ministre plénipotentiaire du Sultan. La Turquie n'a accepté la conférence que sous ces conditions expresses, et la conférence ne pourra point se départir de l'ultimatum dont le contenu devra être le point de départ de ses réso- lutions. Nous avons publié précédemment le document important .dont il s'agit ici ('!), ), r et il nous suffira, pour faire comprendre la portée des réserves de la Turquie, d'en rappeler sommairement les conclusions. 1 Le cabinet de Coustaufinople a demandé que le gouvernement du roi George prît T rengagement formel de mettre à exécution i des mesures pour 1° disperser immédiatement les bandes de volontaires qui se sont 1 organisées sur divers points du royaume, c ( et pour empêcher qu'il ne s'en organise' de c t nouvellesdésarmer les corsaires ~*MO~M, r C'~c et .P<M~~<~MM, ou, dans tous les r f (!) ~oo' te 7(,M~<tJ (}n 31 dfe-m-

bre ~ss. C

cas, leur fermer les~ports de la. Grèce-; 3° accorder aux émigrans crétois l'autorisation de rentrer chez eux, en leur fournissant aide et protection 4" punir conformément aux lois les individus qui ont attaqué et qui continuent d'attaquer les soldats et les sujets ottomans, et accorder une indemnité légitime aux familles des victimes 5" donner à la ligne de conduite qui sera suivie désormais par le gouvernement grec une direction conforme aux traités établis et au droit international. Il est dit de plus dans l'ultimatum que si le gouvernement du roi George ne s'exécutait pas dans le délai de cinq jours la légation ottomane à Athènes et les consuls résidant en Grèce quitteraient immédiatement le territoire du royaume; que les rapports diplomatiques et commerciaux entre la Turquie et la Grèce seraient rompus; que la légation et la chancellerie grecques à Constantinople et les consuls grecs qui se trouvaient dans l'empire ottoman recevraient leurs passeports; que les sujets respectifs des deux Etats devraient quitter leurs résidences dans un délai de quinze jours après la.npiiEcation de la rupture des relations et ënnn qu'à l'expiration du même délai, l'entrée des ports turcs serait interdite aux navires portant le pavillon grec. Nous avons dit que l'ultimatum du gouvernement turc a été remis le 11 décembre au ministre des anail'es étrangères de la Grèce. Celui-ci a répondu le 15 décembre. Nous avons publié cette réponse (2). Le ministre grec y soutient que quelques unes des réclamations de la Turquie n'ont jamais été discutées par le gouvernement du roi, qui n'a même jamais hésité à y faire droit. « Mais, quant aux autres demandes, )' dit le ministre (M. Delyannis), elles ne se fondent que sur des suppositions vagues a et erronées qui les rendent inacceptables. )' Depuis la réponse de M. Delyannis, l'ultimatum du cabinet turc a suivi son cours; les légations se sont retirées d'Athènes et de Constantinople. Les consuls ont quitté leurs postes. La rupture des relations diplomatiques et commerciales a été notifiée les sujets grecs qui habitent la Turquie ont reçu l'ordre de retourner dans leur pays, et l'on se prépare à repousser des ports de la Turquie les navires qui s'y présenteront avec le pavillon grec.

Ainsi, le terrain sur lequel la conférence devra se mouvoir est parfaitement dénni et limité, et l'on peut dire que le cercle de ses délibérations est singulièrement restreint la conférence cependant aura à prendre des résolutions importantes et qui, en même temps qu'elles répondront aux besoins présens, exerceront certainement leur iniluence sur les destinées futures des deux pays. On assure que la conférence se réunira très prochainement; ce que nous pouvons dire, c'est qu'il restait encore, il y a trois jours un petit nombre de points secondaires à régler. Ils le sont peut-être au moment où nous écrivons ces lignes. On ne voudrait commencer que quand tout sera prêt, afin qu'on puisse en finir en deux ou trois séances, comme on fit à Londres en 1867 quand on voulut fixer la situation du grand-duché de Luxembourg et le sort de la place qui en est la capitale. La conférence de Londres ouvrit ses séances le 7 mai, le traité fut signé le 11 mai, et le 13 mai on en collationna les divers exemplaires qui furent également signés, et sur lesquels les dix plénipotentiaires apposèrent le sceau de leurs armes. Cette prompte expédition fut salutaire, et l'exemple est bon à suivre. Nous espérons que la conférence de Paris ne fera pas moins bien que celle de Londres, et que ses décisions seront favorablement accueillies par les juges éclairés et impartiaux.

MM'~dM~ ~fïC~OH, P. DAVtC.

Cernas journaux publient avec une satisfaction visible les comptes-rendus plus ou moins fidèles des discussions excentriqaes qui ont inauguré la liberté des réunions. Nous ne pouvons deviuer les moUfs de leur joie. S'ils- faisaient ppo-} feston de socialisme, s'ils ~ent d'uvis f (2) F OM- le /OMi' P~~ du 3i dÉccmbre i868. °

On lit. 'dans Ja F~Me<?

« La réponse de la Turquie est arrivée hier dans la journée; elle est favorable, et elle rend la réunion de la conférence certaine.

') On parait, fixé sur l'époque, mais pas encore sur le jour. Comme nous l'avons déjà dit, c'est entre le 7 et le 10 que les pléuipoLentiai-, res délègues tiendront, selon toute probabiiité, leur première séance.

)) Un assure que les plénipotentiaires recevraient leurs pleins pouvoirs par dépêche télé-

graphique. ~CM~tM'. ))

On lit dans

« Si nous en croyons nos renseigne'nens particuliers, la date de la conférence serait fixée au 7 courant. »

On a vu plus haut qu'une dépêche de Vienne, transmise à l'agence Havas, assigne à l'ouverLure des conférences h date du 9 janvier.

"!Iii'

On lit dans 7~KC~

Le J~MoW~ ~/oHM~;M se trompe quand il affirme que la l'm'quie ne sera entendue à la co.tfë!'en)'e qu'a titre consultatif.

La Turquie esf signataire du traHé de Paris qui l'a fait entrer dans le concert, des grandes puissances. Sa situation n'esL donc pas la meœe que celle de la Grèce, et elle aura voix délibéra tjve, tandis que la Grèce, qui n'a pas figuré au traité .de Paris, ne sera admise que pour fourni" les explications qu'elle jugera favorabies à sa cause. .FycK~<M'. N

que « la propriété c'est le vol et qu'il importe de mettre fin, sans tarder, à <t l'exploitation de l'homme par l'homme s en opérant « la liquidation sociale », nous concevrions qu'ils se montrassent satisfaits de cette résurrection des utopies de 1848. Nous trouverions bien naturel aussi qu'ils se fissent un plaisir de constater que la. dictature n'a pas réussi à supprimer le socialisme, ce qui leur permettrait d'attester à la fois l'impuissance de l'une et la vitalité de l'autre. Mais les journaux auxquels nous faisons allusion ne sont ni les amis du socialisme ni les ennemis de la dictature. Ils sont convaincus, et certes ce n'est pas nousquiles contredirons, que les doctrines socialistes de Redoute, duF~M~-C~'e~, du FMM~-C/~6 et d'ailleurs sont chimériques et absurdes, et qu'en admettant qu'elles vinssent à se propager dans les masses, au point de se rendre maîtresses du suffrage universel, elles constitueraient un danger social. D'un autre côté, ils ne sont pas moins persuadés que le régime politique sous lequel la France a vécu pendant les premières années de l'Empire ne laissait absolument rien à souhaiter, et c'est pourquoi ohacuae-des TBodifications qui ont été apportées à ce régime leur a arraché un cri de douleur. Comment donc ne s'aperçoivent-ils pas qu'en affectant de nous montrer le socialisme plus vivant et plus menaçant que jamais, ils na plaident pas avec toute l'habileté désirable la cause de la compression et du silence? Quoi Les Français se sont résignés pendant quelque temps à se priver des libertés dont jouissent les Anglais, les Belges, les Allemands, les Italiens; ils ont consenti à ce pénible sacrifice dans l'intérêt supérieur de la sécurité sociale, parce qu'on leur avait affirmé que la dictature politique seule pouvait les sauver du socialisme, et voila qu'ils s'aperçoivent que ce sacrifice a été inutile! Voilà que vous vous chargez vousmêmes chaque jour de leur prouver que le mal a résisté au remède, que s'il a cessé pendant plusieurs années d'être visible, il n'en a pas moins continué à infecter les esprits et à corrompre les cœurs A quoi donc, encore une fois, a servi cette médecine amère? Elle devait sauver la société, et ce n'est pas le temps, à coup sûr, qui lui a manqué pour agir comment se fait-il que la société ait encore besoin d'être sauvée ? Nous engageons donc l~s journaux qui reproduisent con <~<M'~ les comptes-rendus des réunions publiques à modérer leur joie. Ce n'est pas a ceux qui nous ont promis de nous débarrasser des panacées sociajes à l'aide de leur panacée politique qu'il conviént de se réjouir au spectacle des exhibitions excentriques de la Redoute ou du Pré-aux-Clercs. Nous n'ignorons pas quel parti ils se proposent d'en tirer mais ne comptent-ils pas un peu trop, en cette circonstance, sur la naïveté publique ? Que diraient-ils d'un médecin qui, voulant convaincre un malade de l'excellence de ses drogues, lui tiendrait ce langage Voila. longtemps que je vous administre des narcotiques. Eh bien vous êtes plus mal portant que jamais. Vous plairait-il de vous remettre à l'opium? Il n'est pas bien difficile de deviner ce que répondrait le malade, quelle que pût être sa simplicité d'esprit. Est-il plu& malaisé de prédire la réponse de la France conservatrice à ceux qui s'évertuent a lui administrer tous les jours les preuves les plus convaincantes de l'inefficacité de leurs remèdes anti-socialistes?

G. DE MOLINARI.

Nous recevons de Ma.drid, en date du 29 décembre, une lettre dont voici le résumé

L'impression produite par les élections municipales a été encore plus vive que je ne l'ai dit dans ma dernière lettre. Si le gouvernement s'en est préoccupé, s'il s'en préoccupe encore on peut. dire que tout le parti monarchique s'en est ému; mais c'est surt.out.le comité central diviséen trois fractions, quoiquedésormais réunies sous le drapeau de la monarchie démocratique, qui en aressentila plus forte secousse. Sesmem~bt'es se sont réunis plusieurs fois dans ces derniersjours.etsesséancesontétéass&zorageuses Le lien un peu artificiel qui les rattachées u~s aux autres a failli plus d'une fois être rompu. Quelques uns ont réclamé avec vivacité contre la distribution des candidatures dans ces provinces les gouverneurs n'auraient pas fait une part égale ou proportionnelle à chacun des trois élémens do la coalition certaines listes auraient été écartées pour donner la préférence à d'autres. Telle était en grande partie la cause de l'échec qu'auraient essuyé sur plusieurs points les candidats démocrates-monarchiques. A la suite de ces récriminations, on a fini pardemander le remplacement de M. Sagasta. MM. Rios-Rosas, Vega de Armijo, Martos et quelques autres membres ont été chargés de se rendre auprès du gouvernement pour lui exposer Ie& griefs du comité et l'inviter à y por.ter remède.

L'entrevue a duré assez.longtemps. M. Sagas ta, dont la cause semblait fort compromise a été soutenu par le général Prim. Il & été ajouté d'ailleurs que les ministres avaient résolu de ne point se séparer avant l'~f'ivée de~ Cortès, dans la crainte d'auaibUr pouvoir et. de provoquer peut-être quelque agitation nouvelle. Quant aux gouverneurs, ils allaient reco- voir les instructions né~ssah-es pour tenir la. balance égale entre les trois fractions. Plusieurs doivent être révoqués. Rappellera-t-oni ceux qui ont été les moins impartiaux ? Ne vat-on pas frapper au contraire ceux qui ont été tes plus malheureux? C'est ce que je suis tente e croire.

Ouoi qu'il eu soit, tels sont les accords qui semblent avoir été. pris entre les délégués et la gouvernement. Le comité démocrate-monarchique s est réuni de nouveau dans !a journée d hier pour recevoir cette conunumcation. H eu. a paru. satisfait. Voil& !a concorde rétablie dan~ '.es rangs, provisoirement du moins mais il y reste des germes de dissension qui ne tarderont pas sans doute à se produire de nouveau. Le parti républicain, qui avait été aftiigé avec raison et même quelque pieu déconcerta


par les événemens de Cadix, montre aujourd'hui plus de confiance. Quelques uns de ses orateurs les plus connus vont partir pour les provinces afin d'y propager leur idée. En attendant, ils ont tenu ici une grande réunion dans le cirque de Price, qui peut contenir environ cinq mille spectateurs, et qui semble de plus en plus affecté aux manifestations populaires.

Il s'est dépensé naturellement dans cette réunion beaucoup de cette éloquence qui coule ici de presque toutes les lèvres avec une sorte d'ivresse, /Z~m~ o~~OMM. Le discours le plus sensé et le plus pratique a été celui de M. Orense, qui n'a rien de la magnificence oratoire de ses compatriotes, mais dont la parole est unïnélange heureux de finesse et de bonhomie.

Je me dispenserais vraisemblablement de vous parler de cette réunion, qui n'a eu guère pour objet que les élections prochaines, s'il ne s'y était produit deux idées qu'il n'est pas inutile da signaler, parce qu'elles peuvent servir à montrer le travail qui se fait ici dans les esprits. D'abordia candidature d'Espartero comme Président de la république y a été posée. Puis on y a tendu en quelque sorte la main au parti progressiste, en lui offrant de lui abandonner le pouvoir, auquel son expérience lui, donne plus de droit, s il se rattache complétement à la démocratie pure. Ces idées n'ont pas 'été lancées au hasard et par des orateurs inconnus ce sont les interprètes habituels elles plus accrédités du parti républicain qui les ont exprimées. Il y a là tout un plan de conduite qui n'est pas encore définitivement arrêté, mais qui pourra l'être si les circonstances s'y prêtent.

On répand depuis trois ou quatre jours des bruits plus ou moins alarmans sur l'état des provinces du, Nord. Une dépêche particulière, arrivée hier à Madrid, parlait même d'un corps de deux mille carlistes, parfaitement armés, qui venaient d'entrer en campagne. Ces bruits ne sont pas tout à fait sans fondement mais il s'y mêle toute sorte de fables et surtout d'exagération.

