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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1941-03-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 08 mars 1941

Description : 1941/03/08 (Numéro 17827).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k444200g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Samedi, 8 mars. Saint Jean de Dieu.

Dimanche, 9 mars. Sainte Françoise. II" dimanche de Carême.

La journée Le maréchal List, commandant en chef des troupe» allemandes en Bulgarie, s'est entretenu avec le roi Boris et les principaux membres du Cabinet bulgare.

ra·

L'Agence Officielle d'Athènes déclare que la Grèce est décidée « à mener la guerre jusqu'à la victoire totale et définitive ».

w

Le prince régent, les régents royaux et les principaux dirigeants de la Yougoslavie ont tenu « d'importantes conférences » à Belgrade.

Venant d'Athènes, M. Eden et sir John Dill sont arrivés au Caire.

Mort de Mgr PATAU, ancien auxiliaire

à Perpignan

Nous avons reçu de S. Exe. Mïr Bernard, évêque de Perpignan, la dépêche suivante

Perpignan, o mars.

Avons douleur annoncer derès Mnnseigneur Patnu. Sollicitons prières nombreux prêtres aux-qurls il préfixa retraite. Obsè- j ques catludiah lundi 10 heures. Evêqoe Perpignan.

S. Exe. Mer Patau était né le 4 mai 1864 à Bolquère. dans le diocèse de Perpignan, jolie localité de 4(10 habitants, nichée à 1.62:3 mètres à l'entrée de la vallée de la Têt, une des plus pittoresques des Pyrénées-Orientales. Nous le voyons facilement, dans los année» rie sa j jeunesse. aller prier la Vierge do Funt- 1 Romeu. dont le sanctuaire est tout pro- che. (''est sans doute la Vierge de toutes grâce, qui dans cette Sine délicate, fit éclore le germe de la vocation sacerdotale.

Cette vocation, après dos études secondaires particulièrement brillantes", le conduisit au séminaire de Saint-Suipice, où sous des martres de choix il s'initia aux sciences proprement ecclésiastiques. En 1888 il recevait l'onction sacerdotale. II allait désormais consacrer tout son zèle d'apotre à l'évangélisation des âmes. cependant les qualités dont il avait fait preuve le firent bientôt distinguer par l'évêque de Perpignan. Msrr de Carsalade du Pont. C'est la cnnfianre du prélat, qui lui confia la direction du coilège Saint-Louis de Perpignan. (''est cette même confiance qui valent à l'abbé Patau, devenu chanoine, d'être nommé vicaire général. Le ministère pastoral ne lui était pas inconnu. N'avait-il pas été nommé, lors de la fermeture du collège Saint- Louis, euré-doyen d'Argonès? Il apportait donc dans ses fonctions non seule- ment les qualités de zèle, d'apostolat uni l'avaient fait remarquer dans 1. miers jours de son ministère, mn

lement l'expérience d'un pasteur dévoue à son troupeau.

O fut alors qu'à la demande de Mgr de Carsalade du Pont, le Saint-Siège porta son choix sur le chanoine Patau pour l'élever au siège épiscopal titulaire de Toron, comme auxiliaire (le l'évêque de Perpignan. le 1" mai 1025. Msr Izart conféra au nouvel auxiliaire la consécration épiscopale.

Mgr Patau. tout en secondant Mgr de Oarsalade du Pont dans ses vieux jours. portait hien souvent le soufflle de la paroie dans des retraites sacerdotales. Il fut un prédicateur de ces pieuses retraites des plus remarqués et bien des prêtres en ont sardé un profond et reconnaissant souvenir.

A la mort de Mïr de Carsalade du Pont. Mgr P-itau s'était retiré, en 1034, à Codalet. près de Prades. Pourtant, son zèle ne s'était pas éteint. Nous le vtmes revenir dès le début de la guerre dans ce collège Saint-Louis. où il avait donné les prémices de son zèlp sneerdotal. il voulait remplir les fonctions de père spirituel dont il s'aequitnit avec une bienveillance et une déKenfesw qui devaient lui conquérir la gratitude des âmes qu'il évangélisait.

Nos lecteurs voudront bien s'associer dans leurs prières à celles que le diocèse de Perpignan et tous les prêtres auquel il se dévoua répandront devant Dieu pour ce pieux et vénéré Pontife.

Pour la conversion des hindouistes

L'INTENTION MISSIONNAIRE DE FÉVRIER

Nous rappelons que chaque mois !e directeur de l'Apostolat de la prière présente aux bénédictions du Souverain Pontife une intention pour l'Apostolat de la prière et une pour l'Apnstolat missionnaire. C'est le Saint-Père lui-même qui choisit l'intention à proposer à la piété des catholiques.

Jadis, nos lecteurs trouvaient chaque i mois dans nos colonnes un commentaire de l'intention missionnaire sous la plume éminente du regrette Cïeonics Goyau. Cet article mensuel nous est aujourd'hui donné par M. Jean-Marie Sedès. dont la compétence en la matière est t indiscutable. ainsi qu'ils ont pu s'en rendre compte hier en lisant les commentaires qu'il leur a donnés sur l'intention du mois de

mars « La conversion des hindouistes. »

mars: c La rnarersion des ùindouistes, >,

AUX JEUNES

16

"là m"

par Jean PEYRADE

Henry Bordeaux. dans son dernier livre Imagea du maréchal Pétain, relate l'entretien qu'il eut récemment à Vichy avec le Chef de l'Etat. En évoquant le passé, l'académicien affirma: « Vous avez sauvé Verdun, c'est la France aujourd'hui. >

«La tâche est plus lourde >, répondit le Maréchal puis il ajouta. pensant à l'édifice qu'il bâtit tous les jours « Cela sera. » Parole magnitique de confiance et de volonté. La France nouvelle, débarrassée de la tyrannie des sectes et des partis, libérée des excès du capitalisme et guérie de la misère prolétarienne, régénérée par lépreuve dignement acceptée et par le travail acharné de ses enfants, surgira peu à peu et poursuivra, au sein d'une Europe transformée, sa mission civilisatrice, parce que le Maréchal le vent. Au cours de son dernier voyage il a souvent répété qu'il jurait de se consacrer jusqu'à son dernier souffle au salut de la Patrie, affirmant ainsi, de nouveau, sa volonté obstinée de refaire la France, quoi qu'il en coûte.

Le Maréchal, pour poursuivre son œuvre gigantesque jusqu'au bout, a confiance dans les forces françaises. Il a pris contact avec nos ouvriers, nos bourgeois, nos paysans. Il sait que ce peuple se donne sans compter et qu'il est dépositaire de vertus d'espérance, de tranquille courage, de gaieté, d'économie, f'e patience, de finesse, et d'un passé d'honneur, sur lesquels on peut se baser sûrement. Depuis des siècles, malgré les pires catastrophes, telle la guerre de Cent ans, dont Mgr Martiu rappelait dimanche dernier, dans sa eat! édrale du Puy, les plus sombres années, la France a tenu bon et a toujours respecté les droits de la personne humaine, que le christianisme lui enseigna. Son histoire est une ie«,on d'espérance.

Les jeunes Français, suivant l'exemple du Maréchal, doivent être volontaires et confiants. Toi qui lis cet article et (jui appartiens à une élite, réfléchis sur le discours de Saint-Etienne et en particulier sur cette définition « Le Chef c'est celui qui sait à la fois se taire ol>éir et se faire aimer. Ce n'est pas celui qu'on impose mais celui qui s'impose. N'oubliez pas que pour commander aux hommes il faut savoir se donner. » Or, le don de soi est à base de volonté, de maîtrise de soi, de confiance dans U> succès de l'œuvre à laquelle on s-e donne.

Tu dois avoir confiance dans ta jeunesse. « Et surtout ne jamais vieillir » clame un chant scout, avec raison. Etre vieux être désabusé et avoir beaucoup péché. Etre jeune c'es-t croire qu'avec sa for j et l'aide de Dieu on vient à bout de tout. Claudel a écrit que la jeunesse est l'Age de l'héroïsme, l'il^e l'on fonce hardiment sur les entreprises les plus risquées. M;iis il ne suffit pas d'avoir confiance dans ses muscles neufs, dans la richesse < 1 f son sang bouillonnant, dans la vivacité de son intelligence, il faut encore avoir contianco dans Celui qui nous a donné notre jeunesse et qui est notre seul Maître, dans le Seigneur, qui n'abandonne jamais ses enfants et qui s'immola pour nous sauver, et, sur le plan national, ne jamais désespérer de la France, suivre le Maréchal sans arrière-pensée, parce qu'il a seul toutes les données des problèmes délicats de l'heure présente, qu'il commande en toute connaissance de cause et parce qu'un ordre ne se discute pas mais s'exécute.

Tu dois avoir une volonté de fer. L'ordre nouveau qui doit naître du chaos des instincts déchaînés et des ruines de la guerre naîtra si, à ta place, tu es un homme dans toute la force du terme. Il n'est pas question d'actions d'éclat. Souviens-toi de Ki1 riîing « Si. rencontrant le triomphe près la défaite, tu peux traiter égaifinent ces deux imposteurs; si tu peux remplir sans pitié la minute de soixante secondes de travail accompli. alors la terre est tienne et ce qui plus est tu seras un homme. » Chaque matin, songeant aux progrès intérieurs à réaliser et à la besogne aride qui t'attend peut-être, dis-toi c Cela sera. je serai meilleur ce soir parce que j'aurai mattrisé mes mouvements de haine, dompté ma chair rebelle, cultivé mon esprit. parce que j'aurai accompli toute ma tAche, humble, mais nécessaire ;"i l'ordre du monde. Pierre Goutet écrit « Il s'agit d'apprendre à nous gouverner et nous forcer nous-même à devenir quelqu'un. » Tout est là endurcir ton corps, créer ta valeur professionnelle, former ton jugement, épanouir ta vie spirituelle.

Si tu forges ta volonté, si tu as confiance dans le succès de la Révolution nationale et dans la force de ta Foi chrétienne, l'ordre nouveau se cons| traira. « Il ne suffit pas de changer les institutions, mais il faut changer les hommes. » Pour être un sauveur, transforme-toi toi-même.

Ainsi, grâce à toi. mon ami, grâce à ceux que tu formes dans les Mouvements et les Chantiers où tn sers à fond, les Jeunes Français marcheront hardiment en comprenant mieux leur vocation de constructeurs et l'ordre nouveau sern.

