Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1849-04-25

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 25 avril 1849

Description : 1849/04/25 (Numéro 4684).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4313437

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69%.


Paris, 24 avrï!.

Lepro}et de !oi sur l'organisation de la for<~ publique se compose de 71 articles !& rapport qui iéprécèdeap!usdei20 pages; c'est une eenvre importante, no fût-ce que par sonéten4Met par !e nombre des questions que soulevé €6 travaî! émane d'une commission comptant parmi ses membres ies généraux Cavaignac, Laydet, Bedeau, Lafontaine, Rey, le colonel Culmann, le lieutenant-colonel Charras, le commandant Foy,le capitaine Lobleu, et ayant pour rapporteur le général Lamoricièro. Nous ignorons le sort que la discussion fera ace projet de loi.

H maintient

Le recrutement par voie d'appel:

L'opération de la révision

Le tirage au sort:

Le remplacement, moyennant te paiement d'une contribution déterminée

La durée du service fixée à sept années. Nous sommes pour l'abolition du recrutement, de la révision, du tirage au sort et du remplacement: nous no nou" attacherons donc pas à l'examen des dispositions d'un projet de loi dontjMtus n'adnMttoM pas les bases. En fait d'organisation de l'armée, nos idées sont d'un siècle en arrière, car il n'est pas inutile de rappeler que jusqu'à l'époque- de notre première révolution, l'armée française fut exclusivement recrutée par la voie des engagemens volontaires. On ne cite qu'une seule circonstance antérieure à cette époque où le tirage au sort iut employé. C'était eBl70t, sous Louis'XIV, lorsque !a France, déchirée par le soulèvement des camisards, se.trou va engagée à propos de !a succession d'Espagne dévolue à Philippe, petit-fils du roi, dans une guerre terrible, tu, seule, la France eut à défendre elle-même et l'Espagne contre ~Europe entière.

L'influence exercée dans une société industrielle, où cent, .cinq cents, mil!e, deux mille ouvriers sont agglomérés dans une manufacture, où deux cent mille ouvriers sont agglomérés dans une ville telle que Paris; l'influence exercée dans une société industrielle par une loi do recrutement qui fait passer chaque année 80,000 reçues sous les drapeaux, et libère autant de soldats aguerris au mépris du péril et de la mort, cette influfnce est un fait dont nous persistons a soutenir que la politique ne tient pas assez compte. La loi de recrutement est une loi essentiellement subversive; par elle, on sème les insurrections; par elle, on récolte des ré- volutions. Mettez l'Angleterre au régime de notre loi de recrutement, et vous verrez si la société britannique, si fortement qu'elle soit constituée, résista longtemps à cette~ redoutable ë- preuvo. L'Anglais a la crainte du péril et l'amour de a loi; le Français a la haine de la loi et le ïnëpris du danger.. C'est qu'en Angleterre la loi est tutélaire; e'estqu'en Angleterre l'armée a pour base l'enrôlement volontaire et a vie, tandis qu'en France la loi poursuit au lieu de protéger, tandis qu'en France le service militaire, au lieu d'ûtrë'un état, est un impôt.

On ne Saurait imaginer un anachronisme plus grossier que celui qui consiste & ïaire do tout citoyen un soldat malgré lui, au'sein d'une société pacifique, d'une société industrielle, d'une société sujette aux crises commerciales, aux chômages, aux grèves, d'une société où la tribune et la presse sont ïibres, où le droit d'examen et droit de ré~niOn sont d'autant plus dangereux qu'on s'efforce davantage, de les limiter.

Il ne s'agit donc pas, dans nos idées, de snodiGer le système de recrutement en vigueur il s'agit de donner a l'armée une constitution entièrement nouvelle, une constituiion~qui ait moins en vue les frontières de la Traace que les faubourgs de Paris. Répétonsle pour la millième fois,'le danger de l'avenir Tt'est pas laguerre d'Etat à Etat,mais de peuple à gouvernement. La France~renfërme dans son 'sein quinze cent mille libérés du service jniHitairo, âgés de 27 a 48 ans, qui ont passé sous

FEmtETON DE M PRESSE DU[2~AVRtLi849.

.SPtTEBES'

MmMMS~

LE GCLUER BELA RE!NE.

vu, 11D

!LebaIdeiepe)faJ

,(Suite.) LedonlinobieupMt possession du-brasWe Otiva, devenu vacant par Ja disparition~ ttoBeamsire.

Maintenant a nous de~x,, dit ceUe-ci. Je ~ous ai laisse intriguer tou!. a votre aise ce pauvre Boansiro, mais je vous préviens queja seraiplusdifucitoàdëmon~ moi qui vous connais. Ainsi, comme il s~agi~ do continuer, ~rouvex-moi de jolies choses, ou &inon. Je ne connais pas de plus jolie choses au ïnondeque votre histoire, chë'ye. mademoiselle Nicole, dit le domino bleu e~ serraai a(1) La reproduction est interdite.–Voir, pour les 18 premiers votumes, la fr~Me du 31 mai 1846 au 17 janvier 18<8, et pour le ne l~ft-MM des 39, 30, 31 decemitre ~848.23, 2<, 27, 28 février l", a, 3, 6, 7,27, ~S, 29, 30, 31 mars, 5, ?,7,13,17, 18,19,20,aieC24aYnll8~.

!es drapeaux; prësens sous !es armes, elle ne compte que cinq cent soixante miUe soldats.~ Pour qui sait lire au fond des choses, la condamnation de l'avenir est écrite en toutes lettres dans la loi de recrutement, et teiïe qu'elle existe, et telle qu'on propose de la modiner. Toute la sëaace a été eonsa~ie~Ja. dis- cussion gënërale t laquetle ont pr!s part successivement M. le ministre do la guerre, M. Foy, M. Besnard, M. do Lamoriciere'et M. Baraguay-d'Hitliers. Les adversaires du projet do la commission demandaient !e renvoi au conseil d'Etat. Mais ce renvoi très vivement combattu par M. le général Cavaignac a été repousse à une majorité considérable. Après ce vote, I'Assemb)6e à passé à la discussion des articles. BUe a adopte les dix-sept premiers qui ne sont qu'une reproduction de la loi de 1832. EHes'occupera demain de ceux qui soulèvent les questions les plus graves.