Les arrestations qui ont été opérées récemment à Burgos et à Pampelune ont mis sur la trace~des projets du parti carliste et donnent une idée assez exacte des ressources dont il dispose. Le gouvernement, je puis vous le dire, ne redoute aucun péril sérieux de ce côté. Ces trois ou quatre provinces qui ont servi, il y a plus de trente ans, de foyer au carlisme, sont loin de partager les idées et les passions d'autrefois. Tortosa, par exemple, la patrie de Cabrera, ne fournirait plus aujourd'hui, comme -à cette époque, un corps de 1,400 hommes toujours tenu au complet par de nouvelles recraes, malgré les brèches fréquentes que la guerre faisait dan~ ses rangs. Voilà ce que Cabrera n'ignore point, et c'est ce qui l'a empêché .de répondre jusqu'ici à l'appel qui lui a été adressé. On parle des rhumatismes qui le retiennent à Londres; je viens de vous montrer le plus incurable, sinon le plus douloureux, de ses rhumatismes.

Voua savez déjà que le contre-amiral Nunez, qTii commandait l'escadre de l'océan Pacifique, est rentre depuis quelques jours à Madrid, où il a reçu l'accueil le plus flatteur. Il avait été élevé pendant son absence au grade de viceamiral il vient de refuser cette promotion par une lettre simple et digne dans laquelle il déclare qu'il lui est impossible de l'accepter avant d'avoir rendu de nouveaux services.

On peut chercher une pointe d'ironie dans cett6 lettre; mais il serait, je crois, difficile de l'y trouver. Elle me semble dictée par un sen-timent plus noble et plus généreux, et je suis tenté, pour ma part, de la préférer à toute cette gloire de Callao dont on a parlé ici naturellement avec une certaine exagération.

La ville de Madrid vient de contracter un emprunt avec MM. Erlanger. Il s'agit d'une somme de 76 millions qui doit être remboursée en soixante-dix ans. On ne peut pas dire que les conditions de cet emprunt soient onéreuses, car il n'est accordé que 8 pour 100 pour le double service de l'amortissement et des intérêts. Il-est vrai que MM. Erlanger -doivent recevoir annuellement 60,800 réaux pour couvrir les frais que pourra occasionner le paiement des coupons sur les places étrangères mais cette somme est peu importante. Le premier versement doit être fait dans deux jours; le dernier aura lieu le 31 mars 1870. M. Rivero et la municipalité se félicitent du succès de cette opération.

Des travaux qui étaient indispensables vont pouvoir être entrepris sur divers points de Madrid. On ne songe point, comme on pourrait le croire' à Paris, à faire ici une ville nou velle, mais à. transformer un peu celle qui existe pour les besoins de la circulation et de l'hygiène publique, ..c Je crois devoir vous signaler, avant de finir, un décret qui vient de paraître,- et qui a pour objet de réformer le Mont-de-Piété. Cette institution, si utile et si nécessaire ici, était deTenue à Madrid un véritable foyer d'abus. Il y avait, par exemple, deux juntes, plus ou moins oisives, qui prélevaient chaque année 10 pour iOO sur les revenus à l'établissement. Ces deux juntessontcondamnêesàdisparaître pour être remplacées par un comité dont le concours sera gratuit. Viennent ensuite d'autres améliorations. Il ne sera perçu, par exemple, aucun intérêt sur les prêts qui n'excéderont pas la somme de 20 réaux, quand les objets engagés seront d'un usage indispensable. Le nouveau décret interdit aussi tout prêt supérieur à la somme de 2,000 réaux sur dépôt de titres publics cotés a la Bourse. Je ne parle pas de quelques autres dispositions qui sont dictées par le môme esprit, et qui, si elles s'exécutent, mettront fin à ces abus signalés plus d'une fois à l'attention publique. P. DAVID.

On lit dans la C~c~ ~M A~.B'

a Notre correspondant devienne nous communique l'extrait suivant d'une Note grecque, en date du 9 décembre, qui n'a pas encore été publiée. Cette Note répond & plusieurs réclamations soulevées par le ministre turc, et elle a été suivie de l'ultimatum.

)) Dans la première partie de cette pièce remarquable, il est dit que le gouvernement hellénique n'a permis à aucun of&cier d'artillerie de servir sous la bannière de PetropouIaki que des mesures rigoureuses sont prises pour empêcher les officiers et soldats de l'armée royale de s'enrôler parmi les volontaires; que les réfractaires seront punis, mais que le gouvernement n'a. pas le pouvoir d'empêcher des citoyens de former des bandes ou de s'y adjoindre.

La Note ajoute que le cabinet n'a aidé ni n'aidera aucune expédition pour la Crète enfin qu'il ne sait rien de la prétendue démonstration qui aurait eu lieu sous les fenêtres de Photiadès-Bey, et que la population d'Athènes a complètement ignoré cet incident. Cette première partie de la dépêche est écrite en termes très concilians. Puis le ministre grec continue ainsi

a Le gouvernement du roi est aussi fatigué. monsieur le ministre, que celui de la SublimePorte, de la prolongation de la lutte en Crète. L'hospitalité qu'il a donnée à environ 60,000 réfugiés crétois est un lourd fardeau pour ses nnaaces-Mais, quelque lourd qu'il soit, il le supportera avec résignation jusqu'à ce que la Question de Candie reçoive une solution qui lui permette ds dire, lui aussi, aux réfugiés Retournez dans votre pays. r.i,.

)) H me répug-ne de croire que la SubhmePorte veuille nous forcer par dea intimidations à renvoyer des créatures failles, femmes, enfans, vieillards, qui fuyaient par milliers devant les troupes ottomanes et qui ge précipitaient à la mer pour éviter le massacre ou le sort de ceux qui périssaient misérablement dans les casernes de faim, de fatigue et de froid.

? Nous ne commettrons jamais une a.cuon aussi déshonorante et aussi contraire à l'humanité. Je vous en dirai autant des enrôlemens. Si la Sublime-Porte ne peut pas venir à bout do l'insurrection avec une armée nombreuse, et qui atteint souvent le chin're de 60,000 hommes sur divers points de Candie, et une flotte de vingt à trente bâtimens, il est singulier qu'oUo s'en prenne au gouvernement helleui ~ue pou~ les quelques centaines de volontaire j qui vont de temps a autre eu Crète, et '.es voyages qu'y fait tel ou ici bâtiment marchand sous pavillon grec.

)) Vous avez plusieurs fois invoqué, sans doute par ordre de votre gouvernement, tantôt notre législation tantôt les traités, tantôt l'humanité, tantôt le droit des gens; mais le gouvernement de la Sublime-Porte devait bien sa- voir que ni nos lois, ni les traités, ni le droit des gens, ni l'humanité ne nous obligent à lui prêter en quelque sorte la main pour opérer la soumission de la Crète, et ce serait le faire que de nous conformer absolument a ses diverses. demandes.

s II paraîtrait que la Sublime-Porte veut toujours ignorer que la Grèce est un Etat libre et constitutionnel l'action gouvernementale ne doit pas être confondue avec celle des particuliers.

» D'après les principes généralement reconnus du droit des gens dans les pays libres, chacun pourra prendre le parti de telle nation actuellement en guerre qu'il croira à propos, sans que celle dont il fait partie, et qui reste neutre entre les deux belligérans, ait le droit de l'en empêeher,paM!eBséquent sans qu'elle en demeure responsable vis-à-vis de l'autre nation « belligérante. » (Martens, .P~CM du ~o~ <~ *~?M ~M~~s ~B'~o~. Tome II, § 310. Commentaire ) ), )) Sur ce point du droit international, j'ai eu l'occasion, au mois d'avril 1867, comme ministre du roi à Constantinople, d'attirer l'attention doS. Exc. Fuad-Pacha lui-même en lui donnant lecture d'une dépêche du ministre des affaires étrangères.

» D'après les principes d'humanité, la Sublime-Porte n'aurait pas dû permettre à ses troupes régulières ou à ses milices de faire une guerre d'extermination en Crète. » Enfin, d'après les principes d'une politique prévoyante, la Sublime-Porte, au lieu de venir aujourd'hui faire un casus belli à la Grèce de sa neutralité et de l'hospitaiité accordée aux réfugiés crétois aurait dû épargner et à et.Ieméme et à la Grèc,e les embarras de la situation actuelle, en cédant à temps soit en faisant droit aux réclamations légitimes des Crétois, soit en accueillant le conseil que presque toutes les grandes puissances dp l'Europe lui ont donné ensuite avec insistance.

» Je crois, monsieur le ministre, m'être franchement expliqué; et si, comme nous avons lieu, mes collègues et moi, de le supposer, les démarches que vous avez été chargé de faire par vos Notes mentionnées plus haut n'ont pour but que de justifier une rupture des relations d'amitié existantes entre les deux Etats, nous le regretterions vivement; mais la responsabilité des conséquences qui pourraient résulter d'un état de choses aussi grave pour le repos de l'Orient ne saurait nullement peser sur le gouvernement du roi. D~t~~vn~s, p

') 6'M~ D~LYANNIS, x

On lit dans le 6"~g du 31 décembre K L'allégation que les ambassadeurs d'Autriche, d'Angleterre et de Prusse ont eu connaissance anticipée de l'ultimatum ottoman avant qu'il eût été envoyé ne mérite guère d'être discutée. En examinant l'ensemble des faits, l'Europe doit rendre ce jugement que la Porte a supporté :fort longtemps les injures et les outrages avec une patience exemplaire, et qu'en prenant enfin une mesure décisive elle a agi sagement et comme l'exigeait le soin de ses intérêts légitimes. »

Le <7<w~' ~M du 26 décembre publie le document suivant

Proclamation ~M gouvernement NM~ Le COMM~ des M~M~'M <!? ~g ~K~ K Concitoyens,

x Les circonstances actuelles de la patrie vous sont déjà connues. Le gouvernement de S. M., appuyé par les représentans de la nation, s'occupeinstamment à trouver les moyens nécessaires pour soutenir les droits de patrie et l'honneur national, et est pleinement convaincu qu'en se conduisant comme il l'a fait jusqu'ici, conformément au sentiment que la nation tout entière a manifesté, il soutiendra dignement les droits de la patrie et répondra pleinement à l'attente nationaie. )) Les ministères compétens ont nommé partout des comités pour provoquer de votre part aussi dès moyens matériels absolument indispensables à toute action.

x Concitoyens, le patriotisme qui a toujours distingué l'Hellène est la plus solide base des mesures gouvernementales. C'est pourquoi le gouvernement s'adresse à vous en toute confiance, persuadé qu'il aura en tout votre concours.

o Athènes, le 12 (24) décembre ~868. )) D. BuLGARIS,t~Mi!/ P. DBLYANNIS, M. K. CANARIS, S. ANTONOPOULO, A. MAUROMICHALI, J. BALASSOrOULÔ, S. MlLIOS. ')

)) Cette proclamation, ajoute le C'OM~M)' ~4<A~&?, a été accueillie avec un enthousiasme indescriptible à Athènes et dans les provinces, où tout le monde souhaite la guerre et où l'on commence à murmurer des lenteurs diplomatiques. o

On écrit de Vienne, le 31 décembre, à la Co~OM~~ce~M~Vo~

« H est certain maintenant que les représentansdespuissancessignatairesdu traité deParis, accrédités près la cour dos Tuileries, se réuniront ces jburs-ei pour délibérer sur la solution du différend turco-grec et qu'ils y prendront pour point de départ l'ultimatum ottoman, avec maintien de l'intégrité territoriale de la Turquie. Cette formule est, a ce qu'il parait, l'expression d'un compromis entre les conditions absolues de la Porte et le point de vue établi par la Russie et la Prusse.

x Il faut ajouter qu'il semble exister une entente, sinon expresse, au moins tacite, entre les puissances, pour écarter le cinquième point de l'ultimatum ottoman, parce qu'il ne contient, à vrai dire, ni un grief ni une réclamation clairement déunie. En tout [cas, on peut être sûr que la Grèce, admise à défendre sa-cause au sein d la conférence (ce sera la tâche de M. Rangabé, le nouveau représentant hellénique à Paris), ne se soumettra jamais volontairement a ce cinquième point, parce que s'engager ainsi à respecter à l'avenir le droit international, ce serait avouer qu'on a tenu une conduite contraire. Vous savez par la Note que M. Delyannis a adressée le 9 décembre à Photiadès-Bey, et que je vous ai communiquée, que le gouvernement hellénique est bien éloigné d'être préparé à faire cet aveu. °'

)) On affirme aussi que le quatrième point de l'ultimatum est écarté. J'en doute, étant sûr que la Porte y renoncera d'autant moins que les trois autres points n'ont presque pas d'importance. Petropoulaki, en effet, s'est rendu avec ses volontaires il n'est question pour le moment de la formation d'aucune bande nouvelle en Grèce; et, quant au rapatriement des réfugiés cretois.le gouvernement hellénique a déjà déclaré qu'il y concourra dans tes limites de son pouvoir.

e En résumé, la position de la Grèce ne se présente pas à la conférence sous de mauvais aspects. En attendant, son gouvernement continue à ne pas sa laisser intimider par la Turquie. On en a la preuve daus la protestation plus qu'énergique qu'au 13 décembre M. Dalyannis a adressée aux représeuta.ns des puissances protectrices à Athènes, propos de la chasse faite la veille par Hobart-Pacha àl'FMoqui s'est réfugié dans le port de Syra. On sait que l'F?K~M se défendit et causa des dégâts à la frégate turque F't~)'. .) Après avoir résumé les faits, la protostation du ministre Dalyannis continue en ces termes « Bans eette situation, le gouvernement du roi n'avait qu'à' consulter su dignité et l'amour-propre national gravement ~eusM. I: a expédié, ainsi que je vous l'&i fait savoir hier~oir des bâtimens do l'Etat avec i ordre d'inviter ~obart-Pacha à quitter les eaux de Svra et d'employer la force contre lut dans le cas il n'y consentirait p&s. ~i un conflit a eu lieu, silo sang a coulé, si le'port&'uue viUe'commercia.le a été le théâtre de déplorables ho~Uités, et si 1s. ~ugrre s'ensuit, la respousabiHté entière en pêBe"a. sup 1 amiral turc et sur son gouvernement,

