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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1937-04-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 15 avril 1937

Description : 1937/04/15 (Numéro 16616).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k442993b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Jeudi 15 avril. Saint Paterne.

Vendredi 16. S. Benoit-Joseph Labre.

La Journée Paris, le 14 avril 1937.

Les ministres se réuniront vraisemblablement jeudi, en Conseil, pour examiner les projets de décrets destinés à mettre au point l'application de la loi de quarante heures.

Un prochain arrêté du ministre du Commerce fixera la date d'ouverture de l'Exposition.

Le D' Schacht, après ses entretiens avec le roi Léopold et le gouverneur de la Banque de Belgique, a vu M. Van Zeeland, premier ministre.

Au Comité national de la C. G. T., M. Jouhaux, après avoir confirmé qu'il n'y avait aucune opposition entre la Confédération générale du travail et le gouvernement, a déclaré que la « pause doit être employée à l'étude de nouvelles réformes.

De très durs combats se déroulent aotuellement en bordure immédiate de Madrid, pour la possession de la Cité universitaire. La lutte est acharnée et, sur aucun front, à aucun moment, le nombre des victimes ne parait avoir égalé l'intensité du carnage qu'y provoque présentement la guerre fi e" 0

Un grand débat a lieu mercredi après-midi, aux Communes, sur la motion de censure de l'opposition travailliste dont le texte vise la situation à Bilbao,

Ii\!

La Commission générale de la Conférence de Montreux a voté à l'unanimité l'abolition complète des Capitulations en Egypte.

Le retour à la terre en Mongolie

La mission Cavelier de La Salle rentre en France

La mission Cavelier de La Salle a tassé la journée de lundi à Québec, où le fut l'objet de chaleureuses manistations d'amitié cordiale.

Elle a été reçue par toutes les perpunalités politiques et universitaires te la ville.

Après avoir visité le Parlement, les Ineinbres ont assisté à un déjeuner ert au château Frontenac, sur le Mint-Laurcnt. dernier point de la résispnce française aux troupes anglaises. Mardi, la mission arrivait à New'ork.

Au cours de la réception que lui réterva M. La Guardia. M. Raymond Laulent a invité te maire de \ew-1'ork, les #diles et tous les Xew-Yorkais à visiter l'Exposition internationale de Paris, rappelant à ce propos les liens qui unissent les deux grandes démocraties gai tiennent un juste milieu entre lea

Les masques tombent

Les masques sont jeté= et les cœurs se révèlent enfin. Après 1 Encyclique pontificale lue du haut de toutes les chaires de l'Allemagne catholique, le 2l mars dernier, solennel acte d'accusation motivé, après tant de délais et de clémente patience de la part de l'Eglise, par une mauvaise foi de trois années, nous pouvions en toute sûreté nous attendre aux grincements de haine et à l'éclatement de la rage. Nous connaissions assez les maîtres de l'heure en Allemagne pour savoir qu'ils ne dévoreraient pas en silence l'affront constitué à leurs yeux par un réquisitoire tombé du plus haut observatoire spirituel du monde, devant l'univers comme témoin.

La première impression donnée par eux a été celle du désarroi! dans la colère. Le 111* Reich était gagne de vitesse. La foudre avait eté subite. La Lettre pontitlcale avait été lue en chaire avant que des dispositions efficaces aient pu ctre prises par la police du régime, avant que les investigations et les fouilles de la Gestapo aient pu, par des saisies, prévenir le coup. Le « mal » était fait. Le 111° Heich devait se résigner au

passé, et prendre son parti de s'être entendu publiquement ilét,ir dans l'eilceiiiw des croyants. Etourdi par la rapidité et la soudaineté du coup, sa première attitude fut le silence. Sauf un article venimeux et plein de sourde colère paru dans le journal officiel du parti le lendemain même de la lecture du document pontifical, toute la presse, sans aucune exception, avec cette saisissante

discipline de la terreur si irappante dans tous les régimes où la parole est enchaînée, toute la presse observa la consigne du silonce~ Ulcérés, les chefs du 111, Reich méditaient leur revanche. Ils ont pendant les quelques jours de fausse accalmie, pendant ces journées chargées d'électricité qui suivirent le ~1 mars, donné l'impression de l'homme qui cherche de l'œil sur la route la pierre dont il pourra se faire une arme.

En attendant le bloc massif et meurtrier qui ne s'offrait pas tout de suite au regard, des cailloux

Un paysan n du Shansi revient des champs portant sa herse et sa charrue, un.mp)esocde{er fixé à un cadre de bois très rudimentaire. Les Missionnaires de Scheut qui évangélisent ces régions, des deux côtés de la Grande Muraille, affirment que deux hommes suffiraient pour r transporter en une seule fois tous les instruments de labour employés dans une ferme. Chaque paysan tâche de se tirer d'affaire tout seul la coopération est inconnue. Il 1 est vrai, une Ligue des laboureurs. Nong-ou ho~i H, qui possède même des bureaux dans diversesvilles, mais elle ne fait rien pour promouvoir une coopération n quelconque entre paysans et enI8Ur~er les formes européennes de secours mutuel.

régimes totalitaires de droite on de gauche.

M. La Guardia promit qu'il se rendrait à Paris si les lourdes charges qui lui incombent le lui permettaient et, en retour, il engagea vivement le président du Conseil municipal parisien à visiter également l'Exposition qui se tiendra en 1939 à New-York, et dont la délégation française visita la maquette à l'Empire State Building.

An cours d'un déjeuner offert par la Compagnie générale transatlantique, les membres de ta mission Cavelier de La Salle ont eu l'occasion de rencontrer de nombreuses personnalités américaines et la colonie française.

La mission, qui a été reçue à diner le soir par l'Alliance française, a quitté New-York. mercredi matin, à bord de ~Yormandia.

par r Robert d'Harcourt

se présentaient sur le chemin que l'on ne dédaignait pas. Discours de Itudolf Hess à liambourg au début d'avril sur les aveugles et les « égarés » (die i'erbLevdeteuj qui, dans leur parti pris et leur mauvaise foi, se refusaient à voir que « pieu était du côté de l'Alle- magne ». Intensification signiti- cutive de la campagne d'anticléricalisme dans les feuilles du régime, entre autres un article de première page surmonté d'un titre énorme et provocant paru dans le i'oeth~iacl~er Beobachter à la suite d'un scandale de mœurs dans un couvent de Belgique, article qui nous reste dans le souvenir pour sa particulière ignominie, pour son obscénité dans la haine, pour la bassesse visible du plaisir goûté à étaler tous les détails de

cette ba~^ 'dont visiblement on pensait tirer une arme.

Tout cela n'était qu'escarmouches et broutilles. La pierre sûre et pesante dont on compte broyer l'adversaire restait à découvrir. On crut l'avoir trouvée avec Ludendorff. Le vrai sens de la réconciliation entre le chancelier et le feldmaréchal est là. Il ne doit pas être cherché sur le terrain militaire, mais sur le terrain religieux, et plus encore peut-être sur le terrain de l'orgueil blessé. Tout le crie, et jusqu'à la date si proche de la condamnation papale. Ce n'est pas le quartier-maître général que l'on a été chercher, c'est le blasphémateur qualifié de la revue Am ~lieitigen Quell r~eutsclver Kraft (aux sources sacrées de la force allemande), connu dans toute l'Allemagne pour sa haine écumante du Christ et de son Vicaire, l'halluciné chronique (il n'y a vraiment pas d'autre terme) de

l'anticléricalisme. On a été chercher ~UMmaM). là-plus représentatif de ce « délire antiromain » dont 'il-paï'1ê' Si Justement Carl Schmitt, pour le tirer de l'ombre, lui donner solennellement l'acco- lade sous les regards d'un peuple entier, et accorder à sa « religion le droit de parité avec les confessions chrétiennes. N'allons pas chercher bien loin ni dans le respect d'une doctrine qui a un caractère pathologique que personne, sauf un petit groupe d'illu-

minés, ne peut prendre et ne prend au sérieux, ni dans des raisons d'ordre politique et militaire (esquisse de rapprochement avec la Russie, etc.) plus consistantes peut-être, mais qui ne sont pas décisives, croyons-nous, à l'instant

actuel, l'explication d'une soudaine réhabilitation dont le seul sens est d'être un défi. Cette main tendue est un souftiet, ce souftlet à l'homme blanc et insaisissable du Vatican, dont, brûlé de rage, on rêvait depuis deux semaines sans en trouver l'occasion. Dans l'impossibilité matériclle où l'on s'était mis soi-même (le régime du bâillon vous joue de ces tours !) de réfuter un document partout étouffé, et qui n'était connu que de la petite chapelle étroitement serrée des « traîtres noirs », on a voulu un geste aussi blessant que possible pour l'Eglise et qui fût vu de loin. On a cru l'avoir trouvé, on a cru tenir « sa

pierre".

Un coup de poing n'est pas une réponse dans l'espèce, elle était cüfticile à faire et d'ailleurs la dialectique n'est pas le fort du 111~ Reich mais il est un avertissement. Celui-ci en est un. Il signifie une heure nouvelle. Il déchire un rideau, l'écran derrière lequel jusqu'ici s'est joué le drame de la déchristianisation d'un pays, déchristianisation voulue, cher-

chée dès le premier insMin, mam que l'on a affublée de masques. 11 y a des épées et des signes de sang dans le ciel, mais dans un ciel purifié par la tempête, dans un ciel il n'y a plus de place ni pour les demi-fous, ni pour les aveuglements volontaires, ni pour les combinaisons.

L'heure de la bataille entre la force et les âmes a sonné. Notre appartenance à l'étendard du Christ nous interdit le doute sur son issue et en même temps elle nous commande un devoir. Jamais n'a été plus pressante la loi de la prière jamais plus consolante la certitude de sa réversibilité. jamais plus impérieuse la nécessité pour tous les catholiques, sous la direction du Vicaire du Christ, de n'avoir qu'un coeur.

Les garnisons britanniques d'Extrême-Orient GRAXDE-BRETAGXE. En raison de la nécessité de renforcer sans délai les garnisons britanniques d'Extréme-Orient, il a été décidé, a Londres. de créer dEa régiment! dusiatiques et de mktia.

Le monument au roi Albert de Belgique, oeuvre du statuaire Victor Demanet et de l'architecte Roquet, qui sera inaugute à Givet, le 23 mai.

La non-intervention en Espagne

Le contrôle naval entrerait intégralement en application jeudi On considère comme probable la réunion, jeudi, du Comité de Londres pour la non-intervention dans le con1lit espagnol. La question du retrait des volontaires serait abordée; non point en vue de décisions immédiates, mais sous forme d'études préliminaires. Il ne semble pas qu'aucun gouvernement ait l'intention d'ouvrir le dossier des infractions commises aux engagements de l'accord de Londres du 15 février, antérieurement ou postérieurement à cette date. En fait, on considère que les envois de volontaires sont pratiquement suspendus et que le contrôle est devenu possible à brève échéance.

Par ailleurs, on parait estimer que le contrôle maritime pourra commencer à fonctionner effectivement dès le 15 avril. La question de l'or espagnol Une réunion du Comité a examiné. par ailleurs, le problème des dépôts d'or effectués A 1't~tr~nger par le gouvernement de MtHM~et dont l'Utile- et l'Allemagne demtndct~t la neut~alisation, afin que ce même gouvernement ne )p.j!ss€ pas s'en servir en achat d'armes et de munitions.

Mais personne n'a pu ou voulu préciser où se trouve actuellement cet or. Les puissances représentées au Comité ont été chargées, en conséquence. de faire une enquête sur les dépôts d'or espagnol qui pourraient exister chez elles.

QU'EN PENSEZ-VOUS?

« Le golf du menton

Qu'est-ce que ça peut bien vouloir J;'re?murmurez-foM.

Et vous avez raison.

Il s'agit là, figurez-vous, d'un sport inédit lancé outre-Atlantique par les fameux organisateurs ert quête d'organisations dont je parlais hier.

C'est une Jaune qtet-sévit partout où il se trouve de bonnes âmes pour accueillir

leurs pittoresques suggestïons.

Et lui faire gagner, comme de bien entendu, quelques sous.

L'Amérique a déjà doté le monde du concours de la plus belle cheville de la grimace-type du cigare fumé en deux minutes de la guenon « à f ace la plus humaine ». 0

Et des propriétaires de guenons assez peu soucieux de ridicule pour s'exhiber ainsi avec leurs « frères inférieurs)). Comme ils disent.

Mais « le golf du menton n, c'est la fin des fins, la trouvaille que l'univers, anxieux, attendait.

J'ai sous les yeux la photo de cet « amusant concours )). disputé à NewYork.

Il consiste, oyez bien, à se raser avec un nombre minimum de coups de rasoir. Sous le regard attentif d'un jury et, si j'ose dire, sous l'oreille non moins scupuleuse du micro.

Car le concours du « golf du menton n

est radiodi f f usé. Imaginez un peu la haute pâture intellectuelle que ce radioreportage ne manque pas de di3pens«, quelques dix ou vingt minutes, aux 210 millions de citoyens des deux Amériquu 1. 0

Nous sommes des amis de la joie, de la vraie joie, manifestation évidente de l'équilibre et de la paix du coeur. Mais ces contrefaçons de gafié semblent nons prouver qu'on est en train précisément d'oublier la vraie joie. La joie La joie nous dira-t-on. Il n'y a pourtant pas de quoi rire sur notre pauvre planète travaillée de bruits aoant-coureors

)ustement. Moins que jamais, on a le droit de faire aajomd'l~i l'idiot. Et plus que jamais, on le devoir de rendre la craie joie, la paix de l'âme au monde qui glisse, qui gliue.

LouiS BMfMET.

M. Schacht est l'hôte de M. Van Zeeland

Bruxelles, 14 avril. M. Schacht est l'hôte aujourd'hui de M. Van Zeeland à un déjeuner intime dont le nombre des convives est si restreint qu'il permettra un premier entretien en tête à tête du chef du gouvernement belge et du directeur de la Reichsbank. Cet après-midi, à 18 heures, le premier ministre recevra de nouveau officiellement à son cabinet le ministre allemand.

Ce soir, M. von Richtofen, ministre du Reich à Bruxelles. offre en l'honneur du D' Schacht un diner officiel auquel assisteront notamment MM. Spaak, ministre des Affaires étrangères de Man, ministre des Finances Van Isacker, ministre des Colonies le comte Lippens, ministre d'Etat, et M. Franek, gouverneur de la Banque nationale.

L4 CONFÉRENCE DE MONTREUX

La Commission générale vote

l'abolifion des Capitulations La Commission générale de la Conférence des Capitulations, réunie sous la présidence de M. Politis, a commencé mercredi matin l'examen du projet de convention présenté par la délégation égyptienne.

A l'unanimité, la Commission a adopté l'article t" abolissant complètement les Capitulations en Egypte,

Le texte de l'article sera soumis à un Comité de rédaction pour quelques modifications de détail.

M. Potemkine

a quitté Paris

M. Potemkine, ambassadeur de l'U. R. S. S. à Paris depuis décembre 1934, qui vient d'être nommé commissaire du peuple adjoint aux Affaires étrangères en U. Ho S S a quitté Paris mardi soir par Je Nord Express, se rendant à Moscou.

Ii a été salué par de nombreuses personnalités françaises et des représentants du corps diplomatique.

Les aviateurs japonais' Ihinuma et Tsukakoshi vont se rendre à Berlin

Les aviateurs japonais Ihinuma et Tsukakoshi arriveront à Berlin dans la journée de vendredi prochaln. Ils resteront deux jours dans la capitale allemande. On annonce qu'Us feront une visite au directeur des sports et au ministre de l'aviation. De Berlin, ils se rendront à Bruxelles, Paris et Rome. Ils rentreront à Londres dans le milieu du mois de mai et entreprendront de là leur voyage de retour à Tokio.

S, Em. le cardinal VERDIER, en recevant, mardi après-midi, les voeux de son nombreux clergé, comme nous le rapportons d'autre part, a donné lecture du télégramme suivant qui a été applaudi par toute t assemblée A son Eminence le cardinal Verdicr, archevêque de Paris Vatican, 12 avril.

Au moment où Votre Eminence s'apprête à célébrer ses noces d'or sacerdotales parmi son clergé et peuple fidèle, je viens en toute religieuse sympathie lui présenter mes félicitations ferventes pour demi-siècle de fécond apostolat dans Compagnie Saint-Sulpice, où, suivant pieuses traces de rVf. Olier, Votre Eminence s'est véritablement montrée Père des prêtres, puis dans grand diocèse de Paris, où les généreuses entreprises du cardinal des cent églises nouvelles ont grandement servi la concorde publique. Avec assurance meilleures prières, je vous renouvelle respectueuse affection et va?ux ardents ad multos et felicissimos annos

L'ouverture

de l'Exposition 1937 M. Paul Bastid, ministre du Commerce et de l'Industrie. a réuni, mardi soir, au ministère du Commerce, les membres du secrétariat général de l'Exposition de 1937, auxquels s'étaient joints MM. Villey, préfet de la Seine, et Marchand, directeur de la police municipale.

Contrairement aux informations carnes à ce sujet. aucune décision nouvelle n'a d été prise au coure de cette réunion en ce qui concerne la date d'ouverture de l'Exposition. Un arrêté du ministre du Commerce Bxeta d'~aiueurs cest~ datet dans un bref a6lai,

En présence de nombreuses personnalités et d'une immense assistance, S. Em. le cardinal Verdier a célébré pontificalement la messe à Notre-Dame

« :1u milieu de la joie si légllime du clergé et des tide)es selon les propres termes de l'<IOgICU5C Lettre autographe que lui adressait récemment le Souverain Pontife, S. Em. le cardinal Verdier a célébré solennellement, mercredi matin, en la basi1lque métropolitaine de Notre-Dame, le cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale.

A la qualité et au nombre des personnes qui se pressaient dans l'immense nef pour lui rendre hommage et prier pour sa précieuse cons~r~'aUon, l'éminentissime prélat a pu juger combien de cœurs, non seulement de son vaste diocèse, mais de la France entière, avaient été conquis par son cmur, brolant d'amour pour i7teu et pour les âmes ·.

Depuis, d'ailleurs. l'annonce de cet an-

L'arrivée de l'archevêque de Paris à Notte-Dame.

niversaire, les témoignages les plus nombreux et les plus touchants de respectueux attachement et de üllale vénération parvenaient a Son Eminenee. Parmi les premiers, ses compatriotes aveyronnais et cantaliens organisaient des souscriptions, tandis que, dans les diocèses où il vécut et professa, on s'ingéniait à lui prouver la fidélité d'un souvenir reconnaissant. La Ville de Paris, en l'absence du président du Conseil municipal, déléguait un vice-p)'6sident, M. Bour, et le syndic, ",1. Bucaille, pour lui porter le-, souhaits officiels de la capitale. De partout aflluaient les veeux, les prières.

Aussi ne fallait-il pas s'étonner de trouver dès 9 heures la cathédrale archicomble jusque dans les tribunes.

Les vedettes qui transporteront les VISI-

teurs d'un bout à tmtte de l'Exposition

viennent d7,arriver dans le bassi de la CceMtde..

Un autel avait été dressé dana te transept, en avant du chœur.

A gauche et un peu en avant avait pris place Mme Albert Lebrun. Plus en arrière, on reconnaissait M. le gênerai de Castelnau: M. le ministre d Autriche: M. Opoensky. consul général de Tchéoosiovaquie, et plusieurs membres du corps diplomatique MM. les otianoines Dps~rao.n'f's et Polimann et M. Pezet, députe, vtn. Bour, vice-président du Conseil municipal. de bontenay, el MM. Duval-Arnould, de Verges, d'Ocagne, Deschamps, Revèrdy, Atfred Michelin, administrateur de ta'Maison de la Bonne Presse d'YanvitIe, Tessier, Lhnp(lal. Daumas, de Braissia MM.J(ts chanoines Ardant et Marquet MM. Veuillot, Castel, etc.

Au premier rang de la nef se tenaient tes membres de la famille du cardinal

~'wft--r

de chaque côté du transept on ne supérieurs des divers Ordres religieux Franciscains, Dominicains, Capucins, Jésuites, Rédemptoristes, Assomptlonistgs, Pères Btanct. 1't~rët du Saint-Esprit, Fils de la Charité Frères des Ecoles chrétiennes, Frères MMistes. de nombreux membres du clergé et des religieux de multiples Congrégations. A 9 h. 30, au son des grandes orgues, le cortège se mit en mfu'che. guidé par M. te chanoine Favier. Vcnalent les séminaristes. les curés de Parts, une soixantaine de chanoines honoraires, le vénérable Chapitre, les représentants de nombreux évêques, les prélats, parmi lesquels nous avons reconnu Nr- SS. Tou7è, Sudour, Gastan, Mério, Boucher, Fontenelle, Courbe. Haus, de Moucheron, [,outil, de la Serre, Pons, prince GAlka, Grafiln, Lagier, Zhanel, Bridier, Fegh-.Li. Pfister.

Enfin, après le Rme Dom Olphe-Gaillard, s'avançaient les évoques LL. EExc. NN. SS. Rivière, Beaussart, Riehaud, Choquet, Chaptal, Bahaban, (..ourcoux, Mennechet, Audollent, Rotand GoMeUn, Mendes da Conteiç~o Sant.os, archevêque d'Evora (Portugal) Fillon, Dreyer, Chollet S. Kxc. Mgr Valerio 'Valeri, nonce apostolique, entouré de Mgr Forni et de Mur Sigtsmondt S. Em. le cardinal Baudrillart, assisté, de MM. les chanoine9 Pradet et Sédillière, et enfin S. Em. le cardinal Verdier, entouré de MM. de Montenon et d'Esclaibes, pr6cide-nt de 1'.4086<'1ciation des Chevahera pontificaux, et de plusieurs Chevaliers de ~tatte et du Saint-

Sépulcreo

Le vénéré jubilaire célébra, avec le faste que la liturgie donne aux cérémonies ponliflcales, le Saint Sacrifice de la messe, suivi avec piété par toute l'assistance, qui priait de tout ccpur pour .nn cardinal si aimé.

:\1. l,es~ige, comme d'habitude, avait 1'mil il tout.

Fous la direction de M. le chanoine ~~er!'et. la maitrise de la basilique se surp~s"~ t'tt exécutant un programme muaic~1 do choix et notamment 1'0 bone lesf~ de Palestrina, le Psaume 97 de ~lendel8sol1n et le Psarrme 146 de GnI",rt, le Kyrie, le Ctoria et le Sanctua, de Widor; l'Agnus de Perosi et le Choral de Hacll..

A l'issue de t'émouvante cérémonie, Son Eminence entonna te Te Deum, repris en chœur par les fldèles, Et vraiment chacun rendait grâces Dieu d'avoir donné à l'église de Paris un tel pasteur, un tel chef. un tel père.

Enfln, ainsi que 'y v rwatt autorisé te Saint-Père dans sa ~lettre autographe, l'éminentissime prélat dounc la foule inctinf-e )a Bénédiction j'apatf. puis ic cnrlngn rrgagrra fa sacrislie que ''< cardinal fit salué Mmf Lebrun. Ainsi prit fin. ait miliru de l'enlhousiasme et de la ferveur, cette fête si belle qui permit, on peut le dire, tout Pari. et même il la France entière de prouver au cardinal Vemlier la respectueuse v6n¡lration que lui ont attirée lies généreuses entreprises.

