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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1936-04-21

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 21 avril 1936

Description : 1936/04/21 (Numéro 16312).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k442691n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM •tu. Mardi 21 avril, Saint Anselme. Mercredi 22 avril. Saint Léon. «MaaiHiumuHuiiinMHnimiiHiHuHim La Bénédiction du Pape M:~Te cdftiii de VEpinois, en réponse ea télégramme d'hommage et de filiale Boumission adressé, au début du Congrès, à S. S. Pie XI, a reçu le télégramme suivant, témoignage de la très Aaute bienveillance du Saint-Siège dont Aos lecteurs et amis seront, comme nous, profondément touchés et reconnaissants

.Comte Pierre de Buchère de l'Epinois. Longotevere Tordinona 7. Roma. ICttta del Vaticano, 18 avril, 18 h. 45. Saint- Père se réjouit présence Rome nombreux participants 36* Congrès Bonne Presse, agrée filial hommage confirmant absolue fidélité dont témoignent efforts quotidiens de leurs publications et renouvelant pleine eonnance dévouement persévétant, rédacteurs et propagateurs, aux intérêts suprêmes Eglise catholique, implore sur euxpmmreSéùiièWf travaux hoû-^ irelles lumières divines, envoie à tous comme gage toute spéciale bienveillance Bénédiction apostolique.

Cardinal Pacelli.

La Journée Paris, le 19 avril 1936.

Le Conseil de la S. D. N. s'est yéoni, lundi matin, pour s'occuper du conflit italo-éthiopien, après |*échec des tentatives de conciliapion du Comité des treize.

La situation politique apparait fcesez troublée en Pologne, à la suite des incidents provoqués à Lwow et en diverses autres villes par les éléments extrémistes.

Des incidents sanglants qui ont éclaté en Palestine entre Arabes et Juifs ont fait 11 morts et 60 blessés.

Les Jeux olympiques de Berlin

L'Angleterre les boycotterait Les Associations sportives britanniques *ont-nille décider de boycotter les Jeux •ïympiques internationaux parce qu'ils jront avoir lieu à Berlin t

̃be Daily Herald annonce, en effet, que ̃ur l'initiative des organisations sportives ouvrières de Grande-Bretagne. l'Amateur Athletio Association tiendra très prochainement une réunion extraordinaire pour envisager cette mesure- eh faveur de laquelle un important mouvement d'opinion se dessine, dit-ilj dans te pays.

go LE CONGKES^DE LA BONNE PRESSE A ROME

Après une émouvante audienee aux pèlerins du 36e Congrès de la Bonne Presse S. S. Pie XI magnifie le rôle de la presse catholique, en rappelle les devoirs et en précise les responsabilités et l'importance

I Chers FILS,

Tout ce que Nous venons d'entendre à l'instant, tout ce que Nous avons déjà entendu et lu, surtout ce que Nous voyons et avons vu, en vos chères et dignes personnes, Nous met dans le plus grand et le plus agréable embarras qu'un Père puisse éprouver à l'égard (je ses enfants. Comment vous dire, en effet, ce que de telles choses et de tels spectacles Nous mettent au I cœur et dans l'esprit ? Comment trouver la juste parole de bienvc5 nue ?

t Nous devons d'abord remercier Notre premier prédécesseur, saint Pierre lui-même, le premier Pape, parce qu'il vient à l'aide du dernier Pape. C'est lui qui Nous donne la belle parole de bienvenue qui vous convient et que- Nous avons ̃ lue dans répître^qui embellissait la messe de ce màtûu Bans cette 5 lettre, où se trouve »aussil un-triste i souvenir au sujet de; ceux qui abusent de la parole' pour, se* faire du mal à eux-mêmes et. pour en l faire aux, autres, l'apôtre- ouvre-son cœur au ministre de la-parole salutaire on dirait que *c-est; en vous voyant et en voyant ce1 que vous faites pour mettre la parole au service;des âmes et de la gloire du bon Dieu qu'il'vous salue comme élus en vue d'une mission toute i particulière, comme choisis pour un sacerdoce royal regale sacer dotium, sacerdoce dent vous avez le titre et l'honneur en raison des .foeatios spinfeiettes de*vos iaielligrareés que tous offrez coBtîïsrael» lement à la cause de la vérité et à la gloire du bon Dieu.

Il vous salue comme une élite l particulièrement chère au bon Dieu, comme les chefs, les conducteurs d'un peuple. C'est dans cette grande, sainte et glorieuse lumière que Nous vous voyons et vous accueillons en cette maison qu'on appelle si justement la maison du Père commun des fidèles, car vous êtes des âmes très chères à Notre cœur paternel, vous êtes des coopérateurs très méritants de t cette mission que Dieu Nous a conr fiée de nourrir les âmes. Soyez donc les bienvenus au nom osons dire le mot de cette fllialité si distinguée qui vous honore et à laquelle vous tenez, Nous le savons, d'une façon si belle, si t sainte.

t Que vous dire, après tout ce que k vous avez entendu ces jours-ci, où des trésors de paroles et de pensées sont descendus dans vos âmes pour vous éclairer et vous donner une conscience plus prot fonde de ce que vous êtes et de t ce que vous faites? Que vous dire? De même que c'est Pierre l'Ermite, celui de la première Croisade, qui vint en aide à Notre prédécesseur Urbain II, c'est votre Pierre l'Ermite, Notre Pierre l'Ermite, celui de la dernière Croisade, qui nous vient en aide aujourd'hui. C'est ce qu'il vous a dit hier qui a fait naître en Notre esprit une réflexion laquelle a éveillé en Notre cœur un désir et aussi suscité une résoi lution, ou plutôt le projet d'une résolution, car la résolution, il 1 vous appartient de la prendre. Votre cher Pierre l'Ermite donc vous a parlé de la toute-puissance

de la presse. Grande parole, mais pas plus grande, certes, que la chose. Et même nous dirions que le mot ne suffit pas à exprimer la réalité de cette toute-puissance. La parole à elle seule est déjà une toute-puissance. Et n'est-ce pas un des plus anciens et des plus margnifiques maîtres de la parole qui a dit Lex animae, omnium regina rerum c'est par la, parole que la pensée arrive à la volonté et maîtrise l'âme tout entière. L'âme est, en effet, la puissance par excellence à laquelle nous devons la vie, à laquelle nous devons tout. La parole est une force qui sait fléchir les âmes et qui est dominatrice de tout. Que dire de cette

parole, si puissante à elle seule, que dire d'elle quand elle dispose de cet organisme, de ce dynamisme de multiplication, de diffusion. C'est la toute-puissance qui se multiplie au delà de toute mesure. Cela, c'est plus qu'une réflexion, c'est une constatation. Mais la réflexion vient aussitôt après. Quelle redoutable responsabilité que celle de la presse disposant d'une telle puissance! Rien que le fait de ne pas employer ou même de n'employer qu'imparfaitement cette toute-puissance est déjà une redoutable responsabilité. Cependant, à cette réflexion, vraiment un peu effrayante, vous Nous permettez d'ajouter aussitôt une réflexion très réconfortante, quand Nous pensons ̃'̃a la manière dont la Croix et la Bonne Presse, que vous représentez d'une façon si magnifique et si consolante pour Notre cœur, ont compris et assumé cette formidable responsabilité. Alors, la joie remplit Notre âme. Votre, Notre cher cardinal de Reims vient de nous faire le plus beau tableau de votre activité. Les commencements de la Croix et de la Bonne Presse, toute cette floraison si bienfaisante de publications autour de la Croix, toute l'œuvre de la Bonne.Presse, quelle chose infiniment consolante Nous sommes heureux, chers fïls, de pouvoir unir Nos félicitations à celles que tout le monde catho-

lique vous adressait pour le 36* Congrès de la Bonne Presse si étroitement uni au cinquantenaire de la Croix. Et ce fut une délicatesse de votre cœur d'unir, en outre.

ce jubilé à celui, très remarquable, de notre cher Osservatore Homano, d'avoir porté votre Congrès auprès de cette Exposition mondiale de la presse catholique dont, nous aimons le dire, vous venez presque d'ouvrir les portes, préludant ainsi de la manière la plus heureuse à ses débuts.

C'est précisément à cette constatation consolante que Nous voulons unir l'expression, la proposition d'une résolution qui répond vraiment à un désir. Peut-ètre,,est-, ce d'ailleurs plus que le désir d'un cœur paternel ? Peut-être est-ce un rêve, un beau rêve que Nous permet de faire votre confiance en la Providence qui a déjà su accomplir de si grandes choses par la Croix et par la Bdrine Presse? Notre désir, Notre rêve, c'est que non seulement la France, mais chaque pays, grand ou petit, puisse avoir sa Croix et sa Bonne Presse. Puis que toutes ces Croix et toutes ces Bonnes Presses réalisent une grande Fédération de Bonne Presse catholique à la fois dans le sens dogmatique et dans le sens géographique du mot. Quelle magnifique chose qu'une telle Fédération Quel puissant instrument pour la vraie fraternité des peuples, des nations, pour la réalisation de cette paix que le monde entier cherche, mais qu'il n'arrive pas à trouver parce qu'il en a perdu la vraie voie, cette voie que vous avez vue de vos yeux durant ces jours, véritable Verbum veritatis, parole de vérité, de cette vérité qui sauve et qui seule peut donner la vraie liberté, la vraie fraternité des esprits. Voilà, chers fils, ce à quoi vous Nous faites penser, ce que vous Nous faites rêver. Mais vousïNous mettez aussi un grand désir au cœur, vous Nous suggérez aussi une récolution qui doit être votre résolution. C'est tandis que votre Congrès est encore réuni qu'il vous convient de la prendrez Car, n'est-ce pas, c'est dans les Congrès qu'on prend des résolutions.

Quelle est cette résolution? Selon qu'il m'a été confié, vous n'êtes pas mécontents d'être venus a Rome. Vous en êtes même contents comme Nous en sommes Nous-même profondément content. Nous comprenons parfaitement votre satisfaction, sachant votre foi. connaissant votre esprit si profondément catholique, votre attachement et votre dévouement à ce Siège apostolique. à cette Eglise qui est l'incomparable maîtresse des âmes, Nous comprenons très bien comment et pourquoi cotte avez voulu venir à Rome. Ce n'est

pas seulement pour voir ce ciel incomparable, ce beau soleil de Rome, ce soleil matériel, que la main du bon Dieu a préparé afin d'éclairer tous les chefs-d'œuvre qui sont venus ici. Vous êtes surtout venus chercher cet autre soleil, ce soleil de la vérité et de la foi qui trouve son centre ici même, où le souvenir des grands apôtres parle si haut aux âmes, où ces basiliefOês qui semblent plons-cr leurs racines dans les C&taeoiribes,

paraissent résumer toute l'histoire de la Rédemption et de la vérité divine dans le monde. Vous êtes venus vous alimenter plus largement, plus abondamment aux sources de cette lumière qui est la vraie nourriture de l'âme la vérité, la vérité prise à son foyer, à son point de départ, pour ainsi dire, là où la volonté du bon Dieu l'a accumulée, préparée pour tous les lieux et pour tous les siècles. Eh bien chers Fils, la résolution que Nous vous proposons dans votre programme d'avenir, mais dans un avenir pas trop lointain, c'est un retour à Rome. On a très bien dit que pour tout homme cultivé, et plus encore pour tout chrétien?, venir à Rome est un devoir c'est ce devoir que vous avez voulu accomplir le devoir religieux de tous les fils d'aller au moins une fois visiter la maison du Père commun. Et la belle citation continue « Si venir à Rome est un devoir, y revenir devient un besoin. » S'y trouver bien est une marque de bénédiction particulière. C'est montrer, par le fait, qu'on est vraiment des flls aimants et aimés dans la maison du Père. Il en est de cela comme de la lecture de certains livres vous allez pardonner cette réminiscence à un vieux bibliothécaire qui sont entrés dans le patrimoine de l'humanité et que l'on ne peut pas ignorer les lire est un devoir, les relire est un besoin, les goûter une marque de distinction et de grandeur d'âme. Voilà Notre désir, qui doit devenir une résolution de votre Congrès.

Et Nous avons dit que la date de votre retour ne doit pas être trop éloignée, car Nous ne pourrions vous donner un rendez-vous à longue échéance. Quand on arrive à la veille de la quatre-vingtième année, il ne faut pas trop reculer les échéances.

Au demeurant, si vous ne Nous trouviez plu?, vous trouveriez toujours le Pape, l'Homme blanc, ainsi qu'on l'appelle. Comme disent les Romains, d'une parole apparamment grossière, mais qui est en réalité pleine de force et de foi: Quand un Pape meurt, on en fait un autre. » Parole qui, je le répète, d'apparence grossière: et qui paraît un peu décourageante, mais qui est, au fond, une parole de foi virile. Le peuple, en effet. sait très bien que remplacer le Pape, c'est l'affaire du bon Dieu. Ce n'est pas, hélas ce qui arrive dans toutes les successions où ce sent les hommes. qui interviennent. C'est donc av«r joyeuse confiance que Nous revenons à Notre désir,

ou plutôt à votre résolution. Saint Pierre qui Nous a suggéré la parole de bienvenue, Nous suggérera aussi Notre dernière pensée. Dans l'Epître de ce matin, saint Pierre dit aux fidèles Si. tamen gustaslis quoniant dulcis est Dominus. Chers fils, laissez-Nous interpréter ce mot et vous l'appliquer comme vous le méritez: Si tamen gtistastis quoniam dulcis est Homa. S'est avec cette douceur que Nous allons vous donner la Bénédiction que vous désirez, que vous attendez, non seulement pour vos personnes, mais pour tous ceux que vous représentez. pour la floraison des œuvres de la Bonne Presse, pour tout le bien qui en sort et qui en sortira. Grande Bénédiction pour votre travail personnel, pour que tout le bien accompli continue et s'accroisse.

Nous venons de rencontrer et de bénir personnellement tous ceux qui sont les chefs de cette grande entreprise. Mais Nous voulons que se répande sans mesure Notre Bénédiction sur tous ceux qui, à quelque degré, coopèrent à la fécondité de ce magnifique travail. Et Nous voulons bénir aussi tout ce qui remplit votre cœur vos maisons, vos familles, vos enfants, tout ce que vous avez de plus cher, surtout vos chers petits, que Nous bénissons spécialement, parce que les bénir, c'est bénir tout l'avenir. En effet, ils ont toute la vie devant eux Nous, Nous l'avons derrière Nous, et'les petits Nous font songer, par contraste, aux vétérans qui ont accompli ce long chemin de la vie et qui, touchant au terme, ont besoin d'un particulier réconfort.

Chers Fils, vous porterez cette

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Il est 2 heures de l'après-midi. La grande salle des Actes de l'Institut catholique, sous sa coupole de verre, est pleine à craquer.

Il faut que le régal qui va être donne là soit bien puissant, car il fait dehors une des plus belles journées ensoleillées de notre printemps parisien.

Là-bas, à droite, sur l'estrade, des jeunes gens attendent en devisant. Ce sont les 22 lauréats régionaux qui sont venus dès hier, samedi, disputer la demi-finale éliminatoire de la Coupe DRAC. Ils étaient l'élite de quelque 420 jeunes élèves de rhétorique dans quelque 125 collèges. Aujourd'hui 6 restants, 6 meilleurs, vont affronter un jury particulièrement imposant. Le voici qui fait son entrée. Ah la robe blanche du R. P. Janvier, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, le président. Tiens mais celui-là c'est le P. Dassonville, le créateur de la Coupe Voici Jacques Péricard, président de la DRAC; voici le R. P. Berger, secrétaire général de la Coupe. Le P. du Passage s'avance maintenant. Voici les cheveux en brosse de l'abbé Bethléem. voici José Germain, Maurice BriHand, Tbéry, Ageorges, etc. A j'allais oublier le sympathique abbé Girard -Reydet, directeur d'A la Page.

Le silence tombe. Le P. Janvier se lève et ouvre la séance. Dans leur coin, les concurrents ont les pommettes rouges d'émotion.

Le P. Dassonville est sur l'estrade. D'un mot,, il rappelle l'origine de la Coupe, l'atmosphère de troubles religieux dans laquelle elle fut créée, puis la radieuse espérance qui se lève peu à peu et qui la rendra inutile. dans combien d'années ? 7

Le R. P. Berger lui succède le sujet à traiter. Au cours d'un pèlerinage patriotique aux cimetières da front, un jeune, au nom de ses camarades et devant une foule mélée et sympathique, prend la parole pour prononcer un discours, dont le sujet est le suivant c Les jeunes entendent demeurer fidèles au culte des morts de la grande guerre, et aux leçons d'ab-

Bénédietion à tous et dans toutes les directions. Il va sans dire que Nous voulons particulièrement bénir ces autres familles que sont vos diocèses, vos paroisses, vos œuvres, vos évêques et vos prêtres, dont vous êtes les si précieux coopérateurs, selon le concept de cette Action catholique à laquelle Nous savons qu'on travaille chez vous' avec tant de dévouement, tant. d'intelligence et tant de succès. Bfc.-anf pour tout réunir en un seul mot, que Notre Bénédiction descende sur toute Notre, votre chère France.

Après avoir admiré le chef-d'œuvre du sculpteur Colotte, le Saint-Père contempla l'expression si douloureuse de la tête du Christ couronné d'épines tout en y discernant, dit-il, l'esquisse d'un seurire qu'il veut bien attribuer à la circonstance présente.

Ensuite,' le Saint-Père annonça qu'il allait faire distribuer à chaque pèlerin un petit recueil de prières composées par les Papes, recueil édité par le couvent du Cénacle de Rome.

C'est dans ce livre, dit-il, que vous allez prier en union avec Nous, car, plus que jamais, la prière est nécessaire en ces temps tristement historiques. Suivant la parole du Sauveur, il faut prier toujours et ne jamais cesser de prier. En effet, ne voyons-nous pas que les hommes ne trouvent pas ce qu'ils cherchent pis encore, ils ne savent pas que chercher. Ils ne trouvent pas ce que vous avez le privilège de posséder la parole de vérité, Verbum verilatis, Dans la prière, vous trouverez le moyen de Nous rester unis, malgré les séparations. C'est là que Nous vous donnons un permanent rendezvous.

négation et d'union fraternelle qu'il» nous ont données. »

Et c'est l'appel des Jeunes. Tour à tour, nous les entendrons, ravis, emballés par leur ardeur juvénile, souriant à telle gaucherie de geste ou de phrase, empoignés par la profondeur de leur pensée et 1 envol de leur éloquence qui s'affirme.

Ils viennent des quatre coins de la France. Cela se sent à leur accent ou à leur geste.

M. Laurent Mathieu, de l'institution Sainte-Marie d'Albi (centre de Toulouse), au débit nerveux, aisé, au geste naturel et expressif M. Charles de Monchy, du collège Saint-Louis, à Lorient (centre de Quimper), moins populaire, moins « ancien combattant » peut-être, mais si maître de son souffle et si littéraire; M. Jules Despature (école de la Providence d'Amiens, Centre d'Amiens), lui succède une voix de tribun, forte et claire, trop forte peut-être par endroits, et qui finit sur une évocation du réveil des morts accourant vers Paris vnici maintenant M. André .lullicn, de Notre-Dame de La Villette de Chambéry (centre de Grenoble), la voix un peu voilée, mais qui sait nous émouvoir en évoquant l'union des classes. Une heure d'éloquence déjà! La fatigue commence à nous prendre, et cependant, M. Pierrre Balard, du colléite Saint-Joseph de Périgueux (centre de Limoges;, malgré sa voix trop peu sonore, nous soulève. C'est vrai qu'à écouter son éloquence directe, sobre. empoignante, nous oublions tout. Quel tour de force subjuguer une salle un peu lasse, et, malgré sa voix couverte, nous donner à tous de magnifiques frissons Un bel orateur, sûrement. Hélas! je n'étais pas du jury. M. Jean-Loup Benjamin (le fils de M. René Benjamin, m'a-t-on dit), du collège de Saint-Jean de Béthune, à Versailles (centre de la région parisienne), clôt la série. Il est tout petit. Il parait le plus jeune, la voix est basse, un peu plaignante- mais c'est moins un discours de plein air qu'un splendide poème ou qu'une


MARDI 21 AVRiL îaae

pojgnante méditation qu'il semble dire daài une crypte mortuaire.

rendant cinq minutes, maintenant, chacun va improviser sur ce sujet « Un jeune de la DRAC assiste au banquet où sont réunies les associations d'anciens combattants. Il fait un toste. Il félicite les A. C. de ne pas s'occuper uniquement de leurs revendications matérielles, mais d'avoir travaillé au relèvement spirituel de la France, par leur aide à la cause de la DRAC. Les jeunes sont prêts à continuer. » Le sujet est difficile, et plus d'un fait sourire l'assistance par des gaucheries qui ne sont que très normales à cet Age. Le jury se retire.

Puis, après une allocution charmante où il donne aux jeunes un raccourci d'art oratoire, le P. Janvier proclame les élus

1° Charles de Monchy 2° Laurent Mathieu 3" Jutes Despature.

M. Péricard, président de la DRAC, remet la Coupe' à' l'heureux vainqueur qui, au début de septembre, sera invité à faire à Assise, en présence du podestat, une conférence sur « saint François, animateur de la jeunesse ». fc.e représentant du général de Castelnau remet à M. Mathieu le prix offert par le glorieux soldat.

Le prix de la PAC est offert à M. Jules Despafure.

Soulignons aussi la longue ovation qui, de la salle, accueille le nom de M. Pierre Balard. Elle est significative. Que ce jeune en soit fier.

Photographes. Dessinateurs-

La séance est levée.

Une belle séance, pleine d'espoirs dont il faut féliciter la DRAC et qu'il faut souhaiter voir se renouveler souvent.

Ah les Jeunes, comme c Ils suivent » bien 1

R. GUICHARDAN.

MW

A Genève

Le rapport

du Comité des treize

De nptre envoyé spécial à Genève, JEAN, CABJET

Ce lundi matin, le Conseil a tenu une 'séance publique extraordinaire potipi' prendre connaissance du rapport du Comité des treize. Rappelons que ce Comité est composé des mêmes membres que le Conseil à l'exception de l'Italie.

Selon la procédure indiquée par le pacte, l'Italie, en qualité non de membre du Conseil, mais de partie jtu différend, et l'Ethiopie, autre partie, étaient représentées à la traditionnelle table en fer à cheval par le -baron Aloïsiet par M. Wolde ̃JVtoryam respectivement.

Après lecture du rapport du Comité des ûreize par M. de Madariaga, président du Comité, M. Bruce, qui préside avec une rare maitrise Je Conseil, donne la. parole au représentant de l'Ethiopie.

Un silence impressionnant s'établit alors.

Mais le silence persiste, et, à la surprise générale, c'est le baron Alotsi qui prend la parole.

Le discours italien fut habile, fort habile même. M. de Madariaga avait déjà marqué dans son rapport la volonté de Rome de continuer sa collaboration à la S.; D. N. Le baron Aloïsi montra.comment cette collaboration n'avait cessé à aucun moment au cours d£& dernières caûverBa^iûas menées |j§L'accord av^/rleai treize et le Conseil, lequel serait constamment tenu au courant, conclusions de ces négociations revenant à la S. D. N. Puis, s'élevant à un point de vue plus général, l'orateur a revendiqué l'application du pacte dans son intégrité, dans ses éléments dynamiques comme dans ses éléirïe*t#"sfatitrues', allusion évidente a l'article li>, relatif à la revision des, traités- et* 4^8-. situât ions internationafes qui menacent la paix, sans ii"uUi au maintien des., accords de Loqarno.

Quant aux négociations en dehors do Genève, à Ouchy par exemple, proposées par Rome, rien dans le puefe ne s'y oppose le Conseil luimérjae ne s'est-il pas réuni récemment à Londres, jadis à Paris, Home ou Madrid, donc ailleurs qu'à Uenève ? R

Comme on pouvait s'y attendre, c'est sur l'Ethiopie que l'Italie rejette l'échec des négociations. Quant à la question de l'emploi des gaz par les avions italiens qui a fait samedi l'objet d'une lettre de M. de Madariaça au baron Aloisi, ce dernier rejette toute compétence du

Comité.

