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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1937-08-07

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 07 août 1937

Description : 1937/08/07 (Numéro 16712).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k443089r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Coeur immaculé de Marie, en ce premier samedi du mois, nous vous oénérons, nous Vous remercions de vos bienfaits, nous implorons votre intercession auprès de votre divin Fils et nom vous supplions de nous bénir.

Samedi 7 août. Saint Gaëtan. Dimanche 8. XII0 après la Pentecôte. Saint Cyriaque.

Lundi 9 août. S. Jean-Marie Vianney.

La Journée Paris, le 6 août 1937.

H. Sandler, ministre des Affaires étrangères de Suède, accompagné de M. Winters, se rendra le 25 août à Varsovie, où il aura des entretiens politiques avec les dirigeants de la I République polonaise. I,

Le conflit de la batellerie va-t-il rebondir ? On apprend, en effet, que si les dockers continuent à s'opposer au chargement des péniches appartenant aux mariniers artisans, ceuxci établiront de nouveau des barrages dans toute la France.

A la suite des conversations récentes pour un rapprochement italo4nglai6, on note dans la presse de Ram», une évolution significative *> l'égard de la France, avec laquelle on voudrait aussi une détente, d'au. tant plus qu'on reconnait que la solidarité franco-britannique demeure entière et que le chemin de Londres doit passer par Paris.

Il est probable que, dans 1 impossibilité où l'on se trouve d'écarter les difficultés actuelles de la nonintervention, le Comité de Londres va décider, au cours de sa séance de cet après-midi, de s'ajourner.

A Nankin et à Tokio, on assure toujours de part et d'autre que, en iépit des préparatifs de guerre, des négociations peuvent se poursuivra en vue d'un règlement. L'ambassadeur du Japon est attendu à Nankin avec de nouvelles instructions.

Grave accident d'autocar à un passage à niveau non gardé Toi.i/ouïi', ù iiaOt. Un grave acci«ieni \ient encore de se produire à un passage à niveau non gardé.

Sur la route de Toulouse à Condom, circulait un autobus assurant le service régulier entre les deux villes. I-c véhicule, qui transportait 15 voyageurs, était conduit par M. Gabriel Latapie, 39 ans, demeurant, à Condom.

A un kilomètre dr Mondonvillc se trouve un passage ,'i m\r.ui mm gardé, particulièrement dangi'ivnv Au moment où l'autobus sVn.ir.ju-il! -ur les rails arrivait un train de murulKindiscs venant de Levignac-sur-Save.

L'avant de l'autobus fut happé par la locomotive et trainé sur plus de 10 mètres, cependant que la machine sortait des rails et allait rouler dans un fossé bordant la route.

Dans le choc, l'avant de l'autobus a été littéralement broyé et dix voyageurs ont été sérieusement blessés. Qua:.r<\ grièvement atteints, ont dft être transportes k l'Hôtel-Dieu par miracle, le chauffeur est sorti indemne do l'accident.

Le préM de la Hautp-f.îaronnr. qui

s'était aussitôt rendu sur tes lieux. a dirigé, les secours en personne.

Un refuge alpin à l'Exposition

Le refuge Vallot, construit entièrement en métal, est exposé actuellement au Centre rural de l'Exposition internationale de Paris. Il sera installé par la suite •ur le rocher des Bosses, à 4 300 mètres d'attitude, et constituera un abri sûr et précieux pour les ascensionnistes du mont Blanc.

L' « INTERNATIONALE » instrument d'expansion du nationalisme russe par Jean Caret

En dix-huit ans. l'Europe n'a ,pas su faire la paix. Et il a fallu que l'Espagne, le seul grand pays que la guerre de 1914 avait épargné, devint le champ de bataille d'une guerre européenne par procuration. Ce n'est pas la première fois que la péninsule occupe la scène sur notre continent triste célébrité que l'on souhaiterait la dernière.

Nous avons tous entendu parler d'une certaine guerre de succession d'Espagne qui mit le feu aux quatre coins de l'Europe. Aucun Comité de non-intervention ne se réunit alors à Londres, et l'on se battit en Flandre comme sur le Rhin, et le Danube, et même sur la côte basque. Si aujourd'hui les hostilités se limitent à l'Espagne, disons, à l'honneur des siècles passés, que les guerres que l'on menait alors étaient des « guerres en dentelle », comparées à celles d'aujourd'hui. Les traditions de la chevalerie n'étaient point encore oubliées les règles de l'honneur gardaient encore toute leur bienfaisante intluence. On ne se croyait pas obligé, au contraire, de mépriser, d'insulter son adversaire. Jeu savant, la guerre imposait aux chefs l'obligation de ménager le sang de leurs soldats. Aujourd'hui, on a mobilisé jus- qu'à l'esprit.

Mais croyez-vous que la situation européenne ait par ailleurs beaucoup changé depuis le xvii' siècle ? Si l'on ne se bat plus en Flandre et sur le Danube, ces deux régions sont restées des points aussi névralgiques qu'ils l'étaient alors les essais tentés pour les « réduire » le .projet de pacte oriental,, dont on réparle, le prpjet de pacte danubien, dont on ne parle plus le prouvent surabondamment. Des éléments nouveaux ont apparu cependant. La Manche ne sépare plus, mais unit ses deux riverains, et Marlborough s'en irait aujourd'hui « t'en guerre » à nos côtés. L'Allemagne et l'Italie ont conquis leur indépendance et la Russie, alors facteur négligeable dans la politique européenne, pèse aujourd'hui de tout son poids de colosse et quel colosse dans cette même politique.

Pour la première fois dans l'histoire du monde, un pays identifie ses intérêts nationaux avec une cause internationale. Staline se trouve dans cette position avantageuse, unique, d'accaparer au profit de la patrie soviétique les ardeurs internationales sincères qu'a allumées la mystique communiste.

L'attitude de M. Maisky à Londres a l'avantage de situer en- core, s'il en était besoin, la vé- ritable attitude de la Russie dans l'affaire d'Espagne. Qui donc était intervenu dans cette contrée avant que personne eût même songé à l'intervention ? Moscou. La prédiction de Lénine, que l'Espagne serait le second pays à connaître les bienfaits du communisme. Staline se chargea de lui donner une application pratique. Il y a trois ans, une atroce rébellion éclatait parmi les mineurs des Asturies un ami espagnol catholique, un intellectuel qui a su conserver son esprit libre de tout préjugé politique, me décrivait un jour l'aveuglement stupide et destructeur de ces pauvres gens intoxiqués par les doctrines simplistes de Moscou et même armés par les soins des usinfs russes. Et

l'année d'après, alors que ni l'Italie ni la Russie n'avaient encore bougé, ce fut le silencieux noyautage du Frente popular, l'affaiblissement graduel de la République dite « démocratique et toutes les libertés laissées à l' « antifascisme », formule commode pour enrégimenter à leur insu, parmi les troupes communistes, des gens de gauche non communistes. A présent Moscou dévoile ses batteries, qui, à dire vrai, n'étaient cachées qu'aux yeux des gens obstinément décidés à rester aveugles. En refusant le droit de belligérants aux ̃< insurgés » de Franco, en affirmant qu'entre ces « insurgés "»"- et le gouvernement « légitime » de Madrid, il ne saurait y avoir une commune mesure, l'U. R. S. S. montre à tous qui est le véritable saboteur de la non-intervention, et prouve avec une aveuglante clarté les buts destructeurs qu'elle poursuit en Espagne.

Il faut souhaiter le maintien de la fiction de la non-intervention. Cette frêle barrière devient le symbole de la paix. Elle n'arrête pas grand'chose, mais si elle disparaissait, les portes seraient ouvertes toutes grandes aux pires des aventures.

Il faut souhaiter surtout que Rome et Berlin comprennent leur intérêt majeur à ne pas exploiter à leur profit l'attitude des Soviets. Déjà parmi tous les Français, une appréhension existe que, sous le prétexte d'une défense contre le bolchevisme, le Reich et l'Italie ne font que promouvoir leurs intérets en Méditerranée et dans le Maroc espagnol et la même appréhension existe eu. Angleterre. Si les retours en Méditerranée de navires de guerre allemands se multipliaient, si la présence de nouveaux volontaires italiens en Espagne était annoncée, ceux qui en France et en Angleterre réclament l'intervention aux côtés de Madrid recueilleraient dans leur jeu de précieux atouts. Quoi qu'il arrive, le plan anglais aura eu ce précieux résultat d'obliger la Russie à prendre position, et de faire connaître à tous que ce pays, qui se prétend le sou- tien de la paix, est prêt, pour la défense de ses intérêts nationaux identifiés à une dangereuse' idéologie internationale, à provoquer en Europe le plus dangereux des conflits.

Les conversations italo-aoglaises Symptômes

d'évolution italienne à l'égard de la France 1

Alors que, a Londres, on ne parle plus guère des conversations anglo-italiennes de ces derniers jours, à Rome, au contraire, l'opinion continue s'intéresser au plus haut degré aux possibilités d'un rapprochement italo-anglais et à ses développements extérieurs.

L'aspect le plus remarquable des commentaires de presse et le soin particulier avec lequel les articles des journaux fascistes s'attachent i ménager la France.

Aux accusations portées la semaine dernière contre le gouvernement français, d'avoir voulu, en commun avec l'U. R. S. S.. <• torpiller » l'accord au Comité de Londres, succède aujourd'hui un langage mesure, pacifique. On souhaite maintenant. la reprise de la collaboration avec la France ̃•omme pendant nécessaire aux bonnes rrlations restaurées avec la Grande-Bretagne.

Tout se passe comme si la diplomatie romaine avait compris que la vraie rout»1 pour approcher de Londres consistp n ne plus tourner le dos A Paris. C'est la conviction ̃> laquelle semblent être arrivés le, représentants italiens après leur conversation avec les hommes d'Etat britanniques. 11 est évident que, dans tous ces entretiens, le gouvernement anglais s'e&t exprimé avec netteté et loyauté en ce qui concerne sa solidarité, avec la France.

On ajoute à Rome qu'on croit voir, à des signes impondérables, mais qui créent l'atmosphère, que l'attitude française pourrait être favorable i des négo- dations itaio-britanniques.

Réciproquement, d'ailleurs, il semble que la presse italienne, ne serait-ce que Par son silence, cherche à oublier les polémiques encore récentes. Ce pourrait bien être là, espère-t-on, le début de relations nouvelles qui devraient éventuellement faciliter à Paris une évolution difficile au cas on le problème viendrait à se poser, à la suite d'une faillite du plan britannique de non-intervention en Espagne, d'une part, ou d'une remise en question de la politique occidentale européenne, d'autre part.

Les grandes manœuvres alpines

Nous avons signalé l'intérêt particulier des grandes manoeuvres qui se déroulent actuellement en Haute-Savoie et auxquelles participent 7 000 hommes. La concentration des troupe? Rumilly était terminée jeudi soir, et dès vendredi matin les opérations commençaient. On voit, à gauche un ctarton sonnant la soupe devant une cuisine roulante installée au village dcDesingy à droite, des hommes du 28' génie de Grenoble installent une ligne téléphonique.

Le conflit sino japonais

Tout espoir d'un règlement n'est pas abandonné

On mande de Nankin à L'Agence Reuter

Tout en reconnaissant que les préparatifs militaires se poursuivent sur une grande échelle, [es milieux officiels chinois soulignent que ces préparatifs n'impliquent pas nécessairement que le gouvernement central doive recourir à la force dans son différend avec le Japon.

Ces mesures sont purement défen- sives, afOrme-t-on, et sont justifiées par

Le maréchal CHANG-KAI-CHEk, chef du gouvernement chinois, à la sortie d'un Conseil des ministres, à Lus-Shang, après que des décisions furent prises vis-à-vis du Japon.

l'expérience passée en Mandchouric, dans le Jehol et la Chine septentrionale.

Ou fait, en outre, observer que ces préparatifs doivent se poursuivre pendant tes négociations qui doivent avoir lieu avec l'ambassadeur- du Japon. L'arrivée de ce dernier est attendue avec le plus vif intérêt. Les commentaires de presse au sujet do son retour ont changé de ton et, tout en restant sceptiques sur le succès des négociations, montrent une tendance "nouvelle à examiner sans préjugés les propositions qu'il pourra apporter.

r Tokio maintient ses exigences

Au Parlcinciit japonais, le ministre des Affaires étrangères a, indiqué de son côté que le Japon poursuit des conversations -avec le gouvernement chinois, paraHèrc^ient aux opérations militaires dans la %ine du Nord.

"Nous Avons, a-t-flyajjQuté, examiner avec sympathie certaines demandes que la Chine pouvait nou%iairc. Nous devons rectifier 'vésolUTMSnt l'opinion er-

ronée |>ar des'.dirigsjjafc chinois qui

croient nécessairÀ.d*o^tobser ai*Japon

par crainto de voi|M!iaiBei empiéter sur

l'intégrité dn lerrirorre^Jwnois •.

En commentant c^ déclarations, les milieux informés nippons assurent -que lé gouvernement esp^*»~«icore éviter la guerre, bien que ce soit très difficile. D'après eux, M. Kavvagoe s'efforcera de négocier à peu près sur les bases suivantes

1. Nankin tolérerait tacitement i# formation d'un gouverenemen: autonome du Hopei et du Chahar

i. Le Japon renoncerait a exiger la reconnaissance formelle de l'autonomie par Nankin

3. Le Hopei et le Chahar seraient démilitarisés par le retrait des troupes chinoises

i. Les troupes japonaises se retireraient spontanément et gradueUement de la Chine du Nord ver- le Mandchoukouo pour montrer que les Japonais ne désirent pas entamer l'intégrité du territoire chinois.

M. Kavvagoe préparera en outre un rapprochement ultérieur sur la base g'une coopération anticennauniste.

Les hostilités pourront-elles être évitées ? Une conférence des chefs militaires et politiques à Nankin On (Joule cependant que Nankin acceple ceite alliance anticommuniste, dont l'application autoriserait l'ingérence permanente du Japon dans la politique intérieure et extérieure de la Chine.

On croit d'autre part .i Tokin même, qu'il est trop tard pour éviter un choc avec les troupes de Nankin et on prévoit pour le début de la semaine prochaine d'importantes opérations d'aviation dans les régions de Paoting el de

Kalgan.

_(IIïLY,T1._$l~ie ~ü'.7'

QU'EN PcNjEZ-VOUS?

Vingt gars du Béarn. Midi. En ce petit restaurant béarnais, nous prenons quelque plaisir, des confrères et moi, à goûter une modeste mais authentique côte de Pauillac ». Une vingtaine de gaillards en béret envahissent soudain la salle, timbre riche de couleurs, gestes bon enfant. Et de jouer aussitôt de la fourchette avec une maestria de grande classe.

Leurs admirables intonations patoisantes vont s'élevant avec les rasades discrètes mais bien senties d'un vin rigoureusement dépourvu de ce triste composé chimique dénommé « eau ».

A l'auriculaire gauche de mon voisin, une bague. Et quelle bague Un motif marteau et faucille croisés en émail rouge sur fond chromé.

Le fin du fin n'est-ce pas et\ la proclamation la plus effacée de convictions politiques. Aujourd'hui l'on pense avec sa cravate, sa chemise ou ses bijoux.

Tel brave type, au nom de ses principes et pour abominer le capitalisme,

af f uble ses rejetons, sa femme même,

a//uo/e Mt re~'e<otM, M /enmte même,

de cravates et de pochettes de soie purpurine, sans se rendre compte un seul instant qu'il fait ainsi travailler, lui et ses innombrables camarades, de grosses firmes industrielles trop heureuses de l'aubaine.

Nvs Béarnais parlent précisément, ce midi, politique. Ces mots-là sonnent mal en leur bouche faite pour exalter le « Bet Ceü de Paii » ou les splendeurs du Jurançon.

Comme s'il percevait soudain ce contresens aigu, le gars à la bague chromée coupe net les discussions, et, de cet accent éclaboussé de clartés purenéennes

Alors, on se réveille. ou on se réveille pas?

A-t-il pesé la valeur de ce terme, « réveillé »? Je ne sais trop.

Les voilà, en tout cas, qui forment un chœur. L'un de ces choeurs pas très académiques, mais frémissants de poésie et de pureté qui se répercutent de Bagnères à Luchon et de Cauterets à Oloron.

Une fois de plus, le souffle du régionalisme sain a dissipé les miasmes de la politique, de la sale politique. Tant que nos gars des campagnes et des villes les déracinés chanteront la vieille et savoureuse chanson française, ils seront « quelqu'un ». Et on pourra les tirer d'affaire. Même s'ils portent par générosité mal éclairée une bague au motif faucille et marteau croisés en émail rouge sur f ond de chrome.

Lotis Brunet.

Les derniers décrets-lois

Ce n'est vraisemblablement qu'après le 15 août que se tiendra le prochain Conseil des ministres. Le bruit a couru que, parmi les projets économiques en préparation et qui verront le jour en cette réunion gouvernementale, figurerait la suppression du décret-loi Lavai, qui imposa un abaissement de 10 sur les loyers. lin compensation, les propriétaires seraient contraints d'effectuer certains travaux de modernisation dans leurs immeubles. Quoi qu'il en .soit, la Fédération des locataire*. fnKanl étal ùi ces bruits, proteste à l'avance cniilre o- projet prêté au gouvernement.

D'autre part, c'est à la fin de ce mois qu'expire le délai accordé par les Chambres au Cabinet Chautemps pour promulguer des décrets-lois. C'est dire que la question des chemins de fer (réorganisation administrative; devra être résolue avant M, faute de quoi ''Ile trepptrrr' trç-que par' J'i procédure légis: :_̃. ̃iiWluelle. 11 n'est pas douteux qu'un accord intervienne à temps entre les ministres des Travaux puhlics et des Finances pour éviter les lenteurs de la discussion parlementaire sur un tel problème. En attendant, la préparation du prochain Conseil se poursuit M. i;;imillo| Chautemps, a reçu M. liiirnnu.v, président de la Confédération '̃in'Tule du patronat français, puis M. Jouhaux et le bureau de la C. G. T. Les deux délégations se sont entretenues avec le chef du gouvernement des projets économiques en préparation.

Chaque année, la Coupe America oppose le meilleur voilier inglais au meilleur voilier américain, cn un match comportant sept épreuves. Depuis 1851. année où les Américains conquirent la Coupe à Cowes, les Anglais s'efforcent en vain de reprendre le Iropbée. Ce ne sera pa; encore pour cette ^nnée. puisque déjà Endavour Il a dû incliner, rfans les quatre premicrrs rrances. devant le Ranger, yacht américain .:̃̃ oti in trn.tr» voiles deh-rs, au cours de U seconde epreuxe.

LES provinces françaises A l'Exposition A gauche, le pavillon de la Guyenne et de la Gascogne à droite, le pavillon du Limousin March«, Quercy et Périgord.

LA NON-lNTERVEaTIOft EX ESPAGNE

Les débats du Comité de Londres seront-its ajournes? On espère

qu'un artifice de procédure permettra d'éviter la constatation d'un désaccord définitif

Lord l'l\inoulii u convoque pour vendredi après-midi le sons- Comité de aoninlervenlion dans les affaires espagnoles. A moins d'un changement dans l'attitude des Soviets, que rien ne l'ail prévoir pour l'instant., puisque M. Muiski a renouvelé son intransigeance aulcric>> ne voit totij'"11- ̃–•̃ '•••̃ !-i~" qi..Mi-e l'ohi

Ci1;.

Jeudi .soir, on eousicji iiiil à Londres que le l'ait de la convocation du Comité pouvait laisser prévoir que de nouveaux éléments sont intervenus dans la situation, lesquels permettaient Ui cum-iliulion dt's points .le- \ii, th- (îinïTcnN Etats.

Mais aujourd'hui, mi iliVi.nv que i» réunion du sous-Ci.vnitc >e présente sous de mauvais augures.

Cependant. l'impression presque un.inime des milieux diplomatiques londoniens est que, même si, ;tu dernier moment., l'Union soviétique ne devait pus changer d'attitude, on trouvera,. parce que tout le monde le désire, quelque artifice dc procédure qui permettra noti de faire l'accord, mais <i<- ne pas constater le désaccord sous une forme, définitive. Il est certain, en effet, qu'aucun des représentants au Comité n'est dispos* à prendre la responsabilité de mettre Un a ses travaux et de niellrc uinsi t'ii périt l'acvnnl dt> non-intervention.

l':uis i-i'j- « onditions, la incilWure. solution pourrai! être que le Comité décidât i!e. piirlir n v.ii-aiu'.rs. r.n a donnerait j'i ses imiiih'-r, un repos dont Ils ont h'1 plus fd'ùnd l)tnoin, «'|H-iHiant que leur: gouvernements respectifs auraient 1<; temps de réfléchir à loisir.

Lord Plymouth

est légèrement blessé dans un accident d'automobile

Li.rtl 'Pixrnouth. |>ivniil.mi .!u '.omit' de non-intervention, u été victime, Jotydi soir, d'un accident de taxi où fl ";i 'M légèrement blessé à une aroa' "v Hère.

t'n îMiint de suture a été ju-

on déclare qnn lacndtiït

̃| -:avité et que lord Plymoutli pourra pn-sider ce vendredi la séance tir. ia sous-Commission du Comité de nonintervention.

Le Reich rappellerait ses instructeurs militaires de Chine Dans les milieux politiques de Berlin, on envisage sérieusement de rappeler les instructeurs militaires allemands actuellement en service en Chine. SI le conflit actuel devait se prolonger, le maintien de ces instructeurs, déclaiT-t-on. pourrait être interprété par le Japon comme un acte inanticu!. L'AI lomauno désire continuer à rrsitov strictement neutre dans le conllit sino-Jtponais. Les instructeurs militaires allemands dans l'armée chinoise, sont làbas, il est vrai, titre privé, mai* en tir ̃•Moyens du Reich, ils rplevent ci le* l'autorité du Reich

Les manœuvres en Belgique et la défense motorisée Le lieutenant général Denis, ministre de la béfense nationale do Belgique, a suivi les manœuvres du 1" Corps d'arni'V dont !•• thème '̃*( '•imMiliié par la violation '!•: U frontière bclir*- à l'Est, diiiis la région du canal Albert.

I/état-majcr général voulait surtout étudier la réaction d'une troupe motorisée possédant des unité» motocyclistes, des autos-mitrailleuses et de l'artillerie tirée par tracteurs automobiles, lorsqu'elle entre en contact avec des troupes de toutes armes.

L' ministre de la Défense nationale, de retour i BhinpIV, ̃̃ dérVir-' ;i et Sllj''l ̃

Arlueli'nieni. n ̃̃ dotée d'un arsenal qui lui permet de résister avec succès à une attaque nn .nasse d'éléments motorisée.

Les manœuvres qui se déroulent actuellement montrent une nous devons persévérer dans ̃̃ment 'le notre awnal anticlu fait- donnent j ron'irinaMon do rc.vi.iituile 'I' mi»s de i i eux qui ont présidé m dotation d? ci'flc ;ini|P 'i n"S unité».


La question du Concordat yougoslave

Après une effervescence qui est allée Jusqu'aux bagarres de la rue menées par le haut clergé orthodoxe, la querelle soulevée contre le gouvernement yougoslave, à propos du vote du Concordat par la Skoupchtina semble décroître d'intensité. Les pires menaces avaient alors été faites aux membres tiu gouvernement qui appartiennent à la religion orthodoxe. Le moins épargné était naturellement le président du Conseil, M. Stoyadinovitch. On ne pariait rien moins que d'une excommunicatioa dans les formes les plus solennelles, par sentence comminatoire lue dans toutes les églises orthodoxes df royaume; et on comptait bien aller par là jusqu'à la crise ministérielle. Les hauts dignitaires de l'orthodoxie se sont-ils rendu compte de l'impasse où de pareils procédés les mèneraient et ont-ils jugé bon de faire machine arrière ? En tout cas, la fameuse sentence n'a pas été lue.

II y eut cependant la bagarre des obsèques du patriarche orthodoxe Varnava (Barnabé); elle semble avoir été la dernière qu'ait suscitée le chef de l'orthodoxie serbe. Car l'àme de tout ce complot antigouvernemental inutile en effet d'y chercher autre chose, l'âme de toute cette effervescence, c'était le fameux patriarche dont l'agonie, puis la mort, avaient surexcité au maximum les esprits des fidèles orthodoxes contre le gouvernement.

Pour peu qu'on réfléchisse, elle paraissait bien étrange cette levée de boncliers à retardement contre M. Stoyadinovitch à propos d'an Concordat qui avait été négocié avant son arrivée au Pouvoir. En en demandant le vote k la Skoupchtina, il ne faisait que recueillir l'héritage légué par ses s prédé- cesseurs. Cette mise au point chronologique suffit à faire ressortir combien le Concordat n'était qu'un prétexte et que le fond de la lutte menée par le patriarche orthodoxe était surtout politique, la religion n'offrant que l'occasion cherchée.

Les paroles prononcées par M. Stoyadinovitch au moment du paroxysme de la querelle prennent dès lors tout leur sens « Je ne laisserai pas transformer le temple de Dieu en une arène politique. J'ai fait ce que j'ai pu pour défendre l'Eglise contre ses faux amis. Je continuerai à m'efforcer que pas une seule concession ne soit placée an-dessus des autres, mais aussi que pas une ne soit mise au-dessus de l'Etat. » Retenons ces derniers mots pour le gouvernement yougoslave, tout le fond dn débat est là. L'attitude prise par le Saint-Synode ne tendait à rien moins, eu effet, qu'à mettre l'Etat en tutelle ei à le contrôler dans tous ses actes. Très habilement la menace d'excommunication qui visait les membres orthodoxes du gouvernement devait, dans l'esprit de ceux qui la fulminaient, le« rendre Incapables de diriger les affaires publiques et partant les éloigner du pouvoir.