JEANPtLISSIER.

Le clergé de Paris présente ses vœux

Dans la salle des œuvres. au ';6 QI' la rue des Saints-Pères, se pres;;aient, mardi après-midi, de nombreux ecclésiastiques. Le clergé de Paris venait rendre ses hommages et présenter ses vœux A son éminent pasteur, qui fête son jubilé sacerdotal.

Le long de l'estrade, une rangée de photographes s'apprêtaient à faire subir le feu de leurs caméras au vénéré archevéyue de 1>~ri: At4h.30.['r<~e(id<)e <)~u\ !¡' .nf d'or. Em, le l.'al'din't: 'v .tudurochetetde lit m07.etteo ~u!' laquelle étincelait la croix d'or. flt 5'On entrée. A sa suite, nous 'r6COImaissons au passage,S. Em. le. n~.dlaal BBUdriB~t NX. SS. Ct~ptal.~u~-


Ilaire de Paris Rivière, évoque de Monaco Beaussart, auxiliaire de Paris de nombreux prélats, M. SS. Touzé, Sudour, Gaeton, \Mrio. Boucher, Courbe, Fontenelte, Flaus, Zhanel, Loutil, Bridier, et tous les membres de l'administration Mchidioceaaine.

Le choeur des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, fit entendre avec un art dont l'éloge n'est plus à faire, un Regina ccedi qui respirait toute la fraicheur et t'aitégresse de l'Alleluia pascal.

Mgr Beaussart prit te premier la pal'ole: Nous venons rendre grâce il Dieu avec vous tous ensemble dit Son Excellence, exprimant ainsi la note qui devait dominer dans cette réunion du clerfé avec son pasteur bien-aimé. Il dit le regret de Mgr Grépin et de 11. le vicalre général Lupin d'en être absents. Avec délicatesse furent alors évoquées les quarante années cachées de ëaint-suipice. de la maison des Carmes, pleines de labeur sacerdotal. Vertus et talents formaient déjà chez le futur archevêque de Paris un prêtre dont le sacerdoce lui-même d' été « loyal et complet suivant l'idéal que le cardinal tracera le jour de son 4ntrMusatitm à Notre-Dame de Paris. Cette préoccupation du sacerdoce animera toute l'activité de l'archevêque de .Paris. Les nouvelles églises qu~l fait sortir de terre parmi les masses les plus déshéritées s'élèveront pour rmpprocher le prêtre de ceux qui ne le connaissent pas. Le troisième an sacerdotal n'est institué dans l'archidiocèse que pour renforcer la vie et la perfection du sacerdoce dans le clergé de la capitale.

Mais cette vie intérieure ne doit pas nous isoler de nos contemporains parmi lesquels elle doit jouer le rote d'un ferment. Le vénéré jubilaire nous donne l'exemple .de cette action sacerdotale qui, jusque dans les conflits politiques de°p7eure égale à elle-méme et sait y aptJiprter un esprit vigilant et averti. Ainsi 1`'sn ordre nouveau qui s'élabore ne se criera pas en dehors de l'influence de l'Eglise mais l'action sacerdotale le pénétrera de la vie même de l'Evangile, Aussi, lorsque dans des heures troubles, l'archevêque lancera son Ap pel, sa voix sera entendue par tous et éveillera, dans tout le pays une atmosphère de patx religieuse pour le plus grand bien de l'Eglise et de la nation.

Que de prières ferventes vont s'élever encore conclut Mgr Beaussart, pour que cet enseignement et ce rayonnement de la charité continuent de longues années sur la terre de France Ad plurimos et /auatia.simos aanoa Le vœu fut souligne de longs applaudissements. M, le chanoine Verdie, curé de SainteClotilde, après que les. Petits Chanteurs 1t la Croix do Bois eurent interprété une ravissante berceuse slovaque avec un Eodt exquis, nous dit alors tout le désir qu'avait le clergé de Paris de célébrer avec éclat ces noces d'or sacerdotales que l'éminent prélat aurait préféré fêter dans l'intimité et le silence il l'insu de tous.

C'est que la vie de l'archevêque de Paris ne lui appartient plus. Depuis le 9 avril 1887, jour où Il recevait à Rome des mains du cardinal Paroochi l'ordination sacerdotale. Dieu le préparait à sa. charge de pasteur d'un grand peuple. Comme la lumière qui, dès le; premières lueurs du jour, grandit d'heure en heure jusqu'au plein midi, ainsi l'action cachée lumineuse et féoonde du professeur et du supérieur, à l'ombre de SaintSulpice, annoncait le clair enseignement et le splendide rayonnement du futur archevêque de Paris.

bi. le chanoine Verdrie dit la fécondité de cet épiscopat qui a su si bien réparer les pertes que les années creusaient dans le clergé parisien, et enfin, tous les exceptionnels services qu'il a rendus à l'Eglise et a. la société civile l'œuvre des Chantiers en restera le tanglblo témoignage, Ces cinquante années de sacerdoce du vénéré pasteur provoquent donc chez tous des sentiments unanimes de reconnaissance et d'espérance pour l'avenir. Le cardinal de Belloy qui occupa le siège de Paris de 18P? a 1808 avait plus de 90 ans quand on lui souhaitait de fêter un jour .eeoneentenaire. Il répondit qu'il ne convenait pas do fixer un terme aux bienfaits de la Providence. Le clergé de Paris dans ses vœux de long et fécond éplscopat pour le vénéré jubilaire n'entend lui aussi tlxer aucune limite au bienfait de posséder un tel Père à la tête du diocèse.

A peine les applaudissements s'étaientils caimés. que les Petits Chanteurs à la Croix de Bois exécutèrent avec brio, était-ce une allusion aux voyages transatlantiques du cardinal Verdier ou à la nef qul britle dans ses armes ? le chant populaire Il était un petit navire. Ce fut délicieux. Et aussitôt M. le chanoine Colombel présenta la liste de ceux qui avaient souscrit clergé paroissial et directeurs des établissements de l'enseignement libre, -pour le cadeau offert à l'éminent jubilaire. Ce cadeau qui, pour M. le curé de 5aiut-Philippe du Roule, rappelait le char de feu du prophète Elie, permettra au pasteur de l'archidiocèse de visiter encore plus facilement son clergé, et M. Colomhel de reprendre le mot d'Elisée Pater mt, Pater Mi.' Currus Israël et auriga ejus Les voix cristallines des Petits Chanteurs nous font entendre encore un frais poème musical 0 charmante Rose tégère.

La réponse

du cardinal de Paris

Le cardinal s'est Son Eminence 'donne lecture du télégramme que lui a adressé S. Em. le cardinal Paoolli. Un mot délicat reniercie chacune des personnalités qui ont pris la parole, et c'est avec un bon sourire que le cardinal dit ce qu'est le cadeau qui lui est offert on n'a encore parle que par allusion, une superbe automobile. Il n'oublie pas les Petits Chanteurs qui viennent de remporter à Rome un triomphe. L'accueil que vient de leur faire l'assemblée montre donc que le clergé de Paris sait se montrer parfaitement romain conclut le cardinal avec un fin sourire.

Dans un raccourci, l'éminent prélat évoque alors la « série de faits déconcertants qui composent sa vie Son supériorat à Saint-Sulpice, son élévation à l'épiscopat, son sacre, ses légations lointaines, ses messages donnés à la France et au monde dans des heures difficiles, sont comme le~3 assises d'un triomphe qui, dit-il, me remplit de confusion Et Il rappelle ces (Tuarante

ans de vie cachée oÙ-11 était bien loin de penser qu'un jour il aérait le point ~t de mire des regards de tous. Dépêches. lettres, articles de journaux venus des quatre coins du monde s'aceumulent sur sa table. Manifestation d'un immense espoir dans la France catholique qui doit nous remplir de conflance. Car il y a là une antinomie qui nous dépasse. « La France d'aujourd'hui semble au monde entier très près de la Révolution. » Une vague de laïcisme a déferlé sur elle pendant des années, et cependant, au témoignage récent du cardlnad Baudrillart, te Saint-Père ne disaitil pas C'est elle qui Nous apporte le plus de consolation »

« Pourquoi Dieu m'a-t-U choisi pour être à la tête d'un tel peuple ? » demande l'arclie,è ue de Paris, qui assure que rien ne le désignait pour une telle charge, s'il est vrai qu' un Sulpicien se fut jamais un chef de peuple .0 C'est que Dieu, répond-II, a voulu nous mon. *r'<r que lui seul gère de ses proprer mains les destinées de notre peuple », De cela, le pasteur du diocèse a eu le sentiment très vif quand, aux heures difaoiles du mois de juin dernier, alors qu'on cherchait en vain, dans l'étude et dans la vie passée, les mots qu'il fallait dire devant son cruciflx, à Montmartre. Il écrivit presque sous sa dictée les paroles qui ont apaisé, calmé et orienté l'action de tout un peuple no « Notre chère France, dit-Il encore, vit maintenant des jours d'angoisse, mais aussi des jours de confiance, car elle est à la tête. tuï EJ;posltions Internationales. dans les ~a~t9s-de toutes ItQ' i1 p1aQ ln-

tellectuel et social. et elle reste un pays d'avant-garde en tout. » ·

Et pourquoi cela Parce que vingt siècles de christianisme ont pétri notre tempérament national. C'est pour cela qu'il se refuse a toute tyrannie, à toute dictature individuelle ou collective, restant fidèle à ses traditions de liberté et de charité.

Grâce à ces traditions, il y a une élite qui se forme et qui devient l'espérance de ta France de demain. Et le cardinal d'évoquer en termes émus sa visite aux Jocistes féminines, ayant même accepté de partager leur repas. Si vous aviez entendu ces jeunes ililes du peuple avec quel élan elles travaillent à donner Dieu il leurs frères et à leurs sreuro, prêtes il tout souffrir pour cela L. Quel acte de foi et de confiance encore que cette présence il Notre-Dame de 1 800 membres de l'enseignement public venus pour assister à l'ordination d'un prêtre et de deux lévites choisis par Dieu dans leurs ranaR t.

La parole du vénéré cardinai se fait alors plus intime pour parler directement il ses prêtres Cher clergé de Paris. je VOIIS aime tendrement. Oui, ce sa r oce et complet, c'est l'honneur de Saint-Sulpice, depuis tro;s siècles, d'avoir tenté de le réaliser ici, au cœur de la France. Ne suis-je pas deux fois votre Père par Saint-Sulpice et par la grâce de l'épiscopat ? Je vous appartiens sans réserve. Avant ces longues audiences du lundi et du vendredi, pendant ta messe ce sont vos intentions que je porte à faute!. n

Et comme s'excusant de n'être pas plus souvent encore avec ses prêtres, que d'autres âmes l'appellent, le cardinal ajoute finement Je ne puis pas me compromettre mais je puis compromettre les autres. Dimanche dernier, nous bénissions ta chapelle de secours de Courbevoie. Les communistes étaient venus pour voir et entendre le cardinal de Paris. Ils m'ont vu et entendu et après sont allés au bistro voisin boire à la santé du cardinal (<<c.)

C'est le propre de notre Eglise e de rayonner par son pastorat à travers tous les peuples, et dans les nécessaés d'ordre social, économique, moral ou intellectuel, son action est toujours efficace. On sent maintenant un esprit nouveau qui bouillonne dans le monde. Ayons donc le souci de nous adapter aux conditions de notre peuple 1 Faisonsnous tout il tous. C'est vraiment une tâche catholique qu'il nous faut remplir, car le monde entier maintenant a les yeux sur nous. Tout, pour le bien de l'humanité catholique r

Le cardinal termine par une leçon d'optimisme. Il en veut pour gage le secours reçu d'en haut quand le mois de juin dernier il lui a fallu parler à son peuple dans des circonstances si uniques. Il recommande à son clergé de rester fidèle à la piété, la dignité, dans la con- flance, sans oublier la mortification. Les croix ont sauvé le monde et quand elles sont portées avec amour, elles perdent leur amertume. » Un dernier mnt pour saluer la présence de S. Em. le cardinal 1 Baudrillart, LL. EExc. les auxiliaires de Paris. Mgr Rivière, de Monaco, et toute la famille archiépiscopale mot de sympathie délicate pour Mgr Crépin. et, après avoir entendu les Laudes liturgiques de circonstance, S. Em. le cardinal Verdier ainsi que S. Em. le cardinal Baudrillart donnent la bénédiction a toute l'assemblée qui se disperse, encore sous le charme de la parole de son vénéré pasteur à qui elle a fait une longue ovation.

Cette magnifique réunion si bien préparée par les soins de l'abbé Hamayon, directeur de l'enseignement libre, dignement commencé les fêtes jubilaires.

Le Hollandais Wals

et le Belge Billiet ont remporté les Six Jours cyclistes

Les Six Jours cyclistes ont pris fin mardi soir devant une assIstance nombreuse, qu: sulvtt attentivement tes dernières phases de 1a course.

Classement final

1. Bl1Iiet-Wals, 834 points 2. Guerra-Di PM0.575pt9;3.Serës-Bouettard.570pt9; 4. Schoen-Pellenaars, 51i pts 5. Ignat-Dtot, 437 pts 6. Letourneur·Pljnenhurg, 228 pts 7. Lapéble-Archambaud, 188 pts 8. Walthour-Crossley, 171 pts. A deux tours 9 Cthocque-Dayen, 237 pts. A trots tuura 10. Speicher-Le Grevès, 148 pts. A quatre tours Il. BLchaM-BUUC-herOn, 787 pis.

En 144 heures 3309 kllo~lre80

Une publication imminente le nouveau feuilleton

L'Autre guerre L'aaht aercce? Oui d plu isylaea6ie euort, le tarétt.

En Be!gique, au service des al6és sous le joug allemand

itrrit la catttft éu it ra pri~ei~su ad. le Jieutae~t MARCEL, M-«<«tt de l'bttellil1'lIœ tarria. Les Iectnn a MoreRt !a irr~rtpatta oértpétie dat! un récit inédit et sensationnel

BOURSE DE PARIS Cours du 14~ avril 1937 VALEURS I ~â. I aûCÎour Il 1 COURS 1 COURS Il 1 COUlIS 1 COUlIS VALEURS 1 COUlIS 1 COUlIS VALEURS 1 COUlIS 1 COUlIS

VALEURS prwd. du jour n v ALEURI> pscèd.- du loup_ prmé& du jour q VALEURS préeéd, dg Jour '1 céd. da loup

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E. 0.

La catastrophe M. Léon Blum vient de publier dans son journal la sténographie du discours prononcé par lui salle fluyghens ces jours derniers, lors de la houleuse assemblée d'injormation des Fédérations socialistes de Seine et Seine-et-Oise.

C'est un document qui fera couler sans doute pas mal d'encre/ Entre autres choses aussi ou plus importantes, nous y avons trouvé confirmation d'une phrase citée déjà ici sur la foi de. militants indiscrets « Le drame de Clichy a été pour nous la catasfropht. »

Et le leader S. F. 1. 0. d'expliquer que sa fierté, jusque-là, avait éte de gouverner sans effusion de sang dans une période extrêmement difficile et au milieu de conflits sociaux ininterrompus.

.1 Clichy, il y a en conflit politique et bagarre ci propos de la séance récréative organisée par le P. S. F. Qu'est-ce que son parti peut reprocher â M. Blum: De n'avoir pas interdit la manifestation à l'occasion de laquelle sont nés des inei-~dents ?

Il est impossible de savoir h ravance quelles manijtestations provoqueront ces rencontres. Une mesure générale devrait donc être prise. Ait risque de « choquer beaucoup > d'entre ses camarades, le leader socialiste déclare nettement

c Il est impossible, en France, d'interdire toutes les réunions autres que les réunions du Front ~opuiaire. Il est impossible d'ériger 1 arbitraire en système. >

Pareil langage, à mon avis, ne choquera pas le plus grand nombre de nos compatriotes!

Une leçon reste â tirer du drame et de son commentaire par le président du Conseil l'intolérance est dangereuse même pour ceux qui en usent et le Front populaire a reçu 1-~ 16 mars an coup décisif. Si nous aJotitons qu'à la France cette journée /ficheuse a /ait perdre une bonne part du crédit apporté par le succès de l'emprunt de dépense nationale, il nous est difficile de ne pas conclure à la nécessité d'en finir avec les méthodes susceptibles de provoquer, pour un oui ou pour un non, des catastrophes.

Une réunion d'entrepreneurs et d'architectes de la région parisienne

Sur l'initiative de MM. Jean Virant. architecte, et Jules Verger, entrepreneur d'électricité, les entrepreneurs et architectes de la région parisienne se sont réunis mardi matin, à la salle de la Mutualité, en une séance privée. La carte d'invitation portait en titre Un cri d'aiarme laisserez-vous exproprier vos entreprises ?

1 500 personnes environ assistaient à cette réunion que présidait M. Viraut, assisté de Verger et Pierre Nicolle, président du Comité de salut économlquc.

A la fin de la séance, un ordre du jour, par lequel les assistants Il s'engagent à une action opiniâtre et persévérante pour que les groupements professionnels mettent publiquement le gouvernement en face de ses responsabilités et exigent de lui le respect de la propriété privée et des libertés individuelles », fut voté à l'unanimité.

La semaine

de quarante heures Décrets transmis au Conseil national économique

1. Transports. 2. Coiffeurs. 3. Gaz. 4. Electricité. 5. Fermetures persiennes métailiques. 6. Faïence, porcelaine. 7. Malterie, liqueurs. 8. Pharmacie de détail. 9. .Meunerie, pâtes alimentaires. 10. Commerce de gros et demi-gros. 11. Réseaux de tramways urbains et suburbains, et services par omnibus automobiles ou par trolley bas annexés à ces réseaux. 13. Chemin de ter métropolitain.

Décrets pour lesquels les Commissions mixtes ont été réunies par le ministre du Travail. 0

1. Services administratifs des journaux. Messageries de la presse. 2. Bureaux, agences privées. 3. Commerce de détail des denrées alimentaires (Paris, Seine et départements). 4. Carrières. 5. Confiserie, conserves de fruits, légumes, chocolaterie. 6. Pâtisseries de la Seine. 7. Boulangeries et pâtisseries des départements. 8. Sucres, alcools, betteraves. 9. Tabacs. 10. Spectacles. 11. Hôtels, restaurants et cafés

DERNIERES

NOUVELLES

Remise

d'une note du Reich au $aint-$iège Cité du Vatican, 14 avril. La note que le gouvernement du Reich a fait remettre hier au Vatican, au sujet de la récente Encyclique pontificale, a été communiquée mercredi matin au Saint-Ptke par le cardinai secrétaire d'Etat Pacelli, au cours de l'audience habituelle qui a lieu tous les matins.

La rote prétend voir dans ces protestations une ingérence dans les affaires allemandes.

Selon des indications recueillies dans tes milieux autorisés, le document exprimerait tout d'abord la surprise du gouvernement allemand du fait que le Saint-Père aurait non seulement, critiqué les affaires intérieures du Reich mais adressé un appel à l'opinion publique mondiale afin de former un front général contre l'Allemagne (1)0 Un tel appel à l'opinion mondiale, ose-t-on déclarer à Berlin, n'a jamais été lancé, même dans l'Encyclique concernant le Mexique.

De plus, la note allemande irait jusqu'à faire grief au Souverain Pontife de porter sur les affaires d'Allemagne un jugement s'inspirant du point de vue démocratique et parlementaire p (I) qui ne saurait lui être appliqué. Elle ferait ressortir également qu'un tiers seulement de la population allemande est.; catholique.

Le document diplomatique allemand repousse ensuite l'idée que le Reich voudrait détruire leglise catholique en Allemagne.

L 'AII~nagne, dit-elle, a prouvé le contraire en concluant le Concordat et en faisant, par ce yaité, des concessions très étendues :à.t'1"E!lise catholique. Or, on sait comment,-le Reich applique la Concordat U

L'Allemagne a sauve le Reich du bolphevisme et aurait empêché ainsi l'anéantissement de i'BgIise.

Elle aurait même fait pour l'Eglise des sacrifices financiers qui dépasseraient le cadre de ses obligations juridiques. Mais le eouve.rnement allemand prétend que l'ERlise forme un Etat dans l'Etat et que le clergé constitue une caste spéciale en dehors de la communauté natlonale.

La note afflrmeralt, en conclusion, que le Reich désire l'évolution paisible de &es relations avec rEgiise catholique et le Vatican, mais que cette évolution ne peut être réalisée que si le Vatican et l'Eglise font preuve d'un sincère esprit d'adaptation à la situation existante et le prouvent par leur attitude future.

Si cette analyse du document allemand est exacte, le Reich montrerait ainsi qu'il fait fi des vérités les plus flagrantes comme de ses propres engagements.

Les libertés économiques Ni. Lucien Lamoureux, député, ancien ministre, a présidé mercredi, an Cercle interallié, un grand débat organisé par le groupement -défense des libertés économtque8.

~M. Pierre Lhoste-Laehaùme. délégué général du grou~ment Roger Picard, professeur à la Faculté de droit de Paris Robert Alterman, administrateur de l'Union française des Industries exportatrices Jean Boivin-Champeaux, sénateur Joseph Barthélemy, membre de l'Institut, ont préconisé une économie ordonnée et sociale, mais individualiste et libre.

M. Lucien Lamoureux, qui a clos le débat, a rappelé qu'il avait dirigé à plusieurs reprises des ministères techniques Budget, Commerce, Colonies, Travail, et qu'il s'est trouvé, maintes fois, aux prises avec les problèmes étudiés par les précédents orateurs.

Plus d'enfants mineurs à Mettray

Paris, 14 avril.

Le garde des Sceaux vient d'adresser aux membres du Parquet des instructions tendant ce que dans leurs réquisitions ils s'opposent à l'envoi de mineurs à Mettray.

Un tableau disparait du musée de Montpellier Montpellier, il avril. Un tableau du peintre atsacfen Henner vient de disparaître du IhiÏ5,t!e Fabre, à Montpellier.

Cette ceuvre d'art représentait une tête de femme remarquable par son coloris et la noblesse de ses formes. Elle faisait partie de la donation Faulquier. M. Privat, conservateur, a déposé une plainte au Parquet.

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE La lutte meurtrière se poursuit avec acharnement a Madrid

La bataille qui se déroule depuis ~inq jours à ~lfadr^id, de la Cité universitaire à la Casa del Campo et à Carabanchel Bajo, sur les deux rives du 9lansaawrès, par conséquent, et qui avait débuté par des attaques des gouverrrcmentaua, se poursuit au~c l'acharnement le plus violent des

deux c6tés, mais aussi avec des

pertes terribles pour les deux camps, malheureusement.

L'objectif de l'offensive des rouoes était de s'emparer d'une forte tranchée qui assure la liaison entre les forces nntionaliste,s terrées à la Cite universitaire, et dans Madrid, avec leur centre établi sur la rive <yaMc/t? de la rivière à la Casa det Co~npo. Si cette mana~uvre avait réussi, les nationaux auraient été complètement rejetés hors de L'agglomération proprement urbaine, ce qui soulagerait la défense gouvernementale.

!~aas, après de premiers succ~s pour les assaillants, les forces /rnn-Iquistes ont réagi avec une vigueatr~, égale à l'attaque. Et ce sont maintenant ces dernières qui ont repris l'initiative.