Ce qu'on dirait ici, Mer, des nouvelles exigences de l'Autriche a-l'égard du Piémont n'était que l'écho affaibli des bruits répandus Tutin il y a déjà quelques jours. Ces bruits, qui avaient d'abord circulé très vaguement, se sont accrédites peu à peu, et c'est surtout au langage des journaux ministériels qu'ils doivent la sérieuse consistance qu'ils ont aujourd'hui.

On a vu, d'âpres la e&mmuntco~oK que nous avons publiée hier, à quoi il faudraitrëduire cette nouvelle complication de la question italienne. Mais à Turin les journaux, sans dou<o mal informés, donnent t'aJEE~e une proportion bien autrement sérieuse, et qui justiSerait l'anxiété qui paraît s'être emparée de tous les esprits.

;L'OptKMK~,dul9,avaitditqueles prétentions de l'Autriche étaient si exorbitantes que tous les membres du ministère, à l'exception de M.deLaunay, président du conseil, avaient déclaré qu'il était impossible d'en accepter même la discussion. D'après ce jburna), le maréchal Radetzki demandait, comme frais de guerre non plus 200 millions, comme on l'avait dit immédiatement âpres la ,bataiHe de Novarre, mais 226 motions payables à des termes très rapproches; il exigeait en outre une modification du statut, qui équivalait à une suppression complète, une réduction très considérablodo l'armée, la cession delà forteresse d'Alexandrie et de quelques-uns des lorts de :Genes.

Il est facile de comprendre rënet produit par do pareilles nouvelles, et avec quelle impatience on attendait que )e gouvernement les eût confirmées ou démenties. Les journaux ministériels ne pouvaientpas se taire, ils ont parlé; mais, ainsi que nous l'avons dit, leurj langage n'a servi qu'à redoubler l'anxiété générale.. Le R!Mî'~meK<o, le plus important des jour- naux qui défendent le ministère, et le plus~ avant dans les idées et les conûdences des membres les plus influons du cabinet, a paru le 20 avec: un grand article intitulé ~a For- <e!'MM <4!MM?!<ft':e. Cet article commence

ainsi

airlsi

a De toutes les douleurs publiques, présentes ou redoutées, la plus grande, que nous avions eru etoignëe, et qui nous menacerait encore, se- rait l'occupation d'Alexandrie. Toils le~ autres evénemens survenus dans ces derniers jours ont pu nous être plus ou moins préjudiciabtes; celmci serait une immédiate et nécessaire sigmBca- ttpn de servitude.

9) Nous espérons qu'un tel malheur sera évité te bon.sens',de nos ministres, l'opportune, mé~diationdés puissances amies nous épargneront cette;honte! mais )a crainte seule d'un pareil désastre doit remplir d'amertume le cœur de tous les bons citoyens. Alexandrie est notre boulevard contre les invasions du Nord; elle est le complément de noire système de défense du coté des Alpes; ella représente et résume la puissance nntitairë du Piémont, et nous permet de porter encore avec orgueil notre main à la garde de notre ~B~

? Mais si cette citadej~e tombe ou qu'eHe soit marqueo aux armes de l'Autriche, nous n'avons que faire du nom d'Italiens, et il ne nous reste ptusqu'à chercher im vaisseau qmnous porte de l'autre côte de l'Attantique.~

Nous serions assez disposés à supposer

gréabloment le bras Tond de la petrte fammë qui poussa un cri étouffé, à ce nom que; le masque venait de lui glisser dans l'oreitle. Mais elle se remit aussitôt, en personne habituée ne point se laisser prendre par surprise. 0 mon Dieu qu'est-ce que ce nom-là? demanda-t-elle. Nicole !Est-ce de moi qu'il s'agit? Voulez-vous~ par hasard, me designer par ce nom? En cecas, vous faites naufrage en sortant du port, vous échouez au premier rocher. Je ne m'appelle pas Nicole.

–Maintenant, je !p sais, oui, maintenant vous vous appelez Cliva. Nicole sentait par trop ta province. H y a deux femmes en vous, }<s le sais bien, Cuva et Nicole. Nous parlerons tout-à-1'heurod'OIiva, parlons d'abord de Nicete. Avez-vous oublie le temps où vous répondiez & ce nom? Je n'en crois rien. Ah ma chërë enfant, lorsqu'on a porte un nom étant jeune fiHe, c'est toujours celui-tà que l'oa garde, sinon au dehors, du moins au fond de son cœur, quel que soit l'autre nom qu'on a été iorcë de prendre pour faire oublier le premier. Pauvre Oliva Heureuse N!co!et >, En ce moment un îlot de masques vint heurter comme une lame d'prago les deux promeneurs entrelaces, et Nicole ou Oliva fut forcée, presque malgré elle, de serrer son compagnon de plus près encore qu'elle ne le faisait.

Voyez, lui dit-H, voyez toute cette fou!8 bigarrée; voyez tous. ces groupes qui se pressent, sous les coqueluchons i'un de l'autre, pour aévorer les mots de galanterie ou d'amour qu'ils échangent; voyez ces groupes qui se font et se défont, les uns avec des rires, les autres avec dos reproches. Tous cesgons-Iaont peut-être autant;de nomsquevpus, et il y on a beaucoup que j'étonnerais en leur disimtdes

que cet article, si peu rassurant en apparence,; â n'est pas; au fond, aussi sérieux qu'il en a l'air. Un journal de.la valeur du JRtMf~tHM~o, 1 et qui, d'ailleurs, engage plus ou moins Ia{ responsabilité morale du cabinet, ne pose pas ainsi des quesj~ons de vie et de mort. quand

il n'est pas d'avance bien sûr du résultat. _Ba a

~aMéissant-outre mesure res"dang~rs de la'si-~

tuation,il a voulu, sans doute, préparer un

triomphe au gouvernement qui tes aura ou ¡. qui sera censé las avoir affrontés et surmontés. Los journaux do l'opposition avaient accusé i' et accusent encore quelques-uns des hommes que la défaite a portés au pouvoir, d'avoir applaudi à cette calamité nationale qui leur a fourni l'occasion d'une revanche si ëctatante.Enles montrant décidés à repousser, même sans les discuter, des conditions exorbitantes, et rap- Í peler au besoin lo pays a un suprême effort au nom de la patrie et de l'honneur le BKof~ttMM<o aura voulu leur donner le prestige qui manque à quelques-uns et force que l'esprit de parti s'obstine aveuglément a enlever au gouvernement tout entier.

