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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1853-06-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 08 juin 1853

Description : 1853/06/08.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k449842v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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-FRANCE.

PARIë,7 JUIN.

Nous touchons à une crise décisive dans les affaires d'Orient,, et ~mesure que nous en approchons, nous voyons l'émotijon bien naturelle que produit cette grande question devenir plus vive, jors même que tous les symptômes présagent une solution amiable et donnent I!eu de croire plus que jamais au maintien de la paix européenne. C'est dans ce sens que, selon nous, il faut com'prendre le long et important article du TtMtM que nous reproduisons dans son intégralité. S'il est vrat, comme nous le pensons, que ce journal représente plus ndèlèment qu'aucun autre la peu" sée du cabmet anglais, la résolution qu'il semble annoncer doit être considérée comme une nouvelle garantie de paix, quelle que soit d'ailleurs !a jnanière dont il croit devoir s'exprimer à l'égard delaRussie.

<~e qui ayaH. probablement décidé le cabinet de Saint-Pétersbourg à entreprendre la campagne que !e prince Menschikoff vient de faire à ConstantiBQple, c'était d'une part la croyance que l'Europe ~tait divisée ou indifférente, et de l'autre l'hésitation que l'Angleterre a montrée pendant longtemps. Mais si l'Angleterre .se décide, si d'accord avec là France elle .déclare de aocveaa que la question d'Orient, dans ses points essentiels, ne peut être résolue que par le coneert européen, il n'y a plus à douter pour nous que la Russie ne modiûe ce qu'il y a d'excessif dans ses prétentions et que la diplomatie ne lui fournisse avec empressement tous !es moyens d'une solution paciSque et honorable. D'ailleurs l'article du JoMrna! de FraHC/br< que nous avons cité hier, et le langage que tiennent aujourd'hui les journaux de Vienne, doivent faire croire que la Russie elle-même n'est pas éloignée d'entrer dans cette voie, qui concilie les intérêts et la dignité de tout le monde. '~n"om). On lit dans le Tunes du 6 juin

a Les nouvelles qui jusqu'à ce jour noua sont arrivée~ d'Orient n'établissent pas d'une manière positive qu~ la guerre soit commencée ni même qu'elle soit inévitable; mais d'un autre cote nous apprenons de Saint-Pétersbourg que !e rejet de l'ultimatum du prince Menschikotî a cause dans cette ville une grande irritation, et il y a lieu de penser que l'empereur de Russie insistera pour faire accepter purement et simplement à la Porte, les conditions qùi lui ont été proposées. H On disait et on croyait généralement à Varsovie qu.e l'ordre de se diriger à marches forcées sur la frontière de Moldavie avait, été donne au corps de l'armée russe, qui devait arriver sur cette frontière le 9. juin; maison ne sait encore rien de certain à ce sujet. Cependant nous ne doutons pas que le gouvernement anglais n'ait été poussé par l'attitude menaçante de la, Russie et par le ton évasif de ses dernières communications à prendre, d'accord avec les autres puissances de l'Europe, des 'mesures pour empêcher l'invasion de la Turquie par les armées russes. Nous ne doutons pas que l'ambassadeur anglais à Constantiaop!e n'ait reçu des pouvoirs sufûsans pour appeler, au besoin, dans les Dardanelles la notte qui est à Malte. On dit aussi que l'escadre de l'amiral Corry va renforcer celle qui est sous les ordres de l'amiral Dundas et, malgré la répugnance qu'éprouve le gouvernement de S. M. à faire une telle démonstration, il est forcé de prendre la position que lui imposent les intérêts de ce pays et ceux de toute l'Europe.

p Si la cour de Russie prend le parti de déclarer la guerre, en se basant sur les motif?, insuftisans qui sont actuellement connus de tout le monde, il est probable qu'elle commencera par l'invasion des principautés danubiennes et de la Moldavie d'abord, qui n'est séparée de la Bessarabie que par le cours du Pruth. Mais quoique la Russie ait fait connaître, depuis la paix de Tilsitt, qu'elle convoitait la possession de ces provinces, quoiqu'elle les ait occupées plusieurs fois, notamment de i 848 à J 851, en vertu de la convention de Balta-Liman, ni le protectorat qu'elle exerce sur ces pays ni l'état où ils se trouvent ne sauraient justifier une telle invasion.

N La nomination des hospodars et les priviléges intérieurs de ces~principautës ont été l'objet d'un traité entre la Russie et la Turquie, et une convention dont te but était de régler leur. forme de gouvernement a été arrêtée à Aciœrman en d826 et renouvelée à Andrmople aussitôt après la conclusion du traité de paix de 4829. Mais on n'allègue pas que les articles de ce traité ou de tout autre aient été violés par la Porte, et les conditions arrêtées à cette époque et religieusement observées par le gouvernement turc ne fournissent aucun prétexte à une invasion. Au contraire, le but de cette convention était d'établir la quasi-indépendance des hospodars et I'invio)a)~!ité du territoire de la Moldavie et de la Vajaehie, de manière à ne laisser aux turcs que la rive droite du Danube. )) Une invasion de ces principautés serait donc tout simplement le renversement du régime établi dans ce pays par la Russie elle-même, et la Porte pourrait à volonté considérer cette invasion comme une violation de son territoire w comme la violation du territoire lurc. En réalité-, les traités de 1826 et de ~829 et les occupations réitérées de la Russie ont si bien enlevé à la Turquie les provinces situées au nord'du Danubs qu'une invasion nouvelle de ces pays-là toucherait moins la Turquie qu'elfe n'aS'ecterait la politique géDerale .de l'Europe. Un mouvement qui porterait la frontière russe sur le Danube, d'Orsova à la mer Noire, serait un événement de la plus haute gravité pour l'empire d'Autriche, et qui toucherait en même temps, de la manière la plus directe, aux intérêts commerciaux de toute I'A))emagne et aux droits garantis à l'Angleterre elle-même par le traité conclu entre elle et l'Autriche en i 838.

r Lorsque, il y a trois ou quatre mois, à uneépoque où le public ne se dontait pas de la tournure menaçante qu'allaient prendre lesafTaires d'Orient, nous appelions sur ce point l'attention de nos lecteurs, nous fîmes observer que ht'plus grande partie des blés que nous tirons du dehors venaient des ports de la Turquie et des principautés danubiennes et étaient consignés à des maisons grecques établies en Angleterre. Sous ce rapport, nous sommes intéressés à l'indépendance politique et à la liberté commerciale de ces contrées, et la Grande-Bretagne ne peut les voir avec indifférence devenir partie intégrante ae l'empire russe. Encore moins l'Autriche peut-elle laisser tomber au pouvoir de la Russie.Ie cours entier du Danube qui est la principale artère de l'empire, et par lequel elle menacerait la Hongrie méridionale. Que!!e que soit l'intimité des relations qui existent entre la Russie et l'Autriche, celle-ci ne peut consentir à cette concession sans sacrifierenmeme tempssa dignité etia sûreté même de l'empire et s'il exite encore un seul hommed'EtatdansIescOnseils dujeuneempereur, ilrésisieraàtoutrisquepour éviterun tel danger. Une résolution pareille de la part du gouvernement autri'Meu serait appuyée par l'Angleterre, la Prusse et la France, qui ont pris pour le maintien de l'intégrité de l'empire ottoman des engagemens dont la Russie est la première à ne tenir aucun compte; et si jamais il a été ur~ ~ent que quatre puissances se réunissent pour mettre un obstacle à la politique égoïste de la cinquième, comme en ~0, c'est aujourd'hui, grâce à l'ambition de l'empereur Nicolas.

C'est une condition essentielle d~nnepareitle combinaison que les Etats allemands y prennent une part emportante, et ils sont profondément intéressés à met-

~fed'âccordlapontiqu& du cabinet fraseaïs et- l'in Ttuence modératrice de l'Angleterre avec la leur ca s'ils se laissent aller à prendre parti du côté de l'a greaaion russe. Us pourront voir leurs territoires su le Rhin ou en Italie appelés à fournir tes compensa tiens que la politique, ou l'ambition de la Franc pourra exiger un jour..D'un autre côte, si le gouver nement français-est aussi désireux que nous croyon qu'il l'est en eQet, démériter la confiance des puis sauces étrangères, il a devant lui en ce moment l'oc casion d'entrer en relations plus étroites avec elles e; leur donnant de nouveaux gages des intentions paci Sques qu'il a montrées jusqu'ici. Pour. un gouverne ment placé dans la situation où il se trouve, une qua druple alliance .avec les plus grands Etats de l'Europe avec une bo'nne cause et en vue d'un objet défini, lu serait plus utile qu'une campagne heureuse et lui per mettrait de sortir définitivement d'un isolement qu pourrait devenir humiliant pour son orgueil et fatal ¡ son crédit'à l'étranger.

a Les argument e.i faveur de cette quadruple al liance sont si'forts, que si la Russie fait encore un pa! dans la carrière où elle est entrée, cette alliance ser: le dernier rempart de la paix générale. Déjà non; avons des raisons de croire que les représentans df ces trois cours à Londres ont exprimé sur ce sujet des sentimens tout à fait semblables et qui -ne peuvent qu'augmenter devivaeitéavec le danger qui les a excités Le même accord régnait à Constantinople entre les quatre puissances, et tandis que la Porte montrait ss bonne volonté à accorder tout ce qui n'était pas incompatible avec son honneur, les ministres des quatre puissances approuvaient la résolution qu'elle avait prise sur le projet de traité du prince Menschikoff, et M. de Kletz), chargé d'aSaires d'Autriche, était députt par ses collègues-pour faire une dermërë tentative, afin d'ouvrir les voies à un arrangement amiable. a L'intervention isolée d'une ou de deux puissances ,en qualité d'alliées de la Turquie ne produirait certainement pas I& même résultât et pourrait donner le signal d'une rupture plus alarmante encore; au contraire, l'action collective dç l'Europe est la véritable sanctiqn de la loi publique et de la paix, et ce ne serait pas la première fois qu'elle aurait fait sentir heureusement son influence. Avant de prendre une résolution complètement contraire aux engagemens solennels qu'il a contractés à l'égard de la Turquie, contraire aux assurances positives qu'il a données à tous les Etats de l'Europe, contraire aux principes qui l'ontguidé dans les plus belles années de sa vie, l'empereur de Russie fera bien de considérer qu'il n'a aucun motif légitime de se plaindre, encore moins de déclarer la guerre. Il n'y a eu ni traité violé, ni navires saisis, ni sujets maltraités, ni réclamations auxquelles on n'ait pas fait droit, ni privilèges de l'Eglise chrétienne qui n'aient été respectes. Nous mettons au défi toute l'habileté de la chancellerie russe de trouver lés élémens d'un Manifeste défendable, de faire sortir une déclaration de guerre des faits qui viennent 'de se passer entre les deux empires, car la question des Lieux Saints est, d'après la déclaration du prince Menschikon' lui même déjà vidée. Or estce en se fondant sur des prétextes aussi frivoles que nous devons croire que l'empereur Nicolas est décidé à saci'mer; tous les liens qui l'unissent au resté de l'Europe, à déchaîner non seulement la guerre, mais aussi ces passions révolutionnaires qui suivent nécessairement la guerre, à commettre un acte qui rendrait son nom odieux dans l'histoire? La prudence, la bonne foi, la raison et la politique condamnent également une pareille conduite, et, à moins que lesaflairesdu monde ne soient menées par des passions et par une rapacité ingouvernables, il faut croire que ces principes prévaudront encore. a Nous ne voyons pas de raison pour regretter l~xtrëme longanimité et la modération que l'Angleterre a montrées dans cette question, et ce n'est pas à l'étourdie que nous nous sommes hâtés de vouloir imputer des motifs odieux à la conduite de l'une des grandes puissances de l'Europe. Mais le temps est venu de prendre nos mesures contre toute occurrence qui pourrait surgir, et de prouver que nous ne sommes ni ttompés ni intimidés par ce que le gouvernement russe pourrait oser. a

Ii

La. CorrespOH~anM NMtnchMHne du 2 juin fait les rëSexions suivantes sur les affaires de Turquie <t Quoique le prince Menschikon' soit parti de Constantinople avec l'ambassade russe, les espérances des amis de la paix n'ont pas diminué malgré l'inquiétude qui règne naturellement dans les esprits. Cette idée, qui d'ailleurs a été exprimée par .MontteMr français, estfondèe surcelte considérationquela situation actuelle de l'Europe ne permettait pas une guerre entrelesgrandespuissances, laquelle pourraitcauser un grave prèjudieeàchacuned'elles. Elle estaussibasëesur l'appréciation du caractère de l'empereur de Russie dont la justice et l'amour de la paix se sont manifestés glorieusement pendant une longue série d'années de son règne, et dontia sagesse saura, en temps opportun, adopter les moyens nécessaires pour écarter la crise. Suivant la nature de l'affaire, deux intérêts de premier ordre sont en lutte à Constantinople d'une part, les égards que chaque grande puissance chrétienne est teaue de manifester en faveur des chrétiens de la Turquie qui sont encore opprimée et, d'autre part, la nécessité du maintien de la Porte-Ottomane et de son intégrité pour conserver l'équilibre politique européen. Nous ne croyons pas nous tromper en disant que l'opposition entre ces deux intérêts n'est qu'apparente, et que l'habileté et la bienveillance de tous les cabinets intéressés ne manqueront pas de trouver une solution satisfaisante, a Voici, d'après le ~orK!'M~Po~, le texte de la det~ièreNote ofucieHe de Reschid-Pacha au prince Menscbikoff, en date du 19 mai

a Dans les communications do S. Exc. le prince Menschikoit, tant écrites que verbales le gouvernement turc a vu avec un profond regret des expressions faisant allusion à des doutes et au manque de confiance que la Sublime Porte est supposée avoir conçus rolativement aux bonnes intentions de S. M. l'empereur de Russie.

B La confiance de S. H. le Sultan en S. M. l'empereur,, son auguste allié et son voisin, élant inlinie, et les éminentes qualités de S. M. l'empereur ayant atteint un degré si bien Justine par l'expérience qu'il est devenu d'usage de les apprécier hautement, je tiens à honneur de déctarerque l'espérance la plus chère de mon maître le Sultan est, en toute occasion, de fortifier et de consolider les relations amicales qui existent heureusement entre les deux augustes cours. M En ce qui touche les privilèges religieux des mômes de l'Egli&e grecque, le gouvernement de la Porte doit à son propre honneur de les faire respecter toujours, et de maintenir, contre tontes-attaques présentes et futures, la jouissance des privilèges religieux:concédéspar les. augustes ancêtres de S. M. et continués etconufmêsparelle; et quant aux privilèges spirituels d'une nature quelconque, qui pourront être uitérieurement concédés à ses autres sujets chrétiens, il résulté nécessairement des sentimens de sollicitude de la Sublime-Porte pour ses sujets qu'elle admettra les moines grecs aux mêmes immunités. Le gouvernement a vu, en conséquence, avec un v~f regret que l'on ait pu concevoir des doutes sur cet invariable désir de la Porte.

)) Toutefois, comme le urman impérial qui vient d'être octroyé au patriarcat grec, et qui contient la confirmation de ses privitëges religieux, doit êire réputé une nouvelle preuve do ce noble sentiment; et en outre, comme la proclamation de ce firman, qui est en lui-même une ample garantie, doit faire disparaître pour toujoujours toute crainte au sujet des rites delà religion de S. M. l'empereur, je suis heureux d'avoir àvous faire la présente notification.

B En ce qui touche l'assurance qu'à Pavenir il ne r sera fait aucun changement relattvement aux lieux de pèlecihage à Jérusalem, la Sublime-Porte promet offir cieHement qu'aucun c.liangement ne sera introduit sans que les gouvernemens de France et de Russie en & soient informes. Une Note officielle,~ cet effet, a été transmise a l'ambassade française.

s s s. M. ayant daigne concéder l'érection d'une église et d'un hôpital pour les Russes à Jérusalem, le gouvernement de la Sublime-Porte est disposé et décidé, [i après toute conférence de droit, à signer un acte so"lennel, tant pour cet article que pour les priviléges spéciaux du clergé russe.

a J'ai reçu l'ordre de S. H., de vous faire part de cette décision.

i B Je profite de cette occasion pour vous renouvel1er, etc.

i ))St~eRESCHtD.o

Nous annoncions hier le projet manifeste par la Porte d'améliorer la situation de toutes les populatiens chrétiennes, sans distinction de communions. Voici en quels termes le JoMfna! de CoîM<an(tKop~ du 20 mai s'exprime à ce sujet.

« Après l'aplanissement du diSërend concernant les Lieux-Saints, on pouvait penser que rien d'autre t ne viendrait mettre en question la bonne ententeentre la Porte et la Russie, son ancienne amie et alliée. Nous devons à notre grand regret, annoncer qu'il n'en a t pas été ainsi, quelque bonne volonté qu'ait montrée la t Porte pour éviter le résulat que nous devons constafer. Après la solution de cette:, question, le prince MenscnikoB, ëïr~waordiaàire de Russie, a exigé, sous la forme d'un ultimatum, un traité contenant la convention intervenue, et garantissant en même temps le maintien des franchises et priviléges de l'Eglise grecque, franchises et priviléges qui sont cependant restés intacts depuis quatre cents ans que la Porte les a spontanément accordés.

)) Après six conseils dés ministres (tous les grands dignitaires, même ceux placés en non activité, ont assisté aux deux derniers), la Porte s'est trouvée, par considération pour la dignité de la Couronne et du traité conclu en <840 par les cinq grandes puissances, en vue de l'intégrité et de l'indépendance de l'empire ottoman, dans la pëniNe nécessité de ne pas accéder à la demande du prince Menschikoff.

