Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1857-03-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 15 mars 1857

Description : 1857/03/15.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4511993

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 41%.


e

` PARIS, U MARS,

On sait que depuis quelques jours le Conseil d'Etat délibérait, soiia la présidence de l'Eiiipereur, sur le projet relatif à L'établissejiient d'un iiripù t sur les valeurs i mobilières. Cette importante question a été définitivement résolue dans une nouvelle séance du Conseil d'Etat, qui a eu lieu Mer. Le Moniteur contient a ce sujet la NÔ*te suivante ̃« Le Conseil d'Etat a tenu aujourdliui aux Tuileries sa troisième ̃ séance présidée par l'Empereur. Il a été décidé que projet de loi concernant les actions et obligations des Compagnies serait établi sur bases ci-après » Le droit porté dans la loi du S juin.l8S0 pour le tirnbre et circulation de ces 'valeurs serait élevé dé.S'c. à 15 c.pour 100 fr. du capital réel, réglé tous les trois ans sur, le cours moyen. » Ce droit serait annuel et obligatoire, et rien ne serait changé au mode de perception actuel, tel, qu'il est établi par la loi de 1850. » Un règlement d'administration publique déterminerait, le mode suivant lequel ce droit serait • appliqué aux valeurs étrangères négo-^ ciées en France. » L* Adressé de lord Jôltn Russell aux électeurs de Londres, que nous avons reproduite hier, peut èl>e; considérée comme le manifeste électoral du parti libéral et réformiste que lé iioble candidat représente. Nous lie savons pas quelle impression ce, manifeste a produite sur l'opinion publique eu Angleterre mais tous les lecteurs impartiaux et désintéressés seront forcés d'en reconnaître la dignité, la réserve étudiée et la modération habile. En examinant de près ce document, on y trouve à un haut degré tout ce qui constitue ce quo l'on appelait antrefois chez nous un discours ministre. La critiqué de la politique ministérielle y figure en première ligne et y tient plus de place qiïe Tupologie ^personnelle du candi-

da bien qu'il ait cru nécessaire de glisser

en< passant quelques mots d'explication sur un point délicat, celui qui concerne sa mission diplomatique à Vienne. H semble avoir comjiris qu'un grief qui remonte îi deux ans est déjà frappé de prescription, et il s'est' attaché principalement a justifier ses :déV- niers actes parlementaires et son voté sur la ̃ motion do M. Gobden. Sans rompre en visière avec le scrititnent des électeurs, et tout en ayout l'air d'avouer que ce vote avait pu leur déplaire; il s'est placé sur le terrain le plus commode et le plus avantageux pour la défense, en prenant l'offensive contre le'mihisVtère, et en critiquantde point en point la di7reetipn imprimée par ses agens aux derniers evénejnens de la Chine. Mais ce qu'il est important de remarquer, c'estque cette critique porte plus haut que les affaires.de Chine lord John Russell est même allé jusqu'à reconnaîti-e que la question chinoise est il peu près vidée et que selon toute apparence 'jL elle n'occupera pas beauconp-rattentioB du nouveau Parlement. Entre lord Jjolm Russell et le ministère, quelle est donc la vérita-

ble question ? L Adresse, aux électeui's ,nous explique assez claïrement- b<( Là direc-* tion des affaires! ;étrangèrbs est étroite-ment liée à notre politique intérieure. C'est par une inarche hla foiâferme et^conciliante,- par les maintien iénergique .dçinos droits et par un jaste respect pouc les-droits' des autres nations que nous pourrons le* mietix assurer la paix. » Sous le voile qui la couvre, la pensée du noble candidat est transparente; ce qu'il attaqué, ce qu'il, condamne indirectement, c'est l'ensemble, c'est t le système, de la politique suivie par lord •Palmerstou à l'extérieur, et la tendance exclusive qui le porte à sarjrifier la politique intérieure à la politique étrangère. Si l'on pouvait avoir le moindre doute-àce sujet, il suffirait do lire les dernières lignes de T Adresse,. o|i Je noble lord oppose à la politique du cabinet son propre programme, qu'il met le plus grand soin, à résumer et à caractériser par ces trois mots Paix, -éeo-. nomie, réforme. Ou nous nous trompons* fort, ou ce langage est de nature à faire une certaine impression sur l'esprit des électeurs auxquels il s'adresse, et il prouve que tord John Russell» en attaquant lord Palmersfon, a très habilement tvojivé le défaut de la cuirasse. Dans tous les cas, il nous.semble que ce langage n'est, pas celui d'un candidat qur se croit vaincu d'avance, et il pont servit; à nous expliquer jusqu'à un certain point pourquoi lord John Russell a maintenu sa candidature Londres, tandis que lord Palmerston a cru prudent dé lui laisser le champ libre, en dissimulant sa retraite sous l'apparence d'un hommage sentimental et chevaleresque au bourg de Tiverton. Le télégraphe de Londres ne nous a[)porte aujourd'hui qu'une nouvelle de quelque importance. LordClarendon.a fait connaître à la Chambre des Lords les principales conditions du traité conclu avec la Perse. Ces conditions sont au nombre de

quatre

1" La Perse s'engage à respecte l'indépendance d'Hérat et de rAifghaniètah et à les reconnaître comme puissances distinctes. 2° En cas de difficulté survenue eatre Ja- Perse et l'un ou l'autre de ces deux Etats, la Perse s'oblige à réclamerimmédiatement les bons offices de l'Angleterre.

5" Si la guerre venait à éclater, la Perse ne ferait jamais la conquête d'Hérat ni d'aucune partie de l'Aflghanistâu.

4" L'Angleterre ne prend sous sa protection que les Persans réellement employés à son service. et dans le cas seulement où le même droit appartient aux autres piuVsances.. On remarquera que sur ce" quatrième point, les termes de la dépêche ne sont pas en complet accord avec la communication faite ce sujet par lord Paluierston à la .1' Chambre des Coimuujie^. On doit reiûaiMjuei-

en outre que la dépêche ne fait pas mention de "quelques autres conditions déjà connues, notamment de, celles, qui concernent l'étaklissement des consulats anglais en Perse et la réintégration du ministre britannique, M. Murrày, dans le poste qu'il occupait avant la guerre. Mais il y tout lieu de supposer que les journaux anglais de demain compléteront et éclairciront sur ces divers points les nouvelles télégraphiques.

Une autre dépêché nous apprend que le gouvernement aurait définitivement fait choix delord Elgin pour lui confier les fonctions de ministre plénipotentiaire en Chine avec la mission de négocier -F arrangement du conflit entré les deux pays.

̃ En Espagne, l'attention publique est partagée entre le mouvement électoral qui. commence et l'expédition que le gouvernement se prépaie à diriger contre le Mexique. D'après la correspondance particulière de Madrid le commandement supérieur de cette expédition serait dééidément confié au général Jpsé de la Concha, capitaine-géiiéral de Cuba. l. ahourt.

Télégrapliie privée.

i; I|! Londres, le 13 mars.

QSPgJ#: séance de la Chambre des Lords, le" comte (te Clarendon a fait connaître en substance le traité conclu avec la Perse 1° La Perse respecte l'indépendance. d'Ilérat et de l'Afghanistan titre de puissances distinctes.

En cas de difficulté avec l'un ou l'autre, la Perse rechercliera tout d'abord les! hons offices de l'Angleterre.

Si la guerre éclate, la Perse ne fera jamais la conquête d'Héraf ni d'une partie'de l'Affghanistan. r

U Angleterre! ne protégé que les Persans effectivement employés, si les autres puissances font de même.

•J Londres; le 14 mars, i ,te Times dit que lord Elgin a accepté la mission en Cliine qui lui était offerte par le gouvernement.. Lord Elgin partira aussitôt qu'il aura rççu ses ipstructions. Il doit demander que les communications avec les Chinois soient élus faciles et que l'engagement qui serait pris acet égard soit réalisé immédiatement, n Londres, le iët4 mars: < Le lieutenant-général AshbiH'iiham est nommé commandant en chef des forces anglaises en

phine.. "̃'

s D'après le GfoW, lés négociations entre le gouvernement russe et la Compagnie du chémin de- fer de Riga ont été heureusement ter-

tninées. ̃

` Bo'Mn;'Ici4 mars, Une nouvelle Note verbaile du goi<vernemenl lanois tend à, éviter riptervention menaçante de la Confédération germanique, relative à la concession des domaines de Lauenbouvg lesquels, .aussi longtemps que le Hplslein ne les mrà pas absorbés v seront, cause du mécontça- omcntdes grands pouvoirs allemands.

Cvmmpondance~Havas.)

.m'i-,Ji. ,j. ir^m ̃•:•• .-•̃

Oh écrit deLondres, le 15 mai*s au soir, mi Pays -!>v • •̃̃̃ c ̃•.•̃.̃ ̃ « Une dépèciie lélcgrapuiçiuc do Pôrtsmou th hnnonce que les bàtimens à vapeur Adventure, SidQn, Furiqus et Assistance; après avoir terniné leur armement, avaient pris la mer dans a journës et, fait roule pour Ca'n ton,, ayant 4 iord des troupes et du matériel. ~1: » Plusieurs autres navires de guerre doivent rendre mer successivement et sous un court lélui -pour- aller rallier le pavillon de î'amïril àl ieymour. » ̃• .,n,

Le refus de la Diète du Schles\\ig de rémi'tir le contingent que ce pays doit fournir aux dépenses de la monarchie générale constitue un véritable refus de subsides parce ([lie, aux termes de la Çoilstilution connue; on le sait, la Diète a seule le droit dedétmniner la, matière imposable; et, ne l'ayant pas. fait, le contingent ne pourrait être -levé- --et par suite l'équilibre du-bùdget de la monarchie se trouverait rompu. À ce liai, qui menaçait de perturbations graves les finances de l'Elat, il fallait chercher mi remède, prompt et efficace. Trois

moyeps.se. présentaient, savoir ̃: octroyer

me nouvelle Charte et une nouvelle loi électorale; incorporer le Schleswig an royauale de Danemark faire percevoir l'impôt en vertu d'une ordonnance du pouvoir exécutif.

Les deux premiers moyens n'ont pas trouve d'appui dans le Conseil d'Etat. On >'est arrêté au troisième. `

Le roi, sur la proposition du ministre du Schleswig, a rendu une ordonnance qui assied la contribution dont it s'agit sur les maisons des villes, sur toutes les terres et (Siir diverses autres propriétés rurales ce j[ui formait là basé de la précédente répartition adoptée par la Diète de Schleswig dans sa session de 1855. On voit qu'eu agissant ainsi,, le gouvernement danois, contraint pat* la force des conjonctures à se mettre au-dessus de la loi, a voulu du moins s'en écarter aussi peu que possible, ce qui certes mérite des éloges, sans justifier tien la mesure sous. le point de vue légal. V i If reste maintenant à savoir commeu cet acte sera accueilli dans le duché de Schles-

wig. s. ̃•

La Diète du Schleswig, pendant toute sa dernière session, a évidemment obéi à des influences allemandes; elle s'est .montrée hostile à la création de la monarchie unitaire,, comme 'de leur côté l'avaient déjà fait la précédente Diète du duché de Holstein et celle du duché de Lauenboiirg. «e'uola.

Nouvelles éfcauifèrès. GRÈCfc. »

'"̃̃Athènes, 4 mars.

Les troupes d'occupation françaises cl auglaises ont ̃vacué le Pirée le 28 février, et ainsi s'e-st accompli.ee lue le gou_venieuient et le peuple, à très peu (i'excepions pies, désiraient, depuis si longtemps. Lorsque, ,es bâtimeus ont passé devant Fenltée du port de

Phalère d'où l'on peut voir le château royal, ils ont salué en tirant des salves d'àrtilletie.Le roi et là ss trouvaient en ce moment sur la terrasse du château d'où il pouvaient voir le port.

Le ministre français, M. Mercier, a fait savoir au gouvernement grec que le gouvernement français avait l'intention d'indemniser la Grèce de toutes les dépenses motivées par l'occupation. Il lui a demande eu mflme temps les^omptes' nécessaires pour pouvoir établir le chiffre de l'indemnité. Cette démarche a naturellement causé la plus grande joie en Grèce. La-presse d'Athènes y reconnaît la persistance des sympathies du peuple français et de &on gpuvernement pour la Grèce. -.̃̃ Urr. brick lusse, le Philoctète, de 1G canons, est arrivé au Pirée, et l'on attend encore une Mgate. •'̃•'̃ (Correspondance aavas.j

| i V! riËMONT.

Turin, H mars.

j chambre DES DÉPUTÉS. Séance du 10 mars. f m. cisiiiEiio Le décret du 18 avril 1848 touchant lo drapeau national élablit qu'il sera tricolore avec l'écu de Savoie, sans autre çUoso. A Gênes, on a saisi des pavillons de navires marchatiTs parce qu'ils n'avaient pas la bande bleue (d'azur). Ce fait est illégal. L'affection.pour la couleur bleue n'a rien' de sérieux mais l'autorité ne doit pas donner au peuple l'exemple du manque de respect polir la loi. Cette nouvelle recrudescence d'affection pour le bleu date de l'année dernière.

II n'est pas possible que le drapeau nalioaal change de couleur chaque instant, ou du moins selon le, caprice ministériel il pourrait venir demain un ministère qui la voulût jaune, après-dçmain noire. (On rit.) Qu'on fasse donc une loi à cet égard, et que, comme cette loi, lç drapeau national soit im- muable. Vos marins n'aiment pas à voir mo lifter par l'arbitraire le pavillon arhore avec joie eu 1848 et qu'il*"r»nt promené avec orgueil sur toutes les mers. m. de i.iniiuKinv, ministre de la guerre: Le députéCasaretlo vient 'nous reprocher une violation de la loi il a cité le décret du 15 avril j'aurais pensé qu'il devait connaître aussi celui du 28, qui a réglé la question du drapeau de la garde nationale. Je crois qu'il ne peut pas y avoir deux drapeaux de l'Etat.

MM. IMRKXO et CASAUKTTO Si Si

n.nii i.mniHon»: Comment! Si! Je vous demande pardon; quand des drapeaux servent de signaux, ils peuvent différer, mais il est absurde de vouloir que la nation ait deux "drapeaux.

M. cisiiiETTO Je demande ta parole. m,. DE u Niiinoii.t Le décret du 28 avril a expliqué de quelle manière l'écu devait ôtre placé. Regardez le drnpeau qui flotte devant le Parlement: lia a la bande azurée. Vous parlez de recrudescence d'amour ministériel pour la bande bleue. (On rit.) Mais une circulaire du ministre de la marine, en date de ttS51, prescrivait le drapeau avec bande bleue. 'Tel était celui que portaient nos soldais en 1848 eU1849, et celui encore qui flottait sur le'Mincio et.Id Tcliernaia! Vous parlez des plaintes des capitaines de marine nous en avons reçu bien d'autres des consuls. Un consul m'écril que trois bàtimens portaient trois drapeaux.differens.il y ;i des capitaines de marine qui ne vc.iilentobéir ni à la loi -ni a l'autorité-, ils savent qu'ils trouveront des protecteurs: ils en oçi trouvé un dans le dépuié.Cas.arelto. (On rit.) M c*iSAttKTico Je n'ai i>as l'habiludu de proie-, ger les gens qui vielent la loi; mais je dis que si vous voulez l'uniformité du drapeau, vou; n'avez qu'il 16lablir-paruneloi.. > ̃ ̃̃ > ̃ n.:Vit:iiKnio II y a; eu une erreur peut-être une négligence dans l'exécution de la loi. Sur le palais Tursi et sur le palais du gouvernement à Gênes flotte lç drapeau sans baude; on ne peut pas exiger que les capitaines de la marine marchande connaissent la circulaire ministérielle mieux que les intendans eux-mêmes. Le drapeau tricolore, avec ou sans bande d'azur, sera toujours le drapeau national iiaHen.Ilinè semble que la Chambre pourrait voter un ordre du jour déterminant la manière dont duit être établi le drapeau.;

!• iiK comte ciYoïiR, président du conseil Une telle discussion sur le drapeau, dans de telles circouslances, me parait extrêmement inopportune, A quoi bon discuter, alors qu'il est certain et notoire que le drapeau national doit êlre le même.- pour le pays?' Nous avons besoin de la plus grande concorde, et ce serait un grand mal qu'entre les diverses classes de citoyens il existât deux drapeaux, ainsi que l'a reponnu M. Casaretlo; le drapeau de la marine royale «̃si réglé par le décret du 15 aviil rendu h Vol ta. Cette bannière c'est, le drapeau tricolore avec Téeu et la bandé d'azur."

m. aspbowi II n'y avait pas de bande alors. m. de i.in.innoui Je.vôus demande pardon, elle existait et elle existe encore. Voyez plutôt sile drapeau qui flotte sur le palais royal n a pas la bande d'azur., .• ̃• m. coûte civoi « Evidemment. l'intention |lu roi magnanime et italien Charles-Albert était dé donner au pays ùn'seùl et même drapeau. Par décret 'tu 28 avril, le prince de Carignan agissant en vertu des pouvoirs qui lui avaient été délégués par CharlesjUbert, a établi lo drapeau de la gaide nationale il il ne peut venir à la pensée de personue que ce drupi'au tliffere du drapeau nalioual. La couleur d'azur n'est pas cho»e nouvelle pour nous une grande partie des Piémontais est attachée à ses anciennes gloires nationales. ̃

i <w. vti,t:nin avec^orce Uilcs que tous le sont.. us oqhib civoi!» Les grandes espérances du drape;iu tricolore doivent être associées aux slorieuses et antiques traditions,de la maison de Sa\oie. (Bravo

̃'• m. «icïTrA II est impossible qu'p la maison' de Savoie renonce h la conteur qu'elle a si longtemps portée. 11 serait très impolilique d'enlever a l'armer t«j nobles couleurs sous lesquelles elle a combattu. \la conséquence, pansant à la fois.au présent. et h l'avenir de l'Italie, nous ferions acte du la plus in<igue ingratitude1 et imprévoyance si nous séparions Ses trois couleurs la couleur d'azur. (Applaudissenipns.)

M. vaIiEbio' Persotinc n'a Jfait la guerre à la

couleur d'azur.

m. CAVOti» On a prétendu que C'était une innovation! •' m. t.iLCBio Le Piôfliont et la Savoie composant une seule et. même -notion, et îws couleurs doi- être et sont les mômes. Dans une excursion que j'ai n faite en Savoie, j'ai entendu" en piiblic beaucoup de Savoyards parler avec affection du drapeau tricolore etde la liberté italienne. Lorsque le général Lamarmora entra à Milan, à la tête d'une batterie, j'allai le visiter au château, et je nie rappelle bien que son iliapeau n'avait pas la bande d'azur. (On ril.) L'uni que solution est dans un ordre du jour.

M. »Ê i, t niBuoit i Je regrette de donner uii démenti à l'honorable M. Valerio; a Milan, j'avais encore l'élendard. Les drapeaux tricolores ont été distribués par le roi au Tessin, et je l'avais passé quelques jours auparavant.

m. vAiiiiuiw Je me, réserve de répondre a M; le ministre, les pièces à la main. J'ai eu le bonheur d'entrerà 11 ilan le leademaiu du jour où celle ville •ivait (:té abaridonuéé par Uadetzkj (on rit), et j'afjirme qu'aucune bannière non tricolore. n'aurait pu entrer a Milan avec les troupes sardes.

Mi KKVEt': Le drapeau tricolore, ayec l'enlourage d'azur,' k été enveloppé de tant. db douleur oi do gloire que ces souvenirs .doivent, nous faire passer par-dessus tout scrupule de légalité. Je propose Vordie ilu jour pur et simple. (Bravos!)

Quelques orateurs clemanftent encore la parole. La Chambre ordonne la clôture de la discussion. m. me prksidekt Jemrisaux voix l'ordre du jour pur cl simple.

m- fr.*iii5Rt« veut proposer tin autre ordre du jour. r ss i,e pkïsimejwï La Chambre a déjà clos !a discussion.

L'ordre .du jour pur et simple est adopté à une forfo màjorilé.. '̃̃ Quelque discussion contimic d'avoir lieu relativement aux p'eines a faire subir aux capitaines de la marine marchand» qui ont fuit ucle de contravention en matière de pavillon.

-RUSSIE. ̃ .•

Saint-Pétersbourg ,'li mars. `

On mande de Siinphéropol qu'il y a ru le 7 février de grands ouragaus de neige -.dans, les' steppes de la Crimée, et que l'hiver est revenu daiis ce pays. ici. aussi, Je froid a repris d'uucnianièré. bien sensible, après quelques seiuaines de (If'gel. Le 28 février, rtuu's la journée, le lhermo)iiètrc,<H;iil^( ? degrés -au-iles-.sus <!e zéro; à minuit, il était. retombé à 9 degrés audessous de ïérd.. (Çorrenptmdanca de Hambourg.)' iliXKÏciiÉ..

Vienne {) mars. L-ï baroir de Bulov, représentant du Daueinark

dans la Diète de Francfort, est arrivé ici et a déjà eu avec le comte de Buoi une assez longue conférence, à laquelle assistait également lej comte Bille-Brahe, ambassadeur de Danemark- à«Vienne.

L'assertion de quelques journaux, que l'Angleterre aurait modiflésesvuesféla,livement à rorganisatioii des priacipaulés et se serait rapprochée de la France sous le rapport de t'union, est dénuée- de tout fondement. J'apprends de bonn&'éo'urçe que tout dernièrement' cette question a été discutée dans une conférence eutre le comte Buol, sir Hamilton Seymour et le prince. Callimachi.'

Dans cette conférence, l'ambassadeur d'Angleterre s'est prononcé de la manière la-plus décidée contre la réunion des priccipautés, et a donné l'assurance à l'ambassadeur de Turquie que le cabinet de Londres soutiendrait énergiquement dans les conférences futures de Paris, les vœuxet les intérêts de la Porte. La commission des Etats riverains du Danube s'occupe toujours de l'examen des matériaux qui lui sont soumis, et surtout des règlgmens et des rapports de la commission de la navigation du Rhin, où elfe espère trouver les principes à app iquer a la navigation du' Danube. Le commissaire wurtembergeois est chargé du rapport, et on pense qu'il se passera encore quelque temps avant qu'il soit en état de le présenter à la commission. [Gazette de la Bourse.)

Les travaux delà commission qui, sous la présidence de l'archiduc Albert, gouverneur général de la Hongrie, est réuuie dans noire capitale a. L'effet d'élaborer les statuts généraux pour la nouvelle organisation civile et judiciaire- à introduire dans ce royaume se trouvent tellement avancés que le ministère espère pouvoir les soumettre a l'empereur dans les premiers jours qui suivront son retour, à Vienne. Cette nouelle situation qui-va être faite à la Hongrie, comme aux autres Etats enclavés dans la monarchie autrichienne, ne pourra que contribuer à effacer progressivernent les dilférentes nuances de nationalité particulière et à réunir toutes les parties de l'empire dans un seoUment commun de nationalité autrichienne: ;.(>n pffliseqiio des démarches fie toute nature set fuHcs'auprès de l'empereur pour le dissuader d'accorder sa sanction à la grande œuvre de centralisation conçue par M. le baron de Bach, et dont ce ministre poursuit sans relâche la réalisation. Il se confirme que le baron de Kubeck, un de nos anciens diplomates, sera placé a la lêie du cabinet consultatif'de l'archiduc Maximilien, gouverneur général delà Lombardo-Vénélie; rœtis,. nous le répétons, nos possessions italiennes, hongroises, gallicienues et autres de la monarchie se trouveront dorénavant suborilounécs à la haute administration centrale dont Vienne sera le siège. Le projet de créer une vice-royauté en Italie a été par suite abandonné. (Correspondance flavasj)

"iJ ,g,

.̃̃" l prosse.

Berlin, 12 mars..

