Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1859-04-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 27 avril 1859

Description : 1859/04/27.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k451961h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 64%.


_v- Mance.

djt.AjL~~Ilf.

PARIS, 26 AVRIL.

On paraît bien fixé maintenant sur le fait qui domine la situation actuelle. C'est dans la soirée de samedi dernier que le baron de Kellerberg, envoyé de l'Autriche, a remis l'ultimatum de son gouvernement au cabinet de Turin. Pour préciser exactement les dates, c'est donc ce soir à minuit que doit expirer le délai de trois jours fixé par cet ultimatum.

Les nouvelles que nous recevons aujourd'hui de Turin par le télégraphe sont du 25 avril. Ce jour même, le projet de loi déjà voté par la Chambre des Députés, qui a pour objet d'investir le roi de pouvoirs extraordinaires, avait été soiïmis.par le président du conseil au Sénat qui l'avait adopté séance tenante à l'unanimité. Le projet était précédé d'un exposé qui reproduisait, au sujet de l'ultimatum autrichien, les faits déjà connus. Mais il est à remarquer que le 25 avril l'ultimatum autrichien avait été remis par le baron de Kellerberg au cabinet sarde, et c'est ce qui explique pourquoi M. le comte de Cavour, dans la communication faite au Sénat, a formellement annoncé que le refus de désarmer dans le délai de trois jours serait considéré par le cabinet de Vienne comme un casus belli. La Gazette de Vienne, dans un article qui porte la date du 25 avril et dont on lira plus loin le texte, contient une réponse à la Note qui a paru dans le Moniteur le 19 de ce mois, relativement aux dernières propositions de la France. Le journal officiel de Vienne retrace à son point de vue la série des négociations engagéessur la question des préliminaires, et il déclare que la proposition du désarmement général, faite en dernier lieu par l'Autriche, était l'extrême limite des concessions qui lui paraissaient possibles. Il cherche à démontrer que la situation actuelle de l'Italie ne présente aucune analogie avec celle où la Péninsule se trouvait en 1821, et que le précédent établi par le Congrès de Laybaeh ne peut servir de base aux délibérations du Congrès proposé pour la solution des difficultés présentes. Le journdl autrichien conclut, dans un langage empreint d'une grande amertume, que le désarmement de la Sardaigne ne saurait créer pour cet Etat aucun droit à siéger dans le Congrès des cinq grandes puissances. Nous reproduisons en outre l'article de la Gazette prussienne, dont nous avons donné hier le résumé télégraphique. Comme nous l'avons déjà fait remarquer, le but de cet article est d'éclairer l'opinion, publique sur le caractère purement défensif des mesures militaires proposées par la Prusse à la Confédération germanique, et d'établir nettementque cesmesures n'ont aucun rapport avec les derniers incidens qui ont si gravement changé la situation générale. La correspondance ordinaire Berlin de commente l'article de la Gazette prussienne dans le même sens. A Vienne, dit cette correspondance, on avait profité de la coïncidence purement accidentelle entre les propositions faites par la Prusse à la Diète et les derniers incidens, pour faire croire que la Prusse entrait dans les vues politiques de l'Autriche, et que les armemens proposés avaient pour but d'appuyer l'ultimatum autrichien. Mais une pareille supposition ne peut s'accorder avec la manière dont lé représentant de la Prusse a nîotivé la proposition faite à

hmLLOTOH BU JOURNAL -US «S

> •̃̃ i. '•}'} DU ̃ £7 AVRIL ̃ ̃ 18S9. ̃ *̃*

EXPOSITION DE 1839, (Premier article.) \jpeiniure MM. Yvon Barrias, Palizzi, P. Rousseau, Français, Koaus, Breton, Human, feu L. Bénouville, Gérome, Hillemacher, Plassan, Baron, H. Flandrin, H. Lehraann, Baudri^Hehn, B. Desgoffe, Mms Browne. Loterie de l'Exposition. Album de 1859. Etat de l'art. Toujours l'histoire du panier do cerises on choisit d'abord les plus belles et on finit par les manger toutes. Il arrivera quelque chose de semblable aux amateurs, au public et même aux critiques qui se seront lancés une fois dans les salles de l'Exposition de cette année. Dans cette réunion de trois mille et tant de tableaux de genres très variés», on peut en distinguer un tiers d'un aspect agréable dont les sujets sont piquaas et qui sont traités avec beaucoup d'habileté et de verve. Toutefois nous ferons observer que les peintures d'un style tempéré, familier même, l'emportent ë.e beaucoup par leur nombre et souvent même par le mérite de l'exécution, sur les ouvrages dont les sujets graves et élèves exigent de la part de eeux qui les traitent, des études approfondies et très sérieases. L'importance qu'a a successivement acquise la peinture de genre depuis quelque temps s'est accrue à ce point que cette année, dans la salle centrale où. l'on a placé deux des plus grands tableaux historiques, la Gorge de Malakoff, par M. Yvon, et le Débarquement de l'armée française en Crimée, par M. Barrias, on voit sur les deux autres parois de

la Diète, puisqu'il résulte de son langage que les arméniens proposés n'ont aucun caractère agressif et qu'ils n'ont d'autre but que de pourvoir à la sûreté de la Confédération elle-même. Quant au résultat de ces propositions, la correspondance de Francfort nous apprend qu'elles ont été votées à l'unanimité par la Diète dans la séance du 23 avril.

Plusieurs journaux reproduisent le texte de l'article 46 du pacte fédéral germanique. Cet article est ainsi conçu

« Si un état fédéré qui possède des provinces en dehors du territoire fédéral commence une guerre en sa qualité de puissance européenne, cette guerre, qui ne touche point aux relations et aux obligations fédérales, reste tout à fait étrangère à la Confédération. »

Les mêmes journaux font remarquer avec raison que le cas prévu par cet article est précisément celui que présente la situation actuelle de l'Autriche.

Le Mùrning Herald, dans un article déjà signalé par le télégraphe et que nous reproduisons plus loin, prétend connaître la réponse faite par le gouvernement sarde à l'ultimatum autrichien. Le cabinet de Turin aurait répondu que, sur la demande de l'Angleterre, de la Prusse et de la Russie, le Piémont ayant accepté le principe du désarmement général, il n'avait point d'autre explication à donner sur ce sujet. Dans le même article, le Morning Herald s'attache à justifier la politique adoptée par le gouvernement anglais, et il s'efforce de montrer que les intérêts de l'Angleterre lui font une obligation de prendre et de garder l'attitude annoncée par le ministère au Parlement, c'est-à-dire l'attitude de la neutralité armée.

De son côté, le Times continue de se prononcer très énërgîquement contre la conduite de l'Autriche. Il déclare que si le cabinet de Vienne se montre conciliant, il peut compter sur la sympathie de l'Angleterre mais il ajoute que si le gouvernement autrichien persiste dans la voie où il s'est engagé, l'Europe ne sera satisfaite que lorsque l'Autriche sera sortie de l'Italie. t. ilHJWB»

On lit dans la Patrie

« On assure que des troupes françaises seraient arrivées dans les eaux de Gênes. » Hier, dans la journée, l'Empereur a travaillé avec S. A. I. le prince Napoléon et le maréchal Baraguay-d'Hilliers, dont on avait annoncé à tort le départ. Le maréchal Randon et le maréchal Vaillant, ministre de la guerre assistaient à cette réunion.

» On assure que le maréchal Baraguay-d'IIilliers doit partir ce soir pour prendre le commandement de son corps d'armée.

» Des détachemens de troupes quittant Paris aujourd'hui passaient ce matin rue de Rivoli devant le palais des Tuileries. L'Empereur, l'Impératrice et le prince impérial se trouvaient en ce moment à une des fenêtres du château. Les cris les plus chaleureux de vive l'Empereur! éclataient sur le passage des troupes, que de nombreux spectateurs acclamaient avec enthousiasme. A.- tranchant.

»Nous apprenons que leroi Victor-Emmanuel prendra en personne le commandement en chef de l'armée sarde. Il sera accompagné du prince Humbert, son fils aîné qui vient d'accomplir sa quinzième année. A-L- Rawgie- »On assure que lecontre-amirafcomteBouëtWijlaumez doit prendre le commandement en chef de deux divisions de canonnières. La première de ces divisions serait sous les ordres du capitaine de vaisseau La Roncière Le Nourry, et la seconde sous lés ordres du capitaine de vaisseau de Pouques-d'Ilerbihghem. A. Tranchant. B

cette salle, d'un côté un tableau de Vaches et de Véaux peints par M. J. Palizzi, et de l'autre une Bataille de chiens de M. P. Rousseau compositions de genre dont les dimensions sont à peu de chose près égales à celles des deux tableaux d'histoire. Enfin, en passant dans une galerie voisine, on aperçoit un paysage de JI. Français, dans lequel est peint un seul arbre, mais presque de grandeur naturelle. Je signale ces trois derderniers ouvrages parce qu'ils ont des qualités pittoresques remarquables, mais aussi jpar la raison que relativement, à la nature des sujets et principalement à cause du faux emploi que les auteurs. ont ,'fnii des lois.cle la perspective, leurs compositions sont en dehors de la vérité. Plus d'une fois déjà nous avons, traité la question si importante pour les peintres de la grandeur apparente à donner aux objets qu'ils veulent représenter; mais nous comptons y revenir cette année, car, on le voit, on exagère indéfiniment, et contre les lois de la raison et du goût, la nimension naturelle des animaux et des végétaux.

Biais si la grandeur gigantesque de ces tableaux trahit la prétention qu'ont les peintres de genre de lutter par tous les moyens avec les artistes qui traitent l'histoire, l'art sérieux, celui qui s'appuie sur l'étude de l'homme et a pour but le beau, est bien plus dangereusement menacé par cette armée de peintres habiles qui traitent, dans des dimensions bien calculées pour attirer et soutenir l'attention, des sujets familiers, maispiquans etdebon goût, dans lesquelsmêmel'espritetrâineduspectateur trouvent une bonne nourriture. Bientôt nous aurons à nous occuper des différentes scènes où Mme Browne a si heureusement fait figurer les Sœurs de charité exerçant leur pieux ministère nous parlerons de la fête de la Cinquantaine, petit chef-d'œuvre de M. Knaiis qui attire la

BOURSE DE PARIS.

CLOTURE le 25. le 26. HAUSSE. BAISSE. 3 0/O

Comptant. G2 90 62 90 » » » » Fin cour.. 62 85 62 93 » 10 » » 4 i,Z O/O

Comptant. 91 » 89 70 » » i 30 Fin cour.. 90 25 90 » » » » 25

ï'ékégr»a»ï*ie privée.

Londres, le 26 avril.

Hier soir, au banquet du lord-maire, lord Derby a prononcé un discours dont voici l'analyse

Il a dit que le gouvernement de la reine n'avait pas encore perdu toute espérance de maintenir la paix, car à chaque moment des efforts étaient faits pour la préserver. Lord Derby a rappelé les efforts tentés par la médiation de l'Angleterre; il a exprimé le regret que la proposition d'un Congrès émané delà Russie eût dérangé la mission de lord Cowley. L'Angleterre avait toujours gardé la neutralité la plus absolue pendant les négociations, car elle avait résisté à l'Autriche alors qu'elle pressait le Piémont, et, d'un autre côté; elle s'était refusé à soutenir le Piémont lorsque ses réclamations lui semblaient injustes. L'Angleterre avait toujours été soutenue par la Prusse, et le Congrès des grandes puissances n'avait échoué que par le dernier refus de l'Autriche d'accueillir les propositions anglaises et aussi par l'envoi de l'ultimatum autrichien à Turin.

En menaçant ainsi le Piémont, l'Autriche, si toutefois elle réalise sa menace, a ajouté lord Derby, assume sur elle une responsabilité ter- rible. L'Angleterre avait protesté à Vienne, mais la guerre avait peut-être déjà éclaté ou elle pouvait éclater demain, tandis que rien ne justifiait l'attitude criminelle du cabinet de Vienne.

Dans les dernières douze heures, l'Angleterre avait fait une dernière démarche; elle avait ce matin même envoyé à Paris et à Vienne une proposition nouvelle par laquelle elle offrait de reprendre sous sa médiation seule les négo- ciations au point où lord Covley les avait! laissées à Vienne, sans la condition ou d'un 1 désarmement immédiat, absolu et simultané de la part de la France, de l'Autriche et du Pié- mont, ou de l'engagement pris par ces der- nières puissances de conserver toutes trois, pendant la durée de la médiation leurs ar-' mées inactives dans leurs positions actuelles. Lord John Russell, a dit en Unissant lord Derby, a mal compris les paroles que j'ai pro- noncées dans le Parlement. Rien n'est en effet plus éloigné de moi que la pensée de faire ve- nir l'Angleterre en aide à l'Autriche l'Angleterre, selon moi, doit garder une neutralité absolue, se trouver libre de tous engagemens aussi bien que de promesses, de façon à ce que si la guerre éclatait elle pût, en en contemplant les phases avec anxiété, chercher à découvrir le moyen de faire prévaloir son influence pacifique.

Le duc de Cambridge a dit que l'Angleterre désirait ayant tout la paix, mais que cependant elle devait vouloir augmenter ses forces de mer et de terre. S. A. R. a constaté que l'Angleterre se trouvait maintenant dans d'excellentes conditions.

Sir John Pakington a dit que pour que l'Angleterre, en cas de guerre, pût conserver dignement sa neutralité, il fallait que les flottes anglaises fussent puissantes dans la Méditerranée aussi bien que dans le Canal. La marine britannique se trouvait à cet effet dans de bonnes conditions.

Suivant le Times la dernière proposition dont lord Derby a parlé au banquet du lordmaire n'aurait presque aucune chance de réussite.

Le Morning Hcralà croit qu'il y a de fortes raisons d'espérer que l'Autriche acceptera les bons offices de l'Angleterre.

Le rîmes assure que probablement la Banque d'Angleterre augmentera jeudi le taux de son escompte.

Berlin, le 26 avril.

D'après des nouvelles qui méritent confirmation, on aurait appris hier lundi à Vienne le refus de la Sardaigne d'adhérer aux demandes formulées dans l'ultimatum autrichien. La Correspondance autrichienne, organe semiofficiel du gouvernement, publie un article en réponse à celui que la Gazette prussienne contenait dans son numéro du 23 avril. « Le gouvernement autrichien, dit la feuille semi-officielle, était pénétré du désir que la cour de Prusse, avec laquelle l'Autriche n'a pas cessé de

foule et plaît également aux artistes et aux amateurs. La Plantation d'un calvaire et le Rappel des Glaneuses, excellentes compositions de M. Breton, nous fourniront l'occasion de faire quelques observations utiles sur le choix des dimensions les plus favorables à donner aux figures d'un tableau. Nous signalerons le Stradivarius de M. Human, les tableaux pleins d'originalité de M. Penguilly et d'autres encore qui, bien que traités dans des modes tempérés allant même jusqu'à la familiarité, renferment cependant une pensée grave et sérieuse. En réalité, c'est ce genre de peinture de demi-caractère, sérieux quant au fond, mais familier pour la forme, qui lutte de la manière la plus active avec la peinture de haut style. Mais avant que cette dernière soit vaincue, signalons ceux des artistes qui font de nobles efforts pour prolonger son existence. Nous voici naturellement ramené à l'infortuné Léon Bénouville que les arts viennent de perdre, lorsque son talent, mûri déjà par l'expérience, allait se développer complètement. Tois ouvrages de cet artiste sont placés dans le salon central du palais de l'Exposition, l'un, non terminé, est le portrait de sa veuve et de ses deux petites filles jumelles, dont la mort de l'une d'elles a été un coup fatal pour lui. Ce tableau est gracieusement composé, et, d'après les parties les plus avancées de l'ouvrage, on peut j uger qu'il eût été un des meilleurs du peintre. Tel qu'il est, l'ensemble en est heureux, et l'expression des tètes est pleine de grâce et d'onction. On se souvient de la touchante composition où Bénouville a représenté saint François d'Assises bénissant sa ville natale. Dans lé tableau exposé cette année, il a peint sainte Claire recevant le-corps inanimé de saint François. Ce saint homme avait promis à sainte Claire et à ses Sœurs qu'elles le verraient après sa mort; et c'est

maintenir des relations d'amitié, fût informée d'avance de toutes les démarches importantes du cabinet de Vienne. On a désiré délibérer avec la cour de Berlin d'une manière confidentielle sur les conséquences possibles de ces démarches. C'est pourquoi on a envoyé un personnage illustre à Berlin aussitôt que la résolution de S. M. l'empereur d'inviter directement la Sardaigne au désarmement a été bien arrêtée. On ne pouvait guère avoir un doute à Berlin au sujet de l'irrévocabilité de celte résolution, puisqu'on y délibérait sur l'attitude de l'Allemagne en face de certaines éventualités, et que la communication que la démarche en question était bien décidée, formait le point de départ des conversations qui ont eu lieu entre les hauts personnages à Berlin. Eu égard à la résolution du 23, l'espoir de tous les hommes bien intentionnés est que l'Autriche et la Prusse se trouveront réu- nies pour l'exécution de cette première mesure fédérale ainsi que pour celles auxquelles les dangers, les intérêts et les droits communs peuvent donner lieu ultérieurement.

Rien n'est plus juste que d'attendre de la part de l'Autriche que cette puissance n'aura pas recours à la force des armes avant d'avoir épuisé tous les moyens de conserver une paix honorable. Mais ces moyens ne se trouvent-ils pas épuisés lorsque le désarmement de la Sardaigne ne peut être obtenu qu'à la condition de l'admission de cet Etat à un Congrès des pçncUs puissances, condition qui est contraire à l'honneur et à la dignité de l'Autriche ? La responsabilité des dangers de la situation actuelle ne retombe donc point sur la démarche que l'Autriche a faite à Turin, mais uniquement sur des actes qui l'ont rendue inévitable. Turin, le 25 avril.

Le comte de Cavmir a présenté aujourd'hui au Sénat du royaume le projet de loi conférant pleins pouvoirs au roi pendant la guerre; il a confirmé ce qui était connu relativement à l'ultimatum de l'Autriche, ajoutant que le cabinet de Vienne considérait un refus comme un casus belli.

Le Sénat a votéle projet de loi à l'unanimité. Les nouvelles mesures mili laires prises par la France à l'égard du Piémont ont excité dans le pays un enthousiasme inexprimable. -Les Universités du royaume sont closes. Sir Hudson est arrivé à Turin.

Turin, le 2G avril.

La Gazette piémontaise publie le décret conférant au roi les pleins pouvoirs en cas de guerre avec l'Autriche.

Les commissaires extraordinaires sont nommés pour les divisions de Cènes, de Novare, d'Alexandrie et des autres divisions dépendant du commandant en chef de l'armée et du ministre de l'intérieur.

Les arrestations de Milan sont confirmées. Turin, le 26 avril.

On assure que le baron de Reliersbeig est autorisé à remettre au général Giulay la réponse que le gouvernement sarde lui remettra aujourd'hui.

Demain aura .Heu une solennité religieuse dans la cathédrale de Turin. Le roi et le Parlement y assisteront. Après la solennité, le roi partira avec son état-major pour Alexandrie. Les Autrichiens font leurs préparatifs pour le passage du Tessin.

Berne, le 26 -avril.

Les cinq vapeurs sardes qui naviguent sur le lac Majeur se sont mis sous la protection delà neutralité suisse. Ils ont été désarmés par ordre du Conseil fédéral. Il arrive à Lugano un assez gn$nd nombre de nobles de Milan, où des arrestations nombreuses ont lieu dans l'aristocratie. e

fw- At< -«.̃ Berne, le 26 avril. ifmq vapeurs sardes se sont réfugiés à Maino (Suisse). Le Conseil fédéral a décidé que Jwu'à là fin de la guerre ces bateaux seront t^^s^pur'séquestre et sous l'administration ^jJj^^R Berne, le 26 avril. ^rasçenaléft fédérale se réunira extraordinairem ai. Le gouvernement de Berne a enyoyelwBK canton du T^ssin quatre demibataillons, nïSiï^ixapagnies de carabiniers et une batterie. Oirnkt pas. envoyé de troupes à Genève.

Marseille, le 26 avril.

On mande de Napîes le 23 qu'il'était question dans cette capitale, au départ du courrier, de quelque^ troubles à Païenne, troubles qui auraient" été suivis de nombreuses arrestations trois cents, dit une lettre.

Les nouvelles de Rome, en date du 23, prétendent que les Autrichiens ont augmenté leurs garnisons dans les Légations, mais qu'on a contremaadé les travaux de fortification ordonnés à Ancône. L'Université de Bologne restera ouverte.

pour accomplir cette promesse que le convoi, parti de la Portioncule, s'arrêta à Saint-Damien où était le couvent des claristes. C'est effectivement en ce lieu que le peintre a établi sa scène. Le saint, étendu sur un brancard richement décoré, est entouré du clergé et-de la foule du peuple. De l'autre côté s'avance sainte Claire et ses Jîîceurs qui se prosternent en pleuraaldevaiit le corps. La fouie. des curieux de tous rangs qui se pressent pour voir le saint homme, et la douleur de sainte Claire et des claristes devant les restes mortels de saint François,est exprimée avec une délicatesse remarquable. La tête et les mains de sainte Claire et de deux de ses Sœurs, en particulier, sont peintes avec une finesse exquise.

Le troisième tableau que L. Bénonville a terminé deux jours avant qu'ii tombal malade est consacré a la mémoire de Jeanne d'Arc. Ea jeune guerrière n"est encore qu'une simple paysanne; mais au milieu des champs elle entend les voix qui lui répètent de tous côtés « Jeanne, fille de Dieu, va en France; hâte-toi! « Le mouvement donné à la jeune fille est simple et bien décidé. Assise, la tète levée, .elle plonge son regard dans le ciel, eomme quelqu'un qui écoute et cherche a distinguer d'où viennent les paroles qui lui sont adressées. Cet aspect, sous lequel est représenté la vierge de Domremy, est nouveau. Tout en donnant à sa physionomie les signes extérieurs d'une haute intelligence, le peintre a conservé cependant une certaine simplicité agreste à son personnage, ce qui donne de l'originalité à ce tableau, exécuté d'ailleurs avec franchise et pureté.

