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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1941-07-05

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 05 juillet 1941

Description : 1941/07/05 (Numéro 17927).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k444300s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

M"*K'SMMdi 5 juillet. Saint AntoineMarie Zaccharie.

Dimanche 6 juillet. Saint Tranquille. V' dimanche après 'a Pentecôte.

La journée

Le~ hottiMtM ~ermano-mtM~ se poursuivent avec acharnement, notamment sur la Bérésina, en Russie blanche, et dans les <ecteurs de Kremenetz et de Tarnopol, en Galicie.

En Syrie, après 13 jours d'une réeittamce acharnée, la ville de Palmyre ellt tombée entre les mains des Britanniques.

En Abyssinie, la garnison italienne de Debra-Tabor a capitulé.

Les paroles de la vérité De notre corre~poM<tOM< r(WKt)t Dans un article d'allure officieuse, ~'O.aot-ra<orc jR~moto du 9-10 juin se plaint de ce que, trop souvent, ù. i'6tranger surtout, où le contrôle est d'ailleurs plus difficile mais nul pays n'est exempt de cette monitionles paroles et les attitudes du SaintSiège sont sujettes à interprétations tendancieuses ou même fausses. Il faut eu incriminer, à tout le moins, une déplorable ignorance de la Constitution de l'Elise et de sa divine mission, du rôle universel du Père commun de toutes les nations. Par exemple, nous citons L'0~crt;<t<ore -R(WKo < le Saint-Père exprime-t-il son sentiment sur les qualités personnelles d'un homme d'Etat qui lui rend visite, qu'aussitot un journal prendra occasion de c~t acte de courtoisie à l'égard de ce visiteur pour affirmer que le Saint-Siège approuve la politique qu'il représente. Demain, c'est une radio qui s'emploie

t fournir la preuve de prétendues préférences du Saint-Siège pour un des partis en conflit et qui s'abaisse à recueillir d'irrévérentes facéties, d'ailleurs jamais prononcées. De rapides et profondes modifications territoriales et politiques se vérinent-elles que des journaux et même des agences, dont on aurait pu attendre un meilleur sens critique et plus de sérieux, affirment que le Saint-Siège travaille activement à y établir de nouveaux représentants diplomatiques. Le SaintPère. accueillant un désir filial qui lui fut formellement exprimé, reçoit-il en audience certaines personnalités catholiques, qu'on afanno et qu'on répète en toute sûreté que ces audiences ont une signification et un but politiques. J/OM<'rt'(!<<Ta J?OttM!tto conjure radios t-t journaux de se reporter aux grands enseignements que S. S. Pie XII a si solennellement donnés sur la position du Saint-Siège.

On voit par là avec quelle précaution il convient d'accueilir les nouvelles mettant en cause le Vatican, présenté comme jouant un rôle non toujours conforme aux exigences de la justice tt de la vérité, qui sont pourtant les bases imprescriptibles de la paix.

Une

exposition n~Mtonnatre à Mar$e<e

IfartetHc. 3 jxf~et. Une exposition des Œuvre:. missionnaires de temptre français aura lieu, du 14 au 2C septembre, dans les locaux de la foire. A ce sujet. S. Exc. )tsr De!ay. évênue de Marselle. adresse à ses fidèles une lettre dans laquelle il dit notamment c Nous avons accueilli avec joie !'aimab)e proposition de M ]e Président de la foire et de M. le Président de la Chambre de commerce. mettant à notre entière disposition le Petit-Palais, bien persuadé que surtout dans les circonstances présentes cette exposition, montrant t'o'uvre magnifique de la France et de J'Elise, exalterait chez tous tes visiteurs les sentiments les plus élevés et remplirait leurs c<rurs de fierté patriotique et de confiance.

Loterie nationale RECTIFICATION

Certains jnurnauT. en pub)iant!f!!re<.u)tnts du tirage de la deuxième tranche de la Loterie nationale. ont imprimé, par <'rr<*))r. que les numéros nnissnnt par 09.41.~ xaxnaif-nt 2<)<WO francs. Ce nest l'as 00.418 qu'i) faut lire. mais 9.418 (neuf mille quatre cent dit-huit). La terminaison étant de quatre chiffra au lieu da ein'). le nombre des billets gaxnant e"t dix fois plus fte\~ que ne )e laissaient croire les premiers cbiSres puMiés.

Moutons de Panurge 1 et brebis du ChrMt_

par Léon MERKLEN,

Il y a deux façons de gouverner les hommes les grouper dans des partib où chacun se serre dos contre dos. marche épaule près d'épaule, les yeux au sol, sur les lèvres des eri~ de coière contre l'adversaire, le journal apportant chaque matin ce qu'il faut croire, ce qn'U faut dire, ce qu'il faut rcciamer, ce qu'il faut hair.

