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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1938-11-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 29 novembre 1938

Description : 1938/11/29 (Numéro 17122).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4435004

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mardi 29 novembre. Saint Saturnin. Mercredi 30 novembre. Saint André.

La Journée Paris, 38 novembre 1938.

Une délégation de la Confédération générale des anciens combattants a remis à M. Edouard Daladier le texte de la motion votée à l'issue des travaux du Conseil national.

M. Pirow, ministre de la Défense de l'Union sud-africaine, qui est arrivé dimanche soir à Rome, a été reçu lundi par M. Mussolini.

Le gouvernement Bela Imredy reste à la direction des affaires de Hongrie dans son ancienne composition. Le portefeuille des Affaires étrangères seul. changera de titulaire.

Suivant un journal de Londres, le pacte anticommuniste italo-germannjaponais serait prochainement transformé en une triple alliance militaire.

M. Chamberlain irait à Rome pendant les vacances de Noël, afin de conférer avec M. Mussolini sur les problèmes économiques européens et au sujet des négociations franco-italiennes. *•

Revenant de Turquie, où il représentait la France aux obsèques de M. Ataturk, M. Sarraut, ministre de l'Intérieur, est arrivé. lundi, à Paris.

Le mémorialportugais érigé à Boulognesur-Mer par les soins de l'Association France-Portugal, qui a été inauguré dimanche, en présence de M. Champetier de Ribes, ministre des Pensions.

S. Exc. Mgr Llosa, évêque d'Ajaccio, à la Bonne Presse Avant de quitter Paris, S. Exc. Mgr Llosa. évèque d'Ajaccio, est venu cours Albcrt-I" rendre visite à la Bonne Presse.

Nous avons été heureux de pouvoir féliciter le nouveau prélat qui doit gagner dans quelques jours son diocèse. 11 y sera reçu dans l'enthousiasme. terre catholique entre toutes, la Corse aime ses évèques, représentants des traditions auxquelles elle est attachée de îoute son âme, et pacificateursnés. excellemment des pères.

Nous formons les vœux les plus ardents |imu- Mriivi-e apostolique de S. Exe. Mjjr l.los;i dans le beau diocèse d'Ajaccio.

Les grands prix de Rome à l'Elysée

Le président de la République et Mme Albert Lebrun ont offert lundi un déjeuner en l'honneur des jeunes artistes grand prix de Rome el dès nou- veaux élèves (ies écules françaises de Borne et U' Athènes.

La C. G. T. contre

la nation par JEAN GUIRAUD

Chaque jour, des communiqués olficiels nous annoncent où en sont les préparatifs d'offensive de la C. G. T. 1- et les préparatifs de défense du gouvernement deux armées en présence ne parleraient pas autrement; et cela nous fait toucher du doigt les erreurs qu'ont commises les gouvernements radicaux depuis cinquante ans quand ils ont, par une politique d'abandon, laissé tomber toutes les précautions qu'avait prises Waldeck-Rousseau pour empêcher la liberté syndicale qu'il instituait de devenir un danger pour la nation tout entière.

Il avait interdit les Fédérations des Syndicats parce que, par la force qui en résulterait pour elles, elles auraient la prétention de représenter tout le monde du travail et deviendraient ainsi aux mains des meneurs un puissant instrument de guerre, ce qui altérerait le caractère strictenieiiL professionnel des Syndicats. Ainsi fut créée la C. G. T., qui, à plusieurs reprises poursuivie comme illégale et dissoute, finit par être reconnue par des gouvernements radicaux pactisant avec le socialisme. Waldeck-Rousseau avait interdit la formation des Syndicats de fonctionnaires parce que l'Etat n'étant pas un patron comme les autres, les fonctionnaires ne sont pas des ouvriers comme les autres et cela, du seul fait que l'Etat est le gardien des intérêts généraux du pays et que ses fonctionnaires sont à un degré plus ou moins grand les détenteurs de son autorité. Leur permettre de se syndiquer et à leurs Syndicats de se fédérer, c'était laisser s'organiser au sein même de l'Etat une féodalité qui voudrait se substituer à lui-même et, en attendant, t'asservir. Les Syndicats de fonctionnaires furent d'abord poursuivis, condamnés, dissous mais lorsque, dans les blocs anticléricaux qui se formèrent, les socialistes eurent pris une in11 nonce prépondérante sans avoir la responsabilité du pouvoir, on luléia les Syndicats déclarés illégaux, on témoigna une défaveur de plus en plus grande aux Associations de foiw.'tionnaires qui se tenaient sur un terrain légal enfin M. Françoio AIbert, ministre de l'Instruction publique, ordonna aux recteurs et aux inspecteurs, non seulement de traiter avec ces Syndicats illégaux, mais encore d'agir do concert avec eux, ce qui était la démission de l'autorité de l'Etat en faveur de ses subordonnés.

Et, voici que, maintenant, les Syndicats de fonctionnaires et d'ouvriers de l'Etat sont les plus virulents des Syndicats dans leur lutte contre l'Etat, en faveur de la révolution sociale.

On a semé le vent, on récolte la tempête.

Nous sommes dans une situation dont on ne saurait, dissimuler la gravi lé. Les communiqués des ministres, leurs discours, tours appels à l'opinion publique, les mesures qu'ils annoncent le prouvent; mais la preuve la plus évidente nous en est donnée à l'étranger par l'attention passionnée que donnent, à la crise sociale que nous traversons les nations amies ou alliées, et aussi les autres. Elles se demandent, les premières, dans quelle mesure elles peuvent, compter sur nous. les autres si la France est à la veille d'une révolution, et toutes si elle réussira a (opérer l'oeuvre de redressement qu'elle a entreprise.

(Voir la suite page 2.)

Le président Roosevelt se préoccupe des persécutions antichrétiennes et antisémites à travers le monde

New- York, 28 novembre. La Conférence entre M. Roosevelt et les ambassadetrs des Etats-Unis à Berlin et à Rome continue dans la maison de campagne du président, à Warmsprings ,Géorgie).

Le correspondant du Sexe York Times rapporte que la seule déclaration officielle émanant des bureaux présidentiels installés temporairement à Warmsprings est que la Conférence porte sur la question des persécutions religieuses et raciales dans l'ensemble du monde, sans se limiter aux événements antisémites d'Allemagne.

« Les milieux qui touchent de près au président des Etats-Unis, poursuit le journal, soulignent que M. Roosevelt se montre aussi inquiet des persécutions anticatholiques et antiprotestantes que de l'oppression et des persécutions antijuives. »

Vichy ceviendra-t-il

centre international de musique? New-York, 28 novembre. Dans un éditorial, le A' en; 1 ork Times écrit « La France a en ce moment l'occasion de faire de la station thermale de Vichy le plus grand centre musical international en remplacement de Bayreuth et de Salzbourg

Le \ew York Times ajoute

« La nation française, qui a déjà montré combien son esprit musical était étendu et libéré de bien des préjugés, en faisant de Vichy un centre international de musique <èst tout. spécialement désignée pour élever des idéaux qui n'ont plus leur place au delà du Rhin. »

S. Em. le cardinal VERDIER a béni dimanche, boulevard Lefebvre, les nouvelles cloches de l'église Saint-Anto:ne-de-Padoue.

La victoire

:.#1;¡¡irtf.

La « spontanéité du mouvement de grève continue à être solidement étayée par les milieux d'extrème gauche, et « l'Humanité •>, sans doute prête à accepter les offres de médiation faites par des gens tels que M. Jean Goy, n'hésite en aucune manière à exploiter dans ses titres le conflit survenu entre les anciens combattants et M. Daladier.

Le secrétaire général de la C. G. T. manifeste néanmoins une certaine inquiétude. Jugez-en d'après cette déclaration « Si on n'a pas voulu porter une main sacrilège le qualificatif ferait croire à un attentat contre M. Jouhaux en personne 1 si on n'a pas voulu porter une main sacrilège sur les luis sociales. qu'on le dise et qu'on agisse dans ce sens 1 »

Mais, justement, tout le monde l'a dit 1 Les parules ministérielles sont 1 rassurantes pour le pr&étariut, préparé fit l'idee d'aménagements aux quarante heures par MM. Blum et S pi nasse, et qui a entendu les réponses officielles avant d'avoir, lu les (jHiestions"' posées par « le Pçuplil QlMUlt aux actes, il faut avant de les connaître attendre quelques jours.

Dès lors, pourquoi lancer à tout hasard les grands mots de « dictatitre et de « facisme » ? Ils sont applicables seulement à ceux qui ont introduit dans les usines contre nos amis syndiqués chrétiens et contre tous les non-cégétistes des méthodes soviétiques, à ceux qui essayent de contrecarrer l'action du gouvernement régulier par une agitation factieuse.

Le Cabinet actuel réunit des hommes de tendances très diverses. Les plus chagrinés par le tour nouveau des événemenls sont d'accord pour éviter une dérobade. M. de j Monzie, membre d'un parti si parti il Il a ou l'on organise force compluts parlementaires et extraparlementaires, a lui-même laissé entendre aux cheminots qu'une rupture, mercredi, de leur contrat avec l'Etat permettrait à ce dernier de réaliser des économies de personnel fort désirables.

A coup sûr, il vaut mieux éviter une nouvelle bataille entre Français. Si cette bataille et non par la faute des gouvernants devenait inévitable, la force publique se devrait et devrait ait pays de remporter la victoire.

Dans les courses organisées à travers la campagne, le spectateur à maintes occasions de montrer ses qualités sportives. Ainsi vit-on dimanche, au cours du cross cyclo-pédestre du Nord-Est, le public escalader un pylône placé sur le parcours, pour mieux suivre l'effort des coureurs. L'épreuve evint au Lensois VaAST devant le Belge VERMASSENS.

La Suisse se défend contre les menées extrémistes Une votation immolante qui a eu lieu dans le canton de B*ic-vi!lc a approuvé un projet de loi interdisant aux fonctionnaires de l'Etat et des communes d'appartenir au part communiste. Par ailleurs, le canton d'Uri a approuve la loi fédérale sur t'interdiction des organisations communistes, nazies ou autres, dangereuses pour l'Etat. A la suite de cette votation, le nombre des cantons ayant approuvé cette loi est de cinq.

Les audiences du Pape

Le monde entier gui s'est ému à la nnuvrllc de la crise terrible qui avait ébranlé la santé du Souverain Pontife est dans l'admiration devant le courage avec lequel Sa Sainteté a dominé celle nouvelle épreuve. Ener-

Dès l'annonce de la maladie du Saint-Père une fou!e énorme se pressait sur la place Saint-Pierre dans l'espoir d'avoir de meilleures nouvelles. Dans un coin de la place des Sœurs de la Charité prient.

gie étonnante qui a fait reculer la maladie et dont ÏErjlise mesure toute la grandeur. Les fidèles, tout en continuant de prier pour l'auguste Pontife, remercieront Dieu d'avoir permis pour l'édification du monde chrétien un si magnifique exemple de vertu.

A la suite des émouvantes audiences accordées au pèlerinage hongrois conduit par le cardinal Serédi,

LE GOUVERNEMENT ayant fait preuve d'énergie, on s'attend à ce que la grève générale soit une grève. partielle

Une certaine nervosité apparaît dans es milieux u'txtrême gauch

Que sera la journée de mercredi ? Peu d'heures nous en séparent. Assez toutefois pour que l'on ait le temps de prévenir des accidents irréparables.

Le bureau de la Commission administrative de la C. G. T., d'où est parti l'ordre de grève générale, la semaine dernière, devait se réunir lundi pour examiner la situation et prendre les décisions qu'elle comporte.

Cette situation, la voici

A l'ordre de grève générale lancé vendredi par la C. G. T. et retransmis par les Fédérations à leurs adhérents, le gouvernement a répliqué.

Nous avons dit ici que des Conférences avaient réuni au ministère de la Guerre les autorités responsables de l'ordre public. Des décisions y ont été

et à de nombreux prélats, les Agences de presse nous donnent encore ces détails

S. Exe. Mgr Chollel, archevAque de Cambrai, qui fut reçu dimanche par le Saint-Père, a bien voulu faire la

déclaration suivante au correspondant de l'Agence Havas.

« Sa Sainteté, qui, aussitôt remise de son alerte de vendredi, a bien voulu accueillir l'archevêque de Cambrai, secrétaire de la Commission des cardinaux et archevêques de France, m'est apparue en pleine possession de ses moyens intellectuels, ayant même une vigueur d'esprit et une énergie avivées, dirait-on, par les souffrances si courageusement supportées.

Chez lui l'intelligence, la volonté et la mémoire sont intactes. Je ne laisse pas d'admirer la façon avec laquelle il a traité les affaires qui lui avaient été soumises. Vraiment, Pie XI sort de plus en plus grandi de toutes ses épreuves.

Et son cœur est plus paternel que jamais. Quelle ne fut pas son émotion lorsque je le remerciai de son intervention si généreuse en faveur de la paix, pour laquelle il ne cesse dp faire le sacrifice de sa vie »

Le Pape a assisté, lundi 'malin, aux exercices spirituels qui ont eu heu dans la chapelle des Gardes-Nobles. Le Souverain Pontife paraissait complètement remis de sa récente crise.

Le souvernement hoipis de M. Imredv

reste au pouvoir L'Agence télégraphique Hongroise de Budapest annonce que l'amiral Horthy n'a pas accepté la démission du gouvernement de M. Imredy.

Le gouvernement Imredy garde donc le pouvoir dans son ancienne composition. Cependant, le ministère des Affaires étrangères, jusqu'ici détenu par M. de Kanya. changera de titulaire. On parle de la candidature du comte Csaky.

On pense que M. Imredy Dourra compter sur l'appui de 138 députés sur les 245 que compte la Chambre. Certes. 25 députés, parmi les dissidents du parti gouvernemental, ont constitué un aroupe séparé, sous la direction de M. Mikecz, ancien ministre de la Justice Mais avant le lor décembre. date de l'ajournement du Parlement fixée par le régent, M. Imredy pourra vraisemblablement amener le groupe Mikecz à une collaboration.

prises que M. Daladier a traduites, dimanche soir, dans une allocution radiodiffusée, par cette assurance le gou- vernement est résolu à accomplir ai'ec fermeté son devoir envers la nation. Mais ce n'était pas seulement pour cela que le prédident du Conseil élevait la voix. Il tenait à dénoncer l'origine politique du mouvement. Pas de justification matérielle à la grève générale, pas de justification morale non plus. Mais une tentative d'action brutale contre la politique de paix du gouvernement.

Et M. Daladier de demander au pays qu'il se ressaisisse, aux classes sociales qu'elles restent unies. Et cela, au nom du bon sens, de la raison, de la dignité, j pour que la France « demeure la terre de la liberté >.

Avant M. Daladier, M. de Monzie avait lui aussi utilisé la radio pour s'adresser plus particulièrement aux cheminots. Exposé technique que le ministre des Travaux publics tenait à présenter au personnel des chemins de fer pour le mettre bien en présence des responsabilités réciproques. M. de Monzie, quant à lui, a pris les siennes « 11 n'y a pas de jeu quand la France. sa liberté intérieure, sa renommée extérieure sont sous le coup du risque de la menace. >

Nous venons de voir le gouvernement multipliant les appels à la raison, mais décidé à faire face aux agitateurs.

Cette attitude énergique vaut au président du Conseil. des féticitations de Comités radicaux-socialistes. C'est hier naturel. Attardons-nous plutôt sur les positions d'hommes politiques qui n'ont pas caché leur défiance récentes à l'égard des décrets-lois A Paris, le colonel de La Rocque a donné aux représentants des ouvriers inscrits au Parti social français des consignes très nettes contre la grève gjnerak", grève essentiellement politique. On peut noter ici que, dans le même temps, les électeurs du quartier populaire parisien de Rochechouart et ceux de la hanlieue de Sceaux plaçaient largement en tête de leurs concurrents deux candidats P. S. F. A Rouen, une équipe de l'Union socialiste républicaine, en tête de laquelle on trouve M. Frossard, a pris pour thème de ses discours la nécessité de la conciliation et du maintien de l'Union.

On conçoit que M. Thorez ait eu, à Montbéliard, une attitude toute différente. Le secrétaire général du parti communiste a montré le bout de l'oreille qu'allait précisément tirer M. Daladier, en disant que tout cela était la faute du pacte de Munich. Si ce n'était profondément tragique, on pourrait se demander de qui voulait se moquer M. Thorez en invitant ses auditeurs à « faire échec, comme en février 1934, aux entreprises de la réaction ».

Mais revenons à Paris. Les anciens combattants sont allés trouver successivement M. Daladier et M. Jouhaux. A l'un et à l'autre, ils avaient à remettre l'ordre du jour voté par le Conseil national de leur Confédération, double appel au gouvernement et au monde ouvrier pour tenter d'apaiser « le conflit social qui risque d'aboutir à une catastrophe ». Félicitons-les de cette démarche qui les honore.

Et le point de la situation sera fait, sur le plan intérieur, lorsque nous aurons rappelé que les Syndicats libres sont hostiles à la grève. Comme le sont aussi les tonctionnaires radicaux, la Fédération des employés des P. T. T. et même le groupement des instituteurs du Rhône.

Attendons-nous à de nouvelles oppo- sitions pendant ces vingt-quatre heures, avant de mesurer ce que M. de Monzie appelle « la triste obéissance » de ceux auxquels quelques-uns prétendent imposer leur volonté.

Cette « triste obéissance x, que chacun le sache bien, est l'objet de l'attention de nos voisins. Londres nous avertit que l'Allem -gne suit de près nos difficultés! Il est de fait que le voyage à Paris de M. von Ribbentrop est retardé. Mais écoutons cet avis de Berlin < La France donne l'impression d'être au bord d'une révolution. » Avis aux amateurs

Marcel GABILLY.

Lire en notre dernière page les discours de MM. Daladier et de Monzie

Bombardements aériens .en Espagne

Dimanche. à ta fin de la journée, oeuf trimoteurs ont ̃ bombardé Sorregra.»a. Tubela, Artesa de Sègre, Puij et Pelât, villages situés dans les environs de Borjas-Blunca.

Lundi matin. cinq Savoia 81 ont survolé la zone du port de Barcelone et ont lancé une cinquantaine de bombes. Plusieurs projectiles ont atteint les bateaux anglais Stanwell et Stan-Oreve.

L'instantané des trois ministres qui viennent de lancer à la radio des appels au calme; de haut en bas MM. EDOUARD Daladier. Anatole de Monzie et Paul REYNAUD.

QU'EN PENSEZ-VOUS? Le seul «meneur».

Les services publics du pays demeurent donc sous la menace d'une grève générale.

A vrai dire, il semble bien que la crainte du gendarme incite plus d'un aspirant gréviste à prendre le chemin de l'atelier.

j'ai l'impression, d'ailleurs, que les tout premiers ravis de la fermeté gouvernementale sont bel et bien les meneurs.

N'échappent-ils point aux responsabilités de complications possibles et au ressentiment d'un public brimé? t Ne sauvent-ils pas en même temps leur prestige aux yeux des militants qui diront

Ah I si on ne les avait pas empêchés, vous auriez vu ça 1.

Il n'est, pour s'assurer de ce soulagement « in petto )>, que de jeter un coup d'œil sur la presse dite révolutionnaire les ténors s'abstiennent de signer on alors lancent à la tempête des appels au calme.

Eux qui tiennent de semer le vent. Mais il ne m' appartient pas de traiter plus avant du conflit.

Je voudrais seulement que ces menaces de paralysie ferroviaire, commerciale et industrielle elles ne resteront tans doute que des menaces fissent avouer à chacun

Je ne suis tout de même pas le centre du monde, à moi tout seul.. Mon petit bien-être résulte de tout un faisceau de consciences, de dévouements, d'obscurités. Je dépends du boulanger, di cheminot, du gardien de la paix. Comme ils dépendent de moi. Vérités premières ? Soit. Mais qu'on oublie trop quand tout marche bien. Banalités assez indispensables pour inspirer au poèle'-philosophe le sonnet fameux

Le laboureur in'a dit' en songe lai, ton

[j. a:n.

Je ne te nourris plus gratte la l?ir« <"t '«'•me.

Nul ne peut se vantei de se f>as«*f des 'hommes.

Et encore moins de Celui qui les mène. Le seul meneur » qui sache vraiment où il va.

Lotis Bblnêt.


Congrès eucharistiques La semaine derniore s'cst tenue Pari» rassemblât1 génénle du Comité permanent des Congrès eucharistiques iiHppialloBaux, eous pusWcnce <li' Mgr' Ileylen, éviVjue de Namur. Tue trentaine de membres étalent présent*, venus non seulement de France, mais encore de HelKûjue, do Hollande, de Tchécoslovaquie, d'Italie et des Philip-

pines.

Préparée la veille par une réunion tlu Bureau. elle a W. prcï-iWe, le matin. par une messe ciMéon1;' par Mgr Khujitul, en présence de S. Eni. le cardinal Baudtillart et de Mgr Haylen, daj.s r<?j»li*o des étrangers, pour le repos de lYime des membres défunts, notam- j ment du regretté Dr Ruckl, de Prague aussi, une nombreuse délégation de la culiiiiie tchécoslovaque était-elle présente, avec, à sa tête, Mgr Zavora!, Mgr Zhancl, le conseiller de- la léga- tion et ta consul général.

L'assemblée s'ouvrit ;'i 0 h..10 dans \f< salons de l'hôtel Lnteli.i. Après lecture d'une dépCclic d'hommaec au Souvei'ain Pontife, on a acclamé comme memhres d'honneur Mgr Campilln, archevêque de Santiago du Chili, et M«r Drago, évêrjue de Tarrjuinia et Cĩviluveeetila. Puis ont été élus l'amiral Henri du CouSdlc, de Pu ris M. François Lo-Yin-Kung, fils du regretté LoP.i-Honp, de Chitngti.iï Mgr Sigismond .Mifmlnvics. rie Budapest.

Msçr le pn'sjdent a donné ses impressions de l'incomparable Congrès de Budapest, dont le succès a été si grand et dont les heureux résultats se continuent par une dévotion plus profonde. Put» Mgr Remond, évoque de S'ce, Invité a la réunion, a expo*1, ses projets H l'état de la préparation déjà commencée pour faire du Congrfia International de Nice, qui se tiendra du 4 au 8 septembre 19 iO, un triomphe digne de Notre-Seigneur, autant, sinon plus, que les précédents.

Le soir même, 11 emmenait a Nice Mgr Heylen et le secrétaire général du lininllé. le comte Henry d'Yanville. nom- leur montrer, sur place, les possibilités du plan grandiose envisagé.

Lo lendemain, par l'entremise! de la noiielattire, le Saint-Père daignait transmettre sa Bénédiction

CUta rlel Valicarn, 23 novembre. Agréant hommages Comité permanent Congrès eucharistiques internationaux réuni en vue préparation assises eucharistiques niçoises, Saint-Père forme vœux nouveau succès triomphe Suini Sacrement et envoie Mgr lleylcn et Comité Bénédiction apostolique implorée. Cardinal Pacelli.

ï,a 2i novembre, après-midi, le Comité national des Congres eucharistiques tenait aussi son assemblée annuelle, sous la présidence de Mgr Audolieut, évoque de Blols, dans la salle de Notre-Dame de Salut, 8, rue François-r*.

Après un souvenir aux membres défunts, Mgr le président a fait acclamer comme membres d'honneur NN, SS. les évOques de Tarbes et Lourdes, et de Nancy. Puis ont été élus membres titulaires M. le chanoine Hecquet. de Paris: M. le chanoine Jacquier, d'Alger le Ii. P. Maillet, de Lyon. Puis ont été réélus pour six ans NN". HS. Flaus et Mury, vice-présidents le II. P. Eutrope Chardavolnc, secrétaire général, et M..Jean Uulraud, trésorier.

T)e nouveaux membres correspondants ont été désignés pour les dincesea du Cartilage, do Lavnl, de Lille, de Mpiiux, de neim», do Iindra, ainsi que pour la Congrégation îles Marlanistes.

Après quo Mgr Germain eût apport'; un encourageant écho du Congrès dw LUieux et eut offert le magnifique volume du compte rendu officiel, Mgr Leynaud, archevêque d'Alger, qui avait bien voulu assister à la réunion, a donné des Indications très précises sur le prochain Congrès national que verra Alger du 4 nu 7 mai 1939, à l'occasion du centenaire du rétablissement do la hiérarchie en Afrique <lu Nord par l'érection de lévêoliii d'Aller en 1839. Mgr Dauzon, président du Comité local, a ajouté dos détails fort Intéressants sur la préparation spirituelle et matérielle déjà commencée1.

Atn<H, dan» les deux années qui tiennent, la France, métropolitaine et africaine, s'apprête a montrer à tous| comment plie veut faire honorer, adorer et supplier, dana les graves eireonfi- tances actuelles, le Dieu de l'Eucharistie, pour le salut du momie. Aidons-la as nos prières, de nos sacrifices, de notre générosité et. de notre zèle. L. l<.