Dans une galerie voisine sont les tableaux d'un artiste de beaucoup de talent qui s'est le plus ordinairement appliqué à traiter des sujets tirés de l'histoire de l'antiquité, quoique une anecdote de notre temps, le Duel

A Florence, le comte Gualtien, ayant publié un écrit en faveur du comte de Cavour, a reçu l'ordre de quitter la Toscane mais il a refusé d'obéir et s'est réfugié à l'ambassade de Sardaigne, invoquant son titre de chambellan du i roi de Sardaigne.

Londres, le 25 avril.

On reçoit des lettres de Calcutta du 22 mars La béguin et le nana sont arrivés aux frontières du Népaul avec 8,000 hommes. Raho-Sahib est à Changeree.

(Service télégraphique Hqvas-Bullier.)

L'agence Havas nous communique ce soir la dépêche suivante que nous publions sous toutes réserves

« Berlin, le 26 avril.

» La Gazette nationale annonce, dans son édition de ce soir, qu'un traité offensif et défensif a été conclu vendredi dernier entre la France et la Russie. D'après ce traité, la Russie, s'engagerait d'abord à mobiliser quatre corps d'armée, dont deux seraient échelonnés sur la frontière autrichienne et les deux autres sur la frontière prussienne. »

La Gazette de Vienne du 23 avril publie l'article suivant en tête de sa partie officielle

« L'article du Moniteur, daté du 19, donne lieu à quelques considérations auxquelles nous croyons devoir donner place ici, autant dans l'intérêt de la vérité historique que pour exposer encore une fois la position de l'Autriche dans la grande question du moment. » Notre tâche est facilitée d'abord par la publicité qu'ont reçues récemment deux pièces importantes, savoir, les Notes adressées par le comte de Buol à M. deBalabine et à lordLoftus, dans lesquelles le cabinet impérial fait connaitre son opinion sur l'adhésion au Congrès proposé, les conditions qu'il y met, et enfin les limites dans lesquelles il consent à participer aux négociations.

» On sera surpris, en comparant le texte de la réponse à l'ambassadeur d'Angleterre avec les quatre points tels qu'ils sont formulés par le Moniteur, de voir que cette feuille désigne ces derniers comme « convenus entre les cinq grandes puissances », son caractère officiel lui ayant permis facilement d'éviter cette erreur. L'assertion que l'Autriche n'a demandé que plus tard le désarmement de la Sardaigne, en déclarant que cette mesure formait la condition sine quâ non de son entrée au Congrès, est également contraire aux documens connus. Il est dit expressément dans la Note du comte de Kuol à M. de Balabine « qu'il est indispensable que la, Sardaigae désarme avant toute conférrnce. » Ce que l'Autriche voulait, ce qu'elle pouvait vouloiï, était une délibération qui consolidât la paix, non un prologue de la guerre. » A cause de cela et parce qu'elle reconnaissait que les tendances du gouvernement piémontais formaient l'unique difficulté dans la situation actuelle de l'Italie, et que partout ail- leurs elle n'y voyait qu'un état régulier et légal, que la demande du gouvernement impérial d'une garantie préalable qui assurât l'attitude pacifique de la Sardaigne était fondée en droit et en équité.

» Cette demande, nous la trouvons doue articulée clairement non après coup, c'est-à-dire dès le 23 mars, tandis que la déclaration anglaise relative aux quatre points porte la date du 28 du même mois, et elle a été reproduite constamment depuis dans les actes diplomatiques chaque fois que l'occasion s'en offrait. « Si après, comme le rappelle h Moniteur, le gouvernement impérial substitua à sa première demande celle du désarmement général avant le Congrès, il n'a fait que donner par là une nouvellepreuve de sa modération, et est arrivé ainsi à la limite extrême des concessions que puisse accorder une puissance qui se trouve dans sa position. Une transaction ultérieure sur cette proposition posée ouvertement et loyalement comme le dernier mot de l'Autriche ne paraît plus possible.

« Or c'est une pensée de ce genre que nous devons voir dans le dessein iudiqué par le Moniteur de faire entrer la Sardaigne dans le Congrès, à l'occasion de la proposition autrichienne doi))t nous venons de parler. La proposition russe parlait d'une négociation entre les cinq grandes puissances. C'est dans ces termes qu'elle fut acceptée par l'Autriche. Celle-ci ne consentira en aucun cas qu'on s'écarte de ces bases premières.

» Ce ne fut que pour prévenir tout empiétement sur les droits des tiers que le gouvernement impérial y ajouta l'ob-tivation qu'on n se trouvait pas dans le cas prévu par le protocole d'Aix-la-Shapelle de 1818, puisque aucun des Etats italiens n'avaitinvité les cinq grandes puissances à conférer sur ses affaires intérieures, et que par conséquent on ne pouvait

des deux masques, lui ait fait produire un de ses meilleurs ouvrages. M. Gérome, car c'est de lui que nous allons parler, a envoyé cette année trois tableaux a l'Exposition. Dans l'un est le roi Candaule déjà couché, tandis que sa femme ayant quitte, selon l'usage antique, tous ses vètemens pour se mettre au lit, s'avance lentement vers l'alcove en appercevant Gygès qui prend un certain plaisir a admirer sa beauté. On sait avec quelle exactitude M. Gérome reproduit tout ce qui se ravîache aux et aux usages des peuples de i 'antiquité, et à ce mérite que l'on trouve dans la composition 1 du roi Candaule, se joint celui d'une étude savante du nu d'un dessin pur et d'un modelé très ferme.

Un autre tableau du même artiste excite vivementlacuriositédesspecla leurs. La scène se passe dons le grand Cirque, le Colisée aujourd'hui. Tous les gradins, depuis le podium jusqu'au plus élevé, sont garnis de Romains, et sur la droite est l'empereur Vitellius dans sa tribune, recevant avec insouciance le dernier salut que lui adressent les gladiateurs destinés à niourrir. « Ave, Cœsar imper ator, mortturi te salutànt. » Le groupe de ceux qui vont s'entretuer et font leur politesse au César, occupe le devant de la composition, et dans le fond on aperçoit les corps de ceux qui se sont déjà tués, et dont on entraîne les cadavres avec des cordes armées de crochets. Ce qui préoccupe surtout dans ce tableau c'est l'armure étrange de ces combattans tous voués à la mort. M. Gérome a fait à ce sujet les recherches les plus scrupuleuses et est parvenu à donner quelque chose de tout nouveau pour nous tous, en reproduisant identiquement des usages et des armures antiques.

Les études archéologiques, lorsque l'on traite des sujets plus ou moins étrangers à

non plus prendre des résolutions décisives sur des questions de ce genre.

» L'analogie que tire le Moniteur des délibérations du Congrès de Troppau est également inexacte. Il s'agissait alors, en -1820, du rétablissement de l'ordre troublé violemment à Naples, de la délivrance du roi des DeuxSiciles, des liens de la révolution fomentée par les carbouari. Conformément aux principes inviolables du droit public européen, on ne procéda à l'intervention que quand le roi Ferdinand l'eut lui-même demandée formellement.

» Lorsque la participation de ce souverain aux conférences, qui devaient être transférées de Troppau à Laybach, eut été promise, on invita aussi les autres Etats italiens à entrer au Congrès, et si alors les plénipotentiaires des grandes puissances reconnurent, comme le dit le Moniteur, la jusllce et l'utilité de cette invitation, cela s'explique facilement par la situation générale, la plupart des Etats italiens étant directement intéressés à une intervention armée da'is l'Italie méridionale puisque les troupes devaient passer sur le territoire de la plupart d'entre eux.

» Nous ne trouvons pas aujourd'hui la moindre ressemblance avec ce qui .se passait alors, puisqu'à notre connaissance la Sardaigne n'a pas encore demandé que sa situation intérieure devint l'unique objet des délibérations du Congrès. On ne pourrait réellement prendre pour règle les jjrëcéctefls ae Troppua et (!«' Laybacli, que si le roi de Sardaigne reconnaissait qu'il a autant besoin de la main secourable des puissances qu'alors le roi de Naples. » La légalité de l'état des choses dans le reste de l'Italie n'est soumise à aucun doute, et, comme nous l'avons dit déjà, les gouvernemens italiens n'ont pas pris l'initiative jusqu'ici pour provoquer des conférences quelconques, tandis qu'ils ont toujours élevé la voix pour repousser les prétentions incroyables du Piémont,' qui ne tend toujours qu'à se poser comme le représentant de toute l'Italie devant l'Europe et qui demande seul, en cette qualité usurpée, siège et voix dans le Congrès.

» Comment donc le Congrès de Troppau pourrait-il former un précédent pour le Congrès projeté?

1) L'Autriche a accepté de bonne foi la proposition d'un Congrès telle que la Russie l'a faite, c'est-à-dire pour les cinq grandes puissances seules elie s'est prononcée non moins loyalement sur la proposition anglaise qui contenait les bases des négociations à ouvrir; le gouvernement impérial est obligé désormais de s'en tenir à ce point de vue.

» Le désarmement de la Sardaigne n'entraîne oh lui-même pour cet Etat aucun droit à participer aux délibérations des cinq grandes puissances, el ou peut d'autant moins s'appuyer sur ce prétexte que le désarmement a i'onné toujours une condition sine quâ non de de la réunion même des cinq puissances. « Voilà l'état de la question.

» L'Autriche a supporté pendant une série d'années, avec une patience dont on ne trouve pas d'exemple dans l'histoire, et qui a été aussi généralement appréciée, les attaques inles menées secrètes et les violations les plus évidentes des s îraités de la part de sou voisin plus faible.

» Demander qu'outre ^ela la grande puissance impériale :-e place eucure sur la même ligne que cet Etat, c'est vraiment une exigence que repousse le sentiment moral et que toute l'Europe considérerait comme incompatible avec l'honneur et la dignité de notre gouvernement. »

Voici le texte de la Note de la Gazelle prussienne qui a été annoncée par le télégraphe

« Les décisions du gouvernement du roi, que nous avons fait connaître dans notre article du 20. et qui ont pour but de mettre les moyens de défense de la Confédération germanique dans un état qui réponde aux arméniens des graindes puissances, étaient préparés déjà avant que la dernière proposition de médiation des puissances eût été mise en avant, et c'est par une coïncidence accidentelle qu'elles ont été prises au moment môme où la Prusse appuyait vivement à à Vienne cette proposition, et que leur publication aussi se rencontra avec la première nouvelle de l'ultimatum adressé par l'Autriche à la Sardaigne.

» Dans un temps où les négociations les plqa. importantes se font par voie télégraphique, et où par conséquent la situation des choses es: sujette aux changemens les plus rapides, une, coïticidence de _cb genre est très facile, et l'on s'explique ainsi que de fausses conséquences* soient déduites de la liaison apparente aes faits qui en résultent vis-a-vis des suppositions qui s'anpuient sur des fausses conséquences de | ce genre. Il suffira de dire que les résolutions du gouvernement sont tout à fait indépendantes des événemens qui, dans ces derniers

notre temps et il nos mœurs, sont sans doute indispensables mais en s'y livrant dans l'intention de les appliquer à des ouvrages d'art, il faut bien prendre garde à ce que la passion des recherches scientifiques n'étouffe pas l'instinct dcl'nrtiste et ne refroidisse pas sa verve. Le tableau du ^m/ue de M. Gérome» exécuté avec beaucoup détalent, n'est, après tout, que curieux; il se fixe dans notre esprit, mais ne pénètre pas jusqu'à l'âme.

Dans sou troisième tableau, }l. Gérome s'est proposé de peindre Jules César mort au pied de la statue de Pompée, et voici comme il a disposé sa pcèac Dans une salle très vasle où s'élève le piédestal d'une statue dont on n'aperçoit que la partie inférieure, est gisant à terre un personnage tellement enveloppé d'un vêtement blanc, qu'à pein«i on peut distinguer la moitié de son visage. qui d'ailleurs est dans l'ombre. D^5 taches de sang font supposer que îë mort a été assassiné et quelques meubles renversés près de lui sont les seuls témoignages des vioJeuces qui ont dû avoir lieu pendant le meurtre. L'idée du peintre, au lieu d'être exprimée avec franchise et d'une manière bien ostensible, comme l'exige impérieusement son art, est donc une énigme présentée à l'esprit, dont le mot une fois connu, en consultant le livret, César, est loin de satisfaire le spectateur. Si, par l'inspection de la plupart des ouvrages déjà connus de M. Gérome, onn'uvaifpas acquis la certitude qu'un des mérites de cet artiste est de peindre le nu avec un talent remarquable, on pourrait supposer qu'en emmaillotant son César de la tête aux pieds il a éludé des difficultés qu'il se sentait incapable de vaincre. Mais cette supposition est inadmissible; c'est volontairement et dans l'intention d'exprimer une idée dont le fin mot nous est échappé, il faut l'avouer, que l'artiste a présenté un tableau d'une assez grande dimension, où l'œil est


jours, ont occupé ici la première place dans l'attention publique ni la présence d'augustes princes allemands n'y avait aucun rapport quelconque, ni de prétendus arrangemens qui auraient été pris pendant ce temps. » Quant à ce qui concerne la dernière démarche de l'Autriche vis-à-vis de la Sardaigne, cette nouvelle a dû d'autant plus surprendre le gouvernement, que dans les jours précédens il n'avait rien négligé pour rendre attentif le cabinet de Vienne aux suites incalculables et à la grande responsabilité que devait entrainer toute action isolée. »

On écrit de Berlin, le 24 avril

« La dépêche qui nous a appris aujourd'hui I adoption par la Diète germanique de la proposition de la Prusse de la mise sur pied des contingms fédéraux ne nous dit pas si ce vote a réuni l'unanimité des suffrages, mais cela est très probable. La manière dont M. d'Usedom a motivé la proposition du gouvernement prussien a une certaine importance.

» On n'a posé comme but de l'armement que la sûreté de la Confédération elle-même et non un appui à donner éventuellement à l'Autriche. Le. représentant prussien a déclaré en outre que toute tendance agressive était étrangère à *ette mesure, et cela prouve évidemment que les deux grandes puissances allemandes ne voient Spas la situation au même point de vue. » La Prusse s'est empressée, aussitôt qu'elle a connu l'ultimatum adressé par l'Autriche à la 5ardaigne, d'exprimer d'une manière très positive sa désapprobation de ce procédé. Cette protestation de la Prusse a été communiquée en même temps aux cours de Paris, de SaintPétersbourg, de Londres et de Vienne. » On ne saurait donc se faire illusion à 'Vienne sur les conséquences de la provocation autrichienne; quant aux résultats de la mission de l'archiduc Albert, ils se réduisent à rien, puisque ce n'est que par accident que l'ordre de mobilisation a été donné pendant que le prince autrichien se trouvait ici. Il est vrai que l'on a proiité de cette coïncidence à Vienne pour faire croire que la Prusse entrait dans les vues politiques de l'Autriche et que ses armemens avaient pour but d'appuyer l'ultimatum autrichien. Mais la dernière Note de la Gazette prussienne a détromper l'opinion publique à cet égard. D'ailleurs, la manière dont la presse autrichienne, et notamment la Gazette d'Augsbourg exploite les politesses faites ici à l'archiduc Albert prouve évidemment qu'on espérait faire prendre le change sur les sentimens du gouvernement prussien. Il est vrai que dans une parade qui a eu lieu à Potsdam, on avait donné pour mot d'ordre Novare. Mais ce fait n'avait aucune signification politique; on a voulu faire une galanterie à l'archiduc, on n'avait pas le choix, et il a fallu prendre le nom de la seule bataille où l'archiduc ait eu l'occasion de manifester £on courage. » (Correspondance Havas.) On écrit de Berlin, le 25 avril, à la Gazettede Cologne

« LaPrusse peut d'autant moins approuver une attaque de l'Autriche contre la Sardaigne, en réponse aux provocations de celle-ci, que la dernière proposition de médiation paraissait enfin rendre le Congrès possible. La Prusse a admis cette proposition après l'avoir mûrement examinée et la recommandé d'une manière pressante à Vienne.

» La Confédération étant obligée d'armer au point de vue de sa sûreté générale, il en résulte déjà un avantage pour l'Autriche. Mais il est certain que si même une attaque était dirigée contre la Sardaigne, l'Autriche s'attirerait une guerre avec la France, et que la Confédération pourrait armer sans se mettre en contradiction avec l'article 46 de l'acte final du Congrès de Vienne, aux termes duquel la guerre commencée par l'Autriche doit lui rester étrangère. » C'est à ce point i!e vue que devra se placer la Prusse dans les premiers temps de la guerre, et ce ne sera que plus tard et si la situation changeait complétement, qu'elle aura à voir si elle devra prendre parti et abandonner le le rôle de médiatrice. Il

On écrit de Francfort, le 25 avril. « La Diète à été convoquée hier en séance extraordinaire par soa président pour recevoir une communication officielle que lui a faite, au nom de son gouvernement, l'envoyé de Prusse. En effet M. d'Usedom a présenté, en la faisant précéder d'un exposé de motifs, une proposition tendante à ce que tous les gouvern,-mens de la Confédération germanique soient invités à prendre toutes les mesures nécessaires à la mise sur le pied de guerre de leurs contingens respectifs. Cette proposition a été unanimement acceptée.

» La Prusse, ayant déclaré il y a deux jours qu'elle était en mesure de mobiliser les trois corps d'armée qu'elle doit mettre au besoin à îa disposition de la Confédération, la Diète a décrété, sur les instances de son président, la formation d'une armée fédérale dans les provinces rhénanes; elle sera composée des trois corps prussiens, de ceux de la Bavière et du 'Wurtemberg, ayant pour réserves les contingens de Bade et de la Hesse. L'effectif de cette armée pourra s'élever ainsi de 170,000 à 173,000 combattans.

» Il importe aussi de dire que, dans la même séance, Is comte de Reichberg s'est dit autorisé à déclarer, au nom de son gouvernement, que l'Autriche mettait à la disposition de la Diète ses trois corps d'année fédéraux qui se composent de 110,000 hommes. La commission militaire a été invitée, sur" la proposition de plusieurs délégués, à mettre en é'at complet d'armement toutes les forteresses fédérées, »_ (Correspondance Havas.')

On lit dans leMorning Ilerald du 25 avril Dans la crise que traversent actuellement les aiuijres de l'Europe, le public fera bien de se tenir eiî garde contre les fausses nouvelles et les bruits de !oute sorte. Ils sont fabriqués

d'abord attiré par un immense carrelage de marbre, dont un très petit espace est occupé par une draperie sous laquelle on peut supposer qu'est caché un cadavre. Dans les ouvrages des maîtres de toutes les écoles, la peinture a des allures plus simples, plus franches. Comme elle s'adresse d'abord aux yeux pour pénétrer jusqu'à l'âme, elle procède par images nettement et vigoureusement 1 présentées, et laisse plus particulièrement t à ses sœurs aînées, la poésie et l'éloquence, le soin d'employer certains artifices à l'aide desquels elles éveillent successivement les différentes facultés de l'esprit, pour lui faire accepter, en fin de cause, un fait ou une vérité qu'il aurait repoussés si on les lui eut présentés sans précautions oratoires. La peinture, ainsi que la sculpture, va droit au fait; et c'est en ne remplissant pas cette condition indispensable que M. Gérome, oubliant t ig? limites naturellement imposées à son art, a exécuté avec beaucoup de talent un ouvrage que spectateur regarde et quitte avec indifférence.

Mais les grands intérêts ds J'art nous sont si chers, que nous nous sommes laisse 2^er à les défendre avantd'avoir continué l'énumération des principaux ouvrages qui méritent de fixer l'attention du public à l'Exposition désignons-les donc. Dans le genre anecdotique et familier, on remarquera une Scène d'intérieur et un Billard, de M. Ilillemaclier; le Moine raccommodant ses habits, et la Visite d'un curé, très spirituéllement traités par M. Van Muyden les Tristes résultats de la guerre, très bonne composition de M. Lies, d'Anvers; uhe Mère et son Enfant dans le même lit, de M. Plassan une Osteria italienne, de M. Baron des Scènes bretonnes de MM. Leleux et Luminais, et un très bon ta- bleau de M. Brion, où il a représenté des paysans et des paysannes de la Bretagne en prière à la porte d'une église déjà remplie de fidèles»

pour différens objets et ils proviennent de sources très diverses. Pendant les derniers jours, plusieurs assertions absurdes ont non seulement circulé, mais encore ont été accueillies avec confiance, et il est inutile d'ajouter que ces rumeuts ont souvent des résultats préjudiciables. Malgré tout ce qu'on a dit, la paix peut encore être conservée.

» L'ultimatum autrichien, rédigé en termes courtois, a été remis au comte de Cavour, à Turin, samedi dans l'après-midi; en conséséquence, les trois jours fixés par le gouvernement autrichien n'expireront que mardi. » La réponse donnée par la Sardaigne porte qu'à la demande de la Grande-Bretagne, de la Russie, de la Prusse et de la France, elle consent au désarmement général, et par conséquent elle n'a rien de plus à dire. Comme le gouvernement autrichien ignorait ce fait important à l'époque où il a fait cette démarche hostile, nous espérons qu'il sera satisfait par cette réponse. Il ne peut y avoir aucun motit pour que l'Autriche n'accepte pas cette réponse modérée faite à sa menace.

Si par l'effet de ses préparatifs immenses l'Autriche craint de s'affaiblir d'avance, et si son gouvernement est fermement convaincu que la France veut la guerre, on pourrait excuser jusqu'à un certain point la précipitation avec laquelle elle a agi; mais il n'y a pas de motif peur qu'elle ne soit pas satisfaite de la réponse que la Sardaigne est, croyons-nous, disposée à faire à l'ultimatum.