La nouvelle arrivée. de Paris, que les plénipotentiaires des quatre grandes puissances auraient pris pour point de départ de leurs délibérations la renon- ciation de la Prusse à la souveraineté de Neuehatel, a beaucoup surpris ici en «énéral, on n'y. croit pas. Le Temps s'efforce, aujourd'hui de la démentir. Suivant te journal ministériel la conférence n'est pas un tribunal qui puisse décider r!u droit l.i Prii.»sr. n'a p:is d'enga^erneus qgi l'obligent à renoncer à la «ouveraineiçde Neuchàtel. Celle renonciation- enfin diiildepcndre.de la reconnaissance de la souver.ilnclé de la Prusse par la Suisse. Dans le public, on dé sire que celle .affaire s'arrange mais on est opposé à toute concession (HiteàIaSuisse.lantque celle ci n'aura pas fait les premiers pas. (Correspondance Bavas.) La Chambre des Députés a adoplé aujourd'hui ea seconde lecture, fc la majorité île 1*71 voix contre 109, le projet de loi relatif à l'époque de la convocation des Gb.amb.-es. "• (Gazette national*.) ;̃.̃̃' espagne. ̃ ̃̃'

t*. '•: Madrid, '̃'10 mars.

i M. Oloxaga est considéré par la nwjerire partie des- progressistes comme leur chef, il a déclaré, dans un discours aux électeurs, qu'il était du devoir du parti de combat Ire toute candidature absolutiste. ̃ Jeii'H siégera le/conseil de guerre qui doit juger le .général l'rim. Il sera composé des généraux Zaria-

«gui, marquis tle Ëspann, Quesàda; Berriui, Galtego

Valcarcel et Uritina. L'accusé paraîtra dcvjcil le conseil et il ira ensuite à Tolède attendre le- résultai de l'affaire;- (Correspondance Uavas.) GRANDE-BRETAGNE. J 'tondfçs- y .1,5 mars. ̃ Citê,midi; Les; Consolidés sont k 93 1/4 3/8 au tompiam, 93 5/8 3/lau 8 du mpis prochain. Fonds espagnols i Trois pour 100, ut 1 3/4 nouveau Différé, 25, i vue, deux heures, Les Fonds sont fermes. Conso- idés,-93 1-/4 3/8 au comptant, 03 5/8 3/ï pour. compte, londs étrangers Trois pour 100 espagnol, 41 Mexiçains, très fermes, à 22 7/8. (Globç.) ̃ Le bilan de là Banque d'Angleterre qui paraîtra ço soir dans la Gawtte. ne sera pas très ̃ favorable surtout pour l'encaisse, quia éprouvé unissez forte uiimiiution; celui de la Banque de France a causé mie certaine surprise, surtout à cause de l'augmentation de son encaisse, L'argent était plus facile aujourd'hui mais marché est îrrégiilicr, et les prix dés fonds sonffaiblès îi cause 'les demandes d'or faites chaque jour à la Banque pour acheter de l'argent a l'étranger. Ces demandes ne sont pas importantes, il est vrai, mais elles s'élèvent pourtant à 125,000 liv. si. par semaine.. (Correspondance BuUiiir.) -Oq lit dims VExpress du 13 mars

Celte après-midi, a eu lieu au Guildhall un raueing des négocia.ns banquiers commerçans, électeurs de ta Cilé de Londres convoqué par le lordmaire conformément à une demande couverte de sigualurcs nombreuses *l honorables, a'i'eli'et de prendre en considération la récente "décision- delà Chambre relativement aux affaires de Chine, eld'expnmrr leur conliaiice dàus le gouvernement de S. jl. » M. Currie propose la résolution suivante « Lo.nl Palmerston, s'étant du gouvernement de ce pays en des circonstances extrêmement difficiles, CL aumilieu.de, la crise d'une grande guenv qu'il a réussi à terminer par une paix honorable, a troit aux remercîmens du pays. Par un votebostile de la Chambre des Communes, sa politique relativement aux opérations exécutées à Canton ayant êïô frappée il'un blâme, ce meeting se croit oblige de déclarer sa convictiou que, d'après la situation des affaires en Chine et les actes qui y opt eu lieu, nulle autre voie u'était raisonnâbltment (inverti; un homme d'Eiai anglais ou n'était compatible ni' avec la protection due aux biens et à la vie de no> compatriotes dons cette partie du monde, ni- avec l'honneur et la dignité delà nation." ̃

̃ L'orateur ,p;irlail encore au départ du courrier. » Voici l'amendement qu'on devait proposer de faire à la résoluliosi

•« Ce meeting abhorre la bureaucratie, qui est un

despotisme! continental système dont sir George Grey, secrétaire de l'intérieur, est le directeur. Le- .gouvernement de lord Palmerslqn s'est conduit d'après ce système, qui se lie étroitement avec l'Eglise épiscopale de.ee pays et qui en dépend; et parc- ipi." cette Eglise est le point de ralliement des despotes centralisateurs, parce qu'uHe accroît les impôts et qu'elle est une des.' causes du déplorable état est actuellement la société ce mwting déclare sa conviction qu'il est du devoir rigoureux de chacun d'épuiser toutes .les voies cons!ilu'ionnpiles tendantes à séparer l'lîglis« de "l'E'al, et il ne votera a la prochaine élection que pour celui qui prendra cet engagement. »

« On disait aussi que M. S. Morley devait proposer un amendement.

» Le discours ue M. It. Cûrrip aux électeurs aélé distribué parmi les membres du m-.ctiiig, et l'ou se livrait a foïce-wnjecUires sur son intention de persister dans'* sa candidature, bien que lord John llusscll ail annoncé qu'iUHait disposé à se laisser réélire. » Le Times annonce que M. Raik.es Currio, malgré la candidature. <lo lord John Russelt, apul>lié>un.c Adresse aux électeurs de Londres, dans laquelle il .maintient sa propre candidature. Lord Gode'rieh'se- présente à la candidal urc du Wcst-RidiDg.' On a des nouvelles de Lisb'bnuV du mars. H rt'csl pas douteux- que- MM. G ouïes et Pe<soa ont (tonné Jeun, démission. Le comte de Lavradio et M;,t>our»i ont rofusé. de ptendTc part à l'administra-' tion. ••. ,(»«!,] –Le bateau vapeur -^n/itJo-S'aajôn; apporle des nouvelles dis New- York 'du 27 du mois dernier. Lé bill du télégraphe sous-mariu-a .recula sigoalure of'ûoicllc du Président^ Les membres- de la Chambre des i;cpiï;.seiitaus accusés de corruption ont donné leur démission. ̃;̃•

L'umendcment volé par le Sénat, frxant le droit sur a. laioe.à 25 pour 100,^ été udopté par la Chauilne basse. '̃̃

Les correspondances de Nicaragua assurent qu'un. schooner portant des approvisionnemens au général Walker a été capture par les habitans de CostaRica. ̃: (Globe.) Le traité mexicain est arrivé a Washington. On assure qu'il n'y est pas question d'une cession de territôire ou de réclamations particulières contre le Mexique. Hue dit rien de Tehuautepec, de la Sonora, ni de la Basse-Californie.

Selon la Tribune, la majorité du cabinet s'est montrée contraire au nouveau traité, et il nVsl pas probable qu'il soit soumis au Sénat. On annonce de Nicaragua que les alliés ont pris on schooner qui amenait des renforts à Walker. La Pointe de Trinidad était occupée par 400 CostaRicains. On disait que les flibustiers allaient les attaquer. CHAMBRE DES LORDS. Séance du 12 mars. 1.OB1» kijKiiï prévient la Chambre que mardi prochain il' proposera que certains documens soient' communiqués. Il appelle l'altentlon de LL. SS. sur 'élat.des relations avec les Etats-Unis-

io«i» dkbby prévient la Chambre qu'à la seconde lecture du bill relatif hVincometax, laquelle aura peut-être lieu lundi oa mardi, il présentera quelques observations qui lui paraissent en particulier nécessaires à la veille d'une dissolution du Parlement.

ion» Ki,Li:\noBoiiGii sollicite lallention de la Chambre sur traité supplémentaire de 1847 avec la Chine, tout en proposant la production dfc certains rapports. Il se livre à diverses considérations sur .la conduite du- gouvernement anglais qui s'est montré si exigeant envers les Chinois a l'égard de l'observation du traité. i.oRn i»as(mij»k Il est, je crois, nécessaire de présenter quelques observations sur la partie militaire de la question que le noble comte à évoquée. Il est impossible de se dissimuler que des opérations' en Chine, à cette époque de l'année, doivent exciter la plus sérieuse attention.

Mais il a paru au gouvernement que la situation des affaires en Chine était telle, que non seulement l'honneur de l'Angleterre, mais encore la sûrelé de tout ce que possèdent les sujets britanniques ut celle du commerce anglais exigeaient que la guerre fût terminée le plus tôt possihle, et je n'hésite pas à dire que notre politique consistait d'abord à employer tous les moyens pour amener par la voie la plus paciflque ces affaires à un résultai satisfaisant, et à ne recourir à la force qu'à la dernière extrémité. IL est parfaitement vrai que le gouvernement avait l'intention d'envoyer un officier emirient par son caraciére. et sa position pour négocier un renouvellement des traités qui existaient déjà, et que les Chinois, je regrette de le dire, n'avaient jamais fidèlement observés. Son but n'était nullement de leur inspirer des conditions qui ne fussent pas acceptables et que n'approuverait pas l'opinion publique en Angleterre.. ̃ Mais s'il arrivait que l'empereur de la Chine refusât de nous accorder ce que nous demandons en toute justice et en toute raison, le gouvernement serait d'avis, et il ne douterait, pas que cela ne fût aussi à issi l'opinion de tout lt> pays, lue l'honneur et Tin térôt du nom anglais exigeraient de ne point s'arrêter av mi d'avoi'r'o'btenu l'objet, de. nos demandes. NoUs n'avions nullemodt l'inlenlion de diriger aucua mouvement-1 sur- Py-Ho, ou d'attaquer les quatre autres port-. Nous n'étions cri querelle qu'avec les habitans di? Canton, et je suis, quant a moi; bien convaincu que les quatre grands ports do la Chine ne demanderaient pas mieux que de voir humilier l'orgueil de Canton quileur avait reproché d'avoir admis les barbares.

A l'égardde ce qu'on a dit du bombardement de Canton, je ferai observerque je ne l'ai pas défendu d'une manière absolue. €o que j'ai dit et ce que je répète, c'est que l'amiral Seymour ne se serait pas décidé à détruire, les, faubourgs, si cela n'eut pas. été nécessaire pour .défendre sa position et assurer le saut des troupes. C'est ce tlont je suis encore persuadé; t je serais bien trompé s'il en était autrement. -Relativement aux opéralions'exéculées contre Canton, voUsreconnàîtrez de suite, Mïlords, qu'il serait >rémaluré de fixer toute opération de-terre bien déterminée contre cette ville, quand ces opérations ont éié confiées à. uij commissaire spécial. Je crois d'o pins que ce serait là une œuyrcsuperllue. Lord Panmure termine son discours en disant qu'on a tout fait pour parer aux exigences de cette affaire, et qu'il ne reste plus qu'à se confier eh la Providence pour la protection de l'armée, qui n'a été envoyée en Chine que pour soutenir les principes de- l'ordre cl de

a justice.•• ̃̃

LOnD'E"'LENÓOJ.Í.Oi.iGH(,~il b' que,

lobii liiLï.vBOKUiiKH fait obsirvèr que,

d'après ce que vient: do dire le noble lord, il a bien ieur que le gouvernement n'ait l'intention de poursuivre la guerre sans le cSncwirs des troupes indigènes de l'Inde. S'il en' est ainsi le noble lord perdra la moitié de ses troupes; et il échouera. ittR» p»«n'BE répond que L'intention du gouvernement est, quant a présent d'agir sans les l-oupes de l'Inde. La raison en est qu'il est résulté de grave^ inconvéniens de la réunion des forces européennes et indiennes; On a dit que les bâtimens et tes vapeurs étalent en retard de deux'mois. Lord Panmure répond qu'au reçu de la nouvelle annonçant qu'il était demandé ir Ilong-Kong un plus grand nombre de troupes, on a envoyé des instructions à Maurice, et qu'à l'heure qu'il est, des, troupes étaient s ins-nul doute arrivées de en Ctiiae.'

loun c;nK\ rappelle ad noble, lord quetesordres de départ ont été expédiés depuis l'arrivée de la d«rnièr« malle, il y a quinze jours. ̃'̃>̃•. Loitu PA*Mii»i; Un régiment est parti il y a un mois environ. iord CBïi Mais il n'a reçu l'ordre de partir qu'après .l'arrivée de cette malle. Depuis lors, un lie mes- nobles amis a plus d'une fois demandé la communication de copies des dépêches.. 11 ne peut y avoir aucune difficulté à les produire lorsqu'elles ont irait une guerre qui se poursuit en un pays aussi' loiritaiu^que la Chine. Cependant il n'-a été commUuiqué «ucuaè dépêche.' Je demanderai maintenant si l'on a reçu de la Chine des avis d'une nature assez grave, et dont le public n'a.pas'eu connaissance, pour faire.' croire ait gouvernement qu'un renfort de troupes soit né-cessaifè..

iokb cmbekoow II n?y a aucun inconvé- nient à produire les papiers dont on a parlé. J'ai déjà lit que par ces dépêches le gouvernement avait eu la première nouvelle du fait que l'amiral avait, juge devoir évacuer les positions qu'il avait prises dans la rivière rie Canton.

Pour la première fois, nous apprenons que l'amiral ne jugeait pas ses .-positions lenables avec les forces diyjl-il disposait, à.cause de t'attitude menaçante, de )lo(ig-Kong et de la nécessité il se iro.uvait d'«ivoyer là une partie, de ses forces. La Clumbre connaît déjà .la substance de ces dépêches, mais encore une l'ois je ne vols pas d'incon- vénient à les produire. La "correspondance entre le pténipoWntiaire anglais et le commissaire chinois, ;>l après la conclusion du traité, n'ayant pas éjé envojée en Aaglelerre, il nVst.pas possible de savoir ce qui a amené l'article dont a parlé 'Je noble comte Eilenbor rough au sujet de la contrebande.

Il y a eu trois ou quatre dépêches rappelant des I avis donnés aux autorités chinoises en vertu du traité; et j'ai appris qu'en 1351 des instructions ont été adressées à ùr George lionbame concernant lés nom- breux avis donnés aux: autorités chinoises par le plôiiipolenliaire'-el le consul d'Angleterre à l'égard de ta ̃̃•onlrebaride, avis dont les àuluiilés u'oiil pas tenu le moindre compte. H n'est pas ilouteiix, d'après celii, que la contrebande se faisait avec la connivence des

autorités chinoises. ••̃̃•

Il est hors de. doute que les autorités chinoises non seulement étaient de connivence, m;ris encore avaient une part dans la contrebande. Mon noble ami qui dijigeuil les affaires étrangères a récemment envoyé une tongue dépêche qui passait en revue tout ce qui s'était fait; rappelant les termes du traité et ajoutant que si li-s-Chiuois ne percevaient pus leurs revenus et n'aidaient pas a l'exécution du traité, était impossibleà l'A.ugteterre d'exécuter elle-môme ces dispositions sans ja coopération des autorités chinoises. Avis

a été donné en conséquence aux autorités chinoises.

Le commissaire chinois a fait une réponse très vague, déclarant ne pas savoir qu'il se fit de lacontre-

bande. Tel était l'état dans lequel étaient testées les

choses depuis ISM, et depuis lors aucune dépêche n'a ilé reçue k ce sujet, Je me propose de déposer sur le bureau la dépêiilie dont j'ai parlé. Lii'moîipu de- lord Eîlënborough est adoptée. Elle ;lv«il trail à laproUueiion de certains relevés relatifs il l'exécution par les aulôrités anglaises enCiiinedu trailé*.siippiônientaii'e de 18-53. La Chambre s'ajourne,.

chambre DES communes. Séance du 12 mars. eu- réponse a une question qui lui [est adressée l«bu KALHKRSiai déclaré que le gouverne-

ment, non content d'avoir reiuerçié-M. MaC;Nei!l et le

1 melll, n.oIl' content d'avoir renwreiéM. fIIac, NeiU elle

colonel Tullocii, coiuiiiissaircsdu g(iuvcrùeineut en

Crimée, leur «.'offert 100 lîvl ai, a chacun, en recon-

naissance de leurs services pendant trois mois en Crimée. Ces messieurs ont cru' devoir refuser. Le gouvernement n'a pas'à sVxpliquér i?ur les motifs de leur refus. La Couronne a fait tout ce qu'elle devait

•faire. "̃̃

L'ordre du jour ayant appelé la formalion de la Chambre ea comité de si'iisides, jnt. "vaTjIx- propose un amendement duquel résulte une critiqua envers et contre le'service du commissariat et du iratispor.t en Crimée. L'honorable membre, rappelant les 'souffrances de l'armée- en Crimée, reproluit la plupart des accusations consignées dans le rapport des commissaires.

Cet amendement est appuyé par m. Bt.itK. i,ord PArnKBgTOw fait observer que de pareilles récriminations sont au moins inopportunes et intempestives. Les: troupes ont évacué la Crimée de- puis près d'un an. Elles faisaient, au moment de l'é- vacuation,- l'admira lion du monde. Les pertes de l'armée anglaise ont été moindres que celles des alliés et propor tionnellenient moindres que celles des Rustses. En conséquence, une telle motion nedoit pas être prisé en considération aujourd'hui. v i/E «î^vi'iiAii PEKA J'en suis venu à cette .opinion bien arrêtée, que les malheurs qui ont pesé: sur nos troupes en Crimée n'auraient pu être empê- •elles par qui que ce soit, et je déplore les attaques dirigées contre quelques personnes. Je ne chercherai pas à atténuer les misères qu'ont endurées nos s&i.dats en 1854 et 18&5 mais on nedoit les imputer à

personne.

La cause principalejestfque l'on [a commencé une? grande guerre avec.de faibles moyens, et qu'on a entrépris des opérations militaires sur utté grande échelle sans avoir aucune réserve pour poursuivre la', guerre avec vigueur. J'ajoute que M. Palk, par soir discours et par la résolution qu'il a 'présentée, a prononcé des accusations imméritées. Je pease qu'on a 'quelque psu .exagéré les services r.endus par les-, commissaires.. m. s. mbRhebi Ma première pensée, en lisant les résolutions, a été de regrettez qu'on ait soulevé de nouveau des questions sur lesquelles on devait jeter le voile de l'oubli j'adutets que le gouvernement dont je fais partie soit blâmable d'avoir trop entrepris. Quant aux commissaires, la question était de savoir s'ils avaient exécuté un devoir difficile, et cela avec habileté, et si la Couronne avait manifesté, de manière qu'on ne pût s'y méprendre, son opinion sur les services qu'ils ont rendus. Je crois que ces services avaient de l'importance, et qu'on n'a pas rendu justice aux commissaires. Je propose donc que toutes les résolutions soient retirées, à l'exception de.la, ireinière, qui doit être fondue avec la dernière partie d'un amendement qu'a indiqué M. J. Ewart, de telle sorte que la résolution serait, ainsi rédigée ~e « Que sir John Mae-Neill et le colonel Tulloch ont habilement rempli la mission dont ils étaient chargés, en faisant une enquête sur les mesures et les dispositions prises par le département du commissariat, et considérant les services importons qu'ils ont ren-; dus et le haul témoignage manifesté en leur. faveur par io gouvernement de S. M., qu'une humble Adresse

soit présentée !a S. M. pour la prier de leur accorder

une marque1 spéciale, de sou approbation. » m. jr. kwaut est tout disposé à adopter cette proposition, à laquelle adhère. M. Palk.

i.ori» i»ji.i.Mi5Btito.M s'ea [remet à ce qui pa- ralt être l'opinion du la Chambre, et la motion piimitive étant retiiée, la motion amendée est adoptée. La Chambre se forme en comité de subsides pour

le budget de l'armée. Alors M. F. i'Eel annonce

que les sommes volées pour ce budget ne le sont que pour quatre mois, et que tous lés .votes devant .avoir lieu avant le Parlement -prochain, il serait plus convenable de ne: pas faire précéder le vole des fonds par la discussion et les explications. v Il n'en est pas de même pour le nombre d'hommes, i qui doit ôlre voté tout .d'abord', c'est-k dire 126,796 liomme's, formant une, réduction de 119,920 sur le vote do l'année dernière, qui était de 246,716 hommes. M, Peel entre dans divers détails relatifs aux différentes parties des forces.

Les divers voles sont adoptés après une discussio/nJ lofiu i»ai.me»stoh! donne lecture de la ré- ponse de. S. M. à l'Adresse de, la Chambre votfie; mardi dernier.pour demander à S. M. qu'elle voulût. conférer un témoignage signalé de sa faveur royale-, envers le président, et annonce, qu'il fera la proposi- tion do se former en comité pour examiner celle ;•

ijuoslion. .-̃' "•̃̃̃̃'

Dans un comité des voies et moyens ou a voté 2 millions 49,700 liv. st. en Irons de l'Echiquier pour les besoins du service.̃ '̃̃ ..̃'< Le bill de l'impôt du revenu a été lu une troisième l'ois et adopté après une courte discussion.

[a séance a été levée onze heures moins quelques minutes..

Séance du 13 mars.. h. s.- dubm demande au chancelier del'E- Cliiquier. qui a précédemment annoncé que les quatre cinquièmes dés droits du transit danois devaient être abolis, s'il a considéré qu'il était conve- nable.avant qu'aucun traité soit signé, de stipulée aussi l'abolition du cinquième restant. IiK CIIANCKLIKB 1>12 dit que' l'affaire à été négociée avec soirn par le ministre qui e-it à Copenhague et par les autres puissances inléres- sues au rachat de ces droits et dont tes vues étaient: insérées dans le traité qui devait être signé que le-.v, traité avilit satisfait toutes les puissances qui étaienj,/ plus directement intéressées dans le passage des marchandises a travers le Danemark. Il croit que présen- l.cment le traité doit être signé. i Répondant à quelques observations de sut A. c.ijipbglIi sur l'ajournement de la Chambre à tndi Lon» i»a».hkwsto-\ dit qu'il s'oppose à la motion parce qu'il ne se propose pas de faire celte 'r nuit la motion ordinaire pour l'ajournement, et qu'il seriiit convenable, pour l'expédition des affaires, que ta Chambre se réunît demain à (me heure pour peu de temps* afin d'adopter quelques bills. 5 Quant k la question qu'on a faite relativement a la. Perse, il. serait très embarrassant que les membres: discutassent les termes d'un traité qui n'est pas en li'Ur possession et qui n'a pas été ratifié. Je ne suivrai pas, dit-il, l'exemple de Phonotablt? membre en parlant du traité mais je rappellerai les inconvé: niens graves qui sont résultés de l'usage .qui régnait en Perse, et suivant lequel lès ambassades étrangères avaient le droit, par prescription, de protéger les su- jets persans etfectivemen). employés au service anftlais. 11 est très désirable pour, la durée de nos relations amiealesavec la Perse que cet usage cessi^ et le gouvernement sera heureux de renoncer à toute protection, comme les autres puissances amies de la Perse. m. i,AïA.m» partage tout à fait l'avis exprimé par) 1 te noble lord relativement à cette protection. 11 de- u 'n;mde au noble lord si les conditions qui ont été acceptées Paris ne ressemblaient pas à celles1 qui avaient été offertes l'année dernière à Constantinople, et si la Perse demandait plus alors qu'ellene le fait, maintenant à Paris. ̃̃•̃

lo»» PAC.ÎHKB8TOI* répond que le traité con- clu fi Paris est de beaucoup préférable celui qu'on aurait obtenu par tes négociatioris à Consiantinople. n'est pas l'Angleterre qui a- rompu les négociations k.Conslantinople, mats bien FerruckKhan. '> Répondant a une questionne sik h. wbk,t i LttvGHBT, si. i.Anoic jii;iii; d'il que les der-fï nières nouvelles de la Chine annonçaient que la tranquillité régnait dans tous les ports du nom' de la,

Chine. ̃̃

La Chambre se forme en comité de subsides pour ~` l»rendre en considération la réponse de S. M. à l'Adresse qui lui a été présentée au sujet de la retraite du président de la Chambre.•• Lord Monck occupa le fauteuil. t i.osa» i'ai.mkkstow Je viens faire jl la. Chambre une moiioh ayant pour objet de donner {J" i'11'el au gracieux Message de la reine relatif k la ré^ traite du président. Je propose qu'une annuité de. 4,000 liv.su (100,000 fr.) (applaudissemens) soit al- r louée, à la reine nlin de seivir une pension au prési- dent lorsqu'il quittera le fauteuil. La pension courra 11 partir de cette époque. (Applaudissemens.) '̃,

Adoplé à l'unanimité.

swk i>k laet evas8 appellu l'attention -sur

l'élai des bàlimens de transport qui .doivent conduire ̃}

des troupes en Chine. ̃

ii'AnsnAii iniiiMi-Ki.K-ir On n'a rien 'iiégligij ̃

pour se procurer de bons bàtinïens. :.<̃-̃• La Chambre se forme en comité du. budget. i ° Sur la motiou CBimïitiKB ujb .i.'kcmi- l quikk, est voté sur bs ̃ Fonds ̃ consolidé- une- somme de 13 millioos de livres slerling pour. couvrir les subsides volés durant la session.

Le bill- de est lu poiir la --p> ornière fois*). ainsi que' ce'.ùi de même nature relatif à la mari ne. La Chambre s'ajourne.. ̃

Faits1 divers. •̃ .;••̃'•• .s

Par décret du il février, il' e^t ouvert au*


ministre ae l'instruction publique eïdes cultes, t sur l'exercice 1857> UI1 crédit extraordinaire de «05,000. fr, pour acquisition et Installation a instrumens d'astronomie et aménagement du service intérieur à l'Observatoire de Paris. Çieri onze heures ont eu lieu, à l'église baint;-Rocli les Obsèques de M. Muret de vv\ ap-cien député. Le deuil était conduit par *'̃ kuJTiond Teisserenc, ancien député, gendre

du ~efunt.

On "remarquait parmi les personnes qui sui.^aiÇnt le coavoi M. Guizot, M. Je comte MchàtclVM. Hébert, M. Dumon, anciens ministres, plusieurs des anciens collègues du défunt à la Chambre des .Députés, et un assez grand nombre de personnes appartenant à l'adminstration, au commerce et à l'armée.