Mais, de toute évidence, les hommes tenaient les rênes du gouvernement étaient décidés à engager la lutte sur \f. terrain constitutionnel. Sûrs de leur bon droit, ils pouvaient mener le jeu contre un adversaire que la passion politique aveuglait. Devant cette détermination, les autorités orthodoxes, une fois le patriarche Varnava enterré, crurent bon de ne pas pousser les choses plus à fond. Peut-être se rendaient-ils compte des atouts qu'avait en ses mains le gouvernement. Celui-ci, cartes sur table, gagnait à coup sûr.

Le patnarche Varnava, l'âme de l'opposition au gouvernement, avait, trop confiant dans son étoile, commis quelques imprudences. La politique qui avait, disent les initiés, été chercher chez les comitadjjs cet homme habile pour en faire le chef de l'Eglise serbe orthodoxe l'avait également singulièrement compromis avec la propagande hitlérienne. On se rappelle le singulier message de condoléance que le Reichsführer adressa lors de la mort du patriarche. Démarches pareilles supposaient une contre-partie. Beaucoup, à Belgrade, n'ont pas oublié la singulière déclaration que le défunt patriarche avait faite au représentant de l'agence officieuse du parti nazi D. N. B., éloge sans réserve du chancelier Hitler et « salutations pleines de sympathie à la grande nation allemande ». On savait que M. Stoyanidovitch avait fort peu goûté cette manifestation et il le fit comprendre au patriarche.

Faudrait-il aller jusqu'à voir dans cette lutte menée durement contre le Concordat avec le Saint-Siège non seulement une occasion pour le patriarche Varnava de vider sa querelle personnelle avec M. Stoyadinovitch, mais également un moyen de prolonger jusqu'en Yougoslavie le kulturkampf que les chefs nazis mènent contre le Vatican ? f En tout cas, ceux-ci trouvaient dans le patriarche orthodoxe un allié naturel, un lutteur prêt à entrer dans la lice pour son propre compte.

En tout cas. c'était bientôt réduire à néant l'œuvre pacificatrice poursuivie par la régence du royaume pour l'union des Croates, Serbes et Slovènes, en un seul peuple yougoslave. Les Croates et les Slovènes sont catholiques. Etait-ce bien le moment de les blesser dans leurs sentiments religieux alors que les peuples ont besoin plus que jamais d'éviter ce qui peut les diviser ? Cette considération politique, en dehors de toute autre de justice et de loyauté, donnait raison au gouvernement contre ses opposants, plus inspirés par le sectarisme que par la paix et le bien du royaume.

Notons enfin que la préfecture de Belgrade vient de publier un communiqué pour mettre fin aux bruits qui circulaient sur la mort du patriarche. Ne disait-on pas qu'il était martyr, un vrai martyr de la cause, et le métropolite de Zagreb Dosithée, sous forme d'allusions indirectes, n'a-t-il pas donné créance à des bruits selon lesquels le patriarche aurait été empoisonné ? Les neuf médecins traitants, répondant au questionnaire précis de la préfecture à ce sujet, ont fait justice de ces bruits le défunt a succombé à une congestion pulmonaire double aggravée d'une faiblesse de coeur. Tel est le résultat de l'enquête.

Le Parti social français à Bordeaux

Le Parti social français a tenu une réunion privée dans une salle de la ville. M. Ybarnégaray et le oolonel de La Rocque y ont pris la parole. Le député de Mauléon a présenté, dans un long exposé, la défense du président du P. S. F. contre les accusations dont il a été récemment l'objet. Ce qu'on a voulu briser. dît-Il, c'est Ja foi en notre chef, cette foi qui demeurera intacte.

Il s'est élevé ensuite contre les accusations portées contre l'honneur d'offlcier du président du parti.

Le colonel de La Rocque a dit sa reconnaissance à M. Ybarnégaray et déelaré qu'il avait autorisé « ses compagnons de lutte à démontrer l'inanité des accusations portées contre lui ».

•M. Camille Chautemps, président au Conseil, a reçu vendredi matin, à l'hôtel Matignon, M. Wellington Koo. ambasaadeur de Cnine à Paris M. Kung, ministre des Finances de Chine M. de Kercliove de Denterghem, ambassadeur de Belgique à Paris, et une délégation. 0u Syndicat de» P. T. IL

Des hôtes de marque au Jamboree international

Amsterdam, 5 août. La reine WiUielmine, accompagnée du prince Bernhardt a visité mercredi le Jamboree international. De leur côté, le prince Chichibu, frère de l'empereur du Japon, et l'archiduc Otto de Habsbourg. ont été également les hôtes des boys-scouts. Les journées joyeuses du scoutisme, qui avaient débuté dans le, froid et sous un ciel maussade, se déroulent maintenant par un temps radieux.

Aujourd'hui a eu lieu, en présence d'une foule immense, la démonstration française annoncée par le programme de. fêtes. 2 000 Scouts, Eclaireurs et unionistes français, après que leur drapeau eut été hissé au milieu du terrain, aux accents de la Marseillaise, ont simulé un combat naval entre les forces saines du scoutisme, désireuses de se rendre à Vogelzang pour répondre à l'appel des Hollandais, organisateurs du Jamboree international, et les forces malsaines de l'antlscoutisme, égoîsme, paresse, hypocrisie, malpropreté, qui se sont efforcées de leur barrer la route. Ce combat symbolique s'est naturellement terminé par la victoire du scoutisme et par la conversion de ses ennemis.

Le public a salué de ses applaudissements ce jeu pittoresque et bien réglé qu'ont encadré des danses régionales françaises, en costume, tandis que les haut-parleurs diffusaient, dans le ciel de Hollande, les plus connues des chansons classiques de France.

A l'issue de la représentation, un thé a été offert au camp français aux personnalités hollandaises et françaises présentes, parmi lesquelles on remarquait le ministre de France et le personnel de la légation.

Le conflit

sino-japonais (Suite de la première page.) Toutefois, les Japonais ne croient pas que ces opérations empêcheront les négociations avec Nankin, elles activeraient au contraire leur reprise.

On apprend de Nankin qu'une « Con- férence pour la défense nationale », présidée par le maréchal Tchang-KaiChek, et comprenant tous les dirigeants

gouvernementaux et tous les chefs mili-

taires des provinces, est actuellement réunie à Nankin.

L'évacuation des villes chinoises. Des religieuses refusent de quitter leur poste

Le consul des Etats-Unis à Hankéou a invité les Américains résidant le long des lignes ferrées de Tiensrn à PouKéou et de Pékin à Hamkéou à se réfu- ger en lieu sûr.

Le consul américain à Tsl-Nan a télégraphié que toutes les femmes avec les enfants ont été évacués sur Tsing-Tao. 20 religieuses catholiques sont restées à Tsi-Nan 3 femmes de missionnaires protestants ont refusé de quitter l'hô- pital de Tschsien.

A Changhaï, les habitants des quartiers de Chapei-Yangtzpoo et du faubourg de Kiangouan, qui furent particulièrement éprouvés en 1932, abandonnent leurs demeures et se réfugient, avec leurs biens, dans la concession française et dans les qaurtlers chinois du sud de la ville.

L'ancien roi Edouard

voudrait rentrer en Angleterre Un journal libéral de Londres, le star, se fait l'écho de bruils qui circulent dans la capitale, et suivant lesquel!t le duc de Windsor s'apprêterait à rentrer en Angleterre.

Ces bruits ont leur origine dans le fait que l'ex-roi Edouard se rencontrerait prochainement, dit-on, au château autrichien de Waserleonbourg (Carinthie), avec le duc et la duchesse de, Kent, actuellement en Pologne.

Selon le Star, le duc de Windsor auraU l'intention de s'occuper de travaux sociaux et d'oeuvres de bienfaisance, ce qui correspond à ses inclinations passées d'ailleurs.

Au lendemain de son abdication, Edouard VIII avait annoncé d'ailleurs que, après un exil d'un certain temps, il espérait bien revenir sur sa terre natale.

D'autre part, au point de vue constitutionnel rien n'empêche le duc et la duchesse de revenir en Angleterre. Toutefois, dans les milieux officiels. on se refuse à croire néanmoins à un retour imminent en Angleterre du duc et de ta duchesse de Windsor.

Ajoutons que, au lendemain de l'abdication du roi Edouard, les organes catholiques de Londres avaient déjà suggéré que la situation de l'ex-souveraln étant désormais légalement réglée, on ne ftt aucun obstacle à son retour dans son pays, pour lequel II s'est tant dépensé.

BOURSE DE PARIS Cours du « août 1937

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DERNIÈRES NOUVELLES

Le rapprochement

anglo-italien vu de la Cité du Vatican

A propos des négociations en cours entre l'Italie et la Grande-Bretagne. l'Osservatore Romano écrit qu'il faudra des moyens nouveaux pour rétablir ce que le comte Ciano a appelé la vieille 1 amitié italo-britannique. il faudra des moyens nouveaux parce que des situations nouvelles se sont créées en Méditerranée. L'Italie pense que la Méditerranée est pour l'Angleterre un raccourci, Londres considère qu'elle est. au contraire, une artère essentielle. « Sur ce terrain, écrit le journal du Vatican, le gentlemen's agreement, bien qu'il soit considéré comme encore « en vigueur s'est montré absolument insuffisant à rétablir la vieille amitié italobritannique, parce que l'accord de janvier dernier ne couvrait pas certains éléments des rapports italo-britanniques qui furent laissés dans l'ombre. Il s'agit évidemment d'éléments capitaux à la clarification desquels on est en train de travailler. Pour le moment, l'obstacle principal à surmonter semble être le problème de la reconnaissance de la conquête italienne en Ethiopie. Le ministre Eden, interrogé, a répondu que la question dépend de la Société i des Nations, mais la Société des Nations n'est pas une institution abstraite. • C'est pourquoi la directive anglaise en cette matière est de la plus grande importance pour la solution du problème sur le terrain de la Ligue. »

Bagarres entre paysans et ouvriers à Hennebont Lorient, 6 août. Des paysans d'Hennebont, qui avaient battu le blé, fêtaient joyeusement Ja moisson dans la cour d'une terme de Devesten, lorsque plusieurs Ouvriers des aciéries voisines firent irruption dans la cour.

Les paysans, s'emparant de leurs fourches, voulurent expulser les perturbateurs, mais une bagarre se produisit, au cours de laquelle l'ouvrier Alphonse Juhel, âgé de 17 ans, saisissant une planche. en porta un coup violent au cultivateur Jean-Marie Le Garrec, âgé' de 27 ans, qui s'écroula.

Le blessé a été transporté dans une clinique avec une fracture du crâne qui a nécessité une trépanation immédiate. Son état est grave.

Un autre paysan a été tégèrement blessé.

Le Parquet informe.

Enfant de 12 ans roué de coups

Toulouse, G août. A la suite d'une plainte qu'elle avait reçue, la police. ayant ouvert une enquête, a établi que Marie Adoue, épouse Marquette, âgée de 34 ans, et vivant avec M. Jean Pousse, employé aux pompes fénèbres, demeurant 10, rue de la Laque, faisait subir de mauvais traitements au flls de ce dernier, âgé de 12 ans.

Depuis plusieurs mois, 1» mégère rouait l'enfant de coups, le privait des jours entiers de nourriture et le laissait dans un état de malpropreté repoussant. Des voisins avaient été souvent obligés de recueillir le malheureux enfant. Ce dernier, qui porte de nombreuses ecchy-, moses et blessures, se trouve dans un état pitoyable de faiblesse tel qu'il a dû être hospitalisé.

La femme Marquette a été déférée au Parquet.

Nouveau bombardement de Madrid

Vendredi matin, vers 9 h. 30, la capitale a de nouveau été bombardée par l'artillerie nationaliste. Les obus sont tombés à une cadence assez rapide pendant plus d'une heure. Les points de chute restent toujours situés dans les quartiers du centre de la ville. Plusieurs victimes sont à déplorer. Place de la Cibelès, un obus est tombé tout près de la statue qui orne cette place. Après l'explosion, on n'a retrouvé aucune trace d'un vendeur de journaux qui stationnait à cet endroit quelques minutes auparavant.

Vers 11 heures, l'activité reprenait dans les rues. Cependant quelques explosions se faisaient encore entendre vers midi.

Tempête sur la Corée 130 morts

Londres, 6 août. On mande de Séoul qu'une série de violentes tempêtes a provoqué de graves désastres sur tout le territoire de la Corée. De grandes étendues sont inondées. j

On compte jusqu'ici plus de 130 morts.

Les conflits sociaux

Les barrages de péniches

vont-Us réapparaître? 7

La navigation fluviale est à nouveau engagée dans une passe difficile. En effet, la petite batellerie menace de reformer des barrages si des incidents comme ceux de Rouen se renouvellent. Dans le port normand, les- dockers refusent de charger ou de décharger les péniches des artisans si ceux-ci ne s'affilient pas à la C. G. T.

C'est contre cette présentation que s'élèvent les artisans qui entendent conserver leur liberté d'action. Ils ont t formé des équipes de dockers, mais elles n'ont pu travaille en raison du veto opposé par la C. 0. T.

Au ministère des Travaux publics on cherche un terrain d'entente. S'il n'est pas trouvé vendredi lés artisans se disent prêts A établir de nouveaux barrages sur toutes les voies navigables de France.

La grève agricole du Nord

touche à sa jîn

La grève agricole de la région d'Armentières est à peu près terminée. La plupart des ouvriers ont repris le travail tant à Perenchies qu'à Houplines et tout fait prévoir que des accords interviendront avant peu entre les cultivateurs et leur personnel.

Les employél de banque

a ministère des Finances

A la fin de la matinée de jeudi, 250 membres du Syndicat des employés de banque et de Bourse se sont rendus au ministère des Finances pour présenter au ministre leur protestation au sujet de la sentence que vient de rendre le surarbitre récemment désigné celui-d leur accorde de 3 a d'augmentation, alors que le coût de la vie se trouve majoré de plus de 30 et, surtout, au sujet des ronsidérants qui accompagnent cette sentence.

Le ministre n'ayant pu les recevoir, ces employés, qai ^valent, apporté des sandwiches, se so¥t: installés dans l'antichambre et ont déclaré ne pas vouloir se retirer.

La police u été appelée, mais n'a pas eu à intervenir sur ces entrefaites, en effet, un membre du Cabinet avait fait savoir que M. Georges Bonnet pourrait donner audience une délégation vendredi. à midi 30.

Une protestation des artisans du taxi contre l'augmentation des tarifs Le Syndicat des artisans du taxi a communiqué à la presse une note de protestation contre l'augmentation des tarifs, dans laquelle il est dit notamment

Le Syndicat des artisans du taxi tient a protester énergiquement contre cette augmentation qui n'a d'autre but que de fiérotMlre la S. T. C. R. P. Cette augmentation préjudiciable aux intérêts du public l'est encore plus à ceux des conducteurs de taxi qui soutirent non pas d'un tarir trop ba», mais de la raréfaction de la clientèle, et qui effectuent souvent plus de kilomètres il vide qu'en charge.

Le Syndicat des artisans du taxi tient à assurer le public que les petits propriétaires de taxis parisiens ne font que subir une augmentation qu'Us ont combattue et l'appelle à joindre ses protestations aux siennes contre l'arbitraire d'une augmentation de tarir imposée à une corporation qui n'en veut pas.

Un différée! eat aplani à Caen Ces jours derniers, une grève «'était déclarée parmi le personnel des usines Poinsignon et Kerbrat.

.M. Cauvin, conseiller a la Cour, fut chargé d'arbitrer le conflit.

Après trois jours de pourparlers, qui se sont déroulés à la préfecture, sous la présidence de M. Pugez, secrétaire général, un accord est intervenu jeudi matin.

Les ouvriers ont accepté la sentence arbitrale et à 14 heures réintégraient les usines.

CELUI QUI DONNE

PRÊTE A DIEU

Le 26 Juillet dernier, au cours de la nuit. un Incendie se déclarait dans la petite église de Lolsla (Jura). Quand le feu rut maîtrisé, le bilan du sinistre révélait que dans le chœur pluromU, boiseries, une statue, deux drapeaux, candélabres, chandeliers, fleurs artificielles, vases, missels, rituels, livres avaient été brûlés dans la sacristie, l'eau et le feu avalent détérioré trois meubles avec leurs ornements, trois «fmppes, les vétements des enfants de chœur, un catafalque, des tréteaux et autres objets.

Il n'y avait pas d'assurance.

La commune qui ne compte que 300 habitants ne pourrait d'elle-même réparer les ilégûts. Cependant, déjà par le dévouement des paroissiens, on a remis en état tout ce qui pouvait l'être.

Faire l'aumône à une église sinistrée, c'est un prêt an bon Dieu, une source ite Ci'aces, une semence da bonheur pour l'avenir.

M. l'abbé J. Rouget, curé de Lolsia par Olgny (Jura) C. c. DijOn 345-33, recevra avec reconnaissance toutes les offrandes en nature ou en argent.

A l'étranger

Les chauffeurs de camions

de Philadelphie ont repris le travail. mais 62 grévistes sont arrêtés New-York, 6 août. La grève des chauffeurs de camions de Philadelphie qui menaçait d'affamer la population de la ville vient de prendre fin.

L' « état d'alarme qui avait été proclamé, n'a cependant pas été rapporté. De graves incklents se sont en effet produits. Des taxis ont été brûlés dans les rues et des bagarres se sont déclanchées en pluseurs points de la ville,

La police a arrêté t>2 grévistes, parmi lesquels 11 meneurs seront traduits devant les tribunaux pour excitation à l'émeute.

La chemins de f er américains consentent une augmentation

de salaires à leurs employés New-York, 6 aofït. La grève de 350000 employés des chemins de fer américains a pu être évitée. Pour cela, les Compagnies ont dû accorder à leurs employés l'augmentation de 20 sur les salaires exigée par les Syndicats ouvriers.

La direction des chemins de fer estime que ci: relèvement des salaires entrainera une augmentation annuelle de frais généraux de 19 millions de dollars, soit environ un demi-milliard de francs.

Grive des pêcheurs aux Indes Dix mille pêcheurs sont en grève A ChamJpoure. sur le fleuve Megna, en raison d'un diffrend avec les détenteurs des droiU de pèche sur la question des droits que les pêcheurs leur payent.

Calcutta et d'autres cités sont menarées de manquer de poisson.

La C. G. T.

et l'indépendance syndicale Eu dehors de l'adresse de revendications que le Comité national de la C. G. T. a décidé de transmettre au gouvernement, les trois decisions suivantes ont été prises avant la clôture des travaux du Comité

i. Le Bureau confédéral interviendra dans le cas où des conflits se produiront. 2. Le Bureau confédéral demandera aux partis de respecter l'indépendance syndicale. S. Il demander,! à la Me ouvrière et à Syndicats de se fondre mi sein d'un organe hebdomadaire de la C. C. T.

A noter, toutefois. que Ni. Frachon a pris soin de prévenir qu'il doutait de l'acceptation de ces organes. Pratiquement, il ne parlait là qu'au nom de la Vie Ouvrière, organe d inspiration communiste, puisque M. Belin, au nom de Syndicats, organe de la tendance syndicale indépendante, avait accepté cette fusion.

Les adversaires

de la défense nationale ont eu gain de cause au Congrès des instituteurs Le Congrès des instituteurs s'est terininé par le vote à une forte majorité, d'une motion sur l'orientation syndicale dans laquelle il déclare constater avec inquiétude « qu'à la période des réalisations succède une période nouvelle d'arrêt, de régression caractérisée ». Cette motion dit encore

« Le Congrès affirme son attachement (V la conception d'un syndicalisme libre de toute subordination vis-à-vis des organisations philosophiques, des partis politiques, des gouvernements ». Fidélité

au Rassemblement populaire Le Congrès s'est prononcé, en outre, en faveur du maintien de la collaboration de la C. G. T. au Rassemblement populaire en vue de donner à celui-ci une plus grande activité.

En ce qui concerne le problème de la paix, le Congrès a voté une motion disant notamment

l.e Congrès arnrme à nouveau l'attachement profond (les adhérents du Syndicat national à la paix et leur hostilité Irréductible à la guerre.

Il regrette les mesures d'ordre militaire qui rendent Impossible la restauration de l'éionomie nationale et dénonce la course aux armements dont l'aboutissant fatal est la guerre générale.

Il constate avec satisfaction que. les ef.forts du gouvernement français en ne qui concerne la guerre d'Espagne ont tendu d'abord a circonscrire le conflit, ensuite' â lui enlever tout caractère International, puis à provoquer sa nn.

Et l'Internationale fut le chant final des Instituteurs.

Renseignements commerciaux

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 5 août.

Sacres. Ouverture courant 276, prochain 274,50, 3 d'oct. 277, 3 de nov. 277,50, 3 de janv. 279, tous nominaux, tendance calme. Clôture courantes. prochain :rî4,5O. 3 d'oct. 277, 3 de nov. 277,50, 3 de Janv. 279, tous nominaux, tendance calme. Cote offit1elle ?77 à 277,50.. j

Avoines. ouverture courant Incoté, prochain 116,25 à 116,50, oct. 117,75 payé, 3 de sept. 117,50 à 118, 3 d'oct. 120 vend., 3 de nov. 121,50 payé, 3 de déc. 122,75 payé, 3 de Janv. 123,50, tendance faible.

Farines. uuverture courant 216 vend., proc&alu, oct., 3 de sept., 3 d'oct., et 3 de nov. Incotés, 3 de déc. S23 achet., 3 de janv. Inrote, tendance calme. Halles- de lin. Ouverture courant 394 acliet., prochain 396 acliet., i de sept. 396 a 3y7, i de nov. 4W à 406, 4 de jauv. 409 à 410.

Farine de consommation. 235.

Marseille, 5 août.

Cours du disponible bulles de lin 435 a 470, huiles d'arachide» a fabrique (6 <*c de taxe en plus) 443,75, huiles d'arachIdes neutralisées désodorisées 545 à 555, huiles d'arachides Ruflsque supérieures 555 à 565. HALLES CENTRALES

Pans, 6 août.

Viandes. Arrivages 360 000 kg. Bipuf. Le kllo quartier derrière 6,50 à 11, quartier devant 2 a s, aloyau 10 a 20, cuisse 8 A 12, train entier 17.50 à 12. Veau. Le kilo première qualité 10,50 à 12,50, deuxième 9,30 à 10.40, troisième 8,50 à 9,20. pan, cuisseau 9,50 à 15.50. Mouton. Le tilo première qualité' 11,50 à 13,50, deuxième 9,50 à 11,40, troi-

1 LETTRE

de S. km le cardinal Paeelll a S. Lin. le eardinai Verdier

1 La c Semaine religieuse de Paris > paG(ie cette lettre du cardiual Pacelli au cardinal archevêque de Paris.

SEGRETAB1A DI STATO

DI SUA SANT1TA

Dai Vaticano, le 25 juillet 1937. Eniinvnce vénérée,

Le Saint-Père me confie l'honorable et très douce mission de vous remercier de la lettre si réconfortante que vous lui avez envoyée, au lendemain des grandes fêtes de Lisieux et de Paris. Son cœur en a été ému au delà de toute expression. Mais il y a un artisan de toutes ces splendeurs, que Votre Eminence, dans sa trop grande modestie, a oublié. Le Saint-Père n'ignore pas, en effet, de quelle délicatesse et de quel zèle vous les avez entourées. C'est à votre action pastorale, à laquelle on ne saurait trop rendre hommage, que l'on dut une atmosphère si bien préparée à recevoir l'humble envoyé du Souverain Pontife. Dans de si favorables conditions comment les vertus traditionnelles de la Fille aînée de l'Eglise, comment son fidèle attachement au Siège romain ne se seraient-ils pas comme spontanément manifestés en des démonstrations de foi et de respect, dont je conserve moi-même un inoubliable souvenir ?

Les paroles que vous me consacrez, Eminence, sont infiniment trop élogieuses Mais comment n'en serais-je pas touché, en considérant le cœur tout fraternel, la bienveillante affection, qui les ont dictées ? Et je veux vous en exprimer une fois de plus ma très vive reconnaissance. Le Saint-Père a beaucoup apprécié aussi le déférent empressement des pouvoirs publics, la sympathie unanime de la presse, et surtout l'ardeur des sentiments de vos chères populations catholiques, dont votre lettre lui a apporté un si large et émouvant écho. Sa Sainteté se plait à renouveler les témoignages de paternel encouragement et d'auguste satisfaction, dont son message radiophonique était tout vibrant. Elle vous envoie, Eminence, et, en votre vénérée personne, au grand diocèse de Paris et à la France tout entière, sa plus cordiale Bénédiction. » Qu'il me soit encore permis, Eminence, de vous remercier, avec des accents où je voudrais mettre le maximum de ferveur, de l'aimable lettre qui m'était personnellement destinée. Elle m'est, dans l'accomplissement de ma tâche avec les impressions vraiment célestes que j'ai emportées de Lisieux et de Paris, un très précieux réconfort, Je vous prie, Eminence vénérée, d'agréer l'hommage du profond et affectueux respect, avec lequel j'ai l'honneur de me redire, en vous baisant les mains, de Votre Eminence, Révérendissime le très humble et très dévoué serviteur.

E. card. PACELLI.

Le nouveau Supérieur général des Oblats de St-François de Sales Réuni à Annecy, le Chapitre général des Oblats de Saint-François de Sales a élu comme Supérieur général le T. R. P. Prosper Dufour.

