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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1842-11-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 30 novembre 1842

Description : 1842/11/30.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k446035b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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•̃ISSr iwawce. mm

PARIS, 29 NOVEMBRE.

Le résultât du scrutin d'aujourd'hui dans le 1er arrondissement, est tout à l'avantage des constitutionnels. Les présidens et les scrutateurs, portés par eux dans les trois sections du collège électoral, l'ont emporté à une grande majorité. ,••;•̃ ̃̃ Nous adjurons nos amis de se rendre demain ndele<ment à leur poste, et de se souvenir surtout d'une chose: c'est que, quel que soit le candidat qui sera élu si ce n'est pas le général Jacqueminot, l'Opposition triomphe

Qu'ils se tiennent donc sur leurs gardes L Opposition attache une importance extrême à empêcher la réélection du général Jacqueminot elle a tout mis, elle mettra tout en œuvre pour diviser ou surprendre les suffrages de la majerité. Demain peut-être une nouvelle calomnie, une nouvelle intrigue surgira à l'improviste, et nous n'aurons plus le temps de .déjouer l'une ou de confondre l'autre.

Mais la question est très simple, et nous croirions faire injure aux électeurs constitutionnels en supposant qu'ils ne la comprennent pas. L'Opposition ne veut qu'une chose c'est que le général Jacqueminot ne soit pas réélu le parti conservateur ne doit vouloir qu'une chose, c est que le général Jacqueminot soit

réélu.

Toot est » et la défaite ne serait pas moins grande pour l'opinion constitutionnelle si M. Lamy était nommé que si c'était M. Auguste Portalis ou M. Vaufreland. En veut-on la preuve ? On l'aura dès demain peut-' être car nous ne doutons pas que les électeurs de l'Opposition si le scrutin d'aujourd'hui leur a ôté l'espoir de faire passer un de leurs candidats, ne réunissent t leurs suffrages sur M. Lamy, et ils auront raison! Ils agiront avec intelligence!

Il leur importe peu que M. Lamy soit plus ou moins de leur bord; il est suffisamment avec eux, puisqu'il vote avec eux contre le général Jacqueminot et qu'il leur a. apporté le secours inattendu de sa candidature. M. Lamy n'a pas donné pendant douze ans des gages visibles de sa fidélité au parti conservateur; M. Lamy n'était pas à la tête de nos légions, lorsqu'elles réprimaient le désordre M. Lamy n'est pas investi d'un commandement qui mette dans sa main la sûreté de la capitale et de France tout entière peut-être Tout le sens, toute la portée de l'élection qui doit avoir lieu demain est concentrée dans ce seul point Fera-t-on au gouvernement de Juillet, qui a donné au général Jacqnemiaot une marque éclatante de sa confiance en le nommant commandant en chef de la garde nationale l'affront de ne pas réélire le général Jacqueminot député? 2

Soyons aussi intelligens que nos adversaires régions notre tactique sur la leur. Votons pour le eandiôafc qu'ils repoussent et repoussons le candidat pour lequel ils votent il n'y a pas, de cette façon, à se tromper.

Nous ne voulons pas insister davantage le résultat du scrutin d'aujourd'hui prouve que le terrain est à nous nous ne pourrions le perdre que par notre faute et à notre honte.

Mais cette faute, les électeurs constitutionnels ne la feront pas! Au lieu de se diviser, ils serreront leurs rangs, et demain à cette heure, nous en avons la ferme espérance, le général Jacqueminot sera réélu! PREMIER COLLÈGE ÉLECTORAL.

Voici le résultat du scrutin, dans les trois sections pour la nomination des bureaux définitifs

̃ i" section (Mairie).

Scrutin four la nomination au président.

Votans. 424 4

MM. Hérard 242 Foissac (Opposition). 168

Scrutin pour la nomination des scrutaieurs.

MM. Roussel. ̃• •̃ 239 Martin 234

Haossmann 228

Gabillot fils ï 227

Feuilleton du Journal d©« Débats,

LES MYSTERES DE PARIS. (*)

(Ft>y«* les No> des 23, 24, 28 et 2S novembre.)

CHAPITRB Y.

̃ In» Charité.

Rodolphe blâmait beaucoup M. d'Harville, mais il se promit de l'excuser aux yeux de Clémence, quoique bien convaincu, d'après les tristes révélations de celle-ci, que le marquis s'était à jamais aliéné son cœur.

De pensées en pensées, Rodolphe se dit c

̃£ar devoir, je me suis éloigné d'une femme que j aimais. et qui déjà peut-être ressentait pour moi un secret penchant Soit désœuvrement de cœur, soit commisération elle a failli perdre l'honneur la vie, pour lin sot qu'elle croyait malheareux. Si, au Heu de m'éloigner d'elle, l'avais entourée de soins, d'amour et de respects, ma reserve eût été telle que sa réputation n'aurait pas reçu la plus légère atteinte; les soupçons de son mari n'eussent jamais été éveillés tandis qu'à cette heure elle est presqa'à la merci de la fatuité de M. Charles Robert et if sera, je le crains, d'autant plus indiscret qu'il a moins de raisons do l'être. .<

Et suis encore, qui sait maintenant si, malgré les nénls au'elle a courus, le eœar de Mm« d'Harville restera toujours inoccupé Tout retour vers son mari est désormais imposgible. Jeune, belle entourée, d'un caractère sympathique à tout ce qui souffre. pour elle, que de dangers qae d'éca«fls! Pour M. é'Harville, que d'angoisses, que de chaU) La reproduction des tfu$tères de Paris est formellement niârdite Youex la Premiïre Partie dans les Numéros des 19 ? M V SSt 23 24 25 26 28 et 29 Juto des 2 5 5 6 7 8 ïo 4$ et 13 juillet. Voyez,la AEttXUüE PARTIE dans les Naméros des 6 7, 8, 9, W, «Si «, Ï5, 17, 21, SS, 23, 25, 27 et 28 •entembre Vb»<* la TROisifcaE partie dans les Numéros dww, 3, 4, 5, 8, 9, 10, li i», et i7 novembre.

liflf ̃ Môâffle tOptHteïtion) 174

TPT' Pinel (M.). 170 DéBeaumon (Id.). 168

.Guillemot («.)•• 160

En conséquence, M. tterara a ete nomme président, ei MM. Roussel, Martin Haussman et Gabillot fils, scrutateurs. ̃ ̃ "V.,

1 Il.

section ^iieae îArçauej.

Scrutin pour la nomination du f résident.

Votans ••••••• 450

MM. Marcéllot. 249 Charpentier (Opposition) 179

Scrutin pour la nomination des scrutateurs.

MM. Muron. 289 Letarc 287

Rodrigués (Henri) 284

Izarié.240 Vincent (Opposition) ..182

Courtaud («.).• 172

Lecorbière (Id.) 175

Locfé (Id.). 178

En conséquence, M. Marcéllot a été nommé président et MM. Mur on, Leturc, Rodri^ues et Izarié, scrutateurs.

38 SECTION (Trésor).

Scrutia pour n~miuation du président.

V®taae. 451

MM. Cottenat 263 Boinvilliers (Opposition). 165 l' Scrutin pour ta: nmnination das acruteteura.

MM~ Lafaulotte 366 Paulmier. 264

Bardoulat. 257

Kleia R43

Saint-Amand ( Opposition ). 164

Giraud (Id j s84

Erhard ~Id ). !6R

Valentin de la Pe ouze' (Id ) !5S

En conséquence, M. Louenet a eie nomme président, et MM. Lafaulotte Paulmier, Bardoulat et Klein scrutateurs.

Le nombre des électeurs inscrits dans les trois sections était de 1,746, et le nombre des votans de 1,325. Sur ces 1,325 voix, les présidens portés par les conservateurs on ont réuni 754 contre 509 obtenues par les Oppositions réunies.

'JI'

Nous recevons de M. Amelin la lettre suivante « Monsieur,

». Dans votre feuille de ce jour, vous prétendez que j'ai jouéune comédie en proposant MM. Cottenet, Hérard et Marcellot pour la députation du 1er arrondissement, quelques jours avant la candidature de M. Lamy.

» Je vois par là que jo n'ai pas l'honneur d'être connu de vous autant que des électeurs de mon arrondissement. Ils savent, eux, qu'il n'est pas dans mes habitudes de déguiser ma pensée, et que pour leur proposer une candidature, surtout celle d'un membre de ma famille, je n'aurais pas eu besoin de recourir à des détours. » Je n'ignorais pas que les trois candidats indiqués par moi faisaient partie du comité qui porte le général Jacqueminot mais je devais penser que, sachant comme moi combien malgré les efforts de ce comité les défections devenaient nombreuses, ils auraient. consenti à accepter use candidature qui assurait le triomphe du parti constitutionnel, en empêchant les conservateurs dissidens de s'abstenir ou de donner leurs voix à un candidat de l'Opposition.

ï Permettez-moi, Monsieur, en finissant, de déplorer que des amis sincères et dévoués du gouvernement ne poissent désapprouver un de ses actes sans s'exposer à être signalés comme de mauvais citoyens, des agens de passions révolutionnaires et des eBneruis de l'ordre public. » J..L. Asïehn, <

» Conseiller â la Cour royale de Paris.

» P. S. J'attends de votre impartialité l'insertion de ma lettré dans votre feuille de ce jour. »

M. Amelin a fort mal lu l'article auquel il croit répondre. Nous n'avons dit nulle part que M. Amelin eût joué une comédie en proposant MM. Cottenet Hérard et Marcellot pour la députation du 1er arrondissement. Non ce n'est pas une comédie, c'est une chose très sérieuse; car il n'aura pas dépendu de M. Amelin et de

frrins À la fois jaloux et amoureux de sa femme, qui se peut vaincre l'éloignement, la frayeur qu'il lui inspire depuis la première et funeste nuit de son mariage. quel sort est le sien 1

Clémence, le front appuyé sur sa main, les jeux humides, la joue brûlante de confusion, évitait le regard de Rodolphe tant cette révélation lui avait coûté. Ah! maintenant, reprit Rodolphe après un long silence je comprends la cause de la tristesse de M. d'Harville, tristesse que je ne pouvais pénétrer. Je comprends ses regrets.

Ses regrets! s'écria Clémence dites donc ses remords, Monseigneur. s'il en éprouve. car jamais crime pareil n'a été plus froidement médité.

Un crime! Madame..

Et qu'est-ce donc, Monseigneur, que d'enchaîner a soi par des liens indissolubles une jeune fille qui se ie à votre honneur, lorsqu'on se sait fatalement frappé d'une maladie qui inspire l'épouvante et l'horreur ? Qu'est-ce donc que de vouer sûrement un malheureux enfant aux mômes misères? Qui forçait M- d'Harville à faire deux victimes? Une passion aveugle insensée? Non, il trouvait à son gré ma naissance, ma fortune et ma personne. il a voulu faire un mariage convenable parce que la vie de garçaa l'ennuyait sans doute.

Madame. de la pitié au moins.

De la pitié! Savez-vous qui la mérite, ma pitié? c'est ma fille. Pauvre victime de cette odieuse union, que de nuits, que de jours j'ai passés près d'elle, que de larmes amèras m'ent arraché ses douleurs!

Mais son père. souffrait des mêmes douleurs immé-

ritées! 1

Mais c'est son père qui l'a condamnée & une enfance maladive, à une jeunesse flétrie, et, si elle vit, à une vie d'isolement et (le chagrins; car elle ne se mariera pas. Oh 1 non, je l'aime trop pour l'exposer un jour à pleurer sur son enfant fatalement frappé, comme je pleure sur elle. J'ai trop souffert de cette trahison pour aie rendre coupable ou complice d'une trahison pareille 1 Oh I vous aviez raison. la vengeance de votre bellemère est horrible. Patience. Peut-être à votre t«ur, sèrez-vous vengée. dit Rodolphe après un moment de

réflexion.]