)) La position particulière de la. 8rèce vis-avi~ des trois puis sauces qui ont garanti son indépendance mo fait un devoir do protester

de la manière la plus énergique contre ce qui vient de se passer à Syra. »

On lit dans le C'oM?'~r <~ .F~C~ « Nous étions bien renseignés il y a un mois quand nous annoncions que la cession de la baie de Samana aux Etats-Unis était, un fait accompli, malgré les dénégations .de certaines personnes intéressées. Nous trouvons dans la correspondance de 'Washington du HefaM la confirmation suivante de l'heureuse issue des négociations entamées avec le gouvernement dominicain

<( On vient de recevoir ici la nouvelle de la conclusion définitive du traité d'acquisition do la fameuse baie de Samana. Sous la présidence de Cabrai, M. Frédérick Seward avait été chargé d'ofirir 2 millions de dollars pour la cession de cette baie; son offre fut refusée. Quelque temps après, le Président Baez, se -ti*owfmt"-à -eourt de 'fonds dépêcha. a.ùx Etats-Unis un agent spécial, M. Fabens, et fit faire des ouvertures au gouvernement pour reprendre les négociations abandonnées. M. Thaddeus Stevens approuva fort l'idée et il alla môme jusqu'à rédiger une série de résolutions ouvrant au budget un crédit nécessaire pour la mettre à exécution. Mais à cette époque l'acquisition d'Alaska avait la préséance, et le procès d'MM~eA~~ survenant, l'auaire de Samana fut momentanément abandonnée. Elle fut reprise néanmoins un peu plus tard par certains capitalistes de New-York, ayant à leur tête 'M. HoUister. Celui-ci conclut avec M. Fabens un contrat de location perpétuelle de la baie et de la péninsule de Samana, lequel contrat vient d'être dûment ratifié par le gouvernement dominicain. En outre, une somme considérable a été versée dans le Trésor dominicain par les capitalistes new-yorkais. » Il parait avéré que c'est à Washington que cette affaire a été réglée d'avance, et dès que la prise formelle de possession aura eu lieu, les Etats-Unis s'entendront avec les acquéreurs pour établir une station navale a Samana. Il va sans dire qu'il n'est plus question maintenant de l'acquisition de Saint-Thomas et de SaintJean. »

"a~t8 Envers.

Par décrets du 30 décembre, le tableau des maîtres des requêtes en service extraordinaire, pour l'année 18C9, est arrêté de la manière suivante

MM. Dufau, Vieyra-Molina, Boivin, Paixhans, Du Bodan, de Salverte, baron Chadenet, d'Hauteserve, Alcock, comte Dubois.

Sont nommés auditeurs do 1''° classe au Conseil d'Etat

MM. Gastambide, Rogniat, marquis de Laizer, Noël des Vergers, Darrigan, Brinquant, marquis de Compiègne, Zazerac de Forge, Langlois, Morillot, Billard de Saint-Launer, de Fovitle, auditeurs de 2~ classe.

Un décret du 30 décembre porte que les fonctions d'auditeur au Conseil d'Etat sont incompatibles avec toutes autres fonctions publiques salariées.

Les auditeurs nommés à d'autres fonctions pourront être autorisés à ~conserver le titre d'auditeur en service extraordinaire. Sont nommés auditeurs au Conseil d'Etat, en services extraordinaires

MM. Savoye, Goupy, Darcy, Pellissier de Féligonde, anciens auditeurs de 1''° classe. Par décret du 30 décembre, ont été nommés dans le corps de l'intendance militaire ~M ~rca'c de ~<MM-~m~<%<M~ MtH<<:M'g de 1' c~MM: M. Croiset, sous-intendant militaire de 2° classe.

AM grade de MM.?-ZM~M~(M~ ~M~NM'S 2~ classe: M. Antoine, adjoint de 1' classe. Par décret du 30 décembre, ont été promus dans le corps des officiers de santé de l'armée de terre

~M~K~C ~K~CM~Ctp~ <~1~ C~M~: MM. Catteloup, médecin principal de 2° classe a l'hôpital de Vincennes;

Bouffai', médecin principal de 2° classe à l'hôpital de Perpignan

Prasseto, médecin principal de 2° classe'à l'hôpital d'Ajaccio;

Fropo, médecin principal de 2° classe à la gendarmerie de la garde impériale.

~M ~<~ N:~CM~M!Cî~ C~MM MM. Lasserre, médecin-major de 1''° classe à l'hôpital de Bayonne;

Bonnard, médecin-major de 1' classe des hôpitaux, de la division d'Oran;

Ladureau, médecin-major de 1"' classe àl'hôpital de Cambrai

Souville, médecin-major de 1''° classe à l'hôpital du Gros-Caillou

Masse, .médecin-major de 1~ classe des hôpitaux do la division d'Alger

Lecomte, médecin-major des hôpitaux de la division d'Oran

Colin, médecin-major de 1''° classe, professeur à l'Ecole impériale d'application de médecine et do pharmacie militaires.

Par décret du 31 décembre 1868, sont nommés à 149 emplois de capitaine, vacans par organisation dans la garde nationale mobile du département de la Seine (infanterie et artillerie)

If bataillon (!< arrondissement, couvre). D'Avrange du Kermont (Fèhx-Auguste-Lèon), capitaine d'infanterie démissionnaire. Exelmans (Edmond-Maurice), sons-lieutenant de cavalerie, démissionnaire. De Snhomberg-Gervasi (CesarHercule-Ffèdèrio), lieutenant d'infanterie, démissionnaire.–Sudre (Edmond-Jean-Marie), attaché au. ministère d'Etat. Ourse (Antoine-François-Joseph), ancien marèchal-des-logis-chef, ancien percepteur, employé au ministère de la guerre. Bègue (Jean-Claude-Eugéne), ancien sergentmajor. Théroulde (Ernest-Henri-Fétix), chef du cabinet du grand chambellan de l'Empereur.–Batbedat (Roger-Frédéric), attaché au ministère des afMres étrangères.

2" bataillon (2° arrondissement Bourse). Jnsta, (Pierre-Francois),capitaine d'infanterie en retraite.–Thiéry (Henri), propriétaire. –Gamboggi (CharlesJean), lieutenant d'infanterie, démissionnaire.–Huart (Adrien), employé au ministère de l'intérieur. Girard (Joseph), ancien sergent fourrier. Langlois (Alfred), employé a la préfecture de la Seine, S~.n-ou (Paut-Ernest), lieutenant dans la garde nationale de la Seine. Bénard (Paul), architecte.

3" bataillon (3" arrondissement, Temple). Fourier (Jean-Baptiste), capitaine au S5° de ligne. Deschard (Antoine-Edmond), capitaine au lis régiment de chasseurs. Laforest (Alexandre-Virgile), capitaine au 6° de ligne. Legié, dit Provençat (Nicolas), capitaine au régiment étranger. Tisserant (Victor-Bernard), sous-lieutenant de cavalerie, démissionnaire. Guiod (Eugène-Armand), lieutenant dans la garde nationale de la Seine. Barbât du Ciosel (René-Raoul), ancien sergent, employé des chemins de fer. Berr (Lucien), lieutenant dans la garde nationale de la Seine.

bataUlon (4" arrondissement, Hôtel-de-Ville.) Audenet (Xav)er), ohèf d'escadron à rètat-major général de la garde nationale de la Seine. Henry (Henri), capitaine au 93c de ligne. Daleau (Arnaud), capitaine au H~ de ligne. –Godchaut (Jules), capitaine d'infanterie en retraite.–De Lacombe (Gabriel-Eva.riste), ancien sergent-fourrier, employé a 1~ prèfectare de la Seine. Biilauftel Ernest), sons-lieutenant de cavalerie, démissionnau'e. Moulines (Barthélémy), garde d'artillerie. Servant (Denis), capital ae au 2'i" de ligne. gc bataillon (5~ arrondissement, Panthéon). Le Baron (Paul-Alphonse), capitaine d'infanterie, démissionnaire. Biiëlen (Victor-Gustave-Désiré), ancien sergent-major, employé au ministère des travaux publics. B'eUamy (Alexandre-Antoine), capitaine d'iufa.nterie en retraite. Leclorc de Bussy de VaucheUes (Charles-Joseph Eugène), sous-lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Favre (Jean-Pierre), capitaine de gendarmerie en retraite. Derbès (Sauveur-Jacques), capitaine d'infanterie de marine en retraite. Guyonnet-

Colville (Jean-Baptistû-Loais), négociant. Jac-

qu'er (Frahoois-'&.ugu.ste), capitaine d'infanterie

en retraite. capitair~p, d'infanterie

6° bataillon (6" arrondissement, Luxembourg). Grandjeau (Cim)'les-Fehx), capitaine d'infdnterie en retraite. –BiUy (Nicolas-Eugène), capitaine dans la garde nationale de la Seine. Marcel (Alexaudfo~-Loq.is-E:n:le', sous-iieutenant d'infan-

terie, démi~siomiatre.–Btordâ'nt (Louis-nenè), ca-

pitaine 'd'infanterie en retraite.–Ca.fHn (ChartesErnei.t-Stanislas), ancien sergent-fourrier, employé au ministère de l'intérieur.–Bertier (Louis), t'eutenant d'infanterie démissionnaire. Heintz1èr (Jean-Jacques), sous-lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Dù.fouc {Auguste-Arthur), ancien sergent.

7" bataillon (7° arron-'Iissement, Palais-Bourhon; 8" arrondissement, Ety~ée). Denis de Ri voire (LouisBarthefemy), 'propr~taire~ De Venel ( t~arie- Henri), sous-inspecteur des forêts. D'Jrisson d'Hérisson (Maurice), ancien sergent. De Viiar

de Boisaubert (Gaston-Joseph-Alexis), capitaine dans la. garde nationale de la Seine. De Grandeffd (Arthur-Armand-Raoul). capitaine dans lagarde nationale de la Seine. De Lestorpt (Henri), chef d'escadron à l'ëtat-majot' de la garde nationale de la Seine. D'Heliand (René), lieutenant d'infanterie, démissionnaire. De Cambourg (Théodore-Paul), propriétaire.

8" bataillon (9" arrondissement, Opéra). Degroux (Jules-Alfred).. capitaine d'infanterie, démissionnaire.–De Mirandol (Pierre-François Raoul), capitaine du génie, démissionnaire. ToùBtain (Thèodore-Charles-Eugéne), lieutenant, d'infanterie, démissionnaire. Léger (Louis-Charles), ancien sergent. Ozou de Venie (Auguste-AndréAlméric), ancien marëchal-des-logis de cavalerie. Souillard de Saint-Valry (Gaston-Charles), homme de lettres. –Albéne (Marie-Honorè), ancien brigadier-fourrier. Casanova (Joseph), capitaine d'infanterie en retraite..

9e bataillon ( 10° arrondissement, enclos SaintLaurent). Thiéry (Fernand), lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Trouilloud (Joseph-Régis), lieutenant d'infanterie, démissionnaire.– Chassin (Michel-Bénigne), chef d'escadrons de cavalerie en retraite. Gornille (Edottard-Senri-FraTrçois), lieutenant d'infanterie démissionnaire. Cayron ( Jean-Pierre-Alphonse ), lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Lormeau ( François- Pierre ) capitaine d'infanterie en retraite. Lariviére (Jacques-Louis), ancien sergent-major. Loiseleur (Louis), capitaine d'infanterie en retraite. 10" bataillon (11° arrondissement, Popinoourt). Remlinger (Alexandre-Louis-Constant), ancien sergent, employé à. la préfecture de la Seine. Jenny (Auguste), sous-lieutenant de cavalerie démissionnaire.–Dautrement (Jean-Baptiste), capitaine d'infanterie en retraite. Maugin (ClaudeAdolphe), lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Buissonnet (Claude), sous-lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Déchanet (Nicolas), capitaine d'infanterie en retraite.–Faguet de Champcourt (Jean-Baptiste-Jul~s), ancien sergent-major. –Gosse (Humbert-Louis), capitaine d'infanterie en retraite.

tl? bataillon (t2~ arrondissement, Reuilly 13" arrondissement, Gobelins). Bourbonas (Nicolas-Hector), ancien fourrier. Pigeard (Joseph-Henri), 'sous-lieutenant do cavalerie, démissionnaire. Le Toulat (Eugène), capitaine d'infanterie de marine en retraite. Basset (Louis-Nicolas),, capitaine d'infanterie en retraite. Quillet (AngeAuguste-Désiré), capitaine d'infanterie de marine en retraite. –champion [Maurice), administrateur de la Caisse d'épargne. Benoit (Joseph-Dieudonné), capitaine en retraite. Berthod (WilliamJoseph), ancien marèchal-des-logis de cavalerie, ancien banquier.

12° bataillon (14" arrondissement, Observatoire), BIèret (Joseph-Edouard), capitaine d'infanterie en retraite. Huot de Neuvier (Cha''Ies-Marie-AdrienBruno), ancien sergent-major, employé des chemins de fer. Policier (Augustin-Henri), 'souslieutenant d'infanterie, démissionnaire. Ozou de Verrie (Ernest Marie-Louis), propriétaire. Cavellmi (Jerôms-Romulus), sous-lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Charvin (Louis), ancien sergent, employé des chemins de fer. Ma.unoury (Eugène), ancien fourrier, artiste peintre.Bacigaloup (Philippe), capitaine d'infanterie en retraite.

13~ bataillon (las arrondissement, Vaugirard; '16° arrondissement, Passy). Bruguière (AugusteFrédéric ), capitaine d'infanterie en retraite. Bochet-Mérand (Charles-Germain), capitaine d'in fanterie en retraite. Geslin (Ernest-Félix), lieutenant de cavalerie, démissionnaire. Hodouin (Alexis), lieutenant de cavalerie en retraite.–Bousquet (Ennemond-Joseph), sous-lieutenant dans la garde nationale de la Seine. Baruzi (CharlesEdouard), ancien sergent-fourrier, employé a la Banque de France. Coupere~(Edme-Louis), souslieutenant d'infanterie, démissionnaire. Derosne (Charles-Bernard), manufacturier.