Nouvelles religieuses Le Pape a reçu M. l'ahbé Georges Guérin, aumônier général de la J. <). C. l'issue de la retraite pastorale qui groupait au Grand Séminaire, avec MM. les archiprêtres et doyens, les prêtres délégués au Synode, Mgr I évoque d'Evreux, désireux de témoigner sa reconnaissance à M. le chanoine Thellier de Ponchevillu, le prédicateur très apprécié de cette retraite, l'a nommé chanoine honoraire de la cathédrale d'Evreux.

Par décision de S. Em. le cardinal Verdier, M. l'abhé Jacques Fichet, prêtre récemment ordonné, a été nommé vicaire à Bourg-la-Reine.

LE CLERGÉ A L'HONNEUR Parmi les récompenses décernées par l'Académie française On juillet, nous relevons avec ptaisir le prix SobrienArnould, décerné ;'i ['ouvrage L'ehfant d'aujourd'hui, du R. P. Ponsard, supérieur du collège de Juilly, et le prix Kabien, décerné à l'ouvr,i.gc Les devoirs de vaennees 'tes parents, par M. le chanoine Pradel, directeur de l'école Massillon. à Paris les deux ouvrages font partie de la précieuse collection « Problèmes d'éducation », chez Desclée de Brouwer.

sième 5,50 â 9,40, gigot 14 a 21, carrO pure 12 à Ji, épaule 6 à 14.

Porc (entier ou demi). Le kilo première qualité il à 11,80, filet 15,50 a W,<u, Jambon 12.3U à 14,20, tard 6 a 8. Beurres des tuilerie» coopératives industrielles. Arrivages ta «oo kK. Le kilo Normandie 17 à 19,50 Charcute, Poitou et Touraille 18 à 21 malaxés .Normandie 16 à 18, malaxés Bretagne i i • > a 17,20. Œufs. Arrivages 30 7ao. Le mille Picardie et Normandie 44a à r>*j, Bremçne 1 3S0 à 500; Poitou, Trinrumi' et Centre 400

à :>80 ouirc-nier Marcr t'p.' ;i r.i"i.

fromages. Les ili.v Une moyen t •< à 175 le cem cauieiiibeilo .Nurmanuie 130 à 270, divers 1S0 à 2iU, Ponl-i'Evêqur; 15u à 2VV les 10O k|f. Port-Salut 820 à 1 10, Gruyère et Comié 800 à 1 050. Volailles. Le kilo canards rouennats et nantais parqués 12 à 13, termes 10 a 11,50 lapins morts 8 i 9 oies eu peau 8,50 à il poulets morts nantais 17 à 18,75, de Bresse 20,50 à 22,50 poules de Bretagne 12 à 15.

Légumes. La botte céleri en bran1 ches 2 à 3. persil 0,40 à 1,25 les 3 iiotu-.1: radis Paris 0,50 à 1 tes loo foottf:3 poireaux divers 200 s 35tt, navets de Paris 20 à 50 le colis artichauts bretons 13 à 35 le cent artichauts de Parts 13 a 65, choux 30 à 65, choux-neurs de Parts 80 à 225, chicorées 1 A 35, escaroles 15 à 30, romaines 30 à 60 les 100 kg. ̃ carottes onuveiles de Nantes 150 à 250. de Paris 130 à 270, champignons de couche 350 à 600, «pinards 80 à 150, haricots verts d'Ang-er* 80 à 350, du Midi 80 a 300, Paris 80 à 300, flageolets verts 120 a 200, laitue» tantes 40 à 90, navets nouveaux de Nantes I9f) à 210, mâche 225 à 375, oignons secs j t,r. «i if.i <t h. ,-•! i su uni« verts de Pain- tc Algérie

a ̃!»»* rouge. 70

Il 1 ¡"

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 6 août

Cotons. Ouverture août 423 P. acnet., sept. 422 p. nom., oct. 425 p. acnet., nov. 430 nom., déc. 435,50 p. nom., janv. 439 p. nom., tévr. 440,50 p. achet., mars W nom., ïvt. 449 p. achet.. mal 444,50 nom., Juin 457 achet.. tendance soutenue.

Cafés. Ouverture août 333, sept. 359,50, ort. -MI. -VI nov. Ï6Î.50, déc. 889,75, Janv. 57».; D. fi-vr. 276. mars 277,50, avr. 279.25. mat rt.r-o, juin 2S4.25. Juill. 287,50, tendance,

soutenue. Ventes 1 7S0 sacs.

Poivre». Saigon août 170, sept. 1*0, oct. 170, nov. 170, dec. 170. Janv. 170, févr. M 70, mars 170, avr. 170, mai 170, juin 170, juin. 170.

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

,lnd. 7 an» et 7 quar. chaque foleJ

V Aix Buuelies-ilu-Rhône!, M. Paul lir>, ii; ans, militant de la J. E. C. M. l'abbé Pihan, euro de Saint-Oerm.iiu-du-Grioult (Calvado;. Mme MloII. tri' s ancienne abonnée, à Monlimiy-ui'-Aulio vC6te-d'Or). Le T. H. Krr.\ntuine-Joseph, des Frères de ^aint-Uabriel, 25 ans.

NECROLOGIE

On nous annonce le décès, à la maison de retraite de Versailles, de M. Tabbé Bontemps, ancien curé de Klins-gurSeine obsèques le samedi 7 août, à » h. -15. en l'église Sainte-Elisabeth de Versailles,

L'état de santé du cardinal archevêque de Séville

Séville, août. L'état de santé du cardinal Hundain y Estebars, archevêque de Séville, reste stationnaire. De» télégrammes affluent de toutes les parties du monde au palais archiépiscopal, notamment de l'Amérique du Sud. Le Pape a fait adresser un télégramme formant des vœux pour un prompt rétablissement du cardinal.

Le futur statut de la Palestine devant la Commission des mandats

La Commission des mandats, qui poursuit l'examen du rapport de là puissance mandataire sur les troubla de Palestine, s'efforce de déterminer si la situation actuelle est la conséquence des termes même du mandat ou si elle provient des modalités d'application du mandat par la Grande-Bretagne. Le représentant de la tirande-Bretagne, M. Ormsby Oore, a de nouveau déclaré qu'il y avait peu d'espoir d'établir, dans l'avenir, une paix durable par telle ou telle méthode si des changements radicaux n'Intervenaient p»a dans la situation Intérieure de la Palestine.

A son avis, lu recommandation de la Commission royale offre le plus de chances pour faire disparaître les cause» fondamentales de contlit tout en permettant en menu» temps aux Arabes et aux juifs d'obtenir leur indépendance nationale.

Lo secrétaire d'Etat britannique aux colonies a affirmé que son pays ne cherchait pas à fuir ses responsabilités mais il a rappelé que la Grande-Bretagne n'est que la puissance mandataire administrant la Palestine au nom de la S D. N.. qui devait prendre ses propres responsabilités.

Le président, M. Orts, expert beige, a constaté que deux facteurs entraient en jeu dans la solution du problème palestinien l'opinion publique arabe et l'Intervention des gouvernements étrangers.

M. Hall, ancien secrétaire principal du gouvernement palestinien, va préciser, devant la Commission les conditions de ces interventions étrangères en Palestine.

Vues divergentes

cru Congrès sioniste

Le Congrès sioniste de Zurich a comin#>n««- te -erérMif Sur TttttfttHfe' > <j*! «sionisme à l'égard du partage de la Palesline en deux Etats, Juif "et arabe. La discussion a fait immédiatement apparaître de profondes divergences d opinion.

Le premier orateur, M. Meyer-Berlln, de Jérusalem, chef du parti religieux Mlsrachi, a dit en substance Nous ne pouvons renoncer à aucune partie de la Palestine. »

Le professeur Welzmann, président de l'organisme sioniste, admet au contraire, la possibilité de développer la vie culturelle Israélite dans un petit Etat juif.

M. Klelndaum, chef des sionistes polonais, est d'avis que les juifs doivent combattre fn faveur de l'agrandissement du territoire qui leur est offert. En revanche. Il serait beaucoup plus malaisé de lutter pour une nouvelle Interprétation du mandat.

Le nouvel Etat donnerait au peuple juif du travail pour les quinze ou vingt prochaines années.

1 Chronique 1

du syndicalisme chrétien Résolution de la Fédération inter- nationale des Syndicats chrétiens d'ouvriers d'usine et des transporte concernant la durée du travail

Le Bureau de la Fédération interna.tionale des Syndicats chrétiens d'ouvriers d'usine et des transports, réuni, le 29 juillet 1937 à Strasbourg, après avoir pris connaissance du rapport an.nuel du secrétaire international, M. Fr. Brussel <JLa Haye) et de rapports aur la situation économique et sociale dans divers pays,

Constate que la lutte contre les extrémisme» de droite et de gauche exige Impérieusement l'assentiment du salariat international

Que, nonobstant la reprise économique relevée dans presque tous les pays, le enômage n'a pas subi de baisse correspondante, ceci pour diverses raisons dont les progrès de la technlqup

Que pour diverses raisons, fournir du travail u tous est d'uni* nécessité urgente et qu'une réduction de la durée du travail par des conventions internationales pourrait donc être un des moyens pour amener un recul de chômage

Qu'il y a lieu de regretter profondément l'ottltude négative observée par les délégués des employeurs et par certaine délégués gouvernementaux au moment de la discussion de la réduction de la durée du travail dans certaines Industries, attitude qu'on put remarquer de nouveau tn 1937, entre autres lors de la discussion de la réduction de la durée du travail dans l'industrie chimique, l'industrle de la rayonne étant assimilée à l'industrie chimique par décision de la Conférence Internationale du travail de 1837

Réclame une revision de cette attitude négative, conformément aux exigences de l'heure présente et du bien commun Exprime le vœu que les conventions Internationales, une fois adoptées, soient {>ropo*e>s aussitôt que faire se pourra à a ratification dans les divers pays Décide de publier la présente résolution dans la presse mondiale et de la porter â la connaissance du Bureau International du travail.

La suppression des Capitulations au Maroc et à Zanzibar

Le Quai d'Orsay publie le texte Intégral de la convention et des document» afférents, qui concernent l'accord conclu entre la rrnnçe et la Grande-BreJasrn* pour l'abrogation réciproque des avantages capitujaires dont l'Angleterre bénéficiait d'dne part au Maroc et la France, d'autre part, dam le sultans' jde Zanzibar,


Les idées L A CROIX Les faits

Choses et gens de loi

Grève, rupture du contrat de travail et indemnité de préavis

La fermentation sociale issue de l'avènement du « Front populaire » a fait naître en l'espace d'un an une jurisprudence dont il est permis de dire qu'elle est déjà abondante. Comtatons tout de suite, à l'honneur de la magistrature. que devant la force et des violences, les juges ont affirmé avec sérénité le droit. Ils ont dit que t'occupation des lieux de travail était contraire au droit de propriété. Ils ont dit que les grévistes, qui, en « occupant », avaient consommé" l'eau, le gaz, l'électricité, devaient payer la note de cette consommation. Et cela, qui est d'une justice élémentaire, parait une affirmation courageuse dans une période où il semble que ta force prime souvent le droit.

Voici une décision du tribunal de la Seine du ih juin dernki les magistrats de notre Chambre rappellent que la grève rompt le contrat de travail et que si l'ouvrier a droit à un préavis, te patron y a également droit. Le tribunal était présidé par M. Durand.. I! t'agissait d'une affaire Marie et autres ouvriers contre librairie classique Belin. Le tribunal statuait en appel d'une décition prud'hommale rendue le 16 février dernier par M. Delavente, juge de paix, faisant fonctions de ju-ju. déparliteur, contre conseillers prud'hommes irréductiblement opposés les uns aux autres, prud'hommes patrons et prud'hommes ouvriers.

Voici les. faits tels que re|lll'"= l|uns *e jugement

Le 25 novembre 1936, ̃• sur une consigne générale donnée par leur Syndicat, les ouvriers des ateliers de brochure-reliure Belin se sont mis en grève et ont occupé les lieux de travail. Le même jour, la Société Belin envoyait à chacun de ses ouvriers une lettre constatant la rupture du contrat de travail par le fait de la grève et faisant toutes réserves sur tes droits résultant pour la Société du fait de cette rupture ». La lettre contenait le montant des salaires échus.

Le a", les ateliers étaient évacués. Le 87 la Société Belin saisissait de l'affaire les prud'hommes.

Le '2 décembre, répondant à la demande des ouvriers, la Société les rembauchait « sous réserve de l'instance en cours ».

Sur ces faits, voici comment raisonne le tribunal

Attendu que la grève rompt le con- trat de travail, qu'ensuite naît un contrat nouveau sans lien avec le premier. Attendu que Marie l'ouvrier appelant du jugement des prud'hommes a a été condamné! à bon droit au payement de l'indemnité représentative du délai-congé en usage dans la profession.

Chronique artistique

L'Exposition de l'oeuvre 1 de Robert de Cotte aux Invalides A l'occasion du Congrès international d'architecture, où quarante-deux nations étaient représentées, la Compagnie des architectes en chef des bâtiments civils et palais nationaux ont pris l'initiative d'une petite Exposition qui réunit tes dessins et souvenirs d'un grand arohitecte français, leur prédécesseur au service de l'Etat, qui a contribué à enrichir le domaine national d'ce.uvres réputées comptant parmi les joyaux de l'architecture française Hobert de Cotte. le beau-frère et le collaborateur de Mansart, auquel il succéda dans la charge de premier architecte du toy Î1656-1735).

On y admirera le magnifique buste de Robert de Cotte par Coysevox et deux beaux portraits, celui d'IIardouin Mansart et celui do Robert de Cotte, avec le compas comme attribut, par Rigaud. Do plus, des autographes de Robert de Cotte et quelques dessins et gravures concernant ses ouvrages, parmi lesquels l'achèvement du dôme des Invalides. la chapelle du château de Versailles, les salons des appartements du cardinal de Rohan à Saverne les grilles et la porte du château du Val près SaintGermain. qui sert maintenant de maison de retraite aux membres de la Légion d'honneur la galerie et l'escalier de t'hôtel de la Vrillière. maintenant la Banque de France le château de Poppelsdorf, près de Bonn, etc.

Cette petite Exposition est présentée

7 AOUT 2

Sous le joug hitlérien

Les catholiques réagissent

Ainsi voué par les éléments sur lesquels il s'aopuyait à ee poser en réformateur religieux, sinon du premier coup en adversaire du christianisme, le nationalsocialisme ne l'était-il pas déjà par ses principes propres ? Quiconque lit attentivement la Bible du mouvement nationalsocialiste Mein Kampf, se le demande instinctivement. Là déjà, aussi bien que dans les multiples discours qui provoquèrent l'ascension du prophète, une idée revient constamment et la voici « Le nationalsocialisme n'est pas un parti politique mais une doctrine. C'est une philosophie complète de la vie nationale, sociale, religieuse i-n évangile nouveau, spécifiquement germanique la mystique religieuse et l'organisation sociale, seules capables de replacer la nation allemande à la tête des nations du monde. Or, poursuit Hitler, les partis politiques sont enclins des compromissions !es doctrines philosophiques jamais les partis politi-jues composent avec leurs adversaires, les doctrines philosophiques se proclament infaillibles. elles ne sauraient composer avec une autre. Le christianisme n'est pas devenu si grand en faisant des compromis avec des opinions philosophiques de l'antiquité à

attendu que tes circonstances de la grève rappelées dans la décision entreprise, et ̃ il piirtii ulicr l'occupation des ateliers pendant quarante-huit heures, laquelle constitue une véritable \ou- de fait, ont

revêtu un caractère nettement abusif. »

Par res motifs de fait et de droit, le I tribunal contirmait la décision prud'hommaie du juge déparlitcur Delà- 1 rnle et condamnait Marie en Ions les dépens de première instance et d'appel. M. Delavente avait condamné Marie et autres ouvriers de la Société Belin à une semaine de salaires pour rupture sans préavis du contrat ae travail. « Attendu que l 'indemnité en usage dans la profession de brocheur-relieur

dans la région parisisenne et pour des

ouvrier. de cette catéfrori-.1. est égale à

une semaine de silaiic- attendu qu'il fl

résulte des décisions de la Cour suprême que ladite indemnité est fixe et forfaitaire; qu'elle est indépendante du préjudice subi qu'élit; ne saurait donc être arbi- Irairement augmentée ou réduite, et gu'il n'y a lieu de considérer s'il y a eu dans l'espèce une semaine entière d'interruption du travail qu'en conséquence, les défendeurs Marie et les autres ouvriers sont iedevables visà-vis de la Société demanderesse d'une indemnité forfaitaire égale à une semaine (le leur salaire pour rupture sans préavis de leur contrat de traveil », Le tribunal do Châlon< .^iir-Marne, statuant dans les mêmes conditions et sur une espèce du même ïenre affaire Arnuultl contre Ai don. avail, It; 4 décembre inviti. rendu une décision dont il n'est pas sans intérêt de citer ces « attendus »

« Attendu i|iie si l'ouvrier a besoin du patron, le patron a un égal besoin de l'ouvrier, et que le défaut de préavis de l'un <i l'égard de l'autre, comme de celui-ci à l'égard de celui-là, doivent avoir la inèmc sanction puisqu'ils eau- sent un égal préjudice et une égale 1 privation; que si Arnauld a estimé à bon droit à i'iO francs l'indemnité de préavis à laquelle il aurait pu légitimement prétendre en cas de faute du patron, nul, et lui moins que personne, ne saurait trouver exagérée l'allocation de cette même indemnité de 196 francs à son patron, îi l'egard duquel i! a délibérément refusé d'observer le délai de préavis et qu'il a mis ainsi en grave difficulté. ̃» Par ces molifs. le tribunal condamne Arnauld à payer 196 francs à son patron. Ces attendus et ces jugements se passent de commentaires. Dans les conflils sociaux de l'heure présente, ils manifestent la sérénité de !;i juslice. P\I I. l'AllSI.

avocat à tu Cour de Paris.

en la sal!e d'honneur de l'Hôtel des Invalides et ce nous est une occasion de louer lo Dôme redoré, opération qui vient ti'ôtre terminée et qui est pleinement réussie. Sans clinquant, d'un goût parfait, la dorure souligne l'élégance des lignes et le Dôme a retrouvé sa gloire.

Le musée du Louvre vient de s'enrichir de la collection PcrsoniMZ, qui comprend des faïences majoliques, une chasse email Limousin du début du xiii* siècle, rare par sa forme cubique, et une cinquantaine de tableaux modernes, parmi lesquels des Claude Monet, Sisley, Pissarro, ToulouseLautrec, Dégas, un Lebourg Alger la blanche. Toute une salle a été consacrée à la collection lentement amassée avec beaucoup de goût par ce Bayonnais, la salle I des peintres modernes, et dans les salles suivantes on a réaménagé les collections Moreau-Mélaton et Caillebotte. Les visiteurs sont désormais admis dans ces salles de peintures modernes qui sont très bien présentées, avec peu de tableau sur la cimaise, en bonne lumière, et, bien que ce soit au dernier étage, on n'y souffre pas de la chaleur grâce 1 un double plafond. Les nouvelles salles romaines viennent l de s'ajouter au vaste ensemble des salles grecques et égyptiennes et des sculpiurcs du moyeu à go et de la neiiai>><iiicc que l'on visite lo soir, li's mercredis et samedis à 21 heures. Le prix d'entrée est en conséquence Hxc dorénavant à 5 francs pour la visite complète.

peu près semblables aux siennes, mais en proclamant et en défendant avec un fanatisme inflexible son propre enseignement. Chacun peut aujourd'hui constater à regret que, dans le monde antique, beaucoup plus libre que le nôtre, le christianisme a introduit avec lui la première terreur spirituelle, mais il ne peut rien au fait que, depuis cette époque, le monde vit sous le signe et sous la domination de cette contrainte. Or on ne brise la contrainte que par la contrainte, la terreur que par la terreur. Quiconque souhaite réellement et sérieusement la victoire des idés racistes doit se pénétrer de l'idée que ce triomphe exige d'abord nécessairement l'intervention d'un parti de combat. Le christianisme non plus n'a pas pu se contenter d'élever ses propres autels, il lui fallait procéder à la destruction des autels païens Seule, cette intolérance de fanatique devait créer la toi apodictique clle en était une condition première absolue. Les hommes qui veulent sortir notre peuple allemand de sa situation actuelle ont donc simplement à rechercher et à déterminer comment on peut supprimer ce qui, en fait, existe. Un doctrine pleine de la plus infernale intolérance ne sera brisée que par la doctrine qui lui imposera le même esprit, qui luttera avec la même àprt volonté et qui, par surcroit. portera en elle-mème une pensée nouvelle, pure et absolument conforme à la vérité. il ne faut jamais oublier que tout ce qui est dans ce monde véritablement grand n'a pas été obtenu de haute lutte par des coalitions, mais a toujours été conquis par un vainqueur unique. »

11 est difficile, on l'avouera, d'exprimer plus clairement cette idée le nationalsocialisme restaurera l'Allemagne, non point en collaborant avec les Eglises catholique et évangélique. mais sur la base unique de sa propre doctrine, par sa propre force, sans souffrir aucun autel en face ou à côté de ses propres autels. Personne ne croira que l'homme qui, de sangfroid, a écrit et relu vingt fois ces lignes ne fut pas

Les orgues de la chapelle du château de Versailles

En 1698, Louis XJV décida la construction de « la grande chapelle » du château de Versailles. C'était le quatrième édifice religieux construit dans ce palais. Jules-Hardouin Mansart en fit les dessins. Elle devait être entièrement en marbre. Mais lorsqu'elle commença à s élever, Louis XIV, qui avait reconnu l'in-; convénient des dallages en mosaïque de marbre des appartements, fit raser cette construction et la fit recommencer en pierre de taille. Mansart rrourut en 1708. Robert de Cotte termina son oeuvre. Ayant appelé à sa cour les plus grands artistes de tous les arts, le roi décida de mettre à la disposition de ses musiciens un orgue digne d'eux. Un instrument fut donc commandé à Robert Chcquot, qui avait fourni celui de la précédente chapelle. I! s'adjoignit, probablement pour gagner du temps, le facteur Tribuot, constructeur de l'instrument de Notre-Dame de Versailles. Le dessin du buffet ne permit pas de donner à cet orgue assez d ampleur pour qu'il il fût le plus grand du monde, mais il fut traité avec assez de soin pour être, dès son inauguration, à Pâques 1711. considéré comme un des meilleurs.

Une inscription sur la partie intérieure du buffet témoigne que Les sommiers du grand orgue et ceux des pédales ont été faits par moy, Louis-Alexandre Clicquot, en 1736 ». Cette mention laisse supposer que le fils Clicquot .1 modifié le travail de son père, pour ajouter des jeux peut-être, car, tel qu'il est maintenant que M. Gonzalès. vient de le reconstruire, il ne peut lui être fait que le reproche de n'être peut-être pas tout à fait assez puissant pour un vaisseau de 39 mètres de long sur 20 de large et 26 de haut. Toujours est-il qu a eu, dès lors, la juste réputation d'être l'instrument contenant le plus de jeux dans le moins de places. En effet, 38 jeux différents, dont un à deux rangs de tuyaux, deux à trois rangs, un à quatre e- deux à cinq rangs, soit 2 800 tuyaux variant entre 16 pieds et quelques centimètres de haut dans un buffet de 10 mètres de haut, 2 de profondeur, et dont la largeur compte à la base 3 m. 60 et 5 m. 50 en haut et qui contient également la mécanique de quatre claviers à main, d'un pour les pieds ainsi que lec appels et reavoia de certains jeux. Ce trop petit mais très élégant buffet fut payé 3 000 livres au menuisier Marteau et la même somme fut partagée entre les sculpteurs Legoupil, Taupin, Bellan, Dugoullon, Diot et Delande. Bouré reçu 126 livres pour avoir tourné tes pommes d'ivoire des registres. Quant à Robert Clicquot, sa part fut de 11 120 livres, déduction faite d une somme de I 230 livres à lui versée auparavant pour travaux non exécutés sur l'orgue du précédent oratoire royal. Enfin Iribuot émargea pour 6 080 livres.

Les 70 tuyaux qui s'offrent à la vue (ce qu'on appelle la montre) sont disposés en cinq tourelles et six plates faces. Les quatre claviers, en ivoiie. et ébènc. sont montés tuf un châssis de bois de rose incrusté de nacre qui se recule pour permettre la fermeture d'un splendide panneau dont la sculpture représente le roi David jouant de la cithare. Tel fut et tel est de nouveau l'orgue sur lequel Couperin, Rameau, Marchand, Nivers, Lebeigue, Daquin, Dandrieu, Buterne, Drouard du Bousset, Dagincourt, Séjan et Mozart jouèrent devant Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI. Ses voix harmonieuses se mêlèrent aux chœurs et à l'orchestre pour l'exécution de ces admirables motets, psaumes, messes et

S. Exe. Mgr Marque, 0. M. I., archevêque de Colombo, est mort le 4 juin 1937, à Paris. Cette mort prématurée dans une clinique de Paris de l'évêque missionnaire attire l'attention sur la ville et sur le diocèse de Colombo qu'il a dirigé pendant seulement huit ans, mais qui, sous son énergique et habile direction, fit de nouveaux et notables progrès. Mgr Marque naquit à Gardères, au diocèse de ïarbes et Lourdes, en 1882 il quitta le grand Séminaire de Tarbes et entra chez les Oblats de Marie-Immaculée en 1907. Ordonné prêtre la même année, il fut envoyé a Ceyan, où il occupa successivement les postes de Maggona et de Kurunecala nommé en 1926 vice-provincial de Ceylan, il fut choisi à la mort de Mgr Couder en 1929 comme archevêque de Coiombo.