La lutte se déroule surtout autour de aonte Garabitas, une colline qui domine, de la Casa del Campo, la liai- son nationaliste et, un peu plus bas, autour de la c6te des Perdrix, à Carabanchel Bajo.

Les gouvernementaux font donner, en ce secteur, surtout les bataillons étrangers.

Les pertes de ceux-ci seraient considérables. En effet, les bulletins nationalistes les estiment à 15 000 t'ictimes, dont plus dit tiers de morts. De leur côté, les bulletins des gov.vernementaux soulignent le carnage dont ont souffert leurs adversaires. tout en reconnaissant gac'its ne sont pas eux-rn~mes mieux pnrta,qés. Quoi qu'il en soit. la situation reste indécise sur ce point. IL serait plus exact de dire qu'clle est stabilisée par la volonté et les efforts égaam des ennemis de ne pas céder de terrain ou de le reprendre, s'il a pu être monaentanément perdu.

Aussi, dans cette lutte à mort, si les positions changent de mains plusieurs fois dans la journée c~c.: finissent par se naaintc,rtir, les deux

Le pèlerinage

de Notre-Dame de Salut en Terre Sainte

Nous recevons de la direction du Pètcrinage de Notre-Dame de Salut en Terre Sainte la lettre au#iaatte A bord du Patria, le G avril 1937. Nous avons fait un excellent voyage et nous débarquons tout à l'heure 11 Alexandrie. Le 7 et le 8 nous serons au Caire, le soir du 8 à Pûrt-SaId et puis 3atfa. Jtatgré les interdictions précédentes, les autorités anglaises avalent btoquë le port de Jaffa à cause des troubles, mais en présence de l'attitude] des musulmans qui voulaient retrancher la permission de visiter les mosquées, et en particulier la mosquée d'Omar, si cette de Jaffa n'était pas rétablie, on a levé l'interdiction.

La traversée a été excellente un peu de houle seulement le premier jour. Dimanche, messe avec chants avec le groupe hollandais qui a fraternisé avec nous de façon merveilleuse. Le grand salon était comble.

Le personnel du bateau, commandant et otflcfers, est d'une amabilité et d'une courtoisie parfaite.

Tous nos pèlerins sont en parfaite santé et pleins d'entrain. MARCEL..

POLITIQUE ET DIFFAMATION. Lb tribunal correctionnel de Rouen a condamné à 00 francs d'amende chacun, M ltéthoré, député de la Charente Mme Vve Gilles, gérante du journa, t'Eoelt, coupables de diffamation envers le colonel de La Rocque, au sujet d'un article relatif à la mort d'llugues de Barbuat. Ils sont en outre condamnés solidairement à 2000 francs de dommages-intérêts envera le président du P. S. F. Le D' Crutel, député de Rouen, directeur et propriétaire de !'E(:e«, est déclaré civilement responsable. ?

Une courte bagarre a éclaté, à Marseille, entre un groupe d'aflicheurs du Parti populaire français et des jeunes gens appartenant à des formations du Front populaire.

La police est intervenue et a procédé à plusieurs arrestations.

Renseignements commerciaux CNAMOES A PARIS

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, le 13 avril.

Sucres. Ouverture courant 242,50, 243, prochain 243, 243,50, juin 244, Julll.sont 245,50, 246, sept. 246, 246,50, 3 d'oct. 246, 3 de nov. 246,50, 247. Tendance faible. dvoinea. Ouverture courant l~1,25, t2t payés, prochain 123,2. payé, juin 125 paye, 3 de mai 125,25, t25 payes, Julii. 126 a 126,25 août 126,50 vend., 3 d'août 125,75 à t2<.50. 3 de sept. t26.:s payé. Tendance lourde.

Ctoture courant 121, 121,25, prochain 123, Juin 125, 3 de mat 124,75, jUlil. 126, août 126, tous payés, 3 d'août i25,75 Il 136, 3 de sept. 125,75 payé. Disp. cote ometellé 115. Tendance lourde.

Farines. Ouverture courant 199 vend., prochain 203,50, 204 payés, juin 207 Il 208. 3 de mal 2t t 212, jullL 215 ace., août 217 ach., 3 d'août 220 ach., 3 de sept. 223 ach. Tendance calme.

Clôture courant 198 paye, prochain 203,50 Il 204, Juin 207 à 207,50, 3 de mai 210,50 payé. jultl. 2t3 ach., aoM 216 ach., tendance lourde.

Huile# de tin. Ouverture courant 340 vend., prochain 340 vend., mai-~uin 337 payé, i de mat 339 a 340. 4 de sept. 345 payé.

Clôture courant 336*339. prochain 339.50 vend., mat-Juin 338,50 vend., 4 de mai 338,50 payé. 4 de sept. 345,50, 345, 346, 345,50 payés.

Clôture courant 243 payé, prochain 243,30 payé, juin 245 payé, JulH.-3oQt 246.50, 247 payés. sept. Ï46.M t 947. 3 d'oct 246,50 Il 247, 3 de nov. 247.50 payé. Tendance plus soutenue. Cote omcleuse 243 243,50.

iparine de rnnsommatton. Cote ofncieuse de la tarlne établie par la Chambre 37noj.àcale de l'1ndwitrte meunière partaienne Mt.

adversaires s'usant avec la méms intensité.

En Biscaye, les communiqués de Satamanque ~artent d'attaques basques repoussees sur le mont Gorbea et à Urquiola.

Alais les autonomistes assurent qu'ils ont fait une brèche dans le front enneoi et se sont emparés de positions de haute valeur atrat~giqne. 1

Sur les autres fronts, on ne Signale que quelques coups de mains sans grandes conséquences.

Le général Franco

abandonnerait la direction des opérations militaires (?) On mande de Berlin que dans des milieux allemands informés le bruit court que des changements importants se prépareraient dans le camp des nationaux espagnols.

Le général Franco, qui réunit actuellement entre ses mains la direction des affaires politiques et la direction des affaires militaires, abandonnerait celle-ci pour se consacrer uniquement aux fonctions administratives et diplomatiques de chef de 1'Etat.

Le général Mola

menace la Biscaye de destruction si Bilbao ne se rend pas On mande de Saint-Sebastien que le manifeste adressé la semaine dernière par le général Diola aux habitants de Bilbao pour les inviter à se rendre, sous la garantie d'avoir leurs vies assurées et leurs biens conservés, n'a produit aucun effet.

L'n deuxième manifeste vient d'être lancé par la haut commandement, menaçant la population de la destruction de la Biscaye.

Démenti basque

Bilbao, 14 avril.- Le président du gouvernement d'Euzkadi a remis aux journalistes la note suivante

Des journaux étrangers ont annoncé que des pourparlers avaient été entamés entre le gouvernement d'Euzkadi et les rebelles pour la reddition de Bilbao. Cette nouvelle est absolument fausse. Nous sommes en bonne condition et comptons utiliser nos moyens pour faire échouer tout essai factieux d'approche de Bilbao. a

Les emblèmes

du Front populaire à l'Exposition

On comrnunique

M. Georges Roulleaux-Dugage, deputé, s'est présenté mardi matin à la présidence du Conseil et a demandé à êtrd reçu par M. Léon Btum. pour protester auprès de lui contre l'indifférence du gouvernement à regard des agissements des ouvriers de l'Exposition qui arborent chaque jour sur les chMt'ers <!G l'Exposition les dripentim trtrnlores portant, les Insignes du Front populaire.

M. Roulleaux-Dugage a demandé à être reçu par le président du Conseil, pour protester contre cet état de choses en son nom propre et au nom d'un certain nombre de ses collègues qui sont MM. Ybarnégaray, Xavier Vallat, Joseph Denais, Pierre Taittinger, Fernan-,l Laurent, Pinelli Izard d'Aramon, Chlappe, Dommange, D' Cousin, Frédéric Dupont et Wiedemann-Goiran.

Il a été répondu à M. Roulleaux-Dugage que 1.~l. Léon Blum se reposait actuellement en Seine-et-01" et ne pouvait. par conséquent, lui accorder de rendez-vous.

Renonçant alors à. être reçu par M. Léon Blum, NI. Roulleaux-Dugage a téléphoné au ministère de l'intérieur et a sollicité une entrevue avec NI., Marx Dormoy, pour mercredi, en précisant l'objet de sa démarche.

Un collaborateur du ministre de l'Intérieur a répondu, à la fin de la matinée. NI. Roulleaux-Dugage, que le ministre ne pouvait lui accorder audience pour mercredi.

Nouvelles religieuses Le Pape a reçu mardi Mgr Mathieu, évêque d'Aire et de Dax, et a accordé plusieurs autres audiences.

-Les vieux travaiUfur! non penBionnéa de la commune de Gentilly, organisent le di.manche ~8 avril, leur assemblée générale, salle des fêles de la mairie, à 9 h. 30, soue la présidence d'honneur du camarade Beaugrand, conseiller général et maire de Gentilly.

Marseille, 13 avril.

Cours du disponible. Huiles de lin 390 il 415, huttes (l'arachides Ii tabrique (6 de taxe en plus) 360, huttes d'aracbldes neutralisées désodortsées 450 Il 460, huiles d'arachides Runsque supérieures 460 Ii 470.

HALLES CENTRALES

Paris, 14 avril.

Viandes. Arrivages 300000 kt. Bœuf. Le kilo quartier derrière 6,80 Il 10,80, quartier devant 2 a 5. aloyau 9 a 16,50, cuisse 8,30 Il 11,80, train entier 8,50 Il 13.

Veau. Le kilo prendre qualité i0,30 à t2,M. deuxième 8,80 à 10,20, troisième 7.N) à pan, cuisseau 9 à 15.

Mouton. le kilo première qual1té il Ii 13,50, deuxième 10 à 10,90, troisième 7M Ii 9,90, gigot 12 a 20, carré paré 10 à 30. épaule 6 Il 12.

Porc (entier on demi). 1-e kilo première qualité 0 à tu. deuxième 8 à 8,90, nlet 9 Il 13, Jambon 8,50 à Il,0, lard Il 7. Beurres des laiteries coopératives Industrteltea. Arrivages 33970 kg. Le kilo Kormandte 19 a 23~0 Charente, Poitou et Touraine 90 à 24,50 malaxés Korntandte t9 11 22. malaxés Bretagne 19 à 21,0. CEnt*. Arrivages <85M. Le mUle: Pirardie et Normandie 390 Il 4W, Bretagne 325 à 400 Poitou, Touraine et Centre 960 à ffl outre-mer Maroc 270 à 380. Vola1llel, Le kilo canarda roueunata et nantais t2 à 14, rermes 11 Il 13 lapins morts 11 à <t.T5 oies en peau 8,50 Il 11 pouieti! morts nantais. 16 a 18, de Bresse 20 26. du Midi 17 Il 19,5O poules de Bretagne 13 à 15.

Légumes. La botte carottes nouvelles de ~an;cs-0r)eans 1,50 à 2,50, navets nou\eaux de Nantes 1 à 1 50 les 3 bottes radls ParIs 3.50 Il 4 les 100 bottes pol-.reaux communs M a 100, de Montesson 7S Ii 125, radis de Nantes-Orléans 50 Il i!'5 le cent artichauts d'Alger 30 fi 90, MidI 50 Ii 130, choux nouveaux 40 Il 75, choux- neurs de Bretagne 65 Il 120; les f00 kg. asperges en vrac 500 Il 7S0. carottes de Meaux 50 à 70, de Créances 150 a 250, champignons de couche 500 a 700, chtMrees70a<50.epinards99a)40,U!trteots verts d'Algérie MO à 850, flageolets ses 300 t 350. laitues nouvelles Nantes 2S0 à 300, navets de Perpignan tSO Il 250, otgnons secs 90 à 120, osellie 50 /1 90, persil 120 t 140, pOIS verts Algérle !00 Il 350, Midi 350 à 400, pommes de terre Algérle 140 1 2tO, sauctsse rouge 65 95, toptnambours 50 t 60 le cent Totnatneb 65 1 1750

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

f7n<<. 7 am « 7 quar. chaque (oH.1

Le R. P. Marcel d'Epernay, mtasionnaire de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins, 38 ans, à Ajmer (Indes anglaises). Sœur otarie-Josèphe de la Trinité. 62 ans, au monastère du SacréCreur, des Carmélites déchaussées, de Saint Brieuc 1 (,àtes du Nord). M. Louis de la Rouiiiere. ancien abonné¡ il Poltiers (Vienne), dans sa 88' année. Le Fr. Francisco, de l'Institut des Prercs du directeur du collège de Jaca, victime de ta guerre d'Hspagne. Le Fr. Jean-Raphaël, dM Frères de Saint-G<tbriet. 63 ans, à 4a maison-mère, M. Novel, l'ère d'un prêtre, abùnné de longue date. à l'asile des vieillards d'Annecy (Haute-Savoie). Mme Elisa Uca~tiamps. Saint-Junien (Haute-Vienne). Mme Louis 1,'L'veillé, née Louise Jaquot, '!2 ans, il. furis.– Cécite Raguenet. de SaintAlbin, 1S ans, à Qriéans (Loiret). Af. Henr1`Tanguy, ancien horticulteur, ancien adjoint au maiN" 76 ans. Il SaÜ-Pol-de-Léon (Finistère). 11 avait été président de l'Action catholique de 9,,iiiit-Pol-de-Léon.

NECROLOGIE

Vous l'les prié d'assister aux obsèques de M. Emile Bruchet, négociant, décédé en son domicile à Rennes. 58 rue d'Antt'ain, qui auront lieu le jeudi 15 avril à 10 heures, en 1'g1l5e NotreDarne. De la part de ses enfants et de toute la famille.

Un service

pour Mgr Le Senne

Un service solennel de quarantième jour sera célébré dans la cathédrale de Beauvais, le 4 mai, à 10 heures. S. Em. le cardinal Suhard, archevêque de Reims, présidera au trône, et S. Exe. Mgr Gaillard, archevêque de Tours, prononcera l'éloge funèbre du défunt.

Chez les Jocistes Pour aider les Jocistee il amener des milliers de jeunes travall1eus'6SI au Congrès du X~ anniversaire d" la J. 0. C., la Fédtlration J. 0. C. 1<'0 de Paris-Sud organiso ~it, ruo de Rennes (VI.) (en face de l'église Satnt-Germain-dM-Pi't's). une Ycute-kcrnies.&e, io samedi 17 et le dimanche 18, de 14 heures il 22 heures, avec t'orchestre des Frères de SalnfJean de Dieu.

Bazar, lingerie, alinientatlon, 1leurs. peuples. librairie, petits animaux. Les offrandes et 1-es dons en nature seront reçus avec reconnaissance aux adresses el-dessous abb3 J. Hodhaln" M, rue Monsieur, VIl-, compte courant Paris 1790-4 4 Mlle L. 800tro11, 35, rue de Sèvres, VI'.

Quand M. Blum s'adressait le 9 avril à ses militants. Les discours de Stalint- à Moscou ne sont généralement publiés par les 1:vestia qu'une ou deux semaines après avoir Prononcés.

C'est seulement mercredi 14 avril que le PopuLafre a puhlid le discours prononcé le 9 avril par le chef du gouver-- nement devant l'assemblée d'information organisée par les Fédérations social1s~1I da la Seine et de la Seine-et~-Oi~. Simple rapprochement de méthode. \.H!- .t\ions dit, ici, au lendt matif d'' rella réunion, que l'exposé de :\1. 1. 131tiin avait été fait dans un calme relatif. Effectivement, le texte publié par te Populaire est émaillé de bruits, brutts divers, murmures divers, interjecttons, intenuyftons.

Il y a quelques points qui merlten1; aujourd'hui encore, d'être reproduits. De la pause il semble que depuis longtemps on ait tout dit. mais Il faut. bien croire que le principe in4%me est difficile il faire admettre puisqu'il est toujours remis en discussion. Aussi, de guerre lasse, M. Léon Blum a-t-il eu cette conclusion provisoire nous ne pouvions pns agir autrement que nous avons fait

Du drame attreux de Clichy, noua avions souligné qu'en incidence le président du Conseil avait avouer qu'il était Impossihle d'inteTdire toutes les réunions autres que celles du Front popula)''e. Depuis, le Front populaire demande obstinément l' épuration de la police. Or. voici ce qu'a dit M, Blum: Il se trouve que, s'il exIste une admlnlstratlon politique dans laquelle presque tous les chefs de service ont été remplacés et qui ait aubl dés transrormations fi peu près complètes, c'est Justement la préfecture de police,. (Bruits divers.) Mala c'est la vérité, la très simple vérIté (Bruits.). camarades, je vous assure. (Murmures, 8.p¡¡I.)

Les conditions de l'exercice du pouvoir devaient également être exposées avec précision par M. Blum ses amIs militants

Nous collaborons avec d'autres partta dans le cadre caPttaliste, dans le cadre légal, avec 1'obltxetlon d'assurer tous lea services vitaux d'un Etat moderne, avec l'obligation d'assurer sous toutes les formes la sécurité de la nation, de cette nation qui n'est pas au bout du monde, qui est au m1l1eu de l'Europe, qui vit au milieu de l'Europe confuse. dltflctle, dangereuse, qui ne peut pas s'abstraire de ses voonages, quI ne peut pas et qui ne veut paa se soustraire a ses devoirs internationaux et aux obligations qu'elle a contracMes.

Nous ne pouvons pas plus sortIr du cadre européen que nous ne pouvons sortir du cadre eapltal1ste, et t'fxerctce du pouvoir tel que nous le pratiquons est commande par les néressltés de ce double encadrement, sur le plan national et sur le plan international.

Mais reste à savoir si les militants comprendront ou accepteront de comprendre ce lanRaRe.

Avis divers ConMfMtce. Le Comité France-Ortent organise, pour le vendredi 17 avril, t 16 heures, Il l'Institut fie roopératlon Intellectuelle, 2, rue Nontpenaler, une contérence sur la S. D. K. et les peuples opprtmes, qui sera donnée par M. P. Briquet, rédacteur de politique étrangère an Journal de Genève..

Crrn/érenccp Albort-le-Grand. La prochaine conférence aura lie Il le ven 1 16 avril, Il 2\ heures, 5, avenue de l'Obserratclre. Elle sera faite par M. Lesure, vtceprésident du Syndicat fies laboralolres d'analyse, sur le sujet suivant: Utilisation du dlplOme le laboratoire

Coure, M. L. 1IIolnos-Muller, chargé de cours t'école des langues vivantes orientales, agrégé et docteurs ès lettres de l'Université de nudapest. fera en Sorbonne, t partir du samedi t7 avril t037, un cours sur le sujet suivant Le lyrIsme hongrols aux xix- etxi-51êrifls La première leçon aura lien Mus la présidence de M. Paul Hazard, professeur au Collège de France, le samedi 17 avril, a 17 heures, Il la Sorbonne, a l'amphlthé8,tre Guizot, Le cours sera continué les samedis suivants Il la même heure et au même amphithéâtre. Aaaoeiatfon des Amla de l'Institut gre·gorien, Lundi 19 avril, salle de géograpbte, 184, boulevard Saint-Germain, t 90 h. 30, conférence avec projections de M. le chanoine Chenesseau L'art monastique de la réglon parisienne au temps de saint Louis Schola de 1'Inatltut grégorien sous la direction du n. P. Dom Gajard. Invltattons Il la salle ou les demamler ait dtdtrerteur de l'Institut frrcfmrten. <9, boitlevard Brune, Paris, XIV', en joignant un timbre pour la rlponae.


La première traversée postale de l'Atlantique Sud par Mermoz

MERMOZ

Un livre magnifique oa paraltre; une ~tne de héros que la mort a auréolé de loire s'y livre dans toute sa grandeur. ans c Mes vols (1), par Mermoz, aillit à chaque page une autre leçon orale celle de l'effort ,ogeux et de esprit d'équipe. A cause de son élévation, à cause aussi de ses récits pastionnants et mouvementés, ce livre para un grand retentissement. Nous en tachons les pages suivantes qui évo~aent la première traversée postale de tlantique Sud

Un paradis

Lorsque nous sorUmes du c pot au hoir trois heures et demie après y re entrés, nous fùmes émerveillés par splendeur du clair de lune.

Cette lueur nous parut divine, et l'imBtemsite un paradis. Je dus refreiner axm ardeur comme un poney qu'on bielie dans un pré, je fus pris par le désir furieux de bondir, grimper, virer, piquer, bref de profiter de notre délivrance.

Mais nous n'étions pas là pour notre peul plaisir nous transportions 130 kilogrammes de poste du courrier hebdoïnadaire France-Amérique du Sud et 9wus étions en plein océan.

Le beau côté de notre métier de pilote ligne est de s'imaginer, de temps II. ~ntrc~que nous vivons loin des choses 'ici-bas, que notre existence est faite d'une suite d'aventures.

Certes, nous encourons des dangers, nos facultés ne sont pas toujours suffi88!1ltes pour vaincre les éléments, notre audau est parfois excessive la passion nous domine. Et puis, pourquoi C1e pas le dire, nous avons de l'orgueil et. de l'ambition.

Je me suis toujours demandé com~uead on pouvait vivre sans enthouftasme~ ni passion.

Dabry et Gimié, qui ont dans les yeines du sang généreux de Méridiobaux, puisque l'un est d'Avignon et l'autre de Marseille, exultèrent quand ils constatèrent à la suite du relèvement transmis par le Beintivi, le deuxième bateau de sécurité, que nous ktions toujours sur la bonne voie. Gimié vmt me voir et hurla pour me

Btre

L'antenne a été arrachée par une vague. Je l'ai remplacée par une neuve de rechange. N'ayez aucune crainte t tout va bien.

Puis il me donna Tin sandwich, deux bananes et une bouteille de champagne. Dieu, que j'avais faim et soif 1 Le changement de direction du vent indiqua que nous entrions dans l'hémisphère Sud.

Les émissions du Beintivi devinrent de plus eu plus intenses nous approchions du bâtiment, amarré au rocher de Saint-Paul, sana le voir des cninulus le masquaient à notre vue. L'utilisation de la T. S. F., doublée par la radiogoniométrie, donne à un équipage non seulement une compagnie q~p é2 le, mais aussi une assurance indispensable. Le passage du < pot au noir mis à part, nous sommes toujours restés en liaison avec un poste de navire ou terrien.

Les Brésiliena de Fernando de Noronha succédèrent au matelot-radio du Beintivi. Eux commirent une erreur sur notre position. Leur indication surprit Dabry, qui fit immédiatement le point à l'aide du sextant, et je n'eus pas 8 changer le cap.

Une heure après avoir dépassé Noponha, Gimié accrocha Natal, le poste de la ville que nous devions alleindre. Que nous importaient les grains qui tombaient sur notre chemin nous approchions du Brésil.

Cependant, je n'éprouvai pas un débordement de joie. J'eus l'impression, au contraire, que tous mes sens s'éveillaient, que j'apportais plus d'attention à bien mener le moteur, à ne pas fatiguer l'appareil et, surtout, à ne pas être le jouet d'une défaillance possible. Il ne fallait pas compromettre une réussite très prochaine.

(1) Mra l'ob, par Mmmoz, 1 vol. Flamtoarfon, raris.

PZUILLETON DU i5 AVRIL 1937 i5

Niouroutchka

(Journal d'une komsomolka) Ton père. paraît pessimiste, quant au temps présent, dis-je à Tolia un peu plus

taro.

Hélas me répondit mon ami, il ne trouve bien rien de ce que l'on fait aujourd'hui il critique tout. Il ne veut antendre parler ni de kolkhose ni de tracteur.

