gi<«ux de ce monastère et de les chagriner au" point, que les chroniques du tems le représentent comme le tyran et le persécuteur des moines. • • ̃ Mais frappé quelque tems après d'une espèce de paralysie, il crut "apercevoir la main de Dieu qui le punissait de sa cruauté envers ses ministres, et fit vœu, en cas de guérison de rétablir l'abbaye dans tous ses droits et privilèges; il promit même de lui donner une grande partie de ses propres biens, et de s'y retirer pour y mener une vie humble et monachale. Sa guérison s'étant opérée, dit-on, d'une manière toute miraculeuse, il fut fidèle a remplir son vœu et se retira dans ce monastère où il mourut l'an g4o.
Ses trois fils, Eberhard IV Hugues et Gontram le Riche, accusés aussi d'avoir persécutés les moines, furent frappés de la mêmemaladie et guéris aussi miraculeusement que leur père. Ils voulurent comme lui donner au' Seigneur une preuve de leur repentir et de leur pieuse reconnaissance; ils l'accompagnèrent au monastère de Lure, et y firent avec lui pénitence de leurs fautes. L'arrivée de ces quatre princes à l'abbaye, fut un triomphe complet pour les moines dans un tems où la superstition agissait aussi puissamment sur l'esprit des hommes. Ces religieux ne manquèrent pas de consigner cet événement dans leur chronique, et de présenter Hugues 1er. et ses trois fils comme quatre pécheurs contrits, qui, venaient chercher, dans la maison de Dieu, larémission de leurs peines. Mais le tems que1