14° bataillon (f7° arrondissement, BatignollesMonceaux). Pellettent (Joseph), capitaine d'infanterie en retraite.–Rousseau (Louis-Désiré), capitaine d'infanterie en retraite. Faurez (Henri-Auguste), ancien sergent-major, employé des chemins de fer. Polonns (Théodore-Alphonse~, ancien sergent-major. Huyghues-Beaufont (Charles-Arthur), capitaine d'infanterie de marine en retraite. Vanderheym (Emile), sous-lieutenant dans la garde nationale de la Seine. Roussan (AugusteFèlix-Joseph), sous-lieutenant démissionnaire employé au ministère de la guerre. Reynaud (Gabriel-Auguste),capitaine au '2icde ligne. 15° bataillon (18" arrondissement, Buttes-Montmartre). Lemoine (Louis-Jean), capitaine au 86~ de ligne. Maurice (Jean-Marie), chef de bataillon d'infanterie en retraite. Miche de MaIIeray (Aimé-Alphonse), capitaine d'infanterie de marine en retraite. Versigny (Nicolas-Félix), capitaine au régiment des dragons de l'Impératrice. De Girardin (Alexandre-Emile), ancien sous-ofQcier. Festugière (Daniel-Jean-Marie) auditeur au Conseil d'Etat. Prade (Achille), ancien sergentmajor, employé des chemins de fef. Morisaut (Auguste-Alexandre), capitaine d'infanterie, démissionnaire.

16" bataillon (<9" arrondissement, Buttes-Chaumont 20° arrondissement, (Ménilmontant). Rubel (Jean-Marie), ancien sergent. Rtgault (Ferdinand-Auguste), capitaine d'infanterie en retraite. Broussier (Léon-Pierre), sous-lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Dallet (Marius-Antonin), attaché au cabinet du grand-chambellan. Faure (Heotor-Pierre-Jean), capitaine de la garde nationale de la Seine. Brontin (Claude-Francois-Adolphe), capitaine d'infanterie de marine en retraite. Guibert (François), capitaine d'infanterie de marine en retraite. BaiUet (Jean-Pierre), capitaine de gendarmerie en retraite.

n" bataillon (arrondissement de Saint-Denis). Poirot de Valcourt (Jean-Antoine-Edouard), capitaine de gendarmerie. Tourangin (Edmond-Auguste), ancien sergent-fourrier, négociant. Ba.rrère (Jean-Pierre-Baptiste), capitaine d'infanterie en retraite. Noury (Henri-Gabriel-Marie), capitaine d'infanterie en retraite. Oreille (Ferdinand), capitaine de cavalerie en retraite.– Debias (Louis-Henri), sous-lieutenant d'infanterie, démissionnaire. Amaury (Pierre-Elphége), capitaine d'infanterie en retraite. Chemet (Louis-NicolasJoseph), capitaine d'infanterie, démissionnaire. 18° bataillon (arrondissement de Sceaux). Chantelat (Louis-Eugéne-Auguste), capitaine dans la

garde nationale de la Seine. Lapique (Félix-Gus-

tave-Jean-Baptiste), ancien sergent-major, secrétaire à la mairie de Charenton. Fugier (Joseph), capitaine, commandant de place à Bonifacio. Braun (Louis-Pierre), capitaine d'infanterie en-retraite. Pasteur (Yves-Julien-EdouarJ), capitaine d'infanterie de marine en retraite, Delaître (Alexis), capitaine d'infanterie en retraite. Ctaretie (Jean-Théodore), commis-greftier de justice de paix. Achard (Joseph-Claude-Henri), lieutenant d'infanterie, démissionnaire.

AMiLLEME 1''° batterie (Saint-Denis), Schwœblé (Paul-Joseph), lieutenant d'artillerie, démissionnaire.

batterie (Saint-Denis), Bosredon (Jean-Baptiste ), ancien adjudant d'artillerie employé au Comptoir d'escompte.

batterie (Saint-Denis), de Ricaudy (Louis-Alphonse-Dominique), enseigne de vaisseau, démissionnaire.

4° batterie (Vincennes), Boquel (Emile-Joseph), lieutenant d'artillerie, démissionnaire.

5" batterie (Vincennes). De Maubeuge (WitoldAugusun), lieutenant d'artillerie, démissionnaire. Par décret en date du 31 décembre, sont nommes dans la garde nationale mobile à quarante-six emplois de chef de bataillon et & un emploi de chef d'escadrons, vacans par organisation, savoir

iro ;DIVISION MILITAIRE.

AUBE..

/M/<M~'M.

1~ bataillon (Arcis-sur-Aube). Picot de Dampierre [ Anne-Mane-André-Henry ), membre du conseil général do l'Aube.

2"batai!Ion (Bar-sm'-Aube). Bigot d'Engente (Charles-François-Louis), capitaine d'infanterie, démissionnaire,'maire de la commune d'Eogente. 3" bataillon (Troyes). Doë (Anatole), ancien souspréfet, maire de Rouilly-Saint-Loup.

EUnEET-MM.

i~ bataillon (Chartres). De La Marlier de La Sauverie (Gaston-Louis-M~rie), lieutenant de cavalerie démissionnaire.

2~ bataillon (Chateaudun). Lecomte (Hippolyte), ancien auditeur au Conseil d'Etat, maire de SaintChristophe.

39 bataiion (Dreux). Marais (Octave-Alexandre), capitaine d'infanterie en retraite.

4" bataiiion (Nogent-le-Rotl'OLi). D3 Castition de Saint-Victor (Marie-Joseph), sous-lieutenant de cavalerie, démissionnaire.

LOtHET.

t~ bataillon (Gien~ie Rancourt de Mimerand (Gabriel-Marie-Piacide), sous-lieutenant de cavalerie, démissionnaire.

'= bataillon (Montargis). Laganié (Louis-Martin), capitaine d'infanterie en retraite.

3~ bataillon .(Orléans). Bigot de La Touanne (Louis-Benoit-Pierre-Marie), capitaine d'état-major, démissionnaire.

4° bataillon (Orléans). Fressinet (Marc-Gustave), lieutenant d'infanterie, demissio!)naire. S" bataillon (Mthi.viers). De Tournemine (Joseph), capitaine d'intAntene en retraite, OtSB.

bataillon (Beau vais). Canongéte de Canecaude (Henri Emmanuel), chef d'escadrons d'ej*tillerie en retraite.

2~ bataillon (Olermont). Labitte (Auguste), diracteur de la maison d'aiièdé~ d3 Clermônt et chef de bataillon de la garde nationat& 'sédentaire, membre du conseil d'arrondissement.

3e bataition (Compiègae). Leclerc (Louis), capitaine d'artilierie de la garde nationale de Compiegne, membre du conseil municipal.

bataillon (Semis). H~ricart do Thury (Louis-

Denis-Christian), enseigne de vaisseau, démissionnaire, maire de Thury.

SEME-HT-MAUNE.

<< bataillon (Fontainebleau), Bs Piolenc (Joseph-Marcel-Louis), lieutenant d'infanterie, démissionnatre, propriétaire.

2~ batiillou (Meaux). Testart (Charles-Antoine), sous-Iieatenant de cavalerie, démissionnaire, capitaine des pompiers de la ville de Meaux. 3" bataitton (\telun). Quillet Saint-Ange (Armand-Marcet-Ange), capitaine d'artillerie do marine, démissionnaire.

4" bataillon (Provins). Rousse de Courcy (Joseph-Ernest), lieutenant de cavalerie, démissionnaire.

.SEME-ET-OISE).

!< bataillon (Etampes). 'Rolland (Alex an'ireLéon), lieutenant de cavalerie, démissionnaire capitaine à l'état-major de la garde nationale de Paris.

2~ bataillon (Mantes) Rinoheval (Désiré), capitaine au 1~ régiment des voltigeurs de la garde impériale.

3.e bataillon (Pontoisa). De Léotaud (AdelbertLouis-Raoul), ancien sous-préfet. `

4" bataillon (Rambouillet). Le Sërgeant d'Hendecourt(Henri-Waast), sous-lieutenant.de cavalerie, démissionnaire.

bataillon (Saint-Germain). Bs-rbier d'Auoourt (François-Gaston), lieutenant d'infanterie, démissionnaire

bataillon (Versailles), Abraham (Adolphe), ehsf de bataillon d'infanterie en retraite. j~'MH~M.

D'Amonville ( Raoul-Ernest ), capitaine d'artillerie, démissionnaire.

YONNE.

ff bataillon (Auxerre). Lebrun de Rabot (JeanChrysostômo-Toussaint-Osoar), capitaine au régiment de grenadiers de la garde impériale. 2" bataillon (A vallon). Barré (Jean-Baptiste-Frèdéric), capitaine au !< régiment du génie. 3" bataillon (Joigny). Genty (Auguste-Etienne), capitaine d'artillerie, démissionnaire.

4" bataillon (Sens). Basson [Thomas-Jules-Sëraphin), capitaine de frégate en retraite.' 2" DIVISION MILITAIRE.

C&LVADOS.

d <bataillon (Bayeux). De Beaurepaire (LouisHenri), lieutenant d'infanterie, démissionnaire. bataillon (Caen). De Thomas de Labarthe (Marie-Raphaël-Henri)'lieutenant de cavalerie, démissionnaire.

3" bataillon (Lisieux). Lacroix (Léopold-Achille), gremer.;du tribunal de f" instance et capitaine des sapeurs-pompiers de Lisieux.

4" bataillon (Vire). Tardif de PetiviMe ( Alexandre), ancien militaire, propriétaire.

ECNE.

i< bataillon (les Andolys). Guillaume (AntonyErnest-Amand), maire de Tours, suppléant du juge de paix.

2" bataillon (Bernay), Ferrus [Paul-Louis-André), capjtaine de cavalerie, démissionnaire. bataillon (Evreux). D'Arjuzon (Georges-Jacques-Marie). sous-lieutenant d'infanterie, démissionnaire, chambellan de l'Empereur.

ORNE.

~r bataillon (Alençon). Leclerc (Aymard-Ludovic), chef de bataillon au régiment d'infanterie. 2~ bataillon (Argentan). Mangues de Champrepus (Eugène-Gabriel), capitaine au corps d'étatmajor, membre du conseil général.

3" bataillon (Domfront). Boudonnet (ThéodoreSimèon), capitaine d'infanterie de marine en retraite.

4" bataillon (Mbrtagne). De La Ferronnays (Alfred-Marie-Joseph), capitaine de cavalerie, démissionnaire, propriétaire.

SEME-mPËMEURB.

f'' bataillon (Dieppe). Chrétien [Armand], capitaine d'infanterie de marine, en retraite. 2e bataillon [le Havre). Welter (Christian), capitaine au 3" régiment de voltigeurs de la garde impériale. bataillon (Rouen). Besson (CharIes-ThomasWaldemar), lieutenant au régiment de voltigeurs de garde impériale.

4" bataillon (Rouen). De Berruyer (AdolpheHippolyte). chet de bataillon d'infanterie en retraite, lieutenant-colonel de la garde nationale de Rouen.

se bataillon (Yvetot), Amyot du Mesnil-GaiFard [Marie-Louis-Auguste), ancien lieutenant d'infanterie.

Par décret en date du 30 décembre, M. Gustave PiUet, chef de division au ministère do l'instruction publique, a été nommé directeur de l'enseignement primaire.

Le décret relatif à la réduction des cautionnemens à fournir désormais par les receveurs des postes serait, nous dit-on, signé par l'Empereur et à la veille de recevoir son exécution. (./bM~M<~ ~M .PO~M.) Nous auprenons que le général Lebœuf va. remplacer te générai comte de Goyon dans le 6° grand commandement militaire, à Toulouse. (Pa~'M.j On lit dans ~a~c~M

« M. Lanjuinais, sur le point de quitter Paris, avait retardé sou départ pour assister aux obsèques de M. Dufresne, conseiller à la Cour de cassation. H venait d'arriver dans le salon où les membres de la famille se trouvaient réunis, quand il s'est anaissé tout à coup sur un fauteuil. On s'est empressé autour de lui, mais un médecin, appelé en toute hâte, a reconnu que tous les soins étaient inutiles la mort avait été instantanée.

)) M. Lanjuinais n'a pa? prononcé une parole, n'a pas poussé un cri. Un léger mouvement convulsif s'est produit et tout a été dit. Sa physionomie est restée calme et souriante. Z~OM .Z~aMM~. a

–Les obsèques de M. le vicomte Lanjuinais, député de Nantes, auront lieu le lundi 4 de ce mois, a midi très précis, en l'église Saint-Louisd'Antin. Les personnes qui n'auraient pas reçu de billet défaire part sont priées de considérer le présent avis comme une invitation. Le .7b!M'M~ o/~e~puMie la Note suivantes « Depuis quelques jours plusieurs organe: de la presse rivalisent d'efforts pour attaquer l'administration des Beaux-Arts et dénaturer des faits que le simple bon sens suffit pour expliquer.

)) L'administration des Beaux-Arts ne conteste pas aux journaux le droit de critiquer ses actes, et elle est prête à leur répondre quand ils engageront la discussion sans parti pris de dénigrement, quand its ne qualifieront pas d'inégalité ou d'aliénation de la propriété nationale le placement d'objets d'art dans le palais du Luxembourg, ou le dépôt temporaire dans un immeuble de l'Etat de tableaux que la fermeture d'une des salles du musée du Louvre avait forcé de mettre dans les magasins, quand en6n les questions posées par eux ne ressembleront pas à des sommations. )) Le silence opposé jusqu'à ce jour par l'administration aux attaques dont elle a été l'objet aurait dû être compris par ces organes de la presse; mais il n'en est rien, et un de ces journaux, pour la faire sortir de sa réserve, vient d'insérer dans un de ses derniers numéros le passage suivant

« M. le comte de Nieuwerkerke est dans un x état bien alarmant.

)' I[ a été frappé d'une attaque de paralysie a (hémiplégie). Le côté droit du corps est complétement paralysé, et la langue et le phat rynx pris au point que le surintendant des e Beaux-Arts ne peut ni articuler un mot ni )) même écrire. ))

o L'administration ne peut que laisser aux honnêtes gens le soin de quali&er un semblable procédé de discussion, o

On lit dans J<ï C~WM<~ ~M .B~<KM?-~d~ « Le public s'est vivement ému d'une nouvel'e qui était bien faite, & vrai dire, pour l'émouvoir vivement.