C'est l'esprit moutonnier. On a vu ou cela nous a menés, sous t ancien régime, avec l'intransigeance des chefs ue parti, qui se croyaient infaillibles, &: 1 entêtement aveugle des partisans, qui ne raisonnaient plus et avalaient tous les mens-onges.

Ou, au contraire, les éclairer gra dueUement sur la vérité, loin de tous les parti pris, les élever au sentiment du devoir et de la nécessité de servir le bien général, montrer qu'on les connaît, qu'on les comprend, avec leurs qualités et leurs faiblesses et que si l'on est, par la volonté de la Provi dence, leur chef, on a d'abord conscience de l'obligation qu'entraîne cette mission de se donner et de se sacrifier pour eux.

Voilà le grand travail auquel depuis douze mois s'attache, pour relever la France en dehors des luttes de partis et dans un sens parfait de l'équilibre et de la mesure, le grand soldat qui. au lendemain de nos désastres, a offert sa gloire, son expérience et sa vie à notre pays.

Le modèle suprême des vrais chefs reste toutefois le Christ.

C'est lui le bon berger, le vrai berger, qui connaît ses brebis et se donne tout entier en cites. li invite chacune de nos âmes librement a le reconnaître p(.ur son Maître, intérieurement à l'aimer et a le servir comme son Rédempteur. A lui seul en réalité on se livre; à ses représentants on se prête. En lui seul se trouve le bien a l'état pur tous les autres hommes, a moins d'être présomptueux et menteurs, se proclament déncicnta et pécheurs.

En nn volume au style alerte que n-lèveut maints propos pittoresques. M. le chanoine Dutroncy, sous le titre AretM du C'/tr~t et MtOMto~ de Pattur<7C (1), nous offre le choix entre la < servitude épuisante des partis et la c soumission libératrice au Christ Y a-t-H. & l'heure actuelle, problème plus passionnant ? 2

Etre des esclaves ou des hommes libres ? L'abus de la liberté nous a précipités dans la défaite, mais antérieurement déjà dans toutes les servitudes. Une cure d'âme sérieuse et prolongée reconstituera seule nos énerves moraies et refera de nos compatriotes des valeurs et des hommes.

Comme l'écrit M. le chanoine Thellier de Poncheville. < Tout Français Mnt aujourd'hui le besoin de réviser son patrimoine intellectuel que la catastrophe a endommagé t.

Eh bien les pages si pleines, si savoureuses de M. Dutroncy, un apôtre

Les journées de Vichy

v- b

L'équipement étecthque

(De notre envoyé spécial.)

Vichy, le 4 juillet 1941.

Jtf. Paringaud, directeur du cabinet de jf. Pucheu, secrétaire <B<ftt à la Production industrielle, a donné à la presse, ce MfottM, ~t<e!~MM renseignements sur l'effort d'équipement d<eotrique de la France, effort rendu partfctfttéfCMeMt <ntporto))< par les Orconstances.

Certes, la France a toujours été un pays « à la page ». C'e~t ainsi qu'en ce qui concerne, par exemple, les lignes de 220.00b volts e.ftjttaKt dans le monde en 1939 (environ 10.000 ~)!&Mt€<rc~) 45 p. 100 se trouvaient aux Etats-Unis et 25 p. 100 cAe<: noM<. Mais nous avions !c tort, dans MMe région riche en houille &!anche, de con«MttMer trop d'électricité d'origine thermique, presque la moitié.

~pr~ l'armistice, sous l'impulsion du directeur de l'électricité, J~. Gibrat, et grdce <t un commandement unique, il a été possible d'abord de parer aux plus graves conséquences dea destructions causées par la guerre. p«M d'utiliser au Ma~tmM~ les chutes d'eau d~A exploitées. C'est ainsi que la prodMctfot d'électricité (t'ort~nc At/draulique est passée de 10 m'Htord~ de ttto<c««<Ct<re à 14 milliards. Le vointe de la prodMCttOtt d'origine <~erftM~tte était de plus de 8 tK'Ht<trd< de kilotcatta-hcure, tnot< 5 mt~tord~ ~c«lement de ces derniers étaient pr6)dut<< avec du charbon. On t'oit que les ré-

sultats déjà 0&<CMM~ ~MK constacra6!ex; pOMr les mettre en relief. donnoms Mtt chiffre les 4 ~niHtorft~ de ki<OM'af<< ~MppMtM~ttotfft tirés des &orrages économisent 2.500.000 <Mn<'< de charbon.

