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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1937-05-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 22 mai 1937

Description : 1937/05/22 (Numéro 16646).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k443024s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Samedi 22 mai. Q.-T. Saint Ausone. Dimanche 23 mai. TRINITÉ.

La Journée Paris, le 21 mai 1937.

L'Exposition sera ouverte au public le 25 nni. Pendant quelques jours, on y accédera par 9 portes, et l'après-midi seulement, de 14 heures à 20 heures.

Le gouvernement français a fait oonnaitre au Cabinet britannique qu'il approuvait le principe d'une suppression des hostilités en Espagne, afin de permettre le retrait des volontaires étrangers.

Les conversations que M. Delbos poursuit à Bruxelles avec MM. Van Zeeland et Spaak, ont permis déjà d'utiles confrontations des positions respectives françaises et belges, relativement au projet de pacte occidental en particulier, M. Delbos regagne Paris dans la soirée.

Les ministres se sont réunis en Conseil de Cabinet, vendredi aprèsmidi, à l'hôtel Matignon. Au programme de cette délibération application des quarante heures au commerce de détail, reconduction des conventions collectives et éventuellement réglementation de l'embauchage.

On ne croit pas, à Budapest, que la visite des souverains italiens soit l'occasion d'un coup de théâtre relatif au réarmement hongrois.

Visite prochaine

du général von Blomberg à Budapest

Le correspondant à Rome de Magyarorsag, de Budapest, apprend que le général von Blomberg se rendra à Budapest avant d'aller à Rome. Il arriverait dans la capitale hongroise au cours de la semaine prochaine.

Pas de brèche!

Qu'on le veuille ou non, il y a un probléme du contrôle de l'embauchage. Mieux vaut s'appliquer carrément à le résoudre. le pire serait de 1 laisser une situation arriver seule sous la pression de gens inspirés uniquement de leur intérêt personnel plus ou moins bien comprit. Il g a un problème du contrôle de Fembauchage et du débauchage, d'abord parce que ce contrôle ne peut manquer d'être dans une certaine mesure et sous certaines garanties le corollaire des lois sociales votées récemment, ensuite parce que ce contrôle existe déjà, d'une manière parfaitement illégale, sur beaucoup de chantiers.

Aussi sommes-nous très heureux de saluer le dépôt à la Chambre, par les soins du groupe du syndicalisme chrétien, d'une proposition de loi inspirée par le souci d'accorder le contrôle de l'embauchage avec les règles de l'équité et avec le principe de la liberté syndicale.

Une coïncidence vient d'ailleurs de souligner l'opportunité de cette initiative, puisque vendredi a été rendue publique une circulaire invitant les monteurs-électriciens cégétistes de rExposition à raccoler loin de Paris du personnel qualifié, quand des camarade* non cegétistes de la capitale sont sans travail. La proposition de nos amis doit être examinée dans un esprit d'équité. Elle mérite considération. A ceux qui seraient tentés de la dédaigner, nous signalons une phrase fort importante de l'exposé des mo-

tifs < ne faut pas que le Icglsla- teur puisse être accuse d'agir en partisan si nous voulons que notre œuvre demeure. >

L'actuelle majorité gouvernemen-

L'actue~e /na;ort<e ~ufernj/nen*

tale, sans aucun doute, désire voir

son ouvrage survivre à la législature;

or les aléas de la politique sont tels qu'elle doit s'attendre à de possibles sautes de vent. Un minimum de solidité est nécessaire à l'édifice lorsque survient l'orage, et toute loi d'exception est une brèche par où entre le vent. Si le Parlement prétendait, même de biais, régulariser le monopole de fait dont la C. G. T. dit ne pas vouloir et que xi souvent elle s'arroge. toutes les réformes de celte dernière année risqueraient, un jour ou Vautre, d'être remises en question.

L'activité diplomatique de l'heure

L'expression tour d'horizon» est devenue d'une banalité désespérante. Ne convient-elle pas cependant à ce regard d'ensemble auquel vous invitent aujourd'hui les récents événements de politique étrangère ?

Après s'être centrée tour Rome, puis sur Londres, l'attention publique regarde de nouveau vers Paris et Bruxelles. De nombreux entretiens ont eu lieu en marge du couronnement ils ont repris dans la capitale française pour se poursuivre dans la capitale belge. En sortira-t-il une paix plus stable pour le continent ? Avant de formuler le moindre pronostic, il convient d'attendre encore quelque temps.

Un fait domine toutes les paroles le réarmement britannique. Ce fait à lui seul est comme une mise en demeure suprême à l'Europe. « Nous avons commencé à fabriquer de nouveau, et à outrance, tout ce qu'il faut pour tuer les agresseurs de la paix. Par leur présence à Londres, autour de notre roi, de leur roi, les représentanfcs.des Dominions nous ont assuré de leur solidarité effeotive au cas où la sécurité collective de J'Empire serait mise en danger. La S. D. N., protagoniste de cette sécurité collective étendue au monde entier, va se réunir à Genève. Voulez-vous, oui ou non, la paix garantie pour tous ? Si oui, causons. Sinon, la Grande-Bretagne va poursuivre implacablement sa mise en défense. Mais pour ce faire, aile consommera une quantité considérable de matières premières que les autres nations ne pourront utiliser elle peut armer dans une proportion bien plus grande que n'importe qui. car elle est riche et elle possède ces matières premières. Mais la vie économique du monde en sera bouleversée. »

Vpiil, si j'ose dire, 1' « avis .*«$, amateurs », que les fête* du <3ôuronnement et-la revue navale britannique ont fait connaître au monde. A cet avis apportèrent leur écho las conversations diplomatiques de Paris, également attaché la sécurité collective, sur un ton plus atténué, celles de Bruxelles. Car si la France qui, la première, a lancé le « slogan » de sécurité collective, reste en .pleine harmonie sur ce sujet avec Londres, la Belgique a tenu, tout en restant fidèle à ses engagements à l'égard de la Société des Nations, à aftlrmer son indépendance vis-à-vis de tout groupement de puissances.

Après la Belgique, l'Allemagne. Et les deux questions, la belge et l'allemande, sont liées, puisque l'Angleterre comme la France tient à la conclusion d'un Locarno oc-

cidental. un a parle avec insistance des conversations de Londres entre le général von Blomberg et M. Eden, et aussi le général (jainolin. Il est, certain que la réunion dans la capitale anglaise de nombreux ministres, diplomates et généraux, a permis certains échanges de vues on ae pouvait cependant pas attendre de ces entretiens hâtifs, entre une réception et un dîner, un résultat bien fructueux. La diplomatie veut un peu plus de lenteur et de réflexion.

Or, Berlin semble avoir fondé quelque espoir sur les contacts nés du couronnement, et s'est fort énervé de l'entrevue de Paris Delbos-Litvinoff. Berlin reste apparemment fidèle à la doctrine des accords bilatéraux. Espérait-on, à la Wilhelmstrasse, convaincre en quelques heures M. Eden de la

parfaite efficience de cette doctrine, et lui démontrer que celle de la sécurité collective ne menait qu'à l'insécurité ? Et avec Berlin, Rome, qui ne se con^tente pas de la théorie, mais qui met en pratique la première doctrine, à Belgrade d'abord, à Budapest ensuite qui voudrait bien aussi la voir fonctionner à Bucarest

Et Vienne ? La position de Vienne ressemble fort à celle de Bruxelles. Les petites nations au-

P.L.

raient tort de croire queues ne jouent qu'un rôle secondaire sur l'échiquier international. Voyez avec quel empressement les grandes cherchent à les entrainer dans leur camp, surtout quand il s'agit de deux terrains de contact aussi importants que la Belgique, entre la France et la Grande-Bretagne, et l'Autriche entre l'Allemagne et l'Italie. Comparaison n'est pas raison, car si Bruxelles forme un véritable lien entre les deux premiers. Vienne constitue plutôt, un point litigieux entre ies deux derniers.

M. Litvinoff est venu à Paris | AL Schacht y viendra sous peu. Là Lest le véritable nœud de la que*-

par JEAN CARET tion France Allemagne Russie peut-on espérer sous -peu une véritable détente entre ces trois « grands » ? ° L'Angleterre y pousse, ehuchote-t-on, l'Angleterre qui n'oublie pas ses affinités raciales avec le Reich, et qui cherche à briser l'épine dorsale RomeBerlin, pour isoler l'Italie, prendre sa revanche de l'affaire abyssine et assurer sa maîtrise en Méditerranée. Quel honneur pour l'Italie que d'être tenue comme si redoutable, comme l'ennemi n° 1 Mais M. Mussolini est assez habile homme d'Etat pour savoir, à temps voulu, jeter, lui aussi, du lest et apaiser la colère britannique. Et il n'a pas placé tous ses atouts sur la carte espagnole. Il reste aussi la Tchécoslovaquie qui semble pour certains cercles berlinois et romains, être devenue y «, homme malade » de l'Europe! Mais tout n'a pas encore été dit à son sujet. Soyons assurés que la France veille, et peut-être aussi l'Angleterre. L'Italie feint de l'ignorer pour se tourner vers Belgrade et Bucarest; peut-être sortira-t-il de tout cela une entente Vienne-Prague-Budapest, à la surprise de Berlin et de Rome.

La diplomatie européenne est active qu'elle le reste. Tant que l'on cause, on ne se bat pas. De tous ces contacts multiples peut sortir plus de bien pour la paix que l'on ne pourrait croire.

Une belle fête

des Chevaliers du Saint-Sépulcre

Lfs chevaliers de la lieutenance de France de l'Ordre équestre du SaintSépulcre ont fait célébrer jeudi maUn eh" l'égiigfc SatoWLeu-Saint-Gille», leur messe statuaire' annuelle pour fe re- tas d*. l'4rae l«ur* membres déiunts. Le Saint Saerinoe a été suivi de l'assemblée générale des chevaliers. L'après-midi, à 16 heures, sous la présidence -le S. Exe. Mgr Valeri. nonce apoetolique, une fort belle et émou- vante cérémanfè de charité s'est dé- routée en l'église de la Madeleine, en faveur de l'œuvre de la Préservation de la Foi en Palestine.

In très beau programme musical fut

Mgr VALERI pendant la cérémonie.

exécute, en présence d'une assistance choisie. On entendit et apprécia notamment le Prélude, de J.-s. Bach l'fccce sacérdos magnus, d'A. Runner le Cantique de Raciàe, de G. Fauré, et une Pièce d'orgue, d'Ed. Mignan.

M. le chanoine Papillon prononça ensuite un fort éloquent sermon, rendant hommage à l'esprit de foi et de générosité des chevaliers, soulignant la grandeur et l'urgence de la tâche de tous ceux qui veulent voir refleurir la foi sur la terre où vécut le Christ.

Mmes la marquise de Montferrat, Estignard, Simon y Patino, Rollet, baronne de Lormais. quêtèrent, avec beaucoup de bonne grâce et de succès, pour l'œuvre de la préservation de la foi en Palestine. Le Salut solennel termina cette cérémonie. Furent successivement exécutés le Choral, de Ch.-M. Widor le Domine non Sécùndum, de G. Franck l'Ave Maris, d'A. Runner le Tu es Petrus, de Th. Dubois le Tantum Ergo, de Boellmann VHosann/i (mors et VUitfl, de Gminod le Final, de C. Franck.

Au grand orgue. M. Edouard Mign-an. A l'orgue da ctMtur. M. André Simon. La maîtrise de la Madeleine était dirigée par M. A. Runner. maître de cha-

pelle.

Dans un dmer intime qui réunit le soir

L'hydravion géant Lit'ré-Olivier-47, prototype d'une nouvelle série d'appareils destinés au service de l 'Atlantique-Sud, qui vient de capoter dam la baie d'Antibe». cauant la mort de daq hommes.

Problèmes politiques et problèmes économiques tels sont les sujets des entretiens de M. Delbos à Bruxelles 1-

La visite de M. Yvon Delbos à Bruxelles a été, dès l'arrivée du ministre des Affaires étrangères, l'occasion d'une franche manifestation de l'amitié qui unit la France et la Belgique.

En même temps que cette amitié fut soulign,ée par les toutes chaleureux qu'échangèrent MM. Delbos et Spaak, au diner que ce dernier a offert jeudi soir à son hôte, les entretiens de la journée ont également permis d'utiles et cor-

M. DELBOS (au centre) en conversation avec MM. VAN Zeeland (à droite) et M. SPAAK.

diales confrontations des positions politiques respectives des deux pays. Les conversations, commencées au cours du déjeuner Intime offert eu l'honneur de M. Yvon Delbos, par M. Van Zeeland, se sont poursuivies l'après-

autour de S. Exc. >L le comte d'EscJaibes d'Hust, lieutenant de la province de France, les chevalier, et Ses dames du Saint-Sépulcre, rt qt» voulut bien présider S. Exfc. le Doœre apostolique, les souvenirs de Jérusalem et de Rome furent étroitement unis, les responsabilités et lès soucis de S: B. Mgr Barlassina, patriarche latin de Jérusalem et recteur de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre, rappelés, et surtout la pensée du Souverain Pontife, a la santé duquel levèrent successivement leurs verres le comte d'Esclalbes et S. Exe. Mgr Valeri. Mme la marquise de Montferrat, S. Exc. M. le ministre de Bolivie et

Mme Patino, M. le baron de Lormais, chancelier de la lieutenance de France, furent successivement mis à l'honneur. Le nonce apostolique remit aussi solennellement la médaille de Terre Sainte à M. l'abbé Laverzym, prêtre du diocèse de Cambrai, auxiliaire de M. le chanoine Leleu, qui, comme on le sait, est directeur de l'œuvre de la Préservation de la Foi en Palestine.

Le Vent-de-Dieu est de retour à Tokio

Tokio, 21 mai. Le Vent-rie-Dieu a pu braver les rafales de pluies torrentielles, avec une visibilité nulle, sur le parcours Osaka-Tokio, la plus difficile etape de son voyage de retour. C'est exactement à Î5 h. 45 (heure locale) que-le Vent-de-Dieu a atterri à l'aé- roport d'Haned& près de Tokio. Une foule considérable, à laquelle étaient mêlée un grand nombre d'offlcJers, attendait les aviateurs, qui subirent un retard important car ils avalent dû longer les cote» afin.- d'éviter lee montagne entourée» de brouillard.

midi en un entretien auquel assistaient seuls MM. Delbos, Van Zeeland, Spaak et Laroche.

Ces échanges de vues ont été consacrés aux problèmes politique*. C'est ce vendredi que sont abordées un certain nombre de questions économiques de portée générale, comme la mission de M. Van Zeeland, ou intéressant seulement les deux pays, comme les droits perçus sur les minerais dans le port de Dunkerque ou le régime des ouvriers frontaliers.

Le pacte occidental a constitué le sujet principal des entretiens de jeudi. On sait que deux systèmes ont été mis en avant. l'un consistant dans un nouvel accord plurilatéral, conception à laquelle sont attachées la France et l'Angleterre; l'autre se présentant comme un réseau de traités bilatéraux de non.agression, forrnufle qui répond aux vues du Reich.

Un point est acquis c'e&t que le gouvernement de Bruxelles souhaite un accord général, qui renforcerait la garantie qu'il détient de la France et <1« I'Augleterre, mais il ne fera rien pour l'obtenir, désireux qu'il est d'éviter de se prononcer entre les diverses conceptions qui s'affrontent. Une chose est certaine c'est que, fldéle à la S. D. N., a Belgique repousse l'idée d'un accord bilatéral avec l'Allemagne.

Mais, et c'est là le point délicat, elle ne veut pas non plus prendre d'engagement sur l'application de l'article 16 du pacte de Genève.

(Voir la suite paye 2.)

S. Exc. Msr Pizzardo 1 accorde

une audience générale

Profitant du trop court séjour à Paris de S. Exe. MgT Pizzardo, secrétaire des Affaires ecclésiastiques extraordinaires et assistant ecclésiastique de l'Action catholique Italienne, les dirigeants de l'Action catholique française et le* délégués des grandes œuvres avaient tenu a lui présenter leurs hommages et leurs vœux.

Aussi se rendirent-ils très nombreux, jeudi, à 17 h. 30, dans la salle des ceuvres, 76, rue des Saints-Pères, salle décorée aux couleurs du Pape et de la France et bientôt remplie d'une foule considérable.

A 17 h. 30, S. Exc. Mgr Pizzardo, souriant, fit son entrée, en compagnie de S. Em. le cardinal Verdier, de S. Em. le cardinal Baudrillart, de S. Exe. MgrValeri, nonce apostolique; de LL. EExc. NN. SS. Richaud et Beaussart, de Dom Olphe-Gaillard, de Mgr Courbe, de nombreux prélats, de MM. les archidiacres et de multiples personnalités ecclésiastiques et laïques. Des applaudissements nourris éclaterent, saluant le vénéré représentant du Pape, puis les Petits Chanteurs à la Croix de Bois firent entendre, avec leur talent habituel, sous la direction de M. Loth, divers morceaux de choix.

Aussitôt après, Mgr Courbe, secrétaire général de l'Action catholique, prit la parole pour présenter, en une étinceFante et émouvante allocution. l'Action catholique française au délégué et collaborateur immédiat du Pape de l'Action catholique. Il dit excellemment la fierté et la joie de tous à la pensé de pouvoir obtenir, grâce à la' bienveillance de S. Exc. Mgr le nonce apostolique, une « audience générale >. « L'Action catholique française, dit-il, ressent vivement l'honneur que vous lui avez fait de recevoir ici ses hommages empressés. Cest une des plus belles pages de son histoire qui s'écrit aujourd'hui. Et Mgr Courbe d'adresser un délicat hommage à S. Exc. lfgr Pizzardo, qui joue un rôle décisif dans l'Action catholique mondiale.

C'est la France catholique tout entière, poursuivit Mgr Courbe, que vous avez en ce moment sous les yeux. La hiérarchie d'abord, représentée par S. Em. le cardinal Verdier, S. Em. le cardinal Baudrillart, entourés des évêques auxiliaires, des archidiacres, des vicaires généraux et des membres de l'administration diocésaine, du Conseil central de l'Action catholique, des représentants des diverses Commissions et des Comités créés autour de ce Conseil central les supérieurs d'Ordres et les provinciaux,

le président, le syndic et plusieurs membres du Conseil municipal, des parlementaires, le laicat enfin. Pins de cent œuvres nationales, coordonnées par le Conseil central de l'Action catholique, travaillent à la conquête. Voici, dit Mgr Courbe, les œuvres de jeunesse, qu'il énumère depuis la J. 0. C. jusqu'au Noël la Fédération nationale catholique et son chef. la Ligue féminine, la L. 0. C., VU. C. F. A, et les représentants des membres de l'enseignement, des fonctionnaires, des médecins, des Infirmières, des postiers, des cheminots, des employés, des publicistes, des forains, etc.

(Voir la mit? page 2.)

L'Ethiopie a coûté plus de 12 milliards à l'Italie

M. Thaon di Revel, ministre des Finances, a fait connaître officiellement, dans un discours à la Chambre, que l'Ethiopie a coûté à l'Italie, de 193-i à 1936 12 milliards lli millions de lires. En conséquence, l'exercice 1935-1936 s'est clôturé, pour le budget italien, par un déficit de 12 millilards 68(ï millions.

Le projet de budget 193fi-(P3; prévoit un excédent de millions. compte non tenu des dépenses de l'Afrique orientale.

II y a dix ans.

11 y a dix ans, Pari» vivait une nuit fiévreuse dans l'attente de Charles Lindbergh et du Spirit-of-Sainl-Louis. Des centaines de milliers de personnes attendaient à l'aérodrome du Bourget, espérant, sans trop y croire, à la réussite d'une tentative qui semblait bien téméraire. Et pourtant, à 22 h. 20, Charles Lindbergh se posait à Paris. Ce 10e anniversaire de la première liaison New- York-Paris a été commémoré jeudi soit par un échange de radiodiffusion entre le maire de New-York et le président du Conseil municipal de Paris. On voit, ci-dessus, le glorieux aviateur (à gauche.) ayant à ion côté M. BLÉRIOT, l'aviateur français vainqueur de la Manche, et M. Myron T.-HERRICK. alors ambassadeur des Etats-Unis.

La revue navale de Spithead

Le roi George VI, accompagné de la reine et de la princesse Elisabeth. a passé en revue, jeudi après-midi. les bâtiments des flottes de la Méditerranée et de la Home Fleet, rangés dans la rade de Soient.

Les 17 navires de guerre représentant les flottes étrangères ont également été passés en revue par les souverains britanniques.

Trois heures avant que le yacht royal Vlctoria-and-Albert ne sortit de Portsmouth. tout le trafic avait (lé arrêté dans

Le yacht loyal Victona-and-Albert passe devant le cuirassé britannique QueenElisabeth, dont l'équipage rend les honneurs.

les eaux où, en huit rangées, étaient alignés les navires.

Peu après 3 heures, salué par une salve tirée par les canons de tous les navires, le yacht royal quitta le quai où il était amarré et s'avança vers première rangée de croiseurs et de cuirassés.

Alignés sur le pont, les équipages des navires accueillirent le yacht royal par

Pour les 80 ans de S. S. Pie XI

Le 18 février, à la réunion de la Ligue Pro ponlifice et Ecclesia, présidée à Paris par S. Exc. Mgr Burquler, évêque de Bethléem et directeur gé- néral, un vœu avait été émis que des prières spéciales fussent faites, dans le monde entier, le dimanche 30 mai prochain, veille du jour où le SaintPère achèvera sa 80* année, afin de lui obtenir toutes les grâces qui lui sont nécessaires pour accomplir sa haute mission de chef, de docteur et de Père. Après avoir été communiqué à l'assemblée des cardinaux et archevêques de France par le directeur national. ce vœu a été soumis par chaque directeur diocésain à son Ordinaire, et les Semaines religieuses commencent à publier les prescriptions ou les encouragements de répiscopat. t.' Dans plusieurs diocèses, 1 évêque célébrera en sa cathédrale une messe de çi)(Jj.w.uniOI1,. comme à Limoges ou assistera pontlflealement à une grand'roesse célébrée aux intentions du Saint-Père, comme a Carcassonne. A Dax, Mgr Mathieu invite les curés et aumôniers à ajouter .aux offices une prière publique pour le Pape et à don- ner, autour de "rètte. date, une instruction sur la Papauté, et plus spécialement sur S. S: Pie XI et son Pontificat. Un mot d'ordre semblable est transmis ailleurs sous une forme différente. Ainsi à Besancon, Chatons, Evreux, Lyon, Marseille, Metz, Monaco, Perpignan, Poitiers, Reims, Séez, Soissons, etc. D'autre part, des membres isolés de la Ligue se préparent à communier et même à faire célébrer dos messes ce .jnur-Ià.

Ainsi, dans ce vaste mouvement de prises pour le Père commun des fldèles, la Franc?, dans son ensemble et en presque toutes ses régions, sera une fois ̃Ip plus s'iv premiers rnntr«.