M. N«(jRinr, oniuiis?ndeur de France, qm s'apprête à rej.iin.ltc mhi nouveau [io«te a Moscou, a quitté ('.linnpliiiï à destination de Vancouver. Il compte elra an ll.ore le' Si ilùcembre. Il rencontrera probiiMi-iwciit eu «ours <le route «"s eollcgui» français de ToWio et de Washington.

BOURSE DE PARIS Cours «̃ 28 novembre 1038

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La C. G. T. contre

la nation (Suite de la première page.) Dans ces conditions, c'est le devoir de tous les Français de faire bloc avec le gouvernement qui, dans les circonstances présentes, est le chef de la défense nationale et. soriale. .N'»U3 aurions certes de trieuses critiques à faire aux décrets-lois do M. Reynaud, mais ce n'est pas le moment de les discuter quand les forces de révolution et d'anarchie prennent prétexte de ces décrets-lois pour tenter le grand chambardement qui nous conduirait au régime des rSiiviets, cent fois plus dur que le nôtre, et à une dictature qui pour ("•ire celle du prolétariat serait aussi

cruelle, que cette du racisme hitlé-

rien ou des Soviets do MosecJ. Cettv considération doit nous faire passer sur toutes les autres.

Le gouvernement a fait preuve d'énergie en présence des grèves qui dans la région parisienne et dans le Nord ont préludé à la grève générale de mercredi prochain. Il a protégé comme il le devait les usines occupées et nous en avons fini avec cette doctrine qui s'était ébauchée déjà et justillait l'occupation des usines par un certain droit de propriété qu'auraient sur elles les ouvriers et par des mesures énergiques ces prétendus propriétaires en ont été chassés.

Nous avons entendu avec satisfaction M. de Monzie dé;arer que le fait. de violer par une grève le contrat de travail le faisait tomber, et que le travail ne pouvait reprendre qu'après

un nouveau recrutement. C'est cela

qui nous délivrera des grèves sans cesse renaissantes, pane que les grévistes sont tous repris, même avec leurs meneurs, quand ils consentent à travailler, et que, par-dessus le marché, on leur paye les journées qu'ils n'ont pas faites", ce qui est une mn-

nière bien simple, pour eux, d'avoir

à tout propos, et à tout moment, des

coligés P['OP~)S, el à lu ut moment, des

congés payés.

Ces déclarations et ces mesures, que les circonstances présentes diclent au gouvorneniont, annoncent un redressement de l'ordre social preuve nouvelle, aptes faut d'autres mais celle-là d'une importance capitale, que ce ne sont pas seulement, nos finances publiques et notre économie dans tous tes domaines qu'il s'agit, do redresser, mais nos institutions et, par-dessus tout, l'onlro social tout entier car c'est là oit le est le plus profond qu'il faut apporter le remède.

Jean Guiraud.

L'Union internationale des Ligues féminines catholiques au Vatican Comme préparation au Congrès-pèlerinago qui se tiendra à Rome, en avril prochain, la présidente de l'Union Internationale des Ligues féminines catholiques et la présidente de la section de Jeunesse se sont rendues au Vatican, où Sa Sainteté, dans une audience privée, leur a prodigué ses paternels encouragements et a béni leurs travaux. LL. KEm. les cardinaux Pacelli et Pizzardo ont bien voulu égaleoient s'intéresser au programme de l'Union, la félicitant et la remerciant de son activité.

Le Congrès, qui se limitera aux dirigeantes, étudiera les plus actuelles question* d'apostolat dans les différents pays. Outre les délégations annoncées déjà, le secrétariat vient de recevoir avis de la participation d'une vingtaine de jeunes filles des Etats-Unis et de quelques déléguées d'Extrême-Orient.

nécoUrf.tion. 15, rue Lamarck, Pa- ri*, XVIII*, vendredi 2 décembre, rocolleetion par M. l'alihé Mlslhe. missionnaire dio- césain. Du marril 13 décembre u> U. 30) au vendredi ltt décembre (fi lieure»\ retraite par le H, P. André-Marte de la Croix, Carme. Dimanche) 1* décembre, rOcollecilon par un mlMton-julre diocésain.

Dans le Nord les mineurs ont repris le travail

On annonçait offlcicllemerrt, dimanche, qu'il ne roulait plus un seul établisse- ment occupé dans le département du Nord.

Le préfet a engagé des pourparlers avec la direction de la Compagnie da Fives-Lille et le Syndicat ouvrier, demandant aux deux parties de respecter la loi. A la demande du préfet, la direction a consenti à suspendre les sanctions prévues, en attendant la conclusion des pourparlers. En conséquence, les ateliers ont été ouverts lundi aux heures habituelles.

D'autre part. l'ordre do reprise du travail lancé par le Syndicat des mineurs du bassin d'Anzin a été rigoureusement suivi.

Tous les mineurs ont rejoint leurs postes lundi matin et le travail a repris normalement.

A la suite de la condamnation de deux Arabes compromis dans la bagarre survenue à Auby, une descente de polios a eu lieu dans les cantonnements habités par des Algériens Douze de ces derniers, qui ont été trouvés porteurs do revolvers non déclarés, ont fait l'objet de procès-verbaux.

La grève continue dans la métallurgie valenctennoise,

A D0NKERQ0E, ou la grève était décidée parmi les métallurgistes de la région, à la suite d'un vote à bulletins secrets, bien que la moitié à peine des ouvriers eussent participé au scrutin, b travail reprenait normalement lundi aux chantiers de France et dans les divers ateliers, sauf aux chantiers Jean-Bart, où le lundi est jour habituel de repos. Mais, à 9 h. 15, les dt'!é*rii''s ont J.onn-5 l'ardre de débrayer, et, malgré cjurfyues protestations, les ouvriers se sont rendus à h\ bourse du travail.

Région parisienne

Les usines Renault restent fermées Jusqu'à nouvel ordre et la direction n'a pas fait connaîtrf I;i date de la réouverture. Seuls, 1 71)0 employés et 200 ouvriers ehasfîp> du nelloyavre îles ateliers ont pu pénétrer lundi" matin dans l'usine.

Les usines Farman demeurent également fermées.

La Fédération des Syndicats chrétiens des cheminots de France. réprouve l'agitation désordonnée La Fédération des Syndicats fi) retiens des cheminots (5, rue (inlct) publie un communiqué dans lequel, «près avoir constaté que les (lécrets-lois frappent lourdement les salariés, les consommateurs, les familles nombreuses, elle reerrette que les charges nouvelles soient inégalement reparties en!t\> les Français. La Fédération s'élève en particulier contre un nouveau régime de travail, qui, dans certaines de »rs partira, accroitrn Inutilemeut le coût des transports, alors que les possibilités du décret ilu 18 janvier 1937 n'avaient pas êtt épuiser»

Elle réciattie du gouvernement qu'il rcvite 1rs injuiticcs de se» décrets Kt insiste pour ,que lu famille, cellula vîtale de Ja société reç.ujve enfin 'Jcs. pouvoirs pwiiltai; arec la- consécration offl^ iiHIe. de son rôle primordial dans la nation. les moyens nécessaires à sa subsistance et à son développement.

Elle termine en se déclarant décidée à se tenir à l'écart de toute agitation désordonnée, susceptible de compromette, avec la sécurité, du pays, les libertés essentielles dont jouissent les Français. Mata cule s'ef-

Le département de la Seins a 21 283 aliénés

Le nombre des aliénés du département de la Seine ne cesse d'augmenter. A maintes l'assemblée départementale s'est penchée sur cet angoissant problème. Les pouvoirs publics pas plus que les psychiatres n ont réussi à faire diminuer la population des asiles.

Nous trouvons dans le dernier Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris la statistique que voici

Le nombre des aliénés du département de la Seine au 1" octobre 1938 était de 21263; en 1913, de 15 837; en 1910, d<' 12 770 en 1930, do 15 094. Depuis 1930, tu inarche fut ascendante.

L'AGITATION SOCIALE

forcera d'obtenir, lors de la discussion du 1 budget, et par le jeu normal des libres institutions du pays, tous amendements et tous redresseoients de nature à rétablir l'équité et l'égalité dans l'effort demandé à chaque citoyen.

Conférence rue Saint-Dominique Au ministère de la Guerre a eu lieu lundi matin, sous la présidence de M. Daladier, une nouvelle conférence à laquelle participaient MM. Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur; Villey, préfet de la Seine Langeron, préfet de police Bertholn, secrétaire général du ministère de l'Intérieur le général Decamp, directeur du cab!net militaire du président du Conseil, et Oudinot, directeur du contentieux de la justice militaire et de la gendarmerie au ministère de la Défense nationale. En quittant la rue Saint-Dominique le minisire de l'Intérieur a simplement indiqué qu'ils avalent envisagé ensemble diverses mesures d'ordre a prendre pour le 30 novembre.

Nouvelles

de l'étranger **̃*̃* La mission économique française, sous la conduite de M. Aiphand, est arrivée à SoUa lundi matin, venant de Bucarest. ̃

Le Daily Mail annonce que le duc de Devonshire, aclu.cllemtnt sous-secrétaire d'Etat aux Dominions, serait prochainement promu au rang de secrétaire d'Etat du même département. Le portefeuille de secrétaire d'Etat aux Dominions est présentement détenu, en même temps que celui des Colonies, par M. Malcoini Macdomild.

*»** Poursuivant sa campagne électorale, M. StoyadlnovMch, président du Conseil. a déclaré, au sujet de la question croate, qu'il voulait la résoudre non selon les propositions de M. Matchek, leader de l'opposition croate, mais selon le programme gouvernemental € Un roi, un peuple. un Etat ». XL Payart, charge d'affaire de France, à Moscou, a remis au gouvernement soviétique 27000 livres destinés aux bibliothèques russes.

Le l). X. B., publiant la réafflnnation du pacte de non-agression polonosoviétique, estime que ce document « tend, sans doute, à déclarer que le point mort des relations entre les deux Etats est dépassé

••• Le gouvernement suédois ayant décidé de retirer son représentant du sous-Comité de non-intervention de Londres, les journaux suédois de toutes nuances approuvent cette décision. Ils voient la raison de cette mesure dans le désir de la Suède de ne pas partager la responsabilité des grandes puissances dans leur politique eojwemani toquestion espagnole. <»>*T-e gouvernement chinois a donné son agrément à la nomination de M. Henry Cosme, comme ambassadeur de France en Chine.

«* L'ambassade de France h Bucarest sera la deuxième ambassade créée dana cette capitale; la Pologne ayant élevé, en avril dernier, au rang d ambassade la légation qu'elle y entretenait jusque-là.

*•* Le Conseil des ministres de Pologne a décidé d'instituer un Comité d'organisation pour l'Exposition universelle de Varsovie, qui est prévue pour 1944.

Nouvelles religieuses M. l'abbd Orner Englebert, auteur de la Vie et conversion d'Eve Lavallière, vient do recevoir à ce sujet une lettre du Souverain Pontife, dans laquelle nous lisons « Sa Sainteté est heureuse de voir que vous avez employé votre talent mettre en lumière le travail de la grâce de Dieu dans cette âme. Elle vous en félicite et vous adresse, avco ses meilleurs remerciements, la Bénédiction apostolique, gage dus faveur» divines.

Renseignements commerciaux MARCHE DE LA VILLETTE Pari?, 2S novembre.

Amenés IXpuf s 3 888, vaches 8 468, laureaux 410, veaux i 013, moutons 14 770, porcs OiS.

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VTAUX. Sur un total «sseï charge, il y avait un trop grand nombre d'animaux de ferme Invendables. lesquels ont été faiblp* mais pour 1^5 bons =ujeîs, cours soutenus.

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Chez les anciens combattants

Le Conseil national

de la Confédération a terminé ses travaux

Aprf's d?ux jours de délibération, !e Conseil national da la Confédération des anciens combattants a terminé ses travaux dimanche soir.

De nombreuses motions ont été votées par les différente* Commissions. Enfin, à l'issue de l'assemble pWniere de clôture une délégation s'est rendue à la présidence du Conseil pour remettre le vœu suivant

Le Conseil national, K.p'iicant au-dessus de toute préoccupation partlsime; appréciant la discipline avec laquelle les Français de toute condition ont répondu il y a deux mois à l'appel de la patrie; certain que la sécurité et le rpdrrssemen.t du pays ne peuvent être assurés que dans la collaboration lovale et ronflante de tous les citoyens angoissé devant la situation Intérieure par la gravité des événements qui risquent de dresser le monde du travail contre le gouvernement de ta République, et soucieux du devoir permanent que les trois millions et demi d'anciens combattants adhérents à la Confédération nationale ont enver. la nation adjure le gouvernement de rechercher sans rien abandonner des prérogatives du pouvoir toute» mesure» susceptibles de calmer Immédiatement l'émotion du pays et d'apaiser les conflits sociaux adjure le monde du travail, avant de faire e un gelte définitif, de reconsidérer les daners d'une action générale qui, poussée jusqu'au bout, compromettrait en mCmr temps que son propre sort la sécurité du pays et risquerait de mettre en péril les libertés républicaines.

A Strashourg, le Comité départemental de l'U. -V C. a décidé de répondre à l'appel du gouvernement. Il ne met a l'offrande du sacrifice des C. que deux conditions des modalités et l'étendue des sacrifices seront Uxées par l'accord entre les représentants qualifiés des anciens combattants et le «ouvernement î* les économies résultant des sacrifices consentis par les anciens combattants et sous leur contrôle devront étr« exclusivement employées aux besoins de la défense nationale.

Echos politiques CONFIANT!" .W flOl'VERXKMEXT. lie nombrcvsen réunions poliliqum »r »nnt terminées dimanche par des votes d'urdee j du jour de confiance en M. Dnlndier. Qnaninle-.iept inaires de l'arrondissement de Cnrpenltas ont assuré le, président du Conseil de leur concours le plus entier dans l'œuvre de redressement qu'il entreprise.

Au cours d'un banquet de la Fédération radicule-socialiste de l'Hérault, le président, M. Marthe (Rayer), a déclaré « .Non' n'n.«smerons la duré» dit régime démocratique qu'en substituant sans tarder ait rassemblement populaire défunt rin large rassemblement natlonul *l républicain, » A Lyon, au cours de joie assemblée plénière, le Comité radical et radical-socialiste du III' arrondissement a voté à l'unanimité un ordre du jour exprimant sa confianc* dans le (jouuernemtnt.

Même décision le la part des Comités radicaitx-socialistei de Kevers et de Dra- ijuianan. l.e Comité radiral-soeialiste de La Rochelle a félicité le président dot Conseil et déclaré « qu'en aucune circonstance et pour quelque raison qne ce soit v nos colonies on territoires sons mandat ne devront être cédés au Retch.

LE P. S. l-'« A UROiURLE. t'ne réunion organisée Par la Fédération de l'Isère du Parti social front-dis et qroupé 8 0«0 personnel. M. Charles Vallin. député de Paris, a affirmé le désir dit P. S. !̃'̃ d'apporter son aide fi un effort sincère de redressement dit pays, mais il a ajouté que les décrftt-lois lui paraissent devoir rester inefficaces parce qn'ils frappent lourdement la classe laborieuse et surtout parce qn'ils dont incomplets sur les points ils répondent à une nécessité.

LES RENTREES D'OR. Dans Ventouraae dit minisire (les Finances, on annonce que les rentrées d'or continuent, contrairement à l'affirmation lancée pur un journal de nuuche.

LA MISSION PARLEMENTAIRE EN A. 0. 1'. I.a mission parlementaire envoyée au Sta«r par le m'inlstn des Colonies, et 2ui était de passai/e, le 25 novembre, à asablanca, est arrivée lundi à Dakar par l'avion-courrier.

Ventes de charité La vente de charité en faveur des œuvres paroissiales de la paroisse SaintAntoine des Quinze-Vingts aura lieu les vendredi 2 décembre, de 10 heures ù midi et 14 heures à 18 heures, à 1« selle d'horticulture, 84, rue de Grenelle. et les samedi 3 et dimanche 4 décembre, de 14 h. à 18 heures, à la salle paroissiale, 57, rue Traversière (église). Chèque postal Abbé Albinhac, Paris 1951-41.

ASSISTAXCK MATERSELLE. Les reliBleutes de l'Assistance" maternelle auront leur Vente de charité 223, rue Lecourbe, le mercredi 30 novembre et le jeu 1" décembre. Elle sera prolongée jusqu'au venI dredl 2 décembre.

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Beurres des Ulterle» coopératives Industrielles. Arrivages 37 390 kg. Le kilo Normandie !£4.5O a 27.30, Charente, Poitou et Touraiue fi à »<; malaxés Normandie ;'3 a $5.50, malaxas Brptagne 90.50 & 85.30. (Suis. Arrivages 21 000. Le mille Picardie et .tormaduie 850 a 1 000 Brettmi? 630 à 900 Poitou, Touralne et Centre s<O0 à t Os» Auvergne et Midi 800 a 040 outremer Maroc 450 a 800.

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LAINES

Houbalx SS novembre.

Dec. 33,10, JanT. 38.30, févr. 3«,60, mars »,ï>0, avr. M.80, mat !&#>, Juin 39.70, Jiull. 40. aodt 40.30. sept. 40.B0. o«. 40,90, tendance soutenue, ventes 12 500 kg. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 28 novembre

Cafés. Ourertore nov. «te.X, déc. S3«, Janv. 236,-». févr. 23«,25, marg S35.K, avr. ̃S*, mai i»5.50, juin 8S7. juin. BSî.ts. aont ï.)! tept. 339,50, tendance soutenue. %'cules 750 sacs.

DERNIÈRES

NOUVELLES Un avis du préfet de Seine-et-Oise auxétrangers Versailles, 28 novembre. M. ltobert BHlecard, préfet de Selne-et-Olse, a fait afficher dans toutes les villes et communes du département l'avis suivant concernant les étrangers

Les étrangers en résidence dans le département de Seine-et-Oi.-c sont instamment in\rftés à resa'eoticr la recommandation qui leur a déjà été adressée par le gouvernement en «'abstenant rigoureusement de pivndre part aux conflits d'opinions qui peuvent se produire entre citoyens français ainsi que de participer à toute maniffstatlon politique notamment sur la voie publique. Tout étranger qui enfreindrait ces prescriptions s'exposerait une mesure de retoulement ou d'expulsion.

̃•̃

Graves inondations

aux Indes néerlandaises Batavia, 28 novembre. De graves inondations se sont produites la semaine dernière dans le district de Mandur (îles Célébes!. L

f;5 indigènes» ont péri, fi sont manquante. Les dégâts matériels sont très Importants. Plusieurs ponta ont été détruits.

Les autorités ont pris des mesures pour régler le ravitaillement. Elles eut l'assistance du gouvernement de Batavia.

L'eau est maintenant en baisse.

Le roi Carol est rentré à Bucarest

Bucarest, 28 novembre. Le roi Carol pt le grand voïvode Michel aont arrivés à 13 heures à Bucarest.

Bucarest a fait A son roi un accueil trRimplial. Toutes les personnalités du royaume, le maréohal Presan, le plus éniinent des vétérans de la guerre, les membres du Conseil de la couronne, le p.itrlnrelie MIron Crlslea et les membres du gouvernement, le maire de Bucarest, les bhef« do l'armée, des corps consfllués. étaient réunis dans la gare royale a.' Mfigosaiia pour saluer le souverain dès sa deicenle du train royal.

21 coups de canon

annonceront l'élection du nouveau président de la République

tchécoslovaque

Prague, 28 novembre. Mercredi 30 novembre, 21 coups de canon et l'hymne national diffusé par la radio annonceront à la population l'élection du nouveau présidant de la Hépubllque Ichf'ooslovaque Pt le retour de l' « ordre juridique », comme disent les Journaux. La Cliambre et le Sénat se réuniront h 10 heures. Pendant la cérémonie le drapeau tchécoslovaque llottera sur la Chambre des dépulé» où M tiendra la séunce solennelle une compagnie d'honneur de l'armée de tiendra au garde a vous> pendant louta la séance.

Après le vote, le président de la Di ambre se rendra chez M, Emile Hacha pour lui annoncer son élection et pour le conduire à la Hiatnbre des députés, où le nouveau pré«Went de la République prêtera germent. A ce moment, l'étendard présidentiel, portant le grand écusnon tchécoslovaque sur fond Diane et la devise « La vérité vainc sera hissé sur la Qiambre des députés. Après la prestation de serment, le prtsident la République passera en revue, devant le Parlement, la eompairnle d'honneur de la garnison de

Prague.

Ensuite, accompagné des présidents du Conseil tchécoslovaque et de l'Ukraine carpathique, le président de la République se rendra au château, où Il rerevra les représentants du monde politlqiHi tchécoslovaque et d*s dél^rations des différentes corporations patriotiques.

M. Makowski, président de la Diète polonaise La nouvelle Diète polonaise, qui *'e»t réunie lundi matin, a élu président M. Waslaw Makowski, professeur a l'i'nlverslté de Varsovie, un des fondateurs de la Constitution de 1935 et membre du camp de l'Union natlonalo. Le président de la Hépubllque a approuvé cette élection, et le Sùnat s'eut réuni à «on tour I'b près-midi.

Tandis que la Ligue maritime et coloniale polonaise adoptait, au cours d'une cérémonie organisée à l'occasion de son 2O anniversaire, une résolution réelumnnt des colonies pour la Pologne, los atttorltéii de Varsovie dissolvaient la Loge Israélite Bnei Brith et conflsquaieitt ses biens en vertu du décret sur la Franc-Maçonnerie.

Le terrorisme en Palestine Haïra, 28 novembre. Une bomtie a fait explosion aujourd'hui à Haïfa. Neuf juifs ont été blessé*, dont sept très grièvement. Hier, un israélite avait été sérieusement blessé d'une balle d« revolver. r.

Os attentats paraissent être un défi lancé par les terroriâtes au commandant de la 18» division de Palestine, \«, major général Montgomery, qui a publié samedi une proclamation annonçant que des mesures extrêmement sévères allaient être prises si les attaques individuelles ne ressaient pas et si la population n'assistait pas 1rs autorités en ce qui concerne le maintien de l'ordre.

Déclarations de récoltes r des viticutteurs

II est rappelé h tout let TitlruIteuM que les date. limites fixée» dans chaque ditoar- tement pour les déclarations de rccoltr» tout inipérntiv. et qu'aurune dérogation ne sera accordée en Ï938-1939. Le» délai» supplémentaires donné» l'année dernière pour permettre la mise en route du régime des appellations contrôlées ne ne JustlBeut plu.. Il n'y aura d'exceptions évidemment que dans le cas de modifications aux décret» de contrôle.

La déclamtlort de f*eolte» doit contenir 1" La superScie des vignes en production. ï» La superficie des *i«Be» pour les-

quelles l'appellation contrôlée est demandé*

qtx'ttcit f'apprllation rnntrAIxP fut drmendée

(avec indication dea parcelles).

3" La quantité de vin ordinaire produit en distinguant la couleur.

4" Lb quantité de vin provenant des cépage» Interdit» (Othello, Isabelle, Clinton, Herbemont. Noâh).

5* La quantité de vin déclaré* «ou» chaque appellation.

6» S'il y a lira le Tolunie en poids d« la vendange expédiée Ou recur.

7. S'il y a lieu, la quantité dé moût» expédié» ou reçus.

̃ »•> La ou Ips appellations d'oritfnt réclamée.

9' Dans le ras de métayage, W déflorant doit indiquer le domicile, des coparlageuU», outre la surface totale de» vigile».

NOS AMIS DÉFUNTS JÈMS, MARIE, JOSEPH

(Indulgence 7 an» chaque foi».)

Mme Alb*rt de Bonnault, né» Tiiérè»* Martalliére, Si ans, A Mefeau (.Cher; M. In ehanotew* Mérit, 83 an*, ancieu cura doyen de Pouaneé ..Malue-ei-lrtiire'.

Mort

du R. P. Enrico Rosa I>,manche on apprenait à Rome la mort du R. P. Enrico Rosa, de la Compagnie de Jésus, à l'âge de 68 ans. Le R. P. Hu>a était très connu dans les milieux religieux Italiens et même de l'étranger. Très cultivé et infatigable dans la defengt* de l'orthodoxie catholique, on lui doit de nombret» et très intéressants ouvrages scientifiques. Par ses polémiques fameuses contre le modernisme au début da ce siècle, il n'n pas peu contribué à provoquer la célèbre tneycllqne Poser m tL Au moment des difficultés entre le SaintSiège et le gouvernement fasciste, 11 prit aussi avec courage la défense de l'Eglise et risqua l'exil.

11 collaborait à diverses publications religieuses ainsi qu'à l'Encyclopédie catholique japonaise et américHine ». Des liens étroit* l'unissaient depuis de longues années à notre journal il ne manquait aucune occasion de témoigner à la Croix toute sa sympathie. A l'occasion de notre Congrus romain de I!>i6, il lui consacra encore plusieurs papes dans < iliUa cattoUci). Nous recommandons son ame aux prières de no» lecteurs.

Mort de Mgr Pons Une dépêche de l'archevêché de Carthage, datée de 11 heurcs, lundi, nous annonce la mort de Mgr Pons.

