scÈKK VIII.
JUPITER, NEPTUNE, MERCURE, PEUPLES. NEPTUNE.
De quels chants odieux retentit ce rivage?
Jupiter sait-il bien que c'est moi qu'il outrage A-t-il quitté les cieux pour braver mon courroux En m'enlevant i'objct de mes vœux les plus doux i' JL'PtTER.
Oui, j'adore Thétis, et n'en fais point mystère; Vous, si vous m'en croyez, Neptune, épargnez -vous Les impuissans transports d'une vaine colère. ( Jupiter sort suivi des peuples.
SCÈNE IX.
Neptune sort de la mef. et la tempête continuc.
NEPTUNE,MERCURE.
NEPTUNE.
Me croit-il donc soumis à ses commandemens? Quoi! me croit-il sous son obéissance?
Ah! dans le juste éclat de mes ressentimens, Mon bras se servira de toute sa puissance
Je confondrai les élémens
J'exciterai mes flots, et par leur violence
Je causerai partout d'affreux débordemens Et sur la terre entière exerçant ma vengeance. J'ébranlerai ses fondemens.
MERCURE.
S'il faut que Jupiter s'obstine
Dans l'amour dont il est hlessé,
Je vois d'une affreuse ruine
L'univers menacé.