Il faut le faire changer d'idée. Tu crois que c'est facile. Ah la vie n'est pas gaie ici pour moi, soupira Tolia. De la steppe, on revint vers la place du mar'he où avaient lieu les danses. Vous allez voir danser par les anciens les vieilles danses cosaques, nous ;dit André, regardez bien, c'est un spec4ele que vous n'aurez pas l'occasion de revoir dans votre Moscou.

Ses petits yeux embusqués derrière les broussailles d'énormes sourcils lançaient j1e;; éclairs de malice.

J'avais cueilli dans la steppe un brin A7absinthe et je mâchonnais l'herbe grise, dont la saveur me rappelait mon enfance avec ses amertumes domestiques et le goût Sauvage e de mes équipées vers le fleuve. Qui sait si. parmi ces hommes en tram de da~nqter et parmi ceux qui les

La minute émouvante

L'heure n'était plus qu'un souvenir. Le soleil brillait. Il faisait chaud, de nouveau, au poste de pilotage, autant que dans la cabine de mes deux com, pagnous. Ayant mis, à plusieurs repnses, la tête à la fenêtre dans le c pot au noir j'avais des yeux brûlants; la la barbe me piquait désagréablement. Je ne poussai pas plus avant mes constatations personnelles.

Devant moi, au-dessus de la ligne d'horizon, se détacha tentement nn rocher.

Je reconnus la pointe de Saint-Roques. Je fus frappé de stupeur, l'estomac se contracta et je ressentis un coup au coeur. Et je crus que mon esprit se détachait du corps. Je n'eus plus le contrôle de mes mouvements.

L'apparition de la terre, après avoir sillonné l'océan, m'éblouit. Ce fut une minute émouvante, la grande minute de notre randonnée.

Je poussai un cri et Dabry et Gimié accoururent.

Je n'ouvris pas la bouche. Dabry lança Saint-Roques.

Dans un même élan, étroitement solidaires, nous sentlmes la puissance de notre collaboration et éprouvâmes la même ivresse, celle de la victoire. Avant nous, Costes-Le Brix, les premiers qui franchirent l'Atlantique Sud sans escales; les Italiens FerrarinDel Prete, les Espagnols JimenezIglesias et l'équipage franco-uruguayen Challe-Larre Borgès connurent une émotion identique.

Cependant je suis tenté de croire que, comme nous, ils trouvèrent aussitôt après la réalisation très normale. En approchant de Natal, toujours à une faible altitude, 75 à 125 mètres, le moteur tournant à 1650 tours, je songeais davantage à notre tentative de retour qu'à la fin de ce vol.

Je tirai un peu sur la manette des gaz et le levier de commande. L'hydravion reprit de la hauteur. Gimié enroula l'antenne.

Natal était au-dessous de nous, je ils un virage près du bout et je piquai vers la base de l'Aéropostale installée sur le rio Potingui.

Je décrivis une large courbe, fls une « prise de terrain l'appareil passa près des chalands, se rapprocha du fleuve, et l'amerissage fut facile. En 21 heures exactement, nous avions amené le courrier de Saint-Louis à Natal, transporté de Toulouse à SaintLouis en 24 heures par Beauregard, Emler et Guerraro, qui s'étaient relayés.

Terre.

Alors que je remettais des gaz pour pouvoir atteindre la rive, des vedettes se dirigèrent vers nous. Mais ce ne fut pas pour nous faire une escorte triomp~ale.

Ces trois vedettes étaient celles de la douane, de la police et du Service de santé. Alors que nous pensions être accueillis comme des oiseaux descendant du ciel, les Brésiliens nous considérèrent comme de simples voyageurs, des passagers de paquebot. Ils nous réclamèrent des passeports, le livre de bord et les autorisations de survol. Ce ne fut pas difficile de ne rien leur montrer nous n'avions absolument emporté rien d'autre que des cartes pour assurer notre navigation.

Etant connus en Amérique du Sud pour y avoir inauguré la ligne de l'Aéropostale de Natal à Buenos-Ayres et de Buenos-Ayres à Santiago du Chili, on finit par nous laisser libres et même les autorités locales nous félicitèrent. Cependant, nous avons dû passer une visite de santé.

Quarante-cinq minutes après notre amerissage, Vanier décollait de l'aérodrome en emportant le courrier pour Rio de Janeiro, Montevideo, BuenosAyres et Santiago du Chili. 0

La première traversée aérienne postale de l'Atlantique Sud ayant été réalisée, le courrier alla de Toulouse à Santiago du Chili 13400 kilomètres en 108 h. 40, dont 20 h. 40 passées en escales.

Pour les jeunes époux chrétiens Petit Catéchisme du mariage

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regardent, figurent quelques-uns des pêcheurs qui m'emmenèrent jadis avec eux ? f

Soit que ma mémoire infidèle n'eût rien gardé de leurs traits, soit que mes amis ne fussent pas dans l'assemblée, je n'en reconnus aucun.

Remuer ces vieux souvenirs me rendait mélancolique, et je dus faire effort pour redevenir gaie comme je voulais l'ètre. Après les danses nationales, ce fut le tour des jeunes à danser, puis l'on se remit à table. De ma vie, je n'avais vu pareille abondance de canards, de poulets, de pieds de veau, de boudins à la semoule. Tolia nous faisait, avec beaucoup de bonne humeur, les honneurs de la ~<ant(M, mais il sut montrer que c'était à moi que ses prévenances s'adressaient. Ja compris que je lui plaisais et qu'il ne me serait pas difficile de faire sa conquête. Cette perspective caressa délicieusement ce qui me restait de vanité féminine.

Quand Tolia nous fit retraverser le fleuve pour nous ramener, il était tard et la fête touchait à sa fin. Les derniers éclats de rire. tes derniers sons des instruments (ie musique et les dernières chansons nous parvenaient par bouffées de plus en plus atténuées. On aperçut quelques instants la lueur des torches dont les cosaques s'éclairaient, puis nous entrâmes dans l'obscurité lumineuse de la nuit ukrainienne.

Des souffles chauds, venus du Sud, nous enveloppaient de tiédeur.

Il était convenu avec Tolia que nous nous reverrions. Il devait passer le fleuve en barque et venir me chercher mais

LES DIFFÉRENDS RÉGLÉS PAR LA S. D. N.

La Société des Nations est impuissante à résoudre les grands conAits mondiaux. L'exemple de la Mandchourie, de l'Ethiopie, de l'Espagne, suffisent à le démontret a lement.

Et cependant, de bons esprits pensent que â n'est pas au pouvoir de organisme international de Genève de régler pacifiquement les grands conflits comme ceux que nous venons d'évoquer, la S. D. N. a rendu dans le domaine politique et économique d'indiscutables services et peut encore en rendre à l'avenir. Ices et peut

Nous croyons intéressant de résumer pour nos lecteurs oeuvre de la S. D. N. dans les différends politiques assez nombreux qui ont été réglé. pacifiquement par son intervention.

Pour être sûr de n'en point omettre, nous avons cru ne pouvoir mieux faire que d'emprunter les documents à la publication qui en a été faite par la S. D. N. elle-même.

A

EUPEN-MALMÉDY. L'Allemagne fit parvenir au Conseil de la S. D. N., au cours des années 1920-1921, une série de protestations relatives à l'attribution de ces deux villes à la Belgique.

Le 20 septembre 1920, le Conseil décida de reconnaître comme définitif le transfert à la Belgique de ces deux districts. La notification définitive en fut faite au gouvernement allemand en février 1921. Le district de Malmédy est situé au nord du grand-duché du Luxembourg. Il rejoint dans sa partie Nord le district d'Eupen, qui est voisin d'Aix-la-Chapelle. Malmédy est une ville qui doit son origine à une ancienne abbaye de Bénédictins. Elle fut réunie à la France par le traité de Lunéville et resta jusqu'en 1813 chef-lieu de l'arrondissement de l'Ourthe.

Malmédy est un centre important de tanneries les peaux y viennent de partout, et en particulier de l'Amérique du Sud. Le tan est fourni par les forêts des Ardennes. L'aspect de cette agglomération est celui d'une ville de Hollande et ses environs sont très pittoresques.

Eupen fit également partie du département de l'Ourthe sous le premier Empire il portait alors le nom français de Neaux. Cette ville de 15 000 habitants environ doit sa prospérité économique à des émigrés français que la révocation de l'édit de Nantes avait forcés à quitter leur pays. Cette localité renferme plusieurs manufactures de draps et aussi quelques tanneries. C'est un pays de collines boisées coupe de marécages, dont le sol est peu Eedile. On y fait surtout de l'élevage,

i

a*

DIFFEREND ENTRE LA LtTHUANIE ET LA POLOGNE. Le 5 septembre 1920, la Pologne envoya une note tamisant le Conseil de la S, D. N. Cette note fut suivie quelques années plus tard, le 15 octobre 1927. un appel du gouvernement lithuanien. Enfin, le 15 décembre 1927, le Conseil adopta une résolution constatant notamment que la paix existait entre le.. deux pays et recommandant aux deux gouvernements d'entamer des négociations directes afin d'arriver à l'établissement de relations de nature à assurer entre les deux Etats la bonne entente dont la paix dépend. Le Conseil déclare enfin que ladite résolution n'affectait en rien les questions sur lesquelles les deux gouvernements ont des vues divergentes.

iv

DÉLIMITATION ET VIOLATIONS ALLÉGUÉES DE LA FRONTIÈRE ALBANAISE (Albanie, Yougoslavie, Grèce). Les gouvernements albanais et britanniques firent appel au Conseil de la S. D. N. en vertu de l'article Il du pacte, respectivement les 15 juin et 7 novembre 1921. Les frontières de l'Albanie furent délimitées par une décision de la Conférence des ambassadeurs, qui fut notifiée au secrétaire général le 9 novembre 1921.

Dans son rapport du 20 décembre 1921, la Commission d'enquête envoyée par le Conseil l'informa de l'évacuation du territoire albanais.

En ce qui concerne la délimitation de la frontière dans la région du monastère de Saint-Naoum, un accord direct intervint entre les parties, à la suite d'un avis de la Cour permanente de justice internationale.

Le gouvernement alban~is fit de nouveau appel au Conseil le 27 septembre 1924 et peu après le représentant de la Grèce annonça que son pays appliquerait la décision de la Conférence des ambassadeurs, délimitant la frontière dans la région de Koritza,

Après la campagne des Balkans, une Conférence internationale a réuni à Londres tes représentants des grandes puissances et des Etats balkaniques. L'Albanie fut reconnue indépendante et ses frontières furent fixées quelques mois plus tard.

Pendant la grande guerre, l'Albanie fut envahie par les Allemands, bien qu'elle ne fût pas belligérante. Son territoire fut un champ de bataille, et l'occupation étrangère se maintint jusqu l'armistice.

cette fois, it n'emmènerait que moi et nous voguerions seuls sur les eaux vertes de mon enfance.

La douceur de cette amitié nouvelle contribua beaucoup à l'agrément de vacances qui m'avaient paru jusque-là fort austères. Les difficultés avec les paysans, l'échec de notre mission, passèrent au second plan et ne tardèrent pas à être effacés par le plaisir que j'éprouvais à retrouver le jeune cosaque. J'oubliais également l'attitude hargneuse de Klavdia et ses procédés malveillants. Par tous-les' moyens à sa portée, elle cherchait à se rendre odieuse et à nous nuire. Il n'était de mauvais tours qu'elle ne cherchât à nous jouer.

Lorsqu'elle s'aperçut des assiduités de Tolia à mon égard, sa méchanceté parut s'en accroître. Si j'avais pu croire qu'elle m'aimait, je l'aurais crue jalouse de l'amitié que le cosaque me témoignait mais je savais à quoi m'en tenir. Les paysans se plaignaient de ses mensonges, de ses vols, et défendaient à leurs enfants de jouer avec elle. On la voyait errer, pieds nus, dans la campagne, la tête encore bandée, I'oeil luisant, avec un air de chat sauvage en maraude.

Si Klavdia est ma sœur, pensai-je, je n'ai pas le droit d'en être fière 1

Mais je chassai l'espèce d'amertume que me valait cette constatation. Que m'importait que Klavdia fût ou non la fille de mon père ? Elle me touchait de moins près que le plus petit des pionniers qui m'était confié. Je n'avais sur elle aucune influence, aucune autorité elle paraissait mûre pour vivre avec les petits vagabonde

C'est en 192f1 oue l'Etat albanais pr6tenta sa demande d admi"ion à la S. D. N. Après quelques discussions passionnées, ce pays fut admis comme Etat indépendant. le délégué de l'Angleterre ayant fait remarquer dans le rapport dont il fut chargé que a Atbanie était un Etat avec un gouvernement stable, une assemblée législative. un Conseil des ministres et un Conseil de régence et que cet ensemble constituait un organisme capable de se diriger librement ».

f1

LIQUIDATION DES BENS DE L'ANCIENNE MONARCHIE AUSTRO-HONGROISE EN YOUGOSLAVIE. Par une lettre en date du 7 juin 1921, l'Autriche porta l'affaire devant le Conseil. Mais le gouvernement yougoslave et le gouvernement autrichien s'étant mis d'accord pour entamer des négociationt directes. le Conseil de la S. D.. n'eut pat à intervenir.

A

CAe€LtE ORIENTALE (Finlande et U. R. S. S.). En novembre 1921, le gouvernement finlandais signala au Conseil certaines mesures prises par le gouvernement des Soviets en Carélie orientale, et en janvier 1922. il le saisit,

Sur le désir de la Finlande, le Conseil demanda un avis consultatif à la Cour permanente de justice internationale qui déclara le 23 juillet 1923 ne pouvoir ae prononcer sur la question posée, et le Con-

seil prit acte de l'avis de la Cour en septembre 1923.

ff

QUESTION DE LA HAUTE-StLÉStE (Frontière entre l'Allemagne et la Pologne). 0 Le partage de la Haute-Silé,ie fut une une de; questions les plus épineuses qu'eut à résoudre la Société des Nation.. /1 ne s'agissait pas pour ce pays de territoires plus ou moins incultes ou prospères, mais au contraire d'un pays minier dont les usines sont de. plus actives et d'un paya des plus peuplés d'Europe.

La Haute-Silésie prussienne est constituée par toute la vallée supérieure de l'Oder qui, lors du partage entre la Prune et l'Autriche, fut cédée à cette puissance par le traité de Hubertsbourg en 1763. Ce territoire, qui mesure plus de 13 000 kilomètres carrés, compte aujourd'hui une population de plus de deux millions d'habitants population slave qui appartient à la race polonaise, Cette province, on le sait fut conquise par Frédéric Il. e est l'exploitation industrielle de la houille et du fer qui a donné à ce paya son importance actuelle et sa caractéristique. C'est l'un des bas.ins industriels les plus riches d'Europe.

La question de la Haute-Silésie fut soumise au Conseil par une lettre datée du 12 août 1921. Après de nombreuses et difficiles discussions, le 12 octobre 1921, le Conseil recommanda un tracé défini de frontière, et la conclusion d'une convention entre l'Allemagne et la Pologne, fut adoptée huit jours plus tard par la Conférence des ambassadeurs. Le 15 mai de Cannée suivante fut signée la convention de la HauteSilésie entre l'Allemagne et la Pologne.

INCURSIONS DE BANDES ARMÉES DANS LA ZONE FRONTIÈRE DES ETATS LIMITROPHES DE LA BULGARIE (Bulgatie, Roumanie, Yougoslavie, Grèce), Dans une lettre datée du 17 juin 1922, le gouvernement bulgare appela l'attention du Conseil sur l'incursion de bandes armées dans la zone frontière des Etats limitrophea.

Après discussion, un mois plus tard. le Conseil exprima le voMi que les négociations engagées entre les gouvernements intéressés aboutissent à une entente directe.

hors la loi: qu'elle aille donc tes retrouver 1

Tolia qui, sous ses apparences d'athlète invulnérable, cachait un oo2ur sensibte, me confIa les difficultés familiales dont il souffrait, d'une manière exagérée, me semblait-il.

Entre son père et lui, il avait lutte autour de la question du kotkhose. Tolia soutenait que la prospérité de la terre et l'avenir de la culture ne pouvaient plus se trouver que dans les exploitations collectives, et il bravait l'opinion du vieil E`~~sséguéiev qui soutenait le contraire. C'étaient entre eux d'interminables discussions qui tournaient quelquefois mal, car te vieux cosaque ne se montrait ni patient ni compréhensi~f. Et cet enracinement dans la routine exaspérait Tolia. Tu devrais quitter ta famille et me suivre à Moscou, disais-je à Tolia. Je rentre à la fin du mois. Tu travaillerais dans une usine et tu suivrais en même temps les cours de tracteurs, ce qui te mettrait à même de connaître et de conduire une machine. Ainsi serais-tu capable, si tu ne parviens pas à décider ton père, de te débrouiller dans un kolkhose ou un sovkhose. Ces associations représentent l'avenir pour les populations rurales qui ne tarderont pas à le comprendre.

J'essayai de me faire persuasive, mais je voyais que mes paroles ne portaient pas comme je l'aurais voulu.

Je m'ennuierai en ville, m'objectait Tolia. Un cosaque sans son cheval, loin de la steppe et du fleuve, çe n'est plus tout à fait on homme.

FRONTIÈRES DE LA HONGRIE AVEC LA YOUGOSLAVE. Le 2 juillet 1922, le gouvernement hongrois saisit par lettre le Conseil de la S. D. N., et, après deux discussions. la frontière fut tracée par une décision de la Conférence des ambassadeurs.

A

FRONTIÈRES ENTRE LA t-'ONCRIE ET LA TCHÉCOSLOVAQUIE (dans la région de SalgoTarjan). Le Conseil fut saisi de la question par une lettre du gouvernement hongrois. datée du 16 novembre 1922. et par une lettre du président de la Conférence des ambassadeurs, en date du 3 janvier 1923. Le Conseil prononça sa déciaron arbitrale le 23 avril 1923, selon la procédure préalablement acceptée par les parties, qui fut acceptée par les représentants de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie. A

FRoNTItRE ENTRE L'AUTRICHE ET LA HONGRIE (le Bnrgen~nKt). Au cours des négociations de la paix de Saint-Germain, le délégué hongrois se borna à demander un plébiscite pour décider à qui il devrait appartenir. 0

Les gouvernement) autrichien et hongrois ayant accepté un protocole d'arbitrage, signé à Venise, le Conseil formula le 19 septembre 1922 sa décision arbitrale établissant le tracé de la frcntière. Soprom est en quelque sorte le chef-lieu ou la ville principale du Burgenland elle a porté aussi

le nom de Odenbutg, Cette ville, qui comptait avant la guerre plus de 35 000 habitants, est entourée de collines couvertes de forêts et de jardins. Elie avait d'ailleurs été choisie par les Romains qui s'y y étaient établiso Ce sont des colons allemands qui ont restauré cette ville vett la fin du IX. siècle.

Aux environs de Soprom, on traverse les anciens domaines de la famille Esterhazy q<!i comprirent jadis plus de 100 villages et une quarantaine de villes. L'un des châteaux est construit dans le style de celui de Versailles et entouré d'un parc où Haydn fit exécuter plusieurs de ses compositions. Le Burgenland est dans son ensemble un pays très fertile.

rt

QUESTION DE MEMEL. Les gouvernements représentés à la Conférence des ambassadeurs appellent l'attention du Conseil sur la situation de Memel en septembre 1923. A la suite du rapport d'une Commission qui se rendit sur place et qui procéda à Genève à des négociations avec des représentants du gouvernement lithuanien, une convention fut signée le 8 mai 1924 entre ce pays et l'empire britannique, la France, l'Italie et le Japon.

Avant la guerre la frontière russoallemande coupait le Niémen à une cinquantaine de kilomètres en amont de Tilsitt. De Ce point à la mer, elle coulait parallèlement au fleuve par sa rive droite, mais en laissant à l'Allemagne sur cette rive une bande de terrain ..rge d'une vingtaine de kilomètres sur une longueur de 120 environ par une voie ferrée qui aboutit au port de Memel sur la mer Baltique

En vertu de l'article 99 du traité de Versailles, l'Allemagne a renoncé à ce territoire à l'est du Niémen pour reporter sa frontière au fleuve Iui-même.

Cette question a été le sujet de conflits latents qui ont été certes x pluaieurs reprises devant la S. D. N, A certains moments. les incidents prirent une tournure violente qui faisait craindre à certains que le conflit ne prit des proportions très graves. C'est ainsi qu'en 1?23 les troupes lithuaniennes franchirent la frontière de Memel et occupèrent même cette ville (qui aujourd'hui a changé de nom et s'appelle Klepeda). A cette époque !e haut commis-

Tu te l'imagines, mais tu t'habituerais vite à l'existence que l'on mène à Moscou et qui est autrement vivante que celle de la stanitza.

J'étais loin de le croire persuadé et je m'apprêtais à le quitter, lorsque, arrivant pour me dire adieu, il m'annonça Je pars pour Moscou avec toi. Ah tu te décides ?

Je compris qu'il venait de se passer quelque chose qu'il préférait taire et qui motivait sa décision.

Ce ne fut que plus tard, à Moscou, qu'il me confia qu'une dispute avait alors éclaté entre son père et lui. Le vieux cosaque s'était emporté jusqu'à'souffleter son 1ils. Tolia avait dû subir l'injure, mais il ne pouvait l'accepter. Il avait sur-lechamp tonrné le dos à sa famille et quitte la stanitza.

C'est à ce mouvement violent d'André Evsséguéiev que je dus d'emmener avec mol mon nouvel ami.

Quand je revins à Moscou, suivie de Tolia comme d'un chien fidèle, je trouvai Tania déprimée et maussade.

Pourquoi n'as-tu pas voulu prendre de vacances ? lui demandai-je, tu fais trop de zèle.

J'attribuais à la chaleur d'un été passé en ville cette mauvaise disposition dp la camarade-directrice, mais quelques jours plus tard, j'appris ce qu'il en était. La camarade Matchakovskhine, avertie en secret que le Comité dep écoles proje-

saire était un Français et, par ton tangfroid, il évita des évEnements plus tragtque*.

QUESTMN DES !LES D'ALAMD (Finlande et la Suède.) Le gouvernement britannique saisit le Conseil le 19 juin 1920 à la suite des rapports d'un Comité de juristes et d'une Commission spéciale. il décida un an plus tard de reconnaître à la Finlande la souveraineté sur les iles d'Aland, en stipulant toutefois pour les habitants certaines garanties nouvelles d'autonomie. Le 20 octobre 1921 fut signée à Genève une nouvelle convention sur la neutralisation et la non-fortification des îles d'Ata~J.

Au point de vue militaire, l'archipel des îles d'Aland constitue une importante possession. plusieurs des ports sont fortifiés et une partie de la flotte russe de la mer Baltique stationnait autrefois dans ces parages. L'Angleterre s'est particulièrement intéreuée aupo int de vue stratégique à cette question. Ces lies même dépourvues de fortifications que la Russie avait élevées constituent une bâte et l'Angleterre a toujours préféré voir ces bases aux mains des Finlandais qu'à celles des Suédois.

Une partie notable de fa population de la Finlande est Suédoise, ce qui n'a rien de surprenant, puisque la Finlande fut, jusqu'au traité de Tilsitt, une possession suédoiseo et c'est Napoléon qui la fit donner aux Russes.