» Les troupes françaises attendent l'ordre final, et tout est en suspens jusqu'à ce qu'on connaisse la résolution de l'Autriche. La question de la paix ou de la guerre dépend maintenant de l'Autriche; et si elle veut être agresseur, elle doit se préparer à en subir les conséquences. Tout a été arrangé pour un règlement amiable des différends qui ont surgi entre l'Autriche, la France et la Sardaigne, relativement' à la question italienne, et ce n'est que par l'obstination ou l'ambition de l'un des rivaux qu'un conflit peut être provoqué. » Ce serait en vain qu'on voudrait élever contre l'une des parties l'accusation de manquer de sincérité. Que les négociations soient entamées, et le public européen saura bientôt distinguer entre ses vrais et ses faux amis. En tous cas, il est contraire au devoir d'une grande puissance de se laisser pousser par de vagues soupçons à suivre une marche blâmable et de jeter l'Europe dans la guerre pour des motifs légers ou frivoles

» Si le gouvernement autrichien persiste dans sa politique et déclare immédiatement la guerre, de peur qu'elle éclate tout à coup à un moment où il ne serait pas aussi bien préparé à la lutte, il se place dans une fausse position et anéantit aussitôt toute trace des sympathies qui ont pu être manifestées en faveur de sa eause.

» Quelques personnes qui se livrent à des attaques désespérées contre le ministère ont tenté de faire croire au public que la cabinet a fait preuve de partialité envers l'Autriche. Dans ce but, elles ont falsifié le sens de quelques passages détachés du discours de lord Derby et ont donné à ses remarques une fausse interprétation.

Il n'y a rien de plus évident que l'attitude impartiale et indépendante de notre gouvernement pendant ces longues négociations. Il a combattu l'agression de quelque côté qu'elle vint. Aussi l'a-t-on accusé tantôt de favoriser la France, tantôt d'incliner vers l'Autriche. Mais la vérité est qu'il a tenu à chacune de ces deux puissances le même langage ferme et patriotique. Tout en reconnaissant les maux sous lesquels gémissent les Italiens, il s'est résolument opposé aux remèdes plus dangereux que le mal de quelque côté qu'ils vinssent. » Pendant la discussion de la dernière nuit de la session, lord Derby, dans un langage empreint d'éloquence, a désigné la marche que l'Angleterre doit suivre. « L'Angleterre, a dit le noble comte, est profondément intéressée au maintien de la paix. Elle est prête à faire dans ce but tous les sacrifices possibles; mais dans l'intérêt de la paix elle ne peut se placer dans une position où elle serait sans ressources et sans défense, et si la guerre éclate, quelles qu'en puissent être les conséquences, notre neutralité, tant qu'elle pourra subsister, devra certainement être jusqu'à un certain point une neutralité armée, qui; nous permette de nous ranger du côté que l'honneur, les intérêts et la dignité de l'Angleterre nous désigneront comme méritant notre appui. « l\ est difficile d'imaginer par quel procédé commode les antagonistes politiques du ministère ont interprété ces mots comme un appui donné à l'Autriche. Il n'y a pas un mot ni un paragraphe dans l'exposé ministériel qui puisse se prêter à une telle interprétation.

» Lord Derby a insisté pour la neutralité de l'Angleterre, et a ajouté que, pour notre honneur et notre dignité, cette neutralité devait être armée. Il a terminé son discours par un avertissement donné aux puissances ambitieuses. « Une responsabilité sérieuse, dit lord Derby, uèsera sur la puissance, quelle qu'elle puisse être, qui, sans provocation et sans nécessité urgente, cherchera, en faveur de son ambition personnelle, à plonger l'Europe dans les calamités d'une guerre longue et sanglante. » Ces paroles sont de nature à refréner l'impétuosité d'esprits belliqueux et à les amener à s'arrêter avant de troubler la Daix du monde. Dans quelque circonstance et à quelque époque que ia guerre éclate en Europe, il est essentiel pour l'Angleterre qu'elle soit parfaitement prête. Tout en insistant sur la neutralité et en cherchant par tous les moyens à arrêter les hostilités, elle doit être puissante, afin de commander le respect.

» Dans cette querelle, qui maintenant occupe l'attention publique, son influence a jusqu'ici empêché la guerre, et nous espérons encore qu'elle pourra accomplir la tâche d'écarter un conflit. Cependant, une fois l'épée tirée du fourreau et le signal du combat donné, l'attitude d'une neutralité armée est la seule que puisse prendre une grande puissance, et la

Entre les peintures traités avec sévérité et élévation, il faut citer d'abord les trois portraits peints par M. H. Flandrin, et en particulier celui d'une jeune dame ou demoiselle aux yeux noirs, vêtue d'une robe verdàtre. Dans cet ouvrage, si consciencieusement achevé, le modelé a une telle puissance, que la tète de la jeune personne, vue d'une grande distance, ne perd rien de son relief. En outre, la physionomie du modèle a été saisie avec une grande finesse.

M. Henri Lehman est aussi du petit nombre de ceux qui aujourd'hui cultivent encore l'art de la peinture avec amour et respect. On voit de lui deux esquisses en grisailles des deux grandes compositions qu'il a exécutées dans les hémicycles de la salle du Trône au palais du Luxembourg la France sous le règne des Mérovingiens et des Carlovingiens puis la France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons. A ces grandes compositions allégoriques fort remarquables, il faut ajouter \me-sainte Agnès, le Pêcheur, de la ballade de Goethe, et l'Education de Tobie, puis six portraits, dont celui de M. l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, d ceux de plusieurs dames et demoiselles. Dans ces Jo^ières peintures le dessin et le modelé sont aussi imités avec talent, et nous invitons les amateurs à remarquer avec quelle délicatesse les mains de plusieurs des dames peintes par M. Lehmann, sont achevées avec délicatesse.

M. Baudry n'a qu'un portrait d'homme, mais bien dessiné et d'un coloris excellent. t. Sa Toilette de Vénus et une Madeleine de lui, sont coloriées aussi avec finesse; mais ces tableaux ne sont guère que de brillantes esquisses, et l'on regrette qu'il ne les ait pas peints avec la fermeté de touche qu'il a mise dans son portrait d'homme.

Dans une des salles de l'Exposition l'attention du public est vivement attirée par

seule qui puisse donner du poids à ses conseils et commander le respect pour son autorité. »

,emu__

Voici, d'après le journal le Nord, le texte de la réponse de M. de Cavour à la déclaralion de neutralité contenue dans la Note du Conseil fédéral misse

« Turin, le 16 avril 859.

» Monsieur le ministre,

» M. le président de la Confédération helvétique, par une communication du 14 du mois dernier, que vous m'avez transmise par votre dépèche du 18, a bien voulu faire connaître officiellement au gouvernement du roi l'attitude que, dans les conjonctures actuelles, le Conseil fédéral a cru devoir prendre. » A cet effet, M. le président déclare que si la paix de l'Europe venait à être troublée, la Confédération suisse défendra et maintiendra par tous les moyens dont elle dispose, l'intégrité et la neutralité de son territoire auxquelles elle a droit comme Etat indépendant et qui lui ont été reconnues et garanties par les traités généraux.

» Se référant aux dispositions spéciales contenues dans le protocole du 29 mars 1813 et aux actes diplomatiques postérieurs qui le confirment, M.. le président ajoute que si les circonstances le réclamaient, et pour autant que la mesure serait nécessaire pour assurer et défendre la neutralité et l'intégrité de son territoire la Confédération suisse serait disposée à faire usage du droit que les traités lui ont conféré d'occuper la partie neutralisée de la Savoie. A cet égard, le Conseil fédéral, désirant s'entendre préalablement avee le gouvernement de S. M., propose que les points à régler soient discutés dans une conférence entre les délégués des deux Etats, et arrêtés par eux, sous réserve de ratification.

» Je vous prie, monsieur le commandeur, de vouloir bien offrir à M. Stœmpfli les remerctmens du gouvernement du roi pour la communication qu'il vient de lui faire et pour l'esprit de conciliation qui l'a dictée.

» La Sardaigne étant décidée, quelles que soient les éventualités qui peuvent surgir, à respecter scrupuleusement l'indépendance et la neutralité de la Suisse, ne peut qu'apprécier hautement les principes que la Confédération a proclamés et les mesures qu'elle a prises pour les faire respecter.

» Le gouvernement du roi est également heureux de recevoir l'assurance formelle que la Confédération est prête à remplir, le cas échéant, les stipulations internationales qui se rapportent aux provinces neutralisées de la Savoie. Les stipulations dont il s'agit sont contenues dans le protocole du 29 mars 1815 Le traité particulier du 16 mars 1816 entre la Sardaigne, la Confédération et le canton de Genève, a confirmé cette déclaration du Congrès de Vienne. Aucune contestation sérieuse ne saurait donc avoir lieu à cet égard, puisque la Sardaigne, aussi bien que la Confédération suisse, sont animées du même désir d'observer les traités et de respecter les droits réciproques des deux Etats.

» Cependant, comme il est nécessaire de fixer sur quelques points le sens, la portée et l'extension des droits et des obligations qui résultent du protocole de Vienne, afin de pouvoir établir un accord préalable entre les deux gouvernemens sur les conditions d'une occupation éventuelle, S. M. le roi, notre auguste maître, a daigné m'autoriser à accepter la proposition de discuter dans une conférence entre des délégués des Etats et d'arrêter par eux les points à régler sous réserve de ratification. » Veuillez, en conséquence, monsieur le commandeur, faire connaître cette détermination à M. le président de la Confédération, et lui déclarer que quant au lieu de la conférence, nous lui laissons le choix entre Turin, Berne et Genève.

» Dans cet état de choses, je crois inutile de préciser ici l'interprétation exacte qui, à notre avis, ressort des stipulations de Vienne. Les questions qui en découlent doivent être débattues par les délégués, et de son côté le gouvernement du roi prêtera la main à toutes les facilités pour parvenir à un accord satisfaisant, tout en sauvegardant les droits légitimes de l'Etat.

» Je me plais à croire que nous trouverons dans le Conseil fédéral le même empressement, et que toutes les difficultés seront ainsi résolues de la manière la plus conforme aux intérêts permanens des deux pays.

» Je vous prie, ete. » Signé CÀVOUR. »

» Signé Cavour. »

*osi¥eUegs étrangères»

PIÉMONT.

· Turin 24 avril.

chambre DES DÉPUTÉS. Séance du 23 avril. Présidence de M. Ratazzi.

One foule immense encombre la pla«î58fer%rîiicipe, le vestibule et les escaliers du palais Carigmjn. Toutes les tribunes sont remplies. Les ministres sont tous présens, à l'exception du ministre de la guâjïe. L'ordre du jour appelle des communications' auiim du gouvernement. ^^ÈBÊ

m. c. de c vvoim, président du co ministres et ministre des affaires étraugèreS^Wme e lecture de l'exposé des motifs et du projet de loi concédant au roi pleins pouvoirs exécutifs et législatifs. Nous ne reproduisons pas ce doctun|nt,<1éjà connu. LE fb^siiieit DE I, cdppBBS Si la Chambre le' juge à propos, en consiaeration de l'urgence de ce projet de loi, elle'devrait se réunir immédiatement dans ses bureaux pour en (délibérer, nommer une ppmmission, et charger le rapporteur de faire son rapport yerljal h la Chambre, afin qu'elle ̃•̃lisse voter définitivement sur lé projet ministériel, p. Varice publique pourrait Ctre suspen-

Je crois que u». 3 So-mldi

due jusqu'à trois heures ae i ap.^ ̃ A m. b£Pbeti§ Je viens prier la Chambre de ne pas brusquer cette délibération, afin de ne lui pas retirer la force qui vient de la réflexion; l'accélérer, c'est très bien la brusquer ne vaut rien. Je crois que la séance pourrait n'être reprise qu'à six heures du soir. (Cris nombreux Aux voix aux voix )

soixante-quatre dessins de M. Heim, représentantune bonne partie des membres des quatre sections de l'Institut. La ressemblance de ces personnages plus ou moins célèbres, est frappante et leurs physionomies, leurs attitudes sont reproduites avec une naïveté et une finesse qui donnent à cette immense collection de portraits un aspect curieux et des plus' intéressans. Cette collection iconographique couvre les murs d'une des salles les moins grandes du palais de l'Industrie, et au milieu s'élève sur une base, le modèle d'un temple grec restitué par M. Hittorf. Ce temple, dédié aux Muses, est colorié; au centre est la statue colossale de Melpomène en or, et à la partie postérieure de l'édifice on voit une composition représentant la Naissance des Muses, peinte par M. Ingres. Cette restitution architectonique, avec les ornemens précieux qui l'accompagnent, est une des curiosités de l'Exposition. Puisque le mot de curiosité est passé sous ma plume, il faut que j'en signale une d'un tout autre genre, mais qui a son mérite. Ce sont les tableaux de M. Blaise Desgoffe, neveu de l'habile paysagiste de ce nom. Ledit neveu s'est appliqué à peindre, mais avec une exactitude surprenante, plusieurs des bijoux si précieux dont les originaux sont au Louvre, tels qu'un Vase d'ayalhe orientale sur piédestal d'émail, un autre Vase d'améthiste et une Aiguière en sardoine onyx. Tous ces objets, ainsi que les étoffes précieuses dont le peintre s'est plu à les entourer, sont imités et coloriés avec une fidélité et une richesse de tons teltes que l'on peut affirmer que M. B. Desgoffe a surpassé et de beaucoup, en ce genre, les plus habiles peintres flammands et hollandais.

Le jardin de l'Exposition est ouvert maintenant, et les ouvrages de sculpture en assez grand nombre y sont exposés comme les années précédentes. L'inspection rapide que nous en avons faite nous a laissé uue im-

in président Je mets aux voix la proposltion de l'honorable M. Deprets de renvoyer à six heures du soir la séance publique.

Quelques députés de la gauche et une partie de la droite se lèvent pour. La proposition n'est pas acceptée. La chambre se réunira à trois heures de l'après

midi.

Les députés se retitent. Le public garde ses places dans les tribunes, désirant attendre la deuxième séance.

Trois heures.

La commission se compose de MM. Moffa de Lisio, Cassinis, Guglianelli, Daziani, Chiapusso, Valerio et Chiaves, rapporteur.

m. chutes donne lecture du rapport suivant Messieurs, les suprêmes événemens dans lesquels se trouve impliquée la patrie, la nécessité d'y pourvoir à l'aide de moyens plus énergiques que peut fournir en des circonstanees aussi exceptionnelles, l'uuité de vo- lonté et d'action, la confiance que le gouvernement du roi Victor-Emmanuel II, en lacrise actuelle, a su mériter, confiance qui lui a été démontrée non seulementpar le pays et par notre Parlement, mais encore par les autres parties de l'Italie, à l'aide de manifestations et de faits qui, à raison de leur signification concluante, n'ont aucun exemple dans l'histoire, tout cela a déterminé-vôtre commission à adopter le projet de loi qui nous a été présenté ce matin.

Si quelque légère modification a été introduite dans la rédaction des deux articles qui le composent, elle ne l'a pas été pour altérer ou atténuer l'importance des pouvoirs qui nous sont demandés par ce projet de loi, mais uniquement afin de pourvoir mieux à l'intégrité des garanties à la protection desquelles notre représentation nationale se trouve essentiellement préposée.

Ces modifications ont été agréées par le ministère, parce qu'elles ne faisaient que mieux expliquer la pensée que le gouvernement avait voulu exprimer dans lesdits articles à ce sujet. En conséquence, j'ai l'honneur de vous présenter le projet de loi ci-après, en vous proposant, au nom de votre commision unanime, son approbation.

« Art. 1er. En cas de guerre avec l'empire d'Autriche et durant cette guerre, le roi sera investi de tous les pouvoirs législatifs et exécutifs, et il pourra, sous la responsabilité ministérielle, faire par simples décrets royaux tous les actes nécessaires pour la défense de la patrie et de nos institutions.

« Art. 2. Les institutions constitutionnelles demeurant inviolables le gouvernement du roi aura la faculté d'adopter des dispositions pour limiter provisoirement, durant la guerre, la liberté de la presse et la liberté individuelle. »

Des applaudissemens ayant éclaté dans les tribunes, le président leur a donné un avertissement. m. soiiARO i>ei.h MAitciAKiTA Je n'entends pas discuter l'opportunité de la présente loi. La gravité des circonstances me fait un devoir de ne pas m'écarter de la prudente réserve dans laquelle je me suis retranché à la séance du 12 de ce mois. J'explique mon attitude aujourd'hui. A mon avis, les ieprésentans de la nation ne peuvent ni ne doivent jamais consentir à la suspension ou à l'abolition des facultés qui forment l'essence de la Constitution.

Toujours suivant mon opinion individuelle, nous ne pouvons pas voter cette loi ni abdiquer ainsi nos droits. Si je ne puis pas agir contre ma conscience, et si d'autre part je ne puis pas combattre une disposition que le gouvernement croit nécessaire dans les circonstances actuelles, je déclare vouloir m'abstenir de voter, imitant ainsi l'exemple qui en 1848, dans une circonstance analogue, m'a été donné par l'honorable M. Lanza, aujourd'ui ministre. (On rit.) m. DE soMWAiE Je partage complètement l'avis du préopinant, mais je ne m'abstiendrai pas de voter je voterai contre, pensant répondre ainsi à la volonté de ma conscience.

La Chambre approuve l'article i".

Des applaudissemens ayant de nouveau éclaté dans tes tribunes, LE président renouvelle son avertissement.

Larticle 2 est ensuite approuvé;

Sur l'ensemble de la loi, le vote au scrutin secret donne les résultats suivans

l'résens, 136; votans, 134. (MM. Solaro della Margarita et Bossi sont les deux seuls qui s'abstiennent.) Majorité, 68; votes favorables, 110; votes contraires,

24.

La Chambre adopte.

A ce moment, des applaudissemens simultanés éclatent dans toute la salle, et la séance est levée aux cris de vive le roi 1 vive l'Italie 1

Le comte de Cavour est applaudi avec enthousiasme à sa sortie de la salle. (Opinionc.) GRANDE-BRETAGNE.

Londres, 25 avril.

Cité, midi. Au commencement des affaires, les Fonds ont été plus fermes. Consolidés, 93 3/4 7/8. Des vendeurs étrangers sont venus et une baisse a eu lieu à 93 3/8 1/2. Six pour 100 turc, 82.

Cité deux heures. La tendance à la baisse continue. Consolidés, 93 1/4 3/8 au comptant et pour compte; nouveau Trois pour 100 et Trois pour 100 réduit, 92 1/4 1/2 Actions de la Banque, 224 1/2; Fonds indiens, 220. Fonds étrangers Six pour 100 turc, 78; Différés espagnols, 29 3/4; Mexicains, 19 5/8. (Globe.) Cours de clôture Consolidés, 93 1/8 1/4 Trois pour 100 extérieur d'Espagne, 4l 1/2 3/8; Différés, 28 29. (Service télégraphique Bavas-Bullier.)

S. A. R. le duc de Saxe-Cobourg part mercredi ou jeudi prochain de Windsor-Castle pour Berlin. (Sun.)

S. Exc. le ministre de Saxe est parti il y a peu de jours pour Paris. (Idem.) C'est samedi, à deux heures après-midi, que l'ultimatum a été donné à Turin par les deux commissaires autrichiens; le délai accordé expirera donc à la même heure mardi prochain. Notre correspondant de Paris expirme l'opinion que l'on peut s'attendre à une attaque de la part des Autrichiens pour le jour suivant. Cela n'est guère probable. Il est à présumer qu'à l'expiration du délai, on en donnera d'abord avis à Vienne.

En présence de la protestation de toutes les autres puissances européennes, il est au moins possible que l'ordre de marcher ne soit pas confirmé sans condition, en sorte que l'armée sarde a encore la chance d'avoir quelques jours de répit. L'Empereur Napoléon doit donner au monde un "exposé de sa politique. Nous pouvons prévoir que la position du gouvernement français en présence de l'Autriche et de l'Italie sera déterminée avec toute la gravité, la dignité et la modération que comporte cette crise importante. Ce soir lord Derby aura une nouvelle occasion d'exposer à Mansion-House ses vues sur la |éraéri(é de la Sardaigne et sur la modération de l'Autriche; peutêtre se seront-elles modifiées pendant ces trois derïiiersjours. ̃̃•'̃̃̃• (Morning Post.) Si la France se mesure avec l'Autriche dans les plaines du Piémont, ce sera le signal d'une nouvelle guerre dp,nt personne ne peut dire quels seront le caractère et la durée. Les batailles de Montenotte et de Marengo n'ont eu, après tout, sur les destinées de l'Europe qu'une influence éphémère et partielle, car alors les nations étaient armées déjà, et ce ne fut qu'une campagne en Lombardie au lieu d'être une campagne ailleurs.

Mais la guerre d'Italie, qui eslmaintenant imminente, mettra fin, si elle éclate sérieusement, à la longue paix de rEurope, et nous fera traverser des

pression favorable, et quoique les travaux publics de sculpture n'aient pas permis comme nous l'avons dit, que quelques uns de nos statuaires en renom envoyassent de leurs ouvrages au palais des Champs-Elysées, les productions des jeunes artistes qui entrent dans cette carrière, nous ont paru dignes de l'attention du public. Au surplus, la sculpture, l'art qui maintient et règle les autres, sera, comme de coutume, l'objet de nos observations.