Il n'y a que ce moyen d'expliquer ce cri d'alarme jeté au milieu des populations agitées et des esprits en désarroi. D'autant plus que rien au monde n'est moins probable que cette recrudescence de dispositions hostiles f qu'on attribue à l'Autriche. Nous aurions ~compris que Radetzki se montrât intraitable, câpres Novarre, et lorsque, au milieu d'un triomphe complet et inespéré, il pouvait se croire encore menacé d'un côté par l'insurrection des provinces lombardes, de l'autre ipar te: gouvernemeM'té~~h~ieaaatMs de l'Italie centrale. i Mais aujourd'hui que la Lombardie cède à )a force, que le grand-duc rentre -a Florence, que cette parodie de république romaine s'éteint dans le ridicule, qu'Avezzana emporte avec lui sur l'Océan le dernier vestige do résistance sérieuse, et que Manin ne lève eneore sa noble tête au fond des lagunes que pour~ 1 assister à l'agonie d'une cause compromise j 1 par des pygmées, des lâches et d"s bavards; aujourd'hui enfin que tout, à Rome, à Floren- 1 ce, à Turin et à Gênes, marche vers une restauration irrésistible, on s'expliquerait diffici- i lement une exigence qui pourrait tout remet- ¡ tre en question.. c, y

Quoi qu'on dise et quoi qu'il en.soit du caractère impérieux et fantasque du vieux Radetzki, il est impossible que son gouvernement, malgré tout ce qu'il lui doit pour l'é- 1 clat de ses services, puisse lui donner ainsi! carte blanche, et qu'il co,n'sente, en retardante la paciScation définitive de l'Italie, a se privera

des bataillons qui se trouvent sur le Tessin et

dont il a si grand besoin d'un autre côté. Nous recevons les journaux de Livourne du 17; ils rendent compte de ce quis'est passé la J veille dans une réunion qui aeuJiëù à )'Hôtol-de-VilIe, et à laquelle assistaient l'archevêque, les officiers supérieurs de la garde nattonale et les principaux négocians. Il s'agissait de savoir si on adhérerait, oui ou non, au nouveau gouvernement installé & Fifrenceaunom du grand-duc. Après une longue discussion, il a été décidé qu'on s'abstiendrait de prendre aucun parti jusqu'à plus amples et plus exactes informations.. En attendant, on a nomm6 un comité de Sûreté générale chargé de veiller, d'accord avec la municipalité, au maintien de la iranquIHitë. Les membres.choisis sont MM. Luigi Sacchi, Marco Mastacchi, Felice Contessini, Cesaro Botta. ,Avantde lover la séance, qui a duré trois heures, l'avocat Riccardo Fracgi s'est montré au balcon de l'Hôtel-de-yilIe, et a engagé la foule, qui attendaitTissue de la délibération, a prêter son concours au comité qui venait d'être créé. La recommandation a été bien accueillie, et la foule s'est dissipée silencieuse-

ment..

On le voit, c'est une. tentative avortée. Nous l'avions dit le premier jour.

La tranquillité n'a plus été troublée à Florence, et le ~font/eMr t<McaK continue a enregistrer les actes d'adhésion qui arrivent do' toutes les provinces. J Tout .le monde se rallie, même le général mazzinien d'Apice< Malheureusement, il a perdu vingt-quatre heures car, 'au moment mê-

noms dont ils se souviennent et qu'its croient qu'onaoubUës.

–Vous avez dit pauvre Oliva.

-Oui.

-Vous na me croyez donc pas heureuse? –H serait difScile que vous fassiez heureuse avec un homme comme Beausire.. Oliva poussa un soupir. 1 –Aussi ne le suis-je point tdit-eUe.

–Vous raimez, cependant? >

–Ohtraisonnabiement.

–Si vous ne t'aimezpas, quittée.

–Non.

-Pourquoi cela?

–Parce que je ne l'aurais pas plutôt quitter quejeleregrotterais.:

–Vous le regretteriez? –J'enaipeur. '1

–Et que regretteriez-vous donc dans un ivrogne, dans un joueur, d&ns un homme qui vous bat, dans un-escroc qui sera un jour roueen Grève?

–Peut-être ~10 comprendrez-vous point ce quojo.vaisvousdire. '"C,' –Ditestoujours. –Je regretterais le bruit qu'H iait autoar de moi.

–J'aurais d& le deYiner.Voita ce que c'est que d'avoir passe sa jeunesse avec des: gens silencieux.

–Vous connaissez ma jeunesse.

–Parfaitement.

–Ah mon cher monsieur, dit Oliva en riant et en secouant la tête d'un air de dëQ. –Vousdôutez? °

-Oh! Je ne doute pas, Je suis sûre. –Nous allons donc causet de votre jeun~sse,mademoiseIleNicole. –Causons mais je vous préviens que je ne vous donnerai pas ta réplique,

me où' it multip)iait en toute hâto les actes d'Adhésion, le gouvernement prononçant sa 1a destitution.

A Rome, les chefs du parti rëvolutionnaire .travaiHent chaque jour, et avec succès, à re-

culer .lesiimitesdundicule.

DajisJaseanco da 14, après an discours emphatiqueda M.~azzini,sur fe MompAe yM<_ ~N ~'MC<!OM e< ~a <rO/tMO?t ~MKeM~~)*<M!~ P!Ymoo< eM To<!csae, rAssembiee constituante a rendu le décret suivant h s Vu !es dermers ë~ënemens survécus en Itatie, l'AssemMee coistituaBto dt;etare I .n n La République romaine, asiie et boulevard de taliberto italienne, ne cédera, ni ne transigera

jamais.