M.Wolde Mariam sort alors de sa réserve, qui avait surpris au début. Il renouvelle sa demande antérieure d'application intégrale d»'* sanctions, mais on sent que le siège du Conseil est fait, et que ni la sanction pétrolière ni les sanctions militaires n'ont actuellement la moindre chance d'être agréées. Une nouvelle réunion du Conseil aura lieu cet après-mdi pour permettre à chacun des membre? du Conseil de faire connaître son opinion. Rn attendant MM. de .Madariaga, Eden et Paul-Boncour sp sont réunis chc M. Avenol pour rédiger un projet de résolution à soumettre au Conseil. Le vote de cette résolution suspendra la session extraordinaire commencée à Londres, mais ne la clora pas ainsi en a décidé le Conseil.

Le président de la République au Salon nautique

M. Albert Lebrun, président de la République, a visité, lundi, à 11 heures, le X* Salon nautique international qui vient d'ouvrir ses portes cours la Reine. Un peloton de fusiliers marins a rendu Jes honneurs au chef de l'Etat «à sa descente de voiture.

Sous la conduite de M. Rosengart, président du Syndicat des industries nautiques et du commandant Lateulère, commissaire général du Salon, M. Lebrun, accompagné du contre-amirat Odent'Hal, représentant, le ministre de la Marine du général Maurin, ministre de la Guerre du commandant Laurand, représentant le ministre de l'Air du capitaine de frégate Krantz. et de nombreuses personnalités du monde nautkpie, a parcouru la vaste Exposition, dont le succès s'est atteste dès le jour de son Inauguration,

Le président de la République s'est vivement intéressé aux stands de la Compagnie Générale lYansatlantique où se trouve exposée la maquette du Normandie, aux stands de la marine militaire et de ta marine commerciale. Son attention a été égalment attirée par le Spreckels Trophée et le canot automobile. à bord duquel J. Dupuy le remporta, en 1935. en atteignant 70 kilomètres <te maxenne,

LE CONGRÈS DE LA BONNE PRESSE A ROME

De notre envoyé spécial

La séance

de clôture du Congrès Infatigables, les congressistes ont rempli une dernière fois samedi, à 16 heures, la Sala artistico operaia pour la séance de clôture du Congrès. S. Em. le cardinal Suhard la présidait, entouré de S. Exe. Mgr Mennechet, du T. R. P. Ledochowski, Général de la Compagnie de Jésus de M. le comte de l'Epinois, de M. René Berteaux, du T. R. P. Quénard, de Mgr Gaston, de Mgr Ercole, de MM. les vicaires généraux Ponsin et Labourt, de M. le chanoine Chevrot, du R. P. Protin, de MM. Eugène Duthoit, Zamanski, Jean Guiraud, etc. Parmi l'assistance, nous avons notamment reconnu Mgr Bonnard, Mgr Aimond, MM. les chanoines Alleaume, Marquet, Girard, les RR. PP. Chardavoine et Bertrand, MM. Maurice Eblé, Counil, Morin, plusieurs de nos confrères de l'Osservatore Romano et de l'Avvenire d'Italia, etc. La prière dite, on se mit immédiatement au travail.

Le développement

et l'influence de la "Documentation Catholique" II revenait au R. P. Boulesteix, directeur de la Documentation Catholique, de présenter l'œuvre qu'il dirige avec tant de conscience et de dévouement. H rappela donc les origines de la Documentation Catholique qui est née en février 1919, mais qui succé^ dait à quatre revues ayant déjà fourni une brillante carrière les Questions Actuelles, la Chronique de la Presse, l'Action Catholique et la Revue d'Organisation et de Défense religieuse. La fusion des quatre revues a permis divers progrès elle a permis notamment d'aborder les problèmes nouveaux dès que par un point quelconque ils touchaient aux principes ou à la vie catholiques. Elle a permis une étude plus fouillée des sujets anciens et nouveaux. Elle a permis la publication d'une collection qui, depuis 1931, compte déjà sept volumes où se trouvent consignés et mis au point les renseignements précieux réunis pour la confection de la D. C. sur telle ou telle question relative à l'organisation religieuse ou sociale, aux associations catholiques, neutres ou hostiles, à la législation concernant les oeuvres, etc.

L'immense travail et très délicat qu'exige la Documentation Catholique, l'heureuse façon dont il est présenté, la parfaite impartialité, ce qui ne veut pas dire neutralité de la revue, ont trouvé leur récompense dans l'estime dont elle jouit parmi les travailleurs intellectuels, même non-catholiques, dans les services qu'elle rend à ceux qui ont la lourde responsabilité de l'Action catholique, de défendre et de répandre notre io'u Elle peut se glorifier à cet égard du témoignage de nos adversaires eux-mêmes, du témoignage de savants juristes, du témoignage d'une vaste clientèle qui compte toutes les grandes bibliothèques religieuses et civiles, du témoignage surtout de la hiérarchie et de son Chef, S. S. Pie XI, qui daignait ;taire parvenir -naguère au R. P\ Boulçsteix le « témoignage de sa bienveillante satisfaction pour l'œuvre et pour les ouvriers ». L'assistance applaudit et la Documentation Catholique et son directeur puis la parole fut donnée à M. le chanoine Chevrot.

La presse catholique au service

des Encycliques pontificales L'expér:cnce si sage, l'éloquence si claire, la doctrine si sûre, la fidélité romaine si ardente de M. le chanoine Chevrot, curé de Saint-François-Xavier, ont donné à son très beau rapport sur < La presse catholique au service des Encycliques pontificales », une portée et un intérêt tout particuliers.

Il commença par montrer que les catholiques doivent demander à leur journal de les instruire des Encycliques pontificales. Malgré les louables efforts accomplis pour leur diffusion, en effet, elles ne sauraient atteindre la grande masse des fidèles si leur journal ne leur en parle pas ou ne leur fait qu'une place très insuffisante. En réalité, hors les catholiques éclairés, la foule des croyants n'a qu'une idée très vague de ces documents essentiels quand elle ne les ignore pas complètement. Combien de chrétiens connaissent les pages immortelles de Qudragesimo anno ? Une récente enquête d'A la Page a donné sur un aspect important de cette'question des résultats navrants. Mais l'ignorance des pères n'est pas moins grande que celle des fils. C'est que les catholiques, comme ne cesse de le répéter « Pierre l'Ermite », n'ont pas' encore compris que lé prolongement nécessaire de l'école catholique, c'est le journal catholique, et que le journal neutre est encore plus funeste que l'école neutre. Cette vérité apparaît avec une évidence criante quand on considère comment la presse d'information, eût-elle une clientèle catholique, renseigne ses lecteurs sur les Encycliques pontificales. Elle les informe, en général, très vite de leur publication. Mais là se borne son souci, ou presque elle ne leur en fait le plus souvent connaître qu'un squelette décharné auquel il manque plusieurs pièces, et non toujours les moins importantes. Même les journaux qui ont des rédacteurs spécialements chargés des nouvelles religieuses, se bo nent à des analyses qui, pour êtres exactes, n'en sont pas moins fort incomplètes, qui, au surplus, perdent de leur valeur, enfouies qu'elles sont dans le fouillis des nouvelles profanes. Et que dire de tant de feuilles qui s'appliquent à étouffer la parole du Pape et celle des évêques! Il faut rendre grâces à la Croix et à la Bonne Presse de ce qu'elles -ont fait pour faire connaître et répandre les Encycliques. Le journal les annonce combien le regretté Mgr Vanneufville y excellait, les publie intégralement, les commente. La « Maison» » leur assure la plus large diffusion n'a-t-elle pas tiré 1 157 100 brochures. exclusivement réservées aux enseignements de S. S. Pie XI? Il y aurait peut-être plus à faire encore. Et M. le chanoine Chevrot de formuler quelques suggestions précises qui seront certainement retenues et étudiées, avant de clore son admirable exposé sur ces mots « Nous ne prendrons sans doute pas à notre compte le mot fameux du célèbre converti anglais, W'illiam George Ward: « J'aimerais recevoir chaque matin à mon déjeuner, avec mon Times, une nouvelle Bulle pontificale. Cependant, quand nous faisons sauter la bande de notre quotidien catholique, nous avons,

en le dépliant, l'impression de respirer comme c un parfum de Rome ». N'est-il pas vrai, Messieurs, qu'à lire régulièrement la Croix, non seulement on se sent chaque jour un peu plus catholique, mais on le devient réellement chaque jour de plus en plus ?.

M. le chanoine Chevrot ne s'était pas contenté de présenter à l'assemblée un très beau rapport plein de finesse, plein surtout d'enseignements précieux, il l'avait lu excellemment, mettant en valeur toutes les indications essentielles. Aussi l'assistance lui fit-elle un grand et mérité succès.

L'hommage

des patrons catholiques Elle devait applaudir ensuite et très vivement la belle déclaration de notre collaborateur et ami, M. Joseph Zamanski, président de la Confédération française des professions, apportant à la Croix et à la Bonne Presse l'hommage de la gratitude des 12 000 commerçants et industriels groupés dans la splendide organisation qu'il préside.

Sans la Croix et la Bonne Presse, notre action serait réduite de moitié. D'abord parce que sans elles, il nous manquerait la publicité d'un puissant journal pour faire connaître et notre existence et notre but et l'organisation professionnelle chrétienne en second lieu, parce qu'eltes nous aident à répandre notre doctrine, non seulement dans les milieux économiques que nous voulons gagner à nos idées, mais parmi les patrons catholiques eux-mêmes que nous souhaitons rendre plus chrétiens, que nous entendons amener à pénétrer leurs vies d'hommes d'affaires des exigences de leur foi. Merci à la Croix et à la Bonne Presse de nous aider à mieux faire retentir la parole de vérité. Grâce à elles, nous nous sentons plus forts pour cette tâche de conquête qui nous incombe. Qu'elles veuillent bien sentir nos cœurs battre du désir de les voir marcher de succès en succès au service de la cause commune qui est la cause sacrée de l'Eglise.

Les conclusions

de S. Em. le cardinal Suhard Puis S. Em. le cardinal Suhard se leva. Ce fut pour exhorter directeurs, rédacteurs, personnel de la Bonne Presse, et aussi t jus ses propagandistes, à se remettre au travail avec plus de courage confiant que jamais, au lendemain de ces lumineuses journées de Rome, afin de faire de plus en plus des publications de !a Bonne Presse, et en particulier de la Croix, les incomparables instruments pour la sauvegarde et le progrès de la foi chrétienne chez les catholiques pour la conquête ou la reconquête à la foi de ceux qui ne l'ont pas ou qui l'ont perdue.

S. Em. le cardinal archevêque de Reims fixa ensuite de façon magistrale dans ses grandes lignes le programme qui s'impose au journal catholique. Il a, dit-il, un double devoir l'information et la formation du lecteur. Le besoin de connaître, dont tous les hommes sont possédés, est devenu plus impérieux que jamais chez nos contemporains en raison précisément de la diffusion de la presse. Or, ils ne peuvent être informés sans dangers que par le journal catholique dans la mesure où celui-ci ne perdra jamais de vue son objet, lequel est avant tout le fait catholique, à savoir ce que pense, ce que veut, ce que fait l'Eglise dans la personne du Pape, des évêques, du clergé, des œuvres, des Agissions, en un mot, tout ce qui intéresse le corps mystique et, dans le reste des choses du monde, tout ce qui intéresse le catholique réceptif, réactif, le catholique le plus frémissant, le plus intelligent. Le journaliste catholique cherchera en tout cela son butin, mais avec les lumières de l'Evangile, avec le sens de l'Eglise, en esprit de justice et de cha- rité, de sage optimisme, avec le désir qu'arrive le règne du Christ, avec la volonté d'éviter l'erreur, notamment de ne pas sacrifier aux idoles qu'adore trop souvent le monde moderne. 11 fera tout cela, en outre, avec le souci de la beauté, non seulement au point de vue des idées, mais de leur expression, de leur présentation, de leur. illustration. Ainsi agit la Croix.

Mais le journal ne se borne pas à informer son public. H le forme ou le déforme. Le rythme régulier de sa présence, le dogmatisme de la parole imprimée, l'art de sa présentation, la vitesse, l'étendue de sa diffusion, les capacités réceptives du lecteur,, son impressionnabilité ,sa curiosité de savoir, lui donnent à cet égard une puissance redoutable. Aussi la grande, l'unique, préoccupation du journaliste catholique' sera-t-elle d'amener sa clientèle à penser, à agir, à vivre catholiquement. C'est encore ce que fait la Croix, en publiant les Encycliques des Papes, en tenant ses lecteurs au courant des directions de l'Eglise, en donnant une large place aux mouvements et aux œuvres d'Action catholique c'est encore ce que fait la Croix en apprenant à ses lecteurs, non pas tant à savoir beaucoup de choses qu'à porter sur elles des jugements équilibrés et sûrs aVec le souci de l'exactitude, une interprétation sage et saine d'un recours constant aux principes. C'est encore ce que fait la Croix en guidant l'intelligence et le jugement du lecteur sur les différepts terrains où ils ont à s'exercer terrain social, terrain moral et religieux, terrain apostolique, sans négliger le terrain de l'action civique, on sait mettre le bien commun de la cité au-dessus des intérêts de parti, se préoccupant avant tout de former l'âme de ceux qui leur font confiance aux vrais vertus sociales et civiques, en particulier à cette vertu de charité fraternelle qui commande de quelque manière à tout l'ordre social chrétien.

Car la Croix a raison de ne p:^ iaire de politique partisane, de s'élever au- dessus des passions et de s'appliquer à propos de tout au milieu des événements à démèler les grandes lois de la vie chrétienne pour •• référer gens et choses comme aux véritables normes de justice sociale et de vie ordonnée. Après un dernier témoignage de gratitude à notre journal pour la façon dont il défend la cause essentielle de l'enseignement chrétien, S. Em. le cardinal Suhard ajouta un hommage à ses fondateurs parce qu'ils ont voulu qu'à toutes ses rubriques fût superposée une rubrique parlante, vivante, émouvante, qui figure au frontispice de chacun de ses exemplaires, l'image du Christ en croix parce qu'ils ont voulu lui donner un nom de baptême qu: est le nom même de la Croix. Ainsi préparée, la bonne terre ne peut que recevoir efficacement le bon grain qui produira cent' pour un. Noua laissons à penser quels applau-

dissements remercièrent S. Em. le car- c c dinal Suhard, non seulement de son î admirable discours, mais pour la façon t pleine de bonté et l'aménité avec la- I quelle il avait bien voulu présider le i Congrès. Ce n'est qu'après avoir reçu sa « bénédiction que les assistants quittèrent t la salle pour se rendre à l'audience s pontificale.

L'accueil du Saint-Père < aux congressistes j de la Bonne Presse f Ah l'inoubliable. la bouleversante f l soirée Comment redire ce que nos yeux ont vu et nos oreilles entendu, sur- t tout l'mtensité profonde et douce de" t notre émotion en présence de tant de grandeur et de tant de bonté dont les < congressistes de la Bonne Presse, 1 groupés aux pieds du Vicaire de Jésus- j l Christ, viennent d'être les témoins émer- t veillés. ( Renonçons à décrire des sentiments c dont la force intime ne se laisserait ( pas aisément, du reste, enfermer dans ] des formules, et bornons-nous à conter, t avec les mots simples et sincères qui [ viendront sous notre plume. le spec- j tacle de la bienveillance dont le Sou- ] verain Pontife, les accueillant en sa t maison, vient de prodiguer les témoi- i gnages à tous ceux, directeurs, colla- borateurs et amis, dont le cceur_ s'est | donné à l'œuvre bénie fondée jadis par c le « Moine ». Quelle apothéose pour s cette œuvre quelle joie au ciel et sur r terre pour ceux qui l'ont aimée et qui v continuent à la servir, que cette afhrcation solennelle par le chef de l'Eglise,, « de sa satisfaction et de sa gratitude. v Donc, à 7 heures, les pèlerins venus s de France auxquels s'étaient joints les ` Romains qui ont .collaboré à l'organi- ( sation du Congrès ou participé à ses c travaux, étaient massés au nombre de t plus de huit cents dans l'admirable salle e consistoriale qu'ils remplissaient tout l entière. Aux premiers rangs se trou- £ vaient, avec S: Ek& Mgr Mennechet, la | nombreuse phalange des prêtres con- 5 gressistes, les dirigeants et les repré- f sentants du personnel de' la Bonne s Presse. Dans un ctës angles de la salle, près du trône; rëspfendissaft sous les r feux d'une lampe électrique l'incompa- rable chef-d'œuvre -du maître Colotte. t Notons tout de suite que le service 1 d'honneur était assuré par cinq camé- ( riers français auxquels s'étaient joint 1 un de leurs confrères belges que tous ( trouvent ici l'expression de la profonde ( reconnaissance de nos chefs pour ce témoignage délicat de sympathie qu'ils t ont bien voulu, par leur présence, donner ¡ à notre œuvre. C'étaient MM. le comte i d'Esclaibes, Max Prud'homme, Rosier, 1 le commandant Dejamaire, le baron de 1 Waringlien et le marquis de Ribaucourt. { Un peu avant 7 h. 1/2, Mgr Fonte- i nelle, dont on ne louera jamais assez j l'obligeant dévouement, conduisit dans la salle du Tronetto, pour être présentées c spécialement au Saint-Père, un certain | nombre de personnalités avec S. Exe j i Mgr Mennechet, NN.SS. Mério, Aimond, < Gaston et Loutil le T. R. P. Gervais Quénard, le T. R. P. Frey, M. l'abbé j 1 Protin MM. les vicaires généraux Labourt et Ponsin MM. les cha- noines Quéquignon,' Thellief de Ponche- ville, Malherbe, Gfi'evrot, Debray, les RR. PP. Merklen,, Ghardavoine et Bou-, c lesteix le général Polli MM. de l'Epi- j ¡ nois, René Berteaux, Eugène Duthoit, Rivet, le D' Pasteau, Zamanski, Jean Guiraud, Maurice Eblé, François Veuil- lot, Robert Alexandre et Alfred Mi- 1 « chelin. Après une courte attente, le Souve- j rain Pontife accompagné par S. Em. le cardinal Suhard, par S. Exc. Mgr Mella, maître de Chambre,. et par Mgr Na- < salli-Rocca, apparut au seuil de la salle, le visage aussi jeune, l'allure aussi dégagée que lorsque nous le vîmes il y a deux ans, toujours aussi rayonnant d'ailleurs d'autorité et de bonté. Sur l'invitation que lui en adressa S. Em. le cardinal Suhard, le R. P. Mer- klen présenta alors. au Saint-Père les personnalités assemblées dans la salle. A chacune d'entre elles, Pie XI donna son anneau à baiser à la plupart d'entre elles, notamment à « Pierre l'Ermite x, à M. de l'Epinois, à M. Jean Guiraud, à M' Rivet, à M. Eugène Duthoit, à M. François Veuillot, à M. Joseph Zamanski, à M. Robert Alexandre, au,Dr Pasteau, il adressa quelques mots de remerciement ou d'éloges. Au président. et aux membres du. Conseil d'administration de la Maison de la Bonne Presse, il donna en termes très explicites un témoignage spécial de félicitation,' de reconnaissance, d'encouragement.

Après quoi, à la suite du Souverain Pontife et de son escorte de prélats, de camériers et d'officiers, on retourna dans la salle Consistoriale, où la multitude des pèlerins salua l'entrée du Père

BOURSE DE PARIS Cours d« 20 avril 1»3«

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ommun d'une immense acclamation. s s i. S. Pie XI gravit les degrés de son f rône, enveloppa d'un regard d'affection c a foule devant lui rassemblée, puis icouta, dans l'attitude la plus attentive, £ :t sans ménager les signes d'approba- t ion, S. Em. le cardinal Suhard qui s l'était avancé vers lui. | En quelques paroles très simples, mais f rès significatives et très chaleureuses, I >. Em. le cardihal Suhard présenta au r souverain Pontife l'œuvre de la Bonne r ^resse. Il évoqua ses origines, les ins- £ )irations géniales des PP. Picard et i 3ailly, fils lidèles et.zétés du P. d'Alzon, t a fondation du PdtclH, ic lacement de- 1 a Croix quotidienne, les épreuves tra- c rersées, les difficultés vaincues, les- dé- j I •eloppements prodigieux dè la modeste entreprise du Moiné, Surtout le bien s lu'elle fait, l'entière soumission à i 'Eglise de ceux qui en portent la res- ( jonsabilité, la fierté joyeuse avec la- i juelle elle sert la Papauté, la confiance ( lue lui accorde l'épiscopat français, < :onfiance qui se traduit par d'incessants < :émoignages de satisfaction qui, d'ait- 1 eurs, ne sont que l'écho des approba- ( ions et des louanges reçues de Rome. i ..es dirigeants de la Bonne Presse ont ugé l'heure venue, en cette année où < 'Exposition universelle de la presse ca- holique va se tenir dans l'enceinte du ( Vatican, de réunir leur 36" Congrès ( tuprès du Saint-Père. Ils attendent de 1 ui de nouvelles bénédictions, mais aussi J les exhortations et des directions qu'ils sont prêts à entendre et à suivre en tout ( espect affectueux et avec la plus fer- rente ardeur. L'allocution si délicate et si chaude de c s. Em. le cardinal Suhard fut saluée de a 'ifs applaudissements. Puis un grand iilence se fit. Et le Pape parla. Nos lecteurs ont trouvé plus haut ce c liscours, si vibrant, si rayonnant de ten- c lresse, que le Saint-Père prononça len- j ement, mais avec une satisfaction visible st un tel air de bonté que l'assistance, à )Iusieurs reprises, osa marquer par son tttitude, lorsque notamment il prononça j e nom du second « Pierre l'Ermite >, .a joie, ou, à propos de tels ou tels >assages particulièrement saisissants, ton admiration. Quand le Souverain Pontife eut ter- niné, une ovation formidable monta rers lui qui ne s'apaisa que lorsqu'il :ommença de prononcer les paroles de a bénédiction. Après que celle-ci fut lescendue sur les pèlerins agenouillés, s e Pape s'approcha du chef-d œuvre de Colotte qu'il admira longuement, remer- :iant l'auteur et le félicitant. | Mais avant de quitter la salle, il re- 1 nonta sur les marches de son trône pour innoncer le cadeau qu'il voulait laisser i chacun des assistants et les inviter à a prière. On a lu également plus haut e texte de ces paroles. S. S. Pie XI ijouta que de grand coeur il accordait tous les curés présents et à ceux qui gouvernent une collectivité d'âmes, l'au- :orisation de transmettre aux fidèles lont ils ont la charge la Bénédiction )ontificale. 11 se retira ensuite, comme i regret, salué de nouveau par d'enthou- siastes vivats.

Nous nous éloignâmes à sa suite. Vlèté à la foule des pèlerins, nous Dûmes juger de la profondeur des sentiments d'émotion et de gratitude qui les bouleversaient. Rencontrant, à la sortie Su Vatican, un camériers de nos amis ^ui, depaiBun, ^uart -«le-. siècle.- -déjà» ̃ assure ici chaque, année son service, il nous confia « J'ai assisté à beaucoup d'audiences, je n'en ai peut-être jamais vu d'aussi belle. J'ai rarement vu le Saint-Père aussi manifestement heureux Je dire à ses fils sa tendresse et sa

joie. »

Restons sur ce témoignage qualifié et méditons sur les exhortations, les conseils et les vœux du Souverain Pontife. La journée de dimanche Rome, 19 avril.

Les congressistes ont commencé leur journée, dimanche, en allant entendre a messe dans l'atmosphère si recueillie, si chargée d'émouvants souvenirs, de la Catacombe de Sainte-Domitille. Le Saint Sacrifice y fut offert par Mgr Gaston, l'éminen.t curé de la paroisse de la Bonne Presse, Saint-Pierre de Chaillot, tandis que trente prêtres allaient célébrer dans les différentes Catacombes.