Colombo, situé sensiblement à mi-chemin entre l'Europe et l'Extrème-Orient, est une escale de première importance dans l'océan Indien peuplée de 211 000 habitants, la ville de Colombo, capitale de l'Ile de Ceylan, est confiée depuis 1883 aux Oblats de MarieImmaculée.

Le siège épiscopal de Colombo est le premier de l'Inde et le troisième d'Asie par le nombre de ses sujets catholiques il n'est surpassé que par Buichu, en Indochine, et Pékin.

Le sacre de Mgr Marque, missionnaire dans la force de l'âge, avait suscité à Ceylan un enthousiasme unanime. « Aucun choix, dit un document contemporain, ne fut jamais mieux agréé par tous, prêtres et

/"t Deum de Lulli, Blanchard, Lalande, De Blamont, Nivers, Campra, du Mont, Charpentier. Colassq, Mondonville. Gonzargues. Couperin, Rameau, etc. qui permettent de dire que ce temple a entendu le plus beau répertoire au monde après celui de Saint-Pierre de Rome.

Hélas î la tourmente politique fit taire cette grande voix, mais sa beauté était si

La chapelle du château de Versailles.

grande qu un ancien musicien de la chapelle du roi, devenu conservateur de la section de musique du Muséum national, fit adopter un rapport grâce aux conclusions duquel cet instrument ne fut pas vendu à cause « de la beauté de ses effets, de sa distribution intérieure et des ser- vices qu'il pourra rendre aux fêtes projetées dans ce lieu en l'honneur des cultes de la Raison, de la Liberté et de la Patrie ». En 1817. Charles X fait reconstituer en carton pâte les fleurs de lis, les couronnes royales et autres attributs que les vandales de l'an Il avaient détruits à coups de ciseau, de gouge et de marteau. On consolide le buffet qu'on repeirt. mais il ne semble pas qu'on restaure instrument lui-même. On sait, par le rapport de Georges Schmitt, qu en 1855 presquela moitié des jeux sont hors d'usage. II sert. tant bien que mal, jusqu'à la guerre

Le diocèse

de Colombo

fldèles. » Et durant ->,i brève carrière, Mgr Marque n'a pas déçu ces espoirs. Les statistiques de 1929 et de 1936 permettent de mesurer les progrès réalisés pendant l'épiscopat de Mgr Marque. Les catholiques sont passés, durant ce laps de temps, de 275 441 313 146, les missionnaires Oblats et les prêtres séculiers ceylanals de 68 à 93, les séminaristes de 93 à 106, les Frères enseignants de 98 à 150, les religieuses de 615 à 700, les élèves des écoles de 57 935 à 67 739 et les baptêmes d'adultes de 1056 il 2090. Si l'on veut apprécier à sa juste valeur le travail missionnaire fourni sous l'égide de Mgr Marque, il ne faut jamais oublier le milieu dans lequel se trouve placée lu minorité catholique de Colombo, qui est en contact avec 1 204 000 bouddhistes, 114 300 hindouistes, 11 211 mahométans et 43 TM protestants.

La chrétienté de Colombo se trouve en effet dans une situation très difficile il cause du paganisme qui s'organise de plus en plus le bouddhisme, réveillé, veut tirer t profit du mouvement nationaliste cingalais et'

personnellement résolu dès lors à la lutte où son gouvernement se lance aujourd'hui à pleines voiles. Il

Si l'Eglise nous provoque.

Le 30 mai 1937, le D' Frick, ministre de l'Intérieur du Reich, un des éléments les plus modérés du gouvernement, discourait à Brème au Congrès régional du parti national-socialiste. Après s'être complaisamment étendu sur les liens étroits qui unissent le parti national-socialiste et l'Etat, après avoir montré dans ce parti « la grande école destinée à refaire, dans tous les domaines, l'éducation du peuple allemand >, le ministre abordait la question religieuse « Nous repoussons avec la dernière énergie, déclarait-H, toute idée de kulturkampf mais, si l'Eglise catholique croit devoir nous déclarer la guerre, nous ne refuserons pas la lutte. Qu'elle l'entende bien pourtant cette lutte, nous ne la mènerons pas avec des moyens quelconques: des entrailles mêmes du peuple surgiront nos défenseurs. Nous ne sommes pas le moins du monde anticléricaux nous l'avons assez montré depuis que nous sommes au pouvoir. En H'33, le Fùhrer a tout essayé pour réaliser l'unité du protestantismexlans une Eglise d'Empire on ne l'a pas voulu. Et on a pris prétexte dt ses efforts pour déclarer l'Etat ennemi des Eglises C'est un fait cependant que chaque année l'Etat verse des centaines de millions aux Eglises, et que personne ne songe le moins du monde à modifier quoi que ce soit à ce régime. »

Parvenu à cette même date du 30 mai 1937, l'écrivain qui. dans une vingtaine d'années, entreprendra ac donner une suite a l'Allemagne religieuse, de M. Georges (joyau, aura cependant déjà rempli un volume de textes et de faits arrêtés de police, mesures législatives, arrestations, condamnations. inspirés par la plus évidente hostilité au christianisme n'accusons pourtant pas trop vite de mau-

de 1870, après laquelle. sui les instances jd? Mme Thiers. qui désire organiser des i concerts de bienfaicance, la restauration en est décidée,

MM. Saint-Saëns et Widor, jeunes j compositeurs, et un facteur d'orgue, obtini rent la permission de remplacer l'orgue an| cien par un moderne. Ils n'oublièrent pas. toutefois, comme cela s'est présenté d'ail-

leurs dans cent autres cas, d'emporter comme des reliques et pièces de collection les débris d'un illustre témoin du passé. C'est ce qui explique qu on a retrouvé deux des quatre claviers adaptés à un petit orgue situé dans une petite chapelle de l'église Saint-Sulptce. jusqu'en 1906, un organiste versaiHais ami de Saint-Saëns, amateur de talent, libre de son temps, eut le mérite de jouer gracieusement cet orgue à la messe de 9 heures, chaque dimanche, et d'obtenir le concours bénévole de chanteurs et d'instrumentistes désintéressés. La séparation de l'Eglise et de l'Etat eut comme conséquence d'interrompre ces offices et de supprimer la maigre rente qui servait à entretenir tant mal que bien les 25 jeux que Cavaillé Coll avait logés dans l'emplacement où Clicquot en avait mis 38. La somptueuse beauté de cette chapelle faisait sourdre souvent des

faire déclarer sa religion comme religion nationale tes gouvernants, du reste, favorisent les bouddhistes au détriment des minorités et la nouvelle Constitution leur a donné le pouvoir.

Malgré ces difficultés qui ne permettent que conversions lentes et individuelles. les œuvres catholiques forment un réseau serré et complet. Le vaste territoire du diocèse, qui a 11 K15 kilomètres cartes, est divisé en 6 districts. 73 paroisses et 29.'i stations. La Mission possède 3 hôpitaux, avec 2 840 lits 2 dispensaires, 8 orphelinats, avec 8.">3 enfants 1 asile de vieillards, avec 210 pensionnaires 1 léproserie, avec 580 lépreuji 1 maison de refuge, avec 159 jeunus filles, 1 réformatoirc de garçons, avec 300 enfants et 2 imprimeries de nombreux instituts féminins collaborent avec les missionnaires Ifs Sœurs de la Sainte-Famille de Bordeaux, qui avaient en 1031 218 Cingalaises les Franciscaines missionnaires de Marie les religieuses du Bon-Pasteur les Petites-Sœurs des Pauvres les religieuses de Saint-François-Xavier, qui comptaient en

vaise foi le ministre de l'Intérieur du Keich. Parmi les victimes mêmes du national-socialisme, le Dr Frick, nous tenons a le répéter, est généralement considéré comme un des éléments les plus pondérés, un facteur de modération. Mais, de même qu'on parle de « déformation professionnelle du cerveau », il existe, selon la doctrine fondamentale du nationalsocialisme, une « conformation raciale et un sens moral propre, qui relève de cette conformation. Exige de tous les membres du parti appelés aux fonctions publiques, ce sens moral l'est plus spécialement encore des magistrats dont les décisions sont appelées à primer la loi positive, a fortiori l'est-il des ministres du Reich.

Adolf Hitler, Uoermg, le D' Uoebbels, Kosenbera, vingt autres personnalités nazies, ne se lassent pas de le répéter « Le principe fondamental de la morale germanique, c'es; l'intérêt national. Est vrai ce qu'il est utile -au peuple de croire est juste, ce qui sert à sa prospérité est bien, ce qui est conforme au vrai et au juste ainsi entendu. > Il n'y a de mauvaise foi qu'à parler contre la vérité. Or qu'est-ce que la vérité? Le 22 janvier 1936, le D' Schnidlin, ancien professeur à la Faculté de théologie catholique de l'Université de Munster en Westphalie, était condamné par le tribunal de Frankenthal en Palatinat à sept mois de prison pour *̃ proper* dangereux pour l'Etat et insultes à l'égard du Führer >. Quels étaient ces propos Les voici. Au cours d'un voyage entre Bergzabern et Winden, le professeur Schmidlin avait déclaré qu'à l'heure actuelle, comme il tn avait fait l'expérience luimême, il n'v avait plus de droit en Allemagne et que les tribunaux jugeaient d'après l'axiome bien connu « Est juste ce qui sert l'Etat allemand est injuste ce qui lui porte préjudice Subjectivement, le professeur avait sans doute raison objectivement pourtant, il avait menti car, par ces déclarations, il avait gravement nui à l'Etat dans l'esprit de ses auditeurs. Qu'on ne nous soupçonne pas ici de plaisanteries

demandes en autorisation d organisation de concerts. Mais orgue, qui souffrait beau- coup des variations de température qui sont très grandes dans cet édifice percé de fenôtres immenses, devenait injouable au bout de cinquante ans d'existence tandis que son prédécesseur .tv.it résisté près d un siècle et demi.

La Société des Amis des arts de V er- sailles donna une série de concerts poui trouver l'argent utile à une restauration. L'architecte en chef, M. Patrice Bonnet. qui venait de restaurer avec goût et tact le théâtre de Maïie-Antoinette à Trianon et le bosquet de la salle de bal, dans le parc de Versailles, fit valoir à la direction générale des Beaux-Arts tout l'in- térêt qu'il y aurait, à tous points de vue, à opérer la reconstruction exacte de l'orgue que Robert Clicquot construisit en 1710. 1-a Commission des orgues des monuments historiques fut convoquée. M. Joseph Bonnet, organiste du grand orgue de SaintEustache. directeur de l'Institut grégorien de Pans, se fit le chaud détenseur de l'idée de reconstruire exactement le chefd'œuvre des Clicquot, père, fils et petit- fils. Il emporta l'avis quasi unanime de la docte assemblée, M. Widor restant seul partisan de restaurer le Cavaillé de 1871. Une Commission de surveillance des travaux fut constituée. Composée de M. Joseph Bonnet, Norbert Dufourcq, archiI viste paléographe, docteur ès lettres, orga- niste de Saint-Merry, et Félix Raugel, j maître de chapelle de Saint-Honoré d'Ey- lau, directeur des études mozartiennes. Ces trois spécial aies de la musique religieuse ancienne établirent avec M. Patrice Bonnet un cahier des charges très précis qui fut rempli avec conscience et talent par M. Gonzalès, le célèbre facteur d'orgues français auquel on doit les splendides restaurations de Saint-Eustache, Notre-Dame et Saint-Nicolas des Champs, à Paris, ainsi que du prytannée militaire de La Flèche. Le buffet fut vidé, la console enlevée, les deux claviens anciens récupérés, la mécanique et les tuyaux reconstitués aussi exactement que possible, grâce à la science de la facture française ancienne des trois commissaires et du facteur. Et, le 17 juillet dernier, M. Joseph Bonnet inaugura cet instrument, devant une assistance éblouie par le pur éclat d'une sonorité magnifique, au cours d'un magistral concert dédié à la musique religieuse française de l'époque de Louis XIV. Ce gala natioual était la cinquième et dernière manifestation de la première aaison nationale d art français de Versailles, organisée par la Société des concerts de Versailles, Cette Société, qui groupe toutes les sommités musicales de Paris, et tout particulièrement celles qui s'intéressent plus particulièrement à la musique française du XVIII* siècle, est présidée par S. Exc. M. le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France. Elle s'est donné pour mission de ressusciter la musique de concert et de,.ih£$trc; et surtout celle qui solennisa si. brillamment les offices de la chapelle des rois de France. Elle aura donc l'occasion de faire réentendre fréquemment le très curieux et vraiment merveilleux instrument dont la reconstruction ajoute un charme de plus à Versailles. Henry SARLIT.

P. -S. Les personnes qui désirent collaborer à l'œuvre patriotique et artistique présidée par M. le vicomte de Fontenay peuvent écrire à la Société des concerts de Vemailles, I, rue Delaunay, à Versailles.

1931 205 Cingalaises, 1 Indienne et 28 na.vices.

Les écoles et les collèges méritent par leur nombre et leur valeur une mention spéciale un réseau d'écoles vernaculaires couvre le diocèse î toutes les églises sont flanquées d'une école de garçons et d'une école de filles plus de 540 écoles élémentaires ont tint, population scolaire de plus de 53 000 élèves les missionnaires dirigent le collège Saint-Joseph, que Mgr Marque lit agrandir, et le collège Saint-Pierre de Bambalapltya, qu'il fil construire. Les écoles catholiques fournissent un tiers des étudiants qui entrent à Cambridge. Durant la dernière année de son épiscopat, Mgr Marque lit construire 18 nouvelles écoles. Mgr Marque fit enfin venir plusieurs Congrégations de religieuses pour aider relies qui t availlent déjà dans Ic diocèse, et qui ne pouvaient plus suffire à la tâche les Sœurs de Notre-Dame-du-BonSecours de Courtrai, pour les aveugles et les sourd-muets; les Carmélites de Cholet et les religieuses du Carmel apostolique de Mangalorc. l/évêque sut enlln affronter pleinement le problème du communisme qui, exploitant la misère due à ht crise économique et à l'épidémie de malaria de ]936, faisait de rapides progrès à cet effet Mgr Marque organisa un Comité de défense et fonda un nouveau Journal fort bien fait Le Social Justice.

A l'Université l' « Aurore » de Changhaï Depuis son établissement dans le quartier Sud de Changhaï. en 1908, l'Université catholique n'a cessé de grandir. ajoutant presque chaque année aux locaux existants des maisons d'étudiant- une église, des salles de laboratoire, une salle de théâtre, un musée. Il fallait nussi pourvoir l'Université d'une bibliothèque définitive avec -ailes de lecture, annexes et stockage .ic Uvres à la mesure des développements ultérieurs. Il fallait de nouvelles classes et de nouveaux laboratoires néecsMti > p:ir le nombre croissant des étudiants. s.

Ce fut l'oeuvre do l'année 1936. Le nouveau bâtiment, qui mesure 60 métrés de longueur sur 17 de largeur (19 aux avancés), forme l'aile Est de la construction totale qui doit compter 133 mètres de longueur. Œuvre d'un Suisse, l'architecte Minutti, il ̃ été conçu dans ce style sobre avec l'élégance austère et dépouillée qui inspire les bâtisseurs actuels en Chine comme en Europe, avec un souci constant de logique cl d'adaptation aux nécessités scolaires,

La construction s'étend en longueur dans la direction Est Ouest. séparée par un parterre des vertes pelouses du terrain de sport. Les salles s'ouvrent donc nu Sud et au Nord, par un couluir médian cie 3 mètres lit- largeur qui laisse 8 mètres de large aux classes du Sud et 6 à celles du Nord. Les grandes fenêtres très rapprochées du plafond permettent un éclairage excellent des locaux scolaires.

La façade Ouest, aveugle jusqu'au troisième étage, u été aménagée en un fronton de pelote basque parfaitement réglementaire. Le sous-sol, d'une, hauteur de pin fond de |>rès de S mètres. constitue Un véritable étage supptémentaire. largtMiU'iil éclaire, consacré à des laboratoires et à clos salles de jeux. Le rez-de-chaussée contient une partie des services administrât ils de l'Université et les laboratoires de bactériologie. Le premier étage est entièrement occupé par lit fcibliothèque, le second réservé à la Faillite de droit et le troisième abrite îles classes de sciences et de dessin cependant que le stockage des livres de la bibliothèque s'étend eu hauteur sur trois étages successifs divisés en six dcnii-étagos. à l'extrémité Est de la construction. La bibliothèque comprend le stockage des livres, la salle (les catalogues, les salles de lectures, les dépendances pour le service des revues et le secrétariat. l>> salles de lecture sont au nombre de deux l'une de 214 places plus spécialement réservée aux étudiants, l'autre d'une cinquantaine de places pour les professeurs et le public. Ces deux salles communiquent avec la salle du catalogue.

Le stockage des livres disposés verticalement sur toute la hauteur du bâtiment est sectionné en demi-étages de cette façon les livres se trouvent a la portée de la main. Un escalier intérieur réunit ces diverses parties de la cité des livres; un monte-charge la parcourt de bus en haut. et des lampes rapprochées en éclairent les silencieuses rues. Une fenêtre étroite et haute au bout de chaque travée procure nussi air et lumière. Les étagères de tôle et le sol en ciment lisse et teinté n'offrent aucune prise à l'incendie.

Au troisième étage, un amphithéâtre de forme carré occupe toute la largeur du bâtiment. Le plafond en a été surelevé à 6 mètres. et des jours suppleintentaires ont été pratiqués sur les côtés. Cette belle salle où la vue ne se heurte à aucune colonne peut contenir 300 auditeurs.

Tel est brièvement décrite la construction nouvelle où se pressaient à la dernière rentrée de l'année scolaire les amis de l'Université. Au seuil, face a l'escalier d'honneur, les accueillait le vitrail symbolique, élotruent commentaire d'un nom tiré des anciens classiques chinois et de la devise per aurorain ad lucem. i

Plus de 1 000 invités remplissaient le spacieux auditorium. Toutes les notabilités chinoises et étrangères, ecclésiastiques et civiles de Changhai avaient tenu à témoigner par leur présence leur sympathique admiration pour l'œuvre accomplie par l'Université catholique.

Le R. P. Germain, S. J., recteur. dans une vibrante allocution, tint à remercier tous les « bienfaiteurs des bords du Tibre, de la Seine et du fleuve Bleu » qui avaient permis une pareille réalisation. S. Exc. Mgr Haouisée, S..1., vicaire apostolique de Changhaï, témoin des premières années de l'Aurore, ou il fut professeur en 1904, retraça les ascensions successives de l'Université, vin rayonnement toujours plus large, son influence bienfaisante. « Le proverbe chinois, disait l'évèque en terminant, loue ceux qui plantent des arbres pour procurer de l'ombre aux générations futures. A combien plus fortes raison fait-il louer ceux qui ont prépare pour les étudiants futurs, non dc I ombre, mais de la lumière, de la claire et pure lumière-, lumière conjuguée de la science humaine et de la vérité divine où vont s'orientant les âmes droites et les intelligences de bonne volonté. »

déplacées. Quiconque ne prête pas une attention sérieuse à ces doctrines, risque de ne pas même soupçonner le malaise moral et social qui chaque jour sépare davantage le monde hitlérien et la population d'ancien régime, de moins pressentir encore ce qui se prépare en Allemagne. Dans toutes les écoles hitlériennes, camps de travail ou d'éducation nationaux-socialistes, Congrès ou rassemblements, ces principes sont suivis dans tous les prétoires, administrations, salles de rédaction, ils font loi. L'Etat, juge et interprète suprême de ce qu'il est utile au peuple de savoir et de croire, ne peut, dit le U' Oœbbels, ni tromper ni mentir, car il a toujours en vue l'intérêt national.

Par ce sens moral propre a la race germanique » s'explique l'attitude séculaire si curieuse, du Germain à l'égard des faits et de ce que nous appelons la vérité. Le christianisme, sans doute, y avait apporté un correctif sérieux, et de là vient la différence d'avec les Germains non chrétiens, si caractéristique chez ceux qui, sur le Rhin, le Weser, ou le Danube, ont été façonnés, rééduqués par lui. Cette différence, les nationaux-socialistes la leur reprochent aujourd'hui comme une « déformation confessionnelle », comme l'origine du schisme intellectuel et moral qui les sépare d'avec la race. Dans la Conférence tenae à Berlin, en décembre 1929, entre catholiques français et allemands, un des rapporteurs indiquait déjà, comme un des obstacles à l'entente entre les deux pays, que des deux côtés on ne mit pas le même sens sous les mêmes mots on a pu lire dans Encyclique Mit brennender Sorge que, jusque dans le langage religieux, le national-socialisme, maître absolu de la presse, propageait activement sous les termes chrétiens, usités, connus, des doctrines religieuses tout à fait différentes. Cette infirmité confessionnelle, le national-socialisme entend la réduire et, peut y mieux parvenir, mettre entièrement la main sur la jeunesse. (A suivre.)


Questions Economiques et Sociales

L'organisation du marché des fruits et légumes

La question qui vieut d'être sou- mise au Conseil national économique est à l'étude depuis longtemps, j Comment ne pas s'étonner, en effet, que la France n'arrive pas à tirer un meilleur parti d'uiv- production

fruitière et maraîchère pour la-

quelle la variété <!<• son climat et la richesse de ><>n -ni la mettent dans des conditions particulièrement, favorables ? Notre production de fruits s* chiffre par millions de quintaux, cette des légumes par dizaine de miltions. L'une et l'autre augmentent régulièrement. Il faut donc s'efforcer de vendre '«s récoltes croissantes. Il n'y a, pas lieu en ce moment d'augmenter les quantités ce qu'il faut, c'est améliorer la qualité, pour le marché national comme pour les marchés étrangers. A cet effet, il importe de cultiver clans chaque région le.° fruit.- (jui y réussissent Je mieux et au-«i de lutter contre les parasite*, qui déprécient leur valeur marchande. Ceri suppose une organisation complète, allant de la fabrication de produits insecticides contrôlés et de leur emploi méthodique avec un matériel approprié, jusqu'à une organisation administrative et professionnelle de la défense sanitaire des végétaux. C'est l'affaire du ministère de l'Agriculture.

Une autre question se pose, celle de la protection douanière contre les produits étrangers.

Les droits protecteurs, calculés aux 100 kg., vont de 31 francs pour les légumes frais*: à 62 francs pour les pêches, Ils sont complétés par des contingentements. Pour les légumes, les importations diminuent elles sont tombées de 1 million de quintaux en 1929 à 755 000 en 1935. Pour les fruits ,elles se maintiennent Dans son rapport au Conseil national économique. M. Chappaz, inspecteur général de l'agriculture, fait observer que si nous importons près de 300 000 quintaux de pommes américaines, ce n'est pas en raison de l'insuffisance de notre récolte, mais de la qualité des pommes offertes aux consommateurs. C'est l'affaire des producteurs.

Pour les pêches, si les Italiens nous en envoient 50000 quintaux. c'est que leurs fruits arrivent en septembre, au moment où la récolte français est terminée et qu'ils sont fle belle qualité et bien présentés. Au lieu de nous endormir sur la protection de droits de douane, même

LA PREMIÈRE PERCÉE DES VOSGES sera inaugurée le 8 août

Elle comporte un tunnel de 7 kilomètres

La ligne de Saint-Dié a Sainte-Marieaux-Mines, qui reliera dans les Vosges la vallée de la Lièpvri'IN; avec ceiio de la Fave. fonctionnera pour la première fois le dimanche 8 août, en présence du présidjnt ù<: RepubHfji.it:.

Cette ligne, d'une longueur totale de 24 kilomètres, a été commencée en juin 1933. On avait prévu quatre années pour la construire. Les délais sont donc respectés, malgré le percement d'un sou- terrain de près de 7 kilomètres qui a »xlgê une étude géologique assez complexe des terrains à traverser.

Le tracé emprunte d'abord sur la motUé de son parcours la ligne de SaintDié à Strasbourg, dont il se détache près de Lesseux. La chaîne des Vosges est traversée non loin de cette halte par un tunnel de 6 860 mètres de longueur. à ta sortie duquel se trouve la gare de Sainte-Marie-aux-Mines, le tunnel et ses tranchées d'accès comportant deux voies. Les travaux de percement se sont révélés les plus importants de la ligne, car, préalablement à la cci.struction, il a fallu se livrer à des opérations géodésiques pour déterminer la nature du gisement à perforer. La partie médiane traverse une masse granitique sur environ trois kilomètres.

Le souterrain est en rampe de 1 mm. par mètre sur 935 mètres, côté SaintOie1, puis en pente de 14,4 mm. et 13 mm. par mètre sur le reste du parcours.

Chronique agricole Pour purifier un puits. une citerne

On est parfois bien emtiarrasàÊ pour purifier l'eau d'un puits, d'une citerne, a'une mare. qui a été altérée par la pré•eriee de débris divers ou de cadavres de rats, souris, mulots, etc.