? Los reprosentans ettos triumvirs Iajnrentau nom deDieuetdu peuple.

n j)Lapatrieserasa.uv6o.M n Avant que ce décret fût rendu, M. SierMni avait propose que tous les reprësentahs prêtassent te serment <!e e'eMee~!f ~OM~~M fMtMM t~e !a~a~We p!M«~ ~Me de tom~reM~ <M!M! !'eaKe!Kt. et rÀssèmbiëe lui avait répondu par le cri de: ~!)e~RepM6H~ue! 1 C'estmagniuqùo! H ne s'agit plus que do ravoir combien de cesjureurs si intrépides aujourd'hui on verrait à iëur poste, !c jour ou ü l'on'iendr8it leur annoncer que tes Croates sont seulement & dix !ieues do Rome.

OQlitdansleJtfo~euf.'

« Le gouvernement a reçu ce soir une dépêche téiegraphique de MarsoiHe, datée d'aujoutd'hm, qui luiannoncoquo ta apttttie eipoditionnaire a quitte hier au soir, & sept heures~ te mouiHa~a fies nés d'Hyëres, par une mer calme et par un très beau temps, a

Le~MM~~te~t~a~Mt~e donne !es détails suivans sur les mouvemens do l'escadre

éxpéditionnairè

expéditionnaire:.

e Les forces navales qui doivent transporter nos troupes sur le littoral romain, ont reçu hier un nouveau renfort. La frégate à vapeur le j\tKaoxt et la corvette de charge ta FfOMttfs'e ont mouillé dans l'après-midi au port d8 la Joliotte. j a Quelques instans auparavant, les frégates l'Orenp~Me et !e Chft~a?~M-Co!o)K&, qui, ont 8' bord un nombreux materie! et des troupes d'ar- tmerie et du génie, appareiHa;ent pour Toulorj, oùeHes vont compléter leur chargement expedi- tionnaiM. U reste encore dans nos ports quatre frégates à -vapeur le JPattama, Mtt~t'KaL &atro~ et te ~.e&rador, à bord duquel le contreamiral Trehouart a. placé son pavilton; deux corvettes & vapeur: le ~oMetIeMnare; plus!a corvetto de charge la Procenfa~ a Le matin, des six heures, l'embarquement des troupes a eommcucô~ Outre de nombreux detachemens des armes spéciales, !os navires de la.uottil[e ont reçu Six forts bataillons de guerre, appartenant au 33o,au36"etau 66cde ligne, sous les ordres du général Levainant et dùgénéral MoHiere. Le dernier a une partie de sa brigade à Toulon, où le 22e léger, !e 20" de ligne et un bataition do chasseurs à pied sont déjà embarqués.' B M. 16 général de division Carrelet a proadé activement aux préparatifs de roxpéd!tion; H s'est rendu a bord du Ja6rador pour s'y concerter avec l'amiral Trehouart sur les dispositions derembarquoment. Dans la soirée, l'honoraNe général se trouvait à l'embarcadère du chemin de fer pour y recevoir le général Oudinot, qui a pris ce matm'Ie commandement de l'armée expéditionnaire.

)6 A l'heure où nous écrivons (deux heures), toutes les troupes sont à bord,.ei l'embarquement dos chevaux s'achève. L'escadre pourra donc lever l'encre'ce soir ou demain malin, si toutefois l'état delà mer le permet, pourrallier la division de Toulon et faire voilé pour Civita-Vecchia. w

Nous appelons l'attention de nos lecteurs sur nos nouvelles de Berlin et de Stuttgàrdt. La deuxième chambre du parlement prussien vient d'émettre un vote hpstile~u gouvernement dans !a question de l'unité allemande. Ce vole place le roi dans l'alternative, ou do tenter un coup d'Etat, ou d'accepter malgré lui une dignité contre laquelle ii se défend de son mieux. `

La dissolution de la chambre ne serahqu'un expédient sans vat~ur. Le pays fanatisé nommerait une chambre encore plus obstinée. Dans le Wurtemberg, la situation n'est pas moins tendue. Partout cette [malheureuse

–Oh je n'en ai pas besoin,

'–J'attends.

–Je ne vous, prendrai point a l'enfance, temps qui ne compte pas dans ne, je vous prendrai à !a puberté, au moment ou vous vous aperçûtes que Dieu avait mis en vous un coeur pour aimer.

–Pouraimer.qui? 2

i –Pouraimor Gilbert.

= A ce mot, à ce nom, un Msson courut par toutes les veinés de !a,jeune femme, et te db-' mino Meuia sentit frémissante a son .bras. –Oh dit-eiïe, comment savez-vous, mon Dieu?. Et o!te s'arrêta tout à coup, dardant, a travers son masque, et avec une émotion indë(missaMe, ses yeux sur le domino Mou. Le domino bleu resta muet.

Oliva, ou plutôt Nicole, poussa un soupir. Ah ) monsieur, dit-elle, sans chercher à lutter plus longtemps, vous venez do prononcerun nom pourmoi bien fertHo en souvenirs. LVous connaissez donc ce Gilbert? –Oui~puisque je vous eti parte.

.-Hélas!

Un charmant garçon, suri ma foi. Vous Faimiez,? H était beau?.. non. ce n'est pas cela. mais je !e trouvais beau, moi, H était plein d'esprit. H était mon ëgat par la naissance. Mais non, cette fois surtout, je me trompe. Ega), non, jamais. Tant que Gilbert !e voudra, aucune femme ne sera son éga!e.

–Même.

–Memequi?

–MêmeM'~doTQ.

–Oh !/j osais ce que vous voulez dire, interrompit Nicole; oh! vous êtes bien instruit, monsieur, je le vois; oui, i! aimait plus haut qut pauvre Nicq}e. é

question deTunite allemande mette feu aux. poudres.

Pendant ce temps, t'Assembiée de Francfort s'obstine plus q~e jamais dans ses rësohttioas. (Fo;?' p~M! ~K.)