A l'Exposition universelle de la presse catholique A 10 h. 30, sous la pluie, mais une pluie qui devait être très passagère, l'unanimité des pèlerins, à qui s'étaient joints, comme pendant les séances de travail, des élèves des Séminaires français, canadien, allemand, maronite, etc., se trouvaient réunis dans le magnifique hall d'entrée de la future Exposition universelle de la presse catholique. M. le comte dalla Torre, directeur de l'Osservatore Romano, les reçut avec

bonne grâce et les conduisit bientôt dans la cour de la Pigna, à ttavers les chantiers de l'Exposition, parmi dee travaux déjà très avancés, vers la salle grandiose où aura lieu, sous la présidence du Souverain Pontife, la séance d'inauguration. Là, en présence de la foule des congressistes, le R. P. Merklen, entouré de M. le comte de l'Epinois, de M. l'abbé Protin, de c. Mgr Fontenelle, de M. Jean Guiraud, c du D' Pasteau, de M. Eugène Du- c thoit, etc., présenta le salut et l'expres- sion des sentiments reconnaissants de l'assistance à M. le comte dalla Torre, président du Comité d'organisation de £ l'Exposition, président de l'Union inter- •̃ nationale de la presse catholique, jour- r naliste éminent qui a consacré sa vie et son grand talent à défendre le Pape, 1 l'Eglise, la religion, la vérité, de sur- crolt ami sincère de notre pays dont le gouvernement le faisait,, il y a v quelques mois, commandeur de la Lé- *• gion ffhonnetir. L'Exposition qu'il prépare, et où il va si parfaitement réaliser la pensée du ï Souverain Pontife, promet d'être gran- t diose. La Bonne Presse est heureuse de l correspondre aux intentions du Père c commun en y présentant le résultat de ses efforts. L'emplacement si favorable J qui lui a été réservé est déjà, grâce à | la collaboration de MM. Hilt, Bouleau < et jean .Mpndange, presque «omplètement aménagé. 11 espère n'être pas trop 1 indigne de l'ensemble magnifique que constitueta l'Exposition elle-même. j Enfin le R. P.' Merkfen redit à son r directeur de quel cœur la Croix, ses f collaborateurs et ses amis s'associaient r au glorieux jubilé de l'Osservatore ( Romano. j M. le comte Dalla Torre répondit par 1 une éloquente allocution. Il remercia le J rédacteur en chef de la Croix des < paroles, si délicates et si chaleureuses c qu'il venait de lui adresser. Il exprima son admiration pour la Bonne Presse, J cette grande œuvre placée à l'avantgarde de la défense, du service, de la diffusion du catholicisme. II constata dans l'assemblée groupée devant lui l'unanimité, des coeurs, qui se comprennent malgré la différence des langues, parce qu'ils sont animés des mêmes sentiments de charité envers te Christ. ] L'Idée fondamentale de l'Exposition Se ] trouve dans la salle centrale où sera le 1 trône du Saint-Père, elle est tout près du musée Chiaramonti, plein des souvenirs du pas$é, et elle est tout entourée 1 des forces que la presse catholique pré- pare pour l'apostolat de l'avenir. A droite, à la place d'honneur, sera ame- nagée la section française à gauche, la section vaticane: ailleurs, les Expositions de tous les autres pays de l'univers et aussi une Exposition organisée par la Propagande pour la presse missionnaire, une section historique, un pavillon pour l'Action catholique, etc. 8000 mètres carrés seront occupés, selon le vœu du Souverain Pontife qui a déclaré vouloir posséder dans sa maison cette Exposi- tion. 11 y veille lui-même. Tout sera prêt pour la date fixée. Le comte Dalla Torre remercia encore la Bonne Presse de l'hommage qu'elle a voulu rendre à l'Osservatore Romano à l'occasion de son 75* anniversaire. Il lui arrive souvent de feuilleter la collection de son journal. Il y retrouve toujours avec émotion les souvenirs de l'histoire religieuse de la France, souvenirs douloureux parfois, souvenirs glorieux aussi, car elle est pleine cette histoire des services rendus à l'ordre, à la,paix, à la défense de la civilisation. Puisse VQsserwtçr&sftofffttQft manifester toujours plus de- jeunesse dans les luttes qui lui restent à mener 1 Puisse l'Exposition qui va s'ouvrir donner aux journalistes catholiques du monde entier des possibilités nouvelles d'ordre intellectuel et technique pour promouvoir la vérité c. 'îoliqu 1 Puisset-elle surtout montrer que notre religion peut seule ouvrir aux hommes un asile de paix et de charité.

L'assistance applaudit longuement et M. le comte Dalla Torre et la remarquable traduction de son discours que donna ensuite Mgr Fontenelle. Puis elle applaudit encore la lecture que lui fit aussitôt M. le comte de l'Epinois du télégramme qu'il venait de recevoir du Saint-Père et que nous publions plus haut. Après quoi, sous la conduite de M. Ponti, architecte en chef de l'Exposition, et de ses collaborateurs, on se répandit à travers les chantiers. Peu à peu les congressistes gagnèrent le pavillon de la Bonne l'resse, déjà presque au point, nous l'avons dit, avec ses photographies si vivantes, sa documentation si complète, sa petite chapelle de NotreDame-de-Salut si tcuchante. Ils s'y attardèrent longuement. Et chacun d'admirer nous aurons nous-même d'aiileurs l'occasion d'y rar.'ener nos lecteurs. Mais nous pouvons affirmer dès maintenant à tous ceux qui visiteront l'Exposition universelle de la presse catholique, et notre pavillon, qu'ils ne seront déçus ni par celui-ci ni par celle-là. Il était plus de midi quand les congressistes de la Bonne Presse se disperserent. A Michelin.

La Bonne Pr«ss« reçoit à dfn«r

S. Em. le cardinal Pacelli Un dîner a réuni dimanche soir dans m grand hôtel de Rome, autour de i. Em. le cardinal Pacelli, secrétaire l'Etat de Sa Sainteté, sur l'invitation le M. le comte de l'Epinois, président lu Conseil d'administration de la Bonne 'resse, les personnalités suivantes S. Em. le cardinal Suhard, archẽêque de "Reims S. Exc. M. Charles<oux, ambassadeur de France près le >aint-Siège,; M. le commandeur Grassi, eprésentant S. Exc. M. Alfieri, sousiecrétaire d'Etat au ministère de la 'resse LL. EExc. NN. SS. Mennechet, ;vêque de Soissons Arborio Mela di jant'Ella, maître de Chambre Ottai»m-, assesseur du Saint-Office Tariini et Montini, de la Secrétairerie l'Etat. h

Les TT-. RR. PP. Ledochewski, Prélosé général de la Compagnie de Jésus; Jillet, Maître général des FTères Pré:heurs Quénard, Supérieur général les Augusthis de l'Assomption. Le Rme Don Salmon, Abbé de Saintlérôme.

M. Jacques Truelle, conseiller de 'ambassade de France près le Saintsiège.

NN. SS. Jultien, Tisserant, Mério, "ontenelle, Gaston et Loutil.

MM. les vicaires généraux Ponsin et .abourt, le R. P. Frey MM. les chaîoine Thellier de Poncheville, Quéqui;non, Debray, Chevrot, Marquet, Gernain, Collangettes MM. Eugène Duhoit, Cassinis, le comte d'Esclaibes, le y Pasteau, Max Prudhomme, Auguste ^ivet, Henry Rosier, François Veuillot, loseph Zamanski, Maurice Eblé, jean juiraud, Alfred Michelin, Jean Monlange

Les RR. PP. Ptotfn, Souarn et Werklen.

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La messe pour (e repos de l'âme de Mgr Vanneofvilte

Voi«i( > d'après: le communiqué de 'Ayajice. Uauas, le .pieust suffrage que ,ps pèlerins du XXXVIe Congrès de la îontie Presse ont accordé'au regretté et :her Mgr Yanneufvllle.

Un service funèbre a été célébré ce undi matin en l'église Saint-Louis des français pour le repos de rame de Mgr Gaslon Vanneufvllle. Mgr Boulinlion. recteur de l'église, officiait, assisté, comme diacre et sou^-dlacre, «de liiix abbés lillois »\f.M. l'abbd Glorieux, procureur de' Saint-Sulplce, et M. l'abbé iaud, de Saint-Louis des Français. Les cardinaux Suhard, archevêque de Reims, et Camlllo Seraûni, assistaient [lu coretto à la cérémonie. Dans le chœur avaient pris place de nombreuses personnalités religieuses, au premier rung desquelles on remarquait Mgr Bol* eonelnl-Duea, nonce en Italie MgrCo»* tantini, secrétaire do la Propagande Mgr Mennerhet, évoque de Soissons t Mgr Dreyer, vicaire apostolique en Indochine Mgr Amoudru, Mgr Barbetta 5 Mgr Montini. de la secrétairerie d'Etat Mgr Fontenelle; le T. R. P. Orvals Que- ̃tard, Supérieur des Assomptionistes le P. Louis, des Dominicains Mgr Oalde* rari, maitre des cérémonies pontificales: Mgr Bouquin, ainsi que les représentants du Chapitre de Saint-Jean de Latran.

Autour du catafalque, se tenaient le» quatre neveux du défunt, M. CharleoRoux, ambassadeur de France près le Saint-Siège M. Jacques Truelle, cd»* sellier à l'ambassade de France près le ̃Vattena- M: fllontlel, eon*elîler S l'am»i> bm<&û»"<é*_ .-5;Kn»(ùce> pcès-Ae- Quirinal piusiciics jepjsâsetjtants de la presse Étrangère le IL P. Merkjen, MM. Jean Gufranrt et Michelin de là Croix le R. P. Protin, MM. François Veulllot et Eugène Dutholt, le D' Pasteau, alnal que les principaux membres de U colonie française, tânt religieuse que civile.

Les chants ont été assurés par les élèves, du Séminaire français.

«*» J.

+ NOS AMIS DÉFUNTS t JÉSUS, MARIE, JOSEPH

(Ind. 7 ans et 7 quar. chaque (oit.) Mme Vve Hilotfat-Chadebaud, au Vernet-la-Vareune (Puy-tle-Uûme), 61 ans, mère d'une Oblate de l'Assomption. Mme Vve Paul Caquot, 81 ans, à Von»zlers (Ardeunes). R. Mère SaintFcHix, 77 ans, fondatrice et Supérieure des religieuses de Sainte-Chrétienne de Gifl'ard. Le cplonej Lecœur, père de M. le curé de Tocquevllle (Manche). Mlle Marie-Louise Galerne, 78 ans, à Pontivy (Morbaian). Vicomtesse IL de Parscau du Plesflx. 63 ans, à saint-Servan (IUe-et- Vilaine). Le vicomte Georges de Balorre, à Paris. Mlle Marie Gouarne, 80 ans, à SaintServan ((Ille-et-Vllaine). Mme veuve Caliste Marquis, 95 ans. à Rugles (Eure). Mère Sainte-Geneviève (Marie-Berthe Duval), 86 ans, des religieuse de NotreDame. Sœur Marie-Agnès, des Chanoinesses régulières de Saint-Auguatta, 08 ans. au monastère d'Ubbergen. Mme de Rouvre, née Lebaudy, à Paris. Mme Hurissel, à Saint-Leu-la-For«t (Seine-et-Olse).

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Bœuf». Le kilo quartier derrière 4,80 à 8,50, quartier devant 0,50 à 2,50, aloyau 8 à 14,50, cuisses sas, train entier 6 t u. Veaux. Le kilo première qualité 9 à 11, deuxième 8 a 8,90, troisième 6,70 a 7.90, pan, cuisseau 7;20 à 13,20.

Mouton». Le kiltr première qualité 9,50 a il, â'J, deiLXiCme 8,50 a 9,40, troisième «,51T S M». gigots 10 a 19, carrés parts 12 â SS,1 6p»«lfe;8 ft 12.

Porcs (entiers ou demi). Le kilo première qualité 7,80 a 8,80. deuxième 6,30 à 7,70, filets 8.50 A 11,50, Jambons 7,80 à t2, lard 3.50 à 5,50.

Beurres des laiteries coopératives induttrieltf». Arrivages 48 610 k?. Le kilo •. iNormandle 18,50 à 15, Charente, Poitou, Tourulne 11 à 15,80, malaxés Normandie » à 13.80, malaxes Breiarne 10 a 13.50. Œufs. Arrivages 60 400 le mille. et Nortnaudie 250 à 350, Bretagne 220 à 270, Polton, Touraine, Centre Ï50 à •Ji'), outre-mer 240 à SJO.

Fromages. Les dix brie moyen go à 125 le cent camemberts Normandie 150 à 300. UEifHix boites 300 & 500. vrac 375 a 425, Gotirnay 90 à 110, Neurchatel So a gfl, pont-TEvêque 150 4 330 les 100 kg. PortSalut 400 a 850, Gruyère et Comté 675 t 1 120.

Volailles et légumes. Marché clos. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 20 avril.

Poivres. Satgron avril 190, mal ̃ lïo, Juin ISO, Julll. 190, août 190, sept, 190, oct. 190., ifov. 190, déc. 190, Jauv. 190, tir. 190, mars >S0, avr. 190,


LE JUBILÉ DE Mgr LEMAITRE ( archevêque de Carthage

Le 23 avril prochain, S. Exe. Mgr Letnaître célébrera le 25* anniversaire de sa consécration épiscopale. Les fêtes se préparent, splendides. Et les journaux de la régence, conviant, dès maintenant, leurs lecteurs à y participer, se plaisent à évoquer, en leurs colonnes, la belle et noble carrière de celui qu'ils appellent très justement le grand primat d'Afrique. Nous sommes heureux d'en citer un le Petit matin, dans un de ses derniers numéros. Il évoque si bien < une carrière dont chaque étape fut un acte de foi généreuse, de dévouement inlassable et de patriotisme ardent ». Mgr Lemattre, archevêque de Carthage et primat d'Afrique, est né le 30 mars 1864 à Onlay, en Nivernais Après avoir accompli brillamment le cycle des études secondaires, il entra au Grand Séminaire de Nevers pour y suivre les cours supérieurs de philosophie et de théologie en vue du sacerdoce. Là encore il s'y fit remarquer par sa vive intelligence. son esprit toujours en éveil, son solide bon sens et surtout un jugement et une volonté qui étonnaient chez un jeune homme de 20 ans. Le 29 juin 1888, il était ordonné prêtre à la cathédrale de Nevers. L'administration diocésaine le nommait de suite comme vicaire au poste important de c La Machine », Nièvre. I] se donna de tout cœur à ce ministère qui avait à s'exercer sur une population d'ouvriers mineurs. C'est ainsi qu'on vil l'abbé Lemattre se pencher nuit et jour, lors d'une terrible épidémie de croup, sur de pauvres petits enfants, sans aucun souci des précautions les plus élémentaires c'est ainsi qu'on le vit, s'inscrivant comme volontaire, descendre dans Les galeries d'une mine où 42 ouvriers, surpris par une explosion, devaient trouver la mort. Ce jour-là, le futur archevêque de Carthage faillit b'en, isolé par un écoulement, ne plus revoir la lumière. A la suite de ce bel acte de charité chrétienne, il fut proposé pour la Légion d'honneur il refusa notre plus haute distinction selon lui il n'avait fait que son devoir de prêtre.

Peu de temps après, l'évêque de Never: nommait Mgr Lemattre curé à Brèves A la fin du dernier siècle, le poste était difficile à tenir.

Une bonne partie des paroissiens, 1« maire en tête, étaient d'anciens déportés de Lambèse, amnistiés dans la suite pai le gouvernement du maréchal de Mac.Mahon.

Or, à Brèves, l'abbé Lemattre sut si bien s'y prendre que, quelques mois après son arrivée, il ne comptait que des amis, M. le maire le premier. Ce dernier cependant n'avait pas eu, au début, le coeur aussi chaud pour sor futur ami. Ce fut le jour où le premiei magistrat de la commune le conduisit devant le tribunal pour avoir organise une procession sans son autorisation M. te curé gagna son procès, M. le maire accepta la chose de bon cœur ils furent dès lors et pour toujours bons amis. L'abbé Lemaitre avait si bon coeui qu'on ne pouvait pas lui en vouloir de gagner son procès. Et puis, il n'était pas le premier venu.

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Nouvelles découvertes paléolithiques

De 1909 à 1911, le R. P. Schweiger, des Missionnaires de Mariannhill, < découvrit de nombreuses peintures des 1 Boschimans dans des cavernes presque inaccessibles, aux flancs des falaises « qui se dressent à pic sur les berges du t fleuve Kei, dans la province du Cap s (Afrique du Sud). Les peintures assez i bien conservées représentent des animaux et des hommes, dont les 1 membres sont généralement eurieu- 1 sèment allongés. Quelques-unes de ces ( œuvres ont été transportées au musée < de Mariannhill. Le P. Schweiger, dans Anthropos, la i revue bien connue d'ethnologie, illus- t trait amplement en 1913 sa décou- ( verte des hors textes donnaient une < idée exacte des peintures. En 1913, le < Fr. Meder, du même Institut, bon 1 peintre, par un travail consciencieux et souvent dangereux, fit des relevés sur place des fresques, reproduisant en 200 aquarelles les oeuvres de ces primitifs. Ces travaux attirèrent l'at- f tention non seulement des milieux

f-

FEUILLETON 8 21 AVRIL 1936

L'Empire des Sans-Dieu 1 c

Natacha, depuis longtemps, avait vu Drogine et Simnof regagner à pas lents et fatigués leurs demeures. Cependant, Ivan Krylov n'était pas rentré. Parfois, le père revenait après les autres c'est qu'alors il avait eu à cacher du poisson soustrait à la pêche avec la complicité d'Olgopor. Jamais il ne lui était arrivé d'être deux heures en retard. Leur barque n'avait pas fait naufrage, autrement Drogine ou Simnof serait venu prévenir Elsa Krylov, à moins que le naufrage ne se fût produit hors de leur vue.

Une heure avant, tandis que, l'esprit déjà traversé d'inquiétude, elle se tenait sur la porte de l'isba, elle avait vu déboucher au galop trois cavaliers, lance au poing. Rapidement, elle s'était dissimulée quand les soldats avaient été à la hauteur de sa maison. Puis, risquant un regard au dehors, elle les avait vus s'arrêter devant la demeure de Choubine.

Peu après, celui-ci, suivi de trois cavaliers, était passé à son tour, se dirigeant vers le fleuve. Un pressentiment s'était emparé d'elle. Il lui sembla que l'apparition des trois cavaliers, puis leur descente avec Choubine vers le Dniestr, se liaient au mystère que demeurait pour elle le retard inexpliqué de son père. Troublée, Natacha était revenue vers sa mère assise près de la cheminée. Sur quelques tisons saupoudrés de cendre, se tenait au chaud la soupe du père. La vieille femme, la tête dans ses mains, analysait sa souffrance, sondait sa misère. Quand son esprit, accablé par le découragement, s'échappait vers le passé, c'était pour elle une nouvelle torture que ses souvenirs. La prière, seule consolation qui lui restât, la soutenait encore autrement, depuis des mois, depuis des années, elle eût cessé de lutter.

̃– ̃MMWMMW »̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ W«»^

C'est parce qu'il n'était pas le premier venu que le sévère, mais très aimé Mgr Lelong, évêque de Nevers, fit de lui un curé doyen de Guérigny M. Lemattre n'avait que 32 ans.

Ce que fut son apostolat à Guérigny, centre important des forges de la marine, ses anciens paroissiens que le hasard des mutations appelle à Bizerte ou à Ferryville pourraient nous redire mieux que tous autres. Aussi bien, nom-

r breux sont-ils ceux qui, chaque année, soit à l'archevêché de Tunis, soit lors s des tournées de confirmations de Mgr Lemaitre dans nos grands ports et t arsenaux du nord de la Tunisie, demandent audience au primat d'Afrique e et, introduits auprès de lui, sont heureux s de lui rappeler qu'il a marié leurs r parents et les a baptisés.

Cependant, depuis douze ans, le j vicaire de La Machine, puis le curé de s Brèves et de Guérigny suppliait son e évêque de le laisser entrer chez les Pères e Blancs. En effet, à peine ordonné prêtre, a M. Lemaitre avait senti naitre et croitre n en lui la vocation de missionnaire, se r dévouer en terres lointaines,

t L'Eglise et la France, ces deux entités é inséparables c'était son idéal. A la i. longue, Mgr Lelong se laissa fléchir et e accepta de se séparer d'un si précieux t collaborateur.

L'abbé Lemaitre entra donc au novir ciat des Pères Blancs à Alger. Il y eut e pour maître le R. P. Voillard, l'actuel s Supérieur général des Pères Blancs. Un an après, son noviciat terminé, il

^̃̃̃̃•••̃••̃••••••••••̃••̃̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃s

A Mariannhill

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scientifiques de l'Afrique du Sud, mais l'Europe, et, en 1927, le professeur Labzelter, de Vienne, entreprit un voyage d'études dans le bassin du Kei st recueillit un riche butin de pierres aillées et d'instruments primitifs qui >ont maintenant au musée missionnaire du Latran.

D'après une correspondance du ?. Schweiger, de la fln de l'année 1935, près d'une nouvelle construction le Mariannhill, des pierres taillées l'une forme étrange furent découvertes il parait évident qu'elles ont taillées et travaillées avec l'intention précise d'en faire des instruments l'une culture primitive. Les savants l'Europe les étudient ils ont avancé iiverses hypothèses sur leur utilité et es raisons de leur diffusion.

D'après une étude du P. Schmidt, Die Saprachenfamilien und Sprachtoeisen rfer Erde, Mariannhill serait sur la courbe que le célèbre professeur Men;hin appelle « Culture protopaléolithique des coins amygdaloïdes ».

était envoyé à Tbibar pour y accomplir son « année de probation ».

Puis ce fut Ghardaïa et le Sahara. En 1901, ses chefs le rappelaient 1 Thibar et lui confiaient la direction du domaine de Saint-Joseph.

Si Thibar est ce qu'il est, c'est pour une très grande part au P. Lemaitre qu'il le doit. L'impulsion qu'il sut lui donner demeure.

Ses successeurs l'ont bien compris qui ne firent que poursuivre, en l'adaptant aux différentes circonstances, son œuvre. Du jour où il entra à Thibar jusqu'à maintenant, en passant par le Soudan, Mgr Lemaitre fut et demeura vraiment c le colon français ».

Le 23 avril 1911, il y aura vingtcinq ans dans quelques semaines, le P. Lemaitre devenait Mgr Lemaitre. Dans la primatiale de Carthage, il recevait, des mains du vénéré Mgr Combes, archevêque et primat, la consécration épiscopale. Le Siège apostolique venait d'en faire l'évêque du Soudan français. Son épiscopat là-bas fut digne du grand évêque et du grand Français qu'il était. L'Eglise et la patrie n'eurent qu'à s'en féliciter. Et par conséquent tous. Le président Clemenceau, durant la grande guerre, en fit un inspecteur général des troupes noires sur le front français. Usant de ses pleins pouvoirs, il lui délivra même une lettre qu'il devait présenter, besoin s'en présentant, à tous les chefs d'armée, commandants de secteur, de division, de brigade ou de corps, lettre signée c Clemenceau, ministre de la Guerre », attestant que Mgr Lemaitre, évêque du Soudan, était mandaté par le ministère pour inspecter les troupes noires, avec prérogative et soldé imparties aux généraux de brigade.

L'évêque Père Blanc répondit pleinement aux ordres et désirs de son ministre et ami le Tigre ». Il fut un des principaux ressorts qui poussaient nos noirs à servir la France avec tout leur coeur. Le président Poincaré, dans ses c Mémoires », n'hésite pas à le dire. Là encore, il refusa le ruban rouge pourtant, celui-ci était offert par le premier magistrat de la République. « Le père de la victoire » insista, il n'eut pas plus de chance.

Si quelques années plus tard, Mgr Lemaitre arbora la croix, puis la rosette de la Légion d'honneur, i.otre grand Lorrain s'obstinant, ce fut bien contre son gré.

La guerre terminée, Mgr Lemattre retourne au Soudan. Le Saint-Siège et le gouvernement ne tardèrent pas à l'en rappeler pour l'installer à Carthage, d'abord comme coadjuteur de Mgr Combes, puis, à la mort du vénéré primat d'Afrique, comme archevêque.