Api$s les prières de l'absoute,- le corps a été descendu dans un des caveaux de l'église, pour ^transporté plus tard dans une sépulture de famille.

r*r- Les obsèques de M. Calmon, ancien dlfecr-teur général de l'administration de l'enregistrement et. des domaines, auront îîeu à l'église de la aiadeleine lundi prochain 10 mars, à onze fleures.

On se réunira à la maison mortuaire, rue du F«ûbôurg-Saînt-Honoré, 82. '• r -Ceux des nombreux amis de M. Calmon qui n auraient pas r/jçu de convocation sont priés de considérer le présent avis comme une in-

vitation.̃ ̃

Le Ffoëté grec Sàlomos vient de mourir dans lfts iïe3 Concennés, d'où il était originairq. on dit que ses poésies seront publiées aux avais du gouvernement.,

La mort du docteur Anderson, annoncée par le Çaedrelandet avec des circonstances qui semblaient ne devoir laisser aucun .doute sur ce triste événement est aujourd'hui révoquée «a doute. ̃•

•«̃Ce n'est pas, dit. Presse, le célèbre dôcfteuf Anderson qui a été foulé aux pieds par un éléphant, prés du lac N'Garrii, mais bien un de Ses compagnons de voyagé, M. Wahlberg. M. Wahlberg était, comme son-ami, membre de 1 Académie des Sciences (le Stockholm, et.jouissait également dans son pays d'une grande réputation. »

L^absorption du Grand-Central devait-

amener des arrangemens nouveaux entre les ̃diverses .Compagnies qui participent, notamment en ce qui concerne la ligne de Lyon par le Bourbonnais. Voici, d'après le Journal des Chemïns de fer, les principales clauses du traité intervenu entre le chemin d'Orléans et le chemin (le la Méditerranée

« La Compagnie d'Orléans cède à la Compã gnie de la Méditerranée le tiers qui lui appartient dans la concession du chemin de fer de Paris à Lyon par le Bourbonnais le bilan et lés comptes de la Société du Bourbonnais au 31 décembre 1856 serviront de point dé départ pour cette cession et par conséquent toutes les charges comme tous les produits de la part cédée par la Compagnie d'Orléans seront au compte de là Compagnie de la Méditerranée, à partir du janvier 18S7..

«Voici comment sera réglé le prix de cette

cession: ̃;̃

,i).l° La Compagnie de la Méditerranée paiera à.la Compagnie d'Orléans une indemnité de 1 million I00,00afr. par an pour toute la période qui s'écoulera du t°p janvier 1857 jusqu'à l'ouverture de la ligne entière de, Paris à Lyon par Rôanhe'ëf Saint-Etienne.

Dans les six mois de l'ouverture ̃ de'cet.te ligne, la Compagnie de la Méditerranée déli- ̃vrera à la Compagnie d'Orléans 133,333 obligatiohs de 500 fr., portant 13 fr. d'intérêt, avec • jouissance du semestre qui 'suivra l'ouverture delà ligne; ces obligations devront être de même nature et de même forme que les obligations 3 pour 100' déjà émises de la Méditer- ranée* ̃ '̃;•̃̃̃ « Après trois exercices complets depuis l'ouverture de la ligne entière du Bourbonnais, la valeur du tiers cédé par la Compagnie d'Orleans sera définitivement fixée par arbitres, en tenant Cpmpte'des dépenses restant à faire pour 1 exécution de la section de Roanne à Lyon par Varare, et des produits probables-do, ceUe section. ̃̃̃ ̃̃: i » II est à remarquer,: ajoute le Journal' (Tes. •Chemins de fer, que, par le même traité, le tiers du Bourbonnais qui appartenait au GrandCentral a été céilé à la Méditerranée, qui se trouve ainsi posséder les deux tiers du Bourbonnais. Cette situation nouvelle.sembla indiquer que la réunion de la Compagnie de la Méditerranée 'avec la Compagnie de Paris à Lyon ne peut-être qu'une question de temps. "̃•

Les .conditions de l'absorption du Grand-

Central sont' définitivement arrêtées ainsi qu'il suit En échange des.,22l,000 actions composant le fonds social de cette Compagnie, il sera délivré 522,600 obligations de 500 fr. chacune, portant un intérêt annuel de ES fr.'

» 344,980 de ces obligations sont créées par .Compagnie d'Orléans; v

̃s 177^710 sont créées par la Méditerranée. » 'v-'Onécrit de Marseille, le 13 mars « VEgyptus qui est entré ce matin dans s'* notre port avec le courrier* de Constantinople, approuvé dans sas traversée de l'Archipel tiffe tempête furieuse. Deux matelots enlevés par un violent coup de mer n'ont dû leur salut qu'à des circonstances toutes providentielles. L'un, rejeté sur. le pontet tout "meurtri, a pu êtn? TB.CH.eiHi! instantanément; l'autre lancé sous les roues, a eu le bonheur d'être repoussé Miu large sans avoir été atteint.

m Après les plus grands efforts et grâce au dévouement de quatre hommes de .l'équipage descendus ûan& une embarcation, ce matelot était ramené à. bord, après avoir lutté pendant près d'une heure avec une mer épouvantable. n

tr

{: On lit dans le Journal de Toulouse <. « Dimanche dernier, une de ces déplorables habitudes qui se maintiennent encore dans quelques communes a donné lieu à une scène de désordre à Lussan-Ardeilhac canton de Fousseret. A l'occasion d'un charivaris la gen- darmerie a vu son autorité méconnue, et le même soir, soit malveillance, soit circonstance fortuite, il s'est déclaré un incendie qui a en- traîné la mort du propriétaire de la maison atteinte par le feu et la perte (le plusieurs tôtès bétail..

> Les autorités de Muret se sont transportées à Lu&san, se sont également rendus leprocuseur. général et le préfet', avec la force armée. »

k On écrit de Saint-firieuc au lor tentais: « Un crime d'une audace extraordinaire a été commis il y- a quelques jours à la ferme de la Rivière, commune de Sainfc-Àlban. » Lés époux Pansard, cultivateûi-s, àgésd* plus de soixante ans, reposaient dans leur maison, éloignée de plus de 300 mètres de toute habitation. Vers onze heures du soir, un léger bruit les réveilla, et ils, virent tout h, coup surgir auprès d'eux quatre hommes porteurs d'une

lumière..

> Les époux Pansard poussèrent des cris à cette vue; mais les malfaiteurs leur imposèrent silence en les menaçant d'abord et en les frappant ensuite. » Deux des malfaiteurs jetèrent la couverture du lit sur la tête de Pansard comme pour l'étouffer, et lu.i demandèrent le lieu où il déposait les clefs de l'armoire contenant son argent. Les malheureux vieillards effrayés se résignèrent et répondirent « Vous êtes les mai» très prenez ce que vous voudrez, mais lais»«ez-nous la vie. »

»;Lès v.oleurs se mirent à l'œuvre, s'emparèrent de tout-l'argent des époux Paiisard 230 fr., et prirent aussi les souliers du mari et de la femme en laissant leurs sabots. Puis ils partirent, enfermant leurs victimes dans leurs demeure. Ce n'est que le lendemain que les époux Pansard purent sortir et qu'on reconnut "que lés voleurs s'étaient introduits dans la maison en perçant la toiture en chaume. » On .écrit d'Epernay, le 12 mars

« Un crime étrange, inouï, est venu jeter no*trewille dans ta stupeur. Aujourd'hui, à midi M; Bazire président du tribunal, traversait la place qui se trouve à l'extrémité du faubourg du Commerce, lorsqu'il fut abordé par une femme qui tira de dessous son cljàle un pistolet et ajusta le président. Un coup partit mais heureusement M. Bazire ne fut pas atteint. Il veut rétrograder mais un homme se présente, lui barre le chemin et dirige vers sa poitrine le canon d'un second pistolet. Le préaident se courbe, le coup part et une partie de

la charge de petite plombs atteint la partie postérieure de la tiètev

» Cette audacieuse agression, les détonations produites par les deux coups de pistolet attirent un certain nombre de personnes qui prodiguent leurs soins à M. Raziréi Les deux assassins se reioi^nentet s'éloignent au plus vite, après a,v,oir toutefois rechargé leurs ai'més. Ils SG rendent à'ieur domicile oïï ils se barricadent. La force publique se/ présente, et sommation est faite, ;iu nom de la loi, d'ouvrir. » A cette sommation, on -répond de l'intérieur qu'on n'ouvrira pas, et qu'il arrivera mal- heur à ceux qui tenteraient de pénétrer de force dans la maison. L'ordre est donné d'enfoncer la porte, qui cède sous les efforts réitérés dès assiégeans. Mais aussitôt de nombreux coups de feu retentissent. Plusieurs agens.sonthlessés, etl'un d'eux tombe mortellement frappé par une ballé qui a perforé l'abdomen. Ce malheur n'arrête pas l'élan des agens et des gendarmes, qui pénètrent presque aussitôt dans la maison, et s'emparent des deux misérables qui Viennent en quelques instans de se souiller de plusieurs crimes.

» Ces deux misérables sont les époux Boquet, qul onreu de fréquens rapports avec la justice correctionnelle d'Epernay; leur nia est au bagne. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils ont voulu assassiner M. le président Bazire, ils répondent qu'ils ont voulu se venger de la justice, en frappant le premier magistrat de la ville; qu'ils regrettent de n'avoir pu tuer tous les magistrats 'd'Epernay, mais, qu'ils espèrent que leur fils continuera et complétera- leur œuvre à sa sortie du bagne.

u M. le président Bazire, grâce, à précaution qu'il a prise de se courber, n'a été que légèrement atteint; ses blessures ne présentent pas de gravité. » '• {Le Droit.)'

Un déplorable événement eu lieu en- mer, au large du fort des Flamands ^dimanche 8 mars vers quatre heures et demie de l'après-midi- Une embarcatie»n chargée de- varech, qui revenait des rochers de l'Ile-Pelée;, luttant péniblement contré les trots et itn vent violent qui s'était élevé dans joutaée et sefuf;iïàit par rafales a chaviré sous voiles. Des huit personnel qui la montaient, cinq oaf "disparu dans les eaux, après s'être débattues plus ou moins longtemps Contre la mort, les trois autres ont réussi à s'accrocher à la barque. Témoins de ce lamentable sinistre, deux marins se sont jetés dans up, canot et sont, partis de la mare de ï.oudayillë pour voler à leur secours. Ils ont recueilli et amené à terre ces trois naufragés, qui étaient M. Maucron, maître d'équipage retraité; Désiré Olivier, âgé de treize ans, et sa sœur Augustine Olivier, âgée de vingt-deux ans, laquelle a succombé le soir même., -̃̃' Les cinq autres victimes de cette catastrophe- sont les sieurs Pierre Lefrançois charpentier au port, qui laisse une femme enceinte de sept mois et deux jeunes enfans; Louis Lemieux, journalier au port, laissant une veuve et un enfant de sept ans; Baron, tailleur de pierre, marié Jean Mesnage et Louis Lepelletier, célibataires. On a.reti'Quyé leurs Cadavres lundi, a.. la basse iner.' '̃'̃' Tous ces malheureux sont du hameau de: Bourbourg, commune de Toiuiaville, à l'exeeption du sieur Baron, qui demeurait à la

Miellé. ̃̃̃̃'̃̃ ?'

Ils étaient partis dimanclie pour les rochers flè, Vile en comiiâguie d'une autre, embarcation dont réquiyage, mieux insinré, n!a pas osé braver le gros temps de l'après-midi et a passé la nuit au fort. (PharedelaMamhe.) Le Mémorial^ d' Amiens continue à enregistrer les divers incidens de l'évasion de Lemaire ;̃̃ •: "• •̃,•:̃̃ .••̃ "'̃ ̃ :̃̃ r Hier, dit ce journal, nous racontions dans quelles circonstances Lemaire avait été reconnu, -rhardi soir^ à Foûcaucourt, dans le débit de la femme Gerâin, où \[ était entré pour se restaurer et allumer sa pipe. En sortant de l'auberge, Lemairé quitta la route et se dirigea à travers champs vers Rainnecourt. Il i passa le reste de la nuit dans les environs de cotte commune, faisant attentivement le guet; car il avait appris que la brigade de Rosières1 éta} t sur. ses traces et faisait d'activés recherches sous la conduite de quelques habitans;du,pays. Mercredi, le fugitif gagna Merleville et de La Verinandovillers. A la nuit close, mourant de faim et de soif, il se hasarda à entrer dans un débit de boissons de cette dernière commune pour se réconforter. Trois gendarmes l'y attendaient. 'Ils le saisirent lui passèrent'une menottë iï^un poignet, et se mirent 'eh devoir de le conduire à Rosières en se pruuietlaul. bien de faire bpnne et vigilante garde; L'un d'eux offrit même de s'attacher au prisonnier par la menotte laissée libre, Âlin de lui enlever non seulerrientla possibilité, mais 'même la pensée de s'enfuir'; Les camarades dupr^dea-j. go'n-'

(larme ne jugèrent pas qùp. celle précaution in

extremis fut absolument indispensable. :Lc.plus

vigoureux des; trois ge saisit, de la 'chaine, se

ï'eni*oula auteur ûu. poignet et éîï':fixa sojjde-

peni l'exlrémité dans sa main fermée,

« 'Trois minutes, .après, -"Lcmaire" était fibre.

Profitant do réloigiiemenî de deux, gendarmes lui étaient allés -ciierclier leurs'chévaux-, le prisonnier d'un coup de coude cl d'épaule .cuîbulait sou unique gardien, !le renversait dans un fossé,"lé forçait de lâcher prisc,'puîs- 11 gagtiàW l^s. champs, toujours la chaîne aux mà'ina, àvc,c une agilité prodigieuse. I » Eu un clin d'œil tout lq village fut sur pied; tes habitans se .joignent aux gendarmes, et fouillent les alentours dans les coins et recoins, Toutes les perquisitions n'aboutissent à rien,

Lemaire n'avait laissé de traces nulle part. On

Ae- put que constater le regrettable succès de ijon hardi coup de main.

» Depuis ce iQur, lets- investigatrons n'ont pas discontinué; elles se poursuivent avec le conçoursde la population,' aussi stupéfaite de l'audace de l'assassin qu'alarmée de sa longue présence au milieu d'elle! f

u Au moment de son arrestation, Lemaire 4 tait armé d'un couteau-poignard qui lui a été

enlevé. »

"•–Un jeune garçon de quatorze ans, à la tjgiihe honnête et intelligente comparaissait Ije 3 mars deYan^t -le tribunal: correctionnel sous |a prévention d<j vagabondage. Ce jeune garçon déclare se nommer François Siffrette, être à Lyon, et exercer la professiou de vannier.

Il raconte ainsi les1 t0iPC"onstaiicésqui; ont i^mené son arrestation:

« Mon père est mort et ma mère est remariée 4 un nommé JacobMiller, fabricant de paniers. i^'ous n'avions point de domicile fixe; nous ne logions jamais dans les auberges et nous n'aty ions pas d'autre demeure que la voiture dans ljiiquelle nous allions de commune en comDiune vendre nos paniers. Nous étions depuis ijn mois à Vernon, lorsque, vers le 8 ou le 9 janvier, mon beau-perp et ma mère sontpajtis pour Paris en «l'abandonnant à Vernon, parce que, m'ont-ils dit, ils n'avaient plus de pain ̃pour moi.

« Avant de partir, ma mère avait été trouver un maréchal des logis du train en garnison à Vernon, le nommé Tliayet celui-ci m'avait pris pour brosser ses habits. L'escadron ayant reçu l'ordre d'aller à Paris, Thayet m'a fait partir en avant avec un brigadier nommé Joannès, et je suis ..ainsi arrivé à Ecqueyilly. Là je suis resté tin peu en arrière; j'ai été arrêté par un gendarme, parce que je n'avais pas de papiers, et j'ai été conduit à Versailles. »,

̃ Malgré ses investigations ,1e parquet de Versailles n'a pu découvrir au étaient les parens du'jeunelSiffretle.

A l'audience, M. Genreau substitut du nro-.cureur impérial, demande la remise de l'affaire à quinzaine. « Si nous faisons comparaître cet enfant. devant la justice, dit ce magistral, c'est parce que nous espérons que la publiei donnée à cette affaire fera connaître sa position à quelque personne charitable qui pourra se charger de ce malheureux abandonné et venir le ré- clamer'» ')

Le tribunal a remis l'affaire à quinzaine, c'est-à-dire à mardi prochain, Hier, vers sept heures, et demie du soir, tout le personnel de la gare du chemin dé fèr de Paris à Orléans a été mis en alerte -par un incendie qui venait de se manifester dans le magasin des objets dé rebut ou abandonnés, situé au-dessus -du bureau de l'octroi,' au rezde-chaussée à l'intérieur de la gare. Ce maga-: sin faisant partie d'un corps principal de bâtiment, on pouvait craindre que le feu ne s'é-tendit et gagnât toutes les autres dépendances. Tous les employés accoururent immédiate-

nient sur le lieu du sinistre avec les pompes de l'administration, et s'attachèrent à concentrer l'incendie dans son foyer primitif; peu aprè?, les sapeurs-pompiers de torts les flostês environnàns et de la banlieue âyee leurs pompes, le i

èommissaii'è de police delà section Sanit-Mar-

ftél, M..Cazeaux, et le chef du service de sûreté étaient rendus sur le théâtre de l'incendie, et le service de sauvetage pouvait être coinplé* tement organisé §ous la direction du comniaii- dant de La Gonêàmine-, du corpsdesvsapetirs-

pompiers.

Grâce à la promptitude et à i'àliondance dessecours, on parvint bientôt à circonscrire le foyer, et en moins de trois quarts d'heure de travail on put se rendre entièrement maitre du feu, qui s'était déjà fait jour à travers la toiture ..au-dessus da magasin et avait acquis assez d'intensité pour rédiii'ré en. fusion le zinc en feuille, de toiture. Plusieurs personnes ont été légèrement brûlées et ont eu leurs vêtèmeus détériorés par des gouttelettes de cette fusion tombées sur. elle. ̃ •> Tout ce qui se trouvait dans le magasin a été réduit en cendres; environ â mètres superficiels de la toiture ont été également détruits; néanmoins la perte est peu considérable; on ne pense pas qu'elle dépasse 4,000 fr. Les marchandises abandonnées et hrûlées devaient faire retour au domaine.

D'après i'enquêle- ouverte iinmédiatement, on ponse que le feu a été communiqué accidentellement par le tuyau du poêle du bureau de l'octroi qui aurait» carbonisé à la longue une solive, contre laquelle il était appuyé.

r^r» M. Paula contracté, le 29 septembre dernier,; ayoc M. Fournier, directeur du théâtre de la Porte-Saint-Mai'tin, un engagement, pour pirai ti-e comme premier danseur dans le ballet de ta Esmcralda pendant toute la durée de ce ballet, à raison. de -i, 500 ff. par mois. Il a été convenu que le .temps nécessaire aux répétitions, évalué à un mois, serait payé aux mêmes' conditions que le temps des: représentations et que si les répétitioQs. duraient plus d'un mois il ne serait payé à M. Paul que la somme de 1 ,500 fr, Les répétitions du ballet ont commencé lé 2 octobre 18o6 et ont éléter.m,inées; 9 dé* cembre; on aurait pu dès lors commencer les représentations, mais: le succès du Fili île ta jyttiï, qui occupait alors la-scène, a fait'ajourner la Es-mer aida jusqu'au 24 décembre, et elle a été jouée jusqu'au 1-5 janvier.

M. Paul a assigné M. Fournier devant le tribunal de commerce en paiement de 3,330 fr., montant de ses appointernens, t-aut pour les répétitions que pour les représentations depuis. le .9 décembre. M. Fournier offrait seulement la somme de 2,000 fr. en deniers ou quittances., prétendant qu'il ne devait lés appointemens applicables aux réprésentatî.oçs que depuis le 2i décembre.

Le tribunal, présidé par M. Rayaut, après avoir entendu Petitjean, agréé de M. PauV et Bordeaux, agréé de M. Fournier, considérant que le retard apporté à M première repr*sentatipn provenait dit" fait de M. Fournier, a déclaré ses offres insuffisantes, Ta condamné à payer en deniers ou quittances la somme de 3\350 fr., ayeb intérôLs et dépens. .•̃̃ "• (Gazelle des Tribunaux.) '•

On se plaint quelquefois de la lenteur des formes de la justice ezi France; ceux qui font entendre de pareilles plaintes seront sans doute amenés ;;v trouveivque la justice française est pien expéditive lorsqu'ils auront lu le fait suiyant, rapporté par le ̃Noya' français: (i 11 s'est liasse à Livcrpoot fait qui parait incroyable à ceux qui 'ne connaissent pas la législation anglaise, et qui ressemble assezpar ses résultats a une ])àrodie de là fable de. l'Huître et les Plaideurs. 11 y a soixante ans, le eotôn était fort cher il valait en.Anglelcrrc 2 sh. la livre. A cette époque, 130 balles furent importées des Etats-Unis à Liverpool; mais des difficultés s'étant élevées^ en Ire le 'proprié-

aire de la marchandise1 et le propriétaire du

magasin où elle avait été déposée^ il, en résulta un procès qui fut porté devant la chancellerie. On sait avec quelle extrême lenteur marchent tes affaires soumises à cette juridiction rdeiix ki trois, génécations de plaideurs se succèdent îivant qu'on obtienne un arrêt. C'est en -185G èeulement que lit vente de la partie de coton jirrivée en 1796 a été autorisée. Or cetlc vente"

.'est opérée sur le pied de -1 deniers la livre;

0 produit sera très Ipin.de.i couvrir, les frais jmormes qu'entraine toujours un de cesjugeneus que le lord-chancelier ne prononce* qu'après, mie ialcrmjnable, procédure. Nous 'joutons que les héritiers, de part. et d'autre, «e :'ilicilont diileg.-i.qui lôui* été fait. n j tt; Lçs/tççplfrçhàsei'.ilQ.ljiï. Marche commence'o'njt ce'lÇe année Jp dimanche lu mars. Trois nurses auront lieu :1" Welter stakea, course mur ̃gejiilcmon riders seulômant dix chevaux iiigâgés 2" course de haies >k ''barrières,! che'aux engagés; $b'$t'wplci-chased'ouvertu:re,7 che'aux engagés..Tr,)ll-yily.v.uru*;>

M. Guédon, ^riiiGinal clerc de M0 Chandru, notaire à Paris"; 'a 'été "nommé notaire, en remlacement tte Jil"iLecomtOi'démissionnàiré. La souscription des actions de '500 fr. de 1 a Compagnie, frahçclise de na vigation a VQpeur, de roulage et. de messagerie se continue.au siège oçial, cliez M. E. 'Uoujôur, 27, rue de l'Eehi<|uiei'j,à Paris; ̃ V .• F Chez MM. Faure, Méaux et. Briffaux, 190, rue au Temple, et 'cliez'jMM. Ed.. Mustel, (juesnot et f.alland, -4i, rue d.esiVinaigriers. '̃-̃'

Compagnie générale des Omnifaii de Londres.

tccëttes du 1er an 7 mars (9° semaine) :COi voiures fippartiennentrà la Compagnie; H72 ont Circulé et ont produit 270,468 IV. soit par jour

S8,638 fr. 28 c, et par Toiture 69 fr.-CÇ «. La re-

cette totale,- du 1er janvier au 7 mars est de $ millions 483,927 fr. '25 c. La'moyeuuo génér

1 aie par jour .etpar toiture, comprenant le ser-

ice de ville et de banlieue, est de 67 fr. 85. c. lecette compara- tive, 9e semaine

1 857. §,483,927 25 moyenne, 67,85

f)'; semaine 1856.918,387 10 ̃ 65.65

Différence en fa-

veu'r de 18S7. l;Bfiî>,34p IS moyenne, 2.20 Monsieur le Rédacteur, '̃̃"̃' | Une note émanée de' l'ambassade persane

p!. communiquée au Journal des Débats semble,

~uxyeia qilclgues 1>érsnnuCs, tlçniéntir'une

luixyeuN. de quelques personnes, démentir une

annonce que nous avons faite il y a pou de

Nous voulons avant tout établir noire bonne foi et la vérité des faits que nous avons publiés. Sous n'avons pas dit tenir de l'ambassadeur fui-môme ou de ses attaché^ les cachemires et tes tapis de Perse que nous avons achetés >et mis en vente ,'mais nou's maintenons que tous ces .objets sont venus avec l'ambassade persane. Veuillez agréer, etc..•̃̃

i Les- Directeurs delà Compagnie ips Indes, 80, rue Richelieu. ̃̃•̃ ̃

-t- Les nouveaux appareils contrôleurs constatant les rondes, dont il a étë question au sujet du commencement d'incendie qui s'est manifesté ces jours derniers à l'Opéra, sont dus à l'invention de. M. Collin, successeur de B.-II. Wagner, constructeur d'horloges publiques, 118, rue Montmartre. Ces ingénieux appareils sont en usage dans les magasins de l'Etat et dans un grand nombre d'établissemens privés. L'ouverture du. cours de minéralogie au Muséum d'histoire naturelle, annoncée pour le 16 mars, est retardée par maladie subite du [u'ofesseur, M. Dufrénoy.