Nous publions, sous la rubrique dca MOMt~M <~ .~)'a!ty<y, deux documens qui ôni un vëritaNeintërêt politique. Le gouyernement portugais Yient de pren-~ dre une mesure qui lui fait honneur, et qui ostdo nature a clore i'ère des révolutions dans ce pays, si longtemps ravage par la guerre ciyi!o. Cédant à une généreuse pensée d'amnistie et de conciliation, ii a présente aux cortes ,deux projets de loi destinés à eS'acer toutes 1 les traces des anciennes discordes, et a réaliser la fusion de tous les vieux partis en une seule et même famiUo.

Aui termes de ces projets, H n'y a p! us de yainqueurs ni de vaincus en PortugaJ, Les officiers qui ont combattu sous !e drapeau de don Miguel, etqui ont si !ongtemps expié ~eur défaite, sont appelés a reprendre du service sous Fëtendard désormais comnmn do !a patrie portugaise. Ce sont !a des mesures de réparation et de générosité qui ne nuisent ja-j mais aux gouvernemons. L'ordre pub!ic,!a paix intérieure, la solidité du trône dedona Maria gagneront tout ce que ces mesures libérales vont enlèvera l'esprit de troubte et 1 de conspiration. Cette politique serait encore ta p!us sûre, quand même eUe ne serait pas ia plus noble et la plus honoraMet

Assemblée nati<ma!e.

Présidence de M.. AMtÀttBMABRMT.

~<t<!M<<MM<!er<!lM8.

)6bat sur l'ordra du jour MM.Sauvaire-Barthëtemy, Deslongrais, de Ludre, Vateite et Besnard.–Deuxième délibération sur la toi 1 d'organisation de !a force publique. Demande d'ajournement: MM. gênera! Ru!hiëres, le général de Lamohcière, Besnard, Foy, ie général de Lamoriciëre, le gênerai Subervie, do Ludre, Raudot, d'Adotsward, .Besnard, le général de Lamoriciëre, le général Baraguay-d'HHIiers, Larabit, Desiongrais, !e général Cavaignac, ie généra! de Lamoriciëre, .dénient Thomas. Vote. Rejet de l'ajournement.–Déiiberation~et adoption 1 des articles 1 a 17.–Renvoi à demain. i, LaSéance est ouverte a. une heure. ¡

Loprocès-verbalest!uetad,opt6. r M. SA<jvÀ!KB BARTHËLEMTf Jodemande qua la

loi relative au crédit extraordinaire pour ie sab~-

side en faveur de )a Piata soit discutée immédia- tement. La discussion no sara pas iongue. ONE votx C'est une erreur eite sera très lon-

gue.

M SACVA!M BMTHBLEMy J'insiste pour ia discussion immédiate.

M. DBSMNGBMs Je <erai remarquer queBous avons commencé hier la discussion d'une autre loi. Ce serait )a première fois qu'ohTerrait abandonner ta discussion d'un projet de loi dont ùnartictea déjà été voté. yotx DiTSBSBS Oui! oui! Non! .non 1, M. DE ujDM L'Assemblée s'est prononcée hier; vous ne pouvez, contrairement & sa décision, ajourner la ici sur l'organisation de la torce puMque, une loi de la plue haute, importance, une toi organique à laqueHe se rattachent les plus hams intérêts du pays.. j M.vAt.BTTEré3iame, au mi)ieu du bruit iacon- tinuation de la discussion de ta ici sur'Ies ma- jorats et substitutions, commencée dans la séance d'hier.

M. sAcvjHM BAUTHÉMim' I! me paraît impossiNe que l'Assemblée se refuse à discuter )e projet de loi re'atif a la Piata, quin'aéié ajourné hier que par suite de l'absence do M. la ministre des affaires étrangères. Songez donc qu'il s'agit de savoir si la France fera honneur a la signature

dosonconsu).. j

pt.cs!ECRs voix Nous ne sommes pas en nombre! .t M. BESKiRD II est certain quenous na som- mes pas en nombre. Je demande l'appel nominal. M. cnARRÀS Nous avons déjà perdu hier une 1 heure à discuter.notre ordre du jour; atlocs-nous S recommencer aujourd'hui? Est ce donc un parti pris? (Rumeurs diverses.) 1 M. BESNARD Nous sommes dans notre droit en réclamant qu'on continua la discussion d'un projet de toi dej& commencé, et;surtout qu'on no discute pas sans être en nombre. ¡ M.. LE GÉNÉRA!. Bs LAMOMaÈBt! Je demande formellement )a clôture. M. BBSNABB: Encoreune Ms, nousnosommos pas en nombre.

M. tE pMStDEtfr Je vais consulter l'AssomNéé pour savoir si elle veut modiSer son ordre du jour.'

votxxoMBBECSES: Monsieur le président, on n'est pas en nombre !L'appet nominal! M. i.E MÉSMENT Alors, si l'Assemblée n'est pas en nombre, je ne puis pas la conauiter, et je maintiens l'ordre du jour te! qu'il a étë 6xé. dMeussionest ouverte sur projet da loi relatif à l'organisation de la force pubhque. La parole est & M. le général Subervie.

Je m'arrête, vousvoyez. ]

Oui, ôui.vousaavez dés secrets bien ter-~

riMes, monsieur, dit OUv& en tressautant; maintenant. ~v l

Ei!e regarda i'inconnucomme sieHe eût puj iireatraverssonmasque.) i–Maintenant, qu'est-it devenu'? '1 Mais je crois '.que vous pourriez !c dire mieuxque personne. –Pourquoi?grand Meu! f i

Parce que, s'il vous a suivie de Tavemëy a Paris, vous ravex suMe,vous, do Paris a

'Manon'

"–Oui, c'est vrai, mais il a adix ans de cela aussi n'est-ce 'pas do cè'tomps que je vous parle, Je vous: parle des dix ans qui se sont écoules depuis que je me suis enfuie et

qu'il a disparu. Mon Dieu il se passe tant do

chosesendixans! 1 Le domino Meu garda le silence,

Je vous en prie, insista Nicole presque suppliante, dttes-moi ce qu'est devenu~ Gil-

bert? Vous vous taisez, vous détournez !a

tête. Peut-être ce souvenir vous Messo-t-f!vousattriste-t-i!?' Le domino bleu avait en éf~ot abn' pas d6~ tournë, maisinctinë !a têie,"cbmmasi!ë poids' de ses souvenirs eût été trop lourd. '1

Quand GUbert aimait M'~ de Tavornev,' ditOliva.