Après i'échouement du « Manhattan LE COMMANDANT

EST DÉCLARÉ RESPONSABLE Le bureau de la marine et de la navigation américaine a clos son enqnête au sujet de l'échouement. le 12 janvier, du paquebot de luxe Manhattan, sur la côt* de Floride. L'entière responsabilité du commandant George Richard,on est proclamée. En conséquence, celui-ci voit son brevet de capitaine au long cours suspendu pour huit mois. Le second, capitaine Burger. également responsable, a son brevet suspendu pour trente jours. Enfin. le troisième officier de pont qui se trouvait sur la passerelle au moment de l'accident. le lieutenant Braca, est acquitté avec félicitations dn jury.

Les journées de Vichy l

La réparation

trop longue injustice dont fut victime l'Eglise de France

(De notre envoyé spécial

Marcel Gabiixt.)

Vichy, le 7 mars.

La loi sur le retour des biens spoliés de l'Eglise mérite un rappel. Le texte que nous avons publié hier ne fait que réprendre presque intégralement celui d'un article da la loi dt Finances, que présentait, en 192S. M. Raymond Poincaré, alors président du Conseil, devant la Chambre des Députés. Cette initiative devait alors provoquer la rupture de l'Union nationale par le départ des ministres radicaux qui obéissaient aux consignes des Loges.

M. André Tardieu allait reprendre un an plus tard, ce même texte, dan* un projet de loi spécial. Plus heureux que M. Poincaré, il réussissait à le faire adopter an Palais Bourbon le 29 mars 1929. Mais depuis cette date le projet était resté en souffrance devant la Haute Assemblée.

Au moment de la séparation de l'Eglise et de VElat, en 1905, les biens ecclésiastiques séquestrés devaient être attribués à des associations cultuelles, mais la formation des cultuelles avant été condamnée par le SaintSiège, la plupart des biens et surtout les propriétés immobilières furent attribués à des collectivités publiques qui poursuivaient des buts de bienfaisance on d'éducation. Une partie resta cependant sous séquestre, c'est celleci qui, au terme de l'article I" de la loi promulguée jeudi, est restituée aux associations diocésaines. Il s'agit là, en majeure partie, de biens mobiliers, qui n'avaient pu recevoir d'affectation, h ,i propriétés non attribuées étant peu nombreuses.

Mais il convient d'y ajouter, et c'est l'objet de l'article 2 de la loi, les édifices cultuels qui, ayant fait l'objet d'une attribution, ont été affectés ultérieurement à l'exercice d'un autre cultr. Ceux-là feront retour au culte catholique.

Il est évidemment difficile de cHffrr-r la valeur des biens qui pourront être rendus à l'Eglise. Le fameux milliard des Congrégations qui avait excité les en 19O.*>. n'avait-il pas été ridiculement surfait? Les premiers chiffrc/t que vous pouvons aujourd'hui recueillir joueraient, sur linéique 2~<

Arrivée au Caire de M. EDEN,

ministre des Affaires étrangères

de Grande-Bretagne. M. Eden, ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, et le général si John Dill, chef d'état-major impérial. sont arrivés jeudi soir au Caire, venant d'Athènes.

et du ministre des Affaires étrangères d'Irak

On fait remarquer dans les milieux politiques égyptiens que l'arrivée au Caire de M. Eden. chef du Foreign Office, et de sir John Dill, chef d'état-major général britannique, coïncide avea celle du ministre des Affaires étrangères d'Irak.

Le premier ministre turc fera, mercredi prochain, une importante déclaration On mande (f Ankara à FAgence Reuter

On annonce que le premier ministre turc fera mercredi prochain, au Parlement. une déclaration sur la politique actuellement suivie par la Turquie.

Un navire

de ravitaillement Italien coulé

par un sous-marin grec .L'Agence Reuter mande a? Athènes Un communiqué officiel du commandement hellénique annonce qu'un sous-marin grec a coulé dans l'Adriatique un navire de ravitaillement italien.

De Vichy. Le contre-amiral Platon, secrétaire d'Etat aux colonies, a reçu, vendredi matin, le général Weygand. délégué général du gouvernement en Afrique, avec qui il a longuement conféré. L'entretien a porté principalement sur la situation dans les colonies composant l'Afrique occidentale française, que le général Weygand vient de parcourir au cours d'un récent voyage d'inspection. De Tokio. Interrogé au cours de la conférence de presse -de vendredi matin, au sujet des bruits selon lesquels le ministre des Affaires étrangers, M. Matsuoka, partirait prochainement pour Moscou et Berlin, M. Ishii, porte-parole adjoint du gouvernement a répondu « Cette rumeur circule, mais je ne puis la confirmer. » De même, à propos de l'information disant que l'ambassadeur d'Allemagne, général Eugen Ott, partirait pour Berlin dans un jour ou deux. M. Ishii a répondu « Je ne sais pas..

de la

millions de francs, à l'estimation d'il y a une trentaine d'années.

Enfin, rappelons que les Association8 diocésaines qui vont recueillir ces biens ont succédé aux mente» ces biens ont succédé, en une certaine mesure, aux menées épiscopales. Elles ont été créées en 1923, après avis du Conseil d'Etat et l'Encyclique Maxima gravissimaque du Pape Pie XI.

UNE MESSE DE REQUIEM POUR S. M. ALPHONSE XIII.

Un service solennel pour le repos de l'âme de 8. M. Alphonse XIII a été célébré, ce matin, à 11 heures, en Véijlïse Saint-Louis de Vichy. Le Chef do l'Etat y assistait.

Ri-Xu à sa descente de voiture, place Saint-Louis, par S. Exe. Mgr de Lequèrica, ambassadeur d'Espagne, et par le clergé de la paroisse, le maréchal Pétain, qui avait revCtti l'uniforme kaki, a été conduit jusqu'au chœur, il a pris place du côté de l'Evangile, accompagné du commandant Bonhomme, son officier d'ordonnance, tandis que 3f. de Lequerica se tenait du côté de l'Epttre.

S. Exe. Mgr Valeri, nonce apostolique, en cappa magna, tenait chapelle.

Dans la nef avait été dressé un catafalque recouvert du drapeau espagnol, sang et or, surchargé de l'aigle royal.

Aux premiers rangs de l'assistance nombreuse avaient pris place, d'un côte, 1rs membres du gouvernement, et notamment le général Huntziger, MM. Bouthillier, Barthélémy, Cazint. Jacques Chevalier, le général Wejigand. délégué général de la France pour l'Afrique, le général Laure, secrétaire général du Chef de l'Etat, M. Xavier Vallat, secrétaire général des Combattants; de l'autre côté, tous les mentbres du corps diplomatique, en grande tenue.

L'absoute a été donnée par S. Exc. le nonce apostolique.

Les chants étaient exécutés par la maîtrise de la paroisse.

A son arrivée et à sa sortie le maréchal Pétain a été vivement acclamé par la foule qui l'attendait. place Suint-Louis.

C'est de questions économiques qu'ont surtout discuté, à Vienne, le général ANT0NESG3 et le maréchal GŒRING, dit-on en Roumanie

On déclare à Bucarest que dans ses entretiens, à Vienne, avec des personnalités allemandes et avec le maréchal G«ering, le général Antonesco a surtout discuté des questions économiques.

M

Un important Conseil des ministres, au cours duquel ont été discutées les questions relatives aux relations économiques Kermano-roumaines, s'est tenu jeudi soir, après le retour du général Antonesco.

Longue conversation de M. Serrano Suner avec le duc d'Albe M. Serrano Suner, ministre des Affaires étrangères espagnol, a eu une longue conversation avec le due d'Albe, ambassadeur d'Espagne à Londres.

-+-

M. RENDELL a quitté Sofia M. Rendell. ministre de Grande-Bretasne à Sofia, dont une dépêche annonçait le départ pour mardi prochain, a quitté la capitale bulgare dan» la journée de jeudi.

Un de nos confrères donne quelqne* précisions sur la carte de vêtements qui sera distribuée prochainement et le régime provisoire institué en attendant. Dans certains cas sérieux (sinistre, mariage, retour de captivité) des bons d'achats peuvent être accordés aux personnes qui en font la demande avec preuves à l'appui, mais il reste bien entendu que les bons d'achat devront être remboursés sur la future carte de rationnement.

D'autre part, ponr les enfants flgés de moins de trois ans l'achat tout d'abord d'une layette, pnis de deux trousseaux, l'un, lorsque le bébé aura atteint l'Age d'un an, l'autre, lorsqu'il en aura deux, est autorisé. De même, pour certains cas de croissance rapide ou d'entrée en apprentissage des consommateurs âgés de 3 à 17 ans, il sera possible d'obtenir des bons.

Cependant, quelles que soient les circonstances, nul consommateur ne pourra acquérir, en plus de ce qu'il possédait déjà, des quantités supérieures à celles que fixe le tableau ci-dessous HOMMES ET GARÇOXXETS

Pardessus on manteau ou pèlerine. 1: complet trois pièces ou costume deux pièces, 1; pantalon on culotte. 1; gabardine imperméabilisée ou imperméable complet de travail ou combinaison, ou veste et cotte de mécanicien, ou tablier de jardinier, blouse de travail, tabliers d'écolier, 2: chemises de jour avec ou sans col, 2; chemise de nuit ou pyja-

Que pourra-t-on acheter avec la carte de vêtements ?

Le règlement du conflit

franco-thaïlandais

Le bureau japonais d'Information a public le communiqué suivant au début de l'après-midi de jeudi

L'ambassadeur de France, M. CharlesArsène Henry, a rendu visite au ministre des Affaires étrangères, M. Yosuke Matsuoka. ce matin à 11 heures. Il l'a quitté à 11 h. 55 après une longue conversation sur la médiation japonaise pour le règlement du conflit de frontière entre l'Indochine française et la Thaïlande. On croit savoir que cette rencontre a eu lieu dans la résidence officielle du premier ministre.