Lo fr- ;̃- Al-

iiP»;-i". ̃ ->)>iikin

de tour. ceux qui .iurairnt besoin d'autres renseignements pour s'unira ces prières. dicté» par la reconnaissance et la piété

dlctH par la rf!Coonalssance et 1& plét.é

filial, envers le Vicaire de Jésus-CfarisU

le cri trois fois répété de God savr the king

Le roi portait l'uniforme d'amiral de, la flotte, avec le ruhan de l'Ordre de la Jarretière.

Le duc et la duchesse de Kent, le duc et la duchesse de Gloucester, accompa> gnaient les souverains.

La revue dura un peu plus de trois heures.

Le yacht royal, après avoir passé devant tous les vaisseaux de guerre, fut sa-

lue par des escadrilles d'hydravions IAchés par les navires porte-avions. Une foule de plus d'un million de personnes assistait sur les rives, autour de Spithead et de Portsmouth, à ce spectacle grandiose.

Avec la nuit. l'illumination de la flotte et les feux d'artllfce ont terminé la revue navale par un spectacle vraiment féerique.

Les œuvres

et l'Action catholique La formation des militants d) La religion est plus qu'une formule,

une vie

11. Chaleur. La lumière seule ne donne pas la vie, il faut de la chaleur la lune baigne nos champs de clarté et ne les féconde pas le soleil les pénètre de ses feux et en fait germer les semences.

Sans métaphore, disons que nous devons conduire nos futurs militants dans les voies d'une piété sincère il ftfut leur faire acquérir une véritable vie intérieure, ce qui manque à ta grande masse des catholiques pratiquants. La religion n'est pas 'une formule, elle n'est pas. une série de gestes, elle est « esprit et vie », ce qui signifie quelque chose qui réside et s'épanouit dans le dedans de l'être. La vie. le foyer des actes, la sève tonifiante, tout cela réside mystérieusement dans l'inUme de l'âme.

Le bon Maitre ne l'entendait pas autrement. L'avons-nous. nous-mêmes, suffisamment compris à son école T Lisons ses prédications sur la nécessité de l'Eucharistie. sur l'adhérence au cep mystique qn';[ est iui-m^nie. sur notre permanent'i- obligatoire '-n lui, manete in me; ego in vobis et v ir l'inhsbitation en nous du l'Esprit avec lui. Apprécions «pris ceia la valeur de ces âmes anémiques qu'on a tout jtislp amenées à de courtes prières voi'o !<"• ï une communion de loin en loin. Il nv>f point étonnant qu'elles soient la i proie- f.urilf du péché en lequel elles

vivent r>tv>f!m' habituellement, il est*

fatal que :e, passions furieuses de la pauvre nature humaine les entrainent et les enlisent. Quelle dérision de penser trouver des militants en de tels éléments t

Un militant vaut par son âme <;•̃̃̃! i:fi!- ̃>̃•̃' ̃̃ l'i"!» qui «eit

.Ti 'i"U>. ̃̃ >itr le re-

i £Mrd. i.-i ]t»' !? m fait

même sentir .vins que rien d'extérieur n<-

la manifeste, car, au vrai, elle est la

la manifes! car,au "MlI, elle est 1&

(1) Cf. Croix du SI mai.


grande réalité les âmes ont un parfum i ou une outur suint Paul l'a dit, et de celle du Uirat l'hvaugue écrit qu il eu j émanai uue uitluence sdlvalr.ee vtrlu» de Uiu exuiat et sanaOat oumes.

Ce qui importe donc, par-tie»sus tout et essentiellement, c'est de valoir intérieurement. Et l'on ne vaut ainsi que s) l'on réalise la recommandation de l'apôtre que l'esprit vous fortille en vue de l'homme intérieur, et que le Christ habite en vous par la foi qu'il s'enracine en vous par la charité ». Ce n'est point banal et c'est simple, simple comme la vie celle-ci, on ne t'analyse pas et on la réalise sans cesse, dès lors qu'on la possède. Voilà le problème. Il s'agit de faire du divin

Il faut mettre les êtres en possession 3e la vie, leur faire comme prendre conscience de la vie. Amener un jeune ou Un pas jeune à savoir que, lorsqu'il U est pur, il ne vit pas tout seul. Il y a réellement quelqu un en lui, avec lui, quelqu un qui est comme l'âme de son &me, quelqu'un de bien réel, de bien vivant, qui l'aide à penser, à aimer, & vouloir, et ce quelqu'un c'est JésusChrist Christus in vobis est, disait llèrement saint Paul aux Romains, à des païens convertis de la veille et qui, galvanisés par cette réalité mystérieuse et divine, devenaient le ferment qui allait soulever le monde entier.

De grâce, n'amoindrissons pas notre dogme, ne minimisons pas notre morale; nous avons à faire du divin, ce divin est à notre portée, 11 s'est adapté à nos facultés intlmes, Il s'est mis au niveau de nos petites tailles donnons le Christ, inoculons-le dans les âmes. Nous le répétons, c'est simple, et c'est répondre à tous les appels confus de ces âmes. Faisons des hommes intérieurs; quand on y tâche, on y réussit rien n'est ptus beau, plus consolant.

Mais il reste entendu qu'on y met le temps, qu'on en prend la peine, et qu'on ne calcule pas à leur nombre la valeur des résultats.

Sans spécialisation, l'apostolat agit

dans le vague

III. Action. Noua avons donc des Intelligences éclairées, des coeurs chauds, il noua reste à pousser les volontés mais pas dans le vague. Chaque corps d'armee, chaque régiment, chaque escouade, chaque homme même, a son objectif détermine, précisé autrement, que de coups donnés en l'air et en pure perte 1

C'est là qu'intervient cette spécialisation de l'apostolat laïque, qui esi une trouvaille' merveilleust de l'Action cauioliaue. Qui n'en comprend l'excellence? 1 Moi, intellectuel, irai-je parler à un paysan de religion et de question sociale 1 Je ne saurais pas faire si même J'emploie ta langue voulue, je me heurterai à une barrière de défiance que je ne renverserai jamais. Moi, petit employé de banque, irai-je faire du zèle près du petit mécano d'atelier t. On a saisi 1 Sur le même palier, dans le même emploi, attaoné au même labeur, « on est pareil », pas de distance, pas de crainte, pas d'Incompréhensions.

Il s'agit dès lors, pour orienter nos militants, de bien connaître leur milieu, de les aider à en pénétrer la mentalité, de les munir des ressources utiles pour le conquérir, au moins l'améliorer, en tout cas pour s'y maintenir tout droits. L'utilité des enquêtes

A cela sert ce procédé si pratique qu'on appelle les enquêtes ». On interroge, on fait causer, on amorce des questions, on finit par accomplir un voyage fort Intéressant et instructif en un pays tout à fait nouveau que l'on ne connaissait que par des préjuges ou des informations tendancieuses, sinon inexactes. Nous n'avons pas à nous étendre sur ce dernier point. Des manuels existent, fort bien composés, fruits d'expérience jamais stagnante, toujours en marche, toujours révélatrice, et «tons lesquels tout le monde a à prendre, les vieux comme les jeunes. La bibliographie est copieuse des livres publiés par les apôtres des J. 0. C., J. A. C, J. E. C eto. C'est un devoir de les connaître. Nous arrêtons là ces quelques réflexions. dont le but était de donner un peu de courage à ceux qui en manquent, de confiance à ceux qui hésitent, et de réconforter ceux qui, vaillamment, se sont lancés sur la vole tracée par l'Action catholique, comprenant que la sainte Eglise du Christ est comme une toile magnifique. d'un inestimable prix. exigeant pour sa conservation que de temps en temps, parce qu'il risque d'être vermoulu, on change le cadre qui l'entoure et qui la soutient. t A.

LA GUERRE CIVILE

EN ESPAGNE

Une amnistie pour le retrait des volontaires étrangers?

La question du retrait des volontaires étrangers pourra-t-elle trouver prochainement un règlement" T On annonce, en effet, que le problème est sérieusement à l'étude et que, d'accord avec le gouvernement français, le gouvernement anglais serait disposé à proposer aux Cabinets de Valence et de Burgos une suspmtion des hostilités afin de permcttre le renvoi des combattants étrangers dans leurs pays d'origine.

Toutefoù, Londres ne fera rien de positif sans t'être assuré d'abord l'adhésion simultanée de la Russie,

de lltalte et de t Allemagne.

Après dix mois passés de guerre civile, il est permis, plus que jamais, de faire des vœux pour qu'une telle initiative aboutisse.

Aussi bien les belligérants euxmêmes que les observateurs étrangers reconnaissent que, si les deux camps espagnols n'étaient composés que d'unités nationales, les hostilités auraient pris fin depuis longtemps peut-être.

Certains affirment même que ce ïïont les volontaires qui, en réalité,

mènent la lutte.

Ce qui revient à dire que ce sont les Etats qui se trouvât,; derrière eux qui soufflent sur le feu et, par leur immixtion plus ou moins avouée, enveniment le conflit quand velui-ri pourrait être, sans do'.ite, plu* facilement réglé si les Espagnols Uuient laissés entre eux-mêmea.

Une telle situation montre, dès lors, les difficultés de l'entreprise. Car à supposer que Franco et le comman- j dement gouvernemental acceptassent de se débarrasser de l'apport étranger, fort important pour eux ?(,•?*•(!dant, il n'est pas prouvé que toui 1rs gouvernements extérieurs intéressés au problème voudront contrt6»»er à sa solution en rappelant leurs combattants, volontaires ou non, awit que la guerre ne soit terminée d<uis le sens que chacun d'eux souhaite. En ce qui concerne les combats actuels, ils ont été caractérisés en Bis- cave par une légère avance nationa- liste, au Nord, tandis que, autour de Munguia, une attaque basque a été couronné* de succès*

Les entretiens de M. Delbos à Bruxelles (Suite de la première page.) L'article 16 du covenant est celui qui prévoit notamment qu'en cas de nécessité, motivé par un eonilit, le libre passage de troupes étrangères sur le territoire national des Etats membres de la S. D. N. doit être assuré. Bruxelles voit en cela une incompatibilité avec le principe de la neutralité.

On voit combien Il est difficile de trouver une solution. 11 faudra. faute d'engagements formelâ, se «on tenter d'assurances verbales, dont rien, du reste, ne permet de suspecter la sinœrJté

M. Yvon Delbos a reçu de nouveau l'assurance que la Belgique défendrait en tout cas son territoire. Cette défense, ainsi que certains le pensent, même en Belgique, ne peut s'exercer utilement qu'en plein accord avec la France et la Grande-Bretagne. Elle serait évidemment d'autant plus efficace, le moment venu, qu'elleaurait été préparée de longue main par une collaboration effective. Il semble que les Beiges, sans aucunement s'engager, n'ont pas complètement fermé la porte de ce côté.

Us testes de MM. Spaak et Delbos Au diner offert en l'honneur de M. Delbos, M. Spaak, ministre des Affaires étrangères, a déclaré notamment Nous aimons la France d'hier, mais nous suivons aussi, avec un intérêt pa«sionn-(, la grande, l'audacieuse expérience qu'elle fait aujourd'hui. Nous restons avec elle, fidèle» aux granda principea dont elle a imprégné le monde.

Nous aoraoie* avec elle encore, parce que nous la sentons, parce que nom la savons profondément pacifique.

Notre volonté d'indépendance, tous l'are* bien senti, n'était pas, ne pouvait pas aflecter notra amitié pour la France.

Elle ne nous est dictée que par le désir que nous avons de remplir exactement notre mii- eion en Europe occidentale. «t, en la rem.nlissant sans, faiblesse, de servir la cause je

la paix.

Notre position dans le monde eet dangereuse, mais elle peut être magnifique. Nous avons été pendant des siècles le champ de bataille de l'Europe. Notre ambition aujourd'hui est d'être un élément d'apaisement, et peut-être demain qui sait ? un trait d union. Certes, toutes nos affinité», toutea nos traditions nous poussent vers les nations qui sont restées fldèles à la démocratie, parce >jue nous sommes démocrates. Nous sommes profondément pacifiques, aussi redoutons-nous, repoussons-nou* toute idée d'une Europe où les peuples, suivant leurs principes politiques, se diviseraient en deux bloc» irréductiblement hostiles.

Nous n'avons jamais prftné le» vertu» de la guerre, nous ne pouvons même en accepter l'idée sans un mouvement de révolte et d'horreur. Mais nous sommes bien décidés à nous conduire dant l'avenir comme noua nous sommes conduits dans le passé.

M. Delbos a répondu

La Belgique, que sa longue histoire a toujours montrée si fièrement soucieuse de sea libertés, unit à son amour de l'indépen.dance un attachement profond à la paix. Quand on a, comme elle, déployé tant d'héroïsme pour sauver son honneur et son intégrité, quand on a tant souffert de la guerre, on est particulièrement qualifié pour être au premier rang des peuple* libres, aussi décidés à se défendre contre toute atteinte qu'à organiser l'entente et la collaboration des peuple*. C'est l'idéal de la France unanime. Sur tous les plans de l'organisation internnlionnle,- 4a Betgique cote la Prince sont as-

«ôréé» â» i«l-taeuv« cote a côte. Leur cbl-

Uboration est rendue plua étroite encore par leur commun et profond attachement aux idées démocratiques.

M. Delbos inaugure un nouveau bâtiment de l'Ecole française M. Yves Delbos, a Inauguré vendredi matin un nouveau bâtiment de l'Eoole française de Bruxelles.

Accueilli au chant de la Marseillaise, le ministre des Affaires étrangères a été salué dans la salle des fêtes ornée des drapeaux des Associations françaises de Belgique, par M. Foulon, président de la Chambre de commerce française de Bruxelles et du Conseil d'administration de l'Ecole, qui a retracé l'historique de cette fondation mise au service de la culture et de la pensée françaises.

Dans sa réponse, M. Yvon Delbos a assuré M. Foulon de la sollicitude que le gouvernement de la République portait à l'Ecole française de Bruxelles, puis il a remis, aux applaudissements de l'assistance, la croix de chevalier de la Légion d'honneur à M. Leeherf, secrétaire général de l'établissement.

M. le chanoine Hamayon S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, vient, en raison de sa nouvelle charge de directeur général de renseignement primaire diocésain, de conférer le canonlcat à M. l'abbé Marcel Hamayon.

Nous offrons au digne successeur du regretté Mgr Delabar nos respeotueuses félicitations.

BOURSE DE PARIS Cours do 2< mal 1937

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Le Kulturkampt nazi

Après le discours du cardinal Mundelein de Chicago

L'énergique attitude du cardinal Mundelein, archevêque de Chicago, devant l'odieuse persécution que subissent les catholiques de la part de l'Etat nazi, a provoqué dans les rangs du nationalsocialisme des remous violents qui ne sont pas encore calmés.

Dans les milieux politiques de Berlin, on apprend que le Relch est décidé à faire auprès du Vatican une démarche énergique pour demander- au Souverain Pontife de rappeler pu&lfquemènt 4t à l'ordre le cardinal Mundelein, archevêque de Chicago, démarche bien déplacer. Dans les milieux politiques on affirme que le discours du cardinal a donné l'occasion à tous les éléments antiallemands des Etats-Unis, et en particulier à la Ligue antinazie, d'intensifier sa propagande contre le III* Reich. On va jusqu'à, prétendre, sans craindre le ridicule, que l'archevêque de Chicago s'est fait le complice d'une manœuvre commerciale provoquée par des éléments juifs pour accentuer le boycottage des marchandises allemandes aux Etats-Unis t

Les milieux allemands protestent également contre des nouvelles publiées par plusieurs feuilles américaines et selon lesquelles le Vatican aurait approuvé le discours du cardinal. On doit mettre en doute, dit-on à Berlin, l'exactitude de ces informations.

One protestation diplomatique allemande aux Etals-Unis

L'Agence D. N. B. publie le communiqué officiel suivant au sujet de la démarche de l'ambassadeur d'Allemagne contre le discours du cardinal Mundelein, de Chicago

Washington. L'ambassade d'Allemagne élève une protestation énergique auprès du département d'Etat en raison des Injures stuptdes et déplacées prononcées contre le Führer et chancelier du Reich par le cardtnal Mundeleln, archevêque de Chlcago. A l'issue de sa visite au département d'Etat au sujet du discours du cardinal Mundelein, M. Hans Dieckhtrff, ambassadeur du Reich, a déclaré a la presse américaine qu'il considérait l'Inoldent comme clos après la protestation qu'il a élevée de sa propre initiative, dit-Il, auprès des autorités de Washington 11 a ajoute qu'elle ne serait sans doute suivie d'aucune protestation officielle.

Lorsque le consul général du Retch & Chicago nous a fait part des remarques du cardinal Mundelein, a-t-il dit, nous avons de la façon amicale habituelle «ttlrd l'attention du département d'Etat sur ce fait. Nous ne pouvions, en effet, ne pas relever des critiques adressées au cher du gouvernement du Reich par un homme occupant la position du cardinal Mundelein.

La réactions de la preue américaiire Le DaUy News consacre son éditorial à la protestation officieuse faite par l'ambassadeur du Reich auprès du département d'Etat contre les attaques antiallemandes d'un ecclésiastique américain M. Hitler, écrlt-tl, est en guerre, députa plus d'un an, contre l'Eglise catholique. 11 en est arrive au point où il poursuit un grand nombre de prêtres et de moines pour immoralité », ces poursuites devant prétufier a la suppression de tous lee Ordres catholiques en Allemagne.

Nous en concluons que la liberté humaine et la décence ont peu de chance de subsister tous le fascisme, le nazisme ou le communisme, et que moins les démocratles américaine, française et anglaise auront affaire à tous ces « lsmes », mieux elles s'en trouveront.

De son côté, le New-York Times écrit M. DlcJchorr volt maintenant le genre d'obstarte Qui empêche une entente entre l'Allemagne et les Etats-Unis. Sa tâche est rendue plus difficile par la politique que son gouvernement appelle « domestique », ce qui fait grand tort aux relations du Retch avec l'étranger, parce que les meilleurs diplomates ne peuvent en combattre les effets. Aucune nation n'est assez forte en ellemême pour Ignorer la force d'un sentiment International.

Echos de partout Le Congres internafioal de la Fédération abolitionniste internationale contre la réglementation de la prostitution se tient du so au aa mai iq3-, au Musée social, 5, rue Las-Cases, Paria (VÎT).

Le Conseil général de l'Air ayant décidé la suppression du tramway Bellegarde-Cherezw, malgré l'opposition de la population, les municipaliléé de Cherezv, Forens, Chamfromier, Montanes et Confort ont décidé de remettre leur démission collective.

cinquième CongTès de la Fédération internationale des éditeurs et directeurs de journaux a été solennellement ouvert a Vienne. Presque toua les Etals européens aont représentés. M. Adam, chef du service fédéral autrichien de presse, a salué en français les congressistes puis il «'est étendu sur le point de l'ordre du jour qui vise la lutte contre les nouvellea tendancieuses. Le Congrès durera jusqu'au 33 mai.

Le général Georges, major général de l'armée, invité par le général Nogues, après avoir inspecté les troupee de Tunisie et d'Algérie, s'embarque samedi i Casablanca pour rentrer en France.

A la Chambre 1 Séance de jeudi après-midi La séance est ouverte à 15 h. 30 par M. Paulin.

La Chambre adopte sans débat divers projets avant de poursuivre sa discussion sur la propriété culturale. Après une intervention de M. Plicnon, Ta eommisston de législation civile fait adopter un texte tendant à obliger le propriétaire à rembourser au fermier^ à la fin du bail, les sommes d'argent que celui-ci lui aurait versées à de* titres divers au moment de son entrée dans la ferme.

Plusieurs amendements sont ensuite retirés. M. d'Àillièrea demande que le propriétaire ne soit pas solidaire de tous les travaux et réparations, exécutés par ie fermier gans "un accord écrftr Et M. Battid insiste pour que l'indemnité de plus-value ne puisse dépasser les sommes dépensées par le fermier.

Cee deux propositions sont repouasées par 352 voix contre 241 et par 378 voix contre 1RS.

Un amendement Lucas portant que « les améliorations faites en conformité des termes du bail n'entreront pas en ligne de compte pour le calcul de la plus-value subit le même sort par 367 voix contre 159.

Un nouvel amendement de M. Bastide au moyen duquel. le porpriétaire ne serait pas tenu des dépenses excessives faites Intentionnellement par un mauvais fermier peu avant la fin du bail », est encore repoussé par 354 voix contre 240, et la séance est suspendue.

Question orale

A ht reprise, M. Paul Antier pose au ministre des Pensions une question sur « les mesures qu'il compte prendre pour accorder un statut équitable et normal aux agents employés dans les offices départementaux des mutilée, combattants, victimes de la guerre et papilles de la nation, alors que la plupart d'entre eux sont en service depuis quinze ou vingt ans, et que ce personnel d'établissements publics d'Etat a toujours fait preuve d'un dévouement patient et zélé reconnu de tous

M. Rivière, ministre des Pensions, répond son interrogateur en donnant lecture de nombreuses lettres et circulaires, et en affirmant que le gouvernement a l'intention de titulariser les auxiliaires permanents de l'État, mais que ce projet aux lourdes répercussions flnancièree nécessite une étude minutieuse.

Avant de lever la séance, M. Paulin donne connaissance d'une lettre du ministre du Commerce annonçant pour le lundi 2i l'inauguration de l'Exposition par le président de la République et Invitant les députés à venir nombreux a cette cérémonie.

Séance de vendredi matin

La Chambre reprend à l'article 11 la discussion du projet sur la propriété culturale.

M Bastide insiste pour que la présente loi ne soit applicable qu'auxbaux conclus après sa promulgation, mais sa proposition est repoussée par 395 voix contre 185.

H Félix Grat vient alors demander, en vue d« faciliter l'accession du fermier à la propriété, l'exemption des droits de mutation. M. SéroL président de la Commission de législation civile, s'oppose vivement à une telle mesure. M. Pliohon, à l'article concernant le droit de préemption donné au fermier, réclame la modification suivante du « Losqu'un propriétaire voudra vendre son fonds sauf dans le cas la vente serait réalisée pour sortir d'une indivision et serait effectuée à titre de llcitation, de partage d'ascendant ou autre, ou p<Air UcUiUx à un membre d'une même famille la reprise d'un bien patrimonial, le fermier jouira d'un drait de préemption. Après un asse» long débat oet amendement est mis aux voix. Le scrutin, donnant lieu à pointage, doit être proclamé à 15 heures.^

Nouvelles politiques 1 LES PLEINS POUVOIRS DOUâHIEBS. Le projet de pleins pouvoirs douaniers, rejeté par le Sénat il y a trois mois, a été repris par le gouvernement et soumis à la Commission des douanes de la Chambre. Ce texte comporte l'autorisation, pour le gouvernement, de modifier par décret les tarifs douaniers et de prendre des mesures contre le

dumping.

L'adoption du projet, recommandée par le président, M. Mendès-France, fut combattue par M. Taudière et plusieurs membres de la Commission, qui déclarèrent ne pouvoir autoriser le gouvernement à abaisser les barrières douanières. LES QUARANTE HEURES DANS L'HOTELLERIE, M. Bernex, député de la Haute-Savoie, a déposé une de- mande d'interpellation sur • les conséquences désastreuses de l'application de la loi de quarante heures dans t'industrie hôtelière •.