Dimanche 13 mars, à l'église métropolitaine de Notre-Dame, à l'issue de la conférence du Iî. P. Félix,' une quête sera faite au profit des Polonais indigens et malades. Les personnes qui ne pourraient pas y .assister sont priées d'envoyer leur offrande à la princesse Czartoryska, rue et île Saint-Louis, 2. avis. Aux termes des instructions ministérielles, la commission chargée d'examiner les candidats aux bourses ouvrira la première session de 1857, le 1er avril prochain. Les personnes qui sont en instance pour l'obtention de bourses dans les lycées impériaux sont invitées à faire inscrire leurs enfans à.la préfecture, de la- Seine, du 15 au 30 mars. P-Qur.lous tes faits 4<Tèrs •'̃

J.f secrétaire de la rédaction F, camus.

Les ventes de tableaux se succèdent avec une rapidité extraordinaire, et le 20 de ce mois il doit s'en faire une rue Drouot, qui ne manquera sans doute pas d'exciter vivenient l'at-

iention des amateurs de la peinture des grands maîtres de l'école italiëiliie. c'eât celle delà CoHectibn célèJjre que Joseph Vallardi a faite à Milan. On sait que ce curieux fit- intelligent amateur avait rassemblé dans lé cours de sa vie un grand nombre de dessins de Léonard de Vinci, riche collection dont le. musée du Louvre" vient de faire racquisition. A cel ineslimablo recueil et à une foule d'autres dessins

de diiTémis 'maîtres italiens, (loiit ia vente

ne se fera qu'un jîeu plus tara, J. yallardi avait joint une suite de tableaux parmi lesquels oh en compte un bon nombre sortis de la main des pi us -célèbres peintres anciens de l'Italie. Le catalogue accuse quatre-vingts toiles ou panneaux dont nous signalerons les plus re- marquables. Parmi ceux de l'Ecole milanaise, dont Léonard de Vinci, quoique Florentin, est le véritable fondateur, outre plusieurs portraits assez beaux pour qu'on puisse lesattribueràce maître, on remarque trois ouvrages de Bernardiuo Luini, auteur des peintures de Sarorlo et de la ̃Ciiarlreusë de Pavie; et rélèvoié plus distingué de Léonard. Ce sorit une tête do moine en

méditation et deux. charmantes compositions, l'une représentant saint Jean-Baptiste assis sur un rocher; l'autre, la Vierge assise soutenant l'Enfant Jésus qui caresse iin agneau tenu par le. petit saint Jeftn. Dans oes gracieux. ouvrages on trouve toute la délicatesse qui distingue lebéaU talent de Luini. Dans un genre différent on voit une tête delà Vkrge' couronnée d'étoiles, peinte avec un eliarmc tout particulier par Guido Ketii.. Cette têfé,Yigourcuàëniejit colorée, est éclalaiite de lumière. Deux. ou trojs-tableaux d'Aiidrôa Maategnà rappellent bjenle style sévère clo'ce maître, et l'on verra avec intérêt une Vierge avec l'Enfant Jétus, de Jeaiilîellini, lelbndateur'del.'éeole vénitienne; Nousr'avons encore remarqué un p'ei'ii por Irait de Marco Au loi)] o, .-Kaimondi, gràveuiy élevé de 'llaphaëf. Cette peinture est àssez.'îjthjô pourq,uel'onpuisserattribucraiîpeinlred'Drbiii D'aillmirs" toutes les écoles d'Italie sont représentées dans cette c&Ilectiôny qui comprend en outre des ouvrage? dQSBointres flamands, hollandais et de la vieille ec'ote 'allemande. Dans. cette- derrière catég-orle se. trouve un très belouvrage .de Jean llemmclinclv, natif de lîrugcs, qui "florissait vers 1479. C'est un ti'iptyrjue dont le tableau principal re'pi'ésenle' le Christ ressuscité; celui. :de gauche, itle 'Si'prUjfe de saint Sébastien, et le troisièmo«.Witw/« soulevant le couvercle 'du sépulcre <fc 'Jésu$*Ghrisi Ces trois tableaux, d'une conservation remarquable, fort prendre une idée juste et "Ires avantageuse- ,1 du talent. ;d'Hëmme)inck", dont il ine .semble' que nous n'avons rien d'atfssi parfait, au Musée dii- L'ouvre. Nous.n?ayons mentionne ici-que .quelques ouvrages principaux dont se composé la collection Vallardi, persuadé que les amateurs ne manqueront pas d'en ailer visiter l'exposition, qui doit avoir lieu le -19 de ce mois, veille de la vente.

E'inc-jn DELÉCLVKË..

> Ç^ips et 'TFÏlMïnaîix. ̃ XOtJR D'ASSISES JOE ÉA SEESE. ̃'••

Présitlence deHK de Boissieu. -• Audience du 13 mars.

Vols' la nuit av,(c effraction. Complicité. Le nomnié Emile-Eminaiulël Landois, âgé de vingt-deux ans,- tourneur" en bois, est traduit devant le jury sous, l'accusation d'avoir c.Oirimis, à diverses époques, des vols, la nuit et avec effraction, ;dans dos maisons habitées; à côté de lui figurent, comme ses complices par recel, les nommés Marin Capron, âge de cin(itidnte-cinq ans cliap'eliér Pierre-Adiille Cçclanseur, figé de ̃ trente et un ans, tourneur en j)ois; Vlr.ginic-Siflon.ic Laadois, âgée dé. seize ans blanchisseuse v Heloïse-Pauline fiaiv bot, âgée de vingt ans-, lingère, et Guillaume fourniol, âgé de trente-neuf ans, brocanteur. Voici les faits qui sont relovés à leur clinrge Le 11 octobre 18S6, M. Boulet, n'égôciaiit,. dont les magasins sont rue du Sentier, mais qui occupe «n appartement dans 'là' maison H" G0, boulevard clé Sébàstopol,- arrivait vers trois heures tle l'aprèsrmidi de -sa maison de panipagne siluéb à Saintaïratien (Seine-et-Oise), dans une voilure où un très çrand nombve 'de inalle's- et (la caisses se trouvaient '.chargées. » Ces divers colis avaient été .déposés., dans l'allée" de la- maison, le plus près possible de l'escalier, c'esl-àrdire à PcxIrémHé de cette allée, et le conuiérge. 'Durand avait reçu l'ordre de les monter :dâns l'appartement. Tout à coup une grande m-alle en Jjois' noir, fermée par deux serrures,; vint a ̃ disparaître; cette malle contenait un. cachemire1, du prix do .3,000 fr., .(m'ipanlclét garni de. tlcnteJlcs, uiiïiiiçi'icr, une ̃ Itéière, ,dqu^e cuillers ot; -imit fourolietles, le tout en argent; un bracelet: en 'or massif, :;un&

parure en or iorntie de perles'et rte hrilteis, du

linge, des robes, eu- soie, divers bîjoux, encore; tou| 'cela représentait une valeur. l(0,000 IV. çùyiïon., ..̃• i Pendant qu'on' 'déchargeait' l'es inalles du $ieurBoutetivUiiç fcnime Hitlier, gui était à son service, et le concierge de la-maison, avaient remanjué l'attitude d^un jeune homme qui sla*tionnait à rentrée de l'alléo, faisant l'otlicieiix' (1 ofl'rir ses .services. Ce jeune homme, que le ^ieitr Boutet'iivait parfaitement remarqué et [u'il eut occasion .de rencontrer à quelques ours de la, lc 15 octobre, chaussée Clignaiirj;ourt, à Montmartre; était le aoiamé •Emile Landois, demeurant alors à La Villette. Le jour même ce vol si aiulacieux avait clé commis, Landois 's'était présenté dans l'un (les bureaux du Moiit-de-Piété à l'effet d'y engager un chàle cachemire; mais l'employé auquel il «'adressa, facilement convaincu qu'un objet de cette valeur ne pouvait se trouver légitimement entre les mains d'un jeune homme hors d'état d'ailleurs de ïouriiir ;la moindre justification, retint le châle et s'empressa d'àyeriir l'autorité. ̃ u Landois s'était. dirigé vers Rouen,ij.fqt lirrèté le 22- octobre dans un garui, 7, rue du phaudron. Dansée garni, se trouvait encore la mftUe soustraite au préjudice du sieur Boulet; mais elle était vide des choses précieuses qui y avaient été déposées/ On'retrôuva seulement dans ces. premiers instans ua-peu.de linge, quelques effets d'habillement, un écrin ayant j'iiufenné une parure et uue reçonnaissàuee (lu iMont-'de-Piété, constatant l'engagement, à la ilatc du Ii octobre, au bureau delà rue du ïemplo, 2, d'un bracelet et d'une croix en or moyennant la somme de 70 fr.

» Laudois après avoir prétendu .qu'un iiomine el une femme qu'il ne connaissait pas jivnient ajtportéla malle à son domicile, en le priant de la conserver jusqu'à l'époque d'un Voyage qu-ils.devaient faire à Kouen, s'est reconnu l'auteur du vol commis le (i octobre, et a avoué dans les plus petits détails sa culpabilité. C'est ainsi qu'il raconta avoir emporté ji malle sur ses épaules du boulevard de Sé(jastopolàLa Villette l'avoir ouverte. aussitôt tn arrachant avec des tenailles les'pointes qui attachaient les morailkms au couvercle; ces inoraillons Ont été en -effet saisis; l'un était .dépourvu de sa boucle et l'a.utro était brisé parle milieu. ̃ I » Landois, déjà condamné pour "vol, s'était mis en rapport, dès son arrivée à Rouen, avec le nom'Jié Capron, qui pour vol aussi a encouru déjà de nombreuses condamnations, une notamment en sept années d'emprisonnement et à cinq ans de surveillance. Capron fut d'avis qu'il ne fallait pas tenter de se défaire à Rouen de l'argenterie; et îl offrit les services d'un forçat libéré en surveillance dans cette ville, qu'on trouverait tout disposé à se rendre à Paris pour en tirer parti. Mais en attendant Capron conseilla d'aller enfouir l'argenterie snr les buttes Sainte-Catherine et de Bon-Se-^cours, et comme il fallait se procurer sans retard quoique argent, Capron proposa son ministère pour aller engager quelques petits objets au Morit-de-Piété. » M. Boulet, informé de toutes les investigations de l'autorité,- s'était rendu à Boucn. Dès son arrivée, Landois demanda à être conduit sur les bordsde la Seine dans un lieu qu'il indiqua et là, sur un coup de pied qu'il donna dans uaetoufje d'herbes s'offrit aux regards un petit carton contenant deux ou trois bijoux; un sucrier d'argent enveloppé dans une serviette fut trouvé dans un trou à quelque distance. » Lanilois, en voyantle surplus de l'argenterie qu'il avait enfouie éëh'appjer à ses recherches, manifesta un étonuement qui parut n'avoir rien de simulé. La théière en effet ne fut retrouvée que le décembre, sous un tas de pierres sur la butté Sainte-Cathfriue par un

jeune homme qui cherchait des insectes et cette théière contenait de nombreux bijoux ayant tous appartenu,! M. ^outet, notamment un bracelet et une broche en or, ornes de roses et.de perles fines.

» Caprdn a été' obligé de reconnaître qu'il a fait divers cngageinens dans les bureaux du MonMe-Piété de Rouen pour le compte de Lan(lpis;\ niais îl, -soutient qu'en l'absepce de toute iiUioiité^eutrc kir et ce Jeune. jloainie.il à.pu le croire.' légitime propriélairé^es.oJjjets, dpBt

il était nanti. Diverses circonstances ne per-

mettent pas d'ajouter foi à une telle explication. On a retrouvé en -effet dans le garni de Capron, caché dabs un trou sur le palier de: l'escalier, un récépissé constatant l'engagement d'une bague et de deux boutons..En vain cet accusé se dit étranger aux faits qui se seraient passés sur les buttes Sainte-Catherine et de Bon-Secours; les déclarations précises de Lan^dois sur ce point ne peuvent laisser aucun doute; et il est t'ertàin qtteCàip'rori s est emparé des douze cuillers et deS huit fourchettes qui jusqu'à ce jour ont éenappe à toutes les recherclies.

» Virginie Landois, sœur du principal accuse, Ledanseur et la fille Barbet., sa concubine, ont recelé, en pleine connajssance'df jcaufe, partie des objets sousU:aits par LandoiSi,|),uan(l il s'est agi de1 transporter la màiie volée la rue Drouin-Quintaine il La Villette, au nu 153 de la .rue La Fayette,' à; Paiis, où Virginie Landois à sora domicile, Ledanseur a aidé, Landois dans cette opération. Mais auparavant Landois a ouvert la malle en présence des deux jeunes filles et-de Ledanseur luis-mértle; iUèwï-ena-faitvo'ir le contenu et s'est mdnlré prodigue de libéralitéSj';G'esl ainsi qu'à la ijllç Barbet il a donné de^ mincîtes de dentellç"'noii'e, Vuntï rq|je en soie. et une bague et a Siclome,, sa sciiuf, dçs Fob'eSjies cols, une bande de broderie anglaisé, ub: jupon, une bague et un Uvre' de-messe inclîe^ient relié; •̃- -v, ? •- •• Y Ledanseur savait si bien rprigtne.'fraudu-. lefise des objets donnés à s'a' eon(îubjii.e,J qu'à ,II la sèul£j;}iou.v<3lle des poursuites il s'est -empressé;de livrer .aus ilamiiies la, robéiet les; manches' et de jeter dans la Seine la bague qu'elle ^yftHî.regUfe. 'il lî'T » Virgiuie Landois a essayé de soutenu''et ;la fille Barbet a répété .'ap.rès elle que dans ieur 'conviction Landois avait recueilli la succession d'une maîtresse" 'avec ̃laquelle- il durait longtemps véfeu et poucîjaquelle il avait môaie; .VquIu. s.e -'donner la rfliçjjt j nWÛ$ cei n'«}#! qtf une fable ndiçiueé- 1" .• •̃̃>

•»̃ A la suite dune perquisition taile au uo-rinicile de Làudois, àlaVillette, on a saisi des effets militaires appartenant aux sieuïs:*Sir$T^! deàux et Tresch, ce dokiier caporal au de ligne, tous deux en congés de semestre. Ces effets, qui étaient rénfe'rmés dans des malles, ont été volés à l'embarcadère du chemin defer de Strasbourg. » Fourniol ne pouvait ignorer l'origine suspecte des lnârcliandises qu'il aclielait il n'est point allé payer au domicile du vendeur il n'a point inscrit les acquisitions fuites par lui à vil prix sur ses registres, Il soutient pourtant avoir agi de bonne foi. », '• Après Finterrbgatoire des accusés et les dépositions des témoins, m. hiïLlo, avocat gêné-, ral, a pris la parole pour son réquisitoire et a soutenu l'accusation contre tous les inculpés, à l'exception de Fourniol.

Mos FERDlîtlKD DÇSPOr.ïfîS, DE BOISSIEU fils, NOGENT SAiçTrLA^JftEJVS, DN C.O.R^, HÀRDOIJIN et MORisEoiit'.p'rcsénte successivement la défense des accusés.

Après une heure de délibération, le Jury a rendu un' verdict négatif à l'ég-ard'de Ledari-. seni'i Fourniol, et des filles Laudois et Barbet (liii ont été acquittés, e.t aflirmatif sur les questions concernant Landoia etCrtpron, sauf celle •d'efîï'aelionr • .'̃ .•"̃;̃' En conséquence, la Cour a condamné Laiidois à* cinq ans de réclusion, et Capron à six ans "de la mômp peine; ̃•

̃; i.:?ku> '.̃̃̃• nihémi :oki Iiïf^l.^i! ;U ;̃") .?.n>:i^;ïj' ̃' '"> '̃•' '̃'̃'̃ ̃ •• 1:!iil''i.:i-i'

rCOnBEILLES DE MMIIAGE.

Soieries, Cachemires Oentellçs. a 1 Par suite de leur traité avec M. Peer Buyish, fabricaul etimportateur dftLfihore. et Kachemyr-, lés propriétaires de la maison Delisle, 12, rue fie Chois,eul, et 13, rue de Grammont, viennent

le recevoir un arrivage de châles kàeliernyrs

¡le rC(1'eYI), J,rl,ll1 arr,iva~tc d, e cM l,CS li.iiche,mYl:s,

ongs'-ct' carres, qii'fls peuvent offrir à des prix

l'autant plus modérés qu'ils n'ont pas a supjporler les frais énormes ijLie font généralement fjubii' lès nombreux intermédiaires, ou (|u'enIrailie- la présonce permanente ou passàgèi'e 'il'unagent spécial dans l'Inde..

')~;t'*TT*n~

KjiIBctiti «tesrWtéAtreB.

Demain dimanche, 'auThèàtPeiFrilriÇâis;, p'ôùr Jes dernières représentations de Mme Thçaard, Tiircctret et la Petite Ville, qui ne pourront plus jûti'è joués 'ensemble. que deux fois, à cause du grand succès la Fiammina. (loi, pclaunài', Monrpse, Bressant, Anselme, Mirecour, M"105' Juhilli, B'onval, Théiiartl, Valérie, Lam.bqtij^'cl jmilissain- rempliront les principaux rôles.1' rr^u-. Théâtre- Italien, l\igoleilo^ opéra en.

quatre, actes, de M. Verdi, chanté p»r ^Can'ion,

pucsL/^igel^ii^erini, M'lxf ÀJiJflni-et Fraz- Kouni.«• '1 :A l'Odépn, sj)eçt.acle. çlemapdé,J'i66(i de l'Epée, Maure Faviita bÀ'V Avocat Patelin.

l' Atifi<Zéittré-Lyhiqtié Otiéi~on, opi ra en trôSs

-t- Auïhéàtre-Lyrique, Obéron, opéra en Ir ois

A1Cl'hë¡\tre.Lyriqlle, chante par Mictiot, (l'dis

Ï'lcLgs. elf.seyjt tableaux, chanté par JUchof, Gril-1

on, ..Frpmant, Leroy, Girardot,. lipUccpur,. '1

I'"cs Bossi-Caccia, Girard et BOrgh'èse..

Au Vaudeville toujours les Fau.v, ffons-

l ~t.T,a,u,d, ",ev il I,e, .tou.iO~rb, !JO/lS-

hoihthvs" et toujours foule.

Â'ia Porle-rSaint-Martin, la Belle Gaoriellc, drame en tfinq actes' et dix tableaux, iîe M. A. Iaquel, joué pur Fechter, Bighon, Deshayes, aiguel, Desrieux, !il"lcs Laurent, Page et â'i'lar'ilië.

i A J'Ambigu-Comique les Orphelines de la

'Charité, "drame nouveau de MM. Denuery et ei

Brésil, fort bien joué' par Diunai.rie, Castollano, Laurent,' M" Lia Félix, et Camille Lemerle.: Le concert de M"10 Mary Brian sera donné Irrévocablement lundi 16 -mars, à huit «euros flu soir, salle,;llerz. ̃ ̃ On y entendra, outre la bénéliciaire, M&L- Juies Letort, Montelli, Malezieux' Nathan, SigliirJL-eill et'SalvatOT. °

Leroux, et il11» Maulelli, de la ComédierFrau^{•aisç, doivT|nt y jouer Veiejs,. de Marivaux. ;̃̃ •• ̃ ̃ ̃̃ p. Camii?. j •̃ < tf.i.'t. -rvik!. ̃: ''̃(!̃ «Wf; ̃̃ ~-Vni; t- ̃ '̃'•: '•̃; '1TARIÉTÉS. ̃ '=- REVUE LITTÉRAIRE.

Mémoires du duc de Raguse, de 1702 à 1852. Tomes Yl et Yll.

(Ou;\lrième article. Voir le Journal eus Débats des 23 décembre lStiO, X janvier et 5. mars ̃i 48570 .•̃

%a, défection «l'Eàspnae. (.

̃ ̃• '••• ̃; ̃ ̃ I. ̃;̃

Nous ne .raconterons pas ra défection (rEssonne. Tout le monde connaît ce triste et dernier incident de la' campagne de France. S'il ne s'agit que du fait lui-même tout le monde sait que, le S avril 1 8 ï i le lendemain de l'abdication- de l'Empereur, et au moment inème ses plénipotentiaires venaient d'arriver à Paris pour traiter dçs conditions de sa retraite le 0e corps, coramnndé par le duc de Raguse, et qui' formait, à Essonne ravant-gardG de l'armée tle Napoléon cantonnée autour de Fonluinebleau quitta subi temenl cette position importante, sans ordre du quartier-général, et prit la route de ¥©itsatUes par-,Froraenteau et la Belle-Epine passait entre les deux lignes de Tannée ennemie' et reçu partout comme une troupe qui vient de se rendre avec les luuuieurs d,e la guerre. Ce mouvement du (5e corps découvrait la posilion occupée par l'Empereur, désannait la négociation coinineucée dans son intérêt, et ne comproniettait pas moins 1'jntçEê.t.

ptiblic en augmentant les exigences de Tètrangei". On a beau^dirë qtte la défection 411 6° corps profitait au gouvernement provisoire, né de la capitulation de Paris; t– toute troupe qui, à cc.mojjîent,. abandonnait l'Eûipôreur était perdue pour lui sans profitera la France. JEu ,eiïet, lorsque quelques |oiirs ^mus tard le .duc de Raguse, dans un des conseils 4e, llyC>tel.Tal}eyraiid, .iusîstajt sur l'urgence des mesurés prendre poi.1r.i4 conservation du petit nombre de iiolipes ? qui restaient encore « Moiisieur le mareçjial, lui dit le baron Louis, nous înanquoitsd'argent pour payer les troupes- ainsi noua avons plus de soldats qu'il ne nous en faut. » Et pomme le duc insistait « le vous répèle; moïisietir lé maréchal, que nous avons trop de troupes, puisque nous n'avons pas d'ar= gent, et d'ailleurs; qu'elles, nbiïs "ëont fort inutiles. » Le baron Louis disait vrai: il ne s'agissait plus de combattre, mais de céder le 6e corps venait de donner l'exemple par sa défection il avait enlevé à la négociation sa garantiej à 'rjEujjpe^eur.sa sùrelë, au gouvernement provisoire lui-même le seul poids çonsiaéi'àble q(j'#|^i mettre dans la balancé de l'étranger. ;|\éfai»ies à l?armèe de Fontai-' '•'̃'̃ nebléàu, appùyéësà là Seiae, solides cominé •' elles l'étaient ;et bieh commaiidëes, les ̃troiii pes du & corps tfétaïeiit plus une force;; ̃ c'était encore une iaoïiace. Séparées et débandéesi elles ne servaient plus a rien -ni à >v personne.. 1

Je. naipas, besQin d'insister sur ce"s -00.11séquences du mouvement d'iissonne. ÊHes Z sont plus clnii'és ,(Juc io.jo.m\ VfirsUs^ë-leS- a iiac,ucill}es> Le dupiJe Ragus'(j'ï-ui-;mèinc-qui'1'' avaitain -intérêt si persoiineï gles coiiloslei', ne rend-il pas un lUmimàge involontaire ;i Ja i vérité qUjand, racojj lalit'.lqs-concçijsioiis de Tj \o\\tgèn'té"i{m sigiiâlei'eni: celle i'afale çpo».l •' qué,r.il-ditï|ii.elqne-pajit-(l-Yil p. 1S) «Lti réditotion du royaume: ail; territoire de l'arir'1 çieniie Fraiice dovnit être.péinhle. -.potir {ouf le monde. Il (!Ût été JuibilV de garder comme u ç/age pendant la niUjocuaion.ee qu'oïi tenait à ;•-

fétrauger. C'était un moyen d'obtenir peut- ̃'• `r

$tre 4ejieiifem^s,eqiBcyiiflîas! » Si i^s places fortes qiic'lcs Français pecupaienta f quelques c.cnUiiuos de lieues de. la ï'routière v étaient un gage qu'il fallait ménager^ qu'é-5 (ail-ce donc, que ..h présence d'une annexe française à une marche de jCeniiemi- bien? réduite il est vrai, mais encore respectable j par J.e, souvenir de victoires, si réceiiies et-, par le prestige encore vivant d'un grand ;? îiopi ? Biaisn'insistons pas. Ce nVst pas 'se- 5 rieusement qu'on invoque pour justifier ]u,f défection du (5e corps cette problémalique-j, èxcusede l'i^lerôl public. 11 laiidi-a bien lui '} trouver une autre cause. 4

'Qui avait ordonne le mouvement d'Es- f sonne? Le duc de Iîaguse dit bravement-} Ce n'est pt^s moi! 11 l'avait dit à' Garni, le:< 1er avril 1813, dans sa réponse iiuprimé^ à* la; proclamatioiî impériale- du golfe de-) É, Juan., il le répète dans .les VF et VU? vo-,ç lûmes de ses Mémoires. Mais alois tout est» dit. Pourquoi se défendre? Pourquoi plaider <> les circonsianccsfltténuanles? Pourquoi tant > de bruit, un tel étalage de seulimentalilé eti; jlç rhétorique, sice n'est pas Marmont qui 'mi.- s prdonné le moiive(menl d'Esson.n'e, si ceux;{ qui l'ont ordqimé -sont connus, s'il ies;, nomme en toutes le ttr.es, slis s' appellent,, Soubam, Compans, Bordesuulle ̃ s'il peut!)

cii-ei; leurs aveux .consignés dans leur cor^s <

pLtw' ,lt.:Ul.'S /l.vcnx cO.JJsigqés (la.I.1S1ctll' l'°. r"

l'espqndancC s'il- peut invoquer- le témoi-T

pliage, d'un. homme devenu céièbre, de Fabr-i vier, sou aide dc.cam]), témoin indi«iié .d'a-j-r bord, puis redresseur impuissant de Ja dé- S'eclion? Encore une fois, si ie. due de, l! gusc n'est pas « coupable .»', c'est |c mot|. ¡.

mi'il emploie ,eu q|tali(iaiil,ia crtJ-iduUe de ses

kénéraux, p9uçqij(oi rçttc longue apoio- |iefllB:fl^t^fjsait, ,h? ̃ ̃ ,,j- i .Au fait, qùé:s' était-il passé entre ses gé-*> péraîix eïldi? Des les premiers jours d'avril, ;< pt; par des îaisons dôntijnous -'apprécierons

iiiusstapdila môraMté.lGaiiàrédials'élait dé-

îklé® li-aitk.rHaved ilep'in'eë» de jScJiwnr.Izen^

per r, It:raiibrha~ed i}(HIJJ'iri'eè, d'e Sdlwhr(1.en~¡

!>erg, cc'inimandant eh chef ilés années ai-1*

iées, a i'insu deiNapoléon, et; il avait'coin- ̃* .iwniqné' sa décision aux- .généraux; du ». 'i?:mûjê.>lj% ^aMril.ràpprenantU'àbdicalion » leîlîEmpei'emvMarmont a l'ïdéê do se join- V i«è aaxî'plénipotentiail'es «ivoyés à Paris» >qtmle règlement des conditions de ce grand» îftte, fettiliquittesisonposie ,• laissai) t aux gé-> îécattxiro^drê suspendre le mouvement

«pjelé: IQuelle était la valeur de ^cet ordre ï'

t). I:oj' JQ. U~I~eétlÍit..la .val.(!U!' arait com- fi

aissé,àideschefs de corps qu'on avait coin-

promis"dansî une démarche équivoque, et qu'on s'emblait abandonner,' au moment t tl'iiate iwïie pour suissurer une issue qu'onJeui' fertnait? lTn;paréil ordre poii-' Kait-il arrêter5 court l'impulsion déjà jilonnée en sens: contraire? Marmont, au

moment ou u. pratiquait si ostensiblement

ijnoiîient ou -il'* pratiquait si ostensiblement

'insubordination, pomait-il compter' sur.'