Mais parlons un peu d'affaires, car elles se mêlent si étroitement à tout aujourd'hui, qu'on ne peut rester muet sur elles, sans laisser des lacunes qu'on aurait droit de reprocher, même au critique qui s'occupe particulièrement des beaux-arts. On sait que l'administration a approuvé le 27 décembre dernier l'organisation d'une loterie d'objets d'art, dont le fonds sera composé de tableaux achetés à l'Exposition decette année avec le produit des billets distribués aux porles du palais de l'Industrie.. La commission chargée de choisir les ouvrages destinés à composer les lots offerts au public se compose de M. le comte de Morny, de M. le duc de Cambacérès et de MM. Schneider et le marquis de Maison. M. Adolphe Moi-eau père, l'amateur éclairé qui en tant de circonstances a élé si uUle aux arts etauxarlistes, prête son concours à ce comité comme secrétaire. Certes l'administration ne pouvait faire un meilleur choix. Il fut un temps où nous eussions peutêtre désapprouvé cette mesure dans la crainte qu'eue ne tendit à détourner les artistes du véritable but qu'ils doivent se proposer; mais dans les circonstances actuelles, où le sort des artistes n'est que trop souvent livré h l'appréciation d'amateurs peu intelligens et à l'exploitation des marchands, nous voyons avec plaisir surgir cette espèce de nouveau tribunal qui, par la délicatesse et l'impartialité de ses choix.

années de lutte que nul ne peut compter, pour nous conduire à un nouvel état de choses que personne ne saurait deviner. Nous paraissons approcher d'une de ces grandes époques qui marquent dans l'histoire. Au moment où nous écrivons, le dé est peut-être jeté et le continent embrasé.

Notre unique assurance doit être dans la réflexion que l'Angleterre a fait tout ce qu'elle pouvait pour conjurer lacatastrophe; et ce qui, nous en avons la confiance, doit nous rassurer aussi, c'est la résolution qu'ont prise l'Angleterre et ceux qui la gouvernent de se tenir en dehors de la lutte qu'ils se sont vainement efforcés d'empêcher. (Times.) Le bâtiment à hélice Kangaroo, parti de NewYork le 9 de ce mois, est arrivé dans la Mersey. Le New-York Herald annonce la terminaison pacifique des démêlés avec le Paragay, et il paraît que ce prompt et heureux résultat est dû en grande partie aux bons offices du Président Urquiza, chef de la confédération Argentine. On n'a pas publié les conditions précises sur lesquelles repose cet arrangement, mais on sait qu'une indemnité considérable est accordée à la famille de la personne qui avait été tuée à bord du Water-Witch.

On lit dans le New-York Herald

« La guerre est déclarée entre le Danemark et la Dominique. Notre correspondant de Santo-Domingo nous annonce qu'un bâtiment de guerre à vapeur danois était arrivé dans ce port ayant à son bord un agent diplomatique du roi de Danemark qui avait formellement demandé une indemnité de 150,000 dollars pour la saisie de deux navires danois dont s'était emparé le Président Baez pendant la dernière révolution de la république dominicaine. » Le Président Santana avait proposé de remettre la question à des.arbitres; mais le fonctionnaire danois avait refusé cette proposition et avait accordé vingtquatre heures de délai pour obtenir satisfaction à sa demande, à défaut de quoi les ports seraient bloqués. » Les Dominicains avaient préféré le parti de la guerre et avaient immédiatement commencé d'armer leurs batteries pour repousser l'ennemi. On donnait à entendre que les Dominicains expédieraient des lettres de marque aux Etats-Unis pour l'armement de corsaires. » (ÎUorning Herald.)

~"ftit8 ~iv~lr~.

Le ministre des affaires étrangères recevra demain mercredi 27 et les mercredis suivans. -Le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics recevra le mercredi 27 avril.

Le président du Conseil d'Etat recevra le mercredi 27 avril et les mercredis suivans. -On annonce, dit Ha Patrie, que M. de Chasseloup-Laubat, ministre de l'Algérie et des colonies, part ce soir pour l'Algérie/ Il est accompagné de M. le général Cissey et de M. Delarbre, chef de son cabinet.

S. Exc. conserve la signature pendarit tout le cours de cette tournée.

Le maréchal ministre de la guerre a, par dépêche du 21 avril, prévenu les autorités civiles et militaires que par ordre de l'Empereur les opérations des conseils de révision ne commenceront que le dimanche ier mai prochain, au lieu du 27 avril, qui avait été fixé par le décret du 25 mars dernier; elles devront être terminées le 26 mai. (Moniteur d. l'Armée.) On écrit de Cannes à l'Union dit Var « Les obsèques de M. Alexis de Tocqueville ont été célébrées mercredi à Cannes, et la population entière s'est unie de sentiment à la famille désolée. Conformément aux désirs manifestés maintes fois par celui auquel on rendait les derniers devoirs, la cérémonie a conservé jusqu'à la fia un caractère exclusivement religieux aucun insigne des hautes fonctions remplies par M. de Tocqueville n'avait été exposé aux regards, et la croix blanche du drap mortuaire était seule déployée sur son cercueil. » Plusieurs membres de nos anciennes Assemblées délibérantes, et notamment M. Garnier-Pagès, faisaient partie du convoi; lord Brougham y représentait le Parlement d'Angleterre, M. Garnier l'Université et M. Ampère l'Académie Française. Ce dernier était arrivé de Rome le matin même, trop tard pour recevoir les derniers adieux de son ami et pour être édifié du spectacle de sa belle mort. liais malgré ce concours de personnages politiques et littéraires, aucun discours n'a été prononcé sur la dépouille de M. de Tocqueville, d'après le vœu de sa veuve et de ses deux frères. » Le corps a été déposé pendant vingt-quatre heures dans la chapelle Saint-Roch, sous la garde des Frères de Saint-Gabriel; Aujourd'hui il a été transporté sur le vapeur de Marseille, d'où il doit être conduit au château de Tocqueville, en Normandie, pour y reposer au milieu de ses ancêtres. »

On lit dans YAkhlar du 22 avril « La nuit et la matinée d'aujourd'hui ont été signalées par des scènes de désordre auxquelles la population d'Alger n'est pas habituée, et dont les auteurs étaient les tirailleurs indigènes. Si nous nous plaisons à rendre justice à la bravoure toute française de ce corps, nous n'avons pas craint, d'un autre côté, de blâmer énergiquement, chaque fois qu'ils se sont produits, les excès et les brutalités exercées sur les populations juives. La présence des turcos à Alger a ramené ces mêmes scènes de désordre qui se sont déjà prQÎujtea à Constantine, à Tlemcen, çtç,

» Des israéliteg des deux sexes ont été brutalisés d'uné manière indigne, des maisons forcées et envahies, et un moment le quartier indigène a pu ressembler à une ville prise d'assaut.

» Dans certains quartiers, là population juive a usé de représailles. On nous cite entre autres la rue Médée et la rue du Centaure, où les israélites, retranchés dans leurs maisons, lançaient du haut des terrasses, une pluie de pierres, de poteries, etc. A la première nouvelle de ce désordre, le préfet réclama l'iqterveqtion du général en chef, et des mesures énergiques furent prises immédiatement. Des détachemens de Ja garnison parcoururent toute la ville et la flrent évacuer par les tirailleurs, dont le camp est assis au-dessus de l'Agha, près la porte d'Isly. » l

L'Avenir de Nice, sous la date du 22 avril publie ce qui suit sur une affaire dont nous avons entretenu nos lecteurs s.ir >a M de ce journal 1vt "w w

saura, nous l'espérons, faire abstraction de toute influence de coterie et dé mode, et, tout en cherchant à tenter le public, lui enseignera à discerner les bons ouvrages et à en préférer la possession. Nous espérons donc et nous désirons vivement que cette tentative nouvelle soit couronnée d'un plein succès.

Voici encore une entreprise moins importante et moins grave sans doute, mais qui intéressera les artistes de tous les pays, puisqu'elle a pour objet de reproduire et de faire connaître leurs ouvrages au public. Sous le titre à' Album de 1859, on se propose de publier de quinzaine en quinzaine un recueil de dessins, de tableaux et de statues d'après les meilleurs artistes français et étrangers. Les ouvrages choisis seront photographiés par M. Bingham, dont l'habileté est bien connue; en sorte que les artistes peuvent être certains que leurs œuvres seront reproduites d'une manière identique. Les notices, faites sous la direction de M. L. Martinet, ne seront qu'historiques, donnant une simple analyse des ouvrages qui ont obtenu un succès mérité, et accompagnées de quelques détails sur la vie et les œuvres des auteurs. En faisant un bon choix des. productions qu'on veut rendre familières au public et aux artistes, cette collection, car c'est le caractère propre de cette publication, peut être tout à la fois utile et agréable. Nous terminerons ici ce premier aperçu do l'Exposition, auquel on sera en droit de reprocher le défaut de méthode. Mais nous ne sommes pas entièrement coupable de ce fait. On peut comparer jusqu'à un certain point l'ensemble de l'exibilion de cette année à ces animaux dont la tète, quand ils en ont une, se confond avec des membres exubérans, où la vie est si également répartie qu'on n'en peut trouver le sjége nulle part, phénomène que présentent certains polypes ( qui, coupés, partagés en cinq ou six mof- l

« Lorsque, à la requête de la famille de M11» X. et sur des renseignemens fournis par elle, nous avons publié les détails de son enlévement, nous n'avions, malgré le caractère extraordinaire des faits que nous rapportions, aucun motif de douter de leur exactitude. Déjà la justice et toutes les autorités compétentes étaient saisies de cette affaire, et elles se livraient, comme elles ont continué à le faire jusqu'à ce jour, aux recherches les plus actives et les plus minutieuses. Malgré tous les efforts des agens de l'autorité, on n'a pu découvrir ni les coupables ni aucun fait quivintconfirmerle témoignage de M11» X. La stérilité de l'enquête est telle que jusqu'à présent les magistrats et avec eux une partie notable du public ne savent comment se l'expliquer. Nous tiendrons nos lecteurs au courant des phases diverses que promet d'avoir cette mystérieuse affaire. » On lit dans le Courrier de Bayonne « Ua acte de vandalisme et d'impiété a eu lieu, dans la nuit de vendredi, dans la commune d'Espelette. Des màlfaiteurs se sont rués sur une croix de pierre vers laquelle les habitans ont coutume de faire une procession tous les dimanches durant la belle saison. Ils l'ont abattue et en ont jeté les fragmens de divers côtés. De* actes aussi inqualifiables sont heureusement très rares dans nos contrées; c'est même jusqu'ici le premier dont nous avions entendu parler.

» On nous annonce que des recherches ont été sur le champ dirigées par l'autorité pour saisir la trace des coupables. »

On lit dans la Gazette du Midi:

« Un éboulement a eu lieu avant-hier dans une carrière, au Frioul un ouvrier piémontais n'ayant pu se retirer à temps a été tué sur le coup. »

Les travaux de fonçage de la première pile du pont du Rhin établie près de la rive française avancent rapidement, et les quatre caissons qui forment le fondement de cette pile, et qui servent de chambre de travail aux ouvriers, se trouvent déjà à plus de 15 mètres de profondeur au-dessous du lit du fleuve. Bientôt, dit le Courrier du Bas-Rhin, les travaux de la pile placée sur la rive badoise commenceront à leur tour. Les quatre caissons de cette pile formeront un seul bloc et seront descendus tout d'une pièce. On charge de béton la partie supérieure des caissons au fur et à mesure qu'ils descendent au-dessous du l't du Rhin; lorsqu'ils seront arrivés à la profondeur voulue, les caissons eux-mêmes seront remplis de béton que l'on fera couler dans leur mtérieur à travers les tuyaux qui servent en ce moment de cheminées de dragage. Quand les caissons seront remplis de béton, on enlèvera les cheminées et on élèvera la maçonnerie des piles par-dessus les caissons bétonnés. Les blocs de béton servant de base aux piles maçonnées offriront à eux seuls un poids de 42 millions de kilogrammes.

Après avoir achevé les deux piles sur les deux rives française et badoise, on s'occupera des piles intermédiaires placées au milieu du Rhin;l'exécution de ces deux piles exigera moins de temps, attendu que les travaux de fonçage seront opérés au moyen d'un seul caisson. Avant-hier, à huit heures du soir, le ministre de la marine passait rue Richelieu dans un coupé attelé d'un cheval. A la hauteur du Théâtre-Français, l'animal s'abattit, et, grièvement blessé, ne put se relever. Le ministre en a été quitte pour une légère contusion.

Peu d'instans après, et presque au même endroit, a eu lieu un accident de même nature. Le ministre de la justice suivait vers neuf heures, dans sa voiture, la rue Saint-Honoréau coin de la rue des Frondeurs, le cheval fit un écart et se cassa la jambe droite de derrière une heure après il avait cessé de vivre Le ministre n'a eu aucun mal. (Le Droit.) -La dame veuve L. âgée de soixante-huit ans rentière, domiciliée rue Saint-Eloi à Choisy-le-Roi, avait un maltre chat, bien fourré, gros et gras qui s'était toujours montré doux, carressant et bien élevé. Sa mal. tresse l'aimait avec passion, sans songer que le chat est un animal égolste et perfide, et que, comme l'a remarqué Chamfôrt il ne vous caresse pas, mais se caresse à vous Depuis quelques jours la dame L.. remarquait que son chat la regardait avec des yeux étranges, brillantd'un éclat inaccoutumé Ilétait devenu sombre, hargneux. Avant-hier matin lorsqu'elle lui présenta du lait, il fut pris d'un a£cès de fureur. La porte étant ouverte, il s'éianea dans l'escalier, arriva dans la me et mordit grièvement plusieurs chiens. Il se jeta aussi sur un homme qui passait; mais celui-ci armé d'un bâton, parvint à l'éloigner. Poursuiii par un grand nombre de personnes, l'animal rentra dans la maison d'où il était sorti, pénétra chez sa maîtresse et lui fit douze morsures aux

jambes.

Les habltans de la maison étaient en proie à la plus grande terreur. On réclama le secours de la gendarmerie. Le brigadier Simon ar?hV3at T? a6,8 gendarmes Matys et Laroche. Le chat, qui était de très forte taille, semblait parvenu au paroxysme de la rage.' Tout son poil était hérissé et ses yeux étincelaient. Les gendarmes engagèrent avec lui une lutte qui n'était pas sans danger. Ils parvinrent enfin à le saisir, à l'aide de longues pinces en fer et, d'après l'ordre du commissaire de police qui s'était rendu sur les lieux, assisté du docteur Erugnier, ils l'enfermèrent dans une grande cage pour le conduire à l'Ecole d'Al"

fort.

Le médecin s'est hâté de cautériser profondément les plaies de la dame L. 61 lC espère que cet accident n'aura pour elle aucune suite lâcheuse Les chiens mordus ont été attaches et enfermés jusqu'à ee qu'ils puissent ê Ira conduits, comme le chat, à l'Ecole d'Alfort.. (Le Droit.)

.7\0n se rappelle que le 16 février der-fljpr MM. Jean-Claude Arnoux, ingénieur; M,vie.An. tq ne Barbier-Sainte-Marie, propriétaire .rou?s Gilles Barry, Jean^Edouard Caillard administra-

ceaux, se reproduisent dans chacun. Cette diffusion d'existence est l'image de ce qui a lieu aujourd'hui dans l'art tel que le temps et les vicissitudes du goût l'ont façonné jusqu'à nos jours. Il n'y a plus de principe généralement adopté, partantplus d'écoles, et encore moins d'unité dans les idées et les sujets sur lesquels l'imagination des artistes travaille habituellement. Chacun d'eux se choisit n'importe où, une espèce de muse plus ou moins vulgaire, à laquelle il bâtit un autel et rend un culte selon sa fantaisie, et dont il se réserve le droit de changer la forme quand il lui plaît. Or cet anéantissement des écoles, auquel on a travaillé avec une espèce do fureur il y a une trentaine d'années, porte aujourd'hui ses fruits, et l'on peut prévoir que d'ici à peu de temps il n'y aura plus en France que des peintres de genre. II résulte sans doute de cette anarchie élégante qui règne aujourd'hui dans les arts, que les Expositions sont plus variées, plus amusantes, et surtout infiniment plus nombreuses mais chaque année l'art sérieux perd de son importante; eteequejevoisavee ̃ le plus de regret, c'est qu'à mesure que le goût de la peinture frivole se développe daiis le public, des artistes d'un esprit naturellement distingué et dont les études ont été sérieuses, séduits par l'espoir do succès faciles et désireux d'obtenir un prix plus élevé de leurs ouvrages, négligent les choses grandes pour les petites.

Une Exposition dont les élémens sont si variés et souvent si contraires ne se prétait donc pas a ce qu'on la caractérisât facilement et à grands trails. Nous nous sommes cependant efforcé de désigner ce qu'elle' présente d'abord de plus saisissant, au moins dans l'art de lu peinure, et nous esnerons qu'un examen, siuon'plus aUenlif, au moins j;ius complet, nous mettra à menie de la faire mieux connaître.

Enne_jn DELÉCLUZE^


teur du chemin de fer d'Orléans; Eugène-Charles Gibiat, Louis-Jules d'Auriol, Edouard-Azraël Crémieux, Félix-Marc Massinot, négociant, et Auguste Beudin ancien négoeiant,ont comparu devant le tribunal corectionnel de Paris (6e chambre), comme inculpés Premièrement MM. Arnoux, Barbier Sainte-Marie, Barr«y, Edouard Caillard et Gibiat, d'avoir, en octobre 1856, étant gérans de la Société (en commandite par actions, dite la Compagnie impériale des Petites Voitures de Paris, en l'absence d'inventaire, opéré entre les actionnaires la répartition d'un dividende de 2 fr. 50 c. par action non réellement acquis à la Société.

Deuxièmement, MM. Auriol et Crémieux conjointement, d'avoir, en 18S7 et 1858, détourné et dissipé au préjudice de la Compagnie impériale des Petites Voitures de Paris 1°une somme de 55,000 fr. puisée directement par eux dans la caisse de la Société; 2° diverses sommes d'argent remises furtivement à Massinot pour être ensuite réparties entre eux, Beudin et Massinot lui-même.

Troisièmement, MM. Massinot et Beudin de s'être, aux mêmes époques, rendus complices du deuxième chef de détournement commis par d'Auriol et Crémieux 1° en les aidant et assistant avec connaissance 2° en recélant sciemment en oatre tout ou partie des sommes détournées.

Après sept audiences consacrées à cette affaire, le tribunal a, le 25 février, renvoyé MM. Arnoux Barbier Sainte Marie Barry, Edouard Caillard et Gibiat, membres de la première gérance, de la prévention dirigée contre eux, et condamné, sur le deuxième chef de prévention (celui relatif au traité Massinot), savoir: MM. Edouard Crémieux et d'Auriol, chacun à un an de prison et 25 fr. d'amende;

M. Massinot à. trois mois de prison, 2S fr. d'amende, et M. Beudin à un mois de prison et 25 fr. d'amende. Tous les quatre ont en outre été condamnés solidairement et par corps à payer à M. Ducoux, gérant et administrateur judiciaire, partie civile, des dommages à donner par état.

MM. Crémieux, d'Auriol, Massinot et Beudin ont interjeté appel, et M. le procureur impérial a de son côté formé appel àminimâ, tant contre ces derniers que contre les membres de la première administration acquittés.

M. Ducoux, administrateur judiciaire, et M. Dechâtre, ancien loueur de voitures, parties civiles, sont aussi appelans du même jugement. L'affaire est venue aujourd'hui en son entier devant la Cour impériale de Paris (chambre correctionnelle), présidée par M. Perrot de Chézelles.

Le siége du ministère public est occupé par M. de Gaujal, premier avocat général. Au banc de la défense sont Mes Dufaure et Mathieu pour les cinq anciens gérans et M" Crémieux, Lachaud, Senard et Nicolet, défenseurs de' MM. Edouard Crémieux, d'Auriol, Massinot et Beudin.

Mes Jules Favre et Blondel sont les avocats des parties civiles.

L'audience d'aujourd'hui a été presque entièrement remplie par le rapport de M. le conseiller Monsarrat. Les débats de cette affaire sont indiqués comme devant durer plusieurs jours.

-Les bureaux ayant été fermés le jour de Pâques, les versemens reçus par la Caisse d'épargne de Paris le lundi 25 avril, de 1,705 déposans, dont 253 nouveaux, ont été de 168,370 fr. Remboursemens effectues la semaine dernièreàl ,659 déposans, dont 560 soldés, 407,868 fr. 35 c.

Rentes achetées à la demande des déposans pendant la même semaine pour un capital de 70,776 fr. 75 c.

Excédant des remboursemens sur les versemens, 239,000 fr.

-Par décret du 11 avril, M. Paul Navoit a été nommé commissaire-priseur au départẽ ment de la Seine, en remplacement de M. Chauvelot de Ponfol.

On lit dans le Moniteur des Hôpitaux a Parmi les affections des organes de l'ouïe, surdité, bourdonnemens, etc., si rebelles aux médications ordinaires, il en est peu qui résistent à l'emploi du traitement par la nouvelle méthode de M. J.-T. Guérin, appliquée à l'Institut médical électropathique (boulevard de e Strasbourg, 69, à Paris), et qui lui a acquis la célébrité dont elle jouit à juste titre. » Dimanche prochain 1er mai, il sera chanté à Saint-Eustache, à dix heures très précises, une messe en musique de la composition de Mme la baronne de Maistre.

Les chœur? et l'orchestre seront dirigés par M. Hurand, maître de chapelle de la paroisse. La quête sera fan? en faveur des prêtres âgés et infirmes du diocesC. Pour Ions les faits diveis

Le stcrètaire il la reddition, F. CAhttt<

CORPS-LÉGISLATIF.

Sommaire de ta «cane» du mardi Z(i avril. PRÉSIDENCE DÉ M. LE COMTE DE MORNY. Ouverture de la séance à une beure.

Congés accordés à M. André (de la Charente) et à M. le marquis de Saint-Hermine.

Présentation d'un décret qui «jouti- M. Monlann, conseiller d'Etat, aux coumii*sairfs déjà nommés pour soutenir le projet portant ouverture au ministre de l'Algérie et des colonies de crédits s'élevant à i million 419,444 fr. 45 c.