Connu à travers toute la France p»r ses prédications éloquentes et apostoliques, Mgr Alexandre Pons était en 1817 dan» la diocèse de Toulouse. Prétra en 1900, 11 était chanoine titulaire de Cartilage et théologal depuis 1924. vicaire général honoraire depuis 1936, protonotaire apostolique depuis le 30 septembre Wl.

Conférencier il.' la nuvso ,l.-s Inirnmes a Tunis. Mgr Pons passait l'hiver a Garthnsre et de mars a novembre il résidait à Par:e. Il a écrit à plusieurs reprises dans la CroU.

Après les événements de Vienne Un démenti autorisé

Cité du Vftllcan, novembre. Dans les milieux autoriwis du Vatican, on dément formellement la nouvelle psrue dans certains journaux selon laquelle le cardinal Jnnitzer serait rappel* de Vienne pour assumer une haute charge au Vatican et remplacé, à Vienne par l'évoque de Berlin. {llavas.)

S. Exc. Mgr NJARADI Nous apprenons de Rome que S. Exc. Mgr Dauvs Njaradi. évoque gréco-catholique de "Kriïcvci (Cri.ilen nuthenontm) n'a paa été nommé éveque unlate pour l'Ukraine subenrpathlque. La motion du prélat est d'ordre strictement temporaire et se réduit à une visite apostolique.

L'église

Notre-Dame-des-Eaux à Aix-les-Bains

Le lundi 21 novembre a eu Heu à Aix-

leis-liuiiis la dédicace do l'église parols-

giaJk suas le vocable de Notre-Dame des Eaux. Construite il y a quelque quarante aas, cette église n'avait jusqui i qu'un autel provisoire en bois; elle vient d'être dotée par M. le chanoine Julien. curé archlprêlre d'Aix, d'un maltre-aute; do pierre d'une majestueuse simplicité. S Exe. Mgr Durleux, arcfaeivêque de Chambéry, fut le prélat eonsecraleur de l'éKllse et du nouveau maître-autôl il il était assisté de S. Exe. Mgr du Bol» de la Vlllerabel, évêque d'Annecy, qui consacra l'autel de Saint-François de Sales de S Exe. Mgr Oruinel, évoque de Mauriennef qui consacra l'autel du Rosnlre de S. Exc. Mgr Marlétan, éveque d'Agathopolto du Rroe Dom Bernard Lauro, *bbé d'Hautecombe, qui célébra la ifrand'mesise pontificale. M. le D' Dussu»!, maire d'Aix-les-Baln#, et se» adjoints, MM. Chevalier et Forestier. assistalent a la cérémonie, ainsi que de noml.reu-'PD persomi.-il'tés eecl^slsctlnues (les dloces«s de Savoie. Led chants Ilturclques furent exécutés par le maîtrise du Grand Séminaire de CahamhérY et par La Grégorienne d'AIx. qui interpréta notamment I* m«» pour deux oriruw et deux chœurs, de Otaries Widor. Après la cérémonie, un déjeuner réunit autour de Mgr rtr<*ev«rjv*e de Ohf>mbéry toute* les personnalités pré*entw. Au demri, deux toiles furent nrononrés par M. le chanoine JuHlen, a'oh!p%tre ÏAix. et par S. Exe. Mgr Ourleux, qui mit un très heureux point final à cette splendide Journée, en »nn"nçant <">'« avait obtenu du SaintPère la nomination de U. l; rtanolne TulHen a la diCTiW de pr<Vlat Maison de Pu Salntet* distinction out vient récompenser a premo* le très t-j«hMI apostolat du «««'Inç* «t «♦' [ i-uffi arrnlprnrf r!'Alx-le*-Balns. Toute

la pIIM!¡¡! !II' ré"nuit de c~tte creuse

nouvelU et offre » M*r Julllen ses respectueune* fèUlcilaUons.

Echos de partout

Au court de troi» jonrné»» d'étude» (Pn..e. k la maison de Chimie, le. f.brie.n!» d'engrais, 1- « npérim.-ntnleor» dea luborst,re* «t de» champ» dVxpérieiioe Tt«nticnt de <!i«ciiler avec tee aprlcnlleuni de qu*»UoO» vitales pour l'avenir de culture nationale. Un groupt «Je i4o membre» de la Clinmbre nationale «ht commerce laulo«K.l.ile de France ont fait un séjour de nualre jouis en Angl.tcrre pour visiter les principale» uvnn il» comtrurtiori snlomobile ar>ulaUe, afin de se rendre compte de I organisation de l'indiwtrie en (.ranile-Bretagnc. M. Jo»eph La«iat, directeur du r*nIlonnal S»inle-M»rie, a Marligny (\ulai», feiiisiK1), vient d'être nommé officier de l m•intction publique par M Jean Zay, mlnirtre .le l'Education iialii.nalo. i'-}> lui notitlant cette promotion, le consul de Fr.ince i Laitimrins. M. P. Durieux, écrivit « Je »i#i» cette occa»!oo pour vou» félUiKr très einoèrement et pour voin rfmerrior ne» »crTle«» Important» que w>in avez rendu» au court de votre Inngiie carrier*; à l'Influenc» l'unçai»e à reiwu'gw. V<- dt'vnuement, le »*4e et l'iiabilelé «vec l«»qiii'l» v«u» avez préparé et men< k hl«< le» otnouvanlCT récente» cérémonie» de Matlieny trouveront également dans votre promotion leur jmtc rérompenie. » France, revu» de propa^nde nsliomlfl et d'influence française à l'étranger, doit paraître le i" décembre »ou» le direction du pendrai Madelin et »vec M. Paul Plaqueveat (-nmrnp réilscleur en chef. La revue se pro|h.< de glorifie» le génie de la France. la liirc df France, notre bitloire d<- France, les >cr!u« de l'art fr«nr«i». etc. T'.ji- uo« v<i-i«. Un servir-e #olrnnrl à \;t inémnire d* ia reine ils Nor\>jr«- Mra célébré en YigUpe. anglicane. 5, rue d'Agueucsu, i Pari», le jeudi i*» décembre, i tt h. 3o préciw».


Les idées LA CROIX Les faits

A propos du centenaire de Philippeville La Philippeville moderne et la leçon d'un bombardement

NOt's avons vu (i) que d'un misé rable et infime village kabyle. ou t bêtes et gens vivaient dans une J! promiscuité et dans une saleté épouvantables, des soldats de' France avaient décidé de faire non seulement un point d'appui pour leur flotte, mais aussi une vraie ville qui serait pour Constantine un véritable débouché mari- time.

Ont-ils réussi dans cette entreprise que certains croient seulement possible outre- Atlantique ? Pour ceux qui préfèrent avant tout l'éloquence des chiffres, disons de suite que Philippeville comptait, au dernier recensement, .iO 740 habitants gioupés au chef-lieu, sans parler des 27217 autres habitants épars sur le territoire de la commune ce qui fait de la création du maréchal Valée, l'une des villes les plus importantes de l'Algérie, et celle où l'élément européen prédomine.

Au point de vue trafic, 2 67S navires jaugeant 1 8X8 o,?q tonnes, ont touché le port (en 1928) pour y embarquer ou débarquer 329 000 tonnes de marchandises diverses.

Mais. en pareille matière, les chiffres ne sont pas tout et c'est pourquoi nous voudrions entrainer nos lecteurs à visiter, tout au moins par la pensée, cette jolie ville où un urbanisme de bon ton a su imprimer sa marque, surtout dans les quartiers neufs de l'Odest où des lotissements très importants furent mis à la disposition des habitants depuis ta guerre. Les premiers édifices de la ville furent installés, bien entendu, de part et d'autre du ravin central orienté vers le port, c'est-à-dire sur les pentes du djebel BouYala et celles du Mouader et du Skikda à l'Est. Comme on le note aussi dans le vieil Oran, une sorte de terrasse, dominant la plage et le magnifique golfe de Stora, termine ce ravin qui devint la grande rue commerçante de la ville la rue Nationale. Mais la présence, sur les pentes du versant oriental, des établisse- ments de l'armée hôpital, caserne, ainsi que des forts qui couronnent les crêtes et auxquels font face les batteries des Benimeleck, sur le mamelon voisin, devait fatalement entraver l'essor des habitations qui, à flanc de coteau et par des gradins successifs, escaladèrent à leur tour les pentes fort déclives. Aussi, après avoir débordé de la vieille enceinte ont-elles suivi tout naturellement la route d'î Stora, celle du littoral, en se hissant peu à peu sur les croupes parallèles aux murailles Ouest de la cité, tandis qu'au Sud, elles s'en venaient garnir, après le faubourg de l'Espérance, la plaine de l'oued Saf-Saf, nœud des routes qui se dirigent vers l'autre pôle d'attraction de Philippeville son hinterland et notam- ment Constantine.

A l'heure actielle, le plan de M. Montaland, qui fut accepté par l'édilité, consiste à régulariser justement la croissance des faubourgs Sud en les enserrant dans un triangle dont le sommet n'est autre que l'ancienne porte de Constantine, et la base, le cours d'un affluent du Saf-Saf, l'oued Zerrama. Les côtés de ce triangle sont délimités tout naturellement par deux grandes voies les routes de SaintCharles et de Jcmmapes. Tandis qu'à travers ces faubourgs une nouvelle artère, s'étendant jusqu'à la Pépinière où furent installés luxueusement tous les terrains de sport, prolonge la rue Nationale.

Le « front de mer ». déjà doté d'un magnifique boulevard, n'a pas été oublié, bien entendu, et de la porte de Stora à la place du Marqué, une très belle avenue bordée des monuments les plus récents de la cité doit être prolongée dans un bref avenir, sur près d'un kilomètre, vers la route de Filfila. A son autre extrémité. cette artère viendra rejoindre, par une succession de paliers et de jardins dominant la mer, la crête médiane du Beni-Melek et non le point culminant dont l'autorité militaire n'entend pas se dessaisir, au grand désespoir des urbanistes. 1 faut le reconnaitre. Mais Philippeville est un port assez important pour que des « incidents » comparables à ceux qui se déroulèrent en août 1014. lors de la venue des bâtiments de guerre allemands Gocbcn et Breslau dans les eaux algériennes, puissent se produire de nouveau à l'occasion d'un conflit méditerranéen.

On se souvient, en effet, de ce qui se produisit. Dès le -• août. le Goeben, un dreadnought de 24 000 tonnes, pouvant atteindre -?o nœuds et monté par t ofî hommes d'équipage, quittait le port austro-hongrois de Pola. où il avait feçu mission de soutenir l'action du prince de Wied en Albanie. Le croiseur protégé Breslau marchait de conserve avec lui.

Mais les commandants des deux navires, et notamment A. Souchon. avaient sans doute dans leurs coffres-forts des instructions secrètes, comme le recon- j naitra la Magdeburger Zcitung. Ne fallait-il pas empêcher le transport en France des 65 000 hommes des deux Corps il 'armée stationnés en Afrique du Nord, et notamment du io* Corps, dont l'embarquement devait s'effectuer dans des ports secondaires ?

Toujours est-il que la déclaration de guerre ne fut connue à Bône et à Philippeville qu'à heures du matin, par le laconique télégramme suivant « Cap. de garde d'Alger, Amirauté 4o;-4- h- 55- Marine à Sémaphore guerre déclarée entre France et Allemagne.

Deux heures plus tard. à 4 h. 1 exactement, le Breslau bombardait Bône. tandis que le Gocben agissait de même à Philippeville. Voici d'ailleurs ce qu'un témoin oculaire, M. Maurice Olivaint, contait le 15 mai 10.15 dans un-fort intéressant article d'Algérie, Tunisie, Maroc. « Le 4. dès l'aube, l'ouvris ma'fenêtre eur l'admirable golfe de Stora. Le soleil se levait dans un firmament très pur. L'eau et le ciel n'étaient qu'azur. Une tache, cependant, parut au nord du cap de Fer. Une fumée en montant signala la présence d'un navire de guerre. Quand il fuf près de nie Srigina. où se dresse le îi) Voir a Croix du jo novembre.

phare, il arbora un pavillon. C'était le pavillon russe. Il -s'approcha encore. Le gardien du phare put lire le mot Goeben. » Le dreadnought amena alors le pavillon russe pour déferler le pavillon de guerre allemand. Quelques secondes plus tard, ses 10 canons de 2<So entraient en jeu et leurs obus se groupaient sur le port, la gare et l'usine à gaz, fort bien repérés. La ville elle-méme eût peu souffert si un projectile n'avait éclaté dans un magasin militaire où des munitions étaient entassées. Ce fut alors une déflagration effroyable, qui jeta l'épouvante dans la cité où gisaient de nombreux morts et beaucoup de blessés.

Il y avait dix minutes que le bombardement avait commencé lorsque les batteries des forts ripostèrent au feu du Goeben.

Sans plus attendre, « celui-ci vira de bord, fit force vapeur et ne tarda pas à disparaître dans une épaisse fumée noire, vers l'Ouest, du côté du cap Bourgaroum ;> En compagnie du Breslau, il allait maintenant dépister les croiseurs anglais qui tentèrent de maintenir le contact jusqu'au moment où la déclaration de guerre du Royaume-Uni à l'Allemagne leur fut officiellement notifiée et se réfugier à Constantinople, où leur présence incita les Turcs à se déclarer contre nous, ce qui eut des répercussions incalculables su- le destin et la durée de la guerre. Mais revenons à Philippeville, où l'on conçoit maintenant que la défense de la ville contre d'éventuels bombardements ne saurait être sacrifiée à l'érection sur un site même àdmirable d'un rond-point ou d'un jardin public.

Philippeville a été dotée, ces temps derniers d'édifices qui font à juste titre l'admiration des habitants et des visiteurs, charmés de trouver dans l'Hôtel de Ville, par exemple dont les 2 500 mètres carrés ont été délimités entre deux spacieux boulevards, juste sur le « front de mer », non pas un pastiche de styles orientaux, mais bien un sage compromis du style tlemcénien, avec son haut minaret, ses terrasses et sa discrète coupole, aux nécessités modernes qui exigent une réelle sobriété des lignes, afin de pouvoir multiplier les ouvertures et par conséquent la lumière. Une heureuse disposition intérieure, qui a su distinguer entre les besoins administratifs auxquels devait répondre l'édifice et cependant son adaptation précise aux manifestations élégantes qu; peuvent se dérouler dans ses salons, a été au surplus l'objet de fort intéressantes tentatives au point de vue décoratif, afin de marier des motifs de stvle presque andalou à des caractéristiques pius modernes, tant au point de vue de la ferronnerie qu'à celui des marbres, des céramiques, des mosaïques, des bois sculptés ou des marquetteries qui ornent cet Hôtel de Ville.

L'Artisanat, avec ses salles de conférences. sa bibliothèque et ses nombreux ateliers, la gare même qui est l'une des plus plaisantes d'Algérie, le pavillon du Syndicat d'initiative qui domine la baie de Stora comme la maison du pilotage mériteraient des éloges analogues.

Mais Philippeville ne s'est pas contentée de ces manifestations que l'on pourrait qualifier de somptuaires et qui la placent au premier rang des villes algériennes. Sans parler des sports, qui tiennent une place de choix dans cette cité où s'élève au milieu d'un parc admirable un hippodrome dont les tribunes peuvent abriter 1 S 000 personnes, la cité indigène bâtie au faubourg de l'Espérance promet d'être une œuvre admirablement comprise. La première tranche de travaux va être achevée i.ïo maisons avec toutes leurs dépendances utiles, telles que bains maures, cafés, boutiques et école*, le Foyer de l'enfance, élevé i côté de l'Artisanat, qui ne fera nullement double emploi avec la vaste 'colonie de vacances, laquelle occupe, audessus de la plage et de la piscine Jeannei d'Arc, à sept kilomètres de la ville, un j emplacement de choix.

Philippeville, dont nous venons d'esquisser trop brièvement l'intéressante physionomie, est donc légitimement en droit de fêter le centenaire de sa fondation par nos soldats. De l'aveu de tous, elle a pris aujourd'hui dans la province de Constantine et même dans toute l'Algérie une place marquante, surtout depuis le début du siècle, et cela gràce aux efforts tenaces do nos colons. Fervents défenseurs de la métropole, ceux-ci ne demandent à la France qu'un peu de vraie compréhension et une sympathie agissante. Devons-nous les marchander aux successeurs et héritiers de ce chevalier de Malte, d'origine française, qui trois siècles avant notre débarquement à Sidi-Ferruch et sous le feu des tromblons plantait sa dague dans la porte jugée imprenable de Bab-Azoun, en criant aux infidèles cette menace Nous reviendrons » »

JEAN ROLLET.

Dévotion, nouvelle. ? Non. mais en

pkinef brousse africaine un miracle de foi, un cri de détresse et d'espérance.

A 0 000 kilomètres de Pari?, au cœur de la !r;!ni primitive des1 Vnn'iris, NotreDame île France avait accompli le double prodige de susciter dans l'imo de ces noirs illettrés, encore imperméables à ia civilisât uni. le desir de l'Evangile chose inouï!' dans les annules des nns- .lb ,i' (i. P. et, sur leur terre aride, uu >.Mifluaire de Notre-Dame de Lourdes. Je viens de rencontrer son coiiï-trueieiir. un l'ère Blanc admirable que ses amis ont b.iplisé le Vuleain de l'apostolat, et dont 011 pouvait lire i.aguère dans le Bulletin de la Société qu'il realise la quintessence du missionnaire ». Voici, en quelques mots. toute l'histoire.

Kn l'Xî, pour répondre aux désirs de milliers «le /'«?/̃ N|^r le vicaire apos- tolique de Hohivlliuiilasso fondait une Mission a Pixsin. CheTcliez sur votre carte de l'A. U. K., en Côte d'Ivoire. Très vite, il fallut souder à essaimer. En Uo-

Un garde pompe (XVIII' siècle). Grégoire de Tours raconte, dans son Histoire des Francs, qu'en l'an 586, à Paris, des ouvriers, ,t réparant les fôndations de l'un des deux ponts de la Cité, découvrirent dans la boue du fleuve un loir et un serpent de bronze. C'étaient des talismans qui avaient la vertu de protéger la ville contre les bêtes qu'ils représentaient et contre Iï feu. Aussi, dès'XjailJi^fciré'iWïenitvés, Paris se trouva infesté de loirs et de serpents. On parvint à les exterminer. Mais désormais la ville était exposée aux incendies. C'est ainsi que la croyance populaire expliquait celui qui, la même année, détruisit presque entièrement la Cité, n'épargnant que le palais, les églises et un humble oratoire formé de branchages dédié à saint Martin. Le feu atteignit une prison située sur l'emplacement du quai aux Fleurs. Les prisonniers s'échappèrent et se réfugièrent dans l'église de SaintVincent et Sainte-Croix (Saint-Germaindes-Prés).

La Cité a été souvent ravagée. Dans la nuit du 5 au 6 mars 1618, le feu détruisit la grand'salle du Palais de Justice.- avec les boutiques qui y étaient alors installées, la 1" chambre des huissiers, le parquet des huissiers, les salles de requêtes, du greffe, du trésor, etc. La farrreuse table de marbre, sur laquelle les rois donnaient des festins solennels et les clercs de la basoche jouaient leurs farces, fut détruite ainsi que les statues des rois francs. On accusa les complices de Ravaillac d'avoir mis le feu pour faire disparaître les pièces du procès.

C'est également à des mains criminelles que fut attribué l'incendie qui, le 10 janvier 1776, détruisit toute une partie du palais, de l'ancienne galerie des prisonniers jusqu'à la Sainte-Chapelle.

On sait qu'autrefois les ponts de Paris étaient chargés de maisons. Celles du Petit-Pont furent consumées, le 27 avril 1718, par un terrible incendie dû à la funeste naïveté d'une mère au désespoir. Cette malheureuse, pour retrouver le corps de son fils noyé, avait abandonné au cours de la rivière un pain dat.s lequel était fichée une chandelle allumée, en priant saint Antoine de l'arrêter à l'endroit où gisait le cadavre de son enfant. La chandelle flottante enflamma deux bateaux de foin qui vinrent s'échouer sous le pont et y mirent 'e feu.

En 1621, le pont Marchand et le pont au Change étaient incendiés le même jour. Le dernier seul fut reconstruit. Ses maisons furent encore la proie du feu en 1746. Dans l'une de ces maisons travaillaient six jeunes ouvrières. Pour les

La démolition des maisons situées sur le Pont au Change.

NOTRE-DAME-DES-FOURCH ES

ceiuhre, !e poste de Dano était fondé à r>0 km. Eh bien, me direz-vous, c'ssit le succès pourquoi crier misère? Entendons-nous. Eh langage Père lllanc, fonder une mission signifie partir dans la hrousse. s'installer au village élu. y construire l'égtise, la maison des Pères, le dispensaire, les éefbles et. si l'on peut. l'orphelinat, avec la bénédiction de son supérieur et, de surcroît, quelque argent. En partant pour Dano, te fondateur etnportait le capital formidable de 2 300 fr. Qu'on me pardonne une seconde indiscrétion elle invitera nos égoïsmes i «e mettre A l'échelle. Pour faire face à tous ses besoins personnels et apostoliques. un Père Blanc dispose d'un budget quotidien de 6 fuir) francs

Avec le mois de décembre 1933. merveilles et désastres commencent à allerner. La maison, pardon. la -paillote des

"t 1-

Incendies et pompiers d'autrefois

soustraire aux tentations du dehors, leur patronne avait fait grillager les fenêtres. Ne trouvant pas d'issue, les malheureuses furent brûlées vives sous les yeux de la foule atterrée et impuissante.

L'effroyable catastrophe de Marseille vient d'offrir le mêrne spectacle d'horreur là aussi, il y avait des fenêtres à barreaux, derrière lequelles des jeunes filles ont subi une atroce agonie.

Les deux incendies de l'Hôtel-Dieu sont parmi les plus terribles sinistres qui éprouvèrent Paris au xviii' siècle. Le premier éclata le 2 août 1737. Le feu prit dans le grenier du chiffon, gagna les greniers des toiles, des étoffes, des couvertures, laipes, plumes, le séchoir et atteignit la charpente. Pendant cinq jours, les pompiers, les religieux mendiants, les gardes françaises et gardes suisses durent lutter pour sauver les bâtiments d'unej destruction totale. Les 2 500 malades furent transportés dans la nef de Notre-Dame, où des lits avaient été dressés. Il y eut sept morts, dont une religieuse, un pompier et un

garçon n vitrier, et plus de trente blessés.

Le deuxième incendie se déclara dan^ la nuit du 29 au 30 décembre 1772. Le feu avait couvé dans un réduit souterrain où l'on fabriquait des chandelles. Vers 1 h. 30 du matin il jaillit à l'extérieur, gagna les cours, les écuries, les bouveries, I e s greniers à foin et à paille, les salles dites de l'enfermerie, I a salle jaune et celle du Légat, les combles, la toiture. En quelques instants s tous les bâtiments étaient embrasés. Les flammes s'élançaient dans le ciel, éclairant tout Paris.

Mgr de Beaumont, archevêque de Paris; M. de Sartiiie, lieutenant de e police M. de Brenac, gouverneur de Paris M. de la Michodière, prévôt des màr; chands les administrateurs de l'Hôt e 1-Dieu, accourus, ne purent se faire ouvrir la Mère an-

cienne des veilleresses, qui gardait les clés pendant la nuit, était occupée à évacuer les malades. On dut abattre à la hache les portes bardées de fer. Les malades trouvèrent cette fois encore asile à Notre-Dame.

Jusqu'au 8 janvier 1773, les pompiers et les gardes françaises combattirent les foyers d'incendie qui renaissaient sans cesse.

Combien y eut-il de victimes? D'après la Gazette de France, 15 morts, dont deux pompiers et une garde française 16 pompiers, 2 gardes françaises et un Capucin blessés. Mais Dulaure (Histoire de Paris) parle de plusieurs centaines de morts, et Sébastien Mercier tableau de Paris) porte i I 200 ou 1 500 le nombre des malheureux qui périrent dans les flammes. Ce chiffre est certainement exagéré.

Les dégâts s'élevèrent à deux millions.

Pères est construite. L'église aux murs de terre, au toit de chaume, s'élève peu à peu. Il faudrait qu'elle pût contenir les 5 000 ou 6 000 priants qui se pressent la Mission 15000 Dagaris se montrent dociles à renseignement des Pè>-ts. Notre-Dame de Lourdes est invoquée avec ferveur. Mais la nature a ses lois. La terre des murs tend à retourner au sol. Le? twis verts coupés dans la brousse et dont on a fait une charpente ne tardent pas à fléchir sous le poids du chaume et la vrille des tarets. L'architecte, je veux dire ie Père supérieur, épaule à i'aide de iongs pieux fourchus les fermes qui, une à une, craquent, bienlôl. le toit s'affaisse tandis qu'à l'intérieur s'alignent vainement une douzaine de fourches: N'otre-Dame-de-Lourdes est devenue Notre-Dame-des-Fourehes. Un soir. tandis que persunne ne

Depuis le xv* siècle, la foire SaintGermain, avec ses 140 loges de « la plus magnifique charpente qui fût en Europe », jouissait d'une vogue universelle. Ouverte le 3 février, elle se prolongeait jusqu'au dimanche des Rameaux.