Ce communiqué e été publié avant le communiqué annoncont raccord de principe entre les trois délégations. (Domeï.) GRANDE SATISFACTION

A TOKIO

A Tokio, dit l'Agence Domeï. le communiqué annonçant que les délégations française, japonaise et thaïlandaise avaient conclu un accord en principe pour le règlement du conflit indochinois thaïlandais « a été accueilli avec une grande satisfaction dans tous les milieux >.

c On croit généralement, ajoute-t-elle, que puisqu'il ne reste plus que des points de détail à régler. une troisième prolongation de j'armistice entre l'Indochine et la Thaïlande ne sera plus nécessaire. > Le marché des valeurs a réagi favorablement, à la nouvelle. >

a

« On apprend, dit une autre dépêche Domeï, que le commandement japonais, avant de lancer son attaque sur la côte sud de la province de Kouang-Toung, a informé les autorités françaises du territoire cédé à bail de Kouans-Tehou-Ouan que l'opération ne concernait nullement ce territoire. Cette assurance a été donnée afin de dissiper les malentendus que pouvaient causer certaines rumeurs malveillantes. >

Tokio, 7 mars. Les négociations officielles recommenceront la semaine pro' chaine entre les délégations du Japon et des Indes néerlandaises à Batavia, les entretiens préliminaires devant être terminés.

Le projet de prêt-bail devant

le Sénat américain DISCUSSION DES AMENDEMENTS Washington, 7 mars. La journée d'hier a été consacrée, au Sénat américain, à l'examen et au vote de plusieurs amendements, notamment celui présente par le sénateur Burnes, qui spécifie que les commandes et 1< s livraisons devront être faites dans la mesure où les fonds prévus à cet effet le permettront, ainsi que celui présenté par le sénateur Byrd, qui précise que les dépenses engagées dans le cadre de la loi « prêt ou bail » devront être autorisées dans un but précis et défini et ne pourraient en aucun cas être comprises dans le budget général des Etats-Unis.

An cours de la discussion, le sénateur Atken. de Vermont, a proposé à tous les membres de la Haute-Assemblée, partisans et adversaires du projet, de suspendre immédiatement le débat et de voter d'urgence une loi ordinaire qui mettrait à la disposition du gouvernement canadien un crédit de 2 milliards de dollars qui serait à dépenser uniquement en matériel acheté aux Etats-Unis. Défendant son projet, le sénateur de Vermont a ajouté « Faisons du Canada un pays aussi fort et aussi armé que possible. Donnons-lui tout le matériel dont il aura besoin. Aidons-le à construire des bâtiments de guerre. Tout ce que fera le Canada pour la défense de son territoire renforcera la défense des Etats-Unis. Si la Grande-Bretagne succombe, il ne nous sera pas inutile de savoir que nous possédons des formations de bombardiers, des navires de guerre, des chantiers navals et des stocks de matériel qui seront tout près de nous, au Canada, non pas de l'autre côté de l'Atlantique, hors de notre portée. » Cette intervention a provoqué un vif intérêt parmi les sénateurs de l'opposition. Elle n'a d'ailleurs été suivie d'aucun vote, M Atken ayant présenté un projet de pure forme.

Une déclaration du sénateur George, président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat, retint l'attention de tous les «énateurs, partisans et adversaires du projet. On sait que le sénateur de la Géorgie a annoncé que les leaders de la majorité parlementaire étudiaient actuellement le texte d'un amendement qui sera proposé en remplacement du texte du sénateur Ellender, interdisant l'emploi de forces armées et navales américaines en dehors de l'hémisphère américain. M. Geon?e est très optimiste au sujet de son nouveau texte qui, déclare-t-il, a les plus grandes chances d'être adopté.

ma, 1 sous-vêtements, caleçons courts ou longs, 2; chaussettes ou bas sport (3 paires), 1 pufl-over ou article similaire avec on sans manches, 1 caleçons ou maillot de bain, 1 short et maillot de sport.

DAMES ET FILLETTES

Manteau, 1; costume tailleur deux pièces on robe on blouse et jupe, 1 gabardine imperméabilisée ou imperméable, 1 blouse de travail ou tablier ou sarran, 1 tablier d'écolière. 1; peignoir ou déshabillé, 1; blouse d'intérieur ou blouse tablier, 1; corsage-blouse ou chemisier, 1 pull-over ou article similaire avec ou sans manches, 1 chemise de jour, 1 pantalons ou culottes, 2; combinaison on combinaison-jupon, 1; sous-vêtements (flanelle. etc.), 2; chemise de nuit ou pyjama, 1 maillot de bain, 1 short et maillot de sport, 1; bas ou socquettes on bas de sport (3 paires).

ARTICLES DE LITERIE

Drap de lit (2 paire?) taie d'fdredon ou de couvre-lit, 1 taies d'oreiller, 2; couvertures ou édredons, 2; matelas, 1; traversin ou oreiller, 1; couvre-lit ou dessus de lit, 1.

LINGE DE MAISON

Serviettes de table 2. serviette de toiletti». 2 torchons. 2 nappe, 1 drap ou peignoir de bain. 1.

L'AVIATION ALLEMANDE effectue des raids en Angleterre, en Méditerranée et en Afrique du Nord

Berlin. 6 mars. Le haut-commandement des force. armées allemande» communique

Les troupes entrées, en Bulgarie ont atteint le 5 mars les buts prévus, en dépit du terrain accideuté.

Un sous-marin a coulé encore 9.000 tonnes de navires ennemis, ce qui porte à son actif 27.000 tonnes de navires coulés,

En Méditerranée, des avions de combat et des Stukas accompagnés de chasseurs ont attaqué le champ d'aviation de Halfar, sur l'île de Malte, avec beaucoup de succès. Des hangars, des casernes et plusieurs avions au sol ont été détruits. Au-dessus de l'aérodrome. des chasseurs allemands ont descendu trois appareils britanniques dans un combat aérien. En Afrique du Nord, des avions de combat allemands ont attaqué avec beaucoup de succès un champ d'aviatiou ennemi.

Des appareils de reconnaissance ont bombardé des aménagements militaires à

LA GRÈCE est résolue

à résister jusqu'au bout

Importantes conférences à Belgrade

Les troupes allemand <jui sont entrées en Bulgarie occupent malmenant les positions qui leur ont été assignons à la frontière bulgaro-greeque. Se borneront-elles à « garantir la lilwrté et la sécurité de la Bulgarie au cas, où celle-ci serait attaquée? Ou bien les circonstances, pour employer un terme abstrait, tes amèneront-elles intervenir dans le conflit italo-grec ? Ce sont des questions nuxquell^s tes faits répondront sans doute avant peu. Toujours est-il que le commandant- eu chef des troupes allemandes en Bulgarie, le maréchal List, et le ministre du Reich à Sofia, M. son Richtoffen, se sont successivement entretenus jeudi avec le roi Boris, avec M. Popov, pré.-ident du Conseil, ainsi qu'avec les ministres (les Affaires étrangères et de la Guerre de Bulgarie. On annonce en outre de Sofia qu'à partir de jeudi, en application de lu loi sur la mohilisation civile, tous les et pharmaciens bulgares sont mobilisés à leur poste.

Quoi qu'il en soit, 11 ne fait pas de doute que la Grèce est fermement résolue à résister. Un journal roumain a annoncé ces jours-ci que, si M. Koritzis, président du conseil hellénique, écoutait les exhortations britanniques, une crise gouvernementale surviendrait en Grèce et que son cabinet serait remplacé par un autre qui accepterait de conclure la paix avec l'Italie, car, dit le journal en question, < le pays ne veut pas reconnaître les engagements qu assume le gouvernement actuel >.

A cette information, qu'elle qualifie de « purement fantaisiste », l'Agence Officielle d'Athènes oppot-e le démenti le plus catégorique. Le communiqué publié à l'issue des entretiens de M. Eden et sir John Dill dans la capitale grecque témoigne que le gouvernement actuel reste tidêle à ses engagements envers la Graude-Iiretague. Ur ce gouvernement, atteste l'Agence Officielle d'Athènes, jouit de l'entière confiance du pays; il est c soutenu dans sa politique par l'élan réellement unanime de toute la nation, de toute l'armée et de tout le peuple hellènes ». c II n'existe pas, affirme-t-elle, la moindre réserve, la moindre reetrietiou dans l'esprit d'un seul Grec quant à la détermination de mener la guerre jusqu'à la victoire totale et définitive, malgré les sacrifices que cela ajouterait aux sacrifices consentis jusqu'ici et malgré les dangers que comporterait cette politique de guerre jusqu'au bout ». De son coté, on le sait, la Turquie est également décidée à offrir. si ses frontières sont attaquées, la même résistance. Elle a pris les mesures et fait les préparatifs néeeswiires a cet effet. Cinq cent mille soldats turcs. bien armés, veillent maintenant il la frontière bulgaro-turque. Pendant ce temps, le gouvernement d'Ankara examine de près le me;-sage du chancelier Hitler au président de la République turque. On ignore encore les desiderata et les propositions que contient ce message selon le correspondant berlinois de Die Tat, de Zurich, il donnerait au gouvernement d'Ankara l'assurance que le Reich n'a aucune visée sur les Dardanelles.

Ce sont précisément de telles visées que l'on craint, non seulement à Ankara, mais encore à Moscou. Ce coté de la question des Balkans n'a jamais cessé de solliciter l'attention du Kremlin, lequel vient d'en donner une nouvelle preuve en faisant les représentations que l'on sait à la Bulgarie pour avoir autorisé l'entrée des troupes allemandes sur son territoire. On a lu hier le communiqué officiel publié à ce sujet par le Commissariat du peuple aux Affaires étrangères de l'U. R. 8. S.

On a fait courir le bruit qu'à la suite de ce communiqué M. Popov, ministre des Affaires étrangères bulgare, avait l'intention de donner sa démission et même qu'il l'avait effectivement donnée. h' Agence télégraphique bulgare déclare qu'il n'en est rien.

A Belgrade, l'activité diplomatique et politique bat, pour ainsi dire. son plein. Jeudi, au Palais Blanc, résidence du prince régent Paul, ont eu lieu c d'importantes conférences ». dit nue dépêche de Belgrade, auxquelles assistaient les n'gonts royaux Stankovifch et Perovitih; M. Tsvetkovitch. président du Conseil M. Matchck, vice-président du Conseil et chef dn parti croate: M. Kouloviteh. chef du parti gouvernemental Slovène: M. Markovitch, ministre des Affaires étrangè-

Portsmouth. Des casernes et le terrain des chantiers de l'Etat ont été atteints. Au large de la cote orientale de l'Ecosse, un avion de combat a atteint en pUin et détruit un mouilleur de mines anglais. La tentative de l'ennemi de pénétrer. au cours de la journée, avec quelques avions de combat protégés par des chasseurs, en France septentrionale, a échoué grâce à la résistance énergique de nos avions de chasse et de notre D. C. A. Sur 16 avions ennemis participant à l'attaque 6 ont été abattus en combats aériens et par la D. C. A.