7! est bien entendu ~we tout cela est ttt<tty/«Mt. (f'OtttOHt plus <ttM//Mant que !'Mt doit faire face aux besoins ancien8 et à de ttOtttbrcM.)' 6p<0tn< tto«t-e<t«J'. L'électricité nationale devant. le p!M< tOMt'~tt pof«6f< remplacer le8 pf!r6Mrs~<it c< combustibles d'importation.

Le proyratnme des travaux, de 1938 doit donner d'ici 19~4 4 wt~iord~ de Mo'co«< nouveaux et a. en Mffrp. !'oMMfo~e de procvrer <<tr les «'H!A chantiers, du (ropott d 15.000 OMt'rfcr~.

Le pro~roMme «opott, dsM de 1941. procurera p!«Mt<e entre 1944 c< 1948 4 nouveaux M)!H<d<.

tarpe f~ecm <t'M~<'rcotHM.eMMt ça

au c<pMrhi<*nvciHant qui, parfait disciple du Maître. counaitlecœurde 1 h(~mme et se refuse a faire violence à personne, donnent en que'ques mots sur les principaux sujets qui sont inscrits au programme de notre rénovation nationale les explications précises qui s imposent.

Les membres des cercles d'études y trouveront comment se documenter sur ht mentalité contemporaine des indifférents les rédacteurs de bulletins paroissiaux y puiseront d'heureux arguments à l'adresse des paroissiens qui ne vont pas à la messe les catholiques pratiquants se réjouiront à la lecture d(- maint passage qui les incite & entourer d'une sympathie nouvelle leur église et leur religion.

L'auteur, qui ne dédaigne pas la discussion, mais au contraire volontiers ta provoque, se rappelle le pré<-epre evangelique e Allez et enseignez > Il va donc, et d'abord chez ceux qui cnt t<; plus besoin d être enseignés chez les libres penseurs. Et il y est bien reçu.

Pas un mot d'amertume dans ses propos. Mais une information exacte des différents mystères chrétiens. Entre les mauvais catholiques qui ce font plus leurs Pâques et, pour cacher le respect humain qui les éloigne du prêtre, s'affichent l'occasion comme des militants de l'antlclériealisme, et leur propre curé, y a-t-il, comme Mt le croit parfois, des abîmes ? Ces sectaires, ces indifférents sont souvent plus chrétiens qu'ils ne le pensent. Le meilleur de leurs sentiments vient, leur insu, en droite ligne de l'Evangile.

Jusque dans leurs griefs contre l'Eglise, leurs blasphèmes contre Dieu, on perçoit l'écho d'une foi qui s'ignore. c Ce que vous appelez bien, ce que vous trouvez beau. n'est-ce pas ce que Jésus-Christ prescrit et loue ? Ce que voua détestez, n'est ce pas ce qu'il condamne P

Et quand vous vous montez contre Dieu, parce que vous souffrez sans comprendre pourquoi, n'est-ce pas une façon de proclamer Dieu sans le vouloir ? Si vous ne croyez pas en lui. pourquoi tant de colère contre lui ? a Il faut lire « Les parents qui démissionnent < MuBot, libre penseur e Cercueils d'enfanta tranches de vie d'un réalisme souvent aftiigeant. parfois au contraire singulièrement réconfortant.

M. labbé Dutroncy connaît ses paroissiens et, parce qu'il les aime, ne se décourage pas

< On ne mutité pas définitivement son Ame. L'âme masculine redeviendra croyante et pieuse. Les nls prendront le parti de leurs aïeux contre leurs pères. Ce nui chez nous s'est vu se reverra. Peut-être bientôt

(1) Cn vol de 202 pages. Editions l'resse lyonnaise du Sud-Est, 46, rue de la Charité, Lyon.

l'aiguille de Chamonx porte maintenant le nom du Chef de l'Etat

Une cararane alpine, composée de guides et de détégués des Compagnons de France, qui avait quitté Chamonix mercredi soir, est arrivé jeudi matin, vers 9 heures, au sommet de l'ex-aiguille de Chamonix à laquelle tes Chamoniards, en novembre dernier, avaient donné le nom du chef de l'Etat.

La mission de cette délégation était. en fixant nos trois couleurs au faite des 3.507 mètres de t'Aiguille. d'inaugurer sa nouvelle dénomination et aussi d'apporter l'hommage des montagnards de la vat!<e de Chamonix et des jeunes au chef dei'Ktat.