91 I.K nlXIKTBE DES AIFjUBEI ETBjMI«ère» est introduit, 11 anuonce qu'il vient, par

COURS DE LA BOURSE DE PARIS ̃̃«•»«• Plus Plus Dernier Précéd. viiSârTsT852°m5 -TlRo:.1^2:: OMBBTàioimiiHriMH AfiSHwsxBATio* ues tictNx*

COURS Du LA B.OURSE .DE PARIS Com 1 a rilie à L 1 "d A TERIRE. cours. Plus bas. cours. Précéd. VilledeParis,1852.1135.. 4 1(20;0.(. ODMERVA'I!OIRE IMPERI4ft £.OMIliIIiI'I!RA'I!ION DES LIGNES

( Pair A TERME. impruni "B P~BIS: TÉLMIW'IDQUBS.

Trois pour 100 Jpr.flnc e 6360 63 55 d If 6430 63 50 d 50 Orléans, 1842,50/0. AuJnchieu.qQ/Q..

PÎui Plus Dernier Précéd. P (pr.ûnp 64 75 66 50 d If 65.. 65 75 d 50 1848, 5 0,0 p"1}?11^^ "Y atmosphérique de» dhrera pointa de la France et de l'étranger le «6 avril 1859

1 er Plus 1 Plus Dernier Précéd. Quatre et deuil p. 100, 1 s pr: fin p 64 75 66 5,' Od f 65.. 65 7.5 d 50 90 25 18q8; 5 O¡o.0> Olla~H" ;l. (2,'C. F, i: État atm GlJphérlque delJ dIwertl points fie la France et de l'étr-Ier le 16 awrU 18159

comptas!. ~st.iz±j~_2~j!± .ï;e^p,'MMr;r"S »s! « Si: 9Oî5 ^^S-ryii w1*~™»!«~

1 pour 1009 .(.j. (non rernb 10 ans). prfioc fine d If ,d50 "1_u~e1l7-1~45,tlùO. ,Dette iff. 36112 28 à sept heures du matin.

Trois pent «M», 6335 35 6335 35 6.60 60 qft 90 Banque de France 30 cour 1847-|? 5 0/Û j>eUe m te r, 3bi/> 11/~ B~ ̃̃ ̃

S^âJSSTs 6333 633a 60 piment *».%& •• ::dM ::àW ~W^ ;>ËS*v N0M8 ^ew^gr^ -I_ fiT™81

63f 35 30 25 20 15 .Mpartementde]aSeine,3080ur ~!M86(.(i.M'crit-n! NOUS en mllhmètres (2) -~J3~_

63f 10 63f 62f 90 80 Empr. 1857, j. janvier. pr. 30 d 20 *d 10 Nord, 3 Û/0 275. d- 1857. DES ^v_-

62f75 63f 62f9063f Crédit foncier de France, j. 30 cour 640.. Est, 1852- 1Ç54- 1856 470 Passive nouv STATIONS. ie26. le25. lèse. Ie25. Ie26. le25. ie2e la as 63f 5 62f8075 60 70 janv.(Act.de500f,250f.p.) pr. 30 d. 20 ,.d,10 i S 0/0, tout payé. 270 Chem. Ouest suisse 270 62f 80 Soc. eén. Crédit mobilier, 30 cour 570 570 547 50 5»5 I 540 Strasbourg à Baie. –Central suisse Quatre et demi i. jany.-iTout payé.) pr. 30 590 570 d 20 595.. 585 d 101.. Bàle.50/0,r.à625f.. Sud-Autr.-Lomb. 440 Dunkerqne "65.5 + y.< SOfaible. Nuafteux.

pour 1OO, 1852, 8970 pr. 15 620.. 600 i d 20 650 640 d 10 Méditerranée, 5 0/0 485 d" Oblig. 3 0/0 Mènerai 70i.9 +8.9 SEfaible. Brouillard.

jouiss. <1u 22 mars, 91 B9 Bl •• Comptoir d'esc, j. févr.. 30 cour 705.. -3 0/0 272 50 -François-Joseph. 477 50- 765 Il Brouillard. "91f90f50 90f 90L-25 (Tout payé.) pr. 30 30 .1 d 20 d 10 Paris a Lyon, 5 0/0 -Xérès à Séville Strasbourg. 765.9 +11.0 S faible. e. Beau. 90f &90f89f75 70 Piémontais, 5 0./Q, j, JMÎV. Uncour- Ur 79 25 3 0/0, r. à 500 f. 272 50 nwvw_ai,B Paris 76*.9 +11.* OSOura.nul. Très vaporeux

1 «>jo, j, liu 2-~ in ats 80 80 Autrichien, 5 0/0, j.jauv.. flneour Ouest. 1852-1854 Union financière LeHaw. ™u + y.^ smaiwe. Brouillard. 1 t

.Ldu^mm 80 80. lTf0UtpBjej P-fO ;••• ;•••;̃ d|0 1165.. |175:.d,0: =|355. ^h^fer 230 V. "•• «̃' +11.3 ««* •«̃ |

il/% 0 a ancien, tir. 15 d20 1210,.1205.. d10 1855,40(0. C.deschem.dr;fer 230. 1

4 «/»•/• ancien, q, Mord, jonissan.ee an ianv.. 30 cour 850.. 860.. 83o 840 835.. -1855,3 0/0 270 Ports de Marseille Limoges 705.4 +10.2 0 oresoue nul. Pluie. jouiss. du 22 mur* •• •• ̃"̃ l0 (Act. dy 400 fr., p.i pf. 3Q d 20 8G5 J 10 Gr.-Ceutral, 3 0/0, C*cs de l'Industrie Montauban 762.0 -H+.6 6 Siaible. Beau.

Bons du Trésor, D»Act. nouvel! j.jimv. SO cour '740 720.. 725.; yon à Genève Quatre-Canaux.l200 Baronne 760.6 +17.3 ESEfaible. Nuageux. (Em. à 575 fr., 300 fr. p.) pr. 30 d 20 d 10 -1857 -act. de iouiss ATignon 765.1 +12.2 N presque nul. Brumeux. Banque de France, L.n Lm ,vn ̃ Est, jouiss. de novembre. 30 'cour 562 50 56 i 50 d 20 550. 557 50 555 Rhône^et-LoVr'e' Bourgogne .°. LïOn 708-4 +11-° SEfaible. Brouillard.- iouiss ianv. 1859. 2500 525 iaCV ̃•P00 l*M ••• », (Tout payé.) pr. 30 d 20 d 10 3 0/0 act. mdemnit Besancon 705.0 +10.8 K presque nul. Trèsbeau. J janv. 1859. 2500 2 5~ ..12500 Il ..e1 j r j 5 d2Q dlQ société autrich Zinc V.-Montagne. 325 Brouillard.

Département delà ParisaLyon-Médlt., j. uov. k) coup 765,. 770.. 757 50 765.. 753 75 Bourbonnais, 3 0/0. 270 Oblig

Seine, Emp. 1857.. 220 213 75 220 (Tout payé.) pr. "3.0' d 10 175 765 d 10 Midi, 3 0/0. 270 /mc.de Silésie. tf-™»

vor. 15 15 •̃ d20 795.1 790 ..d 10 Ardennes, 3 0/0. 270 Services des Mess. hmunoeb.

Crédit foncier G!5 610 3", i3ll)tlr 417 50 1,120 410 415 410 e es, 3 275 Ce pari, "1 #lu

Crédit foncier G!5 640.. ̃ 30 oour. 417 50 420 410.. 415,. 410,. Dauphiné, 3 0/0. 275 C« paris, du Gaz.. 740

Kï=" s: :SSls4;i:ï=ï=!:5=B^Ê«f^"i^=- +18.7

"J 440 Ouest, jouiss. avril 30 cour 5' 485 480 Romains 3 0/0 230 mon des Gaz

[)Od030(0. 440. Ouest, ~ouis8.avréIL. 30c03uOr 48250 fi 2C. d 10 C.Carme;lUx-Tô~ï C"gl2des Eaux: Rome.

DMOe d'Obi., 4 0/0. 95.. 9625 (foat peyé, ,) pr. 30 d20 ;| d io ,OHM ilBATOM.. ^«O^ gjj Tufin 76e>9 Il +17.5 Q ̃»°d°3û/0 90 90.. LyonàGenève,j.janv.30cour 445 445 440.. 445 d 440. Piémontais, 5 o/o, 72 vXres Kris! 25 Fronce. 763.7 +13.5 O. 0 bible. Serein. Serein.

D- d 30,0. 90.. ~O. (Tout Payé.) Janv. 30 cour 445.. 44:> d 4'10.. d10 1 Piémontais, 5 0/0, 72 Voitures de Paris. ~5 Florence. 763.7 +13.5 o faible. Serein,

Dûn7m3e0/0mfbl!" 990 (Tout payé.) pr. 30 d |0 •;•;••; J certificats aisSl. 1mm de Paris. 87 50 Bruxelles 765.2 +9.5 OSOfaible. Couv, brouUU l«K,f,JO/0.200f.p 990.. Société autrich., j.janv. 30 'cour 440 440.. «0 «7 50 50 420.. ZtbÙm^W.r -Obligé «««. ™-2 + O presoue nul. Couvert.

Crédit mobilier. 570 .552 50 542 50 (Tout payé.) pr. 30 d 20 442 50 d 10 •••••_ ^9. 't. Monfnilùx à Saint-' Abonne 764-.2 + 7.\1 OvreoŒllenul. Couv41rt.

Crédit mobilier. 5/0. [) 5'1~ (Tout payé.) pr.30 d 20 442 50.d~0~i~ à Saint- abonne.

Compt. d'escompte. 580 582 50 GraissessackBéz. j. ocl. Jo'conr '.il!! '̃• '̃' "• '•'• d & gJ^jŒ 81. .1. Saim-Pétersbour, 77S.2 +1.8 Etrèsfort. Couvert, pluie.

Compt. d'escompte, 580. 58250 .Graisse.sacaBe..j.oct..30'cour d 20 ~0 14~ -01 ~e~é~b's;Mm~e~n'tan'de'r; Saint-P.~b.ur. 77¡J.2 752.8 +1.8 +13.1 Courert, pluie.

Daut)hiné.).)anv. 30 cour cour 30 cour 430. 501). CIIANGES. A VIL711:1 A. VIII!, 90 JOUR! Nicolaïef 755.4 +t6.6 SO suez lom iierem.

CHEMINS DE FEH. ^ct de 500 f 250 f. p.) p.) pr. 30 30 .d20 20 d 10 CHANGES. Nicolaief. 755.4 +10.6 SOassezfort. Nuawui. 1160 1160 1145 1150 1150 Ardennes t~t l'Oise, j. pr. 15 I)r. d dlû 4~lo Papier. Argent. Papier. Argent. Varsovie

Wéans. 1160 1100 1145 1150 1150 Ardenn^ et l'Oise j.janv. 30 cour Ù 20 d 460 2Ul/4 ïû^ û^– TVnJÎ~. Con.tantii.ople

Nord 84750 842oO 845 (loul payé.) pr. 30 u £u au Anvers. 3/8 1/4 av. 21/4.. 21/20/0

Est nouvelles. 557 50 560 552 50 250fr.p.j.janv. 30 cour Hambour" 1891/4 1891/8 1883/8 ~881/4 (i).

Paris à Ly 011* éi *~NIéd. 165 767 50 7CO 560.. 5~2 50 1)0 250fr.p.,j.janv, 30 cour 0 '¡,5 .1 Berlin, 376.. 375. 37'1. 371. PARU (1).

B*?.r-S::SÎ!?ffi::IR»38:: S: S :»: :îi8 ^3^k^ 9heure,dnmatin 765.2 +1,4 O8Owa.nul.

Midi. t¡25.- 425" 41.:> 417 50 430.. pr. 15 '1:" d'l0 d10 ',j' Londres. 523. 25 5. 518.(. 517. IIheureldumaÜD. 765.2 +15.4 OSOVrQ,nuJ. UpOreux.

Lyon à 4~5 ~83Q. (Act." de 500 f., 400 f. p.) 30 3t! ci 120 d10 3,5.. Po. H. 552.; f> 50. Midi. 76-1-.9 +18.7 SSO faible. Trè8Taooreux

œE; £» i: -v**& L •• » » i; !»::« p Éf#4- > j' =•-= +-8"7

0'/1 ¡¡u ne 130 Gr. 30 r iVüurne 841(4 831/9 v Très nuageux.

Grai,se~sacàBéz. 130. t3lJ.. Gr.Comperusse,,j. J'J.DV.. 30cnIJr ,,d20 il 10 50. Naples'" 424 3 6heurea.

Dili hinp et lOise.. 5/;1. (Ael. de[,OOf., 1501.p,) Pr. 30 4.1" Vienne 195. 9 heure@ 762.5 1 0 faible. Beau. nuages.

D°250f.payés. 46750 .Saragossejnutss.janv., Mc.~r4t5. ~20. Trieste 194. 71! l+u.1I OSOfaible. D_-

£g| ffl^ "WffJ^^iH" |°3f :a2o 20 :â,o "|gft:2i:|}è|jjj| 78M '+1M oso^ °~

1 ~0" (' 1 d "00 f 'O'Of P,) ¡r "0 15 1 ù 201 d 10 10 :i~n: :'J: 246~2 :24G; 1 .U,T8118111110

Sarago-se él) «0 aomairis jouiss avril. 30 cour j., d 36« <• | FSort '.l\\ 1/î 214 1/4 IilI/4 213?A (l)TempéramrelaplB»ba,Sedu35avaatneufheure.dumaUnàPari .+1OI Romanis ïjf 50 (tout payé.) pr..«I a ^u uk t'ètirsbour" 360 7 Température la plus haute +}"•' 1

ROmaIIJ~ 1 B r: Pr." ,4,> 1. .sxT~x~ s~=~s~

Bord""Lii,J-le. "LI" "1" 'u' 'f't' 30 ci)url 1", "1 i/ô" Jlatièresd'oretd'argent,-Orellbarre pair.-Ar- (3) Le signe + indique que le tbOrMQM4tTÇ Qil al~-A~ésous de zéro,4 le ekne quïl est sud ug.

vHsal.lk,(I.¡;.). .1. 4Á~0)" "l' ,,01 e.I!I~ payé.~ ;¡,C'3JlJol'j "1'" '0 fi 10 ;) gent 2~ Pièces tic 40 à 20 f a'io P" 14 13)LeIÎlrne+hU\I<!U6Ij1JeletbeI11lom~lfIj~"al'¡éaIUJdezéro¡leSim6-.IIU'iIes&au-d6llOU', )

ordre de l'Empereur, rendre compte des incidens qui ont amené la crise actuelle.

M. le ministre lit un exposé qui est plusieurs fois interrompu par de bruyantes acclamations. Cette lecture se termine au milieu des cris répétés de vive l'Empereur 1

M. LE PRÉSIDENT »II COW8K1L D'ÉTAT présente un projet de loi aux termes duquel l'appel autorisé par la loi du 24 mars 1858, pour le recrutement des troupes de terre et de mer, est porté de 1011,000 hommes à 140,000. Il donne lecture de l'exposé des motifs joint au projet.

M. le président dit que le projet de loi qui vient d'être présenté a toutes les conditions de l'urgence, puisque les conseils de révision sont convoqués. Ce projet ne peut donner lieu qu'à un rapport sommaire. La Chambre pourrait donc se retirer immédiatement rians ses bure iux pour nommer la commission. Le rapport serait lu dans une heure, à la reprise de la séance publique. Le vote du projet de loi aurait lieu demain.

Ces propositions sont adoptées.

m. KiK pbksidkmx demande à ajouter quelques mois

« Messieurs, dit-il, l'exposé que vous venez d'entendre établit de la manière la plus claire que l'Empereur, sans abandonner le but généreux et élevé qu'il s'est proposé dès l'origine, n'a pas manqué un seul jour aux principes de modération qui caractérisent sa politique. A chaque pha'e des négociations, il s'est empressé d'accepter toutes les combinaisons dont les conséquences ne pouvaient être que d'éviter la guerre, et qui lui étaient offertes par des alliés médiateurs. Le retard même apporté à la présentation de la loi actuelle est la preuve la plus éclatante de l'espoir et du désir qu'avait toujours conservé l'Empereur d'obtenir pacifiquement la solution de ces difticultés. Cette conduite a eu d'abord pour effet de rassurer les grandes puissances de l'Europe, et si, malgré tous les elforts, la guerre est inévitable, au moins a- t-on lieu d'être certain qu'elle sera localisée et limitée, surtout si les autres puissances allemandes ont la sagesse de comprendre qu'il n'y a là qu'une question purement italienne, qui ne cache aucun projet de conquêtes et ne peut enfanter aucune révolution. (Vive approbation.)

» Quant à vous, Messieurs, au début de cette question, vous avez montré un esprit pacifique que vous inspirait votre sollicitude pour les grands intérêts du pays; c'était votre droit et votre rôle. Cela ne fait que donner plus de valeur et de forcè au concours que vous prêterez à l'Empereur. (Nouvelles marques d'adhésion.)

» Faisons voir aujourd'hui, afin que personne ne s'y méprenne, ni au dedans ni au dehors, qu'en face de l'étranger nous sommes tous unis dans une seule pensée, le succès et la gloire de nos armes. (Acclamations prolongées.)

» Une fois la lutte engagée, tous les intérêts matériels se rangent pour faire place au patriotisme, toutes les inquiétudes se taisent pour mieux nous laisser entendre la voix de l'honneur national, (Applaudissemens.) Ne regardons plus en arrière; c'est devant nous qu'est le drapeau de la France. (Acclamations prolongées.) »

M. le président du Conseil d'Etat présente un projet de loi ayant pour objet d'autoriser le ministre des finances à contracter un emprunt de 500 millions. Il donne lecture de l'exposé des motifs qui précède leprojft de loi.

Le projet et l'exposé des motifs seront imprimés et distribués ce soir. La Chambre sur la proposition de M. le président décide qu'elle se réunira demain ri dans ses bureaux pour nommer la commission qui examinera le projet.

Le Corps-Législatif se retire dans ses bureaux. Après une interruption d'une heure, la séance publique est reprise.

m. LE pbeskdiîmt prend la parole comme rapporteur de la commission qui vient d'être nommée pour examiner le projet de loi ayant pour objet d'élever à 140,000 hommes l'appel de 100,000 hommes voté en 1858 sur la classe de 1858. Il donne lecture de son rapport, qui est ainsi formulé

« Messieurs,

» Le gouvernement vous demande de porter à 140,000 hommes le contingent de la classe de 1858, qui avait été fixé à 100,000 hommes par la loi du 24 mars de la même année.

» L'exposé des motifs nous rappelle qu'une mesure semblable a été votée en 1854 pour le contingent de 1853, qui a été élevé de 80,000 à 140,000 hommes, et que les deux contingens suivaus, ceux des classes de 1854 et de 1855, ont été, comme celui dont il s'agit aujourd'hui, fixés à 140,000 hommes. Cette expérience <iu passé, comme l'indique l'exposé des motifs, a démontré que ce chiffre de 140,000 hommes est en rapport avec les ressources de la population de la France sans priver la famille des droits d'exempiion que leur attribue la loi du 21 mars 1832 ni des avantages d'exonération résultant de la loi du 26 avril 1855. Ces considérations ont vivement touché votre commission.

» Le projet de loi est suffisamment justifié par la gravité des circonstances qui vous sont connues; il a de plus un caractère d'urgence à raison de la réunion si prochaine des conseils de révision.

» Enfin, si cette loi doit être de votre part un vote de confiance politique, nous aimons à proclamer que le Corps-Législatif, fidèle aux sentimens qui l'ont sans cesse dirigé, votera toujours avec empressement et t résolution tout ce qui lui sera demandé pour la défense d« notre drapeau que l'Empereur tient d'une main si ferme et si sûre. (Applaudissemens.) » Le Message qui vient de vous être lu, et qui prouve combien la conduite de l'Empereur a été constamment conciliante et digne, est de nature à fortifier encore ces sentimens. (Nouvelle approbation.) » Votre commission désire que je redise en son nom qu'autant le Corps-Législatif s'est montré désireux du maintien de la paix autant il sera unanime et énergique dans les efforts que Us circonstances exigeront de lui. (Vive adhésion.) Votre commission vous propose en conséquence l'adoption du projet de

10L > 1 unpri~e

m' i,k i»2É»i»Eifx communique. l" un pro-

jet de loi relatif a;T douanes; 1" un projet de lui ayant pour onjt-.t de modifier î affectation donnée aux produits des droits de péage 3° quatre projets de loi relatifs à des surtaxes; divers projets de loi d'intérêt local.

m. k^mit dépose un rapport sur deux projets de loi ayant pour objet de modifier diverses dispositions du Code forestier.

m. bitci.,08 dépose un rapport sur le projet de loi concernant la création d'un archevêehé h Rennes et l'ouverture d'un crédit de 204,000 fr.

Des rapports sur des projets de loi d'intérêt local sont déposés par MM. Eugène Ocomle, Ferdinand David, le comte de liochemure, Dalloz, Vcrnicr et de r Parieu.

30/0, 1853,j.janv. uncouï v. S4 25 Lyon-Mé.lit., 3 0/0. 268 75 ^TAIJE*'I") »IVER8E(B ,.n. 74 g2 sEfaiMe Brouillard

Autrichien, 5 18.'): j. jaill. !ln e011l: L4 2J LsoI1-Mé.lit.,3 0/0. 268 75 Le Bane 76.) + 0.2 SE faible. Brouillard.

jw, Orléans, jouissance avril.. 30 cour 1160 1160 1140 1152 50 1140 1853 Comptoir Bonnard 40 Brest 758.8 +12.1 SEfaible. Couvert. t

:• d^K Jïïï^ « w d20 m r^r– -ïïô^^i- M– ™-8 «••» «~ Serein

Demain réunion dans les bureaux, à une heure, pour examiner le projet de loi concernant l'emprunt. Séance publique à deux heures.