Ni de jour, ni de nuit, des avions ennemis n'ont pénétré dans le ciel allemand.

Du 27 février an 5 mtrs, l'ennemi a perdu au total 23 avions, dont 16 au cours de combats aérien». 5 par la D. C. A., 2 par la marine de gunrre. En outre, un certain nombre d'appareils britanniques ont été détruits au sol. Pendant la même période, la Luftwaffe a perdu 15 appareils.

res, ainsi que le général Peehltch, ministre de la Guerre et de la Marine. Les milieux politiques attachent une importance particulière, étant donné les graves circonstances actuelles, à ces entretiens, dont rien n'a d'ailleurs transpiré jusqu'ici. Ils n'en attachent pas moins aux bruits selon lesquels le prince régent aurait rencontré M. von Kibbentrop ces jours-ci et rencontrernit prochainement le comte Ciano. Muis, d'après les milieux bien informés, Il « paraît inexact » que la première entrevue ait eu lieu et la nouvelte de la seconde « est sans fondement s>. Il n'en est pas moins que les conversations entre Belgrade et lîerlin (l'une part, Belgrade et Rome de l'autre, se poursuivent activement par la vole diplomatique normale.

̃

è

Tandis que l'Angleterre et l'Allemagne continuent la lutte diplomirtîqne dans les Balkans, la bataille se poursuit entre les armées britanniqu'es et italiennes sur les différents théâtres d'opérations. C'est sur ceux d'Ethiopie et de Somalie que, depuis quelques jours, les premières semblent principalement porter leur effort. En Abyssinie, les troupes sud-africaines, appuyées par des patriotes éthiopiens, « ont infligé de lourdes pertes dan!! la journée de jeudi, dit le communiqué du Caire, aux Italiens, qui continuent Il battre en retraite ».

Kn Somalie italienne, le même communiqué relate que les forces britanniques et sud-africaim*. poursuivant leur avance, ont occupé les positions italiennes de Ferefer et que le nombre des officiers et soldats italiens faits prisonniers à la date du 0 mars dépasse dix mille.

En Libye, une rencontre a eu lien jeudi, à l'ouest d'El Agheila, entre éléments motorisés britanniques et italiens. Ces derniers, rapporte le communiqué du Caire, ont été obligé de se replier. Le communiqué de Rome déclare que plusieurs éléments motorisés ennemis ont été détruits ou endommagés par des avions du corps aérien allemand, qui ont, en outre, bomhardé des concentration^ de troupes britanniques, dans la région d'El Aghella et des campements dans les environs de Derna, Selon le même communiqué, les Italiens ont repoussé une attaque ennemie dans les parages de Kourmouk. dans le Haut-Soudan.

En Albanie, les opérations n'ont guère consisté, jeudi, comme les jours précédents, qu'en une vive activité d'artillerie. Le communiqué d'Athènes signale cependant «une action énergique et heureuse. » des troupes hellénique*.

L'aviation allemande a déployé « une activité considérable ». dit le communiqué d" Londres, au cours de la journée ('» jeudi. De nombreux appareils de la Luftwaffe, opérant pour la plupart isolément, ont jeté une grande quantité de bombes sur l'East Anglia, dont une ville a subi quelque* dégâts sur le comté du Kent, ainsi que sur la région londonnienne. Par contre, dans la nuit de jeudi à vendredi, « l'activité aérienne alleman.de, rapporte I^ondres, a été peu importante au-dessus de la Grande-Bretagne x. A la tombée de la nuit, des formations de la Luftwaffe ont bomune ville de l'ouest de l'Angleterre, faisant quelqnes dégâts et nn certain nombre de victimes.

J. H,

.».

Combat naval

près du détroit

de Magellan I

On mande de Bantiago-dwChili à F Agence Reuter

Selon un message reçu par les autorités navales chiliennes, le brnit d'une forte canonnade a été entendu le 6 mars, à 24 heures G. M. T., provenant d'nn point fitué au sud de Dungeness, point à l'est de l'eutree du détroit de Magellan.

Faites lire "La Croix autour de vous


A trouers le monde En Allemagne

TRAVAILLEURS ISRAÉLITES. Le Journal allemand Herliner lioergett Zeitung, annonce que" «̃ ien juifs qui ee présentent aux offices de maind'œuvre sont Intégrés de pins en plus dans le cadre du travail, aiiu de libérer les travailleurs allemands, auxquels des taches politiques importantes «ont dévolues ». En principe. « les juifs continueront d'être intégrés en groupes et s'ils font montre de connaissances des travaux d'ordre supérieur pourront leur être confiés; à la condition de fournir un bon rendement, ils recevront leur salaire entier mais comme ils ne paient pas 1** contributions imposées à chaque Allemand et pour éviter que, de ce fait, ils ne soient favorises par rapport aux travailleurs allemands, une contribution spéciale leur sera imposée ». En Espagne

LES RELATIONS DE PRESSE AVEC L'ÉTRANGER

T'n additif aux lois concernant les journalistes vient d'être publié au « Bulletin officiel » de l'Etat. Les Espagnols résidant à l'étranger et se trouvant au service d'Etats ou d'entrefl-fj-àes étrangers ne pourront pas collaborer la presse nationale espagnole. Aucun Espagnol ne pourra exercer de fonction directoriales dans ]£« agences de pre-ss* étrangères en Hspugue. Les rédacteurs ou auxiliaires espagnols de ces agences ne pourront y collaborer que de façon intérimaire. La direction «épérale de la Presse pourra leur donner l'ordre de cesser immédiatement leur collaboration au moment où elle le jugera opportun et quels que soient les contrats liant ces rédacteurs on auxiliaires avec les susdites agences. Seuls pourront être accrédités en tant que correspondants de presse à l'étranger les Espagnols titulaires de la carte de journaliste, inscrits au registre officiel des journalistes et ayant obtenu l'autorisation de la Direction générale de la Presse. Le préambule de cette nouvelle loi fait ressortir que la presse a un caractère inévitable de service public et d'utilité nationale et que le dévouement exclusif à sa patrie doit être la première règle de tout Espagnol.

En Suède

LE RAVITAILLEMENT PAR MER Entre la Grande-Bretagne et la Suède a été conclu un accord, aux termes duquel cinq bateaux suédois se trouvant dans des ports d'outremer pourront appareiller chaque mois à destination de Goteborg, La condition principale est que ces navires ne fassent escale dans aucun port allemand ou contrôlé par les Allemands. En outre, chaque fois qu'un navire entrera dans la Baltique, un autre navire devra avoir auparavant quitté cette mer. La continuation de ce trafic dépendra de la non-intervention de l'Allemagne contre les bâtiments suédois.

En Bohême

QUELQUES ÉTUDIANTS VONT POUVOIR POURSUIVRE LEURS ÉTUDES.

Les autorités allemandes du Protectorat de Bohême ont autorisé, selon un journal de langue tchèque, un certain nombre d'étudiants en médecine et en sciences techniques à poursuivre leurs études en Allemagne. Cette autorisation « ne concerne pas les étudiants en philosophie et ceux des disciplines libérales ». Il n'est « pas question de la réouverture des écoles supérieures tchèquvs. lesquelles sont fermées depuis les incidents de novembre 1039 ».

En Chine

LA CUERRE

L'Agence Domél publie cette dépêche de Canton

Les forces japonaises en Chine du Sud ont achevé brillamment l'occupation de la bande côtière, longue de 400 kilomètres, qui s'étend de Kwonghoï à I'akhoï. Les pertes japonaises sont de trois tués et huit blessés, tandis que les Chinois ont laissé 303 morts sur le terrain et ont perdu, en outre, 156 prisonniers. Les Japonais se sont emparés de deux mortiers de tranchée et de 64 fusils.

A la suite de cette opération, les forces japonaises occupent le chemin de fer de Sun Hui à Towsahn par Kongmoon et Talishan. Cette ligne est longue de 135 kilomètres. Toute voie d'accès vers les régions contrôlées par le régime de Tchang Kaï Tehek, par la Chine du Sud, est maintenant coupée.

Aux Indes

IMPORTANTE LEVÉE

DE TROUPES

On mande de la XouveUe Delhi à TAgeace Reuter .•

L'Assemblée législative a adopté à l'unanimité une résolution présentée par le général Sir dande Auchinltck, commandant en chef aux Indes, tendant à donner aux autorités militaires les pouvoirs nécessaires pour recruter tous les effectifs disponibles dans le pays, sans tenir compte de la caste ou de la région. On estime que cette mesure permettra la constitution rapide d'un grand nombre de nouvelles unités.

Aux Etats-Unis

IMPORTANTE SÉANCE A LA COM. MISSION DE L'ARMÉE DE LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS.

Le secrétaire à la Goerre, M. Stimson, et le général Marshall, chef d'étatmajor général, ont été entendue, jeudi, au cours d'une séance secrète de la Commission de l'année de la Chambre, au sujet du réarmement américain. Il a été impossible d'obtenir des renseignements sur les déclarations qu'ils ont faites.

En U.R.S.S.

CONDAMNATION A MORT DE DEUX POLICIERS DE L'ÉPOQUE DES TZARS.

Deux anciens agents secrets de la police tzariste, Tonmaneky et Nikitine, viennent d'être condamnés mort par le tribunal de la ville de Kichinev. Les faits qui leur furent reprochés remontent à prèa de trente ans, puisque c'est en 1912 que ces deux policiers

Pour une plus intime collaboration de l'Ecole et de la Famille

C'est l'honneur et la force de l'école libre d'être l'école de la famille française, i'pcoie voulue et sauvegardée par la famille française. Ne sont-ce pas les parents chrétiens qui la soutiennent par leurs dons généreux, comme ils la peUr plent avec leurs enfants (étant surtodt des pérea et mères de familles nomhreuses) alors qu'il leur sertit si facile de les taire instruire gratuitement ailleurs. Le résultat'? La formation continue d'une élite chrétienne, dont le pays entier bénéficie en cette heure critique, est la juste récompense de tant de dévouements et de sacrifices. Toutefois. le « rendement », s'il est permis d'emprunter ce terme an vocabulaire du monde des affaires, pourrait être encore amélioré. Des esprits chagrins, critiques acerbes, enclins à généraliser d'une manière abusive. ont pris occasion de certains échecs ou de certaines déficiences qu'il ne serait pas difficile de relever ailleurs pour déclarer que l'enseignement libre n'avait pas tenu toutes ses promessse». comme si l'éducation. même la mieux comprise, était un dressage infaillible, comme si elle n'avait pas à compter avec la liberté humaine, toujours prompte à prendre sa revanche des contraintes scolaires

Cependant, il semble certain qu'une meilleure collaboration de la famille et de l'école diminuerait les risques d'échec et placerait l'éducation des jeunes dans les plus favorahles conditions dp réussite. Puisque la France renouvelle, en ce moment, ses méthode-! de travail avec son système scolaire, sera-t-il permis de souligner rapidement certains points où pourrait mieux s'affirmer la confiante collaboration des familles et de l'école, chrétienne, primaire on secondaire? Dans ces lignes, directeurs et directrices d'établissements trouveront un écho de leur expérience personnelle et certains parents fort rares, nous l'espérons y découvriront matière à réflexions ou même à amendements.