Dans la nuit du 16 au 17 mars 1763, la foire fut dévorée en quelques instants par les flammes, qui menacèrent l'église Saint-Sulpice, y endommageant la chapelle de la Vierge.

Trois semaines plus tard, le 6 avril, c'était le tour de l'Opéra, installé au Palais-Royal. La salle et les machines furent détruites, malgré les efforts de 2 000 hommes employés à combattre l'incendie.

Transférée rue Saint-Honoré, la nouvelle salle fut encore la proie du feu, le 8 juin 1781. Au moment où le spectacle finissait, une corde de l'avant-scène s'enflamma au contact d'un lumignon, le feu se mit au rideau, embrassa les décors, se communiqua aux loges. Un seau d'eau aurait suffi, au début, à l'éteindre mais les réservoirs étaient vides. En quelques heures tout fut con-

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L'incendie de l'Opéra, en 1781

sumé. On retira des décombres vingt et un cadavres.

Soixante-quinze jours après cette catastrophe, l'Opéra était reconstruit prés de la porte Saint-Martin. La dernière année du siècle fut marquée, le 18 mars 1799, par l'incendie du Théâtre Français ou l'Odéon, alors appelé théâtre de la Nation. Ue cette salle, la plus vaste de Paris elle comptait 1 913 places, il ne subsista que les murs de façade.

Détruit par un nouvel incendie, le 20 mars 1818, il fut restauré l'année suivante. A cette époque, le vaillant corps actuel des sapeurs-pompiers, créé par décret impérial du 18 septembre 1811, militarisé, doté de moyens d'action puissants, était à même de mieux lutter contre les sinistres et de défendre I vie, la sécurité des Parisiens. Nous en reparlerons.

H. DE Grandvelle.

se trouvait à la Mission, sous les lavujçe^ iinplacablfs des ioniades hivernai'». Notre-Dame-des-Fourches s'écroula. I! faut aider le P. Nadal à construire tout de bon. en dur cette fois. la nouvelle Nolre-Dame-de-Lourdes. Et on fera si hien les choses que ce missionnaire désolé aura la joie d'édifier. en outre, une maison pour les religieuses qui auront à éduquer des centaines de jeunes filles, à évangéliser les mères de famille, à soigner les malades. ,11 est toujours délicat de solliciter h charité des catholiques, mais, si l'on savait mieux quel héroïsme souriant et surhumain se dépense sans cesse eu ces tranchées lointaines se livrent les plus rutles combats de l'Action catholique, on rognerait peul-êlre «n peu plus la part du cinéma, ou. plutôt. .ivec quel enthousiasme fraternel tout

Lettre de Luxembouirg Ui)e belle jourrçée de la Jeunesse agricole catholique

Il y a déjà longtemps, Mjrr Gibier publiait un \otmne qui put tait le litre significatif Le sulitl yiir l'Kijtise.

Depuis, col te idée a pris corps cl dans tous les milieux les élite* -oui à l'icnwe pour le redressement moral d'un monde qui menace de sombrer 'dans le paganisme cl In barbarie.

l'armi 1rs rki--c- »-<'i,ili «. le monde paysan, duiu la >ilu.iliou Unit cconouiiqiic que mur;ile c>t lortrnient ébranlée, mérite un très vif if inld'cl. Le Luxembourg n'y f.iit |us cxciplk'ii bien que le mal dans ses campagnes ne soit pas m aigu. Depui? plusieurs- années, nom- tenions de remonter l.i pente >nr laquelle nous j axons glis.-t1 il *'<>! fui nui une a-soeia- lion île la jeuneve af.'iieolc cal boli<pie dont il > a quelque; >eniaiin's on a fêle le 11e auui\ l'rsiiii e île la fondation. Il y eut une belle assemblée la gramle salie 'de fête de l'L'cole agricole d'Etal élail comble Imites les notabilités du monde agricole- étaient presenles, ayant à leur tète lu président M. VVirtgeu el le Ic secrétaire {,'énéral M. l'abbé Wêber, le ministre de l'Agriculture M. Mui.juc, et S L.vc. Mgr IJbi!i|i[H; q\ii est pjrltml les intérêts malériels et moraux du pays sont en jeu.

Des discours prononces a cette occasion par les sommités H' <ie^a^:cnl le sens ilans lequel le mouvement inauguré par la jeune association, m plein d'e>pérance, doit évoluer, lo idée» qui doi\ciil > pi'é>iiler. l'Idéal, qui doit enllani- nier et çnlraîncr.

'lio. eu n'a \;h nt'irl i L.rf y\v parler de> intérêts matériels. <le dresser le ta- bleau des revendications nécessaires: m1valorisalioii du travail, le prix juslc pour le» produits agricoles; de faire appel à une campagne pour créer une meilleure situation sociale île faire l'éloge d'une bonne instruction théorique cl technique niais on n'a pas perdu de vue ce qui manque à toutes le» ucli\ilé« bumaiiies de no» juin' c'est de leur donner une âme. c'est de mettre en évidence la -pirillliililé il laquelle in«liMclivemenl loul i !e monde fait appel.

On .i dit que ee «mi! k* marine, ces humilie" rude» cxpo.-és sur la mer lumulliieuse à tant de dangers, qui sont les plus religieux mais ces hommes des champs, qui doivent arracher à la terre leur propre subsistance et celle de leurs Lonciioycns, ne sentent-ils pas aussi le souci des se trouver en bonnes relut ions avec. Celui qui fait resplendir le soleil et

tomber la rosée qui féconde Ja letre i1 el

ÎJnns tons les discours de celte journée c'cl le thème qui a prévalu.

Le machinisme, ce produit de l'esprit inventeur de nos jours, nous a trop, donne l'illusion que l'homme se suffit à lui seul et qu'il peut faire li d'une puissance supérieure.

A LA MISSION DE GUAM

Première ordination sacerdotale

L. 11. de Guam, située dans le l'acitique, à l'archipel ucs Mariaanes J est une possession des EtatsUnis d'Amérique.

Cette Mission a été confiée il y a déjà longtemps aux Pères Capucins de la province de Navarre-Cantabria-Aragon. La Mission a été très travaillée par ces envoyés de Dieu. Ceci est démontré par le fait suivant que presque la totalité de la population est catholique et pratiquante.

Il y a aussi une Mission protestante bien subventionnée et bien tenue. Les missionnaires déploient un labeur digne de tout éloge en plus de l'ad- ministration (les sacrements, qui sont très fréquentés, ils ont à leur charge les j écoles catholiques, hôpitaux, catéchismes, œuvres sociales, etc.

La Mission est servie par 12 missionnaires;. deux d'entre eux sont de l'Amérique du Nord et les autres Basques et Navarrais.

Le vicaire apostolique, évêque de Lagina, est Mgr Michael AngcJ de Olano, Basque, né à Alzo, ancien missionnaire de cette même Mission, où il est depuis vingt ans. Il fut sacré évêque à SaintSébastien de Guipuzcoa, où de mémorables fêtes ont été célébrées à cette ococcasion, au mois de mai 1035. Les indigènes parlent le e chamorro », la langue officielle est l'anglais. Les missionnaires exercent leur apostolat dans les deux langues. On doit à ces missionnaires la composition d'un dictionnaire de langue

chrétien se sentirait avide de partager.

.le vous, livre le secret du P. Nadni I et le moyen d'effacer la honte qui se j dissimule. tout de même. sous ce vo- •able pittoresque, mais un peu trop. l.'ethiééniique, si l'on peut dire, pour notre xx. <:écle .tre-l):mie-<Jes- Fourche? envoyons nos offrandes a la procure 'tes Père* Rlnnrx. 31. me Priant. Paris. XIV. C. c. Paris 3934>S. en inscri- vant simplement sur le talon du chèque Pour Notre-Uame-desFourches.

m m ^m^m C£u*trc nouveaux j

IPP DDIÊ0CC Iilms-Uop titré* j

LES PRIÈRES Illms-.t.op par

LbU I JWLREu (-*n, llrret) pat

̃IcckamSUION

I. Lo prière en général. Il. Le Pater, l'Ave Maria. III. le Credo IV. Les autres prières du chrétien. Chaque film de bo inagi'i coviron 1 7 f^« Ëdittoas Bottue Preuc. 5. r. Bavard. Parn-8*.

La spirilualilé. qu'il ''agit de raincm ̃> dans K> e-prils. e'e-l en pirmier lieu l'idée de Dieu, de la Providence, c'est la leligiou .mv sa doctrine, sa morale, ses moyens de sanctilienlion.

C est à ces vaK'iiis spinlueïles que le paysan doil recourir pour ne pa» manquer à sa vocation.

l'en est une. cumule l'a dit M. le secrétaire général, la l.icbc de l'agi'iciil- leur. Il esl le père nourricier <lu peuple, comme l'a proclamé M. Marque, de sorti" que. r-i l;t guelfe av;ri! éclate, nous HOU* «crmus icpn-'s du souci de noire Mibsislauee siij les epauli's de nu* paysans, ('esl le pajsan qui coinpicnd le niioux la loi t\\i travail. La religion lui i uscigne la sainteté el le devoir du travail et le paysan religieux n'y faillira pas, même -'il n'c-l pas l'émtiiii'r.ilcur cumule dans iM'.iue'Mtp d'aulics piotessious.

('Y*l -a proies-ion qui e-l pour lui une école de veilus. qui toujours oui ele son apanage. L'homme des fbanips **l patient, il travaille In'aucoup, encori* qye bien des fois il se voie fru-liv îles fruile de -on travail, l'oiMijc fonilanl sur ia ni"iv-on il <>| paiviiuoneux, Air or qu'il gagne à l,i -ueur de sun front, il en sail le prix i| e*l i onservaleur dan- le meilleur son* du mol. c'est»! dire qu'il est réfrnelaire tout mouvcmcnl révolutionnaire ou séditieux, car il ne peut gérer ses affaires que dans l'ordre et In paix.

Lsl-il alors nu ht'innie politique, qui ne reconnaisse, cnmine noire ministre d'agriculture, que de toutes les classes sociales, e'e-l celle d\i pa\san qui est rumine l'éelii liirsale de la si/ci<"lé -*1 l't le niènie onilrnr n'a pas moins exalte se» privilège- -i enviables.

Le paysan est indépendant, sur son domaine il esl le maille sa x io quoti- dienne s'épanouit dans la belle nature, le temple de Dieu, el c'est dans ces conditions heureuse» que la personnalité cl la dignité humaines trouvent leur plein [développement. \'e-l ce donc pas un bel idéal que celui dn paysan

l''e-l ic qu'ont compris le- alldileiu-

Ils -oui près de » oon, mais ee liomlir-'

si inipressiciiiuanl soil-il. il doil 'lie | multiplié et il paraît que la direction

i e-l lie taille à y n il. il

L'orna nisal ion a élé pei lei ijonih'C · on a créé des Comités caiibuiiiux et régionaux, au moyen desquels on espère intensifier de plus en plus dans les rang» des membres l'e-prit quittait les in«pirer.

Vour y arriver, on a beaucoup recommandé, les exercice* spirituels. S., Exc. Mgr Philippe a in-i-lé sur le problème de la dénatalité et du mariage des ruraux q.ii es| de. toute actualité et de toute importance.

« chamorro », d'une grammaire et d'une littérature profane et religieuse en langue chamorra.

Cne des principales préoccupations des missionnaires a élé la formation du clergé indigène. Le nouvel et actif vicaire aposlolique a donné à cette tâche un nouvel élan.

A cette Mission, il y avait précédemment un seul prêtre indigène, M. ^osé Bernardo Palomo né à Agana le 11» octobre 1836, il fut ordonné prêtre à Celui en décembre 18M1, exerça son ministère sacerdotal parmi ses compatriotes de l'île où il mourut il y a peu d'années. Quatre jeunes indigènes furent choisis et envoyés au Séminaire de Mnnila. L'un d'eux, après y avoir termina ses études ecclésiastiques, vient de retourner à Guam pour y être ordonné prêtre. Le vicaire apostolique a tenu spécialement il faire à la capitale de l'Ile la première ordination sacerdotale, pour y intéresser de cette façon la population en faveur des vocations sacerdotales. La reception qui a été faite à M. l'abbé Jcsùs Baza Uuenas à son retour de Manila à Guam pour être ordonné prêtre a été magnifique; les autorités civiles, militaires et ecclésiastiques, toute la population en joie. séances littéraires, etc., fut l'offrande de ses compatriote» au nouvel ordinand.

Avec la plus grande solennité et avec l'assistance de toute la population, le vicaire apostolique fil l'ordination sacerdotale de M. l'abbé Jesùs Baza Duenas, le 11 juin i'J'ili à la cathédrale d'Agana.

(Tétait la première ordination sacerdotale qu'on faisait à l'île et la deuxième ordination d'un prêtre indigène de l'île.

Le vicaire apostolique avait voulu entourer cette première ordination sacerdotale et aussi cette première messe. ainsi que toutes les fêtes données à cette occasion, de la plus grande solennité.

Et effectivement, le souvenir de ces fêtes restera incffaçatilf parmi les habitants de l'ilc.

Le vicaire apostolique poursuit la réaliiation de son rêve de créer le clcr»é indigène. Il a déjà organisé son Petit Séminaire où il a déjà '•cpt séminaristes.

En plus de nombreux travaux catéchistiques et de prédication, le vicaire apostolique a eu la satisfaction d'ériger deux nouvelles églises et de compléter sa cathédrale par l'installation d'an orgue.

Les autorités américaines, avec fesquelles il maintient les pins cordiales relations l'ont beaucoup aidé dans ces œuvres.

Au milieu de la solitude du l'acilique. les nmsionuaircs soutiennent une chrétienté florissantc et une Mission modèle, grâce ̃ uu labeur admirable.


La perméabilité énergétique ou mE

Les chimistes, pour s'expliquer les réac- tions, se fondent sur certaines notions ou principes, disons plus justement sur certains postulats, dont le principal est I at)i-

nité. i i j

L'affinité chimique s entend de deux manières 10 C'est une énergie chimique due à une différence de potentiel chimique, existant dans les corps mis en réaction entre leur état initial et leur état final et mesurée par ie travail total qu'accomplirait la réaction à température constante.

2° C'est une propriété caractéristique des corps qui pousse les atomes et les molécules a s unir chimiquement.

Si l'on fouille chacune de c<s définitions, si l'on en pèse les termes, si l'on en dégage l'idée fondamentale, on aboutit aux imprécisions mêmes que le chimiste voulait supprimer. 1.

Examinons d'abord la première de ces définition».

Qu'est-ce qu'une énergie chimique résultant d'une différence de potentiel chimigue ?

II stmhle que cette définition soit rigoureuse et applicable aux diverses réactions. En effet, l'hydrogène et l'oxygène présentent entre eux une différence de potentiel chimique, puisque par leur combinaison ils donnent de l'eau, en même temps qu'un certain travail.

Or, puisque l'eau est un composé stable. oji est forcé d'admettre que la différence de potentiel entre l'hydrogène et l'oxygène es tombée à zéro. I.

Dans le cas où l'anhydride sulfurique réagit sur l'eau (potentiel zéro), il faut que j la différence de potentiel déterminant cette réaction vienne toute de SO3. D autre j part? te potentiel chimique de l'acide sul- j furique est lui-même nul, car cet acide est un composé stable.

Si, maintenant, nous mettons en réaction du sodium métallique avec l'eau, d'une part, et avec l'acide sulfurique. d'autre part, la différence de potentiel chimique devrait être la même dans les deux cas. Il n'en est rien. Les deux réactions acct,mplissent des travaux de différentes intensités.

Par ces constatationa, on aboutit à des conclusions inattendues. Contentons-nous d'en signaler deux

10 Ou bien le sodium présente avec l'acide sulfurique et avec l'eau d'inégales différences de potentiel. On est donc conduit à dire que le potentiel du sodium ne caractérise pas cet élément, et cela prive de toute force logique la définition e l'affinité.

2° Ou bien les deux radicaux oxhydriles (celui de l'acide et celui de l'eau) auxquels s'unit le sodium auraient conservé un certain potentiel chimique, d'ailleurs put ou moina haut, suivant qu'ils appartiennent à la molécule de l'acide ou à la molécule de l'eau.

Cette autre hypothèse ruinerait aussi la définition de l'affinité.

Les chimistes ont prévu, semble-t-il, cet abjections.

Ils dtsent qu'il faut envisager respectivement la molécule d'acide sulfurique et celle de l'eau, non comme de confus agrégats d'atomes, mais comme des associations de groupements bien définis. La molécule d'acide se présente donc comme formée de trois groupements S 0 O -< £ {J Jly U radical oxhy-

S 0 0 ott Il (i)' Le radical oxhy-

drile (2) a plus de force chimique que le radical (1) ,j u

La formule de I eau sera H 0 H. Ecoutons les enseignements des chimistcs « Cette conception des groupements ou radicaux chimiques permet d'ex-j pliquer à la fois la fonction du radical oxhydrile et sa mobilité les phénomènes électrolytiques se comprennent aisément, et. l'on n'a plus à Se demander pourquoi les électrolytes forts subissent en solution aqueuse une ionisation très grande. n Voilà ce que dit la chimie officielle. On devine aisément les conclusions, qu'elle ne formule pas, de peur de se contredire elle-même

Les divers groupement chimiques ont leur individualité propre et leurs caractères chimiques.

2" Ces caractères peuvent être modifiés par le mode de liaison des groupements entre eux, ou avec des groupements ou élément» étrangers.

Notons que l'hypothèse de l'afnnitépotentiel ne tient pas devant cette dernière conclusion.

Tout d'abord on nous parlait d'un po- tentie) chimique bien déterminé, un, ho- mogène, mesurable. Ensuite, on nous dit que ce potentiel est polymorphe, relatif, indéterminé.

Par exemple, le radical oxhydrile esJ-il ur être chimique que l'on puisse toujours identifier par sa fonction et ses caractéristiques ? 2

Hélas a-t-il seulement des propriétés spécifiques ?

Il est telle chose dans la molécule d'eau. telle autre chose dans la molécule

Fï:t:n.u:TON DU 29 novembre 1938 29 Les par °t| 1

~'t

Larmoisy R° LA '.a ftlle doivent avoir besoin de ijétf: bon a(r. lu séjour sur nos .M-. ,raft salntafre. Mon père nT'aus inviter. Pourvu qu'elles acceptent!

Mmo Larmoisy a accepté depuis trois jeurs. eu,, et Monique «ont ici. Sans négliger ma gentille «mie, je m'ooeupe surtout de sa mère nous allons, elle et moi, noua ass»oir sur la plage et nous causons Mme i.armoisy a compris que je l'armais et que je la plaignais elii' s'est ouverte avec moi et s'est lamenté»" sur sa triste destiné*» cl le se juge une victime, ne comprend pas pourquoi la fatalité s'acharne sur elle. Ellp m':i raconte tous ses malheurs malheurs conjugaux, malheurs de fortune, de santé et mille petites malchances et non réussites. Mes filles du patronage diraient d'elle, dans teur tangage hn.'ure', qu'elle a « la poisse »

Au fond de tous ces événements fâcheux, si on les analyse fro+dament. il y a eu de sa part, je le crains, beaucoup de maLidresses, d'incompétence., d'hésitations intempestive*. A côté d'économies et de privations exagérées, elle -*e permet certaines déipe.n«es presque gomotuaires. Elle se plaint de ses hommes d'affaires alors tjue "c'est pour avofr suivi trop tardKpraent ou incomplètement leurs

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d'oxacide, une autre dans les bases. une autre dans les alcools primaires, une autre dans les phénols. On croit pouvoir affirmer qu'il y a autant de différents O H que de composés minéraux ou organiques renfermant ce radical.

De même, les propriétés de l'atome de soufre diffèrent profondément suivant que cet élément est partie constitutive du gaz sulfureux, du sulfure de calcium, de la pyrite de tit, de la chloramine, de la dichloramine.

On sait quelles différences essentielles existent entre divers composés d'hydrogène et d'oxygène l'eau naturelle, l'eau oxygénée, l'eau lourde et les deux variétés d'eau hyperjourde.

On sait aussi qu'on a découvert huit sortes d'hydrogène et autant d'oxygène. Les éléments qu étudie la chimie ne sont pas au nombre de cent, mais se chiffrent par millions et milliards,

Quel fouillis, quel univers que la chimie! Non plus que la première, la deuxième définition de l'affinité ne satisfait pas. « L'affinité est une force caractéristique des corps qu'tlle fait s'unir chimiquement. »

Cette définition évoque la vertu dormitivf de l'opium, la vertu de contractilité du muscle et bien d'autres vertus. Elle n'explique rien.

Or, les métaphysiciens ensetgnent que tout effet a une cause. La science se doit de déterminer par leurs causes le» phénomènes naturels qu'elle étudie.

En vain les chimistes diront que le principe d'affinité chimique reçoit sa force de la notion de valence.

Oui, la valence est un fait, mais combien changeant, peu saisissable, peu explicable

Le carbone est bivalent dans l'oxyde de carbone trivalent dans le Iriphénylméthyle, et quadrivalent dans le méthane. Or, ces composés du carbone existent à l'état libre. A quoi est due la variabilité de valence du carbone ? 7

Werner admet l'existence de valences secondaires, mais il ne parvient pas à interpréter d'une façon satisfaisante nombre de réactions entre radicaux chimiques et restes de molécules ni à donner une bonne explication de l'isomérie et de la tautomérie.

Est-ce pour se venger de ces échecs que les chimistes ont créé la topochimie, la morphochimie, la chimie statique et la cinéchimie ? 2

Ils ont ainsi paru avouer que la théorie de l'affinité a besoin d'être étayée de nombreuses hypothèses et que, malgré cela, elle est loin de correspondre à tous les faits chimiques observés.

Les notions d'affinité et de potentiel chimique sont un peu semblables à ces images virtuelles donnée» par les miroirs ou les dioptres quoique ces images n aient aucune réalité, on peut les observer, mesurer leur éloignement, leura dimensions. L'œil ne les aperçoit que grâce à certains rayons lumineux de direction et d orientation convenables.

Doit-on nier l'existence du potentiel chimique? 2

Non, mais admettant cette existence, il faut lui trouver une cause plausible et générale.

Scherne, dont parfois dans nos causeries nous avons signalé les travaux (eau hyperIcurde, ultras-sons), s'est essayé à déterminer cette cause.

Son idée n'est pas neuve les partisans de la théorie énergétique connaissent de nombreux écrits antérieurs ayant trait à ce sujet.

Les chimistes savent que toute réaction s'accompagne de manifestations énergétiques et que, le plus souvent, sinon toujours, elle n'est possible que grâce à un apport d'énergie, principalement d'énergie thermique. Mais dire que l'énergie est l'unique facteur des réactions chimiques reviendrait à dire, d'une part, que les corps sont absolument passifs et, d autre part,

que les diverses formes d'énergie sont ca-

pable* de sélectivité dans leurs modes d'association ou dans leurs collisions. Ces affirmations ne tiendraient pas compte de la réalité des faits, et, donc, seraient inadmissibles.

L énergie joue en chimie un rôle évident, primordial. capital les corps réagissants un rôle actif d'orientation définie, souvent décisive. Comment délimiter ces rôles ? Le jour où les chimistes auront klairci tout à fait ce point et dégagé les lois très générales, et néanmoins rigoureuses, des réactions, ce jour-là la chimie méritera pleinement son nom de science. Les chimistes savent par des moyens tout empiriques accélérer, ralentir, stabiliser, orienter, inverser dans une certaine mesure telle ou telle réaction ils font usage d'énergies auxiliaires ou font intervenir des substances dites catalvsantes. Mais ils paraissent se fourvoyer lorsqu'ils attribuent à l'énergie d'une part, aux corps d'autre part, des propriétés caractérisant les uns et les autres, et presque les définissant.

S'il en était ainsi, la nature, après

conseils qu'elte a échoué. Et de tout ainsi. A l'origine de ses malheurs domestiques, il >' a eu des torts réels de son mari mais n'eût-elle pas mieux fait. pour ses enfants, de fermer les yeux, de temporiser, du moins de passer l'éponge et de revenir après quelques années ? °

Son grand sujet d'affliction est de sentir que. par sa faute. Monique n'est pas heureuse. « A l'âge de ma fille, m'a-t-elle dit, on a besoin d'un peu de joie et je ne sais pas la lui donner. Je l'aime, la rhère petite, et je ne parviens pas .'i lui montrer mon affection. Je me lamente. ,|e lui adresse des reproches injustifiés. Consciente d'être pour elle un fardeau, mais certaine que d'elle-même elle ne m'aurait pas quittée, j'ai tenté de disparaitre, Comme vous t'avez vu, la chère enfant a trouva moyen de me rejoindre et de me ramener. »

.lai suggéré à Mme Larmolsy que Moniqne serait plus heureuse si elle pouvait aller librement voir son père. son frère, et raconter au retour ce qu'elle a fait avec eux. « Assurément, ce serait préférable, a reconnu la mère de mon amie mais, c'est plus fort que moi. dès (Tu'elle, parle de son père, je me glace, je deviens hostile. La pauvre petite le sent et se tait.