LA VALIDATION DE M. MOCH. Un accrochage s'est produit dans la validation à la Chambre de l'élection de Sète. Le bureau chargé de l'examen de l'affaire a déridé de proposer la validation sans attendre te dossier de contestation envoyé par M. Vuillemln, concurrcnt «le M. Mocii, ma;.s un député de il*opposition s'est élevé contre la proeôdure sans débat

Mécontent des méthodes d'application des lois sociales à la campagne,

le Sénat a infligé un échec au gouvernement La majorité du Sénat a profité, jeudi, de l'interprétation de M. Thi&aut, sénateur de la Sarthe, sur les conséquences de l'application des quarante-huit heures aux corporations ruraies, pour signiaer au gouvernement Fa désapprobation des méthodes trop intensives et trop rigides par lesquelles sont appliquées* les lois so-

ciales,

Les ministres M. Lebas et M. Vlollette notamment, qui semblent n'avoir pas encore compris les avertissements qnf leur sont venus pourtant nombreux, depuis un an, de la tribune du Luxembourg, demandaient naïvement un ordre du jour pur et simple, c'est-à-dire carte blanche. Contre cette maladroite prétention, les sénateurs s'insurgèrent. Mais reprenons l'ordre du débat

Le sénateur de la Sarthe estime que le jeu des quarante-huit heures dans des professions qui sont en rapport direct avec l'agriculture va être une source de difficultés. Il s'élève contre une politique qu'il considère comme de Jour en jour plus dangereuse. Et il s'appuie sur les avis de MM. Chautemps et Caillaux Les atteintes qui sont portées à la liberté du travail sont des atteintes à la source même de l'épargne.

Dans sa réponse, M. Lebas, ministre du>Travall, assure que le gouvernement a tenu à se montrer libéral dans l'application nu monde rural de la loi sur la durée de travail.

Le débat s'anime un peu, car M. Lebas fournissant des chiffres selon lesquels il Ignorait un accroissement de 105000 ouvriers dans les entreprises occupant plus de 100 personnes, M. de Grandmaison lui demande s'il fait la déduction des grévistes. Et M. Armbruater provoque les rires en disant à M. Lenas Parlez-nous donc de l'Exposition 1 »

Assez confus, le minisire se dérobe. Mais il faut conclure. M. Thibault propose un ordre du jour par lequel le Sénat se déclare ému des répercussions préjudiciables que peut avoir pour les populations rurales le décret relatif à l'application de la semaine de quarante huit heures aux corporations ouvrières des campagnes ». Et ̃ II invite le gouvernement à appliquer le plus libéralement possible le décret ».

M. Betonlle, socialiste, s'empresse de demander l'ordre du jour pur et simple. Et M. Violette, ministre d'Etat, l'appuie au nom du gouvernement.

M. Leba», à son tour, affirme que la loi sera apllquée avec beaucoup de libéralité.

La réponse ne tarde pa* à venir, catégorique l'ordre du joui pur et simple sollicité par le gouvernement est rejeté par 124 contre 117.

Après cette manifestation bien caractérisée d'hostilité à l'égard des méthodes gouvernementale», on confectionne on texte transactionnel dans lequel on évite avec soin de faire figurer la confiance « Le Sénat, après avoir entendu les explications du ministre du Travail, Invite le gouvernement h n'appliquer qu'avec le plus grand libéralisme la légisiatton sur la durée du travail aux artisans et aux commerçants ruraux et passe à l'ordre du .jour.

Au milieu des exclamations et des rires, M. Lebas annonce, d'un ton plein de modestie, que le gouvernement acrepte cet ordre du ,jour. Le Sénat a "entériné ..&. -nains levées.

Nouvelles religieuses M. l'abbé P. Simon, curé de Plappeville (Moselle), auteur du Nouveau Catéchisme illustré pour les projections, dévoué collaborateur de notre Service des projections, vient d'être nommé archiprêtre de Saint-Vinoent de Metz.

AVIS DIVERS Kermesse. L'OEuvre de Notre-Damedes-Buties, 110, avenue Stmon-Bollvar, organise le dimanche 23 mal 1837, de 1 n..10 a 7 heures, une grande kermesse au profit de la colonie de vacances de Salnl-Rémyen-l'Eau (Oise). Grand cirque, avec nos clowns réputés, spectacle sensationnel. Cinéma partant permanent, une heure de fou rire, avec Noel-Noei et Marraerlie Morenu, dans Pierrot, mon ami. Nombreux coiouloirs de vente. Concert permanent, à 6 b. 30, le même jour, tirage de la grande tombola. Adresser offrandes, lots, travaux de dames et autres articles à M. l'abbé Kretner, 110, avenue SUnon-Bollvar.

Conférence*. Au Comité d'entente, Jt, rue Guyot, Parts XVII* (métro Monceau). ). Lundi 24 mal, à 21 heures Les colonies de vacances de Jeunes fllles •, par Mlle Des- moulins, directrice des cours d'enselgne- ment ménager à la Caisse de compensation de la région parisienne. Mercredi !8 mal, à St heures Discipline et liberté », par M. Robert Garrtc, agrège de l'Université, préSident-fondateur des Equipes sociale*. jeudi 27 mai, i 21 heures « Râle et personnalité du directeur de colonie de va.cances », par le T)' Hâhn, de la Faculté de médecine de Parts. Mardi 25 mal, I 17 h. 30 Relations des directeurs de colonles de vacances avec les familles ». par Mlle Hcnrotle, du service social (le la Caisse de comuen.iatlon de la région parisienne.

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 50 mal.

Sucre». O»Tertur» eoursm *52,50. procoain 8W, «53,50. JuUl. 25J50 254, SS4.50 août 254,50, 255, sept. 3a5,5O, 256, 3 d'oe't. 257, 3 de noV. -Î57.50, tous payéi.

t Tendance tecroe.

Clôiure courant ÎS3,'»53,50 p»y*s, proebaln 253,50, 254 payé, futll. 254, 254.50 p., I août «55, ï»5,s« payé*, «epv. *S6 à MU0, 3 d'oel. 257,50 à 258, 3 de, nov. 258, 258,50 payés. Cote oHUleU© 253, tendance soutenue.

AtxHne$ Ouvertare courant 182.75, «3, prochain U3.Î5, «3,50. JuIU. tïî.JS. JM.SO «otll 119,50, 119, S d'aoû» 11», 118,75, ili> s' de sept. 118,50, 118,25. s d'oct. 118,25. tous payés. Tendance irréjullèr».

farine* Ouvertur» courant Ï09 k 209 50' payés, proenatQ 212 à 213, julll. 217 payé, août 220 acn., 3 d'août 221 ach., 3 de sept- 223,25 acb.. 3 d'oct. 224.75 aci. Tendance calme.

Seiglet OuTerture JullL 120 ach., août 120 acb.. s d'août 1*0 acb.. 3 de sept. 121 acb., 3 d'oct. 122 acb.

Orge». Ouverture JuUi. 127 »cb.. août 129 acb., 3 d'août 131» acb.. 3 sept. 131 acb., 3 d'oct. 132 ach.

Huile» de lia. Ouverture Courant 33» a 335, prochain 335,50 334,50, Julli.-aoûl 3S8.50 paré 4 de sept. 340. 340.50, 341 p. cale de l'industrie meunière parisienne 230. 1 Mareeill*, 2U mat.

Cours Hi .ilsp. Huiles (Je lin 375 É

400. fini If « d arachide» a racrKju» (S de tue en plus), 3S5. nulles d'arachides neui trallsées désodorisées 435 a 445, bulles d'arachide» auSaQae supérieur** 44» k 4M.

S. Exc. M" Pizzardo i accorde 1

une audience générale à l'A. C. F. 1

(Suite de la première page.)

La France, ajouta le prélat, a perfec- tionné son organisation sur le plan scolaire. Amicales, Associations de parents d'élèves, Associations catholiques de chefs de familles, Associations et Syndicats divers travaillent en commun à la sauvegarde de l'enseignement libre sous la direction d'un évèque spécialement désigné, S. Exe. Mgr Richaud. Sur le plan social, également, nombreux sont les apôtres et les organismes qui travaillent à diffuser l'enseignement lumineux des Encycliques. Sur le plan de la propagande enfin, l'Idéal chrétien, affirma Mgr Courbe, pénètre progressivement grâce aux journaux amis. Et le secrétaire général de l'Action catholique voulut bien rendre un hommage spécial à la Croix, hommage dont nous sommes fiers et reconnaissants. En une liste impressionnante, Mgr Courbe énuméra alors toutes les œuvres et tous les groupements qui collaborent à l'extension du règne du Christ en notre pays, et il conclut par des paroles de confiance en

l'avenir

C'est un sonffle puissant, déclarat-il, c'est le souffle de l'Esprit qui passe sur la France. La moisson s annonce belle et abondante. A votre retour à Rome, Excellence, veuillei dire au Pape que vous avez vu le visage de la vieille France et, avec cette constatation, portez-lui l'hommage de notre indéfectible attachement.

S. Exc. Mgr Pizzardo, très acclamé, répondit par quelques paroles jaillies du cœur, disant sa joie de se trouver sur le sol de France, où jaillissent tant d'oeuvres apostoliques.

L'Action catholique française, vonlut-il bien déclarer, occupe dans le cœur du Pape une place marquée, une place de choix, et le Saint-Père la cite souvent en exemple. Pendant mon séjour à Londres, l'archevêque de Westminster, me demandant divers rensei- gnements, je n'ai pu que lui répondre « Adressez-vous à S. Em. le cardinal Verdier. »

Et S. Exe. Mgr Plzïardo de souligner alors les caractéristiques de l'Action catholique apostolat des laïques sous la direction de la hiérarchie.

Travaillez, dit-il aux laïques, avec le souci constant de la conquête. Vous avez tout ce qu'il faut pour ce faire presse, livres, documents de toutes sortes. Soyez toujours davantage à la hauteur de votre tâche grandiose; et, dans les circonstances actuelles, pour lutter contre les forces du mal, unissezvous, sovez charitables et patiente. La fille alne"e de l'Eglise, dans les conjonctures présentes, a un rôle capital et de premier plan à remplir.

S. Em. le cardinal Verdier remercia chaleureusement S. Exe. Mgr Pizzardo des éloges qu'il avait faits de l'Action catholique française et lai rendit un délicat hommage.

Dites au samt-fere, ajouta rarenevêque de Paris, notre admiration profonde, nos vœux ardents pour sa précieuse santé et notre ferme décision de mieux mériter à l'avenir les éloges qu'il daigne notrs décerner. Paris gardera un souvenir inoubliable de votre passage et des paroles si affectueuses que vous avez bien voulu prononcer. Nous avons, certes, conclut le cardinal. des soucis et des Inquiétudes, mais nous gardons confiance et nous espérons quand même parce que catholique» et parce que Français.

Avant de se retirer, S. Exe. Mgr Pizzardo voulut que lui fussent présentées toutes les personnes présentes, conquises par sa bonté souriante et sa simplicité charmante. J. P. Mgr Pizzardo à Lourdes De notre correspondant particulier, par téléphone Vendredi 21 mai.

S.' Exc. Mgr Pizzardo. accompagné par Mgr Godfrey, recteur du collège anglais à Rome, est arrivé ce matin à Lourdes, à 8 b. 34. Mgr Gerlier, accompagné de Mgr Méricq, Mgr Dupont, Mgr Eckert, de M. Gazagnc, maire de Lourdes du comte de Beauchamp, du chanoine Cassagnade et de M. l'abbé Maury, secrétaire de Mgr Gerlier, l'attendait la gare. est allée immédîate-

Son Excellence est allée immédiate-

ment célébrer la messe à la Grotte, l'accompagnait Mgr Gerlier, puis ils ont visité ensemble les sanctuaires Dans un déjeuner intime au chAlet épiscopal, l'évêque de Tarbes et Lourdes a redit à Mgr Pizzardo combien il était touché de voir apporter ici la pensée du grand Pape, ami de Lourdes, par celui qui, en son nom, dirige l'Action catholique, et combien évêques, prêtres et laiques sont heureux de se dévouer à l'Action catholique sous une telle direction.

S. Exc. Mgr Piuardo exprima la joie qu'il a eue, en Angleterre, en France, en Belgique, comme en Italie, de voir s'affirmer le règne du Christ en son Eglise, parmi tant de magnifiques dévouements. Il en met la sauvegarde sous l'égide de la Vierge de Lourdes, qu'il est heureux de venir prier ici. Mgr Pizzardo parattra le soir à nouveau à la Grotte et aux sanctuaires, avant de reprendre le train pour Paris à 17 h. 47. JOSEPH Beixbnst.

̃^

HALLES CENTRALES

Parts, 31 maL

Tlandei. Arrivages 380 000 kg. Boufs. Le kilo quartier derrière 7 a 11. quartier devant 1,40 t 4,50, aloyau 10,r.O a 18, cuisses 9 a 12,30, train entier 8,30 a 13.

Veaux. Le kilo première qualité 11,50 à 13,10. deuxième 10 à 11,40, troisième 9 à tf,90, pan, cuisseau 10 a 15,50.

Mouton. Le Ulo première qualité 10.50 à 12,50, deuxième 8,50 à 10,40, troisième e a 8,40, slrow 14 k *1, carrés parés 10 k 30, épaule 6 à 12.

Porc (entier ou demi). Le kilo première qualité 9,10 k 10,1», deuxième S, 10 k s, mets 10,50 à 14,50, jambons s.M> à 11,50, îara » k 7.

Beurra* des laiterie» coopératives iadostrielle». Arrlvagres 3e 7*0 kg. Le kilo Normandie 13 à 14.50, Cfiarente, l'oltou, Touraine 13 k 15,70, malaxés ."sonnandle 12 a 14, malaxes Bretagne II,M i 13,aû. Œula. Arrivages 83 580. Le mille Hrardle et Normandie a 520, Brettrn; 310 à 430, l'oltou, Touralne, Centre 350 à 520, outre-mer Maroc 270 a 380.

Fromage*. Les dix Brte moyen 100 a 1S0 le cent camenjherts Normandie 140 a 270, divers 100 a 190, l'ont -l'Evêque 150 k 280 les 100 kg. Port-Salut 780 à 1100, gruyère et Comté 800 k 1 Ida.

Volaille». Le kilo canards ronennais et nantais 10 k 12, fermes 9 k 10,50, lapin.» morts z k 10, oies en peau 7 k», poulets morts nanuli 18 k 20, de Bersse 20 k 24,S0. lu Midi 17 k 19, poules de Bretagne 11*1 a M,S0.

Lègunes. La botte céleri en braicbeï

I l a 3 tea 8 14 botte célart en t a t.50

3 k h les 3 bottes radis Paris 1 i 1.50

les 100 bottes poireaux nouveaux 300 k 350, radis de Names-urléans 15 a 30 le cn)l5 artichauts bretons 45 k 55 le cent artichauts Midi Î3 à 80, choux 23 k M, riioux-neurs farts 175 k 250, de Bretagne à MO, romalnes 30 k 90 les 100 kg. asperges en vrac 120 à 340, carottes nouvelles de Nantes 130 k S», de Meaux 90 k 130 de Créances 190 k 270, champignons de couche 500 k 650, chicorées 140 k 180, éplnards 35 k 90, haricots verts d'Algérie 300 à 650, Midi 1 000 k 1 400. togeole» seca 39) it 3-» laitues Nantes S0 à 130, navets nouveaux de Nantes 30 k 1«0. oignons sec» 180 k 230, oseille 40 à 80. persil se k 150. [̃ois vem de .Nantes IX k 180, Midi 130 k 170, pommes de t<rre Algérie 100 k 14», Midi 130 k ca Paimpoi 110 à 1», s»ueiMe rouge 50 k 90. 1

NOS AMIS DÉFUNTS I JÉSUS, MARIE, JOSEPH

X (Imd. 7 ans <t 7 quar. chaque foi*.) Sœur Marte Le Royer, religieuse du Carmel d'Avranches, déoèdée à Milly Manche). M. Alexandre Luriot, 26 ans, à Parigny-l«s-Vaux (Nièvre). M. Pierre Kelïouin de Cenlval, ancien membre de rtxole française de Rome, directeur de la section hlatorlque du Maroc, 48 ans, à Paris. Mlle Boulotte, 78 ans, agrégée de l'Université, chez les dames Augustines, Versailles iSeine-et-Gise). M. Louis Martin, 60 ans, père de deux prêtres, à SaintSaturnin (Cantal). Mme veuve Mallet, abonnée depuis d« longues années, à Montgreleix (.Cantal), dans sa 16* année.

NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer le déeè« Mme Camille Denoyel, née Hélène Leroy de la Brière, survenu à Paria le 19 mat. Obsèques dans l'intimité samedi 33 mal, à 9 h. 30, à Oruslay (Seine-et-Oise). Train, gare du Nord, 8 h. 26 retour, li h. 89.

«

Nous apprenons la mort de Mme Pierre Cliobillon, n^e Colette Aubrée, pieusement dikédée le 19 mai, munie des sacrements de l'Eglise, chez ses beaux-parents, 153, rue Ménrlrnootant, à Paris.

Les obsèques auront lieu demain sar medi 22 courant, à 9 heures, en l'égtiM Notre-Dame de Lourdes, 128, rue Pelleport. Le présent avis tient lieu d'Invitatlon.

L Osservatore Komano relève une falsification Un journal que, pour une raison élémentaire, l'organe du Saint-Siège entend ne pas nommer avait abusivement prétendu qu'un récent article de \Q*$ervOrtore Romano sur les événements d'Espagne donnait une leçon à M. Jaoques Maritaln.

Le texte était au contraire si sympamique que ce dernier en avait immodiatement écrit sa reconnaissance à M, le comte Dalla Torre. Sous, le titre Pour les non-combattants », l'Osiervatore Homano du 19 mai publie, en première page, un extrait de la lettre de M. Maritain. en l'accompagnant d'une réponse à de si mensongères allégation*

Jaoques Maritain, à propos de nos considérations sur le manifeste de quelques personnalités catholiques françaises pour la protection des non-combattants » en Espagne, nous écrit une lettre, dam laquelle il dit. entre autres «.

« ^e vous suis reconnaissant d'avoir marqué le véritable caractère de cel documents. Je suis assuré que tous ceux. qui l'ont signé s'élèvent de même contre le bombardement de toute ville ouverte, d'où qu'il vienne, et souhaitent que conformément aux principes catholiques du droit des gens et à cet instinct d humanité que vous Invoquez si Justement, une conventon entre les deux partis en guerre rende désormais Impossibles de tels excès.

Cet esprit de oharlté chrétienne n d'humanité est si bien l'esprlt que noui voulons servir qu'antérieurement à l'appel en question, et tout & fait indépendamment de lui, quelques-uns de mes amis et mol avons pris l'Initiative de fonder un Comité pour la paix civile et religieuse en Espagne, qui groupe des hommes d'opinions très différentes, et qui, voulant faire oeuvre humaine en dehors de tous les partis politiques, désire contribuer, dans la mesure oà oela est possible A des étrangers, à rendre moins Inhumaines les conséquences de la guerre espagnole et à hâter la fin de cette cruelle lutte entre concitoyens. »

Ce qui dem/intre, conclut l'organe du Sslnt- Siège, combien con trouvées étalent les assertions d'un journal qui avait parlé de leçons données par nous a celui qui, au contraire, y a vu un juste commentaire, en déclarant y adhérer pleinement.

le patriarche maronite à Saint-Sulpice de Rome Mgr Hertzog, procureur général de Saint-Sulpice, assisté de M. le chanoine Chéramy, a fait mardi, à midi. les honneurs de l'hospitalière maison de ta cia Quattro Foniane à S. B. Mgr Arida, patriarche maronite d'Antioche, qui fut jadis un fervent disciple de Saint-Sulpice, h Paris, où il a contracté un lndélébile amour de l'Eglise et de la Franee. Ce sont ces lointains et touchants souventrs que Sa Béatitude a voulu évoquer dans un toste exprimant son attachement profond à la vénérable Compagnie. Ces sentiments étalent d'ailleurs partagés par les Illustres compagnons du patriarche LL. EExc. Mgr El Hagea, archevêque de Damas, et Mgr Abd, archevêque de Tripoli de Syrie, ainsi que NX. SS. Assemanl, Rahme et Mobark. Le cardinal Tisserant, secrétaire de la sacrée Congrégation orientale, accompagné de son substitut, Mgr BossO, avait daigné présider le repas, auquel étalent également conviés M. Rivière, chargé d'affaires de France près le Saint-Siège NN. SS. Jullien, Perrin. t'ontenelle le R. P. Mattern, S. J, recteur du Collège maronite M. Joseph Rahme, neveu de Sa Béatitude, et le 1 bâtonnier du barreau libanais.

Nouvelles romaines L'Inauguration de l'Acodiml* pontificale des sciences

Le poste radio du Vatican, radiodlffttsera, le 31 mai, à li heures (temps moyen de l'Europe centrale), la cérémonie qui se déroulera au palais pontifical deGwtel Gandolfo, à l'occasion de l'inauguration par le Pape de la nouvelle Académie pontificale des sciences.

Le Saint-Père prononcera un discours en réponse à l'adresse d'hommage qui sera lu par le P. Agostlno GeœelU, président de l'Académie.

Le Pape a reçu, à Castel-Gandolfo 1m cardinaux FumasonI Blondi, préfet de la Propagande, et Marianl. préposé l'adiw 'straUon des bien* du SalotSiège.

L'ÉCRAN D'INFORMATION

BONNE PRESSE

w~

présentera en privé. 8, rue Françors-I", mardi 25 mal à 14 h. 30

Le mari rêvé Comédie réalisée p*r Paul Caphiahi, avec PinnE B»4SSEUK,MA«ciLVAU.te, Amjtttt tafacta Ét~*T~Tobi.è*h*-wr*tkLCom~rtimm

Cette 64* t*&e*iation de films est la dunihre de k saison. Reprise le 12 octobre. Les cartes oerles de MM. la eeclétiastiqties matent oalables pour la toison prochaine mm aucune pomdiH.


Les idées LA CROIX Les faits

Le Congrès d'histoire ecclésiastique de la France

La grande séance de clôture Les travaux si importants, si intéres'sants du Congrès international de l'histoire ecclésiastique de la France, se sont terminés jeudi matin. La séance solennelle de clôture s'est déroulée au théâtre des Champs-Elysées, avenue Montaiçne, sous la présidence de S. Em. le cardinal Baudrillart, président de la Société, qui avait- d'ailleurs daigné honorer de sa présence toutes les séances de ces journées fécondes. L'éminentissime prélat était entouré de LL. EExc. NN. SS. Roland-Gosselin et Mesguen, de NN. SS. Lesne, Bruno de Solages, de La Serre, Bros, Bressolles, de MM. Goyau, Jordan, Marion, Le Bras, de M. l'abbé Carrière, etc.