'obéissance? Comment ne pas prévoir -que es généraux s'empresseraient d'exécuter, hu premier soupçon venir de Fontaine-' plenu, Je- mouvement que -.les-' instructions du due::de Ragusé avaient seulement sus- "• iiiendu comme cela résulte de la letire {même du comte Bordesoulle, sur laquelle (reposé toute, la défense du maréchal V C'est ce quiuâVriva;. Le mouvement reprit- son cours dêsque les embarras des généraux parurent les justifier. Le comte Borde- soulle parle de la défection d'Essomie comme d'une chose prévue dans les conjonc tuf es- bu -on était placé. Il ne se défend pas, il accuse encore moins il raconte. «. M. le colonel Fabvier, écrit-il de VersaillesIeS avrâl, a40 direà Votre Excellence les motifs qui- iiousfisnt engagés à exécuter le mouvement que nous étions ^convenus <le suspendre jusqu'au retour de "MM! le priiïcè de la Moskowa, les ducs de'Tarente et de Vicenee. » Ces motifs, si faciles à prévoir, étaient eît même temps une explication si naturelle de la conduite des gêné-'raux, iustrumeiïs d'une défection dont le duc de Ragusd avait été l'âme, et ils parurent si concluaus à Marmont lui-même que, quel- {(lies jours après, le Moniteur inséra, en le datant du 4 avril, .le traité passé entre le maréchal commandant le corps et le prince de Schwartzenbèrg, dans le but, dit l'auteur des Mémoires, de cacher la confusion qui avait existé et de donner une apparence de régularité à ce qu'a- vaiei.it produit la peur et le désordre », mais en réalité parce quéla publication 'officielle' de ce traité mettait le négociateur français dans la siluation où il convenait à son inté- ` rêt d'être placé.

Le publication du traité <hi 4 avril, que lethie de Raguse présente' aujourd'liui dans s' le VIe volume de ses Mémoires comme un- acte de générosité envers ses généraux « coupables »j donnait w mouvement d'Es-


sonne son véritable caractère. Elle mettait la défection à sa charge; cela est vrai, mais ^llè lui en assurait le bénéfice, comme nous le verrons. En 1814, il faut bien le dire, la défection du 6e cqrps n'était pas un embarras pour le dite de Raguse; il s'en prévalait plutôt et ne songeait à en accuser personne. La preuve, c'est qu'il mettait au .Mon heur son traité secret. Çeët plus tards i\ilaM fui 'Massée cette, fièvre de 'défaillance 'dont la flaeilté -fié Mâriiiont fut atteinte une des preiiiiëi'es, c'est plus tard qu'il eut le. sentiment t de l'impopularité profonde de l'acte trop célèbre auquel il .avait attaché son nom et c'est alors qu'il eut recours à ce ]eu double qui caractérise encore aujourd'hui sa défense. À' ceux qu'indignait" la .défection Marmont disait « Le mouvement d'Essonne m m'appartient pas'» (tome Yll, jWg; 1%)). À ceux qui applaudissaient à transaction du 4 avril, comme à la cause déterminante de la chute de l'Empire, Marmont disait.: «-Voyez h Moniteur1. >> Aux bonapartistes, on livrait Soulmui et Bordesoulle. Devant': les royalistes on se vantait d'à voir sauvé la France. ,'<C; Tout hbn Français, de quelque manière qu'il, fût placé ne devait-il pas concourir à un changement qui sauvait la patrie et-' la délivrait d'une croisade de l'Europe entière armée contré elle?. » V-oilà .ce que Marmont écrivait à, Gand, en 1813», Comment aurait-il concouru à ce changement qui avait sauvé ,1a patrie en 1814, si ce. n'était par la capk tulation du corps? «- Je ne me suis éloigné de Napoléon que pour sauver la France,, écrit-il ailleurs, à la même date, et lorsqu'un pas de ^>lus allait la précipiter dans Tàblmc qu'il avait ouvert. >; Quel «tait cet abîme, si ce n'était une nouvelle bataille queNapoléon aurait piï livrer etperdre entre Paris et. Fontainebleau, si le duc' de îlagùse ne I"ui eut rendu le service de l'abandonner à Essonne? « J'ai voulu sauver la France de la •destruction, dit-il encore, j'ai voulu la préserver des combinaisons qui devaient entraîner sa ruine, de ces combinaisons si funestes, fruit des plus étranges illusions de

l'orgueil, si souvent renouvelées en Espagne, en Russie et, en Allemagne, el qui promettaient une épouvantable catastrophe qu'il ..fallait s'empresser de prévenir. n Voilà, encore une fois, ce que le duc de Raguse écrivait, à Gand> après le 20 mars, sous les yeux mêmes de ces princes dont Il nous dit, en commençant le Vil" volume de ses Mémoires « On a vu par quel enchaînement de circonstances je me suis trouvé lié .d\mc manière (ouïe particulière à la Restauration. » Voilà ce qu'il écrivait. Etait-il possible défaire un aveu plus explicite du rôle principal qu'il avait joué dans les événeinens d'Essortne ? Quoi vous avez' sauvé la France Y.Qircst-cc à dire? Est-ce par la capitulation de Paris du 51 mars? Vous Tavéz signée, et personne ne vous le: reproche,- pas mônïe- Napoléon, car vous aviez gagné par une résistance héroïque le droit d'y mettre votre nom alors sans, tâche. Mais est-ce le 51 mars que' vous avez sauvé la. France? Non, car après.avoir signé l'armistice, vous alliez rejoindre l'Empereur à Fontainebleau, et c'est dans cet intervalle, entre votre sortie de Paris et l'abdication, que la France, d'après vos explications mêmes, a couru la risque « d'être enfraînée

aux abîmes. » Ces!; donc n-Éssonno que'

vous •̃ l'avez. sauvée, vous tout seul-, parla défection du corps.1 Alors, poinj; d'éqiii- vqquo. vSubigsez l'impopularité de ce mouvement dont vous vous attribuez le mérite et dont vous "glorifiez tes conséquences. Sauveur du. paya, dites-vous, par -une. défection qui a réussi, n'en rejetez pas l'odieux sui'la .tcte..de vos subordonnés. La responsabilité est sur vous. -L'histoire dira, après avoir apprécié vos moyens de défense, si elle consent à la partager. En attendant, et eu ne vous jugeant que sur votre plaidoyer même, é'est vous qui en portez, tout le poids. Ce poids est-il donc si lourd ? Ici distinguons. Si nous .ne regardons qu'aux résultats de la capitulation d'Essonne, tels que Marmout les signale, le poids est léger Marmônt a sauvé la France. Tant de gens ne songeaient alors qu'à se sauver euxmêmes Mais si l'auteur des Mémoires a déployé tant de ressources d'esprit et d'habileté de plume pour expliquer sa conduite en avril 18! 4, c'est donc que la charge en était bien pesante à son souvenir! Responsable des événemens d'Essonne par les couse-.

fiflïTïl'ïi Î>K T.\ RflïTT4*4ïi' ni? i)*iitc e. «,mir''«1i».«»i1 Rhôae-ét-Loire 282 50 Etnpr. russe 4 1/2 Mines de Stolberg. '• ;iiïiiB.' 9& -aorits.

tAHJlVS USh LtlX ÎSVUI\&ÈU l}& l'Ail^ÏJ, sepouis. ̃ ̃-•̃ i,r plus Plds Derniw PrénÉd.. ® S1- «*«»*.»• -3 0/0 -Petites coupures .}̃. Forgesdel'Aveyroa CHANGES. ̃– »

•"•̃ ̃"̃" r>n ii “̃)()->̃ î «orasit. Liauid. 4 TBÔ IIK cours. ~r liaut bas.. cours. clôt. Ville de Paris, 1S49. 1070 Société aulriclu. 280 Toscane, 3 0/0 de Gîiâtillon .• Papier. Argent. Papier. Argent. .̃̃ DU W.Hlb 18o(. J. -l jLiajia. dVautr. qt i11»»»»*. ^52,5 0/0 iOôO Bourbonnais, 3 0/0. 280 Emprunt Lare. d'Alais. .wiprdîim' ÏÏÂÏÎl nTl T~

•̃'• ̃ A ̃ Mâ'i »•̃• •• ̃'̃•' ('Hico-.ir 7t.. 7135 il 7090 7150 7.1 00 I85ô, 33/4 p.'tOO. 37G Î5 Midi, 3 0/0. 285 Obéra, de 1er Oui'St \fouc<-aux-sur-S a^Vs V&'l

̃• t«r "pius ̃pïJTT- npriror PrA-AT *'•»•!̃' /'• fteis^our 100. J'pr.-fluc ,71 45 71 .,20 d If 71" 25. 7t. UQ 0 "50 7.125- VilU'-ilc Marseille; ««««,«.« Sllisstî 528 75 M.Grand'Combè. n.lmhniir< \hl\P 187 1/4 GOSPTÀST Cours hVni .'bas coure 'clôt ;f. 1'fûlSJPour 100, (pr.Onp p 72 72 30 d If If 72 80 .50 72 10; St-Germ., 1838-40 «•"̃ ̃«"̃«"•• Genlral suisse. 517 BO de la Loire. •• jeV" n 376 ̃ 371 UViHt.lil*i. ^2H^1 J^!±. J|fi_ cours- _£j£L_ Quatre 1/2 p. 100, 1852 (non Oacour .92-75' 1842-1849. Piéraonlais,. 5 0/0.. 91 -Lombard-véniL 680 Société OU "Ses"" 23'- 22' ïl* ^5 V 1 2 M 8T \'fi 24 85 Y Trois pour S9O, ̃ reinbour. pend, dix ans). pr.Ouc c dlf (150 Versailles 'rive dr.), cerliti.als aaql." François-Josepli. 525 Société Gavé. Sd"; 5 M f 5 fi 5 1 8 1 jouiss, du 22 UOc-,1 70 GO 7U. 70 CO 7090 70. G5 .1. ̃.̃̃̃ pr.finp 1) "dit d 50 ~O "1830. --1853,3 0/0..°. 51 90 -Tarraaone CollinclG' raMv 5 25/' 5 t kn 1

7.0160 80 85.95- 71f .0 ° 7l~. ̃ IVpaTtemcnl «Je la "Seine, cour 205. ̃ 20J 18-13 c'a 1250 f. Obligal. 1834; 4 Samgossc 4% 25 Glaces d\Vi\-la-Ch. nithi,i' 5">2i/2- v 5 îîî'ô

7,0f90. l,' ̃ ̃ lîmprunl 1857 ..V.,pr.:i5 d 20 d 10 Orléans, 1842, 5 0,0. 0/0 ̃••••••«-.»“« «̃«•màne'- dc Mouttuçun Mchonue' "*5 40 5 37 W

̃ i. Gre'(liUoiic.H;r'Kri'i;c.j.. 15 cour 620.. -1848,500. -1849 ̃. M'«««? P«*a»*»«. o.,pllris. du Gaz. 725 Lf nMi>- "'• g- $ 537:0

,,i- :̃̃̃̃̃̃' >̃;•» •̃ ̃ ̃ .jBav.(A.(i.t500f., 2501". p.) pr. 15 '• d 50 .d 10 3 0/0, r.kSOO t, 285 1651 Bqai du Trfeor, p'« d'éclairage e.V ,1., 3/8 ô« 1 1-P is/sn/On*

•' ̃̃••> ̃ • Aâ?.Spp.g.GrMUm«^).,j;iauv. lâeour 1417 50 U30 1415 1427 50 1420" Rouen. 1845, 4 0 0 Emprunt romain.. 89. chauff. par le gaz nvoumè' '07 863/-1 8S 853'4

t, /) r 6,' SOÇ.tlÆ.(,;r~'ll¡!lI+O.,J"¡~IlV. [;ellUr Iiiii 1i30 i-iià [/12750 14~~O Rouen. 1845,iOO. Emprl)!.lLromaln" 89. chaull'.r,)(UloS',IZ, Gênes.. '87, '(j'3Ii'' 85 1/ 8"3" P.

{ U(J '•̃ '̃̃ t'j. i^m ^}'- (Tompayd- pr. 15 d 20 d 10 i*iO, -1817-49,5 0/0. 9.2,0 Naplos récépissés' 8auq.de Oarrastatlt Union de» «az> w.S ̃ *̃'̃ 456 1 I ̃' 452 1/ï ̃4 0/0,]. (tu 22 mars 81. ̃• pr. 31 1445 1465 d 20 1500 1480 d 10 1480 Havre, 1846,5 0/0 Roluseliild 112 Société Bèc-lieU. S.-w. des Omaibus. 8J0 "p^pj-mV ••̃•••••. «ox i/< ̃ ̃ hlar, Comptoir.dVsT., j. févr. 15 cour <l10 697 50 50 -1848,60/0 Empr. Belae 1852 Caisse Lfiouyer. 600 O des' 'Voitures M' ̃"Àfr^rS:' •̃•••••,•••••.•••••• f?^ ̃ (Tout pajé.j ̃ 'pr.lj.. s, d 2.0J d 10 ,.?.. Nord,3 0/0.- 2«7 50 4 1/2 ̃ O/O.-i, .Union, linaneière Paris 87 50 vienne "245/ 4$ 4 il». m ancien', Piémoutais, 5 0/0, j. janv. lincui1 *v. M •)• Vi.. 'U. ̃"•.̃. Est, 1852- 185 4- £.855 475 3 0J0-- •̃̃'•̃•̃̃ Ca,Uey Saint-Paul. Palais de cristal. 77 0 •{# ̃' 944 iw 94" 1 w jouiss. 22 uuis. .8X- «. .0°. 30/0, 18Ô.3, j. juuy lia coût l 54 90 30/0, ïOOf. payes 282 50 2 1/2 0/0 ̃ -C. <los c&em. de IVr 530 Soc. rue de Rivoli. 107 50 .vpnis^" ^85 -T S4 7 ̃ Vitrtekien, 50/0, i. jauv.tiucour "7~" libénVs.T. 282 50 Bau'ri'je betg. Po-ts de Marseilk; G' des Eaux. 235 lilun H\n "̃ ttvi" '> •̃ ;4 ̃ Portugais 3 0/0, -jflncouft ..̃ tîAUi; 5 fi/O.r. h («ôC. 470 Hollandais ,2 .1/2,: Caisse f'rost .etCv. 5Wi Glippers français. A.,<r1,ctV -2561/' '5^1/9

autre ,,le ~A 6 "II\)rtl!g¡¡I~3010" "il1llcour.. 1.c BIl['1;5r.iO,r,h(¡:Z,,)f'i70' HoIlallllais",2112,' C:tbse'Prost,etl;o:. 500.. Gl1pp:-rsfrançitlS:. l 531/2

©natre et, «IeijM '̃•» » G 25!Orléans, ioiliss^K» oc.iob.' 15 cour 145.5 14G5.. 11455 i M-rasi)->r;.i«à IMIe. G. F. {"e"dH l'Industrie. IG2 50 G"- i'fauco-Aoiéric. Pru^fnrt" 21? 1/4 9IH 9 '•

pour »«©, Ic52, C. CXo.ui pajé.) pr. 15 d 20 d"U) itiô j Marseille, 0 0. \utrlctiien, 5 0/0.. 903/4 0e gén. maritime.. 490- act. estampillées. 480 {>pïi^hni,Tè '̃•• 39-71/ W2 ;•

•̃jouis*, du Sf.pl., 9275 73 9325 92 75 )' pr. 31 31 d 20 d, 10 1475 MéditerraW, 50/0. 495 Florins Liste ci-vile. non estampill.. tel?^ 3D0UT^ "••̃•.• [\We ''cl

le 6 .,1" l'¡jC,J il ri vit~y If. ,) 15 »,, 991 2~5 975 t II,') ..j 5 0,~0. ~495 "Ui,IC,l,I,en" '1 Liste g 11,' ,an¡.n(. ,Lu ,c. l,n,pl es. ,1 PétèrsbOU,ig arre à ~1000flOnO le kil. 3,li37 '392 Pr. 6 à

̃ fermée- le C marsj 4 Nord, jouiss. de janvier cour 975- 991 25 975 v. 987-50 97& ^-30j0; 290 Lois d'Mtrieiie i. Quatre Canaux. Omnibus, de ton- /Or en barre k. 1000/1000 le kn. 3,437 fr, pr., 6 à

à94f.5O.– Jouiss.! 927J ̃ (l'oûl payéi) pr. ,15. 31 d 20 d 10 1002 50 50. Paris h Lyon, 5.0/0.1000 Espagne. Dette act. act. de jouiss. dres 112 50 50 6 ,̃̃ tnnn,Ln\- OJP!)ÏÏ 100° du 22 mars, 92 r 75: ̃̃ ̃ pr. 31 d 20 1000 1005 U- 10 1003 ,-3 0/0 r. à tOïf.. 290 Oiileréewinv. 25 Bourgogne BességeriàAlais. S Arg.enbarreà tOOO/lOOOle.k.. 220 tr.56c.;pr.,28

93f9325 ̃ Est, ai'.iiousan«" i. [v.v. lôcour 847 50 850.. 846 25 850. 815.. O'uwi 1852-1854. îiwlte inlér. 38 1/2 act. indemnit. Soc. ChoUet et C" à 30 p. 1000

9"f9:l.1" '•" ̃ (ïi>ut payé.)' pr. 15 .dlO 8iJ., l'855 intérieure 3 0/0, 3 Zinc y.-Mbulagatf. 412 50 Ge destéarinerie Quadruples espagnols 86 75 87, Déparlement' de iu pr. 31' d 20 ,dl0 875.. -1855,' 4 0/0 petites 'coupures., Oblig. 500 IV.435 Ïouiss, d'Orléans cotoiab. etmex.. 82 30 <̃:

Seine, Em;i. 185^ 20375 205.. 20375 203 75 205. Est. actions nnuv., i. nbv. 15 cour T80 7^0 1855,3 0/0. 281 25 extérieure 3 0/0. Ziuc de Silésie S, nll«d'He.rserange 2.17 50 g Duc. de Hollaade et d Autrie. Il 75.

~¡;1,ne..E!nil,~18J>I, .u37;) 20,-¡.. 20.>7,J, 203 /J/21\;), (1ro,ut payé.~ t5collr d10 -1855,30ÍO.?~l2:¡ ~ex.léneufe3?/O.1, Services SUésl> S,nl~ed'HG.rserange 2,17 50 â Piastres à colonnes. 1175 "0,'

Banque d«^ tfrau.wi, l" •'•• '• ̃• ̃ (Tout payé.) pr. 15 .d20 d 10 Lyon à Genève. 286 25 Passive nouv Services inaril. des 'Docks-Napoléon & Piastres à coloancs. 5 75

iouissauee janvier. :4i 00 .4100 ••̃ f pr. 31 d 20 d 10. «r.-Central, 3 C/0 Portugal, 3 0/0. Messageries- 1170 llouilUei eli.de fer --3 d" mexicaines ,5o2'2555.

•'̃̃ G Paris à Lyon, jouiss. jauv. 15 «our 1480. 1495 1480.. 1492 50 11S0 -1855. 273 75 Ëmpr.gree-franç: Lits militaîrfo. Garnw-Toulouse.. 145 s Souverains anglais. 25 221/2 .r

Créditfoncier 620. 6 25' (Tout payé.i i>r. 15- d 20 d 10 I i'H) Côz.iers Empnmt d'Haïti Lia-Maberly- C"ld Grêle. \Banknoles 25 171/2

D" ObUgat. de 500 f. ̃•'• ''̃' ̃̃ 'i |pr. 31 d2O.!lM0 1525 d 10 1520 ̃ V :• ,-̃ .̃-•̃.̃̃̃. ̃•-̃ < 1

D ile lie 5,Of. P,.31 31 20j 15 IJ'15.. Ii 101;).0 ..¡

D" Pcoraesses d'Obi. .85. > .•. ̃ L- 2. (Tout, payé.) pr. 15 ,ur 19GO d 20 ,,11U75;. d 10 ,842 50!. r '̃̃ ̃ -'̃ -1- -̃'̃ ̃ ̃̃-̃ ̃?–̃ gy o

D~,do30/¡}. ,85' 8'2[,01, 2 .(Tout.t~y6.) 15 e,our d20 '82,5 .826,2.1 dt0 ..842 .i du matan',comparé ùlétat dM Jour –g~ =– PAIWi.

10ÔOf.,30/Q,200i'.i> •" 930..} pr. 31 15 ,.d20 85250 8W 10 845. hantour MOUVEMENT. tE.MPEUATURE. VENT. ̃ « 1 s -|" 1 -S 1 |g ÉTAT.. DIUECTIO.N

DTlhétfics.T. 850,. D-.Acl'ons nouv., j.janv. 15 cour 823 75 835.S27 50 835., 8271)0. RO«» <»«, dtg»»^ «' «TATJ9O.GIB1. E1AT RUXIEL 2 I “.= | | S ï| g lg "̃̃

̃ < (Erais."à700lT.,500fr, p.) pr. 15 d 20. d tu 825 .̃ bar^L ^Sut!! ^i- X^TT^^ér^ ̃ ̃ ̃ §' aH 1 &s Û ÉTAT" °" Crédit mobilier. 1415 1425 1415 .V pr.-3i .420 d 10 dm stations, oa milf iC^r^Tî^" r,- is la 13 T '• hte 13. » 'ta | g « S | g g |f .^Imosrtère. VENT.

11125 «.. 1415 "ffib,a"u, r,p, pl, J ~10 .u UI"J. DES S»£ATIOI45, en Mtli, dlltaauU. "Aujollrd'h Hier'" i4. hier 13. ¡:;¡"¡;Q'C,t;z' VENT.

2 ;.«0uest,'joujss. octobre. 15 cour 835. SU 25 25 '835.. 8>ÏO., 832 50 loH- t4. IIaussfi- 1 Bd!S?e- rp.1*- loU- »♦•̃ ̃"• ̃ S. °- g K « »c ̃-

Compt. dVicomplo. 695 695 150 (l'eut payé.) pr. 15 t F, ..̃d20 20 d 10 -r ̃- ̃ -r ̃̃ -r f– ̃

Compt. (t.Seomplt~ ̃•̃̃•̃̃• ,1 150i ¡[(-¡(II payé.) pr. 31 d2Ô d loi nii.iic-er.rao 7480 tâ.ï + i.0 +2.0 SOfort. SSETaïbfe. Pluie. Beau. ̃̃'̃ “̃'

̃ •̃ o c;nlfir.,>.|ra] Fr i i-inv U ..niir fiK filî^ 1-"i *5 d fitî fitfi v\ il filî o.u-'lkc!'iuf!- •••••̃•, 'H>-° w.i. </ + 2.0 ssp~ (aibfë. Plui'). BeaiL Oh. m. 76Î-.1 + 1.8 70 Beau, vapeurs. SSOfaibls.