1à"

son gendre M. Lamy, que les électeurs constHuti&ïineN,

le parti conservateur, le gouvernement tout entier n'ait éprouvé dans le premier arrondissement un échec dont les conséquences seraient déplorables. Nous avons dit et nous disons encore., qu'avant de proposer la candidature de MM. Cottenet, Hérârd et Marcéllot, les plus simples convenances faisaient un devoir à M. Amelin de consulter ces messieurs. Si M. Amelin ne sent pas cela même après la lettre qu'il s'est attirée de la part de ces hommes honorables, nous n'espérons pas le lui faire sentir. Nous avons dit et nous sommes loin de nous rétracter, que ce n'était pas à M. Lamy, gendre de M. Amelin, à reprendre là candidature offerte par M. Amelin à MM. Cotlenet Hérard et Marcéllot et repoussée par eux avec indignation. Nous avons dit enfin et nous' répétons, qu'il n'y a qu'un candidat conservateur dans le premier arrondissement et que ce candidat est le général Jacqueminot. Si M. Amelin ne comprend pas cela, même après l'accueil favorable fait à la candidature de son gendre par l'Opposition, et ce matin, en particulier, par le National, il ne le comprendra jamais Quant aux défections nombreuses | dont parle M. Anaelih, on peut aisément se faire illusion là-dessus lorsqu'on est le beau-père du candidat auquel ces défections profiteraient. Nous répondrons en bien peu de mots aux réflexions par lesquelles M. Amelin termine sa lettre on est libre d'être du parti qu'on veut mais on ne peut pas être de deux partis à la fois. Quand on parle eomjae l'Opposition on est de l'Opposition quand on *ôtè avec l'Opposition, on est de l'Opposition. Que M. Amelin et M. Lamy refusent leurs voix au général Jacqueminot, c'est tout simple*; mais qu'ils prétendent être conservateurs, lorsque dans une occasion aussi importante, ils votent contre le candidat conservateur, ils essaient de diviser le parti conservateur, ils viennent disputer au candidat conservateur les suffrages du parti conservateur, c'est ce qui répugne à la raison. Leur aveuglement au moins est inoui. C'est cette prétention de n'être jamais qu'à moitié de son parti qui nous a déjà fait tant de mal, et qui nous en fera encore. Dans le cas présent, il ne s'agit de. rien moins que de flétrir, dans le général Jacqueminot, le dévouement à la monarchie et à l'ordre, et de faire essuyer un affront sanglant au parti conservateur tout entier; et MM. Amelin et Lamy se croient conservateurs en fournissant à l'Opposition la seule chance de succès qu'elle puisse avoir 1 Noos admettons leur bonne foi mais nous les plaignons sincèrement de ne pas mieux comprendre le gouvernement représentatif et ses lois. M. Ameljn a agi sans le savoir, soit 1 dans l'intérêt de l'Opposition, et M. Lamy, quoi qu'il fasse et quoi qu'il pense ,«est et sera le candidat de l'Opposition!

Dans une assemblée nombreuse et bruyante où l'on n|t4iscute <Iae P9Ur la forme, où l'on ne va que pour pfstj^aciêr quelques phrases destinées à provoquer– des bravos rien de plus facile que de faire passer des assertions erronées on sait d'avance qu'elles ne seront l'objet d'aucun examen. C'est ainsi que dans la f éunion préparatoire des électeurs de l'Opposition du 1er arrondissement M. Auguste Portalis, pour se justifier de la part qu'H avait prise aux travaux de la censure politique sous la Restauration, a avancé que le célèbre chansonnier M. Béranger avait bien été commis sous M. l'abbé Fraissynous, ministre de l'instruction publique. Il n'en est rien. M. Béranger a été pendant quelque temps employé à l'instruction publique mais sous M. Royer^Coltàra. Il ne serait pas resté cinq minutes sous M. l'abbé Fraissynous.

Les nouvelles ordinaires de Madrid sont du 22 novembre. Les journaux publient le texte de,s messages du Sénat et de la Chambre des Députés au Régent. Les deux pièces ne présentent rien de remarquable on sait déjà que les Chambres y promettent leurs concours au Régent « dans le cercle de la légalité et de la Constitution. »

II paràtt que la mesure de la prorogation a été assez mal accueillie, et que les présidens des deux Chambres, appelés au conseil de cabinet, s'y étaient opposés. Du

Que voulez-vous dire, Monseigneur? lui demanda Clémence étonnée de l'infleiiou de sa voix.

J'ai presque toujours eu. le bonheur de voir punir, oh cruellement punir les mëchans que je connaissais, ajoata-t-il avec un accent qui fit tressaillir Clémence. Mais, le lendemain de cette malheureuse nuit que vous dit vetre mari ? <

Il m'avoua, avec une étrange naïveté que les familles auxquelles il devait s'allier avaient découvert le secret de sa maladif et rompu les unions projetées. Ainsi après avoir été repoussé deux fois. il a encore. oh! cela est infâme! Et voilà pourtant ce qu'on appelle dans le monde un gentilhomme de cœur et d'honneur

t– Vous toujours si bonne vous êteg cruelle Je suis cruelle parce que j'ai été indignement trompée. M. d'Harville me savait bonne, que ne s'adi essait-il loyalement à ma bonté en me disant toute la vérité! l Vous l'eussiez refusé.

Ce mot le condamne, Monseigneur sa conduite était une trahison indigne, s'il avait cette crainte. Mais il vous aimait!

S'il m'aimait, devait-il me sacrifier à son égoïsme?. Mon Dieu j'étais si tourmentée, j'avais tant de hâte de quitter la maison de mon père, que, s'il eût été franc, peutêtre m'aurait-il touchée émue par le tableau de l'espèce de réprobation dont il était frappé, de l'isolement auquel le vouait un sort affreux et fatal. Oui, le voyant à la fois si loyal, si malheureux, peut-être n'aurai-je pas eu le courage de le refuser; et, si j'avais pris ainsi l'engagement sacré de subir les conséquences de mon dévouement, j'aurais vaillamment tenu ma promesse; mais vouloir forcer mon intérêt et ma pitié en me mettant d'abord dans sa dépendance, mais exiger cet intérêt, cette pitié au nom de mes devoirs de femme, lui qui a trahi ses devoirs d'honnête homme, c'est à la fois une folie et une lâcheté Maintenant, Monseigneur, jugez de ma vie! jugez de mes cruelles déceptions J'avais foi dans la loyauté de M. d'Harville, et il m'a indignement trompée. Sa mélancolie dovee et timide m'avait intéressée, et cette mélancolie, qu'il disait causée par de pieux souvenirs, n'était que la conscience de son incurable infirmité. Mais enfin, vons fût-il étranger, ennemi, la vue de tes

reste, Madrid est iranqaiiie^ra^^liro^^TO de pro- ` rogation

« Attendu qu'il n'est pas possible que pendant mon absence, déjà portée à la connaissance des corps législatifs, et pendant celle du ministre de la guerre, président du conseil des ministres, raeli- vée toutes deux par les événemens de Barcelone, il y ait: entre le f corps législatif et le gouvernement la communication prompte franche et active qui doit exister et qui existe dans les circonstances ordinaires, pour la resolution la plus expêditive et la plus sûre au sujet de projets de loi et de graves questions soumises et < à soumettre à la délibération de ces corps;

» Attendu encore, qu'il n'est pas possible, à cause de mon absence et de celle de son président, que le ministère puisse jouir de la ̃< plénitude d'accord et d'action, plus indispensable que jamais, nécessaire pour remplir ses fonctions et répondre, devant la re- présentation natisnale, de l'exercice de ses pouvoirs; et, dési- rant éviter les maux sérieux qui pourraient survenir par suite d'une complication quelconque de cette nature dans les circons- lances actuelles, en ma qualité de Régent du royaume pendant î la minorité de S. M. la Heine Isabelle II, et en son nom royal, > usant de la prérogative qui m'est accordée par l'article 26 de la Constitution, et le conseil des ministres entendu j'ai ordonné ce f qui suit ̃ » Article unique. Sont suspendues, quant à présent, les séances des*Cortès dans la législature actuelle. 1 » Vous l'aurez pour entendu et le communiquez à qui de droit. » LE DUC BE LA VICTOIRE. f

» A Madrid, le 21 novembre 1842. » A don Dionisio Capaz, ministre delà marine, du commerce et des colonies. »

On lit ce soir dans le Messager r "1 «Madrid, le 25. '>

» Le Régent. était avant-hier à Calatayud, où il parait avoir été biea accueilli. Rien de nouveau des provinces. « >'̃'̃̃' » Barcelone le 26.

» Llinas n'ayant plus la confiance du peuple, à été des- titué du commandement de la force armée. Il s'est réfugié i à bord du Méléagre. Le brigadier Darando Piémontais, of- ficier de mérite, a pris le commandement. 'Cela a remonté le moral des révoltés. Il est question d'attaquer Van- 1 Halen. » Le 21 à Valenco, la garde nationale avait forcé le* troupes à se réfugier dans la citadelle. Le 22, la révolte manquant de chef, la tranquillité a été rétablie d'ellemême.

» Le capitaine-général Pedro Chacon était revenu à Va-V lence ce jaur-là. »

On a vu précédemment qiie, dans lesévénemens de Barcelone, le consul de France, M. Lesseps, avait, par son intervention préservé la ville du bombardement dont elle était menacée par le capitaine général. Nous avons* reçu deux pièces officielles qui se rapportent à; { cet incident. La première est l'appel très pressant fait par la junte au CQnsul dans une lettre conçue en ces termes: .̃:•̃•̃• ,"[.̃' a Dans les graves et critiques circonstances bous sommes, votre concours devenant d'une urgente nécessité pour les personnes et les intérêts des citoyens français qui habitent cette ville, et pour le salut [salvacion] de la ville ellemême, nous vous prions au nom du peuple au milieu duquel vous représentez avant tant de dignité le gouvernement français, de vouloir bien vous rendre à l'instant même 4ans Je sein de la junte -directrice. ».

Le général, sur une première réclamation qui lui fut adressée, n'ayant voulu accorder que vingt-quatre* heures aux étrangers pour quitter la ville, le consul français rédigea alors la protestation suivante, qui fut, signée par ses collègues de toutes les nations, au nom- bre de seize, et qui suspendit comme on l'a vu toute mesure de rigueur « Les consuls étrangers soussignés résidant à Barcelona ont l'honneur de déclarer à V. Exe. qu'un, délai de vingt- ¡ quatre heures est insuffisant non seulement pour mettre a couvert la vie et les intérêts de leurs nationaux, mais même pour en donner connaissance à tous. En conséquence, les' soussignés requièrent, au nom du droit des gens et des- garanties expressément stipulées par les tra!tés, que V. Exe. fixe un délai raisonnable afin que les étrangers, dont la protection leur est confiée, aient le temps nécessaire pour sortir de la ville et sauver leurs effets les plus précieux. » Les soussignés sont persuadés que Votre Excellence nô! refusera pas d'obtempérer à cette jasto requête, conformé-' ment aux usages de toutes les nations civilisées; et, en cas d'un refus auquel ils no croient pas devoir s'attendre, ils se regardent tous comme tenus de protester, devant Dieu et devant les hommes, contre tous les dommages qu'an préjudice de leurs nationaux pourrait causer une catas- > trophe aussi épouvantable qu'inouïe. »

souffrances doit vous apitoyer votre coeur est noble et gé-

néreux..