En union avec tes pèlerins de l'Aiguille Maréchat-Pétain, à 10 heures, jeudi matin, te président de la Compagnie des guides, assisté du maire de Chamonix, du chef de la Lésion et d'un groupe de Compagnons, a hissé les couleurs au pied du monument du poilu. Les alpinistes ont bénéficié d'un temps magnifique et ils ont été observés à l'aide de lorgnettes depuis Chamonix où les phases de leur geste ont pu être suivies. La première ascension de la pointe nord de Btaitière (Aiguille de Chamonix), nouvelle Pointe MarechaI-Pétain, remonte tt 1S73.

A l'Officiel 1

Le </o<tt'ft<!< officiel de vendredi phblie

Un loi créant un régime provisoire d'avances an bénéfice des industriels et commerçants sinistrée par actes de guerre, dont les entreprises ont subi seulement des dég&ta partiels.

Un décret décidant que les épreuves orales de la première session du concours de !'auditorat an Conseil d'Etat auront lieu à Royat (Puy-de-Dôme). Un arrêté portant dissolution du Conseil municipal de Beaulieu (Corrèze) un arrêté dectarant demitcionnaires d'office de leurs fonctions MM. LMbonne, conseiller général du canton de Buis-tes-Baronnies (Drame), et Simon Castel, conseiiier d'arrondissement de ?ftmes (Gard). Des arrêtes révoquant de leurs fonctions les maires de Foix (Ariefe) et Beaniien (Correze), et le Conseil municipal de Lt commune de Ploumegoar (Côtes-du-Nord).

po"!n'r<' de fafMfr p~K~ <o«ffttf en <ontm<')< nombre d'MiHM de «'eo«f<. PeM<<<!H~ qMe seront c'M<<rt«~ ~t <t<MM~<'<!M~ 6<rftyP<. on <'PtTtp!o"T<! <'t-{de~nnM~tt <t nm<<or<'r la d)~r)6ufton. tto~non~K ts fi«!rt6MttMt <"<~ co~p<tfMCt.

iNTtRnL

Après treize jours

d'une héroïque résistance PALMYRE

tombe entre les mains des Britanniques

Vichy, 3 ~tt'Hcf. Les Britanniques ont accentué leurs etforts dans le désert syrien et ont poursuvi leur bombardement de la ville de Beyrouth.

Après avoir soumis nos positions au feu violent d une artillerie encore renforcée, les Britanniqaes ont occupé Palmyre le 3 juiuet. a 1 heure, à ta suite d'une puissante attaque menée par de~ e<i?ins blindés.

Ce poste tombe après que ses hpro)ques défenseurs ont opposé pendant treize jours une re~i'-tance admirable à des forces adverses dont la supériorité en effectifs et en matériel était écrasante. Au sud-est de Deir-ez-Zor, nos troupes s'opposent à l'avance, sur la rive droite de l'Euphrate. de la colonne motorisée venue d Abou-Kémat.

Plus au nord. une nouvelle cotonne motorisée, venue d'Irak, a franchi ce matin la frontière syrienne à TeH-Kotombet. et tente de progrest-er le long de la voie ferrée de Mossoui.

Dans la région de Damas, rien à signaler.

Dans le secteur montagneux au j~mtnsud, activité dp patrouilles et tirs d artillerie de part et d'autre.

Sur la cote. iatiotte britannique a bombardé nos positions vers Dateur. Notre aviation a continué à bombarder les forces adverses dans les secteurs de l'aimyre et d'Abou-KémaI. Le 2 juillet, nos avions de chasse ont abattu un Hurricane et un Btenheim et sérieusement tourbe un autre.

La ville de Beyrouth a pt~homhard' par la R. A. F., comme la nuit du 2 au 3, avec une violence accrue Plusieurs Quurtiers, dans lesquels aucun objectif militaire ne se trouvait, ont été sérieui-ement atteints par des bombes incendiaires et de grande capacité. Jt y a des victimes parmi la population civile.

UN TELEGRAMME DU MARÉCHAL PÉTAIN AU GÉNÉRAL DENTZ Vtct]/. 3 ;M<Hc<. Des qu'il a appris la chute de l'aimyre. le maréchal l'étant a envoyé au général Dentz, haut-com-

Pour le paiement

des réqu!sit!ons

allemandes

Le ministère de l'Economie nationale et des Finances rappelle que le communiqué déjà diffusé à la pr<ese en janvier dernier, rotatif au pa)<'nn't!t dc<! réquisitions allemandes, a fixé pour la présentation des demandes de payement dans les mairies des délais de forclusion dont le premier expire le 12 juillet prochain. I.es prestataires de réquisition*! prnti~)up< par les autoritef! allemandes entre le 25 juin et le 15 juillet 1940 sont donc invitas à déposer, avant le 12 juillet, leur demande d indemnité, ces prescriptions s'apptiquant & toutes les re~uihitions, à t'exctusion seulement des requisitions de logements et de cantonnements.