M. le chanoine Saltet, le célèbre et distingué doyen de la Faculté de théologie de Toulouse, traita tout d'abord, et magistralement, le sujet suivant A nos origines. Deux centenaires d'évèques historiens. Eusèbe de Césarée, auteur de la première histoire générale de l'Eglise. François Bosquet, de Montpellier, auteur de la première histoire critique de l'Eglise de France. Ayant rendu un vibrant hommage à l'éminent historien qu'est S. Em. le cardinal Baudrillart, il exposa le grand rôle d'Eusèbe, étudia la valeur de ses travaux relatifs à l'Ecriture Sainte, de sa chronologie universelle, de sa chronique. Eusèbe voulait montrer l'unité de l'histoire humaine, tout gravitant autour du Christ et de la Rédemption. Mais, hélas! au contact d'Arius, cette lumière devait subir une éclipse. M. le chanoine Saltet analysa avec émotion et érudition les diverses phases de la vie de l'évêque de Césarée, souligna les immenses services qu'il a rendus et tira les leçons de son dangereux isolement. Puis il relata la vie et l'œuvre de François Bosquet, de Montpellier, auteur de la première histoire critique des origines de l'Eglise de France.

Bosquet était un juriste, juge royal à Narbonne, devenu historten laïque de l'Eglise de France, évêque et ambassadeur du clergé de France à Rome, au début de la controverse janséniste. En conclusion de son remarquable travail, M. le chanoine Saltet mit en relief le danger de l'isolement pour les individus et les corporations dans l'histoire de l'Eglise de France, les avantages et la nécessité confirmée par certains faits récents de l'union et de la Société d'histoire ecclésiastique de la France. Après quelques considérations et mises au point du cardinal Baudrillart et des suggestions de M. le chanoine Chenesseau, un autre des maîtres les nlus réputés de nos Instituts catholiques, Mgr Lesne, recteur des Facultés libres de Lille, établit le splendide bilan de la contribution apportée par les Eglises de l'ancienne Gaule au sauvetage des lettres antiques.

Des auteurs classiques latins, n'a survécu que ce qui a été conservé par les bibliothèques ecclésiastiques et monastiques du haut moyen âge. Les églises et monastères n'en ont sauvegardé qu'une part, parce que seul l'héritage didactique des anciens les intéressait et que les auteurs classiques ne leur ont servi qu'à fournir des exemples. En tout cas, il est bon de rappeler, souligna s>tMer te*nei que la France a beatrtouu

• aîdé à la conservation des manuscrits, grAce surtout à la renaissance Caroline. M. Gabriel Le Bras, professeur à la l'acuité de droit de l'Université de Paris, en une allocution très éloquente, présenta ensuite à l'auditoire un programme de travaux. Tour à tour, avec un beau talent, il démontra que la paroisse est un monde vivant, une personne juridique, un être historique, et que, par conséquent, le devoir de l'historien est de l'envisaer sous ces divers aspects. Il constata qu'au cours des siècles, la paroisse a opéré la défense de la civilisation chrétienne contre les superstitions, les hérésies, l'individualisme, qu'elle a préservé la morale, propagé le culte, sauvegardé l'art. L'orateur émit dès lors plusieurs suggestions pratiques et conclut en notant que l'histoire paroissiale dilate le cœur en même temps que l'esprit.

S. Em. le cardinal Baudrillart tint enfin à rassurer ceux qui pourraient craindre que les recherches historiques ne vinssent à détourner les séminaristes et tes prêtres de leur véritable

devoir, celui de l'apostolat. Pour ce faire, il mit en évidence, après les rapporteurs, le point de jonction des deux thèses. La France, terre chrétienne, a des cadres qui sont encore chrétiens, et c'est grâce à la paroisse que cette christianisation de notre pays et de ses institutions a été possible. La rechristianisation, de même. devra se faire. L'œuvre historique deviendra de ce fait facilement œuvre apologétique, et l'on peut être ainsi à la fois historien, apologiste et apôtre.

Cette allocution, dont nous ne pouvons donner que les lignes essentielles, fut évidemment très applaudie. Les vœux

Il n'est pas de Congrès, scientifique ou non, qui ne se termine par l'adoption de quelques vœux. Les journées d'études du deuxième Congrès de l'histoire ecclésiastique de la France, qui

FBUILLKTON DU 22 MAI 1937 1

Sous le choc de Satan

Une mcàsor> rtc périt jamais

que du i<^ s.

PREMIERE PARTIE

1

PROJETS

Aux derniers jours de septembre, le petit bourg de Lernes-sur-Cher, avec ses toits et ses murs caressés de soleil, sortit soudain rajeuni et souriant des longues semaines de brouillards et de pluies continues. Avant rif disparaître dans le dénuement de l'hiver, cotte campagne explosait de beauté. Et la richesse de ses teintes, pourtant messagères de mort, semblait lui. apporter un renouveau de vie. Le soleil animait ce paysage d'automne de sa chaleur pénétrante. Il s'arrangeait avec le vent pour donner aux feuilles des arbres de prestigieux reflets, et pour "»•>̃•, pareil à un feu d'artitîco d'étoiles

.{» renaissantes. 'Van motivante d<-

-;andi' mare du village. Les vieillards » (Aient revenus prendre leur place sous tes tilleuls. près de l'élise. Les insectes,

se sont déroulées dans une atmosphère si réconfortante de cordialité, d'allégresse scientifique et de ferveur morale sans précédent, auraient laissé dans les esprits des participants, avides de réalisations, une déception profonde si quelques résolutions n'avaient été prises qui seront pour demain comme autant de mots d'ordres, autant de consignes que chaque congressiste, dans la mesure de ses moyens, s'efforcera de faire connaître, de repandre et d'appliquer. M. l'abbé Carrière, l'infatigable animateur de ces journées, présenta donc les vœux suivants, que l'asssemblée adopta

Considérant le désir exprimé par l'épiscopat de la fin du siècle dernier en faveur des monographies paroissiales n-édigées par le clergé, le Congrès émet le vœu que l«-s jeunes prêtres, au cours de leurs années de Grand Sémi- naire, reçoivent une initiation scientifique qui leur permette de s'intéresser par la suite à la recherche et à l'uti- lisation des sources de l'histoire paroissiale et diocésaine

Considérant que les faits d'histoire contemporaine sont plus facilement connus de la génération présente, et pour que le souvenir s'en conserve dans la memoire des hommes, le Congrès émet le vœu que l'attention du clergé soit plus spécialement attirée sur l'intérêt que présentent la recherche des documents et l'étude des faits appartenant à l'époque contemporaine, en vue de monographies relatives à l'his- toire des paroisses du Concordat de 1801 à nos jours

Considérant que nombre de presbytères possèdent des archives de fabrique tant anciennes que modernes, et que ces archives, comme il est prouvé par! maints exemples, disparaissent de jour en jour, ou sont inutilisables par suite de leur détérioration, le Congrès émet enfin le vœu que soient prises des mesures promptes et efficaces en chaque paroisse pour la conservation des objets et des documents écrits intéressant l'histoire et l'archéologie religieuses. Un autre vœu, présenté par Dom Bocksruth et plusieurs congressistes ne put être totalement retenu par suite des difficultés matérielles quVntraînerait sa réalisation.

Les travaux étant ainsi terminés, S. Em. le cardinal Baudrillart remercia en termes délicats les évêques, les orateurs, les assistants.

Le banquet et la réception à l'Hôtel de Ville

Puis, l'on se rendit au Cercle de la Renaissance, où fut servi un délicieux banquet. Au champagne, M. Edouard Jordan, qui présidait, en l'absence regrettée du cardinal Baudrillart, dit la gratitude de la Société d'histoire ecclésiastique envers les personnalités religieuses et civiles présentes, et présenta de fins aperçus sur les travaux de ces jours derniers et sur l'histoire en général.

M. Adéodat Boissard, du commissariat général de l'Exposition, salua fort éloquemment les congressistes et exalta la vitalité actuelle de l'Eglise de France, l'autorité exceptionnelle de ses chefs, le talent et la valeur des savants et des artistes chrétiens.

Après ces agapes fraternelles, où s'étaient échangées d'amicales conversations, les érudits présents ayaut à à leur tète S. Em. le cardinal Baudrillart, se rendirent à l'Hôtel de Ville, où ils furent solennellement reçus par la municipalité parisienne.

Accueillis par M. Raymond Laurent, le distingué président de l'assemblée, qui était entouré de M. Victor Bucaille, syndic, et de plusieurs conseillers, les congressistes pénétrèrent dans les splendides salons du palais, et là, M. Raymond Laurent prononça une éloquente allocution.

« Aucune ville, dit M. Raymond Laurent, n'était plus digne que Paris, d'abriter vos entretiens, car Il n'en est point au monde qui puisse s'enorgueil- j tir de cacher derrière la vie extérieure j la plus brillante une vie intellectuelle aussi intense, et derrière les plus modernes réalisations son patrimoine inégalable de gloires anciennes. » II. Ilaymond Laurent rendit ensuite hommage aux artisans précieux de la science historique, et conclut en soulignant l'importance considérable de leurs travaux.

« Le champ de vos recherches, dit-il, se confond si intimement avec la vie de la France dans la formation et l'évolution de laquelle l'Eglise catholique a joué un rôle si important qu'en élaborant l'histoire ecclésiastique, vous apportez à celle de notre patrie elle-même d'indispensables lumières.

Vos recherches sont, en effet, nécessaires à la compréhension de l'histoire civile. c La religion et le gouvernement politique, écrivait l'un de vos plus illustres prédécesseurs, Bossuet, sont les' deux points sur lesquels roulent les choses numaines– » et en découvrir tout l'ordre et toute la suite, c'est comprendre dans sa pensée tout ce qu'il y a de grand parmi les hommes et tenir, pour ainsi dire, le fil de toutes les affaires de l'univers. »

S. Em. le cardinal Baudrillart répondit avec cette verve, cet esprit, cette cha-

réveillés par tant de chaude clarté, dansaient en groupes insensés dans l'air pur. Et les martinets n'avaient qu'à ouvrir leurs becs, fendus jusqu'aux yeux, pour happer au vol les imprudentes bestioles. Consolés des jours de disette par d'abondantes captures, ils se communiquaient leur enchantement en cris ininterrompus. Ils venaient à tout instant virer par bandes au-dessus des vieillards, et leurs ailes rapides sifflaient joyeusement avec ensemble dans l'espace. Participant à ce bonheur universel, des enfants se poursuivaient en riant. Une véritable pluie de joie tombait du ciel sous laquelle vibrait tout le village.

Au soir de cette journée, Jacques Corbière, instituteur à Lernes, et son invité, Léon Morier, candidat communiste aux dernières élections législatives, revenaient de la chasse. A les regarder, on ne pouvait s'empêcher de sourire du contraste de ces deux êtres. Le maitre d'école, au visage allongé, était grand, mince et ner- veux il marchait avec aisance et pré- tenlion, mais non sans une certaine distinction. Morier, au contraire, trapu, aux jambes courtes et arquées, déjà bedon nant dès la t.rentaine, avançait péniblement. Dans sa figure ronde, complètement rasée, le regard appafaissait tellement terne que sa haine de bolcheviste n'arrivait jamais à transpercer. L'insti'tuteur aux yeux vifs qui, dans la colère, brillaient d'une lueur étrange, portait toute sa barbe. Autant Jacques se montrait expansif. autant son ami restait en général assez taciturne. Mais la même aversion pour la religion, la patrie, la propriéte, la famille, avait, dès leur première jeunesse,

CH. Péguy.

Faut-il réformer l'enseignement secondaire?

Une enquête impartiale Son but Nos sources d'information

Depuis le début de ce siècle, notre enseignement secondaire fut déjà modifié deux fois par des réformes aussi complètes que contradictoires. Malgré cela, il n'était question, ces dernières années, dans les milieux universitaires, que des « aménagements à à apporter au dernier programme de 1925. Car, si celuici, avec son « Egalité scientifique > destinée à retarder le plus possible la spécialisation des élèves, avait donné satisfaction à beaucoup, nombre de professeurs avaient jugé à l'usage que cette conception, bonne en soi, méritait à tout le moins certains accommodements. Par ailleurs, la grave question du surmenage scolaire et aussi le développement de la mentalité sportive posaient des problèmes nouveaux. Désireux de savoir à quel point de maturité en étaient ces idées de réforme, nous commencions à procéder à une vaste enquête auprès de diverses personnalités lorsque, comme un coup de théâtre, les projets de M. Jean Zay surgissent des tréfonds des bureaux de la rue de Grenelle et du fameux Syndicat cégétiste. Le premier moment de surprise passé, on chercha à savoir en quoi exactement allaient consister ces réformes. Mais l'imprécision et, nous pouvons l'ajouter, les fluctuations très nettes qui se manifestèrent par la suite incitèrent nos interlocuteurs à retarder quelque peu l'énoncé de leur jugement.

Afin de permettre aux lecteurs de la Croix de se faire une idée d'ensemble du problème de l'enseignement tel qu'il se pose à l'heure actuelle, et. indépendamment de l'acceptation par le Parlement des projets qui lui seront sans doute prochainement soumis, nous avons cru devoir répartir les réponses qui nous furent faites sous des rubriques assez diverses..

C'est pourquoi, après avoir présenté quelques avis autorisés concernant le projet de réforme de notre grand-maître de l'Université, nous consacrons d'abord diverses études à la question des horaires, de l'éducation physique et du surmenage scolaire. Après quoi nous pourrons aborder plus a loisir les problèmes soulevés par l'enseignement de nos grandes disciplines humanités, histoire et langues vivantes, enseignement des sciences et égalité scientifique. Nous terminerons cette enquête en indiquant quelles sont les grandes tendances de la pédagogie contemporaine et ce que l'on doit penser de la question annexe des Ecoles normales.

NOTRE ENQUÊTE

Pourquoi les paroisses rurales

donnent-elles moins de prêtres qu'autrefois ?

La lecture des articles si remarquables publiés dans les feuilles supplémentaires de la Croix me porte à vous signaler un remède de première importance, sinon directement à la crise des vocations, du moins aux conditions regrettables, épuisantes, où s'exerce en France le ministère rural en une multitude de petites paroisses.

Je veux parler du vicaire dominical. Jamais la Croix n'en a parlé. Et pourtant, c'est le principal moyen dont on use en Belgique et dans le nord de la France pour remédier à la pénurie des prêtres

Que chaque paroisse, si petite soitelle, ait son curé propre, tel est l'idéal, dans l'intérêt des paroissiens, c'est l'évidence même, étant donné que nous sommes faits pour les paroissiens et non les paroissiens pour nous. De fait, je connais une très bonne paroisse de 300 habitants en Ardennes où il y a cinquante communions quotidiennes. prière du soir commune, ferveur ad-

leur dont il a le secret. Il remercia la Ville de Paris de sa réception si cordiale, et dit combien il était agréable pour les catholiques de se trouver en parfaite harmonie intellectuelle et spirituelle avec le représentant de la cité parisienne, gardienne de tant de nobles traditions.

Les congressistes, après avoir signé le Livre d'or, furent ensuite invités à prendre une coupe de Champagne. Ainsi prirent fin ces journées laborieuses qui susciteront sans aucun doute, dans les rangs du savant clergé de France, de nouvelles vocations d'historiens.

Jeaîc Pélissier.

soudé ces deux vies. Elle datait de leur rencontre à l'Ecole normale supérieure des instituteurs de Bourges et s'était toujours accentuée depuis. A l'apparition du communisme, poussés par leur désir de destruction des forces morales et spirituelles, les deux amis se transformèrent en propagandistes actifs de cette doctrine. Jacques Corbière et Léon Morier étaient heureux de leur journée. Le maitre d'école avait abattu un beau lièvre. Son veston de chasse laissait passer avec ostentation, d'un côté, la tête, et de l'autre, des pattes de la bête. Deux lapins de garenne et une perdrix gonflaient la gibecière de Morier. Les chasseurs quittèrent les Brosses et, par un chemin creux, à cette époque encore praticable, se préparèrent à rejoindre la route de Lernes. Au sommet du plateau vers lequel il§ se dirigeaient, l'église du village, doigt levé en permanence vers le ciel, semblait s'être soudain rapprochée. Les chiens, à bout de souffle, les reins et la tête en sang, la langue pendante et baveuse, malgré leur épuisement, fouillaient toujours boqueteaux et buissons. Brusquement, ils s'élancèrent en aboyant.En coups d'ailes vibrants, avec ce jet rapide qui met si heureusement entre ces oiseaux et le chasseur une salutaire distance, une bande de perdreaux partit. Eile traversa la route et, nerveusement lancée, disparut derrière les grands arbres d'une propriété particulière. D'un mouvement instinctif, Morier avait porté les mains à son fusil en bandoulière. Il s'arrêta. et. riant de son geste, regarda Corbière. Oui. beau travail si !u abattai.- du gibier sur les terres de Dauvergne. dit t'instituteur. Et, montrant un écritôau,-il

Bien entendu, pour la conduite de cette enquête, nous avons tenu à faire preuve non seulement d'impartialité, mais d'un éclectisme indiscutable.

Au point de vue des répercussions des projets en cours, nous avons interviewé nos anciens ministres de l'Education nationale le sénateur Léon Bérard, membre de l'Académie française le député Anatole de Monzie et le sénateur Aimé Berthod puis le sénateur Jean Philip, rapporteur du budget de l'enseignement, et enfin M. Camp, professeur agrégé au lycée Henri-IV et ancien collaborateur de M. Mario Roustan à ce même ministère de l'Education nationale.

Parmi les membres de l'enseignement libre que nous sommes allés interroger citons notamment M. le chanoine Calvet, doyen de la Faculté des lettres de l'Institut catholique, qui, durant quinze ans, fut directeur des études au collège Stanislas. Nul n'ignore que M. le chanoine Calvet est un humaniste très distingué qui dirige en ce moment même la publication d'une admirable Histoire de la littérature française. Puis le R. P. de Vauplane, recteur du collège de Jésuites de la rue Franklin. Polyglotte et mathématicien de valeur, le R. P. de Vauplane est aussi un lettré et un grand éducateur ayant séjourné longtemps dans divers pays étrangers, il s'est initié de près à toutes les méthodes éducatives en usage en Europe.

Le chanoine Psadel, de l'Oratoire, dirige depuis plusieurs années le collège Massillon dont la réputation n'est plus à faire. On sait qu'en dehors de ses lourdes fonctions directoriales il consacre une partie de son temps à des conférences éducatives fort goûtées des mères de famille catholiques. Depuis un certain temps, M. Petitmangin ne professe plus, mais il a derrière lui une longue et brillante carrière d'éducateur, et beaucoup de nos collégiens ont médité avec grand profit les ouvrages écrits par lui.

Dans le monde universitaire, nous avons vu des spécialistes particulièrement qualifiés en dehors de différents membres du Conseil supérieur de l'Education nationale qui ont bien voulu réunir à notre intention une documentation des plus complètes, nous avons interviewé en particulier M. Jules Payot, recteur honoraire de la Faculté d'AixMarseille, dont le vigoureux ouvrage La Faillite de l'enseignement a scandalisé

mirable comme dans la communauté la mieux réglée, et le curé est très occupé. Redescendons sur notre pauvre terre avec- ses misérables petites paroisses de 200 à 300 habitants, où la foi se perd, où le rural s'enoroûte, s'enlise en une épaisse indifférence. Le malheureux curé, épuise, à bout de souffle, court de l'une à l'autre sans voir, trop souvent, même l'aube d'une résurrection. Ne serait-ce pas chose excellente de faire, là où n'existent pas encore en des centres déterminés des groupements de prêtres -{ce fut une des grandes idées de Mgr- Gibier), une pratique plus généralisée du vicaire dominical, facilitée par une grande œuvre catholique en vue de procurer les automobiles nécessaires. Combien de prêtres en fait sont libres de leurs dimanches dans nos villes ? 3 Quelle nécessité y a-t-il par exemple que, dans un collège où il y a quinze professeurs, les quinze disent la messe dans la chapelle du collège ? Sans doute, beaucoup, actuellement, on le suppose, vont dire la messe dominicale et confesser au besoin dans les paroisses de leur ville, mais, là encore, que de mauvaises utilisations de abs forces N'y aurait-il pas emploi plus utile de ces ressources en nos campagnes perdues î

C'est toute une orgarisation à créer, très bien établie en Wallonie, que celle du vicaire dominical. Il vient la veille confesser, aider le curé, et économise en maintes assez grosses paroisses la nécessité d'un vicaire pur et simple. Mutatls mutandis, son emploi pourrait se montrer très utile, je pense même très nécessaire dans les petites paroisses de France insuffisamment desservies. Un prêtre français

vivant en Belgique.

remarqua avec humeur chasse réservée aux réactionnaires.

Que fais-tu actuellement de ce zèbre ? demanda Morier.

Eh 1 que veux-tu que j'en fasse 1 Il tient Lernes dans la main. Tu sais qu'il vient de passer conseiller d'arrondissement. Avec son titre de maire, cela lui donne encore plus de prestige près des gens.

De la route, que les chasseurs avaient atteinte, on distinguait très nettement l'église et le presbytère. Tendant le bras vers la maison du pasteur, Corbière ajouta

Il a là-haut son chien de garde. r Tu ne peux donc rien contre eux ? Q S'il n'y avait que Dauvergne, répondit l'instituteur, j'arriverais à quelque chose. Mais avec la prêtraille.

Vraiment, les curés restent aussi influents dans ton coin ? y

Si tu connaissais ce moineau-là! 1 C'est une véritable peste. Les paysans ne voient que par lui.

Ils ne comprennent donc pas, les malheureux, que c'est leur plus mortel ennemi Comment oublient-ils le parti qu'ils pourraient tirer de la lutte des classes ? -?

Ah î la lutte les classes, mon pauvre ami, voilà justement contre quoi le calotin et toute sa séquelle ne cessent de lesmettre en garde. Sous prétexte d'intérêt apporté aux questions agricoles 0! de dévouement aux familles nombreuse très répandues chez les métayers. le ratichonus (sans doute parce que cela lui paraissait plus scientifique, Corbière ne manquait jamais d'ajouter cette termi-

peut-être certains universitaires, tant est grande la sincérité débordante de son auteur.

Puis M. Canat. Professeur au lycée Louis-le-Grand, à l'Ecole normale supérieure et à l'Ecole de Sèvres, M. Ca- nat préside avec infiniment de tact et d'autorité l'importante Fédération des! agrégés >.

M. Robert Cohen, de son côté, est professeur de rhétorique supérieure au lycée Henri-IV. C'est un hellénisant remarquable dont les travaux sont fort appréciés non seulement en France, mais à l'étranger, et que nous verrons occuper bientôt une chaire dans l'enseignement supérieur.

Quant à notre éminent confrère du Temps, M. Louis Lavelle, il professe également en rhétorique supérieure au lycée Henri-IV. Métaphysicien de classe, ses chroniques philosophiques l'ont de- puis longtemps fait connaître au grand public.

