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Titre : Journal des débats politiques et littéraires

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1830-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 200316

Description : 01 mars 1830

Description : 1830/03/01.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)

Description : Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4368694

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PRUSSE.j

~r/ igj~~rM~

M. de P~othschild est attendu'iei. On assure pasitivcment qu'il sera ouvert chfz lui un emprunt de millions, :( l'eS'et d'amortir des emprunts faits antérieurement. GRANDE-BRETAGNE.

` ~p;:f/ft;S,26j~fr~

(P~r voie extraordinaire.) -Consolides, p':t/.t.

CHAMBRE DES PA!RS. ~fT.CC J~. 25.

Le coH:<e 6'~c;t/to~a a présente une mation d'enquête sur l'état de la Matton. En la deveioppant, il s'est défendu d'un sentiment hostile contre la personne des ministres, et a reproche a ieurs partisans de me voir dans la conduite de l'Opposition que des efforts pour renverser )f ministère et s'emparer de sou pouvoir. D'après les déclarations même contenues dans te discours du trône, il s'étonne que les ministres puissent s'opposer a une enquête sur les causes d'une détresse qu'ils ont avouée. Ll reconnaît que le duc de Wellington passera à la postérité avec la réputation d'un grand guerrier; a~is que ce n'en sera pas Moins te ministre sous l'administration duquel la ruine du pay~ aura été consommée.

Entre autres preuves évidentes de la détresse actuelle, le comte Stanliope a cité ce fait, qu'il assure ne devoir être étranger a aucun des membres de la Chambre, c'est que dans beaucoup d'endroits les locations se paient non sur les profits de la ferme, mais sur les capitaux du fermier! Lord Stanhope~nc pense pas que le remède d'une pareille situation soit dans ta diminution des fermages, mais bien dans la cessation d'un état de choses, tous les produits ont teltement baisse qu'ils ne peuvent plus par leurs bénéfices donner les moyens de faire face aux eugagemcns. Après avoir passé en revue tous les maux qui pèsent sur L?s manufactures, le commer. et l'agriculture, !e Bohie comte n termine ainsi son discours S'il f st dangereux d'encourager de fausses espérances dans une nation il Mt dangereux aussi de le;! lui ravir toutes. Pour moi je veux en conserver jusqu'à ce qu'une enquête consciencieuse m'aitdéntontrë qu'il n'existe pas de remèdes a t~nt de muux. On a dit que ta ma'adie actuelle du corps politique produirait sa propre guérison. .Cho &aos doute vo~lu parler de ces guërisons radicales qui Ëniraicnt p~r ëb.ran)er jusque dans leurs bases, et jeter peut-Être dans la poussière toutes tes institutions de ce pays. Oo a d~ que le pays était e'~ marche; oui, en marche vers une banqueroute nationale. Kous sommes à la veiHo de la dësorginisatiou, peut-être même de la dissolution du co/ /?o~!<yue. Et, certes dans un tel ëtat de choses, la nomination d'un comité d'enquête est le premier devoir du Parlement.

~or~ Goderich a combattu la motion comme n'apportant en réalité .aucun remède efficace a la détresse dcmt il reconnaît l'existence, mais dont il espère voir ara ver le terme, si le gouvernement veut entrer énergiquement dans ia voie de~ reformes et des économies. Le t~tc de A'cAmon~ appuie la motion de tord Stanhopf dans un discoars plein de personnalités ameres contre le duc de Wellicgt&n. Le comte .Ro.!e~er/ combat la motion.

Z,or// .EMon l'appuie daHS nu discours où il revient encore a la mesure de l'émancipation des catholiques dont il assure qu'il n'est résulté aucun des avantages qu'on avait annonces pour l'Irlande et pourlepaysengeneral.

Le ~<c de ~e~<K!~<M Je convien~que c'est le devoir de chacun

THEATRE FRANÇAIS.

.Seconde représentation d'~TtM;, ou/'Fo~eMrca~/a~, drame en cinq actes et en vers; par M. Victor Hugo. a

(Deuxième article.)