B Plusieurs journaux, légers ou graves, ont annoncé que le feu ayant éclaté naguère chez M. ie président Troplong, au petit Luxembourg, deux tableaux faisant partie du inusée duLou'vre auraient été brutes, pendant que vingt autres de la même provenance échappaient a l'incendie. Oa a dit aussi ensuite, et nous ne pouvons le répéter sans étonnement, qu'une trentaine de tableaux du Louvre ornaient en ce moment les salons du Cercle impérial. )) Sur le premier point, il paraît certain que les taMeaux qui ont été détruits par le feu chez M. Troplong étaient peu importans, et que s'ils appartenaient a l'Etat, ils n'appartenaient pas du moins au musée du Louvre. Or, que l'Etat, possesseur de tableaux et de meubles. s'en serve pour orner les palais publics et même les ctemeuros affectées aux grands dignitaires, pour notre compte nous n'y trouvons pas trop & redire, du moins tant que ces tableaux n'ont pas été jugés dignes d'entrer dans un musée public qui leur donne une consécration illustre et un caractère inamovible, et It,

aussi à la condition que ces mêmes tableaux n'iront pas orner les appartenions times mais seulement les salons de réception. Sur le second poiut, nous serons moins aeconnnodans.Lessalons du Cercleimpériat, bien qu'établis dans une propriété de l'Etat, se trouvent, par le fait d'une location à une compagnie de particuliers, être devenus une demeure essentiellement privée et interdite au public. Cela étant, il n'existe aucune raison plausiMe pour y exposer, même provisoirem~nt~d~s chefs-d'œuvre du Louvre, sous prétexte ~qu'on ne sait où les loger et qu'il n'est pas mal de les montrer à des grands seigneurs, à des princes, à des souverains, dût-on les ravir à l'admiration du public et & l'étude des artistes. Les travaux de construction que l'on assure avoir nécessité ce déplacement ne sont pas un motif bien sérieux. Que dirait-on si M. l'administrateur do la Bibliothèque impériale, taqûelle est aujourd'hui en reconstruction, se fondait sur un motif analogue pour déménager en partie la réserve des imprimés, des estampes, des bronzes ou des médailles, à l'eSet d'instruire le Cercle des étrangers ou d'égayer momentanément un club ? '?

)) Mais, dira-t-on, les tableaux envoyés temporairement, et comme en vacances, au Cercle impérial valent-ils bien la peine qu'on fasse tant de bruit? On en va juger. Voici la liste de ces tableaux

Jean-Baptiste Weenix ZM Cbr~CM'~ ~g~OMM~. Collection de Louis XIV.

Jean Weenix Po~ Musée Napoléon 1~.

3° Paul Bril D:~M ~M ~~AM. Ancienne collection. l 4° Paul Bril: CX~Mg ~Ma; MMS~.?. Ancienne collection.

S* Albert Cuyp ~MM. Ancienne collection.

6" Jean Weenix Z~ F~w~ 7a c~a~c. Musée Napoléon 1°'

Hondëkoeter .P&? 0:Maw~ ~<MM ?? ~a~c. Collection Louis XVIIL Seul tableau que la Louvre possède de ce maître.

8° Van der Meuien ~~g ZoMM Z/F << ~tM~ J!~)'M-Z'A~~c ? .DoMa~. Collection Louis XIV..

9" Van der Meuien Fw~ ~M eM~<ïM F~Mcs~MM, e<~ ~M~fc. Collection Louis XIV. 10° Snyders CN<MM f~m~ ?? ~(M'MM~y. Ancienne collection.

11° Jean Fyt G'tM~.

12° Huymans ZM~ /o~. Collection Louis XVIII.

13° Téniers (7<~<M'<'< ~)~ ~'??6 WM< Collection de Louis XVI.

14° Lagrénée .B'K~M~?~ ~MM~. Col.leçtion de Napoléon P' lo° T~iepeabeck 7'o~<n~ ~'Ao~MMS ~< <fe /ëMme. Ancienne collection.

16° Joseph Vernet Zs 2Vw~. Collection de Louis XV.

17° Joseph Vernet Zs ~M. Collection de Louis XV.

18° Joseph Vernet: 2'o~~<- Ancienne collection.

19° Van der Meuien jB'M<~ ~e ZowM Z7F a ~~a~. Collection de Louis XIV.

20° Van der Meuien 7w~ <~ <? ~tMë <MMM. ~~My~ ~ZoMM'Z/F. Collection de Louis XIV. 21° Isaac Ostade C~M~ o' Collection de Louis XVI.

22° Isaac Ostade (XM~ ~~M. Collection de Louis XVIII.

23° Lingelbach Po~ //<M. Musêe Napoléon 1°'

24° Liugelbach ~a~cA~ a;K~ A~~ ~o~ Ancienne collection.

25° Wynants P<!y~~g. Collection de Louis XIV.

26° Steen Jean ~<? /Z~M~M~ ~~?M f~M~~MW)* ~'MM aw~~y~. Seul. tableau que possède le Louvre de ce maître. Collection de Louis XVIII.

27° Berghem P~M~g <MMNM):M~. Collection de 'Louis XVI.

)) II faut convenir qu'il est bien imprudent, pour ne rien dire de .plus, d'exposer des œavres aussi importantes à tous les dangers qu'elles peuvent courir dans des silons plus fréquentés la nuit que le jour, inondés de lumières, ouverts aux joueurs et aux fumeurs, alors que ces tableaux devraient être dans des palais, ou dans les magasins du Louvre, soumis à une surveillance continuelle, défendus par des murs épais et par des règlemens sévères.

)) Quoi qu'il on soit et pour conclure, il est nécessaire, il est indispensable que le Cercle impérial restitue au Louvre, et cela dans le plus bref délai, les vingt-sept tableaux qu'il eût été plus sage de n'en pas faire sortir. .E'MM~G'aKcAoM. a On lit dans ~'C~tON KM~c ct6 Tours K Nous avons rendu compte des débats du. procès fait par M. Le Febvre à M. LatruËfe. Jeudi dernier, le tribunal de Loches a rendu son jugement dans cette aHaire. Le tribunal s'est déclaré compétent il a renvoyé M. Victor Le Febvre des uns de sa demande, par ces motifs qu'il a prononcé au banquet agricole un discours politique, causé un. mécontentement général, fait désirer son expulsion et enfin poussé les cris de TtM J<t K~ c~e M<ïMow qui, dans les circonstances, paraissent séditieux; quant à La.trune, te tribunal ne voit pas d'illégalité dans sa. conduite, et ne considère les injures et calomnies relevées dans sa lettre que comme des conséquences de la polémique engagée. !< –On lit dans ~'OKM< d'Angers «On nous signale, dans le canton de Noyant un maire dont le conseil municipal n'a que quatre membres. Tous les autres conseillers, au nombre de douze, avaient donné leur démission. Dans là même commune, l'adjoint s'est également démis de ses fonctions depuis six mois; on avait bien essayé d& faire de nouvelles élections, mais le même résultat a. été obtenu les conseillers, au nombre de douze. ont encore donné leur démission, si bien que le maire, toujours privé d'adjoint, n'a plus que trois conseillers pour former le corps municipal. On s'étonne que cet état de choses, qui dure depuis plusieurs mois, n'ait pas appelé l'attention du sous-préfet do Bauge, à qui le fait a été plusieurs fois signalé, e

On écrit do Turckheim à ~J.MM « A deux reprises déjà, à la gare du chemin de fer, des erreurs provenant sans doute do l'inexpérience de l'agent préposé & la manœuvre des aiguilles ont fait dérailler la locomotive du train qui remonte vers Munster, heureusement sans autre accident qu'un retard toujours fâcheux dans le service. L'autre jour, nouvelle alerte.

o Le train de six heures veoc.it de Colmar, lorsqu'à l'approche de Turckheim le mécanicien s'aperçut que le disque placé à 1 kilomètre de cette station lui faisait le signal que la voie n'était pas libre- On 6t donc arrêter te train au beau milieu des prés. A la gare de Turekheim on avait entendu sifuer la locomotive, et comme le train n'arrivait pas, le chef de station, inquiet et dans la crainte de quelque accident, envoya s'enquérir de la cause de l'arrêt du train.

ï) Un mauvais plaisant avait eu l'idée fort malencontreuse de tourner le disque et d'arrêter le train à ce simple signal. On dit que levoyageurs n'ont pas été flattés de cette attens tion. D'un autre côté, rien n'indique que la justice soit en voie de retrouver les traces du. coupable, w

On lit dans le Jtf~f 2'oM~OMM « Samedi soir, la salle Montcavrel a été le théâtre d'un grave accident qui rappelle la un tragique de la très regrettée M"° Livry. xUne artiste lyrique, M"°Mathias, s'étant trop approchée des becs de gaz qui garnissent la rampe, le feu s'est communiqué à sa robe, et en peu d'instans elle a été entourée par les Gammes.

') Ses camarades se sont empressés de venir à son secours et d'éteindre le feu. Mais l'artiste avait déjà reçu des brûlures assez fortes aux bras et aux épaules. Néanmoins le docteur appelé à. lui donner ses soins a déclaré que les brûlures n'avaient aucun caractère dangereux et que la. guérison serait assez prompte. La ville de Valence est dans l'émoi. La. potice vient d'être mise sur les traces d'une série d'avortemons qui rappelle les crimes da ce genre imputés aux /~MMMM <f<M~M da Montauban.

La principale coupable serait, dit le Co~f~' 2~MC, une femme Garet, sage-


femme à Chabeuil, qui est en ce moment en ëtat d'arrestation avec son Bis et plusieurs Ëllesdupays.

–Dans la nuit du 15 au 16 décembre, rapporte le ./o!M'M.~ <~ F~M~c, uu vol ass~'z considérable a été commis au domicile de M. ThuauVilleneuve, ex-juge de paix à Bauge.

Les soupçons se portèrent tout de buite sur la nommée X. qui autrefois avait été domestique do la maison. Son signalement fut envoyé immensément dans toutes les villes voisines, et le lendemain soir eUe était arrêtée à Angers. On a. retrouvé sur elle la presque totalité de la somme volée.

On écrit de Montre! au C'o~v~ ~~M~-Zot~:

<~ Le 23 décembre dernier, le facteur rural Sylvain Curé, n'étant point rentré & son heure habituelle, on pressentit un accident, et plusieurs personnes se mirent à sa recherche. On ne tarda pas en effet à découvrir des lettres éparses sur le bord d'un étang. à quelque distance de Moutret, et l'on retira peu de temps.' après le cadavre du malheureux facteur qui était tombé à l'eau.

)) Dans sa chute, le bieur Curé n'avait point abandonné son parapluie sa main crispée le serrait fortement. Aucune trace de violence n'ayant été constatée sur sa personne.on pense qu'assailli par l'orage, ce facteur a été précipité à l'eau en voulant lutter contre le vent. ? » ·,j On lit dans G'~M!~M' de Bazas l: « Jeudi dernier, dans la matinée, le nommé Peyrigué, en ce moment détenu dans la maison d'arrêt de notre ville, sous prévention de banqueroute frauduleuse, revenait de l'instruction, escorté du gendarme Pierrot, enyeloppé dans son manteau.

a Abusant de la liberté do mouvemens que lui avait laissée le trop confiant gendarme, le prévenu, auquel le désir de recouvrer la liberté semblait prêter des ailes, franchit le parapet de la Brèche, se précipite dans le vallon du Beuve et s'eSbree d'atteindre les hauteurs du. coteau de Saint-Vivien.

K Surpris par l'audace et la rapidité de cette évasion, ]e gendarme Pierrot ne perd cependant pas son sang-froid il se débarrasse de son manteau et de son sabre, et suit le prévenu par le 'chemin périlleux que ce dernier venait de parcourir. Déjà il est près de l'atteindre, quand, son pied portant à faux, il rouie dans un fossé. H se relève, .reprend sa course en. se débarrassant de son habit, franchit le Beuve grossi par des pluies récentes, et atteint enfin son prisonnier, que les sinuosités des chemins de SaintVivien auraient, quelques instans plus tard, dérobé à ses regards, o

On lit dans le J!/b?n~Mf ~w PM~g-Z)~~ <( Le 24 décembre, la Sioule était enflée et [débordait de ses rives.

f Ce jour-là, vers cinq heures du soir, une voiture revenait de Pontgibaud, conduite par M. Guéton,nls de l'adjoint, et contenant sept personnes, lui compris; mais il s'agissait de traverser l'eau qui passait sur le chemin qui conduit à Bonnabaud, commune de Saint-Pierre.le-Chaste!.

)) Anne Gravière, âgée de vingt-quatre ans, du vidage de Bonnabaud, était sur la voiture. On était arrivé vers le pont, au plus fort du courant, quand elle pria d'arrêter pour saisir un pain qu'elle venait de laisser tomber à l'eau. C'était une grave imprudence.

H En effet, le cheval reculant jusqu'au fossé, la voiture a versé, et tous ceux qu'elle contenait ont été entraînés par les Mots. Guéton et sa femme, Jean Coulon, âgé de soixante-dix ans, Marie Vialette, Jean Beauvalot, âgé de trente-cinq ans, Antoine Vialette, âgé de vingt-sept ans, avaient gagné le bord, à demi aveuglés, après que]ques efforts, lorsque, se comptant, Us se sont aperçus qu'Anne Graviere n'était pas avec eux. On s'empressa de lui porter secours, et par ses vôtemens qui Noitaieut sur l'eau, on finit p~r la ramener sur ta rive. Efle respirait encore; malheureusement, soit par suite de soins inihtelligens, soit pour toute autre cause, elle n'a pas tardé à rendre le dernier soupir, s

(<70M~M~ ~a ZMMN~KC.)

On lit dans ~'7m~~M<~M~ de Douai « Vendredi dernier, M. J. avoué à la Cour impériale, demeurant rue de l'Université, s'était -rendu dans sa famille à Arras, laissant sa maison à la garde d'un domestique, le sieur François Fleury, originaire du Pas-de-Calais. Le lendemain, M. J. revient chez lui et trouve sa maison fermée. Il sonne personne ne vient; il sonne de nouveau, même silence. Il prend alors le parti d'entrer chez lui en escaladant le mur qui sépare sa maison de celle deson voisin.