Au lycée Janson-de-Sailly, nous avons rencontré h\. Maurice Rat, latiniste éminent, auteur d'une remarquable anthologie des poètes latins, de traductions estimées et aussi de manuels scolaires déjà traduits en plusieurs langues. On pourrait en dire autant de M. Chevaillier, professeur de rhétorique su- périeure, qui, en collaboration avec M. Pierre Audiat, l'un de nos plus spi- rituels journalistes, a publié un manuel des plus instructifs sur les Humanités modernes. Par ailleurs, c'est un conférencier plein d'humour et un humaniste délicat.

Pour terminer cette nomenclature déjà fort longue, citons encore M. Pierre Renouvin, brillant historien de la guerre et titulaire de cette chaire en Sorbonne, ainsi que M. Dalbis, l'actif secrétaire général de la belle et puissante « Alhance française pour la propagation de notre langue dans les colonies et à l'étranger.

Dans le courant de notre enquête, nous aurons lieu de signaler d'autre part à propos de telle ou de telle question les noms de différents médecins ou professeurs dont nous avons pu recueillir les avis.

Comme on le voit, nous avons cherché à ne négliger aucun élément d'information afin que ces études situent aussi exactement que possible les graves problèmes de l'heure en matière d'enseignement secondaire.

JEAN ROLLET.

L'Église catholique de Mysore

L'Etat de Mysore est un des plus grands Etats indiens sur une population ds plus de 6 millions d'habitants, en grande majorité Hindous, on trouve 72 ooo catholiques.

Quand en 1799 le sultan musulman Tippu, dont la dynastie usurpa le pouvoir au début du xviii" siècle, mourut au cours du bombardement de Seringapatam, les Anglais replacèrent sur le trône de Mysore la dynastie hindoue.

Les Jésuites de Goa, au xvii* siècle, furent les premiers apôtres de cette région après la suppression des jésuites, les Missions-Etrangères de Paris prirent en main la Mission. C'est au cours de cette crise délicate que le sultan Tippu déchaîna une violente persécution contre l'Eglise non seulement il proscrivit dans son territoire la religion catholique, mals il Ht plusieurs incursions contre les com- munautés chrétiennes du territoire voisin de Mangalore. La mort de Tippu mit fin aux persécutions. Dans la période calme qui suivit, le P. Dubois, dont les Uvres sont classiques, étudia les coutumes et les mœurs des Indiens.

Pondichéry remplaça Goa comme centre de rayonnement du catholicisme au xix* siècle. En 1844, Mysore fut détaché de Pondichéry Mgr Charbonneaux en fut le premier évêque à sa mort, on trouve 26 000 catholiques au Mysore. En t866, Mysore devint un diocèse. L'évêque actuel est S. Exe. Mgr Despastures, des Missions-Etrangères de Paris, né à Lille I en 1873.. >

naison latine à son expression favorite pour désigner les curés) a su gagner leur confiance. Naturellement, il en profite pour alimenter son commerce de bondieuseries. Ce n'est, à tout instant, que manifestations cléricales retraites, missions, fêtes de cultivateurs, fêtes de mères chrétiennes. que sais-je encore Et à chaque manifestation, il inonde, par les enfants du catéchisme, la commune de paperasses hostiles à nos idées.

Et tu n'as pas réagi ?

Mais si, j'ai en particulier répliqué par un vigoureux article dans l'Emancipé. Je révélais la tartufferie du curé et de Dauvergne. Résultat tout le monde s'est dressé contre moi. Et les quelques petites filles de mon école, sauf celle du cantonnier, sont passées 'chez les ratichonus.

Ils possèdent donr une école ? demanda Morier.

Oui, et patronnée par Dauvergne. C'est une véritable honte. Aussi, tant que nous n'aurons pas renversé ce régime de dictature bourgeoise, nous n'arriverons à rien.

Et tu n'as peixjniie avec toi ? Absolument personne. Lo fait de passer pour faire de la politique est une tare près de ces paysans. Leurs seuls regards échangés te diraient aussitôt ce qu'ils en pensent. Ils se figurent qu'on y trouve des profits mirifiques.

Il y a donc des gens aussi en retard observa* Morier avec tristesse.

Plus fofl. poursuivit av-r la même ardeur Jacques Corbière, ce qu'ils ne nous pardonnent pas, à nous, ils l'admirent chez les leurs. Dernièrement, dans l'espoir de

Lettre de Hongrie

La rencontre du président Miklas et du régent Horthy

La rencontre de. deux chef;, des Etats de l'ancienne monarchie autrohongroisc a donné lieu à des fêtes magniliques et à des démonstrations enthousiastes de la population de Hongrie, surtout de la capitale, qui, pourraient difficilement être surpassées et dont la Croix a donné, au cours de ces événements, des résumés succincts. Ce que nous voulons faire ressortir ici, c'est ce que ces discours ont eu d'amical, mais surtout de confiance réciproque, basée surtout sur les mêmes sentiments religieux, sur le même espoir dans la divine Providence. Le chemin de l'Autriche conduit de nouveau vers la vallée du Danube, vers la Hongrie. Quant à la mission de l'Autriche, elle consiste à devenir, en même temps que la Hongrie, le centre de cristallisation d'une nouvelle amitié danubienne.

Et pour ceci, nous ne donnerons que quelques très courts extraits des tostes prononcés par les chefs d'Etat, Le premier toste fut prononcé par S. A. S. le régent de Hongrie < Le regard en avant, nous puisons dans les leçons du passé une force pour résoudre les questions soulevées par l'esprit de l'époque, et pour conduire nos peuples vers un avenir plus heureux et plus paisible. Les formes extérieures de notre vie constitutionnelle ne sont plus les mêmes qu'elles ont été dans le passé. Aujourd'hui, nous vivons séparément l'un de'l'autre, en pleine possession de notre indépendance. Mais une chose n'a pas changé, c'est le sentiment que nous restons profondément et invariablement liés.

Dans la politique tendant vers l'évolulion pacifique des deux Etats, un important pilier est formé par l'accord conclu avec le royaume et empire d'Italie, dont les protocoles de Home sont l'expression extérieure. Ces protocoles, d'ores et déjà, ont amené des résultats salutaires et sont devenus un facteur important de l'œuvre de résurrection dans le bassin du Danube.Je souhaite ardemment que l'amitié, si souvent éprouvée, de l'Autriche et de la Hongrie reste la pierre angulaire d'une évolution heureuse et paisible de ces deux pays dans l'avenir. Vous, Monsieur le président fédéral, avez déclaré un jour c Un peuple qui oublie les grands mérites de ses ancêtres, n'a pas d'avenir. x Or, nous, nous n'avons pas oublié ces mérites. » M. G. Miklas, président de la Confédération autrichienne, prit alors la pa-

role « Depuis, des événements d'une por- tée mondiale sont passés au-dessus de nos pays. Mais, au milieu des malheurs et des humiliations indûment subis que nous a imposés l'incompréhension des intérêts vitaux immuables et de l'histoire des peuples chrétiens libres du bassin du Danube, rattachés à de nobles traditions et purifiés par les leçons du passé, dans des formes tout à fait nouvelles et dans la reconnaissance réciproque complète de notre indépendance nationale, nous avons trouvé quand même la force de résoudre avec l'aide de Dieu les grands problèmes d'une époque nouvelle et de conduire nos peuples vers un meilleur avenir- En suivant inaranlablement une politique de paix et en sauvegardant énergiquement notre liberté et notre droit de disposer de nous-mêmes, biens inaliénables, nous pouvons compter sur la coopération précieuse de l'Italie.

Que l'amitié de la Hongrie et de l'Autriche, au service de la vraie paix du monde, soit profitable tout aussi bien à nos pfupics qu'à la vie du monde entier, c'est là le désir le plus ardent de mon cœur au moment où j'exprime mes remerciements les plus sincères devant Votre Altesse, en même temps" que je transmets la salutation solennelle de i'Aiitr.cbe à îou's la nation

hongroise. »

hongroise. Les débats

au Parlement hongrois

Le Parlement hongrois a récemment discuté les propositions du budget avec une connaissance et une science si rares, que M. Daranyi a tenu à remercier ce qui représentait si bien l'opinion de tout le pays.

Le ton de ces débats prouve que le Parlement hongrois est actuellement en état de développer le suffrage universel que l'on veut lui donner dans un esprit national et avec les buts sociaux qui ne peuvent qu'avoir des suites utiles pour le pays. A quelques exceptions près, la Chambre affirme que la réalisation du vote secret est une nécessité inéluctable, et l'assurance, encore répétée par M. Daranyi, que le projet sera présenté cette année au Parlement a causé une impression très favorable. Tout le débat et les discours tenus aussi bien par l'opposition que par les députés gouvernementaux prouvent que le principe est considéré, en Hongrie, comme juste et propre à des développements.

Plusieurs orateurs des partis de 'opposition firent remarquer qu'un travail commun resserré des Etats danu-

biens assurerait leurs habitant» contre les désirs de puissance et d'autorité des Etats de l'extérieur et ont été d'avis que les obstacles pour un travail commun n'existaient pas en Hongrie, mais seulement -dans ce principe que la liongrie veut garder le droit k l'egalUc d'armement et faire respecter les droits des minorités qui ne sont nullement protégées en Transylvanie.

Ce <|ui a été d'une réelle importance, cest le grand discours prononcé par le comte KethJcn. ancien président du Gonseil, qui, après un examen approfondi, a vole le projet budgétaire et s'est déclaré complètement d'accord Avec M. Daranyi en ce qui concerne la'politique étrangère.

Pour ce qui est de la politique intérieure, c'est-à-dire des problèmes' s<vciaux, c'est d'abord le village qui oc- cupe le Parlement; le président UaranjH lui donna aussi une importance particulière. Uaus cette question s'est formée au Parlement une théorie que la meilleure politique conservatrice est la politique du progrès social, car c'est elle qui, le plus sûrement", écarte le mécontentement et aussi allège le poids des charges sociales. Ce sont des idéVs qui sont approuvées par tous les partis. Pour compléter l'expression de, ces sentiments, nous ferons connaître par quelques lignes extraites de la presse et des revues l'état d'esprit actuel des intellectuels. des écrivains, dirigeants de l'opinion publique hongroise.

Le comte Paul lelcki, ancien président du Conseil, terminait un de ,s derniers discours par ces paroles « Mais à un moment où le rapprochement ne peut plus être différé, où l'instinct de la conservation nous y contraint irrésistiblement, il ne faut plus chercher les éléments qui séparent, mais au contraire ceux qui peuvent unir les peuples vivant dans cette partie du monde. Il faut chercher une unité ethnique supérieure qui nous unisse tous indissolublement et indéniablement. Ce qui nous sépare, ce ne sont que des différends politiques ce qui nous rapproche, c'est bien davantage c'est la communauté de notre, foi chrétienne. C'est celte pensée qui, suggestive, pure et élevée, doit s'imposer à ceux que la politique s'obstine a tenir divisés. a

tn ce moment de conflits idéologiques, on entend retentir précisément t dans le camp le plus intransigeant du catholicisme hongrois une voix pure, celle du H. P. Bangha, S. J., orateur et publiciste connu. c La seule digue capable d'entraver l'expansion des idées bolchevistcs ne pourrait naitre que d'une concentration des forces de résistance de l'âme chrétienne.

En ce qui concerne l'avenir, tous les indices fout prévoir que les collectivités religieuses passeront par les crises les pius graves. La propagande anticléricale, le doute et rindiftérenc*, la matérialisation et la scnsualisation de la vie, la prise de conscience des masses aboutiront à une déchristianisation de grande envergure et ferobt perdre aux Eglises un grand nombre de leurs adhérents. Il est probable, en revanche, que ceux qui, même malgré' de pareilles tendances, pourront garder leur foi, seront doublement croyants et zélés. »

L'abbé Makray, député, a, au cours d'un discours, déclare entre autre? choses

« Actuellement, on assiste dans le monde entier à des efforts pour unir les forces du mai. Les vagues de ces forces arrivent jusqu'en Hongrie. La seule digue qu'on puisse leur opposer serait formée par notre union ce rempart seul pourrait briser toute maréé,; reuge ou brune. Les forées que renferme l'idée chrétienne doivent être coordonnées en vue d'une offensive. Nous voulons rendre dynamique la pensée chrétienne. Pourquoi toute révolution doit-elle. partir de la lie de la population ? Quelle parte, pour une fois, de l'honneur et de la justice Nous opposons l'idée chrétienne au bolchevisme et à l'hitlérisme, considérant l'un et l'autre comme dangereux au point de vue du christianisme et de la patrie hongroise, car l'un et l'autre veulent étendre leur sphère de puissance sur la Hongrie solitaire.- »

M. Tibor Eckhardt, l'une des personnalités les plus marquantes de la vie politique hongroise, montra dans un discours le rôle du catholicisme « Selon la doctrine de l'Eglise, l'Etat doit s'imposer une limite, dans tous ses efforts collectifs. L'Eglise réclame de tout système gouvernemental l'indépendance de la vie et de la félicité morale de l'individu et de la famille. L'intérêt de l'Elat ne saurait jamais aller jusqu'à étouffer ni même ÛB°rer volontairement les intérêts légitimes de l'individu. L'Etat n'est pas une divinité, raison pour laquelle aucun gouvernement ne saurait être absolu. Quand le national-socialisme veut»»* faire de l'idée raciale une religion de parti ou une mystique nouvelle, il transpose une idée essentielle sur un plan où elle cil déplacée. Nous autre.8. Hongrois, ne pourrons jamais non* égarer si nous nous maintenons, dans notre politique, sur la ligne tracée par

l'Eglise catholique. »

Emile Hobj».

créer quelque jour un Syndicat, 'e Wïê et Dauvergne ont manigancé une Journée d'études de Jeunesse agricole. Pour clôturer la séance, un Jésuite, appelé à la rescousse, a donné une conférence publique.

Un Jésuite jusque dans cette campagne prononça le candidat communiste avec le sentiment rif la plus pntièrp consternation.

II a félicité Lernes d'avoir trouve dans son curé et son maire dp véritable? entralneurs ». On applaudit, parait-il, à tout rompre. Profitant de cet absurde emballement, le curé en jupe courte a fait acclamer par tout le monde debout, les noms des Papes Léon XIII et Pie XL Dans le milieu des calotins, on les considère comme. des lumières sociales. Tous mes efforts, tu le comprends, se brisent inutilement contre cette organisation. Si j'étais secrétaire de mairie, je pourrais agir sur les gens. On y a mis unvieil emplâtre d'ancien gendarme, qui se jette à plat ventre devant la cléricaille. Les deux amis arrivaient au bourg. Dans la nuit venue, après avoir lentemeht ̃ ̃«pacé ses différente coups, vif et léger, l'Angélus lança .-on chant de gloire et de bénédiction à la ViorKo Marie.

(A suivre.}

JEAN PHAL1KR.

Pour les changements d'adresse prière de bien vouloir 'nous envoyer lu derniére bande du journal en g joignant 2 franc pour les trait.


Questions Economiques et Sociales

L'électricité en France

Parmi les améliorations matérielles dont nous font profiter les progrès industriels, une des plus précieuses est l'usage de l'électricité. Elle a transformé la vie par l'éclairage et devrait la transformer bien davantage encore par les applications ménagères. Malheure sement, comme nous le verrons tout à l'heure, celles-ci ne sont pas encore développées en France comme elles le devraient.

Le Syndicat professionnel des pro- ducteurs et distributeurs d'énergie électrique, nous donne à ce sujet des renseignements intéressants. D'ailleurs, il ne manque pas de se plaindre assez vivement des conditions d'exploitation défavorables que le gouvernement fait aux Sociétés. Cette industrie date d'un demi-siècle à peine. Cela ne l'empêche pas da tenir dans l'économie nationale une place des plus importantes. Les capitaux investis dans les usines et les réseaux représentent 35 à 40 milliards seules les immobilisations des chemins de fer sont plus élevées. Les effectifs employés dans la production et la distribution de l'électricité atteignent 60 000 personnes environ. Grâce aux progrès réalisés depuis quelques années, 94 pour 100 des communes sont électriflées et 98 pour 100 de la population française est à même de profiter des bienfaits de l'électricité. Le nombre des abonnés est de dix millions. Enfin, dans aucun autre pays, excepté la Belgique, l'électricité n'est meilleur marché qu'en France.

La situation de cette industrie n'en est pas moins difficile. Les cours des actions en France ont baissé de 35 depuis deux ans, en même temps que les dividendes diminuaient. Quant à la consommation, elle est revenue tout juste au chiffre qu'elle atteignait en 1930, bien que, depuis cette époque, il ait été investi dans les entreprises six nouveaux milliards, qui auraient dû logiquement augmenter la consommation et, par suite, le rendement de toutes les entreprises. Enfin, les travaux neufs exécutés par les Sociétés d'électricité, sont partiellement arrêtés. Les Sociétés se plaignent vivement des mesures que le gouvernement a prises contre elles, qui abaissent les tarifs de 10 Elles y ont perdu beaucoup et chaque consommateur y a très peu gagné. En même temps, des campagnes, de caractère démagogique ou inspirées par les spéculateurs à la baisse, ont répandu des idées fausses, notamment celle que les Sociétés s'étaient abusivement taillé, sur le dos des usagers, une prospérité scandaleuse. En fait, leurs actionnaires n'ont touché en moyenne, même dans les années prospères, que des dividendes tout à fait comparables aux revenus que leur aurait procurés un placement en rentes ou en obligations de chemins de fer.

On a aussi comparé le prix de revient du kw.-h., extrêmement faible, a-t-on dit. à son prix de vente, qui, dans certaines campagnes, atteint 3 ou 4 francs. Si le prix de revient de l'énergie électrique quand elle sort d'une usine hydraulique est très faible en effet, elle est sans utilité tant qu'elle n'a pas été transportée sur place, ce qui exige des dépenses considérables pour les lignes de haute tension et les lignes de distribution à moyenne ou basse tension. Si bien que, même avec des tarifs de 4 francs, certains réseaux sont déficitaires. Et pourtant, il est nécessaire d'électrifler les campagnes, ce qui ne peut se faire qu'en établissant une péréquation entre les régions S*ù l'exploitation rapporte et celles où elle coûte. C'est une des plus grandes difficultés de l'industrie de la production et de la distribution de l'énergie électrique.

Ajoutons que l'aide financière ap§ortée par l'Etat aux collectivités et Syndicats d'électricité ruraux couvre une partie des frais d'établissement des réseaux, mais n'allée en rien aux Sociétés les frais extrêmement élevés i.|i!p comporte leur exploitation. On nous dit que la perte en ligne et la perte dans les transformateurs dépassent souvent 20 pour un abonné urbain, 50 pour un abonné rural. Le distributeur

Chronique agricole Le sel et les fourragea

Beaucoup d'agriculteurs restent convaincus que pour faire un bon fourrage 11 est indispensable de le soumettre à l'action prolongée du soleil nar beau temps. lis sont enchantés lor^uils ar- 1 rivent à entasser dans leurs greniers une récolte absolument sèche. Et cependant, tout le monde sait que certains animaux, les vaches en particulier, se trouvent mieux des rourrages aqueux. On appréhende la rentrée des vaches à l'automne parce qu'elles vont passer au régime sec. ce qui diminuera la quantité de lait. Au printemps, on attend avec impatience l'envoi des bêtes au pâturage pour avoir plus de lait.

C'est donc une erreur de rentrer du foin sec. Elle ne s'explique que par la crainte de la moisissure ou de la pourriture exposant le bétail à certains dangers. Il ne faut pas oublier, cependant, que la dessiccation exagérée fait perdre au fourrage la majeure partie de sa valeur nutritive. La méthode rationnelle consistera donc à rentrer le fourrage avant que les feuilles ne se détachent, alors qu'il contient encore un certain degré d'humidité. La récolte ainsi obtenue sera protégée contre toute altération future par l'emploi du 'sel.

Jusque vers 1926. la technique du sel était mal connue. On doit à M. de Solages, ingénieur agronome et secrétaire de la Chambre d'agriculture du Tarn, d'avoir lancé une méthode 11 laquelle on a donné son nom. el d'avoir oVmontré qu'on pouvait saler couramment son fourrage à 2 pour 100 et exceptionnellement Jusqu'à 4 pour 100.

IX ne «"agit pu de conseiller a> tous

doit alors produire ou acheter et transporter deux kw.-h. pour n'en facturer qu'un seul à l'abonné. Pour réduire les frais généraux, >a mieux berait de développer la con- sommation d'énergie électrique. Or, aujourd'hui, l'augmentation ne peut guère portor que sur les usages domestiques. Dans cet ordre d'idées, il nous reste de grands progrès à faire. Nous sommes très en retard sur les autres pays. Citons quelques chiffres. Aux Etats-Unis, 97 pour 100 des ménages abonnés utilisent le fer électrique, 50 pour 100 l'aspirateur, la lessiveuse, le grille-pain. Et même, ce qui nous paratt invraisemblable, 41 pour 100 l'horloge électrique. De. môme, tandis que l'armoire frigoritique demeure encore un luxe dans nos habitations particulières, les Etats-Unis ont 34 pour 100 de ménages abonnés. Les Compagnies américaines ont obtenu ces résultats au moyen d'une publicité très poussée. En Europe, la Suisse est le pays où l'énergie électrique trouve son champ de développement le plus considérable, par suite du manque de charbon et de la dissémination des petites agglomérations dans les vallées où l'énergie électrique est le plus facilement transportable.

En France, bien que nous venions en Europe au troisième rang après la Suisse et le Danemark, d'après la proportion de nos habitants, dotés de l'électricité, les usages domestiques sont très réduits. C'est ainsi qu'il n'y a que 118 000 appareils de cuisine en service et 46 000 chauffeeau chez les particuliers, ce qui est extrêmement peu pour 10 millions d'abonnés. Le pourcentage de notre consommation pour les usages domestiques n'est que de 11 pour 100 contre 18 pour 100 aux Etats-Unis et 21 pour 100 en Suisse. Elle pourrait augmenter rapidement si les Sociétés présentaient aux abonnés des contrats plus simples et plus faciles à vérifier. C'est la complication qui éloigne les consommateurs, bien plus que l'élévation du prix.

Antoine DE TARLt,

Nouvelles économiques et financières

Le trafic du métro de Berlin. En 1936, le métro de Berlin a transporté 42971000 personnes au lieu de 37 387 000 en 1935, soit une augmentation de près de 15 pour 100.

Ii'aotivité de l'aérodrome du Bourget en 193S et 1936.

L'activité de l'aérodrome du Bourget en 1936, comparativement à 1935, s'inscrit dans les chiffres suivants

1938 IMS

Départs et arrivées. 16 626 16 378 Passagers 1OBO65 103SG3 Poste (tonnes) 470,3 î7i,o Messageries (tonnes) 3141,1 7 861,3

Ces chiffres correspondent en moyennes quotidiennes à 279 passagers <soit arrivés, soit partis), et plus de 7 tonnes de lettres, journaux, colis, etc.

On noiera qu'il s'agit là de moyennes quotidiennes, compte tenu des dimanches et fêtes et des journées de tempôte ou de brouillard.