Kous avons laisse le vieux et le jeune amant de dona Sol courant de concert après le roi d'Espagne, auquel la confiance crédule de l'oncle, du tuteur, de l'ëppux présomptif, vient de la livrer imprudemment en otage. C'est a ce prix que D. Gomez de Silva a obtenu le rachat d'Hernani, Sacrifier sa nièce et sa nancëe la sûreté d'un hôte qu'il connaît dë;a pour son rival, ce serait là sans doute le triomphe de fAon/teuf e~t/A~t, si le dénouement ne devait pas nous en fournir UM modèle pins surnaturel encore et plu? enrayant. Ici néanmoins je trouve une diCicultë dont le drame ne donne point .l'explication. Qu'est-ce qu'un otage? C'est le garant de l'exécution d'un contrat. Mais quel contrat a pu intervenir entre le Roi et le duc? Celui-ci ne livrera jamais Hernani, sa nièce ne lui sera donc ;amais rendue. Elle sera donc éternellement prisonnière a la cour d'un roi jeune, et qui, comme on l'a vu dans les premiers actes, se montre trop peu jaloux du décorum pour que le bruit de ses fredaines journalières ne soit pas parvenu .aux oreilles d'un premier conseiller de la couronne. Ainsi l'honneur castillan est sauf d'un <;otë, mais de l'autre il est furieusement compromis. Respectez mon hôte, et prenez ma femme; c'est une convention léonine, tout entière a 1'av.tutage du seigneur roi. QtteUe peut être dans cet arrangement la part de l'imprudent D. Gomez? 0

&er<-t-U. dédommage par le pacte qu'il vient de faire ~vec /~rfMnt? Le malheureux pensait lui avou' livre sa vie, comme d.<ns le bon temp!, les sorciers vendaient leur âme au diable; mais coavepait-il à ta fierté d'nn Silva d'accepter le rôle de Satan ou de MëphutophciM, et de dire à un ~eune homme qui refuse gëncremement de se battre a armes ëgal~ contre lui T&ne veux pas t'exposer a perc<-r le sein de ton bienfaiteur tu prëfafes mettre tes jours a m~ disciëtiou j'accepte ton ofîre, et, q~Mad il m'en viendra la hu-

d'alléger de tout son pouvoir les souffrances et la détresse du peuple; mais ce dessein ne doit contenir aucune suggestion personnelle contre les membres du gouvernement Je S. M. On a parte de la détresse particulière où languit l'agriculture. L'année dernière, tes importations se sont élevées à 5 millions de mesura, dont la moitié venait dn l'Irlande. J'ai prépare des preuves, ~.a ce sujet, qui ne seront pas susceptibles de controverse. Quaut a Fét.t.t des manufactures, il est eertatn que leur nombre immense, lu'coH~rrence des nations voisines, l'innombrable quantité des machines manufacturières, sont les causes de leur détresse, bien plus que les mesures dont on accuse si sévèrement les ministres.

Le discours du roi n'a pas, com:ne on l'a prétendu attribue exclusivement la détresse des classes manufacturière! à l'influence de la saison; il a faut simplement dit que cette influence entrait pour une part dans cette détresse, et que le reste du mal était produit par des causes auxquelles la tégislation ne pouvait porter remède. Le nobteduc compare l'état actuel de l'Angleterre a ce qu'il était a, la fin de la guerre continentale et il se résume ainsi J'admets que la détresse se fait sentir djns quelques parties de ce pays mais je nie qu'elle soit aussi générale qu'on le suppose. Qu'on prenns la peine de considérer le nombre de constructions nouvelles qui s'élèvent chaque jour. non seulement a Londres, mats dans tous les villages et vi)les de l'Angleterre; et l'on verra.ce que ce grand progrès atteste de prospérité.

Qu'onjjveuille bien jeter encore Iss yeux sur les banques d'épargne, sur le grand mouvement commoicial qui s'est opero par le moyen des routes en fer et des canaux, et dont te produit a été douhtë fn dix ans. Sous le rapport dauc de la motion proposée a la Chambre, je ferai observer que je n'aurais point d'objection à faire contre une motion dont le h.:t serait de montrer la condition actuelle de quelques branches de notre industrie, ou de quelques classes p~niculicres mais une motion de cette espèce ne doit pas ctre faite dans le dessein d'attaquer le gouvernement ou quelqu'une ses membres, mais dans une vue d'utilitégénérale.'

Après u'.ie courte discussion a laqm'Ue ont pris part lord King le marquis de Bute, et le marquis de Lausdotvn, la Chambre s'est divisée et voici le résultat de son vote

Pour la motion Contre la motian

Présem. !5. Prë~ens. 67. Par procuration. to.* 'ParpNcHtàttaBE. 5i. 23. 1)8.

Majorité, Q3..

FRANCE.

PAms, 28 yefr~r.

A midi, le Roi, M. le Dauphin et M°" la D~uphine ont entendu la messe a la chapelle. ·

MM. le chancelier, les ministres, les grands dignitaires, lestMirëchaux, despau's, des députes, le nonce du Pape, des ministres d'Etat, des préfets, les ambassadeurs d'Espagne, de Naptes, des gënërauxetdes conseillers d'Etat, eut eu l'ho'neur de faire leur cour au Roi.

