L'amour à mon respect a-t-il fait violence ? Ah! vos yeux irrités m'instruisent de mon sort J'y vois tout mon forfait et toute mon offense Mon feu s'est découvert, j'ai mérité la mort. SCÈNE V.
DIANE, ENDtMION, LES HEURES. UNE DES HEURES à Diane.
Du grand astre des jours la mourante lumière Va dans quelques momens s'éteindre au fond des mers; Commencez votre carrière,
Et consolez l'univers.
DIANE.
Que mon char en ces lieux descende,
Vents, c'est moi qui vous le commande.
(Danse des heures tandis que le char descend. Diane y monte. ) CHOEUR DES HEURES.
Répandez, répandez votre douce clarté,
Dissipez de la nuit l'obscurité profonde
Vous devez la lumière au monde,
Lorsque le soleil l'a quitté.
( Diane part. )
SCÈNE VI.
ENDBHON.
Elle part, et me laisse en ce lieu solitaire Elle n'a pas daigné m'exprimer sa colère,
Il lui suffit de me livrer
An désespoir mortel qui doit me déchirer.
Fatal égarement, transport que je déteste,