)N Nous n'en espérons pas moins que les intentions loyales et conciliantes du gouvernement de la Subhme-Porte,. qui depuis longtemps recherche les moyens de donner encore une plus grande extension aux mesures prises pour améliorer la situation et pour répondre aux besoins de la population chrétenne de l'empire (et ces mesures seront exécutées comm~Ja Porte en a pris l'engagement envers-le prince Menschikoff et les représentant des autres grandes puissances), nous n'an espérons pas moins que les intentions du gouvernement seront .appréciées par S. M. l'empereur de Russie, avec co~ esprit d'équité et de droiture qui distingue à un si haut degré ce monarque, et que les relations amicales des deux cours ne seront nullement troublées par une décision basée sur les droits les plus essentiel de S. M. I. le sultan et sur les plus graves intérêts de l'empire.

B On assure qu'à la suite de cette décision, qui trest définitive que depuis hier, et qui a été dictée par faj plus absolue nécessité, le prince MenschikoS' doit quitter Constantinople demain avec tout le personnel de l'ambassade. Il est fort à regretter que le prince Menschikoif ait remis déjà hier dans l'après-midi, encore avant l'expiration du délai de cinq jours qu'il avait accordé à fa Porte, une nouvelle Note déclarant la suspension des restions diplomatiques, et qu'il n'ait pas attendu pour la présenter, la. réponse déhnitive qu'o.n tenait prête pour l'expiration du délai, et qui l'eût pleinement convaincu de la ferme volonté de fa Porte de régler par sa propre initiative et de la manière la plus satisfaisante, les affaires non seulement de l'Eglise grecque, mais de toutes les communautés chrétiennes, ce qui l'eût sans doute empêché de faire la démarche regrettable que nous avons annoncée. N Le marquis de Clanricarde à la Chambre des Lords, et M. Layard à la Chambre des Communes, ont donné avis ,de l'intention où ils étaient d'interpeller le gouvernement dans la séance de vendredi prochain sur les affaires d'Orient.

On sait que l'administration des douanes publie chaque année, vers le mois d'août ou de septem- bre, un volumineux in-quarto qui présente, sous toutes les divisions qu'i! comporte, le compterendu du commerce de la France avec ses colomes et avec l'étranger. Il ne s'agit pas encore de cet important document de statistique, mais nous pouvons déjà à l'aide du tableau publié aujourd'hui par ?e ~oKt<eMr, et qui en est comme l'abrégé sommaire, apprécier, pour l'exercice 1852, l'ensemble de notre commerce extérieur, tant par la voie de mer que par les frontières de terre. Voici les principales données qui en ressortent

Le commerce extérieur de la France a atteint en 1852 la valeur ofucielle de 5 milliards 119 millions 400,000 fr., somme qui dépasse notablement t celle des précédons exercices, dont voici les chiffres [ ~847. 2 milliards 614 millions.

1848. 2 15

1849. 2 565

1850. 2 705

1851. 2 787

Sauf le progrès exceptionnel de 1849, réaction naturelle contre les pertes de 1848, aucune année jl'avail jusqu'ici présenté un accroissement aussi considérable que celui de ~852 il ne va pas à moins de 552 miliions; mais ce progrès estloin de s'être partagé également entre les deux branches du mouvement commercial; la port qu'y prend l'importation est de beaucoup la plus forte. Nous avons acheté à l'étranger, en 1852, pour milliard 438 millions de marchandises contre 1 milliard 157 en 1851, et nous !ui en avons vendu pour r 1 milliard 681 millions au lieu de 1 mi)iiard C29. On voit que le placement de nos produits à l'ex- ¡ teneur n'apas, à beaucoup près, suivi, en 1852; ); l'impulsion qu'ont reçue nos approvisionnemens~ e Mais cette disparate, au fond, n'a rien d'inquié- n tant, et la cause en est assez simple en 1852, D les résultats avaient été tout opposés; c'était l'ex-. o portation qui avait grandi, tandis que l'importa- i tion avait diminué. On est donc fondé à consi- dérer cette inégalité d'accroissement plutôt comme » une simple fluctuation commerciale, et la seule dé- N duction certaine à tirer des chiffres de 1852, c'est que nos fabriques, en cette année, n'ont pas hé- site, rassurées qu'elles étaient sur l'avenir, à donner une extension très considérable à leurs achats 1852 marquera certainement comme l'une e des époques où s'est le plus énergiquement dessiné le mouvement de reprise du travail et des

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transactions. Citons seulement trois ou quatre chiffres le coton, par exemple, qui compte (nous partons de la mise en consommation) pour 72 millions de kilogrammes contre 58 millions 300,000 la laine, qui figure au tableau pour 50 millions 500,000 kilogr. contre 18 mutions la soie, pour 24,202 quintaux métriques contre 15,502; la fonte, pour 41,000 tonnes contre 55,000; la houille, pour 2 millions 56!,000 tonnes contre 2 millions 408,000, etc.

Dans ce mouvement ascensionnel de nos importations, on voit avec intérêt que le trafic par mer a beaucoup gagné. Il s'est élevé, en valeurs, de 754 millions à 929, et le faible progrès de nos exportations a également porté sur les opérations par mer, qui de 1 milliard 264 millions sont passées à 1 milliard 505. On ne pourrait que s'en féliciter il est urgent que la France marque .sa place dans les rapides progrès que font aujourd'hui les marines 'des grandes nations commerciales; mais malheureusement l'accroissement des affaires a profité pour la très forte part au pavillon étranger. Nous avons ga- gné dans le mouvement maritime 78 millions l'avantage pour la navigation étrangère a été de 158; elle a transporté, en 1852, pour 1 mil- liard 205 millions de marchandises le chiffre des transactioas sous pavillon français n'excède pas 1 1 milliard 52 millions. Cette supériorité du pavillon étranger dans nos i transports n'est du reste qu'un fait trop habituel et < dont nous avons trop souvent signalé les causes t générales pour avoir à y revenir ici; et cepen- ] dant, pour ce qui concerne 1852, nous serions s bien surpris, si dans les mers lointaines les opérations de notre marine propre n'avaient pas pris quelque développement. Nous croyons être 1 certain que dans ses rapports avec les colonies et ( les comptoirs britanniques, par exemple, notre pa- < villon a commencé à recueillir quelque profit de l'habile et libérale réforme de l'Acte de navigation; nous savons en outre qu'avec la Californie nos i relations directes ont été sensiblement plus acti- ( ves et se sont même étendues quelque peu déjà à l'Australie. Ce sont d'heureux symptômes sur les- ( quels nous fixera le prochain Tableau général du t commerce. c Si maintenant nous écartons de notre com- c merce extérieur tout ce qui est propre aux opéra- r tiens de l'étranger avec l'étranger (transit et réëx- c portation), nous trouvons pour notre commerce r spécial, c'est-à-dire pour celui que concernent j 1 notre production et notrf consommation propres, c des faits à peu près identiques a ceux du Commerce général. L'importation est passée de 78i millions à 986 l'exportation a baissé de 1 milliard 258 millions a 1 milliard 255; en d'au très termes, celle-ci est demeurée stationnaire. Il convientau reste de c remarquer que tous ces chiffres de valeurs sont c ofuciels quand paraîtra le volume du Commerce i de 1852, qui les ramènera à la valeur réelle, ils î subiront, on n'en peut douter, de notables dimi- nutions. Le tableau que nous analysons dit, par g exemple, que nous avons vendu à l'étranger pour c 150 milhons de cotonnades c'est bien plutôt r 50 millions qu'il faut lire,. car Dieu sait la baisse qu'a subie, depuis 1826, cette spécialité d'articles, dont la valeur, ofhciellement nxée en 1826 à 15 fr. par kilogramme, n'est plus aujourd'hui que de4fr. 65 c. a La commission permanente des valeurs, qui s chaque année ramène ainsi à une estimation r exacte les valeurs officielles de la douane, vieilles de vingt-sept ans, rend un service signalé à la sta- t tistique commerciale, et ses travaux en outre aux- t quels concourent, sous la présidence de M. Heur- f tier, directeur général de l'agriculture et du com- s merce, des chefs d'industrie et des commerçant A d'une haute expérience, tels que MM. Legentil, De- c nière père, Germain-Thibaut, Darblay, Letellier- a Delafosse, etc., ne peuvent manquer de constituer pour l'administration une source précieuse de renseignemens sur lés causes des variations surve- t nues dans les prix, comme aussi sur la situation des industries en France. C'est un sujet sur lequel C nous aurons occasion de revenir, chemin Dupent~. e

_n.

Le tFaM~eret'contient ce qui suit: « Nous avons le plaisir de pouvoir annoncer à nos lecteurs qu'une reprise des relations diplomatiques entre l'Autriche et la Suisse peut être considérée comme prochaine. M. le comte Karnicki, chargé d'affaires près la Confédération helvétique, a reçu l'ordre de hâter son arrivée à Vienne, sans doute pour recevoir de nouvelles instructions. M. Stepger, chargé ° d'affaires helvétique à notre cour, rétablira les écus- ° sons de la légation qu'il avait fait enlever. ))

a

a

On lit dans le GMe du 6 juin: ` n « MM. Monsel), Keogh et Sadieir ont retiré dé- f mission qu'ils avaient donnée de leurs fonctions mi- nistérielles au comte d'Aberdeen. M. Monsell avait écrit au comte d'Aberdeen, pour se ptaindre de ce t< qu'aucun ministre n'avait relevé l'opinion OHënsante exprimée par lord John Russell dans la Chambre des Communes, au sujet des catholiques romains. En con- b séquence, il a dû penser que c'était l'opinion des mem- d m'es du gouvernement, auquel il ne pouvait plus dès 'ors avoir l'honneur d'appartenir. H terminait en don- s' Mnt sa démission, g! D Le comte d'Aberdeen a répondu à cette lettre s< « Les raisons alléguées par lord John Russell à < l'appui du vote de la Chambre des Communes et les ) opinions dont vous vous plaignez ne sont partagées ic m par moi ni par beaucoup de mes co!!ègues. Je dé- le sire que ce)a soit bien entendu, parce que l'on 3 pourrait m'accuser de dévier de ces sentimens qu'au F' pouvoir et hors du pouvoir j'ai toujours professés et tr. que je professe encore pour le corps catholique ro- c]i main, sentimens dont la franche expression a paru l'a :0 à plusieurs catholiques romains un encouragement en suffisant pour accepter des fonctions ministérielles et Des paroles échappées à l'improvisation dans la ta chaleur du débat peuvent être mal interprétées, q*. et lord John Russe)! veut que je déclare qu'il n'a ça pas imputé un manque de loyauté aux catholiques romains; il a dit formellement que l'égalité politique et sociale devait être maintenue. En conséquence j'espère que vous ne persévérerez pas dans un projet de retraite qui serait pour moi une cause de sincère regret. )) m. a Même communication a été adressée à MM. Keosh t Sa.dleir. vb~

? M. MonseII a répondu à lord Aberdeen « Votre lettre ne me laisse plus de doute sur c<~ r

<) point que la base sur laquelle: j'ai accepté'uheposi)) tien officielle n'a pas été ébranlée et que les sena timens dont je me suis plaint ne sont pas partagés a par le ministère.

)) Ayant foi dans Votre Seigneurie, que je crois 4éei- ° c dé6 à agir avec justice et libéralité vis-à-vis d'une a communion religieuse qui a longtemps subi un trai)) tementtout différent, à moins que je ne vienne à s apprendre de vous-même ou de vos actes formels M que la politique du gouvernement est changée, j'aca cepterai toute nouvelle difiiculté qui pourrait surs venir comme une nouvelle raison d'oSrir à Votre a Seigneurie la continuation de mes humbles services. a Je retire ma démission. » ¡

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I~OMW@M@s étF~sgèvcs.

TCRQCIE.

C'OKSfaMfMMp~, 25 MK!t.

Dans le Divan, l'opinion a été émise qu'aujourd'hui la Turquie était mieux en état qu'en 1828 de repousser une invasion de la Russie. Les ulémas, ayant à leur tête leur chef, se sont présentés chez le Sultan, et lui ont annoncé qu'au; premier signal ils lui fourniraient quatre-vingt mille comhattans. Il arrive de l'Arabie et de la Perse des députations qui apportent des Adresses conçues dans le même sens. On assure que le Schah de Perse, irrité par ie procédé du prince Dolgorouki envers son secrétaire, a promis également au Sultan son secours dans le cas d'une guerre sainte. La population non musulmane se prononce aussi ;n faveur du Sultan, à. réception de quelaues Grecs, [)e clergé grec est tout à fait iavoraMe & la Turquie. Il ;ait que le gouvernement russe ne lui apporterait que a servitude. La Bosnie est satisfaite des dernières ;oncessions. Le prince de Servie ne paraît pas vouloir 'aire de nouvelles concessions à M. Tumanskvetne )ara!t attendre que le moment favorable pour ~raopeer M. Garasehanin en faveur duquel tout le monde i'intéresse.

Dans la Moldavie, il est évident que le hospodar a )ublié ses griefs contre le Divan de Constantinople et ~eut rester fidèle à la Porte-Ottomane.. Le prince Stir)ey, s'il veut rester hospodar de la Valachie. n'a pas l'autre parti a prendre que de rester attaché à la Tur- ruie. On croit généralement à Constantinople que le :rédit de la Russie a beaucoup perdu par suite de la nission du prince Menschikoff.

On dit généralement que le prince rejette toute la 'aute du non succès de sa mission sur M. Argyropoulo, Irogmau, dont il veut demander la destitution, il lui 'ëproche d'avoir interprété ses paroles d'une manière nexacte.~Cependant le prince, après la nomination le Reschid-Pacha qui parle très bien le français, avait raitéavec ce ministre personnellement, et ce n'est Qu'après plusieurs conférences qu'il a reçu la Note le la Porte-Ottomane contenant le rejet de ses de- l nandes. Cette Note ne lui avait pas encore été comnuniquée, que déjà il faisait les préparatifs de son iépart, qu'il avait annoncé d'une manière hostile. De lombreuses conférences ont eu lieu entre Reschid- 'acha et les ambassadeurs de France et d'Angleterre. je colonel Sheil, ambassadeur britannique à la cour le Téhéran, est arrivé ici à bord du vapeur <e Zeeamt. (Ga~e~rne~.) ITALIE.

~Mse ( Lombarde-Vénétie), 1~'MtM. La Ga.M«e <!e FeMtM publie une proclamation du' :ommandant de place de Trévise contre onze hahitans le cette province, condamnés pour détention d'armes, possession d'écrits défendus, rébellion, et un pour )laisanteries injurieuses contre la personne de S. M. it celle de hauts fonctionnaires de l'Etat. La condamtat)on à mort, prononcée contre quatre de cesper-* .onnes, est commuée en emprisonnement. Les autres mt été condamnées à un emprisonnement dont la du. ée varie de trois mois à deux ans.

(Ca~«e p<e<KOM~a!se.)

PIEMONT.

~MUtt, Sj'MtM.

A'Ja Chambre des Députés, la discussion a continué tujourd'hui sur le projet de réforme douanière préenté par M. Cavour, ministre des Snances. Nous somhes heureux dédire qu'en cette occasion comme eni' ) usieurs autres la Chambre s'est montrée animée t'un esprit purement libre-échangiste. Mais, à l'ëxem)Ie du gouvernement dont elle partage les principes a Chambre doit tenir compte de la Situation dès mances publiques.

M. Botta et un petit nombre de ses amis voulaient ° ~euls que Fou doublât les droits établis sur les cuirs Malgré les déclarations par lesquelles le ministre a combattu les argumens de l'honorable orateur, M. Botta ~e~isté, et on a vu à l'épreuve que la Chambre rétait nullement disposée à entrer dans la voie retrictive qu'il lui avait indiquée. M. Lanza, au contraire, proposait de réduire de moilé le droit d'entrée sur les cotons. Il afiirmait que la contrebande sur ces articles est d'autant plus à crainire qu'elle est encouragée, pense-t-on, par les fabri~ans du pays eux-mêmes. Sur la demande du ministre it après un long débat, l'amendement de M. Lanza a ité renvoyé à la commission. (PaWame~o.) Par décision du 2S du mois dernier, s. M a daigné conférer, le titre de comte à M. le chevalier Catulle de Barrai, actuellement conseiller de sa légation Pans*

PRUSSE.

jB~H, 4j'M<M.

Nous apprenons que le comte von der Grœben, tëral commandant le septième corps d'armée et aide ~e camp du roi, se rendra à Constantinople, chargé ~'une mission particulière pour se porter ~diateur .u nom de la Prusse dans le différend de la Russie

.vec la Turqr~ie..

Le ministre de France a communiqué au fïouverne- v Mut l'avis officiel que l'Expositiondes prSdFde agrjcuUure et de l'mdustrie serait ouverte le 1" mai 85S, à Paris, et que' toutes les facilités désirables de ouanes seraient accordées aux exposans. Le minis- tre publiera prochainement un arrêté concernant

ette :Exposition.

L'article iOS de la Constitution prussienne avait éta- "?~~ communale générale serait onnée à toutes les provinces de la monarchie. Ze ~o:promulgue aujourd'hui une loi qui abroge cet rticle delà Constitution. Aux termes de cetteloi l'orMiisatiou des provinces, des cercles et des communes ;ra déterminée par des lois spéciales.

(Cot'rMpoH~ance psr~cMHere.)

L'expoftation de chevaux pour la France avait tquietë les amis de.la paix mais ils ont oublié que commerce des chevaux en Prusse est bien antérieur l'avënement de l'empereur Napoléon Ht, et que la -auce a toujours eu besoin de chevaux tirés de l'éanger. D'aHleuM la Prusse elle-même a besoin de ~~S~ tire de l'étranger. C'est ainsi que dans e mnée <828 on en a introduit 28,262: en 1831307~ ~846,24,92~; en ~8, 16,2H. L'exportation' des mômes années ne s'est élevé en tolité qu'à a 9,909, et personne ne croira assurément ic dans ces années la Prusse ait voulu mobiliser sa = valerie. (Ga~~Co~.) SUMSE.

yMStM,5~'MtM.

L.e2 juin, le Grand-Conseil a adopté, à une grande ajonté, la loi concernant les étrangers.

