contint encore pendant plusieurs jours et quoique les troupes chargées de sa défense n'eussent plus d'autre passage que celui du pont volant, et que la communication avec le fort leur fût coupée par la perte d'une partie du camp retranché 1'ennemi, toujours prudent, s'avança à la sappe contre un ouvrage qui n'avoit jamais pu être achevé, et dont le dégel, joint à l'effet de son artillerie, avoit presqu'efîacé le relief. A cette époque, les tètes de ses sappes et de ses travaux n'étoicn t. éloignées que de quelques mètres des ouvrages que nous conservions, et il redoubloit le feu de sou artillerie, qu'il dirigeoit sur-tout sur nos communications qui par-tout, et même dans Tilt' du Rhin, étoient très-dangereuses (f)i).
cnycc qu'il lit écroulrr unc partic de» pjr.ipt'ts de nos oift rages <jui avoient Ole coii^lniiK jifiidant la gelée. Le jours après mais il fut moins vif, etOn'influa guère sur les travaux ni en bien ni en mal. Mais le brouillard continuel qui eut lieu par toutes les températures nous fut constamment contraire et fa» vorisa beaucoup lea travailleurs ennemis qui ne l'étoient déjà que trop par la longueur des nuits.
que obusier la. longue portée et trois mortiers à la Gomcr étoient dirigés sur la citadelle do Strasbour» au$si plusieurs obus sont venus tomber sur les glacis Iiien au-tlelA du bras Mabile, et lA grande n>urt! qui conduit au pont du Rlùu, «toit eufilée et fort