Mais puis-je les calmer, ces souffrances? Si encore ma `~ voix était entendue, si un regard reconnaissant répondait à mon regard attendri Mais non. Oh! vous ne savez pas Monseigneur, ce qu'il y a d'affreux dans ces crises où l'homme se débat dans une furie sauvage, ne voit rien, n'entend rien, x ne sent rien et ne sort de cette frénésie que pour tomber J dans une sorte d'accablement farouche. Quand ma fille suc- combe à une de ces attaques, js ne puis que me désoler* mon cœur se déchire, je baise en pleurant ses pauvres petits r bras raidis par les convulsions qui la tuent. Mais c'est ma fille. c'est ma fille! et quand je la vois souffrir ainsi, je maudis mille fois plus encore son père. Si les douleurs do mon enfant se calment, mon irritation contre mon mari se calme aussi; alors.. oui. alors, je le plains, parce que je suis bonne, à mon aversidn succède un sentiment de pitié < douloureuse. Mais enfin, me suis-je mariée a dix-sept ans 4 pour n'éprouver jamais que ces alternatives de haine et de '• commisération pénible? pour pleurer sur un malheureux ¡ enfant que je ne conserverai peut-être pas î Et à propos de ma fille, Monseigneur permettez-moi d'aller au-devant d'an reproche que je mérite sans doute, et que peut-être vous n'osez pas nie faire. Elle est si intéressante qu'elle aurait suffire à occuper Bien cœur, car je l'aime passionnément mais cette affection navrante est mêlée de tant d'amertumes présentes, de tant de craintes pour l'avenir, que ma tendresse pour ma fille se résout toujours par des larmes. Auprès d'elle von cœur est continuellement brisé, torturé, désespéré car je suis impuissante à conjurer ses maux que l'on dit incurables. Eh bien pour sortir de cette atmosphère accablante et sinistre. j^vais rêvé un attachement dans la douceur duquel je me serais ` réfugiée reposée. Hélas je me suis abusée, indignement abusée, je l'avoue, et je retombe dans l'existence deoloureuse que mon mari m'a faite. Dites, Monseigneur était-ce cette vie que j'avais le droit d'attendre? Suis-jê donc seule coupable des torts que M. d'Harville voulait ce matin me faire payer de ma vie? Ces torts sont grands. je le sais, d'autant plus grands que j'ai à rougir de mon choix. Heureusement pour moi, Monseigneur, ce qae voas avez surpris de l'entretien de la comtesse Sarah et de son frère, au sujet de M. Charles Robert, m'épargnera la bonté


chef politique de Barcelone, M. Gnttterëi, qui «'est retiré avec les troupe^ ayant adressé au reste de la province une proclamation destinée à prémunir les habitans contre les excitations démocratiques de la junte, celle-ci a répondu par la contre-proclamation suivante «cftoyensl Gironé, Tortosa, Réus; et d'autres villes suivent notre noble exemple. La cause par néiïs embrassée réconcilie tous les Espagnols et tous les intérêts. Nous avons clairement proclamé nos vœux; ils sont généreux et purs. Mais l'anGienne autorité politique do cette province nous calomnie et défigure nos. sentimens dans son allocution mensongère, parce que cette autorité, instrument salarié de l'tebflrair® et de l'égoïsme na connaît pas les émotions ae 1 enthousiasme et du dévouement. Oui, il est enQn arrivé la jour de l'union et da la fraternité. Do môme que noas avons vaincu à d'autres époques, nous vaincrons encore aujourd'hui; l'histoire enregistrera nos actes glorieux et transmettra à la mémoire les journées de novembre do la présente année. »

La première phrase de cette pièce où la juate annonce le soulèvement de trois villes importantes qui ne sont nullement en état de révolte montre que les Barcelonais Tjvent dans une illusion fatale, comptant scr l'appui du dehors:, s'exaltent et se repaissant de phrases creuses et sonores. Les mécontentemrêns qu'ils ont exprimés, surtout pour ce qui se rattache à l'industrie catalane, régnent sans aucun doute dans les autres villes; mais les autres villes n'ont pas dans leurs murs comme Barcelone, trente-cinq mille ouvriers ou journaliers du port, toujours prêts à croire qu'une révolution doit leur pro'curer plus de salaire; elles n'ont pas une garde nationale où l'on compte 10 à 12,000 de ces hommes à qui il faut payer leur journée quand ils sont de service; elles n'ont pas cette nuée, de jeunes pablicisîes à théories anti-sociales, qui penseraient n'être pas libéraux, à moins de pousser les principes révelutionnaires jusqu'à leurs plus sauvages conséquences. Nulle autre ville, en effet, dans toute l'Espagne, ne renferme d'aussi nombreux élémens de sédition de républicanisme et d'anarchie. C'est la troisième fois, depuis dix ans, que Barcelone se met en ré-

volution.

Quatre bâtimens à vapeur et un vaisseau de ligne ont fait voile de Toulon, le 24, peur Barcelone. Cette force navale est destinée tout à la fois à protéger et à transporter nos nationaux. Un premier bateau à vapeur français avait déjà débarqué à Port-Vendres les familles espagnoles fugitives. Un second bâtiment vient d'amener dans le raêmeport plusieurs centaines de réfugiés. Les nouvelles de Barcelone, par voie ordinaire, ne ~ont que jusqu'au 23. Le télégraphe en donne aujourd'hui du 26. On y voit comme nous l'annoncions hier, que les préparatifs se continuent pour attaquer le capitaine-général dans ses cantonnemens. Llinas, nommé a'akord au commandement de la garde nationale vient d'être renversé et contraint à s'enfuir sur le brick français le Méléagre. Il avait été président de la junte de surveillance dans la dernière révolte et s'était réfugié sur le même bâtiment français à l'approche des troupes du Régent. Les patriotes d'aHjOHra'hui ne l'auront plus jugé digne de les commander. Sa fuite donne lieu de croire que les révolutionnaires exaltés prennent le dessus, et que des réactions violentes éclateraient, si Barcelone restait quelque temps encore livrée à l'insurrection.

Le calme s'est rétabli à Valence. Les dépêches ne parlent d'aucun soulèvement dans les villes de Catalogne. Le Régent s'avance à grands pas avec' sa division d'élite le 23, il n'était plus qu'à deux journées de Saragosse. Il y a ensuite dix jours de marche pour les troupes de Saragosse à Barcelone. Mais le Régent pourrait les devancer et arriver de sa personne en vue de Barcelone le 30 novembre.

`_e~arac~~av

On lit dans le Sud de Marseille du 26 novembre « Nous n'avons aujourd'hui aucune nouvelle d'Espagne. Nous savons par notre correspondance de Toulon qiie les bateaux à vapeur l'Etna, le Cerbère le Grégeois, le Véloce et le vaisseau .te Jemmapes sont partis jeudi 28 pour Barcelone. L'Etna et le Cerbère ont été forcés hier, par le mauvais temps qui a régné pendant la nuit du 24 aa 28 de relâcher dans aotre port. Les autres navires ont continué leur route. On sait déjà à Marseille quête Gassendi, expédié dès le premier avis des troubles à Barcelone a transporté à Fort -Vendras glus de quatre cents émigrans. » ̃

av

Le gouvernement publie ce soir plusieurs- rapports de l'armée d'Afrique, en -date du 12, du 15 et du 17 novembre, que le gouverneur-général a adressés au ministre de la guerre, avant son départ pour l'expédition gujil a commencée le 20. En yoici les traits

principaux

Le colonel Sâint-Arnault, commandant de Milianah, a fait une incursion dass le Midi, avec notre agha du Sud, chez les tribus qui soutiennent encore Ben-AHalEaabarek kalifa de cette partie pour Abd-el-Kader. La colonne a vidé plusieurs silos dans lesquels on trouva des outils et des armes que l'on suppose provenir de la première évacuation Tekedempt. On a brisé tout ce qu'on n'a pu emporter de ces objets. La tribu des Bathrias, qui habite les premières pentes de l'Ouanseris, à peu près à 50 lieues d'Alger, a fait sa soumission. Elle a promis de combattre nos ennemis, et, dans le cas elle ne serait pas assez forte pour résister, de se retirer dans la vallée du Chéliff jusqu'à ce que les circonstances nous permettent d'achever de soumettre les montagnes.

éè ce nouvel aveu. Mais j'espère au moins que maintenant je tous semble mériter autant de pitié que de blâme et que vous voudrez bien me conseiller dans la cruelle position je me trouve. 1 Je ne puis vous exprimer, Madame, combienlvotre récit m'a ému; depuis la mort de votre mère, jusqu'à la naissance de votre fille, que de chagrins dévorés, qus de tristasses cachées! Vous si brillants, si admirée, si enviée! e Oh! croyez-moi, Monseigneur, lorsqu'on souffre de certains malheurs, il est affreux de s'entendre dire: Estelle heureuse!

N'est-ce pas ? rien n'est plus péaible eh bien vous n'êtes pas seuls à souffrir de ce cruel contraste entre ce qui est et ce qui paraît.

Comment Monseigneur?

Aux yeux de tous votre nsari doit sembler encore plus heureux que vous. puisf u'il vous possède. Etpourtant n'estil pas aussi bien à plaindre ? Est-il au monde une vio plus atroce que la sienne ?̃̃̃ Ses torts envers vous sont grands. mais il est affreusement puni? Il vous aime comme vous méritez d'être aimée. et il sait que vous ne pouvez avoir pour lui qu'un insurmontable éloigneuieat. Dans sa fille souffrante, maladive, il voit un reproche incessant. Ce n'est pas tout, la jalousie vient encore le torturer.

Et que puis je à cela, Monseigneur?. ne pas lui donner le droit d'être jaloux. soit mais parce que mon cœur n'appartiendra àpersouno, lui appartiendra -t il davantage? Usait que non. Depuis l'affreuse scène que je vous ai racontée, nous vivons séparés; mais aax yeux du monde j'ai pour, lui les égard» que les convenances commandent. et je n^i dit k personne, si ce n'est à vous, Monseigneur, un mot de ce fatal secret. Et je vous assure, Madame qae si le service que je vous ai rendu méritait une récompense je me croirais affile fois payé par votre confiance; mais puisque vous voulez bien me demander mes conseils et que vous ma permettez de vous parler franchement.

Oh jo vous en supplie, Monseigneur.

Laissez- moi vous dire que, faute de bien employer une do vos plus précieuses qualités. vous perdez de grandes jouissances qui non seulement satisferaient aux besoins de votre cœur mais vous distrairaient de vos chagrins domestiques, et répondraient encore à ce besoin d'ésaotions vives

ËârêSànîê, l'expédition de M. de Saint-Arnault a eu de fort bons résultats il a porté de nouveau l'inqaiétude chez nos ennemis les plus éloignés, qu'il a poursuivis jusque dans le désert. Il a renforcé la situation de notre agha du Sud, et il lui a fourni l'occasion de s'indemniser largement sur l'ennemi des pertes qu'il avait éprouvées avant l'arrivée de la colonne. Son frère, qai était encore resté, avec une partie de l'aghalik, sous les ordres de Sidi-Embarek est venu a lui, ce qui lui donne la direction de toat cet arrondissement. Il espère, avec cet accroissement de forces, se soutenir tout l'hiver sans notre concours. Les tribus ennemies de cette contrée ont éprouvé des pertes considérables ce qui les empêchera de fournir des ressources à Abd-el-Kader et à ses khalifas, qui cherchent à se cantonner pour l'hiver dans les montagnes de rOuanseris*

Ces expéditions répétées, ces petits combats heureux, ont donné une grande confiance aux tribus soumises de la vallée du Chéliff, en avant de Milianah. Elles veient aujourd'hui que notre protection est active et efficace, et qu'à son abri elles pourront faire leurs semailles. La plupart des personnages importans qui continuent encore à suivre la fortune de l'ex-éiûir commencent à désespérer de son étoile et à manifester leur découragement. Les tribus qu' Abd-el-Kader force d'émigrer à~sa suite, pour se servir de leurs ressources portatives et de leurs guerriers, se lasseront bientôt de la misère qui les accable. Le général Lamoricière qui est rentré en campagne TersTekedempt, les poursuit sans relâche, les Gralhefa qui faisaient partie de l'émigration l'ont quitté et ont demandé à être reçus à Meric. Ils sont rentrés chez eux complètement ruinés. Ils font un tableau déplorable des privations qu'ils ont eu à sopporter avec la grande émigration qui suivait Abd-eHKader. La soif et la faim ont fait périr plus de S00 personnes. L'asage de l'eau salée, seule boisson qu'ils aient trouvée pendant quatre jours, a occasionné de nombreuses maladies. La.plus grande partie des botes de somme sent mortes sur les chemins les troupeaux sont réduits de plus des deux tiers.