(~bMMMe Ga.ze!<c <!e ~M~c~.)

–La réponse suivante du gouvernement fédéral au wvernementde Berne aété transmise par le télé3pne a Nous approuvoNs !a démarche que voua avez faite


en écrivant au sujet de Fribourg, mais non pas Futilité et la nécessite de cette démarche, attendu qu'elle ne fait que nourrir Tanimositédés partis, et que le Conseil fédéral est déjà intervenu. »

Une autre (dépêche télégraphique, adressée par le Conseil fédérât au gouvernement de Fribourg, porte que les insurgés devront être jugés, par les tribunaux ordmaires, s'ils ne sont pas graciés. -BefMe, 4~'MtM.

Le Conseil fédéral a déclaré illégal, non seulement le conseiJ dc'guen'e Fribourg, mais aussi l'emprunt forcé. Toutefois on~ait que le gouvernement fribourgeo~s n'a pas exëcutécet emprunt. Frihourg doit encore un rapport sur l'élection de Bulle.

On annonce que. le Grand-Conseil du canton de Zug s'est aussi adressé au .Conseil fédéral pour le décider à faire cesser l'état irrégaHer des choses dans le canton de Fribourg. (~MM~e e~6«e de Zurich.) BELGIQCE.

~rM~~es, 6 j'Mt'ft.

Voici le texte du rapport de M. E. Vandenpeereboom Sur l'augmentation de la dotation de l'héritier présomptif du trône

« Quand le gouvernement vous proposait, le 4jnars dernier, un projet de lui pour la dotation du prince roya), il vous disait dans l'exposé des motifs: « Le B projet actuel ne parle pas du mariage de l'héritier s présomptif du trône lorsque cet heureux événement M se présentera, les Chambres belges feront ce que les B convenances et l'intérêt du pays leur dicteront. » » Cet heureux événement se prépare aujourd'hui, et le pays tout entier en attend l'accomplissement comme un nouveau gage de durée pour notre dynastie et notre indépendance.

& La nécessité d'une augmentation de dotation, pour mettre l'héritier du trône en mesure de satisfaire à toutes les convenances de sa haute position, a été pleinement reconnue par votre commission. s Avant de fixer le chiffre de cette augmentation, nous avons cru qu'il serait utile de faire en cette circonstanCetce qui a été fait en 1832 pour la liste civile du roi. Nous avons donc réuni dans un même chinre la somme de la dotation et la somme mise à la disposition du prince royal pour frais d'entretien du palais de Bruxelles et des palais et du pare de Tervueren. B Délibérant sur la somme à fixer, votre commission a donc adopté le chinre de 500,000 fr., en. y comprenant les sommes nécessaires pour l'entretien des palais et du pare, dont l'usage est accordé à S. A. R. le duc de Brabant.

» Atier, en fait de dépenses, au delà des propositions du gouvernement, n'est pas, nous n'hésitons pas à le reconnaître, le rôle qui convienne à une assemblée représentative dans un pays constitutionne!. Contrôler sévèrement et restreindre autant que possiMe les charges publiques, telles sont et la raison d'être et la condition de durée de ces assemblées.

e Mais lorsqu'il s'agit d'établir d'une manière définitive la liste civite de l'héritier présomptif, en y comprenant les frais de l'entretien du palais mis à sa dis position; lorsque les représentans d'un pays sont appelés à fixer la dotation d'un prince aimé au moment où il va s'unir à une archiduchesse impériale et royale, petite-fille de Marie-Thérèse, rattachant ainsi les souvenirs du passé aux espérances de l'avenir, n'est-i) pas convenable de faire au moins autant que fait pour ees princes un pays voisin?

? La position centrale de ~Bruxelles, qui forme, pour ainsi dire, une halte naturelle pour les voyages sur le continent et donne-, par conséquent, l'occasion l'exercice d'une fréquente hospitalité; l'influence peureuse que peuvent avoir sur les arts et !e com* merce la splendeur de la maison du prince et le déploiement d'un luxe de bon goût, toutes ces considérations ont d'ailleurs déterminé votre commission à vous proposer cette augmentation.

» Elle serait, à l'approche de l'heureux mariage qui va s'accomplir, une nouvelle preuve de la sympathie (Tun peuple toujours prêt à resserrer les liens qui rattachent à une dynastie dévouée à ses libertés constitutionnelles comme à tous les autres intérêts nationaux.

» Le § 3 de la loi du 23 mars 18S3 portait "r Les frais de premier ameublement seront supportés par l'Etat, a C'est en exécution de cette disposition qu'un crédit de 250,000 fr. vous est demandé, pour frais de premier ameublement du palais de la rue Ducale, à BruxeUes. Le gouvernement déclare'qu'il ne sera pas nécessaire de s'occuper cette année de l'ameublement du palais de Tervueren. Le chiffre prop?sé est adopté.

a Après que ces résolutions étaient prises, M. le ministre des affaires étrangères s'est rendu au sein de .votre commission et a déclaré se rallier à ces proportions. a S: le gouvernement n'en avait pas pris l'initiative, c'était P"~ obéir à un vœu dont chacun de vous peut deviner i'prigine et apprécier la délicate réserve. B Votre commission est unanime pour vous proposer .l'adoption du projet qui vous est soumis, en )ui faisant subir les modifications dont il vient de ~ous être rendu compte, o

Au commencement de la séance d'aujourd'hui, la Chambre des Représentans a adopté sans discussion, et à l'uanimité, le projet de loi qui élève à SOO.OOO fr. la dotation du duc de Brabant, prince royal, et alloue un crédit de 230,000 fr. pour frais d'ameublement du palais Ducal.

ESPAGNE. x

j!fadnd, 2 j'MtH.

Les états que publie la Ga~e jMa~na dans son numéro d'hier sont peu satisfaisans. Les recettes du Trésor pendant le mois d'avril dernier présentent une diminution de 4 millions 161,03) réaux sur celles du mois correspondant de l'année dernière. La majeure partie de cette diminution porte comme toujours sur les douanes. En 18S2. elles ont produit 20 millions 246,336 réaux, et enl8S3,17 mUtions 149,926 réaux; la diminution est donc de 3 millions 96,410 réaux. Grâce à la publicité établie dans nos nuances, chacun peut se rendre compte de l'état des revenus de la Péninsule mais cela ne suffit pas, et le temps qu'on dépense en calculs et en comparaisons serait fort mal employé si le gouvernement ne se hâtait de profiter, au ~énotics de ses administrés, de l'enseignement qui dé- conle des données, mêmes qu'il publie 4ans le journal

t~ciel. (B~aMo.)

GRANDE-B&ETAGNE,

.tomdfM, 6 J'M!'M.

Le~ Fonds an~s ont plus de fermp.té. Consolidés, 98 3,4, coupon détaché, au 19 juillet; Brésiliens, 102; HoDandais, Deux et demi pour 100. 6S 1/2; Quatre pour 100,961/2 Mexicains, 27 3/8; Péruviens. 61 Portugais, 39 1/2; Fonds espagnols Trois pour 100 49; Dif- férée, 23 S/8 Passive, 5 3/8. C/tMH~ de fer /faKf<Hs. Parts à Rouen, 41 43 < Paris à Ortéans, 4i 43 Rouen au Havre. 19 1/2 20 1/2 < Nord, 3S 1/2 3/4; Paris à Lyon, 26 3/4 7/81/2; Dijon j à Besançon, 1 1/4 3/4 prime; Paris à Strasbourg, 36 1 361 '4 Craissessac à Béziers, pair, 1/4 prime Paris à c Cacn, 3 1~ 41/2; Sud, 4 1/2 S 1/2; Ouest, 9 1/210. (GMe.) f

Il y a eu samedi, après-midi, un conseil de ça- i binet au Foreign-Officc. La séance a duré trois heures < et demie. (~orKM~-CAroMc~.) La deuxième édition du TMKM contient ce qui suit S ri~tivement aux araires d'Orient t a Vienne, le 2 juin.

e Les nouvelles particulières de Constantinople les moins croyables sont si bien conçues de manière à t tranquillise)' l'opinion, que je dois leur donner la pre- I mière place dans ma lettre. 1 j) On écrit de cette vitle, le 23 ma'

» La Russie a un moyen de se tirer avec honneur c deia position difficile où l'a placée la violence du C prince AIenschikoS. La Porte a fait nue Note par la- 2 quelle elle s'engage à assurer aux grecs et à ses autres sujets non musulmans tels privilèges spirituels et e temporels qui pourront être jugét. nécessaires par un g congrès des puissances européennes, sous la protection collective desquelies le Sultan oiïre de les p)acer. En un mot, le Sultan consent à ce qu'it y a de raisonnable dans les demandes de la Russie. Quant à celle s (ttue~défai&onnabfe, qui est la prétention d'exercer t un droit de protectorat sur 12 miiïions de sujets turcs, c le Sultan ne peut m ne veut y entendre. La Note sus- l mentionnée a été soumise aux représentans des 1 grandes puissances, qui l'oni approuvée, et elle a été t envoyée à Saint-Pétersbourg par un courrier extraor- a dinaire. a r On lit dans le ~<aH~<H'~ « j~s avis reçus de Constantinople ce matin parais- p sent p!u\5 rassurans que les précédent, bien qu on n'y a trouve gué~'e rien de véritabtëment nouveau. Le f-ut e principa!, c'est que l'Autriche et la Prusse s'associe- 9 raient aux autres puissances pour protester contre )es g menaces d'agression .de la Russie sur l'indépendance b de l'empire ottoman. On regarde donc comme impos- sible que la Russie en vienne à des hostilités que rien ne justifie aux yeux de l'Europe, Iaque}te ne pourrait faire autrement que d'y résister. Dans ces Gifcocsi&n. !e ces, l'opinion générale s'est notablement amehoree~ et

[- il s'est manifesté une grande fermeté à la Bourse, e malgré la hausse récemment opérée par la Banque e d'Angleterre dans le taux de l'escompte, a, On lit dans le Datfy JVciM du 6 juin

«On paraît généralement penser, dans les cercles bien informés, que la question turque se résoudra paciQquement par l'intervention opportune des quatre grandes puissances, qui sentent qu'il leur importe à toutes également de s'opposer à ce que le ~<M quo soit violemment troublé. Déjà l'Angleterre et la France ont montré de concert une active sollicitude en faveur de la Porte. L'Autriche et la Prusse ont jusqu'ici gardé une attitude réservée, par suite sans doute des rapports plus intimes qui lient leurs cours avec celle de Saint-Pétersbourg, et ajoutons à cause de ° la sympathie p!us grande qui existe entre leurs hommes d'Etat et ceux de la Ru&sie. Mais avec toute )a, ° répugnance qu'éprouvent les princes allemands à s'exposer à la défiance ou-à l'inimitié d'un potentat dans lequel ils aiment voir leur plus sûr défenseur quand l'opinion de leurs propres sujets leur est contraire, et leur plus solide allié en cas d'attaque du dehors sur n leur territoire, ils ne peuvent rester spectateurs imi- passibles de l'explosion d'une lutte dont, une fois qu'elle sera engagée, toute l'Europe portera inévitag blement les conséquences, et qui, maigre la sincère g horreur qu'iis .peuvent avoir pour la guerre, les plong géra tôt au tard dans tous ses périls, dans toutes sfg r calamités. En faisant de concert intervenir leurs bons ofuce. les quatre puissances ne peuvent guère mang quer de réussir dans l'œuvre de médiation qu'elles projettent. Elles ~nt en effet, pour se faire enteadre ,t du czar revenu à des sentiment plus justes, des tig très bien plus élevés que ceux de conseillers innuens g et expérimentés. Elles sont profondément intéressées, bien qu'à divers degrés, à la solution paciiique de la question; elles ont le droit d'intervenir par des reg montranees exprimées avec bienveillance et autorité. g L'opinion publique, eu France et en Angleterre, a mis son veto sur les projets spoliateurs de l'autocrate, et, en dépit'de toutes ses bravades, ii n'osera pas, en définitive, résister à l'arrêt qu'eUe a porté. a On lit dans le G<o&~ du 6 juin

« La seule voie pour sortir d'embarras dans la question d'Orient est ouverte du cô~é de la puissance qui a fait naître, toutes les difncuités. H faut espérer que le talent reconnu de la dipiomatie russe se manifestera par la découverte de moyens qui lui permettront de se tirer d'une position qui n'est pas. tenable, retraite s que ses alliés l'aideront bien volontiers à faire, a –OnécritdeLiverpool, lundi, au ~att~r~ du 6 juin :1

« Le paquebot ~e Cam6rM est arrivé ce matin avec les malles ordinaires des Etats-Unis et des possessions anglaises de l'Amérique du Nord. On a reçu par cet a~nvage des avis de New-York qui vont jusqu'à la date du 34 mai. Par le Cam&na. nous avons des nouvelles de la Californie jusqu'au -)< mai; mais il n'y a rien d'intéressant à communiquer. Les nouvelles des diverses mines sont toujours favorables, a

Oa mande de'Portsmouth, le 4 juin

« Le vaisseau l'~ta, de 84 canons, est sorti du bassin pour aller en rade. On dit que ce bâtiment va bientôt être appelé au service actit. On en dit autant du Pomper, de 9 canons, à hélice, a (Afomm~ BeraM.) CHAMBRE DES LORDS. S&tHM <~ 6 j'MtK.

LE MARQUIS DE CLANRfCARDE annonce que vendredi, il appehera l'attention de la Chambre sur l'état des affaires en Orient.

LE COMTE D'ELLENBOROUGH demande si le gouvernement de la reine est disposé à produire les pièces retatives à la guerre contre les Birmans et aux négociations entamées avec le gouvernement de cet empire H prétend que le gouvernement et l'année anglaise sont dans une fausse.position. Il faudrait, pour en sortir, construire de bonnes routes stratégiques dans les provinces qui appartiennent déjà à l'Angleterre, et abandonner la province de Pégu. La guerre entreprise sur ce point coûtera à l'Angleterre i million à i million 200,000 liv. sterl. par an (25 ou 30 millions de francs), sans avoir le moindre avantage. Il faut augmenter les régimens européens dans les Indes, et l'espère quej'on n'oubliera pas que dans l'état actuel de la question d'Orient, li existe une puissance asiatique aussi bien qu'une puissance européenne, et il est nécessaire que nous soyons aussi forts aux Indes que partout aiileurs.

LE COMTE DE GRANVfLLE Le gouvernement désire faire toutes les communications possibles; mais nous n'avons pas de nouveaux doeumens à soumettre au Parlement.

Au départ du courrier, LE COMTE D'ALBEMARLE prenait la parole.

CHAMBRE DES COMMUNES. .S~MCC <ht 6 /M:M. M. HAYARD annonce que te 't0juin il appellera l'attention de la Chambresur l'attitude menaçante de la Russie vis-à-vis de la Turquie.

M. MOORE Le 3t du jnois dernier, lord John Russell a prononcé ici un discours qui a excité quelque surprise parmi certains membres du cabinet. Une correspondance a. eu lieu à ce sujet entreM.~Monsell et le comte d'Aberdeen. Dans la lettre du comte d'Aberdeen reproduite par divers journaux, il s'est gtisséune différence.

Suivant une version, les vues de lord John Russell au sujet de la question d'Irlande ne seraient partagées par aucun (<HM/) de ses collègues suivant l'autre, elles ne seraient pas partagées par beaucoup (MMM/) de ses collègues, et je voudrais savoir, si tout le cabinet ne diSere pas d'opinion avec lord John Russell, quels sont ceux des membres qui en diffèrent avec lui. (On rit.)

LORD JOHN RUSSELL Le comte d'Aberdeen m'a fait part de* l'erreur commise dans ia version du Tt'mes, où l'on s'est servi du motauctM au lieu du mot &eNMcoMp: ce dernier texte est le véritable. Maintenant l'honorable membre voudrait savoir quels sont les membres du gouvernement qui ne partagent pas mon opinion sur l'Irlande je ne saurais résoudre cette question. Tout ce que je puis dire c'est que lord Metbournë était dans l'usage d'afih'mer qu'il était tout à fait suffisant que tous ies membres d'uu ministère fussent d'accord sur la politique à suivre, sans qu'il fût de toute nécessité qu'ils approuvassent toutes les raisons assignées par chacun séparément à cette politique. (On rit.)

Le bill de la taxe du revenu est lu pour la troisième fois et adopté par ~89 voix contre S5, Majorité, 134. La séance continuait au départ du courrier.

PSM~

L'Empereur vien~ de faire remettre aux trappistes de la MeiHeraye une somme de plus de 18,000 f'r., montant des frais de mutation résultant pour cette congrégation de la mort du dernier abbé de la Trappe. Cette libéralité permettra aux trappistes de La Meitte- raye de continuer les charités qu'ils répandent dans le pays et de réaliser les amélioration agricoles aux- quelles ils s'appliquent. (Z'~MOtt, de Nantes.) Le maréchal de Saint-Arnaud, ministre de la guerre, est revenu hier à une heure à Paris. Il était 1 parti de Saint-Omer le matin à six heures. Le mare- a chai est en bonne santé.

On a des nouvelles des Mes Sandwich, en date du ( 2 avril. Depuis l'arrivée de M. Perrm, consul de France, a les rapports entre te gouvernement havaïen et la 1 France continuaient à être bons.