« Passager* millionnaires. »

On connaissait déjà les « pilotes millionnaires c'est-à-dire ceux dont il est de règle dans toutes les aviations du monde de fêter le millionnième kilomètre de vol. Voici maintenant des passagers millionnaires ». Du moins en existe-il un aux Etats-Unis naturellement qui possède un bureau à New-York, un autre à Cleveland et qui, depuis quatre ans et demi, se rend tous les après-midis à Cleveland par avion pour ses affaires. Il vient aussi de franchir le cap de son millionnième mille, ce qui fait plus de 1 600 (M kilomètres. Les pays d'Europe, qui ne sont pas à la même échelle, ne peuvent aligner de pareils records, mais on compte déjà, en Allemagne par exemple. un certain nombre de passagers qui ont à leur actif 100 000 kilomètres de vol et plus. La D. L. A. cite aussi le cas d'un négociant berlinois qui en été se rend deux fois par semaine a Londres et en revient !e jour même celui d'un homme d'affaires qui, depuis deux ans, se rend presque tous les jours de Sarrebruck à Cologne et accomplit annuellement plus de 50000 kilomètres par Ja voie des airs.

l'applteatlnn intégrale de la méthode de Solages. Certains estimeront, en effet les doses de 2 à 4 pour 100 exagérées. Toutefois, nous leur recommandons de ne plus rentrer du foin absolument sec, mais un peu frais et de le laver convenablement pour lui permettre de conserver la partie la plus nutritive, c'est-à-dire le feuillage. Il est faoile de saisir que, grâce a l'humidité naturelle de la plante, le sel peut se dissoudre et produire son effet. En même temps, les animaux profiteront de l'influence du sel, favorable à leur état de santé et à leur rendement. Enfin, on n'a peut-être pas assez fait ressortir un dernier point essentiel, le point de vue économique. Le salage des fourrages est une dépense insignifiante par rapport au bénéfice qu'on en retire. 11 est démontré que, grâce au sel, on peut rentrer plus rapidement les fourrages et n'en jamais laisser perdre sur le champ que les fourrages sont de toute première qualité et que le bétail a toujours pour eux une préférence nettement marquée.

Le geai

Voilà un oiseau qui, malgré ses défauts, a su se concilier les bonnes grâces des hommes, «lui font surnomme depuis longtemps le Planteur de forêts.

Le geai est un superbe oiseau dont la livrée est bien connue mais c'est. aussi un bavard impénitent, dont la présence ne peut passer inaperçue, car c'est toujours à grand fracas de voix qu'il s'eovole. Si, par hasard, un 'ntrus se trouve dans son ^oisiaaiç0, il le •signale par des cris et se met le poursuivre de brauche en branche blent' tous les geais des alentours accourent à l'appel de !eur congénère, et alors ce sont des jacassements étourdissants Jusqu'à ce que l'étranger jugé iadésl-

La vitesse toujours plus grande des transports et la vie économique

La frénésie de la vitesse s'accroit de jour en jour. Sur terre, sur l'eau, dans les airs, on veut aller de plus en plus vite. Selon la formule pittoresque d'un ingénieur « L'homme en se déplaçant toujours plus vite rétrécit un peu plus le monde à chaque progrès. »

Tandis qu'on dévore ainsi la distance, la vie économique se trouve profondément influencée et l'on observe de tous côtés des transformations qui en sont la conséquence. L'avion franchit en trois ou quatre heures des distances qu'un train met cinq ou six fois plus de temps à parcourir. Il devient ainsi le concurrent direct du télégraphe et du téléphone. La lettre-avion parvient au destinataire presque aussi vite que la dépêche.

N'était le danger toujours important d'accident et le prix élevé du passage, les lignes aériennes verraient affluer la clientèle. Pour régler des affaires urgentes, le voyageur peut faire dans la même journée l'aller et retour entre les principales villes Paris-Londres, ParisMarseille, Paris-Armsterdam. Le chemin de fer suit la môme cadence. Des trains électriques vont aller de Paris au Mans à 150 kilomètres à l'heure, et les trains de marchandises pourront circuler sur cette ligne à 95 kilomètres à l'heure. Les autorails, qui se multiplient.

La situation financière en Angleterre I. L'encaisse-or de la Banque d'Angleterre

Le tableau suivant Indique, à différentes dates, le montant de l'encaisseor de la Banque d'Angleterre. (en millions de f)

tn janvier 1936. !!OO,O )"avrU. 90C.S .8 3 Juin. 207,3 5 MM. i!'3.0 4 novembre !48,7 3t décembre 313,7

Quelques Indications sont nécessaires pour comprendre ce tableau. D'une part, le bilan de la Banque d'Angleterre est établi en livres-or de 1925 et non en livres dépréciées. Les 313 millions de livres qu'il accuse représentent plus de 520 millions d'aujourd'hui. D'autre part, l'encaisse de la Banque a un prolongement dans celle du fonds d'égalisation. Celui-ci, chargé de contrôler les mouvements des changes en achetant ou en vendant des devises étrangères contre des livres, en a plus acheté que vendu en 1936 autrement dit, il a importé de l'or, et il s'est dessaisi des bons du Trésor qui lui avaient été remis à l'origine par la Banque. Il ne verse cet or à l'Institut d'émission que lorsqu'il a besoin de reconstituer sa masse de manœuvre pour poursuivre ses achats.

II. Le total des émissions de nouveau capital

Les émissions de nouveau capital se chiffrent comme suit

(en millions de £)

t929. 32S.S t930. 291,7 1031. 111.0 )93! 204,5 )M3. 2M.8 1931. tu.. 1035. 2m, 1 1936 Q55

Ces chiffres font ressortir la progression. au cours des dernières années, de l'ensemble des émissions.

La répartition des émissions entre les différents emprunteurs montre que la progression des deux dernières années est de meilleure qualité que celle qui avait eu lieu en 1932 et 1933, et qui était exclusivement due aux besoins de la trésorerie britannique.

rable abandonne la place. complètement affolé.

Sans être voleur comme la pie, le geai est un maraudeur remarquable il visite les nids et se régale de .*« qu'il y trouve pitance en réserve, œufs ou même jeunes oiseaux. Très curieux aussi, le geai accourt à tire d'ailes dès qu'il entend un bruit insolite. Il suffit, pour qui veut te tuer, d'imiter la plainte d'un animal blessé le geai se précipite pour voir ce qui se passe et, abandonnant toute prudence, s'approche délibérément de vous. Si vous n'avez fait que blesser l'oiseau, alors il fait entendre une sorte de gémissement et l'on voit aussitôt se rapprocher tous ses congénères.

N'oublions pas, toutefois, car 11 faut être juste, de mentionner le grand service que nous rend le geai en dévorant d'énormes qualités d'insectes

A vrai dire. ce bon office doit lui valoir notre indulgence totale peur ses quelques incursions dans les vergers.

Enlisage en fosse des fourrages verts

La fosse présente un avantage sur la meule les parois sont soustraites à l'air, il suttira donc de disposer con- .venablement le fourrage. de le fouler, de le comprimer. afin d'exclure l'air. car c'est toujours l'air qui amène la pourriture. Les parois étant soustraites par le tassement à l'action néfaste de l'air, il restera à protéger aussi le dessus de ta fosse.

Evidemment, les parois de la fosse doivent présenter des surfaces parfaitement lisses, pour qu'au cours du tassement aucune partie du fourrage ne s'accroche, formant ainsi une poche d'air.

Au tond du silo, des jus se rassem-

transportent normalement les voyageurs à 130 et^ 140 ^kilomètres à l'heure, Dans des essais, ils ont atteint 190 kilomètres à l'heure. Pour les trains de très long parcours, le 100 à l'heure est de règle générale. La vitesse est maîtresse de la route. Les automobiles capables de soutenir l'allure de 140 et 150 kilomètres à l'heure sont nombreuses. Et l'allure de 100, 110, 120 est couramment pratiquée.

Les camions puissants et lourds roulent à 70, 75 et 80 à l'heure. Cette accélération de tous les transports incite au voyaye et au voyage de plus en plus long. Tel qui hésitait à se mettre en route pour deux jours ou trois jours fait aisément un aller et retour d'une journée.

Il en résulte commodité en même temps qu'économie.

Toux ceux qui ont des relations d'affaires à entretenir fréquemment entre les grandes villes industrielles et la capitale vont et viennent maintenant dans la même journée. Les frais de voyage en sont réduits. Les hôtels en subissent une diminution importante de leur chiffre d'affaires. car il y a moins de voyageurs qui séjournent.

Aux voyageurs et représentants de commerce qui naguère circulaient par petites étapes dans leur région et passaient d'hôtel en hôtel au cours de la semaine, l'automobile

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Assurances sociales et congés payés

Le Journal Officiel du 30 avril a publié une circulaire du ministre du Travail relative à l'acquittement des coti- sations d'assurances sociales pour les périodes de congé payé dans les industries où sont instituées des Caisses de compensation de congés payés, circu- laire adressée, le 28 avril, aux directeurs des services régionaux des assurances sociales.

En voici la teneur

Un décret du 18 janvier 1937, pris en application de la loi du 20 juin 1936 sur les congés payés, prévoit l'institution de Caisses de compensation pour assurer le service des congés annuels payés dans les industries du bâtiment et des travaux publics.

Aux termes de c« décret, les indem- nités journalières de congé sont versées au travailleur par la Caisse de compensation à laquelle est affilié son employeur ou, en cas de chômage au moment du départ en congé, par la Caisse à laquelle était affilié son dernier employeur.

Les Caisses de compensation se substituant aux employeurs par le payement des indemnités de congé doivent également se substituer auxdits em- ̃ ployeurs pour le versement des contributions d'assurances sociales qui demeurent dues pour la période de congé payé.

Ainsi, la charge de la contribution patronale incombe à la Caisse de compensation, qui doit retenir la contribution ouvrière par précompte sur l'indemnité de congé versée au travailleur. Je crois devoir vous donner les précisions suivantes en ce qui concerne le calcul et le versement des contributions d'assurances sociales par les Caisses de compensation des congés payés.

1" Calcul de la double contribution L'indemnité journalière étant, conformément à l'article 10 du décret précité du 18 janvier 1937, égale au sixième du salaire hebdomadaire que, pour une semaine complète, le travailleur gagne dans l'entreprise où il est occupé, ou, s'il est en chômage, du salaire qu'il gagnait dans l'entreprise où il était occupé en dernier lieu, c'est sur cette indemnité journalière que doit être calculée la double contribution, en faisant application des dispositions de l'article 2, paragraphe 2, du décret-loi du 28 octobre 1935 sur les assurances sociales, modifié par la loi du 26 août 1936.

blent ces jus sont formés de l'eau de constitution et des eaux extérieures dont le fourrage a pu s'imbiber. Si le sol est perméable, les jus s'infiltrent dans le cas contraire, ils stagnent, contribuant ainsi à la mauvaise conservation des couches inférieures on va donc prévoir un fond lisse spécialement aménagé pour faciliter le rassemblement et l'écoulement des jus. Ceux-ci sont envoyés vers un puisard, un bolstout, d'où ils sont conduits vers une prairie.

En plein air, le fourrage est bien abrité de la pluie par une couverture, mais, peu à peu, l'eau tend à pénétrer dans la masse, le volume des Jus est accru, et ce lessivage supplémentaire est loin d'améliorer la qualité du fourrage. C'est dire que la couverture doit être soigneusement entretenue. Il serait mieux de prévoir la construction d'un hangar couvrant tout le silo. Ainsi, d'un simple trou creusé dans le sol passe-t-on, peu à peu, à des constructions plus compliquées qui augmentent évidemment lee frais de premier établissement, mais dont les bons effets se font sentir chaque année et pendant très longtemps. La fosse en terre rend de grands services lorsqu'elle est creusée en sol sain et perméable on évite ainsi la stagnation des liquides, quels nu'ils soient il faut être très renseigné sur le plan d'eau, et l'on diminuera la profondeur du silo si l'on a lieu de redouter l'envahissement du fond par l'eau.

La condition est encore meilleure si l'on dispose d'un terrain légèrement en pente, mais encore faut-il éviter les eaux de nivellement, ce qui d'ailleurs est toujours assez facile. Quant aux dimensions, on donne A ces silos les mestres que l'on veut un minimum de 2 m. 50 de largeur et jusqu'à 4 mètres; la profondeur varie de ¡ 1 à 2 mètres, la longueur est calculée sur l'Importance des IOUff8g86 em-

rapide donne la faculté de rentrer chaque jour chez eux, leur procurant ainsi agrément et économie. Les transports commerciaux suivent le même mouvement. Les chemins de fer facilitent les envois express. Les camions rapides sillonnent en très grand nombre notre réseau routier.

L'industrie confie à ces moyens nouveaux de livraison les envois peu volamineux et impatiemment attendus. Dans les ateliers, il se produit fréquemment qu'une pièce brisée ou détériorée immobilise une machine avec l'important personnel dont le travail est lié à son activité. Le transport rapide évite le chômage.

Pour le ravitaillement alimentaire, surtout en denrées fragiles et périssables, cet acheminement accéléré, même à tarif très onéreux, procure des économies, par suite des pertes de marchandises qu'il évite. Le risque d'accident, revers de la médaille, ne semble nullement s'être accru avec cet accroissement formidable de la vitesse. Selon l'avis des spécialistes que j'ai consultés, ce résultat favorable serait dû à la très grande amélioration des moyens de protection, surtout freins puissants pour l'automobile, signalisation et surveillance perfectionnées sur les chemins de fer, amélioration très importante du matériel aérien. JEAN OSCHB.

En ce qui concerne notamment le plafond de la rémunération ou indemnité servant de base au calcul de la double contribution, il n'y a pas lieu de tenir compte du mode de règlement habituel du salaire du travailleur (par journée, par semaine, par quinzaine ou par mois), ni de faire une distinction suivant que les indemnités correspondent à une ou à deux semaines de congé payé. Il sera fait application, dans tous les cas, du plafond de 50 fr. par jour de congé indemnisé.

2° Versement de la double contribution Le versement de la double contribution sera opéré par la Caisse de compensation à l'aide d'un duplicata du feuillet trimestriel de l'assuré en cours de validité. Ce duplicata sera établi soit par l'employeur, si le travailleur est lié par un contrat de travail à un employeur du bâtiment et des travaux publics au moment de son départ en congé, soit, si le travailleur est à ce moment en chômage ou employé dans une autre profession, par la Caisse de compensation, d'après les renseignements fournis par le travailleur. Il appartiendra au travailleur, en même temps qu'il fait parvenir à la Caisse de compensation les certificats de son employeur ou de ses employeurs successifs, conformément à l'article 9 du décret du 18 janvier 1937, de lui adresser le duplicata de son feuillet, établi par l'employeur, ou, si le duplicata doit être établi par la Caisse ellemême, l'original du feuillet de cotisation en cours ou l'attestation de versement détachée du feuillet du trimestre précédent, ces pièces étant ensuite retournées par la Caisse à l'assuré. Dans le cas la durée du congé payé se trouvera répartie sur deux trimestres civils, il devra être établi un duplicata de feuillet pour chaque trimestre.

La Caisse de compensation apposera son cachet sur les deux parties du feuillet de cotisations, dans l'emplacement réservé au nom et à l'adresse de l'employeur.

Les versements seront opérés par ordre de virement postal, conformément aux prescriptions applicables aux employeurs occupant plus de dix assurés, les Caisses de compensation devant nécessairement être titulaires d'un compte de chèque postal.

aller les parois sont inclinées, ce qui donne une section trapézoïdale la fosse a une largeur de 3 à i mètres au niveau du sol. Les parois et le fond doivent être établis avec soin, bien égalisés. La fosse peut être ouverte à l'une de ses extrémités, ce qui donne une pente facilitant l'entrée et la sortie des véhicules si l'on veut amener le fourrage directement dans la fosse. On peut même prévoir deux entrées.

On peut, quand la pente du terrain le permet, disposer le grand axe du silo perpendiculairement à la pente, la terre du déblai servant alors à dresser la paroi Inférieure, et alors lee fourrages amenés par un chemin passant au-dessus du silo sont très aisément jetés dans la fosse.

Un autre dispositif est réalisable quand le terrain est en pente plusieurs silos étant disposés parallèlement dans le sens de la pente, la terre des déblais est placée entre les excavations.

En Amérique, dans les régions semiarides des Etats-Unis, on creuse parfois des fosses de 12 à 15 mètres. Si le sol est résistant, c'est aisé, et l'on obtient des résultats magnifiques. Les avantages de ces silos sont leur grande capacité, la faible surface de leurs parois, la facilité dp l'expulsion de l'air par suite de la granle hauteur de '-̃̃•̃'• ̃̃̃<>. lP"r facilité tie remplissage.

PIERRE LABOLREYRA*.

Renseignements commerciaux TOURTEAUX. Marseille. On cote les 100 kg, pris en fabrique nus coprahs demi-ochln, 9f' <*oprahg demiblancs, 80 coprahs ordinaires. 71 arachides Rutisque blancs, 75 arachides Rufisque ordinaires, 66 arachides Rufisque Coromandel, 65 ricins, 40 lins, lifi colza, 49 palmistes. 70.

Situation

de la paysannerie française

Au Congrès de l'Union nationale des Syndicat* agricoles qui • est tenu à Caen. les 5 et 6 mai 1937, M. Pierre Halle, secrétaire généra! de l'association des produc- j leurs de blé, a fait un tableau de la titua- tion actuelle de la paysannerie française qui doit être retenu. Bilan économique, bilan social et moral, tel fut le diptyque. I Bilan économique de l'agriculture

M. Halle rassemble une série d'estima- tion. portant sur la valeur de la terre fran- j çaise, passée de 70 milliards de francs-or avant la guerre à 32 ou 35 milliards en 1935. Nous ne retiendrons pas cet aspect du problème, non seulement parce que ces estimations sont fort approximatives, mais surtout parce qu'elles relèvent des errements propres à l'économie libérale dans laquelle on prétendait tout évaluer er. argent, les biens passagers et consommables, ce qui va de soi, comme les biens durables qui portent du fruit. La terre est le plus durable des biens que les manipulations monétaires, la crise et même !e discrédit jeté sur l'agriculture aient fait baisser sa valeur en monnaie, c'est à tout prendre un accident secondaire, passager, dommageable pour ceux qui doivent vendre leur terre, indifférent à ceux qui la gardent et la cultivent. Noua effleurons ici un des faux principes de l'économie libérale et de la marxiste, que nous aurons à rejeter, lorsque nous en viendrons i reviser l'amas d'erreurs incluses dans ces systèmes. La valeur vénale prend au contraire une importance capitale lorsqu'il s'agit du produits d'échange, appelé. à disparaître vite, alors que, de ces échanges, réglés par les prix, vivent les foyers.

M. Halle relève d'abord une réduction de la superficie des terres labourables en 1935, plus de 4 millions d'hectares par rapport à 1892, près de 3 millions par rapport a 1912, sur un total de 25 millions en 1692. Les terres à céréales sont les plus touchées les prêt naturels, herbages et pâturages augmentent en proportion en outre, ce qui est plus grave, les landes, terres incultes et friches s'accroissent de près de 2 millions d'hectares entre 1912 et 1935. Plus grave encore est le sacrifice de l'agriculture dans notre économie nationale, dont nous avons parlé ici plusieurs fois. M. Halle reprend les conclusions de la petite brochure de M. Prault, directeur de I assemblée permanente des présidents de Chambres d agriculture, que nous avons citée lors de sa parution en 1934, et qui établit que la protection douanière a été réservée aux produits industriels au détriment des produits agricoles. Le résultat est que le déficit de la balance agricole du commerce extérieur a été croissant (exportations agricoles moitié des importations en 1913, au tiers seulement en 1935), tandis que l'excédent de la balance commerciale industrielle s'est en proportion à peu près maintenu. A noter qu'en !931, au moment du pire aveuglement, les importationa agricoles atteignent au double en valeur de ce qu'elles étaient en 1913. En bref, tandis qu'une politique économique nationale eût travaillé à réduire les importations agricoles, à l'exception des coloniales, tout en s' efforçant à rejoindre un équilibre industriel nouveau, on écrasait le paysan français sous la masse des produits agricoles étrangers, monnaie d'échange pour des exportationn industrielles qu'i! a fallu réduire néanmoins peu à peu.

Conséquence la production agricole totale, estimée à 105 milliards de francs en 1929 par le Congrès de l'agriculture française de 1930, à 124 milliards de francs par l'enquête de 1930, s'inscrivait à 70 ou 75 milliards seulement en 1935. La paytannerie française, plus du tiers de la population active, qui n'a pas les faveurs des politiciens, syndicaux ou non, était appauvrie d'autant, comprimait ses achats à l'extrême, privant d'une bonne partie des 50 milliards perdus l'économie industrielle elle-même, qu'on entraînait S retrouver un commerce d'exportations définitivement condamné pour une part notable et qui a reculé de 20 milliards entre 1929 et 1935. Autrement dit, on allait chercher à l'étranger ce qu on eût pu trouver en France. Il est vrai que les principales industries exportatrices appartiennent au secteur capitaliste, puissant dans l'Etat, traversé d'ententes internationales, bouché à toute conception d'intérêt national qui implique le travail régulier d'entreprises saines, tans

Lille. Toti1 :<'<ii\ .l'ar.-i flirtes extra-t blancs. 93 l>' .'ï '̃i.ncs, ^3 de lin -in imat, »<• mai, »«> petit format. 91 :«ai, 91 de soya, 100 de coprah disponible, 95 de mais, 117 gluten, paillette, 100 palmiste, 70. AUX 100 KILOS

VILLES | Bi« |s-ii«i-|Orge j iimt | Son \lw\m Auch | I. Be«uv«l. S 1 115 ,IW6».Si 220.. Beaune c 1 17 M 1 15 103 .63 219 50 Bézlen IJ0 UB 124 .68

Blois S. 110 ..il/0 III .80 212 I

Caen I2J 115 .50 232 M Cliartrr- t 120 I 0 116 .10 22S Outeauroux P 114 Il» 50 II I .53 §0 211 Evreux 50 120 114 .5J 50 f«t«»H-u«» S MB MO .50 218 taon! If» .I2Î 10» 2H Marnera. I t Il» U 1 1] S0 .62 50 21 50 Nemours. i 107 50 121 114 50 .«2 50 22S Neufchâteau f 106 IM 102 50 .82 50 21* .Nogent-I-Boi IIS 117 50 III .68 21» Renne» u 1211 .115 .59 220 Stlnt-Brtooc E 1 15 ..ill» I II .70 515

SoiMon». <. | !l« ..i.M ..̃

Toulouse. 122 123 121 .61 2!6

TroT«« 109 III 50 105 .51 220

Versailles. S 1 10 117 50 1 10 Vire x 130 ..122 50 120 .72 50

LAINES

On cote le kilo, disponible quai ou magasin Marseilte. Tripolitaine Banghasi suint 6,50 à 6,75 dito lavée 15 à 15,50 dito Tripoli suint 6 à 6,50 dito lavée 15 à 15,50. Tunisie, Tunis suint 7 à 7.50 dito lavée 16 à 17 dito débris 5,50 à 6 dito pelade 14 à 15 Tunisie vieux matelas B 9 à 13 dito Sousse suint 6.70 à 7 dito dùhrià 3 à 5,50 riihi Sfa.\ suint 5 à 5,75 dito Mfax débris 4.50 *> 5. Constantine, Conslantine suint 7,25 A 7,50 dito débris 5,50 à 6,50 dito pelade 10 à 10,50 Alger colons suint 7 il 7,50; dtto arabes sufaU-6 à 6,50; dlto arabee dé-

spéculation, sans coups de Bourse ni architecture» de sociétés et de tributs capitalistes. Nous rejoignons ici les réformes de structures évoquées à la Chambre et qu'un gouvernement socialiste ne peut pas assumar plu» qu'un gouvernement libéral, parce qu'ils participent tous deux aux mêmes erreurs. M. Halle n'a pas de peine à montrer que la revalorisation des produits agricoles. annoncée par le Cabinet Bluin, a été rendue illusoire du fait de l'amputation monétaire.