Il est des parents sans doute trop occupés qui font un troll large crédit à l'école; en ce sens qu'avec une pleine délégation de leur autorité paternelle ils lui confient l'entière éducation de leurs enfants. Celle-ci les lasse ou les ennuie, et puis leur faiblesse répugne à sévir. Par une sorte de démission de leur autorité cependant irremplaçable ces parents jugent plus commode de confier à l'école, considérée comme une Porte d'établissement de drengaffe, la tûche de réduire et de façonner les caractères rebelles.

Véritable défaillance morale, car l'école ne saurait remplacer la famille; et. d'ailleurs. grave erreur psychologique Souvent l'enfant n'est pas le même à la maison qu'en classe ici insubordonné, là entièrement docile. ou inversement. Pour saisir entièrement cette jeune nature, il faut que sans cesse parents et maitres s'entendent. marchant pour r ainsi dire la main dans la main. Aussi bien, il doit en être de même dans le ménage où l'enfant ne doit découvrir aucune échappatoire entre deux influences contraires un père trop rigide et une mère trop faible.

Par un e*ce« contraire au précédent, d'autres parents ne font pas asses: confiance à cette école, qu'ils ont cependant librement choisie. Par exemple, ils ont trop présumé des facultés de leur enfant, et déterminé arbitrairement son genre d'études. Et voici que le succès s'obstine à bouder. I^-cs bulletins de not-es déchaînent périodiquement de vraiR drames de famille. ofl, devant l'enfant lui-même (ce qui est déplorable), Técole, ses maltres et leurs méthodes sont âprement mis en cause et injustement critiqués. Ces parents chrétiens, avocats sincères, en même temps que censeurs acerbes de l'école libre, pourraient reprendre à leur compte le propos d'un personnage de Chantccler (nous citons de mémoire): « Si je la loue en bloc, je la blague en détail. »

Le remède, ici, se trouve dans le juste milieu ni excès de crédit à l'école, qui, seule, ne peut tout faire: ni refus de crédit à ceux dont on n'a pas le droit d'incriminer l'esprit de justice et de suspecter la compétence.

Un autre cas plus spécial de collaboration se pose à propos dn travail à la maison le<:ons, surtout, dont l'importance croit à mesure que l'élève avance dans ses études.

De ce travail, complémentaire de celui exécuté à l'école, certains parents se désintéressent superbement. C'est ainsi qu'en rentrant à la maison, après la classe, le jeune élève ne trouve que brait, distractions, empêchements de toutes sortes. Le soir surtout, ce sont les réceptions ou les sorties en famille, la T. S. F., le coucher tardif. si tardi

PETITES NOUVELLES DE L'ÉTRANGER

La radio allemande annonce de New-York que le cargo britannique Politicinn. de S 000 tonnes, et le carsro canadien Miihth'court, de 3.400 tonnes, ont été coules.

Le roi d'Ansleterre s'est rendu jeudi à la hase navale de Rosyth, où il a inspecté les chantiers navals, Le souverain anglais s'est également rendu à Kdimbourg.

M. Thomas Campbell, spécialiste américain des questions de production du blé, s'est embarqué pour l'Angleterre à bord du Clipper Dixie.

La Chambre de» députés hongroise n autorisé en première lecture la concession à une société allemande de nappes pétrolifères dans la partie est de la Hongrie.

L'importation à Tanger de marchandises étrangères est libre et ne comportera ni demande spéciale ni permis, fait savoir la « Direction de l'économie de la zone du protectorat espagnol ».

En Afrique du Sud. 51. Havenga, ex-mintstre de« Finances, a été élu à l'unanimité chef du parti afrikander, formé par les ex-partisans du général Hertzog,

Une dépêche de Rome annonce que « pour la durée du rappel du comte Grandi, ministre de la justice, au service de l'armée, le Duce est chargé des fonctions de garde des sceaux ».

L'hebdomadaire américain Time, qui tire à SOO.OÛO exemplaire, a consacré un long article à l'activité de M. Henry Haye. relevant que les efforts de l'ambassadeur de France commencent à porter leurs fruits quinze organisations françaises travaillant aux Etats-Cnis pour seconrir la France ont été rénnics sous une direction commune. Cn deuxième navire américain portant une cargaison de 1 250.000 dollars est attendu la semaine prochaine à Marseille.

avaient fait arrêter un militant révohitionnaire, Grégoire Katovsky, devenu depuis l'an des chefs lee plus populaires de la guerre civile. Arrêté en 1907 pour activité révolutionnaire, Kotovsfcy se vit condamner à 12 ans de travaux forcés. Il réussit à s"évatter cinq ans après. Mais reconnu par les déni asrnts secrets, déguisés en paysans, 11 dut réintégrer la prison. Kotovsky est mort depuis longtemps, mais la rancune de ses partisans est tenace, lie-connus à leur tour, à Kichinev, où 118 étaient demeurés, malgré l'annexion de cette région par VV. R. S. S., Toumansky et Xlkifine ont maintenant soldé le vieux compte qu'ils avaient avec le parti communiste.

qu'il ne laissera à l'enfant, le lendemain matin, aucun répit pour préparer sa classe.

En sens contraire, certains parents exigent, chaque soir, Me leurs enfants, aux dépens d'une légitime détente. une application é*'ale à celle déjà fournie à l'école, durant toute la journée. A peine rentré au foyer. l'enfant se voit non seulement chambré avec ses livres et ses cahiers, mais entouré, stimulé, aidé aussi par ses parent», qui veulent le «accès à tout prix. Le père se charge des problèmes, jugés trop difficiles, taodk que la mère s'occupe fiévreusement de refaire le devoir français. Bref. l'écolier, trop aidé par les siens, perd l'habitude de l'effort ou du travail personnel tandis que son professeur, sans illusions sur l'excessive perfection de ses devoirs, se demande quelle note leur attribuer! Sur'ce terrain du travail à la maison, que les parents adoptent encore cette solution de bon sens, qui est celle du juste milieu, Pas d'excès, ni dans nn gens, ni dans l'autre. Qu'ils visent simplement a prolonger chez eux sans empiéter Bur elle l'action régulier* de l'école. Et c'est là encore de la vrai« et féconde collaboration.

Cette dernière est au moins aussi souhaitable sur le chapitre des congés et des permissions en général. On sait que chaque maison d'éducation possède son règlement, que les parents ont implicitement accepté, en confiant leurs enfants à la direction. Dans ce règlement, congés et sorties sont prévus et sagement doses.

Or, il se trouve des familles qui ne comprennent pas qu'on ne leur donne pas leurs enfants chaque fois qu'elles les réclament. Sans considération d'horaires et de travail régulier, elles voudraient multiplier les sorties et élargir indûment les vacances. Comme dans l'ancien régime parlementaire, ces parents sollicitent inlassablement le pouvoir en l'espèce le directeur on la directrice afin d'en obtenir des passe-droits, des faveurs individuelles, qui, si la direction de l'école cédait, ouvriraient la porte à tous le» abus, tout en indisposant d'autres familles, moins favorisées.

Ouvrons ici une parenthèse, à propos du dimanche d'avant-guerre, « jour de la famille >, c'pst entendu! mais devenu si peu lé jour du Seigneur et du collège (on du pensionnat) pour les jeunes collégiens Peu ou point d'offices litursiques ou d'instruction religieuse en revanche, journée entière d'auto, conduisant, selon les saisons, à la partie de ski, an terrain de sports, voire ft la plage. Si bien que, le lundi, le jeune « potache reparaissait en classe, recru de fatigue, inapte à tout travail intellectuel, obligé, par suite, de prendre une nonvelle journée de repos pour se remettre de son dimanche en famille.

Aujourd'hui que, même dans les milieux les plus aisés, l'auto fut-elle au gazogène ne risque plus gnère de faire concurrence au dimanche chrétien, laissons celui-d exercer sur la gent écolière sa bienfaisante influence. Que par un concordat amiable la famille le partage autant que possible avec le collège ou la pension ceux-ci assurant l'assistance aux offices avec cette formation religieuse qui est la raison d'être de l'école chrétienne. Pour autant, certaine parents (ils sont, grflee à Dieu. une minorité) renonceront à ces permissions multiples, extorquées à l'autorité de l'école, au grand dam du bon ordre et des études régulières.

On sait que le Maréchal, soucieux avant tout de l'avenir de la patrie, a donné comme mot d'ordre, spécialement à la famille française, le travail. Or. cotlaborer avec l'école, c'est, selon le sens même du mot, « travailler avec » elle. Souhaitons que cette collaboration entre les parents, éducateurs naturels de leurs enfants. et leurs maîtres on maîtresses, éducateurs par vocation et par délégation des familles, devienne chaque jour plus étroite et plus confiante. C'est ainsi que dans nos écoles et institutions chrétiennes il se fera de plus en plus dit « bon travail », au bénéfice croissant de la France et de cette chère jeunesse, qui en est le plus solide espoir.

Ch. Aimono.

Pour suppléer provisoirement la Revue L'Enseignement chrétien-Studia, un Bulletin mensuel va paraître (à Lourdes, 47, route de Pau) pour la zone libre. Il sera adressé gratuitement aux institutions appartenant à V Alliance et à V Union et aux abonnés. Outre deux articles du directeur de la Revue et de la directrice de Studia, le prochain numéro contiendra des renseignements sur la réforme scolaire, des nouvelles des Maisons alliées, des demandes et offres d'emploi, etc.