On écrit de Porto d'Anxio que les habitans ont i ouvert une souscription pour élever au bord de la mer 1 un petit monument en souvenir de la visite que le I pape Pie IX a faite dans le pays.. Dans la séance du samedi 4 juin de l'Académie des f Sciences moraies et poiïtiques. l'auteur du Mémoire n" S, SMT /M rë&rm~ tn~ro~Mtre da'MS /a pfoc~Mre e~- I M'~ auquel rAoadëmié à accordé une mention hono- < rabte, s'est ~tt~teonnaitre c'est M. Sftigman, docteur t en droit, ancien lauréat de l'Ecole de Droit et de l'Institut, juge au tribunal civil de Chartres, c On écrit de Londres, le 6 juin ¡ a On vientjde terminer avec succès un grand travail sous-marin par i'ét.tbiissement d'un tétégraphe étee- f trique entre l'Angleterre- et la Hotlande. Le câble va t d'OrfordnPss, sur la c~te de SuSbUt, à Sciieveningen, sur ° la côte hoIJandaise, et s'étend en ligne droite sur une longueur de US milles. Les premières communica- tiens entre La Haye et l'Angleterre ont eu lieu jeudi, v à neuf heures quinze minutes du matin, et des dépêches ont été adressées aussitôt d'Angleterre au ro: ~.e Hollande, et par sir Ralph Abercrombi.e l~ ministre anglais à La Haye, au comte de Ciarendon. l; Plusieurs autres communication~ ofCcielles ont été }. annoncées ce jour nlême. Si l'on considère la longueur }.' extraordinatre du câble, le mauvais temps qui a ré- gné pendant l'opération, et les difficultés de la côte, s on doit mettre cette opération au nombre des p~s hardies et des plus heureuses qui aient été faites'pay u fes ingénieurs tétégràphiques. a (~onuH~ ~~r<!s~r.) p Le nombre total des voyageurs transportés par le chemin de fer de Londres à Epsom, pendant tes a quatre jours qu'ont duré les courses, a été de 41,~64. C

Le jour des courses du Derby soûl, 26,926 personnes se e sont servies de ce mode de transport, (rimes.) L'B'c/M de Périgueux du 6 juin annonce qu'il est~ sérieusement question de mettre à exécution t'idée de s canaliser plusieurs rivières importantes et de lier en- tre ettcs celtes qui déjà sont siiionnëes par les bateaux e du commerce. Ainsi se feraient la jonction de la Dorà dogne au Rhône et celle de l'isie à la Vienne et au cao nalduCheràMontluzon.

s On lit dans le CoM~rMt' du JMorM/Mn, daté de Vannes, le S juin

('Vingt et un navires du Morbihan se sont perdus s depuis le commencement de l'année. Voici leurs noms

s )) .BottMe-Saut~MM~, p/MtWM-.Mari'e, .DeM;r-,Sa':t~, s jF~e-Cfco~, JeaKMe-~an'e, ~Mme-jyeMW, J<!we-LotfM, 3' JeMHe-jMa~/MMe JcM)t6-~V<!t)~<rfeur, Lynx, Othello, jPe~-C(ïpora<, ~'e«'t~ar(M<, Fo~otKtM, Ffot)~eKce, s 0ua~e-j!ret'M, ~at~KKe, Samf-jRemy, ~'a'o'Mrs, ~octeM et Trois-Suzannes.

t a Dans ce nombre, sept navires appartenaient au port de Vannes: CAa~M-Mane, ~MMe-ZoMM, JeMHe~a(!e<e:ne, f~/M-, ~Maft-e-F~rM, ~:M(-~emy et TroMs ~S~aMMes. e

e –On!itdansleJ!foM'~Mf(!Mto!r~du6ju!n: « Un accident douloureux et qui a donné lieu à un 9 acte de courage digne d'être cite a eu lieu la nuit derg mère sur la ligne du chemin de fer du Centre. Le nommé Lambert, mécanicien, dirigeait le. convoi qui revenait de Vierzon à Orléans. Au milieu de la ligne il g s'aperçoit du dérangement de quelques pièces de la locomotive, tl arrête le train à une station, descend g sur ta voie et se met en devoir de replacer les pièces dérangées. Malheureusement, comme il avait le bras pus entre deux bielles, un mouvement se produisit et lui cassa le bras gauche.

» Dans cette situation, et malgré les souffrances s qu'il endurait, Lambert ne voulut pas abandonner son poste; il remonta courageusement sur la locomotive i et ramena le convoi jusqu'à Orléans, où on s'empressa de poser un appareil sur son bras. Espérons que l'accident n'aura pas de suites plus fâcheuses et que Lambert n'aura pas à se repentir de son acte de stoïque intrépidité, a

On lit dans le Journal de ~im du 3 juin:

t « Samedi dernier, à peine arrivé à Bourg, notre commissaire départemental a été assez heureux pour retirer de l'eau une jeune femme qui, par suite d'étourdtgsement, venait de tomber à la renverse dans la Reyssouze, non loin de l'établissement de bains dont M. Durand de Valley sortait heureusement. » On lit dans le ~e~N~r d~MJMt~t, journal de Montpellier, du 6 janvier

« Une arrestation qui a produit une profonde sensation vient d'avoir lieu à Moutpetiier. M. NoiietBonniol, escompteur à Aniane, licencié en droit, supt pléant du juge de paix du canton d'Aniane, ancien membre du conseil général.du département de l'Hérault, a été arrêté mardi dernier, sous la prévention de délit habituel d'usure et d'escroquerie.

a L'accusé appartenant à la magistrature, en sa qualité de suppléant de juge de paix, la Cour impériale avait été saisie de cette importante affaire. Le premier président et le procureur général avaient délégué pour l'instruction du procès M. Duuours, président du tribunal ci vit de Montpellier, et M. Roquette, procureur impérial près te même tribunat.

a Six à sept cents témoins ont été entendus sur les faits imputés à l'accusé, dont la position sociale et la grande fortune ajoutent encore à la gravité des délits qui lui sont reprochés, M. NotIet.Bonniol sera jugé par la 1" chambre de la Cour impériale. a

On lit dans la Ga~eMe B'Jpt~ïM.r

(t Une communication d'une très grande importance a été faite, dans la séance du 28 mai, à la Société médicale de Londres..

» Il s'agit d'un nouvel agent anesthésique dont l'action serait aussi puissante que celle de l'éther et du chloroforme, et qui aurait sur ces deux substances l'avantage de n'offrir aucun danger, si l'on en juge du moins par les expériences déjà assez nombreuses que son inventeur, M. Richardson, a faites sur les animaux.

» La substance empf)yée est la vapeur ou la fumée qui se dégage en brûtantune variété de lycoperdon dont l'inhalation produit sur les animaux, au bout de quelques minutes, parfois même de quelques secondes, les phénomènes de l'étbérisation la ptus complète résolution, diminution;des battemens du cœur et de la respiration, stupeur, insensibilité.

a M. Richardson a répété ces expériences pendant plusieurs semaines sur de jeunes chats, sur des chiens de tout âge, et it a toujours réussi. Il a pu prolonger les effets anesthésiques pendant deux heures, compter la diminution du nombre des respirations jusqu'à six par minute, et toujours, alors même que le corps était refroidi, les pupilles fixes, les battemens du cœur très rares, l'insensibilité tellement complète que l'animal 1 avait toute l'apparence de la mort, .toujours il est par- venu sans peine à le ranimer en le soustrayant à l'ac- tion de la fumée du /b~m (c'est ainsi que les Anglais appellent cette espèce de champignon, <Ae ~co~erdo/t pro~tt;)', <M' commoK pM~ &tt«), lycoperdon protée. N La fumée de ce iycoperdon est employée depuis i longtemps en Angleterre, de préférence aux vapeurs de soufre, pour engourdir les abeitles avant d'enlever le contenu des ruches; elle a l'avantage de ne pas < faire périr ces insectes, et c'est cette .propriété qui a < donne à M. Richardson l'idée de l'employer comme 1 anesthésique. < a Outre les expériences sur les animaux (sur l'un t d'eux, un chien, on a pu enlever sans douteur une tu- meur considérable située sur le ventre), M. Richardson a 1 fait quelques essais sur lui-même, et it a produit des < eS'ets analogues à ceux de l'ethérisation. H a donné de ces champignons hachés avec de la viande ou bouillis i dans du lait à des chiens, qui l'ont mangé avec avidité t et n'en ont éprouvé aucua~Set. En Ratie on les mange c frits avec du sel, et l'auteur, cite plusieurs de ses com- r patriotes qui en font usage dans la saison (en au- r tomne) comfne d'un mets fort délicat. e

On comprend aisément toute l'importance de cette application, s'it est vrai que l'inspiration de la fumée de cette substance n'offre aucun des dangers qui sui- c vjent trop souvent l'emploi de l'étuer et du chioro- c ~forme. 0 Un vieillard de quatre-vingt-six ans, le sieur Au-' d toine Chéron, rentier, domicilié rue de Billancourt, 3, à Boulogne (Seine), s'était rendu avant-hier matin à .j Neuitty pour y toucher une somme de 190 fr. qui lui était due. A son retour, il traversa le bois de Boulogne. H se trouvait vers midi au lieu dit le CAemm de f <a reMte ~ar~ttenfe, entre la route de Longchamps et i- celle des Casernes, quand tout à coup se présenta devantluiun individu de haute taitte et de figure si-

nistre,. qui d'un ton impérieux lui demanda 1 fr. t,

pour déjeuner, ton impérieux lui (lernaulla l' fÉ. t Le sieur Chéron déboutonna sa redingote pour c prendre deux pièces de SO centimes placées dans l'une v des poches de son gilet. A ce moment l'homme qu'il S avait devant lui, et qui tenait à la main un compas de grande dimension, le frappa siviotemment-qu'iifut `r renversé à terre et perdjt une grande 'quantité de sang. Lema)faiteur ie fouilla, en te 'menaçant, s'il f bougeait, de lui enfoncer son compas dans la gorge, et S' après s'être emparé des 190 & il prit la fuite dans la Il direction de Longchamps.

Peu de temps après passèrent plusieurs personnes qui secoururent le vieittard.'H put faire devant l'au- g torité la declafa.tien du tait qui lui était arrivé et don- r~ ner le signalement détaillé de son agresseur, c~ Guidée par ce renseignement précis, la police a commencé immédiatement des recherches qui ont amené h hier matin l'arrestation de l'individu désigné. C'est un ii nommé Pierre-Joseph P. scieur de pierres demeu- s~ rant à Neuilly. Ayant appris, par une circonstance e fortuite, que le aieur Chéron. venait de toucher de Par- & gent, il l'avait suivi de lo'in en épiant l'occasion de le q dévaliser. -1" P, a été envoyé à la préfecj~rp et mis à !a disposi- g) tiqn de ta justice.. ts Nous avons, dans notre Numéro du 26 avril dernier, fait connaifr&~es mesures adoptées par o le conseil municipal au sujet de l'expropriation des P maisons qu'avait désignées l.i. commission instituée P par le décret du 26 mars i8a2, comme annexes de l'ouverture de la rue de Rivoli. Le jury vient de statuer sur l'expropriation de quarante-quatre mai- sous comprises parmi les cent six que la com- mission a condamnées pour le percement des nou '}, veaux traces. Ces maisons sout aujourd'hui situées ptace de l'Hôtel-de-Ville; cites faisaient autrefois i partie de la rue Jean-ue-1'Epineet y portaient les T n<" 3, S, 7, 9, H, i3, ~5, 15 &M et 17. Ettes vont tomber et seront remplacées par des maisons situées à 3. l'alignement nouveau tracé maintenant au coin de ta.ptacedel'HôteI-de-ViDeet de laruedeRivoji, en face la rue de la Poterie. Ces maisons, toutes du même oi style, seront construites sur t.e mouète de cette qù} u: fait aujourd'hui l'angfe de la place, ~de façon à ce que df toute la façade faisant visants à t'HoteI-de-Vitlesoi~ dt uniforme depuis la rue de ftivolij jusqu'au quai Le Peletier. at: Les autres imm~ubtcs sur lesquels te jury a statué m a )nt situes rues de la Vannerie, de la Tachene et de la ce CouteHerie; cesrue)!es, ouvertes entr~ le q'jai et la d~

.e rue de Rivoli, sont élargies par ces expropriations, et df nouveUes maisons vontremplaeer les obscurs réduits ;t;s'entassait I:t popufation ouvrière du quartier. EuHn iesn'"9, li, 13, i5.-t7.et 19 de ia rue S:nnt-Mar). tia tombent aussi, de façon à compléter l'éinrgissement de cette rue depuis la rue de la Vannene jusqu'au débouché du quai Le Peletier, en face le pont Notre-Dame.

Pour ces 44 immeubles, la Ville oiïrait.. 1 ,724,700 fr. Les propriétaires demandaient. 3,595,91 1 fr. s Le jury a alloué. 2,663,779fr. Les oH'res de la Ville ont donc été dépas-

~s sées de. 939,079 fr. Et les demandes des propriétaires ré- duites de. 932,132fr. Vingt.béliers appartenant à l'Etat onrëté mis en vente hier lundi, à l'Ecole impénale vétérinaire d'AI?, fort:

Dix béliers anglo-mérinos soyeux ont été vendus au prix total de. 3,030 fr. u Le maximum a été de 345 fr., et le minimum de 215 fr.

Six Southdown ont produit. l 780 Le maximum a été de 460 fr., et le mini-

mum de 240 fr.

« Quatre Diahley ont été adjugés au prix to-

talde. ~20 Le maximum a été de 470 fr., et le mini-

mum de 195 fr.

Total général de la vente. s.930 fr. a Moyenne générale, 296 fr. SO c.

s Demain mercredi, on vendra, à l'hôtel des ventes s oeiarue des Jeûneurs, une collection de tableaux t de l'école moderne espagnole et plus particulièrement de l'école de Séville. Ce sera pour la première fois s peut-être que les noms très connus en Espagne de Ro:i dnguez, de Bojerano et de Becquer, tous trois peine très de la reine Isabelle IL retentiront dans une salle a. de vente à Paris. ,>

Indépendamment des ouvrages originaux de ces arlistes étrangers, cette vente comprendra des copies de e quelques unes des œuvres de Muritio, auxquelles est consacrée la principale galerie du- Musée de Séville. On écrit de Berlin, le 4 juin

«Le célèbre ténor français Roger vient d'arriver à Berhn. U repartira sous peu de jours pour Bresiau Sliesie), où il e&t engagé pour un mois. a Demain mercredi', l'Opéra donnera le ballet t d'Oy/o, pour la rentrée de M"" Cerrito. Le J'M!cM<z, chanté par Chapuis, M"~ Poinsot et M"< Marie Dussv, commencera le spectacle.

CREDIT FONCIER DE FRANCE. Le deuxième tirage trimestriel des obligations émises par le Crédit /bnc~r~J''t-<!Hce <ntm <M-:t le 22 j'Mtml853, à midi, à l'Hôtel-de-Vitte, dans la salle Saint-Jean, que HL le préi fet de la Seine a bien voulu mettre à la disposition de la Société.

i Le premier numéro sortant gagnera. 100,000 fr. Le.deuxième. so.OOO Le troisième. 50,000 Le quatrième. 20,000 Les cinq-numéros suivans gagneront cha-

cun! 0,000 fr. 50,000 Total des lots. 270,000 fr.

Quatre tirages ont lieu chaque année, les 22 mars, 22 juin, 22 septembre et 22 décembre. ° H y aura donc encore pour 1853 deux autres tirages, savoir ies 22 septembre et 22 décembre. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE CRÉDIT MOBILIER.–CAISSE DE DÉPOT pour les TITRES DE TOUTE NATURE. Des .CERTIFICATS NOMINATIFS sont délivrés en échange des titres déposés. La Société fait gratuitement recouvrement et le paiement, à Paris, des arrérages et dividendes anérens aux titres déposés, et se charge, moyennant provision suffisante, de faire tous versemens appelés sur ces titres. TARIF pour 25 fr. de rente, 10 c.; par action de 500 fr. et par obligation de 1,250 fr. ou au-dessous. 10 c.; pour tout dépôt de même nature au delà de 200 actions du obligations, 5 c. par titre. Le minimum de la perception par dépôt est de 50 c. La caisse de,dépôt est ouverte tous les jours, de 10 à 2 heures, place Vendôme, 22. La Société d'horticulture du département de la Seine ouvre son Exposition d'été sous sa magnifique tente considérablement augmentée, aux Champs-Etysées, carré Ledoyen.

Le jeudi. 9 juin, jour réservé pour la'visite des dames patronesses, l'ouverture aura lieu à midi jusqu'à six heures du soir. Le prix d'entrée est fixé à 5 fr. pour ce jour.

Les 10, 11, 12 et 13 juin l'entrée est de 1 fr. par personne, depuis dix heures du matin jusqu'à six heures du soir.

Le beau piano droit, genre Boule, à pédale d'expression, que les amateurs ont pu admirer dans les salons de M.-Montai, vient d'être expédié à la cour du Brésil. Cet instrument, remarquable par sa richesse et ses perfectionnemens, est la contre-partie de celui du même facteur queS. M. l'Empereur avait fait placer à t Elysée, et ensuite aux Tuileries dans les appartemens de l'Impératrice.

Le savon de thridace, si estimé et si recherché des consommateurs, et dont M. Violet est l'inventeur et le seul propriétaire, ayant éveillé la cupidité de certains spéculateurs, on croit devoir prévenir le public que dans le but de s'approprier la faveur dont jouit ce précieux cosmétique de toilette, certaines personnes vendent des savons sous diiférens titres, dont les enveloppes et les étiquettes, habilement disposées, tendent à une facile substitution de produits.

On est prié instamment de remarquer que le savon Violet se nomme ~ndace et n'a point d'autres désignations que sur chaque pain est appliquée la griSe ou signature de Violet, ainsi que les armes de S. M. la reine d'Espagne, M. Violet étant ~M< autorisé à se servir de cet écusson.