Le gaspillage de l'essence sera sévèrement réprimé aux Etats-Unis

IL EN RÉSULTERA UNE ÉCONOMIE MENSUELLE DE PLUS D'UN MILLIARD DE UTRES

M. Ickes. secrétaire & l'Intérienr américain, qui cumule avec ces hautes fonctions administratives celles de coordonateur des pétroles, a déclaré qu'il avait l'intention de demander aux agents et aux gendarmes d'arrêter tout automobi)i~re surpris en flagrant délit de xaspitia~e d'essence. M. lokes a précisé qn'i) entendait par gaspillage toute consommation exagérée due au mauvais réglage des carburateurs, à des départs pleins gaz, & des reprises trop sensationnelles. Il a souligné que quelques arrestations judicieuses pourraient avoir nn effet très sensible sur la consommation totale de t'essence. D'après M. Ralph Davies, ndmini'-trateur adjoint des pétroles, 250 ntiHions de gallons (1.100 millions de litres environ, pourraient être économisés mensuellement dans les seuls états de l'Est américain si les carburateurs des automobiles qui circulent dans cette région étaient convenablement réglés.

LA GUERRE SUR MER Les mt'Heu.B tttaWtt~K* ~e yetp-Tor!: annoncent

1* Le cargo britannique Potft-~o&ot. de 4 802 tonnes, parti de Los Angeles, à destination de la Grande-Bretagne, a ccé torpillé dans l'Atlantique;

2" Le paquebot britannique C'atro-C'«y, de 4.T92 tonnes, a été bombardé et penrêtre coulé en Méditerranée. U avait des troupes à bord;

3* Le cargo grec Themoni, de 3719 tonnes, doit être considéré également comme perdu. D'autre part. le cargo grec /*f)in<-r~<!r, de 4.939 tonnes, a atteint Alexandrie après avoir été avarié par des avions de l'Axe au large des côtes de Grèce: il serrait an transport et à l'approvisionnement des troupes britanniques en Egypte.

~Pcpar~.

De Rome. L'Agence Stefani annonce de Stamboul que les ambassadeurs d'AUemagne et d'Italie à Moscon Mnt attendus incessamment à Stamboul d'oû ils poursuivront leur voyage vers Berlin et Rome. Les ambassadeurs de I'U. R. S. S. à Berlin et à Rome sont également attendus à Stamboul.

De Xew-Yerh. La Radio américaine publie cette dépêche de Home « Les autorités italiennes ont décidé de faire garder militairement l'ambassade des U. S. A. à Rome. Il s'agit là d'une mesure de précaution contre d'éventnellet manifestations antiameric<UBM~

missaire en Syrie et commandant en chef I des troupes du Levant, le tétegramme sui- vaut «

< Faites savoir à tous ceux qui combattent à 'os <ôtf~ que la France tout entière les suit dans la bataille. avec émotion.

t Je salue a<'e<' elle la vaillante poignée des défenseurs de I'a)myre. qui n'ont succombe qu'après 13 jours contre des forces très supérieures en nombre et en moyens.

Leur sacrifice demeure une force pour t< pays.

s Signé Philippe PÉTAM.

UN SOUS-MARIN

FRANÇAIS PERDU

An cours des opérations qui se sont déroutées ces jours derniers sur )cs côtes de Syrie, nous avons eu à enregistrer la perte d'un sous-marin.

Les familles des victimes ont été prévenues.

Des communiqués et des informatious de Berlin. lesquels sont assez loin de concorder avec ceux de Moscou, il résulte que les troupes allemandes et alliéea ont tM'ssé à i'atta<tue sur la totalité du front orientul et que bi. bataille se poursuit à 1 avantage de ta Wehrmacht. Au tn-ixicmc jour des hosttittés. (.-elle-f.'i a déjà obtenu des succès qui donnent toute satisfaction au eommandMneut allemand et qui, par contre, inquiètent manifestement les dirigeants soviétiques, ainsi <tU'en témoigne i'appei que M. Staline vient dadresser au peupie russe. Ce n'est pas que ceux-ci désespèrent encore lu Russie est un réservoir d'hommes et de matériel qu'il est difficile d'épuiser. Difficile, mais non impossible. ~t c'est préci~ment ce que le <Uct~t~ur rouge semble craindre. < Un très prand danger, avoue-t-ii a son peuple, menace notre patrie

Ce que M. Staline ne dit pas. c'est que ce danger menace également ce régime tyrannique et inhumain, M régime < sans Dieu et sans lois moraieo ce régime c incompatible avec la civilisation chrétienne nous citons ici le journal espagnol y<t –dont la Russie a trop longtemps souffert et <lont d'autres pays l'Espagne en sait quelque chose, la France aussi ont subi les néfastes répercussions.