'1 P!,31 d20¡ .1'" Ii lOi OU!lkcr'ue. 748.0 15.1 + 4.0 + 2.0 sorort. SSE(aiblè. Pluie. Reau.,

CIIEMiftS Ufc FhR. 2' 75 (Act.de 500 T., 4à0 f. p.-) pr: 15 d 20 d -10 G 18 75 itoères. '5. °-9, + 2-V + °-9 Shbiblo. HOfaiMe. Couvert. Cou\ert. ̃ •' 'I j. pr. '3 1 d 201-835 d!0 Strasbourg 7*S,p 1,0.7 0.5 -2.0 OSO assoi W faible. 'Nuageux. Nuageux. MiiH.. 701,8+5.4 59 Beau, vapeurs. 8 faible.

''Orléans 1150.. 1155 .-•• 1445 3 50 Lyon à Génère, j. jaiiv, 15 cour 785 .(79250 (.785.. s assez fort SE faibTa Couvert. B«an ̃'

Nord. 977 53. 9 0 97i 25 25, (Tout p.iyô.) pr. 15 .«'120 d ÎO Tonnerre. 7a^.O 9..S + 4.ï 1.1 s a»ez ion si. «uuu». L^uveri.. iieau. 3 h^; 75g_5 + 0-l 55 Nuaseux. SasSezfort.

Est, ancia)i|fcs.i 8i') 850. 840 .J (Tout p.lyé.) pr, 31 *d20 j d 10! Paris. 752.0 12.3 +4.7 +0.1 S assez fort SSO faibte. Rouvert, i*iie. Beau, sapeurs.- + 6.1 5~ S ai~àez

Est, nOHVclirs 780. 795.. 780 3 Société autrich i. janv. 15 cour 7J0 5 d 788 75 792 50 d 1790.. ,• 7i« <• ^ÎR 3 +00 +12 SOfort. SE ass. fort Couvert. Beau, vaueurs. (j h. s- 758.5 + 5.2 00 Coçvcjt; SOnssezfott. Paris 11 Lvori '1180 1190.; 1472 50 2 50. (Acl. do 5(10 r., 325 f. p.) pr. 15 (120 d 10 795. L(' "auo •••<«•̃' i»--5 T u-« T J «- 7:;3.+5,,2 {JOCog,xe.r1, SOa5sezf9~' LyopakMwlitr.rr.. Dry !977 50 I9Ô5 .U!Jl77 5(1 1P60' ,Acl.u.l,5.10 ",3, l»r.3! t d20 800 ..[ 80) <i 10 806 25 Brest.' .740.1 9 A +10.2 + 8.2 Oas*. fort. SSO^ assez Pluio. Pluie.' (Jh_s_ w.8;+ a.o c^ert. oSQassezfort. Mjrtt •̃• 8-5 830- 825 À16 Ii 830 .Graisse^MCÎi B<7.j.octol).!li cour 600 605 d GOÛ 002 50 (( 000 ̃• Napol"on-Vendée 7 U 10 3 + a.!) -0.8 Sfaible. SE Fort. Pluvieux. Très nuageux. "1 + 2 83 OSO as fort ̃SSSi^1.1: I:: 1?° -i55?wiiXutt,j.j»ayfc&np «b: e::d20 ̃md^<ÏUi\èiiU u^ :̃: 7âM .-•̃ ». +-?.» ^3.7 n* «*. »». *• ') «c-i*t- •̃«oMte. Grand-OénUa! 615. 618 76 015. (A. de 500 fr., 300 f. p,) pr. 3! d 20 000 d 10 Montauban 701.1. 8.0 + O.'J 0.9 Sfaible, NEfaible. Pluvieux. ̃ lfc*i. leg, ̃̃ h ft wn Bluie sfor,

Lyona<ji:nèvc. 78 i 790.. 785. Ardeam-S"! l'Oise, janv. 15 cour 585 5S7 50 562 50 582 50 587 50 n ̃“ ̃ ,Vb li 4- s SO ass forl SSO faible. Pluie Suageax wmon.piuie. hlort.

•Société tiulricU. 79J 79125 790. (A. de 500C, 550 f. p.) !pr, 15 .d20 dlO Rayonne. 7/0.7. 4.0 +10.8 + 4. b bO ass forl. SàO faible. Pluie. Hnageax., R n ««,

Graiss«*às^.îjtîé,z f-97 50 .2 Vicior-Koiîuaaucl. j..lôc. 15 cour CL2 50 612 50 il 20 007 50. C10 C10.. Aviation ÏGJ.O 4 "0.8 +-3.1 +0.8 N pro'.nul. Sfôrt..Couvert.. Beau. Midi.. 75.0.7+9.0 07 (.ouvert. SSQfaiWî. ̃ St-IVimbert à (J'ren. 670. 070., (,V. de 509 f., 250 i. p.; >p: 15 d 20 ,110 .625.. _ol 51 +iQ _.4(J sEfaible. MO assez Couvert, brouill. Beau. ao ̃ n ArdenwseirOise.. 580. 580 | tic '2,);). p.) jpr. 31 fl 20 d 10 1°. Lson lbl- ̃̃ 3a lM ô *-0 Ô cforl. assez Couvert. H., 3k s. 750.5 +1^.7 8& CouvetLauela SSO fort Victo-Emiiiauurl 607 50 •̃ 610.. 007 5.0 ,•Jîor.lemii k UTestô .t. n}Vt5 cour ̃ ,.1 Uesancon 759.0 5.9 +4.0 -2.3 SOfort. SEW nut Pluie. -Neige. iOaitclxs. Bord.;h UTesl:e. 640. 630, •-• /ipr/lâ d 20 'O d 10 10 L; _i IlSSlratSÏS 11 SiSf hSml îliî i^.a*tat.ttit +

.t '> ,U' ,Temperatureln~lu5h<l\1lctlnt. +

Versailles (r. g.). 250 .jVers;iilk'S rive gauche). ,.| la cour (t) Los hauteurs du Iiaro-nolTO sont réJuiles à la température zéro* S) Lasisne + indiutie que te thermomètre est au-dessus Température la plus basse du li'avaiilijh.m + â.î Sceaux. 240 .Sotaux .15 cour et au niveau de la mer. de zéroitesigno r-,ji«'Ueslau,-deâsous. Xemji6r.alactilaipl.iis.Uaule.du. 14. ._̃ -t p.î

I quences qu'il s'en attribue le duc de Raguse l'est Mien plus encore par les motifs de la détermination qu'il met a son compte, 11 est responsable, soit qu'il en triomphe, soit

qu'il les justifie. La question ainsi simplifiée

et débarrassée de toute équivoque; c'est maintenant la, justification elle-même qu'il

.faut juger..

"• Y

Marmont, disons-nous, est bien .habile. Sa défense a été longtemps méditée elle vient de loin. Son ouvrage tout entier n'est qu'unelongue apologie mais on dirait qu'au fond de sa pensée 'tout s'y rapporte à ce point critique de son histoire; à cette plaie douloureuse que l'âge mènlc n'a pu guérir dans sa conscience, la traité d'Essonne. Soit avant Essonne^ tout semble écrit, da-us le livre de Marmont, en vue de se justifier. Avant le S avril, il fallait se grandir outre mesure pour légitimer l'importance qu'on avait besoin de se. donner ce jour-là. Il fallait dimiuuor tout autour de soi ses compagnons d'armes pour ajouter à à sa propre grandeur; doute f de toutle monde pour né compter-' que sur soi déprécier l'Empire et l'Empereur pour avoir le droit de 'les sacrifier Tun après l'autre! Il fallait inventer la défection du prince Eugène (1) pour colorer r d'un précé-

dent considérable celle du duc de Raguse! 11 fallait supposer, pendant cette nuit de biVac. à Dùb\cn, ce problématique entretien où Napoléon se donne la peine, presqu'un an. d!avance, do. faire Ja théorie de la défection d'Essonne. « Vous., par exemple, disait l'Empereur à Marmont (octobre 181"5),. si l'ennemi ayant envahi la France et étant sur la hauteur de Blontmartre,; vous croyiez mônïp avec raison que le sajùt tfu pays vous commande de m'abandonner et que vous lé fissiez, ^^vous seriez un bon Français, un brave homme, 'un homme de conscience, et non 'un homme d'honneur; », Oui, il fallait tout cela, et s'avancer à la sape, prudemment, pas à pas, pour arriver, enfin et à couvert.jusqu'à cette ten-ible brèche de la conscience et de l'honneur qu'on:, voulait ouvrir à Essonne;! Marmont, écrivant ses Blémoircs, ressemble ces assiégôans qui ouvrent la tranchée, tracent des parallèles, creusent des fossés, entassent fascines et gabions a'vant d'attaquer la place. Une fois à Essonne, il se démasque, et.il .entre résolûniQijl, le front haut,- eii homme qui vient de faire héroïquement la campagne de 1814 et qui tient son épée entre les trois 'doigts mutilés qui lui restent, ̃ il entre, dis-je, en héros plus qu'en accusé dans cette justification si habilement préparée* et par cette brèche si patiemmeïit ouverte. Ainsi procède l'auteur des. Mémoires, et .il est impos- siblo de ne pas remarquer ici le singulier mérite littéraire de cette défense où se résumant, avec ifne si vive_ originalité, les qualités et les défauts de "son. caractère. Nous cherchons à reproduire sa physionomie elle est là toute vivante à la fois. qautoleuse et hardie, ])Eovocanie et cir-cônspc'cte,. toute pleine de finesses étudiées et

d'orgueilleuse- assuraiice u'n style de soi-

qa't daiïs :la bouche d'un sophiste, une am-; bitio.n sans~scnrpwle sous un vernis de patt'iotisme, rélqqueiico'du cœiir couvrant par ijis.tans les calculs d'une personnalité insatiable;. ̃ '.̃•̃' .•

• Td est Blarmont.quand il prétend justifier la défection d'Essonne. i)eux.considéràtix)ns l'ont- décidé d'abord -l-Erapereur était lini. « .Slyaeu deux hommes en lui, au physique comme au morale -éçrit-jl. Le premier, maigre, sobre, d'une activité prodigieuse, insensible aux pfivatioas, comptant pour rien le bien-être et lés jouissances matérielles, .sachant dpnnér au hasard, niais lui enlevant tout ce que la prudence permet de prévoir; résolu et tenace dans ses ^résolutions; i connaissant les hommes, etc, etc. Le second, gras et lourd, sensue! c! occupé de ses aisesjusqu'à en l'aire une affaire capitale, insouciant et craignant la fatigue blasé sur tout, indifférent a tout, .d'un orgueil' satahiçiuu i'çt.d'iiu' grapd,inépris,pour îoshom,1 U Ou peut. consulter sur ceLte invention du duc de Hiigusc l'fxi-elleiit iirlicle que M. le comte Tascher

diVLa l'agorie a donné au Moniteur du 5 rs der-

nier, elle .recueil <le pièces 'publié lécenimrnl par II. Planai de La V>\)'e, ancicif officiel' d'onlonmui'-<.> .de l'Empereur, sous ce lilr«". le. Ces Eugène 01»;

1814, lâjionveau rn-irécliiil Jlurmont. Ces deux ecrils,'

(|ni se complètent l'un par l'autre, sout.cn cil'el la, rofutatiDn peremplojrcdes asserlious du maréchal au sujt t du prince Engèuet

~.{.1. Crédit j15 (.oui. 6.0.. -18'18,500. -IS'19. ("p,lrlS,duh<iz. 7,a.. O'rlo' 1 5'0, 537l/"

mes; comptant pour rien les intérêts dé

l'humanité négligea ni. dans la guerre les

plus simples règles de la prudence; .phis de volonté, plus de résolution, et une mobilité qui ressemblait à de la faiblesse. » Ainsi le génie de Napoléon était tombé, aux approches de la défection d'Essonne-, dans une sorte d'abâtardissement physique qui dégageait ndn Seulement ses sujets de l'ordre civil, niais ses lieutenans .favori». Comment rester fidèle à un empereur .qui était si gras? D'un autre côté, cet empereur, moralement déchu, aurait pu. continuer la guerre avec les troupes qui lui restaient et perpétuer la crise.qui coiisumait la France. Il fallait l'arrêter court dans cette voie périlleuse où son ambition n'aurait pas consulté son impuissance Marmont s'est dévoué. Où était le devoir? dit-il. Entre ie héros dégénéré qui menaçait de prolonger la lutte et la France qui demandait grâce, qui ne voit que le devoir était tout tracé et que le duc de Raguse, pressé d'échapper à l'Empire en sortait par la bonne porte?

Le duc de Raguse.se donne ici l'inutile peine de tracer un tableau lugubre des extrémités de toute sorte la France se trou- vait réduite après là. campagne de 1814. Son récit n'apprend rien à personne, même à ceux qui, nés avec le siècle, étaient encore des enfans à cette époque. « Pourquoi n'avez-vous pas, comme moi, soixante et dix ans? » m'éqrit un homme de sens et d'esprit qui a connu le duc de Raguse et qui essaie de le défendre. « Si vous aviez été en âge de juger les événemens de 18i4, vous sauriez à quel point de lassitude et deméeonlentement la nation était .parvenue; et combien elle maudissait.rambition quilui coûtait tant de sang?. » J'en dema-nde' pardon à mon respectable correspondant je savais tout cela, et je suis tellenîent persuadé que lés épreuves de la nation française dépassaient, à cette daté, tout ce que sofH'igoureux tempérament en pouvait supporter, que je n'ai jamais pris au sérieux les assertions des historiens qui ont attribué la chute de l'Empire q la seule défection d'Essonne. Les causes do cette chute étaient plus anciennes et plus profondes. Je crois que l'Empire était perdu, même avant le S avril, et je croi^aussi queles Bourbons auraient été rétablis sur le trône de Henri IV, même .sans la protection de M. de Talleyrand. La défection du duc de Raguse rendit les étrangers moins faciles sur les conditions de la paix, et elle les éclaira sur la radicale impuissance de Napoléon; mais c'est tout. La capitulation d'Essonne* retardait de quatre jours sur celle de Paris.. Elle n'y ajoutait rien qu'un embarras de plus pour ceux des négociateurs français qui voulaient..une- paix loyale et des conditions acceptables. Aussi quand Murmont prétend qu'il: a sauvé la France à Essonne, ii se vanté et ne s'excuse pas. La reddition de Paris entraînait l'abdication, l'abdication là paix, la paix le désarmement, comme le déclarait si rudement le- baron Louis, dans l'ejitrétien cite, p]u§ haut. Que fallait-il donc faire quand on était a Essonne à la tète de (»,(MK) hommes? 11 fallait y rester et attendre. Etait-ce donc si diflicile^ « Nous ne poiiK<>!is pas tout, dit MoiHai» gné. Ainsi comme ainsi nous lault-iîsôu» vent, comme à la dernière anchre,. re» mettre la protection denostre vaisseau il la I » pu rc co ndy Içte du ciel (2) Blarm o n t seiïiblaits'èlrc un moment rappelé ce passage du grand moraliste lorsque trois jours auparavant/après la capitulation de Paris et avant i de retourner à son poste, ayant résisté aux tentatives d'embauchage pratiquées par quelques membres du 'gouvernement provisoire sursa personne » Je voulais, disait-il, faire

luyaleronnt mon métier et attendre duiemps*

etde la rpi'cé' des 'choses la .solution, que .'la Prqvidenoe y apporterait. » Marmont disait fl vrai. Oui, s'il est permis do. -'s'abandonner parfois, sans s'aider soi-même, « à la pure qo.ndu.icie » de la Providence, c'est dans ces liiomens suprèmosoù l'art antique faisait apparaître le dieu sur sou nuage et tranchait; le nreud du drame d'un seul coup de sa main puissante. Au 4 avril, après la reddition de Paris, là force des chb.sés marquait ainsi à- chacun son rôle aux politiques l'entremise et. la négociation, aux soldats l'obéissance, aux chefs de l'armée la fidélité jusqu'au moment qui les dégagerait sans péril pour lemf loyauté/ Cela né veut. pas

a "'P:~`~fi~! ~,`~

;2)j!T.!MtM,Ii\U],Cb,t. w,

dire que les lieutenans de l'Empereur ceiix qui étaient à. Fontainebleau .ou à Essonne, témoins si rapprochés de son déclin, dWseni attendre .patiemment I'épée au poing et ta bouche cloàe, ce que méditait l'ambition du maître. Le moment, était veM, non de trahison: sans doute, mais du con-

seil libre et décisif

Je sais rendre aux Sultans de fliièks services,

Mais je laissi mu vulgaire adorer leut-s Caprices, Et m-, me p'iqiie pojn,i du scrupule Iusensé De ])énir mon trépas'quaQd ils l'ont proiionci Les maréchaux avaient le droit d'éclairer' l'Empereur sur l'impuissance devenue trop manifeste de ses armes. Ce droit, il fallait en user, je ne dis pas en manquant de respect à cette grande infortune, comme l'histoire le reproche au plus célèbre d'entre eux, mais avec cette fermeté noble qu'y mettait un Maedoiïald et que la franclûse toujours bien venue de Marmont pouvait imiter. Là s'arrêtait le droit de représentation. Passer outre, c'était félonie. Trahir l'Empereur pour l'éclairer, le découvrir sous prétexte de le sauver, lui refuser à la dernière heure cette suprême obéissance qui est dans les infé- rieurs l'épreuve des cœurs délicats, ah! l •nous n'avons jamais porté l'épée, ni siégé dans une cour d'honneur, ni affecté aucun raffinement chevaleresque, mais nous ne comprenons pas, comme le duc de Ragiise les a compris le 4 avril 1814, les devoirs d'un honnête homme! Que faisons-nous, humbles que nous sommes quand nous restons fidèles ai nos amis malheureux ? '1 Est-ce que nous regardons aux erreurs de leur conduite aux torts de leur caractère aux rides de leur visage? Est-ce que leur injustice elle-même nous dégage? Le beau mérite de n'accepter d'engagement qu'envers la prospérité et la perfection Leduc de Raguse établit par doit et avoir', dans quelques pages. d'un chapitre spécial (5) qui semblent détachées d'un registre en partie double ses rapports personnels avec Napoléon tant donné, tant reçu et au bout du compte il met une trahison pour rétablir l'équilibre entre la recette et la dépense. Ce bilan delà reconnaissance du duc de Raguse m'a fait rougir de honte pour sa mémoire. '̃̃̃.

Tite-Live racontant l'aventure du campanieii Babius qui, pendant une expédition des Romains contre Capoue, vint défier en vue des deux /muées un citoyen Rome qui avait été son hôte et son sauveur dans une grave maladie, Tite-Live invoque en faveur de ce dernier les droits de l'amitié méconnus (4). Pcul-être^e trompait-il. Peut-étreja reconnaissance est-elle en effet une mauvaise conseillère dans.de certaines conjonctures publiques. Biais le. duc de Raguse n'avuit-'il, envers Napoléon, que des devoirs privés? Il commandait un corps d'armée sous les ordres de l'Empereur. Comme tel, il avait desdevoirspublie;senverssongénéral,devoirs clairement définis, consacrés par la législation de tous les peuples, avec la peine de mort pour sanction. Où était le doute? U fallait prendre parti, dit-on, entre la conscience et l'honneur? Quoi! c'est un ma'rédhal de France qui lègue- à son pays cette commode excuse pour toutes les défections, avenir; car l'honneur est étroit, la conscience est large. La raison se trompe quelquefois, l'honneur jamais. Je conçois pourtant ces troubles delà conscience dans les hommos de guerre, .quand. 'des deux -côtés c'est le même drapeau qui vous protège, la .même pairie qui vous invoque, quand César et Pompée c.oinba ( ten t également sou» l'aigle romaine

Infeslis -obvia xignjs

Signa, parcs aquitas et pila miriantia pilis. Je 'ciwnpren'ds ces 'doutes et ces anxiétés de lu guerre civile. Mais quand l'ennemi est là", connue à Essonne, de l'autre côté de la route, étalant ses enseignes, battant son tambour, quand il suffit de regarder à son propre drapeau pour y lire son devoir écrit -sur ses lambeaux glorieux, ̃̃ invoquer; pour agir autrement, une prétendue raison. d'Etal dont votre orgueil seul vous a rendu juge et un intérêt qui lie doit profiter qu'à vous, è,n bon français, cela s'appelle trahir'; elle mot restera, quoi qu'ait jpu faire depuis quarante ans l'indulgence de l'opinion publique le, mot restera attaché à- la défection d'Essonne! •'̃"••.

(3) Tbroé M, pag. Î78 et suit. ̃̃̃• (4) §laiv}i4e rnemorid, eliamin diisidiopublico- rum faidenim, privait juris. (Liv. XXV. 18.)

.• ̃ "̃̃ lII: ̃̃ v ̃

Je ne dis rien de plus je ne fais pas le procès du duc de Ilaguse j'apprécie sa justification, son livre a ià main. Personne n'a jamais confondu le maréchal Àiàrj?10»* avec ces transfuges célèbres qui passent à i'én~nemi la veille d'une bataille, î'épée au i'oiireau, leur cocarde en poche, et qu'on trouve le lendemain sous le drapeau de l'étranger. A Fontainebleau, à l'île d'Elbe, au golfe.de Juan, aux Tuileries en 1815, à Sainte-Hélène jusqu'à la fln^ partout l'Empereur a qualifié de trahison (5) la condtiite de son lieutenant à Essonne, et il a attribué à cette Seule cause la chute de son trône. L'opinion s'est montrée à la fois plus éclairée et moins, sévère. Les Circonstances tout à fait extraordinaires au milieu desquelles s'était trouvé le duc de Raguse, quoique bien simples pour un homme d'honneur, avaient d'abord confondu sa faute dans la défaillance universelle et les torts de sa conduite dans le malheur de sa destinée. La défection d'Essonne serait donc restée dans ce demi-jour d'une équivoque indulgente, à moitié effacée par cette prescription de près d'un demi-siècle écoulé depuis, si Marmont n'avait eu l'idée d'y répandre. à flots la lumière. Aujourd'hui tout se ravive et tout s'explique. Comment confondre le commandant du ̃G" corps dans les erreurs et dans les fautes de cette, fatale époque, quand il y marque si résolument sa place au-dessus de tous? Comment chercher la part de la fatalité à Essonne, quand Marmont y montre si clairement celle de sa détermination et de sa volo nié ?

«.La vanité a perdu le duc de Raguse ,'» disait l'Empereur dans son exil et peut-être marquait-il ainsi la cause réelle de sa défection. Marmont, duc et maréchal de France, un des lieuténans favoris de l'Empereur et un de ses conseillers les plus consultés dans ces derniers temps, Blarmont se croyait mal récompensé et mal jugé. Son livre n'est qu'une longue complainte de son ambition. Il aspirait à jouer un plus grand rôle. Essonne se trouva sur le passage d'un règne à l'autre. Le maréchal se crut appelé à être un médiateur et un sauveur. Il ne s'est livré queipoiir se grandir. Une fois à Paris, en' effet, il est tout d'abord un des premiers personnages du régime nouveau. Sa faute lui inspire aucune modestie. Quand le baron Louis, comme nous l'avons vu, objecte la pénurie du Trésor à ses exigences, d'ailleurs honorables, au sujet de l'armée « Si vous continuez sur le même ton, lui dit le maréchal, je vous ferai saul-er par la; fenêire » Quand les princes arrivent, Marmont affecte de garder sa cocarde tricolore. Il avait raison de conseiller le maintien de ces glorieuses couleurs, symbole de la France moderne. Mais que valait une cocarde au chapeau quand on avait si publiquement renié sa foi? Le duc de Ilaguse conseillait aussi aux, Bourbons le maintien des Constitutions de UEmpire; il demandait une censure perpétuelle ponr la presse périodique; il voulait' la suprématie organisée de l'ordre militaire sur l'ordre. civil, « si habituellement composé de gens sans antécédens, dit-il, et sans autres «droits que ceux résultant, du caprice de ceux qui les nomment. » On peut lire dans le Vil0 volume de ses Ménwirès le curieux. détail. de eette campagne. politique qu'il entreprit dès le commencement de la, Restauration, en homme qui avait le droit, de parler de haut.