Le général Bugeaud se- loue beaucoup des suites avantageuses de sa dernière expédition dans l'Est sur Pisser et au pied du Jurjura. Sidi-Mahiddin le kalifa qu'il a établi sur cette contrée, consolide chaque jour son autorité la puissance de Ben-Salem, kalifa de l'émir, parait complètement abattue et si quelques tribus, en très petit nombre, n'ont pas encore fait leur soumission elles refusent de recevoir le kalifa déchu, qui n'a avec lui qu'une quarantaine de soldats qui:, appartenant aux provinces de l'ouest n'ont pas encore osé déserter. Le kalifa Mahiddin se propose de marcher bientôt,, avec ses propres forces pour ramener le petit nombre de dissidens qai hésitent encore.

Ce personnage rend c»mpte de ces diverses circonstances au gouverneur dans une lettre jeurieuse par son style oriental, et dont nous transcrivons ici le début

» Leuanges à Dieul Toutes choses dépendent de Dieu! l- ̃. » II n'y a do force et de puissance qu'en Dieu 1 « Au grand, au vertueux chef du royaume d'Alger, à l'accompli, le bien-aimé, le sage Sidi-el-Maréchal. Salut à toi et r à tous ceux qui t'entourent, sans exception. Comment es-tu? Comment vont les affaires qui te concernent? Si tu daignes l'informer de moi, je suis tranquille et sous la protection du Seigneur, moiet tous mes frères. Mes administrés écoutent ma parole et m'obeissënt; tous labourent comme ils en avaient l'habitude; enfin ils sont heureux que Dieu ne permette que d'heureux événemens. Une des grâces que j'implore de lui, c'est qu'il te soit toujours en aide et qu'il te couvre sans cesse de sa protection; car toi tu es le principe de tout bonheur avec toi nous seroHs tranquilles et à l'abri de tout danger. »

II règne toujours du côté d'Alger une tranquillité complète, et la plus.grande activité de relations commerciales dans un rayon de 30 à 40 lieues. Hier le Roi, accompagné de M. le comte Montalivet des généraux Gourgaud Friant et de deux officiers d'ordonnance, estparii du palais, de Saint-Gloud à deux heures, pour aller à Neuilly.

S. M. était de retour à Saint-Cioud à six heures. i LL. MM. ont reçu hier dans la soirée M. l'ambassadeur de Sardaigne, M. le vice-amiral Jacob, M. le consul da

Ilessè-Cassel. ̃

On écrit de Philadelphie

« Le 25 octobre, il a été célébré à Philadelphie un service funèbre pour le repos de l'âme de M. le d«c d'Orléans. L'empressement des Américains dans cette circonstance, à fait connaître combien la famille reyalo de France a laissé ici de souvenirs d'affection, souvenirs ravivés dernièrement par la présence de S. A. R. le prince de Joinville, et dont les habijans de Philadelphie exprimèrent alors la puissance au prince lui-même, dans une Adresse sigaée par les habitans notables de celte ville. » La population de Philadelphie a été représentée au service funèbre parles deax consuls-.de la ville, qui ayant le maire à leur tête, ont ouvert le cortège. Après eux sont entrés dans l'église les ministres des différens cultes lès consuls étrangers les corps justiciers fédéraux et ceux de j Etat le général en chef de la milice accompagné des officiers des différentes armes tous en grand uniforme et en deuil conformément à un ordre du jour du général Pat terson les officiers de l'armée des Etats-Unis l'état-major do la marine, les académies les professeurs de l'Université, les directeur» des écoles publiques, Je barreau, les facultés de médecine et des sciences naturelles, les représentas de la presse américains à Philadelphie enfin-un concours considérable de citoyens composaient un auditoire de plus de 2,000 personnes.

i

poignantes, et j'oserai presque ajouter ( pardonnez-moi ma mauvaise opinion des femmes) à ce goût naturel pour le mystère et pour l'intrigue qui a tant d'empire sur elfes. Que voulez-vous dire? Monseigneur?

3e veux dire que si vous vouliez vous amuser à faire le bien, rien ne vous plairait, rien ne vous intéresserait davantage.

M«" d'Harvilla regarda Rodolphe avec étonneraient. Et vous comprenez reprit-il $ue je ne vêtis parle pas d'envoyer avec insouciance, presque avec dédain, une riche aamône à des malheureux que tous ne connaissez pas et qui souvent ne méritent pas vos bienfaits. Mais si vous vous amusiez comme moi à jouer de temps à autre à la Providence, vous avoueriez que certaines bannes œuvres ont quelquefois tout le piquant d'un roman.

Je n'avais jamais songé, Monseigneur, à cette manière d'envisager la charité sous le point de vue. amusant, dit Clémence 'en souriant à son tour. «

-–C'est «né découverts que j'ai due à mon horreur de tout ce qui est ennuyeux horreur qui m'a été surtout inspirée par mes conférences politiques avec mes ministres. Mais pour revenir à notre bienfaisance amusante, je n'ai pas, hélas! la vertu de ces gens désintéressés qui confient à d'autres le soin da placer leurs aumônes. S'il s'agissait «iœplement d'envoyer un de mes chambellans porter quelques centaines de louis à chaque arrondissement da Paris, j'avoue à ma honte que je ne prendrais pas grand goût à la chose; tandis que faire le bien comme je l'enteutjs, c'est au monde ce qu'il y a de plus amusant. Je tiens à ce mot, parce que pour moi il dit tout. ce qui plait, tout ce qui charme, tout ce qui attache. Et vraiment, Madame, si vous vouliez deveair ma complice dans quelques ténébreuses intrigues de ce genre, vous verriez, je vous le répète, qu'à- part môme la noblesse- ée l'action, rien n'est souvent plus carieux plu» attachant plas attrayant. quelquefois môme plus divertissant que ces aventures charita- bles. Et puis, que de mystères pour cacher son bienfait. que ée précautions à prendre pour n'être pas connu 1 que ^'émotions diverses et poissantes. à la vue de pauvres et bonnes gens qui pleurent de joie en vous voyant! Mon Diau! cela vaut autant quelquefois que ia figure maussade d'un aroant jaloux ou infidèle, «t ils ne sont guères q«e cela. tour à tour. Tenez 1 les émotions dont je vous

» La cérémonie a été noble, grave, imposante. Elle a produit la plus grande impression sur tous las assistans. Une oraison funèbre a été prononcée par un des premiers prédicateurs de Philadelphie, M. l'abbe Morcarty dont les paroles, unanimement applaudies, ont produit une sensation profonde. »

On assure que M. l'abbé Moreau premier vicairo de Nôtre-Daine, est nommé curé de Saint-Médard. procureur-général près la Cour royale de Paris recovra lundi 5 décembre et les lundis suivans. On écrit de Rome le 17 novembre

« La grande-duchesse Marie et le duc de Leuchtemberg ont continué leur voyage pour Florence après un court séjour à Ancône. On ignore si les augustes voyageurs viendront à Rome à la neuvella année cela dépendra probablement de la marche des négociations entamées entre Rome et Saint-Pétersbourg.

» Le Roi de Naples a essayé de déterminer don Miguel à renoncer à tous ses droits sur la couronne du Portugal, en lui faisant assurer une pension par le Portugal. Toutes les démarches faites à ce sujet n'ont "eu aucun sans succès. » Le corps diplomatique doit être bientôt au complet. Le ministre belge, comte d'Oultremont est attendu. » (Gazette d'Augsbourg.)

La Gazette d'Etat de Prune donne les détails suivans sur la réception du prince Adalbert à la cour du Brésil « On écrit de Rio-Janeiro, le 16 septembre » Le 5 septembre, la frégate S. Mechele, à bord de laquelle -a» trouvait le prince Adalbert de Prusse, a mouillé sur notre raâe. Comme l'obscurité régnait déjà au moment où la frégate a jeté l'ancre, le débarquement fut remis au lendemain. Le débarquement se fit dans les chaloupes do la frégate, et, au moment où elles abordèrent le S. Michèle, ce vaisseau arbora le pavillon prussien, qui fut aussitôt salué par tous les vaisseaux de guerre brésiliens et étrangers. S. A. R. se rendit immédiatement à la maison de campagne qu'on lui avait préparée, et où elle fut reçue par le ministre des affaires, étrangères et par le majordome de la maison impériale, au nom de l'Empereur, et invitée auprès de S. M. pour le lendemain, anniversaire de la déclaration de l'indépendance.

» Le 7, au matin, le prince, accompagné, selon l'usage qu'on observe ici, d'un détachement de cavalerie comme escorte, se rendit, dans une des voitures de l'Empereur, au château de Christoval, et remit les insignes de la décoration de l' Aigle-Noir à l'Empereur, qui le décora de l'Ordre de Cruzeiro, et la présenta aux princesses. Puis ont commencé les solennités du jour. D'abord on a posé la'première pierre d'an établissement d'éducation pour les filles de fonctionnaires décédés, établissement fondé dernièrement par l'Empereur. La Cour s'est rendue ensuito à la ville, où elle a d'abord assisté à un Te Deum. Il y a eu ensuite grande reiue de la garde nationale^ et baise-main. » Le lendemain, l'Empereur Jui a rendu sa visite, et est resté très long-temps auprès de lui. S. M. portait déjà les insignes de la décoration de TAig-Ie-Noir. »

La Société littéraire polonaise a eélébré aujourd'dft dans le local da la Bibliothèque polonaise, rue des Saussayes, 5, le douzième anniversaire de l'insurrection du 29 novembre 1830. Un service divin ot un admirable sermon prononcé par l'abbé Kaysiewicz à l'église de Saint-Roch, avaient précédé cette réanien nombreuse des réfugiés polonais.

C'était poer les assistans «ne précieuse consolation de revoir au fauteuil de la présidence, comme dans les années précédentes, lo prince Adam Czartoryski, dont la santé avait Blé, pendant l'été dernier, un moment menacée. Après un retour d'une vive éloquence sur les sacrifices {misés et les héroïques victimes tombées pour la défense de la patrie et 4e la religion, le prince a voulu rappeler que si, d'une part, les Polonais devaient se fier avec persévérance en la justice divine, de l'autre ils devaient faire refleurir, parmi eux des vertus et une sagesse dont l'oubli avait été ja principale cause de leurs désastres. Daas Ténumération des événemens qui ont marqué l'année qui vient de s'écouler, le prince Czartoryski a rappelé le coup funeste qui, en atteignant M. le duc d'Orléans, a frappé la France d'une manière si douloureuse, et a enlevé à la Pologne un ami puissant et généreux. Le prince s'est exprimé en. termes nobles et touchans sur la récente allocution du Saint-Père inspirée par la persécution tout à la fois basse et cruelle que la Russie exerce contre la Pologne.

Il s'est félicité du nouveau témoignage rendu par le Parlement d'Angleterre, et surtout par le grand ministre qui dirige aujourd'hui les affaires, aux droits inaliénables da la Pologne. Enfin il a relevé quelques preuves du réveil majestueux des nombreuses populations slaves de l'orient de l'Europe sœurs de la Pologne et comme elle marchant évidemment à de grandes destinées.

Il a terminé par ces mots « Dieu vient toujours en aide aux peuples qu'animent une confiance entière en sa miséricorde et une profonde soumission à sa volonté. » M. Ploogoulm, avocat à la Cour royale de Paris a accepté la défense de M. Caurnartin et est parti hier avec lui pour Bruxelles. M. Caumartin dont on a ignoré l'itinéraire, s'était embarqué à Rotterdam sur un bâtiment faisant le trajet de cette ville au Havre. On sait qu'il est allé i Bruxelles se constituer prisonnier. L'instruction contradictoire va se poursuivre,, et l'affaire pourra sans douté être jugée prochainement.

Le sieur Lenormànd, ex-commissaire central de poico condamaé par contumace par la Cour d'assises de la Haute-Garonne, pour prévarication et concussian dont nous avons récemment l'arrestation à Parts vient d'être dirigé, sur Toulouse à la disposition de M. le procureur-général pour purger sa contumace.