–Plus bas tes noms, dit le domino'Ë!eu.! N'avez-ïous point remarque que .jo ne lest prononcepointmoi-même? 2 < –Quand il était si amoureux, continua! OHva avec un soupir, que chaque arbre de Trianon savait son amour..

–Eh bien! vous ne t'aimezpius, vous? –Moi, au contraire, plus que jamais, et ce! fut cet amour qui me perdit. Je sais belie,;ja1 ~suis ??) et quand je veux suis MSqtea;e,

M. !o généra! Subervie monte & ta tribune H s'y rencontre avec M.le ministre <!e la gae?r~ auqueMIcodelaparoia.

M. M. MtatDENT J'airecu de ~M. -'la g(.B~ral Oudinot, commandant en chef <!u eorpa expédïtionnaire delà Méditerranée, u~e lettre en ii! s'excuse de n'avoir pu demander un congA &vant son départ, et sollicite ce! congé.AsCor~. La parole est à M. !e ministre da la gu6:Te. s~ M.i.tatttEEAi.RMH!EM!lit un !oag; dlscom'9 ~cMIs'AttMbe a prouver qu'i! serait temôrMte de f toucher a l'organisation de l'armée. loi de 1892 présente toutes !es garanties désiraNes~ eue s'exécute facilement. l[ n'y a pas urgence & lit ~remplacer par une loi nouvelle. i Ce serait risquer de jeter dan: l'anBëe HR& perturbationfuneste. On paraît compter beaucoup/dit M. la nliciehtre, sur i'in{!uenco dos avantages d'argent que t~ projet tarait su soldat. Mais R'ost-i! pas & cyaiftdro que ia prédominance donnée & la queMen ~d'argent ne nuise a l'esprit du soldat, Bo por!< atteinte à ta ndélité au drapeau? Nous n'aurions plus de véritables soldats iejourib n'auraieBt en vue qu'un intérêt d'argent. i Examinant ensuite lés quatre pomisprincipaux du rapport: lo !a formation de i'effectit~ 2<rex&~ nération, la formation dos conseUa da révisiOB. .to la réserve, M. te ministre fait !a critique de* moyens proposés par M. le générât- cto LanMtticiëré. nouveau système ne !ui paraît pas avoir sufSaamment tenu compte do ia BCcessit~

de parer.paruncontingentsufHsant, ~toutes les

éventualités. Sous ce rapport, la loi de .1832 lui paraît'biM' preierabie, d'autant pias qu'une application Q~ dix-sept aBnëes l'a fait accepter par te paya t'H~ rentier. Le nouveau système serait loin..a'assurer laformation du continrent, en m6:ao temps qu'<! créerait un imp&t qui soutererait des p!aintes ranimes. .?. On présente, dit M. le ministre, la .mor&U~ d~ t'arméeactuello comma pire qu'elle no t'est. Ai~iM, en i8M,i'arméo comptait l ecBdamnégur&C ~rempIacansreUe n'en compta plus mainteasBt

Enr6sum6,laDrojet de !oi est impopulaire, a'unee~écutmndimcue, blessant pour iepriacipe de t'egalité, et it aurait pour effet do déBot~ Mnisef rarmeo à une époque n faut au con* traire se MéB garder d'y toucher, surtout si c'est pour faire proBtor i'Etat du franc qui se fait aujourd'hui sur les remplacans, comme le propeae lacommisston.

i M. 16 ministre termine en~demandant l'ajour-

nement du projet et son renvoi àrexamea dt~

conseil d'Etat, conformément a une disposition de la Cobstiiution. (Très bien très Mon !) · N. t.E o&K&RAi. DE t.moBtC!ÈBB Je ferai à !'As< semblée, en réponse au discours que vous Yenfs: d'entendre~ une double observstion.. La première, c'est que l'Assemblée a déjà d~ci- `` qua )a discussion aurait iièu: !a seconde/c'est gué M. te ministre me; paraît avoir adressé se<.

critiques plutôt à des projets ac<érieurs qu'au

projet que nous avons 1 honneur de vons praM' aér. Ce projet a été mûrement élabore, et nous aVons hâte d'arriver à ta discussion des artieies~ mais nous t'attendrons et nous ne tomberoTs' pas dans le piège que l'on nous tend(Murmures~, !pournous amener & nous faire pet-drenotra ~temDsen~scuBsions oiseuses. (Très .Mena gau-

'cht)<)- -.=-

i H osi un seul point que nous'ne pouvons iaisser passer. On nous a dit que nousToutions a~ caparer au profit de l'Etat te'traSc quL se fait su!' ttes remplaceméns. JCiTéponds quete.capitaI.QHf f t'arment ont une puissance moraiisante.

Quandiocapitat formé par Ja dotation queB&fiix `

présentonssera employé par l'Etat pour am~iio~ rer la position du soldat, soyez ccitain que eontingent~vaudra mieux, qu'H sera plus mera! ` et qu'it se battra mioux.~Très bien à gauche.) M. !,B GB'<ÉBAt. Rpt.HtEBBs, ministre de ia inerte L'honorable rapporteur est daua l'erreut quand il croit que nos critiques s'adressent (E d'autrea projets que le sien. Je n'ai COMU ce prcfjbt que quandil vous a été apporta M, et j'si dS alors le faire étudiereH'étudier moi-même, c'f~. t te fruit de ces études que je viens de vous faire connaitre.:

i Je désire que l'AssemMée ait !e temps dcHre et de méditer las observations que je viens d'à voir l'honneur de lui soumettre;. aSn que, quand viendra !a discussion des articles, et ce ne ~f&- pas aujourd'hui. (Rumeurs a gauche.) Je m'explique ma! je veux dire que, pour a~ jourd'hui, je ne présenterai aucun amendemeM' ?' dans la discussion des articles; j'attendrai la iKnsièmo détibération, et c'est aiors que j'ontrerf~ dans ta discussion. (Aux voix! aux voix!) N. BBSUABB Je no comprendrais pas qu'un projet de !oi qui change tout notre système de Te-cruiement, et qui crée deux nouvottes eap~ces~' d'itnpôt, no fut pas l'objet d'une discuedon RéBé-

iralo.

tGf.MBB: Parlez! discutez~

M. BESNARD C'est ça quaje viens faire, e'~ SB discutant, j'espère vous démontrer qu'i! n'y a pa& lieu de donner suite au projet dont )a commts-

sionnousasaisis.