Les éprpiivM du peuple russe continueut aujourd'hui, dans le sang, sur )& vaste champ de bataille qui s'étend des confins maritimes de la Laponie ceux de l'Ukraine. Accomplissant le devoir qui lui incombe, malgré tout, de défendre la patrie, l'armée rouge s'efforce de résister aux armées d'invasion avec uu courage qui, pour être jusqu'ici malheureux, n'en mérite et n'en reçoit pas moins, même de l'ad- versaire, une juste considération. Ce qui n'empêche pas ce dernier. U va sans dire, de redoubler sans cesse d'efforts pour écraser les troupes soviétiques dans tous les secteurs où 11 les affronte. Dans celui de Mourmansk, certaines informations annoncent que le chemin de fer Leningrad Mourmansk aurait été coupé et que la ville <:e Mourmansk serait déjà occupée, mais ces nouvelles ne sont pas conarmées.

Le premier communiqué finlandais mentionne de nombreux engagements' aux frontières russo-finnoises, mais n(' précise pas à quels points de ces frontières. Selon certaines informations. l'armée finlandaise attaquerait d'une part dans la région de Keksholm sur la rive est du lac Ladoga, d'autre part dans celle de Viborg (Yiipuri) sur la côte ouest de l'isthme de Carélie. D'après le communiqué d'Helsinki, les Finlandais ont pénétré sur

La guerre germano-sovtéttque se poursuit avec acharnement en Russie b!anche et en Galicie

Si les Etats-Unis n'emploient pas leur flotte de guerre pour assurer la livraison du matériel la Grande-Bretagne ne survivra pas déclare M. Wendell Willkie.

:î. Wendell Willkie, a prononcé un discours radiodiffuse jeudi soir, à l'occasion de ta Fête nationale américaine. Il a dectaré notamment Si les EtatsUnis n'empioient pas immédiatement leur flotte de guerre pour assurer la livraison du matériel de guerre à la Crande-Bretagne celle-ci ne survivra pas et elle ne peut pas ne pas survivre. Et il a ajouté La survivance de l'Angleterre est indispensable à la préservation ne notre propre liberté. Il n'y a pas de temps à perdre, la menace est sur nous. ·

Accord commercial bu~garo-rcunM.n

Le ministre de l'Economie bnttMre. qui menait depnis quelque temps des pourptrier" à Bucarf~t. est rentre jeudi matin à Sofia, après avoir <-isne un accord commercial et de paiements avec la Bonmanie.

Les alliés ont passe à l'attaque sur la totalité du front oriental, annonce comman~He Ju R~ïc~

B<-Win. )<- 3 )f«Hft. Le '< moxdftttpnt aM<-)tmM<< f-t)mmM"<c En étroite liaison, des formations aUfmande. et roumaines ont traversé hier !e Pruith, venant de la ~!o!davie ~ptentrionale, et avancent maintenant vers le Dniestnr. Annsi. les alliés ont passé à 1 attaque sur la totalité du frout entre la mer Xoire et la mer Arctique. tandis que te commandement sovieti'tue sen'or< ;ait de ralentir l'avance aUfmande près de la frnntifre et de pas-er à t attaque de son côté. La résistance de l'armée rouge semble désormais brif-ee.

La retraite de t'ennemi M dessine sur f'ensembte du front. La bataiUe meurtrière à rest de Bialystock est termtn~ dans se)! trrandcs tisne". Comme il a d~à été annoncé par un commnniqne Spécial. )e« effets de cette bataille ont une importance capitale dans t'hi-toire du monde. ne nnmbreusps divisions d'infanterie. de cavalerie et de chars de t'arru~e rus-.e peuvent être considérées comme anéan-

ties En coHaboration exemplaire. )e!- for-

mations de notre armée de terre et de notre aviation commencent à poursuivre l'ennemi.

plusieurs points pn territoire sovipti~ue où ils se sont emparés de quelques fortins.