Prix littéraires

L'académie toulousaine des s Jeui floraux a décerné un prix d'Académie de 3.000 francs à M. Bruno Durand, conservateur de la bibliothèque Méjanes, à Aix-en-Provenee, pour son ouvratto L'escalier de la reine Jeanne, et un pris d'Académie de 2.000 francs à M. Jacques Rivière, de Paris, pour son ouvragi La stèle tous les ronces.

1 Bulletin financier et commercial

BOURSE DE PARIS DU 5 MAE S «ne, 91,15; 3 «m., 98,40; 4 1917, 95; 4 1918, 93,80: 5 go 1920, 135; 4 1925, 170,75; 4 1/2 1932 A, 99; 4 1/2 1932 B, 99,20; 4 1/2 1937, 205,40; 5 1939, 105,30; Cais. aut. 5 1938, 119,05; ObI. TréB. 4 1/2 1933, 1.203; 4 1934, 1.110; 5 •* 1938. 1.041; 4 1/2 1932, 1.011; P. T. I. 5 <* 1928, 511; P. T. T. 6 1938, 1.049; Obi. Très. 4 1936 B, 135,50; Bons Très. 4 1/2 te 1933, 1.099: 5 1934, 1.073; 4 12 19S4, 1.091; 4 1935, 1051: 5 <* 1937, 1.052; 5 1/2 19»(S, 1.038; Gais, nat. 5 1934, 1.036; Cais. nat. 4 1/2 1929, 996.

Créd. nat. 5 1919, 593; 6 1920, 541; 6 1923 (janv.), 653; 6 1921 (juin), 560; 6 1924, 5S0; 5 1934, 1.096; 5 1935, 1.060; 6 1/2 1937, 1.070; 6 19S8, 1.085; A. E. F. « 1927, 1.046; A. O.F. 5 1/2 1937, 1.050; Indoch. 3 1909, 405; Indoch. 5 1935. 1.006; Maroc 6 1918, 488; Mar. 6 1937, 1.055; Tunis 3 1892, 385; Alg. 3 1902, 450; Alg. 6 1938, 1.050; Tnn. 4 1931, 903; Tua. 4 1/2 1932, 966.

Fonc. 8 <& 1883, 345; 2,60 1885, 381; 2,60 1895, 438: 3 1903, 408; 3 1909, 195: 3 1/2 1913, 408; 4 1913, 492; 4 12 1930, 941; Comm. 3 1891. 335; 5,60 <& 1892, 407; 2.60 <7e 1899, 391: 3 1906. 895; 3 1912, 190; 7 1926, 709; 7 1927, 58S: 5 1929, 1.006; 4 1930, 930; 4 1931, 951; 4 1931-32, 934; 4 1/2 1932, 967; 5 1/3 1934, 1.050: Dép. Seine 6 1937, 1.129; Ville Paris 3 1871, 417; 4 1875, 479; 4 1876, 482; 2 1/2 <& 1892, 293; 2 1/2 189496, 280; 2 1898, 346; 2 1899, 810; 2 1/2 1904, 326: 3 1910, 294: 3 1912, 285; 5 1928. 1.001; 4 1/2 1929. 966: 4 1930, 946; 4 1931, 933; 4 1/2 & 1932, 950; 5 1/2 1934, 1.021; 5 1935, 1.025; 6 1/2 1937, 1.032; 6 1938, 1.052; Panama, 181; Est. 3 430; 3 «t- 1921 A, 350; Lyon. 3 421: « <& 1921 A, 453; Midi 3 419; E 1933. 999; Nord 3 < 412: 6 1936, 1.050; Orl. 3 1884, 426; 6 1936, 1.050; Ouest 3 436; Chem. Maroc 6 507; Energ. électr. Maroc 4 1/2 1930, 969; Energ. inductr. S 1929, 982; Un. électr. 5 1/2 1.008; Electr.Divea. 4 1/2 '7e 1930, 900; Aeiér. mer. 4 1/2 1931, 920; Tréf. Havre 6 1930, 928: Chargeurs 4 1/2 853; Snd-Atl. 5 1/2 1928, 1.070; Transatl. 3 118; Air liq. 6 1.035; Dunlop 6 1940, 1.952.

Ce qu'il faut savoir

Les devancements d'appel dans les

Chantiers de la jeunesse

Les jeunes sens de toutes profession», âgés d'au moins 18 ans, peuvent être autorisés à devancer leur convocation dans les Chantiers de Ta jeunesse. Ils doivent adresser immédiatement et au plusi tard le 10 mars leur demande de devancement et convocation au commissariat général des Chantiers, à Cfcfittlguyon.

Les musiciens diplômés on confirmas pourront notamment devancer leur convocation et être affectés à la musique des Chantiers, à ChStelguyon. Leur demande devra être appuyée de leurs références musicales.

Plus d'autorails à partir du 10 mars

La Bocicté nationale des chemins de fer français communique

En raison de l'insuffisance des approvisionnements en gas-oil, tous les autorails cesseront de circuler à partir du 10 mars.

En compensation de ces suppressions les trains à vapeur ci-après seront mis en marche à partir de la même date 1204 de Roanne, 6 h. 45, à SaintGermains-des-Foss«s, 8 h. 05.

1481 de Saint-Germain-des-Fossés, 17 h. 40, à Vichy, 17 h. 52.

2627 de Vichy, 19 h. 22, à Ambert, 22 h. 22.

2R22 de Ambert, 8 h. 57, à Vichy, 11 h. 42.

1404 de Saint-Gcrmain-des-Fossés, 9 h. 35, à Moulins, 10 h. 30.

1470 de Vichy, 9 h. 03, à Saint-Germain-des- Fossés, i) h. 15.

1245 de Monlins, 16 h. S0, à Roanne, 19 h. 09.

En outre. le train 14S4 (Vichy. 18 h. 10 Moulin». 19 h. 32) sera avancé dam l'horaire ci-après Vichy, 17 h. 26Moulins, 19 b. 20.

Pour les cordonniers et les bottiers

Le secrétariat d'Etat d la Production industrielle communique

La section Cuir de l'Office central de répartition des produits industriels avise les cordonniers et bottiers que le pourcentage de cuir attribué aux cartes de cordonniers et bottiers est fixé à 50 pour 100, pour le mois de février. Il est précisé que les bons des mois de janvier et février seront valahles jusqu'au 20 mars.

A l'Officiel

Le Journal officiel de jeudi a publié Une loi fixant le statut des membres de certains corps du Département de la marine.

Un arrêté fixant à 550 francs le quintal le prix-limite de la fécule seconde de pomme de terre.

Des inscriptions aux tableaux spéciaux de la Légion d'honneur et de la médaille militaire d'officiers, sons-officiers et soldats au titre du ministère de la Guerre.

Tirage

de la 2e tranche 1941 de la Loterie nationale

GAGNENT

110 fr., les n" se terminant par 5. 220 fr., les no< se terminant par 4. 550 fr.. les n" se terminant par 50. 1.000 fr.. les n°* se terminant par 643. 89», 742, 783.

100.000 fr., les n°* se terminant par 5.078, 5.30e, 5.347, 7.020.

20.000 fr., les a" se terminant par 4.350.

50.000 fr., les n" se terminant par » 19.204. 90.062. 98.002, 80.360.

100.000 fr., les billet» portant les n~ O4S.OO6, 130.349, 180.119, 216.549. 300.134, 349.581, 390.840, 426.132, 469.160, 793.655, 882.309, 801.963, 954.756, 965.533, 984.627.

500.000 fr.. les billets portant les n~ 154.251, 298.017, 486.967.

1.000.000. tes billets portant les n" 628.850, 902.51S.

Le billet portant le 472.092 gagne 5 millions.

LE PROCHAIN TIRAGE DE LA LOTERIE NATIONALE AURA LIEU A PARIS LE 25 MARS 1941 (à 17 heures).

BOURSE DE LYON DU 6 MAE S 8 89,60; 4 1917, 93,05; 4 1918, 91,70; 4 1/2 1937, 202; 5 1939, 101,70; Obi. Très. 4 1/2 1933, 1.140; 5 1985, 1.016; Ont. Nat. 4 1/2 1932, 955. Bons Très. 4 1/2 1933, 1.100; 6 1934, 1.061; 4 1/2 1S34, 1.085; 4 1935, 1.036; 5 sept. 193T, 1.040; déc. 1937, 1.085; 5 1/2 1938, 1.090; Cais. Aut., 980; P. T. T. 5 1934, 999; 5 1934, 998; 5 1936, 990; 6 1988, 1.037. BaB4. Pari», 1.Î05; B. N. 0. I., 810; Banq. Cn. Par., 781 Comp. Aie., 2.325; Compt. Sat. E«c, »9Ô; Cr?<J. Comm. Fr., 860; Créd. Lyonn.. 2.340: Soc. Lyon., 570; Soc. Gén., non lib., 1.125; Sues, cap., 17.025; jouis., 13.400; part, 12.600; 1/5», 3.700; Génér. Eaux, cap., 2.400; Lyon. des Eaux, cap., 2.880; jonis., 2.400; Thom., 451; Electr. Mars., 450: Nord Lum.. 1.380; Littor., 1.365; Truyère, 4.000; Dis». Ele«tr., 1.150; Génér. Klrcrr, 3.000; Ton). Baise, 1.400; part 3.410; Union Eloctr., 925; Oas Banl., 1.310; Gai Een, 1.275; Blan»., 2.020; M«r1., 7S5; Tonkin, 3.600; Courrier, 438; Lent. 660; Pénar., 605; Crensot, 2.150; Tréf. Hav., 1.110; Bor., 8.500: Nicke!, 2.361; U(tin.. 4.185; Soulenc, 1.812; Kali, 1.090; Kuhlm., 1.075; Gafsa, 1.550; Péchin., 3.850; Air liq., 2.185; St-Gob., 8.700; Ro«ario, 22.800; Air. O«.. 2.100; Quilmèe, 19.000: Compt. Gaz, 1.550: Peng., 1.365; Say, 1.200; Ter, Hong., 930.

Un. Eorop., 1.425; B. K. F., S. 600: Rio, 3.300: l/10« Royal, 7,100; entière, 74.990; Nestlé, 27.500.