Si l'on peut faire le vide d'eau et curer à fond le puits, la citerne, c'est bien k faire, mals encore ne peut-on entreprendre semblah!e travail que pendant les irraihl^s chaleurs, quand le niveau <lt'r imu.v est au plus bas; or, uu a par- fois lnisoiii d'usfpliftr t |uilts au plus vite. Voici comment on peut s'; prendre en employant le permanganate de potasse. Ce moyen est absolument sans danger, et Il est d'une application facile. On prépare d'abord le mélange suivant permanganate de potasse, 25 gr. sulfate d'alumine, 250 grammes kaolin lavé, 725 grammes.

t kg. d* cette poudre assure la désinfection de 5 mètres cubes d'cau on re- partit t>ien cot'r dose dans un seau j d'eau, en vers- U- tout dans le pulls ou la citerne, et par agitation, le seau étant. par exemple, à plusieurs reprises descendu dans la masse et basculé, on s'assura que le permanganate exercera partout son action.

Finalement, on laisss reposer au moins

i élevés, tâchons de perfectionner nos j cultures.

On nous recommande à ce sujet des concours de vergers, des voyages d'étude, des distributions d'arbres greffés dans les qualités qui conviennent à chaque région. Les grands réseaux de chemins de fer ont fait beaucoup dans cet ordre d'idées, en union avec la Direction de l'Agriculture.

Il ne suffit, pas de produire de bons fruits, il faut les vendre sur le marché intérieur et. à l'étranger. Mais il faut opérer avec méthode chaque sorte de fruit doit être présentée à t'époque qui convient le mieux pour devancer sur le marché les productions concurrentes. Il faut tenir compte aussi des conditions de transport il y a des régions interdites à la vente, ce sont celles pour lesquelles le prix du transport serait disproportionné à la valeur de la marchandise.

Le plus souvent, les producteurs vendent à des représentants de commerce spécialisés commissionnaires, mandataires, négociants expéditeurs, dont. les agents sont presque toujours sur place et en relation directe avec eux. On connaît la différence entre les mandataires ef les commissionnaires. Les premiers ne sont en somme que des commissionnaires réglementés, placés sous le contrôle de l'Etat. Ils ont seuls le droit d'opérer dans le pavillon des Halles de Paris, tandis que les commissionnaires opèrent, dans leurs propres magasins. Les Halles de Paris représentent le marché le plus important elles approvisionnent directement à 5 miltions d'habitants, mais elles réapprovisionnent aussi un certain nombre de marchés de province. Il ne semble d'ailleurs pas que ce soit un bon système, car il en résulte des transports supplémentaires qui augmentent les prix et risquent de nuire à la qualité des fruits et des légumes. On estime à 500000 tonnes par an la consommation de Paris en légumes.

Le rapport de M. Chappaz donne des indications sur le marché des Halles avec ses particularités, notamment le carreau forain. On se plaint que son organisation soit un peu archaïque certaines villes de province ont des marchés plus modernes et. mieux aménagés.

Enfin, les producteurs de fruits et

I! a été attaqué par les deux côtés à la fois et la rencontre des deux galeries s'est effectuée dans des conditions très précises.

Ce qu'ont été les travaux

de perforation

L'avancement moyen de chaque coté a été de 6 m. 41 par journée de travail, soit au total 12 m. 82, en tenant compte des arrêts provoqués par les incld .ts de perforation. Du côté Sainte-Marieaux-Mines, des venues d'eau importantes ont contrarié quelque peu la marche des travaux. Du côté Saint-Dié, Il n'en a pas été de même. On est arrivé cependant a faire dans la même journée des avancements de U mètres du côté Lusse et de 23 mètres du côté SalnteMarieaux-Mines. Le tunnel mesure 8 m. 60 de largeur j. la naissance de la voûte et G m. GO de hauteur.

La perforation a ité effectuée ;'i l'airie de marteaux actionnés à l'air comprimé et d'explosifs du type dynamite. Le revêtement du souterrain a été ̃;x<îcuté en béton de ciment, bloqué au rocher. Pendant !es travaux, la ventilation des chantiers a i-fé assurée par des tuyaux posés dans .'< galerie de base et sur- montés île pipes. On a dû installer, on dehors du souterrain, des salles le iraohines pour ventilateurs, compresseurs, appareils ds charge rt»s tracteurs éle> triques, ainsi que dei! Si'lles de trans-

quatre a cinq jours, |»our permettre la sédimentation ;̃ ce moment, l'eau doit être limpide et dépourvue d'odeur. Si elle présentait encore une teinte rosée, indiquant la présence d'un léger excès de permanganate, ce qui serait normal, on ferait sans difficulté disparaître cette coloration en descendant dans l'eau un petit sac de toile très propre contenant un peu de braise de boulanger, préparation récente, sac que l'on remontera une fois l'eau décolorée.

Le- haricot

Le haricot a une valeur nutritive tout a fait remarquable.

Dans une note présentée Il y a quelnue temps l'Académie d'agriculture, M. Bussard > ̃ îubli que ce légume, aussi ricli'i en substances féculentes uue le j pain de blé à 7SJ pour 100 d'extraction, urait en outre l'avantage de renfermer deux ou trois fois plus de matière azotée.

C'est dire que le haricot est tout Indiqué pour remplacer la viande, et qu'il est tout particulièrement intéressant de s'occuper de lui en ces temps où la viande est plutôt rare f> chère. Le hark -e sèm» surtout Ju- r.iiii '̃•̃•• ;iin i." juillet. n'e«l Ueure-Useiiii exigeant quant au terrain. 11 ne redoute que les sois parti- culièrement humides et ceux qui sont absolument secs. Le terrain Idéal pour cette culture est celui qui est à la fois léger, frais en été et riche d'arrière fumure.

lie légumes trouvent dans l'industrie des conserves une clientèle importante. On compte aujourd'hui, en France, 229 fabriques mixtes. En tout 006, auxquelles il faut ajouter 212 rontitureries. Il y aurait à faire pour développer l'industrie des jus de fruits et de légumes, qui sont de plus en plus recommandés dans l'alimentation.

Sur le marché extérieur, l'exportation des fruits de table est tombée de 1 700 000 quintaux en 1927 à 700 000 environ ces dernières années, l'our les légumes frais, la diminution est encore plus forte. Elle est attribuée à l'effort réalisé par les possessions britanniques pour fournir leur métropole et par l'Italie pour conquérir les marchés étrangers. Pour regagner les marchés perdus, i) faudrait un vigoureux effort de la part des producteurs pour soigner \c triage, le calibrage et l'emballage. C'est sur ce terrain que nous sommes battus par les Italiens. Il faut dans les livraisons une régularité parfaite. La clientèle y tient absolument et le Conseil national économique regarde comme indispensable d'établir, dans le plus bref délai possible, par espèces et par régions, un standard pour la vente des fruits. Son application devrait >Mre obligatoire. La majorité des intéressés sont de cet avis, avec raison. C'esWteinsi que les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, pour les pommes et les poires, ont conquis les principaux marchés, en fournissant aux consommateurs une qualité fixe, régulière, qui constitue par elle-même une marque, et en standardisant aussi les emballages. La dernière question qui se pose est celle de la consommation. Peut-on l'augmenter ? Pour les fruits, ce n'est pas douteux, puisque nous importons des quantités notables de fruits étrangers. Il faudrait en tout cas trouver le moyen d'abaisser les prix. Voici des chiffres qui montrent comment ils s'établissent

Pour 1 kg. de fruits vendus 2 fr.*47. prix de gros, le producteur toucha fr. 09. Au détail, le prix atteint S francs le kg. Dans un autre cas, sur un prix de vente de 2 fr. 24 le kg. à Paris, il revient à des producteurs du Tarn-et-Garonne 0 fr. 95. Mais la plus grosse partie des frais incombe aux transports, et il n'est pas possible de les réduire.

ANTOINE DE TARLÉ.

forma teurs, j£s forces et des ateliers de réparation du mat^rju C'est l.rt que l'achèvement des travaux à la date prévue mén:t d'être tvuignée.

L'amélioration

des liaisons ferroviaires entre les deux venants des Vosges Quels sont les résultats de cette ligne transvosgienne pour la rapidité des communications entre la vallée de la Fave et celle de la Liepvrette Toute la région comprise entre Saint-Dié et Saales va se trouver directement reliée à Sélestat par Sainte-Marie-aux-Mines, et cela en moins d'une heure de trajet. D'autre part, en attendant quo soit construite un jour la trouée de Cornimont h Metzeral, la liaison ferroviaire entre Golmar et Epinal pourra s'effectuer par Saint-Dié, SainteMarie-aux-Min«s, Sélestat. Le raccourci ainsi obtenu est assez important. Il faut croire du reste que la ligne de Saint-Dié à Sainte-Marie-aux-Mines présentait des avantages géographiques, car. lorsque la question de la percée des Vosges s'est posée pour la première fois en 1841, elle devait être ouverte la première. Les lignes de Nancy à Strasbourg et de Belfort. à Mulhouse l'ont cependant devancée, la première en 1852 et la seconde en 1858.

Extrait de « la Journée Industrielle

Les variétés naines sont plus faciles à cultiver que celles à rames et à grains verts.

Pour obtenir de beaux haricots secs a conserver pour l'hiver, ou peut fixer son choix sur l'une des espèces suivantes les soissons nain, le suisse blanc ou lingot, Comtesse de Chambord (riz nain), le flageolet blanc, le flageolet hâtif d'Etampes, le flageolet rouge nain, le haricot d'Orléans.

Comme engrais complémentaire, un peut donner du superphusphate et faire un apport de cendres de bois. Le sol étant labouré et nettoyé, on donne un coup de herse et on trace à la charrue, ou binot p|utol, des raies peu profondes, car la graine ne doit jamais être enterrée à plus de trois centimètres de profondeur le haricot doit entendre passer le semeur », disaient nos grands-pères, et c'est bien vrai.

On sème tes graine; une a une, ru man par groupes de quitre ou cinq ^i i'un profère meltre en paquets, à 40 centimèlres de distance.

II faut 120 à 150 kg. de semence à l'hectare on fera suivre d'un coup de râteau, et le rouleau donnera le petit tassement désirable.

On devra opérer quelques binages, plus ou moina suivant la propreté naturelle du sol. C'est la houe ou la binette qui serviront alors. Un léger buttage ter- minera les soins d'entreMert que réclame ,'et exrp.llenl légume

Pour décoller. ui< irii.cficiù :c (jieii tout entier et un le mettra à sécher en l'accrochant. au grand air, pendant plusieurs semaines. On peut aussi attacher les pieds en gros bouquets que l'on fixe sous un hangar bien aéré

Mais si l'on a semé des haricots verts

La crise

de la librairie et le contrat d'édition

Entre toutes If. industries et tous les commerces, ceux de l'édition et de Is librairie ont -uin en France les coups les plus durs. On achète do moins en moins de livres parce que. sur ce point, le lecteur gêné peut se restreindre.

En quelques années, les maisonsd'éditions se sont abattues par dizaini'j comme châteaux de cartes. après la guerre, il y avait eu un engouement désordonné pour le livrr. On multipliait U*> -< éditions chères •̃̃ que Ton qualifiait 4e « belles et de « riches ». On ne voyait que nouveaux riches ignorants achetant à très haut prix de- ouvrom' qu'ilsn'avaient nulle envie iU- ïirt. mais qu'ils accumulaient par vanité dans «Je f'astueusps bililii>tln'M|u.'s. Il y avait aussi d+'< tft'ji-, plu- avide? "d'augmenter Ifur a\oir que d'enrichir leur esprit, qui achetaient très cher ces éditions en manière de spéculation, escomptant que dans l'avenir, ¡'. devenues rares, elles vaudraient d" plus en plus clmr cette attente a et." déçue.

Ces temps prospères pour les éditeurs sont perdus bien loin dans le passé. Et les maisons d'éditions ont bien de la peine, maintenant, à assurer la publication d'ouvrages courants et d'utilité.

Dans le même l«:iup> que tout ce trouble agitait l'industrie de l'édition un problème important se trouvait posé, celui des droits de l'auteur par rapport à l'éditeur. Par tradition très ancienne, moyennant desversements le plus souvent minime-, l'éditeur devenait propriétaire exploiteur de l'œuvre qui lui était remise. Le créateur d'une O'iivre intellectuelle se trouvait, en fait, dépossédé de son droit de propriété, puisqu'il ne parvenait à assurer la publication de son ouvrage qu'à des conditions qui le livraient à l éditeur. On a justement pensé que les créations de l'esprit ont droit à une protection comme les autres biens, puisqu'ils constituent une création qu'englobe le droit de propriété. Un projet de loi a été soumis à la tlhambre pour régler cette question légalement. Il s'inspire d'un principe incontestable, celui de réserver en toute circonstance le droit de propriété de l'auteur.

Jusqu'à présent, le contrat d'édition inspirait de la notion de cession avec des effets prolongés au delà de toute limite normale.

Le législateur en vient à une formule différente, celle de la conces- sion. Il n'y a plus cession de l'œuvre à publier, mais l'auteur concède à l'éditeur un droit d'exploitation de ce qu'il a écrit. Pour éviter l'abus des contrats de trop longue durée, les auteurs du projet de loi ont envisagé de limiter les tractations à dix années. Il y a, sur ce point, assez sérieuse controverse.

Les groupements d'écrivains estiment qu'il suffit de protéger fauteur en' substituant concession à cession sans fixer de bornes dans le temps à son droit de s'engager vis-à-vis des éditeurs.

Enfin, il convient de noter qu'il y a entre les écrivains et les juristes une grave controverse sur la nature du droit d'auteur. La création de l'œuvre littéraire entraîne une constitution d'un bien entraînant pour l'auteur le droit de propriété tel est k' point de vue des écrivains. Certains loi en font partie, contestent qu'il y ait propriété littéraire. Ils assimilent juristes, et les auteurs du projet de l'écrivain à un travailleur auquel te législateur reconnaît des modalités exceptionnelles de rémunération en raison de la qualité spéciale des produits de son labeur.

TI faut en finir avec ces vaines discussions et donner à l'auteur d'une c.uvre littéraire la plénitude de son droit de propriété sur elle et réglementer dans des conditions équitables la concession des œuvres aux éditeurs pour leur exploitation. C'est le seul moyen de rendre à l'industrie de l'édition du livre une activité et une prospérité qui conditionnent le prestige et le rayonnement de l'intellectualité française dans le monde.

JEAN OSCHE,

manyv-tout, la récolte st fera en plu sieurs fois. On passe la revue des plants tous les deux jours pour enlever les jeunes gousses, en avant soin de ne pas les tirer. On opère en utilisant les deux mains, pour ne pas abîmer la plante.

Dans tes jardins, on peut semer les haricots en juillet et même jusqu'à 1.1 mi-août. On doit avoir «oin alors d'échelonner les semis, afin df ne pas avoir une trop grosse oroduction d'un «eiu coup.

Eniln. uu bon conseil à retenir il ne faut jamais travailler le haricot par temps humide.

Les limaces

Tout le monde connatt le moyen classique qui consiste faire la chasse aux. limaces, le matin, armé d'une tige de fer pointu où l'on ;inpaie chaque mollusque. Ce moyeu est efficace, mais très long si l'on n'a soin d'attirer les bestioles par un appât convenable.

Le directeur de l'école nationale d'horticulture recommande à cet effet, des tartines de beurre rance ou de graisse, fait* sur des bouts de planchettes, ou mieux sur des feuilles de choux. On les pose. le soir, dans le jardins, à ou mètres ifs unes des autres. Le matin. n Iriuvf !••«- l'iège- couverts de fii.iuee» que l'on détruit, suit en le^ fai sant tomber dans le feu, soit en les jetant dans un récipient rempli de pétrole.

On peut aussi employer un semis de chaux vive délitée à l'air. II suffirait, d'autre part, d'après M. Bellet, d'arroser

Le trublion communiste au milieu des tours d'ivoire

Deux tours d'ivoire

11 y a quelques jouis, NI. jules Moch, éphémère sous-secrétaire d'Etat, s'efforçait 't à démontrer l'efficacité d'une « expérience n à laquelle il a grandement contribué et qu'à la mode du temps, comme si les hommes dans la cité étaient des cobayes, on appelle « l'expérience Blum n. Li démonstration de M. Moch reposait sut cette constatation que les salaires ont monté de 35 en moyenne, le coût de la vie de 25 seulement. C'est à peu près exact, mais l'auteur est trop pressé de conclure. Car I expérience comportait une belle série d'erreurs financières dont les frais sont présentés aujourd'hui, d'erreurs économiques, dont la principale est la loi brutale et stupidement égalitaire (c'està-dire injuste) des quarante heures, Il en demeure probable qu'avant peu l'écart de 25 à 35 sera annulé et même renversé. En sorte que « l'expérience » n'ayant pas réussi, ce sont tes cobayes qui en supporteront et en supportent déjà les conséquences.

Un souci mieux éclairé d'améliorer d'abord les profits à la source, c'est-à-dire à la production agricole cn premier lieu, à la production industrielle et aux échanges commerciaux ensuite, car il n'y a pas d'autre chemin, aurait assuré l'amélioration de la condition des classes ouvrières. On pourrait alors s'en réjouir, supposé que tous comprennent la nécessité de ce redressement. Il ne faut pas demander cette compréhension aux libéraux empêtré* dans leur croyance aveugle aux lois économi- ques, à moins qu'ils ne camouflent des intérêts fort clairvoyants derrière ce mythe, ils sont ou veulent être incapables d'admettre que la répartition des profits puisse être améliorée dans l'activité économique. D leur réaction contre les conclusions hâtives et sans doute inquiètes dé M. Moch. « Les salariés dont les gains ont augmenté de 35 ou davantage, dit le Temps, ne sont même pas 10 millions dans une population active de 21 millions de personnes. » 10 millions sur 21, répliquerait le bon sens, ce n'est pas mal. Mais le Temps ajoute « Une partie des employés n'a pas été aussi favorisée. La hausse des traitements des fonctionnaires n a pas suivi celle du coût de la vie. Les industriels, les commerçants n'ont pas vu leurs revenus s'accroitre dans la même proportion que leurs charges. Les rentiers ont été sacrifiés. »

Lez rentiers, en t'occurrence. sont toujours victimes, situation qui leur est imposée par la nature des rentes, aesociée à la folie des dettes publiques actuelles. Pour

NOTRE INDUSTRIE ET NOTRE COMMERCE ne tirent pas de l'Exposition

tous les bénéfices qu'ils en pourraient obtenir

L'Exposition est-elle favorable au commerce parisien et, plus généralement, au commerce français ? La question vient d'être posée. Et nous essayerons d'y répondre, bien que les statistiques ne nous fournissent encore aucun élément ni complet ni même précis.

Cette grande kermesse est faite, disons-le tout simplement, pour attirer du monde. Hôteliers, restaurateurs, cafetiers parisiens seront de bien grands maladroits s'ils laissent échapper les visiteurs sans prélever sur eux aucun tribut.

De ce profit collectif à tirer de la présence à Paris des visiteurs de l'Exposition, nous avons eu l'occasion de fixer les proportions probables. Tout permet, vu l'affluence exceptionnelle, de prévoir qu'il dépassera ce qu'on était en droit d'attendre.

Mais il est un autre aspect des avantages à obtenir de l'Exposition que je voudrais mettre en valeur aujourd'hui. Et je noterai immédiatement que si l'Exposition est une kermesse, si l'on y vient surtout pour se distraire, elle comporte des à-côtés fructueux.

Tous les grands hommes d'affaires des cinq parties du monde se donnent rendez-vous à Paris. Ce rassemblement se justitie pour la plupart d'entre eux par la réunion des grands Congrès professionnels. Tout grand chef d'industrie, tout dirigeant commercial veut se tenir au courant,

les endroits fréquentés par les limaces avec une solution de carbonate de soude cristallisé (000 grammes) dans un litre d'eau.

Enfin, il résulte des essais faits par M. Noël à la station entomologique de Rouen que l'arsénite de cuivre est l'agent de destruction le plus efficace. Voici de quelle façon on doit mettre ce produit en œuvre

Mélanger 1 kg. de gros son de blé avec 100 grammes d'arsénite de suivre et 250 centimètres cubes d'eau. Faire une pâte Dien travaillée, la séparer en boulettes que l'on place sur le sol aux endroits fréquentés par les limaces. Au bout de huit jours, elles ont presque totalement diaparu.

Renseignements commerciaux TOUKTEAl'X. Lille tourteaux de .in, grand format. 110 petit, 113 d'araiîtiiues, tlnes plaquettes, 108 blancs, 104 gris blancs, 94 coprah manquent maïs, 130. Marseille On cote les 100 kg. Pris en fabrique nu coprahs demi-cochin, 105 coprahs demi-blancs, 95 coprahs ordinaires, 90 arachides Ruflsque blancs, 93 arachides Rufisques ordinaires, 80 arachides Ruflsque coromattdel, 80 ri.in. palmistes. PO*-

'AtNE~

Marseille un cote ie Kilo dl»ponible quai ou magasin Marseille Tunisie Tunis suint. 8 à 8,50; lavée, 17 à 18,50 débris, 6,50 à 7 pelade, 15,50 à 16 Tunisie vieux matelas B, 9,50 à

1 les autres, le raisonnement que nous citons impliquerait une augmentation générale des traitements et revenus égaie à celle des salaires, il n'y aurait alors rien de changé, puisque les prix suivraient infailliblement. Or, il est acquis, pour tout esprit de bonne foi, que les salaires ouvriers avaient été réduits, de 1930 à 1934, conformément à certain esprit petit bourgeois et fort aveugle, au delà de toute limite acceptable,

On comprendra qu'une réponse libérale e aussi faible à une thèse socialiste spécieuse laisse les choses en l'état. Ces oppositions stériles n'avanceront pas !es affaires françaises.

La manœuvre communiste Au milieu de ces erreurs figées, la manceuvre communiste est facile. Elle réussit à tout coup.

Peu à peu te parti communiste prend racines dans un certain nombre de citadelles. Ce sont les communes françaises où il a pénétré et où il s'installe par tous les moyens propres au léninisme la ruse, le mensonge, la douceur apparente, la menace, la violence, jusqu'à ce que les résistances soient réduites ou émigrent c est le régime de nombreuses communes de la banlieue parisienne. Le parti communiste réduit peu à peu la C. G. T. et on connait les gémissements, plaintes et résistances, d'ailleurs vains, des vieux cégétistes contre la « colonisation de la C. G. T. Le parti socialiste lui-même est pressé, menacé de plus en plus près l'Humanité a publié le 29 juillet* une sorte de proclamation par laquelle elle annonce un premier pas vers la fusion des deux partis, et donc vers la « colonisation » du parti socialiste examens périodiques et communs de la situation, ententes des élus à la Chambre, mise en commun des ressources et moyens de propagande, collaboration des communistes au Populaire et des socialistes à l'Humanité sans doute le secrétariat du parti socialiste. dani une mise au point, annonce que ces propositions ne sont pas acceptées, mai» le parti socialiste est divisé, les communistes •• ont des complices.

Tant d'aveuglements et d'inerties devant une tactique aussi claire et d'ailleurs aussi clairement définie semble incompréhensible à qui n'a pas analysé les arcanes et les mensonges du régime d'opinion, où chacun, par ruse, manœuvres, sapes et contre-sapes, cherche à prendre la place du concurrent auprès de l'électeur, sans heurter les préjugés, les erreurs, les mensonge* répandus souvent par le concurrent même.

rencontrer ses concurrents, confronter les méthodes, profiter des avantages que la situation économique peut lui procurer.

Un homme d'affaires qui préside l'un de nos grands groupements économiques m'a exprimé son opinion à ce sujet, de la façon suivante: « Les industriels et commerçants qui viennent nous voir durant l'Exposition ont en vue leur agrément. Ils passent chez nous des vacances. Mais pour un chef d'entreprise, les vacances ne sont jamais complètes. Sa situation lui impose de toujours observer, contrôler, surveiller. Le voyage, môme de tourisme, s'entremêle toujours quelque peu d'information technique. Et, séjournant en France, ceux qui visitent l'Exposition ne manquent pas de se renseigner sur l'état dans notre pays de l'industrie ou du commerce qu'ils pratiquent.

Nous avons pu enregistrer depuis trois mois d'intéressants contacts entre nos industriels et nos commerçants et leurs concurrents arrivés de l'étranger. Il faut, toutefois, le reconnaître, on n'a peut-être pas pris suffisamment au sérieux la valeur de ce temps de l'Exposition et l'on a trop sous-estimé les possibilités d'affaires qu'il comporte.

J'ai eu l'occasion, par mes fonctions, de mettre en rapports des directeurs de grandes maisons de plusieurs pays avec les nôtres. La première question posée revenait la

13,00 Sousst; suiut, 7 a 7^0 débris, o

à 6.50 Sfax suint, 6,50 a 7 Sfax débris, 5,50 à 6. Gonstantine Constantine suint, 7,50 à 8 débris, 7 à 7,50 pelade, 15 à 15,50 Alger colons suint, 8 à 8,25 arabes suint, 7 à 7,50; arabes débris, 7 à 7,50 Oran cotons suint, 7,50 à 8 Oran arabes suint, 6,75 à 7,25 arabes débris, 6 à 6,50 Maroo Fez suint, 7,50 à 7,75 Fez lavée, 14,50 à 15 Larache Aboudhia suint, 8 à 8.50 Larache Beldia, 7,50 7.75 mère lavée. 16 a 17 débris lavés, 9,50 à 10: Rabat Aboudhia suint. 7,50 à 8 Beldia. 7.50 à 7,75 mère lavée, 16 à 17 pelade, 14 à 14.50 débris lavés, 9,50 à 10 Beldla, 7,50 à 7,75 mère lavée, 16,50 à 17 débris lavés, 9,50 à 10 Urdlgrla suint, 8 à 8,50 Mazagan suint, 7 à 7,25 lavée, 15,50 à 16 Mogador suint. 5 ."t 5.25 Soudan, 11.50 à 12. HALLBS CENTRALES Frutt». Les Kif' kir.

ji»0, bananes dt? AnUII'

Paris 300, citrons d'Italie i>>, g-î-ov-iiK-î a grappe 350, à maqueraux 210, pêches du Midi 5*0, poires communes 250, pommes communes S50, prunes d'Algérie 290, tomates du Midi 175.