DËPARTEMENS. On écrit dé Mayenne, le 5 juin « Le 3 de ce mois, dix-neuf repris de justice, conduits à Cayenne, ont couché à la maison d'arrêt de cette ville et sont partis le 4 au matin pour Lavai le même jour il en est arrivé seize autres pour la même destination. a (z.a ~a~KMe.j On lit dans le JoMfK~ <ht Tarn, daté d'Albi, le 4 juin

« Le vent du midi, qui a soufné avac tant de violence la semaine dernière, a occasionné des dégâts considérables sur plusieurs points du département et dans l'arrondissement de Castres principalement. Dès-maisons ont été renversées, des toitures enlevées, des arbres en grand nombre déracinés; ainsi l'on cite un propriétaire qui sur cent cinquante châtaigniers en a perdu cent quarante-neuf; un seul a résisté à la fureur du vent; les cantons de Mazamet, de Dourgne, de Labru~ guière, de Saint-Amans, de Lacune out surtout beauco'jp souffert. Les diligences de Castres-à Mazamet ont j J été obligées de s'arrêter et l'une d'elles a été renvers''e. A la suite de cet ouragan qui a dura plusieurs jours ia p!uie est tombée à torrens, les ruisseaux et les rp vières ont débordé noc sans occasionner des dégradations et des pertes sur les propriétés voisines, a On lit dans F~cAo roawMM du S juin « Le bruit a couru qu'un des assassins des deux 1 gendarmes de Saint-Symphorien-de-Lay avait été arrèté à Lyon mais jusqu'ici rien n'est venu coanrmer 1 ce bruit. j nOn annonce que, poussés par une vive indignation, ( les habitans de la commune de Fourneaux, voisine du lieu où les malheureux gendarmes ont succomM.-se i sont armés de tout ce qui leur est tombé sous la main J, et ont parcouru en tous sens le bois où le crime a été t commis. Ils avaient l'espoir de mettre la main sur É quelqu'un des trois misérabtes qui ont si cruellement r assassiné les deux gendarmes. On sait les noms de ces r seéiérats leurs trois passeports ont été trouvés dans <i la poche du gendarme Faure. On a trouvé aussi un ( havresac appartenant a ces assassins il contenait des i outils dita HtoMM~eMn!, un long stylet ou~ couteau- r poignard, bt, ce qui parait étonnant, une assez forte pierre d'aimant, assure-t-an, o 1 On lit dans le Journal de CAey&oMF~ du 5 juin <f M. le docteur de Lachaisa, de Cherbourg, atteint d d'une nèyre chaude, et qu'on avait transféré à t'hos- s pice de Pontorson, s'est donné la mort mercredi matin L de !a manière suivante il était dans le jardin de l'ëta- bassement, causant avec plusieurs personiMs, lorsqu'il t aperçut, passsant devant la barrièrt!, une voiture v chargée de sable; alors il se précipita vers la barrière, S t'ouvrit et se jeta sous uae des roues, qui le broya li avant qu'on eut pu lui porter aucun secours, a La. v~lle d'Angers, a l'instar des vitles de Flandre, v ofi les cavalcades costumées sont depuis longtemps en B usage, a célébré, le C juin, une grande fête dite à de charité, représentant, avec les costumes de la iin s~ du se~ième siècle, l'entrée du roi Louis Xtil à Angers. H En 1614, le roi Louis XftI, à peine âge de quatorze b ans, vint à,Angers avec la reine Mario de Médici;sa à mère. LL. MM. furent reçues avec un empressement ti célébré par des réjouissances popufaires. La vilié fut V décorée de portiques, d'arcades, de pyramides, d'~cs b

de triomphe. La milice se porta à un quart de lieue au-devant de LL. MM., qui la passèrent en revue. Le lendemain, LL. MM. assistèrent, à la rpprësentation d'un conbat na~aLqui eut Heu sur la Maine, entre )e Grand Pont et celui des TreIHes. 1

Tels sont les faits que la fête avait pour but de rap-

peler.

Le dimanche soir, S juin, veille de la fête, il y avait illumination complète depuis la rue d'Orléans jusqu'à la butte du Pélican. Des guirlandes de perles en gaz et de lanternes japonaises couraient le long des arbres des boulevards; d'espace en espace, 'de grands arcs en ogive, éclairés en perles.

A la même heure, 'un héraut d'armes, précédé de quatre gendarmes, escorté de vingt-cinq cavaliers et d'hommes portant des,torches, parcourait les principaux quartiers de la ville et faisait à haute voix, dans les termes suivans, rannonce de l'entrée à Angers de LL. MM. Louis XHt et Marie de Médieis

a Bons habitans d'Angers,

a Sachez tous que le roi Louis XH! fera son entrée dans cette ville demain à midi.

? Sa glorieuse Majesté, accompagnée de son auguste mère, entourée de toute sa cour, suivie de vos nombreuses corporations et de chars magnifiques, parcourra les boulevards et les quais.

s Ce brillant cortége ira défiler sur la place du Château, devant la statue de votre bon roi René. D Habitans d'Angers, r

B Que vos joies soient grandes et unanimes; mais surtout n'oubliez pas que la charité est le motif de la fête. N Le lundi à midi, le cortège-cavalcade représentant l'entrée de Louis XtH à Angers a parcouru la ville. La marche était ouverte par un peloton de gendarmes à cheval, suivi de dix clairons à pied. Puis venaient successivement: Trente-six hallebardiers à pied quarante musiciens du 9" léger, à pied; M. de Montalais, héraut d'armes à cheva), accompagné. d'un trompette également à cheval; une compagnie de mousquetaires à cheval, sur trois rangs; une compagnie de Royal-Anjou à cheval, sur trois rangs. Trois pages à cheval. Louis XHL Marie de Médieis, à sa gauche et sur le même rang. Louis de Rohan prince de Guëménc, sénéchal d'Anjou, grand ècuyer. Quatre pages à cheval.

Les sieurs Jarry, Des-Hommeaux-Cupif, Cherreau et Nepveu, ëchevins d'Angers, à pied, portant les clefs de la ville; le maréchal de Pois-Dauphin, gouverneur d'Anjou; Concini, maréchal d'Ancre; le dnc d'Epernon, Albert de Luynes, de La Varenne-Fouquet, gouverneur de la ville et du château d'Angers; de La B !anchardière-Gourreau, major de la milice; DupJessisMornay, gouverneur de Saumur, seigneurs à cheval. ` Un fou, un astrologue, un jongleur, à chevat.sur le même rang; une compagnie de suisses à pied; six sonneurs de trompe, à cheval; un trophée de gibier porté par douze varlets; meute de lévriers et limiers tenus en laisse par des veneurs. w

Une compagnie de chevau-légers, à cheval, sur trois rangs. Une compagnie de lansquenets, à cheval, sur trois rangs. Musiciens à pied, sur quatre rangs. Une compagnie d'archers.

Tous les membres de la cavalcade portaient les costumes et les armes du temps; leurs chevaux étaient harnachés et co~erts d'une manière brillante. Vingtquatre frères quêteurs faisaient la quête dans la foule sur les flancs de la cavalcade.

A la suite de la cavalcade, les industries étaient représentées par dus chars allégoriques. D'abord venait une musique agreste, composée de bignous, de uageolets, de clarinettes, de violons, de triangles et de tambounns. Puis le char de l'agriculture, traîne par seize bœufs, portant les produits agricoles des diverses saisons et les instrumens qui servent à faire fructitier la terre. Le cuar était suivi de vingt-quatre chevaux tenus en main par des cavaliers du dépôt de remonte. Un groupe de laboureurs venait à la suite.

Le char des vignerons, chargé des produits spéciaux de la vigne, attelé de six chevaux, et accompagné de vendangeurs. Le char de la boulangerie portant3.000 kilogrammes de pain donnés aux pauvres partes boulangers de la. v)He, et 4,700 kilogrammes préparés par le bureau do b)enfaisance.

Le char de l'industrie des chanvres et toiles, représentant un beau navire du dix-septième siècle, bordé de cordages dorés, armé de canons également dorés, mâté et pavoise des pavillons de toutes les nations, et décoré de tous les produits qu'on obtient du lin et du chanvre.

Le char des mines de houille avait été préparé par les Compagnies des mines de la Loire.

Le char des ardoisières, attelé de seize chevaux, et représentant les travaux et les produits de cette industne, qui fait une des principales richesses du pays. Le char des chaufourniers, organisé par le concours des chaufourniers du département, qui tous de Doué àAncenis,yontprispart.

Le char de la métallurgie, préparé à l'Ecole des Arts, chargé de modèles, de chefs-d'osuvre et de produits en métaux. Le char de la pèche, montrant ks attributs et les tnstrumens des pêcheurs.

Le char de la typographie, portant presses, casses. formes, marbres, livres, etc., dominés par le buste de Gutenberget orné des noms des principaux Impri- meurs, traîné par quatre chevaux de front, et suivi d'ouvriers typographes.

Le char de l'horticulture, brillant de fleurs, décoré de groupes de plantes tropicales et indigènes, attelé de huit chevaux, suivi d'ouvriers jardiniers, terminait ce bniiant cortège, fermé par un peloton de gendarmes acheva).

Le soir a eu lieu le tirage d'une grande loterie de bienfaisance; le lendemain mardi les fêtes devaient se continuer par un carrousel où figuraient les cavaliers du cortège, par des joutes sur l'eau, un feu d'ar- F ttuce, et enfin par un grand bal de souscription dans. les salles du débarcadère.

AY!S.

L'exposition des ouvrées des artistes vivao?, au~ Menus-Plaisirs, sera. fermée du ~4 au 18 juin inclusivement.

La reouverture aura !ieu !e~dimanche ~9 du même

mois.

Cours et Tribunaux*

COCRD'ASSÏSESDELASEÏKE.

Présidence de Zangiacomi.

Audience du 7 juic.~

-Ba~as dite dM ~t«ïraM<e eo~Mrs. Fo~ coHtmM ttt/tf, j coKjciM~meM (, a r<ïMe de t'to~necs a</aM~ <aM~ (~ traces de eq~tMM~. Fo~ ~Mn <~M MMM<ws /M&tM<;s a<(ï!de <i!e /<i!t~M c~/s, d'c~rac<ton oit~'exca~ J'tMef.

Aujourd'hui se sont ouverts devant la Cour les de- Dats que nous avous annoncés, et qui doivent occuper toutes tes audiences jusqu'à la tin de la session. Lasatie a été appropriée comme pour les bandes précédentes; les bancs ont été augmentés pour rece-' votr ]es accusés et tes agens de !a force publique qui do~entlessurvei)Ier.

A dix heures uu quart, les accusés sont introduits; ils sont au nombre de trente-six; ce sont les nommes Andre-Ntcotas Barbu, dit Bernard r/tëopMe, âge de trente-quatre ans, ouvrier monteur en bronze Atexandre-Louis Bize, âge de vingt-quatre ans, ouvrier tour- neur en bos Victor-Florentin Boursicot, âgé de vingt- < quatre ans, ouvrier des ports; Jpan-Saptiste Cagnet.. âge de vingt-sept ans, journalier; Erne&t-Pierre-Lo.ui~ Gueroult, âge de vingt et un ans. scieur de pierres.; YietQB- Félix Muguet, âgé de vingt ans, ouvrier fondeur ea caractères Antoine-Victor Monatte, âgé de vingt-deux ans, garçon blanchisseur ,Louis Monatte, âgé de vingt. ans, garçon boucher; A'exandre-JeanPacot, âgé de vingt ans ouvrier cambreur; Louis-Jean Aithet, âgédé quarante-deux ans, horioger; Louis Joseph Ro- seau, âge de vingt-quatre ans, porteur auxha)!es; Louis Saunois, âge de vingt et un ans, adoucisseur de' ressorts de montres; Joseph SchmiDer, âgé de vingt-trois ans, ouvrier en paraptuies; Pierre Sedet, âgé devtngt-quatre ans, Karçon maçon; Auguste-Eugène; Sennequter, âge de dix-neuf ans, ouvrier tondeur enfer: Mfchei Isidore Barat, âgé de viogt-trùis ans.journa- Ii ifer; Hean-Isidore B~tien, dit ~a~t/, âgé de vingt- ctnq ans, ouvrier ébéniste; Joséphine Bfl!ot, âgée de' vm~t-neufans, ouvrière bianctnsseuse; Jean-Léonard Beite, âge de vingt ans, ouvrier paveur; Antoine Breuii, âge de trente ans, ouvrier des ports; Francpis Brcs,sard, âgé de dix neuf ans, ouvrier naerier;*Auguste- Htppoiyte CastuiJte, âgé de vingt et un ans, garçon boucher; Joséphtae-GabrisUe Vive. femme Castuifte, âgée de vtngt et un an~, couturière; Jean-Bapt)ste Conchon, âa:é de vingt-deux ans, maçon; ¡ VjncMt-Laurent Cuutant, âgé de quarante-sept ar;s, tirocanieur; Madeteine Renard, femme Coûtant


âgée de cinquante-neuf ans, chiffonnière; François-Louis Duchâteau, dit T~MMt, âge de vin~t-deux ans. ouvrier scutptf.ur sur rnarhre; Jacques-Aubin Geotfroy, f!it ~ccMmser, âgé de trente et un ans, ouvrif-r méc.micien Louis Gératdy, âgé de vingt-quatre ans, paveur Léonard Giron, âge de trente ans, ouvrier maçon Nicolas-Jean-Pierre Hamei, âgé de quarantehuit ans, marchand d'habits Michel Hanne, âgé de quarante-quatre ans, marchand brocanteur; Jean-Baptiste-Auguste Simon, âgé de vingt-deux ans, peintre en bàtimens; Josse Philippe Versigny, âgé de quarante-six ans, ouvrier maçon.

~L'accusé Jean Mercur, maçon~ étant malade, il a été diSoint.à son égard.

L'accusé Jean Barthomeuf, marchand brocanteur, est absent; un autre est mort il y a peu de temps en prison.

Le siège du ministère public est occupé par M. MeypTLrd de Franc, avocat général.

On remarque au banc de la défense MM" Carré, Sougit, Bozerian, Andral, Brisout de Barnevitle. Atexandre Sorel, Duverdy, Hublard, Lachaud, Dudouyt, Victor H~nequin, Emion, Taillandier, Rochefort, BIotLequesne, Chedieu, Larcher et Deieprouve.

Le grefiler donne lecture des deux actes d'accusation qui ont été joints; voici les principaux faits qui en résultent:

« Les nommés Brossard, Mirguet, Pacot, Conchon, Geoffroy, Bastien et les époux Castuille furent arrêtés en 1852 comme s'étant rendus coupables de vols. Non seu)ement ils avouèrent les faits qui leur étaient reprochés, mais ils révélèrent un grand nombre d'autres vols et désignèrent les individus qui avaient été leurs complices. Ces individus furent aussitôt mis en état d'arrestation c'étaient pour la plus part des repris de justice, des vagabonds d'habitudes des rôoeurs de barrière de la pire espèce, à l'ëgitid desquels la justice doit se montrer sévère. s En 1848, un christ en cuivre marqueté fut soustrait dans l'église Saint-Séverin. Pacot a fait connaître qu'il avait commis ce vol avec Monatte, Guéroult et Sedel. 'fous quatre étaient réunis dans l'intention de commettre des vols. Ils entrèrent vers dix heures du matin dans l'église Saint-Séverin et s'emparèrent du christ qui était placé sur l'aute!. Ce christ fut ensuite vendu par Pacot. w

a Après avoir commis ce vol dans l'église de SaintSéverin, Pacot, Monatte, Guéroult et Sedel résolurent de voler les vases sacrés déposés dans la sacristie de l'église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. lis pénétrèrent dans cette ég'ise vers onze heures du matin. Sedel se tint à la porte de l'église !pour faire le guet Monatte et Guéroult se mirent en observation dans l'église; Pacot allait entrer dans la sacristie quand il en fut empêché par une personne qui survint. tl entra alors dans une chapelle et vola les deux chandeliers de l'autel. Il les passa à Monatte, qui les remit à Guérouit et ce dernier les emporta. Les chandeliers ont été vendus pour le prix de 15 fr. qui ont été partagés. a Le 6 avril 1830, vers neuf heures du soir, le sieur Bellanger, maître charretier à Vaugirard, regagnait son domicile; il fut accosté dans ta rue Saint-Victor par Conchon et Duchâteau, qu'il ne connaissait pas. Quoiqu'il fût déjà dans un état à peu près complet d'ivresse, il les invita à entrer avec lui dans un cabaret, et pour payer la dépense il tira d~a poche un sac en toile contenant 70 à 75 fr. TôusMus se rendirent ensuite dans un autre cabaret, et là encore Bei- langer tira son sac de sa poche pour payer la dépense; mais Duchâteau le lui arracha des mains et prit la fuite; il fut suivi par Conchon. Duchâteau prétend qu'il ne s'est pas rendu coupable de ce vol mais Conchon affirme qu'il l'a commis dans les circonstances qui viennent d'être rappelées, et que la somme soustraite a été partagée entre eux.

a Vers la fin du mois de juillet 18SO, un malfaiteur s'est introduit dans la maison du sieur Fromont, garde champêtre a Yvry, et lui a soustrait ua rouleau de vingt pièces de 2 fr., déposé dans un pupitre placé dans sa chambre à coucher. Ce vol avait été commis pendant que )o garde champêtre faisait'sa tournée de nuit, et nu avait pénétré dans la maison en escaladant une fenêtre qui avait été laissée ouverte. Le sieur Fromont eut la pensée que Breuil qu'il avait introduit chez lui, et qui avait vu en sa possession ce rouleau de pièces de 2 fr., était i'auteur du vol. Mais il ne crut pas qu'il existât à son égard d'indices sufusans pour le signalera la justice. Conchon déclare que ce vol a été commis par Breuil qui, à onze heures du soir, a pénétre dans la maison en escaladant la fenêtre pendant que lui-même faisait le guet à l'intérieur. Us ont partagé l'argent volé.

a Le 16 novembre 1850, Conchon, Duchâteau et Giron étaient réunis et cherchaient une occasion propice pour commettre un vol. Us aperçurent sur la toiture<d,u pavillon Morfontaine, situe aux Champs-Elysées, appartenant à la vii)e de 'Paris, et ators en réparation, un rouleau de plomb du poids d'environ 120 kilogr. Us revinrent pendant la nuit, et, à l'aide d'une échelle que les ouvriers avaient laissée sur )es lieux, ils montèrent sur le toit et s'emparèrent du p)omb. Un camion appartenant au sieur Legrand, entrepreneur de maçonnerie, se trouvait près du pavillon; ils le prirent et s'en servirent pour transporter ce plomb chez le brocanteur Barthomeuf, à qui ils le vendirent 40 ou 4S fr. Le camion fut retrouvé dans un terrain situé rue de la Hoquette, où il avait été abandonné. En novembre 1850, desvoieurs.se sont introduits pendant la nuit, à l'aide d'escalade, dans des bHtimens dépendant de l'hospice Neeker. !!s ont soustrait deux chaudières en cuivre pesant ensemble trente-cinq M)ogrammes. Conchon avoue que ce vol a été commis par lui et par Duchâteau et Giron. Les chaudières ont été portées pendant la nuit même chez Barthomeuf, qui les a payées environ 60 fr., somme qu'ils partagèrent entre eux. Giron a prétendu qu'au moment du vol il ne se trouvait pas à Paris; mais les indices sur lesquels il a cherché à établir cet aiibi ont été complètement impuissans pour constater son absence. Duchâteau et Barthomeuf opposent encore aux assertions formeHes et répétées de Conchon des dénégations q~ t ne peuvent prévaloir..