Ce que fit en Tunisie Mgr Lemaitre, nos lecteurs le savent. Ils se souviennent, en effet, de sa dernière pastorale que nous avons publiée Quinze ans de vie catholique dans le diocèse de Carthage. Son activité s'y est montrée débordante. Dieu fasse il y a tellement à faire qu'elle ait à se manifester longtemps encore en notre c régence ».

rarruunnunuuuunuuouun

Jusqu'à quel point la langue zoulou l qui, selon le P. Schweiger, est encore I aux confins de la culture et de la nature, a-t-elle conservé des sons qui remontent à l'âge de la pierre, c'est l'œuvre des spécialistes en linguistique comparée de l'établir et, si possible, de retrouver les liens qui rattacheraient cette langue à celles de certaines tribus de l'océan Paciflque. Quant aux peintures des Boschimans elles seraient peut-être l'œuvre d'un peuple de navigateurs ayant atteint un haut degré de civilisation. D'après un savant, ces peintures confirmeraient l'hypothèse d'une double émigration de l'Indochine aux îles du Pacifique et en Afrique du Sud. Mais le dernier mot ne pourra être dit qu'après de longues et minutieuses études des ethnologues. Quel que soit le résultat définitif de ces recherches, il est certain que les Missionnaires de Mariannhill, par leurs découvertes et leurs travaux, ont rendu à la science de précieux services.

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Heureusement, Ivan Krylov, lui, ne se décourageait pas. Tout i l'heure il serait là. De sa voix encore bien timbrée, une fois ie plus, il lui dirait

Allons, femme, ne te décourage pas Dieu finira bien par ivoir pitié de nous Un jour viendra où il balayera tous ces nisérables, partis en guerre contre lui

Mais les bolchevistes continuaient à être les maîtres et Dieu ie frappait toujours pas.

Natacha était dans les mêmes sentiments que son père, elle gardait confiance. Ses yeux scintillaient toujours de cette flamme mystérieuse qui anime la jeunesse et n'est autre que l'espoir dans la vie.

Parmi ces Rouges qui bouleversaient la terre et chargeaient les hommes comme des sangliers furieux, alors que l'âme de sa mère, comme tant d'autres, s'enlisait dans la terreur, la sienne se lançait quand même à la conquête de l'avenir.

Et cependant, elle avait manqué sa vie, puisqu'à 15 ans elle avait aimé Klaus, le fils d'Alexis Andreiov, et peut-être aussi celui-ci l'avait-il aimée. Déjà, à ce moment-là, elle avait, dans son imagination de jeune fille, agencé harmonieusement sa vie. Puis la destinée avait brutalement renversé le fragile édifice de ses rêves. Klaus s'en était allé chez les bolchevistes. Maintenant, celui qu'elle avait aimé et considéré aux heures de tendresse juvénile comme son fiancé était devenu l'ennemi des siens, l'ennemi de Dieu.

Bien souvent elle pensait à lui. Son souvenir, quand il s'agissait de Klaus, ne flottait pas dans son âme comme ces molles écharpes de vapeur qui flottent sur le Dniestr, les matins d'été. L'image du jeune homme avait gardé au fond de son cœur de femme toute sa lumière, toute son attirance, toute son aimantation maléfique.

Elle entendit une petite toux sèche qui venait d'une pièce voisine. Elle tressaillit. Son frère Pierre était couché. Maintenant il se levait à peine quelques heures dans la journée. Lentement, la tuberculose faisait son œuvre. Le jeune homme se mourait de la misère des temps.

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LETTRE DES ETATS-UNIS

Le nouveau mot d'ordre « Gardons-nous de toute compromission avec l'Europe »

Le dernier coup de force de l'Allemagne 1 n'a pas seulement mis en émoi l'Europe, mais aussi l'Amérique et toutes les na- tions du globe. On lit dans le New-York Times, le plus important des journaux américains, ces phrases significatives « Adolphe Hitler pénètre en Rhénanie avec deux traités déchirés dans les mains, et il propose gracieusement à l'Europe d'en conclure de nouveaux. Le monde a ̃> le droit de se demander ce que vaut la i signature de l'Allemagne quand elle est offerte par un chancelier qui vient juste: d'en répudier une. Toute cette affaire prouve une fois de plus que les Aile- j mands sont singulièrement incapables de [ comprendre l'opinion étrangère. L'attitude ji et la psychologie des autres peuples sem- | blent être pour eux un livre fermé. » Si beaucoup d'Américains trouvent que l'Allemagne a été trop sévèrement traitée à Versailles, presque tous cependant re- connaissent que la dénonciation unilatérale I du pacte de Locarno par Hitler est un crime. Quelques esprits paradoxaux, le sénateur Borah par exemple, soutiennent bien que l'Allemagne avait le droit d'agir comme elle l'a fait, vu que la France aurait elle-même violé la première le traité de Versailles en refusant de désarmer, vu aussi qu'elle refuse de payer ses dettes de guerre. Mais cette opinion n'est pas partagée par la masse.

Depuis quelque temps, la conduite de certains peuples, réputés amis, ressemble à celle de ce quidam qui déclarait un jour « Pour réussir dans la vie, il faut s'inspirer de trois principes fuir le dan- ger, se mettre du côté du manche et ne pas être esclave de sa parole. » L'attitude j de l'Angleterre, qui fustige Hitler d'une main et de l'autre lui présente la branche d'olivier, semble une piperie à nos esprits latins faits de logique et de clarté mais aux Anglo-Saxons une telle attitude parait toute naturelle. Les Etats-Unis, encore qu'ils s'en défendent, ont la mentalité an- glaise. Dans les négociations en cours, ils acceptent plutôt le point de vue britan- jnique que le point de vue français. « L'Allemagne vous administre un soufflet, tendez-lui l'autre joue », s'écrieraientils volontiers. « Cela prouve, dit un jour-

-̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃«̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃a|

Consécration de la cathédrale de Douala

La ville de Douala compte aujourd'hui près de 40 00$ habitants, dont un tiers environ de» catholiques. L'humble église construite en !S98 par les Pères Pallottins allemands. etait depuis longtemps insuffisante à contenir les fidèles dans ce milieu de néophytes, où la pratique religieuse est intense et le respect humain inconnu.

On se résolut donc à construire. Depuis 1927, une réserve s'amassait, grâce aux apports réguliers des chrétiens, oboles modestes auxquelles vinrent s'ajouter quelques gros billets des Européens. En 1933, on s'aventura à bénir la première pierre du futur édifice.

Notre confiance ne fut pas déçue. Ouand ce bon peuple vit

1 sortir ae lerra ies iun««

e tions d'une vaste église. a une généreuse émulation ii s'empara de lui chaque fist dèle tint à honneur de verser un franc par mois le? maçons, les menuisiers et .1 les manœuvres catholique? B consentirent à travailler à s un salaire plus bas que n ceux qu'ils auraient pu n gagner en ville en moins n de trois ans, une équipe It de 50 ouvriers mit sur n pied une vaste cathédrale de 73 mètres de long, flanquée de deux tours oui s. projettent à 40 mètres du 1 sol leurs coupoles ajourée? Sans vouloir faire des .s comparaisons trop osées n ne se dirait-on pas un peu au temps où nos pères du

La pensée de Natacha s'en revint vers son père, mais avec de l'affolement, car les minutes s'ajoutaient aux minutes et le père i ne rentrait toujours pas Un malaise sourd s'empara d'elle. Elle < réagit. Plus que jamais, la vie devait être une affirmation et non un découragement.

Mère, dit-elle, je vais aller voir Olga Olgopor. Peut-être chez elle trouverai-je mon père ? 1 Oui, je te comprends. Comme moi, tu t'inquiètes de ce si ] long retard ?

Je m'inquiète < Elles se turent. Il leur sembla à toutes deux qu'elles descendaient lentement des eaux noires, plus sombres que le Dniestr 1 par les nuits sans lune. t Eh bien, va, ma fille, va Puis, Elsa Krylov se baissa, tisonna le feu comme si le père dût arriver bientôt. Cela fait, elle se pelotonna la tête dans ses mains, ses coudes sur ses genoux et, encore une fois, elle resta seule avec elle-même.

1

Natacha marchait rapidement dans la rue. De nouveau, de la vie puissante bruissait en elle. Elle échappait à son existence, trop resserrée dans sa maison silencieuse.

Bientôt elle fut devant la maison d'Olgopor. Elle allait pousser la porte, elle s'arrêta. Elle venait d'entendre des pleurs d'enfants, bruyants, saccadés. Elle sentit en elle un ébranlement pro- fond. Toutes les régions secrètes de son cœur furent bouleversées. Mais avec courage elle s'arracha à sa sensibilité, elle voulut tout de suite regarder face à face le malheur et elle pénétra dans une pièce délabrée, vrai tableau de misère, avec ses grabats accolés à chacune des cloisons, sa table malpropre où des assiettes vides semblaient avoir vainement attendu la soupe, ses rideaux crasseux pendus aux fenêtres. Cependant, Natacha avait connu cette maison comme l'une des plus soignées, une des plus coquettes de Balta Mais depuis longtemps Olga Olgo- por avait renoncé à se défendre contre la misère, et le courant de la détresse l'emportait

naliste français, que l'amour de la paix n'obéit pas toujours aux règles de la lojique et que souvent il défie la raison. Dans la balance de l'opinion mondiale, les vingt-cinq ans de paix promis par Hitler M pesé davantage que les batteries amas- sées sur le Rhin et qui menacent Stras- bourg. »

L'Allemagne hitlérienne, certes, a mau- vaise presse en Amérique. Est-ce à dire que les Etats-Unis, depuis quelques an- nées surtout, admirent aveuglément la j France? Non. Notre politique intérieure, nos querelles intestines, nos perpétuelles divisions et l'instabilité des ministères ne sont pas faites d'ailleurs pour rehausser notre prestige à l'étranger. Et, cependant, malgré les oripeaux dont ses politi-! siens l'affublent, cette personne morale qu'est la France reste encore, aux yeux des vrais Yankees, la grande dame dont on admire l'esprit et dont on subit les charmes.

Faut-il en conclure que les Américains dans l'ensemble prendraient encore les armes et voleraient à notre secours si nous étions de nouveau attaqués? Je réponds carrément non. 11 me reste maintenant à énumérer les raisons de ce revirement.

D'abord l'Amérique semble de plus en plus vouloir s'isoler de l'Europe. Riche et grande comme elle est, elte peut aisément du reste se passer de celle-ci. Les efforts j de sa diplomatie tendent actuellement à améliorer ses rapports avec les nations de ce continent. La politique de bon voisinage instaurée par le président Roosevelt a déjà porté ses fruits. Jamais les républiques du S"d n'avaient vécu en meilleurs termes avec Washington. L'indépendance accordée aux Philippines et, tout récemment, à Panama, l'arrangement financier conclu avec la Colombie, le refus de Roo- sevelt d'intervenir dans la politique inté- j rieure du Mexique, les accords écono- j miques signés avec certains Etats du Sud, le fait surtout que Washington, depuis quatre ans, à maintes fois proclamé le droit de chaque nation, grande ou petite, de gérer ses propres affaires comme elle l'entend ont créé sur ce continent une at- I mosphère de tranquillité et de confiance

Au Cameroun I

moyen âge bâtissaient leurs cathédrales ?

La consécration vient d'en avoii lieu le dimanche 22 mars, en présence d'une magnifique affluence dE fidèles. Autour de l'évêque df Douala, NN. SS. Lerouge, évêque dE Konakry Heerey, d'Onitsha; Bouque de Foumban Graffln, de Yaoundé Mgr Biechy, évêque nommé de Brazzaville, et Mgr Grandin, préfet apostolique de l'Oubangui-Chari, formaient une belle couronne de chefs de Missions.

M. le gouverneur du Cameroun tinl à honorer la fête de sa présence, entouré des hauts fonctionnairesdu territoire et de la majeure partie de la population européenne de Douala.

mutuelle éminemment favorable à l'établissement d'une Ligue panaméricaine. Aussi, quand Roosevelt adressa aux chefs des Républiques du Sud une lettre pour leur proposer la réunion d'une Conférence où seraient étudiés les meilleurs moyens de sauvegarder la paix sur ce continent, sa proposition fut chaleureusement accueil- lie partout. Preuve évidente que l'ancienne défiance contre l'orgre du Nord a complètement disparu. On ignore encore quel sera le programme de la Conférence panaméricaine, mais on sait qu'elle se tiendra à Buenos-Aires aussitôt que les relations diplomatiques entre la Bolivie et le Paraguay seront rétablies et que le nou- veau gouvernement de cette dernière République aura été reconnu.

Aurons-nous, à côté de la Société des Nations dont le siège est à Genève, une organisation similaire pour les Républiques américaines? C'est possible. En tout cas, la doctrine de Monroë est de plus en plus à l'ordre du jour « L'Amérique aux Américains. » A cette formule, les EtatsUnis en ajoutent volontiers une autre « Gardons-nous de toute compromission avec l'Europe. »

Quand l'Amérique, en 1917, se rangea du côté des alliés et déclara la guerre à l'Allemagne, les francophiles exultèrent. Elle allait enfin être acquittée, la dette de gratitude que leur pays avait contractée envers la France en 1781 En fait, de nombreux jeunes gens, l'élite de la nation, s'étaient engagés dans les rangs de notre armée bien avant l'entrée en guerre des Etats-Unis, tant ils avaient hâte de nous prouver la sincérité et la profondeur de leur sympathie.

Dix-sept ans après la signature de la paix, les sentiments de l'Amérique envers la France ont bien changé. Certes, il existe encore, je le répète, de nombreux francophiles, surtout dans les classes dirigeantes, mais ces bons amis eux-mêmes estiment que les soldats de Pershing ont largement dédommagé la France des services rendus jadis à leur patrie naissante par La Fayette, Rochambeau et de Grasse. Désormais, les deux pays sont quittes. Aux yeux d'un très grand nombre d'Américains, c'est nous maintenant qui

En haut:

la cathédrale, avec ses flèches aux lignes

> harmonieuses. En bas

Une vue de la grande nef,

prise du chœur

t ~J

Debout au milieu de la pièce, entourée de ses enfants pleurants et gémissants, Olga Olgopor, grande, squelettique, jaune :omme la cire, levait au-dessus de ces désespoirs si jeunes ses feux aux pupilles dilatées.

Qu'est-il arrivé à ton mari, Olga ?

Je ne sais pas. Les enfants ont été pris.de peur, ils se sont Sous mis à pleurer, à crier, en disant que leur papa ne reviendrait )lus

Allons Allons fit Natacha un peu rassurée, car elle avait :raint quelque atroce nouvelle. Il ne faut pas perdre ainsi Elle s'efforçait de leur sourire pour essayer de les calmer, de leur redonner confiance. Mais ces regards enfantins où se refiéait l'angoisse, ces jeunes âmes qui n'osaient plus espérer, étaient pour la jeune fille un spectacle poignant dans sa brutale vérité. Si elle n'avait pas fait appel à toutes les forces vives de son être, elle se fût, elle aussi, abandonnée aux plaintes et aux gémissements.

Prenez patience, leur disait-elle. Votre père et le mien vont revenir

Sa main se posait sur une tête, caressait une autre chevelure blonde, et les plus petits, rassurés, se serraient autour d'elle. Olga Olgopor disait des mots sans suite.

Et Natacha, devant cette tragédie du désespoir, rentait son âme submergée par la détresse. Elle alla à Olga, lui parla d'âme à âme, pour la calmer, pour l'arracher à ses idées funèbres. Je vais aller jusqu'au fleuve. Peut-être mon père et ton mari sont-ils restés à réparer leurs filets ?

-Tu sais bien qu'il est défendu aux pêcheurs de réparer leurs filète près du fleuve

Oui, je le sais. Mais enfin, si Choubine les a autorisés à le faire ?

Ah n'espère pas cela, Natacha N'espère pas cela Choubine n'accorde jamais rien Leur barque a dû chavirer dans les courants et ils ont péri, comme tant d'autres déjà Mais nous le saurions par Drogine et Simnof qui sont rentrés 1

sommes les obligés des Etats-Unis, vu que nous n'avons pas encore soldé nos dettes de guerre. Cette question des dettes revient sans cesse sur le tapis et tant qu'elle n'aura pas reçu de solution satisfaisante, l'Amérique gardera rancune au débiteur défaillant. Le fait que l'Angleterre a fait défaut elle aussi, rend notre conduite moins répréhensible et départage un peu les culpabilités, si culpabilités il y a. La France n'était-elle pas en droit d'interrompre ses payements après le moratorium subrepticement accordé à l'Allemagne par Hover, en juillet 1930? Il semble bien que si; mais nos gouvernants auraient dû, au préalable, faire l'impossible pour éclairer l'opinion américaine sur la légalité de notre refus et les Américains qui aiment le fair play auraient entendu raison. Malheureusement, nous avons trop compté sur la justice de notre cause pour nous dispenser de la défendre. Toujours est-il que mal renseignés sur cette épineuse question, les Américains nous tiennent maintenant pour des grippesous et nous font grise mine. Les déclarations répétées de M. Herriot que la France devrait faire honneur à sa signature et payer à tout prix, l'ont rendu très populaire en Amérique mais elles font, par contre, grand ton à notre pays. Le député de Lyon ne tient pas compte du fait que le moratorium accordé par Hoover à l'Allemagne a profondément modifié le problème des dettes. C'est cependant l'avis presque unanime des Chambres françaises, et c'est surtout l'avis de M. Laval qui connait le problème à fond pour l'avoir examiné en personne avec le, président Hoover, il y a cinq ans. N'est-ce pas parce que certaines promesses qui lui avaient été faites alors n'ont pas été tenues que M. Laval s'écria en plein Sénat « Je m'inscris contre le payement des dettes. S'il n'y en a qu'un à voter contre, je serai celui-là. » L'Amérique n'avaitelle pas promis, au cas où la France ferait certaines concessions financières ù l'Alle.magne, de réduire le montant de notre dette? Les concessions furent accordée? mais Hoover ne tint pas parole.

(A suivre.) C. A.

Belle manifestation religieuse et bonne journée d'union sacrée' C'est ce que M. le gouverneur du Cameroun traduisit excellemment au cours du déjeuner qui suivit, en signalannt l'effort parallèle des missionnaires et du gouvernement français qui réalisent autrefois -le « geste de Dieu » aux pays de la plus grande France I t M. Le Mailloux, vie. ap.

P.-S. L'appel paru dans la Croix du 8 novembre a porté largement ses fruits. Que nos généreux donateurs anonymes vcuillent bien trouver ici les chaleureux remerciements de 1,'évêque rie Douala. Lui sera-t-il permis d'ajouter que l'ameublement de la cathédrale est à peine ébauché, et ([u'après leur gros effort ses fidèles sont un peu fatigués î.


j

I 1 SUR L'ACIER NITRURE 1

Le procédé de durcissement su-ldi iperflciel de l'acier par. nitruration I p n'est guère connu que depuis une n quinzaine d'années. C'est, en effet, t ypra 1920 que fut étudiée, de façon c -'•iséthpdique, la nature des divers s «wfiposés du fer et de l'azote. Il c existe deux nitrures bien définis. Fan contenant ii pour 100 d'azote, 1 l'autre 5,6 pour 100, et une solu- t tion solide n'ayant qu'un très faible à pourcentage d'azote. c Lorsque le métal et le gaz sont mis en présence à une température supérieure à 580 degrés, les nitrures formés sont fragiles. Au contraire, si on s travaille au-dessous de cette tempe- s rature, l'azote absorbé forme avec le fer une solution solide. 5

L'acier ordinaire n'est pas consi- s dérablement durci par la nitruration. l Pour que cette opération donne vrai- ment les qualités de dureté et de ré- t sistance à l'usure, il faut que le métal traité contienne certains éléments t dont la présence modifie les proprie- tés de la couche nitrurée. L'alumt- nium, le chrome, sont particulière- ment actifs. En un mot, la nitruration l conduit à un durcissement superfi- E ciel les pièces en acier spécial trai- tées à une température inférieure à l une certaine limite. c

i

Les pièces qui doivent être nitru- (1 rées superficiellement sont d'abord r complètement usinées, de manière 1 qu'il n'y ait pas de retouche à leur $ faire subir après traitement. Si on t veut pouvoir, après coup, travailler i le métal, on étame la surface sur la t partie qui doit être laissée douce i ainsi est évitée la nitruration de c cette partie. c L'agent actif de la nitruration est É l'azote. Toute matière chimique ca- t pable de se décomposer en donnant ( de l'azote est, en théorie, utilisable, é pour cette opération. En pratique, ou i se sert presque toujours de gaz am- ( moniac, qui fournit l'azote néces- j i saire. i Les pièces à nitrurer sont mises i dans une cuve à fermeture étanche, i qui comporte en bas une entrée pour le gaz ammoniac, en haut une sortie < pour évacuation des gaz. Si la cuve est de volume important, il y a plu- ( sieurs entrées et sorties, pour mieux ( répartir la distribution du gaz. Le ] chauffage de cette cuve a lieu dans un four électrique la température atteinte doit être surveillée de près, j puisqu'elle ne doit pas dépasser une i limite bien fixée. L'opération est ( d'autant plus longue qu'on veut uns couche nitrurée plus épaisse sa durée varie de quelques heures à 70 ou 80. Après nitruration, les pièces sont refroidies et comme elles n'ont pas été fortement chauffées, elles « n'ont pas subi, en général, de déformations et peuvent servir sans au- cune retouche. Tout au plus doit-on tenir compte, dans certains cas, du léger gonflement que provoque l'absorption d'azote, qui ne dépasse pas 2 centièmes de millimètre, en usinant par avance les pièces en consé- quence.

La dureté de l'acier nitruré dé- passe de loin celle des aciers trempés et même cémentés. Pour déterminer la dureté d'un acier, on se sert, en général, de la méthode de Brinell. Une bille d'acier extra-dure est placée sur la pièce à essayer, et on lui fait supporter une charge déterminée. Elle creuse, dans la pièce, une empreinte en forme de cuvette qui est d'autant plus petite que 1 acier essayé est plus dur. Une échelle a été établie. Les aciers cémentés se trouvent vers 800 à 850. Les aciers nitrurés dépassent 1 000, la limite supérieure, et il a fallu pour eux prolonger l'échelle en remplaçant la bille de Brinell par une pointe de diamant. Ainsi, on a pu estimer la dureté superficielle d'acier au chrome-aluminium nitruré à 1150 ou 1200.

Cette dureté diminue progressivement depuis la surface jusqu'à l'àme de la pièce, ce qui montre que la pénétration de l'azote est régulière et. que la couche nitrurée est solidement liée au reste du métal. Elle diminue également si on chauffe la pièce jusqu'aux environs de 500 dogrés, mais après refroidissement elle se rétablit complètement ce qui n'est pas le cas pour l'acier cémenté qui éprouve, par échauffement à 200 degrés, une perte durable de sa dureté initiale.

L'acier nitruré est pratiquement inoxydable il n'est attaqué ni par l'air humide, ni par l'eau douce (à peine par l'eau de mer), ni par la vapeur à haute température. Si. pour une application, on ne peut se servir .VaniAr inoxydable 18/8 (18 pour 100

Deux pêcheurs ne savent pas tout ce qui se passe dans la flottille 1

Les Rouges nous auraient prévenues.

Ne crois pas qu'ils nous préviendraient Oublies-tu, qu'à a leurs yeux, nous sommes, nous comme les tiens, toujours d'anciens Blancs? Est-ce que mon mari n'a pas servi dans l'armée de Denikine, comme ton père? S'ils sont morts, ils sont au paradis 1

Les lamentations des enfants reprirent.

Je vais jusqu'au fleuve dit Natacha.

Va, mais moi je n'espère plus rien plus rien

Natacha suivait la large rue aux mauvais pavés, toute défoncée, qui menait au Dniestr.

D'une maison ou d'une autre, on lui faisait de timides signes d'amitié.

On l'aimait, dans Balta. On appréciait sa volonté, son courage. Elle était comme l'affirmation de l'espérance, parmi ces désespoirs. Que de lourdes confidences, que de secrets elle avait reçus! Ici, dans cette isba, là, dans cette autre Que d'âmes apeurées s'étaient penchées vers elle 1 Quelles détresses n'avait-elle pas secourues en apportant en cachette de la farine, du lard, du riz, des pommes de terre, que lui remettait secrètement la bonne Karine Andreiov, provenant des mystérieuses réserves de la ferme et qui allaient permettre à une famille de ne pas mourir

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bientôt Natacha fut au bord du fleuve. Du haut de la berge, elle examina les barques. Elle reconnut celle de son père. Rapidement elle descendit jusqu'à la rive, s'approcha de la barque, –âoinchit son bordage.