Avant la messe il y a eu réception chez LL..AA. RR. LL. EExc. les ambassadeurs et ministres des puissances étrangères ont eM l'henneur de faire leur cour au Roi et a LL. AA. RR. Le Roi a présidé le conseil des ministres, auquelaassis:éM. le Dauphin.

Le Roi a signé, au petit lever, les contrats de mariage de M. le che

taisie, aux premiers sons sortis de ce cor que tu me remets entre les tnains, tu t'engages, par la tête de ton père, à te déchirer les entrailles. "N'examinons pas ce qu'il y a d'atrocement et de froidcmentcrueldaM l'acceptationd'unoparetileoirre mais,pour l'honneur de ~'AonneMy c<M~7/an, qu'il nous soit permis de révoquer en doute la rëatite, ta possibilité mé<ne d'un contrat qui nous paraît aussi oppose a la morale de tous les temps qu'aux.mceurs religieuses de l'époque l'action est placée. Le marche se fait pourtant, et voila que reupis tout à coup par un sentiment commua de jalousie et de vengeance, D.Go~nei! et Hernani, l'acheteur et le tendeur, s'élancent a la pauy~uite'du roi etdedonaSoIsut'IaroutedeSaragosse. Nouvelle invMisembtance. Le poète a 'pM soin lui-même de nous instruire que le roi s'était présente devant le château de D. Cornez accompagne deforces t'M~oMn~. Est-ce avec le secours de quelques vatets de quelques écuyers, que les deux coureurs espèrent arracher la co/om&e aax'griSes du vautour

Il faut que M. Y. Hugo ait pressenti l'objection, et que lui-même l'ait jugée insoluble. Car, de la poursuite et de son résultat, il n'en est plus question. Le troisième .acte s'arrête au départ des vengeurs de dana Sol, et le quatrième acte nous transporte à Aix-Ia-Chapeile, où nous altous les retrouver tous les trois, sans que rien nous indique par quelle route détournée ni comment ils y sont parvenus, ni si dona Sol est encore au pouvoir de Don Car)o'i, ni à quel titre, ni en quelle qualité décante elle se trouve appelée au couronnem'nt, encore bien controversé, de Charles-Quint.

Ne rien expliquer, ne rendre compte der.ien, c'est armement un moyen très commode ds composer des scëaes. Ne cherchons point de mauvaise querelle à M. Y. Hugo ne le bornons pas d'avoir viole l'unité de lien, l'unité de temps; il nous répond) ait. par un sourire de dédain et de pitié. Ce qu'il a fait, il 1'~ voulu faire son intention est ici trop manifeste pour etrscontraahte, et l'invocation aux règles M~tiques paraîtrait ridicule a celui. qMi tient a honneur d~las avoir mëcoMnuM. Laissons donc son g~tM se complaire et s~. développer

va!ierJu!os Desniaiso~, oBIcier des.Ordres du Roi, avec M'" Emma de Viviers et de M. Leroux de Lens, capitaine aida-de-camp de M. te marquis de Choiseul, r.vecM'" Sophie Desmaisou;; et après fa messe, celui de M. le comte Achille de Lamarre, lieutcnaut-cotonel ave<~ M' Harriet CauiHetd.

Le Boi a reçu eu audience particulière RI. l'archevêque de Paris qui a pris les ordre's de S. M. pour la mes;e du Saiut-Esprit, qui aura. lieu demain a Notre-Dame.

–Avant-hier soir, il y a eu conseil des ministres chez M. le prince de Polignac, (t hier chez M. te min~trn des Hnanccs. M. le comte Bozon de Përigord frère de M. le prince de T~ttpyraad., gouverneur du château de SattIt-Ger-nain, est mort aujourd'hui à cinq heures du ma!i:j d.ms son hôtct, rue de Miromëni! faubourg Satut-Honorë.

Une ordonnance royale vient Jo~nommer M. Auguste Barrit, député suppléant de la colonie de Cayenne.

On annonce que h!. Jules Marëeha!, premier inspecteur de la direction-gcnëraie des Beaux-arts, est nomme chef de la division, directeur des bureaux de cette administration, en remplacement da M. ]e comte Le Gardcur de TiHy, admis a la retraite.