Aujourd'hui, les Suédois de Finlande peuplent les côtes et l'archipel qui les borde. On les évalue à près d'un demimillion.

(A nrturo.)

Les œuvres pontificales missionnaires en Espagne

Personne n' ignore le splendide travail qui se faisait en Espagne en faveur des Missions jusqu'à la veille de la guerre civile. Ce noble pays, fidèle à ses traditions chrétiennes, contribuait largement à l' oeuvre missionnaire et envoyait aux Missions de nombreux missionnaires et de généreuses offrandes. Les résultats remarquables de la journée missionnaire de 1935, la dernière qui fut célébrée en Espagne, ne s'effacera pas do sitôt.

Naturellement, les violences antireligieuses n'ont pas épargné les oeuvres missionnaires tout ce qui se trouvait dans les bureaux des œuvres a été saisi, l'argent emporté, le personnel dispersé les douloureux événements politiques que tout le monde connait ont empêché la propagande et l'organisation missionnaires de poursuivre leur travail.

Dans les territoires qui ne sont pas sous la domination rouge, on a pourtant essayé, dans la mesure du possible, de réorganiser la propagande missionnaire. Deux membres du Conseil national des Œuvres pontificales qui parvinrent à franchir les lignes gouvernementales se mirent aussitôt au travail et, d'accord avec les secrétariats de Pampelune et de Vitoria, tâchèrent de ressaisir de Burgos les fils de l'organisation missionnaire et de renouer des rapports avec les œuvres missionnaires des diocèses qui ne sont pas sur les territoires occupés par les communistes. Ils décidèrent de reprendre la publication de quelques périodiques missionnaires, de célébrer la Journée missionnaire le jour de la Pentecôte, qui est, la journée réservée il la prière des malades en faveur des Missions et qui est connue en Espagne comme journée de ta douleur, et d'envoyer toutes les aumônes recueillies, au plus vite, à leurs destinataires. Cet, exemple admirable de charité chrétienne et apostalique des catholiques espagnols mérite d'être cité et donné en exemple au monde entier.

La mort

de deux prêtres polonaia en U. R. S. S.

On nous signale le déeè8 de deux prétres polonais, survenu en U. B. S. S. celui de l'abbé Jean Brydycki, curé de l'église dominicaine à Kanueneta.Pn<lolek (Russie méridionale), et crlui de t'abhc Emmanuel Koplonowsk. prêtre du diocèse de Kamienetz, qui a fini ses jours en dé.portation, à Kottas.

Oui, j'ai. je me décide.

CHAPITRE XV

FILLE D'ÉMIGRÉS

Courrier

de la Vie catholique

Quelques savants Jésuites

et leurs oeuvres

Le D' Paul Mac Nurlr, S. J.. directeur de l'Observatoire de Georgetown, Université de Washington, est nommé membre de la Commission des savants illustres qui va se rendre dans les mers tropicales pour photographier ¡'éclipse de soleil de juin prochain. Le Dr Mac Nally avait été envoyé %n Sibérie l'an dernier pour y filmer l'éclipse de soleil, mais en avait été empêché par des averses persistantes. Le savant Jésuite italien P. Alfani, directeur de l'Observatoire de Florence, vient de mettre au point un nouvel appareil qui, enregistrant la vitesse réalisée par les voitures à moteur, permettra de fixer exactement les responsabilités en cas d'accident sur la route.

Le Dr Alfani a conçu l'idée d'un signal consistant en une sorte de petit sétn~phore à couleurs variées, dont les lumières s'allument lorsque la voiture atteint une certaine vitesse. Ces lumières sont visibles à la fois par le conducteur et par l'agent chargé de régler la circulation. De la sorte, ¡'excès de vitesse sera immédiatement signalé,

Les expériences qui ont été poursuivies avec cet appareil ont donné d'excellents résultats.

Le R. P. Bernard Hubbard, aviateur réputé, surnommé le prêtre des glaciers, et connu par ses explorations' tant terrestres qu'aériennes en Alaska, projette une nouvelle expédition en cette région arctique et au delà, en vue de rechercher l' n'existe pas quelque terre encore Inconnue vers le pôle Nord. Son expédition durera deux ans.

En même temps, le religieux poursuivra d'autres travaux une étude sur )'œuvre missionnaire des Jésuites en Alaska depuis cinquante ans, études des moeurs d'une tribu d'Esquimaux, connus pour être les plus insociables de leur race expérimentation d'un nouveau bateau de son invention et qui, estime-t-il, est à l'épreuve des glaces polaires, etc. Le P, Hubbard est persuadé de l'existence d'une terre non encore découverte qui serait une sorte de chainon entre l'Amérique et la Sibérie.

Il a remarqué, en effet, alors qu'il se trouvait à Point-Barow, à l'extrêmenord de l'Alaska, que chaque année, à l'époque des nids, si des bandes d'oiseaux viennent se fixer dans la région, des milliers d'autres, par contre, s'en vont vers le Nord-Ouest et disparaissent à l'horizon. Ils partent ainsi au printemps et reviennent au Sud à la saison plus froide. Et, bien qu'ils répètent ces voyages tous les ans à la même période, personne ne les a vus en des endroits habités et connus. Le voyage du prêtre des glaciers Il commencera en juin prochain.

Un mémorial en l'honneur

d'un célèbre prêtre sud-africain On vient d'inaugurer, au Cap, un établissement destiné aux étudiants catholiques de l'Université de cette ville, et qui porte le nom d'un des plus célèbres prêtres du Sud-Afrique, Mgr Kolbe. Mgr Kolbe, dont on a voulu ainsi perpétuer la mémoire, est mort il y a un ou deux ans. Il fut une des plus éminentes personnalités de la vie nationale du Dominion. Doué, en effet, d'une grande intelligence, d'une culture très vaste, son activité et ses talents s'étaient manifestés dans les domaines les plus divers. Ecrivain, journaliste, savant, versé également dans les arts, théologien, le Dr Kolbe faisait partie de nombreuses Sociétés savantes qui s'honoraient de le compter parmi leurs membres. Il était de même très préoccupé du progrès moral et matériel de ses compatriotes, et son action en ce sens lui avait valu la sympathie très vive des autorités politiques du pays, bien que protestantes il était, en particulier, l'ami intime du général Smuts, ancien chef du gouvernement.

Mgr Kolbe était un converti. Et il lui est arrivé cette curieuse rencontre que, après ses études ecclésiastiques et son ordination, il se trouva. dans le district de Cap, où il avait été affecté, en concurrence religieuse avec son propre père. En effet, ce dernier travaillait dans la même région comme clergyman de la Société missionnaire protestante de Londres. JEAN RICHARD.

tait de la remplacer, avait voulu tenir au chaud un poste très envin,

Rien de plus iégit'n~ tnaiheureusfment, son sacrillce fut inutile.

J'avais repris mes études au Technicum, mes travaux à l'usine, lorsque le secrétariat du Comité du parti nie lit appeler. Camarade Bori--n1T, nous avons une mission délicate à tf'<'j'nti(,'r.

Je pensai qu'it)d!a)te))'('question d'une enquête à mener dans des cim.rmstances difficiles, comme il arrivait que l'on en chargeât telle nu telle komsomolkx. Ou bien qu'il s'agissait d'un cours antireligieux à l'usage d'enfants de non-prolétaires contaminés par la superstition familiale. Le parti savait qae, dans l'un et l'autre cas, il pouvait cotiiptfr sur moi. Nous voudrions, poursuivit le camarade-secrétaire, que tu fisses comprendre à la camarade Matchakovskhtne quoi! il serait temps qu'elle se démît de ses fonctions de directrice et qu'elle quittât l'école.

J'étais loin de m'attendre à cela.

Comment! dis-je, Tania Sf!~ui''i~\na a à peine 36 ans, ce n'est pas encore l'âge de prendre sa retraü~.

Il ne s'agit point d'âge.

Ah et de quoi s'agit-il ? 9

De tout autre chose d'épuration. Il me semble que la Mat.chakovskhine ne saurait ziispecte de tiédeur apri.s Ir; l'ai qu'eit'tt)nf~t'<aup~ti. i.

Sans d'!l1l".<!fI~ ~~nt<

(A suivre.)

~OU!9 DR09T.


Paris. 18 juillet 1937

Congrès jubilaire de la J. 0. C. française

LE CONGRES JOCISTE

Le Congres jociste sera un triomphe. Et cela- n'a nen de surprenant, d'abord parce que c'est un Congrès de Jeunes, ensuite parce que c'est un Congrès jociate c'està-dire un Congrès organisé par un mouvement dont les dirigeants rifirment comme dea organisateurs remarquables au service d'un idéal vivant.

Pour toutes ces raisons et parce que, en plus. ce Congrès possède une base surnatutelle extraordinaire ce triomphe dépassera certainement toutes les espérances. 0

Vous dire ce qu'il sera est chose Ímposeible à un témoin du dehors comme moi, mais la manière dont il se prépare laisse augurer de l'originalité et de l'importance de sa réalisation,

D'abord, le programme sera exceptionnel. La locaux sont prévus. Le commissariat général de l'Exposition internationalo a eontenti à mettre à la disposition des congresmtes la nouvelle grande salle du Trocadéro, l'un des salons de la maison de la Chimie, ainsi qu'une salle de l'Aéro-Club en même temps qu'il prépare a ) l'intérieur même de l'Exposition un accueil chaleureux pour les congressistes.

Pour grandes séance!, c'est le Parc des Princes qui a été loué ainsi les

Quinzaine de propagande

La J. 0. C. connatt bien son monde. Elle sait les ressources infinies que recèle le monde du travail. Elle sait comment lui parler. Elle sait comment lui faire entendre ce qu'il ignore.

Elle sait aussi que cela peut se réaliser seulement grâce à l'aide d'une organisation nuissante au service de militants pour qui le christianisme est une vie véritable. C'est pour cela que, depuis dix ans, elle travaille inlassablement. peinant, luttant pour accroîtra et le nombre de ses militants et le « uni n de son organisation. Elle a réussi, et ses.dernières années nous ont donné le spectacle d'une J. 0. C. au dynamisme en perpétuelle croissance, sachant s'imposer et se faire respecter tout autant que sachant remplir son rôle de corps représentatif et éducatif de la jeunesse salariée. Son Congrès du 18 juillet n'est qu'une étape en cette marche ascendante. Une étape gigantesque, mais une étape il n'est ni! un couronnement ni une fin. Les Jocistes en ont fait un moyen de conquête, surtout ils veulent que, grâce à lui, la J. 0. C. soit connue partout Ils se sont promis que pas une ville, pas un quartier, pas une famille ouvrière ne devaient ignorer le Congrès jociste, c'est-à-dire l'appel de la J. 0. C.

Déjà, bien des villes ont vu des mobilisations nombreuses de travailleurs rassemblés par milliers pour Scruter les orateurs jocistes. cela ne saurait suffire aux dirigeants jocistes, et ils \-ont déclancher. du il fll1 25 avril, une extraordinaire offensive qui fera parler du Congrès jociste partout, dans les usines, dans les cités ouvrières, dans les rues, dans les maisons ouvrières. Que fera cette quinzaine? Un effort exceptionnel 1 et méthodique de propagande. Affiches, tracts, journaux, invitations, séances, en seront les instruments générosité, dévouement. cran, foi conquérante, les éléments moteurs.

Une affiche sera posée partout, dans les locaux jocistes. les œuvres de la paroisse qui le désireraient, aux portes des églises, si la chose est jugée utile, partout où il sera possible surtout les équipes vo1anle; munies de seaux de colle, de pinceaux et d'échelles, couvriront les murs des cités. Cette affiche très publicitaire attirera fatalement les regards et apprendra à la foule qu'un Congrès jociste se tiendra te 18 juillet prochain.

Elte a, d'ailleurs, été réduite à un format 21 x 27 qui coùte 1 franc la pièce, 50 francs le cent, et que les militants placent derrière la devanture de certains magasims amis. ou sur les murs des appartements eu encore derrière la vitre de la fenêtre. Ainsi se multiplient les annonces du Congrès; mais ce n'est pas ~-S tocore ~piflsant aux yeux des Jo-

La PAGE des JEUNES

60 000 auditeurs prévus se trouveront dans une enceinte suffisante qui assurera un cadre de grande beauté aux deux réunions extraordinaires la grande fête du travail du samedi soir et l'assemblée générale du di. manche.

Nous avons vu des gens qui coopèrent à ces deux réunions, et ils sont eux-mtmes dans l'admiration devant la beauté, la puis. sance, l'élan qui les caractérisent. La grande fête du travail t'annonce comme féerique, rassemblée générale avec ses orateurs et son choeur parlé émouvante et grandiose,

Ce Congrès sera réussi parce que rien n'est laissé au hasard dans son organisation. 20 000 lits sont déjà prévus en dehors des hôtels. des collège 9, pensionnats, orphelinats. Les repas sont fixés, les prix discutés. Trente trains spéciaux font déjà prévus, ainsi que l'électricité, les haut-parleurs, les répercunions financières.

Il est formidable, A notre avis. de voir un jeune mouvement assumer avec une telle maîtrise, une telle méthode, de si lourdes responsabilités,

Le service médical est organisé, les cemmissaires, les guides se recrutent dans la j 0. C, et parmi les militants des autres mouvements spécialisés d'A. C. J. F.

cistes, ils ont édité un joli timbrevignette, vendu 2 francs le carnet de 20, et ainsi des milliers de véritables petites affiches courrent à travers toute la France, portant l'annonce du grand geste de juillet. Placarder les affiches, placer les afflehettes, vendre les vignettes, sera une des grandes occupations de la quinzaine de propagande, mais non la seule. On verra, durant ce temps, les Jocistes fournir un dur effort pour vendre méthodiquement le numéro spécial de la Jeunesse Ouvriére. Les familles ouvrières seront visitées, chaque jeune travailteur aura son journal, proposé par ses amis Jocistes les rues ouvrières seront le terrain de grande vente criée.

Tout cela, d'ailleurs, tendra à préparer le « clou» de la quinzaine de propagande. la grande soirée populaire.

Celle-ci se déroulera dans une salle permettant de toucher le plus grand nombre de travailleurs non pratiquants et revêtira un caractère récréatif et populaire. Cette réunion « payante" on pays 0 fr. 95 la carte d'entrée et on a droit à une distribution de lots gratuits a un caractère de propagande très accentué. Les militants ont, depuis plus d'un mois, effectué de nombreuses visites à domicile pour vendre les cartes d'entrée toute une publicité audacieuse, souvent originale, aura secondé leur effort. Surtout, un programme attractif est proposé ces futurs auditeurs. Le voici tel que le secrétariat, général le propose

Le chant jociste ouvre la réunion. Puis une courte allocution, pour souhaiter la bienvenue aux jeunes travailleurs et aux familles. A ce moment, la J. 0. C. F. exécute plusieurs de ces chants en

Échos de la presse d'oeuvres

L'Union diocésaine d'A. C. J. P. d'Avignon vient de tenir, sous la présIdence (le <0~nseigneur de Llobet, son Congrès annnel, qui témoigna du développement de la spécialisation et au cours duquel Ni. Bonnet, président sortant. nouveau vice-président de l'Un;on dioct1saine des catholiques, remit le drapeau à NI- Bout, son successeur.

Une nouvelle qui Intéressera tous les jeunes travailleurs, c'est le succès qui marque l'heureux départ de Monde Outrier, l'organe de la L. 0 C., et plus encore celui de la famille et du travail. Les mouvements spécialisés s'entr'aldent. La J. E. C. P. des E. P. S. le prouve en demandant que les communions des grinpee en mai soient consacrées au Congrès jociste. Voici l'appel publié par .MfHfa~c~

a Dans deux mois. le 100 anniversaire de la J. 0. C. et, à cette occasion, le Con-

Les répétitions du choeur parlé sont commencées, et ce n'est pas une affaire ordinaire que de préparer 2 000 exécutants à remplit leur rote.

Les décorateun, électriciens, dessinateurs, architectes, metteurs en scène de la grande fête du travail sont en pleine besogne. La propagande pour le Congrès fonctionne à plein rendement, et c'est par milliers que les Jocistes du monde entier, avertis par elle, viendront à Paris. 6000 Jocistes belges sont déjà annoncés, ainsi que de fortes délégations d'Angleterre, de Suisse, de Hollande, du Portugal, de Colombie. du Brésil, du Luxembourg, d'Autriche, de Yougoslavie, du Canada, sans compter celles du Congo belge et de l'Afrique du Nord.

Les Jécistes ont promis une délégation. 300 sections seront représentées par un dirigeant porteur du drapeau de celle-ci. Les Jocistes malades seront là aussi par l'intermédiaire d'une délégation d'entre eux. 100 jeunes travailleurs venant de tous les sanatoria et hôpitaux les représenteront au Parc des Princes. Leur transport est prévu, et, chose magnifique, c est de partout les Jocistes envoient leur obolepour couvrir les frais de déplacement de leurs camarades sourfrants.

Tout cet effort extraordinaire rencontre vraiment un succès prestigieux, mais non surprenant pour ceux qui savent les trésors de prières et de mérites qui sont offerts à Dieu pour que le Congrès porte les plus beaux fruits surnaturels. La très instructive Lettre aux Aum6niers nous en signale J'ori.gine et nous ne pouvons nous empêcher de la citer lon\luement.

« Un Jociste soldat, tombé du troisième étage et hospitalisé, la colonne vertébrale brisée, offre.tout pour le succès du Congrès. Une J. 0. C. F. (20 anal ancienne dirigeante de section, vient de revenir du sanatorium plus mal. Elle offre tout pour que le règne du Christ s'opère par la J, 0. C, » D'une lettre entre 100

« Plusieurs familles surtout là où se trouvent des Jocistes, offrent une journée par mois pour la J. 0. C, Il s'agit, durant ce jour. de faire aussi exactement et généreusement que possible toute la volonté de Dieu. Une dame veuve a choisi le jour anniversaire de son deuil parce que c'était le plus dur du mois. Une autre mère de

famille me dit a Le tour importe peu,

mais mettez vers la fin u mois ces fins de mois sont si terribles J'aurai plus à offrir. J)

Je rencontre un jour un père de famille, père d'un Jociste, et lui demande s'il a e pensé à son tour pour la J. 0. C. « Bien su' ) Hier déjà, à ma prière du soir. et ce matin pour y penser plus souvent, j'ai marqué J. 0. C. dans le coin de mon tableau de livraison. Le directeur ma demandé ce que cela signifiait je lui ai expliqué que vous nous aviez embauché comme ça un jour par mois pour la J. 0. C. »

Quand on pense que c'est par milliers que se multiplient ces exemples d'héroïsme surnaturel alors on comprend comment la J. 0. C. (pour reprendre la parole du Souverain Pontife), «mouvement providentiel)). enveloppe M les jeunes travailleurs dans une atmosphère de lumière et de charité. »

Et ce sera le rôle du Congrès du 18 juillet de mettre cela en évidence.

choeur qui font le charme de ses réunions et une dirigeante en profite pour présenter la J. 0. C. F. Alors vient la seconde partie de la réunion, qui veut faire connattre ce que la J. 0. C. a donné depuis dix ans aux jeunes travailleurs. Au début de celle-cit un jeune orateur dit l'idéal que la J. 0. lui a donné et ensuite un jeu scénique très simple autant qu'expressif montrera ce que sont les réalisations jocistes service pré-jociste, service d'épargne, service du chô¡..ge, service des 10isifs, service des soldats, service des malades, service syndical, campagne pour la sécurité au travail, campagne pour le retour de la mère au foyer, campagne pour le statut légal des jeunes ouvrieres.

La troisième partie explique ce que sera le Congrès du dixième anniversaire. Un dirigeant, en quelques mots, précise le sens du Congrès, puis se fait l'affiliation des nouveaux Jocistes, de la promotion du Congrès la J. 0. C. F. exprime par ses chants, ses espérances, et le chœ,ur parlé jociste, Dix ans de jocisme, couronne la séance qui s'achève par la présentation d umanifeste jociste que toutes les sections de France feront acclamer, par leurs auditeurs plébiscitant à l'avance, en quelque sorte, le programme qui sera présenté au Congrès.

Et la Quinzaine de propagande sera clôturée alors, mais la propagande ne sera pas arrêtée, car, à la J. 0. C., elle ne s'arrête jamais, et jusqu'à la veille du Congrès, des voix juvéniles feront entendre l'invitation au Congrès qui clôturera une période, mais qui, surtout en ouvrira une nouvelle, plus belle, plus ardente, plus réalisatrice, si c'est possible. J. M.

grès national de nos frèrel et soeurs

jocistes.

Depuis plus d'un an, Ils préparent leur Congrès par leur travail, leur activité, la prière, la souffrance, par les sacriflces.

Prions de toutes nos forces pour que ce Congrès soit un succès et pour qu'il i1 apporte au monde le témoignage de ta force du Christ, pour qu'il éclaire ceux qui cherchent un remède à la situation actuelle.

Nous prierons aussi pour que nos compagnes du milieu populaire, quittant école cette année, puissent assister a ce Congrès et, par lui, comprendre leur devoir d'entrer à la J. 0. C., pour continuer, dans leur ,nilieu de travail, la tâche commencée à l'école. a

La section jociste de Quillan vient d'être affiliée ofnciellement. C'est la première de l'Aude.

Le i8 ~M<~€

« Le 18 juillet, 60 000 Jeunes et 20000 adultes, nous annonce « la Jeunesse Ouvrière Pémicùne v, acclameront, au Parc des Princes, la J. 0. C. JI

Et ce sera justice, car le Congrès qui réunira ce vaste auditoire couronnera un effort de conquéte admirable, tout comme il commémorera le dixième anniversaire de la fondation de la J. 0. C. f rançaise.

Cette double victoire sera fétée comme il convient et non pas simplement par des mouvements de masse grandioses, mais par l'offrande au Christ, d'une gerbe splendide de résultats nouveaux cueillis au cours de ces derniers mois et qui ont fait « conquérir leur Congrès par les iocistes.

Les militants auront entrepris celle conquéte par leurs sacrifices et leurs prières « qui seront montés vers Dieu comme la fumée de l'encens », Ils l'auront développé par une action ef facée, mais persévérante, faite de renoncements, de recommencement, d'efforts, d'acte de courage « qui auront témoigné à la face du monde de leur foi dans le Christ Jésus », Ils l'auront af fermi par toute une campagne d'éducation, de f ormation d'apos<otat « qui auront accru le nombre de ceux qui un jour, avec les irieilLards de l'Apocalypse, chanteront devant le tr6nc du Très Haut Saint, Saint est le Seigneur o.

Ils l'a.ro~~t animé d'un tel dy-

Le Congrès du Xe anniversaire

Le numéro spécial que « la 7euneg3c Ouvrière vient de~u 6Èier à l'occasion de sa Quinzaine de propagande, contient le bel appel du chznoine Cardijn.

A la veille du Congrès jubilaire de la J. 0. C. française, la J. 0. C. mondiale lance à tous les jeunes travailleurs de France cet appel fraternel Jeunes travailleurs de France. Le 18 juillet prochain, dix mille jeunes travailleurg, délégués par des centaines de milliers de camarades de plus de vingt pays, viendront à Paris se joindre aux soixante mille Jocistes de France.

Ils y apporteront leurs drapeaux, leurs chants et leurs promesses, pour y faire éclater la joie et leur bonheuu de leur participation.