/?i"n(~i~nT~ (~~Ti'~i~nT~n/i7~T'?

̃iniiiiiiiiiii iifiiiittiuittllllliaiilllIlIllHltilitlIllIllilltfllIItllllIlfflIlItlIIlllIIllftlflflflIflIllItllIltfllllIIIlIllIlIllIlIIllliIllIillIllIIIIItKlIllIItliIllllIllIllHflHUIItUtlItf*'

e chrome, 8 pour 100 de nickel), iaree que ses caractéristiques mécaiques sont peu élevées, l'acier niruré le remplacera sans désavantage haque fois qu'une grande dureté doit "alligr une bonne résistance à la lorrosiôn.

Il offre une bonne résistance a 'usure, et son coefficient de frottenent est faible. Enfln, sa résistance t la fatigue est supérieure à celle les aciers non nitrurés.

Comme nous l'avons vu, tous les :ciers ne sont pas aptes à durcir uperflciellement par la nitruration. :ertains éléments sont indispenables pour que la couche nitrurée oit dure et bien accrochée au reste lu métal. D'autre part, l'acier traité )ar ce procédé doit pouvoir acquérir les caractéristiques mécaniques atisfaisantes par des traitements hermiques qui se terminent obligaoirement par un revenu à 500 de;rés, puisque la nitruration est, en omme, un revenu prolongé à cette empérature.

Les premiers aciers nitrurés staient additionnés de faibles quantiés de chrome (1,5 à 2 pour 100) et l'aluminium (1 pour 100). Aujouri'hui, on leur ajoute presque touours une petite quantité de molybene, qui améliore les caractéristiques nécaniques. Puis on a étendu singulèrement le rôle des aciers nitrurés, ;uivaut l'emploi auquel on les des,ine. Dans certains cas, en effet, on l'a pas besoin d'une dureté excepionnelle de la'couche nitrurée on 'echerche surtout une grande téna;ité de cette couche or, ces deux lualités sont opposées et varient en ,ens inverses. Il suffit souvent d'obenir des aciers nitrurés dont la souche superficielle est d'une* dureté gale à celle de l'acier cémenté, mais ésiste pendant longtemps, Dans t'autres cas, on a eu besoin d'acier i surface très dure, résistant à de ortes températures on a créé 'acier à soupapes, qui est un acier îu chrome-silicium-molybdène. Les aciers nitrurés sont employés Jans tous les cas où il faut éviter me usure trop rapide c'est ainsi lue les cylindres de moteurs sont chemisés intérieurement avec une :nince feuille d'acier nitruré que les plateaux d'embrayage, les arbres i cames, les vilebrequins, les couronnes de pont arrière y ont également recours dans la construction ies machines, toutes les pièces à flottement sont aujourd'hui nitrurées, aussi bien dans la construction des locomotives que dans l'industrie minière, dans l'industrie textile, poêr les navettes des machines à coudre, etc.

Les résultats obtenus avec l'aci">r ont poussé à chercher si on né pourrait pas aboutir à un résultat analogue avec la fonte. A première vue, la nitruration de la fonte devait être différente, car ce métal contient une plus forte proportion de carbone, et que le carbone gêne l'action de l'azote et diminue la dureté. De fait. il a fallu une longue mise au point non seulement pour déterminer la meilleure composition de la fonte à utiliser, mais aussi pour fixer les modalités du traitement thermique nécessaire.

La fonte nitrurée s'obtient en partant de fontes spéciales au chromealuminium, à teneur faible en carbone. La fonte est coulée dans un moule qui tourne à grande vitesse elle est appliquée par la force centrifuge contre la paroi extérieure du moule, et, à la solidification, cette partie de la fonte présente une structure serrée qui est ensuite rendue homogène par traitement thermique. Si on traite de tels objets par la nitruration, on arrive à une dureté Brinell de 800 ou 1000, alors que la fonte ordinaire ne dépasse pas 200. Comme pour l'acier, la nit,ruration de la fonte procure l'avantage de fournir des surfaces lisses, admirabiement finies, grâce auxquelles la iubrifleation ne demande pas de précautions spéciales. On l'utilise pour la fabrication des chemises des moteurs à explosion, les cylindres des moteurs Diesel, et en général pour toutes les pièces qui peuvent être traitées par centrifugation.

Par leur grande résistance à l'usure, les aciers nitrurés sont appelés à se substituer aux autres métaux chaque fois qu'on doit lutter contre le frottement. D'autre part, l'excellente tenue des nitrures d'aluminium aux fortes chaleurs (ils ne se décomposent qu'à partir de, 1 100 degrés) montre que l'emploi de ees aciers est tout indiqué pour les applications où le métal doit supporter des températures élevées.

'1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111IIIIIIIIIIIIIIIIIIUllIfP'

MIIIIIIIttlIllIllIlHIIIIIIIIUlUilllUllllllllllllllllIlllllIfll Avion ou hydravion? Appareils d'aujourd'hui et de demain (')

A l'époque déjà lointaine elle re- monte à 1930 où il s'agissait d'établir les premiers appareils capables de franchir commercialement l'Atlantique Sud, personne ou presque ne croyait aux possibilités de la machine légère douée à la fois d'une grande vitesse et d'un rayon d'action élevé. Les programmes envisagèrent donc uniquement de grands hydravions. La réalisation de tels mastodontes est nécessairement longue et difficile autre tare congénitale des « géants n, de sorte qu'actuellement les matériels en service pour quelque temps encore portent le poids de leur vétusté. Ce sont des quadrimoteurs à coque de 2600 chevaux de puissance totale, d'un poids en charge dépassant 20 tonnes leur vitesse de croisière n'excède guère 175 kilomètres-heure, et leur plafond pratique est insuffisant pour leur permettre de dominer les perturbations. Montés par un équipage de 5 hommes, ces mastodontes sontl pénibles à manœuvrer en atmosphère agitée et leur vitesse ascensionnelle très faible les rend incapables de lutter contre les courants descendants violents.

Les équipages sont donc condamnés par les insuffisances de leur matériel à voler souvent très bas, «ans poïrvoir se défendre efficacement contre les traîtrises de l'atmosphère, et leur tâche exige une abnégation et un mépris des risques qui se justifieraient en temps de guerre, mais apparaissent singulièrement excessifs quand il s'agit d'un simple service postal. Sur le plan économique, lès monstres actuels nécessitent des dépenses énormes, hors de toute porportion avec le service rendu. N'oublions pas que ces 20 tonnes ne transportent à chaque voyage que 300 kg. de courrier, et souvent moitié moins. Les subventions comblent le déficit d'exploitation, ce qui serait, à la rigueur, acceptable si aucune autre solution n'était possible.

Maia la technique a progressé entre temps. Les successives coupes Deutsch de la Meurthe, puis la course Londres-Melbourne de 1934 ont montré ce que pouvaient donner les petites machines rapides. Actuellement, il est possible de réaliser des avions quadrimoteurs légers de 1 000 à 1 200 chevaux au plus, capables de transporter 300 kg. de courrier à quelque 325 kilomètres-heure sur des distances de 4 500 à 5 000 kilomètres. Equipés de moteurs à compresseur, d'hélices à pas variables et de dispositifs de flottabilité pour le cas d'amerissage imprévu, ces apparerts,' faciles à construire rapidement, assureraient une sécurité réelle bien supérieure aux lourds et lents hydravions. Leur vitesse élevée accélérerait le trafic, diminuerait les risques en permettant la traversée de jour, tandis que leur maniabilité et leur puissance ascensionnelle dispenserait les équipages de naviguer dans les nuages au ras de l'eau. Enfin, leur faible prix, tant d'achat que d'utilisation, diminuerait considérablement les frais de trafic, ce qui autoriserait une substantielle réduction des subventions. Il est vraisemblable même, d'après certaines opinions autorisées, que de semblables machines seraient capables d'assurer une exploitation postale rémunératrice les subventions d'Etat pourraient donc être totalement supprimées, au grand bénéfice de l'intérêt général.

Les équipages appellent de tous leurs vœux la mise en service de tels appareils. Il n'apparaît malheureusement pas qu'ils soient près d'être comblés. En haut lieu subsistent certaines préoccupations sur lesquelles nous ne nous étendrons pas, et qui exigent, paraît-il, la fidélité à la politique des gros hydravions, capables de transporter quelques passagers et de maintenir à l'exploitation son caractère déficitaire.

Le transport des passagers est uoe chose, avons-nous dit, et celui du courrier en est une autre. Rien ne s'opposerait à ce que le trafic postal soit assuré par les petits appareils rapides, tandis que se poursuivraient parallèlement les études destinées à créer les machines plus importantes capables d'ouvrir plus tard la ligne aux voyageurs dans des conditions de sécurité enfin acceptables.

Plusieurs types nouveaux do (1) Suite, voir les Causeries des 7 et 14 avril.

Dans le bateau, comme dans tous les autres, les filets mouillés étaient en tas. L'après-midi, sous la conduite d'Aksakov, les pêcheurs viendraient les chercher pour les emporter chez eux et les faire sécher sur des piquets fichés derrière leurs maisons. Natacha sortit du bateau. Un instant, elle remonta la rive, s'avança parmi les saules. Elle osa même appeler son père. Mais nulle voix ne répondit à la sienne.

Lentement, le cœur oppressé, elle revint jusqu'à la flottille. Mais une pensée lui vint, foudroyante. 1 Ces cavaliers qu'elle avait vu avec Choubine avaient emmener son père et Olgopor Sans doute tous deux marchaient maintenant vers Odessa, vers la mort

Je vais aller chez Choubine, se dit-elle. Lui seul peut me renseigner.

Aller chez le président du Soviet sans être convoquée par lui était une démarche bien hardie. Mais, sa résolution prise, rien ne l'arrêterait Un moment encore elle examina le fleuve. Ces eaux glauques, lourdes, qui, de temps à autre, emportaient des épaves, avaient pour elle quelque chose d'hostile. Elle se retourna vivement, persuadée que quelqu'un la regardait.

Natacha aperçut alors sur la berge la forme courte et basse sur jambes d'Aksakov. L'homme la tenait sous son regard. 11 avait vu la jeune fille sortir de chez Olgopor et il s'était étonné qu'elle se dirigeât vers le fleuve. Il ignorait encore que les corps de Krylov et d'Olgopor eussent été jetés dans le Dniestr. S'il avait suivi Natacha, c'était uniquement par habitude de bas policier, de dénonciateur.

Elle alla vivement à lui.

Sais-tu ce qu'est devenu mon père 7.

IUHUIIIIUHIIIIIIlllnllUiniimillimillHIHMIIIHIIIIMIIHniMlllinilllllflUUlllliilliiiiuiniiiiiiiiiniiiiiifiiiumr

Le plantaln=p3yllïon l ou « herbe aux puces »

Le plantain-psylliOB (Plantago Psyllium L.) ou herbe aux puces, comme on Rappelle vulgairement "dans le midi»|te la. France, est une plante annote vivace qui croit spontanément dffls* J^t région méditerranéenne. Sa tige, haute de 15 à 20 centimètres et plus ou moins ramifiée, porte des feuilles opposées fascilées, linéaire*, pubescentes, visqueuses et ciltées à leur base. Tant par leur forme que par leur grosseur. ses graines oblongues noirâtres, creusées en nacelle d'un côté, lisses et; luisantes sur le dos, rappellent vaguement les hémiptères parasites, auxquels cette espèce de la famille des plantaginacées doit son surnom populaire. Les anciens thérapeutes tiraient des semences de psyllion des remèdes émollients pour le traitement des ophthalmies et de certaines affec-

tions intestinales comme elles don- | nent au contact de l'eau un muci- lage abondant, on les emploie encore aujourd'hui pour le gommage des mousselines, et elles entrent dans la composition de certaine fixateurs pour cheveux.

Aussi vu ces débouchés actuels, on cultive maintenant l'herbe aux puces sur une assez vaste échelle, dans le département du Vaucluse, ont.re Carpentras et Avignon, principalement à Pernes, Althen-desPaluds et Saint-Saturnin. Les petits propriétaires dès villages- précités réservent; chaque année, quel- ° ques-uns de leurs champs à cette originale culture qui cet, parait-il, d'un bon rapport. On sème les graines en ligne au début de l'hiver, et peu après leur enfouissement on passe un petit rouleau à bras afin d'ameublir la terre. Au printemps se produit la germination des plantains qui nécessitent de fréquents binages et sarclages au cours de leur végétation. Ces nettoyages

grands hydravions s'achèvent en ce moment. Ils marqueront un cer progrès sur les matériels actuellement employés, ainsi que l'indiquent les caractéristiques espérées vitesse de croisière probable, 240 à 280 kilomètres-heure plafond, 7 000 à 7 500 mètres; temps de montée à 5 000 mètres, vingt-cinq minutes. Le tonnage, plus faible que celui des machines en service, ne dépasserait pas 17 000 kg, tandis que la distance franchissable par vent debout de 50 kilomètres-heure. atteindrait 3 500 kilomètres avec 5 hommes d'équipage, i .passagers et 600 kg. de fret. ¡¡ 1;

Bien qu'attestant une avance certaine sur leurs prédécesseurs, dont la conception remonte à plus de six ans, ces nouveaux hydravions ne paraissent pas aptes à garantir la sécurité dès maintenant réalisable. En particulier, leur vitesse demeure nettement insuffisante pour permettre la traversée de l'océan en plein jour dans toutes les circonstances, considération primordiale, nous l'avons dit. Il serait donc hautement désirable, aussi bien pour diminuer les risques des équipages que pour accélérer le trafic et réduire le déficit d'exploitation, de pousser la mise au point des petits multimoteurs rapides que la technique ao-

Ton père ?

II est parti à la pêche ce matin et il n'est pas rentré 1 Bah fit le jeune homme sur un ton méprisant. Il a dû s'attarder dans quelque maison de pêcheur à boire la vodka. Vous autres, vous vous plaignez sans cesse de la misère, mais vous trouvez toujours assez d'argent pour acheter de l'eaude-vie.

Natacha considéra avec mépris la misérable face au poil roux et au nez aplati.

Puis elle rentra dans le village, toujours épiée par Aksakov. CHAPITRE IV

Choubine était revenu chez lui assez perplexe. Il se demandait si l'excellent plat que lui avait préparé sa femme sentirait ou non le réchauffé et s'il resterait encore un peu de sauce au caviar. Avec ces maudits pêcheurs, on ne peut jamais être tranquille Et les paysans ne valent guère mieux 1

Déjà il avait proposé à Klaus Richine, étant donné le mauvais esprit des gens de Balta, de mettre le feu au village pour chasser cette vermine blanche, qui s'en irait dans la plaine se réfugier où elle pourrait Mais Klaus Richine lui avait répondu sèchement

Si tu brûlais jamais Balta, je te conseillerais de te faire brûler avec lui

Choubine se l'était tenu pour dit. Evidemment, Klaus n'avait pas oublié qu'il était né à Balta.

Nathalie avait eu heureusement assez d'habileté pour ne pas faire déssécher le plat au caviar, si bien que son mari, installé de nouveau à table, l'avait trouvé fort bon.

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s'effectuent soit au couteau, soit au moyen de petites houes à mains et sont absolument indispensables afin pj d'empêcher le développement de? j-^ herbes parasites dont Jles graines n, mêlées à celles de psyllion seraient w à peu près impossibles à éliminer to ultérieurement. M La récolte se fait au mois d'août ei et nécessite certaines précautions. co On fauche les pieds de grand matin quand les feuilles sont encore coa- f-, vertes de rosée pour éviter la déperdition des graines qui, à matu- £, rité, se détachent facilement de leurs dé capsules. Une fois sèches, on ras- j; semblé les herbes fauchées par ra touffe et on les emporte dans des ni charrettes garnies de toiles desti- él nées à retenir encore les graines, £\, qui pourraient se perdre en cours éi de route. A leur arrivée à la ferme. ci on entasse dans des han- at

jars où s'achève leur dessiccation, p ?t on les passe à la batteuse. c Actuellement, comme nous le no- il tions plus haut, les graines de plan- q tain-psyllion servent surtout à réa- g liser des mucilages employés pour t le gommage des mousselines ou la t préparation de divers fixateurs ca- d pillaires. Mais la médecine ne les é utilise plus guère pour réaliser des f compositions émoflientes ou des f purgatifs elle lui préfère pour cet usage différentes algues, des graines n de Hn ou de moutarde. ̃̃̃ ̃ II ne faut d'ailleurs pas confondre le' psyllion avec diverses autres espèces de la famille des plantaginacées qu'on rencontre aussi fréquemment en France. En particulier, au marché aux oiseaux de 1 Paris, les camelots vendent des tiges t grainées de grand plantain en même É temps que du seneçon, du mourron r ou du millet, afin que les éleveurs ( de serins et autres volatiles puis- 1 sent varier les menus de leurs pensionnaires. JACQUES BOYER.

tuelle permet dès maintenant de réa- 1 liser sans aléas. <

VALDONNEL. i

Les lignes qui précèdent étaient écrites ( lorsqu'est parvenue en France une nou- t velle qui donne à réfléchir. On sait que l'aviation anglaise a, de tout temps, marqué une préférence très accusée i pour l'hydravion. Au moment où nos i voisins se préparent à effectuer les pre- < miers voyages expérimentaux sur la < ligne Europe-Amérique du Nord, il ap- paraissait vraisemblable que leur choix i se porterait sur un type de grand hydra- vion. Or, voici que le ministère de l'Air britannique vient de commander, pour ces vols d'étude, deux avions terrestres, des petits monoplans quadrimoteurs rapides dérivés du fameux bimoteur « Cornet » vainqueur de Londres-Mel- bourne par un parcours de 18 185 kilo- mètres en soixante-cinq heures vingtquatre minutes de vol, à la moyenne de 278 kilomètres-heure. Ces appareils, équipés d'un atterrisseur rétractable comportant un dispositif spécial leur permettant de se poser au besoin sur l'eau, doivent atteindre une vitesse maximum de 400 kilomètres-heure, alliée à une distance franchissable de 5 000 kilomètres.

L'aéronautique anglaise, qui possède cependant une incomparable expérience de l'hydravion, n'hésite donc pas à y renoncer pour le trafic postal sur l'Atlantique Nord. Elle doit avoir de bonnes raisons pour cela, les mêmes, sans doute, qui ont été exposées ci-dessus. (

LE MAITRE DE L'HEURE

da

5

louveaux éléments

Dans la causerie du 15 mars 1932, nous!) ppelions que les chimistes distinguaient ma la nature 92 corps simples ou éléments le le savant russe Mendeleef avait class par famille suivant un tableau périoque, la première case étant occupée par i «ydregène, la dernière par l'uranium. A | l >poque où fut constitué le tableau, on j' l~ avait isolé encore qu'une soixantaine 4e 4 irps simples. Aujourd'hui, les cases sont C utes remplies. à une exception près. Et 1 ius terminion* par cette phrase « Mais t t-on bien certain qu'il .n'y ait pas d'autre 1 'fps simple au delà du numéro 92 dont le 1 >ids atomique serait supérieur à celui de iranium? » t

Le pronostic semble aujourd'hui réalisé. 1 J n effet, en 1934, un savant italien, l'aca- anicien Fermi, a eu l'idée de bombarder ( fférents corps aimplea non plus avec des 1 yons X, mais avec des neutrons. Ces dei- en corpuscules étant privés de charge i ectrique ne subissent plus la répulsion 14 ectrostatique qu'éprouvent les projectiles nis par les corps radio-actifs, traversent fa- lement la zone où circulent les élections et teignent le noyau de l'atome. En bombardant ainsi une parcelle d'ura- um, Fermi a constaté l'absorption de neu- j jn, l'émission d'un électron, par suite un :croissement de la charge nucléaire. Le luveau corps est plus lourd que l'uranium; a reçu le numéro 93 et comme, par la xition qu'il occupe, la loi de Mendeleef i attribue des propriétés analogues à cellea i manganèse et du rhénium, Fermi a donné 1 nouvel élément qu'il a créé le nom « eka-rhenium n.

L'eka-rhenium est un corpa radio-actif ii subit une désintégration rapide. Il suffit, effet, de treize minutes pour que la moitié tes atomes aient changé de nature. Cela tplique qu'on ne le rencontre pas, car, s'il il t a existé dans le passé, il a disparu en :u de temps par suite de sa grande instalité.

Depuis (Industrie Chimique, mars 1936), le ofesseur Haber, directeur du Kaiser Wil:lm Institut fur Chimie a constitué par )ie de synthèse en bombardant l'eka-rriéium avec des neutrons deux nouveaux élé«ntt qui ont reçu les numéros 94 et 95. Le sénateur Corbino, lorsqu'il a présenté découverte de Fermi, a indiqué les coniquences pratiques qui pourraient découler n jour de ces travaux. Actuellement, on e peut traiter que des quantités infimes de lahère, et on ignore si on pourra jamais épasser les limites aujourd'hui mfranchisables. Si on y arrive jamais, ce sera la lus grande conquête que l'homme ait faite. ar elle mettrait à sa disposition une source llimitée d'énergie. En effet, il a calculé lue la tranformation de 1 gramme d'hvdroène en hélium s'accompagnerait d'une mission de 200 000 kilowatts-heure. En ravaillant à la fois sur quelques centaines le grammes, l'homme disposerait d'une nergie formidable auprès de laquelle celles ournies par la houille et les chutes d'eau eraient piètre figure.

*t!«M~K~6~tf!WM'<t!<~<M!<M~t.~tC~M~

VARIÉTÉS La fin du poste de T. S. F. de la Tour îiflal. Ce poste d'émission de radioélSgraphle, le plus ancien des postes rançais, approche de sa fin en effet, l l'occasion de la grande Exposition nondiale de 1937, il devra terminer ses émissions, et avec lui disparaltra de l'in;érieur de la capitale la dernière station.

Pour produire des potentiels élevés. M. Pauthenier vient d'inventer un gêîérateur de hauts pot,entiels original. Dans un tube dont l'axe est constitué par un fli métallique sous la tension de lûOOO volts, il fait passer un courant 1'air chargé de poussières. Ces poussières s'ionisent et viennent déposer leur électricité dans une chambre de Faraday. )n a pu ainsi, par accumulation, créer me tensinn de 450(300 volts sur une sphère de 30 centimètres de rayon. L'au;eur pense qu'on pourrait, avec un couant d'air très rapide, obtenir des tentions de plusieurs millions de volts en luelques secondes. Au lieu de poussières solides, on pourrait employer un durant 'gazeux dont les molécules sẽaient assez grosses et cette découverte juvre de nouveaux horizons i l'électrostatique.

Un tunnel sous-marin projeté' entre le lapon et la Corée. Selon la presse japonaise on serait en train de préparer la construction d'un tunnel sous-marin de quelques kilomètres entre Modzi (lie de Klou-Slou) et Simonosseki (île de Hondo). La construction serait effectuée en quelques années. Aménagé d'une double voie de chemin de fer, ce tunnel coûterait 31 millions de yen.

Mais le gouverneur général de la Corée préconise la construction d'un tunnel sous-marin de 220 kilomètres entre Fouzan (Corée) et Simonosseki (Japon, ne de Hondo).

Cette construction exigerait 1 400 millions de yen et dix quinze années de travail.

Le trajet aurait l'avantage de soustraire les transports de troupes vers la Corée et la Mapdchourie aux attaques lériennes ou maritimes. 'Xhrir.iqiie tes Transporta, 25 septembre 19o"> ) 1

Choubine ne pensait déjà plus aux deux cadavres qui s'en allaient lentement, emportés par les eaux, et, son repas enfin terminé, il dégustait un verre de kummel que lui avait envoyé un « camarade » d'iasska. La liqueur qu'il appréciait tant provenait du pillage. La cave d'un ancien directeur d'usine, du temps du capitalisme, avait été mise à jour au cours de travaux exécutés pour l'agrandissement d'ateliers de mécanique. 11 ruminait, le ventre satisfait, assis dans un fauteuil de cuir, volé au cours du sac d'un château voisin.