L'appe!en faveur des pauvres, fait par M. In prefet de Loire et Cher, à tou'cs JM commune. de ..on d-;o.tr!c!nent a été entendu. deshabitans de Montricharct; unesousehpUon ~toutaire y a ëtë ouverte, et le produit dps don; s'est ciev- en peu de jours, a. l4~ f. Mo'' le ducd'0rtc<tns, qui possède des biens daus cette cootir.une, a voulu s'associe:'a cet act.; de hieufaisanc?, en faisant ve-ser, au bureau de charité jie cette vifjc, une'omne de 200 f. –~fn)-t ~c< ~e~ MM/7~/to/M uv~eat attire hier une amuer'cc considei-abie at) théâtre des Nouveautés. C'est moiiu une imitatiou qu'une réminiscence de Shakspearc, bien accommodée aux exigences de notre scène et aueoût de notre publie. Le drame tel que l'ent fait: MM. Romieu ''t Atphonse, ne manque ni d'intérêt ni de Mouvement. Il est bien joué, notamment par M°" Albert., Vo)nys et Boune. Le premier de. ces deux acteurs a des qualités qui, mises au~ra~d jour sur un th(!atre secondaire par des drames comme celui de ~en;'t ne peuvent manquer de le mettre tôt ou tard au niveau des bons co- médiens de nos grands théâtres; le second a fait de .Pa~n~'une: bonne caricature, a laqNeUe tl est à regretter que les auteurs n'aient point donne a:!9ezd.'importa!K;e. t)

La musique, empruntée aux meUtcures partitions de Weber et de Meyer-Becr, est on ne peut mieux exécutée par uu orchestre jeune et chaleureux, qui s'est place de prime abord au r,)ug des meUteurs orchestres de Paris les chœurs ont été dits avec beaucoup d'ensemble. La miie en scène est d'une magnificence qui surpasse tout ce qu'on peut imaginer; tes costumes sont superbes, et d'une exactitude historique qui honore le tatent et le .~oût, déjà tant de fois. éprouves en ce~enre, de M. Dnponche). Les decoratioBS, dues au pinceau de M. Cicëri, soat éblouissantes, et cgaiecties compositions qui ont le p)us puissammeut contribue a sa reNOmmëe. Le derHier tableau surtout, celui de l'entrée de Henri V à Londres, et de son passage sur ta place de Westminster, au milieu des acclamations d'une foule immense, sufErait seul pour attirer tout Paris. Les I~ttignoUes et Moaceau boulevard extérieur de Paris annexes de la commune deCUchy-ta-Garenne, viennent d'en être distraits et érigés en commune, sous te nom. des B~~o~-J~b~ce~u, par ordonnance du 10 fëvuer dernier. Un grand nombre de livraisons déjà publiées, do~seat mainte-

en toute liberté dans tes routes nouvelles qu'il s'est ouvertes. Mais qu'il nous soit permis de lui demande!- un compte sévère de ces aberrations qu'il a lui-même condamnées dans ses dissertations théoriques sur un art dont il a approfondi les plus secrets mystères, et que, par son talent poétique il est appelé à pratiquer avec gioire. Un incident est jeté dans le drame t'incident a de la grandeur, de l'intérêt, du surp)-en!t)it. Le spectateur le voit commencer ;iî désire remonter a l'or)c:me. C'est le voyageur ea Egypte, quinerap~orte~a qu'une satisfaction incompitte de son expédition, s'il est abandonne de son guide au mc'nent où il veut reconn~tte les sources du Mjt!, Plus loin, c'est nn autre genre de mécompte. Ce même voyageur à parcouru les bords du Rhiu, et, tout à coup, le fleuve majestueux se perd dans les sables, et le poète, q'jti devrait être son Malte-Brun ne se donne pas ta peine de ~ui expliquer le nom des canaux par où. il va se perdre dans !a mer. Ainsi le but du voyageur lui échappe; U cherchait l'instruction; )t n'a trouve que te plaisir; mais Nn plaisir imparfait, qui lui laisse des inquiétudes, qui ne të~ond qu'~ demi à ses espérances. {

Que l'imagination, dira le poète, ~supplée à mon silence à !a. place de ce que je pouvais voua apprendre, supposez ou et comment: D. Carlos et Hernani sont devenu: amoureux de dona Sol; qu'aide: besoin de vqus le dire? Supposez ( et, eif Eipag~e plus qu~aiUeurs les suppositions en ce genre ue sont pas diSiciies) eoutment, dans une ville occupée par le souverain, soixante brigands parviennent à se réunir, sans que l'~utonte soit ec~irce sur leur marche, sur leur introduction uoelurne? Supposez !a polies est mat faite, l'Inqui$ttion dort, les alcades de cour sont à leurs plaisirs c'est une euMMtjP~ sition comme une autre. Kon, ce u'est point la unesuppo~tioS' ·~ admissib!e. Tout doit être positif et réel dans le tabisau dramatique d'un fait toutdott y être annonce, motive, nécessaire. M~ de ce qui arrive ne doit pouvoir se passer autrement que de l~nauiere indiquée par le caractère connu, par la situation donnée de? peMonnages. Autrement, le poète, quand ce poëte sera M. V, Hugo, eutraîa'ra les applaudisstmens p~r d~ beaux vers, de! pensMj~ïte&