Ils y apporteront le témoignag~ irrécusable de la révoiution libératrice que la J. 0. C. a opérée en eux et qu'elle veut opérer dans tous les jeunes travailleurs du monde. ?

Hier, ils étaient des parias, des esclaves, des machines,

Ils étaient des révoltés, des dé. couragés, des désespérés.

Ils se sentaient isolés, impuissants contre leur propre faiblesse et contre l'hostilité et l'indifférence qui les entouraient.

La J, 0. C, les a transformés: Elle en a fait des hommes conscients de leur dignité personnelle et de leur dignité éternelle.

Elle en a fait des travailleurs pénétrés de la valeur, de la grandeur et de l'importance de leur travail et de leur profession.

Elle en a fait des frères, unis pour la plus noble et la plus sainte des causes le relèvement de tous leurs frères de travail.

Elle en a fait des amis pour qui l'amitié et ta camaraderie sont )e plus puissant levier de courage et d'émutation.

?

Dans des milliers de communes, dans des centaines de régions, dans plus de vingt pays, ils forment déjà une association puissante ou « entre eux, par eux et pour eux ils apprennent à s'entr'aider, à se soutenir, à se former et à se sauver.

Congrès, budget t et J. O. C

Nous avons dit (Croix du 18 mars) ce que les Jocistes masculins font pour que leur Congrès des 16, 17 et 18 juillet soit triomphal mais peut-être que les membres de la J. 0. C. féminine font plus encore.

D'abord, elles ont fixé le chiffre de congressistes qui seraient amenées, et on reste stupéfait à voir que de modestes sections de 15 membres s'engagent à amener 30 participantes à Paris. Ainsi notons au hasard: M. section de 30 membres affiliées, annonce 60 congressistes les 30 Jocistes, G sympathisantes et 24 jeunes travailleuses que l'on veut conquérir.

Ainsi depuis un an, dans les

Le Semeur d'Autun publie le calendrier de l'année des Œuvres pour 1937, lendrier de l'année des œuvres pour f937; 35 manifestations d'ordre diocésain sont A lire dans la Semeuse d'Autun un intéressant article de M. le chanoine de Saiserey sur Communisme et communtsteso

Les Jeunes de Vendée annoncent l'aftltiatlon de deux nouvelles sections jactstes. les 18' et l9* de Vendée, celles de SaJnt-Maurtce-le-Girard et celle du Boupère.

Les Ruches de rEst auront, le 27 juin, sous la présidence de Mgr Dubourg, leur Conseil diocésain.

namisme qu'aux yeux des masses étonnées paraitra comme prochain le jour où la Jeunesse ouvrière tout entière sera chrétienne grdce à la J. 0. C., corps représentatif f de la jeunesse salariée, école de formation des jeunes travailleurs.

Ainsi à l'heure où et non pas sans raison tant d'hommes gémissent devant les incertitudes du présent, tant d'dmes se troublent en songeant aux ruines ~Ut s'accumulent h la tdche qu'est la reconstruction de notre société, les Jocistes, allégrement, entrisagent l'avenir avec sérénité et travaillent hardiment à le préparer. « Une jeunesse nouvelle pour un monde nouveau », proclamentils hardiment, et ils éduquent la jeunesse nouvelle.

Jeunes ouvriers chrétiens, fiers, purs, joyeux et conquérants, iLa proposent avec toutes les industries que la foi, la technique moderne et la mentalité de nos contemporains, permettent leur programme d'action et de f ormation.

Attendons beaucoup de cette journée du 18 juillet, répondons aux sollicitations des Jocistes, aidons-les'de nos prières, de toutes nos générosités pour qu'au stade du Parc des Princes ils proclament en une journée étonnante, l'espérance qu'ils représentent et que celle-ci soit comme l'aurore du temps radieux qui verra « le retour du peuple à son Dieu ». J. M.

Oh 1 pas par des paroles et par des discours ceux-ci nous ont trompés.

Pas par des menaces et par des coups ceux-ci nous ont btessés. Pas par de l'agitation stérile et par des manœuvres politiques celles-ci nous ont trahis-

Mais par des services qu'ils organisent eux-mêmes pour toutes les déficiences et tous les besoins des jeunes travailleurs.

Mais par les études qu'ils font entre eux sur les causes de ces déficiences et de ces besoins, et surtout par cette communauté de foi et d'amour qui les unit en la plus sainte des croisades, pour une classe ouvrière plus belle, plus respectée et plus heureuse.

Seuls et disperses ils n'étaient rien.

Unis et groupés, ils sont déjà une force irrésistible.

Ce salut que la J. 0. C.leur a apporté à eux-mômes, ils veulent le communiquer à tous leurs frères de travail de tous les pays.

?

En s'unissant entre eux dans l'entr'aide et la vraie fraternité, ils travaillent à l'union de tous les travailleurs pour un régime de travail, de paix, de justice et de plus de dignité. En travaillant à l'union de tous les travailleurs, ils travaillent à l'union de tous les peuples, pour un monde de plus de paix et de plus de collaboration entre toutes les nations. Ce message de justice et de paix, la J. 0. C. mondiale veut le faire parvenir à tous les jeunes travailleurs de France.

La J. 0. C. a besoin d'eux.

Ils ont besoin de la J. 0. C.

"0 Afin qu'au-dessus de toutes les doctrines et de toutes les agitations de la haine et de la violence se dresse enfin le front mondial des jeunes travailleurs, groupés autour du seul prince de la paix et du seul réalisateur de la justice le divin Ouvrier de Nazareth, le Christ Jésusl Par lui, avec lui et en lui, la jeunesse ouvrière nouvelle veut faire un monde nouveau.

JOB. CARDUN.

650 sections affiliées de la J. 0. C. F. et parmi les 700 en formation, parmi les 40 000 jeunes travailleuses influencées par le mouvement, parmi les 90 000 lectrices habituelles du journal, une campagne méthodique se poursuit pour amener par dizaines de mille les Jocistes au Congrès jubilaire.

Et elles viendront de partout, du Nord et du Midi, de l'Ouest et de l'Est, et en nombre très grand, quelles que soient les distances; c'est qu'elles payeront toutes le même prix 100 francs. Beaucoup y perdent, beaucoup y gagnent, mais toutes donnent 100 francs pour le dimanche du Congrès, les plus proches aidant ainsi les plus éloignées.

Cette mutualité, incompréhensible à beaucoup d'homme" de notre temps, éclaire d'un jour extraordinaire l'activité et le rayonnement de la J. 0. C. F. et nous fait mieux saisir le pourquoi de certains succès.

Toutefois, 100 francs, c'est une somme, et ce ne sont pas toutes les Jocistes qui pourront économiser cela.

Une telle difficulté n'est pas pour inquiéter la J. 0. C. F. Depuis plusieurs mois déjà, la que8-

Vous avez les méthodes les plus pratiques et les plus sûres de résoudre les grands problèmes de l'heure les Encycliques pontificales.

La classe ouvrière monte et les événements actuels font entrevoir la place qu'elle aspire à prendre dans la société de demain. Les jeunes inévitablement sont entraînés dans le tourbillon.

Quelles seront les réactions de cette jeune force qui monte ? Chtôt tiennes ou païennes ? Nous en sommes, hélas pour le iuoment 1~ 1' « apostasie des masses ». Mais l'Eglise ne peut prendre son parti da la désertion de la portion du troupeau la plus aimée du Christ. De deux choses l'une: ou la J. 0. C. est à même de sauver cette classe ouvrière par une complète rééducation des jeunes, à l'aide d'une Dirq.,4b- nisation puissante, capable d'imprégner de christianisme tes institutions de « l'ordre nouveau qui se prépare », ou il n'y a qu'à laisser aller les choses, car on ne voit pas bien par quoi les remplacer. Nous savons, du reste, de quelle faveur le Souverain Pontife en- toure le mouvement jociste et quels espoirs il fonde sur lui. La lettre récente de son secrétaire d'Etat en est un nouveau et éclatant témoÙl gnage « Il faut intensifier, ajoute en effet le cardinal Pacelli, Ib mouvement providentiel de la J. 0. C. Son œuvre est efficace dans 1~ mesure où elle applique la méthode de l'apostolat du milieu par I~ milieu. C'est un tout qui s'épanouit dans un ensemble d'organisation~ telles que la J. 0. C. P., les Préjocistes, la Ligue ouvrière chrétienne. c Mon ambition et mon grand désir seraient que toutes les paroisses ouvrières sans exception entrassent dans le mouvement. Il y a là, pour: elles, une telle promesse de rénovation chrétienne

Pour aller au Congrès

« La Jeunesse Ouvrière Féminine n nous apprend quelques moyens employés par les )ocisies pour arriver à trouver l'argent qui leur permettra de participer au Congrès Une Jociste ne voulait jamais de pain rassis pour son déjeuner de midi (qu elle prend hors de chez elle) aussi, sa mère lui donnait-elle, chaque jour, douze sous pour acheter du pain frais. Depuis deux mois, la Jociste emporte du pain de la maison et économise ses douze soue. Une autre, fervente du cinéma. vient de décider de supprimer sa séance du samedi soir.

Une petite Jociste, obligée de partir en repos, veut néanmoins remplir sa carte, esbien être guérie pour le Congrès. Mais elle na pas d argent. « Qu importe) 1 dit-elle a sa présidente, je t'enverrai tous les timbres que je recevrai tu les reven. dras et tu mettras l'argent sur ma carte. )' On pourrait multiplier ces exemples à l'in6ni. Maïa est-il besoin de cela pour comprendre qu'une Jociste décidée à remplir sa carte d'épargne saura trouver le moyen d'y parvenir ? Cinéma, coiffeur, pâtiuatie, toilette offrent bien des occiulon3 de se priver.

Quelques trucs

Une autre, apprenant que les commerçants achètent les vieux journaux, en parle à sa section: toutes les Jocistes s'organisent alors pour récupérer tous les vieux journaux des familles de leur quartier.

Une autre, habile tricoteuse, propose à sa famille de confectionner écharpes et pullover, moyennant K récompenle H pour son Congrès.

Prière pour la J. 0. C. Seigneur Jésus, qui avez aimé les travailleurs au point de devenir l'un d'entre eux, qui ar;ez témoigné au cours de votre vie terrcstre tant de miséricorde envers la foule des humbles, ariez pitié de l'immense détresse matérielle et religieuse de tous nos frères ouvriers répandus dan.s le monde; Donnez-leur donc le pain qui réconforte le corps et celui qui transforme l'dme; soyez vraiment pour eux la Voie, la Vérité, la Vie;

tion est en voie de solution une coopérative de générosité a été organisée.

Chaque section a calculé la somme qui lui était nécessaire, puis ensuite chacune de celles qui veulent aller au Congrès, c'està-dire toutes avec d'autres encore, a dit: c Moi, je puis donner 100 fr., moi 200, moi 150, moi 50 francs, et chacune depuis verse quelque chose toutes les semaines pour le fonds du Congrès.

La plupart donnent leur superflu, beaucoup ont réduit leurs dépenses ordinaires (l'une supprime les bonbons, l'autre son indéfrisable, celle-ci le cinéma, celle-là sa revue), non seulement pour payer leur place, mais aussi pour aider les peu fortunées et Dieu sait si elles sont nombreuses à pouvoir venir.

Mais malgré tout, la section ne bouclera pas son budget, il lui faut trouver d'autres ressources. Qu'à cela ne tienne, et ainsi la petite apprentie qui n'économise que quelques sous par semaine en supprimant un chocolat qui agrémente un pain trop sec pourra quand même aller au Congrès. La section monte sa caisse; pour cela elle vend du gui doré, le magnifique numéro spécial

M. VAN ZEELAND,

au Congrès mondlol ci. la J. 0. C.

Mgr MARCADÉ, étlque de Laool.

Résultats Jocistes

Aprèr une enquête menée par la ). 0. C~ sur la ote dans fa famille, des résuftata tare~ gibles ont été obtenus. En ootci quelqnede uns qui montrent la uofeur éducative d'tm1 enquête bien faite

JEAN. Avant l'enquête actuelle, t'Wtit pris l'habitude de laisser ma mère cirer mes souliers. J'ai compris que ce n était pat bien. Maintenant, c'est moi qui le f< Le premier jour, on n'en revenait pat 4 la *maison.

CHAHLES. Jusqu'à ces derniers temps, pendant le repas je prenais mon journal que je lisais entre deux bouchées. Mon petit frère avait pris, par mon exemple, la même habitude.

Je viens de comprendre que la vie de famil c'est autre chose. Maintenant je ne lis plus le journal, mai, je came de mon travail et même de la J. 0. C. (ce qùo je n'avais jamais fait). Le plus beau, clêal que mon frère ne lit plus à table, EMILE. J'avait vu que ma mère se crevait pour tenir le ménage et faire le~ commissions j'ai pris la résolution de l'allier. Le matin, à 7 h. )/2, en allant au boulot, je laisse la bouteille de vin chez l'épiciel qui la remplit dans la matinée. I~ midi, avant de monter, je passe la prendre et j'achète le pain.

GUSTAVE. Il y avait des familles du quartier chez qui je ne pouvais vendre la Jeuneue Ouudère. Depuis quelque tetnNjt je fais des efforts pour être plus chic S tt maison. Ma mère, en allant chercher l'eath raconte aux voisins comment je suis mainte. nant et que c'est grâce à la J. 0. C. J'al pu, à cause de cela, accrocha deux f~ milles.

multipliez les militants jocistea~ qui, vous adoptant comme leur unique meneur, portent votre lumière dans les cités, les ateliers, les usines, les chantiers, les maisons qui ne vous c~nnaissent

pLus.

Et, pour nous, formez nos eo>ur~ à la réparation, à l'apostolat; rendez-Mus accessibles à toute misère véritable et faites-nous la gr4cr, de travailler avec nos frères jocistes à l'avènement de votre règne dans le monde ouvrier « afin qu'aucun Me meure de tmia ceux qui vous ont été confiés B.

de la Jeunesse Ouvriére Féminine, la fleurette jociste. Elle organise une tombola, une séance récréative, s'employant de la sorte à recueillir les 2 000 ou 3 000 franco nécessaires à certaines sections. Il arrive que certaines sections ont reçu plus qu'elles n'avaient besoin; l'on a vu alors celles-ci mettre à la disposition de leu? Fédération les surplus dont elles disposaient.

Ne soyons donc pas étonné de constater à travers tant de générosité et de dévouement un enthousiasme extraordinaire.

Ce Congrès pour les Jocistes n'est pas seulement une belle ma.nifestation d'un jour, mais l'aboutissement de dix 'années d'efforts et la préparation de nombreuses autres années de travail. Il est encore pour elles l'annonce de plus en plus de bonheur pour L' classe ouvrière.

Et c'est pourquoi un tel effort est fourni par les Jocistes. D'ailleurs leur enthousiasme est contagieux, car ce sont les mères qui revendiquent d'être là aussi, de partager la joie de leurs filles, de voir aussi la J. 0. C.

Car on la verra ce jour-là sous un angle grandiose, mais bien vrai pourtant. fi


Ce que disent les journaux Qui gouverne ?

Le gouvernement parait incapable J'exercer le pouvoir. La C. G. T. lent de l'exercer. Est-ce bien son tble ? et pourquoi le gouvernement déclare-t-il forfaü? 1 D'ailleurs, le pouvoir de la C. G. T. semble bien demeurer inopérant les drapeaux ari elle voulait, par la persuasion, faire enlever des construc/ims de r Exposition y f lottent encore ce matin. Gustave Hervé écrit Ce sujet, dans la « Victoire » Le secrétaire de la C. G. T. vient d'avoir un bon mouvement Il a pris en pitié le misérable ministère du Front populaire, qui, de toute évidencic, est dépourvu d'autorité, qui est roulé comme un bouchon de liège par la grosse vague populaire issue des élections de mai dernier. Et, enflant la voix, il invite les Syndicats appartenant à sa C. G. T. à respecter la discipline syndicale, à ne pas faire de grèves à propos de bottes, de peur de rendre impossible la situation du ministère Blum.

Ce pauvre Léon Jouhaux 1

Il croit donc qu'il a plus d'autorité que Blum sur les ouvriers en révolte qui, depuis mai dernier, font la belle sarabande que l'on sait dans toute la France et détraquent comme à plaisir la délicate pièce d'horlogerie qu'est le mécanisme de la production et des échanges ? 1

La cruelle et tragique vérité, c'est qu'il t) a autant de moyens d'empêcher les grèves et les occupations d'usines que Blum luimême, c'est-à-dire aucun.

« L'épouvantail sur le guichet », dit Mautice Colrat, dans « Excelsior M. à propo:' de ces drapeaux qui flottent à la porte · mumrntale de l'Exposition

Personne ne peut s'étonner que la Ville de Paris ait besoin d'argent. Par le fait du chômage et des nouvelles lois « sociales)), ses dépenses se sont accrues. Par le fait de la crise, ses recettes ont diminué. Cependant, il faut qu'elle vive et même qu elle progrease 11\ elle ne veut pas déchoit. Le fâcheux est qu'elle soit obligée d'offrir aux prêteurs plus de 6 d'intérêt, sans compter quelques lots semestriels.

Il suffit de jeter les yeux sur la cote de la Bourse pour constater qu'elle trouvait naguère à de meilleures conditions les ressources dont elle avait besoin.

On y verrait aussi que d'autres capitales, qui ne sont pas plus solvables, dans des pays qui ne sont as plus riches, empruntent à moindre prix de plus fortes sommes. Pourquoi l'argent fiançai.$ est-il plus exi-

geant ?

Parce qu'il est plus inquiet. Dans le moment même qu'on le sollicite, on le menace. Quand on ne devrait songer qu'à le Dersuader, on s'évertue à l'effrayer. Et il y a toujours quelqu'un pour planter sur le guichet qui s'ouvre le drapeau de l'émeute.

Dans le « Figaro n, Wladimir d'Ormesson nous parle avec raison de (( la maison à l'envers »

Le scandale des emblèmes révolutionnaires lançant leur défi en plein cœur de Paris a continué dans la journée d'hier. Ce n'est pas seulement le haut commissariat de l'Exposition qui a prouvé qu'il [t n'était pas le maître chez lui, puisqu'il d .0 est borné à adresser une « circulaire n ara entrepreneurs et à a saisir son contentieult 'dë' t'incide1lt t

Ce n'est pas seulement le gouvernement qui a manifesté sa carence cn ne faisantpas immédiatement cesser cette mauvaise plaisanterie et en se dérobant devant la démarche d'un député, mandaté par plusieurs de ses collègues.

C'est la C. G. T. elle-même qui a étalé son impuissance vis-à-vis de ses propres ressortissants. Et c'est bien là que 1 affaire de drapeaux prend son tour le plus signifi-

catif.

On nous avait annoncé, en effet, hier matin, que des protestations très vives s'étant élevées au sein du Comité nationa! de la C. G. T., une délégation avait été chargée d'obtenir des syndiqués du « Bâtment que la démonstration révolutionnaire prît fin. On pouvait, on devait donc s'attendre à ce que l'incident f4t réglé. Or, il n'en a rien été. Pourquoi ? Parce que la délégation s'est mise à hésiter. parce que la mission qu'elle avait à remplir lui était désagréable. Disons le mot parce qu'elle craignait sans doute d'être éconduite ?. Si bien qu'elle a remis sa démarche. En attendant, les emblèmes de guerre civile ont Hotte sur la porte monumentale de Exposition, narguant le haut commissariat, narguant le gouvernement, narguant la C. G. T.. narguant Paris et la France

Nous sommes précisément en pleine faillite de t'autorité. La C. G. T. tient le gouvernement en échec. Une poignée de factieux tient elle-même en échec la C, G. T. La chaîne sans fm se tend. Il faudrait avoir perdu le sens même de la dignité nationale pour ne paa souffrir, dans sa chair, à la pensée que la France donne ainsi à la veille d'une manifestation à laquelle cinquante pays sont associés le spectacle ridicule et odieux d'une maison à l'envers.

CARNET fAMILIAL

MfSSAiVCM. M. Gamme Guerder et Mme Ouerder-Moulln sont heureux d'annoncer la naissance (le leur fils Charte; Il Thionville (MoseUe).

M. et Mme MarcetBeUanMnt heureux d'annoncer la naissanre de leur 1115 Gonzague, Il Lille, le 10 avril.

AfAHMCE. On recommande aux prières le mariage de

Mlle Chantal Bordeaux Montrteux avec avec M. Philippe 1-~énéclatize, ingénieur H. E. qui sera célébré le mercredi 28 avril 1937. à mMt, en l'église de SaintGermaln-des-Prés, à Paris.

« ~'Écran d'information J Bonne Presse a présenté « Le marquis

de Saint-Evremont »

Le 6,1 présentation de filme parlants organisée par la Bonne Presse a réuni, lundi, un nombreux auditoire d'ecclésiastiques et de directeurs d'institutions.

Le film principal, le Marquis de S(K'E'mont, réalisation historique d'.pree Dickens, due à Jacques Conway et distribué par la e Métro Goldwyn Mayer D, a remporté un succès mérité.

Etisabeth Allan (Lucie Manette) et Ronald Colman (Sidney Carton) sont les principaux et ma gnifiquffl interprètes de ce film splecdide qui sera bien accueilli dans nos salles familiales.

La première partie du film montrant les exactions des aristocrates manque de mesure. La photo de ce film est de toute beauté. Au début, après les adualité. Gautnint et Pn7h·, tee spectateurs ont applaudi un documentaire de ta rt Jtitropole Dialribution » sur Rome et le Vatican.

Prochaine présentation le mardi avril iaa Chevaliers de la flemme.

Les conflits du travail

Daoa le spectade

M. Mistier. député de l'Aude, choisi comme surarbitre dans le confl4t du spectacle, compte rendre sa décision jeudi. Sa sentence tranchera les questions en litige, non seulement pour la convention collective générale du spectacle, mais encore pour les conventions collectives annexes intéressant toutes les catégories du personnel des théâtres, music-halls, cirques, cinémas, établissements de danse, etc.

A l'Union des altiatea

M. Pierre Fresnay. le brillant comédien applaudi à la scène et à l'écran, vient de faire parvenir à M. :1a.rtlnelll sa démission de membre de l'Union des artistes. Le Syndicat des artistes de complément, précise l'excellent comédien soutenu par les électriciens et les machinistes, a interrompu le travail pendant une matinée entière dans le premier cas, pendant près de deux heures dans le lecond cas, exigeant que tous les figurants convoqués qui n'étaient pas membres de la C. G. T. fussent renvoyée et remplacés par des figurants c~géti8tes. M. Pierre Fresnay conclut sa lettre en déclarant qu'il ne peut pas appartenir à un groupement syndical qui autorise et probablement encourage de tels procédés. Contre la auppreaaioa du pourboire Le Syndicat corporatif de l'hôtellerie, restaurant et Umonade, se dresse contre la suppression du pourboire et déclare « qu'il veut conserver les avantages du pourboire qui, avec une garantie de salaire minimum de base, assurera aux employés une rémunération supérieure à ce que promet la C. G. T, »,

Grave bagarre en Oranie

Mardi soir, aux Abdellys, dans la région d'Alntemouchent, des meneurs Indigènes réussirent faire abandonner le travail à quelques ouvriers agricoles. Mais des bagarres se produisirent à la ferme Alvernhe, au cours desquelles un des grévistes fut tué d'un coup de fusil. La grève d~1 usines Latécoère à 'f oulowc

1\1, Jamel, commissaire central, a reçu mardi soir la délégation du Syndicat du personnel ouvrier des usines Latécoère. Au cours de l'entrevue, les délégués ont admis le principe de l'évacuation des usines dans le plus bref délai sous réserve, toutefois, d'approbation par J'assemblée générale, Celle-ci ayant donné son accord, les 800 ouvriers qui occupaient les locaux depuis lundi matin. les ont évacués sans incident. Seuls, une quarantaine d'ouvriers constituant le piquet de grève. sont demeurés dans l'établissement.