Enfin, et surtout, Mme Larmoisy m'a confié qu'elle avait à peu près perdu la foi. Pauvre f«mme La est l'épreuve suprême souffrir sans pouvoir s'appuyer sur Dieu Et ce Dieu cependant. elle l'a connu et aimé même elle a pensé au couvent,

« J'y aurais été bien plus heureuse 1 soupire-t-eile.

Ce n'est pas fertain notre nature nous suit, et la sienne est propre à lui créer des tourments partout où elle eût vécu, même au couvent.

Peut-être, après tout, que le fsit de se sentir à sa place eût pu lui donner. fc la rieueur. au rouvpnt. uitt apparente quiétude qu'elle n'a p.i« connu» dans le monde.

L'avion catapulté et l'avion porte-avion

Le record de la plus grande distance en hydravion a été longtemps détenu par la marine italienne. Les Allemands l'ont battu en allongeant le parcours de 1 500 kilomètres d'un seul coup. Comment y sont-ils parvenus ? .?

Tout d'abord, leur appareil était muni d'un moteur à huile lourde qui consomme moins de combustible qu'un moteur à essence, et c'est un point primordial quand il s'agit de couvrir la plus grande distance possible. Mais surtout, ils se sont servis d'un hydravion catapulté au départ, et- qui change du tout au tout la question de l'envol. Le moteur à huile lourde ne peut pas fournir, au

moment du décollage, la surpuissance momentanée qu'on tire du moteur à explosion et qui atteint parfois 10 pour 100. Il ne peut donc emporter une très lourde charge et se trouve handicapé par le moteur à essence. Mais si la catapulte fournit cet effort supplémentaire qui n'est utile que pendant peu de temps, on peut ne munir l'hydravion que de la puissance motrice suffisante pour soutenir la marche, sans s'inquiéter du décollage.

En fait, l'appareil allemand disposait de moteurs de 1 400 chevaux, consommant 180 grammes de combustible par cheval-heure, contre un moteur à essence de 7000 chevaux pour l'hydravion italien dont la con-

»*être emprisonnée dans un cycle infranchistable, se «erait paralysée elle-même-, elle aurait existé et existerait dans l'avenir telle que nous la voyons aujourd'hui la vie y serait impowible.

Comment, dès lors, expliquer, autrement que par l'affinité chimique, les réactions chimiques, l'évolution de la nature et les phénomènes vitaux ?

Scherne incline à croire qu'on pourrait I peut-être le faire en retirant à la matière lec propriété! définies, fixes. que les phy- siciens et les chimistes lui attribuent, et en donnant à l'énergie tous toutes ses formes un rôle plus important, divers et 't souple que celui qu'ils lui font jouer. Voici les grandes lignes de l'hypothèse de Scherne (le mot théorie serait, dit-il, trop prétentieux et de signification trop haute).

11 conçoit l'énergie comme le facteur essentiel des phénomènes pas d'intervention d'énergie, pas de phénomène observable.

2" Les corps sont doués apparemment de propriétés qu'en première approximation on peut qualifier de spécifiques. mais qu'ils doivent réellement à dM association^ plus ou moins stables de certaines formes d'énergie faisant partie constitutive de ces corps. Les corps ainsi envisagés sont comme des supports, des points d'application des forces énergétiques. Ils seraient plus que cela. Ils joueraient le rôle de filtres d'énergies.

Scherne explique de la manière suivante son hypothèse.

Soit, dit-il, un corps constitué des formes d'énergie A, B, C. et un autre corps comportant le système A'. B', C'. Supposonsles- capables d'entrer en réaction. Pour que la réaction ait lieu. il faut 1 ° Que chacun de cet corps soit perméable à une certaine forme d'énergie convenable D.

2° Que les systèmes d'énereie de ces deux corps soient susceptibles d être désorganisés par D.

En définitive, ces deux conditions se réduisent à une seule la dernière.

l'obéissance aux supérieurs l'eût libérée des scrupules nul la travaillaient, la pieuse ambiance eût entretenu sa foi. Encore efit-i! fallu une vocation véritable et non une simple impression de jeune fille. Le malheur a voulu que. dans le monde, elle a été livrée, sans le contrepoids d'une direction éclairée, à sa sensibilité maladive, h sa conscience scrupuleuse, .'i l'incertitude de son esprit, aux fluctuations de sa volonté.

F.lle eu ce mot amer « Dieu se venge » Non. rfieu ne se venge pas..Mais Dieu nous abandonne !i nous-meme. ft c'est nous qui le vengeons sur nous-mêmes.

.Je n'aurais pas quitta la Bret,,iLne sans regrets si Paris ne m'avait rendu Michel. J'apprécie mon fiancé chaque jour davan-j tage, et j'ai un peu honte de l'heureuse destinée qui m'attend près de lui. Cette vallée de larmes et d'épreuves va devenir pour moi un paradis terrestre. Vraiment Dieu me traite en enfant ,eStée. Je ne crois pis Mirhel capable de me causer ininnis, votontsirement,1 un vrai cliairrln. II est si bon, d'humeur si faiMlp et »ii'* ii-ii- sympathisons <tir tant de points N. les mOino- goûts, les iiiêim>s eitihai. ;1 comprend ie.- actes généreux, s'inlt're-ssc aux grandes idées, vibre devant une noble action, une œuvre d'art. un site grandiose. L'entente entre nous sera facile Lui. e.>mn>r moi. «ati^np envisager gaiement ditflcultés matérielles ou revers de for'une. Hestent donc, pour attenter à notre futur bonheur. les maladies et la mort Mais quof les maladies conduisent il la mort. et la mort conduit au ciel, c'est-à-dtre au bonheur éternel.

Michel n'est plus te même. Il a relu. à le savoir par cœur, le « testament de Sabine ». Chacune de ces lignes lui semble i;cri1° pour lui. en prévision d'un**

sommation par cheval-heure dépassait 200 grammes. Cela montre nettement les avantages que présente l'emploi de la catapulte pour éviter aux appareils aériens le décollage sur terre ou sur eau.

L'avion composite dont nous avons indiqué les essaib en Angleterre vient à son tour de battre le record allemand. C'est que cette conception procure un avantage analogue. L'avion porté est trop lourdement chargé par rapport à la surface de sa voilure, pour pouvoir se soulever par ses propres moyens. On l'installe sur un autre, beaucoup plus gros, muni d'une surface portante étendue, capable d'arracher le tout du sol et

L'AVION COMPOSITE MAYO

de prendre en l'air une vitesse suffisante pour que l'avion porté puisse s'envoler à son tour. Pas n'est besoin que le porteur ait un grand rayon d'action. Il suffit qu'il puisse décoller avec sa charge, spéciale et qu'il atteigne l'altitude et la vitesse voulues pour que le petit hydravion puisse le quitter».

Voici comment les. choses se passent. Au départ, le petit appareil est verrouillé à l'autre. D'ailleurs, à cause de son poids., il s'applique lourdement sur son porteur. Niais le profil des voilures des deux appareils n'est pas le même. Il a été calculé de telle sorte que, lorsque l'altitude augmente, la répartition de la charge se modifie jusqu'à s'inverser,

Car D peut entamei les système», à condition que ceux-ci ne lui opposent pas une herméticité inviolable. Il s ensuivrait que la perméabilité par D des corps serait due, non pas à leur matière ou substance, mais ù la composition et structure de leurs systèmes énergétiques.

On peut se demander pourquoi tel corps comporte le système A, B, C, plutôt que le système E, F, G.

Cela tiendrait, répond Scherne, non à la nature de ce corps (saura-t-on jamais dire ce qu'est la nature d'un corps ?), mais à sa structure intime.

On voii que Scherne aboutit indirectement à une théorie ultra-moderne qui voudrait que les corps soient constitués d'énergies condensées.

Dans une prochaine causerie, nous essayerons de montrer que l'hypothèse de Scherne n'est pas si extravagante ni si « en l'air » qu'on le croirait tout d'abord. Elle semble devoir donner une exacte explication de nombre de phénomènes. Elle manque de précisions fortes. d'arguments convaincants. C'est le fait d'un grand nombre d'hypothèses et même de théories. Par exemple, celle de l'attraction universelle qui s'est montrée d'une rare fécondité et a reçu d'éclatantes vérifications, reste encore à l'état d'hypothèse les relativistes essayent d'ailleurs de lui en substituer une autre plus générale et mieux adaptée aux phénomènes dont le siège est l'atome et la molécule. Loin de prétendre que son hypothèse du mE suggère certainement l'explication véritable, définitive des phénomènes, Schetne se borne a souhaiter que son idée de la perméabilité énergétique soit prise en considération par les physico-chimistes. Même reconnue fausse, si elle aide à trouver une voie nouvelle d'investigations, elle aura rendu aux savants un service signalé. Scherne ajoute « La science a pour objet l'inconnu sa démarche est faite d'élans successifs bien ou mal orientés. Si elle stagnti, elle perd son caractère de science l'erreur même peut parfois l'aidet à découvrir la vérité. »

séparation prochaine, et lui apporte une lumière. Il écoute, doci'le, cet enseignement d'oulre-tombe qui réveille d'anciens sentiments bien endormis au fond de son cœur.

Pour retrouver Sabine un jour, ne doit-il pas se façonner une âme pareille à la sienne, aimer ce qu'elle aima ? Et comme l'enfant qui, pour apprendre à marcher, tixe tes yeux sur sa mère et reproduit les mouvements qu'il lui voit faire, ainsi' la pensée uniquement fixée sur Sabine, s'applique-t-il à reproduire en lui les goûts, les préférences, l'idéal de son cher modèle

« Et c'est ainsi, en suivant la trace de Sabine, que Michel a repris le chemin de

l'église.

Avec une facilité qui l'étonné, il a retrouvé les gestes, lM formules apprises ,autcefoi3 et aussi cette foi qu'il croyait 'peroue °t qui demeurait, ignorée de lui, à Téta! latent.

La tristesse farouche, révoltée, des premiers temps, a disparu sa bouche a perdu le pli amer, et son visage a pris une expression apaisée.

11 vit maintenant d'une intense vie intérieure, et parce que le recueillement lui est nécessaire pour étnbHr le contact entre l'àme de Sabine et la sienne, il s'isole volontiers.

Cette nouvelle manière d'être ne plaît guère à M. Larmoiey dont l'insouciance naturelle, la gaieté blagueuse, mises uu moment en sourdine, refusent de s* contraindre plus longtemps.

l-e rire de son père. ses plaisanteries, sa voix sonore. ces inflexions qui i'nrhèvent en chantant, heurtent comme

CHAPITRE XVIII

c'est-à-dire que l'appareil porté finit par supporter une partie du poids de l'appareil porteur. Dès que la vitesse est suffisante, les verrous sont détachés et les deux appareil se séparent. Le résultat qu'on obtient est bien analogue à celui d'une cataputte.

L'avion porteur est naturellement muni, à sa partie supérieure, d'un dispositif spécial pour recevoir l'avion porté. Mais le resta de sa construction est semblable à celle des grands hydravions en service sur les lignes des Impérial airways, c'est-à-dire hydravions à coque pouvant emmener 10 passagers (de jour) ou 16 (de nuiP munis de 4 moteurs,

et il peut servir aux mêmes missions. Un tel hydravion porteur, à cause de sa grande surface, déoolle rapidement (espace de départ restreint), peut servir pour lancer plusieurs petits avions, s'il reste attaché à un point fixe, ou bien, au contraire, être organisé pour voler le plus loin possible avant de se décharger de son fardeau, pour que ce dernier ait son rayon d'action porté au maximum. 11 est inutile d'énumérer ici les applications que peut recevoir l'avion composite, tant au point de vue militaire (sur mer et sur terre) qu'à celui du service commercial. Les essais en cours en Grande-Bretagne sont suivis avec un grand intérêt dans tous les pays.

Aujourd'hui, la chimie théorique paraît être arrivée au fond d'une impasse. Lea vieilles lois de Dalton, de Berthollet et de tant d'autres savants demeurent très incertaines les théoriea sont insuffisantes et boiteuses les travaux, pourtant ai féconds, des physico-chimistes, ne sont pas décisifs, et pour tout dire, la chimie tend à rester une science empirique.

Les admirables résultats qu'ils ont obtenus ne doivent pas détourner les chimistes def recherches propres à l'édification d'une science vraiment digne de ce nom. Ils savent de très nombreux exemples le prouvent que les méthodes d'investigation neuves et audacieuses aboutiuent parfois à des résultats pratiques imprévus. CASTAING.

L'énergie solaire On annonce que le D' Godfrey L. Cabot, de Boston, vient de consacrer une somme de 617 700 dollars à récompenser tous les travaux intéressant» sur l'utilisation de l'énergie solaire, soit directement, soit Indirectement.

On estime que, dans les zones tempérées, chaque mètre carré de sol reçoit par jour 5 millions de calories, ce qui est presque l'équivalent de ce que fournit en brûlant une tonne de houille. Si on pouvait utiliser celle chaleur, soit de suite, soit ultérieurement, en l'emmagasinant. on réaliserait une économie considérable.

Les chercheurs du Massachusetts lnstitute doivent porter leurs efforts sur la mise nu point de procédés physiques et chimiques ceux de l'Université Harvard se cantonnent plus spécialement dans les procédés indireots, tels que ceux relatifs à la croissance des arbres, qui sont de l'énergie en réserve à la portée des humains.

VARIETES Nouvel emploi de la bauxite. La bauxite est un minerai contenant une grande quantité d'alumine, qu'on utilise, soit pour la préparation de l'aluminium, soit pour la fabrication de produits réfractaires.

On vient d'utiliser, en Russie, la bauxite impropre à fournir de l'aluminium à un nouvel emploi. On la mélange comme fondant à du minerai de fer qu'on traite dans les hauts fourneaux. Le rendement en fer diminue un peu, mais le laitier et les scories titrent jusqu'à 43 pour iOO d'alumine et ̃VJ pour i00 de chaux, ce qui tee rend très intéressants pour la préparation facile d'excellent ciment.

Le papier mercerisé. Le coton mercerisé est bien connu de toutes les personnes qui s'occupent à des travaux d'aiguille. Le mercerisage est également appliqué aux tissus de ramie et de Jute. U est non moins utile à une autre sorte de tissu, qui est le papier. Sous ce rapport, la Papeterie a donné récemment quelques indications intéressantes.

Prenons une feuille de papier non collée et plongeons-la dans une dissolution concentrée de soude caustiqi e elle devient translucide et raide, tandis qu'elle so contracte, en longueur et en largeur. Au bout de cinq minutes, le traitement est suffisant. Si on lave jusqu'à disparition de toute trace de soude, on constate que la feuille toute mouillée montre une élasticité qu'elle ne possédait pas avant le traitement et qu'elle supporte de plus violents efforts de tractation.

L'utilité fie ce traitement s'aperçoit lorsqu'on fait usage de papier mouillé, l>«r exempte, pour le papier filtre, qui résiste dix à douze fois mieux que le apier non traité.

Verni de sécurité. A plusieurs reprises nous avons parle, et nous reviendrons sûrement, sur la question des verres triplex «doublés d'une matière transparente), des verres sécurit (ou trempés', des plaques transparentes en matières organiques diverses (urée. etc). <%i' S'ipri"s la science et la Vie (janv. 193.), à quel prix on peut les trouver dans le commerce. Les verres en résine transparente synthétique se vendent 400 francs le mètre carré Le verre triplex vaut 630 francs pour la même surface. Il est probable qu'on finira par abaisser le prix de vente ce qui permettra de leur trouver de nouveau débouohés, en particulier pour les fenêtres des wagons de chemin de ter.

Le ciment à l'arsenic. S] on mélange une certaine quantité de blanc d'arsenlo à du ciment ordinaire, on obtient une matière qui conserve son élaslicité et ne se fissure pas à la longue,' D'autre part, l'arsenio est un préservateur du bois, car il augmente l'adhérence du ciment. Aussi s'en sert-on maintenant pour enrober les bois qui doivent être enfoncés dans l'eau On le prépare au moment de s'en servir, on I applique sur les poteaux et on laisse sécher. Au bout d un quart d'heure, la prise est stifflsante pour qu'on puisse manipuler les bols sans risque d'abîmer le revêtement protecteur.

Le noir de lilice. Le noir de silice est un nouveau pigment qu'on fabrique depuis quelques années et qu'on utilise pour la préparation des encres d'imprimerie.

On l'obtient en chauffant pendant quelques heures au-dessus de 1 000 desrrès C. un mélange de poudre de charbon et de diatomite. Le produit qui résulte de ce traitement est tout à fait différent de ses constituants. On n'arriv- pas. même au microscope, à séparer 1rs particules noires du charbon des grains blancs de silice.

La poudre très fine obtenue a une densité de 0,25. Grâce à la porosité de la diatomîte, cette poudre a un pouvoir absorbant considérable pour les huiles. Aucun des pigments noirs qui lui sont substituas ne peut donner d'aussi lions résultats. Cest un nouvel emploi pour le kleselguhr, qui en comptait déjà beaucoup d'autres.

L'essence d'oranges douces de la Guinée française. Avant la guerre. toute la consommation française d'essence d'oranges était fournie par la Sielle et la Calabre. Depuis, notre colonie de la Guinée s'est mise à préparer le produit et elle a réussi à prendre une place très importante sur le marché, <iu point qu'elle pourrait fabriquer la totalité de la consommation mondiale (200 à 250 tonnes).

Il y a deux périodes de production en hiver, de novembre & mars en été, de mai à septembre. La première traite surtout des fruits verts, et la seconde des oranges mûres. En Sicile, on n'utilise que les oranges vertes, qui sont plus faciles à traiter mais l'essence de fruits mûrs a une odeur beaucoup plus développée.

Pour extraire l'essence. les Indigènes de la Guinée se servent soit d'une cuiller en fer étamé, soit de coquillages plats, avec lesquels ils grattent le zeste. Cette méthode asge» primitive persiste, car la main-d'œuvre est relativement abondante et bon marché. Mais on pourrait

autant de discordances les oreilles et le coeur de Michel. Jamais il n'a senti aussi) fortement les disparités de leurs deux natures, et jamais il n'en a tant souffert. Et, parce que ces disparités proviennent en lui de l'apport maternel, instinctivement, il se rapproche de sa mère. En Mme Larmoisy, il retrouve une humeur en harmonie avec son humeur actuelle. une sensibilité délicate capable de le comprendre. U se rend donc souvent rue de Grenelle et, comme il y vient avec le besoin de s'épancher, il choisit les heures on, Monique étant absente, il sait rencontrer sa mère seule.

Le sujet de leur entretien. esl-il besoin de le préciser, c'est la fiancée regrettée. Indéfiniment il rappellerait ses souvenirs. Marie-Hélène l'écoute d'une oreille complaisante, pas seulement pour lui être agréable, mais parce qu'elle se dédommage, par là, de l'éloignement où elle a été tenue et pénètre ainsi dans la vie et dans le coeur de son fils.

Ce roman qu'elle avait presque Ignoré alors qu'il se vivait la passionne rétrospectivement.

Elle se met à aimer Sabiïie à travers l'admiration et le culte de Michel. Elle l'aime morte plus qu'elle ne l'a aimée vivante, peut-être, sans se l'avouer, parce que, dans sa tombe, !a fiancée de son fils ne peut plus être une rivale elle lut sait gré d'avoir répondu à la recherche du cher enfant, de l'avoir préféré à d'autres, de lui avoir donne ces mois dé bonheur et de lui laisser un souvenir pur, si noble

Une intimité nouvelle naît, ain*i entre la mère et le fll3 qui leur est à tous deux

La découverte du radium

Dans la Causerie du 8 novembre dernier, nous avons rappelé, d 'après une note parue dans les Nouvelles de la Chimie, la genèse de la découverte du radium. Aussi croyons-nous devoir reproduire ci-dessous un article de M. Albert Guiselln, paru dans le numéro suivant du même organe, et qui a pour titre Quelques souvenirs sur la naijsance du radium.

« On m'a comparé, dans une récente réunion Intime, à un chien Saint-Bernard. Eh bien ce rôle de chien, je vais être obligé de le remplir de nouveau pour sauver de l'oubli celui qui découvrit réellement le radium et qui l'isola de 5 kg. de pechblende (minera pauvre), ce qui constituait à l'époque un véritable prodige de manipulauon. Ce manipulateur hors pair s'appelait Gustave Bémont, nombre de ses élèves sont maintenant membres de l'Institut ou près de l'être, certains sont compagnons notoires, mais Ils ont oublié qui leur enseigna les méthodes de travail pratiques qui ont assuré leur gloire. l'n jour, Pierre Curie, après avoir vérifié les calculs de Marie Curie préparant sa thèse, et constaté qu'Il ne pouvait admettre certaines anomalies consignées dans les résultats d'expériences poursuivies par son épouse, se confla à Bémont et le pria, en camarade, de bien vouloir vérifier, si, parmi les corps simples existant dans les minerais qui avaient servi à ieurs expériences, il n'y avait pas, par hasard, un corps simple Inconnu. Parce que, lui dit-il. cela expliquerait les anomalies expérimentales dont il l'entretint. Anomalies ne pouvant provenir. 11 en était certain, d'erreurs expérimentales ou d'erreurs de calcul 1

Bémont accepta et Pierre Curie lui remit en tout et pour tout 5 kg. de pechblende.

Bémont se mit au travail, et, quelques semaines après, il revint trouver Pierre Curie, les poches de son veston bourrées de bocaux et de flacons. Il les aligna sur la table et, avec sa brutalité légendaire propre du modeste qui n'ose, il lui dit « Vos 3 kg. de pechblende sont là-dedans, rien n'a été jeté tout ce que j'ai pu Isoler sous forme de produits purs est là, rien n'a été détruit, rien n'a été perdu, cherches votre • oiseau » là-dedans.

Puis, avant de prendre congé, se reprenant. il dit. Ah si. j'allais oublier une petite saleté, mais je crois bien qu'elle vous intéressera, car eUe pourrait bien être celle qui vous a donné tant de mécomptes. »

En fait, il s'agissait d'un filtre sale, recouvert de traces noirâtres impondérables.

Les époux Curie crurent à une boutade de leur ami et se mirent au travait.

Dans les bocaux de cristaux, Ils ne trouvèrent pas ce qu'ils cherchaient dans les flaoons rien 1 Alors, Ils reprirent le filtre de papier.

0 révélation 1 prodige 1 ce qu'ils cherchaient était là, l'oiseau «e cachait dans ce vilain papier filtre. Le radium était découvert Isolé I

Telle est l'histoire qui me fut contée quelques jours après la communication des trois collaborateurs, Pierre Curie, Marie Curie et Gustave Bémont à l'Académie des sciences, dans laquelle Ils annoncèrent leur découverte colleotive.. »

ALBERT Guiseliï».

li perfectionner avec avantage. Il y a lieu de tenir la main à ce que cette production conserve sa qualité, car la réputation de l'essence d'oranges douces de la Guinée française est excellente sur les différents marchés mondiaux.

Arbre devenu journal an deux heures et demie. C'est une expérience curieuse qui a été faite dans une usine de papier de bois fort bien montée ou a voulu savoir quel temps minimum était nécessaire pour passer de l'arbre au journal Imprimé. Voici ce que nous raconte la Revue du bureau.

Dans une forêt dépendant de cette usine, trois sapins furent abattus, un matin, a 7 h. 30. On les transporta aussitôt à l'atelier de broyage. A 9 h. 34, la pulpe était transformée en papier. Accompagnés d'un officier ministériel chargé de dresser le procès-verbal d< cette curieuse expérience, les proprié- taires de l'établissement, munis du pfc. pler tout frais fabriqué, se rendirent une imprimerie située a 4 kilomètre! de là. Et, à 10 heures, ce même papier sortait des presses sous la forme déûnitive d'un journal.

Total de la durée de l'opération: deux heures trente.

d'une grande douceur. Un peu de mystère y ajoute son charme. Ces stations du jeune homme rue de Grenelle, M. Larmoisy tee ignore et Monique elle-même n'en aurait pas été avisée si une fine odeur de cigarette demeurée dans l'appartement n'avait décelé la présence toute récente de son frère.

Michel est donc venu ce matin, maman ?

Oui, j'oubliais de te le dire.

la rougeur de sa mère, Monique comprend que l'oubli fut volontaire. Pourquoi lui cacher un fait aussi simple ? 9 Elle n'insiste pas. Mais quand, trois jours plus tard, la même odeur t'avertit d'une nouvelle visite, elie ne peut se tenir de faire d'un ton légèrement piqué cette remarque

Je me demande pourquoi Michel choisit toujours pour venir voua votr les heures où je suis absente.

Michel voulait tant que sa mère appréciât comme lui l'élévation morale de la chère disparue, qu'il lui communiqua, pour l'édifier, quelques fragments du journal de Sabine.

Mme Larmoi'sy les lut avec émotion. Que Sabine était heureuse d'avoir une telle foi remarque-Uei!«.