La séance est levée.

Approuvé par la commission, le 26 avril 1859. Le chef des secrétaires-rédacteurs,

Signé dknis DE IAO1B»e.

Annexe au procès-verbal de la séance du 36 avril.

Exposé des motifs d'un projet de loi qui autorise M. le ministre des finances à emprunter une somme de 500 millions de francs.

Messieurs,

Vous connaissez les efforts inutilement tentés par. la sagesse et la modération de l'Empereur pour maintenir la paix en Europe, et le refus inattendu de l'Autriche d'adhérer aux dernières propositions faites par l'Anglelerre, acceptées par la Russie, par la Prusse tt par ia France.

Bien que la guerre ne soit pas encore déclarée, il est urgent de pourvoir à ce qu'exigent l'honneur et la dignité du pays; et la sollicitude du gouvernement a dû songer immédiatement aux ressources financières destinées à seconder le patriotisme et la valeur de nos soldats.

La situation du Trésor est excellente et suffirait pour faire face aux premiers besoins de l'armée. L'encaisse, à Paris seulement, était hier de 88 millioMs. Le capital de 100 millions, que la Banque doit fournir à l'Etat en 1859, peut être mis sans aucun délai à la disposition du Trésor, et 25 millions peuvent en outre être demandés par lui à titre d'avances, en exécution du traité annexé à la loi du 9 juin 1857. Les bons du Trésor s'élèvent à 180 millions environ ils sont de 70 millions au-dessous de la limite légale fixée par la loi de finances, et sont inférieurs de 160 millions à la somme qu'ils ont atteinte il y a un an à peine. Par de simples moyens de trésorerie, plus de 300 millions peuvent donc être facilement obtenus. Jamais un grand pays n'a pu mettre au service d'une cause généreuse une puissance financière plus solidement établie. Aussi, en vous demandant de réaliser par voie d'emprunt les ressources extraordinaires que la guerre peut rendre nécessaires le gouvernement croit qu'il est convenable de laisser à son appréciation la détermination de l'époque à laquelle cet emprunt devra être contracté. Les services de la guerre sont dès à présent assurés, et le projet de loi que nous vous soumettons est un acte de sage prévoyance. Nous vous proposons de fixer à 500 millions la somme que le gouvernement pourra se procurer par émission de rentes, et d'ajouter au capital de l'emprunt, ainsi qu'il a été fait en 1855, la somme nécessaire pour faciliter, s'il y alieu, la liquidation del'emprunt, et couvrir les frais d'escompte qui pourront résulter des anticipations de paiement.

Espérons que la guerre, si elle éclate, sera assez énergique et assez prompte pour que cette somme soit supérieure aux dépenses qu'elle occasionnera, et que la paix étant bientôt rétablie, ce qui restera disponible pourra être affecté soit à l'extinction des anciens découverts, soit aux grands travaux publics dont la France, calme au dedans et confiante dans sa foi ce comme dans sa modération, doit poursuivre le développement, afin de ne pas interrompre les progrès du travail et de la richesse nationale

Plus les circonstances sont graves, plus l'Empereur compte sur votre dévouement.

Vous répondrez avec un patriotique empressement, nous n'en doutons pas, à l'appel qui vous est adressé, et l'Europe attentive verra dans l'intime union du souverain, des grands pouvoirs publics et de la nation tout entière le signe assuré de la force de la France et le présage de ses succès.

Signé à la minute

AD. vuiTinr, président de section

rapporteur.

«odelle conseiller d'Etat.

PROJET DE LOI.

Art. 1er. Le ministre des finances est autorisé à faire inscrire sur le Grand-Livre de la dette publique la somme de rentes nécessaire pour produire, au taux de la négociation, un capital de 500 millions de francs.

Le supplément nécessaire pour faciliter, s'il y a lieu, la liquidation des souscriptions et couvrir les frais d'escompte résultant des anticipations de paiement, ne pourra exaéder en capital la somme de 20 millions.

Les rentes à inscrire, en vertu des deux paragraphes précédens, pourront être aliénées, à l'époque, de la manière, dans le fonds, aux taux et aux condilions qui concilieront le mieux les intérêts du Trésor avec la facilité des négociations.

Un fonds d'amortissement du centième du capital nominal des rentes créées en vertu de l'autorisation qui précède sera ajouté à la dotation de la Caisse d'amortissement.

Art. 2. Les produits de l'emprunt seront affectés, a titre de ressources extraordinaires, aux besoins des exercices 1859 et 1860.

Ce projet de loi a été délibéré et adopté par le Conseil d'Etat, dans sa séance du 26 avril 1859. Le président du Conseil d'Elat,

̃̃̃̃̃_ Signé, jr. iiaho«:bu:.

Bulletin des Théâtres.

Demain mercredi, à l'Opéra, 14° représentation d' Uerculanum opéra chanté par Roger, Obin, Marié, Coulon, Mmes Borghi-Mamo, Gueymard-Lauters. M110 Emma Livry dansera dan s le divertissement.

-Au Théâtre-Français, Athalie. Beauvallet jouera Joas, Maubant Abner, Mme Guyon Athalie Mlle Devoyod continuera ses débuts par le rôle de Josabeth. Les chœurs seront chantés par les élèves du Conservatoire. La Famille Poisson commencera le spectacle. Provost, Monrose, Talbot, Saint-Germain et SImes Bonval joueront dans cet ouvrage.

Prochainement, première représentation de Souvent homme varie, comédie en deux actes, en vers.

A l'Opéra-Comique, 10e représentation du Pardonde Ploërmel, ppéra-çpmique en trois actes, musique de M. Meyerbeer; Mme Marie Cabel remplira le rôle de Dinorah, Faure celui de Hoël, et Sainte-Foy celui de Corentin. Barrielle, Warot, Lemaire, Palianti, M™* Breuillé, De-

pr. 15 a ÏQ d ÎO Ie55. 272 50 Ce gén. maritime “=“

croix, Bélia et Dupuy joueront les autres rôles. A l'Odéon, le Marchand malgré lui, de M. Roland, précédé du Poëm.e de Claude, de

M. Laluyé.

Au Théâtre-Lyrique, 15» représentation de Faust, opéra en cinq actes, de M. Ch. Gounod. Mme Miolan-Carvalho remplira le rôle de Marguerite, Barbot celui de Faust, Balanqué celui de Méphistophélès.

Au Vaudeville, lr0 représentation de la Seconde jeunesse, pièce en quatre actes, jouée par Brindeau, Félix, Lafontaine, Parade, MmM Fargueil, Lagrange et Jane Essler.

La Closerie des Genêts, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, obtient un véritable succès de vogue, et cependant malgré les énormes recettes de chaque soir, la première représentation de la pièce nouvelle, le Naufrage de Lapeyrouse, ne pourra être retardée au delà du 3 mai prochain.

Demain mercredi soir, dans les salons de MM. Pleyel etWolff, deuxième concert de M. Camille Stamaty, pianiste compositeur, qui fera entendre ses nouvelles Etudes de chant et mécanisme, ainsi que ses transcriptions des concerts du Conservatoire. Sa méditation de Plaisir d'amour, l'air d'Anacréon, de Grétry; Voi ché sapete, des Noces de Figaro, et la barcarole d'Obéron, ont été redemandés au bénéficiaire. On annonce pour jeudi, aux Folies-Nouvelles'; une représentation extraordinaire, avec le eoneours d'artistes de huit théâtres, de Paris l'Odéon, les Variétés, le Palais-Royal, la Porte-Saint-Martin, la Gaité, les Folies-Dramatiques et les Délassemens-Comiques réunis aux artistes des Folies Nouvelles. Le spectacle sera composé de la lr6 et unique représentation d'une espèce de revue intitulée l'Esprit de tout le monde, dont les nombreux couplets sont dus à la collaboration de vingt-cinq vaudevillistes les plus renommés et jouée par Christian, Charles Potier, Raynard, Thierry, Blondelet, Laurent, Colbrun, Boutin Francisque jeune, Alexandre Guyon, Octave, Darcier, Joseph Kelm, Paul Legrand, Camille, Dupuis, Tis«ier, Gourdon, etc. Livre III, chapitre Ier, par Pierron, Febvre et MUe Bérangère; Henriette et Charlot, par Luguet, Gi! Perès et MUo Cico, et la lra représentation du DotUur blano. Le théâtre de Belleville a donné samedi, pour la première fois, une comédie intitulée Souvenirs de Bellevillt pièce épisodique qui a obtenu un succès unanime et mérité. Les auteurs de cette œuvre sont MM. Alexandre Flan et Emile Dutteil, deux hommes d'esprit qui ont déjà fait leurs preuves. F. Camus. •– Un magnifique Plan colorié du théâtre de la guerre, présentant la carte de l'Italie, les places fortes occupées par les armées, les routes stratégiques, les fleuves, les chemins de fer, etc., est envoyé franco contre 60 c. en timbresposte à l'adresse de M. Faucon, 13, rue des Fossés-Montmartre.

AU prince EUGÈNE, 17, rue Vivienne. Mise en vente d'un choix considérable de vêtemens des formes les plus nouvelles à des prix très avantageux. Draperie et haute nouveauté pour habillemens sur mesure. Articles de livrées.

On lit dans la Presse

« On nous communique les lettres suivantes

» Saint-Mihiel, le 15 mars 1859.

» Monsieur, je vous envoie par la poste le prix du flacon que je vous dois depuis si longtemps j'avais espéré aller plus tôt à Paris, et j'aurais profité de cette occasion pour vous remercier de vive voix. Je ne saurais trop louer votre huile elle m'a fait trop de bien pour que je n'en conserve pas un très bon souvenir et si bien des gens qui souffrent en connaissaient le mérite, ils n'hésiteraient pas à s'en servir. A la première application, les souffrances ont presque disparu. Maintenant je ne souffre plus, et mille louanges je vous ai envoyées. Si jamais quelqu'un des miens souffre, je saurai m'adresser à vous. »

« Saint-Mihiel, le 21 mars 1859.

» Monsieur, vous avez dû recevoir le montant d'une bouteille à'huile de marrons d'Inde; aujourd'hui je viens vous prier de m'en envoyer une autre bouteille. J'ai conseillé à une personne atteinte de douleurs aux genoux depuis plusieurs années votre remède, que je regarde comme infaillible et qui guérit fi promptement. »

« Saint-Mihiel, le 11 avril 1859.

» Monsieur, envoyez-moi un flacon d'huile de marrons par la même voie que le dernier que j'ai reçu. Je vous remercie de l'empressement que vous avez mis à me l'expédier. J'ai graissé moi-même la personne, et le soulagement est venu très promptement. Aujourd'hui c'iist pour unedamequi souffre d'une douleur à iajarnbe, et j'ai loué votre huile comme elle le mérite. Recevez l'assurance de ma parfaite considération. COLLIGNARD, rue Morgueron, à Saint-Mihiel (Meu-e). » « Caen, le 29 mars 1859.

«Monsieur, les malades qui ont fait usage de votre huile m'ont dit s'en être très bien trouvés, et il y a lieu d'espérer beaucoup pour votre produit.

» Legrand, pharmacien. »

a Chaque jour apporte de nouvelles preuves de l'efficacité de Fanti goûteux génevoix (huile de marrons d'Inde) contre la goutte, les

rhumatismes et les névralgies. Son application n'offre aucun danger. Prix le flacon, 10 fr.; le 1/2 flacon, 5 fr. Chez Ean. Génevoix, 14, rue des Beaux-Arts, Paris, et dans les pharmacies. » –Avis. La maison Ternatjx a l'honneur de prévenir que c'est seulement dans' ses magasins, 2, rue des Fossés-Montmartre, à Paris, que se vendent les châles de sa fabrique; toute maison qui en France s'annonce comme dépositaire de ses produits trompe le public. Sur demande, elle expédie franco en province.

Avis. M. le docteur Hénoque chevalier de la Légion-d'Honneur, etc., médecin dentiste, rue St-Honoré, 253, vient d'établir, rue Vi vienne, 41, un dépôt spécial de son Eau dentifrice, très estimée pour les soins de la bouche et la conservation des dents. h'Eau. du docteur Hénoque se vend aussi chez les parfumeurs.

Pass. Jouffroy, 61, M. Dannefalt des cours d'orthographe en 60 leç., sans grammaire, par cœur. Ecriture et tenue de livres en 25 leçons; L'Hélicine du Dr de Lamare la seule vraie pr guérir la phthisie pulmon. Ph. Caulier, rue Ville-l'Evêque, 44. Flac. avec signat. et timbre. Compt. rendus del'Académ. d. Scienc. 1853-54. La supériorité de l'Eau du Dr Oméara contre les maux de dents explique la vogue universelle de cet odontalgique. Dépôt, 44, rue Richelieu.

La pâte Régnier pr faire couper les rasoirs, chez l'invr,Pal.-Royal, 144(g.Valois). 75 c. le bât.

BULLETIN DE LA BOURSE du 26 avril 185».

AU COMPTANT.

Le Quatre et demi pour 100 a baissé de 1 fr. 30 c. (à 89 fr. 70 %.).

Le Trois pour 100 n'a pas varié (62 fr. 90 c.). A TERME.

Le Quatre et demi pour 100 a baissé de 25 c, (à 90 fr.).

Le Trois pour 100 a monté de 10 c. (à 62 fr. 95 c).

Le Trois pour 100 ferme à 62 fr. 95 c., en hausse de 10 c.

Les Consolidés ont baissé de 3/8, à 93. On n'a pas les Fonds de Vienne.

La Bourse a reçu sans étonnement la nouvelle d'un emprunt de 500 milliotis.

Les Actions du Crédit mobilier ont monté de 15 fr., à 555 fr.

Après un début qui avait donné aux chemins 15 fr. à 20 fr. de Hausse, les cours ont peu à peu fléebi, en même temps que le Trois pour 100. Nous n'avons pas besoin de dire que les mouvemens des chemins sont désormais tout à fait subordonnés à ceux de la Rente, et par conséquent ne peuvent obéir à aucune impulsion particulière.

L'Orléans a ouvert à 1,160 fr., pour retomber à 1,142 fr. 50 c. et se relever ensuite à 1,155 fr., en hausse de 15 fr.

Les Actions anciennes du Nord ont gagné 7 fr. 50 c., à 8i2 fr. 50 c.; les nouvelles se sont traitées entre 725 fr. et 730 fr.

Le Lyon s'est traité entre 760 fr. et 765 fr., et finit à 767 fr. 50 c., en hausse de 13 fr. 75 c. L'Est n'a pas varié, à 555 fr. le Midi a monté de 10 fr., à 420 fr.

Les chemins Autrichiens ont ouvert à 440 fr., pour rétrograder à 427 fr. 50 c., en hausse de 7 fr. 50 c.

Le Sarde n'a pas varié, à 325 fr.

Le Saragosse a fléchi de 5 fr., à 515 fr. Les chemins Lombards ont monté de 11 fr. 25 c., à436fr. 25 c.

Les cours du comptant n'ont pas sensiblement varié.

Le marché industriel est faible. Les Gaz sont à 740 fr., les Omnibus à 845 fr., le Rivoli à 87 fr. 50 c. Iules Paton.

M dUBCHAHiAXfixE!. Bulle de ooixa. Disponibk fûts, 94 fr. 50 c. eu tounes, 97 fr.. c; épun'v, 105 fr. c.; lin, en fûts, 90 fr. 50 c. .en tonnes, 92 fr. 50 c.; œillette commune, 125 fr.; bon goû!, 165 fr.

CoLsa. Lille, 8'2 fr. 50 c.à fr,; Rouen, 92 fr. c.; Caen, 91 fr.. c.

Esprits. Montpellier disponible. 86 degrés, 87 fr. à t'r.; dito fin, ire qualité, 90 degrés, disponible, 68 fr. à fr.

Blé (les 120 kilogr. brut). Têtes, 24 fr. c. à fr.; qualité, 23 fr. c. a fr.; 2e qualité, 22 fr. c. à fr.

Farines (le sac de 157 kilogr.). Disponible et courant du mois, fr. c. à fr. c.; mai, fr. c.; lrois mois de mai, fr. c. à fr.; dito juin, fr. c.

Savons. Bleu pâle ferme, 86 f r. c, escompte 3 pour 100; dito moyen, 85 fr. c.. dito; blanc 112 fr. c, tiiio.

Suifs. De France, 124 rr.p.

Sucres. Martinique et Guadeloupe, bonne 4', fr.; indigène, boaue 4e, en entrepôt, 70 tr. à fr. Cafés, Haïti, 2 fr. 45 c. à 2 fr. 55 c.; Moka, 2 fr. 90 c. à 3 fr. 10 c.

~nus~$e É'I'B4RiGÈBE~,

Londra, de 26 avril. Consolidés (midi'i, 93 1/8 I à 93 1/4; (une heure), 92 7/8 à 93 ( Vienne. !s 26 avril (par la télégraphie privée j { fîa-jat-BuUier). Métalliques Cinq pour 100, Emprunt national, Chemin de fer du Noni, Nouvel Emprunt (1854), Chemùi de s fer franco-autrichien, Actions de la Ban- que, Crédit mobilier, Lombards, I

Orient, 64 50; Nouvel emprunt (Lots d'Autriche), 9 Changes sur Londres, sur Paris, « Amsterdam, le 24 avril. intégrales Deux et demi pour 100. 58 1/4; Trois pour 100, 53 3/4; Quatre pour 100, Trois pour 100 espagnol extérieur, Trois pour 100 intérieur, 36 7/8; Un pour 100 nouveau, 27 Coupons, Dette amortissable,

Bruxelles, le 24 avril, Quatre et demi pour 100, 1853, 91 1/4; Quatre et demi pour 100, 1857 Trots v.mr 100, 65 1/4; Deux et demi pour 100, Actions de la Banque, 90

Madrid, le 24 avril (par la télégraphie privée Havas-Bullier). Cours de clôture Trois pour 100 intérieur, 39 15; nouveau Différé, 29 60.

IPCUftlCJLTIOHg DE MAILIA«12S.

1er arrondissement. Entre M. Rous, comte de la Mazelière, propriétaire, rue de Luxembourg, 19, et MUe de Rougé, propriétaire, rue de Varenue, 51. M. de Guigné, avoeat, rue de la Madeleine, 29, et Mlle Barbaroux, place du Palais-Bourbon, 6. M. Gallard, médecin des hôpitaux, rue Saint-Honoré, 414, et Mlle Bisson, rue Richer, 42. M. Marie, sous-ingénieur du chemin de fer d'Epinac, y demeurant, et Mlle Ravier, rue du Rocher, 46. M. Calveri-Winter, artiste lyrique, rueTronchet, 26, et M11" Pineda, même maison.-M. de Dompierre d'Hormoy, capitaine de vaisseau, rue de la Madeleine, 61, et Mlla de Bastard, rue du Faubourg-SaintHonoré, 100. M. Poignant, limonadier, rue Caumartin, 33, et M"° Barbe, même maison, M. Des ïlotours,, docteur en droit, à Avelin (Nord), et M"e Van den Hecke, rue Joubert, 27. M. Lebourgeois, employé au ministère de l'instruction publique, rue du Colysée, 24, et MUe Simon, à Versailles. M. Richard d'Aubigny, baron d'Oberherrn, propriétaire, rue des Saussaies, il, et M"e Prat, à Rouen.-M. Chaussende, tonnelier, rue Saint-Nicolas-d'Antin, 10, et M"e Mospha, couturière, rue du Faubourg-Saiut-Honoré, 176. 2e arrondissement. Entre M. Chanel, négociant, rue de Choiseul, 3, et M"e Hardy, rue de Bahylone, 62. M. Jumel, employé à la Banque, rueBellefond 38, et M11' Carlus, à l'hôtel des Invalides. M. Marais, employé, rue Vivienne, 16, et MUe Foignet, rue Hautefeuille, 18. M. Le Bercher, limonadier, place Boïeldieu, 3, et Mlle Danel, rue des Poitevins, 7. M. Petel, pâtissier, rue Vivienne, 27, et Mlle Picard demoiselle de boutique, à Barbonne-Feyel (Marne) M. Rivé, négociant, avenue Frochot, 5, et M"e Deslée rue Neuve-Saint-Eustache, 36. M. Neret, représentant de commerce, rue Chabanais, 1, etMlll!Ernault, à Neuilly, avenue de Reuilly, 19. M. Ginette, teinturier, rue Saint-Anne, 44, et Mu« Bouzenot, à Soulanger. M. Rohart, négociant, à La Châtre (Indre), et M11" Auroux, à La Châtre. M. Favières, bottier, rue de Grammont, 28, et Mlle Cordonnier, demoiselle de magasin, rue de Penthièvre, 15. M. Ferrand, coiffeur, rue des Petits-Champs il et MUe Guyot, ouvrière en cheveux, rue de la Feuillade, 4. M. Amassian, négociant, rue Richelieu, 17, et Mlle Simon, à Metz. M. Griès, charpentier, rue Tailbout, 72, et M11" Richard, lingère, même maison.M. Roupoel, négociant, rue de la Chaussée-d'Antin, 52, et M11" Dubois, rue Richelieu, 92. M. Roussel, employé, rue Laval, 22, et M11» Grandjot, même maison^ M. Tolman, menuisier-entrepreneur, à La Villette, route d'Allemagne, 78, et M"« Lousberg, corsetière rue Saiut-Lctzare, io. M. Gely, commis des postes, a Saint-Germain, et Mlle Genevray, caissière, rue Lafntte, 15. M. Bailly, employé, rue Sainte-Anne, 4g, et MUe Laurette, rue de Provence, 65. M. Mangin, marchand de parapluies, galerie de Valois, 106, et Mlle Porève, même maison.

SPECTACLES DU 27 AVRIL.

OPERA. Herculanum.