Les digestions sont !entes. lorsque l'organisme est fatigué. En buvant un verre d'Evian Cachat avant de se coucher, le rein élimine sans fatigue.

La Semaine de bonté Cas 120

1 fr. 50 par jour et par peraoane, quel problème

C'est une vaillante mère de famille travaillant dur pour nourrir trois enfants, 14, 10 ans. Le père n'est plus 1--i mort des suites de la guerre. La demande de pension est restée sans réponse.

Elle fait des ménages dans sa petite ville de province, mais c'est la grande 8(j ~ne. Alors, naïvement, elle se décide à partir pour Paris où c'est l'éternelle histoire pas de travail malgré d'excellents certificats et une chambre d'hôtel qui dévore les pauvres économies,

Enfin un ménage se présente quatre fois par semaine. La grande fillette sera placée comme apprentie chez une repasseuse. Elle pourra quitter l'hôtel et trouver dans un vieil immeuble une petite chambre sur cour, trop grande encore pour le misérable mobilier sans table ou armoire. Mais il faut payer les dernières semaines d'hotet avant d'achever l'ameublement, et même la montre du mari défunt quI est au mont-depiété n'en donne pas la possibilité. Une aide de 2500 francs apporterait une aide efficace à cette mère coura~euse qui ne dispose que de 1 fr. 50 par jour et par personne pour nourrir sa petite famille.

Adresser les dons à l'Office central des (sucres. 175, boulevard Saint-Germain, Paris, qui accusera réception et fera parvenir directement aut destinataires. C. c. p. Paris 209-63.

« Nous réussirons si nous savons discipliner notre action », a déclaré M. Jouhaux au Comité national de la C. G. T.

Au cours do la séance de mardi matin, M. Léon Jouhaux a prononcé un important discours dans lequel, examinant la situation nationale et internationale, il a notamment déclaré

Nous n'avons pas le droit, dit-il, de laisser dériver notre action vers des nns qui seraient contraires aux intérêts du mouvement syndical. Nous sommes aujourd'hui à l'avant-garde des pays industriels pour la législation sociale (notamment pour l'appticauon de la semaine de quarante heures). Cela, nous l'avons déjà dit, nous crée un certain nombre de devoirs.

11 est Indispensable que la discipline tracée par la C. G. T. soit observée par tes uns et par les autres.

Nous avons le droit de critiquer l'action gouvernementale quand la critique est nécessaire, mais nous avons le devoir de rendre hommage à la vérité dans aucun pays, aucun gouvernemeW n'a fait voter et fait appliquer aussi rapidement une législation sociale.

Nous ne condamnons pas les mouvements de grève nécessaires, mats Us ne doivent pas se produire dans le désordIe et sans raison. Nous condamnons les mouvements Inconsidérés.

Collaboration loyale avec le gouvernement, voilà notre attitude. Lut dire qu'il se trompe, s'ii se trompe, eut. Mats nous ne pouvons en même temps laisser se développer dans notre mouvement une attitude d'opposition qui diminue ce e'ouvemement et le Front populaire tout entler.

Poursuivant son exposé, le secrétaire général de la C. G. T. indique que si la C. G. T. a accepté la pause, « c est qu'elle était nécessaire à l'adaptation des réformes obtenues. Mais cette pause doit être employée aussi à l'étude de nouvelles réformes, qui seules consolideront les premières et leur donneront leur pleine efficacité. Certaines parties du plan de la C. G. T. doivent être examinées ». Et après avoir réclamé la stabilisation des changes. Ni. Jouhaux conclut Noire révolution. nous voulons la faire dans l'ordre. tous voulons montrer que la démocratie a plus de dynamisme que les reglmes totalitaires. Xous réussirons si nous savonl discipliner notre action et notre élan.

p. B.

A Lille, 350 ouvriers des chantiers de la cité hospitalière se sont mis en grève mardi matin à la suite du renvOI d'un contremaltre. Les chantiers sont occupés.

A Bordeaux, les ouvriers des abat- toirs ont cessé le travail pour protester contre le licenciement de deux ouvriers tripiers.

A Schweighausen (Haut-Rhin), les ouvriers de la papeterie sont en grève I ils revendiquent une augmentation de salaire. Cette grève affecte 500 à 600 ouvriers.

A Clermont-Ferrand, la grève des employés de commerce a pris fin mardi soir.

Une délé~ation du bloc du petit commerce demande au Palais-Bourbon unc application plu souple

Une délégation du bloo du petit commerce, qui tient en ce moment un Congrès à Paris et qui représente des organisations de province, a été reçue mardi après-midi par le groupe de défense du petit et moyen commerce auquel elle a exposé ses revendications concernant l'application de la semaine de quarante heures aux détaillants.

Les délégués ont revendiqué pour les commerçants détaillants le droit absolu de conserver leurs magasins ouverts durant tous les jours ouvrables, sous la réserve d'accorder la semaine de quarante heures,par roulement, à leur personnel, ou bien de travailler sans employés un jour par semaine.

Le bureau du groupe présentera ce matin la délégation aux ministres du Travail, de l'Economie nationale, du Commerce et de l'Intérieur, ainsi qu'au président du Conseil.

La délégation sera reçue cet aprèsmidi par la Commission du Commerce, Celle-ci doit entendre, en outre, 31M. Splnasse, Lebas et Paul Bastld.

Dana Iea aervias p~blica

de la région parisienne

On nous communique Le préfet de ta Seine a reçu,- hier mardi,' une délégation de l'Union des Syndicats chré- tiens des services publics de la région parisienne, présentée par M. René Berthier, con.seiller municipal du XVIIIO arrondissement. La délégation exposa au préfet la nécessité d'une application très prochaine de la semaine de quarante heures dans les services publics et précisa son point de vue quant à ses moda- ) lités, point de vue qui tient le plus grand compte des répercussions sociales et familialea de la mesure envisagée.

Le préfet, après avoir exprimé son intention conformément aux résolution, des Conseil4 municipal et général d'appliquer très pro- chainement la semaine de quarante heures, prit bonne note des désirs exprimés par la dé. légation et promit d'en tenir compte dans toute la mesure du poisible.

Dans nos chantiers maritimes

Le torpilleur a Branlebas » Le lancement du torpilleur Branlebas aux Chantiers et ateliers Augustin Normand au Havre s'est effectué sans inctdent.

Voici quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle unité destinée à la marine nationale

Déplasement 6i4 tonnes longueur 80 m. 70 largeur 7 m. 20 puissance 22 000 C. V. vitesse 34 nœuds, 5.

Le Braittebas a un armement de deux canons de 200 deux mitrailleuses et deux tubes lance-torpilles.

Le chalutier « Minerva » A Rouen, les chantiers de Normandie ont procédé au lancement du chalutier Minerua, de 1400 tonneaux, destiné a la Société havraise de pêche. L'appareil moteur est constitué par un moteur Diesel-Pennoet de 1000 C. V.

Le .Mtnerca est doté des plus récents perfectionnements.

Des grands mutilés belges à Lyon

Une cinquantaine de grands mutilés belges qui viennent de visiter Verdun et Dijon sont arrivés mardi matin à Lyon, où ils furent reçus par leurs anciens camarades français et les personnalités ofilcielles.

Mercredi matin eurent lieu une cérémonie au monument aux morts et, à 11 heures, une réception à l'Hôtel de Ville. Poursuivant leur voyage, les grands .mutilés belges se rendront ensuite à Avignon, Marseille, et enfin -~Nice, d'où ils rayonneront sur la Cote d'Azur.

Après avoir répondu différents orateurs qui lui avaient succédé, M. Jouhaux a annoncé l'organisation d'une manifestation le 1" mai. Cette manifestation sera organisée à Paris par les soins de l'Union des Syndicats. L autorisation sera demandée au gouvernement. S'il y avait des réticences de la part de la police, Il serait passé outre. Un cortège sera organisé. Il partira en deux tronçons de la place de la Nation pour aboutir place de la République. La radiodiffusion de cette fête, qui revêtira un caractère de sympathie pour les camarades espagnols, sera demandée, afin de lui donner un caractère national.

Les résolutions

Avant de clore ses travaux, le Comité Confédéral a adopté à l'unanimité une résolution dans laquelle il est dit notamment

Le Comité confédéral national se félicite des réalisations du gouvernement de Front populaire dans le domaine de la législatIon sociale, et notamment en ce qui concerne les quarante heures, les congés payés et les convention, collectives du travail. Le Comité confédéral national estime Intolérables les violations constantes par le patronat des droits ouvriers inscrits dans la lot et en particulier le droit syndical et l'tnstituttttn de délégués d'ateilers, atnst que ceux reconnus par la signature de l'accord Mattfnon.

Le Comité confédéral national, estimant que la reprise de l'activité économique du pays est fonction de la capacité d'achat des masses laborieuses, rappelle ses décisions antérieures en ce qui concerne la conservation de la puissance d'achat des salaires et le maintien des avantages acquis. Il insiste A nouveau sur la nécessite ur!fente de la mise en exécution des grands travaux en volume suffisant pour, conjointement avec la semaine de quarante heures, résorber le chômage et contribuer l'amélioration de la situation des collectivités et permettre A'eeatuer aux vteu travailleurs la sécurlt6 du lendemain,

EN ALLEMAGNE

Pom'"erim8j8)!a!!t8Miso! trois prêtres catholiques et quatre laïques 8om~raiss8BtMCo<u'~eM8 D'un correspondant de Muntch Mercredi dernier a commencé, pour une durée prévue de quinze jours, le procès de haute trahison Intenté à Mgr démens, président de l'Asaociar t:on de la Jeunesse catholique aux abbés Rossaint et Kremer, instructeurs de cette organisation, ainsi qu'à M. Steber, ancien directeur,'et à trois autres laiques.

Le coupable de ces sept criminels d'Etat est l'abbé Rossaint. Les charges qui pèsent sur Mgr Clemeqs paraissent consister en l'omission de ses devoirs de recteur en chef de l'organisation, attendu qu'en raison de cette qualité il avait à prévenir et réprimer tes agissements de l'abbé Rossaint, et JI ne l'a pas fait. Le degré de culpabilité des cinq autres criminels sera sans doute fixé par la suite jusqu'ici, les débats ne les ont pas mis en cause. Mais il est nécessaire de commencer par écarter les malentendus auxquels la terminologie allemande, souvent mal traduite, peut donner lieu.

Ainsi les accusés comparaissent devant le tribunal appelé YotksperlcAl, c'est-àdire, en traduction littérale, le tribunal populaire, expression qui constitue un contresens effectif. Le terme Yo(k, peuple, a reçu dans le style ou jargon du pangermanisme, et cela bien longtemps avant Hitler, le sens de national, ultra-national c'est un terme emphatique destiné à faire entendre qu'il s agit de l'âme, de la volonté, de l'essence nattonale, ce qui invoque ou évoque la nation elle-méme. La traduction la plus juste se rait, en français, tribunal spécial ce qui présenterait le contraire d'une Cour de justice dont les décisions dépendent du oui ou du non d'un jury « populaire », au sens courant du mot. Ce tribunal « spécial «, antipopulaire, est une des pièces les plus meurtrières de l'arsenal naziste. De plus, il importe de distinguer la haute trahison (hochtermt) de la trahison proprement dite, commise au bénéfice de l'étranger ou de l'ennemi, laquelle s'appelle handescerat. La « haute trahison consiste en agissements, menées, manœuvres, projets dirigés contre l'Etat ou l'ordre établi, lesquels constituent leur auteur « criminel d'Etat ".Mais sous un régime tel que le nazisme, rien n'est plus facile que de devenir criminel d'Etat et d'encourir les peines dosées par un tribunal spécial "0 Les camps de concentration sont pleins de gens internés non pour un acte, non pour un propos, mais pour une attitude, un jeu de physionomie, un clignement d'oeil surpris pendant une harangue naziste, qui ont révélé en eux l'état d'âme du criminel d'Etat, la haute trahison.

Une fois la, il peut leur arriver d') moisir il peut leur arriver aussi de passer devant le « tribunal spécial quand le régime estime opportun de faire mousser tel ou tel cas. C'est précisément ce qui advient à l'heure présente, ainsi qu'on s'en rendra compte sans méprise possible.

Les agissements constituant le crime contre rE1a1 sont relevés par l'acte d'accusation connivence avec le communisme manœuvres tendant avec continuité à propager le communisme en Allemagne ainsi qu'à y favoriser le fonctionnement de la Komintern efforts employés il procurer à l'action communiste le déguisement, la couverture de l'organisation de la jeunesse catholique acheminement de la jeunesse catholique vers le communisme qui devait gagner des recrues de son coté en même temps qu'elle lui aurait servi de pseudonyme. C'est à ce travail, « évidemment criminel", que l'abbé Rossaint

se livrait sans être dérangé par Mgr Clemens, son supérieur.

Heureusement pour le Reich Troisième, la Gestapo est ta et elle veille, comme son chef le déclarait dernièrement dans le Lokal Anzeizer de Berlin, pourvue de moyens dont la connaissance est refusée au public n. Il faut se souvenir de cette précieuse formule pour bien comprendre ce qui suit.

L'abbé Rossaint est certainement un peu plus naïf qu'il n'est permis de l'être encore après trois années de plein fonctionnement du nazisme.

Il est animé du désir fervent de convertir les communistes. A cette fin, il accueillit comme bienvenus quelques Jeunes communistes désireux ou curieux de savoir ce que sont les jeunesses ca- tholiques, de se rendre compte de leurs idées, de les discuter en bonne loyauté, avec bonnes intentions. L'abbé ne réprouvait pas ces prises de contact, qui lui faisaient entrevoir des conversions. U y eut donc des réunions avec échangea de vues et controverses qui fortiflatent cet espoir rien de plus naturel, de plus compréhensible, de plus loyal.

Il arriva qu'un des aspirants à. la conversion eut l'idée de référer à quelqu'un du parti communiste sur ses colloques de jeune communiste avec les catholiques jeunes gens de l'abbé Rossaint. Ses confldences ne furent pas faites de vive voix, mais par écrit, et, par la vertu de circonstances dont la connaissance n'est pas due au public l'écrit porteur des confldences parvint aux mains de la Gestapo.

C'est ainsi que la garde qui veille au salut de l'Etat fut instruite des « agissements catholiques, présentés ainsi que l'acte d'accusation les expose. Supposant superflue toute explication de la technique employée, je n'insiste pas sur les liaisons secrètes de la Gestapo et des éléments communistes qui sont à soL service non seulement en Allemagne, mais aussi à l'étranger, où l'on ne voit dans l'action communiste Moscou » et jamais « Berlin

Or voici qui est significatif ce traquenard de la Gestapo est une histoire déjà vieille, si vieille que personne M s'en souvenait, car on la croyait classée comme dépourvue de toute substance interne depuis le printemps de l'année 1936 Mais la Gestapo, elle, ne l'oubliait pas et la tenait en réserve (du pain sur la planche) pour en faire état à un moment donné. selon les besoins et utilités du régime.

C'est pourquoi, de ces colloques contradictoires absolument Innocents, il a été fabriqué une arme de guerre tenue disponible depuis un an, dans l'attente d'une occasion 1

L'occasion est venue Il s'agit de sévir contre le catholicisme allemand pour se venger sur lui au coup porté au natlonal-soclal1sme par l'Encyclique. Ce procès a donc le sens d'une ouverture des hostilités et personne ne pense que le nazisme soit disposé à s'en tenir

110

Conférence hydrographiqae internationale à Monte-Carlo Le prince Louis II de Monaco a présidé, mardi, la séance inaugurale de la quatrième Conférence hydrographique internationale. Aux côtes du prince se trouvaient la princesse Antoinette et le prince üsinier M. Watler, représentant la S. D. ~i. les membres du Comité directeur de cet organisme et les représentants de l'Argentine, du Brésil, de la Grande-Bretagne, de la France, du Danemark, du Japon, de Monaco, de la Pologne du Siam, de la Suède, des EtatsUnis et de l'Uruguay.

FAITS DIVERS 1

Bulletin de l'Office national météorologique

8uotutfOn probable de la situation jusqu'au 15, d 18 heures. La zone de hautes pressions, située sur l'Europe occidentale, empêche la progression vers l'Est des perturuat(uns qui s'accumulent sur la France. Une nouvet10 zone pluvieuse venue de l'Ouest a abordé hier soir Ja France et a rattrapé la précédente aussi le mauvais temps était ce matin a peu près général. Une amélioration qui débutait ce matin dans te Sud et le Sud-Est s'accentuera sur ces régions. Sur te reste du tendance Il amélioration lente par le Mord-Ouest, en liaison avec une hausse barométrique générale.

En conséquence

Etat du ciel. Dans le quart Sud-Est nuageux avec éclalrcles. Dans le quart NordOuest très nuageux, quelques averses, éclaircies plua belles l'apres-audi. 9i11eurs: couvert, brumeux par places le matin, avec ''iuies intermittentes, suivies, saur sur le- Pyrénées, d'éclaircies et d'averses. Vent. Dans le quart Nord-Est variable faible s'orientant à Nord modéré. Ailleurs: secteur Nord modéré, fort dans la vallée du Rhône et le Roussillon.

Température. En baisse générale de 2 à 4 degrés. 1

Région parisienne

PrMMfonii pour la soirée du 14 et la nuit du 14 au 15. Couvert avec courtes éclaircies et quelques pluies intermittentes; vent variable s'orientant à Nord température en faible baisse.

Prévisioaa pour la ftrnée du 15. Couvert, brumeux, quelques averses suivies d'amélioration lente vent de secteur lora à Nord-Ouest modéré, Irrégulier temperature en baIsse de 2 à 4 degrés. Jeudi 15 avril, 105' jour de l'année. Durée du jour t4 h. 49.

Soleil. Ley, 5 h. 2. Couch. t8 h. 40. Lune. Lev. 7 h. 63. Couch.

50 Jour de ta lune,

DANS LES DÉPARTEMENTS L'affaire du camion de Saulieu C<!<e-ct'0r. M. Rabut a repris son instruction relative à l'affaire du camion de Saulieu.

On sait que les trois inculpés, à la suite du rejet par la Chambre des mises en accusation de leur requête soulevant l'incompétence du juge dijonnais, devront rester en prison jusqu'à la fln de l'information.

Mardi après-midi, :\1. Rabuf a commencé les confrontations entre Mme Siegel, femme du camionneur, et les inculpés qui sont assistés de leurs défenseurs, M" Thaon et Maurice Blunt.

A 15 heures, Mme Siegel a été mise en présence de Germaine Reverat. Mme Siegel sera confrontée avec Paul Breton et Marini, mercredi.

Le juge va s'efforcer de tirer au clair un certain nombre de contradictions qui ont été relevées entre les déclarations des inculpés et celles du témoin.

Le Gardon de nouveau en crue Cartt. De nouvelles pluies ont fait déborder le Gardon. La route de Sommières à Uzès est recouverte sur un assez long parcours de 60 centimètres d'eau. La circulation a été détournée par Saint-Chaptes.

Important cambriolage

dans une maison inhabitée Eure. A La Haye-le-Comle près de Louviers, un important cambriolage a été commis dans une maison appartenant à Mme veuve Dutlot, décédée, inhabitée depuis l'an dernier.

Mme de Saint-Germain, fU!e de Mme veuve Duflot, a constaté que parmi les objets disparus figuraient plusieurs toiles de maitres de Henner, de Bonnat, de Moreau, des émaux de valeur, des bracelets en or, des nécessaires en or, des bagues en or et une chapelaine garnie de diamants. Il, est difflcile de chiffrer actuellement le montant de ce vol qui, en tout état de cause, est considérable.

L'enquête se poursuit pour découvrir le ou les auteurs de ce cambriolage.

MISSELS

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Bonne Presse. 5. rue B&yard, Paris-8*. C. c. 1668.

T. S. F. Les heures radiophoniques du vendredi 16 auril

9 h. 30. LYO~-1.A-DOUA (463) Hustque de chambre Havanaise (Sttnt-Saens) Le vol du bourdon (R.-KorMJtOlT) Tango (Albentz).

12 h. LUXEMBOURG (1 304) Concert · Ouverture (le l'8nlévement ax aéraR (Mozart) La belle au bota dormant ~Tchaïkowsky). AAD70-LYOY (215) Ouverture La larce dit cuvier (Dupont); Le jchrne Henrt (Méhul) Obéron (Weber). MONTPELLIER (244) Concert $trou$slana (Strauss) samson et Dalila (Saint-, Saens) Feuflfea d'album (Levadé). L11LE (247) Concert Carnaval (DVOral&; Déjantre (Saint-Saëns) Cortège carnava- lesque (Albentz).

12 Il. 15. RADIO-PARIS (1 "8) Concert Alda (Verdi) Le tribu de Zamora (Gounod) La /auvçtte du ternie (Messager).

12 h. 40. LUXBMBOURG (' 304) Concert Prélude de Fanat (Gounod) Bercettae (Aaretl Cortège burlesque (Cbabrler).

12 h. 45. NATIONAL ANGLAIS (t 500) Réelt..I d'orgue.

13 D. TOUHMJSB-PYMSEES (187) Con-

Un hameau menacé

par un glissement de terrain Haute-Sauote, 11 y a quelques jours, un glissement de terrain était amorcé, au-dessus de la Pointe des Brasses, au cœur de la vallée du Giffre, non loin de Bonncville.

Sur plus de dix hectares, les champs sont bouleversés et deux chalets appartenant à Deturche et Mogct, se sont écroulés.

Le petit village des Chomettes, situé au-dessous de Niuz-en-Sallaz, dans l'axe de la coulée, est en état d'aicrle. La gendarmerie, les services publics et les élus de la région se tiennent en contact permanent avec les populations. La contrebande du tabac

à la' frontière franco-belge hord. Dans la nuit du 8 au 9 avril, les douaniers de la brigade de l'Hue-.winde Saint-Syl\'estrc-Cappel, après avoir fait sans résultat des sommatlons à une automobile roulant tous feux éteints, lancèrent sur la route des engins qui provoquèrent l'éclatement d'un pneumatique.

La 'voiture fut saisie après une poursuite de 2 kilomètres. mais les occupants prirent la fuite en abandonnant 200 kg. de tabac étranger.

La voiture était immatriculée 7799 N A 4 Seul le chilIre 2 avait été gratta. 0 L'enquête a permis d'identiaer, mardi, son propriétaire, un nommé Emile Crepin, 37 ans, épicier et cabaretier à Busnes, qui, malgré ses dénégations, a été arrêté et ébroue Il la prison d'Hazebrouck. Il prétend avoir vendu, le 8 avril au matin, sa voiture il un Inconnu pour le prix de 6000 france.

Une expertise d'écritures permet de confondre l'un des individus inculpés dans le vol des avions de Millau

HMttc. En novembre 1936, deux avions étaient dérobés au camp de La Cavalerie, à Miiiau (Aveyron).