On mande de Poitiers, le 26 novembre

« Poitiers qui, depuis quatorze ans (il faut le dire à la louange des habitans de la Vienne), rfavait pas vu sa dresser dans ses murs la hideuse machine à décapiter, vient d'avoir, à quinze jours d'intarvalle le lugubre spectacle de deux exécutions capitales.

» Le premier supplicié a été le nommé Gasteau pour un crime horrible à dire, et dont l'invention lui appartient. Ce misérable, ou plutôt ce msnstre, qui entretenait chez lui une concabine, avait imaginé, pour se défaire à petit bruit

parle sent i peu près celles que vous avez ressenties ce matin en allant rue du Temple. Vêtue bien simplement pour n'être pas remarquée, voas sortiriez aussi de chez vous le cœur palpitant, vous monteriez aussi tout inquiète dans un modeste fiacre dont vous baisseriez les stores pour ne pas être vue, et puis jetant aussi les yeux «la côté et d'autre de crainte d'être surprise, vous entreriez furtivement dans quelfue maison de misérable apparence. tout comme ce matin, vous dia-je La seule différence, c'est que vous vous disiez: Si l'en me découvre, je suis perdue et que vous vous diriez Si l'on me découvre. je serai bénie t Mais, comme vous avez la modestie ds vos adorables qualités. vous emploieriez les ruses les plus perfides les plus. diaboliqaes. pour n'être pas bénie. Ah! Monseigneur, s'écria Mmi d'Harville avec attendrissement, vous ma sauvez 1. Je ne puis vous dire les nouvelles idées, les consolantes espérances que vos paroles éveillent en moi. Vous dites bien vrai. occuper son cœur et son esprit à sa faire adorer de ceux qui souffrent, c'est presque aimer. Que dis-je?. c'est mieux qu'aimer. Quand je compare l'existence que j'entrevois à celle qa'ane honteuse erreur m'aurait faits, lés reproches qoe je m'adresse deviennent plus amers encore. J'en serais désolé, reprit Rodolphe, en souriant, car tont mon désir serait de vous aider à oublier le passé, et de vous prouver seulement que le choix des distractions de cœur est nombreux. Les moyens du bien et du mal sont souvent à peu près les mêmes. la fin seule diffère. fin un mot. si le bien est aussi attrayant, aussi •amusant que le mal, pourquoi préférer celui-ci? Tenez ja vais faire uno comparaison bien vulgaire. Pourquoi beaucoup de femmes prenaent-elles pour amans des hommes qui ne valent pas leurs maris?. Parce que le plus grand charme de l'amour est l'attrait affriandant du fruit défendu; Avouez que si on retranchait de cet amour les craintes, les angoisses, les difficultés, les mystères, les dangers, il ne resterait rien ou peu de chose, c'est-à-dire l'amant. dans sa simplicité première; en un mot, ça serait toujours glas ou moins l'aventure de cet homme à qui l'on disait « Pourquoi n'épousez-vous donc pas cette veuve votre maîtresse?– Hélas! j'y ai bien pensé répoadait-il, mais c'est qu'alors je ne saurais plus où aller passer mes soirées. »

de sa femme, de lui enfoncer dans les chairs un moscean de fer arçaé do crampons et dont les pointes aiguës devaient faire obstacle à ce qu'on pût l'ea relirer. ,Supplica atroce, auquel la malheureuse est restée livrée pendant six*. semaines, sans oser ni pouvoir: en faire la révélation et» auquel il est vraiment miracaleux qu'elle n'ait pas succombé! Gasteau était un paysan âgé de quarante-deux ans et père de deux enfans. Il a fait après sa condamnation, l'aveu do son crime triste fruit de son inconduite. » Le second supplicié a été le nommé Ouzilleau. Cet j- homme, qui devait une rente viagère de 800 francs, avait gagné pour une faible somme le nommé Epais son métayer, qui l'avait débarrassé de son créancier en lui tirant un coup de fnsil. Le jury, en déclarant la culpabilité de ces deux hoihmes, les avait jugés l'an et l'autre indignes de commisération et leur avait refusé le bénéfice des circonstances atténuantes. Trouvant néanmoins que c'était^ t' trop de trois condamnations capitales dans uno môme session, et reculant devant une si grande effusion de sang huniaiQ ils avaient prié M. le président de solliciter pour eux une commutation. On a considéré, avec raison, la promoteur du crime comme plu» coupable que celui qui s'en était rendu l'instrument, et l'on a fait grâce à Epain de la vie, en abandonnant Ouzilleau k la juste sévérité de la loi.

» Ces deux exécutions avaient attifé, comme d'habi- tude, un grand concours de peuple, au milieu duquel les femmes se faisaient surtout remarquer.

» La première de ces exécutions rf été marquée par une circonstance pénible. L'exécuteur, peu au fait a ce qu'il paraît de son métier, une fois son triste ofùce rempli s'en était allé, laissant la tète gisante sur le fatal billot et? il fallut que le voiturier qui avait été requis pour conduirai* le condamné, ramassât, malgré sa répugnance, cette tète' sanglante pour la jeter dans le panier. L'échafaud resta aussi dressé sur le lieu du supplice jusqu'au lendemain

matin. •̃-̃ t

» Le lendemain de l'exécution de son complice, Epain a > comparu devant Ja Cour, toute» les chambres assemblées pour voir entériner les lettres-patentes qui comiauaierit sai > peine en celle des travaux forcés à perpétuité et immédiatement après il a été conduit sur place publique, où 1'attenâait l'exécuteur f>eur l'attacher au poteau d'infamie. » Ces exemples, malheureusement encore nécessaires ,«< mais qui deviendront, l'humanité doit l'espérer, de jour en!) jour plus rares, ont paru faire sur le peuple une vive im- pression.» (Le Droit.) On écrit de Lyon '•̃̃̃'•>. « C'est décidément aux assises prochaines que seraappe- » lée* l'affaire Marcellaoge. Les débats s'ouvriront le 19 décembre et no dureront pas moins d'une semaine; cent;; 1 seize témoins seront eatendus dans ce procès important. » Rouher, qui a déjà défendu Besson devant la Cour, d'assises du Puy-de-Dôme, l'assistera de nouveau devant celle du Rhône. En cas d'empêchement, il serait remplacé par Vachon avocat do Lyon, qui a été désigné d'office r par M. le président de la Cour d'assises. <

On écrit de Montpellier, le 23 novembre

« Les débats d'une affaire correctionnelle portée à Pau- f dience du tribunal de cette ville, le 22 de ce mois, ont révélé l'emploi d'un genre d'investigation ou de preuve judiciaire dont les annales criminelles et l'histoire ne nous ont conservé que deux ou trois exemples. Il s'ag Isaait dans l'espèce d'une mule dont l'instinct habilement mis à profit avait servi à faire découvrir un coupable. Yoici les circonstances de cette affaire » Les employés de l'octroi de Montpellier opérèrent dernièrement, à l'entrée de la ville, la saisie d'ane charrette · attelée d'une mule portant en fraude, dans des saches ou couffes de charbon, des barils remplis d'eau-de-vie. Le f conducteur de ce convoi, mis aussitôt en état d'arresta- tion, déclara que la mule et la charrette ne. lui appartenaient point, mais il refusa d'en nommer le propriétaire. Certains renseignemens firent supposer aux employés de l'octroi que cette charrette et cette mule appartenaient à un individu habitant le lieu de Lavérune village aux environs de Montpellier. Afin de s'assurer de la vérité de ce fait, le sieur Saint- Viron préposé habite et intelligent imagina de mettre en œuvre l'expédient suivant il fit conduire durant la nuit la mule à l'entrée du village de ù Lavénme, et, arrivée là, il la laissa libre. La mule, livrée à elle- môme et à son seul instinct se dirigea sans hésiter et en courant vers la demeure d'un maréchal-ferrant nommé Palary, et s'arrêta devant la porte de Pécarie de ce dernier. Ce Palary était précisément l'individu sur leqael planaient leà soupçons des employés. On voulut redoubler l'épreuve et l'on contregnit la mule à grand renfort de

coups de fouet, à quitter le devant de récurie. L'animal

coups de fouet, a quitterledovaatdo féc'Tie. L'animal

se rendit alors de lai-môaae à l'abreuvoir du village, situé dans un endroit assez reculé et assez difficile à trouver. On le mena enfin sur -une route hors du village, et l'animal, fidèle à son instinct, revint toujours de lui-même se placer devant la porte de la maison de son maître*

« Instruit de ce témoignage si irrécusable de sa mule, Palary n'a pas cru pouvoir nier sa propriété, et, traduit 1 plus tard en police correctionnelle avec d'autres individus, comme complice du fait de contrebande commis par le conducteur de la charrette il s'est vu condamner solidairemont tk des amendes cumulées dont le chiffre total se porte à plus de 12,000 fr. »

Stanislas Bavard, à peine âgé de dix- sept ans, ouvrier doreur sur bois, a comparu aujourd'hui devant la Courd assises présidée par M. Desparbès de Lussan, sous l'accusation d homicide volontaire commis avec préméditation sur la personne du jeune Beitel son cousin.

Les faits suivans résultaient de l'acte d'accusation Stanislas Bavari est venu à Paris*!l y a environ quatre ans, et a servi long-temps chez le sieur Spique marchani fruitier à la Halle plus tard il entra en qualité d'a^»prentf chez les sieurs Roussin et Ravy, doreurs sur bois. Le sieur Havy avait épousé la tante de Bavard et la sœur de l'acc«sô travaillait déjà depuis plusieurs années dans la même maison. Bavard était exact et assez bon ouvrier on lui reprochait seulement d'être taciturne et peu cammunicatif et de tourmenter souvent sa sœur sans motif et par méchanceté. A la fin de l'année 1841, Charles Boitel, âgé de dix-sept ans, autre neveu de la dame Ravy, et côusin-germain de Bavard jeune homme d'une grande douceur et

C'est un peu trop vrai Monseigneur, dit M»» û'HSM ville en souriant.

Eh bien! si je trouve moyen de vous faire ressentir ces craintes, ces, angoisses, ces inquiétudes aui vous affriandent; si j'utilise votre goût naturel poar lsdnystôra et pour les aventures, votre penchant à la dissimulation et à la ruse ( toujours mon exécrable ©pinion des fgtmaes tons voyez, qui perce malgré moi! ), ajenta gaînaent Rodolphe, ne changerai-je pas en qualités généreuses des instincts impérieux, inexorables; exceUens si on les emploie bien, funestes si on les emploie mal?. Voyons, dites, voulezvous que nou3 ourdissions à nous deux toutes sortes de machinations bienfaisantes? de roueries charitables, dont seront victimes, comme toujours, de très bonnes gens? Nous aurions nos reniez-vous, notre correspondance. nos secrets, et surtout, nous nous cacherions bien du Marquis; car votre visite de ce matin chez les Morel l'aur» mis bien en éveil enfin, si vous le vouliez, nous serions. ea intrigue réglée.

J'accepte avec joie, avec reconnaissance catte association ténébreuse, Monseigneur, dit gaîment Clémence.Et pour commencer notre roman, je retournerai dès de- ` main chez ces infortunés auxquels ce matin je n'ai pu malheureusement apporter que quelques paroles de consolation car, profitant de mon trouble et âe mon effroi, nn petit garçon boiteux m'a volé la bourse que vous m'aviez remise. Ah Monseigneur, ajouta Clémence et sa phy. ` sionomie perdit l'expression de douce gaité qui l'avait un moment animée si vous saviez quelle misère! quoi horrible tableau Non. non. je oe croyais pas qu'il pût existera* telles infortunes! et je me plains! et j'accuse ma destinée!

Rodolphe, ne' voulant pas laisser voir à M"" d'Harville combien il était touché de ce retour sur elle-même qui prouvait la beauté de son âme, reprit gaîment ̃– Si vons le permettez j'excepterai les Morel de notre commtjnautéï:fvou8 me laisserez me charger de ces pauvres gens, et vous me promettrez surtout de ne pas retourner Sans cette triste maison. car j'y demeure.