THEATRE-FRANÇAIS. Athalie, la Famille Poisson. OPERA-COMIQDE. Le Pardon de Ploërmel. OOEON. Le Poëme de Claude, le Marchand malgré

lui.

THEATRE-LYRIQDE. Faust.

VAUDEVILLE. repr., la Seconde Jeunesse. GYMNASE. Un Beau Mariage, Marguerite de Sainte Gemme.

VARIETES. Gentil Bernard, le Capitaine Chérubin, l'Amoureux de la bourgeoise, le Pays des échasses' PA^A-i?xU»lAti: La Clef sous le Paillasson, Elle était à l'Ambigu, le Dada de Paimbœuf, une Giroflée à cinq feuilles, Fanfan et Marguerite PORTE-SAINï-MARTIN. La Closerie des Genêts. GAITE. Micaël l'esclave.

AMBIGU. ̃– Le. Maître d'école, la Tirelire. ̃VuîUTRE-ftÀïlONAI; Les Ducs de Normandie FOLIES-DRAMATIQUES. Les Enfans du travail BOUFFES-PARISIENS. Orphée aux enfers, les Dames de Cœur-Volant. les

FOLIES-NOUVELLES. Vendredi.

DELASSEMENS-COMIQUES. Les Bébés. THEATRE DU LUXEMBOURG.- Le Luxe des femmes le Violon du père Dimanche. gemmes, THEATRE-BEAUMARCHAIS. L'OrgueiJ.

ROBERT HOID1N. Soirfes fantastiques, Prestidi-

gitation.

Le Directeur, gérant responsable

EDOUARD BERTIN^

Imprimerie LE NORMANT, rue des Prêtres-SaintGermain-l'Auxerrois, 17.

%ajudieatio&g. JhugeineitB. ` MAISON dFcÂMPAGIVE. Etudes de Mes DELAUNAY, JOUBERT el GRIVOT avoués à Corbeil. Adjudication le mercredi 11 mai 1859, en l'audience des criées du tribunal civil de première instance, séant à Corbeil (Seine-et-Oise), D'une MAISON DE CAMPAGNE avec jardin et dépendances sise à Ablon-sur-Seine, sur le quai de la Seine et à l'angle du chemin d'AWon à Athis; six appartemens pouvant donner un produit par location d'environ 3,600 fr. Vue magnifique sur la Seine. Ablon, deuxième station du chemin de fer de Paris à Orléans, est à vingt minutes de Paris et est desservi par douze trains montant et douze trains descendant Mise à prix 20 000 fr

S'adresser à Corbeil, à Me Delaunay, avoué poursuivant à M- Joubert et Grivot, avoués présens à la. vente, et à Me Cros, notaire9 à Savigny-sur-Orge, à

Me Lorin, notaire. «

t


9 MiTS~ T1RB!R ~TWS boulevard

2 IAISONS et TIISAMS bŒfd A vendre à l'amv.t'olo, deux rhaisons nouvellemonl COEKiruiles et environ 3,874 mètres de terrains, situés à Paris, sur le boulevard Mazas et sur les deux n'es partant de ce boulevard et allant se joindre à la rue de l.harenlon.

Los terrains seront vendus par lots dont la contenance varie de 225 à 713 mètres.

S'adresser à Me Mocquard notaire à Paris, rue de la Paix, 5. »

m~~isi'~i~NMM~

Eludes de MARCEL el.ïMÇSSY, notaires au Havre. A vendre à titre de liciialion définitive entre majeurs, avec admission d'étrangers.

En l'étude t!e M" MARCEL, notaire au Havre, Par le ministèle, de M" MARCEL et DADSSY, Les jeudi 12 r.î vendredi 13 mai Ï859,à deux heures, l°Cne grande MAISON, située au Havre, place Louis XVI, arcades Sud, 3 (galerie Fouaehe), dans la plus belle position du Havre,

D'un revenu de 25,000 fr.;

TERIifîSS propres à bâtir, situés au Perrey (S IngouviUe-Havrs', sur le rivage de la mer, parfaiternent placés pour pavillons et chalets.

3° Vaste ÉTABLISSEMENT DE BAINS CHAUDS et de BAINS A Li. LAME, situé à Sainte-Adresse, près le Havre, sur le rivage de la mer, terrains y attenant, contenant environ 15,000 mètres, susceptible d'un très granddéveloppement.'

Un grand TERRAIN accédant jusqu'à la mer, sijuè audit lieu de Sainte-Adresse, contenant environ ?,'uO?° ,Oietrr/-S sur lequel sont édifiés un pavillon et 1 hôtel lenu par M. Mainié, restaurateur, au point le plus pitloïesque du littoral.

5° Une superbe MAISON DE CAMPAGNE située à (rraville-SaiiHe-Honorme, commune limitrophe du Havre, consistant en jardin, maison d'habitation et parc, le tout contenant environ 42,000 mètres. Admirable vue sur l'enbouebure de la Seine et sur la mer. 1 6° La TERRE DES PARCS-FONTAINES, située surles communes des Pares -Fontaines et Fierviile-lesParcs, arrondissement de i'out-l'EvCqne (Calvados) ancien château, bâtimens de ferme et de bouverie: terres de labour, prairies et bois, d'une contenance de 9o hectares environ, traversée par la route de Lisieux à Trouville et par le chemin de fer de Lisieux à Honfleur, à 1 kilomètre de la station du Breuil. Elle est longée par la rivière la Tououe qui se jette dans

la mer à Trouville. Des bois, on a la vue de la mer.

busceptible d'un revenu de plus de 9,000 fr. 7° TROIS MAISONS, un magasin dans l'intérieur du Havre, 25,000 mètres de terrain en plusieurs lots dans la même ville, sur le canal Vauban, près des bassins, du chemin de fer et des magasins généraux. Et diverses autres PROPRIETES de produit et d'agrément duis la ville et l'arrondissement du Havre. S'adresser

A Paris, à Me Prestat, notaire, rue de Rivoli, 77; Au Breuil, à Me Bazire, notaire;

A Pont-1'Evêqne, à Me Porquot de La Féronnière, notaire; Au Havre, à M" Daussy, notaire;

Et à M. Marcel, notaire, dépositaire des titres, plans et renseignemens. (3521)

T DE CAMPAGNE ET iry?BJT» « VT47

ffli-lMIii cinq lots DE f JbnnfLIN plantés et boisés, a Billancourt, commune d'AuU-.uil, •a vendre par adjudication, même sur une seule enchère, en la chambre des notaires de Paris, le mardi 10 mai 1859.

MAISON DE CAMPAGNE, rue du Mises a pris. Vieux-Pont de Sèvres, 11. 50,000 fr. |/1" lot. 942m 13 c. avec puits.. 11,050

12" lot. 1,023 50 9,900

Terrains. { loi. 1,190 70 9,700 /4e lot, 681 53 8,950

\5e lot. 888 22. ̃ 7,000

S'adresser, sur les lieux, et à Me Cross», notaire à Paris, rue de Grenelle-Saint Honoré, '4. «

"~mTE~EfTEME~"

Adjudication le r-1 juin 1859, à midi, par M" Bary, notaire à BouIogne-sur-Mer, de Château dans un site élevé et des plus sains, avec communs, prés, pe- ]

louses, futaies, pa.ro,, sources, potager à G h. de Paris

dans une des plus bel].?* parties des environs et a 35 minutes de Boulogue-sur-Mer, touchant à un village, une route, une forêt; 2° ferme, terres; belle 2 chtsse; 97 hectares. S'ad., à Paris, à M" Lefébure de Saint-Maur, notaire, rueW-St-Eustache, 45; Fovard 3 notaire, rue Gailion, 20; Dumoat, rue Caumartin, 20 [ I

1~9 BOULEVARD MAGASINS BOULEVARD (,19

_f?i?.!î_îy!?i_ ~<J~ desTtauens, 29.

SES !âLBEMS. DU DES )TAL)EMS, 2~.

Cs,a~<i~t.~i~?'

ÉTOFFES NOUVELLES exclusives

AïïPMMSDlL'IKDOSTaïE. COUPEURS SPÉCIAUX

pour

chaque genre de vêtement. €OM»1AMIIES SUR MESURE

Ij

LIVRÉES

BANS LES 4 HEURES.

Enfin, pour répondre à tons les besoins de la toilette d'été, LE PALAIS DE L'INDUSTRIE mettra en Tente 6,000 cSiarinans CHAPEAUX PANAMAS Donrhonunm ffiililANîrc DE PROW-MNCE DIRECTE) an prix ineonnn jusqu'à ce jour, de SIX francs 00 centimes. ™Rflllus

ra^B WSm -.ils }& a sS i tB BntJ^i^n S^SB V"w ̃̃»̃» «i -JB i *a t li k^sw ̃ 13 llw^a ^^k?

|2^J La Maison PEIXETIKa, fondée ea 1770, r. St-Denis, 71. à Paris, a transféré son HBB ^S mwTumwoT général, b**be sébastopol, ae ^y fJpj CACA©ea»poud8Ne,(W;fl«werd#«e«tomacs/ai6/«s,2,50;3f.;3,501ol/2k0. ^™|

't*"I ~<<A@eMipoMda~B,(M;aMMet-~MM~m<M!/at&2,5<);3f.;3,50!ol/2k°.

BS^4 THES ûesh-oiis. à 4, 5, 6,8, 1O; 12, 16 fr. le 1/2 k». f_Pi

BfeBil Aïtlsïe* do C&iae. Théières anglaises. B_BB

^SJ BUCKÎIJRSAI.ES DANS TOUTES LES VILLES DE FRANCE. WÊÈ

_i~t~~BËm~~?SSB~S~S

1 C'EST LA SEULE TEINTURE RECONNUE BONNE. 1 S

1 C'EST LA SE~~<I~C~~NlJE BONNE.. 1

( « fr. lus Viaeons. %t fr. In Hotte. m

ttmm pur Umm et venie au détail diez ̃ LÉOK PELLERA\, à Pam.J

«\ *̃», «tse ClS«>as-n5ife-£»KTriTfS-t;IA«*4îJ c:t inii^artemeni. (Entrées cl mtm ^ritaiMm.) /M ^_8v" ̃ et sortit, <_Sr

PROPHÈTE DU BROtlLLEt. Etude de M" THOMAS, avoué n Bourges.

A vendre aux enchères publiques, sur baisse de mise a prix, sur les lieux, par le ministère de M* Porcberon, notaire, à Bourges (Cher), le mercredi l" juin 1859, une heure de relevée,

La belle PROPRIETE da Brouillet, située a Savigny (Cher), à t kilomètres de la station de Saviguy, à 14 kilomètres de Bourges, à six heures et demie de Paris et une heure de Nevers.

Elle se compose d'une fort belle maison de maître e avec cour d'honneur, pare, et de beaux bàtimeiis de service, du domaine du Brouillet, comprenant 250 hectares, dont 11 lu-elates en prés, plus 59 hectares 37 ares en bois taillis.

La propriété, bien réunie, est d'une contenance de 324 hectares; elle est d'un bon produit, et le bail courant doit expirer le 23 avril 1863.

1 mise à prix. 223,000 f <

2" mise à prix actuelle 160,000 fr.

S'adresser, à Me Thomas, avoué poursuivant Et encore à Percheron, notaire, dépositaire du cahier des charges. « peopiiéSm eiiPMlT avec jardin, à Boulogne, près Paris, rue de Billanrourt, ia, à vendre, le lor mai 1859, à deux heures précises, en l'élude de Me CORRARD, notaire à Boulogne. Mise à prix 35,000 ff.

S'adresser audit M* Corrard;

Et à Paris, à MJ Bazin^jiotaire, rue de Ménars, 8. » 'MAISCM Bf~CTiPÏ«~" à M"sCHLESINGERfrt Bignon, à vendre en l'étude

de 5I° SCIiLESfVGEIi,

Le dimanche l"mai t859, deux heures.

Mise à prix. 32,000 fr.

S'adresser à M» Schlesinger notaire àiMeuian

(Seine-el-Oise.)

USIÎ\TE d7pTI,8, iPÏJTMïîxr A ^emh-e par adjudication, en l'étude de Me l'EAN DE SAINT-GILLES, notaire à Paris rue de Choiseul, 2, le mardi 7 mai 1859,

Mise à prix, outre les charges indiquées au cahier d'enchères, 6,000 fr.

S'adresser h M. Brugerolle, rue Saint-Honoré 247, et audit Me Péan de Saint-Gilles. u TABLEAU AM~M~er2~. vente d'une jolie collection de tableaux aucieus des écoles italienne, llamande et française, ayant formé le cabinet de M. le baron Pasquitr père,

Hôtel des ventes, rue Drouot, 5, salle 5, Le lundi 2 mai 1859, une heure et demi*, Par le ministère de Me 'Eugène Escribe, commissaire-priseur, successeur de MM. Pouchet et Ride! rue Saint-Honoré. 217,

Assisté de M.' Ferdinand Laneuville. expert, rue Neuve-des-Malhurins, 73, chez lesquels se distribue le catalogue,

Exposition particulière le samedi 30 avril 1859, de midi à cinq heures,

Et publique le dimanche 1er mai, de midi à cinq

heures. H

M~M? W~PWtÏi~rORC'ELAi'i\'iM'DE

luliîlli- iîivISILIMli, 9 CHINE, etu.

Vente par suite ne départ, CHI~NE, eL,

D'un riche mobilier, porcelaines de Chine et autres Glaces de Venise, vitraux peints, bronzes ciselés et dorés, meubles en marqueterie de bois et ébène, bois sculpté et doré, tapis, rideaux, meubles en aca-

jou, etc.,

Hôtel des ventes mobilières rue Drouot, au premier étage, salle n° 2,

Le samedi 30 avril 185S, à une heure précise Par le ministère de iVle Perrot, commissaire-priseur, quai des Grands-Augustins, 55.

Exposition publique le vendredi 29 avril 1859, de une à cinq heures.

La notice du mobilier sa distribue chez M8 Perrot. I 1/Ï?1VI_Ï_1? par le miâîsîè7e~dëlir. Guiihiêr^A. f JHllHlEf moz, agent de change près la Bourse de Paris:

!,083 actions de jouissance des Trois-Ca.iaux, l'e section (Ardennes);

2° 929 actions de jouissance des Trois Canaux, Z'SMitioi! iSomme);

3° 273 actions de jouissance des Trois-Canaux, 3= section (Oise). Cours coté sur ces dernières aux Bourses des 1er et 6 avrit 1,900 fr.

| GALERIES DES IODES PARISIEM1S POUR BOUES ET POUR DUES. Pour assurer son avenir, le PALAIS DE L'INDUSTRIE devait rester un établissement hors ligne, sans précèdent et sans concurrence possible Après deux années d'incessans efforts, ce bat a été atteint, et le publie comprend aojoard'hni que l'ÉLÉGANCE PARFAITE, LE GRAND CACHET ET LA BEAUTÉ SUPÉEIEURE DES ÉTOFFES peuvent s'allier, QUOI QU'ON DISE, à des prix RELATIVEMENT ThÈS MODERES. Cessant donc toute polémique à cet égard, le PALAIS DE L'IWDDSTME se borne à réitérer ici -qu'il, se renferme plus que jamais dans son ancien programme, et qu'en vue de la saison du printemps il vient de créer une série complète de Vèlemcns élégans, parmi lesquels il signale le 19ORSAY-PARI8I.EÏV à S9 francs et le &OR$AY-AI<PAGA-A]irctihAES à 19 franes, dont le cachet, l'exécution et le prix défient toute imitation, de QUELQUE PART OU'ELLE

VIENNE. =.̃̃. v v v

En conséquence, à partir d'aujourd'hui, mise en vente de tous les articles de printemps et d'été exécutés par le PALAIS DE L'INDUSTRIE au nombre desquels on remarquera

2,500 DOftSAYS-PARISfflS 1 39 FRANCS. Ui M»iIliailLIiS I M FR11S, I

et»,OOO CdWFffiCTOOWS MOlJTraLlJBS' POÏJE MliES', de formes et d'étoffes les plus diverses, telles que le BURNOUS HORTENSIA 1 à 25 FilANCS, le BURNOUS ORIENTAL à 27 FRANCS, le MANTELET TAFFETAS ( haute nouveauté ) à 29 FRANCS etc.

Adnrîiaigtoatiogis publiques.

CHÂHBRB DE COHHERGfi

i»_ m_ri_i!

Le mardi 10 mai 1869, à deux heures de relevée, il sera procédé dans l'une des silles de l'hôtel de ta Bourse à l'adjudication, avec pubii cité et concurrence, de l'emprunt de 40Q,C0O fr. que la chambre de commerce de Bordeaux a été autorisée à contracter par décret impérial, en date du 26 mars 1859.

Le cahier des charges de cet emprunt est déposé au secrétariat de la chambre de commerce. li sera communiqué à toutes les personnes qui désireront en prendre connaissance.

Les soumissions devront être accompagnées du récépissé du dépôt d'une somme de 30,000 tr. dans les mains du trésorier de la chambre. Elles devront être sur papier timbré, et conformes au modèle imprimé qui sera délivré aux personnes qui en feront la domande.

Le secrétaire membre de la chambre de commerce, A. CABROL jeune.

*s3asB*O55E_HSra_8^H^_SrW_3K_RS__K_3_^5_

Achats et VeBitegf _'Iï_a__<e_Me_ de g__ à g_é.

A VENDRE A. L'AIMABLE 1 Lit belle terre de SAIZY et LA MOTTE, avec bàtimens d'exploitation et une tuilerie située communes de Decize et Cossaye (Nièvre). Contenance, 250 hectares environ de terres et prés. Prix de ferme, par- bail authentique, 9,750 fr. net d'impôts. Un cheptel eu bestiaux et harnais de 15,681 fr. 50 c. ferait partie de la vente.

S'adresser, pour traiter, à M. Hocquet, à Guizau- court, près Athies (Somme), et sur les lieux, à M. Marion.J^Viliecou; t, près Deci/.e (Nièvre) » CHATËÂ^ËTCHÂRMlTm Jherme et bois la Rouannière, sis a Donnery, b 16 kilomètres d'Orléans (Loiret), et à quatre heures de Paris, à vendre à l'amiable. Contenance, 118 hectares. Revenu, 6,000 fr. Prix, 150,000 fr. S'adresser 1» h M* Lefèvre, notaire à Paris, rue Neuve-des-Mathurins, 1

2~ Tt M'Francheterre, notaire y Orléans. L

A VMME TERRAINS BOISÉS

garnis de beaux arbres pour maisons de campagne à prendre dans un grand parc, sur le bord de la Seine, à Bougival. Vue magnifique, eau vive. Chemin de fer de Saint-Germain,station de Iieuil. S'adresser à Me Chardon, notaire à Paris, rue Saiu tHonoré, 175;

A M. Lacroix, gf»omè!rc, à Bougival. (3140)»

TRITS ïtîlf I V ÏJI?l?l§î?entre TOURS et

llllQiS UliLLirj r lin Si Si ciial i-adrodx

A VENDRE A 3 1/2 POUR 100 NET.

Constructions neuves, bonnes terres, bail de treize années, moyennant 4,400 fr. nets (jouissance de la chasse, d'une habitation et dépendance s). S'ad. à MeGérin, not., à Paris, r. Montmartre, 1O3.«

BBtSa9~aB)[~~BaNEMSHeM'Mt!a~!S~BE~~S!BNHa!ESt

€tes»i«B»s de Fond». A.im divers.

en face un jardin

w ~TTy~ p >ll~ en t'nce un une

iliirJCi ilH'TlilUllAllI public et une

gare de çhemiDjijpe fer. Prix 15,000 fr.; • loyer 1,600 fr. S'adresser à M. Midot, régisseur, rue SaintAndré, 2, barrière Rochectiouard, le matin,

D*APRÈS UN'dË€RET

D ~P~ ~1~ ~CR~T de la haute

t 9Fm .t Cour de

chancellerie rendu dans les causes suivantes: Combaz contre Hardey, Hardey contre Browne, les créanciers de Dominick Browne, esquire, résidant à Browne hall, dans le comté de Mayc, et récemment résidant a Boulogne- sur-Mer (France), lieutenant-colonel du régiment de milice de South-Mayo, mort au mois de janvier 1853 ou vers cette époque, devront p^rl'iQteimédiaire de leurs solicit.trs, se oiéseuter jusoms i et y compris le 31 mai 1859, pour prouver leurs créances devant le Mast&r of the Rolls, Rollsyaid Chancery lane, Middlesex, à défaut de quoi ils seront péremptoirement exclus du bénéfice dudit décret Le vendredi 3 juin 1859, à l'heure de midi, dans ledit local, est le jourflxé pour prononcer sur les réclamations.

En date du 18 avril 1859.

nmT, r GEO. WlHTiNG, chief-clerk.