Dès qu'il fut entré dans sa demeure M. J. eut l'explication du calme qui y régnait. La maison était vide. Le conro-fortde M. J. avait été forcé une somme de 900 fr. en or quiis'y trouvait enfermée avait .disparu: o Par un sentiment de délicatesse qui sera vivement apprécié, le domestique de M. J. avait pris des dispositions pour qu'on ne s'égarât pas dans les recherches une lettre déposée sur le bureau de M. J. informait celui-ci que l'auteur du vol n'était autre que son domestique. a

Une maladie ëpidémique sévit à Lanne-. mezan, où elle a fait son apparition depuis plus .d'un mois. C'est la petite-vérole ou le typhus. Le sous-préfet de Bagnères s'est rendu sur les lieux avec des membres du conseil d'hygiène et de la commission médicale de l'arrondissejnent, dans le bat de faire étudier la nature et les ca.uses du mal, et de rechercher les moyens d'en combattre la propagation. Les cha)eurs qui ont régné pendant la première quinzaine de décembre et qui continuent encore paraissent avoir influé sur l'in- iensité de l'épidémie. Au nombre des person- nés qui ont succombé jusqu'à ce jour, on cite j M. l'abbé Nonon, vicaire de la paroisse, qui S'est prodigué au chevet des malades, avec son chef, le vénérable curé de Lannemezan, peut-. être sans prendre les précautions d'usage. (CoœM' Fa;yo?MM.) On lit dans le C'(~W<M'ë MCtK~M du 23 dé- cembre: « Le chanoine Cirino Rinaldi, juge du tribu- nal de la légation apostolique et monarchie royale do Sicile, a publié un Mémoire dans le- quel il démontre que l'excommunication ma- jeure lancée contre lui par le Pape est injuste et sans validité, selon les doctrines catholiques les plus orthodoxes. Il conclut que, tant qu'on J ne lui prouvera pas qu'il a tort, « il se confor- mera avec un calme impassible au précepte du fameux Gerson obéir patiemment serait ~a~MM~a a~mMM, M<M<M' ~w~M~ /a~M~. ? A San-Giorgio, au fond du Quarnero, on a. pris un requin mesurant 1S pieds de Ion- j gueur. San-Giorgio appartenant aux Connus "mUitaires, le commandant militaire a ordonné ] que la carcasse de l'animal fût remise au musée d'Agram. La riche collection de céramiques (i'~ par- ] tie) de M~° Beaven, a été vendue la semaine ] dernière par M** Charles Pillet. Nous a.vons par- ] ticulièrement remarqué Peux magnifiques potiches à panse canne* 16e, ornées d'une bordure losangée à quatre j réserves contenant des modèies, adjugées à 1,065 fr. Une coupe basse à bordure mosaïque ] rouge et or, avsc réserves à bouquets de chry- ï santhèmes, prunier, pivoinesetnehimbos. Deux ( femmes daus un char rencontrent un person- < nage à cheval suivi d'un homme qui porte son ] bagage. L'une des femmes tient le service à j thé sur un plateau. Charmant tableau chinois, 675 fr. Une potiche turbinée couverte, assez ba.?se et peu évasée ~u pied, entièrement trempée en beau bleu au grand feu, presque couverte d'un riche décor émaillé rehaussé d'or, ~820 fr. Un vase lancette à ouvertura.evas.ee et recourbée en moulure arrondie. Pièce magni- flque et fort rare, couverte en céladon d un beau vert truite dont les fentes multiples, rem- plies d'un noir solide, forment un semé de points verts réguliers. 2,!80 fr. Deux potiches ovoïdes a couvercies étégaus; fond b)eu agatisé semé de branches pendantes de pêcher à Murs; .avec quelques oiseaux perchés, ],30ûfr. Une belte jardinière de forme ronde et basse, 'a deux anses, en ancienne porcelaine de Sèvres. pâte tendre, fond bleu-de-roi, à mëdail- l Ions, groupes de fleurs et de fruits et riches ¡ arabesques d'or, peintures par BouHIat, ]es ors < par Vincent, époque Louis XV, 1,700 fr.; deux belles verrières en ancienne porcelaine 1 de Sèvres, pâte tendre, décorées de fleurs et à- c 'anses formées de feuilles rocailles, époque ( Lotus XV, 650 fr., une jolie tasse, forme droite, c

avec soucoupe, en ancienne porcelaine de Sèvres. très richement, décorée par Fontaine, époque Lonis XV, 673 fr.

Un joli vase, modèle balush'e à couvercle, en ancienne porcelaine'de Saxe; le fond t'ouvert de myosotis en relief, onrantsur chacune de ses faces un médaillon à fond d'or, décoré de. sujets de personnages dans le style de 'Wat.teau; 780 fr. Une pendule, modèle rocaille, en bronze doré, ornée d'un beau groupe en ancienne'porcelaino de Saxe, composé de deux figures, enrichie de branchages de bronze doré garnis da fleurs en ancienne porcelaine de Sèvres et en porcelaine de Saxe; et deux candélabres du môme style, 2,330 fr. Le produit de cette vente est de près de 80,000 fr.

M. Levasseur ouvrira jeudi prochain 7 janvier, à une heure et. demie, un cours au Collége de France, sur les jMa~o?M co~N~'c~les ~<MM les ~M~ MO~'MM.

Les cours d~enseignement secondaire et. supérieur pour les jeunes filles, établis à la mairie du !< arrondissement, place SaiutGermain-l'Auxerrois, interrompus par les fêtes de Noël et du premier de l'an, seront repris le mardi S janvier.

S'adresser à M. Hippeau, 77, rue du Bac, pour tous les renseignemens.

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Mardi 15 décembre, notre collaborateur M. Franck a. repris, devant un auditoire nombreux et choisi, son cours du droit des gens. Il a consacré la première leçon à examiner quel a été dans le passé et quel doit être dans l'avenir le rôle de 'la guerre. Nous mettons sous les yeux de nos lecteurs ce discours d'ouverture, fréquemment interrompu par de chaleureux et légitimes applaudissemens. AUGUSTE LEo. Messieurs,

Si jamais il vous prend fantaisie de relire notre vieux poëte Mathurin Régnier, vous y trouverez ce vers

Ainsi que notre poil blanchissent nos esprits. Cette triste sentence est toujours restée da'ns ma mémoire comme uu outrage contre lequel protestaient à la fois mon cœur et ma raison. Non, Mes sieurs, tout ne vieillit pas en nous, tout n'est pas destiné a pâlir et à s'effacer sous le poids des années j'ai peut-être quelque droit de vous l'affirmer au nom de l'expérience, il y a des idées et des sentimens qui restent toujours jeunes, qui même se développent, sous l'action fécondante du temps, avec plus de vigueur et d'éclat, et dont on peut dire avec le poète antique ~c~KM'~ vires <M*i~o Telles sont les idées du bien et du beau, de la grandeur morale et intellectuelle de l'humanité, d'une perfection suprême dont nous approchons toujours sans l'atteindre jamais tel est l'amour de la justice et de la liberté, la haine de l'iniquité et de la servitude, l'instinct du. dévouement et du sacrifice, aussi nécessaire à notre existence que l'instinct même de notre conservation. Plus nous avançons dans la science qui fait l'objet de nos recherches, plus nous voyons ces germes divins croître et s'épanouir. L'histoire du droit des gens n'est pas autre chose, en effet, que l'histoire des conquêtes de la justice sur la force, de la raison sur les passions, de l'ordre sur le chaos, de l'intelligence sur la matière. Ne vous laissez point décourager par le spectacle d'une apparente stagnation ou par le bruit d'une certaine propagande plus afïligeante que le silence même. L'humanité ne faillira pas à sa destinée; elle aura également raison du despotisme et de la licence, des captations plus ou moins adroites d'une tradition intolérante et des orgies répoussantes du matérialisme. Cette conviction, inébranlable dans mon esprit, est la conclusion logiquement nécessaire de tous les faits que vous avez bien voulu examiner avec moi; elle sera conSrmée par ceux qu'il nous reste encore-à étudier ensemble.

Mais avant de poursuivre la tâche que je me suis imposée pour quelque temps, l'histoire du droit international par celle des traités conclus entre les peuples modernes, je veux, comme cela m'est déjà arrivé, examiner devant vous une de ces grandes questions qui dominent à la fois les nations et les traités, qui dominent ou. qui rempUssent l'histoire et se placent au premier rang dans la science du droit. L'année dernière, peutêtre vous le rappelerez-vous, c'était le principe des nationalités; aujourd'hui ce sera la guerre. La guerre et les nationalités! Il n'existe point, dans l'ordre politique, de problèmes plus graves et plus redoutables que ceux-là. Il n'y en a pas de plus universels, et cependant ils entrent tellement dans les préoccupations de la génération présente, qu'on est tenté dé les considérer comme des problèmes particuliers a notre temps. La guerre et les nationatités l'explication du passé et les prévisions de l'avenir sont renfermées tout entières dans ces deux termes.

Il n'y a pas beaucoup plus de deux ans qu'une guerre formidable a éclaté en Europe, a la suite de laquelle les proportions relatives de plusieurs Etats et même îeur organisation intérieure ont été profondément bouleversées. A l'heure qu'il est, les peuples les plus civilisés du monde, les grands peuples de l'Occident, qui devraient donner aux 'barbares l'exemple de la conciliation et de la paix, sont là en armes les uns devant les autres, comme s'ils n'attendaient qu'un signal pour en venir aux mains. Leurs arsenaux regorgent de matériel, leurs casernes regorgent d'hommes, et naturellement leurs caisses ne regorgent pas de numéraire. On appelle sous les drapeaux tout ce qu'il y a d'hommes valides dans les villes et les campagnes et non content des armées actives, aguerries par une longue discipline, on se ménage jusque dans le cœur de la population civile des armées flottantes qu'on espère pouvoir rassembler et organiser dans un instant. Cette Bévre militaire sévit avec une telle intensité, au moins parmi les gouvernemens, qu'elle gagne jusqu'au Vicaire de Jésus-Christ, de celui qui a voulu répandre sur la terre l'esprit de paix et de charité, de celui qui a dits «Quiconque se sert dol'épée périra par l'épee! n

En dépit, o:j plutôt à cause de ce terrible appareil, on sent que la guerre perd tous les jours du terrain. Les peuples, qui en font les frais, se disent naturellement que si par cela seul qu'il faut la regarder comme possinlë efle est déjà si malfaisante, il est temps qu'ils lui retranchent tous les moyens de subsistance en faisant leurs affaires eux-mêmes. Je ne sais si je me fais illusion mais il me semble qu'en dehors et peut-être dans l'enceinte même des cabinets et des chancelleries, il soufHe dans ce moment sur le monde un esprit de paix qui, dans un délai peut-être plus prochain qu'on ne pense, amènera la fin de cet armement exagéré. Au moins suis-je sûr d'une chose, c'est que tous ceux qui m'entendent le souhaitent avec moi. Comme il n'est pas généreux d'attaquer les morts ou les mourans, ma tâche se réduirait dune à faire l'oraison funèbre de la guerre. Mais une oraison funèbre ne passe pas, en généra), pour un modèle de sincérité et d'exactitude. Il faut éviter également, dans un pareil sujet, 1elangage de l'apologie et celui du réquisitoire ni l'u'n ni l'autre ne sont l'expression de la vérité et de la justice. Si la guerre a fait beaucoup ds mal, si de tous les fléaux que nous connaissons il n'en est peut-être pas un qui lui soit comparable, elle a fait aussi quciqu.t! bien l'humanité. S'il n'y a phis de place pour ellp, ou si elle npdcjit occuper qu.'unepîa.coextrêmementrestreinte'dansie présent et dans l'avenir, os n'est pag une raison de la condamnerabsoinmt-nt dans le passé car ce serait condamner l'humanité elle même qui l'a soufferte, qui l'a honorée, qui l'a glorifiée si longtemps. Auguste Comte, en se faisant le grand-prêtre d'une religion athée, a. osé dire qu'il y aurait de l'injustice à détrôner Dieu. sans lui tenir compte dejses services provisoires. Cette règle de conduite s'appliquerait beaucoup mieux à la guerre. Remarquons que la guerre n'est pas uniquement, comme on l'a dit, le jeu de la force et du. hasard c'est lejau de la force organisée et disciplinée, du hasard dirigé ou conjuré par l'intelligence. Elle est donc un premier principe d'ordre et d'organisation. et par conséquent .une première limité' imposée à la confusion, à l'anarchie et même à la violence. EUe empêche les hommes de es combattre et de s'entretuer indMdueliefuent,sans trêve et sans relâche; elle oblige le vaincu à accepter la loi du vainqueur, et, si dure que soit cette loi, comme elle vient d~me forcp collective et disciplinée, elle vaut encore mieux qu.~ l'isolement, au g.sin du chaos. Principe d'ordre et de discipline, la guerre est par I.i même un des premiers et ces plus puis-~ sans architeotea de la société humaine. La hiérarchie, la subordination, le commandement, le concert de volontés et de forces qu'elles a créés pour le combat, subsistent encore quand les combattans sont rentrés sous la tente et s'imposent aux travaux de la. paix. Le général devient roi ou chef d'une république ses' compagnons d'armes deviennent ses mimstreo, les grands de sa cour, les

membres de son conseil et les instrumens de son gouvernement, les vaincus, dans l'un. et. l'autre cas, devienaent des sujets, sujets d'un prince ou d'un peuple. Voyez, par exemple, les tribus sauvages ce sont des sociétés rudimentaires et informes des sociétés cependant, qui ont peur unique En et pour unique principe la guerre. Tous .les hommes valides y sont dos guerriers, les vieillards n'y comptent plus que dans les conseils, les femmes sont chargées des travaux de la vie intérieure quelque rudes qu'ils puissent être, et de la garde des enfans. Tel était aussi, avec quelques légers perfectionnemens, l'état de ces hordes barbares qu'une civilisation supérieure a toujours absorbées ou chassées devant elle, comme elle absorbe aujourd'hui ou fait fuir dans les déserts les Peaux-Rouges d'Amérique. II est donc faux de dire avec Hobbes et avec Mariana que la guerre est la même chose que l'état de nature, c'est-àdire que la guerre est antérieure à l'ordre social. Non, la guerre est le premier degré de la société. La Genèse est dans la vérité lorsqu'elle nous raconte que c'est un fort chasseur qui le premier a exercé une domination sur la terre et a jeté les fondemens du premier royaume (1). La chasse est en effet l'apprentissage de lu guerre, comme la guerre est l'apprentissage de la société et du gouvernement.