Installé dàns( son silence, CUoubine réfléchissait. Comme il était doux d'avoir son boire, son manger, son dormir assurés Il lui fallut tout de même songer aux choses sérieuses, tandis que, d'une oreille distraite, il suivait dans la salle voisine les allées et venues de sa femme occupée au ménage.

Tout à l'heure, il irait faire un tour du côté de la ferme d'Andreiov, où la veille, étaient arrivées une formidable batteuse toute neuve sortie des ateliers d'lasska et une forte locomobile. C'était pour lui bien du tracas que le battage du blé 1 D'abord, il allait avoir à loger six « camarades » ouvriers, inscrits au parti bolcheviste, qui viendraient d'lasska pour veiller à la bonne marche de la locomobile et de la batteuse. II les mettrait tous six chez Andreiov où il y avait six lits, dont trois occupés, mais les occupants iraient se coucher à la paille. Puis il fallait prévoir l'arrivée d'une sotnia de dragons venant de Kiev, chargée de tenir la plaine et d'assurer la sécurité de l'opération contre une révolte toujours possible des paysans, furieux au fond de voir leur récolte prendre le chemin d'Odessa.

(A suivre.)

Noies bb::osraphqu(S Phénomènes colloidaui, jJar KfcNE Lu BKiSAï, professeur au Coiuseïtatuu des arts et métiers, lin i-ot. wt-it-. 27 figures (10 [r. 50 broché).

Les solutions colloïdales sont oelle, iu des particules uifiiuiaeut Petites se ic'uhënj,' en suspension dans un lijiiide les colles à la gomme uratuque, c lait. le sang, sont des solutions coloïdales. Elles ont, d'ailleurs, beaucoup le points d'analogie avec les émulsions. es mousses, les aérosols, etc., qualiïlés le solutions dispersées. De sorte qu'on jeut étudier en même temps les propriétés relatives à ces divers systèmes, tinsi que les questions qui s'y ratachent l'absorption, l'huinectatiou des larois solides par les liquides, etc. L'auteur étudie tour à tour les pnénõnènes superficiels à la surface des 11juidts purs, puis à la surface des solutions l'absorption des gaz par des solides les phénomènes coHoïdau* à la surface de séparation solide-liquide les colloïdes et les solutions colloïdales ji coagulation et les gels. Il indique, à juté des théories physico-chimiques, les ipplications industrielles émulsions, condensation des gaz par les corps poreux ou pulvérulents, récupération des solvants volatils dans l'industrie des peintures et du nettoyage, etc.

La oorreotion des épreuve. éorlUs dans les examens, par H. Lauqier et D. Weinberg. Publication de ta Commission française pour l'enquête Carnegie sur lis examen». Un vol. de 128 pages, grand format avec nombreux tableaux. Paris. Imprimerie Chanlemay,

La Commission française pour l'enquête Carnegie s'est occupée des notes données par les correcteurs aux copies de baccalauréat. Une centaine de ces copies, tant de version latine que de composition française, épreuve mathématique ou dissertation philosophique, ont été soumises à cinq correcteurs différents. On a comparé les notes données par les cinq correcteurs et par celui du baccalauréat, et on a obtenu des résultats qui donnent à réfléohlr. Par exemple, les écarts entre notes attribuées à la même copie par les correcteurs différents atteignent 12 points sur 20 en version latine, 13 en composition française, 12 en philosophie et 9 en mathématiques. De même en ce qui concerne la « moyenne » nécessaire pour être admissible. Pour la version latine, par exemple, si 40 ooplee sont jugées Insuffisantes et 10 nettement supérieures, 11 en reste 50 pour 100 qui sont refusées par certains uc> i:uiunateurs et admises par d'autres. Il y a donc divergence d'appréciation de la part de ces messieurs, les uns se montrant indulgents, d'autres rigoureux. Ces recherches, qui se poursuivent dans tous les pays, et dont vlmportance n'a pas besoin d'être démontrée, prouvent tout au moins que la réussite au baccalauréat n'est pas qu'une question de savoir il y a encore un certain hasard qui est dû à la plus ou moins grande indulgence du correcteur sur lequel on tombe.

Enquête sur le baccalauréat. Recherches

sur les origines scolaires et sociales

des candidats au baccalauréat dana l'tfêadémle de. Paris. Un vol. de 120 pages, presque entièrement Tormé de tableaux. Avant-propos (le M. BouGLÉ.

C'est encore pour servir à l'enquête de la Commission Carnegie que ce travail a été entrepris. Mais tandis que l'ouvrage précédent porte sur les procédés employés par les examinateurs pour l'évaluation et la notation des copies, ici l'auteur s'est efforcé de dégager à quelle classe sociale appartiennent ceux qui ont réussi.

Le lecteur y verra d'abord que 50 pour 100 des candidats ne réussissent pas ensuite, que les établissements publics ont plus de succès que les établissements privés que les filles réusissenl mieux que les garçons, les boursiers que lis s uon-boursiers, etc. L'auteur ajoute qu'il s'agit là des résultats obtenus à Paris, et qu'il ne faut pas en inférer qu'ils seraient les mêmes dans la France entière.

Mesures des températures, par Gustavi: RIBAUD, professeur à la Sorbotme. Un vol. in-16, 83 figures. (10 fr. 50 broché.)

Les thermomètre» à dilatation de liquide (alcool, mercure), ne permettent de mesurer que des différences assez faibles de température. Au laboratoire et dans l'industrie, on est souvent oblige de connaître, avec une précision très sévère, la chaleur d'un foyer ou le poin! de fusion d'un corps. Aux Uiernwmètn s ordinaires, on a substitué peu à peu d'autres appareils de mesure que M. Ri baud étudie dans cet ouvrage, qui constitue un travail d'ensemble sur cette question de grande importance. Le lecteur y trouvera décrits tous les Instruments les plus modernes thermomètres a gaz, à résistance, à tension de vapeur couples thermo-électriques pyromètres à dilatation, à disparition de filament enregistrement des températures.

Tout en maintenant à l'ouvrage un niveau élevé, l'auteur a su en éliminer les difficultés mathématiques et apporter, dans l'exposition, de* qualités de netteté et de clarté qui assurent à cet ouvrage un accueil favorable non seulement des spécialistes, mais d'un très large public.

PIEM Caoors.


Ce que disent les journaux Réflexions

sur 'a campagna électorale Que deoiendront, au cours de la législature, la programmes qui ont séduit les électeurs Le Démocrate, dans « le Petit Journal », j'en inquiète

Ce que nous souhaitons, c'est que les vainqueurs de 1936 ne se dérobent pas à leurs responsabi!ités.

Ils doivent, au lendemain même du jour où ils auront bénéficié du verdict électoral, passer du domaine des manifestations oratoires et idéologiques au domaine des réalisations tangibles et immédiates.

Quelle que soit la nature du programme que les électeurs auront plébiscité, il faut qu'il soit, au plus tôt, appliqué.

Les élus ne peuvent pas impunément être des velléitaires éternels, au verbe prometteur, toujours prêts à l'action créatrice, quand, candidats, ils n'en n'avaient pas les moyens, mais irrésolus, hésitants, indécis et passifs quand ils ont toute latitude pour agir.

Et puis, aucune dérobade habile I Toutes les formations bénéficiaires de la victoire doivent participer au pouvoir. Aucune d'entre elles n'a le droit de décliner l'honneur de présider aux destinées de leur pays qu'elles ont affirmé vouloir diriger vers des jours meilleurs, Solliciter un mandat afin de contribuer parlementairement à l'établissement d'un meilleur régime économique supérieur et être décidé, dans son for intérieur par prudence politique et afin de profiter des fautes que les autres peuvent commettre à ne pas apporter un concours complet. absolu et total à la grande oeuvre de rénovation démocratique et sociale dont on a fait miroiter les avantages aux yeux des électeurs confiants, c'est se préparer et préparer à l'idéal que l'on défend de pénibles lendemains.

Réflexions de Pierre Dominique, dans a la République n

A moins de huit jours du scrutin, il est sans doute permis de faire non pas quelques prévisions, mais quelques remarques sur l'attitude du peuple français, ce vieux peuple qui en a vu de toutes les couleurs depuis des siècles, qui parait léger et qui ne l'est pas, qui n'entend pas exagérer l'inquiétude naturelle à l'être humain de 1936, qui n accepte pas surtout que des braillards essayent de profiter de cette juste inquiétude pour le pousser dans les souricières habituelles. Le peuple français entend garder jusqu'au bout la tête libre. Il a raison.

Toutefois, on peut craindre qu'un certain scepticisme, fruit d'une vieille civilisation, ne pousse un certain nombre de nos contemporains à hausser les épaules et, dimanche prochain, à rester chez eux. On note en beaucoup d'endroits une indifférence profonde de l'électeur, indifférence qui pourrait bien être l'en suis le premier désolé à base de mépris et de dégoût. Certains de nos confrères ont été tout ragaillardis d'apprendre qu'au lieu de 2 (29 candidats comme en 1919, au lieu de 3 835 comme en 1932, nous en avions 4 807 auiourd'hui. Je le demande ici sur ces 4 807, combien de sérieux ? T

Devant ces dix, douze candidats qui se heurtent par exemple dans certaines circonscriptions de Paris, l'électeur n'est-il pas obligé de penser que la multiplicité même des candidatures implique la confusion des esprits ? _N'est-iJ pas obligé de se dire que tout 'Se passe pas exactement comme on lui avait annoncé que cela se passerait Front populaire contre Front national ?

Emile Buré, dans « l'Ordre », estime tout pronostic hasardeux

En l'absence de tout courant politique, tout pronostic est hasardeux. On croit ce que l'on désire et, pour ma part, je désire ardemment que la future majorité de la Chambre soit aussi soucieuse de la défense financière que de la défense nationale, et qu'elle trouve l'homme capable de l'ordonner de telle manière que son travail soit efficace. Le malheur est, hélas I comme l'écrit Henri Javal, dans le livre qu'il 1 m'adresse, et dont l'Ordre donne un extrait la Crise a assez duré, que « la politique étant passée à l'état passionnel, la vérité électorale est aux ailes, alors que l, vérité politique est au centre ». Lucien Romier conclut ainsi son article, dans « le Figaro »

La langue française est délicieusement claire quand elle coule de source. Elle devient propice à tous les coq-à-l'âne dès que s'en mêlent la fausse rhétorique et les mots dits savants par quoi l'on prétend ennoblir une controverse. Lorsqu'elle absorbe à haute dose les substantifs en tion et les néologismes de la littérature économique ou financière, sans parler de la littérature « pianiste », elle peut encore chatouiller quelques cerveaux de citadins, mais elle parait du pur chinois aux électeurs des bourgs et villages.

Réunion au chef-lieu de canton. Lecture est donnée du manifeste d'un Comité national, d'ailleurs assez sage. Un paragraphe concerne l'avenir financier. Du charpentier au facteur, tout le monde fait effort pour saisir. En deux phrases passent les mots suivants déflation, revalorisation, dévaluation, quadrature du cercle, climat de paix, reprise spasmodique. Le charpentier mettra toute la nuit à retrouver son humeur naturelle.

Cependant, avec la sécurité du pays, le sort des finances et du franc est le souci profond, obsédant, de la masse des électeurs tranquilles de nos provinces. Pourquoi ne pas essayer de répondre à ce souci par des explications simples, courageuses et, somme toute, apaisantes ?

Sinon, demain ou après-demain, les mêmes électeurs se rebelleront contre n'importe quoi, parce que n'ayant pas été instruits, ils croiront avoir été trompés. 1

Après un coup, une émotion.. prenez bien vite quelques gouttes d'Eau de mélisse des Carmes <> Boyer » sur du sucre ou dans de 1 eau fraîche.

Réconfortant incomparable.

EN ALLEMAGNE

Une prison •pour « calomniateurs » Deux cellules spéciales pour les détenus arrêtés sous l'inculpation tie calomnie et propagation de f<uix bruits ont été aménagées ,i la prison de la préfecture de police de Nuremberg.

Aux murs et aux plafond» sont gravées des inscriptions rappelant le prisonnier au sentiment de sa culpabilité. On y lit. par exemple Je suis un vil calomniateur. »

Remarquons que. en principe, les calomniiiiruis » en question sont eux qui se livrent <l<'s <• propos méprisants » contre le régime et. son chef. Mais il n'est pas question de mettre en cellules les hitlériens qui. en particulier, insultent les catholiques et teur clergé et se répandent contre eux en vils propos,

LE COLONEL LINDBERGH EN ANGLETERRE

Préface électorale

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HAUTE-LOIRE

Dans la représentation parlementaire de la Haute-Loire, nous trouvons une étiquette que nous n'avons pas encore rencontrée au cours de notre examen celle de fédériste, qu'arbore M. Archer, dans la lr* circonscription du Puy. En i 932, à la suite du mécontentement de bon nombre d'électeurs, pour qui le seul candidat de gauche, M. J. Boyer, député sortant, était inacceptable, fut élu le fantaisiste Philibert Besson, Celui-ci avait pour lui de promettre une lutte ardente contre les « vautours » de l'électricité. Ce tremplin électoral était merveilleux; Besson fut élu. On sait que trois ans plus tard, à la suite d'incidents judiciaires, il fut déchu. Son ami, M. Archer, fut élu contre la coalition des partis de la droite à l'extrême gauche. Mais M. Archer n'a rien falt pour ses électeurs. Aujourd'hui, nous trouvons une foule de compétiteurs. En premier lieu, M. Archer. Ensuite, M. Souviquet, indépendant M. Victor Constant, qui, bien que conseiller municipal de Paris est originaire et ancien député du Puy. Il se présente en dehors de tous partis M. Bonnet, communiste; M. Bonnefoux, maire de Saint-Paulin et conseiller général, radical indépendant, de même que M. Fouflly, maire de Craponne. M. Jean Deshors est un candidat agraire M. Pébelller, maire du Puy, est candidat de la Fédération républicaine du Massif Central. Il n'y a pas de candidat socialiste. Qu'en sortlra-t-ll ? Nous ne le saurons guère que le 3 mai.

Dans la 2* circonscription du Puy, il s'agit de remplacer M. Laurent-Eynac, élu sénateur 11 y a six mois. Ici encore, abondance de candidats M. Ronce, candidat communiste; M. Forestier, radicalindépendant M. le Dr Ollier, maire du Monastier, même nuance. A l'extrême -droits, n-eus trouvons- M. M*lzieu, -avocat au Puy. Les paysans présentent un candidat agraire qui, malheureusement pour lui, est peu connu dans la région, M. Charles Pages. Et enfin, le candidat de la Fédération républicaine du Plateau central, M. Antier, maire de Laussonne, fils de M. Antier, ancien député, qui parait être le mieux placé.

A Ysxinffenur, le député sortant est M. Augustin Michel, maire d'Yssingeaux, Fédération républicaine, qui est a peu près assuré d'une facile élection maigre la concurrence de M. Jean Scelles, un Parisien sans attache dans le pays. membre de la Jeune République, soutenu par la gauche de M. Romeas, communiste, et de M. Th. de Félice, so- cialiste.

A Brioude, le député sortant, un socia- liste S. F. I. O., M. Thlolas, malgré ses efforts, n'a pu empêcher l'éclos-.on d'une candidature radicale-socialiste, celle de M. Chazelle (groupe Pelletan). M. Giraud tient le drapeau communiste. Cela représente le côté Front populaire,

En face, deux candidats M. Gil et

M. Louit, maire de Champagnac-leVieux. La lutte va donc être chaude. En résumé, en Haute-Loire, trois ballottages sont attendus pour le 26 avril. ARDÈCHE

Trois modérés, et deux socialistes ont été élus, en 1932, en Ardèche. Sur cinq sièges, quatre résultats ont été acquis au premier tour de scrutin. C'est donc que les positions sont nettes et solides. A Largentière, toutefois, M. Boissin, sortant, Fédération républicaine, ne se représente pas. M. Thibon, républicain solcal, aurait pu facilement prendre la succession, mais il risque d'être un peu gêné, du moins pour le premier tour, par un candidat Jeune République, M. David.

A Prlv,ts-i", M. Salles, S'. F. I. O., sortant, semble encore assez bien placé pour remporter la victoire.

A Privas-î; un second tour de scrutin avait permis, en 1032, à un socialiste S. F. I. 0.. de battre le député sortant, radical indépendant, avec (50 voix d'avance.

A Tournon-l". M. Vallette-Viallard, Fédération républicaine, avait eu de justesse la majorité absolue, en 1932. La moindre défection de la part de ses électeurs d'il y a quatre ans, risque de le mettre en difficulté.

A Tournon-V, M. Xavier Vallat, indépendant, est dans la même situation que M. Vallette-Viallard. M. Lecomte. jeune République, apporte un élément d'incertitude dans la compétition. ISÈRE

En 1932r- le département de l'Isère n'avait envoyé au Parlement que des représentants de la gauche et de l'extrême gauche. Mais, peu après, au décès de M. Mistral, S. F. I. O., le colonel Brocard, républicain de gauche, gagnait le siège de Grenoble-2*. Et il se trouva que M. Chastanet, ex-socialiste S. F. I. O., élu soùs l'étiquette de républicain socialiste. fit une politique qui l'éloigna davantage encure de ses anciens amis.

Il y a plusieurs situations de détail qui ne manquent pas d'intérêt.

A Grenoble-l", il n'y a pas de député sortant, car M. Paganon, radical-socialiste, a été élu sénateur fin 1935. Il possédait une forte situation personnelle, que n'a pas celui qui se réclame de son étiquette pour lui succéder, M. Boucher. Celui-ci est appuyé ouvertement par le Front populaire qui a deux autres repré- sentants. M. Arnol, socialiste S. F. I. 0., et M. Billiat, communiste. Mais de l'autre côté, il y a un sérieux concurrent en la personne de M. Olmi, démocrate popu- laire, qui ralliera tous les suffrages des anticoUectivIstes.

A Grenoble- nous trouvons M. Chas- tanet, précédemment élu à la Tour-duPin-l™, qui fait échange avec le colonel Brocard. Ce changement s'explique par le double fait que M. Brocard est originaire de La Tour-du-Pin et que M. Chastanet fut premier adjoint au maire de Grenoble. M. Cb&st&net a de fortes

chances d'être élu. Ses concurrents sont M. 1. Bouvreuil, rail. -soc; M. Martin, S. F. 1. O.; M. Campiglia, communiste. A Grenoble-3; M. Bavanat, S. F. 1. 0., a été élu au premier tour de scrutin en 1932. Il se mesure, cette année, avec un démocrajte populaire, M. Hyvrard, qui représentera lek adversaires du Front populaire.

A La Tour-du-Pin-l", nous trouvons donc le colonel Brocard qui a les meilleures chances, en dépit des efforts de M. Paget, socialiste S. F. I. O. de M. Glnet, radical-socialiste, et de M. Durand, communiste.

A La Tour-ftu-Pin- M. Perrin, radical-socialiste, sortant, se rallie au Front populaire. Il trouve sur l'extrême gauche trois compétiteurs, un socialiste indépendant, un unifié, un communiste. D'autre part, M. Duuillet, radical indépendant, et M. François, agraire.

A Saint-MarcelUn, M. Buisset, S. F. I. O., élu en 1932 à une forte majorité au second tour de scrutin, est attaqué par un démocrate populaire, M. Bacconnier, un radical-socialiste, Front populaire, le Dr Carrier, et un communiste. A Vlenne-l™, M. Hussel, S. F. I. O., sortant, est combattu par M. Gaivallet, agraire, Pavy, radical indépendant. A Vienne-f, situation intéressante M. Buvat, républicain de gauche, qui fut battu de justesse en 1932 par un radicalsocialiste M. Ollier, a de sérieux espoirs de revanche, malgré les efforts que fait le Front populaire pour assurer la réélection de >f. Ollier.

Deux considérations d'ensemble d'une part, les radicaux-socialistes sont tiraillés de deux crttés le sénateur Perricr les pousse vers le Front populaire, tandis que le sénateur Serlln, fidèle ami de M. Herriot, essaye de les retenir sur une pente qu'il; juge trop dangereuse. D'autre part, il convient de noter la sérieuse progression des démocrates populaires, qui ont fait dans l'Isère de gros efforts de propagande.

SAVOIE

Trois députés sortants ont été réé- lus au premier tour de scrutin en 1932. Le quatrième siège, qui n'avait pas de sortant, fut pourvu au deuxième tour seulement. C'était à AWerviUe-Muuticrs, où le vainqueur fut un socialiste S. F. I. 0., qui, bénéficiant des voix de Cartel, s'assura ainsi une forte avance sur le concurrent U. R. D. (9036 voix contre 5»t>9).

M. Félix Martin, républicain national. et M. Anxinnaz, radical-socialiste, sont dans la compétition. Ce sont les voix radicales qui commandent la situation. Elles étaient toutes allées, répétons-le, a M. Pringolliet en 1932.

A Chambéry-t", M. Carron, radicalsocialiste, sortant, retrouve pour concurrent M. Suarez, radical indépendant. qu'il distança de 2700 voix. A noter une candidature socialiste S. F. I. 0., qui n'existait pas il y a quatre ans, mais qui ne sert évidemment qu'à faire le jeu de M. Carron.

A Chambéry-Î', NI. Pierre Cot, député sortant, est pratiquement candidat unique du Front populaire. Il a un sérieux adversaire en la personne de M. Rlond, soutenu par le groupement républicain savoyard. La campagne est très dure. On n'ignore pas, en effet, que M. Pierre Cdt a été l'objet de vives polémiques. Il est certain qu'il risque fort de perdre des voix modérées qu'il avait à la faveur d'une équivoque, mais par contre il a peu de suffrages à récupérer sur l'extrême gauche, puisqu 11 les avait déjà en majeure partie. A Salnt-Jean-cte-Maurienne, M. Faleoz, député sortant, radical indépendant, est combattu par deux radicaux socia"istes, MM. Magnin et Roos, et un socialiste, M. Sibué. Peut-être est-il sage de prévoir un ballottage. bien que M. Falcoz ait eu la majorité absolue dès le premier tour de scrutin, en 1932. HAUTE-SAVOIE

Sur quatre sièges, un seul était revenu à un candidat de gauche en 1932, et encore celui-ci fit-il une politique qui ne fut pas pour plaire aux socialistes qui lui donnèrent leur concours au 2e tour de scrutin.

Il s'agit d'Annecy, ou M. Clerc avait battu M. Calliés, Fédér. répufcl. Mais M. Ciero en a assez de cette expérience. Il abandonne le Parlement auquel il préfère encore l'art dramatique qu'il délaissa momentanément. M. Gérente, entente républicaine, est le candidat des modérés.

De l'autre côté, M. Dangson sollicite les suffrages des radicaux-socialistes, M. Murat ceux des communistes. A Bonneville, il n'y a pas de député sortant, M. Braise, Fédération républicaine, ayant été élu au Sénat en octobre dernier, M. René Richard, entente républicaine, devrait pouvoir facilement conserver le siège aux modérés, malgré les efforts contraires de M. Desgranges, radical-socialiste, d'un socialiste et d'un communiste.

A Saint-Julien-en-Genet:ois, M. Louis Martel, député sortant, démocrate populaire, qui battit facilement un socialiste, doit renouveler sa victoire, en dépit des candidatures de M. Guilhermet, maire de Saint-Julien, radical-socialiste, et de M. Vigny, socialiste S. F. I. 0.

Enfin, à Thonon. M. Jacquier, député sortant, radical-socialiste, est fortement inquiété par le Dr Bernex, entente républicaine. Le député sortant est le fils de M. Jacquier, sénateur, dont il a pris la succession au Palais-Bourbon.

Addition Rectification Charente-Inférieure. A Saint-Jean d'Angely, le concurrent de M. Longuet, radical-socialiste. sortant, est M. Fernand Allain, républicain national, qui mène une vigoureuse campagne contre le Front populaire. Marcel Qmmu.y.