AGATCHB:Si!;SH. i voix NOMnmcsBs Ecoutez! écoutexi Vcng yer-

rezaprès.

M. BBSSABB: J'espère qu'au moins moB opinion sera entendue, et qu'il me sera peimis de discuA GMcns C'est costrau-e au r@gIement,(Rires. M. BESNABD:Je ne veux pas parier icidesqùe~ tiens pour lesquoilesje no saurais être compe' tent; 10 ne m'occuperai donc pas.de iA pa!t)~ militaire du projet de loi; mon intention estsu!tout de soumettre à i'AssembMe queiqnas obsef" vations sur las questions d'impôt: mais ii~~t une ré~exion gae jo ne puis m'empêcher da pitsenter! jusqu a présent, iopnnctpal moyen emplove pour recruter notre armée; c'était l'appe!. Eb bien on ne maintient pas l'appoi dans !e projet actuel. (Réclamations au banc de la commisaioa.~ Le mot y est, je le sais. L'artiete 1~' dit e a L'a~ mee se recrute par dos appels, a mais il est évident que dans !a pensée ses auteurs du projet

omettrais ma tête sur un MHot pouria ~:ra abattre, plutôt que de hisser dire que j~i courMtatête. –Vous avez du cœur, Nicole.

-'Oui, j'en ai eu. dans ce temps-!n,.d~ jeune niïe ea soupirant,. w ~-La conversation Tous attriste? `

–Non, au contraire, cela me fait du tjie}! do~emontërvers ma jeunesse, nen est de la .vte comme des rivières, ta nviëre !a p~s trûubMe a une source 'purs. Continuë.z, et n~ taiiës pas attention & un pauvre soupir perdu qui sort de ma poitrine.

Oh GUc domino ibIeua,Y.ec un dous~- lancemënt qui trahissait un souTtr~.ëcios s:)!~ le masque de vous, d'à GUbert .'et d'ung 8T.ire~personno, je sais, ma'pauvre enfant; !o~t ;? q ne vous pouvez savoir, vous-m ëme. Aiors, s'écria Qliva, diies-moi pourc~~ Giibert s'est enfui de Trianon;, f'.t. si TOH5*M~ ..îedites. Vous serez conYaincue .Eh bien je htt ;vous je dirai pas, et vous scre}! Mon m~M .convaincue encore.

.Comment .cela.?, j, En me demandant pourquoi/Gi~eïi~ quitte Trianon, ce n'est :.pas~ une yeritë Qse~ vous vouiez.constater dans ma,r6p<jnse, e~tune chose que vous ne savez pa% et qno-Tous dësirezapprendre.

'-T-C'estvrai. Tout. a coup eUa tressaniit .pius viventcrr. ~qu'et!en''avaitfait encore, etiuî saisi~ant !a9 mains de ses deux mains erispëes

Mon Dieu: dit-e!!e, mon Dieu!

!EhMen!quoi?

Nicole parut se remettMet écarter i'id.~ q!~

ravaif amende a cette d~'mstration. v,,

'Rien,


ec~em~M TCicm&iies et iss féengagemeas. Aux tMmes~e votre projet, tons les FraneM i

Mevent s'exonérer à pmc d'argent du semco m!' ) i

Utaire: avec un pareil systôme, i) est évident que rappel n'a plus rien de sérieux, (~ouyellea réclamations.) M. caiM~s Vous n'avez pas lu le projet. M. M pRt6!DBM!Je prie MM. les membres do h commission de ne pas interrompre.

MB voix Oa tout au moms d'être plus conïe* sables.

N.BMNÀBB: Jerepetaquevotraprojet,et)el'at par&ttement lu, ne pose aucune limite; que tous oeuvent s'eMnéier moyennant nnfmcos, et par !& Mdroit d'appel devient complètement iuusoi-

*e. (Nouvelte intorruption.)

A 6ACCBE Vons aimez mieux qM les riches ~nls puissent s'exonérer moyennant Snances. H. BE9NAM H est très taciio d'interrompre it tSï plus di<Hci!e do suivre UD raisonnement à ':6:te tribune. (Pariez! parlez!)

j'entends souvent à cette tribune dos discours t;ui ne me paraissent pas bons. (Rires. Très 1 ttien!) des opinions que ~e crois tàusses et dangereuses, et cependant )e!es écoute. Je prie mes eoijègues d'avoir pour moi un peu de la Monveil.'anee dont j'use en pareit cas. (Très bien tiès

bien!)

J'ai dit que dans le système du projet de !oi, ~a ptincipal moyen de recrntement de l'arm6e est l'enrOsment volontaire et !o reengagement mMs si, dans une circonstance donnée, les enr8temena et réeng'agemens Ba vous donnent pM autant d'hommes qu'H vousen faut.~ùtespren- tit'ez vous? Tons les citoyens qui se seront exonérés aux coaditions Siée!! par vous seront complètement '~nittôs enrers ie service. 0& prendrez-Tous donc i des soldais quand vous en aurez besoin, et que t'6:iro!em6ntle réengagement ne Tous en four- ). a~ont pas? .t'attends qu'on me le diso.