Et un* pointe de regret et d'envie perçait dans sa voix. Quand on croit ainsi, la vie prend un aspect si différent on peut tout supporter, même le martyre. C'est eettp qualité dp fni qui» opère les miracles et souiève les montagnes.

(A suivre.)


La bataille des décrets-lois

L'oppnsitinn d'extrême gauche aur

décreta-loia continue, plus violente de jour en jour. On se rapproche de la grèite générale. L.-O. Frassurd, dans l'Homme Libre », fait le bon apôtre. Certes, il faut à tout prix éviter le trafique de» discordes civiles mais estdit bien venu ri brandir le rameau d'olivier quand on a contribué A dresser les deux camps l'un contre l'autre ? '1 On peut encore l'empêcher. Mieux vaut l'empêcher que la réprimer. Je suis persuadé qu'elle n'aurait pas lieu si le gouvernement, accueillant la généreuse et clairvoyante initiative des anciens combattants, opposait à une large confrontation de leurs intérêts et de leurs idées les représentants de toutes les classes de la nation, et sous le signe de la défense nationale leur proposait et même leur imposait un nouvel accord Matignon, qui serait cette fois un véritable traité de paix sociale. avant la sombre mêlée qui affaiblirait la France, quelle qu'en soit l'issue, que le gouvernement se présente comme un médiateur et comme un arbitre. Qu'Edouard Daladier me permette de le lui dire, de toute la force d'une conviction sincère s'il accomplissait un tel geste, loin de se diminuer, il se grandirait et s'assurerait un titre impérissable à la gratitude du pays. Que de Monzie, que Pomaret, que Patenôtre, qui en ont reçu le mandat amical de I U. R. S. s'associent à cette suprême tentative Je péril intérieur n'a pas moins de prix que la paix intérieure 1 La classe ouvrière, je le sens, je le sais, j'ose l'affirmer, ne se soustrairait pas. I1 nous reste encore deux jours pour éviter à notre pays de tragiques discordes civiles. J'adjure les hommes de bonne volonté de tous les partis de joindre leur voix à la mienne. Quand es Français se battent entre eux, c'est le coeur de la patrie qui saigne. c L'Œuvie » écrit

« C'est, a dit hier soir M. Edouard Daladier, c'est aux représentants de la nation, qui m'ont accordé les pouvoirs nécessaires, qu'il appartient, et à eux seuls de décider, avant le 31 décembre, si tes décrets-lois doivent être abrogés. »

A moins de renoncer définitivement au régime parlementaire, on est obligé de reconnaître que le raisonnement ainsi tenu pue le président du Conseil est impeccable.

N'est-ce pas, en effet, le rôle du Parlement que de dégager et de représenter la moyenne de l'opinion du pays ? Qu'il la représente exactement, on en peut discuter. Mais quo tels ou tels groupements veuillent se substituer à lui pour signifier congé à un gouvernement, ce serait le commencement, à proprement parler, de l'anarchie.

Est-ce que M. Léoii Blum, par exemple, ne se rend pas compte qu un président du Conseil qui se retirerait, comme il le demande, sans débat parlementaire, se mettrait non seulement dans une position personnelle absurde, mais placerait le pays devant une situation si confuse que personne n'en saurait rien conclure '?

Mais sommes-nous vraiment, comme le dit M. Daladier, en présence d'une épreuve de force entre la dictature d'une minorité sur le prolétariat et la démocratie républicaine »

Sommes-nous, autrement dit, à la veille d'une nouvelle Commune », dressant Paris et les grandes villes Industrielles contre « la province » ? P Si ..c'était., cela, Se. serait co qu'on, pourrait imaginer de pire pour un pays comme la nôtre.

Dans « la République », Emile Roche demande qu'on évite le pire

Je suis certain que peu d'ouvriers, sur l'immense niasse des travtilleurs de France, veulent la grève générale et le désordre.

Je suis assuré qu'ils sont pour la paix, et, depuis septembre, ont compris oft veulent les mener les chefs commonistes, à la guerre.

Je l'écris parce qu'on me l'a dit, aussi bien des ouvriers que des chefs socialistes qui, s'ils ne partagent pas mes opinions politiques, font cependant volontiers crédit à mes opinions sociales.

Et je me permets, ce matin, avec amitié pour le chef du gouvernement, avec ferveur pour le bien de mon pays, de crier qu'on peut s'entendre, que rien, au fond, n'est Irréparable, qu il n'est pas besoin de bouleverser de fond en comble l'oeuvre des récents décrets-lois pour parvenir à un accord.

Je dis cela avant qu'on ne donne à ce pays l'impression qu'il se divise en deux blocs. irréductiblement hostiles. Je ne crois pas à ces deux blocs ni à leur opposition fatale.

Il y a toujours eu compétition dans ce pays une partie du patronat qui ne veut pas d'accord avec la classe ouvrière, une partie de la classe ouvrière qui ne veut pas d'accord avec le patron, et la presque unanimité de la France, pavsans, intellectuels, classes moyennes et travailleurs manuels prêts à suivre le gouvernement.

Ils veulent l'ordre, certes, mais aussi du travail et une mystique que, peutêtre, ou ne leur a, jusqu'Ici, pas donnée. Dans le Jour-Echo de Paris », réponse de Léon Bailby aux manœuvres des militants communistes

Quoi que prétende M. Semard, seerétaire général de la Fédération des cheminots, 11 n'est pas vrai que ceux de ses adhérents qui, mercredi prochain, seraient réfractalres à l'appel dn gouvernement, soient passibles seulement d'une amende de 16 à 50 francs 1 Une telle déclaration est crinnn -Ile elle trompe l'ouvrier et l'expose à sacrifier son emploi, alors qu'il croit pouvoir faire la grève sans aucun risque l On doit, au contraire, se hâter de prévenir les employés des services publies que le ministère, parce qu'il est décidé à sauvegarder l'ordre, a prévenu qu'il prononcerait la peine de révocation contre les déserteurs du travail. C'est le droit de l'Etat d'en agio ainsi, parce qu'il est l'Etat patron et que, par tous les moyens en son pouvoir, U défend l'intérêt de chacun de nons. Sans doute, pour flétrit- cette attitude, les adversaires du gouvernement emploient de grands mots qui ne sont que de grands mensonges.

A Montbéliard. le communiste Thore* dit < Le peuple français ne veut pas

de dictature. »

A Paris, Joubaux répète « A 1 action pour éviter la dictature >

Réponse et la dictature du prolétariat, qu'est-ce que vous en faites 7 L'avons-nous inventée ? N'en avez-vous pas fait l'article de foi de votre évangile I Supposez-vous chez le peuple français une telle faculté d'oubli qu'il ne se souvienne pas de vos appels f Vous lui promettiez le pain, la paix, la liberté grâce à cette méthode stalinienne donl, après deux ans de ruines et de petitea et grandes tyrannies, on sait ce qu'elle a donné

Et, aujourd'hui, qu'est-ce que vous faites, sinon opposer à la loi qui est promulguée pour tous une dictature anonvme (en réalité, soviétique.) dont tous 'les échappés de l'enfer russe nous ont décrit les misères et les abominations 1

Maurice Colrat. dans « l'Exeehior », insiste sur le rôle néfaste des militants étrangers

\ous avons maintes fois dénoncé le rsie néfaste de ces indésirables auxquels une aveugle politique de facilité a permis de s'installer chez nous, de répandre àaas nos faubourgs industriels et jusque

dans nos campagnes, avec des doctrines de haine, d'absurdes mensonges. M. Keynaud, M. de Monzie, M. Daladier, par l'entremise de la radio, ont dit depuis deux jours, en termes excellents et sur le ton de l'amitié, tout ce qu'il fallait dire pour persuader des hommes de bon sens.

Reste à faire ce qu'il faut faire pour que l'opinion publique ne soit pus plus longtemps empoisonnée par les déchets ou les agents de l'étranger.

« L'h'.re .1'ouvelle répond aux meneurs d'extrême gauche

Que ces gens-là ne se moquent pas du monde Qu'aux actes commis contre la nation ils ne viennent pas ajouter le mensonge insolent des discours 1 Sans doute nos amis à l'étranger se refusent à croire que notre pays se laissera dissocier et détruire par ces factieux. « Toute l'histoire de la France, disent-ils, nous interdit de désespérer de la voir retrouver cette union nécessaire des volontés. »

Mais en attendant quel mal terrible ne font point ceux qui, se servant impudemment des mots de liberté et de paix, paraissent travailler inlassablement à conduire notre pays à la guerre et à la servitude t

La passion politique égare la presse d'extrême gauche, en effet, dont il est bien difficile de citer un paragraphe quand on a souci de la vérité. Wladimir d'Ormesson la remarque dans le Figaro »

Alors, de quoi s'agit-il D'une manoeuvre, montée de toutes pièces, pour exploiter la mauvaise humeur et la crédulité à des fins purement politiques, et internationales. Les prétextes invoqués ne résistent pas, en effet, à l'examen. Ils ruissellent de mauvaise foi. C'est ce que M. Daladier et ses collaborateurs du Cabinet ont montré avec précision et avec force. C'est ce contre quoi le gouvernement a déjà réagi et continuera, jusqu'au bout, réagir. Il a pour lui la 101. Il a pour lui les intérets supérieurs de la patrie. Il a pour lui tout ce qui est resté sain dans l'opinion.

Et que l'on ne vienne pas nous parler, n'est-ce pas, d'intransigeance insupportable Ce qui est insupportable, c'est que les secrets desseins des uns et les lâches complaisances des autres l'intrigue étrangère servie par la démagogie aient osé provoquer ce trouble dans le pays au lendemain de la crise européenne que nous avons vécue et quand l'Europe eu est encore toute secouée.

Les pierres d'une ancienne abbaye utilisées pour l'érection d'un calvaire

Au diocèse d'Auch, la petite paroisse rurale de Cayron-Beaumarchés a élevé un beau monument à Notre-Dame de la Paix dimanche 13 novembre.

Erigé avec les vieilles pierres de l'ancifnne abbaye prémontiée de la CaseDieu (Xir siècle), pierres apartés dans la contrée et recueillies avec soin, le monument est du meilleur goût, sur un tertre public, avec un fond rustique de chênes d'Armagnac.

Mgr Béguin, archevêque d'Auch, bénit k> monument après avoir arraché des larmes dans l'allocution prononcée à la messe.

M. le chanoine Gisiet fut vibrant dans le bref discours prononcé au pied du monument, sous un beau soleil d'automne M. Simin Palav, félibre majoral de l'école Gaston-Phébu», parla avec charme e: délicatesse dans la langue gasconne, vraie langue d'oc, de l'amour du terroir, de la dévotion à la Madone, du besoin de la paix. La cérémonie de la flamme apportée d'Auch par un enfant de la commune, M. le colonel Trempat, termina la cérémonie. L'âme de la fête a été M. Samion, inspirateur et architecte du monument.

CARNET FAMBLiAL PRISE D'HABIT. On recommunde aux prières le prise d'habit de

Sœur M»rie-Antomette ûe Salnl-Francois, qui aura lieu cha les Petltea Sœurs des Pauvres, le 20 décembre, & l.a TourSalnt-Josepti (Ille-et-VIlalne). La Jeune rellfrleuse, née Louise de Ggssart, est la dixième des onze cufanU du vicomte et de la vicomtesse Jean de Oassart son frère Didier est Jésuite missionnaire en Chlne «a ««pur Brigitte e»t Auxlltatrice des Ames du Purgatoire en Hollande.

La situation politique

générale belge et le Congrès du bloc catholique

R^unl en Congrès extraordinaire dimanche à Bruxelles pour examiner la situation politique gnnéral-e, le bloc catholique belge a confirmé son adhésion à la politique d'indépendance effeclive de la Belgique. et a réitéré son désir formel de voir le pays, représenté en Espagne nattonaHste.

Le Congrès a adopté ensuite un vœu dliant notamment

Le Congrès, douloureusement ému par lea persécutions que tes doctrines raciales provoquent en certains pays contre les minorités religieuses, ethniques ou politiques. coustate que la Belgique n'a pas failli à à sa mission traditionnelle de terre d'asile Il insiste toutefois pour que ses oblitratlons humanitaires soient conciliées avec les devoirs impérieux qu'a le Pays à l'égard de la main-d'œuvre, de l'artisanat et du commerce nationaux.

Au cours des débats, M. Jansen, ancien ministre, a été amené à préciser que l'Etat, les provinces et les communes privaient annuellement près du quart du revenu national, environ H milliards de francs. Il a déclaré

En matière dp tlnancos, nom ne devons connaîtra en Belgique qu'une seule théorie tres simple et trû» claire, c'est de ne pas dépenser au delà de nos moyens, et cela

vaut tant pour le budget ordinaire à cou-

vrtr par l'fmpôl que pour le budget extraordinaire à couvrir par l'emprunt et dont le service est porté à l'ordinaire.

M. Pirow à Rome

Rome, «8 novembre. M. Pirow, ministre de la Défense nationale de l'Afrique ciu Sud, a oté reçu ce matin au Palais Cuigi _par le comte Ciano, ministre des Affaires <5transrères. L'entretien a duré' un qnnrt d'heure. t'n déjeuner a <Hé offert par le gouvernement en son honneur au cercle militaire.

Desserts, entremets, goûters

par Rejxe Chézelle.

387 recettes. autant âe secret* polir tontts sortes de (loncturs tt de gourmand ists t Un guide précieux « économique. Ia-i6 de 19a pAKc*. & IrattCS (port. 1 franc). Rflîé. S fr«BC« (port, 1 fr. 40)

..n.U.

Bm Pmw, S. ne Bajari Paré-8* C. c a. 1M8.

Un nouvel évêque égyptien

Nous rentrons d'Egypte et de HauteEgypte, c'est-à-diie du Sud, du Saîd. Nous avons fait une partie de la visite pastorale avec S. Exc. Mgr Khouzam, administrateur du patriarcat d'Alexandrie, éyêque de Tbèbes. Partout, en ces vingt vi!lagts visités qui se ressemblent dans leur poussière, leur misère et leur humaine deniité, nous avons été frappé par la position de misère plus grande encore, d inféiiorité sociale, de « minorité « et souvent, hélas de victime, dans laquelle se trouve la portion catholique de la popula.tion.

Aussi, quand ces fellahs fidèles reçoivent, tous les deux ans, leur pasleur. entouré des prêtres du voisinage et précédé du fciwas en uniforme, quelle joie pour eux, quelle reprise de confiance et quel regain de prestige 1. Ils peuvent dire aux musulmans qui les humilient « Nous sommes d'un grand parti, nous avons un pontife magnifique. » Et les puissants considèrent un peu plus ceux que l'évêque est venu visiter, ceux pour qui il est intervenu, les siens.

Mais un seul évêque pour mille kilomètres, c'est bien peu. Si ambulant soitil et Mgr Khouzam l'est beaucoup, li ne peut tout voir. Cependant, tel était l'état de l'Eglise copte depuis quatre ans, depuis la mort de Mgr Bistauros. Enfin, dans sa sagesse, le Pape a pourvu le siège d'Hermopolis Magna (Minia. en Moyenne- Egypte). Le 8 juille» 1938, il nonurait Mgr Guirguis Baraka à ce service. Voici, d'après son frère. professeur de morale au Grand Séminaire de Tahta, le passé du nouvel évêque Il est né à Tahta en 1888. Amin (Fidèle) fut son nom de bantême. Il entra à J'école des Frères, en 1893 au Séminaire, en 1903, et fut ordonné prêtre le 25 juin 1911. Il fut alors profefseur au Séminaire, puis. comme Mgr Khouzam, curé d'Abou Korkas puis de Manhari, puis de Minia. de 1928 à 1936 et depuis lors, en ce même diocèse, vicaire général, jusqu'à sa promotion à l'épiscopat. C'est dire s'il était préparé.

Le sacre *• eu lieu le 16 octobre. IL diffère de tout les autres et revêt une importance historique parce que, pour la première fois depuis que le christianisme existe en Egypte, aussi bien chez les catholiques que chez les orthodoxes, un évêque est sacré en Haute-Egypte. C'est rompre avec une tradition millénaire, qui faisait sacrer les évêques d'Egypte à Alexandrie ou au Caire.

Pour la première fois, une consécration était faite par le métropolite' copte, assisté d'un évêque latin et d'un évêque syriaque. Catholicité L'Eglise, jeune comme le Christ, sait le secret et le sens des commencements.

L h-glise, ce jour-la, en plein milieu de schisme et d'Islam porta sa beauté et fit luire sa lumière.

16 octobre. Dès l'aube, disons dès la veille, dans l'immense cathédrale inachevée, un peuple de terroir se presse et s entasse comme savent le faire les égyptiens. Quelques semaines avant, avec des souscriptions recueillies piastre par piastre, cadeau des fidèles à leur souveau pas.teur, vite on avait terminé les deux tours de la cathédrale deux belles croix de fer avaient été hissées et dominaient la cité la grosse cloche, offerte par la Sucrerie d'Abou Korkas avait été scellée en son lieu. Tout était prêt, de justesse, pour l'exaltation.

Dans le chœur, Mgr Hiral. évêque du Canal de Suez Mgr Ousta, vicaire chai- déen en Egypte Mgr Carlo Périco, secrétaire de la Délésation apostolique, qui lut, en italien, le décret pontifical le t. P. Provincial, S. J.. de Lyon, venu exprès pour cette cérémonie, ainsi que le P. de Bonneville, Supérieur de la Mis. sion du Proche-Orient, et le P. Margot, recteur du Collège du Caire. Le clergé copte orthodoxe était représnté par le grand vicaire et plusieurs gommos (higoumènes). Derrière le banc de communion, les autorités civiles et militaires musulmanes le Moudir (préfet), les maareour» (sous-préfeti), commissaires de police, etc. La foule, qu'on a évaluée à plus de 5 000 personnes, envahissait les nefs de la cathédrale (hommes), les vastes tribunes (femmes). les terrasses, les cours. Il y avait du monde jusque dans et sur les confessionnaux et la chaire. Des centaine* de personnes, venues des villages voisins, n'ont pu pénétrer et sont retournées chez elles, le coeur serré, tandis que d'autres disaient n Puisqu oti ne nous laisse pas entrer, nous allons faire une manifestation. »

Quand les prélats consécrateun s'avancèrent dans l'église, solennellement. la foule enthousiaste applaudit et des centaines de femmes clamèrent de joyeux « zagharits » on criait « Vive le

Pape »

11 était bien difficile, dans ce brouhaha, d'entendre la lecture et la traduction du décret pontifical, et même les prières li- turgiques. C'est ici qu'il eût fallu des haut-parleurs. Nôtre-Seigneur parla tout d» même et les deux mille achismatiques, le, deux cents musulmans qui étaient venus se mêler fraternellement aux fidèles sortirent de la cathédrale un peu meilleurs. Maintenant la fête est finie. Les pavois et les acclamations ne sont plus là pour étourdir les hôtes illustres sont partis. Il reste un évêque, seul en face de son diocèse, en face de sa cathédrale inachevée, eu face de ses écoles rurales que l'on ferme parce qu'elles sont trop pauvres pour obéir aux prescriptions de l'hygiène, en f?.ce de ses chapelles villageoises trop étroites ou croulantes, en face d'appels à satisfaire, appel de prêtres, appel de convertis, appel de protection et de secours, en plein Egypte, en plein Islam. faible, démuni, seul. pour une oeuvre immense. C est comme si nous l'entendions dire avec Paul « Je préfère me glorifier de mes faiblesses afin que la puissance du Christ habite en mot. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses et dans les opprobres, dans les nécessités, dana les persécutions, dans les détresses pour le Christ, car lorsque je suis faible c'est alors que je suis fort » (11- Cor., XII, 10). L'oeuvre immense sera accomplie.

Prions pour l'évêque des fellahs.

H. Ayroct, S. ].,

de la Musion d'Egypte.

Dans les Unions professionnelles La messe annuelle

des clercs d'officiers ministériels La messe annuelle de t'Union catholique des clercs d'officiers ministériels a été celehrée le dimanche 27 novembre. dans la chapelle des catéchismes de l'église SalutI homas-d'Aquin, pour tous les défunts de la clérlcature et en outre pour M. l'abbé Hoquebert, décédé il y a quelques mois, qui aralt été le premier aumônier de l'Union

Le R. P. de Font-Rénulx, lui-même fils et petit-fils de notaires, retraça la vie émouvante et sans cesse orientée vers les sommets de M. l'abbé Roduebert et en prit exemple pour montrer à l'assistance (lui emplissait la spacieuse chapelle la valent- morale et spirituelle d'un exercice r. fléchi I et dévoué de cvtte pi uieMiou-

M. Chamberlain irait conférer, à Rome, avec M. Mussolini pendant les vacances de Noël

Londres, 28 novembre. Le rédacteur 1 diplomatique du Daily Mail annonce M. Chamberlain compte se rendre à Rome vers la fin de janvier pour discuter avec M. Mussolini des intérêts anglo-ita- liens en Méditerranée et de la situation générale en Europe.

Les deux gouverfnment», dit-il, examinent le programme de cette visite, qui aurait lieu à occasion d'une croisière que M. Chamberlain a l'intention de faire en Méditerranée.

Collision entre soldats polonais et tchécoslovaques

dans la région de Jaworzyna

On manda de Yarsovifc que, au cours de l'occupation par leè troupes polonaises du territoire cédé à la Pologne par la Tchécoslovaquie dans la région de .lawoî-jyna, uno fusillade s'est produite entre tes Polonais et ;les> Tchiîcoslotuques. Ces dtnutrs cesseront le feu sur un ordre de l'arbitre tcliécoslovuque nue te corjnia(KMBy*poilonals avait Invité à intervenir, tiefiemiant que les troupes M.-liéx.'oslovaqufs se repliaient, une série de coujjs d#feu partirent de leurs rangs et, un o/fi^ter polonais fut tut», tandis qu'un caponu était blessé. Le ministre de Pologne à Prague a fait une démarche énergique de protestation au ministère des Affaires étrangères de Pragne et a demandé l'ouverture d'une enquêta.

Scion les milieux gouvernementaux slovaques, les Polonais auraient accordé des délais extrômement courts pour 1'tvacualion des territoires cédés et en

Chronique parisienne La défense passive est l'objet de longs débats au Conseil municipal Le Conseil municipal de Paris siège lundi après-midi.

Si rien ne vient troubler l'ordre des débats, l'assemblée reprendra la discussion du problème de la défense passive de la capitaie, discussion amorcée 1'autre joue ar M. Charles Trochu. Le eonseilier municipal du XVI» -avait entrepris une longue et vive critique ofts méthodes employées jusqu'à oo jour par les divers organismes créés à

cet effet

II reprocha tout d'abord a l'administraton de n'avoir tenu aucun compte de s*'s suggestions, de L'avoir même pas répondu aux multiples questions qu'il il avait posées.

Puis Il brossa un tableau général du problème. Son exposé étayê de chiffres nt apparaître la carence des autorités responsables.

Sur cinq automnes prévues pour l'évacuation des civile, un tronçon seulement est achevé. En Allemagne, sur cinq autoroutes partant do Berlin. quntre sont achevées.

En ce qui concerne les masques a g«z, leur distribution n'esi que commencée. I. Et leur qualité est discutable.

Les caves et abris sont Insuffisant;. Les crédits votés n'ont même pas été employés pour les travaux.

Il convient de signaler l'intervention

énergique de M. Pinelli, qui reprocha aux communistes d'avoir repoussé *>n m\ les eredi'.g de défense passive. Aujourd'hui, Ils réclament des travaux &t reprochent que rien na été fait Ce lundi. M. Oeonres Lemarchand, qui est un rraroJ technicien, posera au préfet une "série de questions i' Sur 1 état de ses éludes relative» 'à 1 exode ae ta population en cas de périJ aérien sur l'état des travaux relatifs à la c.rwtruetion des autos» rudes et de la grande rocade 3- sur Vétat des études concernant la suppression des passage* k°nK aux croisements des routes nationale* et des chemins de grand» communication. li- Un concours de photographie organisé par le Palais

de la Découverte

placé sou» la présidence du ministre

de 1*due~ition nationale, un concours de

;& j;»r crt» au ûU^u

de la Découverte.

deceUcôfcCZrratePour but d'oblenir des

photographies d'appareils scientit1que~.

d'ensembles de salles, d'expérieaces

de toute nature, ou de tous objets que des installations scientifiques sont seules capables de présenter. Les photographies devront être prises exclusi- vement au Palais de la Déeou%.ert«mritp Le jury tiendra le plus grand compte de l'interprétation artistique et de 1 ori- ginalité des effets obtenus.

Pour plus amples renseignements, on est prié de s'adresser S M Kertesz secrétaire du concours de photographie. r,u Palais de la Découverte, avenue Victor-Emmanuel-III, Paris, Mil*.

Toute demande devra être accompagnée d'un timbre pour la réponse. Signalons pour terminer que ce concours est doté de plusieurs prix (dont un de 2000 francs) et diplômes d honneur.