PEUT-ON FAIRE

DISPARAITRE UNE HERNIE •an* •• faire opérer ni subir la gfin» habituelle de. bandages ? La hernie est une affection pénible, car, en dehors de l'opération chirurgicale que la majorité des hernieux préfèrent éviter, elle les oblige porter toute leur vie des bandages dont la gène est souvent insup table. De plus, la plupart de ces apj»|ft&fls ne font qu'élargir l'orifice de setniè" de la hernie, qui grossit au point de ne plus pouvoir tHre contenue, même par des pelotes énormes et des pressions intolérables. Beaucoup de malheureux finissent ainsi par s'estropier et à s'exposer aux plus dangereuses complications. Heureusement, ces graves inconvénients peuvent être maintenant facilement évités. En eftet, un médecin de la Faculté de Paris, le Dr Livet-Garigue, a réussi à vaincre cette infirmité sans obliger le hernieux à se faire opérer ou à supporter la gêne habituelle des bandages. Pour que nos lecteurs atteints de ce mal puissent profiter des avantages de cette découverte, un exposé complet de la méthode de ce docteur leur sera envoyé, discrètement empaqueté, s'ils envoient cette semaine leur adresse à l'Institut orthopédique de Paris (Service 15), rue Eugène-Carrlère, 7 bis, à Paris. Cette offre étant gratuite, nos lecteurs peuvent écrire sans hésitation.

«H»-*

Çà et là

Morts d'hier

A Montauban, M. Frédério Estèbe, gouverneur général honoraire des colonies, commandeur de la Légion d'honneur, 73 ans. A Oberausbergen (Bas-Rhini, M. Dlebolt-Weber^ ancien sénateur du Bas-Rhin (de 1920^1935). Aux denuèr«g élections en octobre' 1935, il ne s'était pas représenté pour raisons de santé. A la mémoire d'un Américain mort victime

de son dévouement en France M. A. de Laboulaye, ambassadeur de France aux Etats-Cnis. a assisté à Staten Island, dans le port de New-York, au lancement du contre-torpilleur butUap.

Ce bâtiment porte le nom d'un ancien officier de la marine américaine mort courageusement en France, il y a cinq ans, en tentant de sauver une personne ensevelie sous les décombres lors du fameux éboulement de ClnqMars-la-Pile, près de Tours.

Célébration du centenaire

de la mort d Ampéfe Mar·eüle Par des conférences scientifiques et un exposé de « La vie et l'œuvre d'Ampère », le centenaire de la mort du grand physicien a été célébré, à Marseille, sous les auspices de l'Union provençales des travailleurs intellectuels.

Une plaque commémorative de la mort d'Ampère au collège royal de Marseille, le 10 juin 1838, a été apposée dans la cour du lycée, cérémonie que présida M. Max Sorre, recteur de l'Université d'Aix-Marseille,

Inauguration

d'un mémorial militaire à Rouen Un mémorial, rappelant le départ aux armées du 39* d'Infanterie, le 5 août 1914, a été Inauguré, dimanche, à Rouen, sous la présidence du général Chrétien, président général du Souvenir français, ancien, commandant de la 130* division, commandant du régiment en août 1914.

Des discours ont été prononcés par MM. Rousse'let, président des anciens combattants du 39* régiment de Rouen, le général Chrétien et un aveugle de guerre, M. Jacques Levéque, ancien adjudant du 30* d'infanterie, ancien avocat à la Cour d'appel de Paris.

Une habitude

préférable à la douleur Xe gardez pas vos douleurs rnumattsmales, ni vos maux de tête, ni vos douleurs de reins, et ayez recours au Gandol. Ce nouveau medlcamem apaise graduellement la douleur, fait disparaître l'enflure articulalre et active le fonctionnement rénal. Point Important le Gandol arrêtant la surproduction de l'acide urique, grâce à ses dérivés llttilnoqumiques. évite le retour des crises douloureuses a ceux qui ont l'bacilude de prendre dix Jours par mois un cachet de Candol matin et soir. Pour une cure, le Gandol en cachets vaut 1S fr. 7î. Toutes Pharmacies.

Visites diplomatiques Le ministre iet Affaires étrangères norvégien à Moscou

L'Agence Tass annonce l'arrivée, lundi, en U. R. S. S., de M. Koht, ministre des Affaires étrangères de Norvège. Il semble qu'aucune importance politique particulière ne doive être attachée à cette visite.

Dans les cercles autorisés, on se contente de rappeler que les rapports entre les deux pays ont toujours été des meilleurs. Il est vraisemblable, cependant, que M. Kocht s'entretiendra avec le gouvernement soviétique des questions économiques d'un intérêt commun pour 1U. R. S. S. et la Norvège.

Le chancelier Schuschnigg conférerait avec M. Savick à Milan

On mande de Vienne qu'il est possible que, à l'occasion d'une conférence qu'il doit faire à Milan le 21 de ce mois sur <• L'idéologie de la nouvelle Autriche le chancelier Schuscimigi? se rencontre avec M. Suvich. secrétaire d'Etat aux Affaire» étrangères italien,

Le conflit judéo-arabe en Palestine

Dtrert incidents ont fait ont morts à Caiffa, Ttl Avir et Jaffa

L'effervescence entre Arabes et juifs, qui demeure à l'état identique en Palestine, a parfois des soubresauts violents.

Le moindre incident menace de dégénérer en troubles graves et aboutit même parfois à des batailles sani glantes, ce qui n'est pas fait pour rétablir l'harmonie entre les occupants traditionnels du pays et les émigrés juifs que l'Angleterre y a installés depuis la guerre.

C'est ainsi que mercredi dernier, à Nablus, un juif a été tué et deux sérieusement blessés. Puis vendredi, deux Arabes ont été assassinés et l'on croit généralement que les juifs sont responsables de ce meurtre.

A l'occasion des funérailles des deux Arabes, une manifestation a eu lieu samedi à Tel Aviv et la foule a tenté de gagner Jaffa. mais elle a été repoussée par la police, non sans réponnre a coups de pierre à cette dernière. Dans la même journée à Tel Aviv des Arabes ont été attaqués par les juifs. Dimanche matin le bruit a couru que de nouveaux meurtres avaient été commis contre les Arabes. Malgré un démenti immédiatement donné par les autorités officielles, des collisions se sont produites entre Juifs et Arabes. la police a dû intervenir. Il y a eu des victimes des deux cfltés.

A Caïffa des protestataires musulmans ont manifesté coutre ces incidents et sont partis en masse en direction de Tel Aviv. De nombreuses automobiles occupées par des Israélites ont été arrêtées et incendiées ou lapidées. Quatre juifs et deux Arabes ont été tués. Un officier de la police britannique a été grièvement blessé.

Enfin plusieurs personnes ont été tuées ou blessées au cours de violentes rencontres qui ont eu lieu à Jaffa aussi. Au total on compte onze morts, dont neuf juifs et deux Arabes, et soixante blessés.

Les autorités de Palestine ont décrété l'état d'alarme et les troupes ont été chargées d'assurer l'ordre.

•»

La situation politique devient trouble en Pologne U groupe des colonels

contre le président on Conseil Deux nouvelles inattendues ont profondément surpris dimanche la capitale polonaise.

D'une part, on apprenait que le président du Conseil, M. Koscialkowskl, qui devait partir pour une visite officielle à Budapest, avait subitement différé son départ en raison d'une a indisposition subite ». ).

En même temps, on apprenait que l'organe officieux Gazeta Potika était saisi par la censure pour un article violent au sujet des incidents sanglants qui se sont déroulés à Lwow et dans plusieurs villes.

Mais U ne fait de doute pour personne que ce sont les attaques du journal offlcieux, dirigées par les colonels Miedzinski et Matuszewskl, qui ont retenu à Varsovie le président du Conseil. Ces attaques sont, du reste, pour l'opinion, l'indice très net que la lutte devient plus active entre le groupe des colonels qui voudrait perpétuer la méthode pilsudskienne de gouvernement en dehors des. partis et le groupe des généraux qui, bien que fidèles à l'idéal .de Pilsudski, admettent, comme le gouvernement actuel, la collaboration avec certains éléments d'opposition de droite et de gauche.

Le président de la République se solidarise avec M. Koscialkowski Dans l'article intitulé « Emeutes », qui a provoqué sa confiscation, la Gazeta

Potska, bien que principal organe du

gouvernement, reprochait au Cabinet de céder au chantage des fauteurs de troubles. Il opposait les dix années de calme des régimes antérieurs aux divers incidents sanglants qui se sont produits depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement actuel.

Soulignant que les causes extérieures n'avaient pas varié, il en concluait que la faiblesse dangereuse du Cabinet actuel constitue une prime pour les agitateurs. C'était donc inviter le gouvernement à démissionner.

Mais à la suite d'une visite. d'une heure et demie que le président de la République, M. Mosciskl a faite à M. Koscialkowski, les milieux politiques de Varsovie assurent que le chef de l'Etat s'est solidarisé avec le Cabinet et ne tiendra aucun compte de l'attaque dirigée par l'officieuse Gazeta Polska La crise ministérielle serait ainsi évitée. Grive générale de protestation à Léopol Cne grève générale de protestation de vingt-quatre heures a été décrétée pour Léopol et pour le bassin pétrolifère en signe de protestation contre l'enterrement clandestin des victimes du 16 avril.

Dans la capitale de la Galicie, les arrestations se poursuivent à la suite de ces mêmes Incidents.

Le nombre des victimes actuellement enterrées se monte à dix-huit, dont huit ont été inhumées dans le cimetière Israélite.

u-m-m

Les souvenirs

de la grande guerre

On mémorial rappellera dam la cathédrale d'Arrai la mort d'un million d'Aa|]au La Commission impériale britannique des tombes de guerre annonce, à Londrea, qu'à la suite d'un accord intervenu avec les autorités ecclésiastiques et civiles françaises, une plaque commémorative de la mort d'un million de soldats britanniques va être apposée dans la cathédrale d'Arras.

T. S^_ F.

Les heures radiophoniques da mercredi 22 avril

H t. BORDEAUX-LAFAYETTE <Î79) Concert symphonlque Si/mpltonie l'Enjouée (Mozart) Méditation (Oiazounov) Ouverture du Retour au pay* (!dendelssohn). RADIO-PARIS (1 648) Orchestre de chambre Ouverture de Stradella (Flolow) Polonaise en la (Chopin) Suite pastorale 'Chabrier;.

11 h. 15. NATIONAL A.NGLAIS (1500) Récital d'nrjrue.

12. îi'ATHiNAL A>'GLAIS (1 500) Orchestre Feuille d'album (Wagner) Scherzo de la symphonie du Nouveau monde (Dvorak).

lî h. 15. MONTPELLIER (SU) Concert La gioenruta (PonchleHI) Dante» eniMgnole* (Sarasats) Scène» napolltaineê {Massenen. RADIO-PAHIS (1 648) orchestre de chambre Vne nuit à Grenade (Kreutzer) Les pfchcVT» de perle» (Bizet) Esjmna (Albenlz*. 13 h. 45. REGIONAL ANGLAIS (312) Concert Ouverture de L'armurier (Lortzlng) Le Cid (Massenet) Le printem.pt (RachmanmorTi.

U h. 30. NATIONAL ANGLAIS (1 SOO) Récitai d'orme.

Le conflit italo-éthiopien ̃"̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃^IIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIIIMIIlIlkMMHIKI^

L'année italienne

i 115 kilomètre» de la capitale Le bruit court, à Addis-Abeba, sani qu'il soit toutefois confirmé, que lei Italiens seraient parvenus à Ankober i à 125 kilomètres au nord-est d'AddlsAbeba, à 150 kilomètres par la route. Si cette avance est confirmée, les Italiens auraient dé-passé la partie 4iXticii< | entre Dessié et la capitale.

Le communique italien:

défaite abyssine en Oftaden

Le maréchal Badogllo télégraphie « A l'Aube du i-i courant, la dlvlsion libyenne a attaqué les forces éthlopienne-s concentrées sur le fleuve Glanagobo.

L'ennemi, tirant parti du terrait i presque Inaccessible et mettant à proi fit les cavernes et les anfractuositéq opposa une résistance acharnée ai; cours des journées du 15 et du 16 et de la matinée du 17 courant.

Les troupes nationales, libyennes et somalies, appuyées par l'aviation, soutinrent une lutte très sévère qui s'est 1 terminée par la défaite complète de l'adversaire. Le mouvement d'encerclement des alles qui a suivi a parfaitement réussi.

A midi, le 18 courant, toute résistance pouvait être considérée comme brisée et nos troupes reprenaient leur marche en avant vers des objectifs ultérieurs.

Nos pertes constatées jusqu'au 18 Inclus s élèvent à 10 officiers tués ou blessés: 3 officiers aviateurs blessés et quelques centaiens d'hommes hors de combat. Deux de nos avions sont tomi bés dans nos lignes.

L'ennemi a eu plusieurs milliers de morts, et a laissé 1000 fusils et des dizaines de mitrailleuses. »

Les dernières informations officielles parvenues à Rome constatent que la victoire est complète, mais pour l'lnatant ne parlent pas de destruction de l'armée éthiopienne. Il n'est pas non plus question du ras Nasibu en personne et il est probable que celui-cl conserve encore sur un autre point des forces disponibles.

On rie confirme pas, par ailleurs, à Rome, le bruit qui circule depuis trois jours suivant lequel Harrar et Cjidjlga seraient aux mains des Italiens. Addis-Aheba ne sera pu défendue Le gouvernement éthiopien déçu par Genève

On mande d'Addls-Abeba que le gouvernement éthiopien a reçu un télégramme de sa délégation à Genève qui 'avise que la tentative de conciliation a subi un échec presque définitif. Dans les milieux officiels éthiopiens on déclare que le gouvernement éthiopien ec est profondément déçu. On y déclare également que l'Ethiopie ne doit plus désormais compter que sur elle-même.

15 h. 15. NATIONAL ANGLAIS (1 500) Orchestre Symphonie n° 1 (Schumann) Symphonie espagnole (Lalo).

17 h. PARIS-P. T. T. (432) Orchestre de chambre Ouverture d'Obéron (Weber) La Folio (Corelll) Quatre piéces d'orchestre (d'Ambrosio).

17 h. 25. SUISSE ALEMANIQUE (540) Quatuor en la majeur (Boccherlnl) Sonattne en sol mafeur (Dvorak).

17 h. 30. RADIO-PARIS (1 648) Orcbestre de chambre Thésée (Lulll) Histoire de tous les temps (Haydn) l phigénie (Gluck).

18 h. BRUXELLES FLAMAND (322) Recltat de violon Sonate (Bachi Sonate en ri majeur pour violon et piano (Hamdel).' MUNICH (405) Concert Œuvres de Johann Strauss La chauvetouri», Le baron tzigane. Le beau Danube bleu.

18 h. HAMBOURG (332) Concert Concerto pour trompette et orcheitre en ml bémol majeur (Haydn) Concerto en ré majeur <Moiart). REGIONAL ANGLAIS (342) Concert Ouverture de Sémiramf* (Rossinl) V«(fii? de concert (Glazounov). 19 h. 30. VIENNE (507) Concert symphonique Œuvres de BeethoTen Fugue en si bémol majeur, Concerto en ut majeur.

19 h. 55. TOLR EIFFEL (206) Relais de l'Opéra l.ex Buquenotg 'Meyerbeer!. 10 11. RADIO-NORMANDIE (269) Quelques aolls de harpe. BRUXELLES FRANÇAIS (484) Concert Œuvre? de UMt i Orphée, Concerto dt ta majeur,

D'après ces mêmes milieux, te gouvernement éthiopien a confirmé à nouveau qu'Addis-iAbeba est une ville ouverte et que, par conséquent, ses s abords immédiats ne seront pas défendus militairement, au ea« OÙ les Italiens briseraient la résistance qu'ils rencontreront quelque part, sur le chemin qui mène à Addis-Abeba, à un endroit évidemment Impossible à s préciser. ̃ ̃ La prise de la capitale

ne marquera pas la fin de la guerre On mande d'Addls-Abeba a l'Agenct Rruter

Cinq mille guerriers armés sont venus aujourd'hui offrir de former la dernière ligne de résistance contre la marche des Italiens sur la capilale. On a fait appel. d'autre part, à des volontaires. On précise, en outre, que la dernière ligne sera établie à un point non désigné, i entre la capitale et Dessié. Si elle cède, on déclare dans les milieux bien informés, qu'aucune autre tentative ne sera faite pour défendre Addis-Abeba, les • Abyssins voulant laisser à leur capitale le, statut de ville ouverte pour éviter le risque de bombardements.

Les milieux officiels émettent au surplus l'opinion que la prise d'AddisAheba ne marquerait pas la fln de la guerre. On croit, en effet, que l'empereur sera à même de tenir encore pendant plusieurs mois dans les montagnes, à l'ouest de la capitale.

~îr~r~' ri~i~ii~i y Cessez de souffrir

du foie

Il– m MI.I1 -1(

En prenant avant les principaux repas trente gouttes d'Hépascol François, on est sûr de voir disparaltre rapidement les troubles provenant d'un dérangement ou de la paresse du foie nausées, vomissements, migraines, douleurs au coté droit, diarrhée, constipation, etc. Comme des milliers d'hépatiques, M. P. de Chatellerault, en a fait l'expérience. Il écrit

« Depuis un an environ, je souffrait du foie. Mon côté droit me faisait tellement mal que je ne pouvais pas me coucher dessus. Le matin, j'avals des nausées. Je souffrais également de maux de tête et de constipation. Quelques jours seulement apres avoir pris de l'Hépascol François, j'ai été nettement soulagé. Trois semaines plus tard, mes douleurs au coté droit avaient complètement disparu, ainsi que mes migraines. Je n'avais plus de nausées, mon intestin fonctionnait régulièrement. Mon teint, qui était légèrement jaune, est redevenu clair. (Lettre E 498.)

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Les préludes, Mazeppa. OSLO (1 153) Symphonie n" 4 en sol mineur (Mozart). 20 h. 30. ALGER (319) Concert d'orchestre Roméo et Juliette (Gounod) 7 Ballet de cueir (Pi<?rné) Les Erinnyt» (Mnsgenel). ALPES-GRENOBLE (515) Concert Ouverture de stmdetla (Flotow); Lohengrin (Wagner) Les pécheur» de perle» (Bizet). BORDEAUX-LAFAYETTE (279) Orchestre symphonlque Sélection sur Le barbier de Séville (Rossinl); Ouverture Û'Obéron (Weber). RENNES (288): Orchestre Ouverture de La finie enchantée (Mozart) Petite suite (Debussy) Danse persane Guiraud). REGIONAL Anglais (342) Orchestre Ramuntcho (Plçrné! Namonne (Lalo) Scènes pottiques (Godard).

20 h. 45. RADIO-PARIS (1 ««) TBéttre étranger Chacun sa vérité, parabole en trois acte?, de Pirandello. HAMBOURG (332) Concert Pitre» de ballet (Gluck); Le Freischutz (Weber) banne» allemandes <]Mozart). SUISSE ALEMANIQUE (540) Ouverture de Lénnore (Beethoven) 20 h. 55.. HILVERSUM (t 875) Le rot David (Honeirgen Te Deum (Brudrner). 21 h. VARSOVIE (1 345) OEuvrea de Chopin.

22 h. 30. KOENIGSWUPTERHATJSEPf (1 571): variations pour clarinette et piano (Weber).

22 h. 40. LEIPZIG (383) Orchestre Ouverture û'Obéron (Weber) "ixiéme symphonie (TcbalkowsJqr),


Chronique sportive

En football.

Championnat de France Première division

AS Cannes bat Strasbourg, 2 a u-, HC Paris b. SC Flves, 4 a 0 txcelsior RT b. CS Metz, 5 à 3 0 Lille b. Heu Star 0, 5 à 1 FC Mulbouïc 1). FC Sucliaux, 1 à 0 FC Sète h. O Marseille, 1 à 0 Antibes FC b. S Hennés, a a 1 u Aies a. Valenciennes, i il

Deuxième division

FCO Charlevllle bat FC Rouen, 2 à 0 Amiens AC b. Havre AC, 2 à 1 0 Dun- kerque b. AS Troyes, 2 à 0 AS St- Etienne b. RC Roubatx, 2 à 1; I1C Lens b. s Heims, 6 â 0 US Boulogne b. FC .Nancy, 4 a t RC Calais et CA Paris, 0 à 0 UUC .Nice •t Montpellier, 0 t 0.

Les classements

Première division

t. Strasbourg, 33 pts; 2- Raclng (24 matchesi et OL, 24 pis 4. Cannes, 31 pts 5. Sochaux (24 m.) et Excelslor (24 m.), pis 7. Marseille (24 m.), m pts 8. Sète (24 m.), 26 pIs; 9. Flves, 25 pis 10. Metz 22 pts 11. Antlbes et Rennes, 20 pis 13. Valeaclenncs (24 m.), 17 pts et Mulhouse, 17 pts 15. Aies, 14 pts 18. Red Star (23 m.), 11 pts.

Deuxième division

t. Rouen, 27 matches, et RC Roubaix, Î8 matches, 44 pis 3. saint-Etienne, 28 ni., 43 pis 4. I.ens, 28 in., 38 pis 5. Amiens, S7 m., 35 pis 6. Cuen, 26 m., et Calais, 28 m., 34 pts 8. Reitns, 29 m., 29 pts 19. Montpellier, 2'J tu., 28 pts lu. CAP, 3J ni., 27 pis; 11. Nice, 27 m., pts; 12. Charleville, 27 m.. Trn.w. 28 m., Boulogne. !) m., et Uunkerque, i'J m., pts 16. llnvre, 20 m., 17 pis 17. Nancy, m., 10 pis 18. Villeurbanne, furfait général.

En rugby à quinze.

Montferrand et Narbonne se sont qualifiés aux dépens de Bayonne et de Perpignan Les demi-finales du championnat do France (te rugby à quinze ont déjoué les pronostics. une fols île plus

Que reste-t-li aujourd'hui des équipes sacrées favoris » au cours de la saison Biarritz, Toulon, Touluuse, Perpignan, Bayonne? °

C'est à deux formations courageuses et volontaires, Narbonne et Montferrand, qu'échoit l'honneur de disputer la finale de l'épreuve.

ta •Tencontre AS Montferrand Aviron Bayonnals avait attiré 22 000 personnes au Parc des Princes Qui oserait prétendre maintenant que le rugby ne fait plus recette ? 7

A. S. Montferrandaise bat Aviron, Bayonnais 10 à 3

Narbonne bat Perpignan 3 à 0 En rugby à treize.

La Côte Baque battant Villeneuve par 15 à 8 remporte la Coupe La finale de la Coupe des treize avait atttré au stade de Bordeaux une grande assistance.

Les Vllleneuvols partaient ravorls mals, comme pour les quinze, cela ne leur réussit guère.

Londres a défait Lyon par 2 à 12 La rencontre internationale Londres-Lyon s'est terminer par la victoire de la sélectlon londonienne par 26 à 12.

En cyclisme.

Le Belge Meulenberg a enlevé la course Paris-Bruxelles Le 28» Parts-Bruxelles a donné lieu a une rude bataille. a près de 36 kilomètres à l'heure de moyenne.

Les routiers belges prirent un net avantage sur nos quelques compatriotes, qui ne résistèrent pas au train et furent battus avant la frontière.

C'est Meulenberg qui l'a emporté, battant au sprint Bonduel, Hardiquest et SilYêre Maës.

Classement

1. Elol Meulenbergr, les 384 kilomètres en 10 h. 45 m. 43 s,

2. Honduel, à 1 longueur; 3. Hardiquest, à i longueurs 4. Sylvère Maës, à 10 m. 5. Louyet, en 10 h. 48 m. 45 s. 6. WiermcKx, en 10 h. 52 m. 30 s. 7. Alphonse Deloor, en 10 h. 53 m, 31 s. 8. Gustave Deloor 9. Huts 10. Jean Wauters, en 10 h. 55 in. 10 s.

Le premier Français, Level, s'est classé 17», et Intcegaray 22*. Les autres ont abandonné.

DANS LES PATRONAGES Le Rhône sportif a remporté La Coupe de football

de la F. G. S. P. F.

Au Puy, les équipes du Rhone-Sportlf-Terréaux et de la sanlloraine de baint-Flour ont disputé la finale de la Coupe de football de la F. G. s. P. F.