)" Deux vots ont été commis en 1851 dans la fabrique des §ieurs Michelin et Delamorinière, imprimeurs sur étoSês, quai de Bëthune, 12. Conchon s'est déclaré l'auteur de ces deux vols; il a agi de concert avec Ducbâteau pour l'exécution du premier vol. Pendant la nuit, à une époque qui n'est pas précisés, Duchâteau, en s'aidant d'une coionne de réverbère, parvint à monter sur le toit d'un pavillon attenant à un séchoir dépendant de la fabrique. H passa une perche entre les tames du séchoir, et réussit à amener à lui vingt-cinq <hàies de laine non encore imprimés, et quatre cents mètres d'indienne imprimée.

a Conchon faisait le guet. Les marchandises soustraites furent, immédiatement transportées chez Barthomeuf, qui !ee paya 60 fr. Enhardi par ce premier 'vot, Conchon arrêta ie projet d'en commettre un second.H s'associa a~ec'le nommé Simon. Ce!ui-ci, pendant la nuit'du 31 janvier 1851 au 1'février, monta gur le toit du pavillon comme l'avait fait Duchâleau, ~f. parvint à retirer du séchoir une gt'acde quantité de ehâtes. Aidé de Conchon, ii avait (ait un paquet de ces chafes et tous deux se disposaient A Ips emporter, quand la vu~ d'un employé qui sortait, de la fabrique les enraya; Us prirent la fuite en abandonnant le produit du voi.

Le sh'ur Comte, peintre, demeurant rue SaintMaur, 23, rentrait à son domicile vers onze heures du soir, ie-20 dëcfmbre 183). Un individu inconnu l'accosta et lut chercha quere)!e. U pensa qae cet individu' était ivre et!e repoussa; mais aussitôt ii lut assaini Mr plusieurs autres individus qui le tenverscrcntsur le trottoir et i'a.ccabtéreut de coups. La podie dès-où gilet, contenant 4 fr. 60 c.. )'~ m'rachét'. L(-s malfaileurs le tais~èrent comme mort sur ta ptace <'t se retirèi'ent en emportant sa canne. Ccnchoaafijrrne qu'il a commis ce crime avec Je~n Pradillon, Geraidyet Belie. L& canne du sieur Comte a été retrouvée chez Ceraldy~

B Le 31 décembt~ ~85!, vers minuit, Conchon, Geoffroy, Jean Pradi!)on et. Geraldv se trouvEueat à la barrière de )a Oacièrt!. t!ë cirent r<'ntrfr dans Paris un homme en état d'ivresse. }e suivirent pendant quelques mstaus, et quand t!s crurent n'avoir pas de témoins, Cbachon le renversa à terre et ~eraïdy lui enleva sa montre et une somme de 30 C. Geo~frGy et Pradiiion faisaient le guet. Ces circonstances ont été Tévéiées p~r Conchon et Geonroy. La montre soustraie a été vendue par Gëraldy à Michel Hanne, qui en consiaissitit l'origine, pour te prix de 60 fr.

Après ce vo!, Conchon, Geonroy et Pradilion se Tendirent oo's quatre heures du matin dans te cabaret des époux Costa, rue S'iint-Victor. Us trouvèreat dans ce cabaret la femm8Guic)Mrdd''jà en état d'ivresse, et qui moutra qu'eUe possédait uae certaine somme d'argent. Quand cette femme sortit, Coachon et Geoffroy la suivirent et iui volèrent dtns t.i rue an mouchoir et une somme de 7 fr. qu'its vitrent partager dans le cabaret avec Pradiiton. qui y était "esié. a A l'exempte de Conchon, Geoffroy a fH.it conn~ re p~sieurg vols commis par une société de matfil {.ours dont le point de réunion était la maison de C'tstuil!e, a Batignottes. 1

~) Le sieur Eus!aehe. jardinier fleuriste, demeure reute d'Asnières. 8, à Batigaoltes. Le 16 janvier 18~, veremidi. pendant son absente, Geoffroy et Barat &'iutrodu!8it'eut dans sa demeure, à t'aide d'enraction,

et mirent tout en desordre pour trouver une somme de ~6.000 fr. que Barat prétendait être possédée par lui. Ne trouvant pas cette somme, ils s'emparèrent de quatre paires de draps, huit chemises. vingt mouchoirs de poche, une boite contenant cent cinquante pièces de monnaies étrangères, une épingle d'or et douze couverts d'étain. Les objets soustraits furent aussitôt portés par GeoHrov et Barat chez Castuilie, et tous trois allèrent vendre à Marne!, pour 4 fr. SO c., une paire de draps et deux chemises.

M ûes couverts d'ëtain furent également vendus par Castuille, et enfin la femme Castuille et la fille Bellot allèrent déposer au Mont-de-Piéte une partie des objets soustraits. L'ëpingie d'or fut vendue par Geoffroy et Barat à un bijoutier pour le prix de 2 fr. La vente de lastotalité dutroduit du vol s'éleva à environ 20 fr., qui eurent .partages entre Geoffroy, Barat, Castuiiie, la femme CastuiUe et la fille BeHot.'a u

n a été procédé ensuite à l'interrogatoire des accusés, dans l'ordre chronologique des vols, et à l'audition des premiers témoins, au nombre d'environ soixante.

TRIBUNAL DE POLICE CORRECTIONNELLt:. Présidence de M. Legonidec. ~Audience du 7 juiu. Le sieur Michel Issaly, imprimeur lithographe, a, cédant aux suggestions d'un réfugié betge, prêté ses presses pour la publication d'un pamphlet intitule <K-/e mett~? dirigé contre le gouvernement du roi Léopold. Le préfet de police, instruit de la publication de ce pamphlet, est parvenu à en faire saisir tout le tirage, qui était de SOO exemplaires, avant qu'il eût été remis entre les mains de la personne qui s'était chargée d'en faire la distribution.

Le sieur Michel Issaly n'ayant, en faisant cette publication, rempli aucune des formalités ue déclaration préalable à la direction de la librairie,"de dépôt du même ouvrage après sa publication, et ayant en outre omis de mettre son nom, a été condamné, à raison de ces diverses contraventions, à S,100 fr. djamende.

SENAT..

Le Sénat s'est rë,uni le lundi 6 juin, à une heure, sous la présidence de M. le premier président Tropton!?.

MM. Baroche, président du Conseil'd'Etat; Bonjean, président de section, et Cuvier, conseiller d'Etat, ont été introduits et ont pris place au banc des orateurs du gouvernement.

M. Larabit à donné lecture de son rapport sur la loi relative à l'exécution de la ligne de télégraphie électrique entre la France et l'Algérie.

Cette-toi a donné lieu à une discussion à laquelle ont pris part MM. de Lezay-Marnésia, Larabit (rapporteur), le marquis de Pastoret, le marquis de Boissy et Bonjean, commissaire du gouvernement. Le Sénat a déclaré, à l'unanimité moins deux voix, ne pas s'opposer à la promulgation de cette loi.

Le Sénat a adopté ensuite l'arrêté qui lui a été présenté par sa commission de comptabilité pour le règlement du budget du Sénat, exercice 1854. (M.ie marquis d'AudiSret, rapporteur.)

M. le baron de Lacrosse a donné lecture du rapport sur la loi portant fixation du budget général des receltes et des dépenses de l'exercice 't854. Le Sénat a mis immédiatement la loi en délibération et à déclaré, à l'unanimité, qu'il n'y avait pas lieu à s'opposer à sa promufgation.

Pendant la lecture et le vote de la loi du budget, nguraient au banc des commissaires du gouvernement, MM. Baroehe, président du Conseil d'Etat; Rouher, vice-président; de Parieu, AUard et VuiHeti-ov, présidons de section, et MM. les conseillers d'Etat, commissaires désignés.

Le rapport sur la loi relative à la conversion des dettes actuelles des départemens et des communes a été lu par M. de Tliorigny. Après une observation de M. le comte de Beaumoat, le Sénat a passé au vote il ne s'est pas opposé à la promulgation de cette loi. M. le président Delangle a donné lecture du rapport sur la loi relative à la remise en vigueur des articles 86 et 87 du Code pénal, et la loi a été aussitôt mise en dëlibération.

M. le président du Conseil d'Etat, à l'occasion du vote de cette loi, a fait, au nom du gouvernement, une déclaration, à la suite de laquelle le Sénat a décidé, à l'unanimité, qu'il n'y avait pas lieu à s'opposer à la promulgation de la loi.

Le Sénat a successivement pris ta même décision à l'égard des lois suivantes

La loi relative aux sociétés de crédit foncier (M. A. Thayer, rapporteur);

Les lois relatives à l'exécution des chemins de fer de Lyon à Genève, de Saint-Rambert à Grenoble; la loi relative à !a réunion du chemin de fer de jonction de Rhône et Loire(M. Lefebvre-Durutlé, rapporteur); La toi relative aux comptoirs et sous-comptoirs d'escompte (M< Manuel, de la Nièvre, rapporteur); La loi relative à ta concession des sources de l'établissement thermal de Vichy (M. le liaron de Ladoucette, rapporteur);

La loi autorisant un emprunt par la ville d'Orléans (M. le général Aupick, rapporteur). `

Pendant la délibération des lois qui précèdent, MM. les conseillers d'Etat désignés ont ete.prcsens.aubanc des commissaires du gouvernement. La séance a été levée à cinq heures.

VARIETES.

ZM ~eaMCM de Nann, publiées en arabe, avec un commentaire choisi, parSilvestre de Sacy; deuxième édition, revue et augmentée d'un choix de notes en français, par MM. Reinaud, membre de l'Institut, et Derenbourg:

Paris, Hachette, 1855. 4 parties in-4". Un des principaux services que M. de Sacy ait rendus aux études arabes est, de l'aveu de tous !es orientalistes, l'édition qu'il donna en 1823, avec un commentaire, de l'ouvrage célèbre connu sous le nom de JMeMtKat ou .lances de Nan'n. Bien des objections, avant comme après la publication, s'élevèrent contre l'opportunité de cette grande entreprise; la principale était sans doute le peu d'int<<fét que semble offrir un livre en apparence insignifiant pour le fond, et dont la forme, appréciée d'après nos idées européennes, dépasse tout ce qu'il est permis d'imaginer en fait de mauvais goût. L'esprit si droit et si ferme de M. de Sacy aperçut, au delà de ces jugemens étroits, la véritable valeur de l'ouvrage de Hariri. A ses veux d'ailleurs une considération dominait toutes les autres c'est le rôle immense que ce livre a joué et joue encore en Orient. On peut dire en effet qu'il n'est guère possible de bien pénétrer toutes les finesses de la langue arabe sans l'étude approfondie de ces compositions bizarres, sortes de topiques universels de la rhétorique musulmane, qui sont restées jusqu'à nos jours en Asie l'école du beau langage et le répertoire du style choisi. M. de Sacy pensa donc avec raison que la publication de ce curieux ouvrage était le complément nécessaire de ses travaux sur la grammaire arabe et la plus belle application du principe qu'il avait inauguré avec tant d'éclat étudier le génie des langues orientales chez les grammairiens orientaux euxmêmes.

L'Europe savante et l'Orient n'eurent qu'une voix pour reconnaître la perfection avec laquelle l'Ulustre éditeur accomplit cette tâche difficile. La préj~ce écrite dans l'arabe le plus pur, le commentaire compose en grande partie, il est vrai, d'après ceux de Motarré~i et de Chérichi, mais quelquefois aussi d'après les propres observations de M. de Sacy, enlevèrent les suffrages des lettrés les p!us exigeans d'Egypte et de Syrie. Ce'magniGque volume in-folio de 660 pages, tout arabe depuis la première ligne jusqu'à la dernière, devint promp- tement classique dans l'Orient musulman. Des livres y ont déjaétécomposés, uniquement destinés a l'examen de l'oeuvre du savant français, et la pué~i~e des critiques, rapprochée de la solennité des éloges, esne plue bel hommage que la science de notre compatrio~' ait jamais reçu. Ausst cette.grande publication, malgré son prix .élevé, éta'b'ei'e depuis longtemps épuisée, et les besoins de l'enseignement de la. langue arabe en

réclamaient-Hs impérieusement une nouvelle édition. ~MM. Roisaud et Derenbourg viennent de rendre cet important service aux lettres orientâtes, avec tout le soin qu'on était en droit d'attendre de deux savans aussi distingués. M. de Sacy, désirant que son édition pût servir à la fois à l'Orient et à l'Europe, s'était interdit toute remarque en français les nouveaux éditeurs, travaillant plus spécialement pour les écoles européennes, y ont ajouté une introduction pleine d'intérêt, et des notes qui faciliteront l'accès des trésors de philologie cachés dans ce précieux recueil.

Le scheick Abou-Mohammed al-Cassem ben-Ali ben-Mohammedben-Otbman, devenu si célèbre sous !e surnom de Fann, naquit à Bassora l'an 10SS de l'ère chrétienne. Sa vie s'écoula presque entière dans sa ville natale, dont il subit toutes les vicissitudes. Le tableau de cette existence intérieure d'une ville arabe au douzième siècle, composé en grande partie d'après la correspondance même de Hariri arrivéejusqu'a nous, forme une des parties les plus intéressantesde lapréface des nouveaux éditeurs. Au milieu de l'anarchie politique que laissait après elle la ruine des institutions du khalifat, et du chaos de la féodalité inaugurée par les Seldjoukides, un assez grand mouvement intellectuel se continuait encore dans la vallée du Tigre et del'Euphrate, qui était devenue depuis trois siècles le centre de la civilisation du monde entier. Hariri joua un rôle politique de quelque importance, tan~ tôt sous les ordres des khalifes impuissans de Bagdad, tantôt pour le compte des sultans seidjoukides. Il était de sang arabe, de la tribu des Beni-Harâm~ et resta ndèle, au milieu de la révolution des mœurs qui s'opérait de son temps, aux habitudes de sa race. Sa manière libre et toute profane le faisait regarder d'assez mauvais œil par les musulmans rigides. Il arriva cependant de son vivant à une immense renommée, et quand il allait s'adosser à sa colonne de prédilection, dans la mosquée des Beni-Harâm, un cercle nombreux se réunissait a~ tour de lui pour l'entendre. C'est là qu'il lut toutes ses JfeMntdt ou ~eaKces, sorte de nouvelles dont ,1e type existait avant lui, mais auxquelles il sut donner une vogue dont aucun genre de fiction n'avait joui jusque-là.

Les ~eaMCM de j3artn sont peut-être de tous 1rs ouvrages de la littérature arable celui qui étonne le plus un Européen et dont il est ,1e plus dif8ci!e de se .former une idée, à moins d'une étude spéciale de cette littérature. La première question que nous nous adressons sur un livre est Quel en est lesujet? Pour l'Orient, au contraire, le sujet n'est souvent qu'un prétexte, et r unité d'un ouvrage ne réside d'ordinaire que dans la vue toute-personnelle que l'auteur y a portée. Hariri lui-même nous fait connaître l'objet qu'il s'est proposé en composant les ~eanc~. « J'ai voulu, dit-il dans sa préface, qu'elles renfermassent tous les mots de la langue, sérieux et plaisans, les termes légers et graves, les perles et les brillans de l'élocution, ainsi que les expressions les plus piquantes, y compris certains passages du Coran et qùelques métonymies remarquables. J'y aide plus enchâssé un choix de proverbes arabes, des observations littéraires, des questions grammaticales, des cas lexicologiques, des nouvelles qui n'avaient pas encore été racontées, des discours variés, des exhortations propres à faire pleurer le pécheur et des plaisanteries capables de faire oublier au malheureux ses chagrins.))