REYNELL, 8, Slapie-inn, solicitor des demandeurs,»

° BR EV ET E à. g. d.9.) DÈrOT à Pari

r4~ :r~ âl~`~c~

de Iii U r~

1 COUCHER DOUX ET R:tGULIEB., partout ou l'on se place. l'il" de bombés ni de penies incommodes. \='

PB.OPt!.ETÉ STF SOMBXTE l'arties pteinee a!item).[6e3 ptitre el! !'e (Minotttuttt FAf~m.f-.T rt ne pouvant

ptussery!rder!)sireau)..intecte<. SONMIV.R n¡:n'Tk: Colis de ~5 iH ceuti-

plus servir detei»rc aaa iniectes. sn"n,ru uf:xer, ~i Culis de t5 à Il ccnti- s;

CËHMAGENË~ÏS fMites. EM'ÉI)ITIONS en Pro%-incê. ,Ires de diamètre, ,et \a\

~DE11ÉH.16FNP;Vn t,.ciles. ~~I'i:DI1'ID1'SenProrince. -c"T-f- Â-P~ mnres ae u:.L!}c[re, et S. F- i~M~m~ifS~S~~ r

A-jf~rAr/o~ {) Jo w-: ·~it· a: 4 sans ~tq ~su~nAm Tuwws ass raurms uu erogna, [,cu¡'e par 1 escalier le FACtUTE DE MAMEMENT Plus de nieuble~3

[ ~f~`~L p ,i^l'e~daae~d~ IC'ua.stali52rEa' ~st, 11 ~bw~~$. püuri5<ant, 5urtout ¡jano; lei bâtiments neufs,

™* »a-~ »- 7^g^ag_>-a__ga<»-5a-»--e>» s__>»– g_jis.\ Les Médecins prescrivent avec un succès certain" f le SIROP d'écorces d'oranges mnères de J.-P, ¥^yf lii}^ V, Pour régulariser les fonctions de l'estomac et des intestins II est .• jL*pjrj constaté qu'ii rétablit la di ̃,sl!on, enlevant les pesanteurs d'e-to- ï mac, (nul guérit les migraines, spasmes, cramj.es, suite de digestions pénibles. Son "oût [ agreaJjle, la facilita avec laquelle il est supporte nar le malade, tout le fait adopter comme

| lt) spécifique certain des maladies nerveusfs aiguës ou chroniques, gastrites, fçastral'Wes

1 coliques d'estomac et d'entrailles, palpitations, maux de coeur, vomissements nerveux' l L Le .-r,0P PrePare par J p LA R<>ZE se délivre toujours eu flacons spéciaux (jamais en demip bouteilles ni rouleaux), avec étiquette et instruction scellées des cachet et signature Laroz-e. ( | Prix du flaco.i .3 francs. .y Détail _»li_rns_s;ie EjAWOJEE, rue Kem-e-des-Petits CSiaaups, ««. LGrOS, expéditions rue de b -"cntaino-'Jlr ̃̃ IU i 1 «ÎS H f Dans les département? et à l'étrangt thez5i>s. le rharmacipif i)criosUai>^ X__l_5i__ï1?ïîfl;?^r_ •1-™^ ^tt^zt": ~<

J DR^fiÉES DE SANTOiWE DE (ÎARMER, LA_ÏOt'R_l'À cl i> |

$ Rue S(iint-Uonoré,%i3, an coin de celle du 29 Juillet, à Paris. H

̃^ Sa découverte est un service rendu par ta science à l'humanité; c'est surtout pour !es if

'?̃ «_c__RK_i£J_i!,s 'e P^lls agréable des Verïasiffsifjes. H

|>]V demande un intéressé avec '35 ou 30,000 fr. pour Vil continuer l'extension d'une maison de comestibles en gros établie à Paris, offrant par sa belle et agréable clientèle et par ses affaires importantes et lucraûves la plus grande sécurité.

S'adr. à M. Fournier-Lavigne, rue Montmartre, 78, ou écrire franco.

lTïïëïMMMI^MtîjeIs 64, rue Marbruf, est transféré avenue Marbeuf, 5, près la chapelle anglaise. »

il/'firWnîC sivTâcïïôns industrielles, rwHeTâu

f~=~lJ~D porteur.- PRI~TS sur Ilypoili?~(ii-.0s.

n. W iilllifflij porteur.- PRÊTS sur hypothèques.

ACHATS de créances garanties. RECODVREMENS. MM. Fauvel et C., 12, rue de la Michodièrè, Paris. «

(3414)k

Tl I ff k ï h ÏIP BAT pour la session d'août, BiitiljiiiL.i UiiE/flI 300fr.après réception. M. LELARGE, rue Sainte-Catherine-d'Enfer 2 bis Luxembourg. (2863)«

~t~aSSiSS~ë~.ï~Ë'B~~S~j~E~~SËS~SSmtS

lasdîa®4B-i©o ©ssîaaanere©, Snsveiaiieîiig.

RÉGLISSE à la VIOLETTE Aymès, p»ct. végétal, 75 c. mt»- z RA2AR PROVENÇAL, 15, boulevard de la Madeleine, au fond de la cour. Huilft d'olives, anchois, olives farcies, sardines, nougat blanc de Marseille, calissons d'Aix, mifl aromai;qiie, pâtés de thon à croûte fondante, chocolat do Baguères-de-Luchon non sacré et, sucré.

HUSIQUÊ, PIANOS et ORGUES

IIUSIQUIL IJI1\NOS ET u 1 t6 'CES

pour Pans, la campagne, et les département, vente et location, au Ménestrel, 2 bis, rue Vivieuue, qui vient a adjoindre à ses magasins de musique un vaste saton réservé aux orgues Alexandre et aux pianos neufs et d'occasion des meilleurs facteurs.

-4_

PpSSOâ^QSBËlS^S

EUDRE 1!,WI~JJ' 'QUIT nisseur de la

préfecture de police et grands élablissemens du gouvernement, détruit punaises, puces, fourmis, vers des meubles et tous insectes. Gros et détail. Boîtes de tous prix. On traite à forfait, on paie après succès. Rue Mazagran, 11, Paris. Bien s'adr. au n° 11. Dépôt dans les grandes villes de France et de l'étranger. » (3_377)__

ÏTÏWiiriFfi FlMies pn cuir, valises et sacs à B IF 1 AUJEiO» soufflets pour les chemins de fer. Nouvelle caisse très légère pour dames, hamacs, articles de jardins en tous ye-nres, etc.

FLEURY, rue Neuve-des-Petits Champs, 18. »

I~MEDM~ËTOEE.

Le dépôt qui existe depuis vingt-sept ans rue Vivienne, 15, sera transféré, à partir du 15 avril, même rue, 5. TUFS meilleures espèces Congou, 4 fr.; Scuchong, J Il.»i9 5 et G fr.; Pékoé, 7 fr.; Hjson, Chulan impérial, etc.– Théières anglaises en grandchoix. Delevingne, rue du Faub.-St-Honoré, pi es l'Elysée. » I«(HlËCîO. gSîi^&OT:SECTES. Emploi facile et peu coûteux. Rue de Rivoli, 01 Se méfier des contrefaçons. (3200* » âcïëOSglâï^^jFI^ A fHJET^lamin., 42, r. de Bondy.de 8k iOh.m. »

¥ I ïl ïif1!? S Bas sans coulweTelaiiïqûeTênlôût

WiilliiiliS, sens. FLA VET, fondateur de cette industrie en 1836.- Uue. Saint-Martin, 148.- Médaille d'argent en 1849 et 1851. (1930)» f Û 1 1 ¥ÏJ R T C fiCÔTzrï^qîé^ GOÏr. la doûzâin", Wil W Jin, 1 0 150 fr.^r. Rivoli, près le Louvre. « T A ITïTlî ÏJ ~êà "^ar ton" bi tu^™E;RE VEST, iV£l9Jll£i rue des Petites-Ecuries, 45, Paris. (2104)

^;e:v° .c~:x ~t< ~t~s·

EiWSffttiiOHlS.

a louer, 37, rue d'Amsterdam, appartement au 1" A avec bulco.n, 4 chamb., écurie et remise, 4,500 fr.

e Inurds t6 embarrassants, plus de toiles rst tl'éfoupea

UGE

1 ï {IITUR logement et beau terrain, situé Il dans un quartier très peuplé el très commerçant, propre a des atelier* ou à un grand établissement public. S'adresser à Me Bouzemont, avocat, 52, rue de la Victoire.

s;N'ES6~sssza.a~!a~~as.Baas~~sEB~aBBs

©c«asi«ssî. Sïewbles. Osevaiax. Veiture».

TA| f CHEVAL, harnais et poney-chaise, à vendre, dlrlil rue des Ecuries-d'Artois, 5.

̃niUirSI anglais de selle, cinq ans, rue de la tlliiWilil Pépinière, 73.

MEE!'iSiS!EE6EBSËEasa~a~a!!SSSSE~a'E~EBB,3aSS~M'

Tvaitém de Médeeine. P^aturanaeie. S"»rfwBiierie^

V H IH7.UETTT1Î Traitè d«s Maladies. Préser-

VADE-VECU), Traitédesnlaladies,Préser-

WftlJJi iliJiiiUilljViilion. Guérison par le Sa-

vonule de Baume de Copahu. Prix, 4 fr. Dr A. LEBEL, 68, rue de Saintonge, Paris. Consultations gratuites.» (2875)

CïTïîTIÏTFÉ' Bourdonnement, Migraine.– Avec le S UUflJ.lÇ Traité, 7'éd. du Dr Mène, r. du Bac, 103, on se guérit soi-même. 4 f. p, poste. Allouard, 3, r. Pavée-St-André. Compte-rendu gratis sur les succès.

f ÏJS V ÏÎY iV'Bflîl^UïïTTlT éminemment

LES E I1UX D"ENGHI'VN éminemment

LliO J&aSJAI) JilIWIlIliti SDLFOREDSES

sont les seules qui, mises en bouteille, peuvent se conserver sans perdre aucune de leurs qualités elles sont employées avec succès pour guérir 1° les affections du larynx, du pharynx et des hronches 2" celles des voies dijrestives 3° les maladies de la peau; 4° certaines névroses et atfections utérines; 5° ies affections rhumatismales 6° les maladies qui tiennent aux lempéramens scrofuleux ou lymphaiques et celles qui résultent de la débilité. S'adresser, pour envoi de bouteilles, au siège de la Société, à Paris, rue Pigalle, 26. (Affranchir.) Ouverture dela saison des bains à Enghien le 15 mai 1859. »

CONTRE la HÏâïÈEEUR ^S,?1

1 1 IREUR maiadive.

J~ LA ¡Ut1 El inaladive.

Le CHOCOLAT BOILLE bromo-ioduré supplée avec avantage l'huile de foie de morue. Aucune sensation désagréable.

PILULES ET SIROPS bromo-iodurés et ferreux, contre les. altérations du sang et le défaut de circulation. « Les malades, au bout de quelques semaines de la médication bromo-iodurée, ont recouvré leurs fonctions digeslives et de l'embonpoint. » Académie impériale de Médecine. E. Boille, pharmacien, rue tle la Chaussée-d'Anlin, 34. Paris. » C3155)

P'~UnRu ?~E' tÏ~~C pourp-'éparcrsoi-

PAITiYEîU Tïïl IHÏPI} pour préparer soi-

llSJPliii II» iiillïli même la limonade

purgative gazeuise à 50 gr. de citrate de magnésie. Cette limonade, approuvée par l'Académie de médecine, le 25 mai 1847, est d'un goût très agréable et purge aussi bien que l'eau de Sedlitz.

A Paris, 11 la pharmacie de l'inventeur, 12. rue Vivienne.– Dépôt dans toutes les villes. (3156)»

iTÉRILITË DE LA FEUE

~iiiMiMii!< i~jû LAJFMMan.

constitutionnelle ou accidentelle, complètement détruite par le traitement de Mme LACHAPELLE, maltresse sage-femme, professeur d'accouchement. Consultations tous les jours, de trois à cinq heures, rue Monthabor, 27, près les Tuileries. u iiÔP^c^r5ËëAliIB!JEi, Soixante années de succès prouvent qu'il est le meileur remède pour guérir les rhumes, toux, catarihes, coqueluchts et toutes les maladies de poitrine, Ruy Sairil-Ma.ri.iu, 324, et dans le» principales villes." (3212)

nJIKTItVG HEMORROÏDES, PRURIT et FIS 11.111 Itlii^t SDRES à l'anus, guéri* radicale ment par la Pomnade anti-herpétique expérimentée avec succès à l'hôpital St-Louis par le dr Gibert, Pharmacie Slemarlier, rup. Dauphins, 32. 3 f. le pot. « ftïïfïTfT MBVIVIÎT PURGATIF agréable BlSilIJi 1 Mli I li.tû 1 et sur. Deux purgatiqns, 1 fr. 50 c. Dépôts Paris, ph. boulev. Poissonnière, 4, et pharmacie, rue de Saintonge, 68; Lyon, ph. Meynet, rue de Loretle,lr et les principales ph. de France. A Londres, ph. Jozeau, 49, Hay-Market. »

^r_r_ï_s_a8a_-ijs£aK£]i-< ^ï«ea_»-' _«•

f PILULES VÉGÉTALES KIVftBE i

nelr il m hursi, h h luit Us,J (s I

iJ6InJÏ, ni Ja (',(¡riSiipal;,)! la I,IIIP, 1t's ¡;1;¡;'('s;

c\ lent pp lu ilni i i l i di^t slion i i s

i i 1 1 iiit-usf l nitiiv e ( i uni lu

is I H i r I pi n u ~-t

I I il o ur j li ip< n i -.V i l< S fr K

H Ijhi Wurnii JliI\iLIU m du h, in 18

| a ihnrl 'i u iitUn i,i Pius. S

-_K _u_ j_a_ ^ffl>h_^îi\«ï£ïiEea_s#

$&®îkWii ^_€_î_Tï'¥îi*lir'

̃^r igi™8*1*0 SB –_«• tu u bonis pis •«*̃

i/^»A_»'1' •5a*"1" fie» plu» oltàu» «al«0K «Ile

s- ^P®» al!>k* *•♦ C4uJ|S<i CM» -I »r«SjW« it k «T.»*»

Hl £?& afa J U «r » >. Fi,, 5 tt. Pians.

*SS J*°*" '«M*». Eixi.-dîWW.

«nrawnri n-tî-ii m ̃̃! r

f' Maladies Contagieuses ;| OUl.I'.iSuN PROMPTE, RADICALE ET peu COUTEUSE fj Par 'e Tiviitciupiiî «lu Docteur

l 19: Nil' Traitement du DOd"ur TI

jj Môilccii} de la l'aciillé de i'aris, maîlic en pharaiaJl ce, ex-|iharmacien des hôpitaux de la ville de i'.iris, isrofcsseur <!e médecine et de bolani((ue,

lii.jjorô de médaille. et récompenses nationales!

j 1S, Rue Bïoiitorgueïl, 19. t. f

'T¡'AI1l~JH1' h1ii~OHHr'po;;nA;c: (-'i.'p'c~.)

PAPIER ELECTRO-MAGl\ETIQt]E contre les rhumatismes, douleurs, gouttes, rhumes, bronchites, etc. ROY ER, ph., rue St-Martin, 225, 2 fr. Expéd. franco contre 2 fr. 20 c. de timbres-poste. « (3080)

GU' E~ IRtCf~W sans fraix ni médicament delà con-

UIJIilil3\/i« slipdtion, mauvaises digestions, glaires, maladies chroniques, etc., par la merveilleuse fécule Ervalenta Warion, rue Richelieu, 63, à Paris. (338 lj

PIFÎIÏIU DIVINE ÔJWBCA 4 fr. Guérit"

P. pin DIVINE s, 1 111P8'O 4. fr. Guérit

I UltillU' de &Affir5tl» entiois jours maladies rebelles au copahu, cubèbeet nitrate d'argent. Sampso, pharin,, 40, rue Rambuteau.tExp.) (2939)

HÏ?Iïï¥îSîtft¥ftWÇ! calmées en 24 heures, puis

BD1!'ORR1~ID'Ib'S gt tiéi-ies, sans danger de ré-

IlliMWjanîlllljDii3guéries,saiisdangerderé-

percussion, par le traitement avec notice dul)r Lebel, 68, rue de Saintonge, Paris. Prix, 3 fr. (1692) »

IÏÎTIÏU ÏIAff (deF61fFRÀÏSDË¥ÔRUËjr

ilUILIi.de tllluu facile à prendre. Mention honorable. Rue Castiglione, 2, à Paris. » ftf TWBJïSON en 3 jours des maladies contagieuses tSUJEtlMles plusreb, Prix: 5 fr, (Adolphe, méd.j.B, Constantine, 34, au 2e étage consult. de 2 à 6 heures. j ̃ ̃ (1666)

|i Aï» Boyveau-Laffecteur, sirop dépuratif du sang s&vr&i et des humeurs. Chez les pharmaciens. (2876) W i ]VF6 4 f V & REGULATEÛrO Médailles pour 11 xl.liJu'iUjrii guérison, des hernies; ne se trouve que chez H. Biondetti de Thomis, rue Vlyienne. 48. » (2940) RATVftlTIÎ hernomèlre, léger, soiide~ërsâns l5fS.il aJHkVISj gêne.Gu6rison des hernies garantie; se^majsonN^^irm^eUL^r^s Fossés-Montmartre* DENTIERS Df ARBÔVÏËS"" A HASi.S» KÎ(I»»î»iASTI«Ji;i-«.

Faire usage aujourd'hui de l'hippopotame (ivoire) qui jaunit et se corrompt, ou de plaques d'or, platine, qui irritent et déchirent les gencives, c'est se condamner à souffrir. L'invention de M. D'ARBOVILLE, breveté s. g. d. g., est toute une réforme dans l'art dentaire. Ce système est inaltérable, léger et très doux aux gencives; voir ce travail, c'est l'adopter. Da dix à quatre heures, 1, rue du Helder. (9734)

PAR UN PROCÉDÉ NOUVEAU et en une séance, MM. «ésirabode et fils, médecins dentistes, posent à la mâchoire supérieure des pièces inaltérables d'une k six dents qu'ils garantissent dix ans, les autres ne pouvant être fixées que par les procédés ordinaires. Dépôt de leur Eau dentifrice chez les principaux parfumeurs, et chez eux, k Paris, Paiais-Royal, 154, 2° étage.

DENTS plSdes LÉVÂDÔÛrT 100 pour 100 d'économie. Garanties inaltérables sans extractions, ligature, ni crochets, se fixant ou se déplaçant à volonté. f.EVADODR, inventeur, honoré de médailles, boulevard Montmartre; 11, de 9 à 5 h, (3081)

ÏÏ1MTQ à 5 ff- inaltérables, garanties dix ansT VdVi 1 a Râteliers payahles après succès. Dents à succion (osanores) perfectionnées, 4 fr.– D'Orignv médecin-dentiste, passage Véro-Dodat, 33. (3084) ÏMRHITfi inaltér<*iloi, garantiêslli ans. DENTIERS irCll 1 IJ perfectionnés et doux aux gencives. Prix modéré. E. LEVASSEUR, m.-dent,, rue St-Lazare, 30. » CIMEMT DE GUTTÂHrâJRëBÂ pour plomber facilement les dents soi-même. BIKTRICH et C°, ph.-droguiste, 4, rue Montmartre. ̃ (2943)

RRÏLLANTINE 0BEËnlo55F

BRILLANTINE OBERT découverte

donne du u brillant et de la. souplesse aux favoris et k la barbe; parfum suave. 3 f. le flac, 5, r.Vivieime, au 1" « (3641)

VIT 11 ï I1W-$TW¥ Chute de cheveux,

VITALINE-STECK calvitie, alopécie, f

VllilLlilËi iSililjll. calvitie, alopécie

Prompt résultat. 20 francs. Boulev. de Sébastopol 39J (2533)

MM. les étrangers, avec lesquels le ÏPalaîg de l'Industrie désire créer des relations suivies, trouveront loutes facilités dans leurs démarches, et ils seront traités absolument comme les habitans Ide la capitale.

1 Les plus grands soins seront apportés dans les ï expéditions.

1 Robes de chambre manIdarines demi-saison à |17fr.

IXWWOEEB.

^'rT"T^'3r_Jt_l_B_!Ei11Mliij--rrr-x:

14 ̃» $i « f*s ti »Tî WTfTMTl _ïiTiï ïf*«

? «-, l 2^ i?* ?| a l'JS W ff *1^ i 1 "S M loi "8 *rçsf*$

|l.u ̃- !rtr»,<IHble itonr la gnOrtaon de*

I !l1 Itottitan I RhaiB.i, Br»n_il«», Grip- » ̃' .go. Goiuu, j pa«, P«lpiuii»»u c«ii. Nl1' 'r I ilj'ie». etc. I Cr_op«nî'Mt»_«le. J Ko i tu ph., rue Saiat-Mwtm, ÏÎ5 k Paris ifs u frjm o ..nutr* 9 fr->i as «nu 4, Umbr«»-jie«ie.

BWÏ_S_ll__r__l ̃'•1' ''̃|!lf!i ^i-tîifme

|H_BBk9HB_b_b_h "<5<iix,

_aB»_fj3i^_r_[^_| "><« l«t fttoris

l 1 <L ,t.

H^r_iiiiA_y_a_l i m 'r < (\[

Valons pour itiii n Utl Vi V Eï-iV^J ltl (ifî7\

''4; h r1s

&«_ i tk^^ssal^ ^tv_, _t 'J .j.

Ce bonbon dir (\ml h ri pulatinu s'i( croit" d, puis pus (1.- 3<. i.u uees par >nu eitie^cité contre lis rhumes, enrou- mc-ns. c_larrh.-s. !n «kbpi»îî ele est le seul pectoral dont rAritdt-rnie de ria./ii-lri'p «il signale )n valeur médicale, en même tcnii-s'aue 0!l !on marché. 1 (r. 50 c. el 75 c. !.i boîte. PaaV rue lailbout, 03, et dans toutes les pharmacies.

1 ~t

i leur couleur naturelle par tes peignes et brosses magnétiques de F.-M, Herring (breveté s g d g ) servant aussi à la cuîe radicale <;es rhumatismes et névraîgie? Se Iro.ivem chez Paillette père et fils, seuls fabricants et agents pour !a vente en gros, 29, rue- Gremer-St-Lazare, et chez tes principaus pharmaciens, parfumeurs, coiffeurs et brossiers. n flk C'TPO'Wf I? PAPIER RtTBïEAW -*•_» A «SAfiiJEc brûlé près du malade, il (,flrae L'i"?"1 Toilx et Oppressiom et éloigne les accès. D«p. 'ans, CLRKfcT. ni., r. Monlm»rtr». «SI DESLANDES, ph., r.

LherebeMU.,f,;YfLLETTE.Bm.r.B~Mp.rte,<8,ph.HOCÈRT'S

et C*,2o, pi. Vendôme; ph.FRimAU,»N«ntes./f. et2f. Ub<«