Mais la guerre n'a pas seulement suscité l'ordre matériel des sociétés humaines, elle a aussi donné l'essor à des sentimens, à. des facultés, à des vertus qui resteront l'éternel honneur de notre espèce, et qui sans eue auraient eu difficilement l'occasioïl de se manifester, qui seraient demeurés engourdis dans la mollesse, la sécurité et le repos. C'est à la guerre que le courage s'exalte jusqu'à l'héroïsme, que l'intérêt personnel s'efface devant l'intérêt commun, qu.e l'honneur l'emporte sur l'instinct de la conservation, la patrie sur l'égoïsme individuel et les affections mêmes de la famille, que le principe de la solidarité et du dévouement accomplit ses plus grands prodiges. Malgré l'air de paradoxe qu'on peut trouver a cette proposition, je ne crains pas de dire que c'est à la guerre que l'âme exerce le plus d'empire sur le corps et obtient de lui, sans hésitation, les plus durs sacrifices. Vous vous rappelez cet épisode des guerres ds notre Révolution. Kièber assigne pour poste à un peloton de soldats la tête d'un pont enleur disant simplement Mes amis, faites-vous tuer ici! lis se font tuer comme leur général le leur a commandé, sans penser ni à l'honneur, ni à la gloire,, ni à. l'immortalité dans ce monde ou dans l'autre. La consigne seule en a fait des héros. Mais alors quelle grandeur et quelle puissance morale dans la consigne

C'est précisément à cause de ces miracles d'énergie et d'abnégation que la guerre a été une source d'inspirations pour la poésie et les arts. Après les chants religieux sont venus les chants guerriers, après les temples construits en ~honneur de la divinité, les monumons élevés a la gloire des héros. Les dieux et les héros sont les premiers objets de l'adoration des hommes les dieux, maîtres du ciel; les héros et les conquèrans, maîtres de la terre ou défenseurs de la patrie. L'Egypte, la Babylonie, la Perse, la Grèce elle-même sont redevables à cette double origine de leurs pyramides, de leurs temples, de leurs peuples de statues, de ces œuvres magnifiques ou gigantesques qui, réduites à l'état de ruines, font encore aujourd'hui notre étonnement et notre admiration. Minerve, la déesse de la Sagesse, porte un casque et une cuira-se. Sa main, si habile dans les œuvres, de l'industrie, soulève une statue de la Victoire. Apollon, le dieu de la lumière, le dieu de la poésie et de la science, est armé d'un arc et d'un carquois il perce de ses flèches le serpent Python. Je ne suis pas sûr que V~AoM ;Sa~so~A signifie le dieu des armées je serais plutôt tenté de traduire ces deux mots par le dieu des sphères célestes mais je ne puis m'empêcher de lire dans le cantique de Moïse que Jéhova est un guerrier qui a combattu pour son peuple, qui a précipité dans la mer les chars et l'armée de Pharaon. Ainsi l'idée de la guerre a pénétré presque au sein de la religion et n'a pas craint, p dant longtemps, de s'unir a elle dans une étroite altiance.

Tout ce que nous venons de dire de l'héroïsme, du dévouement patriotique, de la religion, de la poésie et des arts s'applique parfaitement à. la civilisation tout entière, puisque ce mot n'exprime pas autre chose que l'épanouissement de toutes nos facuftés, que le développement de toutes les forces de la nature humaine. La guerre a. donc été au moins jusqu'à une certaine époque un instrument de civitisation un agent de propagande intellectuelle un enseignement armé où le rôle d'instituteurs est rempli indifféremment ou tour à tour par les vainqueurs et par les vaincus. C'est l'Orient dompté par l'audace et le génie d'Alexandre-le-Grand.quirévéleaux Grecs, mêlés dans Alexandrie aux Egyptiens, aux Juifs et aux Perses, les mystères de son antique sagesse, le sens de ses obscurs symboles, le secret de ses extases et de ses religieuses ivresses. C'est la Grèce qui en- seigne à Rome la philosophie, et lui fait admiren les chefs-d'œuvre de ses artistes, de ses poètes et de-ses orateurs: Cf~CM esp~a /M'MM CM~M c~- .pt<. C'est Rome qui enseigne à la Grèce et au reste du monde la puissante discipline de son armée, la vigoureuse organisation de son administration et de sa police; et, ce qui vaut beaucoup mieux j que tout cela, les sages maximes de sa jurispru- dence civile. Ce sont Tes.barbares du Nord qui, se ruant comme une avalanche sur l'empire des Ce- sars et le réduisant en poussière y implantent le germe de la liberté moderne, c'est-à-dire des assemblées représentatives, et lui empruntent tout j ce qui est digne de lui survivre langue, admi- nistration, lois, municipalités. Pour maudire la guerre, il suffit d'être quaker ou d'avoir assisté à. ] une séance d'un Congrès de la paix mais celui qui a pris la peine d'étudier l'histoire, et qui n'est pas complètement étranger aux choses humaines. r celui-là ne peut ignorer les services que la guerre ) 1 a rendus à l'œuvre générale de la civilisation et 1 du progrés. La guerre a encore un autre mérite dont il est ( juste de lui tenir compte. Après avoir donné la vie ] aux nations anciennes, elle a aussi formé en < grande partie les nations modernes. Entre les dé- ] bris de l'empire romain, entre les races barbares i qui se disputaient ces ruines sans pouvoir s'enten- i dre, elle a fait l'ofQce qui appartient au feu dans j 1 ftision des métaux. Elle a réuni les populations i qui, par leur position géographique, la similitude < de leurs intérêts, l'analogie de leurs langues et de ( leurs caractères, étaient les plus propres à se com- 1 biner en un même corps. Mais à l'action de la ( force n'a pas tardé à succéder celle de l'intelli- i gence et du sentiment. Dans ces masses rassem- t blëes par la guerre et conservées par la politique 1 se sont développés peu à peu une seule langue, c une seule âme. un seul génie, une seule conscience, i manifestés par les mêmes œuvres de l'art, de l'in- t dus~rie et de la pensée, ou, pour me servir d'une i distinction dont vous connaissez laportèe.les Etats ( sont devenus des nationalités. Lesnationalités une c fois constituées ont eu par elles-mêmes la force 1 de se défendre et ont résisté à toutes les causes de 1 destruction, à toutes les tentatives de conquête s qui menaçaient leur existence. Est-ce que l'An- I gleterre, par une guerre de cent ans, a eu raison c de la France? Est-ce que l'Espagne a réussi à s'as- i similer les Pays-Bas? Est-ce que la maison d'Au- t triche a absorbé l'Allemagne, l'Italie, la Hongrie? t Est-ce que la Russie, pour me servir des fortes c expressions de Jean-Jacqnes Rousseau, est-ce que r la Russie, bien qu'elle l'ait avalée après l'avoir î coupe gen morceaux, a digéré la Pologne ? Elle ne r la digérera jamais, quoi qu'elle puisse faire pour t lui oter sa foi, sa langue et jusqu'à son nom. On i parle des nationalités comme si elles étaient une invention toute récente elles existent, depuis qu'il 1 y a une société européenne et ne périront qu'avec r elle. En revanche, il y a une chose qui n'a pas g encore existé et qui ne parait pas destinée à une s meilleure fortune dans l'avenir c'est l'équilibre 1~ européen, ]] La. guerre, comme nous venons de le dire, a ras- u semblé ia matière des nationalités la nationa- I litë elle-même, le génie des peuples, la conscience u de leurs forces, de leurs droits, de leur mission, c dont )e patriotisme n'est qu'une manifestation n particulière, voilà ce qui nous représente l'esprit c dans l'ordre des existences politiques. Or il est s dans la nature de l'esprit de dominer la matière t et les forces aveugles par lesquelles la matière est n mise en mouvement. Par conséquent, la guerre c désormais, e.t depuis longtemps, est ob~pée de d céder la place aux tra-aux de la paix et de la li- l< berté. C'est 01 vain, d'aiDeurs, qu'elle chercherait à mettre obstacle à l'expansion de pi us en plusir- d résistible des diverses nationalités sorties du r travail dss siècles précédons tout au plus d poarra-t-elle y aider, comme elle l'a déjà fait plu- q sieurs fois quand l'esprit de routine et de con- c quête l'a ren'hie inévitable. L'histoire no is en c fournit des preuves nombreuses, dont je me borne s à vous signaler les plus éclatantes.. Depuis If commencement du seizième siècle jusqu'au milieu du dix-septième, la maison d'Au- r triche, s'inspirant de l'exemple et de !a tradition t de Charies-Quint, avMit essayé d~ reconstruire c l'édifice de Qharlemagne en absorbant dans ses r vastes Etats' non seutement l'empire germanique, L mais la France, et en écrasant sous le poids de sa t domination la tiberté religieuse aussi bien que la d vie politique. A quoi lui ont servi ses prodigieux e eû'orts? De la lutte qu'elle a soutenue contre el!e, a Bptre nation est sortie plus grande et plus puis- C '-ante que jamais, et dans cette Eglise protestante qu'elle se flattait d'étouffer dès le berceau, elle a L été forcée de chercher des alliés et des confédérés. 1. Peu de temps après c'est la France, la France mo- 1. narchique de Louis XIV, qui nous offre le même q enseignement. Le grand roi à voulu, lui aussi, c étendre son autorité au de!à de ses frontières na- I. turellës.t Plus de Pyrénées!') disait-il avec or- r .'ueil,aprë,sav)jir assis so'a petit nia sur 1'* troue t d'Espagne, Lui aussi, il se nattait do comprimer d (i) Et Cousch eut pour fils Nemrod, qui commença d'être puissant sur la terre. Il fut un yi- goureux chasseur devant l'Eternel. De là le dicton a Comme Nemrod. vigoureux chasseur devant )..l'Eternel;)) Son empire ùoAm'iehca par Da.bel au pays de Scuinâr. (6~ ch. X, v. 8,9, tO.j t

a l'hérésie, je veux dire Jes Jihres eJans de la. conscience, non seulementpar~a révocation de l'Edit a de Nantes et les -persécutions qui en furent la suite, mais par l'invasion do la Hollande et la resolution de lit.' reconnaître d'autres souverains de t l'Angleterre que Jacques H et, &es descendant. Où s l'a conduit cette ambitieuse et intoiérani.e pblif' tique? Aux désastres de la guefre de succession s et au traite d'Utrecht. Une des clauses les plus remarquables de cette convention célèbre, c'est l'eni gagement pris par le fils aîné de l'église, par le bourreau de ses'sujets protestans, de concourir de tout son pouvoir à l'auérmissement de la succèssion protestante et de fermer au. prétendu Jacques III le chemin de la Grande-Bretagne. Vous parlerai-je maintenant'de la lutte impuissante de l'Angleterre pour empêcher les colonies amérioaines de former une nation indépendante, devenue bientôt, par les obstacles mêmes qu'on a opposés à sa naissance, la. plus libre et la plus énergique de toutes les nations modernes, la seule qui nous prouve par son exemple que la république n'est pas uniquement une utopie ou un souvenir j classique de l'antiquité ? J'aime mieux vous rappeler <me page de nos propres annales, car les 'leçons les plus efficaces sont celles qu'on trouve tout prés de soi.

Quand la France, après avoir aidé à l'enfantement de la liberté en Amérique, l'a appelée dans son propre sein et lui a demandé les institutions dont elle croyait avoir besoin pour la conserver, un formidable orage s'est forme contre elle tous les princes absolus, menacés dans leur autorité, ont rassemblé leurs armées, et, conduits par les ennemis intérieurs du nouveau régime, les ont amenées sur nos frontières. Cette coalition des souverains de l'Europe n'a. eu d'autre effet que de surexciter jusqu'à l'ivresse notre patriotisme et notre amour pour la Révolution celles de nos provinces qui jusque-là ne s'étaient pas encore tout à fait assimilé notre esprit et nos mœurs, à partir de ce jour devinrent complètement françaises. Aussi je ne conseille pas aux conquèrans germains,;s'il y en a, de venir, au nom de la similitude des races, faire une tentative sur l'Alsace ou la Lorraine. Je me natte que, de notre .côté, les hommes sensés, les vrais libéraux et les vrais patriotes ne songent pas davantage aux populations allemandes de la. rive gauche du Rhin.

Voici maintenant la contre-partie, on peut dire dans tous les sens le revers de la page que je viens de citer. Non contons de nous affranchir nous-mêmes, nous avons eu la malheureuse tentation d'affranchir les autres. Non contens de rompre en France toutes les digues de la Révolution, nous nous sommes appliqués à la déchaîner sur tous les pays voisins. Danton de sa voix de Stentor, et avec ce fanatisme qui ne comptait pour rien la justice et l'intérêt public, s'écria un jour au sein de la Convention Nationale « Nous ne sommes pas autre chose ici qu'un Comité d'insurrection contre tous les rois de l'Europe. Envahis la veille, nous sommes le lendemain des envahisseurs, et à l'invasion des armées républicaines succède au bout de quelques années celle des armées impériales. Tous les champs de bataille de l'Europe savent ce que nous y avons dépensé d'héroïsme et ce que nous y avons recueilli de gloire, compensation insuffisante de notre liberté supprimée. Mais à quoi nous ont servi l'un et l'autre? Je ne veux point insister sur de douloureux souvenirs qu'il me suffise de prononcer deux noms Leipzig, Waterloo Tant qu'il y aur& une France et des Français, ces deux noms seront prononcés avec un sentiment de deuil. Ils renferment une démonstration plus éloquente que toutes les réûexions dont je pourrais les faire suivre.