Ses conseils ne furent guère suivis, comme on sait. Sa situation n'en fut pas atteinte. Dès le début, il est capitaine des gardes. Plus tard, il est nommé ministre d'Etal, gouverneur de Paris, chevalier du Sflint-Es-prit. 11 remplit à .-Lyon, avec plus d'honneur que de succès, une .mission importante. 'La. cour l'accueille..Louis XV1I1 le -recherche. lia toutes les missions délicates; et même un j ourle roi le charge d'arrêter son camarade, le pripte oeWagram, un moment soupçonné dfiue correspondance secrète avec leglorieni exilé de l'île d'Elbe. Un autre jourv l'Autridie lui rend sa dotation d'Hlyrie cinquante mille francs de rentes sur le trésor, en remplacement de dpmaines d'un pareil revenu, et^sans préjudice de f arriéré. -Marmont pousse un cri de joie Il était alors

(5) Viiulaliellc, ïlistoire des deux Restaurations loin. Il", 340. Mémorial de Sainlc-Ilêlène, éditién 111-1*2, tom. 111, nâg. Ui. Lamartine, Histoire de la Restauration, loin. III, j>ag. 44. Meneval, S$n venirs historiques, toin. Il, pag. 117. «

à Vienne. « Je me mis en route immédiatement pour retourner Paris où j'arrivai triomphant! » L'Autriche s'était souvenue d'Essonne. Mannont reproche quelque partàNapoléon use conduite toutedifférente « Jamais, dit-il, aucun bienfait d'argent ne m'a été accordé. Mes dotations, ne s' éler. vait'3t pas au delà de.celles des simples généraux ttiî?d's que mes camarades étaient comblés de. richesses.» Enrichir le duc de Raguse était une de ce* Pj'oses que .l'Emperéïfr lui-même au comble ue sa puissance,, n'aurait pas pu faire. Très pCP d.e' temps après la restitution faite par TAiiiriche, Marmont était pauvre; le roi Loiiis XVIII lui prêtait deux cent mille francs. Nous cherchons les causes de la défection dtf 6e corps. Ah! ne' disons pas que le due de- Raguse n'a, délaissé l'Empereur que poûv remplir ses coffres et que le mouvement d'Essonne n'a été qu'une question d'argent. Mqrmontest ambitieux non vénal. A E&jsonne même, il a un moment Fidée de se livrer à Napoléon après l'avoir trahi, et il avait môme préparé une lettre .destinéeà l'Empereur « où il lui annonçait, dit-il qu'après avoir rempli les devoirs que lui imprisait le salut de la patrie, il irait' lui apporter sa tête et consacrer, si l'Empereur voulait l'accepter, le reste de sa vie 'au soin, de sa person,ne. La lettre ne fut pas en-i voyée, cela va saris dire; mais la mention qu'en fait sérieusement, le duc déflàguse, dans des Mémoires adressés à la postérité, n'ajouie4-elle pas un trait curieux à cette physionomie remplie de contrastes que nous- essayons de peindre (et nous n'avons pas. fini)? Au fond de cette gasconnade chevàle-' resque et de cette effusion sentimentale, il y a un égoïste qui,songe son intérêt, un or- gueilleux qui trahit son maître. Toute la dé- fection d'Essonne est là.

Et la conclusion? Elle serait triste à don- ner, si la poésie n'avait pris soin de la formuler, et depuis longtemps, en vers magni- fiques, qu'admirait Fontanes et que lé prince Eugène de Savoie répétait, dit-on, après lu · bataille de Denain Moritrez-nous, guerriers m:igaainnies, Votre vertu daus tout son jour!

Voyons comment vos cœurs sublimes

Du sorfsoutU'ndront le retour Ji

Tant que fa faveur tous seconde,

Vous êtes les "maîtres du monde

Votre gloire nous éblouit.

Riais, au moindY.e revers funeste,

Lo masque tombe, .PlioniiiiG reste,

El le lieros s'évanouit*

GuVILLIEIt-FLtLRY.

a. g.' ||va-ô.Y; ̃̃

̃ w § 'S •- ̃̃' .̃- ̃̃ ̃̃ ̃̃

Cm j tt* ii ̃ i "••:r"i" ̃̃ *r ̃

.6, M "s -•-̃•̃

fa w. »

'S -g çi.|<o-«<oi>àw.«']s ̃<̃̃

"ci o-i –4 ̃̃&̃> p-j?'j ̃ ̃̃'• ̃

-r- -iniomoM^ ̃-̃.̃̃.

a » ̃ s.. ssseïïs^sa; ̃

E S ë s S~E~ê~a.

S'i ̃?̃ ̃ ofo" cTîi*ibV; »

>, « ̃ 2 S.SSfSjgS^. ̃; "'̃̃̃

~p~ cortOOîc'ii.iaît- '̃•̃ ̃ 'A

WJ l I ;Ol-OOOt«ff<iOM

g «r^qoH?il .w ^• •:̃- -F

H ̃ ,-î. O GO <? '-̃î1 •£" jQ O -«t1 OO -̃̃>

rf5 -7t «D t– si* ct>-<^1* r- <3< o r

cn'0t.oo'o':c-

aw. L a •' ̃ -y-

pj

T*r >. '&*1 iO -H t- GO <N f" < Ci C-' OC

r~ tf?-!j<~oo~=~o..

m S § '"S "-•v-'J.»5^0-0- -i

~J neDOlf,7I-InMM~

M i~ 00-c~.f~~î'C--t~oo.C'<

WA m ̃ t- Oit- 000^*0–

-̃̃ ^r ̃ tu

̃ ̃ S ̃

voa~dx~ Ma>t c4,n n,nmcU- v

̃ f>* ir- oo r~O et in> -"J1 y* T3

H-. ZT^r, ̃;i.,r,i.x,<? ̃

.< Ë 'S 25

*̃£̃ ^1 :?' .:̃.̃ fv

̃ c ;> :< ;•;̃: :̃• r ̃ â > z

:̃̃• ̃̃̃ S ̃'i!r.|s'l-

'jÏ» -«, •••••o«>g« > ;v

g~M€S~~

̃̃•-̃ VJ- **̃̃>̃ ̃i^is||:l^ b\

lll-fJfsii ̃


Une commission composée de MM. Erlimann Sédillot et Hergott, professeurs à la Faculté de Médecine de Strasbourg, a été chargée par la Société médicale de cette ville de faire un rapport sur un nouveau mode de redressement des dents par M. Jacowski, 5, rue de l'Echelle, à Paris.

Par cette méthode les dents les plus irrégin Uières sont redressées en quelques jours sans •embarras ni douleur, et quel que soit leur âge. Par-les anciens procédés il fallait plusieurs Mois et quelquefois une année entière pour n'obtenir souvent que des résultats incomplets. La méthode de M. Jacowski mérite donc le succès prodigieux qu'elle obtient déjà à Paris et à Strasbourg.

SUBSTANCE ST(ECK DE STUTTGARD.

La lettre suivante, de M. le docteur C. A. Christophe, vient d'être adressée à M. le rédacteur de la France médicale

« Monsieur le Itédacteur,

» D'après des faits positifs et de toute évidence, que j'ai été à même d'observer dans ma pratique médicale, je viens joindre mon témoignage aux renseignemens que vous avez publiés.; ainsi que plusieurs feuilles scientifiques, sur l'action très remarquable exercée par la vitaline de M. Steclt, de Stuttgard, dans des cas d'alopécie ou calvitie remontant a plusieurs années. Avec cette huile, qui n'a produit aucune ̃espèce de malaise, j'ai vu s'arrêter en quelques jours des chutes de cheveux très graves qui avaient résisté aux traiteméns ordinaires. » Dans l'espoir que; ces faits pourront offrir un sérieux intérêt, je vous -autorise à publier ma lettre si vous le jugez convenable. » Veuillez, monsieur le ^Rédacteur, recevoir mes civilités confraternelles.•̃ .̃•̃ » D"- C. A. Christophe,

ancien professeur particulier, à l' Ecole '• ̃ pratique de Paris. »

Adjudication». Jugement.

Q A, 'DE CAM

2«lS0NS parts. MAISON *fSA PA9SY. Adjudication même sur une. seule enchère, en la chambre des notaires de Paris, le mardi 24 mars. 1857, h, midi,. par le tninistère'de M" BERGE et BEAUFEU, <

Pour entrer en jouissance au l«r avril 1857,

De 1" une M.A^Oi>! a Paris, rue d'Hauteville, 20, et Tue d'Ejighien, 32, près le boulevard, et formant encoigaure. '•-•̃̃<

Exposition du midi et du couchant.

Produit, 13,330 fr. Mise à prix, 170,000 fr. 2"'Une- MAISON à Paris, rue- Saint-Denis, 213. Produit, 7,040 fr. Mise a prix, 80,000 fr. Ces deux maisons sont susceptibles d'une grande augmentation. Les baux soiil en partie de 1851 et 1852. •̃ 3» Une MAISON DE CAMPAGNE il Passy, près Paris, rue de la Pompe, 17; avec cour et jardin.

Mise à prix 20,000 fr.

S'adresser, pour visiter les maisons sur les s lieux

Et pour les renseigàeinens

1"A M" Beaufeu,. notaire à Paris, rue SainteAnne; 51

2° Et k M' Berge., notaire à Paris, rue Saint-Martin, 333, dépositaire du cahier des charges et des li*res de propriété. (2208) « DEUX MAISONS ET DÉPENDANCES. Eludé de M'.RAMOND DELA CROISETTE, avoué à Paris, avenue Victoria, à l'angle de la rue Saint-

Martin, 1.

Vente sur licitation entre majeurs et mineurs, au Falais-"dê-JUsliee, à Paris, le samedi 4 avril 1857, deux heures de relevée,

En deux lots qui ne seront pas réunis,

De DEUX MAISONS et dépendances sises à Paris, l'une rup, Vieille-du-Teraple, 105 et. 107, au coin de la rue du. Perche, et l'autre, rue Saint-Denis, 322; au coin de lit rue du Ponccau..

Premier lot,' revenu net, 4,407 fr. 87 c.

1 '̃' Deuxième loi 3,364 fr. 65 c, et à partir du Ie' juillet 1857 3,464-fr. 65 c. 6Gses c: ïi

,c Mises a prix.:

Premier lot '50,000 fr./ Deuxième lot. 40,000 ̃̃

Vadresser, pour lès reiisi4gridmens: 1" A M" Ramond de La Croisette, avoué poursuivant, dépositaire d'une copie du cahier d'enchères; A M" Devant avoué colicitant, demeurant Paris, rue de la Monnaie, 9

3° A Me Cliauv( air, avoué colicitant, demeurant à .Paris, rue de Rivoli ,84

4" A M' Debière, notaire, demeurant à Paris, rue «eenier-Sajnt-Lazare, 5. (2290) TEREAMdoIW de BOULOGNE. Adjudication en la chambre des notaires île Paris, "par. ]p. ministère de M. POTIER DE LA BERTHIÎLLIERE le mardi 7 avril 1857, à mtdi

De TERRAINS de la Porte des Princes, sis coinmune d'Auteuil et de Boulogne, très bien boisés et propre à la construction de charmantes villas. Environ 33,700 mètres divisés en 40 lots.

Mise à prix 7 fr. 8 fr. et 9 fr. le mèlre., Une seule enchère adjugera.

SVlfesser, pour les renseignemens •̃̃̃ A Paris, 1° à M. Zàchéroni avocat, rue Bassei-du^' Rempart, 48 bis;

AM° Potier de LaBerlhellière, notaire, rue Basse– du-Rempart, 52;

'Et sur les lieux, de une heure à trois heures, à M. A. Monge, architecte. (2293) » GRANDE MAISON, Vtt$S&&J à

1:1. II ll) Vau~i mrd, près Paris,

bien. construite récemment, trois beaux bàtirnens, cour, trente-deux logrtmens parquetés en chêne, à vendre, même sur une enchère, la chambre des no-

»i,EBtemVoM,«*. EXCELLENTE OCCASION POUR LES ACHATS DE TOILE D'âLEMAGME et DE HOLLANDE W««^, •̃ Linge de table de Saxe et de Silésie, Mouchoirs de poche, etc., tout m pur fil, fil- de main. Vente en liquidation, encore pendant très peu de temps, de tous les articles HUE DE RIVOLI, 61; restant en magasin, à des prix presque de moitié inférieurs à ceux de leur valeur réelle. RUE DE ttiyoLi,. C$1.

DES SALONS l, 1," D,' .1' i 'W.. '1" ..1' .8. ".1.. '1.1'1 ( DVCHÉi)" ME IA SALONS

imN M MEmM 'i. "PIE W ii!ia \NAssAt!7 MMm ? cmvEmm

A~ ~A~j~. '< '# NASSAU:. Al~

̃̃AU I^RIL MlMl 'W ^^ftlS/ i, VW*»9AU/- MJ1AVRIL ,,V

La nouvelle administration des Maisons de Conversation de Wiesbaden et d'Ems a l'honneur de prévenir MM. les étrangers qu'ils trouveront aux Eaux de Wiesbaden tout ce qui peut rendre attrayant le séjour d'une ville de bains Musique militaire, Bals et Réunions dansantes, Caïiinet de lecture dans la Maison de Conversation. grandes et belles Chasses en. plaines et en forets, sur les bords duRhin et du Mein, le tout au compte de rétabHssem.erit. Concerts, Mestaurant et Café au 0'nrsaiil-; Théâre rîcliement sùliventioniié, où l'on joue l'opéra et la comédie cinq fois par semaine Établissement hydrothérapique, Bains de natation et Bains d'aiguilles de sapin, au Nérothal; Eaux minérales de tous les pays, etc., etc. On y aura enj outré tous les agrémens et avantages qu'offre l'établissement de Hombourg. ..̃ à )

Voyage en chemin de fer de Paris à Wiesbaden, par Mayence, en quatorze heures.

flflfH DES €AV^S »OCRXALIES DU CHATEAU DE LA COTE -D'OR. WL m H ml w|k CUAMPROUX, pi'opriét.-(Hrect., boulevard Beaumarchais, 54-56. Entrepôt principal, à Bercy, rue de Bercy, 62. II H H «H ^H^ v MAÇON. 190, 2i$, 225; 260, 500, 450, 500 francs la pièce, r ̃ i '/< ma U H H B^VA bordeaux 215, 225, 250, 300, 400, 450, eoo, 800, 1,000, 1,200 fr. ^K B ̃ JM- wL}B COTE-D'OR 500, 400, 450, 500, 600, 800, 1,000, 1,200, 1,600 francs. ̃m/ HH|flB vB ̃ w^t^ Vins d'ofiiee bon Ordinaire à 170 fr1. la pièce, 100 fr. la feuillette, Vins en bouteille et rendus dans Paris.

i^M^^M^^Bfcligjr mly il iflft'i il liiiii]rMM^Mi^^MMiBwjiJiiijiijjlC^i^^

38 années d'expériences et de succès, constatés par les plus célèbres médecins, ne- laissent aucun doute sur son efficacité contre les rhume, ^atabbee, enrouement, GRIPPE, ASTHME et IR.RXTATSOKT DE POITRINE, 5 On en prend un morceau chaque fois que. l'on éprouve le besoin de tousser pu d'expectorer.

Prix 1 fr. 50 cent, la Botte. 75 «ni. la 1/2 Boîte.

L'étiquette porte la signature dé l'inventeur, /^̃yt,^A,r./n/7

dont le modèle est a-contre. ,-̃ <=~3£i£^

<foM<~mo~~es(C!-coM(}'e.

DÉPÔT, RUE CAUMARTIN, 45, A PARIS, et dans toutes tes villes de la France et de l'Étranger.

Grippe, rhumes. 60 médecins des hôpitaux de Paris ont constaté l'efficacité du sirop et de la pâte de nafé de Delangrenier, r. Richelieu, 26. -L'huile de foie de morue naturelle Exp. de 49 et 55, plaee de l'IIôtel-de-Ville, à l'Olivier.

BULLETIN DE LA BOURSE «lu 14 mars I85Ï.

AU COMPTANT.

Le Quatre et demi pour 100 a monté de 50 c. (à 93 fr. 25 c). Le Trois pour 100 a monté de 25 c. (à 70 fr.

90c.).

A TERME.

Le Quatre et demi pour 100 n'a pas été coté. Le Trois pour 100 a monté de 30 c. (à 71 fr. 20 c).

La Bourse a été assez ferme aujourd'hui. Le projet d'impôt sur les valeurs mobilières, dont nous avions mentionné les termes probables, a été confirmé aujourd'hui par le Moniteur. Le .Trois pour 100, ouvert au même cours qu'hier, a monté lentement jusqu'à 71 fr. 35 c., et a rétrogradé ensuite, jusqu'à 71 fr. 20 c., dernier cours. Le comptant était toujours assez offert. Lés Fonds anglais, venus en baisse de 1 /4 à la première cote, ont regagné 1/8 à la seconde. La Banque est à 4,100 fr., même cours que

la veille. '• • ̃

Le Crédit mobilier, assez faible au début, a regagné 15 fr. sur son cours d'ouverture, et ferme* en hausse de 10 fr. sur hier.

Le marché des chemins de fer a été ferme. Presque toutes les primes ont été levées, ce qui

taires de Paris, le mardi 17 mars 1857, à midi. Revenu évalué 12,800 fr.- Mise à prix, 100,000 fr. S'adresser à M" Bertrand, notaire, rue Jean- Jacques-

Rousseau, 1, et à Me Châtelain, notaire, rue Croix-

Rousseau, 1, et. a M' Châtain, notaire, rue Croix-

des-Petits-Champs, 25, avant l'enchère. ,(2210) 'PROPRIÉTÉ D'AGRÉMENT, A vendre à l'audience des criées de la Seine, le 16 mal 1857,

Une PROPRIÉTÉ D'AGREMENT, sise à SaintMandé, près Paris, grande rue,, 62 et G4, avec toutes ses dépendances, en un seul lot,

Sur la mise à prix de 100,000 fr. Contenance, 5 hectares environ. < ̃' S'adresser, à Paris, ̃̃̃̃̃:

1" A "M0 Denormandie, avoué, rue du Sentier. 24; 2° A M0 Laboissîèré, avoué, rue du Sentier, 29 A M" PSumet, notaire, rue du Faubourg- Pois-: njère, 2,

4" Et à Galin, notaire, rue Saiot-Marc, 20. (22J4) T "Dï U ,1 ITY esquisses, éludes, armes, cos1 /VDLEi/lU A t tûmes et objets d'atelier. Vente, après décès de M. Chassériau,

De tableaux, esquisses, études, dessins, armes, costumes cl objets d'atelier,

ijôtel des ventes, rue Drouot, 5, salle 5, Les lundi 10 et mardi 17 mars 1857, a deux heures, Par leministère de Me PoucliPi, camrnissaire-priseur, successeur de M. Ridcl, rue Sainl-IIonoré, 217, assisté de M. F. Petit, export, boulevard Poissonnière, 21, chez lesquels se distribue le catalogue. Exposition publique aujourd'hui dimanche 15 mars .1857, de midi cinq heures. (2297)

BELLE PAPETERIE A LIÈGE. Etude de Me DELBOCILLE, notaire à Liège (Belgique), rue Laruelle, 4.'

Adjudication aux enchères publiques, le mardi 14 avril 1857, dix heures du malin, par-devant M. le juge de paix du 2e canton de Liège, en son bureau, rue du Monl-Saiut-Martin,

DE LA BELLE PAPETERIE DE LA STATION, h. Liège, sise rue Sainte,- Véronique, 29.

Ce vaste établissement, situé entre la. Meuse, et la station du chemin de fer de l'Etat, comprend de grands bâtimens construits à neuf, ateliers, remise, eurie, forge,-menuiserie, caves, citernes, cours et jardins, d'une superficie de 46 ares 60 centiares; Une maison d'habitation a deux étages, avec cour et jardin d'une contenance de 5 ares, attenarîl à la fabrique

Deux machines Il papier continu, complèles'et sortant des meilleurs ateliers

Seize piles à triturer les chitfons quatre grandes piles laveuses, sept salinoirs, une presse à demipâtes, trente-huit caisses à égoutter les demi-pâtes aleliersde tiélissnge, découpage et nettoyage; neuf grandes caisses rai-soulcn aines en pierre d'avoine cl granit pour blanchir les chiffons; collerieavec tuyaux h eau et à vapeur; un diàble-volant avec mouvement et accessoires; tuyaux de conduite d'eau et de vapeur tuyaux de chauffe et autresdans tout Pétablissemenl; machine à laver les flanelles; réservoir à eau, ele; Six machines à, vapeur de plus de centlrente chevaux de force; Un puits d'alimentation avec pompe, mouvement -et accessoires, fournissant l'eau nécessaire aux piles àrafâner les demi-paies; un second puits communiquant, mi moyen de travaux recens; au bassin de commerce établi sur la Meuse p.qr des tuyaux en fonte, canal, corps de pompe, colonne de tuyaux, réservoir, puisard, avec une machine à gramie vitesse les deux puits jlonnent en abondance l'eau nécessaire àla fabrication; ̃ ••

Huit chaudières à vapeur d'une force total» de 250 chevaux; •. Un système de filtres; ̃ ̃

Fabrique de gaz avec tous ses accessoires, 'matériel' pour la fabrication des lettres-enveloppes, presses, etc. En un mot, l'établissement tel qu'il se trouve, au

°V V

a amenéfquelques ventes qui n'ont pas empô-1 ché la bonne tenue des cours.

L'Orléans a monté de S fr., à 1,460 fr. Le Nord a été favorisé d'une hausse de 13 fr., à 990 fr., demandé vers la clôture.

L'Est a gagné 5 fr. sur les Actions anciennes comme sur les nouvelles.

Le Lyon, très animé, a monté à 1,492 fr. 50 c. demandé vers la fin de la Bourse, en Musse de 12 à I3.fr.

La Méditerranée a profité de la reprise et a gagné 17 fr. 30 c, à 1,977 fr. 50 c.

Le Midi a été moins ferme; beaucoup de réalisations de bénéfices dus à la hausse rapide de la semaine l'ont ramené à 827 fr. 50 c., en hausse de 2 fr. 50 c. seulement.

L'Ouest a monté de 5 fr: ( à 837 fr. 50 c.)', avec peu d'affaires.

Le Grand-Central a été demandé au-dessus du cours de la veille et reste à C2Ô fr. Les Antrichiens sont restés fermes au même cours pendant une partie de la Bourse, et ont hausse de 2 fr. 50 c. vers la clôture. Le Béziers n'a pas été coté au comptant. Le Saint-Rambert a fait 670 fr. même cours que la veille. Les chemins, de fer suisses sont un peu moins fermes qu'hier. Le Tarragone à Reuss reste ferme à 235 fr.y les Lombards ont fait au comptant 660 fr.; les François-Joseph, qui ouvraient à 526 fr. 25 c, ont fléchi à 525 fr., sans variation sur les cours d'hier. Les Saragosse étaient lourds à 496 fr.

25 c. V

L'approche de la liquidation de quinzaine a donne'une certaine animation aux transactions sur le marché des valeurs.industrielles.. Les reports avaient quelque tendance à la faiblesse, et la reprise qui s'est déclarée sur la -Rente amenait vers la fin -du marché des demandes nombreuses.

Le Gaz parisien a remonté de 10 fr., à720fr. on ne s'est pas occupé des Actions de l'Union des Gaz.

grand complet, et prôt a marcher, avec tous les accessoires, tenant nature d'immeubles par cL^linalion ou accession. 11 peut facilement produire de 2,500 à 3.000 kilog. de papier par jour.

Grandes facilités et teime pour le paiement. S'adresser, pour tous renseignemens, k M0 Delbouille, notaire, dépositaire 4u cahier d'enchères et. à M. Jos. Drlbouille liquiilalcur de la .Société anonyme de ladite papeterie, 29, rue Sainte- Véronique à- Liège.'

Dans l'entretemps, le liquidateur est disposé à recevoir des propositions pour la location de la fabrique.' (2289) « Avis aux AetSws&iîïftÉires.

s, ANONYME DES tic'tMït7C' t)U~~tV

Slé ABÏ s USINES DU PHCEN-IX:

MINES ET DU ru'

Conformément aux articles 18 et lt) de nos statuts, nous portons à la connaissance du'public que M. Esser II, conseiller1 de justice, a donné sa démission. de membre de notre direction ,.cl que M. David Ilansemann, gérant de la Société d'escompte à Berlin le remplace dans ces fonctions.

Cologne le 27 février 1857.

(1886) Le directeur général CM. DETI1XIEUX. ̃ fric du Conseil d'administration de la Compagnie 11 V lo du charbonnage de Pont- de Loup Sud (Belgique).

L'assemblée générale annuelle des actionnaires de cette Compagnie aura lieu le lundi 6 avril prochain, -h sept'heures et demie précises du soir, chez M. Bouquerot, secrétaire, général de la Compagnie, rue Nciive-des-Mathurins, 10, à Paris.

Aux termes des statuts, l'assemblée- générale se compose des propriétaires de cinq actions au moins, lesquels sont tenus d'en déposer les litres trois jours avant. celui de la réunion, mais pour les actions au porteur seulement. Ce dépôt devra être fait de onze heures à trois heures, tous les jours, fêles et dimanches exceptés, chez MM: Lecourtois et Massin, agens de la Compagnie, rue de Metz, 14, k Paris. MM. les actionnaires sont priés de ne .pas négliser de faire ce dépôt, afin de ue pas être privés du droit d'être admis k.l'assemblée. (2298) j&.e!5a»e« et ventes dPInsmenMef», l ,»..(. '̃̃. <#.e gré. et ^s?é«. A 78&fc TERRAINS-BOIS p^i's, avec hautes futaies, murs et pièces d'eau empoissonnées. Grands et petits lots. S'adresser, même,le dimanche, k la Compagne immobilière de l'Est (ban lieue), k Paris, rue des Fossés-d,u-'fcmple, 10. (3201) GRAND TERRAIN, mV^!s,^ Contenant 614 mètres, à vendre k l'amiable. Facilités pour le paiement.