Le canevas sur lequel Hariri a brodé cet étrange dessein est en apparence des plus frivoles. C'est la série des métamorphoses d'un mendiant lettré, nommé Abou-Zeid de Saroudj, sorte de Prêtée qu'on retrouve sous toutes les formes, jouant tous les rôles, à peu près comme certains personnages comiques du théâtre italien, le Stenterello de Flo- rence, par.exemple. Le récit est placé dans la bouche d'un homme honnête et sensé, Hareth ben-Hammam, qui, voyageant pour son instruction et ses affaires, rencontre partout sur sa route Abou-Zeid sous un costume nouveau, le prend un moment au sérieux avec la foule, et finit par reconnaître sous tous les masques le rusé mendiant. Tantôt, prédicateur ému, Abou-Zeid transporte son auditoire et arrache des larmes aux pécheurs; le soir du même jour, Hareth le rencontre se livrant a la débauche dans un cabaret, avec les aumônes qu'il a recueillies de la piété des croyans. Tantôt, avocat éloquent, il s'entend avec son adversaire pour tromper le juge et sa partie. Tour à tour boiteux, aveugle, maître d'école, improvisateur, prédicateur ambulant, faux derviche, médecin, dévot, libertin, il sait changer de figure comme de manteau, et parcourt toutes les situations de la vie pour s'en moquer et exploiter la simplicité des bonnes âmes. Ce n'est pas qu'il soit absolument dégradé et inaccessible à tout sentiment d'honneur. Nullement: Plat valet pour le public, il est frondeur pour les gens en place, et se drape parfois dans ses haillons avec une majesté digne d'Edie Ochiltree et des plus fiers mendians de Walter Scott. Il a été riche et considéré autrefois les Croisés ont pris sa ville natale et pillé ses biens; il ne se croit pas obligé d'être honnête homme malgré la fortune. A l'endroit de la morale, il a pris son parti une i~ois pour toutes; ses principes se réduisent a celui-ci « Pour parvenir à tes 8ns, ne crains pas de parcourir l'hippodrome de la ruse et du mensonge dresse tes filets, et prends les sots qui s'y laissent tomber, a Ses talens auraient pu lui faire obtenir des emplois lucratifs; il a préféré la vie du mendiant, parce qu'elle laisse plus d'indépendance et permet le mieux à l'homme de développer toutes ses ressources. Sur ses vieux jours, c'est la profession qu'il recommande à son fils, comme la meilleure et la plus digne, II lui en explique les principes, et le supplie de ne pas en laisser altérer les traditions. Une des plus étranges <~ea?tces est la trentième,Abou-Xeid, arrivé a l'apogée de sa vie de mendiant, est installé roi d'un peuple de vagabonds et de bateleurs, prononce un discours plein de solennité, et, du haut de son royaume de bohème, rend au monde les mépris qu'il en reçoit. Sur la fin de. sa vie, la religion, dont il s'est joué si souvent, reprend ses droits; il se convertit, rentre dans la ville de Saroudj, et arrive à être imâm de sa paroisse. Hareth le rencontre une dernière fois devenu honnête homme, et les deux amis se disent adieu pour toujours. Ce déaoûment est-il sérieux ou la conversion d'Abou-Zeid n'est-elle qu'une dernière comédie après tant d'autres ? On ne sait Hariri maintient jusqu'au bout le mystère qui enveloppe la conscience de son héros la conception de la vie reste ainsi suspendue dans une espèce de mirage o~ le rire touche aux larmes, le sérieux au frivole, l'ironie au respect. Il faut voiravecs'queue admirable variété d'invention et quelle finesse d'observation morale Hariri a su conduire ainsi son mendiant a travers cinquantesituations diverses pour comprendre ce qu'il y a d'ingénieux etd'original dansie plandes Séances. Cette cornue hMmaw qu'on avait entrevue pour la société du dix-neuvième siècle, et qu'on n'aurait certainement pas su renfermer dans un cadre acceptable, Hariri l'a réalisée pour la société musulmane du douzième siècle. Son insaisissable héros, traversant avec ironie tous les rôles, et ne laissant voir chaque fois sous soa masque à l'ceH pénétrant

de Hareth qu'un comédien habite et goguenard, a manqué à M. de Balzac; et, disons-le à l'honneur de la société moderne, si pour son malheur elle renferme plus d'un Abou-Zeid, il faut convenir au moins qu'un tel personnage est çhez nous impossible au point de vue de l'art. Le monde contemporain est trop compliqué, trop mêlé de bien et de mal, pour qu'il puisse être représenté d'une manière complète par le type d'un fripon, comme aussi par le type d'un honnête homme. L'idée d'un drôle éhonté, également exercé en finesses grammaticales et en escroqueries, ne faisant servir ses connaissances littéraires qu'à extorquer un diner ou quelque aumône, peut un instant nous faire sourire, mais ne provoquerait à la longue que le dégoût.

Pour les Arabes au contraire, Abou-Zeid n'est nullement un être méprisable. Hariri n'a pas pour lui un mot sérieux de blâme; il le fait mourir en honnête homme; il lui donne par momens des sentimens très délicats, entre autres un tendre souvenir de sa patrie qui lui inspire de charmans vers. En Orient, Ifhomme ne lutte pas longtemps contre le sort qui veut l'avilir. !1 est écrit qu'il sera noble ou ignoble. Chaque fois que Hareth surprend Abou-Zeid en flagrant délit d'imposture, le mendiant n'a jamais qu'une excuse « Saroudj est pris; mes biens et ma famille sont entre les mains des inudèles. Je vois que la fortune ne demeure jamais dans le même état, et je m'efforce de l'imiter. » Une pensée triste, la conscience du profond abaissement de la société musulmane, se mêle à cette grande impression de la fatalité. « La race des hommes généreux est unie; les vices mettent tous les hommes de niveau. Quand le monde s'avilit, pourquoi s'obstiner à être noble? o Le sentiment de cette décadence pèse comme un rêve pénible sur toute la poésie arabe, depuis l'extinction de l'esprit libéral du khalifat. Cent ans avant Hariri, Hamadani avait composé un livre, fort analogue à celui du conteur de Bassora, avec les friponneries d'un certain Aboulfath Escanderi, qui, lorsque ses fraudes sont découvertes, répond imperturbablement « Ne crains pas F abjection et l'ignominie, car le siècle qui t'y condamne est encore plus vil que toi. Lutte de bassesse avec lui) et tu ne réassiras pas à le vaincre. L'enfant n'est pas obligé d'être plus sage que son père. »

Cette ignoble résignation aux vices de son siècle, cette façon de s'encouragera l'infamie par l'exemple de la fortune est toute musulmane~ Jamais l'Orient n'a compris la fierté intérieure.qui élève l'homme au-dessus du sort et place sa moralité en dehorsjdes caprices de la destinée; il faut remonter au parasite italien du seizième siècle, vivant de sa grammaire et de sa rhétorique, pour trouver cette singulière combinaison de cynisme et de littérature, d'avilissement et d'esprit. Chez nous, la culture intellectuelle est une sorte de noblesse, qui oblige. En Orient, le type dulettré mendiant et escroc n'estnullement une fiction. Il y avait, à l'époque de Hariri, de ces grammairiens nomades, sorte de rapsodes pédantesques, bien endurcis aux bassesses, payant leur écot en bons mots et en pièces de vers. M. Reinaud a très ingénieusement .démontré qu'Abou-Zeid est un personnage réel, et qu'un fait historique a fourni à Hariri le cadre de son poème. Un jour qu'il était assis sous le portique des BeniHaràm, à Bassora, il vit venir un vieillard de fort misérable apparence qui l'étonna par l'élégance de son langage et sa facilité à prendre tous les tons. Le soir, il en parla à quelques personnes qui se réunissaient chez lui; or il se trouva que chacun avait vu l'inconnu dans les nombreuses mosquées de Bassora, sous un costume différent et usant d'un artifice nouveau pour obtenir quelque aumône. Ce vieillard était un scheik de Saroudj, ville voisine d'Edesse, qui, ayant vu sa patrie prise par les chrétiens, sa famille réduite en esclavage et tous ses biens ravagés, avait embrassé la profession d'improvisateur, et s'était mis à courir le pays en vivant d'expédions. Nous apprenons en effet par un passage de l'historien Ibn-al-Athir que la ville de Saroudj fut prise par Baudouin en janvier HOi. La physionomie de ce singulier mendiant frappa Hariri, qui prit de cette aventure l'idée de son personnage principal et la trame de ses récits. Ainsi, par un rapprochement bizarre, la composition de l'un des écrits les plus caractérisés de la littérature arabe se rattache a un épisode de l'histoire des croisades.

Peu d'ouvrages ont exercé une influence littéraire aussi étendue que les Séances de Hariri. Du Volga au Niger, du Gange au détroit de Gibraltar, elles ont été le type du bel esprit et du beau style pour tous les peuples qui ont adopté avec l'islamisme la langue de Mahomet. Aujourd'hui encore elles sont classiques dans toutes les écoles musulmanes de l'Asie, surtout dans l'Inde et n'est-ce pas une étrange fortune, bien propre à faire comprendre l'immense destinée du peuple arabe, que celle d'un livre composé à Bassora, imprimé pour la première fois à Calcutta dont les deux principaux commentateurs sont nés l'un à Xérès, l'autre sur les bords de l'Oxus, et arrivé à sa forme définitive entre les mains d'un savant français? Les personnes qui ont voyagé dans le Levant s'accordent a dire que les ~esttc~, quand elles sont lues devant la foule assemblée, ne manquent jamais leur effet aussi ont-elles produit de nombreuses imitations arabes, syriaques, hébraïques; de nos jours même on a vu paraître en Orient quelques essais du même genre.

Cette vogue, il faut l'avouer, est due principalement à la qualité que nous apprécions le moins dans l'oeuvre de Hariri, à ce style extravagant, tout cousu d'allusions, de proverbes, d'énigmes, de calembours, à cette manie de n'employer que des termes rares et qui ne sauraient être compris sans uTi commentaire, à ces puérilités de versification vrais tours de passe-passe littéraires, qui n'ont d'autre mérite que celui de la difficulté vaincue. Qu'on se figure un ouvrage de 400 pages, écrit tQut entier de ce style « Depuis le jour où je jetai au Caire l'ancré du séjour, j'allumai mon fallot à la flamme de son génie, et je remplis la conque de mon oreiile des perles de sa conversation, jusqu'à l'heure où croassa au-dessus de notre.tête le corbeau de la séparation. Alors je le quittai avec autant de regret que la paupière en éprouverait à quitter l'œil. » Inutile d'avertir que cette traduction ne rend ni les rimes, ni les allitérations, ni les jeux de mots, ni une foule d'autres fautes intraduisibles. Que dire des. pièces de vers appelées peatKcd~tfjfre,toutes les'Iettres sont alternativement ~pointées et non pointées, dp telle autre dont le principal mérite est qu'on n'y trouve pps une seule fois la lettre f de telle autre qui a l'avantage de renfermer tous les verbes d~unc certaine forme, et de montrer la loi de. leur irrégularité? Ce dilettantisme grammatical, pour nous si insipide, s'explique quand on se rappelte que la grammaire est, aux yeux des Arabes, le pins noble des arts, que la poésie elle-même y emprunte ses plus belles images, et qu'un poëte n'imagine pas un compliment mieux tourné que celui-ci « Quand l'objet de tes desseins est un verbe au futur, il devient un passé avant qu'on ait pu y joindre une particule qui en fasse un conditionnel. On a peine & se ~urèr quels immenses frais de

composition ont dû coûter ces d:cî~ 6a~N(e~es, et c'est vraiment pour l'homme sérieux un très pénible spectacle de voir tant d'efforts dépenses en pure perte pour n'être que ridicule. Mais les contemporainsdeHaririn'enjugeaientpascommenous, et on raconte que quand il présenta son recueil aux critiques de Bagdad, ceux-ci n'y trouvèrent à reprendre qu'une seule expression. Le ridicule d'ailleurs a ses droits quand il appartient au passe pour celui qui. sait prendre chaque chose à sa place dans l'histoire de l'esprit humain, le style de ¡ l'Astrée et du 6'raM~ Cyrus a son .charme. Ajoutons à l'honneur de Hariri que ses Séances, traduites rime pour rime et calembour pour calembour par un des poëtes les plus célèbres de l'Allemagne~ y M. Frédéric Rûckert, sont lues avec intérêt et em- pressement au delà du Rhin. Notre langue est trop sévère pour qu'une semblable tentative pût être accueillie chez nous autrement que par le sourire, on peut voir cependant un essai très curieux en ce sens, fait par un de nos plus habiles orientalistes, M. Munk (i). Hariri est, après tout, l'auteur le plus spirituel et le plus intéressant de la décadence arabe. Nulle part mieux que dans ses écrits on ne touche du = doigt le tour d'imagination familier aux nation? musulmanes et la fatale limite qui leur semble posée dans l'ordre des choses intellectuelles et morales. En général, il faut l'avouer, Hariri ne fait pas envisager la civilisation musulmane par le bon. côté. Autant la vieille expression du génie arabe, telle qu'on la trouve dans les poésies anté-islamitjués et dans le Coran, porte un profond caractère de force et d'originalité, autant la science et la philosophie arabe sont dignes de toute notre admiration, comme ayant servi à continuer la tradition rationnelle de l'esprit humain; autant Í cette fade rhétorique, qui, à partir du dixième siècle, envahit l'Orient, mérite peu de Bxpr l'at- tention de l'historien et du critique. Rienne vit sous ce langage artificiel et convenu; la pensée humaine semble réduite aux proportions du son- net et du madrigal; les subtilités grammati- cales débordent de toutes parts. Prenez les deux grandes écoles rivales de Bassora et de Coûta. Quel est, pensez-vous, le point de divergence entre ces deux académies célèbres, qui ont rempli du bruit de leurs luttes tout le monde musulman? Est-ce quelque système philosophique ou politique,' ( est-ce une profonde dissidence, sur les questions, vitales de l'humanité, sur Dieu, sûr l'homme, sur la société? Non; c'est la question desavoir si le `' verbe dérive du nom, ou le nom du verbe. La a grammaire, si respectable quand elle n'aspire qu'à. r' enseigner la correction du langage, et si vraiment philosophique quand elle se propose d'étudier l'es- `' prit humain dans la plus curieuse de ses créations spontanées, n'est ici qu'un jeu frivole, ce qu'elle sera toujours quand on emprisonnera la raison dans l'étude et l'arrangement des syllabes. Il faut avoir étudié de près ce spectacle de la décadence de l'Orient pour se Sgurer les déplorables effets de l'activité humaine s'exerçant à vide, et prenant par la fausse rhétorique et le sophisme sa revanche de l'interdiction de la pensée. Si c'était là un moyen de mettre fin aux querelles et d'obtenir la paix, on consentirait peut-être à acheter à ce haut prix un bien si désirable. Mais non l'homme met d'autant plus de passion dans un débat que l'objet en est plus mince on s'égorge aussi bien pour des cochers verts ou Meus que pour. des opinions et des principes, et c'est une grande erreur de croire ` que l'amoindrissement des esprits ait jamais été une garantie de repos.

ERNEST RENAN.

ft) JoMrnn! Mi'af~Me, décembre 1834. Voir aussi dans le même journal un aiticle ingénieux de M. Cherbonnea.u (septembre 1845.). MM. N. MONTEAUX et Sis, Palais-Royal (et succur- sale, boulevard Montmartre, 17), ont l'honneur d'm- j i former le public qu'ils paient, comme par le passe, tous tes coMpoM de/bmds espc~tM)~, )-M~ /'ranpa~es e~ ëtraM<yërM, actions et o&Kyattoms de cAemMts de fer, e<c., à l'échéance et par anticipation. Ils se chargent également de toutes tes opérations de fonds publics, soit à Paris, soit à l'étranger. Rien n'est ptus commode que la nouvelle inven- tiondescrcpMcaou~c/KMtc pour deuil, que l'on pose soi-même sur son chapeau. Dépôt chez les marchands de fournitures. BULLETIN DE LA BOURSE DU 7 JUIN.

AU COMPTANT.

Le Quatre et demi pour 100 n'a pas varié (t02 fr.). Le Trois pour 100 a monté de Se. (à 77 fr. 25 c. coupon détaché).

A TERME."

"Lë"Quatre et demi pour 100 à monté de 20 c.fà

102 fr. ).

Le Trois pour 100 a baissé de 15 c. (à 77 fr., coupon détaché).

On spéculait hier sur le détachement du coupon du Trois pour 100; on n'a acheté comptant qu'à 77 fr. 15 c. La Rente paraissait à tout le monde très bon marche; mais comme cette espérance ne s'est pas réalisée, on n'a plus songé qu'à revendre ce qu'on avait pris, et fa Rente a fermé à 77 fr., après avoir ouvert à 77 fr. 50 c.

Les Fonds étrangers ont fait assez mauvaise cont&nance; on a cherché sur notre place, chose rare, à vendre de préférence du Cinq pour 100 autrichien, du Trois pour 100 piémootais, des piastres.

Les Obligations de chemins de fer sont en voie de i baisse.

Les Actions des chemins, de fer ont fait comme !a a Rente bon début et faible clôture.. C/M-mMM de fer (au comptant). Ont baissé: Orléans. de 10 fr. (a. 1,055 fr.); Ruuen, de 10 fr. (a 1,045 fr.]; le Havre, de 11 fr. 25 c. (à 490 tf.); Baie, de 1 fr. 25 c~ 357 fr. 50 c.); le Nord, de 5 fr. (à 885 fr.); Strasbourg, de 7 fr. 50 c. (a 900 fr.); Lyon, de 7 fr. 50 c. (à 908 fr. 75 c.) ` Lyon à la Mêditërranés, de 10 fr. (a 745 fr.) la Com- A` pagnie du Midi, de 2 Fr. i!0 c.625 fr.) Saint-Dizier de 5fr. (à525fr.); Monternau, de 5fr. ~415~)~, Dieppe, de 2 fr. 50 c. (à 3~5 fr.( Bézjers, de a i'~50~305 fr.) FOuest, de 7 ff. 50 c. (à 727 fr. SO c.). N'ont pas varié Cherbourg, Besançon, Versailles, N'a pas été coté Saiat-Germam: ` Banques, CaMSfs, Fo<.& de FïMe et CaMM.r. Les Actions de la Banque de France ont monté de 7 fr. 50 c. (à 2,672 fr. 50 c.); celles du Comptoir d'escompte ont monté de 5fr. (à 682 fr.50c.); le Cré- dit foncier a baissé de 2 fr. M c. (à: 797 fr. 50 c le Crédit mobilier a bahssë de 7 fr. 50 c. (à 817 fr 50 &)~ l3S Obligations foncières ont baissé de 5 fr. (à 1,060 fr.~ · la Banque de Darmstadt a baissé de 35 fr. (à 540 fr ) Les Obligations de la ville de Paris, de 1849, sont restées comme hier,.à 1,135 fr.; ceUes de 1852 restent aussi au prix de la veille (!,275fr.); les Obligations des Quatre-Canauxn'oat pas varié (1,190 fr.)..< Obligations de~ c~MKMM de /er. H s'est fait des transaeUoQS assez nombreuses sur les Obligations des. chemins de fer; elles fermentàuxm~mes cours qu'hier, 7<t<ettf<! dtM~e. Les Mines de la Loire ont baisse de 5fr. 725 fr.); JeZinc de la Vieille-Montagne a baissé de 5 fr. (à 1,275 fr.); le chemin de fer central suisse, sans vanatiua (480 fr.): les Glaces d'A~-la-ChapeUe ont baissé de 10 fr. (à 505 fr.); les Glaces deMontluçpn ont monté de 7 fr. 50 c. 507 ff. 50 c')' le Palais de cristal a baissé de 2 fr. 50 c. (& 117 fr. 50 c )'' les Docks Napoléon, 249 fr. 75 c.; les Mines de Mouzaïas' 50 fr.; les Mines de Tenès, 115 fr.; les EventuaH~ tés d'Avignon, 38 fr. 5.0. c.;les EventuaUtés deBor~ deaux, 19 fr. 2S c.; la NouveHe-Montagael,375fr.; rU~neCail ne varie pas (1,525 fr.). F<Mtds e~<H~e~. Les Fonds belges n'ont pas varM (97 1/2); le Cinq pour .100 pismontais a monte de 25 c. (à98fr.25c.);Ie.Troispour.lOO esta 65 fr. 50 c. Cmq pour 100 autrichien a baissé de 1 98); la Bette intérieure d'Espagne a baissé de 1/4 (à 43 3/4); TEntprunt toscan reste a 66. taXaMte~


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QUATRE MAISONS A PARIS.