Une enquête immédiatement ouverte permit d'apprendre que le gardien suppléant du camp d'aviation reçut, le jour du vol, un coup de téléphone émanant du gardien titulaire, lequel lui annonçait la visite de quatre inspecteurs du ministère de l'Air.

Offrez-leur 11 déjeuner, disait-II en substance, et laisse7-les visiter les appareils.

Conflant, le gardien respecta la consigne, et lors de la visite des quatre hommes, il laissa les quatre appareils à leur disposition.

Au cours de l'enquête, un billet déchiré fut découvert par le juge d'instruction, 11t. Delpech.

Le Dr Locoard, directeur du laboratoire de police technique de Lyon. fut pressenti, atln d'en expertiser l'écriture. Mardi, le Dr Locard a déposé son rapport, en collaboratlon avec MM. de Dainville et Chabano, archivistes déopartementaux. Ce rapport conclut que le billet déchiré était écrit de la main d'un nommé Gaty, sur qui pesaient déjà de lourds soupçons, et qui avait été arrêté en décembre.

Des questions d'intérêt

divisaient les deux frères Somme.-A Fresne-Tilloloy, arrondissement d'Amiens, habitaient Mme Vve Locultivatrice, et ses deux fils Robert, âgé de 37 ans, veut et père de trois enfants, et Roger, âgé de 28 ans, célibataire, que des questions d'intérêt divisaient.

Dans la nuit de mardi, Roger Loquette, qui était rentré tardivement, assomma d'un coup de maillet son frère qui dormait profondément, et prit la

fuite.

Son cadavre a été retrouvé mercredi matin dans la mare communale où :t était allé se jeter.

Les con f lits sociaux à l'étranger

La grive de la Gênera! Molon au Canada

Les négociations sont toujours en suspens. La General Motors, qui se sent appuyée par le premier ministre, M. Hepburn, semble peu pressëe d'aboutir tant que les représentan~ts de la C. I. 0. n'li.uront pas abandonné la partie.

Le ministre du Travail n'étant pas d'accord avec M. Hepburn, on parle de crise ministérielle.

La lutte enire le Syadiat

et lu MMM Ford ~c ~tait:.Unis La décision de la Cour suprême en faveur de la loi Wagner, accordant aux ouvriers des Etats-Unis le droit de conclure des contrats collectifs, place M. Henry Ford dans la situation la plus critique de sa carrière industrielle. Le grand fabricant d'autos a, en effet. afflrmé qu'il ne reconnaitrait jamais aux ouvriers de cette industrie ce droit aux contrats collectifs.

Forts de la décision de la Cour suprême sur la loi Wagner, les leaders du C. I. 0. ont annoncé une active campagne de propagande sur l'usine Ford de la Riviere Rouge.

M. Ford n'est pas plus puissant que le gouvernement, a déclaré le leader Homer Martin. La loi Wagner prévoit l'emprisonnement de l'employeur qui refuse de traiter avec les représentants de ses employés.

En lrlmde les grèves l'étendent A Dublin, dix mille maçons ont abandonné le travail, mardi soir, portant à 12 000 le nombre des ouvriers du bâtiment actuellement en grève ils réclament une réduction du nombre des heures de travail et un relèvement des salaires.

Une grève générale du bâtiment sévit également k Cork et on craint que le mouvement ne s'étende à tout l'Etat libre et n'entralne, par sympathie, les employés des autres industries.

cert symphonique Le pays du aourlre (Lehar) La petit duc (Lecocq) Rlp (Planquette).

14 b. 45. REGIONAL ANGLAIS (312) Concert Ouverture du Ilol d'Ys (Lato); Masques et bergamasques (Fauré). 15 h. NICE (253) Messe solennelle de Beethoven.

15 h. 45. REGIONAL ANGLAIS (342) Récital de piano impromptu en mi Mmol (Schubert) Polonatae en do mineur (Schumann).

t6 h. BRESLAU (316) PIèces lnstrumentales de Beethoven et de Schubert. RADIO-PARIS « ~48) Musique de chambre Quintette (Beethoven) QUintette (Foerster).

16 h. 15. PARIS-P. T. T. (432) Pièces pour ptano l'ataea altemandes (Schubert) Presto en si bémot (Poulenc). i6 h- 30. SUISSE ALEMANIQUE (540) · Concert Ouverture de TAéodora (Hzn- del) SpmpAnn(e en la mayeur (Haydn) polonaise (Weber).

17 h. BRUXELLES FLAMAND (322) Concert de musique moderne. NATIONAL ANGLAIS (1 500) Concert symphonique Les (éea (Wagner) SympAonle (Haydn) Suite en sol mineur (BMh).

17 h. 30. RADIO-PARIS (t 648) Pièces pour vIoloncelle: Adagio (Corelli) VarilItloru sur un thème de Corelli (TarUnI).

18 h. 30. BRUXELLES FRANÇAIS (484) Récitât de piano, œuvres de Lfsct.

<0 h. 95. POSTE PARISIE1 (313) Extrait de opéra de Goonod.

Les funérailles de l'ex-sultan Moulay HaM Mardi. II. 10 heures, ont eu lieu à Fez les funérailles de Moulay llafld. Le cortège funèbre accompagnant le cercueil de Moutay Halld pénétrait dans la cour de la gare où la garde chérifienne et son étendard rendaient les honneurs. Après l'exécution de l'hymne chérifien, le corps fut transporté à la Koubba fi Ancor. A l'issue de ta cérémonie ofilcielle, à laquelle assistaient le général Xn~Ut'~ et toutes les hautes personnaiites chérifiennes et françaises du protectorat, les troupes dénièrent, rendant les derniers honneurs au sultan disparu. Le canon tonnait sans arrêt.

Le cortège funèbre reprit ensuite sa marche, et, porté dos d'hommes par les serviteurs du palais, Ip cercueil arriva & la hauteur du quartier de 5ioulay :lbdallah et fut a.men)' dans la mosquée au milieu d'une foule considérable, Et pendant que l'iman lisait les prières des morts, le corps fut descendu dans une fosse creusée en face du tombeau de Moutay ~ousset, mort en 1927, et à côté du tombeau de Mouiay Abdaitah. mort en Tout autour sont inhumée les princes et les princesses de la ct>~na9tte alaouite qui reposent sous de modestes dalles dont la simpl!citè contraste avec le luxe funèbre des tombeaux des Saadiens. Les asslstants dt''1)èrent ensuite et chacun jeta une poignée de terre sur le tombeau ouvert.

CRÉDIT LYONNAIS Bilan au 28 février 1937 ACTIF

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encaissemeut nfST9t09,M Acrepiatlona 0 241 463327,98 Bons a échéance. 0 88H774M,B6 Comptes d'ordre et divers. t969MM7,<5 Solde du compte pro nu

et pertes des exercices

antérieurs 0 :!3M5«T.<3 Réserves diverses 0 800 000 ()()O Capital entièrement versé. 400000 000 > Fr. t2255<36TC!0 0

Maigreur

et teint jaune

foie malade

L'amaJgrlseement rapide. surtout lorsqu'il s'accompagne d'une teinte jaune de la peau et des conjonctive et de troubles gastro-intestinaux est un signe de dérangement du foie. Cela est si vrai que les amaigris qui prennent de i'Hépaaeoi François pour rétablir leur foie regagnent très vite du poids, Prenons l'exemple de Mme J. à Nice « Souffrant depuis cinq ans du foie, malgré un régime très sévère, (scrit-elle, je décidai, sur les Instances d'une Mlle, d'essayer t'Hépascol Françols. Je finis mon premier ilacon et !e résultat est déjà surprenant. Je mange beaucoup mieux et me sens moins fatlguée. J'ai repris un kilo en quelques jours. Lettre F. 584.

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19 h. 45. SUISSE ALEMANIQUE <5<0) Concert Ballet de La fiancée vendue (Smetana) Dan8es aflehtandee (Schubert).

20 h. to. FRA.NCFORT (25t) FestCval Schumann.

20 h. 15 LIULE (!l47) L'égltae de Brou par M. Mfnet, professeur 1 1'l. C. A. M.

20 h. 30. LIMOGES (335) Concert Suffe en ré majeur (Bach) ConcMa en mi bémol pour piano et orchestre (Beethoven). RADIO-PARIS (1 648) Concert ScAer:o en .i bémol wUl8eUr (Chopln.); Le prinfemps (Hahn) AI'fa (d'AmbrosiO). TOUR EIFFEL S~O6) Concert sympnonhpie Deuxième et troisième actea de Tristan et Faemft, opéra de Wagner.

20 h. 45. STUTTGART (523) Concert Concerto de uinion en aol majeur (Mozart) Svile <Re;fer).

20 h. 50. REGIONAL ANGLAIS (3<!) Concert: Symphonie riamealtqua (StrintM); Gea aafaone (Glazounov).

2t b. SUISSE ROMANDE (<4!) Cyrana de Bergerac, comédie hêrolque en cinq actes, d'Edmond Rostand.

2t h. 10. HAMBOURG (332) Quatuor en sol ma/eur (Schubert).

22 h. COPENHAGUE (1 MH) Concert Marche 'le Tannhavaer (Wagner) 6ugénie Onéguine (Tchantowsk.V) Carmen (Bizet).

22 h. 35. tATIOfAL ANGLAIS 0 500) · Concert OEuvres de Chopin et de Debttssy. LUXEMBOURG (t 3M) R6c11.a1 l1'orwue.


et par l'Union de la viticulture et du commerce.

M. S. Carle Cooling, vice-président de la National Can Corporation et membre de la Commission du progrès public, avait été officiellement accrédité par M. Howard Jackson, maire de Baltimore, pour présenter aux édiles de Cognac ses cordiales salutations, auxquelles il, :1 ajouté t'espoir de voir les relations commerciales entre Cognac et les EtatsUnis devenir toujours plus étroites.

Les hôteliers américains à Cognac

Les hôteliers américains ont été, mardi, 1¢s hôtes de la municipalité de Cognac. Ils ont visité des vignobles et des chais et assisté à un banquet qui leur a été offert par le Syndicat des négociants de Cognac

FEUILLETON 52

15 avril 1937

L'Eventail encadré

Oh je n'en demande pas tant, chérie ce que je désire, c'est que vous me sachiez là, prête à accourir au premier appel si vous avez besoin de moi, et à vous accueillir lorsqu'il vous 'prendra la fantaisie de venir revoir votre castel branlant. Bien entendu, Mlle Argoulevent' et Dominique S'étaient gardés de mettre l'orpheline on pouvait bien lui donner ce nom-là désormais au courant de la spéculation que le maestro désintéressé avait certainement conseillée et même imposée à l'ex-châtelaine,

Peut-être aussi, demoiselle Linette, femme prévoyante et connaissant bien la vie, entrevoyait-elle le jour où une vieille enfant prodigue, déçue par la vie, reviendrait au bercail déserté, heureuse d'y trouver un gîte pour finir ses jours. De tout cela elle parla confidentiellement avec le fiancé qui l'approuva sur toute la ligne.

Maintenant, le jeune homme n'avait plus qu'un désir, c'était de réaliser son bonheur, à la date même qu'ils venaient de fixer ensemble.

Avant de partir en voyage, il s'assura que tout était en règle chez le notaire; les papiers concernant l'autorisation d; Mme de Clairval étaient arrivés depuis longtemps pour plus de sûreté, Dominique, sceptique quant à l'exactitude financière de l'exchâtelaine, déposa une somme pour régler les intérêts des hypothèques et assurer la propriété du domaine à sa fiancée. On était au 28 septembre le mariage devait avoir lieu le t5 octobre, il restait trois semaines pour parer aux préparatifs, bien simplifiés, puisqu'il n'y aurait pas de noce, et que M~j~a~Mmtœmme~ta~~M~Aq~ g~d O«m

Tirages financiers CREDIT FONCIER DE FRANCE

Obligations foncières 3 ~o i903

Le nu]rwro 202 719 gagne 100000 francs. Le numéro 422 476 gagne 30 000 francs. Les 8 numéros suivants gagnent chacun 5 000 francs

89 503 t60t34 !t342< 322 109 383088 391 919 404 349 487998

Les 130 numéros suivants sont rembopra25 chacun par 1000 francs:

7 380 f 8 064 )8)50 () 35348 37387 39093 42083 45 126 46456 48430 50 166 53026 6 54 13~ 6)329 63 303 63 377 70 417 85 893 91 424 92 437 94973 t03970 114 M 1 t)77)2 12020d t2042t )3<707 139 834 143 191 14397f 1 145 353 <458)) f f57565 162783 167 947 183 607 ï 184 442 t864)3 189 962 t93944 209 900 2tt 549 211 715 222 593 230003 236 493 247562 252 t 57 253 C03 277 067 278807 282790 Ï852t2 3D0 149 307 091 30S544 321 111 1 326 642 329646 331 616 336598 3400U 349746 3539)2 353973 360 f117 363789 372264 377SP5 5 378412 379 254 3SO 952 382 097 J84 D62 386 234 386 271 386 558 394226 398 933 406 097 408 515 4H9M 413039 415341 421214 425 252 426298 430 431 434 442 44)302 445 875 447 822 448 893 453 429 463 43t d65 f29 467 502 46809) 476 757 477254 480460 4Ri 508 484042 484947 48~ 109 488S02 503068 50572) 506 681 50S12S 50S253 5)2208 518 486 52070S 520834 520935 53903 540 193 540876 552355 557275 557866 562801 1 ~e)C>6 390 58) «3 58)268 586 927 588 515 588707 592753 i

Obligations communales 4 ?o 1931 (24° tirage)

Le numéro ~4307 gagne 1 000000 francs Le numéro 1 41 il 000 gagne 100000 francs. Le numéro 5n0 83n 8agne 50000 francs. Le numéro 1 852 'J54¡ragne 50000 francs, Les 10 numéros suivants gagnent chacun 20000 francs:

456 964 1 077 666 1 239 067 i 1 322 443 1840 289 206S~« 2 171 699 2 180 809 2356629 238i5<7

Les 105 numéros suivants sont rembourada rharnn nar 5 ne0 francs'

35Mt 1 48)95 494)4 53 387 73B4!< 7X207 80834 t 34 441 f 37 911 147605 188862 214 219 220919 9MM3 3fi719fi 271 MI 289 osi :i15586 3p7 705 3fifi 004 309096 402 297 403 710 4f<3)93 50R $5.( 543 f fi2 ,,599.\7 562 295 M2101 6)364S 9 fi35307 Al8184 749M5 654306 702 538 726209 80 5 295 821740 M2M) f!50S46 !)66n'it 891 983 902 515 905994 9074fi1 t 912040 920336 "6377X <)!!)4<2 t0t5336 t0t3!)47 1DR2093 1119981 1125934 4 1134883 1147 7 f, 9 )t9'79 t95S77 <)97f!54 1207183 1213799 1219 019 t23507.'i 26X297 t 2693:;1 1 t 273 M5 1 3d; 914 346465 <34H637 i 1 359831\ )432500 475S33 t 482572 2 1 493 525 )56t90'< 5M433 1 399 R39 1 Mt 875 t 612243 I R19 33R )M9M3 709967 1722292 t 730 555 1-,62 071 1799 271 t7965S3 87226-i t873"6i ? 004 MI 2 02! 84 ( 9067526 2)"6449 2135475 2171 q. 7 2)74t49 2t<)487t 224)234 2262643 298352!! 2 305 938 2328469 235tS)S 2433 668 2 499050

Obligations communale* !/4 l9S2 (!9` tirage)

Le numéro n'S4:!9 aagne snonno francs. Le numéro t 343 538 gagne i no noo franrs. Les 5 numéros suivants fanent chacun

10 000 francs:

2199b 687320 TS&M8 1 270 693 1 482 012 Les 60 numéros suivants sont remboursés r.hai-iin nar 5000' francs

-i\o:f:1 6t399 7: ~~I;; f 19 n:~3

399 13249!! 1416.3 20.3 215 040 225 532 2fi0 912 331 p~~ 428SM dltld7 4.')S!6"7 4MRM 52A 9ng L i s fino fi05 ;fi3 2 fin a37 7 M770 f fi69 110 \) M:'5M Mt8M 708 83:1 779 5?7 7M3M S8\) 085 \)2871)4 n.16 890 nfl 332 \)U7 t05 1 Otfi R79 tn34XM tOS-;7M 1 07t 04a 1 131 pi9 li 1 21fi 24i tM6~3 t 308784 1 332 Odl i3!63M t35n830 t3MM2 ~53 8tn 1365 920 t 367 117 i 1 390 520 t 1H 9011 1493630

En outre. S 9M autre-! numéros ont ~6 appels au rcmbourspmcnt au palr.

M. Marc Rucart, garde des Sceaux, a eu, mardi, un long entretien avec le D' Paul, président de l'Association des médecins tristes de France.

Après consultation du dossier et des notes d'observations recueillies par le ministre au cours de sa visite Eysses, il a été décidé que le D' Paul quitterait Paris pour Eysses dès mercredi. Sur décision du garde des Sceaux, le D' Paul sera accompagné par le D' Huber, médecin des hôpitaux de Paris, chef de service à l'hôpital Hérold. Le D' Hubert qui est secrétaire général du Comité national de l'enfance, a présenté récemment devant la Société de pédiatrie. QK' rapport SoUr le classement des enfants suspects de tuberculose.

La Loterie nationale Le tirage de la quatrième tranche de 1937 aura lieu le jeudi 15 avril, à 17 h. 30, salle Pleyel, rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris. la cérémonie sera radiodilTusée par la Tour Eiffel et le Poste Parisien.

L'émission de la sixième tranche de la Loterie 1937. identique à la tranche précédente et limitée comme elle à 1500 000 billets, commencera le 19 avril.

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L'admission aux écoles

militaires préparatoires en 1937 Le ministère de la Guerre fait connaltre que l'examen annuel d'admission aux écoles militaires préparatoires (écoles d'enfants de troupe) aura lieu, en t\J37, le lundi 28 juin en Afrique du 1ord, le lundi 5 juillet dans les départements de la métropole.

Les demandes peuvent être adressées dès maintenant aux commandants des groupes de subdivisions de région militaire.

le témoin de Béatrix, et un des Rastaillac, celui de Dominique. Les fiancés, toujours sous l'égide de Mlle Argoulevent, allèrent de concert à Bordeaux commander chez le grand couturier la robe de la mariée, son costume de voyage et une autre toilette de demi-importance.

Ils choisirent en même temps la bague de fiançailles qui, dans ces singulières accordailles n'avait point été encore offerte, et les alliances qui devaient être les premiers anneaux d'une chaîne douce à porter.

Dans toutes ces circonstances, le jeune antiquaire fit preuve d'une générosité et d'un goût artistique qui provoquèrent tes enthou'stasmes de la vieille institutrice et la reconnaissance attendrie de la douce fiancée.

Dominique quitta le Refuge une après-midi pour prendre à Périgueux un train rapide qui devait le mettre le lendemain à Paris où il avait des rendez-vous importants.

Il laissait dans sa jolie demeure sa mère devenue si raisonnable, une fiancée éplorée, et la bonne Linette dont le doux optimisme était la sagesse de ce groupement d'êtres un peu trop émotifs.

On se trouvait à la fin d'un des derniers jours de septembre, la nuit commençait à baisser, la pluie qui était tombée sans arrêt. depuis te matin ajoutait sa plainte larmoyante à la détresse de l'ombre et du silence. Qui eût pu reconnaître ce site rayonnant un mois plus tôt, dans la splendeur d'un été de « miel et d'or l' ?

Le vent d'Est se leva fort et déjà froid, il venait de la plaine du Lot avec un grand murmure incessant, prêt à s'enfler aux premiers souffles de la tempête.

Dominique ressentait à présent une amère lassitude, une sourde appréhension à entreprendre ce voyage, qu'en toute autre circonstance il eût trouvé si simple à réaliser. ~cà1a ~asf~j<ettat la tis 1o>~e ~it avait

Tiragn du 12 avril 1937

H3*' tirage)

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commandé à Sarlat, le priant de monter au Refuge porter de sa part un mot important à Mme Sylvain.

Et ayant déchiré une page de son calepin, il griffonna en hâte

je supplie qu'on veille à ce que Béatrix ne prenne pas froid en mon absence, le temps est affreux, ce soir, et je me sens tout triste de l'avoir quittée.

Ces quelques mots amenèrent un sourire d'attendrissement sur les lèvres des trois femmes encore réunies dans le salon de l'Ermitage.

Quel être parfait s'exclama MlIè Argoulevent. Et qu'ai-je fait pour mériter d'être aimée par ce cœur incomparable ? soupira Béatrix.

Et comme il a raison, comme toujours, conclut Mme Sylvain, revêtue tout à coup d'une autorité quasi maternelle. Chères amies, j'ai bien envie de vous garder ce soir à coucher au Refuge, où les divans ne manquent pas.

Mais les châtelaines de Clairval déclarèrent que c'était impossible. le pauvre Malleyroux qui les attendait pour diner tes croirait perdues.

Alors, allez-vous-en tout de suite, voilà la nuit qui se léve, il tombe une méchante pluie fine et vous êtes à bicyclette. Bah! nous sommes habituées riposta la brave Linette. Et je vais prendre sur mes épaules, si sa maman me le permet, la cape de M. l'antiquaire..

Elles se séparèrent en hâte, promettant de venir déjeuner le lendemain si le temps redevenait beau.

Elles ne vinrent point.

Un exprès vers les 11 heures porta à Mme Sylvain un court billet l'informant que Béatrix avait eu la fièvre toute la nuit, qu'elle toussait un peu et qu'elle se plaignait de la tête. Le soir même, Mlle Argoutevent se décida à envoyer chercher

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La grippe, déclara-t-il à l'institutrice après avoir minutieusement examiné la jeune fille seulement, elle tombe sur un état assez précaire. Cette petite Béatrix que je suis depuis sa tendre enfance s'était toujours montrée assez délicate, mais ne m'avait jamais donné aucun souci. Elle a dû subir ces temps-ci de fortes émotions morales qui l'ont mise en état d'infériorité. Elle est anémiée, très anémiée, et je découvre un bruit de souffle au cœur. Il faut la soigner avec énergie, Mademoiselle, si nous voulons faire d'elle une mariée pour le 15 octobre. Il ne lui manquerait plus que cette déception-là 1 Et comme il passait devant la chambre de Mme de Clairval, ce bourru bienfaisant montrait te'poing en un geste de fureur, en disant

Vous savez qu'elle est la risée de tout le pays. On ne parle que d'elle Elle est le scandale du jour Et quand on pense que des femmes comme ça osent se parer du nom de mère

Ii fallut tout le courage de la pauvre Linette pour ne pas paraître atterrée par les paroles du docteur..

Lorsque le malheureux Dominique revint en Périgord après avoir écourté son voyage, il retrouva sa fiancée atteinte d'une pleurite et soumise à un traitement des plus rigoureux, qu'elle subissait d'ailleurs avec un courage héroïque, tant sa volonté de guérir était grande.

La date du 15 octobre la trouva encore alitée, mais avec de vagues espérances de guérison prochaine.

Elle se releva, en effet, et le mois d'octobre, radieux cette année, lui permit quelques promenades au bras de son fiancé, car le mariage avait été remis à une date indéterminée. (A snivre.)

ànoet ELORY.