VINS

On cote à Béliers. Routes 13. 4 15 le degré 9 degrés 15 4 rnectolltre nu, selon qualité, lozement, degré et condition' »"'« "• K<sn,-= insurrUance u'a" Tain

roujre H à 15 le

.J^-i. i t. et ro-i?, 14,50 A

15.50 M*<;iie 13.51 a M Tunisie et Esparce Incotés.

A Montpellier. On signale tes ventes suivantes Boujan, 125 bectos A décret 5, 140 l'Uecio 120 bectos 9 degrés. 136 Serlgtian, 160 hectos 8,8, 135 110 becto* 10,1, Magalas, 140 hectos 8,5, 137 vus.

N empêche qu aujourd'hui le jeu est devenu trop gros. Les retournements. les volte-face et variations du parti commu.niste, exactement conformes' aux intérêts de Moacou et aux règles jadis posées par Lénine, résumées par Staline, sont tous explicables et même prévisibles. Il s'agit des « formes transitoire. » qui conduisent à la révolution prolétarienne il s'agit de garder le contact avec la « masse », de s arrêter, de reculer même. lorsque. lassée, elle ne suit plus, pour la reprendre ensuite, à la première occasion, tout en faitant continûment effort pour la tenir en haleine il il s'agit encore de ménager la force française, que Mocsou pense utiliser un jour. Et voici une autre tour d'ivoire. Depuis longtemps nous affirmons ici, conformément à 1 évidence, qu'on ne sortira pas du libéralisme économique en conservant le libéralisme politique, son frère. De ce dernier, notre régime d'opinion je dit notre e»t le fruit sans correctifs. On voit aujourd hui où il conduit jamais, au cours de notre histoire, l'étranger, le pire étranger, n a été aussi nettement et cyniquement installé dans l'Etat français commandant à la plus redoutable et riche organisation politique que nous ayons connue, au régime des partis pesant sur notre politique intérieure, sur les décisions de I autorité civile. sur nos propres destins. Ce scandale, entouré d'un silence épais, pose un grave problème à ceux surtout qui veulent rester fidèles au libéralisme politique, malgré cette conséquence aujourd'hui évidente il y a en France un parti soviétique puissant soumis à Moscou. ique puis-

Dans Figaro, M. Wladimir d'OrmeMon posait récemment deux questions au moment de redresser les finances publiques. le gouvernement va-t-il tolérer une agitation plus que suspecte ? Le gouvernement mettra-t-il en demeure les dirigeants soviétiques de cesser leur double jeu? C'est avouer que Moscou a sa part de commandement chez nous, Mais comment le gouvernement, actuellement soutenu par les communistes, les réduirait-il, alor? qu'ils jouent la règle du jeu, du libre jeu ? GEORGES Viance.

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Êiitimt Imm Pr*Ut, 5, rue Btymrd, Pari» f

même à chaque entretien « Que faites-vous de neuf en France ? f Quelles rénovations avez-vous produites pour l'Exposition ? Que nous proposez-vous pour que nous puissions entrer en affaires à l'occasion de ce voyage ? » Nos compatriotes, je dois le signaler, paraissaient étonnés de ces questions pourtant bien naturelles. Ils invoquaient les difficultés économiques et sociales avant d'indiquer qu'ils étaient simplement restés fidèles à leur travail accoutumé. Plusieurs ont reconnu que le caractère même donné à l'Exposition ne leur paraissait propice ni à des lancements de fabrication nouvelles ni à des contacts d'affaires. Le côté grave de cette situation se place dans la concurrence où nous abandonnons des positions à nos voisins. Les pays européens qui sont près de nous se t.iennent en alerte pour recevoir les visiteurs de l'Exposition et entrer en affaires avec eux. Ils ont en perfnanence à Paris des représentants qui guettent le client possible. Aussitôt repéré, celui-ci est circonvenu. On lui procure toutes facilités de voyage On le comble de prévenances. Et on ne le lâche qu'au moment où des contrats sont

acquis. »

Tel est le système mis en œuvre par nos concurrents. Nous np lui opposons pas les méthodes efficaces qui conviendraient. Cela valait, au moins, d'être noté.

uci nectos tv<, la* loo h«"_w» !),:• nu ̃ betiers, aiO hectos 9.8, 140 860 hectos 10, 145; 180 bectos 9,6, 138; 1000 hectos 8.5, HO Sérignan, tio hectos 0,8, 140. Sur ;;ouehcs Servlan, 700 hectos il U',75 le degré i l'hecto.

A Perpignan. Vins rouges ae 8 degrés 5 10 degrés de 15 à 14 10 degrés et au-dessus de 14 à 13,50, selon délat de retlraison. Ces prix s'entendent a l'hecto nu pris i la cavc du récoltant, tnus frais en sus.

SUIFS

Pari». La cote ofrtaelie nu =uir frais tondu Indigène n'a pas été Etablie cetic semaine.

AUX 100 KILOS

VILLES Blé |s^jle|0rfe jitwtj Stt Mm I *mleo» I 'lU J.» JjM snvim. H"i«<l2S ft lit .M tt7 -.•ler».. I S 123 M t J .74 tit«M-»5r-Xn».| 'H !fc/ou!l .i..âi i-lwrtrw I = Ul .8 IM /S,. Is IM Cbtuloes. 108. Dijon. S. ;ll».. 10» .7J .321 l.» c. \tn..m.it..n..tn.. L»Bochell«. 117 .7J ..JÎJ..

Nancy tllni.M 214

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L'avenir de la C. 6. T.

Le Comité national de la C. G. T. devait étudier la question de l'indépendance syndicale. On croyait que ce point serait éludé. Il a cependant été honoré de nombreuses interventions d'où il résulte une résolution platonique d'unité au bénéfice du parti colonisateur le communisme. Dans « la Journée Industrielle », C.-J. Gignoux montre le danger

La question de la loi des quarante heures est posée, sinon dans son principe, du moins dans ses applications. On observera que l' honorable M, Jouhaux la pose lui-même. La motion confédérale proteste avec véhémence contre les c campagnes veni- meuses qui font état d une diminution de la production elle expose à l'appui de cette protestation que, dans la plupart des industries, < le rythme » de la production mécanisée à l'extrême échappe à la volonté de la maind'oeuvre.

S'il en est ainsi, et puisque la façon dont la loi de quarante heures a été appliquée aboutit à arrêter un jour de plus ces machines au rythme constant, on serait curieux de savoir comment le rendement final peut être demeuré le même.

On n'ignore pi la réponse facile qui permet d'éluder à la fois ces contradictions et le moyen de les résoudre la faute, et toute faute, incombe au processus capitaliste et à lui seul. Certains prédisaient que le Comité national de la C. G. T. retentirait de discussions véhémentes sur la « colonisation •» communiste on annonçait même de grands événements. Nous ne les avons, pour notre part, jamais es- comptés et rien n'est plus normal qut, l'attitude extrêmement conciliante des représentants communistes au sein du mouvement syndical. Si celui-ci s'en tient à la lettre de ses directives actuelles, il prépare avec sûreté une accumulation de mécomptes et de déceptions essentiellement propices aux entreprises révolutionnaires. L'intérêt du communisme est donc de demeurer aur centre du syndicalisme pour le détourner des préoccupations strictement professionnelles et, à travers elles, de la constatation de certaines évidences techniques. Moyennant quoi, le temps travaille pour lui.

« Le Matin dénonce le même danger

Il est peut-être de bonne guerre, mais parfaitement insensé, de dire que c'est parce qu'ils souhaitent la désunion des travailleurs que les gens d ordre ont fait écho aux syndicalistes qui ont précisé les dangers de certaine c unité ». Nous ne nous lasserons pas de répéter que, partout où l'on maintient le, communiste, le ver est dans le fruit. A l'action raisonnée se substitua la manœuvre occulte dans des buts étrangers aux intérêts professionnels et hostiles à la prospérité du pays.

La grève, telle que l'institue la séquelle de Moscou, n'a rien à voir avec ramélioration des conditions ouvrière*. Elle les sacrifie dans le présent et les compromet dans l'avenir. Car elle brise If travail et arrête le rythme de la pro- duction, au bénéfice de la concurrence étrangère.

Bouleversés par ces provocateurs stipendiés, l'atelier et le champ n'offrent plus de sécurité. Et c'est pourquoi i est avéré que la petite épargne elle-mêm? celle qui se compose autant d'ouvriers que de « classe moyenne » manifeste une inquiétude et un repli qui n'ont peut-être pas de précédent -dau* l'histoire.

Pierre Dominique, dans la « République », note dans le même sens La soumission des communistes aux ordres de Moscou est si plate, leur Indépendance de l'étranger si étreite, leur manœuvre de colonisation à la C. G. T. si claire, leur volonté enfin de nous pousser à la guerre si éclatante, qu'ils sont en train de faire fuir les braves syndiqués, épouvantés d'avoir à vivre près d'eux et sous leur férule, et de reconstituer de leurs mains le bloc qui les écrasera. Et qu'ils en unissent avec leurs calomnies. Ce ne sera pas du tout un hloc patronal, ce sera un bloc do petites gens qui vomissent leur tyrannie, un bloc dans lequel la majeure partie des syndicalistes prendra sa place aux côtés des classes moyenncs, pour sauver ce qu'il reste de la dignité humaine en France.

Dans « la République » encore, mais à propos du Congrès du S. X, des instituteurs, Suzanne Sailly-Lainé relève, dans les notes du Congrès, une augmentation importante des « voix oppositionnelles » cette progression des éléments dits « trotskystes » est de moins en moins négligeable

Mais il ne semble pas que cette proression soit due au dynamisme propre a ces minorités elle doit être plutôt attribuée au fait que les éléments en question sont ouvertement, violemment anticommunistes.

L 'opposition révolutionnaire qui existe, et semble progresser, au sein de la C. G. T. rallie donc les syndicalistes que ne satisfait pas le réformisme des « confédérés » et que rebute le c stalinisme ».

On a pu même remarquer, au cours des débats de ce Congrès, que l'opposition révolutionnaire reproche à M. Léon Jouhaux et aux « confédérés » de m. pas s'être montrés assez défiants vis-àvis des communistes et d'avoir suivi ces derniers, notamment en ce qui concerne la guerre d'Espagne.

Ainsi, la position des communistes n'apparaît plus aussi favorable qu'il y a quelque temps. Les voilà aux prises à la fois avec l'opposition révolutionnaire ces trotskystes qui sont pour eux des adversaires irréductibles, acharnés et avec les « confédérés » qui viennent de leur donner un sérieux premier avertissement officiel au Comité national confédéral d'avant-hier..

Les visées des nazis

Pertinax, dans c l'Echo de Paris », souligne les maladresses de la propagande nazie

De la même façon qu'en Autriche, les maîtres du Reich tentent de ruiner par le dedans le régime tchèque. II ne semble pas qu'ils doivent réussir dans un cas plus que dans l'autre. Les Allemands de Tchécoslovaquie sont loin de former un bloc unanime. En dehors de la région des Sudètes vivent un million d'Allemands catholiques et socialistes qui détestent l'Etat totalitaire et le Fùrher. En 1935, par crainte du communisme, une grande partie des agr» riens tchèques a sottement aidé de ses subsides l'ancien professeur de gymnastique Hcnlein. chef des nazis de Tchécoslovaquie, docteur honoris causa de l'Université de Breslau. Peut-être se dégonflera-t-il quelque peu à la prochaine consultation électorale.

Il n'est pas sûr que la terreur hitlérienne facilite la tâche du pangermanisme traditionnel. Dans l'aventure nalie, l'Allemagne a perdu cette renommée de haute civilisation tant de fois citée pour justifier le Drang nach Osten. Par les armes de la politique intérieure, elle ne l'emportera ni à Prague ni à Vienne.

Récemment, nous avons attiré l'attention sur le traité germano-polonais de 1922, qui, à l'avantage de la HauteSilésie partagée entre l'Etat de Varsovie «i celui de Berlin, définissait,

pour quinze ans, un régime spécial. A l'échéance du 15 juillet, cet instrument n'a pas été renouvelé. Les deux dictatures, l'allemande et la polonaise, portent à plein maintenant sur le territoire du plébiscite et ne sont plus arrêtées par la moindre limite contractuelle. « Laisse-moi écraser tes nationaux et je t'abandonne les miens » On dirait que les deux Etats répètent ce mot d'ordre. Mais les populations récalcitrent et l'antagonisme de l'Alle- ¡ magne et des nationalités tend à se manifester sur la Vistule et l'Oder comme sur l'Elbe. Quoi que puisse penser le colonel Beck, tous les Etats 1 nationaux, du Sud au Nord, sont solidaires devant la poussée germanique.

Sija chaleur

vous accable

RICQLES vous soulagera

Comité national catholip d'accueil aux Basques fcti vue de coordonner les diverses initiatives catholiques d'accueil aux réfugiés banques, un Comité national vieut d'être formé sous la présidence d'honneur du cardinal Ymlier et de Mgr Feltin, archevêque de Bordeaux, et sous la présidence effective de Mgr Mathieu, évèque de Dax.

Ce Ijtimité comprend, en outre, les personnalités suivantes M. Champetier de Ribes, sénateur ries Batsei-Pyrénéet; M. François Mauriac, de l'Académie française M. de Verges, préèident général de la Société de tiaint-\incent de Paul M. Jacques Maritaiu, prolesseur à l'Institut catholique de l'an s M. Brelhe de la (jressave, professeur à la Faculté de droit de Bordeaux M. CiarrigouLagrauge, pruiesscur à la faculté de droit de Bordeaux M. G. Tessier, secrétaire général de la C. F. T. C. M. le Dr de Frcsquet, secrétaire du groupe français de, CuntiLs cotlioiica M. Paul Vignaux, professeur à l'Ecoie des hautes études. Siège social Paris, 47, avenue dléua. Secrétariat et bureau de triage Bordeaux, secrétariat social, 64, rue Saitil-Reuii.

Le Cumité rassemble dorénavant, en particulier sous la direction de l'évêque de Ûax, le travail fait jusqu'ici par l'évéehé de Uax, par le Secrétariat social de Bordeaux et par la Commission d'accueil du Comité pour la paix civile et religieuse en Espagne. Il adresse à toutes les personnes charitables l'appel suivant

Le peuple basque a demandé l'hospitalité à la fiance pour plusieurs milliers d'enfants, d'adolescents, de femmes et de vieillards, chassés de I4kn foyers par la guerre civile. La majorité de ces malheureux est catholique et à la simple charité chrétienne qui s'adresse à tous indistinctement s'ajoute le devoir que nous avons envers un peuple catholique.

11 serait juste, de même, qu'un grand pays catholique comme la France montre autant de générosité envers nos frères basques que n'en montrent les catholiques belges et hollandais. Or, les Belges ont accepté de prendre jusqu'à 10 ooo enfants basques et en eut déjà reçu environ a uoo. lis ont aussi constitué urrfonds de 2 millions de francs pour •les divers frais qu occasionne le placement. Les catholiques hollandais viennent d'offrir à notre Comité de prendre autant d'cnfanU qu'il i! st'.m néof-asaire.

En face de ces efforts, n'est-il pas possible de demander aux catholiques français d'accen- tuer le leur Aussi, le Comité national ca- tholique d'accueil aux Basques tient à porter à la connaissance de tous les catholiques français et des organisations de solidarité et de charité tes faits suivants

1" Grâce à l'effort des catholiques belges et à l'offre des catholiques hollandais, la question du placement des enfants est résolue, tout au moins provisoirement. Par contre, notre Cumité est obligé de conserver un camp de triage d'environ 6110 personnes, situé « Saint-Médard-en-Jalles, près de Bordeaux. Ce camp nous coûte environ io5 000 fr. par mois et seul le concours immédiat de tous ceux qui auront à cœur de seconder notre effort pourra nous permettre de conserver ce camp, qui est la condition nécessaire de cet effort.

2" 11 n'arrive plus d'enfants en groupes à t heure actuelle de la région de Santander, mais il arrive toujours des familles composées en majeure partie de mères avec leurs enfants et de vieillards. 11 est difficile aux Belges, et il sera difficile aux Hollandais, de recevoir plus qu'un petit nombre de cette aorte de réfugiés mais si les catholiques français nous soutenaient généreusement il nous serait aisé d'organiser des camps, pour lesquels locaux et matériel sont déjà trouvés. 3* Dans les divers camps existant actuellement, tant officiels que privés, se trouvent un grand nombre de jeunes lilles basques, qui, dans leur détresse, ont besoin d'une particulière protection. Il est urgent de les pincer dans des foyers chrétiens, où elles soient entourée» d'une affection familiale. Nous prions donc instamment tous ceux qui désirent -enir en aide aux malheureux réfugiés de collaborer avec nous dans la mesure

lu Mire mmpns

a) En envoyant des dons soit à S. Em. le cardinal Verdier, avec la ineiilion « Comité d accueil aux Basques », soit à notre compte chèques postaux Bordeaux 34 012 K. Dupouy. b) S'il s'agit d'organisations ou de,Comités locaux, en se mettant en rapport avec notre secrétariat de Bordeaux (R. Dupouy, secrétariat social, service des réfugiés basques, 64, rue Saint-Remi), afin de régler les détails d'une indispensable collaboration et en rassemblant si possible (au mieux sous forme de cotisations périodiques) des fonds qui seront transmis au compte chèques postaux Bordeaux 3 ou, K. Dupouy.

c) En acceptant de recevoir dans les con dition» indiquées plus haut des jeunes lilles basques. Les offres devront être accompagnées d'une attestation écrite du curé de la paroisse; elles devront être ensuite transmises à l'évêché du diocèse ou au Comité régional s'il existe, que nous prions de hien vouloir trans.mettre lea offres, le plus rapidement possible, à notre secrétariat de Bordeaux.

d) Enfin, lorsque ce sera possible. en acceptant de recevnir des mères avec leurs enfant?, ou des vieillards. Les offres seront transmises Jans les conditions prévues .1 l'article c précédent pour les jeunes filles.

En terminant,. nous adressons nos remerciement» les plus chaleureux à toutes le» personne» qui ont aidé jusqu ici les diverse» initiatives maintenant coordonnées ou leur ont transmis dea offres de placement. Et nous appelons, encore une foi», toute, les bonnes volontés à nous seconder dans cette tâche «i lourde et si urgente.

Le Comité national calholi<]ne d'accati! anr Rasquet. Paris. ,'17, avenue il'Iéui Bordeaux. SecréUrint social, 6j, rue Saint Rémi. Adresser les dons soit ù S. Em. lo cardinal Verdier, ôo, rue Barbet-de-iouy, soit directement à notre compte chèques Bordeaux 34 5u, R. Dupouy,

CARNET FAMILIAL mariage. On recommande aux prières le mariage de

Mlle Marie-Madeleine TUlette de Msulort. IlUe de M. Paul Tillette de Mautort, commandeur (le l'Ordre du Saint-Sépulcre, et Mme Paul Tllletle de Mautort, avec le comte Gonzague de la Ferté-Sénectère, sous-lleutenant au 18* irenle, à Metz, qui sera célébré en l'église Saint-Gilles d'Abfcevtlle, le mercredi 18 août 1837. k midi.

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE Dans le secteur de Teruel

Que se passe-t-il exactement sur le front aragonais ? 1

Les informations qui proviennent de Madrid et celles qui sont données par Salarnanque demeurent, en effet, des plus contradictoires.

Tandis qu'une émission du poste nationaliste de Bilbao annonce que les opérations militaires se poursuivent dans le secteur d'Albarracin et que 2 000 miliciens se seraient rendus, le communiqué officiel ne parle toujours que d'opérations de nettoyage dans la zone conquise par les franquistes, opérations qui ont amené la capture de 55 prisonniers. Du côté gouvernemental, par contre. on maintient que la réaction des milices continue victorieusement sa poussée et que les troupes du qénéral Miaja se rapprochent à la fois de Teruel et d'Albarracin. Le communiqué de Salamanque ne signale absolument rien sur aucun des autres fronts. Cependant, la même émission de Bilbao dit que l'armée le nationaliste aurait avancé dans In secteur de Cuenca, qui se trouve à la droite de Madrid et fait partie du front de Guadalajara.

Madrid est muet sur les opérations de cette région.

Une information de Saragosse signale. d'autre part, une nouvelle activité des gouvernementaux autour de Huesca, plus au Nord.

La cité est encerclée de trois côtés par les assiégeants, dont les positions ne sont, à certains endroits, qu'à 2 kilomètres du centre de la ville. On évalue à 50 000 le nombre de bombes et d'obus qui sont tombés sur Huesca. La vieille cathédrale a été éventrée par 6 bombes et 16 obus. A l'heure actuelle, les effectifs des gouvernementaux atteindraient 20 000 hommes et ils disposeraient de quinze batteries d'artillerie. Néanmoins, le commandement nationaliste de la ville estime qu'elle est imprenable, sous la protection d'un solide système de tranchées et de fortins, el grâce à la présence d'importantes forces d'infanterie et d'artillerie. Une lettre du bourreau

de Madrid redevenu chrétien avant son exécution

Nous avons annoncé il y a quelque temps que Gracia Atadell, surnommé le bourreau de Madrid et dont les ordres amenèrent l'exécution de 700 hommes à Madrid, fut arrêté par les nationalistes tandis qu'il s'enfuyait au cours des combats de Brunete et aussitôt condamné à mort.

Avant l'exécution, il confessa publiquement sa foi catholique et envoya une lettre personnelle son ami Indalecio Prieto, le chef du gouvernement de Valence, lettre ainsi conçue

» Je meurs dans la foi catholique. SI j'étais encore socialiste et si je maintenais mon adhésion ù une telle doctrine jusqu'à l'heure de la mort, je suis certain que mes anciens camarades pleureraient mon décès et tenteraient d'user de représailles envers mes bourreaux. Aujourd'hui, que plus rien ne me lie à vous tous. je te montre, Prieto, qu'Il est tetnps de changer de conduite. Tu as un cœur, et-c'est le premier privilège donné par Dieu h ceux qu il appelle à lui.

Je vais prier et solliciter du Très-Haut ta conversion. »

Le cas des deux Français accusés d'avoir tenté de diffuser en Espagne nationaliste des maladies infectieuses On mande d'Hendaye que les deux Français accusés d'espionnage et de tentative de diffusion de maladies infectieuses en Espagne nationaliste sont incarcérés à la mairie d'Irun.

L'envoyé spécial de l'Agence Haca* a été autorisé à les voir et à s'entretenir librement avec eux.

Bouguennec, Breton de naissance, marié, père de deux enfants, a écrit dans plusieurs journaux. Ghabas, Parisien, est artiste de cinéma.

Tous deux sont en excellente santé. Ils ont déclaré avoir toujours été bien traités par les autorités.

Il ne serait pas impossible qu une mesure de grâce en leur faveur intervienne dans un avenir assez prochain. On annonce, d'autre part, que M. Bouguennec père, chef d'escadron d artillerie coloniale en retraite, officier de la Lrgion d'honneur, affirme que des individus ont abusé de la jeunesse de son fils pour l'envoyer en Espagne et il demande à la 'justice de t'aire toute diligence pour retrouver ces individus. Le Parquet va étudier la plainte et, avant d'ouvrir une information judiciaire, chargent la Sûreté nationale d'une enquête préliminaire qui établira si l'on se trouve en présence d'une tentative sérieuse et où elle a pris naissance.

Ajoutons qu'aujourd'hui on se montre généralement très circonspect autour

de cette affaire.

Paris, un savant spécialiste a déclaré. en effet, que la propagation de maladies infectieuses, par le moyen d'injections n'est guère possible, et il s'étonne en outre que les deux Français n'en soient pas déjà affectés eux-mêmes. D'autre part, un rapport d'un microbiologiste affecté à l'armée nationaliste. rapport paru dans la revue phalangiste Vertlre. précise de son côté, après examen de prises de sang effectuées sur les deux inculpés et après traitement par des procédés électifs et des études d'ultramicroscopie afin de découvrir des parasites hématiques De toute cette série de travaux consciencieusement effectués, nous ne

Chants et rondes d'enfants

Le trésor

des vieilles chansons Paroles et musique

Recurilli et illustré par KERMOR Ce recueil d'airs anciens comprend centsix chansons, rondes, vieux noëls et cantilènes. De gracieux dessins en couleurs, tout à fait appropries à l'esprit du texte. accompagnent ces mélodies faciles et pour la plupart très connues.

L'ensemble de l'ouvrage se présente en deux beaux albums (format 26 X 18) de chacun 112 pages, édités sur papier fort. On remarquera le prix très modéré de ces véritables ouvrages de luxe.

Ckacun 15 francs; port 1 fr. 20. Cartonne 18 francs port, 2 fr. 40. Port des deux vo'umes 2 fr. 40

cartonnés, 3 fr. 60

Bonne Presse, 5, rue Bayard. Paris-8". C. 0.1668.

pûment extraire la preuve véritable, la conviction certaine que ces individus fussent des réservoirs de virus ou de bactéries.

Et l'expert médical espagnol, le D' Anguera, qui a été chargé de faire cet examen des deux « cobayes » humains lors de leur arrestation, conclut Il faut penser, par conséquent, que les organisateurs du plan diabolique ont échoué dans leur tentative. Mais nous ne savons pas véritablement s'il s'agit dans le cas actuel de l'échec d'un essai de transmission bactériologique ou, au contraire, du triompha du chantage microbien comme rftfiteau procédé d'escroquerie.