Etude de M' BOINOD, avoué a Paris, ruedeMénars,14. 14..

Vente sur licitation, aux criées du 'tribunal civil de la Seine, au Palais-de-Justice, à Paris, une heure de rele\êe,lesamedi 25 juin 1853, eu quatre lots, de: 1° Une MAISON à Paris, rue du Rocher, 17. Revenu brut. 10,800 fr. Mise à prix: 140,000 fr. Une MAISON rue de IaFerme-des-Mathurins,-20. ~Revenu brut actuel, susceptible d'augmentation, 11,630 fr. Mise à prix 160,000 fr. 3" Une MAISON rue Richepause, 5. Revenu brut actuel, susceptible d'augmentatio'n, 9,195 fr. Mise à prix 130,000 fr. 4" Bne MAISON rue Richepanse, 7. Revenu brut actuel, susceptible d'augmentation, 7,130 fr. Mise à prix 80,000 fr. S'adresser, pour les renseignemens -t" A M* Boiuod, avoué poursuivant la vente, rue de Ménars, 14 M* Julien Yver, notaire, rue Saint~onoré,422. (3040)

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1~ lot. D'une MAISON située à Paris, rue de Bour- gogne, 57, faubourg Saint-Germain.

2' lot. Et d'un TERRAIN d'une contenance de S92 mètres carrés, couvert de constructions, situé & Paris, quai Jemmapes, 256 et 258. Cette propriété peut servir à tout espèce d'industrie.

Misesàprix:

4"' lot, 150,000 fr. 2° lot, 30,000 fr. Revenu brut actuel:

lot. i2.985 fr.; 2' lot, 2,500 fr., antérieur à -1848,3,700fr.

H y aura adjudication, même sur une seule en-

chère.

S'adresser à MM" Viefville et Fourchy, notaires a Paris.(3038).. DEUX MAISONS A PARIS.

Etude de M< POISSON-SEGUIN, avoué, rue ViTienne,12,aParis.

Adjudication, le mercredi l~juillet 1853, audience dfs criées du tribunal de la Seine

MAISON rue de Grenelle-Saint-Honoré, 7. Bail

principal 2,500 fr. Mise à prix 20,000 fr.

MAISON rue du Four-Saint-Honoré, 47. Produit 9,930 fr. Mise a prix 80,000 fr.

S'adresser audit M* Poisson"Séguin et à Demanche notaire, rue de Coude, 5, Paris. (2951) –Mmnt avec jardin, à Paris, rue de MiJOH SOTEL lan, 16, et PROPRIETE depro; <dun., même r~e, 18, près la gare du chemin de fer <~e Rouen, à vendre (sur une seule enchère), en la chambredes notaires de Paris, le mardi 21 juin )853. Super&cie totale, 775 metrns 17 mètres de façade, dont l'h&tel n'occupe que la moitié. Facilité d'élever de nouvelles constructions. Revenu 12,000 fr. Mise a prix, 140,000 fr. –S'adresser à M' Baudier, Notaire, rue Caumartin, 29, et, pour visiter les pfo~ietés, de midi a cinq heures. (304l) ~ERRAm DE i F. 2S A 2 F. LE NET. & vetidrepar lots de 200 à 10,000 mètres pour maisons de campagne, situés près le Port deCfefet!, commune de Sotttt-WaMf, dans la propriété de j)~, ~<!atM. 700 lots vendus, 260 maisons et une

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S'adressera M* Viefville, notaire, quai Voltaire, 3.<'

VENTE PAR ADJUDICATION

;n l'étude et par le ministère de M" MOINEAU, notaire à Provins (Seine- et-Marne), le dimanche 26 juin 1853, a midi,

en sept lots, de la

TERRE DU PLESSÏS AUX TOURNEtlES Provenant de la sucession de M. de Genoude, sise commune de Cucharmoy, canton etarrondissement de Provins (Seine-et Marne ), a 15 kilomètres du chemin de fer de Lyon, par la ligne de Troyes, à deux heures de Paris par le chemin de fer projeté des plateaux de la Brie dont le tracé passe a 1 kilomètre environ du château.

1" lot. Le CHATEAU DU PLESSIS, cour d'honneur, fossés très bien empoissonnés.

Le PARC, composé de jardins anglais et potager, terres labourables, bois et pâtures, le tout clos de murs, contenant tl8 hectares 44 ares 8 centiares. Dans les six mois de l'adjudication le tombeau de la famille de Genoude sera transféré de la chapelle du château dans le cimetière de la commune. 2" lot. FERME DE L'ORME QUENTIN, proche le château, composée des bâtimens d'habitation et d'exploitation, terres labourables, prés et bois, le tout contenant 133 hectares 30 ares 47 centiares. Louée jusqu'au 1" mars 1859, moyennant un fermage annuel net de 9,372 fr. 47 c.

3° lot. PIECE DE TERRE nouvellement défrichée, dite foret de Corberon (Vieux-Champagne ), contenant 43 hectares 56 ares 75 centiares,

Louée jusqu'au 1'~ mars 1859, moyennant un fermage annuel net dé 2,500 fr.

4" lot. GARENNE DU MEZ(La Chapelle SaintSulpice), 4 hectares 85 ares 78 centiares. 5~1ot. GARENNE DES CHAILLOTS (Cueharmoy), 75 ares 26 centiares. 1

6'lot. GARENNE DES PRES-LA-DAME (Cueharmoy), 96 ares 10 centiares.

7° lot. GARENNE DES TROTTINS (Vulames), 90 ares 91 centiares.

Mises à prix.

l~lot. 260,000fr. 2" lot. 300,000

3" lot. 60,000

4" lot. 4,500

5'lot. 800

6'lot. 800

lot. l,100fr. Prix payables conformément au cahier des charges aux a vans droit après et par suite de rhpmologation de la liquidation des communauté et succession de Genoude.. Ces biens appartiennent a M. Renê-Mane-Léon de Genonde, propriétaire au château du Plessisaux-Tournelles.

S'adresser, pour tous renseignemens, à Provins, Et M' Moineau, dépositaire des titres, chargé de la vente, et M" Vuaroqueau, avocat-avoué. (2774) «

Du deStotberg.

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Nord, cour 360. 885 50. 890

.5~ ~250 50 .,i 890 90

Paris à Strasb., cpt 90T 50 907 50 900 I 900 I 907 50

15 cour 9D7 50 908 751 895 900 i 905

Paris à Strasb ept 907 à ~oo go 907 50

~~M 907 50 908 75 895:: 900;: 905"

PajisSLLiMn. cpt 917 50 917 50 90875 908.75 915.. ~5cour 920. 90625 91250 Lyon-M6diterr.,cpt7M" ~5.. 740.. 745.. 755.. 15cour 755. 740.. 730..

Midî cpt 628 75 630.. ?2 M 625.. 62750

L )5cour 630. 625.. 630..

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Cherbourg, cpt 615. 6~

15cour 615. 61250 615..

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Monter.!tTroyes,cpt 415. 4~_

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DieppeetF6c.,cpt345. 347 M

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(26962)

TEME ET CHATEAU D'ORCHER, a l'embouchure de la Seine, près Harfteur. Adjudication. le 31 juin 1859, en l'étude et par le ministère de M" BERARD, notaire au Havre, et en présence de M* Lefebvre, notaire à Montivilliers, des TERRE ET CHATEAU D'ORCHER, situes à Gonfreville-l'Orcher, près Harfteur, arrondissement du HavEe. Cette terre -consiste en château avec. parc, jardins, fermes. Bois d'un revenu de 40,000 fr. environ, à peu près lé même depuis 1813; terrasse dominant l'embouchure de la Seine et les ports du 'Havre, de HarOeur et de Honneur. Le premier lot comprend le château, le pare, les jardins, des bois et des fermes d'un seul ensemble, et d'un revenu de 8,000 fr. environ; les autres lots consistent en fermes de 4, et 7,000 fr. de revenu.

Le château d'Orcher est a quinze minutes de la station d'Harfleur, et par là à cinq heures de Paris. S'adresser, pour les renseignemens, à Paris, à M* Roquebert, notaire, rue Sainte-Anne, 69; à M' Ducloux, notaire, rue de Choiseul, 16; 3" a M. Dauchez-Hémar, propriétaire, rue Saint-Guillaume, 12 4° à M" Reboul de Fontfreyde, avocat, rue de Grenelle-Saint-Germain, 80; 5° à M' Fauconnier, avocat rue Jacob, 41; 6" à M. Bardin, rue Neuve-des-Mathurins. 44 à Montivilliers, à M° Lefebvre, notaire au Havre, à M" Bérard, no taire; et pour visiter les immeubles, à Orcher, au château, a M. Lequesne, régisseur. (1433) « BEAU DOMAINE DE LA MAISON-ROUGE (Ardennes).

Etudes de M? JACQCEMARD, avoué a Vouziers, et de M" DOYEN, notaire au Chesne, arrondissement de Vouziers (Ardennes).

A vendre, par adjudication, le lundi 18 juillet 1853, à deux heures de relevée, en l'étude et par le ministère dudit M" Doyen,

Le beau DOMAINE DE LA MAISON-ROUGE, situé près le Chesne et Vouziers, à proximité du canal des Ardenues et du chemin de fer projeté de Reims a Sédan et à la frontière .belge, en deux lots qui pourront être réunis ou divisés.

1"* lot. Château bâtimens de ferme-, jardins, vergers, terres labourabjes,)prés, bois, plantations, étangs, etc., contenant en superficie totale 457 hectares 20'ares.

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Revenu annuel. 28,000 fr.

2' lot. Ferme des Alleux, beaux bâtimens d'habitation et d'exploitation, et 89 hectares 76 ares 55 centiares de clos, vergers,.terres, prés, bois et vignes.

Mise à prix. 90,000 fr.

Revenu annuel. 3,200 fr. à 3,400 fr.

S'adresser auxdits MM~Jacquemard, avoué, et Doyen, notaire; et à Paris, à M'Poisson-Séguin, avoué, 12,rueViviennM-(3036) IMMEUBLES DANS LA NIÈVRE. Etude de M" Auguste ME1LLET, avoué licencié à

Nevers.

Vente sur licitation entre majeurs, en sept lots, de~divers immeubles, savoir

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Etendue, 205 hect. 19 ares 18 centiares. Mise à prix 300,000 fr.

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20 kilomètres de Nevers. Etendue, 192 hect. 7 ) ares a t5 cent. –Mise à prix 290,000 fr. I L'adjudication aura lieu par le ministère de MM" Paultre et Bouquillard, notaires à Nevers, et 1 en l'étude d6 M° Paultre, rue Lafayette, 3, le 25 S juin 1853, heure de midi. t S'adresser, pour prendre communication du cahier des charges, eu l'étude de M" Paultre, ré- r dacteur et dépositaire, et pour les renseignemens, r à M' Auguste Meillet, avoué poursuivant; 2" à c M' Lucas, avouécolicitaiit; 3"aMM' Paultre etBouquillard, notaires.

~Vota.Yoirla grande insertion Numéro du 31 mai dernier.(3039) i LANDE DE LESSAY (MANCM). Etude de M" CASTAIGNET, avoué a Paris, rue de Hanovre, 21.

Vente sur licitation, en l'audience des criées du i tribunal de la Seine séant au Palais-de-Justice, à Paris, deux heures de relevée, en quatre lots, De la LANDE DE LESSAY, située sur les communes de MuneviIle-lë-Bingard, Lafeuillie, Créances et Pirou, arrondissement de Coutances ~Manche). Lots. Contenances. Mises prix.

1" 2t2h. 17 a. 15,900fr. 2°. 295 h. 77 a. 22,175

3' 197 h. 14 a. 14,775 4~ 294 h. 44 a. 22,~75

L'adjudication aura lieu le 29 juin 1853.

S'adresser, pour les renseignemens 1° a M' Castaignet, avoué poursuivant 2" a M" Roquebert, notaire Paris, rue Sainte-Anne, 69 Porcher de La Fontaine, avocat à Paris, rue du FaubourgSaint-Honoré, 19; 4° a M. Gilles, à Valognes; 5° à Caen, M" Daufresne, notaire, et a M" Davy, avoué; 6" a M' Langlois, avoué à Coutances 7" à M' Lepoitevin, notaire a Cherbourg; 8° ctàM° Fauve], no' taire à Lessay.(3037) T\ TtTt\T~ t fmr~T le 28 juin 1853, a midi, en la ADJUDICATION chambre des notaires de Paris, d'une fort belle propriété appelée le CHATEAU DE SUISNES, étant dans une situation magninque, avec vaste parc traversé par la rivière d'Hyères, plusieurs belles sources formant cascade, etc.; Et de la FERME DE SUISNES, louée 13,000 fr. nets d'impôts 1

Sur la mise a prix de 500,000 fr.;

2° De la FERME DE CORDON, louée 12,000 fr. nets d'impôts

Sur la mise prix de 390,000 fr.

Ces immeubles, qui sont contigus, seront vendus en deux lots Us sont tous'situés commune de Grizy, près Brie-Comte-Robert (Seine et-Marne). Il suffira d'une seule enchère pour que l'adjudication ait lieu.

S'adresser au sieur Aubriot, garde, demeurant au ch&teau de Suisnes, pour visiter les biens; Et pour tous renseignemens, à M" Piet, notaire à Paris, rue Thérèse, 5.(2709)'< VENTE DU CHATEAU DE PRANGINS (EN SUISSE).

Le 25 juillet 1853, il sera procédé, en l'étude de M" Martheray, notaire a Nyon, canton de Vaud, en Suisse, a vente aux enchères, sur la mise à prix de 180,000 fr., du CHATEAU DE-FRANGINS et de ses dépendances. Ce château, ancienne propriété du roi Joseph, est admirablement situé près du lac Léman, à cinq minutes de la ville de Nyon et de la station du chemin de fer projeté de Genève a Baie, à 20 Idiom. de Genève, et 35 Idiom. de Lausanne. De la terrasse du château on domine le lac et l'on jouit de la vue des Alpes et du Mont-Blanc. Le lendemain 26 juillet et jours suivans, vente,

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u château, d'une magninque collection de tableaux et autres objets d'art

Le l"août commencera la vente du riche motilierdu château, des porcelaines de Chine et de !èvres, des cristaux et autres objets ayant apparenu au roi Joseph.

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M'~Laudë, demoiselle de boutique, rue Saint-Andre-des- Arts.H.

10*' afrond~MMeKt. Entre M. Thiolles, dessinateur,. placeSaint-'fhomas-d'Acquin, t, etM"'Chamereau, rueSaint- Dominique, 47. M. Baret. sous-ofRcier, aux Tuileries, et M"' Vitte, rentière, aux Tuileries. M. de Herpel, maître d'hôtel, rue Saint-Dominique, 58, et M"' Le Conte, m6me' maison. M. Petiteau, négociant, rue de Bussy, 15, et. M"" Gabriau, lingère, même maison. M. Malaquint, propriétaire, rue de Sèvres, 155, et m'" Rozzd), à Leicester (AnKieterre).– M. Ctoden, marchand quincaHher, rue de Seine, )0, et M"° Hue)., rue de Seine, 6. M. Delmas, employé, ru& Mazarine, 38. et M"" Balet, Coubert. M. Baouset, lithographe, rue Saint-Romain, 15, et M' Ridon, même maison. SPECTACLES DU 8 JtHN.

OPERA. Freyschutz, Orfa (M'" Cerrito).

THEATRE FRANÇAIS. Bertrand et Raton (Samson ProYOSt).

OPERA-CCM!QOE. Les Mousquetaires de la Reine (Puget, M"" C. Duprez).

ODEOK. Le Roman du village (Têtard), l'Honneur et l'Argent (Tisserant).

VAODEVILLE. Les Filles de marbre (Fechter M"< Fa!g)n'it). GYMNASE.–Les Premières amours, un Ménage a trois, les Folies d'Espagne (M'" Patra-Camera).

VARIETES. La Table tournante, un Ami acharné (~uma\ les Femmes du monde.

THEATRE DU PALAiS-ROY~L. Quand on attend sa bourse-, le Bourreau des crânes. Madame Bertrand.

PORTE-SAINT-MARTtN. –Les Mémoires de Richelieu, Je Vieux Caporal (Fréderiek-ï.emaitre).

CAITÉ. Le Comte Hermann, le Chien de Montargis. AMBIGU. Le Ciel et l'Enfer.

THEATRE-NATIONAL. Les Pilules du diable.

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ARMAND BERTIK.

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tmMimehe LE NORMÂN'f, rue des Pretrcs-Saint-Germain-

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