Qui rendait son destin si beau!
Dans leurs caresses amoureuses,
Tous les autres pigeons, pigeons dès le berceau, Sommaient eux-mêmes des macreuses. Aussi de ses amours en tous lieux signalés Telle fut la gloire éclatante
Que quand la déesse charmante,
Qui sous ses lois tient les enfans ailés, Perdit un des pigeons à son char attelés Notre macreuse eut le place vacante.
Sur ce qu'en écrivant à une personne, on n'avait osé écrire le mot d'amour, et qu'on l'avait laissé en blanc.
HIER peut-être. Amour, je te parus coupable, Même en implorant ton pouvoir
Je n'osai prononcer ton nom, ce nom aimable Que jamais l'univers n'entend sans s't'mouvoir. J'eus trop d'égard pour une indifférente
Je craignis plus de l'offenser que toi
Mais d'un respect poussé plus loin que je ne doi Le moyen que je me repente ?
N'est-ce pas toi, grand Dieu, qui m'en as fait la lui La seule criminelle est la beauté que j'aime.
De ton nom outragé venge l'honneur suprême La peine que tu dois choisir,
C'est que bientôt avec plaisir
Elle le prononce et)e-mêmc.