Le 5e Congrès internationa des sourds- muets

Les membres du 5e Congrès international des sourds-muets, qui se tient actional des sourds-muets qui se tient actuellement à Paris, ont été reçus jeudi par la municipalité de Versailles. Plusieurs discours ont été mimés et les délégués ont ensuite visite le château et les Trianons.

FAITS DIVERS

Bulletin de l'Office national météorologique

Voici les probabilités pour la journée du 7 août. Etat du ciel Dans le quart Nord-Est, peu nuageux quelques brumes matinales. Dans les réglons méridionales, très nuageux, averses, orages coupés d'éclalrcles passagères. Ailleurs, peu nuageux, avec quelques brouillards matinaux devenant l'après-midi très nuageux avec une tendance orageuse.

Vent Dans le quart Sud-Ouest, secteur Sud-Est modéré passant à uuest faible. Dans le quart Sud-Est, secteur sud à Sud-Est modéré à assez fort, irrégulier. Ailleurs, sorteur En à Sud-Est faible et modéré, devenant Irrégulier.

Température Dans le quart >'ord-Est, en légère hausse. Dans les réglons méridio- nales, en baisse de l'ordre de 6 degrés. Ailleurs, en légère baisse.

Région parisienne

Prévision» pour la aolrée du « et la nuit du ( au 7 août. Beau temps clair ou peu nuageux. Vent faible de Sud-Est. Température en faible hausse.

Prévisions pour la journée du 7 août. Ciel peu nuageux avec quelques brumes matinales ilevenant très nuageux, avec tendance orageuse au cours de l'après-midi, vent d'Est à Sud-Est faible, modéré, devenant Irrégulier. Température en légère hausse.

Samedi T août, 219" Jour de l'année. Durée du jour 16 h. 5.

Soleil. Lev. 4 n. 33. Couch. 19 il. 19. Lune. Lev. 5 h. *6. Couch. 19 h. il. Jour de la lune.

Deux étrangers escroquent un vendeur de billets de loterie Deux hommes d'une trentaine d'années, à l'accent étranger se présentaient jeudi, vers 1C heures, 26, passage Chol seul, dans le bureau de M. Wiliquet, vendeur de billets de la Loterie nationale et remettaient à la caissière un billet d'un vingtième dont le numéro était sorti au dernier tirage, gagnant 10 000 francs. En l'absence de *on patron, l'employée refusa de payer. Les deux hommes* alors, proposèrent de prendre en échange trente dixièmes de la prochaine tranche, le solde des 500 francs devant être réglé en numé- raire. La caissière accepta. Lorsque M. Wiliquet arriva, il constata que le vingtième était grossièrement falsitlé. Plainte a été déposée devant M. Mazin, commissaire du quartier Vivienne. DANS LES DEPARTEMENTS

Ivre, un automobiliste

cause un grave accident

Haut-Rhin. Un automobiliste ivre a causé, jeudi soir, vers "19 h. 30, à Mulhouse, un très grave accident. Au volant d'une vieille voiture découverte, le vannier Fernand Biehzer, de Pfastatt accompagné de trois individus, ivres' comme lui, traversait en zigzaguant un quartier de la ville, Dans la rue de Vesoul, l'automobile monta brusquement sur le trottoir et renversa un groupe d'enfants qui jouaient. Les petits Raymond Britscey, 5 ans, et son frère. Antoine 6 ans, furent relevés avec des fractures du crâne. Le premier a succombé. Lne jeune fille de 16 ans a les deux jambes fracturées. Un garçonnet de 8 ans souffre de multiples contusions.

L'automobile franchit 150 mètres sur le trottoir avant de s'arrêter. La foule. indignée, allait faire un mauvais sort a Fernand Biehzer, qui ne fut sauvé que par l'arrivée de la police, qui l'a mis en état d'arrestation.

Neuf tableaux volés trente ans auparavant viennent d'être restitués

Somme. II y a trente ans environ, Mlle Papillon acheta une ancienne abbaye, située sur le territoire d'Argouttes, aux confins des départements du Pas-de-Calais et de la Somme. Cette abbaye était occupée, avanl la loi de Séparation, par des frères de Saint-Vincent de Paul. En prenant possession de l'immeuble, où elle créa un préventorium, Mlle Papillon constata qu'on avait dérobé neuf tableaux. Un anonyme vient d'expédier à la propriétaire les neuf tableaux, dont huit sont dus à deux peintres provençaux du xviii» siècle. Colin et Parrossel, et dont un est une Xativilé, œuvre de Boucher. Ces tableaux ont repris leur emplacement primitif.

Explosion d'une bouteille

de gaz comprimé

Corse. Jeudi soir, devant le domicile de Mme Poli, à Ajaccio, une bouteille de gaz comprimé a fait explosion, blessant une quinzaine de personnes. Une fuite s'étant produite dans la bouteille, les propriétaires l'avaient jetée rapidement dans la rue. Des badauds s'attroupèrent, regardant l'engin dont le tuyau en caoutchouc brûlait lentement. A ce moment l'explosion se produisit. Parmi les plus grièvement atteints figurent Eugène Multedo. soldat permissionnaire Jean Versini, neveu du I)' Multedo, instituteur Félicité Serpaggi Toussaint Cicconi et Jeanne Ouergi, celle-ci dans un état grave. Querelle mortelle dans un hôpital Oise. Pendant l'absence di' leurs camarades descendus au réfectoire, deux pensionnaires de l'hôpilal général de Compiègne. Jean Auboyer et Albert Châtelain ,tous deux agés de 81 ans, se prirent de querelle. Alertée par le bruit, une Sœur de l'établissement se rendit dans leur chambre, mais elle dut faire appel à un garçon de salle pour les séparer. Châtelain, que son adversaire avait mordu au poing, fut conduit dans sa chambre, mais lorsque l'infirmière revint pour le soigner. quelques instant? plus tard, il avait rendu le dernier soupir.

Le D' BuSsy, qui a examiné le cadavre, a conclu que la mort serait due aux violents efforts déployés par la victime pendant la bataille.

Le Parquet de Compiègne s'est rendu

A fARS S

sur les lieux et le juge d'instruction a ordonné l'autopsie.

Atterrissage forcé

d'un avion italien

Var. Faute de carburant, un avion de chasse militaire italien, piloté par l'aviateur Gongli, qui était parti de tu- rm vendredi matin, n'a pu regagner sa base et a fait un atterrissage forcé à j Draguignan.

Le pilote a été légèrement blessé. L'appareil est endommagé.

Un avion de chasse

s'écrase au sol

Eure-et-Loir. Jeudi « près-midi, un avion de chasse de la base aérienne de Chartres s'est écrasé sur le sol, près de Saint-Prest, et a prts feu. Le pflote, Marcel Espy, âgé de 20 ans, dont la famille habite Toulouse, a été décapité et entièrement carbonisé.

A L'ETRANGER

Accident d'autocar

Allemagne. Jeudi, un autocar a dérapé dans les pentes du Hornisgrinde, l'un des principaux sommets de la Foret Noire.

Vingt-cinq touristes ont été blessés, dont cinq grièvement.

Paquebot hollandais en détresse

Angleterre L'Agence lAot/d an-

nonce que le paquebot hollandais IVaaskerk, de la ligne hollandaise d'Afrique occidentale, a heurté le rocher Brcntun, nu large du cap Palmas (Afrique occidentale;, à 10 h. 2-1, jeudi matin. Les passagers ont reçu l'ordre de prendre place dans les embarcations, cl le capitaine estime qu'il peut seulement tenter de faire échouer le navire. Les étages supérieurs d'un grand magasin détruits. par un incendie Belgique. l.'u violant incendie, qui a pris Unit il' siiilo de très grandes1 proportions, s'est déclaré jeudi soir, à 19 h.W, dans les magasins du Grand Bazar it Anvers, quelques inslants après lo départ du personnel.

Lo feu qui avait pris naissance au quatrième étage, a gagné le cinquième, qui est presque entfèrement détruit, puis, en certains endroits, le troisième.

Jusqu'à 21 heures, les spectateurs ne virent qu'une fumée intense mats it ce moment l'incendie embrasa toute une partie de la toiture, qui s'est effondrée. Les tlammi's. j cot endroit, s /•lovèivnt à une hauteur île lo à 15 infïres. La chaleur était telle que les lettres en fer indiquant la raison sociale de la maison fondaient fi vue d'u'il.

La foule grossissant de minute en minute, on fit appel au piquet du S' régiment de ligne pour renforcer le service d'ordre et au piquet. du 2' régiment do génie. pour coopérer au travail des pompiers.

Enfin, arftco aux efforts des smivteurs, vers t heure du matin, l'incendie était virtuellement maîtrisé. La foule n'étant retirée petit à petit, le 5' de ligne put regagner ses casernements. Seuls lei pompiers et le 2' génie sont restés sur les lieux pour noyer les décombres.

Le rez-de-chaussée et les premier et deuxième étages sont restés Intacts. Toutefois, de gros dégâts ont été commis par l'eau.

Le message

du président Roosevelt contre la guerre chimique On mande de Washington que M. Roosevelt a protesté contre la guerre chi- mique dans un message au Sénat dans lequel il met son veto à la loi adoptée par les deux Chambres et qui changeait le nom de la >< Chemical N'arfare ser- I vice » en celui de « Chemical Corps ». M. Roosevelt écrit notamment 1 Ce fut et c'est toujours la polttque du gouvernement des EJats-Unls de mettre hors la loi la guerre chimique. L'emploi de produits chimiques est Inhumain ei <?on- traire à l'Idéal de la civilisation moderne. Je fais tout mon possible pour décourager l'emploi des gaz el autres produits rbiml- 1- ques. Si la nécessité de la défense des Etats-Unis obllge a l'étude de produits chimiques pouvant servir a la guerre, Je ne veux pas que le gouvernement fasse quoi que ce soit pour agrandir ou rendre permanent un bureau quelconque, de l'armée on de la marine, spécialisé dans cette étude. J'espère que le temps viendra ou 11 sera possible d'abolir ce bureau. Appeler ce bureau. « Chemical Corps », lui donnerait une certaine dignité, ce qui serait contraire à une politique saine et raisonnable.

T. S. F. Les heures radiophoniqua du dimanche 8 août

9 n. 3u. RAOIU-PARI* il 64Ssj Le Jamboree mondial des scouts. »

10 U. PAHIS-P. T. T. (432) Concert Chantt russe» (Lalo) Uaïue japonaise atix lanternes (Yoshilomo).

10 h. 30. POSTE PARISIEX (31S) Kxiraiu de Carmen (Bizet).

Il h. PARIS-P. T. T. (432) Depuis Saiïbouriï festival Mozart. ROME (421) Messe chantée retransmise de Florence.

1 D. 5. VIENNE (507) t Concert Symphonie en ré majeur Concerto en \ii majeur (Mozart' SUISSE fi' t MANDE U43) Com-eri Uailrigaux i>rufaties (Pa- leslrlna) Symiihunie. n° 33 (Mozart). Il h. 30. LUXEMBOURG il 304) La prière publique >, causerie par M. le cbanolne Douillet. RADIO PARIS (1 648) Concert d'orgue.

it h. 45. BORDEAUX-SUD-OUEST (310)

Après le XVIe Congrès de « Pax Romana »

La journée de clôture du Congrès de Pax Homana, placée sous la présidence de S. Exc. Mgr Beaussart, éveque auxiliaire de Paris, commença par une messe solennelle à l'église des étudiants, célébrée par Mgr de la !«erre, aumônier général de lit Fédération française des étudiants catholiques. M. l'abhé Picard de la Vacquerie, aumônier du Foyer international des étudiants catholiques. prononça le sermon. 11 montra comment les étudiants catholiques devaient réaliser « l'unité dans la diversité des pays, des tvlutions, dis mentalités », mettant d'abord en application les résolutions de ce Cuntrrès, en pratiquant la charité chrétienne, tout en ayant le souci de la liberlé, et en ayant la pensée chrétienne de l'unité, nolamment lorsqu'ils assistent au Saint Sacrifice de la messe, célébré en médite temps dans tous les pays.

La réunion de clôture "eut lieu ensuite au Foyer international, sous la présidence de S. Exe. Mgr Beaussart. M. Lucien Romier, directeur du Figaro, avait accepté de donner une conférence sur le chômage des diplômés, sujet d'études du Congrès. Ce fut une causerie simple, mais passionnante, émaillée de conseils d'expérience et de bon sens et d'anecdotes savoureuse».

Ne soyez pas trop impattents, recommanda l'illustre confërrnripr aux jeunes qui l'rcoutaitnt. No soyez pas trop tiers non plus, et acceptez n'importe quel poste plutôt que de rester Inactifs. On dit que les protesslons libérales sont encombrées. Elles le sont, oui, mais de non-valeurs. Ceux qui ont gardé le souci de se valoriser n'ont rien « craindre. Ils trouveront toujours à se placer.

Si vous échouez une fois, deux fois, cela n'a aucune importance. Clemenceau a échoué dans sa carrière jusqu'à l'âge de 80 ans.

Et puisque nous sommes ici entre chrétiens, termina M. Romier, laissez-moi vous dire que la vie vous a été donnée pour quelque chose que vous ne savez, pas, mais que vous serez appelés un jour à réaliser, pour le bien de tous. Formei-vous donc en vue de cette mission, et ne vous occupez pas du reste, la Providence y pourvoira. S. Exc. Mgr Beaussart, avant de se. retirer, tint à féliciter Ips enns.Tre!"is!es

J'aurais tant besoin

de vacances

C'est ce que vuus dites a vos moments de fatigue et de dépression. Malheureusement, votre travail ne vous permet pas de prendre des vacances, Mais ce que vous pouvez-, cp que vous devez, faire, c'est une cure île Oiilntonine. Prenez avant euaquo repas un verra a Madère (tu délicieux vin Tortillant que vous préparai vou«-rném« en versant un flacon de yuintonlnè dans un litre de vtn. La Qutntonlne stimule l'appélit, enrichit le sanf, fortifié tout l'nrg-snlsme. C'est lé moyen le plus sûr et le plus économique de retrouver très vite vos fortes et votre entrain. Seulement 4 fr. 95 le flacon. Toutes pharmacies.

M. Georges Mnndel, ancien ministre, qui vient de faire un voyage d'études dans le nord de l'Italie, est arrivé à Lucano et passera quelques jours dans la région.

L'emprunt de consolidation des bons Germain-Martin

L'émission, ouverte aujourd'hui, doit prendre fin le 19 août

Le Journal Officiel a publié hier le décret suivant, que nous commentons d'autre part

AKTtCLE PREViiiK. II sera émis, par les soins du ministre lies Finances, des bons du Trésor ô un un d'échéance réserrés aux porteurs de bons du Trésor 4,50 pour 100 l'J.'Ji ayanl déposé leurs litres aux fins de remboursement. AnT. 2. Ces bons porteront intérêt au taux annuel de 4 Ils seront émis avec jouissance du 5 août 1937 et viendront à échéance le 5 août 1938. Les intérêts seront payés d'avance en totalité nu moment de la souscription. Art. 3. Les bon* visés ri l'article premier seront délivres en coupures de 1000. 5 000 et 100 000 francs ric râleur nominale.

Ils seront établis sous la forme au porteur ou « ordre et seront assimilés aux bons de la Défense nationale en ce qui concerne les opérations de barrement, d'endossement et de domiMiation.. En application du décret-loi du 30 octobre 1935, les dispositions de la loi du 31 juillet 1918 seront applicables à ces valeurs.

Aut. i. Les bons du Trésor à un on seront exempts, comme les bons ordinaires du Trésor, de toutes taxes spéciales frappant les t'aleurs mobilières et de l'impôt général sur le retenu. Les quittances, reçus ou décharges déllurés ü l'occnslon des opératiuns au-

torisées par le présent décret seront

exempts du droit de timbre spécial sur les quittnnces.

Les affiches ayarl exclusivement pour objet de faire appel >mx souscriptions du public seront exemptées du droit de timbre.

ART. 5. Les souscriptions seront libérées exclusivement au moyen de bons du Trésor 4,50 1934, émis en application du décret du 19 septembre 1934 et déposés en vue de leur remboursernent au 5 octobre 193i. ART. 6. La valeur de reprise des bons du Trésor 4,50 1934 est fixée à leur valeur nominale de remboursement \au 5 octobre 1937.

Les bons 4,50 1934 pourront ètrel

VI O U V Traitement des Affections

ILjn I du Foie et de l'Estomac tt àlTiOit PARIS Maladies de la NUTRITION •t à S h. 45 pir Anto-Rall CEITRE D'ARTS it di SPORTS

< Après les fêtes de Llsieux >, causerie par M. l'alJbe Villeneuve.

12 b. RADIO-PARIS (1 848) Les sacrements, richesses méconnues •, causerie par le R. P. de Parvillez. LILLE (247) Concert Deuxième Mumphonie (Ueelhoveu) Dante pertane (Oulraud) Marche iK/nyrnise 'Uerlluz).

U b. 20. RAUIO-.VORMA.NDIE (269) :I La scienci» moderne au service da

Jeîiis-Cbilsi =.

il h. 30. HAD1O-PAR1S ,1 648, Mu- sique variée Le* dragons de Yillars (MatUart) Le rêve l'ange (Krieo.

13 h. i5. STRASBOURG (349) Œuvres de Wajner. RADIO-LYO.N (215) Ou- vertures Guillaume Tell iRoMlnl) La fiancée tendue Smetana).

14 h. 20. PARIS-P. T. T. (435) La rente viat«re l'émission de 44 benres, conûédie de Gafinel d'Hérvilliej:.

16 h REGIONAL ANGLAIS (342) Récital de ptano Danse tlave en do (Dvorak; Le baron tzigane (Sirauss,. 16 h. 30 BRUXELl.F- rr, »m->;s '4S4* Concert Rallari*' rii.n<>rni!ie* (Liszt).

17 h. PAHls-P. i. i..i,U; Cuiic.ert vocal.

17 b. 20. REGIONAL ANGLAIS (341) Concert te* Vêpres tlciitennei (Verdi) Romance en do (Sibellus). MU.MCH (40») Le* wmUreê-dUMttwrt, drame

de leur belle tenue et de leurs inteTe*(isuts travaux. 11 leur donna l'appui du ses encouragements et formula le vœu d'une nouvelle prospérité pour Pax fiemuna.

Enti», M. Max Lugemire, président de Pax Homana, avant de clôturer offlcielIcnient le Congrès, se félicita de son succès dit it l'atmosphère de cordialité qui permettait un travail fructueux. Lecture fut alors donnée des conclu eions dont voici les principales F.'Assemblée interfédénilc de Put Homana attire l'attention des Fédération» universitaires catholiques sur l'importance des pays d'outre-mer, tant au point de vue de» relations culturelles, de In collaboration Ml développement de la culture chrétienne et ̃lu progrès humain, qu'nu point de vue des débouchés peur les intellectuels de l'Europe. Elle demande aux Fédérations dr i favoriser l'orientation d'étudiants catholiqurs vers ces pays en collaboration étroit* avec les couvres "missiouuulres déjà e*i»j tantes ou à créer.

Pax Romana est chargée d'envisager la i création d'un Office de relations professionnelles internationales, soit pour les I les pays de Mission, soit pour les pays

d'Orient ou d'Amérique latine.

Le XVI* Congrès de Pax Roinanu, ayant

éludlé nttenticcmrnt les iraraux dm tpé-

étudié attentivement les travaux des spé-

cialiste* de lu question des remèdes au chômage, demande que sans préjudice de la suprématie de la culture et sana négliger i l'importance de l'énergie des caractère* dans la conquête ij'tme carrière, recommande aux r7'deritUonr« estudiantines e>tholiques une étroite collaboration efficace, d'une part avec tes bureaux universitaires j de statistiques en vue d'nn étnblissement exact du nombre des diplômés, d'autre part I avec les associations professionnelles en i vue de la détermination du marché des emplois. Il attire rnltfntlon dea diplômés sur l'Intérêt pi rsiinn,.] et social des carrières rurales.

A midi 3o un bumiurt fut mtvI daus le grand ha!l du Pcuv des Exposition», I Forte de Versailles. Des tosteg longuei nient acclamés furent prononcé* par MM. Mait Legcndre et Mi'llot, les grand? organisateurs et animateurs de ce Conerf"s, et par les représentants de la Péj tli'iation »lovent\ i|ui invitèrent les étuI tliants et étudiantes ?i assister en grand nombre au Congrès de 1038, qui *e tlenI dra dans leur pays.

JUSTICE

UN VOLEUR D'AUTOMOBILES C 0H DAM HE A CINQ ANS DE PRISON

l ii impérialiste des vols de voitures autumoblles, Louis Tuaudes, H ans, tans domicile lue, déjà condamné neuf fols pour faits analogues, av-alt été arrêté à la préfecture de Versailles, alors qu'il voulait échanger une carte grls« falsifiée. l,e malfaiteur qui a1. dit ensuite simulé une maladie avait été placé à l'hôpital de Versailles, d'ofi, trompant la surveillance de ses uardlcns, 11 était parvenu & «'évader. Tuandes fut arrêté à nouveau. Il a eomparu, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Versailles qui l'a condamné & cinq ans de prison et dix ans d'tnterdtctton de séjour, et à la rniéyatlon.

affectés, pour tout ou partie de leur valeur nominale, à la souscription bons à un an, sous la réserve que la fraction effectée à la souscription corresponde au montant exact de l'une des coupures prévues à Vartirle :t <lu présent décret.

Art. 7. Les ••iiusr.ripteurs recevront, (Ill moment 'le la souscription, les intérêts leur revenant, soit 40 francs pour un bon de 1 000 francs, 200 francs pour un bon de j 000 francs et 4000 fr. pour un bon de 100 000 francs. Les souscripteurs dont les titres 4,50 </(. 1931 doivent subir la retenue de 10 sur la prime de remboursement demeurent toutefois redevables de rette reine par le dérrel-loi du 10 juillet H):i'> détenue encers le Trésor. En conséquence, la somme qui leur sera vertée lors de ta souscrtptton sera menée à 37 fr. 60 pour un bon de 1000 francs, à 188 francs pour un bon de 5000 francs et à 3760 francs pour un bon de 100 000 francs.

Art. 8. Les bons à un an émi» en application du présent décret seront admis en liliémtion des souscriptions à toutes les émissions par le Trésor, de titres à plus de deux ans d'échéance. Leur valeur de reprise sera égale à leur valeur nominale diminuée, s'il y a lieu, de l'Intérêt correspondant au temps qui restera à courir jusqu'à leur échéance et majorée d'autre part d'une prime qui sera fixée au moment de l'émission, mats qui ne pourra être tnférieure à 2 fr. 50 par bon de i 000 fr. si le nouveau titre, est ,-nn^ pmir une durée de moins de emq u/.» et n o fr. par bon de 1 Uu0 francs si le nouveau titre est d'une durée égale ou supérteure à cinq ans.

Un arrêté du ministre des Finances fixe en outre ta date d'ouverture de l'émission au 4 août et sa clôture au 19 août.

Les souscriptions seront reçues aux Caisses qui étaient autortsées 4 recevoir en dépôt tes bons de 4,50 19.'U en vue de leur remboursement au 5 octobre.

musical en trois actes de Wagner. 18 h. 15. NATIONAL ANGLAIS (34S) Concert Sérénade espagnole (Chaînlnade) Invitation à la valse (Weber). 18 h. 30. SUISSE ROMANDE (441) Réci lui d'orgue (Uacb, Franck;. RADIOPARIS (1 648) Le tour des cathédrales La caihcdrale de Bazas..

19 h. 55. osi.o d 153) Concert Ouverture du l'rinee Igor il»ntvii!ini.. Chant

Iniiun .H.-K<->r-sk.II,\

20 h. v'0. POSTE PAIi: Ettraits du Barder de .>r.(ic<- ivisslnl). 20 h. 30. TOUR EIFFEL (ïU6> Concert

Première «ympftonie (Scbumgnn) Tris-

tan et Ueult (Ladmlrault). PAKI8P. T. T. (432) Concert La chanson du bonheur (Lenar; Cibdvlette (Habn). LJMOOES (ISS) Concert La chaM* du jeune Henri (Méhul) Samson et Dali la (Saint-Stêni). STRASBOURG (S49) Concert le» noce* de Figaro (Mozart) Symphonie en ré majeur (Haydn). 20 b. 35. SUISSE ««'MANDE 1**2) Omrcri ̃SymtihonU- en ilo mineur. (B«eUiovenj L'enchantement du Vendredi- Saint iWayneo.