Vous, Monseignear?. quelle plaisanterie Rien de plus sérieux un logement modeste, il est vrai deux cents francs par an; de plas *ix francs, pour


d'une Jaible complexion, entra aussi chez les sieurs Rouesin et Bavy. Bavard, dès ce mement, sa montra malveillant et haiueux centre son couiin i! le taquinait sans cesse et abusant de sa force il le maltraitait fréquemment. Les ouvriers de la maison, qui tous aimaient Boite], s'ëtonnaient de l'extrême jalousie que Bavard témoignait sans eessecontre lui, et qai semblait augmenter par ia patience de ce jeune homme qui souffrait tout sans rioa dire. L'accusé paraissait animé de plus en plus contra son cousin. Quand il ne le maltraitait pas, il lui adressait des menaces mais tous deux étaient si jeûnes que l'on faisait peu d'attention à leurs querelles»

Au -commencement du mois de mai dernier, Bavar* annonça qu'il ferait une absence de quinze jours. 11 alla efieëfîvcnaent chez sa mère, à Fresney arrondissement de C^mpiègnei. et. manifesta à son-retour, l'intention de quitter les ateliers de son oncle pour reprendre son ancien métier de marchand d'oraûgési.

La ;veiHé. de. son départ le .29 mai Bavard acheta un couteau-poignard; il «lia dans la soirée à la Gaité et rentra chez son.^ûcloatant la fin du spectacle, vers dix heures et demie. II. soupa en présence de sa sœur et de l'un des ourrferï et se servit peur couper ses alinsens de l'un des couteaux ronds tfe la Biaison. Contre son habitude et à la graqde surprise de «a sœur, il s'était assis auprès d'elle, lui avait parlé amicalement et Tarait priée de ne pas' lui garder rancune du passé ot de l'aller voir à la Halle. Comme il ne se retirait pas, son camarade alla se coucher et. sœur elle-aiôine en fit autant. Enfin à onze heures et demio Bavard se détermina à se retirer et alla frapper à la porte de l'atelier. Boitel, qui était un peu fatîgûë;:ét:in(ïispbïê. s'était couché de bonne heure et était depuis long-temps endormi. Il se leva, ouvrit la porte à Bavard se recoucha aussitôt et se rendormit. Bav.àrg, introduit dans l'atelier, se mit tout habillé sur son lit; puis, à deux heures du matin, il se leva, et armé de son couteau-poignard il se jeta sur son malheureux cousin, livré alors au sommeil, et le frappa de treize coups de couteau. Boitel se réveilla en appelant au secours et, rassemblant ses forces, il sortit do son lit, et se dirigea du côté de ta [chambre M son. oncle. Bavard s'échappa alors; puis, après avoir parcouru Paris une partie delà nuit, pensant sans doute qu'il serait poursuivi et qu'il ne pourrait échapper. a.px. recherches de la justice il se constitua prisonnier au poste du Palais-de- Justice.

Cependant on était accouru au secours du jeune Boitel qui était' couvert; do sang et doat. la chemise était coupée en plusieurs endroits. Il avait-reçu de nombreuses blessures, la plupart étaient sans gravité, mais l'une d'elles avait pénétré dans la cavité delà poitrine et atteint le poumon elle détermina un épanchement sanguin et malgré tous les soins et tous les secours des hommes de l'art, Boiteî mourut le lendemain 30 juin des suites de cette blessure»

L'accusé, dont le sang-froid contraste avec la gravité des faits qui lui sont reprochés, répond d'une manière presque inintelligible, aux questions qui lai sont adressées par M. le président. 11 déclare ne se souvenir de rien et prétend avoir cédé û un accès de folie.

Plusieurs témoins sont ensuite entendus et démentent les diverses .versions: données pac l'accusé. Ainsi Bavard n'a point spupé avec Boitel, ainsi qu'il l'avait prétendu, et aucune querelle. ne s'est élevée, entr'eux dans la, nuit du 29 mai. Tous les témoins, sont d'accord pour représenter Bavard comme ayant un caractère sombre et haineux. Il lui fallait, ont-ils dit, un' souffre-douleur. Après sa sœur, ses brutalités et ses mauvais traitemens se sont portés sur jeune Boitel, à qui souvent il avait -fait des menaces qui: annonçaient des projets 'homicides.

SI. Bresson, avocat-général a soutenu l'accusation, qui a été combattue par M* Perret.

<t Déclaré coupable par le jury sur toutes.les questions, mais avec des circonstances atténuantes, Bavard a été condamné par Ja Cour aux travaux forcés à perpétuité sans exposition. Il a entënda cet arrêt avec la même impassibilité qu'il avait montrée aux débats.

M. le ministre des travaux publics vient de faire l'acquisition, pour le service de son département, de plusieurs douzaines d'épreuves de la belle et curieuse gravure du puits artésien de l'abattoir de Grenelle, que l'on trouve chez tous les marchands d'estampes.. Demain mercredi 30, l'Opéra donnera Guillaume Tell, chanté par Duprez et Barroimet.

M. Egger, agrégé do la Facalté des Lettres do Paris suppléant de M. Boissonade, vient d'ouvrir son« cours de littérature grecqua à la Sarbonne,-par une exposition spirituelle et savante do la comédie chez les Grecs de ses origines, de son épanouissement et do sa décadence. Cette introduction à l'histoire générale de la comédie grecque, qui, cette année, doit ôtre l'objet principal de ce cours, $ été écoutée avec un intérêt soutenu, avec cette attention qui. est en même temps un honorable témoignage de la science du professeur et des studieuses sympathies de son

auditoire.

CONSEILS GÉNÉRAUX DE DÉPARTEMENT. RENOUVELLEMENT TRIENNAL.

Cher.– Bourges. M. Mayet-Genetry, maire de Bourges conseiller sortant réélu. -.̃̃̃

Creuse. Bourganeuf. M. Emile de Girardin, député. Haute-Marne. Canton de Neuilly. M. Pauwels dé-

puté. v

Iilk-et-Vilaine. Rennes (sud-est). M. Laumaillier notaire, conseiller sortant, réélu.

Becherel et Montauban. M. Chartier, maire de Breteil, conseiller sortant, réélu.

Gvichen et Le Sel. M. Gazon maire de Bourg desComptes, conseiller sortant, réélu.

Anlmins. M. Fénigan, conseillera la Cour royale de Rennes, conseiller sortant, réélu. XteZ M. Corbinais.

Rétiers. M. Guyot.

Chaieçtugiron et Liffré. ? M. Laugée.

masche. Cantons de Carentan et de Saint- Jean-Ae-Dam rmnûi M. Enouf conseiller sortant, réélu.

Mon ménage libéralement accordés chaque mois à !,i por- i tière, M»" Pipelet, celte horrible vieille que vous savez; i ajoutez a cela que j'ai pour voisine la plus jolie grisotîe da i qaartier ûa ïeraple M!I" Rigolette, et vous conviendrez que pour un commis marchand qui gagne dix-huit cents francs (je passe pour un commis) c'est assez sortable. Votre présence. si inespérée dans cette fatale maison, Me prouve que vous parlez sérieusement, Monseigneur quelque généreuse action vous attire sans don mais poar quelle bonne œuvre me résèrvez-vous flonc? quel fera le rôle que vous me destinez?

Celui d'un ange de consolation et, passez -moi ce vilain mot d'un démon de iiiiesse et de ruse. car s'il y a certaines blessures délicates et douloureuses que la main d'une femme peut seule soigner et guérir il est aussi des infortunes si flères si ombrageuse/, si rachées qu'il faut un^ rare pénétration pour les découvrir et un charme irré.sistible pour attirer leur confiance.

Et quand pourrai-je déployer cette pénétration cette habileté que vous me supposez ? demanda impatiemment

Hm° d'Harville.

Bientôt, je l'espère, voas aurez à faire une conquête digne de vous; mais il faudra employer vos ressources les plus machiavéliques.. ̃ Et quel jour, Monseigneur, me confierez- vous ce grand secret ?

Voyez. nous voilà déjà aux rendez-vous. Pouveztous rae faire la grâce de me recevoir dans quatre jours? Si tard! dit naïvement Clémence.

Et le mystère? et les convenances? Jugez donc! si Von nous croyait complices on se défierait do nous mais j'aurai peut-être à vous écrire. Quelle est cette femme âgée qai m'a apportée ce so|jr votre lettre ?

Une ancienne femme da chambre de ma mère la sûreté, la discrétion même.

C'est donc à elle que j'adresserai mes lettres, elle vous les remettra. Si vous avez la bonté de me répondre, écri- z vez .4 Monsieur Rodolphe, rue Plumet. Votre femme de chambre mettra vos lettres à la posté.

Je les mettrai moi-même, Monseigneur, en faisant comme d'habitude ma promenade a pied.

Vous sortez; souvent seule et à pied ?

Quand il fait beau, presque chaque jour.

Canton d'Avranebei. M. Bouvatier, maire.

kob». Cambrai (est et ouest). M. François Deloffre, ancien maire conseiller sortant, réélu.

Douai (nord) et lllar chiennes. M. le comte de Montozon, député, conseiller sortant réélu.

Dunherque (est et ouest). M. Gourdin, maire de Dunkerque, conseiller sortant, réélu. °

Saint-Àmand (rive droite et rive gauche de la Scarpe). M. Desespringalle conseiller sortant, réélu.

Obb. Beauvais (sud-ouest). M. Flye, notaire honoraire, Fofmerie. M. Menestrier, conseiller sortant, réélu. GrandvilHers. M. Dourdain, réélu.

Saint-Just-en-Chaussée. M. Legrand député directeurgénéral des contributions directes, conseiller sortant,

réélu. •' .•

Estréës-Sàint-PéMt: M. Boullanger, conseiller sortant

̃ réélu. ;̃.•̃. :̃̃ ̃̃̃• -'̃

Gidscard et Lassfany,– M, Bar i lion député.

Retz et Nanteuïl-Haudouin. M. Lemaire, député, conseiller sortant j réélu. « 1 .1

NeuiUy-en-Thel. M; Marquis, ancien offiçjièr d'artillerie, conseiller sortant, réélu. :̃̃

Obnb. Alénçon (ouest }. M.- Cavalier maréchal-decamp en retraite, conseiller sortant, réélu. Courlomer et MeslerwrrS'é:ihè..r^M.èlMglè, maire de

Séez. ̃ •̃̃

Argent an. M.Hls, conseiller sortant y réélu. Gacé. M. Beauperrey, juge de. paix conseiller sortant réélu. •̃•̃ ̃ ̃

$azoches-sur-Hoesnes et Tervenchèrès. ̃ M. Aubin de Blanpré, maire Saint- Langis, conseiller sortant réélu. Sarthe. Le Mans (2« canton). M. Lecoulteux Thomas, avoué. •̃••̃.

Marelles, -r- M. Th.. Grimanlt, substitut du procureur Roi au Mans, conseiller sortant, réélu.

Brûlon. M. Gasselin, maire de Chantenay, conseiller sertant, réélu.

La-Ferté-Bernari. M. Cohin, négociant, conseiller sortant, réélu.

Seine-et-Marne. Nemours. M. Giljet, négociant, conseiller sortant, réélu.

La-Chapellerla-Rdne. M. Leroux maire de LaChapellela-Keine- •̃ Château- Landon. M. Moreau, négociant.

Mormant. M. Remond aîné.

Bonnemarie. M. levicbmte d'Haussdnville, député, conseiller sortant, rééltr.

Villiers Saint-Georges M. Michaud, négociant, conseiller sortant, réélu.

Yonne Coulanges. M. Philippe Dupin, député. Courson. M. Dejust-Deserein conseiller sortant, réélu. Saint-Florentin et Stignelay. M. le baron Desaix, maréchal-de-camp, conseiller sortant, réélu.

AiUant-sur-Tkolm. M. le baron Collibaux-Champvallon, sons -intendant militaire en retraite, conseiller sortant réélu.

Cruzy et Flogny. M. le marquis de Tanlay, maire de Tanlay, conseiller sortant réélu.