Pour comble de malheur, l'Europe, en prenant sur nous sa revanche, n'a pas été plus sage que nous. Quand je parle de l'Europe, je veux dire les rois. Réunis en Congrès à Vienne, ils ont essayé de fonder ce fameux équilibre, objet de l'amour platonique de nos grands hommes d'Etat. Ils se sont partagé les peuples comme de vils troupeaux, ne comptant pour rien leurs traditions, leurs affections, leur volonté, leurs intérêts. leurs affinités naturelles, ne comptant pour rien le principe des nationalités. Ce n'était ni la révolution, ni la religion, ni la gloire qui aveuglait ces princes c'était simplement la cupidité. Leur cupidité a été punie comme le furent auparavant des passions plus nobles et plus généreuses. Les nationalités méprisées se sont soulevées celles qu'on avait enchaînées ont rompu leurs fers; celles qu'on avait mutilées ont rejoint leurs tronçons, celles qu'on tenait pour mortes se sont mises tout à coup à marcher et a parler, et ce mouvement, commencé en <!<48, s'est communiqué de proche en proche, etàl'heure qu'il est il dure encore. L'Allemagne du Nord en est le plus récent, mais non peut-être le dernier résultat. Je ne crois pas me tromper en affirmant que le grand événement auquel nous assistons depuis trois mois, que la révolution d'Espagne, a laquelle, en passante j'adresse tous mes vœux, est moins une révolution politique qu'une révolution nationale. La péninsule espa.gno)e a voulu rejeter hors de son sein les derniers descendans d'une dynastie imposée par l'étranger.

Est-ce encore la guerre qui va sortir de cette situation ? Est-ce encore l'esprit de conquête ou un simple calcul de la politique, une pensée de prépondérance ou la crainte d'un amoindrissement qui va en appeler aux armes? Est-ce que telle est la condition éternelle de l'humanité, qu'elle passe alternativement d'une période de domination à une période d'affranchissement, forcée de recourir dans l'un' et l'autre cas à la puissance de la guerre? Quoique la guerre, comme je l'ai dit en commençant, ait perdu beaucoup de terrain dans l'opinion publique et soit dépouillée d'une grande partie de son prestige, elle est possible cependant, elle peut éclater prochainement. Mais je soutiens qu'elle n'a dans l'état actuel de l'Europe et du monde aucune raison d'être, aucun droit d'éclater c'est tout ce qu'on peut assurer au nom de la raison, tout ce que peut affirmer un philosophe, un interprète du droit des gens. A l'exception de deux, la Russie et l'empire ottoman, lequel d'ailleurs ne forme pas une nation, toutes les nations européennes sont en possession aujourd'hui de leur acte d'émancipation. Elles tiennent dans leurs mains ce qu'il y a d'effectif dans la souveraineté, le vote du budget, le vote du contingent, la disposition de leur sang et celle de leur or. Elles auront la paix ou. la guerre comme elles le voudront et quand elles le voudront. Aucun texte de loi, au- cune formalité ne peut mettreob stade à leur. volonté énergiquement manifestée, avec le respect qui appartient d'ailleurs aux formes constitutionnelles. Or, pourquoi des nations libres, également éclairées, également intéressées à concourir au progrés continu de la prospérité publique par les arts de la paix et formant par là même comme une sorte de fédération volontaire, pourquoi de telles nations se feraient-elles la guerre? Elles aimeront mieux échanger leurs idées, leurs chefsd'œuvre, leurs découvertes, les produits de leur industrie ou de leur sol,que des coups de canoo. C'est à l'Europe de nos jours que s'appliquent surtout ces belles paroles de Fènelon Toutes les guerres sont des guerres civiles; chacun doitinGniment plus au genre humain, qui est la grande patrie, qu'à la patrie particulière dans laquelle ii est né (2). n C'est à l'Europe de nos jours, à l'Europe tout entière que s'étendra désormais la déclara- tion que l'Assemblée Nationale adoptait au nom de la France le 29 décembre H9t La nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes, et n'emploiera ja- mais ses forces contre la liberté d'aucun peuple. Fiére d'avoir conquis les droits de la nature, elle ne les outragera pas dans les autres hommes (3). < i La Prusse, dira-t-on, est devenue trop grande la France, menacée dans son ancienne prèpondé- r rance, est devenue trop petite. La petitesse et la grandeur des peuples se mesurent sur leur génie, sur leur influence morale, sur l'exemple donné par leurs institutions et par leurs lois, non sur le nombre de leurs soldats. Soit que la. Prusse soit un jour absorbée dans l'Allemagne, soit que l'Ai- lemagno, après avoir si ardemment souhaité son r unité, ne réussisse qu'à devenir prussienne, ne craignons rien de nos voisins, si nous n'avons pas t nous-mêmes la fantaisie de les provoquer. Ne craignons rien ni de l'Allemagne ni de la Prusse, si nous ne jetons pas un regard de convoitise tan- ( tôt sur la rive gauche du Rhin, tautôt sur la Belgique. L'Allemagne et la Prusse ont besoin ds se 1 constituer, et aujourd'hui il n'y a de constitutio.n définitive pour un peuple que lorsqu'il a conquis s le droit de se gouverner lui-même.

On parle encore de la Turquie, Cette pomme de discorde placée au milieu de tous les peuples européens. On la. représente comme un mourant f dont il faudra bientôt se partager l'héritage. La Turquie mourra., sans doute si nous la tuons 1 C'est ce que comprenait très bien l'empereur Ni- colas. Mais pourquoi la tuerions-nous? Que gagnerait-on à samort? H vaut beaucoup mieux que lés puissances européennes s'entendent pour la conserver et pour organiser sous son nom un protectorat commun en faveur des raïas. Un pro- l tectorât commun vaudra -beaucoup mieux que cette hab;tude où l'on est de se partager les po- a pulations chrétiennes du Levant, la Russie prenant t tes Grecs et les schismatiques; la France, les catholiques l'Angleterre, lesDrusesetles dissidens de tout ordre. Un protectorat commun serait un C gage de paix et de sécurité. S'il existait, !o sang aurait depuis lonstemps cessé de-couler dans la Crète. c Enfin on prononce avec une certaine inquiétude t le nom de la Russie. Hest des publicistespour lesquels la Russie, c'est la barbarie à nos portes, la barbarie armée de la force et de la. ruse. Mais c quand même la Russie aurait mérité cette, qualift- A cation sévère, que pourra la force toute seule contre e le droit et la. força unis ensemble chez les autres t nations de l'Europe? Que pourront la. ruse et Fin- j T trigue contre la. nature des choses, contre les lois de l'histoire, contre l'humanité et la justice faisant le tour du monde,' comme autrefois le drapeau de laRè' .Intion? `?

(2) Dialogue de Soorate eC d'Alcibiacte. (3) De CIercq, ~CM~J y~ i!f: F~M~, tome I, pag. 213. 1

Soyons donc sans crampe, Messieurs, en face de l'avenu'. Notre destinée est dans nos mains, et ce que. je disais tout à l'heure de chaque nation à parL je l'appliqu. a la société européenne, je l'applique à l'opinion pubiique,je l'applique à. la. conscience du plus obscur citoyen, si c'est un honnête homme ou un homme de bon* sens nous aurons et nous garderons la paix, parce que la paix est à la fois le principe et la conséquence de la liberté.

BmMe~Bs! eïea TEits&t~es.

Demain dimanche, à l'Opéra, .B<Ma~, chanté par Faure, Belval, Morére, David, Castelmary, Grisy, Mmes Niisson et Gueymard.

Danse M"<~ Fioretti et Eugénie Fiocre. A rOpëra-Gomiquo, Z)~M~ ~~MeA~, par Léon Achard, Bataille, M"~ Dorasse et Bélia. On commencera par le C&sM.

Au Théâtre-Italien, pour la continuation des débuts de miss Minnie Hauck, SoMMM~w~. Mardi prochain, r's représentation de .Mceo~MO, opéra en trois actes, de M. de Lauzières, musique de M' de Grandval.

Au Théâtre-Lyrique, ~?~«f de P~OM, avec Meillet, Legrand,Verdellet,WarteI,Giraudet, Géraizer et M"" Daram.

Au Gymnase, ~'s~A~M, comédie, en cinq actes, de M. Victorien Sardou.

Aux Bouffes-Parisiens, .Pe~ B<MtAoMOM 6~co?'e. par Berthelifr, Bonnet, Lanjallais, M'"cs Fonti et Gilbert, et ~'7~ de ~MK~ On commencera par F't/e ~Me/tM~. r. DAVtD. On rappelle que la ~faMO~ BOissiER, connseur, est transférée provisoirement PLACE DE L'OPÉRA., 2; succursale rue AUBER, 1. –VICHY.'Vente de toutes les Eaux minérales naturelles, 22, boulevard Montmartre, Paris. –Extraction des dents sans douleur, par l'insensibilisateur Ducnesne, 4o,rueLafayette. !aAS<om.&S!tMgE!S.– A~ a'~ f:~i; {les MO !uL hors baMiefa).– Disponible, toat fut, 76 fï. 25 c. a fr.. o., en tonnas, T? fr. 75 c. à ir. c.: apuras, en tonnes, 83 &. 75 c. à fr. c.; IiE, an fûts, 80 & c.; en tonnes, Si tr. 50 c. &NC?-M (iag t'~3 kilog.). Bruts, titre saccharimetriqua Mo net, 60 fr. SO e. à fr. blanc, 71 fr. c.;rafnnés, bonne sorte, t26 fr. c.; belle sorte, 127 fr.: certmcats de sortie, 47 .fr. 50 c.; mêlasses indigènes de fabrique, i6 fr. 50 c. de raffinerie, 2i fr. SO c.

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Av~e Max aeMcsaaaEipss.

;BA~E M -MME. ~La'MM!<OM de }'M sous la <C<OM FaMgM~ ~M~.

CertiEcats de rentes belges 2 1/2 pour 100. Le directeur de la Banque de Belgique a l'honneur d'informer les porteurs desdits certificats que les coupons échéant le le'' janvier courant seront payés à partir :;e ce jour

A Bruxelles, aux caisses de la Banque;

A Paris, chez MM. Hottinguer et C"; ·

A Amsterdam, chez MM. Lrppmanu, Ro- au taux

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A Londres, chez MM/Bischoffsheimet Goldschmidt; change A Francfort, chez M. B. H. Gold- schmidt ~our. A Berlin, chez MM. Mcndeissohn et Co, Le tout conformément à l'avis publié par la Banque le le''juillet 1844.

Bruxelles, le 2 janvier 1869.

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MM. les actionnaires sont invités à produire leurs titres entre les mains du liquidateur, dans le présent mois; sinon ils seront forclos de la répartition finale et définitive.

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MM. Boigues Rambourg et Ce ont l'honneur de rappeler aux porteurs d'obligations de leur Société que les coupons échéant le 1S janvier 1869 seront payables à raison de

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A Lyon, chez MM. J.GaUineet C"; chezMmo veuve Morin, Pons et Morin, et à la Société du Crédit lyonnais.

La retenue sur les titres au porteur est de 68 c. pour les obligations de 1,250 fr. et de 18 c. pour

celles de 2SO fr.

Les obligations sorties au tirage du 2 décembre dernier sont remboursables'aux mêmes caisses, à. partir de la même époque.

~DETT~ ~V~

Les agens financiers du gouvernement du'Pérou préviennent MM. les porteurs de bon's de la dette franco-péruvienne Quatre et demi pourlOOqus les titres de cette dette, portant les numéros smvans

3;0 341 346 570 S73 F.77 .80

581 6.0 624 833 8'i0 8.'<1 9~o

926 117') 1193 12S1 1252 1622 1717 >

1760 1765 4572 4573 4574 4*i79 4597

4602 4604 4606 4612 5580 5582

seront payés à leur caisse, rue Saint-Lazare, 138 tous les jours non fériés, de onze heures à trois heures, à partir du 4 janvier prochain, sur la présentation desdits titres et d'un bordereau par duplicata.

Paris, le 31 décembre 1868.

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La cote de Londres, ~4 pour < 00 de hausse, et la cote de Vienne avec amélioration sur les Fonds! et baisse des changes, Ici la liquidation des Rentes s'est bien terminée. Le Trois pour ~00 terme à 70 t'f. 17 c. t/2, en hausse de t'z c. 1 2.

La fin do i'annce s.) passe donc bien a la Bourse, à cela près que le mois de décembre a été un mois! ~o réaction sur les hauts cours des mois précédées.

Tous les rensei~nemous arrives à la Bourse sont favorables à la réunion des conférences. Cette réunion, si. el!e a deilaitivement lieu, produira toujours une assez bonne impression. 11. Le discours de !'E'oj)ereur,qui ne paraîtra que de- main an Jo~ o//t '<f:~ a été connu a. la Bourse, eU la.version qcn ('11 acouru a satisf.iif les haussier! il E~le donne l'espoir d'une bonne entente des'! puissances pour terminer le conHit qui s'est élevé en Orient, mais dans des termes généraux cepen- dant.

L'argent n'a pM renchéri, car il importo assez pi;u que ce déport de 2 c. ')/2 ait fait place à 2 c. 1/2 do report ou a un. report au pair.

Les fonMs e-pjgnoh ont remonté. Meilleures nouveHes de Cuba.. Le Cinq pour ino italien, 57 H'. 37 <'2. Soit, 7 c. 1.'2 d'amétioration.

Les' Aftions des chemins Lombards, 438 fr. On croit que ]a Compagnie a ccoulé en 1868 toutes les Obligations qui devaient faire le fonds d'unLb! émission et qua le débouché du nnrché a suffi a

cette ûpér~Kon.

C'est un grand allégement pour la Compagnie. qui ne duit regretter que le prix auquel elle a été obligée de se des-aisir de vate's qui se trouvnt à plus de !0 fr. d'écart do N06,6 jligations de chemms de ter français.

Les Act'ana des chemins Autrichiens, 658 fr., er,

hausse de 7 fr.

Les Actions des chemins de fer français, assez

demandées.

Ld~ Act! us de la Société Générale, S7a ff., en I hausse rte 2 f.

Les Actions dt's Crédits mobiliers, 1 à 2 fr. dt baisse. 1

Les parquets do proviaca n'ont pas si bien liquidé ff'.ie ceim dt i'aris.

Les cotisas de l'Isthme de Suez, 430 fr. _JUMS PATOK.