21 h. 5 REGIONAL ANGLAIS (34Ï) ̃: Orchestre font le» êteppet de l'KHt centrale (Borodlne); Suite lyrique (Ori«f). Si h. 10. RADI0-TOULÔU8B (M») Œuvres de Mesaagcr.

l


Nouvelles de l'Exposition

Ouverture-vernissage du pavillon de Guyenne et de Gascogne On n'inaugure plus à l'Exposition depuis le 1** août. Une « ouverture ou TemlsSage > avec personnalités officielles et discours bien entendu, suffit amplement. Au fond, rien de changé»

Jeudi, ce fut le tour de Voauerture de la participation de Guyenne et Gascogne, qui groupe les départements de la Gironde, de Lot-et-Garonne, du Gers, des Landes, de l'arrondissement de Bergerac, et qui élève son pavillon sur la grand'placc du centre régional. ta délégation officielle, où l'on recon- naissait MM. Albert Sarraut, ministre d'Etat Jules Jullien, sous-secrétaire j d'Etat à l'enseignement technique Llautey, sous-secrétaire d'Etat à l'agri- jculture Marquct, député, ancien mi- jnistre, maire de Bordeaux Chaumié, sénateur de Lot-et-Garonne Bezos, dé- pnté des Landes Philippot, député de Lot-et-Garonne Emmanuel Roy, député de la Gironde; Dedin-Laporte, pré- sident de la Chambre de commerce de Bergerac Bruchant. membre de la Chambre de commerce du tiers le commissaire général, M. Fernand Belliard, ont « inaugure le pavillon consacré surtout Bordeaux et à son port qui, s'étendant sur dix-huit mètres, en forme d'éventail, permet! aux visiteurs d'avoir, dés rentrée, ̃Be vue d'ensciiible. Après s'être arrêtée devant chaque' stand, la délégation traversa le quai d'Orsay pour gagner le pavillon de la! Gascogne qui csl beaucoup plus, exté- rteurement du moins, « couleur lo- cale ». Il est fait de torchis rouge et ses toits de tuiles sont parfaitement dans la note. Intérieurement, il con- fient la synthèse de toutes les activités de ce beau pays, avec. malheureusement. un u bus de photographies. Plusieurs discours furent prononces.

et du pavillon

du Languedoc méditerranéen

L'Aude, l'Avcyroii, le Gard, la Lu/ort

et l'Hérault, départements où l'on retrouve la même unité du sol, du climat

PETITES ANNONCES

La ligne est •!•• .Tu u '<i i<-tirr», minimum î lignes. île numéro d'onir»1 d l'arfrosi' <\<: nos bureaux doivent être nni-pu1* ilatis la rcUacllon du texte).

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St&nt donnés les nouveau frais de correspondance, prière d» Joindre a chaque demande d'iniertion son montant ojrjicf en mandat ou bon de poste et d'adres-er la correspondance relative aux PETITES ANNONCES «Uraetement au

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FEUILLETON' DU 7 AOUT 1937 15

L'obstacle

CHAPITRE VI

Simone >e reproche de ne pas jouir suffisamment de ce que la vie lui donne 'présentement les visites journalières de Barnabé, leurs longues causeries confiante?, ces échanges d'idées ils ont la joie de se sentir d'accord, l'édification de rêves paisibles et heureux pour l'avenir, les attentions délicates et les présents de son fiancé, devraient, semble-t-il, lui suflire et lui faire supporter patiemment quelques semaines d'attente.

Mais l'habitude du malheur rend craintif; elle a soif de sécurité, et les fiançailles ne peuvent lui donner cetle sécurité entière.

Ce n'est pas qu'elle doute de Barnabe, mais

eUe doute de ki vie si peu cléliletile jusqu'ici elle appréhende je ne sais quel obstacle, accident ou catastrophe. Elle ne sera sûre de son bonheur que lorsqu'elle |è tiendra dans la main.

Il lui tarde d'abandonner le nom d'Alisier et, d'être protégée par celui si honorable de Lascaris. Ki, vu! dans cet échange de nom connue une sorte de baptême ijiii effacera les "misères et les humiliations passées et qui exorcisera la mauvaise

chance.

Et. ce sera <i bon d'eatrer dans cette famille amie, d'avoir pour mère l'excel-

et des ressources naturelles, ont ouvert également leur pavillon, le Languedoc méditerranéen, qui s'élève au centre régional, sur le quai d'Orsay.

Cette ouverture a fait l'objet d'une cérémonie où se retrouvèrent autour de M. Malet, président de la classe, MM. Max Hymans, Edmond Labbé, Mario Koustan, ancien ministre Paul Valéry, de l'Académie française la plupart des sénateurs et députés de la région et un grand nombre de personnalités.

Le pavillon est une des plus heureuses réalisation du centre régional. Il évoque l'aspect d'une nef sur un chantier pour marquer symboliquement rinfl uence de la mer sur le Languedoc. ,<

Lumineux à rîutérieur, il est très heureusement décoré de fresques modernes stylisées.

Tous les produits destinés à rappeler par leur présence les activités économiques d'une des plus belles et des plus pittoresques régions de la France sont présentés avec élégance et grâce. Le vin voit sur les murailles son souvenir glorifié par un décor pictural et sculptu.al.

Au fond du pavillon, au-dessus d'un balcon en corbeille, une curieuse carte rappelle non seulement les industries et les productions agricoles, mais encore les souvenirs archéologiques de cette région où les Romains ont laissé tant de traces.

Les architectes du pavillon, MM. Riconec et Feoutier, ainsi que les artistes qui l'ont décoré ont reçu un juste tribut d'éloges de la part des orateurs qui prirent la parole.

Le cirque des cirques » au Grand Palais(du 11 au22août) Durant l'Exposition, le Grand Palais (lui a subi plusieurs « aménagements > intérieurs, aura accueilli les manifestations les plus diverses.

Cadre de la grandiose cérémonie d'inauguration de l'Exposition, le Grand Palais accueillit les Floralies, les musiques militaires belges, les Sociétés helvétiques, célébrant leur fête nationale, les championnats de tennis. Du II au 22 courant, ce sera le tour du « cirque des cirques ».

AVIS IMPORTAIT în^ruôns'^altes

nser tions faites

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lente Mme Lascaris. pour senur sa chère Antoinette, la charmante France, pour frère ce genli Renaud

Elle a beau s'en défendre, clle est vaguement inquiète.

D'abord, l'attitude de Jacques la contrarie.

Pourquoi ce petit., jusqu'ici tendre, câlin, se dérobe-t-il maintenant k, ses caresses Le prend-elle dans ses bras, il s'agite, se démène jusqu'à ce qu'elle l'ait lâché. Quand elle le borde dans son lit, il a toujours sommeil et. nr se soucie plus de se presser contre elle pour lui faire des confidences.

Elle se répond

C'est l'âge lorsque l'enfant se sent devenir un petit homme, il a honte des caresses données ou reçues. Et puis, au début de notre séjour, il était si mal à l'aise, il avait si peur de Fabienne, qu'il se réfugiait dans mes bras comme un oisillon frileux à présent, il est habitué, mon amie ne le terrorise plus, il sent un moindre besoin de protection.

Simone invente ces raisons pour ne pas en envisager une autre, plus probable la jalousie de Jacques, sa susceptibilité blessée.

Devra-t-elle payer son bonheur de celui de son enfant ? et n'a-t-elle gagné une affection précieuse que pour en perdre une autre, non moins chère ? Lui faudrat choisir entre Barnabé et Jacques ? ° Mais non le petit garçon s'habituera elle-même évitera tout ce qui peut exciter sa jalousie, et, feignant. de l'ignorer, se montrera pour iui toujours aussi tendre et aussi dévouép.

Autre sujet de trouble elle avait cru

Sous la direct ion de NI. Madelinc, architecte, transformant encore une fois le Grand Palais, des équipes d'ouvriers préparent les pistes pour cette saison de cirque unique. Tous ceux qui ont UL nom dans le monde international du cirque, ont tenu à y paraître.

Méfiez-vous des cartes

de complaisance.

vendues par des escrocs Le Commissariat général attire l'attention des visiteurs sur le risque qu'ils prennent en acceptant d'utiliser de* c.irtcs de complaisance (cartes de quinzaine) que leur proposent certains individus aux portes de l'Exposition. En acceptant les alléchantes propositions de ces individus, les visiteurs s'ex.posent à être traduits en correctionnelle pour escroqueries en vertu de l'article 405 du Code pénal.

Par arrêté du Commissaire général de TExposition, cri date, du 4 août 1937, es' suspendue à partir du 6 août la délivranee des caries d'abonnement de quinzaine, au prix de 60 francs. Les cartes de quinzaine délivrées jusqu'au 5 août inclus demeurent valables pour la durée normale restant à courir sur 1 chacune d'elles.

Le concours général

de l'enseignement ménager agricole

M, Liautf'y, sou? -secrétaire J'Kt.tt à l'Agrttulttire, a présidé, en l'absence de M. Georges Monnet, ministre, la distribution des prix aux lauréates du concours général des élèves des ccolîs ménagères agricoles ambulantes. 1 Cette manifestation ?*C5t déroutée au centre I ruial de l'EïpuMtion.

*»cnéraU*meiit ambulantes, ces écoles ménagères vont ,i la rencontre même des population. rurales. L'école étant à leur portée et gratuite, les élèves y passent la journée et rentrent chez elles vers la fin de l'aprèsmidi, ce qui leur permet d'apporter encore leur concours a ta maison.

Soixante jeunes filles. déléguées chacune par une école où elles s'étaient particulièrement distinguées, ont été réunies au centre rural, pendant trois jours, et ont subi dans les conditions mêmes de la pratique, un examen qui a porté sur l'économie domestique. la couture, la cuisine, la laiterie, l'aviculture, l'ogricullure et l'horticulture. Venues de différenles régions de la France, toutes mit donne la preuve manifeste de leur savoir. Des prix nombreux leur ont été accordés, récompenses légitimes de leurs efforts.

J\anie, ou à., liuii., acl., capau., 11. ylace cli.

pl'Ul1'e ~eU1 uafllC, .ll.W-.k., .11'UeUHe9.

l^ciiro û^*i, lue joan-Goujou, ii. i'aris.

nue, i'j ans. uisu., tuut., caui., ciiuicno

wA>iiuau\es u;uvrea uivcrsuà^. i,ci. ser. Ecr. ;ij.<i, 1. Jtan-ijuujuli, vu, a, l'aiib.

yfuve, 10 ails, cjlnul., ucm. pi. eue/ M. si

vu prutre.aiiu Louis aallea, Lurc> -par'1 hury-tlareouri ^alvauos;.

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que sa future belle-famille se réjouirait de son union avec Barnabé or, bien que leurs fiançailles datent de dix jours, elle n'a encore reçu aucunes félicitations de Mme Lascaris ni de sa fille.

Sans doute, Antoinette, absorbée par ses œuvres, n'écrit plus comme autrefois ses lettres depuis le mois d'août, les deux amies sont de nouveau en relations épistolaires, ses lettres, toujours affec- tueuses, sont rares et courtes. Mais, si remplie que soit une vie, cinq minutes se peuvent toujours trouver.

Elle ne l'a pourtant pas rêvé Antoinette et sa mère, jadis, avaient travaillé à la rapprocher de Barnabé elles avaient déploré qu'il lui préférât la fâcheuse Christiane. Alors, maintenant, pourquoi ne mettaient-elles pas plus de hâte à exprimer leur joie ? a

Assurément, Simone n'est plus le bon parti qu'elle était à cette époque sa dot disparue ainsi que la succession paternelle, elle n'apporte à son futur époux que les bribes de sa fortune échappées à Mare Alisier. Mais se peut-il que chez Mme Lascaris l'intérêt parle plus haut que le cœ.ur ?

alors la mère de Barnabé s'inquiète à cause de Jacques ? Elle redoute que cet enfant, chargé de si lourdes hérédités, ne devienne pour son fils un fardeau ? Oui, ce doit être cela. Pauvre petit il semble maintenant si sage, si raisonnable. Pourquoi supposer qu'il tiendra tout de son père et rien d'elle-mème ? D'ailleurs, le plus fâcheux atavisme n'est pas invincible une éducation à la fois douce et ferme, de solides principes. une vie saine, une affection vigilante, triompheront des

Tirages financiers

VILLE DE PARIS

Tirages ttu 5 août

Ville de Paris 1875

Le numéro 3(2 639 gagne luu voo francs. Le numéro 401 toi) gagne 50 ooo francs. Les 3 numéros suivants sont remboursés par 10 0O0 rrtnes

11897 329 392 330 4il

Les 4 numéro» suivant* ~"i" ifmboursés chacun par 5 000 franc?

13 600 86 286 i'J: 007

25 numéros sont remljuuisi-s iliacun par t 000 rrancs.

Ville de P&rii 1912

Le numéro 642 356 gagne 100 000 rrancs. Le numéro 383 234 gagne lOOOo francs. Les 5 numéros suivants sont remboursés chacun par t miu-s

100 906 139 t" ̃ ̃:̃- 102 325 86170* dJ numéro- nbouisés chacun par ̃5dO fraucs. En outre. 12 30P ^gfinéros «'.ml remboursables an pair.

Oblitf«ion* du Trésor « 14 rl 1933 Les deux séries "fûifanlei 1

III 274

sont sorties rembnursanlcs 1 3111) francs. Rente 4 12 </o amortissable 1933 Le 5 août 1937, ;i lu tifurcs.- li ;i été procédé publiquement dans l'une Je.* salles du ministère îles finances, au tirage au sort (les deux séries des obligations 4 1/3 0.0 amortissable 1933 (Décret du 10 mars 1933) qui devront être remboursées à partir du 16 septembre 1937.

Le sort a désigné 1rs -ilfs -j 7 i et lli. l. Les porteurs de dire- m. 111, on conséquence, prévenus que k- remboursement des Inscriptions apartemmt a ces série? aura lie», à partir de la date précitée du 10 sepfeiiïbre prochain savoir

Pour Paris, a la Caisse cenlralft du Trésor public, ci pour les départements, aux Caisses des trésoriers paveur* ifinéraiix, des receveurs particulier* des Finances et percepteurs.

CREDIT FONCIER

Communales 1879

Le numéro 329 057 gilgue 100 oou francs. Le numéro 778 828 gagne 25 oou francs. Les 6 numéros suivants gagnent chacun 5 000 rrnnes

38 il)' 113 -179 619 61» 623 651 661 369 854 619 Les 15 numéros suivants vaguent chacun 1 000 francs

26 491 40 -H. 63 31. 77 672 96 450 H5 753 133 0O3 I7U32» 100 333 19Î279 243 293 273 913 321 SI" 426 739 438 240 4S9 260 (64 915 f'01085 498 507 315 992 555 47!» 3G6 306 r.n i 937 6IO968 648 051 650 970 665 51:: i',ti7 1:18 684 435 749(82 761467 7613 12 76» 178 7S2 937 787 299 SOS 937 819 1)77 S56 350 893 990 899 3C2 924 118 936 6(0 934(13 'J73 0I7 975 464

COURS, INSTITUTIONS (5 fr. la ligne) foil. primaire lib. Uauphiné dem. pour oc- lob. t- prof. cl. brevet élém. av. gde eïpêr.; prof, expérimenté cl. élém. Sér. référ. exig. Ecr. 3i(>l, r. Jean-Goujon, 17. fin dem. dlieci. «cuil. pr fiist. second, reg. ouest. Ecr. 3396. r. Jean-Goujon, 17, Paris piittleau de Mc-iiii-i es. |n*Ul.t-Jo>eph, Mesulôre* 'il Brav ^luiru. ^uscijj. [irlm., élém. t.l Mip., 101,1- proie *moiuivIs agricullure, ajuslaur, lnn ncuilure, menuiserie. Demaudri' pro?pi'ciu* à M. lo supérieur. Broie garç. vendue dem. Prof. cours élém. Lille et. enlumine. Ecr. avec copies réf. 3113, r. Jean-Goujon, 17. Parts. J|eni. pr Ecole primaire super, diocts. (tiar1,0a*, Aljitrie, prof lia fiançais muni U. s. |n classe préparatoire H. E. référ. exig, Ecr. jusqu'au i\) août.« l'C, villa Beauvoir, 1 iialles-les-Êaux, Savoie. Ç ouo tr. a Inst. cath., nour., log., plus leç. part., ail. d'av., 3133. r. J. -Goujon, 17. Çuivclllaut calb., sér., dév., demandé. Ecrire •* 3131, r. Jean-Coujou. 17, Paris. Coll. -econd. Centre dem. 1" surveil. dlv. gds et petits; 3" Institutrices ci a», 11». Kcrlre 31CI, rue Jean-Goujon, 17. Paris. pens1 garç. ouest; dem. adjoint B. E. céllb. 1 l'our cl. élém. iiçr. 3490, r. J.-Ooujon, 17. Insl. j. 1)11. grie banUeue Est demande mat1 tresse pour cours jjioy. et surv" au pair dés. cont. étud. Sér. réf. ex. 31!il r. J.-G. 17 nu dem. adj" B. E. exp. lui. ou e.u. clas. enr. b. baul. ouest, 31S0, r. J. -Goujon, 17 Etablissement enseignement secondatrç libre *̃ région Paris demande puur reutréc uc- tobre uu professeur di- lettres, uu professeur pouvant être chargé ii:un cours de brevet élémentaire, uu professeur de mathématiques 6\ ïi', V, 3", un surveillant d'internat. Héf. e.iig. Ecr. ïiea, r. J. -Goujon, 17. petit pens*1 tout monté demande pr octob. local région pai'Js., cause départ iocii trop petit. Ecr. 318S, r. Jean-Goujon, 17. Abbé dem. cjas. C>« ou à' pour oct. ds collège. Hon. rér. Ecr. ;M0l, r. J.-Coujon, 17. Mt-n. surveil. maître disclp., femme intlrm™ et llng., cherc. place dans pens., internat, etc. Ecr. 3505. r. Jean-Goujon. 17, Parts. Jr. prof, mus., angl., espag., stéuo-dactyl., •ch. poste insf ds école. 3363 r. J.-G., 17. Jf., 19 a., ay. B. E. eus. sup. dés. place •tnst»» ou b. faui. 3173, r. J.-Goujou, 17. Dens"1 libre Uem. pr oct, instituteurs pr cours 'cléni. et cours moyen. Ecr. 3105, rue Jean-Goi:jon, 17, Paris.

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mauvais germes, et ces facteurs heureux, où agiront-ils mieux sur Jacques qu'au foyer de Barnabé ? '?

Elle soupire. Ainsi, même chez les meilleurs, les soucis égoïstes dominent. Avant la lâche bienfaisante qui se présente, on voit la charge pécuniaire, les difficultés, les soucis possibles, et l'on recule. Barnabe, lui, n'a pas reculé parce qu'il est généreux et qu'il aime mais sa mère a calculé pour lui.

Et, au lieu de l'accueil affectueux. enthousiaste qu'elle attend, Simone ne se verra que tolérée par sa future bellefamille.

Comment, interpréter autrement que par des dispositions peu bienveillantes un silence si surprenant ?

La première fois qu'elle revoit son fiancé elle ne peut se tenir de lui, demander Avez-vous de récentes nouvelles de Mme Lascaris ?

Oui, merci.

Il a répondu assez court.

Ils font quelques pas en silence et Simone hasarde la question qui est sur ses lèvres depuis quelques jours et qu'eue n'a pas osé poser.

Est-ce que. nos fiançailles ne lui font pas plaisir ? ?

Lascaris paraît gêné. Il avoue

Si j'avais écouté ma mère, je ne me serais pas remarié.

Vraiment ? dit Simone blessée, et pourquoi '?

Vous savez, elle a sur ce po: t des principes aussi stricts qu'étroits.

Exige-t-elle qu'à votre âge, >ous restiez indéfiniment seul, sans épouse, sana *nfants .?

Communale! 1880

Le numéro 214 7^5 gagne 100 000 francs. Le numéro 754 99."> gagne 25 000 rrancs. Les 6 numéros suivants gagnent iliui-un 5 000 Trams

126 783 29;! 952 35S l">0 817 9S0 SOI 752 SS1 452

Les 20 numéro? suivants gagnent i liai un I 000 rrancs

33 260 41 OU T8 JUS 88 656 111034 300 780 203 1U7 305 8;>U 330 OUI 2J6 614 sWii'Jt.") iil'Tû 257 071 1 275 17! 338 859 Ii7 687 442311 479 184 493 434 (97418 ."•"S S i I 508 416 516.131 542 731 5(3 450 55g (»; 567 153 609 21)7 631827 6»2 65 4 70H «'.( 716 367 7U3 7U9 T12 7I2 753 450 SOI 804 Ml 6 327 7 S17W17 819 487 864 314 868 iU'0 M3 IKM» «46 690 982 250 997 237

Communales 18M

Le numéro 935 693 gagne Itwooo rrancs le numéro 178 379 gagne 10 IA)O francs. Le numéro 989.951 gagne 5 000 Trancs, U1» 30 mmiéi-oss utvanls gag-nom chacun f oov rrancs

21 71s 32 156 60 811 134 9;(.< 300 629 3 17 -S" 3T7 la: :lSI30* ,M.7G j>SI 112 084 ̃Cl 803 :>•( i'.l6 .73 812 t-27 IM 7 1 1 997 7ïi 3s5 7S7 605 )>19S5ti 1*31808 St'>2 722 Kl! wili-e, 6 807 numéros ont été remboursé* uu pair.

.Communales 1899

numéro 72 030 jfag-nc 100 000 francs U numéro 210 317 gugne 3 000 francs. Les 3o numéros suivuuU sont rembourm'-s |>ar t OOVi francs

»n 775 33 127 27. SS5 S 3 903 M 197 t 9. 108 3W I4t > :;io«3 263594

269 896 301950 315 630 318 455 332 331

333 402 (Ut 349 675 370 655 5 371 868 480 229

Foncières 1909

Le numéro S85 548 gagne loo Huo francs. Le numéro 916 258 gagne 10 000 rrancs Les 10 numéros suivants gagnent chacun 1 ooo rrancs

306 224. 319 497 374 152 731 854 833 018 10,13 826 1083 627 1100 "142 20(1 047 I son SIR

Les 60 numéros suivants gagnent chacun 500 francs

573 3 124 19 766 54 383 67 569 68 974 4 119 852 112 303 161873 222 599 338 884 267 8SH 284 044 331333 3(5 048 318 82! 319 020 383 100 387 310 o 30» 08U (31696 i33 663 150 971 1 475 131 • 94 481 i 550 98- 558 554 357 808 "67 393 591 70« 600 403 «2(875 060 570 660 079 670671 677 619 765 104 771210 S07 Ï26 812 503 873 990 <0(i68t 9(4 534 (168 678 I 045 27t 1 li 50 010 t 030 604 I 104 986 1 IIS 143 I 143 112 I 143 382 1 105 S09 (196 136 1252 713 1265 117 1286 903 1318 308 1 330 303 1 336 616 1 364 249

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On demande de suite Dlr« p. école lib. f. campagne, curé-doyen, Luchapt (Vienne). /Vi dem. directeur et adjoint pour école tr. ilorlssante. Traitements avania^eiu. curé de salnt-Loula, Roanue (Loire?.

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C'était impossible. Bah la chose faite, clle en prendra son parti.

Vous n'avez pas idée comme semblable réprobation me peine. Moi qui aime tant votre mère. qui rêvais d'être accueillie comme une lille très aimée 1

Croyez bien que votre personne n'est pour rien dans cette attitude, au contraire. Vous auriez été la belle-fUle de son choix seulement, elle n'admet pas le « convoi ». -J'imagine qu'elle assistera néanmoins à notre mariage ?

Je ne le lui demanderai même pas comme je vous l'ai dit. ma chérie, la plus stricte intimité iup pareil convenir à tic-ire situation aurtmp ri'uuiuri de fanùlfr. amplement !<•> i<'iii"in.- nécessaires des faire-part apix- o>it|i <ju une annonce dans les journaux, Mous ue dérangerons personne. Pour être heureux, nul besoin de pompes et de festins.

Assurément, approuve-t-elle.

Et Simone a une vision qui met un heureux sourire sur ses lèvres l'église déserte, sa blancheur de pierre illuminée des taches colorées de soleil. Pa« de musique, pas de bruit. Au bas de l'autel. M. le curé. Agenouillés devant lui, Barnabe et elle. Derrière eux, Jacques et puis Fabienne et trois autres personnes. Et elle entend la demande

Barnabé Lascaris, acceptez-vous pour épouse Simone Lepasseur ?

Et elle prête l'oreille pour entendra le « oui qui fera d'elle la femme de Barnabé.

Côte à côte, ils cheminent dans l'allée couverte tandis qu'elle sourit, toute à la douceur de la vision, Lascaris s'est assombri.

Un bon journal est une mission perpé,uelle dans une paroisse. Léon XIII.

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Vous nu sauriez croiiv. muruiurc-t-il, c que Je donnerais pour que notre mariage fût une chose accomplie

Vraiment :> dit-elle, charmée de tant d'empressement.

Il peut surgir tant rie choses entre le moment d'une décision el celui de sa réalisation explique-1-il.

Que voulez-vous qu'il arrive T demanda-t-elle pour le rassurer, mais un peu troublée aussi par l'effet de la contagion.

Qui' von- \,>ii- ravisiez, par exemple ( Moi ? Oh iiion ami. Vou^ ne me connaisses dotii- fias

Et, gaiement, rassurée, cuv m le péril ne petit, venir' que délie, il est (dut conjuré. J'aurais le droit da prendre pour emblème le lierre » je m'attache, je meurs. » Que voulez-vous qui me sépare de vous ? J'ai foi eu vous, Barnabé, je vous estime, je vous aime. Alors ? 9

̃– Simone, â quel point vous ii -.iire. Ce serait une très mauvaise ai-lii.ni il-- ^'abandonner. Elle lui prend ;̃• hia^

Dans la vie, dans la mort, Barnabe; maintenant, je suis à vous pour l'éternité. Merci, dit-il ému.

Vraiment, pense Simonc après le départ de son fiancé, Mme Lascaris a des principes par trop austères. Je veux bien que saint Paul conseille aux veuves de ne p;i- se remarier, mai? r-e;! un simple <-on.-eil qui îfnbligo pas cl tjue Barnabe 0! moi, tous deux si malheureux dans notre première union, sommes trop excusables de ne pas suivre,

(A tsuivre.) L: O~tv>r~.

C Oliviero.