Bilan social et moral

M. Fiallé se réduit ici à quelques notes essentielles que nous compléterons au pas. sage. Incohérence des lois économique* agricoles, dit-i]. Observons ici qu'elles sont presque toujours faites pour les exploitations de la région parisienne et du Nord, non pour les petites et moyennes emploitations, stupidement généialisées à la France entière, alors que ta diversité agricode exige une diversité régionale, c'està-dire une organisation corporative et régionale de l'agriculture, chaque corporation dégageant son droit propre dans un cadre général.

Déséquilibre entre les paysans et les trovailleurs des villes, pour la même raison. On étend par exemple les allocations f«mi!iales à l'agriculture, 'e petit fetmief paye pour les enfants de ses domestiques qui vivent comme lui, en attendant d'être fermier ou métayer à leur tour, et il ne reçoit rien pour se* propres enfants. Làdessus, on se précipite allocations familiales au fermier, au métayer, et, la logique de l'erreur entraîne, au petit propriétaire Mais qui payera pour celui-ci> On répond l'Etat l'absurdité est alors à son corrrble. Allons au résultat de 1892 à 1926. le nombre des exploitations agricole* de moins de 1 hectare a diminué de plus de 1200 000, celui des exploitations de I à 10 hectares à fléchi de 750 000 il y a. par contre, augmentation du nombre des exploitations de 10 à 50 hectares plus de 2(M 000. M. Halle conclut justement que plus de 1 700000 familles paysannes ont quitté la terre. On a relevé récemment l'appel des Compagnies de chemins de fer, miaes au régime de la semaine de quarante heures cet Compagnies vivent sou* un déficit annuel qui atteint actuellement 7 milliards par an, parce que l'automobile et bientôt l'avion Sp substituent peu à peu aux trains de chemins de fer. il faudrait prévoir l'avenir, un équilibre nouveau d'ailleurs mobile, réduire ce qui recule on y appelle des hommes nouveaux, on vide un peu plus les campagnes. Bientôt nous aurons beaucoup de trains vides, mais plus asser de pain.

De 1911 1 1931. la population tetale de la France s'est accrue de 2 300 000 habitants, mais l'AIsace-Lorraini y a apporté 1 900 000 âme», et l'immigration étrangère 1 700 000, d'où résulte que la population française réelle des 87 anciens départements a diminué en réalité de 1 300 000 âmes Or, dans le même temps, la population rurale fléchissait de pré» de I 700000 habitants.

Noui terminons ainsi ce tableau sombre sur des foyers vide». Signe de mort, relevé pai quelques-uni, au milieu d'un* indifférence générale. Les docteur. du Rassemblement populaire annoncent (pour demain) le nouveau régime, qui répaitira mieux les richesses. Insensés qui ne voient pas que les richesses s'enfuient. Car les foyers déserts, les terres incultes, le fléchissement du revenu national, tout est lié ici. Et c'est encore une erreur profonde du libéralisme e: du socialisme, conjoints dans une même origine, que de mesurer la prospérité netionale en argent, de tout ramener à cette stérile mesure, alors qu'il n'est richesse pour les nations que d'hommes, eux présents tout s'ensuit. Tous les docteurs aveugles nous répètent à l'envi, depuis quelque temps, que l'Italie est pauvre et l'Allemagne peu riche ils comptent en mil.liards et s'apercevront trop tard. si on les laisse faire, que la grande pauvre, dans l'Europe actuelle, c'est la Fiance, qui n'a a plus d'hommes.

Georges Vunce.

bris 5,50 à 6 Oran colons suint 7 a 7.50 Oran arabes suint 6 à 6,50 ditc arabes débris 5 à 5,50. Maroc, Fez suint 6,75 à 7 dito Fez lavée 1J.50 à 14,50 dito Larache Ahoudhla suint 6 à 6,50 dito Larache Beldia 7 à 7,25 dito mère lavée 14 à 15 dito débris lavés 7,50 A 7,75 dito Rabat 'Aboudhia suint 7,50 A 8 dito Beldia 7,25 à 8,50 dito mère lavée 14 a 14,50 dito pelade 13 à 13.50 dito débris lavés 9,50 à 10 dito Beldia 7 à 7,25 dito mère lavée 13 a 14 dito débris lavés 8,50 à 9 dito Urdigria suint 7 à 7,50 dito Mazagan suint 7 à 7,25 dito lavée 14,50 4 15; dito Mogador guint 5 à 5.25 dito Soudan 9.75 A 10. HALLES CENTRALES Fruit*. Les lOfl ksr. ̃ Canaries des Ail tilles <on, cerises du Midi en vrac 500, cl trous d'Italie 300, fraises de Carpentras «M, marrons d'Italie Ï00. poires de choix 1 ioo, pommes de chott 450, communes 110, Irma; «s du Maroc 8J0.

VINS

Ou cuie à Bézleri. Vins rouges 9 a il degrés, 14 à 15 le degré a l'becto nu, prit chez le récoltant, tous frais en sas, selon qualité, logement et degré.

Carcassonne, Vins 8 deg-res 5 t 11 desrres. de U a 1S le degré léfral.

Montpellier. Vins rouges a retirer '.(rrés 5 S » degrés l'hecto, U A 14,7s le uegré 9 deprés 5 et au-dessus. 14.25 a 13.5», moyenne lyp* 9 degrés, 14,75 vins <!e café 15 a 15,50 nu, pris a la propriété selon degré, qualité, couleur, condition et situation de la cave. Tous frais en sas. Perpignan Vins rouges de 8 degrés Z h 9 degrés, de 15 à 14.50 « degrtl ail degrés, de 14.50 t 14 selon délai de reilratson, le degré à t'hecto nu pris à ta cave du récoltant, tous frais en eus.

SUIFS

/•«ris. La cute officielle du suif Trïls fondu tndifrene a été établie à Î30 francs La cote commerciale du gulf frais en brenrhes,, au rendement de 70 pour 100, ressort à 161 francs les IOO kg., moins les frais de fonte. évalue* approximativement t Il mac*.


Ce que disent les journaux nouvelle orientation?

Que l'anticléricalisme subsiste en France dans certains groupements politiques ou syndicaux, on peut s'en assurer en lisant « le Peuple », organe officiel de la C. C. T., oui reste fidèle à l'anticléricalisme de la charte d'Amiens, ci la fuligineuse « Lumière ». Mais, dans certains partis, anticléricaux de tradition, en est-il de même ? Le vice-président de la Fédération nationale catholique, député de la LoireInférieure, Le Cour Grandmaison. nous si,gnale, dans « le Figaro », des paroles significatives

Le 8 mai dernier, vers la 6n du débat •ut la politique générale, M. Campinchi monte à la tribune de la Chambre. JI y mnte, précise-t-il, « en service commandé, pour parler au nom du groupe radical » don' il e<t le prélident. Cet avertissement liminaire confère un caractère en quelque aorte officiel aux paroles que va prononcer l'héritier des laïcisateurs d'hier.

Et voici, avant même qu'il. entame ses explications, qu'une interruption anodine provoque de sa part cette déclaration i Nous ne sommes plus anticléricaux, Monsieur Flandin. JI nous est même arrivé de signaler à des collègues de la droite des Encycliques qu'ils pourraient lire avec profit, » (Applaudissements à gauche et à l'extrême gauche), ajoute ici l'Officiel. Boutade ? Non. Dans une récente lettre publique, M. Campinchi a. en effet, renvoyé ses interlocuteurs aux enseignements du Saint-Siège, et il déclare volontiers qu'il tient encore Léon XIII pour un des plus grands hommes d'Etat de son temps. Propos isolé, et donc sans portée ? Pas davantage.

Il y a quelques mois, le ministre des Finances lisait, à la tribune. un des passages les plus caractéristiques de Quadragesimo anno.

Et, dans une interview qui a fait couler de l'encre M. Léon Blum lui-même cons.tatait qu'if ne serait pas « si difficile de tirer de deux Encycliques que le SaintSiège, à un demi-siècle de distance, conracrait aux problèmes sociaux, des formules voiaines de celles que le gouvernement de Front populaire s efforce de transporter dans la légalité républicaine ».

Si discutable que soit l'assertion de M. Léon Blum, elle constitue, dans sa bouche, un éloge de la doctrine sociale de l'Eglise et la preuve que M. Campinchi n'est a seul à lire les Encycliques. « Le cléricalisme, voili l'ennemi 1 » •'écriaient lea radicaux d'il y a cinquante ana.

a Nous ne sommes plus anticléricaux », affirme aujourd'hui le président du groupe radical, reprenant ainsi, comme Psichan contre ses pères, le parti de se» ^aïeux. Ne forçons pas l'analogie et n'attribuons pas, à une riposte de tribunr., plus d'importance qu'il ne convient.

Pourtant, s'il est vrai que la bouche parle de l'abondance du coeur, et que l'avenir se construise dans les esprits avant de se réaliser dans les faits, la réponse de M. Campinchi à M. Flandin est un signe des tempa.

1. Baldwin

« Le Petit journal », toujours très Front populaire, accorde encore un coin aux « vérités » de M. de La Palisse, qui parle dm M. Baldwin

S'adressant 1 la jeunesse de l'Empire. M. Baldwin n'a invoqué pour lui donner des conseils que le privilège de l'âee. 1 (I eût été fondé à se prévaloir aussi des tervice» rendus. Dans les circonstances les plu* difficiles et quelquefois les plus pénibles. i) a montré un esprit lucide, une volonté ferme et un couiage tranquille. Démocrate sincère, on ne voit pas qu'il il ait jamais recherché le» faciles succès du démagogue. Les politiciens qui s'assurent par de» flattejies intéressées et des promesses mensongère» les faveurs du peuple prouvent par là qu'ils ne le respectent pas. M Baldwin a prouvé qu'il le respectait en lui parlant honnêtement, sans artifice», en s'adressant à son bon sens et à son bon cœur.

Anglais « cent pour cent », comme on dit aujourd'hui, il n'a jamais exploité le pntrioti»me. Pacifique de doctrine et de tempérament. il n'a jamais versé dans le pecifisme. Conservateur, il n'a jamais été, au pouvoir, un chef de parti.

A l'heure où la bourgeoisie est si attaquée et si calomniée, la jeunesse de 1 Empire s'est honorée en saluant d'applaudissement* enthousiastes ce grand bourgeois.

Bssoin d'ordre

C-] Gignoux, dans « la Journée Indurtrielle », le demande qui mettra fin au désordre social actuel

Après tant de mois d'intoxication systématique, il sera plus difficile encore de remettre de l'ordre dans les esprits que dans les faits. La solution finale est évidemment dans la collaboration professionnelle des classe». Or. les thèmes de lutte sont les seuls qui soient ta honneur. Les appel» à la sagesse, dont il est question plus haut, visent la tactique et non le fond le « prolétariat » est invité à considérer qu'un trop d'impatience compromettrait son triomphe final et c'est tout. Ce n'est point tout à fait assez pour crétr l'apaisement. Quand l'expérience en cours aura accumulé les déconvenues, nous entendrons certainement exprimer l'avis un peu sommaire qan M. Léon Blum ne vaut ni plus ni moins que ses prédécesseurs et l'on parlera encore une fois de « faire du neuf n. Oil le cherchera-t-on ? En dépit du zèle avec lequel les méthodes actuelles font le lit de la réaction fasciste, nous avons certainement peu d'aptitude pour cette dernière. Il y aura place, il y a déjà place dès maintenant pour une grande politique de réconciliation nationale. Les hommes capables de la faire apparaissent moins clairement.

C'est ici qu'il, faut revenir i nos jeunes patrons. Je ne pense pas établir de hiérarchie et déprécier l'œuvre de leurs aînés aussi bien, avoir réussi à franchir une des plus tragiques étapes de l'éternelle course au flambeau suffit à leur part. La tâche des nouveaux venus peut être plus heureuse s'ils savent la discerner, puis la remplir, quand sonneront les heures fatidiques qu'oo ne revit pu deux fois.

Congrès régional P. S. F. Le Comité régional du P. S. F. dans le Sud-Ouest, organise. pour samedi et dimanche, à Bordeaux un Congrès économique ft politique qui sera présidé par le lieutenant-colonel de La Rocque.

Anciens combattants français 500 anciens combattants français, venant d'Aix-les-Bains. ils ont partieipé au GonTrf1* de lTnion fédérale, ont traversé Genève jeudi.

Ils ont déposi5 une i-ouronne au monument des Français et volontaires suisse» morts pour la France pendant la grande guerre.

Le séjour

des souverains italiens en Hongrie

La troisième et avant-dernière journée du séjour des souverains Italiens à Budapest est encore bien occupée. Nous avons dit que jeudi les hôtes du régent hongrois, rentrés jeudi soir dans la capitale, après une partie de chasse à la résidence d'été de l'amiral Horthy, avaient assisté à un diner de gala, au palais royal.

Vendredi matin, tes souverains ont visité le musée national et plusieurs autres institutions hongroises. Après le déjeuner, ils ont donné une grande réception dans les jardins du palais royal.

Le soir, le roi et la reine d'Italie offrent à !eur tour un diner en l'honneur du régent et de Mme Horthy, à la légation d'Italie.

Ils se rendront ensuite à l'Opéra pour assister à une représentation de gala. Les souverains doivent quitter Budapest dans l'après-midi de samedi. Les conversations politiques Entre temps, des négociations politiques ont été poursuivies entre les hommes d'Etat hongrois et italiens.

A ce propos, on affirme dans les milieux bien Informés de Budapest, qu'aucun coup de théâtre n'est à attendre et que le réarmement de la Hongrie n'est pas envisagé.

Cela ne veut pas dire que la Hongrie abandonne le projet, elle le met, au contraire, au premier plan de ses revendication, elle en fait une des conditions essentielles pour consentir à pactiser avec ses voisins de la Petite Entente en vue du rapprochement danubien.

Dans les milieux politiques de Budapest, on déclare que la discussion a d'abord porté sur tes questions économiques il a été question ensuite de la récente visite du général Goering à M. Mussolini, des entretiens qu'a eus à Londres M. de Kanya, ministre des Affaires étrangères de Hongrie, et du pacte italo-yougoslave.

Les pourparlers feront l'objet samedi d'un communiqué officiel.

Monseigneur Pontenelle

Sa Sainteté PIE XI

Son Em. le Cardinal Verdier écrit à l'auteur est difficile d'Imaginer nne vie plus pleine, plus féconde, plus grande que celle du Pape, qui préside aux destinées de l'Eglise. D'une plume ardente, vous caractérisez tour à tour les aspects de cette œurre

grandiose, avec une justesse parfaite et une 1 admiration enthousiaste." (Ed. Spes 15 fr.) 1

Conversations aastro-saisses

M. Guido Schmidt

rencontre M. Motta

M. Guldo Schmidt, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères d'Autriche, eet arrivé ce vendredi a lierne, où il confére avec M. Motta, président de la Confédération suisse, sur les relations politiques et économiques entre les deux pays. Le Conseil fédéral a offert un déjeuner en l'honneur de M. Guido Schmidt.

ON TROIS QUARTS EN BOUCLETTE au crocnin pouvant être rapidement et facllement exécuté, valant MO francs en Haute Couture 20 mod. Daines. Mess., Eut. plage. DOIGTS AGILES i3 C. 1 franc. Abouti, annuel 5 francs. Ecrire DOIGTS AGILES, U, place Laborde, Paris (»).

Une Exposition napoléonienne à Kaunas

A Kaunas ou Kowno a eu lieu l'Inauguration de l'Exposition « Napoléon en Lithuanie », devant une assistance d'élite. Le président de la République, le président du Conseil, les ministres de la Guerre, de la Justice et de l'Education nationale y assistaient.

Des discours ont été prononcés par le ministre de l'Education nationale par MM. Dulong, ministre plénipotentiaire Roemeris, recteur de l'Université Riou, député, secrétaire de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre française, et de Grandmaison, député.

SI VOUS AVEZ SOIF

N'hésitez pas, buvez L'ANTESITE avec de l'eau fraîche vous serez surpris et charmé par sa saveur exquise et par ses qualités désaltérantes. te flocon S •) 10 fr dans Im Pbarmao. Epie, Drog., Herb.

Chronique

du syndicalisme chrétien Les20 ans des Syndicats chrétiens d'ouvrières de l'industrie Le dimanche 23 mal prochain, les Syndicats onrétlens d'ouvrières de l'industrie fêteront le 20» anniversaire de leur fondation.

A 9 heures en l'éyllse Salnt-Jscques-SalntChrlstoiJhe de La Vlilene (place de Bltche). messe pour les ouvrières décidées. A 10 h. 30, séance d'études, présidée par Mlle Catefclé, fondatrice des Syndicats d'oUvrlères.

A 12 Heures, repas familial, 15 francs. A 16 h 30, réunion générale, rapport par Mlle Rau, secrétaire administrative, discours par M. LeroUe, président des seerttariais sociaux. Séance récréative avec le concours des artistes de la J. S. C. Au programme Un brin de soleil, de Jose Ledy. Poésie, chant, musique.

Ces diverses réunions auront lieu i la Maison de l'ouvrière. 59, rne de l'Ourcq. Congrès de l'Union

des Syndicats chrétiens

d'ouvriers de la R. P. L'Union des Syndicats chrétiens d'ouvriers de la R. P. (C. F. T. C.) tiendra son Congrès annuel les samedi 29 mai et dimanche 30. au lieu des 22 et 23, comme précédemment fixé. En dehors. des réunions de Commis-' sions, une assemblée générale de tous les Syndicats et sections affiliés aura lieu le 29, a 14 h. 30, dans la grande salle du Petit Journal, au cours de laquelle sera présenté par le secrétaire général de l'Union le rapport d'activité de l'exercice écoulé.

M. Jean Pérès interviendra au nom de la Confédération pour indiquer aux responsables des Syndicats chrétiens de la R. P. 1k position de la C. F. T. G. dans l'organisation de l'ordre social

La journée des malades d'Asnières

Dans la claire et cocuett« église de Notr»-Dame-du-Perpétuel-S€cours, tout nouvellemeut construite gràce à la générostté des tldèles d'Asnières, était organisée jeudi, une journée des malades.

Spectacle toujours émouvant et triste que celui de tous ces déshéritée, allongés sur des civières, poussés dans des fauteuils roulants ou assis sur une chaise, tous douloureusement atteints. A la vue de ces maladies, de ces Infirmités,

de ces misères, on éprouve une sorte de honte à se sentir bien portant et on remsrcie Dieu de ce don inestimable, la santé.

S. Exc. Mgr Beaussart, auxiliaire de Paris, évêque d'Elatée, avait bien voulu présider cette Journée. Il était entoure. de nombreux prêtres, religieux et religieuses de différents Ordres, parmi lesquels on remarquait: MM. les chanoines de Boissieu. aumônier des brancardiers de l'Ile-de-France Joly. curé de Saint-Joseph des Quatre-Routes, les Rit. PP. Caulliez. Morel, de Rycker, M. l'abbé Muller, curé de Sainte-Geneviève d'Asniôres.

Le matin, à 9 h. 30, une messe de communion réunissait de nombreux malades d'Asnières et des paroisses environnantes. L'office présidé par Mgr Beaussart était célébré par le R. P. Caulliez.

Après l'Evangil4c.. M. le chanoine de Boissieu rappela en quelques paroles émues ce que les malades peuvent attendre de Notre-Dame du PerpétuelSecours. « Désormais dans nos moments de lassitude, de désespoir, de désolation, vous saurez à qui vous adresser pour recevoir les consolations dont vous aurez besoin.

La cérémonie du matin se termina par

FAITS DIVERS

Bulletin de l'Office national météorologique

Evolution probable de la situation jusqu'au îî mal, à 18 heure3. La forte perturbation qui, venant du Sud, s envahi la France nier, amenant des pluies Importantes et des orages épars, couvre encore ce matin la majeure partie du pays. Elle se deptacera vers le Aura et sera progressivement suivie d'une amélioration qui sera générale des demain matin, et accompagnée d'une hausse diurne de la température. Toutefois, une nouvelle perturbation, venan: de l'Atlauilque, amènera quelques ondées sur le quart Nord-ouest dans la journée de demain.

En conséquence

Etat du ciel. Dans le quart Nord-Ouest: nuageux avec éctalrcies devenant plus nuageux par ruuest quelques ondées. Dans les réglons méditerranéennes clei peu nuageux. Ailleurs assez beau temps nuageux et brumeux le matin belles éclalrcles l'après-midi.

Vent. Au Nord d'une ligne RocbefortMézlères Sud-Ouest faible puis modéré Dans le Sud et le Sud-Est Nord-Ouest assez fort a fort. Mistral et tramontaue. Ailteurs variable faible.

Tempérai ure. Dans le quart NordOuest sans changement. Allleurs en haufse de 2 à 5 degrés.

Région parisienne

Prévisions pour la soirée du 21 et ta nuit du 21 au Si mai, Très nuageux, averses et orages épars. Erlalrcle9 de plus en plus belles. Vent de l'Ouest modéré. Quelques coups de vent. Température en baisse de 2 à 4 degrés.

Prévision* pour la journée du 22 mat. Assez beau temps nuageux. Brumeux le matin. Légère ag-gravattoh le soir. Quelques ondées. Vent de Sud-Ouest faible, puis modéré. Température en hausse de 3 à 4 de- grés.

Samedi îî mal, 143» jour de l'année. Durée du Jour 16 h. 50.

Soleil. Lev. 4 h. 3. Couch. 19 h. 33. Lune. Lev. 17 h. 6. Couch. 2 h. t6. 13» Jour de la lune.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Grave éboulement 1

dans une ardoisière

Corrtze. Un grave Ououlement s'est produit à Donzenac, dans l'ardoisière Chanourdie, ensevelissant plusieurs carriers. Trois de ces derniers purent être dégagés aussitôt. mais deux furent blessés. Le quatrième, er.gagé plus avant dans la galerie de la mine, fut enseveli sous un amas de rochers aussitôt, les travaux de déblaiement furent organisés pour dégager au plus vite le malheureux ouvrier, mais quand on parvint à le retirer, la mort avait accompli son œuvre. La victime, M. Chanourdie, était père de deux enfants.

