Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 4 à 4 sur 453

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Oeuvres de Fontenelle. T. 5 / , précédées d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages

Auteur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Auteur du texte

Éditeur : Salmon (Paris)

Date d'édition : 1825

Contributeur : Champagnac, Jean-Baptiste-Joseph (1798-1858). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30448104g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 453

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k454794w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/07/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


DESCRIPTION

DE L'EMPIRE DE LA POÉSIE. MERCURE GALANT, 1G78.

CET empire est un grand pays très peuplé. Il est divisé en haute et basse poésie, comme le sont la plupart de nos provinces.

La haute poésie est habitée par des gens graves, mélancoliques, refrognés, et qui parlent un langage qui est, à l'égard des autres provinces de la poésie, ce qu'est le bas-breton pour le reste de la France. Tous les arbres de la haute poésie portent leurs têtes jusques dans les nues. Les chevaux y valent mieux que ceux qu'on nous amène de Barbarie, puisqu'ils vont plus vite que les vents; et pour peu que les femmes y soient belles, il n'y a plus de comparaison entre elles et le soleil.

Cette. grande ville que la carte vous représente au-delà des hautes montagnes que vous voyez, est la capitale de cette province, et s'appelle le Poème épique. Elle est bâtie sur une terre sablonneuse et ingrate, qu'on ne se donne presque pas la peine de cultiver. La ville a plusieurs journées de chemin, et elle est d'une étendue ennuyeuse. On trouve toujours à la sortie des gens qui s'entretuent; au lieu que quand on passe par le roman, qui est le faubourg du poème épique, et qui est cependant plus grand que la ville, on ne va jamais jusqu'au bout, sans rencontrer des gens dans la joie, et qui se préparent à se marier. Les montagnes de la tragédie sont aussi dans la province