Les fonctionnaires coloniaux recevront

de l'avancement sur place Le Journal Officiel publie ce mardi le trxtf d'un décret de M. Georges Mmidel, lequrl dit que les magistrats d les administrateurs coloniaux pourront désormais être promus à uni- classe supérieure sans changer de résidence.

Cette mesure est la conséquence d'un décret antérieur qui imposait aux fonctionnaires du cadre colonial l'obligation de séjourner pendant cinq ans au moins dan» te même poste.

m~m~4

MEURTRIER DE SON FILS

DEVANT LES JURES DE CHAMBEHT o, lundi •prés-midi s'ouvre t Cbunbéry, devant la Cour tl'»>»i=es de la Savoie, le procès de Michel -François Clienoz, «f aus, cultivateur à A!K»ida*, accusé d'avoir frappé inortellpmpnt son dis sans avoir eu pourtaut l'intention <'e le tuer. Le crime a été cuuuuià le Ii Juiu lvOi.

Ce développement montre que M. Chamberlain entend poursuivre sa politique d'apaisement. A Rome, il discutera sans doute avec M. Mussolini de l'amélioration des relations franco-italiennes et de la possibilité d'un accord général portant sur les questions politiques et économiques, entre let quatre grandes puissances occidentales. Le Daily Express écrit que ce serait pendant les vacances de Noël que M Chamberlain se rendrait en Italie.

auraient commencé l'occupation sans mCrne attendre l'expiration de Ces dé-

lais.

Il n'est dono pas impossible, dé- cluiv-t-on dans ces milieux, qu'étant donnée la nature accidentée du terrain les détachements tchécoslovaques n'aient pas pu êtru avertis à temps de l'arrivée

des troupes polonaises et que. v^l'exuss-

pération de la populatiO!rflïl»M»ie à

pcratinn de la pnpulatiol 6 il

regard de la Pologne, des rasils soient

partis tout seuls.

Les Polonais, d'ailleurs, auraient, afflrme-t-ou, transgressé r»n plusieurs endroits la ligne de délimitation.

Dans les milieux gouvernementaux slovaques on ajoute encore que lorsque les officiers tchécoslovaques s'efforcèrent de calmer l«s esprits ils furent reçus avec hauteur par les officiers polonais, qui auraient reçu l'ordre de pénétrer, même avec des tanks, jusque dana les Tatras.

On a peine à marcher Quand on a des douleurs aux jambes, mal aux rein», quand un est courbaturé. Retrouvez votre santé normale en prenant régulièrement pendant vingt jours du nouveau médicament Oandol, qui est le remède blenraiaam de la douleur, car Il facilite lo travail des relus, décongestionne les articulations et surtout siTfttl1, selon uu nouveau procédé, la surproduction de i'aeide urlque iluns rorsranisnw. Le traiteuieut pour l' dix Jours de ijanilol en racliels, sans dangt'i' pour lealomac. 14 fr. su. Iles Pharmacies.

Succès de la C. F. T. C. aux élections prud'homales de la Seine

Le deuxième tour de scrutin pour le renouvellement triennal du Conseil do prud'hommes de la Seine a eu lieu dimanche.

A cette occasion, les organisations parisiennes affiliées a la Confédération française des travailleurs chrétiens avaient présenté trois candidats qui furent élus ou nk'lus, dont deux contre les candidfiU oépréliste-i, conseillers sortants. Section dn commerce troisième cnK'jJorie j (produits chimiques, hôtels, restaurants,] alimentation solide, etc.) MM. Henri U>- mery IC. F. T. C), 1 645 voix, élu Victor Jacques (C. F. 1'. •), 1 6*0 voix Marcel Granoux (C. G. T.), conseiller sortant, 1609 voix.

Section des tissus troisième entégorle

(couturr, lingerie, corsets, cols, cravate»,

chemises, etc.) Mlle Gilbert» Pivert (C. F. T. C.), conseiller sortent, 345 vols. élu M. Coyaud (C. G. T.), 827 voix.

Après les repas l'alcool de menthe RICQLES favorise la digestion

Une évocation de Charcot dans nos villes et nos campapes

Vendredi dernier, Ni. l'abbé/ Stérin. curé d'Heuringhem (Pas-de-Oalais;, faisait une conférence dans la paroit.se Saint-Eloi, de Dunkerque, sous la présidence de Mgr Chirouter, atv.hipretre. A l'aide d'une centaine de vues de projections lumineuses, dans un langage clair et Imagé, M. l'abbé Stérin décrivit la vie merveilleuse du grand explorateur Gharcot. Il donna d'amples détail" sur ses voyages, au Pôle Nord et au POle sud, expiiquant les difficultés rencontrées, faisant ressortir la ténacité ne cet homme au courage indomptable et énumérant les découvertes de terres qu'il avait faites. Il évoqua aussi l'action charitable de Charcot auprès des populations de l'Islande et des Esqulmaux du Groenland, la foi profonde de ce savant qui, peu à peu, revint aux pratiques chrétienne, Il termina en racontant la mort héroïque de l'explorateur à bord de son bateau le PourquoiPas, désemparé cl coule an conrs d'une affreuse tempête, près des cotes d'Islande. L'auditoire ne ménagea pas ses applaudissements au conférencier. Mgr Chirouter remercia chaleureusement M. l'abbé Stérin pour l'œuvre d'éducation populaire qu'il accomplit par ses conférences.

T.J^F. L** heures radiophoniques du mercredi 30 novembre i\ h. BADIO-PARIS (t 618) Concert Le domino noir (Aiiber) Ballet de Ilenry V/(Sslnt-Saénsi. MLLE (217) Orchestre AI j'étais roi !Ad»in> Lee <:onlei d'Hoffmann (ùffcnlmcti) Sérénade

t.~ainl-Saènë).

11 -h. 30. HE.XNES (S88) Concert Le FrrttcMtz (Weber) Fe%iU9* éparteê idAinbrosio) Le boMme (Fuccini;. 11 h GRENOBLE <3!5) Concert Cnvnlerie légère (Suppéi «ttM (Chaminacte). 1Ï h. 5. LUXEMBOURG (I 3"*) Con- cert Sértuade tlarenttne tGodard) Ballet tffyplien (Lulçlni) Le* aalHmbanque*

(Canne).

13 h. 3«. LILLE (*»*) Orchf-lr. l.e chevalier à la roae (strauijj /i-.»«to cl Juliette (Gouuod).

FAITS DIVERS

Bulletin de l'Office national météorologique

Voici let probabilités pour la journée du 29 DOTtmbra. Cm au ciel Dans U- :\ord-E:st, iréiipralemem couvert t'etlle i Iule matinale suivie d'averses, avee piuia «u frêle et rares crlalrrie». Dans les letrious méridionale! très nuajreux ou couvert, pluie assez abondante, quelques éclalrt'les l'ai>rej-ml<ll. Ailleurs, généralement n*« nuageux, rares éclaircies, quelques •verse» de pluie ou de «réle.

Vent Dan» la moitié .Nord, vent de SudOtiest à Ouest assez rort, tournant à .Nurdouest, fort sur le littoral de la Manche. l>ans les réglons méditerranéennes, secteur Est asez fuit. Ailleurs, variable faible, Sud- I uueet dominant. Température diurne Dans le Nord-Est I et les réglons méridionales, en hausse de 3 à 4 degré». Ailleurs, en balsa» de J à 3 degrés.

Région parisienne

Préviiloiu pour la nuit du M au il novtmhr*. Quelques pluies ou bruines suivies d'éclaircies a la Un de la nuit. Vent il'oiiest à Sud-ouest assez fort. Température en hausse de 3 à 4 degrés.

Provisions pour la journée du 89 novembre. Averses de pluie ou de frr^le, rarea éclalrcies. Vent (le Nord-Ouest Sj-seï fort ou fort. Température en baisse de a t 3 décret.

Mardi 39 novembre, 333* Jour de l'année. Durée du jour V h. 51.

Soleil. Lev. 7 h. atl. Couch. 15 h. 57. Lune. Lev. 11 11. 52. Cuucli. 23 ti. 1». s* jour de la lune.

PARIS ET BANLIEUE

Deux escrocs sous les verrous Récemment, M. 1. Auguste e Dardeîln, 37 ans, cherchant a placer une somme de 150 000 francs, avait remis cette somme une do ses connaissances, Louis Thibault, iit) aus, courtier en banque.

Mardi dernier. Thibault vint proposer une nouvelle affaire à M. Darde-lin, fi demandait au valet de chambre de lui sisçner des chèques de ISO 000 francs pour pouvoir réaliser une opération en Hourso. Les chenues ne seraient tl'ail- liuirs l'is mi -s en eircuiaiion, peu importait liuiic qu'ils soient sans provision. l.e valet de chambre tira donc pour' 1MO00 francs de chèques sans provision cl le courtier disparut. Naturellement, 1m chèques revinrent peu après, protestés.

Thibault a été amMé dimanche par plainte de .M. Dardelin.

D'autre part, les inspecteur» de la police judiciaire ont appréhendé dimanche Joseph Lambert. 28 an«, qui. au moment de lu mnh'lisatmn partielle de septembre, avait, réussi, en se nommant luimême contrôleur aux expertise du ministère iW la Guerre, expert en Bourse, et juge d'Instruction, à capter la confiance d'une hdteliere parisienne. Celleci lui avait remis une Importante somme dîT-sient dans le but de la faire fructifier.

Lambert avait, pn outre, disparu avw 5 0)0 francs de timbres étrangers que lu! avait rem!* M. Mark, errant de lu Société françatee de philatélie. l.e, malfaiteur, qui a reconnu le* faits, a été écroui! sous la triple Inculpation de vol. escroquerie et usurpation de fonctions.

Un commis boucher martyrisait son enfant âgé de 3 ans il est arrêté

(ïaston BMlnult, commis boucher demrurant à Nanterre. 98, avenue de la République, qui martyrisait son fils agi; de 3 ans, a H4 arrêté dimanche et envoyé au dépôt.

Le malheureux garçonnet était frequemment frappé et corrigé par son père. La brute l'avait même mordu an ventre. Cette constatation pénible a été faite ft l'hôpital Chevreul à Puteaux, où le malheureux foébcî est actuellement soigné.

DANS LES DÉPARTEMENTS Commencement d'incendie dans un hôpital bordelais

Gironde. In commencement d'inoendie s'est déclaré dimanche dans une chambre d'interne à l'hôpital SaintAndré, à Bordeaux, au-dessus de la salle des malades chirurgicaux. Grâce à l'intervention rapide des pompiers, le sinistre a élé rapidement circonscrit, mais le plafond de la ehurnbre des malades chirurgicaux menaçant de s'effondrer, ies hospitalisés ont été aussitôt évacués.

La troisième victime de l'accident de La Baisse de Saint-Véran a été identifiée

Alpes-Maritimes. La troisième victime du tragique accident qui s'est produit «i La Baisse de Saint-Véran. à 1 840 mètre» d'altitude, a été Identifié dimanche. Il s'agit de M..l<»an de Malherbe, 2:> ans. expert agricole près lts tribunaux de Nice, collaborateur d'une entreprise de travaux de fortifications, qui trouva la mort ainsi que le lieutenant Jacques Pabaticr. du 75» bataillon alpin de forteresse. en tentant vainement de porter secours au capnral chef Jean Charem, qui s'était écrasé dans un précipice, au cours d'uue reconnaissance.

Querelle tragique

Moselle. A la suite d'une discussion dans un café, au village de Barst, le nommé Louis Ballié, 48 ans, est allé chercher chez lui un revolver, ,pua retournant au café, a tiré trois balles sur un groupe qui sortait de l'établissement. M. Mcolas Garnier. fi6 ans, cultivateur, touché au cou, a succombe presque aussiWt.

Dans une discussion entre époux. le fusil est le dernier argument geine-et-OUe. A Sartrouville. M. Georges Boiliin. 41 ans. peintre en bâtiment, rue de la Convention, vivait en mauvaise intelligence avec aa femme. Dimanche soir. au cours d'une nouvelle discussion, le peintre décrocha son fusil et tira sur sa femme deux coups de fusil l'atteignant à la poitrine et la tunnt net.

La victime était mère de trois enfants àgés de 12 à 17 ans.

A L'ÉTRANGER

Une bombe explose dans un théâtre Roumanie, i- Au ours d'une représentation donnée dimanche par dey

13 11 S: BORDEAUX-t-AFAYETTE (27!" Oncert l'icadino (Oulraudi Fervaaly (d'indy) Danse slave (Cùabrler).

H D. 3it nENNta 1288) Concert Anncrfitrn (Cnerublnl) Marche polovuicnoe du l'rinee Igor (Borodtne).

Il h. REGIONAL ANGLAIS (348) Orrbeslre Symphonie eu *ot mineur (MoMrti; Le bouryeot* gentilhomme (Straussi 16 h. 25. LILLE (Î4TI Concert (l'orfriif 16 h. 38. RAIXO-CITE (281) Moments musicaux (Schubert).

17 h. t. B.A&1O-PARI? (i «48) Com-ïrt Danses brésilienne') (Tomasl) Sérénade d Ciijalun (Castdesus).

t8 h. 4S. TOL'R BlFFEL itdt) Orcheatre La fêle ches ThéritH (Hâta) Werther (Massenct).

18 h. 30. PAniS-P. T. T. (S32) Musique variée Ciselé (Adam) Sorasun et Dania îSaint-Saens).

le h. tour Eiffel <îo«) Cnncert Let amours du poète 'Scbiirrurm fantaisie en fa rfii»»c mineur (MendelMOhli). SUISSE nOMAMiK (443) Concert Ouverinre a Ayrippine fHendci) BallO de Itanemonée iN'Iiubei'D. I.Y'iSP. T. T. «63' Em)"-wn bour~a)go"t)tœ. 1B a. 10. COLOG>E (436) Coucert

acteurs juifs, dans un théâtre de Tirnisohra. uno bombe a éclaté dans ̃•»< *< •- bllssement.

Dix j.ersonnrs auraient été t- l'explosion île l'engin, et 4<i IiW'smCS. Catastrophes aériennes

Australie. in m ion de la Royal Air Force s'est écrase au soi. lundi, lires d'Alb*rton, a 45 kilomètres de Brisbane.

Ses cinq occupants ont été tués.

jupon. X'n avion commercUl de la ta Jnpitn Air Transport t'<, ,i i-ié Irouvé dimanche o»nin>ièirnieiit brisa sur le pic Hirrorihawa, près d'iomori.

Les quatre oconiintiN ̃̃̃̃' ̃>><< tués. On pense que l'accident par une panne du moteur.

Grande-Bretagne. Le sergent aviateur Edward Watkin-Thomas, seul occupant d'un avion d'entraînement de l'école d'aviation de réserve do Notliglîam. a trouvé la mort aux environs de cette ville, won appareil s'Olanl éenti au soi. La tempête de neige a fait

92 victimes aux Etats-Unis Etats-lnis. La tempête de neige qui a commencé aux Etats-Unis le !4 novembre a fait jusqu'à présent 92 victimes.

Après un répit de trente-six heures, la neige a recommencé à tomber dimanche, accompagnée d'un vent violent. En dépit des efforts entrepris par 48 000 hommes, aidés dans leur tâche par 2 000 chasse-neige, ies rues de New-York demeurent fort encombrées et la nouvelle chute de neige qu'on pivvoit sera très abondante.

La vie pénible

en hiver

des faibles des bronches Ils pourraient faciUment

améliorer leur sort

Chaque hiver, 11 -il Indispensable d'alerter ceux qui souffrent des bronches catarrlieux, tmiuiimliques, emphysémateux, car de» ouuipIlcaUùus putmonaires sont toujours à craindre chez ces malades. Une bouua précaution consiste à prendre du Sirup des Vosges Cazé qui non seulement préserve de ces aggravations, tuais uppoite tuujuurs un soulagement considérable. LIsez, a ce sujet, la lettre écrite pur Mme Stouff, 11, rue de la Gare, à Audincourt

(Douns)

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A.

Etes- vous de celles qui disent J'AI LA PEAU INGRATE'?

MORTS D'HIER Le prince Jean Georges de Saxe, dont nous avons .inrioricc la murl survenue chez, hou beiiu-fi'èi'c ;iu ('liàtiNiu d'A.l?h;uisrn, rOsidencrj «lu duc Alln-rt do Wurlunilicrg. di; I,i hi'.mciic c;ith<ilii[u« de la dyiKislit-, délronru en iinvenibre 1018, iivuit e|mii>(;, en premières noces, la diii'-lie^i! Mune-IsaUelle de Wurtemberg, iielile-lille de la princesse M;irie d'Ot'léuns, et en secondes noces l:i princesse Marie Ininuiculée de Houi'lum Si- l'iles 'jui préside l.i jrrjmle uuivre des vocations, donl le sièges esl à. Munie. Le prince ('̃enrf.'es 'de Saxe, leur neveu l'ievé pur enx, esl devenu 1 héritier du trône, devenu le P. Georges. de In Compagnie de Jésus, et le prince Mnximilien de S.ixo. prûlre depuis 189G, professeur de droit h l'L'nivorsilé dfi Kribourir en Suisse, esl le prnpm frère du prince Je;in-(ieorges de I i ligne alli^rlinc de. la Maison royale de'Saxe. avait 70 ans et no laisse pas de postérité.

A Hmne, Mme Geneviève Macaulay, duchesse lirady, femme ilu ministre d'Irlande près du Saint-Siètre. très dévouée aux œuvres catholiques. I.a messe des funérailles a élé célébrée par S. Kxc. Mïr Mijîone, aumônier secret de sa Sriiulclé. Le corps sera transporté en Aniri'iinie pnur être inhumé dans la crypte du noviciat des Jésuites, qu'elle fit' construire a. Wernersville. A r'iorence, In professeur Klia Volpi, faineux antiquaire et expert de peintures. Peintre réputé, il fut, professeur h l'Académie des J3eaux-Arls de Florence. Les musées nationaux lui doivent, plusieurs toîies de Raphaël.

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| \)i) jarûii) ||

était

abandonné– j par CLAUDE THÊRANNE 1

Et après un long échange de mots fran- çais et italiens intorcaiés, M icheli vx arrive k reconstituer la M'èue Pierre était venu cette l'ois à riu'iire indiquée par Micheline, il avait attendu près d'une heure en mauifeshuil des signes d'inquiOiude, il avait fini' par demander à la gardienne si elle avait vu une « signorina », puis, sur sa réponse négative, il était reparti, per- suadé évi»ieniment que sa tilleuie ne viendrait, pUl5.

Micheline est consternée. Elle sent battre ses tempes comme sous le coup d'une forle émotion. Essayant de se reprendre, elle donne en hâte une pièce a ia vieille femme qui la regarde et lui dit en italien son souhait en guise de remerciement Bonne chance en amour

Micheline comprend, rougit el s'éloigne de la pauvre vieille «t du petit tenfpie

Chronique électorale Conseil général

SEINE. Sceaux. II y a ballottage pour le remplacement de M. Longuet (S. F. 1 O.l, décédé. Ont obtenu MM Bouquet (P. S. F.), 3 741 voix Lepreux (S. F. 1. O.), 3 270 Mercier (commun.). 3 089; Messignac (P. P. F.), 328 Masset (U. S. R.), 485 Bruneton (R. S.), 374 Jacquier (P. S. O. P.), ',71.

HERAULT. Montpellier (3e canton) M. Bernard, rad.-soc., est élu au ballottage par 2 027 voix contre I 947 à à M. Gautrand, corrun., et 1 478 à M. Plisson, P. S. F., en remplacement de M. Vincent Badie, député radical, devenu conseiller général de Gignac. PUY-DE-DOME. Rochejort-Monlagne; En remplacement du Dr Roy, sénateur, /ad. -soc., décédé, le Dr Goigoux, rad.-soc., est élu par 2 081 voix contre I 198 à M. René Chomette, rép. nat., et 159 à M. Rayat, communiste. \'i)^NE. Hogny En remplacement de M. Godret, rép. de g.. décédé, M. Coulant, rad.-ind., est élu par 586 voix contre 467 à M. Bonneau, rad.-soc., front populaire.

LOT-ET-GARONNE. Asleffort .ViM. Gaston Martin, anc. dép., rad.-soc., 477 voix Lapeyronnie, ancien résident de France au Laos, maire d'Astaffort, rép., 320 Sentis, négociant, communiste, 294 Barade, négociant, rad. ind., 267. Ballottage.

Election municipale

.4 PARIS, quartier Rochechouart, il y a ballottage pour le remplacement de M. Soulier (Fédération républic.), décédé. Ont obtenu

MM. Marchand (P. S. F.), 1 948 voix; I loudard (rad.-soc.), I 049 Brançon (communiste), 813 Fruh (Union Nationale), 541 Caille (S. F. I. O.), 379 Guérin (Union nationale), 275 Goedorp (Action nationale), 33 Van den Broeck (soc. nat.), 31 Baudin (soc. indépendant), 12.

Un conseiller militaire allemand auprès du gouvernement ukrainien

On annonce de Prague qu'un officier allemand sera attaché -auprès du gouvernement d'I'kraine carpathique, au titre de conseiller.

qui demeure, à travers les siècles, harmonieux et lin. Elle n'a qu'une idée en tête rattraper Pierre, Peut-être est-il passe ensuite à la villa. Mon Dieu pourvu qu'il rait attendue Micheline saute dans un tramway afin d'être rendue p!us vite, mais à la viùa ou lui dit que personne ne l'a demandée pendant son absence. Que faiire ? a Micheline garde malgré tout l'espoir que Pierre est à sa recherche.

Le mieux est de l'attendre ici, pense-

l-eile.

El. après avoir prévenu la Sceur, elle sVMwage dans le jardin aux grands pal-

niitM's. «"

I>, CP COin du Janicule, on voit loin dans la campagne romaine. Le regard de Micheline s'arrête un instant sur les cyprès qui l'attirent longs fuseaux épars. étrangement sombres au milieu de tant de iumiôro et de bleu mais sa pensée

est ailleurs.

Pourquoi, pourquoi a-t-il été exact aujourd'hui ? se répèle-t-elle avec regret, sans songer que bien des fois elle lui. a reproché son inexactitude 1

Et ellp continue à attendre son parrain. à l'attendre fébrilement, avec une crainte irraisonnée, absolument folle, qu'il ne vienne pas 1

Un désir aussi intense de le revoir l'élonne. Ces jouns-ci, n'élail-elle pas calme et heureuse sans Jui' ? Oui, mais elle avait ce reiulor.-vous devant elle. De son propre gré, c\\o avait éloigné Pierre un peu, lotit en gardant la certitude de le retrouver, el cette f' perspective, inconsciemmenl. l'aidait à attendre, Il a fallu ce rendez-v<His manqué pour lui1 ouvrir les yeux. L'affolement qu'elle éprouve main-

L'origine politique de la grève générale dénoncée par M. Daladier

Dans son allocution radiodiffusée, dimanche soir, le président du Conseil a dénoncé les origines politiques de la grève' générale

Le prétexte, c'est de protest-r contre les décrets-lois, contre ce qu'on appelle la destruction des lois sociales.

C'est aux représentants de la nation, qui m'ont accordé les pouvoirs nécessaire», qu'il appartient, et à eux seuls, de décider, avant le 31 décembre, si ces décrets-lois doivent ou non être abrogés, et c'est au Parlement seul qu'il appartient de dire si la France, incapable de l'effort vigoureux de redressement q^ue toutes les démocraties du monde ont librement accompli, retombera dans l'ornière de la facilité, ou si elle retrouvera, par son courage et par son énergie, son prestige dans le monde.

Quant à la prétendue destruction des lois sociales, quand donc avons-nous abrogé les congés payés ? Quand donc avons-nous menace les salaires ? Quand donc avons-nous supprimé la semaine de quarante heures qu'il importe seulement d'assouplir, comme tous mes prédécesseurs s'y étaient engagés suivant les nécessités de l'économie française et les exigences de la défense nationale ?

Prétexte absurde que tout cela, la grève générale, à laquelle on veut contraindre les ouvriers de France, ne comporte, en réalité, aucune revendication d'ordre professionnel, elle n'a aucune justification matérielle, elle n'a pas davantage de justification morale. Les libertés publiques ne sont menacées par personne. C'est une invention ridicule que de parler, comme certains tentent de le faire, de dictature ou de fascisme. La dictature, elle, ne consiste pas, en effet, dans le fait de demander au pays, par des moyens légaux, dans le respect de la légalité républicaine, les sacrifices nécessaires à la vie de la nation.

Elle consiste à imposer la volonté d'un parti ou d'un clan, par la violence, à exercer sur la population d'un pays et sur son gouvernement légal, d'abord une sorte de chantage, en attendant le recours suprême à la force. Je suis décidé à en finir avec de telies méthodes et à assurer résolument le respect par tous des lois de la République.

Soyons clairs et francs. Ces brusques occupations d'usines, ces grèves partielles, cette grève générale sont une tentative d'action brutale contre la politique de paix que poursuit le gouvernement, soucieux autant qiîe personne de l'honneur et de la dignité de la France, soucieux aussi de ne pas répandre le sang des Français pour des intérêts qui ne seraient pas ceux de la France. Os menaces, ces occupations d'usines brusquement déclenchées, cet appel à la grève totale, c'est, en effet, qu'on l'avoue ou qu'on le dissimule, une épreuve de force entre la dictature d'une minorité sur le prolétariat et la démocratie républicaine.

