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Titre : Oeuvres de Fontenelle. T. 5 / , précédées d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages

Auteur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Auteur du texte

Éditeur : Salmon (Paris)

Date d'édition : 1825

Contributeur : Champagnac, Jean-Baptiste-Joseph (1798-1858). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30448104g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. ; in-8

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k454794w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/07/2008

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Les belles aux bergers inspirent de l'adresse: Heureux qui met le prix aux pieds de sa maîtresse! Tout l'air retentissait du bruit confus et doux Des Hùtes, des hautbois et des oiseaux jaloux; Il naissait mille amours, ce temps les favorise; Ils étaient moins craintifs ce temps les autorise De toutes parts enfin par mille jeux divers, A la joie, au plaisir les coeurs étaient ouverts Alcandre, Alcandre seul n'en était point capable A peine il reconnut un jour si remarquable Kn voyant ce spectacle, il s'en trouva surpris; Triste, mais tendre effet de l'absence d'Iris. 11 se dérobe, il fuit une importune foule;

Par des chemins couverts en secret il se coule. Aussitôt qu'il arrive au milieu d'un coteau D'où les yeux aisément découvrent le hameau, Il y voit l'allégresse en tous lieux répandue, Pour un amant qui souffre insupportable vue. Il s'arrête, et pressé de ses vives douleurs Tout rit, tout est en joie; et moi, dit-il, je meurs. Deux fois du sein des eaux la lumière est sortie, Depuis que du hameau ma bergère est partie Je faisais de la voir le plus doux de mes soins Si je ne la voyais, je la cherchais du moins; L'amour me conduisait, et je ne manquais guère A découvrir les lieux qui cachaient la bergère. Mais maintenant, hélas! j'erre en ces mêmes lieux, Plein d'elle, et sans espoir qu'elle s'offre à mes yeux. Ciel! que le soleil marche à pas lents sur nos têtes! Quels jours! quelle tristesse! et l'on songe à des fêtes! On danse en ce hameau que je me tiens heureux D'être ici solitaire, éloigné de ces jeux!

Et qu'y ferais-je? quoi! je pourrais voir Doride