Arrestation d'un escroc.-

Nord, La gendarmerie de Roubaix a arrêté, jeudi, un employé de commerce, Lucien Speiler, 35 ans, demeurant à Paris, rue Ordener, qui était recherché par le Parquet de la Seine pour escroqueries.

Identifié dans la capitale, Speiler continuait à exercer ses « talents » en province. A Roubaix, notamment, Il fit de nombreuses dupes, parvenant à se faire remettre, dans des maisons de commerce, des sommes de 100 à 2 000 francs pour payement d'une publicité sur le rideau d*un cinéma, qui n'avait d'existence que dans son Imagination.

et de deux incendiaires

Isère. Le 12 mai dernier, un violent incendie a détruit à Cour-et-Buis une maison appartenant à M. Henri Bardin. 15 ans. cultivateur à Eyzin-Pinet, près de Vienne.

L'enquête menée par la gendarmerie et la brigade mobile a amené l'arrestation, jeudi, du cultivateur et de sa femme, qui ont avoué avoir mis le feu à leur ferme pour toucher la prime d'assurances.

Ils ont été écroués.

Le directeur d'un magasin du Creusot égorgé par l'une de ses anciennes employées

Sa6ne-et-Loire. Vers 16 heures. jeudi, M. Claude Voiret, âgé de 39 ans. qui se trouvait dans le magasin qu'il il dirige au Creusot, a été aborde par l'une de ses ancionnes employées. Mlle Jeanne Loreau. 20 ans. Avant qu'il fût possible d'intervenir. la jeune fille, qui était armée d'un rasoir, s'était jetée sur son ancien patron, lut

le Magnificat et le cantique de l'apostolat des malades, chantés avec ferveur par tous les fidèles.

Les malades furent réunis pour le déjeuner à l'école Saint-Joseph.

L'office de l'après-midi débuta par le chapelet et le chant du cantique Le Pain des forts. Puis Mgr Beaussart prononça une allocution remarquée. Il v rappela tout d'abord le sens de la cérémonie de l'imposition des mains, puis souligna devant tous ces malades qu'il n'y a rien

qui touche le cœur de Dieu comme la souffrance. Le distingué prélat traduisit ensuite les paroles que S. S. Pie XI lui avait confiées a un des moments les pme douloureux de sa maladie « C'est un grand bien que le Seigneur ait envoyé la souffrance au Pape. J'y ai appris beaucoup de choses, et en particulier que, pour le salut des âmes. prier est bien, mais souffrir est une garantie plus certaine de ce salut. »

L'imposition des mains, la procession du Très Saint Sacrement et le Salut solennel clôturèrent cette Journée qui aura redonné courage et espoir à de nombreux malades.

L'organisation et le bon déroulement de semblables cérémonies demandent des dévouements et des" bonnes volontés inlassables. C'est à M. l'abbé Muller, l'actif pasteur de la paroisse, que nous devons d'avoir vécues des cérémonies si belles dans une église qui est le fruit de son travail et de la générosité des paroissiens.

Les brancardiers de l'Ile-de-France, les infirmières de l'Association des Dames de France, les Sœurs de Saint-FrançoisRégis doivent aussi être cités au tableau d'honneur de cette Journée. J. Z.

tailladant sauvagement la gorge. Transporté dans une clinique, M. VoTret devait y succomber vers 18 heures.

La jeune meurtrière a été arrêtée écrouée en attendant l'arrivée du Parquet d'Autun, aussitôt alerté.

On Ignore jusqu'ici les mobiles du crime.

Sept Messes

dans une collision d'autos

Seine-et-Oise. Près d'Etarnpcs, jeudi, une automobile conduite par M. Pierre Delaunay, 45 ans. demeurant 3, rue de l'Ep^e-dè-Bois, à Paris, et dans laquelle avaient pris place sa femme. agee de 38 ans, et son fils. 12 ans, est entrée en collision, avec une autre voiture pilotée par M. Raymond Bernard, 36 ans, demeurant à Bourges.

Dans cette dernière voiture se trouvaient Mme Bernard, 35 ans M. Martial Duplastre, de Pontenay-sous-Bois, et Bernard Berbord, 10 ans, demeurant, 95, rue Edouard-Vaillant, à Bezons. Tous les occupants des deux voitures ont été grièvement blessés, notamment le jeune Berbord et M. Duplastre.

Le surmenaqe scolaire

Il est plus que Jamais à t'ordre du Jour. Les programmes scolaires, surchargés, fatiguent les entants a rage ingrat de la croissance, ei sans la Qnlntontne il leur serait difficile de se remonter. Mais le surmenage n'est pas qu'à l'école. Il est partout dans la vie fiévreuse que nous menons, et c'est pourquoi la puissante Quintonine doit être, i tous les Iges, le tonique tutélalre que rien ne peut remplacer. Rappelons qu'il suffit de verser dans un litre de vin de table le contenu d'un flacon de Qulntontne pour obtenir instantanément un énergique et délicieux tonifiant, Incomparable, 4 fr. 95. Toutes Pharmacies.

A L'ÉTRANGER

Disparition d'un passager

à bord d'un paquebot

Grande-Bretagne. Jeudi matin, alors que te paquebot du Southern Railway Normandie qui fait le service entre Saint-Malo et Southampton, se trouvait au large des « Aiguilles », dans tes parages de 111e de Wight, un marin a constaté la dispartion d'un passager de seconde classe du nom de M. L. Bellinger. On croit que ce passager, qui avait passé une grande partie de la nuit dans le fumoir du bateau, a tomber par-dessus bord.

Trois automobilistes carbonisés Suisse. Près de Berne, vendredi matin, entre 3 et 4 heures, une automobile qui roulait à vive allure a heurté un arbre.

Le réservoir de la voiture a fait explosion et l'automobile a été complètement détruite. Ses trois occupants ont été carbonisés.

L'incendie a gagné l'arbre contre lequel la voiture avait. été projetée et s'est étendu sur une hauteur de 8 mètres. Accident d'aviation Allemagne. Un avion de la Deutsche Lufthansa assurant le service sur la ligne StuttgarUFriedrichshafen, a touché le sol à son départ de l'aérodrome de Boebllngen (Wurtemberg), jeudi, et a été fortement endommagé.

Le radiotélégraphiste et un passager ont été tués. Le pilote a été grièvement blessé. Trois autres passagers ont été plus légèrement atteints.

Le prix littéraire

des Amis de la Pologne Le prix littéraire des Amis de la Pologne, d une valeur de 5 ooo franc*, a été attribué cette année à M. Marcel lhmleron, bibliothécaire de l'Institut, pour son uuvrage récemment paru, la PoloQ'tr romantique, qui présente d'admirables figurea polonaises de l'époque de iS3o, comme Mochnacki, mort à Auxerre, ou Emilie Plater, la Jeanne d'Arc polonaise, ou encore ce comte Rawnski, devenu pour l'amour de la liberté pacha des Arabe» au ciésert.

M. Marcel Boulcrou, baliacien passionné, j est un grand ami de Boy-Zelenski. secrétaire général de l'Académie des lettres polonaise, j qui a traduit en polonais 1 œuvre peu pré* [ entier» de Balzac.

Les conflits du travail Le personnel da hôtels, cafés et restaurants est prêt à cesser le travail 19 meetings, auxquels assistèrent de très nombreux employés et ouvriers, se sont tenus dans la Journée de jeudi. A l'issue de chacune de ces réu- nions, un ordre du jour fut voté le même partout, aux termes duquel les assistants « condrment leur volonté de voir aboutir à bref délai les plus urgentes et indispensables revendications le rajustement des salaires avec un minimum de garantie, la suppression des bureaux de placement et du tronc, l'application de la semaine de quarante heures en 5 X 8 avec les mêmes salaires, la suppression du pourboire, l's font confiance à !a direction syndicale pour décider, si satisfaction ne icur était pas donnée, d'un arrêt trénéral du travail pour le jour qui lui paraîtra le plus favorable. Ils se déclarent préte à répondre un appel syndical ».

Aucun autre meetinsf n'est prévu pour le moment. Des démarches vont être poursuivies activement auprès des pouvoirs publics, d'autant plus activement que le désir profond des intéressés est d'éviter tout conflit.

Une protestation de la Confédération da hôteliers et restaurateurs La Confédération nationale des hôte- L'ers, débitants et restaurateurs vient d'adresser un ultime appel au président du Conseil pour insister une fois de plus auprès de lui sur les répercussions désastreuses qu'aurait pour leur profession l'application de la loi de quarante heures. Le lock-oat du port de Rouen Le travail a été nul hord des bateaux, par suite du lock-out prononcé jeudi matin par la Chambre syndicale des entrepreneurs de débarquement. Tandis que la délégation patronale et la délégation ouvrière étalent retenues à Parts par M. Lebas, ministre du Travail, les dockers ont tenu un meeting près de la Bourse du travaiL

66 navires sont immobilisés.

On a appris que certains bateaux avalent été détournés sur Anvers. Les grèves de Lyon

Le conflit du service des eaux terminé, une nouvelle grève a éclaté, jeudi, à Lyon, dans de grandes usines de teinture et d'apprêts.

C'est à la suite du Mcenciement de 90 ouvriers que le personnel, au nombre de 1300, de l'usine de Villeurbanne GilletThaon, s'est mis en grève.

La délégation ouvrière avait proposé de diminuer les heures de travail pour éviter tout renvoi, mais la direction n'avait pas accepté cette solution. Par solidarité, les ouvriers et ouvrières d'une autre usine de la même Société, au nombre de 1250, se sont également mis en grève et ont occupé les locaux.

UNIQUE A PARIS.

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Un nouveau festival

de l'Alauda des Scouts au profit des oeuvres de Mgr Chaptal

Le concert de gala donné pour le 20* anniversaire de la schola du cours Saint-Louis et le 1O anniversaire de l'Alauda des Scouts et des Guides de France a obtenu un triomphe qui ne restera pas sans lendemain. Le grand nombre de personnes n'ayant pu trouver accès à la salle ce soir-là, faute de place, et la plupart des auditeurs privilégiés qui assistèrent à cette soirée tiendront à la réédition de cette fête artistique, qui sera donnée par ce bel ensemble de 400 exécutants, sous la direction de M. Gustave Daumas, avec le précieux concours de l'éminente violoniste Denise Soriano, le 31 mai, en soirée, à la salle Pleyel, au profit des œuvres de Mgr Captal.

La présence de Mlle Sortano, quelques modifications apportées au programme du précédent concert donneront a celui-ci un très spécial intérêt.

VOTRE ESTOMAC DOIT TOUT DIGERER Vous devez pouvoir manger tous les plats que vous aimez sans souffrir du moindre trouble digestif. Si, de» que vous mangez certains aliments, vous avez des renvois, des aigreurs ou de la pesanteur, c'est que vos fonctions dlgestives sont déréglées.

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Le* heure» radiophoniques du dimanche 23 mai

10 h. PARIS-P. T. T. (432) Concert Danse orientale (Olazounov) sérénade à Colombine (Pierné) Danse castillane (Turina) RENNES (288) Concert sympbonlque Suite carnavalesque (Tbomê); Le déluge (Salnt-Saens) Mascarade (Lacôrae).

11 h. ROME (421) Messe chantée retransmise de Florence.

« b. 30. RADIO-PARIS d 648) Concert d'orgue Pièce héroïque (Franck) Audtinte et variations de la symphonie gothfque (Widon. LUXEMBOURG (1 304): L'Evangile raconté aux (rrandes personnes Le banquet (tu Lrtrlst causerie par le R. P. Beslay.

11 h. 45. BORDEAUX-SUD-OUEST (310):L'Invasion de l'inhumain », causerie par le R- P. Romeyer.

12 h. RADIO-PARIS (1 648) La conversion de saint Paul c'est un monde qui prie causerie par le R. P Pade. 12 h. 20. RADIO-NORMANDIE (26«) Le grand mystère divin La Trinité », causerie par le R. P. Hervelin, de l'Oratoire. RADIO-PARIS Il 643) Musique religieuse ti-auré. Chausson).

j U h. 50. RADIO-PARIS (1 648) Radloreportage du match France-Irlande. 15 h. 30. MILAN (36») Tristan et ï seuil, opéra, de Warner-

Le Congrès de l'Association nationale des avocats

Après trois jour» de travaux presque ininterrompue, le Congrès de l'Associatton nationale de» avocats s'est terminé jeudi soir par un grand banquet qui a été présidé par M. Sfarr Rnrart, ministre do la Justice.

Des discours ont été prononcés par M' Sprlet. président tie l'AsbOciaUun M' Faivre d'.Vrcler, bâtonnier du barreau de Besancon M. Pernot. sénateur ttu Doubs, ancien ministre Ni. Perettl deHa Hocca, préfet du Doubs. et M. Nfare Rueart.

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Nous mettona en garde noe fidèles lecteurs contre cet individu qui va jusqu'à déclarer parfois se présenter de notre part.

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17 h. RADIO-PARIS M 648! Concert Lamoureux Zoroustru (Rameau) impression» d'Italie (Charpentier).

17 h. 20. .̃VATIONAI. ANGLAIS (1 500) Septette Automne (Chaminade) Valse brillante (Chopin) Rapsodie hongroise (Llstt).

18 h. REGIONAL ANGLAIS (342) Concert Les dragons de Villars (Malllart) La belle au bois dormant (Tchaïlcowsky). 18 h. 15. KATI05AL ANGLAIS (t M>0) Musique de chambre Chaconne (Purcell); Quatuor en la mineur (Brabms).

18 b. 30., BRESLAU (316) Pièces pour piano i quatre mains.

19 h. RADIO-PARIS (1 648) Le tour des cathédrales Saint-Front de Pérlpueux. RADIO-MEDlTERRAÎfEE (ÏÎ8) Concert Rapfodle hongroise (Liszt) Rapsodle norvégienne (Lalo).

19 b. 10. NORD REGIONAL (44W Concerto en ti mineur pour violoncelle et orchestre (Dvorak).

ig h. 30. RADtO-MEDITERRASEE (235): Causerte par M. le chanoine Roux. 20 h. FRANCFORT (251 1 Requiem ailemand pour «pli, chœur, orchestre et orgue (Brahms). Hambourr, (332) Les joyeuses commères de Windsor, opéracomique de Mcolal.

10 h. 5. BORDEAUX-SUD-OUEST (310) Carmen, opéra-comique de Blzet. 20 h. 15. STUTTGART (523) Festival Mozart.

20 h. :0. MISSE ROMANDE '443 Orchestre Cantate (Bach) Chanson(Strawlnsk) Cunlalr (Cailla).

M b. 25. Copenhague vt J6Di Concen Concerto grosso en ré mineur (Vivaldi i Concerto en mi bémol majeur pour hautboit et orchestre (Mozart). TOULOUSE-

EN RUSSIE

44 exécution» capitales

en Sibérie orientale

D'après lies nouvelles de Khabarovsk, 44 personnes y t'omprts au moin» une femme, ont été exécutées Immédiatement après leur condamnation par le Conseil de euerre de Svnhodny. Ellcaccusées «.r.ivtiir .i.ni auv. ontrevice secret japonais et d'avoir u:-ciiu>f des attenta!* >urles rtieuiins de fer des

liiroes d'Extrême-Orient.

C'est la première exécution en masse depuis la fusillade des condamnés de Janvier.

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(Voir la suite en dernière page.)

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20 h. 45. OSLO (1 153) Ouverture de Martha (Flotow) Concerto pour basson et orchestre en fa majeur (Weber). LYON-LA-DOUA (483) le frelêChûlz, trois actes de Weber.

21 h STOCKHOLM {126) Concert Deux marches militaires (Schubert) Symphonie n' VIII en la majeur (Beethoven). îl h. 15. ROME (4SI) Quatuor féminin hongrois Qmtuor en da mineur (Beethoven) Quatuor dorique (Resplfrhl). 21 h. 35. REGIONAL ANGLAIS (Mî) Récital de piano Prélude et fugue en ti b&mol (Bach) Fantaisie en fa mineur (Chopin).

21 h. 40. SUISSE ITALIENNE (S5T) Quatuor en toi mineur (Beethoven). 22 h. NATIONAL ANGLAIS (1 500) MUsique de chambre.

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LE MALADIES DE PEAU

Eczémas, Psoriasis, Dartres, Boutons, Rougeurs, Démangeaisons, Hémorroïdes, Furonculose, Varices, Plaies Variqueuses, etc.

Un traitement Infaillible

H est pent-itro des maladies aussi douloureuses que les ™»<Mfr» de peau. n en ut assurément de plus graves. Mais il n'en est pas de plu» pénibles ni qui influencent plos cruellement l'esprit des "i^i^»» an point (cela s'est vu) de leur donner des idée*

da snicide.

Cela tient sans doute à ce qu'elles prêtent parfois à de malveillants soupçons et èce que, du fait qu'elles ne sont pu toujours faciles à dissimuler, eUes constituent me tare humiliante ou répulsive qui, surtout chez les femmes justement jalouses de kmrs charmes, finit par sembler pire que la mort Ajoutez à cela, leur invraisemblable ténacité. Certaines dermatoses le Psoriasis et l'Eczéma par exemple résistent à tons les traitements classiques pommades, lotions, bains, eaux thermales, électricité, rtgimc. ctc~

Cette apparente incurabiUté n'est pourtant qu'une illusion déplorable. Elle explique par ce fait que la thérapeutique fait fausse route. Les maladies de peau ne sont pas des maladies locales et superficielles dues à un accident eiteneur agissant du dehors, mais des maladies générales, dont la cause "interne" est l'empoisonnement au sang. Lorsque le sang vient, pour une raison quelconque, à s altérer. les tissus cutanés, que son flcrt impur ne cesse de baigner par dassous, s'irritent de plus en plus et l'infection persiste ou s'aggrave comme si elle s'alimentait d'elle même D'où cette conclusion que le traitement rationnel ne saurait se borner à combattre les symptômes externes du mal il faut qu'en même temps ou tout d'abord il s'attaque à la cause profonde, qui est l'impureté du sang. Hors de la pas de guéridon définitive. pu de salut.

La preuve de l'exactitude de cette théorie, c'est le succès universel et constant du traitement des CHARTREUX DE DURBON, qui se résume dans l'emploi simultané du BAUME DES CHARTREUX (qui décongestionne et cicatrise le» tissus envenimes, résorbe les boutons, calme les démangeaisons et les douleuas), et de la célèbre TISANE DES CHARTREUX de OURBON Les herbes aromatiques qui entrent exclusivement dans la composition de cet incomparable dépuratif ont en effet la propriété de désinfecter le sang vicié et de lui Tendre sa pureté normale et vivifiante.

Des milliers de malades guéris sont la pour attester que c'est à cette médication si simple et si logique qu'ils doivent, d'avoir recouvré la paix do corps, le goût de vivre et la sérénité.

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PRECEPTORATS (5 fr. la ligne) Abbé prof. désire préaéptorat toutes classes pour gdes vacances, prêter. Paris, Bretagne ou Normandie. Ecr. 2503, r, J.-GouJ. 17 Jeune curé camp. aumôn. scout prendrait garçons p«ns. Juln-juH. excurs., promenades, conversation anjrl. Ecr. curé de StWanlnten, par 60112011 (Creuse).

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FEUILLETON DU 22 MAI 1937 29

L'autre guerre

Les Cahiers du lieutenant Marcel

Adaptation par Luc Mercier Leurs vêtements furent déposés à la frontière avec ces mots: « Mieux vaut déserter que continuer la guerre. Jamais la Kommandantur ne soupçonna leur mort, et le travail reprit sans danger. La vie n'est pas toujours rose, Monsieur Marcel, conclut-il, et notre métier n'enrichit pas son homme.

Alerte

Un cri dans le lointain interrompit l'histoire. Pierre Le Loucheur était debout. Excusez, dit-il en sortant son revolver. On appelle.

Je sortis mon revolver aussi et le suivis. Ne restez pas ici; il y a danger.

Jamais, fis-je, je vous accompagne. Un chef n'abandonne pas ses hommes. Je préfère, dit-il d'un ton de commandement.

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Inutile, Pierre.

Alors, allons-y.

Tous deux nous allâmes vers la frontière en traversant le bois. La nuit était des plus sombres. Nous entendions des voix assourdies par l'éloignement. Nous nous approchons avec précaution, en rampant. A notre grande surprise, nous voyons, de l'autre côté du fil souvent électrisé, notre courrier arrêté par une sentinelle allemande.

Werda? Hait

Nos revolvers sont braqués, prêts à abattre la sentinelle au moindre mouvement. Laisse-le passer, fis-je en allemand, ou tu es un homme mort

La menace fit son effet, il déposa, les armes. Le courrier nous rejoignit en passant avec précaution sous le fil barbelé, car peut-être cachait-il un courant électrique meurtrier. Nous préférions nous servir de la menace plus que de nos armes. Encore une fois elle avait produit son effet.

Ecoute, dis-je au soldat, nous sommes des contrebandiers, il faut que chacun vive. Laisse-nous faire notre métier.

Je lui jetai en "même temps un paquet de tabac et un de chocolat.

Maintenant, sache que si, par ta faute, un des nôtres est arrêté, un soir comme aujourd'hui nous t'abattrons sans pitié. Retiretoi

L'ayant fait éloigner de 30 mètres, nous nous glissâmes dans les broussailles vers la Hollande, heureux d'avoir sauvé un des nôtres.

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Voila comment, dans les repaires de contrebandiers, à la lueur d'une bougie, on racontait l'histoire.

Cela avait son avantage. Dans ces récits « de faits et de gestes » aussi vrais que les autres, les esprits s'exaltaient, s'encourageaient à persévérer dans la besogne ardue. Il faut vraiment avoir vécu de cette vie aventureuse où le risque est de tous les instants car si l'agent secret ou l'espion ont cent façons de garder pour eux leurs secrets, autant de chances d'éviter d'être fusillé. l'ennemi, lui. s'instruit de ses défaites. perfectionne ses moyens d'investigation: et lui aussi a ses espions qui lui livrent les secrets. et la façon de les garder

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Postes dépendants Le Cateau, Bussigny, Vassigny, Saint-Quentin, Bavay, Aulnoye, Maubenge.

Le poste de Valenciennes servira toujours de point de concentration aux autres postes. Il doit être organisé le premier. Une fois ce poste installé, on tdchera d'établir successivement les autres postes en pénétrant de plus rn plus vers le Sud.

Chaque observateur de poste sera tenu ri'uL~server 24 heures sur 24 hertres et sera rétribué à raison de 5 à 10 francs par jour d'observation de 24 heurei.

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Second Service

Postes dépendants Mezières. Liart, Hirson et Avesnes.

Chaque observateur de poste sera tenu d'observer de 24 heures à 24 heures, et sera rétribué à raison de 5 à 10 francs par jour d'observation de 24 heures.

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