On pourait yréunir deux terrains y attenant, de même contenance. ̃ S'adresser k i\I° Calloti, avoué à Paris, boulevard Saint-Denis, 22 bis. (-2296) JOLIE MAISON. DE CAMPAGNE à vendre,, dans la vallée de POrnain ̃(Meuse), comprenant pavillon de maître et de jardinier, remise, éçurie, vacherie, laiterie, basse-cour, jardins, serra, terres, près et bois, le, tout d'environ hectares, situé kîRémUercourt, sur le chemin de fer de Strasbourg, cinq heures de Paris, 4 lui. de Bar-le-Dnc et 2 kil. de Mussey. S'adresser au propriétaire, M. Millqn, avocat k!Bar-lc-Duc,et à M" Chastel, notaire en ladite ville. » (1579) MAISON DE CAMPAGNE ffit sise a Annet, une heure et demie de Paris, chemin de fer de Strasbourg, station de Lagny huit omnibus desservent ce fort village; Située entre cour et jardin, cette maison, par ses dispositions, pourrait loger deux familles- distinctes, parens ou amis. En face

Nouveau Purgatif ̃Rien de plus facile à prendre que le CHOCOLAT PtJBeAïW à la Slaçnésle de IMBSBUIÈRE, chimiste de la Faculté de Paris. Désormais les personnes difficiles, les dames, les Enfants, peuvent être purgés sans soupçonner la présence d'un médicament. D'un emploi agréable et commode, ce CHOCOLAT, a sur l'estomac une action douce et bienfaisante, et il purge beaucoup mieux que les eaux et limonades à base d'acides et de sels neutres, qui jettent souvent de la perturbation dans l'organisme. Il diffère encore des pilules, grains, élixirs, dont base est la scammonée, la gomme-gu-fte, le jalap; ces drastiques laissent souvent, après leur emploi, une irritation gravé dans les voies digestivea aussi le CHOCOLAT DESBB1ÊRE, exempt de ces inconvénients, est-il préféré par les médecins comme, le meilleur des 'purgatifs.

Dépôt à la Pharmacie, 9, r. lEPELliliSlEB, Paris, etdans les bonnes PHARMACIES de France.

i^ll»M^^s"iiiïïi:

(in Po'jirti Siùi's spiurn, inÇailliblcs' euntro 1> s tlm

mes, ltruneliUfs-, -aslinnes, cal'cUT'ïes, oppressions,

grippes cl glaire?; 1. ur «oui iigr&ihls Ifs rt-nd pré-

cii'nsr s diin'i 1rs ina-ladics des éufaris. l'hann. rue

Fi>uUih:c-. Molière, 1S. En pro11., dans les biiiims ph

Les Voitures de place ont monté de 1 fr. 25 c, à 87 fr. 50 c. les Omnibus de Paris restent sans changement à 830 fr. Le Palais de l'Industrie n'a pas varié, à 77 fr. 50 c.

Les Immeubles Rivoli ont monté de 1 fr. 25 C, à 107 fr. 50 c. Il s'est fait depuis déux jours de fortes affaires sur ces valeurs. La Caisse centrale de l'Industrie (Vergniolle et O) a monté de 2 fr. 50 c., à 162 fr. 50 c;; la, Caisse Mirés. reste ferme à 530 fr.

La Compagnie générale maritime a repris à 490 fr., et les Franco-Américains à 480 fr.,en hausse dé 7 fr. 50 ç. sur les cours d'hier. Le Zinc de la Vieille-Montagne reste à 412 fr. 50 c., en baisse de 2 fr. 50 c. sur les cours d'hier. Jules Paton.

MARCBiAMDBSua. Huile de colza. Disponible eu fûts, 122 fr.; en tonnes, 124 fr. épurée 132 fr, lin de Lille, 119 fr.; lin anglais 118 fr. ¡ œillette commune, 128 fr.; bon goût, 136 fr. a 140 fr. Colza. -»- Lille, 114 fr.; Rouen 120 fr. Caen, i 18 fr. Savon. Disponible, belle qualité, 100 fr. Suifs.– De France, 135 fr.

BOCBS£S KTRAHf«EBES.

Londres le 14 mars. Consolidés (midi), 93 3/8 à 93 1/2; (une heure), 93 1/2 à~93 5/8.

Londres le l1 mars (par la télégraphie privée Havas). Cours de clôture Consolidés, 93 ̃ 1/2 93 5/8 Difll'érée espagnole,,24 7/8.. ̃'

Berlin, le l2 mar s.- Quatre pour 100, 95 1/2: Actions de la Banque, 136 ifî. Francfort, le 12 mars.- Quatre et demi pour 100, 71 5/8 Actions de la Banque 1192.

Amsterdam,, le 12 mars. Intégrales Deux et demi pour 100, 63 13/16 Trois pour 100, 76 1/4; Quatre pour 100, 95 3/4; Trois pour 100 espagnol extérieur, 42 3/8 Troispnur 100 intérieur, 37 7 8 On pour 100 nouveau. 249/19; Coupons ,6 9/1G Dette amortissable 5 13,16.

Bruxelles, le 13 mars, Quatre et demi pour 100, 1853, 98 1/2;. Trois pour 100, 73 3 4; Actions de ta Bauque 108 3/4.

tes salons, jolies cascades descendant, d'un rocher, eau vive partout, rivière empoissonnée, jardin anglais, polager en plein rapport, basse-cour complète. Prix, 42,000 fr. S'adresser, sur les lieux, à Me Prodhomme, ne taire k Annet, et, k Paris, à M0 Tresse, notaire. rue

Lepelelier, 14. (2290)

A VENDRE A L AMIABLE. une

A VENDRE A L'AMIABLE, A

et BELLE MAISON DR CAMPAGNE, a Engliien-lesBains, avec vaste jardin planté d'arbres fruitiers. S'adresser à Me Yyer, notaire rue Neuve-Saint-Augustin 6. •• (2093) IMMEUBLE A VERSAILLES vendre dans le voisinage du marché Notre Dame. Revenu annuel, 9,000 fr. bjut, susceptible d'augmentation. Cet immeuble comprend, outre un vaste bâtiment avec ailes, plusieurs petites maisons que l'acquéreur pourrait, revendre séparément.

S'adresser h M. Clouvet, rue Pierre-Sarrazin, 14, k Paris; à Mc Loir, notaire k Versailles, rue Hoche à i11° llforluel, avoué à Versaillés, rue Neuve, 19. (2291) BEAU CHATEAU ^cSeLÊ^:gnes, belle chasse, site agréable. Contenance, 475 heclares. Ilevenu cadastral, 16,500 fr.; impOts, 3,200 fr.; Produit brut, 50,000 fr. ̃ E. G roc, allée Bonaparte, 51, Toulouse. (2300) « LA BELLE FERME DES ILES, si tuée commune. d'Aulheuill et d'Hanthouillet, canton de Gaillon, arrondissement de Louyicrs (Eurel, à vendre.

Etude de Me M^éneray, notaire à Pacy-sur-Eure. Contenant 65 li, 87 a. 85 c. d'un seul tenant. Pro- duit 4,000 fr. susceptible d'augmentation, jouissance de suite, défait facile, pêche, chasse giboyeuse. S'adresser, à Pacy, k M. Porel; huissier, efk M' Méneray, notaire; (2292) «1 irUlVFklîI? dans la meilleure Beauce, DEUX il WJil^iltlii, PETITES FERMES louées à long bail et d'un excellent produit, près d'une station; on vendrait séparément. A la maison spéciale des ventes et locations de propriétés, rue. Neuve-des-PetitsCharnps, 95. (2302) FERMES, BOIS ET MOULIN.. A 'vendre à l'amiable, Ferme du Iléloy, de 136 hectares 53 ares 90 centiares, d'un fermage net de lOjOUO l'r. la Ferme de Saint-Clair, de 119 hectares 94 ares 10 centiares, d'un fermage riel de 5,100 fr.; 2" 107 heclaresli lares 20 centiares de Bois en 5 pièces; U> Moulin de Buchel j allermé 1,000 fr., sis à Saint-Clair, près Maany (Seinc-et-Oise).

S'adresser il Me Gaullier, avoué, k Paris, nie du

Mont-Thabor, 12. (2295)» » v

6SS~Mam~M!.œjeËR'SB3a~!tBNtMM~.M"M~

€<pts»i©XB8 «ï« ffi'oiawaa» A-vim éiivpvm»

fwrvrïijjf k eder. Prix 55,000 fr. M. Cerf, rue lii'll I KiL Croix-des-Pelits Champs, 25. (2312)

AfF'îliT?!» é Hôtel meublé, quart. Montmartre,

liîilllill 12,000f.M.Gueraull,r.S'Atine,23.

Idou- f> ATtTïT V à deux fins à vendre, rue de Va-

bfe llrlsliil rennes, 10, avant 2 heures. (2176) N. M~TEAtJXET~L8.

t'At'A'S-MMVA. i.'ttH8 LF7 tMMA'fn.K,

Burl'au spécial de renseignemens nir les fonds étrangers, actions de chemins de fer, valeurs induslrielles cotées et non cotées.. ̃. Ou y trouve 1< cours de une k trois heures, et on y prend le, ordres pour la Bourse. (2095)- M. AUGUSTIN QUENEAU Sââ

Il. XUCjUSTIN QUENE meuré en

;.«. 'BESTIAUX.

Marché de Poissij du 12 mars 1857.

Amenés Vendus .1" qualité 2- qualité 3* qualité Bœufs. 1987 160G 1 4i 1 48 138 1 42 1 30~ 1 34 Vaches.. 233 ,143 1 18 1 22 1 8 1 12 l 2 1 6 Veaux. 639 514 i 75 1 85 1 60 170 1 45 155 Moutons. 10852 10747 172 H6 i 66 1 70 1 50 1 51

TUSUlIîtiAl DE COMMEBCE DE TUA SÏIXIS. ̃̃;̃ Déclarations de faillites

du 12 mats 1857.

MARTIN, limonadier, rue Vieille-du Temple, If, ci-devant, actuellement a Montrouge, rue de la Tombe-Issoire, 15. Jjge-çommissaire, M. Cavaré syndic provisoire, M. Pluzaiiski rue Sainte-Anne, 22. FADRE, fabricant de chaussures, rue Mahdar, 3.–Juge-commissaire, M. Caillebotte syndic provisoire, M. Pascal, place de la Bourse 4.

FONTAINE, négociant en vins, place de la Made^ leine, 17. Juge-commissaire, M. Levy syndic provisoire, J\I. Sergent, rue de Choiseul, 6.

DEVEAUGERME marchand de bois et charbons, à La Villette, rue Drouin-Qtiinlaine, 16. Juge-commissaire, M. f.evy; syndie provisoire, M. Chevalier, rue Bcrtin-Poiréé. 9.

Société LANCEL fils, commissionnaire en marchandises, dont le siège est à Paris, boulevard "de Sébaslôpol 15 composée de Philippe-Joseph Lancel et d'un corpmandjlaire. Jqge-coramissaire, M. Caitlebotte; syndic provisoire, M. Crampel, rue SaintMarc 6.

Société GIRQUX et C% Société en commandite et par actions pour l'exploitation de la lunetterie en général ,dotU le siège, est à Belleville rue Houdard, 6, et dont le sieur Nicolas-Ferdinand Giroux est seul gérant. Juge- commissaire M. Gaillard; syndic provisoire M. Beaufour, rue Bergère, 9. •=̃

(~31~)

1837 boulevard du Temple, 23, est invité à faire .connaître de suite sa résidence à M. Le Gputenlx, aux fonderies de Romilly-sur-Andelle (Eure).' (2309) »

('~l Dr~'IANDI` une personne qui pourrait

ON DEMANDE ST»I!IXïXfâïïtl= pour tenir un dépôt général d'uri article nouveau de premier usage, dans Paris et les principales villes de France. Ecrire franco à M. Francezofli.54, rue de Paris; à Belleville (près Paris). (1702) C'EST ^=1125 MARS 1857 qu'aura lieu Je dernier tirage de la

LOTERIE DE SAINT-GABRIEL, dite Aveyronnaise, 80,000 billels à 1 fr. Celte loterie ayant beaucoup moins de billets que les autres offre plus de chances de gain. Ce tiragfi comprend ane quantité de lots de tO.OOBfr. 1,000 fr., etc.jusqu'à 200 fr., plus un superbe lot donné par S.*M. l'Impératrice. Les demandes par. la poste 'doivent être adressées franco à M. Querre, agent principal, à Toulouse, place du Capitole, 9. Ou trouve des billets à Paris dans' tous les dépôts, et notamment chez M. Schwartz, rue de l'Eperon, 8. (1852)»

p ilUA1 t tïtME' A T elenct--s, ès lettres;

&~t1 lltlll 1 examens de drOlt.IN-

TITOTION BONNIN, rue des Maçoiis-Sorbonne. 18. »

̃̃̃̃ (1582)

SanSïaistriec ©««aaiaaiepce»

̃ Imvess4âc!>ias.

AUX VOYAGEURS.' ratSÎTt c-, 4, Fossés*Montmartre, 4. (M. W cl. Exp. univ.) Vôtemens imperméables de toutes formes et très égers, et articles divers pour voyages, etc. (2097) NETTOYAGE DES TACHES sur la soie, le velours, la laine, su toutes les étoffes et les gants, sans laisser aucune odeur, par la BËNZINÈ--ÇOLLAS, J&gâfiî&l:

.1.. Iltl r. 'Dlillphine, li Paris,

Médaille à universelle. (1820) «

A 1) ÎTIJlf AAf 1JTBÎ17 MACHINÉ ACALCULER

A' n. IT'IOMi1TD:V MACHINE ACA.LCULER

AililtlirlUilluIJiCiRue du Helder, 13. »

(2308)

B1ÎA1V717C pcnrtules, lustres, lampes, feux.

BRONZES 1)e"(u )ur lampes, feux,

I>ll\lli£jli3, suspension pour salle k manger, porcelaine. Méd. 1855. VAUVRAY f™, rue desJMarais-: Saint-Martin, 37. Chiffres connus. Détail. Exp. pnbl.

On peut visiter la fabrique tous les jours (1969)

CHEMINÉESélARBREffirH1'- l.. el'au-rtessiis. Marbres pl meubles,' Louis XV, etc. J. DUPUIS et PARFONRY, pel,-rue-St-Pierre-Amelot, 28. ̃- ̃ (2072)

ïi 1 B AI1UT0 et PLANCHERS en sapin du Nord,

1 iliW|LJi 1 O k 2 fr..le mètre et au-dessus, et en chenu de 4 fr. 50 c. à 5 fr. 25 c. A la Parquetteric mécanique QUETL'L-TREMOIS, rue d'Isly, 9, à la 'Grande"- Villelle. (2304)» n BAZAR PROVMCAL'îl'.K^rdTla

BilliAR PROVE ~lUJ11.qJ 5, boulevard dota

Madeleine. 11 es1. île bon to.n"ii'itltcr; s'y pourvoir des délectables pâtés de thon, k croûte fondante, le plus confortable des plats do poissons, et.la botte ovale réglisse k- la violetlc-Aymès.- ̃ (2310)

C17ÏTI inventeur de. la COLLE FOUTE A FROID 11-

SEUL S. IIU%IOULIN, àleslay, l13. Il-

oliUL quide. S. l'UMODUN, mi! Meslay, 43.

MÉDAILLED'ORi"CLAS3E.(ACADEMIENATIONALE). ..•̃.• (2306)

HO ISSO N ECO NO}1I Q brevetée S. g.

BOISSON ÉCONOMIQUE Sr^fe:

CONSTIPATION, GLAIRES, ETC. :1- Ce. qui fait l'irninnise siipériorilé des noxaoïs KAiitAïcif ess »!«8 i»e b»ï|vi«ivai!, c'esl-r qu'ils lie conliennenl aucun i»aiRfeATii? cl constituent uniqiieuïeiu un fllOYEN HYGIENIQUE. Tout 1g m'oude saii en effet par expérience que les purgatifs échauffent, et p:ir conséquent AV«Miîi«TKi*'i' ia cossiiPATiosi. A Paris, chez ntiviCiXAV, pliarniaeiéii rut: Richelieu, 66.

CONTRE LA GASTRITE LA PLUS REBELXE ^'SSK^ÎS

l '11. ,.ri 11 qui proviènnent d'un mauvais

estomac, le plus simple et en même temps le plus ellicace des retuedes se trouve dans l'emploi persévC-rant de la œuvAi.iî8CJHKJaiJ i»c iiÂWR.y. Celte précieuse substance, extraite de plantes particulières aux pays chauds, possède a la fois dès propriétés curatives et alimentaires, puisqu'elle est très facilement digérée par les estomacs les plus débites, et qu'elle contient des principes onctueux et sédatifs qui agissent favorablcmrnl snr les personnes faibles de poitrine et sujettes" aux névralgies.

L'our spn mode d'emploi et pour les autres renseignemens, on pi ut s'adresser dahord au. dépôt gwiéral,- chez h. si. KtiiKÇHïïOffr, nie ct'Hauleville, 32, à l'aris. ̃ ̃ ̃ 1 a Rçvalescière se u'ud en boîtes de fer blanc de 2, 4, 7 fr. ctau-dissus. Remise ii'us-ige nu commerce.

3fr. I^M. '(W'iffliiP^'ili 1 fr KO VALAftiM le tack\\l\\Vl -a de p»"'«»»- *^TOB%W>A%LJ-– Rhume», Tns,

coQoewcée,

rak Wlk^HlAvdlka » ïS Irritations,

l\.y ^^BL.Wy^pin(lainrnatinii!iT

Pharu., RUE Saint i\lAHTiN,ïyt>,l'Aius. Ashuiï»; Vingt années de succès, son admission à fËxposition universelle de i835, son emploi quotidien par les célébrités KiSdi.cales, soal des preuves irréfutables de sa supériorité. Oéjiôt dans une des principal** phaiMOGhs de chaque villt*

!?.4FI H'ADPM1 fi*'lle i'^1 arrête la clmle et la dé-

MU IJ-uuEiUli coloration des cheveux et les fait repousser sur-les tètes devenues chauves drpuis longues années. 3 tt 6 fr. le flocon. Consultations yra- tuiles de 10 h 4 II., par M. OBKRT, chimiste, :iuJeur d'un Traité sur les Maladies des Cheveux, 5, lîDË VI VI K'NNE, au 1" Ou ex pédin sur demande.' [Affr.)

I^^Qr^tmW^i

par Ii'EA.TJ de (~ LÉCHELiE

de sa siaidriarilè

pour guérir les maladies du sang, depoitrlne, do Vislomae et des intestins:, les hémorragies, portos, diarrh.éfis etc. Broch. A la pli. '3$, r. Lamartine.

SPECTACLES DU 1S MARS

OPERA. Les Vêpres siciliennes. ̃ THE4TRE-FRANÇAIS. Turcaret, la Petite Ville. OPERA-COMIQUE. Le Caïd, la Fille du régiment., THEATRE-ITALIEN. Rigolello. `

ODEON. L'abbé de l'Epée, Maître FaviUa, l'Avocat patelin.

THEATRK-LYRIQDË. Gbércui. ̃VADDE VILLE. Les Faux Bonshommes.

GYMNASE. ,La Grande Dame, le Pour et le Contre, les Malheurs d'un amant heureux.

VARIETES. Les Deux. Hommes du Nord, les.Princesses de la Rampe, les Lanciers. w

THEATRE DU PALA1S-ROTAL. Ce que deviennent les loses, Jonathan, Passé minuit, le Brasd'Ernest. ̃̃ PORTE-SAINT-MARTIN: La belle Gabrielle. GAITE. La fausse Adultère.

AMBIGU. Les Orphelines de la Charité. THÉÂTRE-NATIONAL. Le Diable d'argent; FOLIES-DRAMATIQUES.– Le Premier feu.l'Ecaillère, Gabrielle, Monsieur est de la noce.

C1RQDE-NAPOLEON. Exercices d'équitation. BOUFFES -PARISIENS (passage Cnoiseul). Croquefer, Après l'pragp, les Deux Aveugles, M'sieu Landry.

ROBERT- HOUDIN. -'Soirées fantastiques, Prestidigitatipn.

LE PASSE-TEMPS. Tous les soirs, à huit heures, soirées magiques par Manicardi. Le jeudi et le dimanche, .deux représentations.

CONCERTS MDSARD, 8, boulevard des Capucines. Tous les soirs, de sept à onze heures, concert, promenade..

SALLE SAINTE-CÉCILE.- Bal les lundis, mercredis, vendredis et dimanches.

"Le Directeur, Girant responsable, EDOUARD BERTIN.

Imprimerie LE NORMANT, rue des Prôtres-SaiutGermain-l'Auxerrois, 17.

Caoutohouo

sence de Spruco Fir de Lecomte, pharmacien au Havre Boisson saine, agréable, ne revenant qu'à 3 cent. le titre, autorisée après avis favorable du conseil d'hygiène et de fkluwité. Dépôt général à Paris, rue Bourti bourg, 21', chez Patôn et C% droguistes. (1922) » UlUrm? nouvelle NOIR:NOIR, de S. Dumoulin, HilLiflJi chez Goudchau, pass. Vcrdeau, 16. (2307) 2 CENTIMES inS {CENTIMES: PASTILLES DKCHrCOREE SANS MARC, donnant une belle couleur jaune d'or et un goût délicieux au bouillon. Poncelin et Ce, breveté («. g. d. g.], tue de Paris, 00, k Clamart (Seine). DépAls maison Caron 8 rue de la Bourse, et chez les principaux marchands épiciers. Le flacon de 40 pastilles, 60 c. (2303) « IkFlVTC fr- el 5 fr. "Méd. d'arg. 1855. Dentiers, Um\ 1-5 100 f^t 175 f. Denis montées sur or.- Garanlie, 15 ans. Pasteur, r. Ch,-d'Antin, 46, de 10k51u BENZINE PARFUMÉE. vK,^ Supérieure par son odeur et son action chimique. « (2305)

lUDIffC Bas sans couture, élastiques en tous W illiltlio. sens. FLAMET*, fondateur de celle industrie en 1836. Rue Saint-IMartiu, 143. Médailles d'argent en 1849 et 1851.. (2015) IM tVB^A (T 17' curatif, léger, solide et sans gêne; 11/11» If il \JKi guérison des hernies garantie. N, I!10N))Ë1"n, 3, r. des Fosses-MonImârt.re. (1860)"

̃ ̃••=' liocations.. .̃• ̃̃•

entrecoüret ardln (~ ~y~

llUlliL avec écurie et remisé," A LOUER'

,avec écurie et remist';

présentement, rue Blanche, 49. (2315) TiAIITïAïI17 d castes dépendances, compre- l' JIU8J 1 1"£ÏJ II nanl trois étages, k louer, près la purte Saint-Martin. MM. Norbert Estibal ol fils, fermiers d'annoncés, place'de la Bourse, 12. ("314)

̃ ¥ AITBJD une belle CHUTE.D'EAtJ de la force

il. LHiUliïl« de 12 chevaux, beaux, bâtimens propres k toute industrie.

A la maison spéciale pour la vente des propriétés et la location des maisons de campagne et apparlemens, rue Neuve-des-Pelils-Chamgs, 05. (2313) «

t-, t

Traité» de' Médeeîm© Pharmacie,

..C'F'<MttMerte*

BISCUIT MEY^p&Ar^eiî

BfSCUtT MEYM~ à

prendre, d'un effet prompt et toujours sûr. Prix de la boite pour deux purgations, 1 fr. 50 c. Dépôts Paris,, pharmacie boulevard Poissonnière, 4; Lyon, pharmacie Meynct, rue de Lorelte, l Nice; M. MUsso, pli., et les principales pharm. de France et de l'étranger.» (2316)

TACHES« R0USS.EUR.«^cPuX.e (8eannée) n'est pas seulement un spécillque infailliblef contre les taches de rousseur et celles qui proviennent de grossesse. Etendu de 2/3 à 3/4 d'eau, et employé un quart "d'heure avant les ablutions du matin, il purille et pcéserye l'épiderme des sécrétions colorantes ternes, farineuses ou jaunâtres, du hâle, des rougeurs, houjons et autres rugosités, empêche le retour des- éphélides, donne et conserve au visage* le teinl le plus clair et le plus uni. ̃̃' ̃ Flacon 5 francs.

CtNDES et Ce, boulevard Saint-Denis, 28;» (298) EAU et POMMADES VACONSIN infaillibles contre la chute des cheveux, pellicules, démangeaisons, rue Saint-Antoine, 200, Paris. 971) « >•̃̃' ̃• .(2317) -1.

Enrouements

Preuves

PAPIERS PEINTS MAISON SPÉCIALE EN VOGEE

Connue par le bon marché et le bon gofil do ses articles. GRAND CHOIX Â TOUS PRIX

CiROS, BJÉTAÏIi.

Dépôt de fabrique, 5S,r. Louis-le-Grand, quartier de la place Vendôme,.