En Lettonie une dep~-he d'origine imprMse rapport qu une forte, colonre itHemiindc se dirige de K~ vers l'~kov ou elle compte opwr t.a jonctinn nYcc ccUe qui. a r<~t. '"t-"t Uvinsk. rnc fois t'fT~-tm'~ <-otn' jon~tit'n ws d<'ux cot.'nncs ne ~'rout ptus (.u'a quei'tUf ~TO kilomt'tres dp t~n'ngrad. Une troisième formation aUemundc, venant. 6j;atement de I:if;a. ''emonte vers t'Hsthonie. dont elle il peutMre franchi la frontière, et marche sur la capitale, Tallinn.

En Russie blanche, la bataille continue avec violence. Le communiqué de Moscou reconnntt que les Allemands après avoir mis en ligne des réserves fiatches. ont réussi a passer sur la rive droite (le la Uvina près de Dvinsk et de Jacohstadt. Des combats, ajoutet-U. se sont immédiatement engagés (;aas ces répons, où les troupes soviétiques résistent avec opiniâtreté et indigent de lourdes pertes a l'ennemi. j,es colonnes allemandes ont-elles trav<rsé. plus au sud, la célèbre HereMra ? Certaines informations l'apurent et ajoutent même que leurs éléments nvancés auraient atteint la ville historique de Smolensk, qui se trouve à r,)ua de 200 kilomètres à l'eut de la rereelna. 5tais ces informatioM ne sont pas eoniirmées pas plus que celles annonçant qu'un autre groupe allemand aurait franchi le moyen Dnieper en direction de Gomel (ville située à environ 200 kilomètres au nord de

Kiev).

En Galicie, on signale de violents combats aux environs de Kremenetz et de Taniopo), une cinquantaine de kilomètres de la frontière de l'Ukraine. Il semble que les troupes allemandes de Volhynie, au lieu de contiruer leur poussée vers Fest, esquiss<nt un mouvement tournant ponr en- cercler les forces soviétiques concentrées dans ces régions, renouvelant ainsi la man<T*uvre qui leur a réussi au nord-ouest des marais du Pripet. Plus su sufi. en Bukovine. les troupes germano-roumaines. qui ont passe le Pruth en divers points, se diri~nt~ selon tonte apparence, sur Cernauti (Czernowitz).

En Syrie, apr&a treize j<mrs d'une résistance dont les communi<)U~ de Vichy ont souligné l'hëroisme. Palmyre vient de tomber entre les mains de l'iidYersaire. Le nombre, une fois de ptus. a eu raison du courage. Devant l'écrasante supériorité en effectifs et eu armement des forces britanniques, la bravoure et la ténacité de nos lé-

LE CONTRE-AMIRAL A~DREVS SE DÉCLARE PARTISAN DE L'tJTI USATIO~ DE LA FLOTTE AMÉRICAINE POUR PROTÉGER LA LIBERTÉ DES MERS

Le contre-amirat Adotph'te Andrew~. commandant ~a 3* région maritime, a pris la parole, à une réunion organisée par la Soctété Cammany. organisation patriotique patronnée par le parti démocrate. I! s'est dee)aré partisan de l'ntiiisation de la flotte ameripaine pour protéger la libert édes mers. « Selon la the~e soutenue a maintes reprîtes par le cotent Knox, tpcrétaire à la Marine, nos deux océans, a-t-il dit, ne sont pa< fenlement de simples barrières pour empêcher toute agression contre nous, ce sont ansM des mert sit!onne« des routes commerciate< qui ont fait notre grandeur. Xoas ~<veM !« protéger, même e'il faut ponr cela les transformer proviaoirement en zones de bataille.

Dant !a h)tte cnntre t'An~eterre. la I.uttwaBe !t couM. au cnur<- de ia nuit dfruiere, un car.) df.'<t~~ tonnes et s bomhitrdtd~tn-taihtno~ts portuaires dan!<)'An.:it-tprr<'du~ttIest<?t.J)t'udouf!-t.A))-(tp~)s de !aM<tt('tM;.<iM attaques de jfnr d avions de pc~mbat britanniqup«. !H'compa)!0' de {ortes unit~e de <-h!<M!< ont ~të rfpnus~~s nouvfan. Dans ces Mmbats aériens, t'cnnemi a perdu )))tiuï<' «vmus do fhtsM et cinq appttrfits de bnmhard.npnt. tandis que la Luftwatfe n'a perdu <)))'un f~ent avion. L'ennemi a )anf~. an Cturs de la nuit dcrni<c. des bnmt'p.s fxp)o'<i\'M et inpendifttr'au-d<ux([f-.iitT~r<'utestot''Htes de i AHemaKne du nord-~uest. Quehu' civi!s ont ~t~ tues ou htes~. Dfs matsnn<i nnt ~te atteintes a Brème et U'dentnir~ Los <-hnMeur!< de nuit aUeman'Ia et )aI~.C. A. ont abattu trois appareil britnnni<int*s.. La)utterontr''tesn!tTire'!dera~ta't]"mt'nt britanniques a enregistre au moia de ~nin les Krands f.ucfe-< qui avaient ~té eorn.mptei-. La marine de interre et raviation ont couM 76S.9'M tonnes de bateanx ennemie dont -tl7.-tM tonnes ont et6 anéanties.