Je n'al pas besoin de vous dire que le gouvernement est résolu à accomplir avec fermeté son devoir envers la nation. Mais je veux m'adresser à la raison et à la conscience de tous les Français. Je leur demande de réfléchir aux conséquences funestes qu'une période de désordre pourrait avoir sur le destin de notre pays. Pas un .rul travailleur français ne peut en espérer un bénéfice quelconque. Tous 1rs travailleurs en seraient, au contraire, les déplorables victimes.

Tandis que s'est étendue sur cp monde l'ombre grandissante de la dictature, la France, fidèle à son génie, demeure la terre de la liberté. Français, ne compromettez, pas IR liberté, ne portez pas atteinte dr vos propres mains à la dignité de la France, a la noblesse de la France, en favorisant ou en tolérant des convulsions stériles. Soyez unis pour le salut commun. Certes, j'ai vu avec peine s'organiser cette action malfaisante pour la vie de la nation. Mais si, malgré mes efforts, ces menaces se réalisent, j'accomplirai mon devoir, tout mon devoir, avec la certitude d'avoir raison, puisque je n'ai pas d'autre pensée que d'assurer le respect des lois et de protéger les grands intérêts de la patrie.

L'appel

de M. de Monzie aux cheminots

Par radio également, M. de Monzie s'est adressé aux cheminots. Ayant rendu compte de ses actes, et notamiiKMit de sa volonté de comprimer les dépenses, le ministre des Travaux publics a tenu à définir les principes qui dicteront sa conduite,et celle du jrouvenvement,. Il a rappelé les tentatives de grève des chemins de fer. Celle-<M la quatrième diffère des autres car elle n'est pas comme k>s prôeédenle.s dirigée contre « les seigneurs, les magnats du rail », elle est dirigée contre l'Etat « qui garantit la liberté des parcours et la liberté des citoyens ».

En 1910. pour parer à un risque analogue à celui d'aujourd'hui, le

Mère, ambassadrice et apôtre

Amalia Errazuriz de Subercaseaux par le P. ALBERT Kern.

Une belle Ame, une épouse modèle, une mère admirable

l'ne vie débordante d'activité et éclatante de vertus.

| ln-8° de 58a pages, 2O fi*, (port, a fr. 20). Bane Presse, 5, nie R»y>rd, Piro-8'. C. c. p. 1668.

tenant lui fait soudain comprendre oe que Pierre est pour elle. et, brusquement, dans une lueur fulgurante, Micheline comprend qu'elle ne pourrait plus se passer de lui.

Pendant un long moment, en face du grand espace où se mouvaient des êtres, et pourtant solitaire, Micheline reste immobile, gardant en elle cette révélation comme une chose infiniment précieuse. Doit-elle se réjouir ou avoir de la crainte ? 9 Elle ne le sait. Elle ne sait rien. sauf que son parrain lui est maintenant mdispeo^ sable dans sa vie.

En voilà une belle découverte 1 finit-elle par laisser échapper tout haut. Son visage est calme et reflète un mélange bizarre de recueillement et de gaieté. v Que venez-vous de découvrir ? Ces mots. dits sur un ton aussi doux, ae peuvent venir que d'Agnès Vernet. Micheline, sans même se retourner, répond vivempnt

Tout un nouvel horizon 1

Comment voua n'aviez encore jamais regardé de ce côté ?

Il ne suffit pas de regarder pour voir. mon petit Agneau, et je vous assure que, jusqu'ici, je n'avais rien vu. Excusez-mei de vous quitter. Puisque j'en suis aux découverts, je vais tâcher d'en faire une autre; vous serez gentille d'averlir*qde je rentrerai' seulement pour le dîner. Je compte sur vous, n'esl-ce pas ? 9

Et Micheline, sans écouter la réponse, s'enfuit d'un bond par une porle de côté. Sa décision est prise. Elle va trouver Pierre puisqu'il ne vient pas. C'est elle

ministre de la Guerre a convoqué pour une période d'instruction militaire les agents des cadres.

Appelé à statuer sur le recours du Syndicat des cheminots, le Conseil d'Etat, auquel appartenait encore pour son illustration M. Léon Blum, statuait en ces termes « Le fonctionnement régulier et ininterrompu des chemins de fer est k toute époque indispensable à la sécurité du territoire et à la défense nationale. » Ce texte confère toutes garanties de légalité aux dispositifs de réquisition que nous avons arrêtés.

Mais le ministre ne veut pas invoquer de précédents

Pas de mesures d'exception, d;t-il, ni 'de mesures préventives contre les per- sonnes; que ceux qui veulent resser le travail cessent le travail en sachant qu'il s'agit de la rupture d'un contrat de travail solennisé par des accords collectifs. Les conséquences^ d'une pareille grève sont impérativement définies « Les grévistes se placeront eux-mêmes, déclare la justice, en dehors de l'application des lois et règlements édictés dans le Eut de garantir l'exercice des droits résultant pour chacun d'eux du contrat de droit public qui les lie. » Propos de robins, vous enseigneront les camarades. Mais H existe des impératifs plus catégoriques encore que ces propos judiciaires et dans le Code même des chemins de fer.

La loi du 15 juillet 1845, qui forme ce Code, édicté qu'il y a crime commis par quiconque emploie un moyen quelconque d'entraver la marche des convois. La marche de notre nation est présentement conditionnée par la marche des convois. Le monde entier attend de savoir et de voir si, le 30 novembre, par la volonté de quelques-uns, et la triste obéissance des autres, les Français ne pourront pas se joindre à leur gré sur l'étendue de notre libre territoire. Bataille de liberté, confit des consignes partisanes avec la nécessité de la vie nationale continue, cheminots et vous autres, citoyens contribuables, usagers, spectateurs des vaines lutte5, vous savez maintenant ce qui est en cause et en danger dans cette journée d'histoire mercredi 30 novembre 1938.

A deux de jeu, ricanent des meneurs du jeu. Moi, Je réplique il n'y a pas de jeu quand la France, sa liberté intérieure, sa renommée extérieure, sont sous le coup du risque de la menace.

Le Parti social français a pris position contre la grève générale politique

Le colonel de La Hocque a défini, devant les représentants des ouvriers du Parti social français, l'attitude de son parti à l'égard de la grève générale. Il ne saurait, a-t-il dit, être nuestlon de grève tant qu'il s'agit de fins politiques. Ceci posé, au sein des entreprises, assurez votre contact avec les délégués des différents Syndicats, quelle que soit leur appartenance, pour peu que l'attitude de ces délégués corresponde à la votre. Comment cette attitude peut-elle e, doitelle se définir ? la lumière de tout ce que je vous ni déjà dit se refuser à toute agitation d'objet politique (décrets-iois on autre), ne prendre part à aucune grève s'y rapportant se dresser par tous les moyens possibles contre ceux qui tiendront n ra-

lentir ou arrêter le travail et la production.

Les contacts étroits que je vous recom-1

Les contacts étroits que je vous recom-

mande, encore une fois, pendant la périodr

de grève générale menaçante, et pendant

cette seule période, doivent avoir pour résultat d'aider les délégués syndicaux agissant dans le même sens que vous à remplir leur mission vis-à-vis des pouvoirs publics. Vis-à-vis des directions d'entreprises, votre contact doit être, ces jours-ci, non moins étroit. Car les directions sont seules à bien connaître quels sont les moyens et les possibilités intérieures de l'entreprise dont la hiérarchie ne saurait, i-u période de travail, être trangresséc, dont le» Instruments de la production ne doivent pas, en période de trouble, être endommagés. Nous sommes a conclu le colonel de La Roque, en période réquisition de tous les bons Français. vous lie devez pas être des « briseurs de grèves » à des fins politiques. Vous devez vous opposer à la grève politique. S'il s'agit du service public de la cite, nos amis doivent chacun, non pas en tant qu'ouvriers de telle ou telle firme, de telle ou telle usine, mais en tant que citoyens, apporter leur meilleur concours à la collectivité.

Les Syndicats libres du Nord sont contre la grève générale L'Union régionale des Syndicats libres du Nord dc la France communique L'Union régionale des Syndicats libres rappelle à ses membres que la Confédération française des travailleurs chrétiens ayant pris position contre toute perspective de grève générale, ils n'ont pas à obéir à des mots d'ordre qui n'émanent pas de la C. F. T. C. et des organisations adhérentes.

D'autre part, la fédération de l'enseignement du Rhône a adopté un ordre du jour demandant « tout le personnel enseignant du""Uhône de ne pas suivre les ordres de la C. G. T un

Un charbonnier marocain découvre un trésor

Casablanca, '£> novembre. Un charbonnier indigène, en arrachant des racines de peuplier, près de Seitat. -i mis au jour une jarre remplie .o. pièces d'or remontant au sultan Moulay Ismaïl.

On évalue ce trésor à plusieurs cent.iines de mille francs.

Irnpr. Maison dp la Ronne Presse (S** An11"). 5, r. Bavard, parls-8*. l.e gérant, L. Vincent.

qui l'a repoussé la dernière fois et combien elle le regrette maintenant Elle veut lui dire qu'elle est venue au rendez-vous, qu'elle est désolée de l'avoir manqué, et peut-être lui en dira-t-elle

davantage.

Micheline arrive à l'hôtel le cœur battant. Si Pierre est sorti, elle laissera un mot.

Micheline quitte au plus vite le hall d'entrée, ou des hommes la dévisagent, et s'engouffre dans l'ascenseur. Arrivée à l'étage, elle aperçoit, au bout du couloir, son parrain sortant de sa chambre comme s'il avait l'intuitiou qu'on le cherchait. Sa main tient encore le boutou de 1a porte il regarde. Il apparail à Micheline grand, trè« grand, et, prise soudain d'unr> timidité qui la rend craintive, elle n'ose plus avancer. Cependant, il l'a vue et sa voix résonne dans le couloir désert une voix loute surprise et aussi un peu dure, enfin une voix que Micheline ne connaissait pas

H ferme la porte de sa chambre derrière eux, mais il ne l'invite pas à s'asseoir.

Tu es venue ?. demande-t-il froidement.

Elle est glacée par ce Ion si différent,. de" celui auquel elle est accoutumée. Toul ce qu'elle a préparé, tout ce qu'elle avait à lui dire est refoulé au fond d'elle-même. Elle lève les yeux vers lui. pour se donner

Chronique sportive

En football

Le match nul Arsenal-Racing Pour la seconde fois depuis qu'est disputée la rencontre traditionnelle entre l'Arsenal de Londres et le Rai-iiur-Club de Paris, les Anglais ont été tenus en échec. Le score fut de un but de chaque côté. Et dimanche les Parisiens ont perdu une belle occasion de remporter leur première victuire. Il eût peut-être suffi pour cela que Zatelli soit à même de tenir sa place au centre de l'attaque, car c'est le shot qui manqua aux avants du Racingr.

L'Arsenal ne présenta pas une aussi belle équipe que les années précédentes. Autrefois on assistait à une démontration de Jeu arrêté. Presque sans courir, les Anglais déplaçaient le jeu par des passes précises trouvant toujours t'homme démarqué. 11 n'en fut pas de. même dimanche. Les joueurs d'Arsenal durent courir et souvent leurs passes étaient interceptées ou mai dirigées. C'est donc une équipe Inférieure aux précédentes qui jona en face du Raclng. Notons cependant à la décharge des visiteurs qu'ils avaient Joué samedi un match difficile de championnat et qu'Us n'étaient arrivés à Paris que quelques heures avant le match.

Au Racing, les Joueurs se dépensèrent sans compter et défendirent leur chance avec cœur. Devant la rencontre de dimanche, on ne comprend pas pourquoi l'équipe parisienne n'occupe pas une meilleure place au classement du championnat. Il lui suffirait de Jouer comme elle le fit dimanche pour se trouver tout de suite aux toutes premières places. Souhaitons-lui d'y parvenir.

Parmi les titulaires de l'équipe de France. Veinante montra sa valeur Jordan. blessé sérieusement en seconde mi-temps, sut freiner l'action du dangereux centre anglais Drake. Quant à Aston. son activité fut par moment débordante, mals un peu lrrésrullêre. Sa classe lui permet cependant d'être toujours dangereux.

En résumé, rencontre Intéressante, parce que disputée par deux équipes de valeur égale, un peu dure sur la fin par l'énervement des Joueurs anglais. Les buts furent marqués par Veinante sur corner à la douzième minute et par Drury à la vingt-cinquième minute sur un shot de très près. Deux surprises en Coupe de France Le cinquième tour (le la Coupe de France a donné lieu à deux surprises causées par la défaite de deux clubs professionnels rtc la division nationale. Strasbourg et Valencleimes furent les victimes, par te même score 1 but à 0, de l'ES Hayange et d'Orne-Amnevillê. La Coupe de France ne perd pas ses droits. et c'est ce qui fait son Intérêt attendons, et nous connaitrons certainement d'autres surprfses.

Le record. A la marqué j «g t «Stabll par

Rouen qui Inflige 13 buts a' Cherbourg. RESULTATS PRINCIPAUX

ES Hayange bat "HC Strasbourg, 1 à 0; Saint-Etienne bat ASAN Marseille, 5 à 0 Rouen bat *AS Cherbourg, 13 à l RC Lens bat *CS Avion, 8 à 1 IiC Roubalx bat "Creil. 5 à 0; FC Sochsiix bat Romilly, 9 ;i 0 nniP-AmnévIlle bat Valenciennes, t à 0; Ileims bat AS.\ Vaiuelles, 7 à 0 st Rennes bat La Baule, s à 1 Gir. Bordeaux bat Boulogne AC, 6 I; sn Colmar bat «Annemasse. 4^à 0; FC Nancy bat ASF, ? à 1 FC Mulhouse bat Blénod, 5 à 0 AS Hautmont bat Moyeuvre, 2 à t AS Troyes bat Stade Roubaix, 2 à 1 Aies bat *(.iue*t-Mee, 4 à 1 RC Arras bat *AC Cambrai. à à 0 *CA Paris bat Lorlent, 8 à M m es Olympique et Saint-Raphaël, 3 à 3 Olympique Dunkerque bat *ES Bully, 2 à 0 ?O Montpellier bat 'Monaco, 110; r* Tourcoing bat 'Sport Thionvllle.i 7 a S: *io hipnpp h.ït rs Drocourt. S i 1. En rugby

Les demi-finalistes du challenge du Manoir sont connus

Les poules préparatoires du challcnire du Manoir sont virtuellement terminées il ne reste en ellet à jouer que quelques reucontres sans importance. Kn fait, on savait des dimanche dernier que Clerniont-Ferrnncl, Toulon et l'Aviron Rayonnais étaient quallllt-s mais il restait le quatrième larron ,1 désigner. On comptait sur Pau. et c'est en effet l'au qui disputera les deml-Unales. Les l'alots, pour leur dernier match, ont mmgé a Carcassonne une rude défaite. Les demt-ltnales opposeront donc BayonnePau à Biarritz et Toulon-Montrerrand a Perpignan.

RESULTATS

Pau bat Carcassonne, 30 a 1 .Marseille et lirenoblc, 6 à 6: A Rayonnais bat Agen,

li ii S. 8.

Avec Desclaux, Bordeaux bat Roanne chez les Treize

L'appoint du capitaine de l'équipe de France de mtrh.v à quinze Desclanx a permis aux Bordelais de vaincre le leader du championnat et va donner confiance à l'équipe. Roanne a ainsi connu sa première défaite, Le championnat semble donc maintenant devoir se disputer entre Roanne, Villeneuve. Lyon. Bordeaux et COte Basque RESULTATS

Bordeaux bat Roanne, 16 a 12 COte Basque bat Villeneuve, 16 à Ci Perpignan bat Albi, 16 à 12 t.yon bat Brlve, Î9 à 8 Toulouse bat l'an, 19 à 0 Narbonne bat Cavaillon, 18 Il

Classement 1. Roanne, 27 points VIlleneuve, 27 points 3. Côte Basque, 25 pts Toulouse, 25 points 5. Bordeaux. 2-2 pts f>. I von. 20 points 7. Carcassonne, 19 pts Nat lionne, 19 pts.

En cyclisme

A. Wambst et l'Italien Loatti vainqueuis au Vel' d'Hiv'

Les Grands Prix cyclistes du Conseil municipal courus dimanche an Vélodrome d'Hiver sont revenus à l'italien Loatti en vitesse et à Auguste Wambst en demi-fond. Cette dernière course permit de constater les progrès de l.esoeur et de Gabard. RESULTATS

Demi-fond (finale 30 km.) 1. Auguste Wambst. en 26 m. 16 s. î. Gabard 3. G. Wambst 4. Lesueur.

Vitesse nnale t. Loatti 2. Mlchard. a 10 cm. 3. Cliaillot

Petites nouvelles sportives Le premier cioss-counlry de la saison. disputé à Bordeaux, a été gagné par le champion de France l.alanne devant Baudoin, Lonlas et Poharec.

Le challenge if'escrime R. Monal a été remporté par Jacques Contrat. Le favori Pécheux fnt éliminé en quart de finale.

Par bonheur il est là.

C'est toi, Micheline ? `'

Elle balbutie

Oui, parrain Pierre.

Elle fait quelques pas en avant

Ne restons pas là. Entre

ETRENNES 1939

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A propos de journaux

Le deuxième centenaire de la Feuille d'avis de Neuchâtcl et la disparition du plus ancien journal du Japon, vieux de plus de trois cents ans, nous remettent en mémoire quelques histoires de journaux.

A toutes les époques, en même temps que les journaux officiels, paraissaient des feuilles destinées à piquer la curiosité des désœuvrés.

Hérodote nous a fourni des extraits de journaux satiriques, contemporains des pharaons. Ainsi, sous Amasis, roi d'Egypte, après le renversement d'Apriès (569 avant J.-C.), les mécontents se passaient de l'un à l'autre le Journal de la cour, qui rapportait les marivaudages de la ville, les promenades nocturnes du roi sur les bords du lac Moeris, et qui avait pour principal rédacteur un scrihe subalterne du palais, que les banquiers juifs se chargeaient de payer richement. Adrien a écrit qu'aucun peuple, autant que les Egyptiens, n'avait l'esprit porté vers la satire, et que, sous ce rapport, les Egyptiens ressemblaient beaucoup aux Gaulois.

Les Acta diurna, fondés à Rome vers 131 avant J.-C, publiaient journellement, outre les renseignements officiels, tout ce qui pouvait exciter la malignité descriptions des fêtes, bruits de ville, mariages, naissances, obsèques, exécutions, banqueroutes, longévités ou fécondités extraordinaires, événements militaires, courses, etc. Livie et Agrippine y faisaient publier leurs réceptions Tibère, les racontars des envieux même ce qui n'avait pas été dit pour avoir l'occasion d'exercer sa vengeance l'empereur Commode, ses cruautés.

En 1609 parut en France le prospectus d'une gazette qui devait rimer ses nouvelles. En voici un échantillon Quoi que ce soit, rien ne s'oublie Car la Gazette multiplie,

Sans relâche de postillons,

Viste comme les Aquilons.

Un ingénieux médecin français, Théophraste Renaudot, pour amuser et distraire ses malades, leur passait, sous forme de copies manuscrites, des nouvelles à la main qu'il recueillait un peu partout. Le bon effet de cette médication lui donna l'idée de faire imprimer ces nouvelles. Le premier numéro parut le 30 mai 1631 sous le nom de Gazette de France. Richelieu prenait un intérêt tout particulier à cette publication, qu'il regarda tout de suite comme un moyen de gouverner. Il lui envoyait des articles entiers.

un peu de courage et articule difficilement

J'ai é!é au temple de Vesta.

Moi aussi.

Oui, j'ai su cela par la viei!le gardienne.

Un silence, II ne l'aidera donc pas Le contraste est trop grand entre ce qu'elle imaginait tout à l'heure, lorsqu'elle devrait lant le revoir, et cette façon cruelle de se retrouver. Micheline sent sa gorge qui se serre. Elle a l'impression de ne plus être devant son parrain, mais devant un inconnu,' et encore une fois, malgré les larmes proches. elle lève les yeux vers cet homme nouveau. Leurs regards se croisent elle croit discerner chez lui une sorte de trouble tout à fait inattendu, il voit sans peine en elle une grande détresse et immédiatement il s'empare de sa main.

Qu'as-tu, voyons ? Qu'y a-t-il ? Le stpsIp el le Ion subitement adouci stifflspn! pour ôter à Micheline cette aêne affreuse. Elle laisse ses larmes couler comme elles veuîert et ose maintpnant expliquer tant bien que mal

Ce que j'ai ? Mais. je venais vous dire ma désolai ion d'avoir manqué notre rendez- vou=. Et j'étais'si heureuse de vous revoir Et puis, vous me faites un accueil froid, presque méchant. Alors je ne sais pas ce qui se na«se, je ne vous reconn3i= plus. c'est ça. je ne vous reepnnais plus, et c'est 1res dur. parce que. •:s- Ce n'.est que pela ? interrompt Pierre. Tu te fais des idées. Pourquoi vpux-Iu que je change ? J'ai été surpris de te voir ici. voilà tout.

De nouveau, Micheline retient ce qu'elle

1 Coutumes et souvenirs

Louis XIII eut une part active à la rédaction de la Gazette. Lorsqu'il y avait quelque dissension politique dans le royal ménage, c'est à la Gazette qu'il s'en confiait pour conter au monde ses doléances. Il riait sous cape en voyant circuler sa vengeance anonyme et en étudiant ses effets sur l'âme altière de la reine.

La Gazette vécut jusqu'à ces dernières années.

En 1S4S, le Bien-Etre promettait à ses abonnés: une pension après trente ans d'abonnement 2" les frais d'inhumation, 3" classe 3° une indemnité de 100 francs à la veuve et aux héritiers du défunt.

Le Mercure Anglais, présenté par le Rritish Muséum comme l'aïeul de tous les journaux, n'était d'abord que la traduction de numéros (parus trois ou quatre ans plus tôt) des Gazettes des Pays-Bas.

Il y a cent ans, les plus forts tirages de journaux ne dépassaient pas 80 000 exemplaires, et le numéro coûtait dix centimes, c'est-à-dire vingt sous de la monnaie actuelle.

L. A.

La natalité allemande

après l'annexion des Sudètes La sl.itislt(|uc du Koich vient défaire le relevé du nombre des naissances enregistrées en 1!)y7 dans les territoires sudètes récemment annexes il s'élèvc à 52 000. Le nombre des naissances survenues l'an dernier sur le territoire actuel de l'Allemagne atteint donc, au total, 1413 000. D'après les résultats déjà connus pour l'J38, la statistique du Hcich prévoit une augmentation de plus de 40 000.

Kn France, le nombre des naissances n'a pas dépassé l'an dernier, 6 Mi 000, et il sera inférieur à ce chiffre en 1938.

CHEVEUX clairsemés a lions*1* tt rendus touffus par l'Extrait Capillaire dee Bénédletta* da Mont Magella. qui arrête aussi la cbute et retarde la décoloration. <-X r <te la <ïarr>rtn«\ O.nrtipvnrp («mm)

ASTHMATIQUE .œV Keeettegrat, li.AKOOIS, 33, Bd Dubouchagu, MCE

ATTENTION MEMOIRE IMAGINATION i SUCCES AUX EXAMENS. Résultai certain et ¡ rapide. Méthode Phiiomélète 18 1rs ko. Nottce ̃ grat. BISBARD, r Victor-Hugo, Droveil IS. O.l ¡

pense. Son parrain J'aurait consolée mieux que cela s'il n'avait pas changé I. Elle lente de retirer sa main, mais i<l l'emprisonne plus fortement, et elle sent une immense douceur à être retenue par lui malgré elle. Gelle douceur chasse soudain sa peine comme un coup de veut. balaye en une seconde les feuilles mortes, elle commence à deviner que du changement survenu en son parrain peut sorlir un bien meilleur. Ils s'aimaient trop par accoutumance™ Maintenant, Ils se découvrent un homme et une femme l'un devant l'autre. Elle s'approche un peu plus de lui1

Pierre. dit-elle.

C'est la première fois qu'elle l'appelle simplement par son nom.

FI saisit toute la différence Micheline le voit à la lueur qui passe dans ses yeux. mais comment savoir s'il en est heureux ou non ? Il promène à plusieurs reprises sa main iibrp =nr son front, rejetant .-<?« cheveux en arrière son autre main lient toujours celle de Mrchpline comme s'il voulait ne plus la lâcher jamais, Il ne prononce pas un mot, et .Micheline intérieurement se répète

Il faut que je sache. Il faut que j'arrive à savoir 1

Elle se penche davantage vers lui et reprend

Pierre-, je me demande c que je vais devenir. car j'ai besoin de votre présence à un poinl que jp ne «oupv>nn;)i<= pas (A suivre.)

̃ A parttr de 17 heures, la « Croix » .te trouve à Paris dans toutes les gares. Qt> peut la demander et même l'exiger.