Firminy, 300: Zénith, 460; Aeiér. mar., 670: Acier. St-Et., ord., 875; priv, 877; Double, jouis.. 700: Lyon, 1.230; Midi, 1.116; Nord, 1.040; Tramw. Chanfrh., 1.260; En. indmtr., 2.100; Fore. Lura 395; part 1.425; Hyd. Au»., 2.190; Hydr. Ener» 1.500; Vicat 1.040; Ouest Air., 86S; B«r- «ouf., 855; Pathé, cap., 70; jouis., 48. Brakp., 490; Bruay, 420; Cambodg., 790; C*a. Eag., 104; Caont., 260; Charter, 210; Crown Min., 8.350; East Rand, 485; G«-n. Min.. 900; Goldf., 490; Hnaneh, 45,50: Johanneab., 870; Katant., S95; Langia. 101; Liév., 458; Lond. Tin., 31,50; Main Rpef., 700: Mil. Eag., 127; Itimot, 470; West Rand, 366.

Tramw, Lyon. eap., 765; jouis., 560; Pagnond, 405; CIrag.. 660: Haour.. 1.250; Ka»arr*, 80; part, 84; Tanner. Lyonn. 855.

Créd. nat. 1919, 585; 1920, S40; 1928 <1»>. 541: 1928 (t'1. 556; 1824, 5B9; 1934, 1.100: 19S5. 1.035; 1937. 1.042; 1938, 1.075; Vil. Par. 4 10.10, 900; 1937, 1.005: Camm. 4 1930, 866; 1932, 885: Font. 1926. 700; 1933. 975: Oat. 4 435; 3 1/2 245; 7 510; 5 495.

L'amitié | CANADIENNE-FRANÇAISE

t

La Croix a cité récerc; mouvan- r

tes parois de connaiii-r u i r-.iril île la I France prononcées par le cardinal Ville- t neuve, archevêque de Québec. On peut affirmer qu'en parlant comme il la fait. 1 Son Kuiinenre n'a pas seulement exprime t ses sentiments personnels, mais encore < ceux de tous les Canadiens français, et 1 peut-être, aussi. de beaucoup de Cana- diens de langue anglaise,

C'est ainsi, par exemple, que dès le mois d'octobre. M. Ernest Lapointe. pré- r sident du Comité France-Amérique d'Ot- tawa, dans nn message à la France, con- tresigné par M. le sénateur Raoul Dandurand, s'exprimait eu ces termes « Depuis que le malheur s'est abattu sur notre beau paye, qui est bien pour nous une antre patrie, notre anxiété a été grande et ferventea les prière» que nous avons adressées au Ciel pour vous. Vous avez apporté la foi sur les rives du Saint-Laurent; n'est-il pas juste que nous invoquions en votre faveur le Dieu que vos missionnaires martyrs ont glorifié? »

Au mois de décembre, les étudiants de l'Université de Montréal, groupés autour de leur recteur. Mgr Olivier Maurault, ont pris une initiative extrêmement tou- chante et significative. Ils ont consacre le numéro de Noël de la Revue qu'ils publient et qui s'appelle Quartier lutin à notre pays. Evocation* française». tel est le titre qu'ils ont donné à ces 1S pages, du format de ce journal. dans lesquelles ils se sont ingénies à offrir à leurs lecteurs une idée aussi complexe et aussi tiatteuse que possible de la terre pour eux lointaine où sont nés leurs ancêtres.

Cueillons sous la plume de M. Marcel Biais, qui a conçu et réalisé ce numéro, ces lignes empruntées au premier article et qui feront connaître le ton de tous les autres:

« II y a honneur à être Français! 1 Nous avons quelques raisons de réserver à la France un attachement profond, parce qu'à ce mot se greffent un ensemble de valeurs qui, seules, nous permettront de ne pas mourir. Des valeurs spirituelles surtout, riches de J'accumulation des siècles, nées dans un pays merveilleux l'humanisme chrétien a fécondé les belles oeuvres. »

Ce qui achève de donner leur prix à ces témoignage*, c'est qu'ils émanent presque tous d'anciens élèves de nos grandes écoles Sorbonne. Institut catholiqae, Ecole libre des Sciences sociales, Instituts techniques.

« 1910-1013. C'était le beau temps ». écrit Mer Maurault. Et de rappeler que celui qui. leur fit visiter Paris, n'était autre que « M. Jean Verdier, le futur cardinal ». et d'ajouter « Quel aimable cicerone il faisait! »

Nous avons retrouvé dans Quartier latin bien des signatures qui ont évoqué pour nous le souvenir de visages amis et familiers celles, entre autres, de M. Edonard Montpetlt. secrétaire le i'T'niversité de Montréal, de l'abbé Lionel Groulx, l'auteur de beaux ouvrage» <1 histoire qui donnèrent tous deux des cours en Sorbonne, celle de M. Jean Brnrhèsi. maintenant sous-ministre. » de la province de Québec, qui. durant son séjour à Paris, organisa maintes manifestations religieuses à l'église des étrangers celle de M. Léon Gérin, de la Société royale du Canada.

A ces impressions de Paris s'ajoutent de brèves études, qui sont des modèles de documentation choisie et consciencieuse sur notre vie religieuse. artistique, scientifique, sur nos étudiants, sur la femme française, sur les ailes de France. L'humour, çà et là, réclame ses droits. t Quand je parle de la France, écrit, en première page de Quartier latin et dans un article savourfux, M. François Hertel, c'est un peu comme lorsque le Père Adnm parlait à ses enfants du Paradis perdu. »

La Louisiane, grftce à M. André Lafargue. président de l'Athénée Lo>ii«rianais. et commandeur de la Légion d'honneur, s'est associée à cet hommage à In France. Il en a été de même d'Haïti, la grande fie la langue française est la langue officielle. et où, comme l'a flit M. Philippe Cantave, qui est originaire de Port-au-Prince, notre culture est en honneur.

Nos représentants an Canada. M. René Ristelhueber. ministre de France à Ottawa, et M. René Coursier, consul à Montréal, ont apporté, eux aussi, leur contribution à Quartier latin, qui a mis également sons nos veux les plus bfaux éloges de la France dus au cardinal Mercier, à G<pthe. à Shakespeare, à Kipling, à d Annunzio. Le vers célèbre de ce dernier « France, France, sans toi le

Le retour d'âge chez l'homme Rares sont Jel hommes qui, i partir de la quarantaine, n'aient pas à se plaindre de quelque ehoso. Bourdonnement. d'oreilles, bouffées de chaleur. fourmillements dans tes membree, sensation de froid aux extrémités (bottes de glace), poussées eongestives, hypertension. varice», hémorroïdes, etc.. sont fréquents à cet âge. Tous ces troubles qui proviennent d'une mauvaise circulation sont combattus à merveille par les f-Jouttes Floride. Ce remède végétal concentré régularite le courant sanguin, décongestionne les organes, supprime une foule de misères et rajeunit l'organisme. Ttea Paies 12 fr. 25 le âacon.

TIRAGES FINANCIERS

du 5 mars 1941.

VILLE DE PARIS 1898

Le numéro 503.298 gagne 100.000 fr.; le hum. 562.552 S0.000 ir.

Les quatre num. suivant** gagnent chacun 10.000 fr. 4*5.522, 652.937, 490.724, 408.668.

MARCHES COMMERCIAUX

FOIRE DE SOUILLAC (LOT)

du 4 mars.

Foire assez importante; foirail et marché en somme bien garnis.

Gros bétail. Gros baraft, 15.000 t 16.000 fr.; moyens. 12.000 à 13.000 fr.; bœufs prêts an dress., 8.000 à 8.500 fr.; bourrets Auv., 4.000 à 4.5000 fr., la paire; moutons gras, 9 fr. 50; agneaux, 12 fr., le kil.; brebis mères et avec deux petits, 500 à 550 fr. av. un seul petit, 425 fr.; quelq. chevreaux, à 11 fr. le kil.; jeune* porcs de trois mois, 600 à 650 fr.; nourrams, 700 à 725 fr., la pièce.

Volaille Poules et canards, 20 fr. ponlets grain, 25 à 28 fr. pintades, 29 fr. dindes. 22 fr.; lapins, 12 fr. 50, le ici! oeufs, 16 f. 50 la douz.; miel pays, 27 fr. le kil.; beurre pays, 28 fr. le kil.; petit* fromag.. 8 fr. la dou7.

Légumes Choux fleurs. 8 à 10 fr.; choux de Bn:i., 12 fr. le kil.; salsifis, S fr.; scorsonères, 6 fr. 50; poireaux, navets, carottes, 5 fr. le kil.; plant d'oignon, 101 fr. le paquet.

Environ 100 kil. de truffes ont paru sur le marché et as eont Tendues 80 fr. le kil.

MABCH* AUX VINS

Midi La taxe des Tins rouges, fixée à 19 fr. 85, est arrondie k 20 fr. Les blancs, qui ne devaient pas être taxés, le seront jusqu'à 12 deg. à 28 fr.; au-dessus de 12 deg., pas de taxe.

Pas encore de taxe pour lea rosés. On parle de 24 francs poar éviter la fronde. Les vins à appellation simple seront taxés 1 fr. 50 de plus par degré. les Tins spé- ciaux et les vins de marque seront taxéa sur demande des intéreR*és.

Il Ta venir du vin d'Algérie.

En Gironde, la taxation des vins ordinai- res n'a provoqué aurune réaction sensible, parce que les disponibilités aont peu importantes, surtout en rouges.

Les bordeaux rouge, appellation contrôlé*, eat été parés S 000 francs le tonn. Des achats ont eu lien à Cérons i 12.000 francs, en Sauternes 20.000 francs et dus. Les Tins vieux deviennent rares.

monde serait seul ». s'étale en première paire, emnme pour bien marti'ier 1 mten- tient de tout reste dn numéro

Enipruutous. pour finir, à M. 1 aul t Pumas, présentant au lecteur « le vrsi visase de 1b Franre ». cette remarque

que beaucoup, même parmi compa-

triotes, auraient parfois avantage à !in<diter ̃ « Si les hasards «le ia rre avaient donné la victoire à la France, noas aurions chante ses lonmges. Parce qu'ils lui ont été défavorables et quand elle a tant besoin de notre sympathie, il wrait lftehe et malpropre de lui marchander notre confiance et notre Mection. »

Tne autre publication, consacrée à La reconstruction 4e fa France, a va le jour en février. C'est une brochure de H2 pages, éditée par l'Kcale sociale populaire. que dirige le Ii. P. Arcbambault, de la Compagnie de Jésus, président de la Commission générale des Semaines sociales du Canada. Elle est purement documentaire. On y trouve une conrte étude sur la nouvelle Constitution française, puis un article intitulé V-ruvre da maréchal Pétain, emprunté au numéro de septembre-octobre du Bulletin du Comité catholique des Amitiés françaises, Ijeê Amitiés catholique» françai(fi et> enfin, sous le titre général Le nouveau régime, les quatre articles qu'a a publiés ici-même. M. l'abbé1 Mt-rklen, tes 15, 16. 18 et 19 octobre 1ÎM0.