Saint-Julien du Smilt. M. Genly conseiller sortant,

réélu*

On lit dans le Moniteur Parisien

« Quoique les élections départementales n'aient pas en première ligne le caractère politique, et soient avant tout l'expression d'intérêts locaux, on ne, peut s'empêcher de reconnaître l'excellent esprit dans lequel se font celles qui ont lieu en ce moment sur des points différons du pays et la prééminence qu'obtiennent presque partout les représentans des opinions modérées et conservatrices sur les candidats de l'Opposition. C'est ainsi qu'à Valenciennas il y a' une véritable conquête à signaler: M.Beauvoy, conseiller sortant, l'homme le plus considérable du parti radical, a été' remplacé par M. Hamoir, dont les opinions sont tout-à-fàit gouvernementales/

» Dans l'arrondissement de Joigny, qui l'envoie à la Chambre, M. de Cormenin, qui s'était porté à la fois dans les deux cantons où il y avait des élections à faire, vient d'essuyer un double échec thés significatif. A. Aillaut, sur 62 votans, M. le baron Collibeaux de Champ vallon, conseiller sortant, a obtenu 5S veix; M. de Cormenin en a eu 27. A Saint-Julien du Saùlt, sur 42 votans, M. Genty, conseiller sortant, a eu 33 voix, et M. de Cormenin 7.

» A Carentan, M. Enouf, ancien député, conseiller sortant, a obtenu 113 voix, contre 6S accordées à M. Diguet candidat de l'Opposition. Aucune manœuvre n'avait été épargnée pour obtenir un tout autre résultat. A Avranches, M. Bouvattier, maire,, a été nommé par 101 voix, contre M. Lemarié conseiller sortant, qui n'en a obtenu que 79. Ces deux élections sont un véritable échec pour MM. Havin et Abraham Dubois, qui patronaient MM. Diguêt et Lemarié.»

TRIBUNAL CORRECTIONNEL (7" chambre.) PRESIDENCE DE M. PERROT DE CHËZELLES.

Chemin de fer de la rive gauche. Catastrophe du 8 mai. u. castii.-bi.ji2E, l'an des témoins réassigaés, est introduit. bi. LE président Quelle est votre profession ?

M. CASTII.-BLAZE Avocat. ou musicien, comme en voudra. (On rit.) Je suis parti de Versailles le dimanche 8 mai,. à quatre heures et demie, par le trajet direct, une heure avant le convoi qai a éprouvé un accident si funeste. Nous sommes allés d'une vitesse immensément grande. En arrivant à l'embarcadère, j'ai dit aax employés Vous nous menez à tout élrïper vous n'auress plus ma pratique. L'expression n'est pas élégante; mais c'est ce que j'ai dit. Il y avait deux locomotives la plus petite en avant. Nous n'avons mis que 18 minutes à faire ce voyage; J'en suis certain parce qu'étant l'hemme le plus exact du monde, j'al'en' la montre à la main en partait et en arrivant.

M. LE PRËSiBENT Pouvait-on distinguer les arbres et les maisons le long de la roule ?

m.' CASTiL-BLAZE On voyait les maisQns et les arbres, mais on ne pouvait apercevoir distinctement les objets. Je dois dire que la rapidité m'a paru augmenter an moment où du côté de Bellevue neas pouvons apercevoir le convoi sur le chemin de fer do la rive droite. Ce convoi, parti plutôt qu'e nous avait de l'avauee et les employés de la rive gauche se croyaiest obligés de redoubler de vitesse.

Il me reste à faire observer au tribunal qu'à la séance de vendredi j'ai été coadamné à 50 fr. d'amende pour n'avoir pas

A aserveille! C'est «ne habitude que toutes les femmes d«vraicnt prondre dès les premiers mois de iour mariage. Dans de bonnes. ou dans de mauvaises prévisions. l'usagé existe. C'est un précédent, comme disent les procureurs, et plas tard ces promenades habituelles ne donnent jamais lieu à des interprétations dangereuses. Si j'avais été femme (et entre nous j'aurais été, jo le crains, à la fois très charitahlo et très légère), le lendemain de mon mariage, j'aurais pris le plus innocemment du monde les allures les plus mystérieuses. Jo me serais ingénument enveloppée des apparences les plus compromettantes. toujours pour

établir ce précédent, que j'ai dit, afin de pouvoir un jour

rendre visite à mes pauvres. ou à mon amant. Mais voilà qui est d'ane affreuse perfidie, Monseigneur! dit en souriant Mml> d'Harviiie.

Heureusement pour vous, Madame, vous n'avez jamais été à môme de comprendre la sagesse et l'utilité d.e ces prévoyances-là.

MM d'Haryilie ne sourit plas elle baissa les yeux, rougit, et dit tristement

Vous n'êtes pas généreux, Monseigneur!

D'abord Rodolphe regarda la marquise avec étonnement, pais il reprit:

Je vous comprends, Madame. Mais, une fois pour toutes, posons bien nettement votre position à l'égard de M. Charles Robert. Un jour, une femme de vos amies vous montre un de ces mendians piteux qui roulent des yaux languissans, et jouent généralement de la clarinette d'un ton désespéré pour apitoyer les passans. C'est un bon pauvre vous dit votre amie, il a au moins sept enfans et une femme aveugle, sourde, muette, etc., etc. Ah! le malheureux! dites-vous en lui faisant' charitablement l'aumône et chaque fois que vous rencontrez le mendiant, du plus loin qu'il vous aperçoit, ses yeux implorent, sa clarinette rend des sons lamentables, et votre aumône tombe dans son bissac. Un jour, de plus en plus apitoyée sur ce Mn pauvre par votre amie, qui méchamment- abusait de votra cœur, vous vous résignez à aller charitablement visiter votre infortuné au milieu de ses misères. Vous arrivez: hélas plus de clarinette mélancolique, plus* de regard piteux et implorant. mais un drôle alerte, jovial et dispos, qui entonne une chanson de cabaret. Aussitôt le mépris suecôde à la pitié. car vous avez pris un mauvais pauvre

~i~

eoïnparo. Je donne ma parole d'henneur que la première assignation ne m'était peiet parvenue.

M. de soyer avec.it du Roi II y avait eu en effet erreur de nom..

Le tribunal rabat l'amende.

MM. sime> père et fils serruriers à Moutlon déposent qu'ils ont vu arriver le convoi à la hauteur de Bellevne la vitesse leur a paru très grande. Les deux locomotives oscillaient, et enfin se sont abattues avec un fracas épouvantable.

M. tASSUS, architecte, déclare avoir fait plusieurs voyages sur des convois traînés par le Malhieu-Murray os éprouvait alors des balancemeas désagréables. `

U. jurani, étudiant en médecine affirme aussi que le convoi de cinq henres et demie marchait avec une rapidité excessive. M. montméja, âgé de trente ans, l'an des blessés, est encore ssuffrant et parait prêt à tomber en syncope on lui fait respirer du vinaigre. C'était la première fois, dit-il, que j'allais chemin de fer. Un de mes compagnons avait sa mantre a la main; en arrivant à Itellevue, il dit que le trajet avait été fait ea six ou sept minâtes. An moment de la catastrophe, je sais tombé sur le talus; J'avais une Jambe engagée dans le débris du vaggon et tout un côté de la tête enfoui dans le sable Jaune. Ma femme a été blessée, mais moias que mol.

it. I'ëCarrère avocat, était à la station de Bellevae il a remarqué. la vitesse du convoi qui lai a para plus grande qu'à l'ordinaire. Je sala revenu par une veiture de Sèvres. II s'y trouvait deux personnes blessées, et d'autres qui attribuaient l'accident à un excès de rapidité.

Il est donné lecture de -déposition de plusieurs témoins absens. M. BAROti, fils, un des blessés hors d'état de se transporter devant le tribunal écrit de l'Hôtel-Dieu, où il est encore, qu'il attribue ce malheur i l'imprudence du mécanicien Georges qui menait trop vite le Malhieu-ilurray. Il était obligé de tenir un ronlard devant sa bouche pour se garantir dn sable soulevé par la célérité de la marche.

u. gardener ingénieur anglais, a déclaré dans l'instruction que Georges était un habile mécanicien, recherché par toutes les entreprises de chemin de fer mais il ne voulait pas quitter la rive gauche eu son concours paraissait indispensable i l'admlnistralion, qui n'avait qu'an faible matériel de seize machines, tandis qu'il en aurait fallu trente ou trente-deux.

Mo auago annonce qu'il lient de M. Mltehell, Ingénieur anglais demeurant & Paris cité Bergère et qa'il a vu hier, un fait important. La veille de l'événement, M. Mitchell et M. State sont allés visiter l'embarcadère de la rive gauche. Là se trouvait le mécanicien Georges qui, en montrant le Malhien-Murray leur dit « Voilà la pins mauvaise machine que l'on puisse imaginer. » Je demande que M. Mitchell dont j'indique la demeure, soit assigné.

bethsiont A l'une des premières aadienees J'ai rendu eompte au tribunal de la déclaration que m'avait faite la veille en partant un M. de Vaùtravers qui m'a abordé sur l'escalier. On s'est beaucoup moqué i l'audienee de la spontanéité de sa déclaration, et de l'indignatioa que lui avait fait éprouver un témoignage favorable au système des plaignans. Si l'on entend M. Mitchell, il serait jaste aussi d'entendre M. de Vautravers. Liouviixe Noos né nous apposons point à ce qa'il soit entendu pourquoi ne s'est-il pas présenté ?

bethhont II est possible que M. de Yantravers, en Usant le lendemain dans les Juurnanx ce qui avait été dit contre lui à l'audience ait craint de s'exposer de nouveau à des plaisanteries ou à des quolibets.

àrâGG Personne ici ne fait de quolibets.

-M» BETHMONT Tout à l'beore encore.

Les deux témoins seront assignés.

m. lésa in t, beau-frère d'une demoiselle qai a été blessée et qal doit se porter partie civile, afflrnae qu'il n'a pas quitté la montre qu'iHënalt eamain pendant le trajet de Versailles â Bel- levue; que la rapidité du convoi était effrayante, et qu'on ne dislinguait pas les objets sur les bords de la route. « J'étais, dit le témoins dans le wagon qui s'est brisé, et j'en sais sorti sans avoir besoin de sauter à terre, j'en al été quitte pour des contusions; c'était la première fois que j'allais en chemin de for. Au moment du départ ajoute le témoin, J'ai entendu on émployé décoré dire à un machiniste « Allez vite, vous savez que noas avons besoin du retour des wagons. Soyez tranquille, répondit le machiniste, nous marcherons bon train. » L'audition des témoins étant terminée les plaidoiries sont ouvertes..

liouville, avocat de trois des parties civiles, conclut pour M.Toulmouche qui a eu le malheur de perdre son dis, & 10,000 fr. de dommages et intérêts; poar M. Bichon, jeane étudiant allemand qui a été blessé, à 3,000 fr. pour M. Bouchard qui a été plus maltraité encore, à 90,000 fr.

Le défenseur retrace les faits de la cause tels qu'ils lui paraissent avoir été constatés par l'instruction et les débats. L'emploi du Halhieu-Slurray lai parait "une première imprudence la seconde a été de le placer en avant de V Eclair, machine à six roues, lorsqu'il aurait fallu le mettre en arrière. La troisième imprudence a été l'ordre donné par un employé supérieur décoré, et qui ne peqt être que le prévenu Bourgeois, de marcher vite et de revenir de même parce qu'en manquait de waggons.

De la la catastrophe qui a fait périr un si grand nombre de voyageurs, en leur faisant endurer tous les genres de supplices à la fois. On a compté 164 victimes 55 sont mortes je me trompe à. votre dernière audience un témoin n'a pu répondre à l'appel de sou nom, parce qu'un juge plus puissant que le tribunal l'avait déjà mandé devant lui.