Le Rhône Sportif l'a emporté par 5 buts

Une exécution capitale à Lyon

Le spahi Brahim Rabah, qui avait été condamné à mort par le tribunal militaire pour avoir tué le brigadier Soladié, a été fusillé, lundi matin, it 6 heures, au Fort de Montessut (Lyon).

Le crime du spahi Brahim Rabah remonte au 5 septembre 1935, A la suite d'une simple réprimande. Brahim Rabah, très vindk-atif, trancha, d'un couip de rasoir, la gorge de son brigadter.

Jugé le 26 novembre dernier par le tribunal militaire, l'Arabe fut condamné à la dégradation militaire et a la peine de mort.

FEUILLETON DU 21 AVRIL 1936 17 Sous le ciel du Texas

Résumé des chapitres précédents Le P. Alberto, au cours d'une tournée pastorale dans les ronches dn Tcras, rencontre un jour sur sa route un blessé qui lui demande de le confesser. Celui-ci lui raconte sa vie. En compagnie d'un de ses camarades de collège, Baptiste Ducharme, U avait abandonné sa famille pour courir les aventures. Son compagnon s' étant rendu coupable d'un roi. il le lui avait reproché véhémentement, des mots en était venu tiux mains, et Joe Latulipe avait été frappé mortellement par son_ ami. Quelques instants après uroir nehev»1 sa confession, le jeune homme erpirnit dans /<•? bras du prêtre Le ranch voisin le mnch de t. a K-i dans lequel Ducharme a commis in. accueill- ie Père et son waenin- /n; ivmi. Sur les indications Parti; une plainte est deposée contre l'iissuss)!) >*ntre les mains du shérif.

Baptiste Ducharme, épouvanté par la pensée de son crime, s'est enfui dans la montagne d'où il a réussi, non sans peine, à atteindre la ville de, Corpus-Christi, sur

ii¥yï=¥i^ N/A

FAITS DIVERS I

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Bulletin de l'Office national météorologique

Evolution probable de la situation jusqu'au 21 avril, à 18 heurei. Sur l'Europe occidentale, les perturbations se déplacent de l'Ouest il l'Est. Un système nuageux qui s'étend actuellement sur le sud de la France et la Méditerranée occidentale se déplacera vers l'Est et quittera le pays au cour.- île la nuit prochaine. Cn autre système nuageux situé ce matin sur l(/s Iles britanniques, la Manche, la bretagiiL- et l'océan, se déplacera vers l'Kst. 11 envahira progressivement aujourd'hui et demain les réglons septentrionales du pays.

En conséquence

Ltat du ciel dans les réglons Sud, SudKst et Sud-Ouest, amélioration; beau temps nuageux avec éclaircles. Dans les réglons -Nord, Aord-Est, parisienne, Centre et .NordOuest, aggravation par l'Ouest ciel très nuageux se couvrant progressivement avec quelques pluies. En Bretagne, ciel couvert avec pluies devenant nuageux avec éclaircles et quelque» averses. Ailleurs Assez beau emps très nuageux aviec éclaircles. Température. Dans la moitié Est et le Centre En hausse sur la veille. Atlleurs Stationnaire ou en légère hausse sur la veille.

Région parisienne

Prévision» pour la journée du 20 et la nuit du il) au 21 avril. Beau temps nuageux avec éclaircies se couvrant progressivement par l'ouest en n de nuit. Vent du secteur Ouest modéré. Température en légère hausse.

Prévisions de la ournée du 31 avril Temps médiocre, très nuageux ou couvert avec quelques pluies Intermittentes. Vent du ti Secteur Ouest modéré. Température stationnaire ou en légère hausse.

Mardi 21 avril, lia» Jour de l'année. Durée du jour 15 h. 14.

Soleil. Lev. 4 h. 50. Couch. 18 h. 50. Lune. Lev. .t h. 19. COUCh. 19 h. 2t. 1" Jour de la lune. N. L.

A PARIS

Avenue Victor-Emmanue.-lll un automobiliste se tue contre la palissade d'un chantier

Au volant de son auto, M. Pierre Blay, 37 ans, 8, avenue Sainl-Honoré-d'Evlau, s'est jeté à toute vitesse, dimanche, contre la palissade d'un chantier ouvert aux abords de la place du Canada pour la réfection du l'avenue Victor-Emmanuel-111. Alerte», les agents du poste du Grand Palais accoururent, mais tout secours était inutile la poitrine défoncée par une planche, le malheureux automobi- liste avait déjà rendu le dernier soupir lorsqu'ils arrivèrent.

M. Dupuis, commissaire du quartier des Champs-Klysés, a ouvert une enquête afin de déterminer si l'éclairage du chantier était suîllsant.

DANS LES DÉPARTEMENTS Désagréable réveil

Alpes-Maritimes, Un -bijoutier parisien, M. Henri Lavabre, 61 ans, de passage à Nice avec sa femme, était descendu dans un grand hôtel de Cimiez. Au réveil, M. Lavabre eut la désagréable surprise de constater la disparition de bijoux appartenant à sa femme et valant cent mille francs.

La Sûreté niçoise a ouvert une enquête. Arrestation des agresseurs d'une septuagénaire

Sarthe. A la suite de déclarations faites par Mme Vve Degoulet, 71 ans, .demeurant à Chemiré-le-Gaudin, le juge d'instruction du Mans a fait arrêter et écrouer Francis Pelvet, 26 ans, né à Paris, et sa femme, née Marie-Josèphe Stepain, 30 ans, habitant à la Tocquerie. Mme Vve Dcgoulet a révélé que, dans la nuit du 9 au 10 avril, alors qu'elle habilait au Bois-Moisun, commune de Louplande. le couple Pelvet s'était introduit chez elle pour la voler les voleurs, n'ayant pas trouvé son argent, avaient décidé de la faire disparaître pour n'être pas dénoncés ils l'avaient jetée dans son puits. Mme Degoulet était tombée sur des pierres faisant saillie et avait été sauvée, après dix heures d'attente, par un laitier.

Mme Degoulet, qui est actuellement très malade, a déclaré n'avoir pas révélé à réplique le nom de ses agresseurs en raison de la peur qu'ils lui inspiraient. Francis Pelvet et sa femme affirment être étrangers à cette affaire.

Sans nouvelles d'un excursionniste Isère. Au cours d'une ascension au pied du col du Ualibier, uu jeune avocat parisien. M. Robert Mercier, 29 aiis, a disparu. Des guides sont partis dimanche matin il sa recherche.

Ils sont rentrés vers midi et ont déclaré qu'ils avaient retrouvé les traces de M. Mercier jusqu'au point de départ d'une avalanche. On se demande si M. Mercier, alpiniste et skieur inexpérimenté n'a pas été entraîné par une coulée de neige.

Les recherches se poursuivent. Sources d'eau chaude

Dorrtogne. Depuis quelques jours, en Dordogne, à 200 mètres d'Hautefaye, canton de Nontron, des sources souterraines d'eau chaude se déversent par instants sur près de 100 mètres carrés.

le golfe du Mexique. Torturé par le re- mords, il décide de changer de vie René Dupont essayera d'effacer la faute de Baptiste Ducliarme. A quelques jours

de là, il sauve d'une mort certaine un

riche Américain, M. Kennedy. qui allait se noyer.

Celui-ci le prend à son service comme secrétaire. Sur ces entrefaites, le P. Atberto est arrivé à La Parra, le grand domaine qu'exploite M. Kennedy.

Elle le regarda, parut hésiter, puis, après avoir promis d'être brève, fit le récit suivant

Vous savez. Padrecito, que Pancho est le' chef des vaqueros du pâturage du Paistle. Bien que M. Kennedy l'ait un peu en défiance à cause de certains faits de rixes. d'alcool ou de contrebande qui lui ont été rapportés et de son caractère violent, il le garde au Paistle, dont les animaux sont bien soignés. Il sait aussi que Pancho est dur au travail. que c'est un cavalier émérite, et qu'il est aimé de ses hommes. Pour moi, j'ai su. par des pai-fiits de mes enfants, des choses que M. Kennedy ignore certainement qui m'ont rendu Pancho très antipathique et m'ont fait redouter sa présence.. Cependant, celui-ci m'aime ou le pré-

tend.

Il m"a plusieurs fois importunée ou surprise, quand il m'a rencontrée dans. quelques-unes de mes promenades, sur le bord de la prairie.

Un soir, c'était le mois dernier (je n'en ai rien dit à Pedro de peur de l'exaspérer contre Pancho et d'occasionner un malheur), j'étais assise sur un petit mon-

L'herbe est complètement brûlée et les arbustes meurent rapidement. Aupara.- vant, U n'v avait jamais eu d'eau sur ce coteau particulièrement sec.

Un cultivateur enterré par sa femme et ses enfants dans la cour de sa ferme

t

Ardèche. A Beaulieu, M. Albert Oombaluzier, 58 ans, exploite depuis plusieurs années une propriété avec sa femme, 55 ans, sa fille Marie-Louise, 130 ans, et son fils Louis, 26 ans. Depuis dix-huit jours, on n'avait pas vu le quinquagénaire vaquer à ses occupations. A un voisin intrigué qui demandait des nouvelles, le llls répondit qu'il était mort. La mère confirma ensuite le fait, et déclara que le corps avait été enterré dans la cour de la ferme.

La gendarmerie, alertée, fit alors procéder a des fouilles, et, à 30 centimètres du sol, à l'endroit désigné, on retrouva eu elïet lo cadavre.

L'examen du corps a amené le médecin à considérer la mort comme suspecte et le Parquet de Largentière a mis en état d'arrestation la femme, le fils et la fllle du cultivateur.

Une nouvelle arrestation

dans l'affaire des attentats contre les préfectures bretonnes Sarthe. L'enquête menée par le Parquet de Nantes à la suite des attentats commis contre plusieurs préfectures de Bretagne a amené une nouvelle arrstation. 11 s'agit d'un soldat de la i" sec-

^"yJIL&À-A' le Pomm6 Fr. t,

don£l§t?i>3treBts habitent L.. s avô# îaptJmSittodé, Ba^er, .gui est membre du Gwen Ha Du a été écroué dimanche matin par la police mobile de Rennes, à la suite d'un maflplîçt d'amener du juge d'instruction de NaijièB, | qui l'a inculpé de c'oilipliiJitê dSïis Fàtfaire de la préfecture de Nantes. Bayer, cependant, a nié toute participation à Cet attentat.' Par contre,- a reconnu être l'un des auteurs de l'attentat d'Ingrandes commis, on s'en souvient, le matin du 10 novembre 1932, contre un train transportant le président du Conseil Herriot. Une explosion fit sauter une partie de la voie. mais le personnel avait été alerté et, d'autre part les autonomistes avaient pris soin de mettre des lanternes rouges entre les voies pour faire arrêter le train. Ils ne voulaient pas provoquer un grave accident, mais seulement donner un avértissement.

Bayer sera transféré à Nantes.

Un chauffeur de <axi est trouvé assassiné dans sa voiture

Bouc lie s-du-Rhône. Un chauffeur du taxi, Fernand Laget, âgé de 30 ans, marié et père de deux enfants, a été A L'ÉTRANGER

Le ministre d'Allemagne en Egypte perdu dans le désert

Egypte. Au cours d'une course automobile organisée par l'AutomohileClub royal d'Egypte, et disputéei sur le parcours Le Cii ire-oasis de Bahria, M. Stehrer, ministre d'Allemagne en Egypte, s'est égaré. Des recherches ont été immédiatement entreprises, mais elles sont jusqu'ici demeurées vaines.,

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Lancement

de deux croiseurs italiens

Deux croiseurs légers, le Duca-DegliAbruzzi et le. Garibaldi, seront lancés, mardi, à La Spezia et à Trleste. Les deux nouveaux croiseurs déplacent 8 000 tonnes et sont armés de dix canons de 152 millimètres et de seize canons de 100 millimètres.

Le nombre des croiseurs légers s'élèvera, en Italie. ainsi à 12.

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ticule, près d'un buisson, et contemplais le coucher du soleil.

C'était la fin d'une' belle journée. L'air était doux. J'étais sous l'empire du calme et de la beauté des choses. Je rêvais™ et, je l'avoue, pensais à mon Pedro. Tout à coup, sans que j'aie rien entendu, j'eus le pressentiment que quelqu'un était derrière moi. Je tressaillis, n'osant me retourner. Alors une tète se pencha sur mon épaule, et. avant d'avoir eu le temps de crier ou de me lever, je reçus un baiser sur la joue If

Je ne fis qu'un j>oad et me retournai vers l'audacieux qui venait de m'insulter,- C'était Pancho qui, souriant, seniblant ne pas voir mon irritation, me disait «Oh*? '1 ne vous effarouchez pas, ma colombe, je n'ai pas eu l'intention de vous offenser. » II voulut alors me prendre la main pour la baiser! « Laissez-moi, lui- '^riai-je, vous n'avez pas honte de venir ainsi, alors que je suis seule Vous n'êtes pas un homme

Avant qu'il ait eu le temps de répondre je me mis à courir de toutes mes foicess vers Manila. TV loin,- il me cria « Bah?f ma petite, je t'aimerai malgré toi. » Chose curieuse, il ne vint pas après moi. Nous étions sans doute trop dans le voisinage des maisons. de

Le prêtre l'interrompit et lui manda

Avez-vous raconté cela à M. KenTiedy ou à d'autres ;personnes ? Pourquoi ne me l'avez-youa pas écrit ? 9 Pardonnez-moi, Padrecito, je suis rentrée ici, j lésais .bien émue ej. bouleversée, mais je n'ai rien osé dire.

Les élections législatives Record de candidatures 4807 pour 618 sièges

Le nombre des, déclarations de candidaturç enregistrées! est dç 4 807 pour -les *>18 sièges du Palais-Bourbon.

En 1919, il avait été de 2129 en t(*2i, 2 763; en 1928, 3 763» en 1932, 3 837.

Le record est donc largement battu. La propagande par la Radio M. Baréty a exposé le programme de l'Alliance démocratique

M. Léon Baréty, député des AlpesMaritimes, ancien ministre, a exposé, dimanche soir. au micro, le programme de l'Alliance démocratique.

Sur le plan international, il a déclaré qu'il, fallait demeurer fermement attaché a# ittaintien. de ta paix dans'le cadrer de" la S. D. N. et défendu le principe de la sécurité collective.

Sur le plan financier, il a souligné l'amélioration de la situation, mais les inquiétudes provoquées à l'intérieur comme à l'exiérieut, entravent ce rclè'vemtnt.

L'orateur a terminé en se résumant ainsi

L'Alliance démocratique s'est toujours refusée à diviser la France eu deux courants d'opinion diamétralement opposés. 11 serait, en effet, non seulement criminel, mai" aiteunJe, de pr&teudrq cJat^er les citoyens 'de ce pays en deux dirùgorles, les

boa* et -les mauvais. Ou un arriverait a cette

conclusion paradoxale qùé oa le scrutin donne un faible écart en faveur de l'une on l'autre des deux thèses, U faut considérer que la moitié qui QtMlçni le succès ou celle qui est battue doit èffe classée parmi les bons ou les m.iiivaH Ffançals. Le rôle d'un grand parti républicain, digne de ce nom, n'est. pas de recberrtier l'accord, là on U est possible, et de constamment, si l'accord n'a pu été obtenu, essayer de concilier san» jamais désemparer ?

C'est une mission ingrate. Elle n'a pas cet aspect séduisant (lui attire les masses. L'Alliance démorrattque a la fierté de ne jamais- avoir recherché- tes solutions de fa- cllllu, qui sont toujours des solutions trom-

penses.

."•ur lr plan politique. l'Alliance démocratique veut concilier l'autorité Indispensable I du gouvernement avir la liberté qui est au cœur de tous les citoyens. Ce serait à désespérer du bon sens populafre si véritablement la France n'avait pas assez de ratson pour éviter le dictateur. Qu'il s'appelle Lénine ou Hitler, il est toujours un dlciiiieur.

.Vous n'avons pas pour usage de nous mêler de la politique intérieure des Etats étrangers et nous laissons Staline et Hitler se débrouiller avec leurs méthodes. Mal« nous voulons, nous, rester libres. La veille du icnttin M. Sarraat prononcera un discours radiodiffusé La dernière diffusion de discours po- Il litique aura lieu vendredi soir.

Samedi. 25 avril, .veille du scrutin, M. Albert Sarraut prendra la parole pouf souligner-' les 'caractères de la situation poll^que dans le Pays..

Quelques^ nouvelles 4e l'étranger

Mise en garde judicieuse de' l'opinion anglaise à propos de l'Allemagne et de la France

Le procès du régitne nazi a été fait, dimanche, à Londres, par le « Conseil mondial non sectaire des antinazis ». Sir Walter Citrine. secrétaire général des Trade-Unions, 'qui présidait cette manifestation, a mis en garde, à ce propos, l'opinion britaanique à la fois contre la tendance consistant à juger avec plus de bienveillance le régime nazi en raison des propositions récentes de M. Hitler et contre la tendance à se laisser entrainer par certaines divergences anglo-françaises pour faire le jeu des propagandistes anti-français. Les petites puissances ont foi

en la sécurité collective

M. Stauning. président du Conseil danois, a prononcé; à Copenhague, un discours dont voici la "conclusion « Nous reconnaissons que la situation mondiale ri a Jamais été aussi sombre et menaçaatie depuis la guerre mondiale de 1914-1918. Notre espoir est que l'on réussirai créer tin système de Sécurité collective auquel les petits Etats pourront égaïèinenV apporter leur contribution. »

Négociations pour ub traité

entre l'Egypte et le Hedjaz

Lundi, ont commencé au Caire des négociations diplomatiques entre l'Egypte et le Hedjaz en vue d'asseoir sur des bases nouvelles les relations entre les deux grands pays arabes. Après la conclusion récente du pacte avec le roi d'Irak, le souverain du Hedjaz Ibn Seoud; entend compléter par un traité avec l'Egypte sa politique active de fraternité arabe, inaugurée le mois dernier.

Pourquoi ?

J'ai eu peur. je ne sais. mais je vous l'aurais certainement écrit cependant, sachant votre venue, j'ai préféré attendre pour vous le dire de vive voix et vous demander conseil.

J'espère que Pancho vous a laissée tranquille, depuis ? 9

Je ne l'ai plus revu mais un de ses hommes. Eugenio Lopez, dont les enfants, viennent à l'école, m'a dit « Senorita, soyez sur vos gardes. Pancho vous aime et a. juré de vous revoir »

Le Padre devenait inquiet èt fort pervplexe, car il connaissait le caractère des Mexicains de cette espèce. Quand ,|a pasf* stoh les domine, rien ne les arrête. Ils at^- tendront des jours, des mois, l'occasion qu'ils feront naitre et à laquelle ils ne cesseront de penser.

Il ne put s'empêcher de dire

Mais c'est très grave, tout cela. Vous êtes dans un danger évident, vous devez en avertir votre fiancé.

Elle garda le silence.

Il l'incita à lui répondre.

Elle soupira et lui dit

Padrecito, je préfère n'en rien dire à Pedro il le tuerait

Alors, parlez à M. Kennedy.

A quoi' bon. Padrecito. je n'ai plus que quelques mois à passer ici. Dieu rue protéeePa. Je vous promets de ne plu? sortir. de rester avec rae« enfants je n'iî-ai qu'à lsi.mni-on de M. Kennedy, quand on m'y invitera.

Il ne put rien obtenir de plus. Il y avait quelque chose .dans sa mentalité fémi-. nine qu'il n'arrivait pas à comprendre.

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Il se contenta donc d'accepter sa promesse d'être prudente et en vint même à la rassurer dans sa confiance en la protection divine.

Il détourna la conversation pour parler de l'examen de catéchisme qui allait bientôt commencer. Mais, intérieurement, il n'était pas satisfait et se promit d'avertir discrètement M. Kennedy.

Maria le quitta pour aller recevoir les enfants/dont quelques-uns étaient arrivés, pendant leur conversation et jouaient dans la cour.

Il se mit près de la fenêtre pour les observer et voir ceux qui arriveraient. Ils étaient pour la plupart pieux habillés que ceuxruu 1lano (i) et des ranenes quelques-uns. même, affectaient une certaine recherche et élégance. C'est qu'on trouvait tout ce qu'on voulait dans les magasins de t'hacienda et que la vie à La Parra était plus confortable qu'ailleurs. Garçons et filles se groupaient. Quelques enfants se tenaient près de.la porte.de la classe, attendant l'opportunité de saluer leur maîtresse et d'échanger quelques mots avec elle.

Presque blancs à leur naissance. les enfants Mexicains prennent vite le teint brun de la race.

Généralement ils ne sont pas aptes aux études et préfèrent la vie au grand air avec; les humbles occupations de chaque

jour.

On voit des petits Mexicains de 7 à 8 ans extrêmement habiles dans îe maniement <iu lasso. Ils arrêtent les bêtes qu'ils veulent prendre chèvres, chiens,

(i) Piaine,

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Situés dans le bas du dos, 11» ont la lourde tAche de mirer le sang. Leur travail est considérable. Leur moindre faiblesse entendre mal de do% rhumatisme, sciatique, goutte, urines troubles et conduit à une auto-intoxication générale se traduisant par essoufflement, nervosité. insomnie, vertige», enllures sous les yeux et aux chevilles. Ne souffrez plus Les Pilules I-'oster sont d'une ^f& efllcacité absolue; grâce ^^B à elles vous retrouverez

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moutons, etc., soit en leur jetant le lasso à une patte, qu'ils vous désignent à l'avance, soit en les par la tête et cela pendant que l'animal marche ou court.

A peine vêtus, fillettes et petits garçons fraternisent et jouent ensemble.

Dans le pauvre jacal, dont Je plancher est le sol même. dont les murs, et ies tôtts sont faits de paille de rruîis, de branches et de torchis, ils se couchent çorqme.jU sont, tous sur le même lit, les garçons d'un côté, les filles de l'atîlrè, en travers de ce qui' est le sooîHiier. Tout est en commun; cap 11 n'y «f W fflufc ~sou"V«it, qu'une seule chambre pour tes parents et

•les!enf3nis.

Soignez l'Estomac et le Foie Souffrez-vous de l'Estomac, du Foie, de l'Intestin ? Manquez-vous i d'appétit, digérez-vous diilicilement ? Avez-vous des aigreurs, des i n-nvois, des vertiges, des maux de I tète ? Le matin, à votre réveil, la | langue est-elle chargée, t'hateine fétide ? Votre estomac fatigué, votre Foie altéré vous donnent-ils des boutons, de l'Eczéma, le teint jaunâtre ? Après avoir mangé étes*-vqus abattu, somnolent ? Avez-vous la tête congestionnée? Dans la journée êtes-vous triste et sans énergie, la nuit au contraire êtes-vous agité et sans sommeil ?

Sachez que tous ces désordres proviennent du mauvais fonctionnement de votre Estomac et de votre Foie. Pensez aux Poudres de Cock, remède protecteur et sauveur de ces 2 organes étroitement solidaires pour le maintien de votre santé. Doclçl,l.Q'-PWro.

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W La Femme se préoccupe peu d'ã bord de ces inconvénients, puis tout à coup les malaises redoublent et occasionnent des douleurs dans les ̃ reins. La malade s'affaiblit et s'alite ̃ presque continuellement.

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A' Manila, grâce au bon ordre établi par M. Kennedy, la vie ressemblait davantage à celle d'une petite ville et les enfants avaient plus de tenue.

Maria avait même trouvé, en certains, des dispositions pour les -éludes et !a prière. Aussi élai!-e!!(» heureuse d'avoir l'occasion de les présenter. Quand elle les eut lou^ réunis ttanss la clause elle envoya chercher le Padw?. Bi^n entendu. celui-ci s'attendait à une réception avec chanK "ique-s pôrfi r. ments et des récital: ̃nqrccâux Appris par cœur. v Tt entra aux première; nofps d'une cantaie en son honneur, et s'as=il devant l"< enfant-. Il !p- «alua en qn^lqi!' el. paternf'l'emen!. écoula ̃ leur

Une ennuie fillette récita ù-ne poésie

qui est bien dans le style et la mentalité mexicaine.

(A suivre.) J.-B. Horeaiï.