Cnmment ne serions-nous pas reconnaissants au R. P. Archambault et à »s amis d'avoir ainsi fait écho à nos efforts et mis leurs compatriotes à même d'tntpmlre d. s voix de France? t'o.nmcut ue point admirer l'élan généreux ii»s étudiants de Montréal qui entendent demeurer fidèles a notre commun idéal de culture spirituelle et de foi catholique ft qui ont au le dire avec une si telle ardeur ï

Le Congrès annuel de l'Apostolat

de la prière

II se tiendra à Toulouse les 17, 1S, 19 et 20 avril prochain, à l'Institut catholique, rue de la Fonderie.

Chaque matin. messe avec allocution. Cinq séance» font prévues pour !̃» 18, quatre pour le 19, consacrées tant à l'Apostolat de la prière qu'à la Croisade eucharistique. Des veillées de prières auront lieu les 18 et 19 à l'église du Gesu et à la basilique Saint-Sernin.

Le dernier jour, dans toutes les paroisses de la ville. une allorution sur l'Apostolat de la prière aux messes principales.

Le soir, à 17 heures, Mgr Salière présidera à la métropole Saint-Eti.ïnne la cérémonie de clôture au cours de laquelle Mgr Moussaron, archevêque d'Albi, prendra la parole.

Pour tous renseignements s'adrewspr au Secrétariat national, 9, rue Montplaisir, à Toulouse.

FAITS DIVERS

Secousses sismiques es fîorvège. Jeudi, l'Institut sismographique de Bergen a enregistré un faible tremblement de terre dont l't'pictntre se situe à 50 kilomètres environ de l'Institut. Trois autres séismes ont été enregistré* un peu plus tard, C'est la première fois qu'en Norvège se produisent quatre tremblements successifs.

Des marins français sauvent une jonque en perdition près de Formose. Le paquebot d'Artaonan, des Messageries maritimes, a opéré le sauvetage ie l'équipage d'une jonque chinoise du port chinois de Wenchow. en détresse par grosse mer. Les six marins chinois amenés à bord du d'Artaf/nan par les quatre marins bretons de l'embarcation mise à la mer étaient en perdition depufs six jours et n'avaient plui de vivres depuis deux jours.

Accident de cliemin de fer aux EtatsUni». Un train de voyageurs roulant à plus de 100 kilomètres à l'heure a dé- raillé jeudi, près de New-Hartford. l'ar un miracle extraordinaire, aucun des voyageurs des six wagona qui ont quitté les rails n'a été blessé. Le trains se rendait de Sioux-Ciry à Chicago.

ECHOS

Le Commcrrio de Qaia, important journal du nord du Portugal, vient de consacrer un article à la mémoire de Ouillaunipt. en commentant la conférence organisée par l'Institut français lors du récent séjour du pilote aviateur SainCEsupéry, à Lisbonne.

Il rappelle dans quelles conditions dramatiques a disparu ce célèbre pilote de l'Aéropostale, réwme l'évocation, poignante dans sa «implicite, que fit du disparu non camarade de l'Aéropostale. Saint-Exupéry, et souligne la portée de la leçon de camaraderie et d'héroïsme modeste que cette conférence constitua pour la jeunesse de l'Ecole française de Lisbonne, d'après les propres termes du journal La Croif, qui avait récemment rendu compte de cette émouvante manifestation.

Depuis dix jours, 1.368.420 portraits du maréchal Pétain ont été vendus Il en zone occupée au profit du Secours National.

M. Marchand, préfet de police, a nommé M. Lucien Boulanger, qui était directeur adjoint à la direction générale de la police principale, directeur de la police judiciaire parisienne.

111. Edmnnd Poiwt. mm m Usa ire divisionnaire à la direction générale le la poliw municipal* e.»t nommé directeur adjoint à la même direction (Service du Roulage).

Des contineent» destinés aux colonies viennent d'être ouverts dans la métropole pour Ipr denrées alimentaires suivantes conserves de lait Bucré. conserves de lait non «ncré, farine lactée, fromages, graisse* véi;étalr«. huiles d'olives, pftteg alimentaires, grainea potagères, fruits confits ou conserves, hipeuits, *ncre, confitures, vinll fins, vin* de liqueurs, vinaigre, liqueur», eaux de rie, bière, limonade, eaux minérales. Les firmes désireusesréapprovisionner leur» magasins de vente anr .colonie» devront demander au bureau de Marseille (Direction des Affaires économiques du secrétariat d'KtHt aux Colonies), palais de la Bourse, de» bons d'approvisionnement.

Trafic

de métaux précieux

Dmi awntt» du S*»rrir>» dp* ofmtribntions indirect*»», «^c-impàgrips d'ïns-pec teurs de la Sflrf>t(S, ont prorédé. j*»ndi matin. i 1'arrpntatinn du nommé Fprrfro, snjot italien, propriétaire d'un cinéma à Ol!inalt« (Var), qui. sur une (rrande échelle. <̃•> livrait an trafir des méUiix préviens. An moment de son arrestation, Fem-ro érsit porteur d'uni» importante comme d'arspnt. T'n» perqniKÎfion effectuét à «on domieil* a permis d» découvrir nne importante qo«ntit4 de hijoux en nr non poinçonnés, ainsi nue d'objpts d'art d'nne (rrande valeur. Ferrero a été déféré au Parquet et écroué.

NOS AMIS DÉFUNTS JÊSIS, «AME, JBSK.PM

Ji.dulgence 7 ans chaque fois

M. î'ahhv Fiuvol. citr^-doy^n dp Vill«"franclie-du-I't'*i\;iird ( Donlognel. s»rvenn !<̃ 22 février. tpiés ::iii; courte maladie.

Un pèlerinage militaire à Ptbrac

I tu (>!̃(̃̃ rrc et

ceti\ un rn.vrr SuaU-A-nr m- i .Mili'U^-i"

sont montés au pays de sainte (J.rniame Cousin pour y prier dans le r.'cnfMV- nient et y entendre la noinp Ourtù'is ̃•urt* de i

sa la parole. Us }>o;isM'r<ji!i

qu'à la maison natale de la r" gère. De retour à l'i-zlisc juir ̃- is fleurirent la chftss!- (if saiuu- (JfniniUie des violettes cueillies dans !e« champs. Au déjeuner «mirai, on applaudit les toasts de M. le chanoine Ourtis et d'un maréchal de, lnçi*

Dans l"apri'> îni'li. nouvel!" vï-i-" à l'église pour y «iifiu'rc M. > i-iirc de Pibrac proposant sainte Germaine comme modèle du travail et de lit famille rurale La procession termina c?tte belle journée.

Un

appel de solidarité des

"groupes d'amitié"

Les « Groupr* d'Ami?!^ n (servirp commun des niouvtMm 'b ;!̃̃ .'t'unt'sse .î. A. C, J. 15. C. J. I. ('1. O. C. s.-outs) rtnierrient les familles qui ont dôjè répondu à leur aj>l>el de déi-embrp en faveur des soldat», marina, jeune» des Chantien de la jeunesse des 2ones orrnmVe ou intt-rdifp" et démobilisés de stone i!iniiu' ne ;M<v,inî rrgnitner leurs foyers.

Devant le développement du service et pour pouvoir répondre à tous nous rontinuons de rechercher dea familles t" Qui accepte™ ira t de prendre en « parrainnffe > un ou plusieurs jeunes pour leur envoyer régulièrement colis, effets chauds, lectures, petit» mandata, «r. Cette fntr'aid» permanente est la piu» nécessaire pour l#a jeunes privés de tous rapports avec leur famille.

Z-' AJnSl que Cfiies jmuwînT fii'rw.ii:!ï un ou plusieurs jeunes paîiii U|n {pour les démobilisés â< et jeunes des Chantiers).

Certains seraient heureux de pnnvotr travailler pour se faire quelque argent de poche.

3" Pi vous avez df vieilles revues, livres, journaux, jeux, demandez nmis l'n.lresse d'un grroupe. d'amitié. Vos envoi.v feront des heureux.

Ai<îe*-nou« pour leur venir en aide.

Secrétariat national des Groupes d'amitié », 10, rue du Château, Sainte-Foj'-lèaLyon (RhOne).

Toutes les assemblées des Offices de mutilés, combattants

et victimes de guerre sont suspendues

Une loi. aux termes rie laquelle le« n«semblées de l'Office national <i< s mutilis. combattant», victimes dp la guerre Pt pupilles df la nation sont Mispendviex à paru au Journal officiel. Leurs pouvoirs sont dévolus au secrétaire gëii.rul dos ancien» combat tanU.

Les assemblées de» Offices départementaux "ont éïHleinent j-tit-iM-mlii" I-iirs pouvoirs sont dt'volus aux j»rrf

aussi Misponihies le* sessions <hv

d'administration des Offices <1<> mutilés (les colonies et (ffe.s territoires sous mandat.

Carnet familial NAISSANCE

Marie-Antoinette, Marie Louise, Pierre, lA>uin et Joseph Cuativel «ont heureux d'annoncer la naissance de leur petite swtir Geneviève. Limoux (Aude), le 17 février 1!)41.

PET ITES ANNONCES

Les petites annonces paraissent dan» le* numéros de La Croix > datés dn mercredi «t du samedi. Le prix de la ligne de 30 let.tres on signes est de 10 francs. avec un minimum d* deux lignes. Nous ne pouTong accepter ni abréviation*, nt référence s> usa boite postale. ni indication d'un numéro d'ordre. Nous serions très obligés aux annon- ceurs de payer la somme due k la remise de l'ordre, par ebeqne bancaire, cblque on virement postal i l'adresse Maison dr la Bonn» Presse, 1, rue de l'Observatoire, Ltmoge» (Hante- Vienne). C./C. postal 27S-47, Li- moges.

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