Entrant dans la discussion de ses moyens, Liouville établit que le désastre est à la rapidité extrême du trajet, attestée par tous les témoins. Cette rapidité a fait rompre an des ressorts, et cette rupture a déterminé celle de l'essieu. Sur ce point les expériences de samedi ne détruisent nullement le rapport des experts, MM. Lebas Cave et Farcot, qui d'ailleurs ont fait un nouveau rapport où ils persistent dans leurs premières conclasions. jules FAVRE a pris ensuite la parole pour soutenir l'intervention de la dame Béguin, du sieur Vaillant, de la dame veuve Daranton et du sieur Poitrimolle. Les dommages-intérêts réclamés par ces parties civiles, sont 8,400 fr. pour la dame Béguin; pour le sieur Vaillant et dama Duranton, chacun 5,00.0 fr.; et 1,200 fr. pour le siear Poitrimolle.

Demain le tribunal, â la suite d'observations nouvelles de Emmanuel Arago pour- d'autres plaignans, entendra M" Bethmont, Dupin et Chaix-d'est-Ange pour les prévenus. m. de royer, avocat du Roi .portera la parole à une autre audience et une séance au moins sera accordée pour les répliques.

-Messieurs les souscripteurs dont l'abonnement expire le 30 sont priés de le renouveler, s'ils ne veulent éprouver de retard dans l'envoi du Journal.

BOURSE »E PARIS

DU 29 NOVEMBRE.

Les opérations qui se sont faites aujourd'hui sur les Rentes 'rançaises, tant pour la prochaine liquidation que pour fia pro•luiin, ont été assez animées, et les cours des Trois et Cinq pour 100 ont un peu haussé.

Quant à ceux des autres Fonds publics, ils se sont maintenus )our la plupart dans leurs derniers prix d'hier, avec peu d'af-

pour un 60» pauvre, rien de plus, rien de moins. Est-ce 'vrai?

Mraa d'Harville ne put s'empêcher do sourire de ce singulier apologue et répondit à Rodolphe

Si acceptable que soit cette justification, Monseigneur, elle me sembla trop facile.

n'est pourtant, après tout, qu'une noble et généreuse imprudence que vous avez commise 11 tous reste trop dt3 moyens de ia réparer pour la regretter. Mais ne verrai-je pas ce soir, M. d'Harville?

Non, Monseigneur. la scène de.ee matin l'a si fort affecté, qu'il est souffrant dit la marquise à voix basse.

Ah! je comprends. répondit tristement Rodolphe; allons, du courage! Il manquait un but à votre vie, une distraction à vos chagrins comme vous disiez. Laissaz-moi croire que vous trouverez cette distraction dans l'avenir dont je vous ai parlé. alors voire âme sera si remplie de douces consolations que votre ressentiment contre votre mari n'y trouvera peut-être plus do place. Tous éprouverez pour lui quelque chose de l'intérêt que vous portez à votre pauvre enfant. Et quant à ce petit ange, maintenant que je sais la cause de son état maladif, j'oserais presque vous diro d'espérer un peu.

Il serait possible! Monseigneur? et comment? s'écria Clémence en joignant les mains avec reconnaissance. J'ai pour médecin ordinaire un homme très inconnu et fort savant il est resté long-temps en Amérique; je me souviens qu'il m'a parlé de deux ou trois cures presque meryflilleases faites par lui sur des esclaves atteints de cette effrayante maladie. >

Ah! Monseigneur, il serait possible

Gardez-voas bien de tro,p espérer la déception serait trop cruelle. Seulement ne désespérons pas tout-à-fait. Clémence d'Harville jetait sur les nobles traits de Rodolphe an regard do reconnaissance ineffable. C'était prèsqu'un roi. qui la consolait avec tant d'intelligence, de grâce et de bonté..

Elle se demanda comment elle avait pu s'intéresser à M. Charles Robert.

Cette idée lui fut horrible.

Que ne vous dois-je pas, Monseigneur –dit-elle d'une voix émue. –Vous me rassurez, vous me faites malgré moi

falres. Le Chemin de fer de Rouen est resté en progrès et la hausse soutenue de, son cours est remarquable.

au comptant. Comparativement aux derniers cours d'hier, il y a ea hausse de 10 c. sur le Cinq poar 100, de 5 c. sur le Trois pour 100, de 2 fr. 50 c. 6ur les Actions de la Baaque et de 5 fr. sur les Obligations de Versailles, rive droite. Les Obligations d'Orléans, nouvel Emprunt, les nouvelles Obligations de SBintGermain et' les Qualre-Canaux avec prime n'ont pas varié. La Caisse hypothécaire a baissé de i fr. 25 c. Le Chemin de fer de Rouen a haussé de 7 fr. 50 c. et celai de Strasbourg de i fr. 25 c Le Chemin de fer d'Orléans, Obligations non libérées celai de Versailles rive droite et celai de la rive gauche n'ont pas varié.

La Rente de Naples a baissé de 15 c. L'Emprunt romain, l'Emprunt du Piémont, la Dette* active, le Cinq pour 100 belge et la Banque de Belgique n'ont pas. varié. La nouvelle Banque belge a haussé de l fr. 25 c.

fin du mois. Aussi comparativement aux derniers cours d'hier, le Trois pour 100 et le Cinq ponrioo ont haussé de 10 c. Après la Bourse, à quatre heures, 80 fr. 40 c. demandé; 80 fr. 42 c. 1/2 offert. » CHANGES. Ceux sur Amsterdam, Hambourg Londres et SaintPétersbourg n'ont pas varié.

Bourse de ixmirts. Avant-hier dimanche jour férié, elle est restée fermée.

AD C0HPTA5T.

cwaO/0. |. duttiept., tl9fll8f510 5 M. 5ponr 106, oonremb. 1/2 119ftl9f5U9ni9f51Uf 1 là. SociaéGéaérelodoBnu \U. Bsnqne(1835) 807 50

4DJ.ni 1/S C/0 ]. du M lept.. 1061 50 dxux ut uni bgixasbaiï SOAfMtS/O.j. daSSsepl 101/ 45 mjp. POKTESAIS 5 0/9. moi» 070.1.4b M join, 8813825 2815 38/3. 80fî0 25 30 IBP». D'HAÏTI S67 50 BHMimTde 18M.J. du ïï juin.. iwï. du ribmoht. 1140.. lOTi D'AUTHICBK

ACT. »1 IA BASQUE 3302f 50 53651 TROIS 0/0 AUTaKHIBN. aussK LtronTH, coup. îooof.

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Le Billet à Ordre, Manette, le colonel Roger, la Rosière. SOIREES AMUSANTES, #

Par M. Philippe (boulevard Bonne-Nouvelle).

Le Rédacteur en chef, Gérant responsable,

A&wahd BERTIN.

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espérer pour ma fille, entrevoir un nouvel avenir qui serait à la fols une consolation, un plaisir et un mérite N'avais-ja pas raison do vous écrire que, si vous vouliez bien venir ici ce soir, vous finiriez la journée comme vous l'avez commencée. par une bonne ac'ion.

Et ajoutez au moins, Madame, une de ces bonnes actions comme je les aime, dans mon égoïsme. pleines d'attrait, de plaisir et de charme, dit Rodolphe en se levant car onze heures et demie venaient de sonner à la pendule du salon.

Adieu, Monseigneur, n'oubliez pas de me donner bientôt des nouvelles de ces pauvres gens de la rue du Temple.

Je les verrai demain matin. car j'avais malheureusement oublié que ce petit boiteux vous avait volé cette bourse. et ces malheureux sont peut-être dans une extrémité terrible. Dans quatre jours, daignez no pas l'oublier, je viendrai vous mettre au courant dn rôle que vous vouiez bien accepter. Seulement je dois tous prévenir qu'un déguisement Vous sera peut-être indispensable. Un déguisement?. oh! quel bonheur! et lequel, Monseigneur?

Je ne puis tous le dire encore. Je tous laisserai le choix. c

En revenant chez lui le prince s'applaudissait àsseV de l'effet général de son entretien avec M»» d'Harville. Ces propositions étant données

Occuper généreusement l'esprit et le cœur de cette jeune femme, qn'un éloignement insurmontable séparât de son mari; éveiller en elle assez de curiosité romanesque, assez d'intérêt mystérieux, en dehors da l'amour, pour satisfaire aux besoins de son imagination, de son âme, et la sauvegarder ainsi d'un nouvel amour

Ou bien encore

Inspirer à Clémence d'Harville une passion si profonde si incurable, et à fois si pure et si noble, que cette jeune femme, désormais incapable d'éprouver un amour moins éleva, ne compromette pins jamais le repos de H. d'Harville que Rodolphe aUnalt comme un frère.

EUGÈNE Ses.

t {La suite à immn.)


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ootrR, situées sur la commune du lloisUaillard, arrondissement d'Evreux. Le tout réuni au Domaine du Fo?sle, el contenant environ 3(i7 hectares 61 ares 21 centiares de terres, prés et bois.

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Composé des

TERRE et FERÎUE DU BOUXXAT, de LA SELLE, et des terre et ferme de la MÉTAIRIE, contenant environ 179 hect. 37 ares 85 cent, de terres, près et bois. Le tout situé sur les communes de Glos-la-Ferrière, Bois-Maillard, La Selle et Juignetles.

Sur la mise à prix de 8(7,000 fr.

L'adjudication aura lieu le mardi Sdécembre 1842, à midi, en la chambre des notaire» de Paris, sise place du Châtelet, 1, et par le ministère de M' Mailand, l'un d'aux, commio par instice.

Ces b.ers proviennent de la faillite du sieur Etienne-Auguste Gervais, ancien député de Provins.

S'adresser, pour les yoir, au sieur Prïn régisseur du domairjte du liocsle; et pour prendre connaissance des charges et conditions de la vente,

A Provins àJl> Briais, à M' de Moreaux, avoués ponrsuivans

A Paris, à iu> Mailand, notaire, rue SaintMarc-Feydeau, 14, dépositaire du cahier des chargés

A Argentan, à M" Bellouin el Genu, avoués; A Evreux, a il' Lemrez, avoué. (0;78) vente sur folle enchère et adjudication le jeudi 15 décembre 1842, en l'audience des saisies immobilières du tribunal de la Seine, en neuf lots qui seront réunis de UNE USINE

fondée par feu Cockerill (de Liège) et M. Clément Desormes

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Vente des deux Paquebots à vapeur PARIS et HAVRE. Le jeudi 15 décembre 1812, à deux heures de l'après-midi dans le local de ta Bourse da Havre, il sera procédé par le ministère de M. Godefrey Hls, courtier de navires à la vente publique et volontaire

DES PAQVfiBOT§ A T1PËVB

LE PARIS, construit p.i Havre en 1837, de 550 i 600 tonneaux de capacité, portant 200 h 220 tonneaux de marchandises assorties jaugeant 221 Ionaeaux3'i/»00, muni dune paire de machines anglaises à basse pression, de 180 chevaax de force, des ateliers de MM. SEAWABnet C«,de Londes;

LE HAVRE construit au Havre en 1831, de 32"> i 353 tonneaux de capacité porlànt de 125 à 135 tonneaux de marchandises assorties, jaugeant 156 îoiincaux SS/100, muni d'une paire do machines anglaises à basse pression, de 120 chevaux de force, des ateliers deMM. tUwccTT, PEHSTONetC«, de Liverpool.

Les paqaebots sont pourvus do très bons inventaires déposés chez le courtier. Pour plus amples renseigneraens s'adresser à U. Ph. Ai.bbecut, au Havre ou à M. Godsfbov fils, courtier. (58(i6)

AVIS. « BILLETS PERDUS. Il a été volé dans les bureaux du London Joint Stock Bank à Londres 53 BILLETS DE LA BANQUE B'AWGISTEaHi;, dont voici les numéros, les sommes et les dates.. Les personnes à qui ces Billets pourront être présentés sont invitées à les refuser une opposition à leur paiement a été déjà faite auprès de la Banque d'Angleterre. Toutes les personnes qui auraient à fournir des renseignemens sur celle soustraction voudront bien les adresser à MM. J. Laffitte et O rueLaffilte,19.

Numéros. Naméros. Dates. Sommés. 609TO g 27818 12 février 1842 500 liv. si. 55285 «» 86270 11 mars 1842 500 57917 S § J^) 10 juin 1842, 2001. St. Chaq. 400

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