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Titre : Oeuvres de Fontenelle. T. 5 / , précédées d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages

Auteur : Fontenelle, Bernard de (1657-1757). Auteur du texte

Éditeur : Salmon (Paris)

Date d'édition : 1825

Contributeur : Champagnac, Jean-Baptiste-Joseph (1798-1858). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30448104g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. ; in-8

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k454794w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/07/2008

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femmes, qui font une moitié du monde, seraient fort suspectes dans ce jugement, parce qu'elles seraient trop favorables à tout ce qui touche le cœur, je consens qu'on les exclue, et qu'il n'y ait que des hommes qui jugent. Je ne les crains plus dès que j'ai supposé que les ouvrages seraient dans la même langue car si l'un était en grec par exemple, et l'autre en français il y a quantité d'hommes et même gens de mérite à qui je ne me fierais pas.

Au-dessus des images, ou les plus nobles, ou les plus vives qui puissent représenter les sentimens et les passions, sont encore d'autres images plus spirituelles placées dans une région où l'esprit humain ne s'élance qu'avec peine ce sont les images de l'ordre général de l'univers de l'espace du temps des esprits, de la divinité elles sont métaphysiques, et leur nom seul fait entendre le haut rang qu'elles tiennent on pourrait les appeler intellectuelles, pour les faire mieux figurer avec celles dont nous avons parlé, et pour les distinguer de celles qui ne sont que spirituelles. Il s'agit maintenant de savoir si elles conviennent à la poésie. Il me semble que la plupart des gens entendent qne la poésie se ferait tort, s'avilirait en traitant ces sortes de sujets; car tout ce qui tient à la philosophie porte avec soi je ne sais quelle idée de pédanterie et de collége, au lieu que la poésie a par elle-même un certain air de cour et du grand monde.

Les productions de cette poésie purement philosophique, seraient telles que peu d'auteurs en seraient capables, j'en conviens; peu de lecteurs capables de les goûter j'en conviens encore et de ces deux défauts, l'un qui releverait la gloire des auteurs les animerait bien moins que l'autre ne les refroidirait; mais cela est étranger à la poésie, qui, par elle-même, a droit de s'élever aux