ponnaires ont du s'tnpiïncr. Dire qu'!It< ont du moins sauve i'tn'nueur est trop peu ils l'ont admirablement rehaussé. Les puisaanta engins itiindés britanniques ont permis a l'adversaire de s emparer de la ville. mais le c<eur de ses habitante reste français. L'Angleterre a remporté un succès militaire udttiettons-te, mais sans ptus.

Il semble d'ailleurs que. 1&M< de mener cette guerre déshonorante, elle cherche à en précipiter la n~. C'est dans ce but et peut-être tuMi dana l'espoir que Beyrouth finira par capt' tuier sous ses coups répétés, que 1 aviation britannique s'acharne contre la capitate syrienne. Sans doute ses bombes sont destinées aux installations du port, mais il arrire malheureusement qu'à chaque raid eilM jttteijpM'nt a<M couks. des mosquées, de grande immuables commerciaux ou de pauvres maisons dhabitation. < Aucun quartier. pauvre ou riche, arménien, musutmam ou kurde, dit une dépêche de Beyrouth, naura été épargné

A une vingtaine de kilomètres de la. les troupM australiennes sont toujours contenues par t~ nôtres au nord de SaMa. Selon certaines informations, elles prépareraient peut-être même déclencheront elles bientôt une grande otfeMive contre la capitale Ubanait~e. Comme à Damas, comme à Patmyrp, elles ont l'avantage du nombre et de la supériorité du matériel. Mais, comme à Uamao ~t comme à Palmyre, elles ont aussi devant elle. des troupes résolues à leur opposer, comme l'a afnrmé le cénéral Hutziger, une résistance acharnée.

On verra d'autre part, dans le communiqué de Vichy, qu'une nouvelle colonne motorisée britannique, venant de l'Irak, vient de franchir la frontière syrienne TeU-Kotombei, dans le nord. est. Le sens de sa progression indique qu'elle se dirige sur Alep.

Tandis qu'en Afrique dn Nord, let opérations se réduisent à quelques action*) des aviations et des artilleries adverses, en Abyssinie, les attaquer répétées des Britanniques contre Detira Tabor (a environ 2(M) kilomètres au nord d'Addia Abeba) ont obligé cet.te ville & capituler. Le cotnmuntqué du Caire annonce en effet que te commandant de la garnison italienne qui défftulait Debra Tabor a accepté de se rendre aux mêmes condition)) que les autorités britanniques avaient imposées pour la reddition de l'armée da duc d'Aorte, à Amba AlaghL Le nmnbre des prisonniers s'élève à 4.200 C.OOO Italiens et 1.200 Africains.

Sur le front occidental, ni le communiqué de Berlin ni c~iuî de Londres ne signalent de bombardements ni de raids de l'aviation allemande en Grande-Bretagne au cours de la. nuit de j~udi à vendredi.

Quant à la R. A. F., elle a inteDS~nient bomt)arde diveM objectifs miMtHirt"! et établi.<!M'm~nt!! industriela pa Uhenanie et dans le nord-oufst de l'Allemagne, notamment a Cologne, & Puishourg et à Bréme. L'attaque contre Brème, retate le communiqué de Londres, a été particulièrement violente.

Un3 grande act~t3 règne à Gibraltar Deux convois marchanda ont quitte Cibraltar jeudi. xons escorte. Le premier, compofé de 8 Btvtree, a prit la direction de l'Atlanti.qne. le second, fort de 12 unitéft. s'est dirite vers la M<ditfrrftn<t. Un autre convoi, comprenant 10 ctrj!f'<, eKt arrivé dan* la rade à la fin de la matinée. Par ailleurs nne grande activité a r~ne "Hr l'a~rndrnme de Gibrt)tar od durant la journée de jeudi de'! q avions de diKérentea cateteries n'ont ce!!fte d'atterrir et de d~co!]er. On ne si~nate pas de moavement au port militaire où se trottvent actuellement ancrC)' denx porte-aTion*. le ~tffMM< et l'Ark Royal, le <~oif-enr de bataiHe ~enoM-H. un croiseur, 6 destroyer* et 5 soue-marina,