On noua dit que le remplacement actuel introduit 3M3 l'armée des ëlémens qui nuisent à sa BMtaliM; mais parce que l'Etat se sera mis à la place des compagnies de remplacement, est-ce quo tes élémetiS seront changes? Est-ce- que 'ce ne seront pas toujours )es rempla~ans actuels qui

se présenteront comme enr0!éa.volon<au'es?

j'arriveaux questions d'impôt. La première ost celle de la cotisation que la commission impose à tous tes apnelés de chaque année; ma<s il me semb!e que a: on examine de près ce système '!s cotisation.ony trouvera l'impStprogrossif. (M- ¡ carnations au banc do la commission,' C'est l'impotprogressif par rapport au service !U:litHre. rNcuvelles rumeurs.) Je Tais leproutar.~Ecoute!' écoutez'~ t !ja jaune homme de vingt ans doit a l'Etat sa personne ou un homme; quand il a donné sa përso~ae ou un remplaçant, quand i! a foarni à l'a!<nés son Maiié, il a acquitté sa dette; mais il en ;}st évidemment à qui vous demandez plus que f'URite en prenant pour base de ce qu'ils auront & parer leur fortune présumée; vous arriverez ainai Hl'impôt progressif. (Non!–Oui' oui! c'est eTtdecH'-Mouvenient prolonge.) 1 Quelle est ta base de la. cotisation que vous fai-, ,~I

*es paver a tous? L'art. 35 du projet dit quelle!

MTa égale aux contributions directes da toute <iatuia payées par les jeunes gens et leurs père .~t mère, et multipliées par un chin'ro qui sera ~etarmine chaque am6e par ta loi.du coBtni~

gent,

Ainsi, supposez que le chiCre multiplicateur axé nar ta toi contingent annuel soit 6; pour celui dont les contributions seront évaluées à 109 fr., cotisation sera de aoofr.; pour celui dont tes t'ontributioBS présumées seront de l,C<)Ofr.,e)le =..erado6,000fr.

A GAccas C'est & dire en proportioa de safor-

~6M.

M, BBS!<t*D ?o dis que par rapport an servtce militaire, c'est la un véritable impôt progressif, t:t la Constitution n'en veut pas.

On dit que la Constitution a condamné te mode de remplacement actue), cela n'est pas exact. (Rumeurs.) Kon; messieurs, vous n'avez pasproscrit la remplacement militaire.

:Vous n'avez pas voulu déterminer le mode .d'après lequel on pourrait se libérer dn service militaire~ mais vous n'en avez proscrit absolumentaueun.

songez aux conséquences de ceim qu'on vous propose chaque année une loi Cxera )o chiMjë

mattipMcateur des contributions présumées do

f,baque appelé. 0)! ce!a peut-iU aller ? A faire naver & certains individus des sommes de 10.15, ;?/30,000 fr. (Murmures.) Si c'est la ce que l'on vaut, qu'on le dise.

Remarquez, d'tilieurs que iescontributibnsdttectes représentent surtout ta propriété foncière, sauvent grevée dotant de charges qu'elle n'est qu'une richesse nominale ontre les mains du aroorietaire. Ainsi, avec votre système de eotisa~{o~tei jeune homme sera imposé & una somme tre~ fo'to parce que son père acquitte les impots tt'une propriété grevëe de charges égalant pros«up son tevona, et tel autre, <l!s d'un capitaliste Gui n'aura que de l'argent et pas de dettes, ua contribuera que dans une proportion insiKrnuanEt vous appelez cota do l'égalité ? C'est une .taé"aUté fiagranto. (Très bien! très Meni–Aaita~on sur quelques bancs.)

AtloQS pius toin Tous soamettez à !a cotisa~GB tous les appelés, mémo ceu: que )a loi exemp<tUt du service militaire. Vous n'en exceptez que que leurs infirmités placent comptétemont ~q dépendance d'autrui.. "m.. avoir un bres de moins et n'être pas

~mr~tmnm~ dans la dépendance d'autrui; je

~~piététhaü:,dansla.dépendance d'autruf; ja

~tre~P~ av.irtene infirmité.qui' di.~inuemcstoKes, Mas moyens de travai), MM ma n&ee!-complètement dans ladépendanced au. Sui-S'aîors if me ïaadM subir votre cohsation. Ft les cts do veuves, les aînés ae piusMurspr~ng quela foia~ranchit du serYico mihiure ~MsHBtérêt de leurs fam~tes, votre cotisation &3 atMiat également, c'est un mveau,_un niveau ~ur'n~mpofte, il faut que tcutlemondoypasae.

~tiouvamens:di~ar9.)

~aceméSMtuel.~tle résultat d-une .transaction entre particuliers; !e prix du remplacement se paie avec des facilités. Avec votre_sys~mQ, ces méNagemens ne Mront pas possibles; il faudra toujours payer comptant. Oncroitavou~avail[e en faveur du pauvre~ on a~bian p!ut9t îravaiMé en faveur du eapttaLld!Spomble.. 1- L'honorable rapporteur de la commission, on vMS parlant de l'utilité d'encourager les réenga~m8M, vous a ditque les hommesqui rentratent 3~ a vie civile, après- avoir fait leur _temps, -uaios drapeaux, étaientdes Céaux paurlepays, ~a'~ des-haM~es qu'ira raient contractées ~service. C'est là uns erreur. L& venté est que ~anciens soldats sont reCt'ercMs pourles bandes d'ordre, ~e régulante, de propreté qu'jts ~Bt prises au service. (Très bton! très u~ je termine, messieurs; H est regrettable qu'une M <ie cette importance nous soit apportëe quand meise, au mbmeat noiresession avancée Be nous permet pas de la Siscuter avec toute la ma~arité qu'eUe demande. Je propose donc l'ajour-

Si fait; voasvounez me demander quel-

Sr~echosrS

Oui, dites-moi toct franc ce qu'est de-

MfË.uGHbeli?'

N'avex'vous pas ent~d~ d)re qu'H <~

naoï~'

–Oui, mais.

–BhMeD'Hestmori,

–Moit?StKico!8d'una}r<ïédoù~. ptiis~ Mec~use secousse soudMne qui res.sanNaitM&pfemiëre: –De graLce, monsieur, dit-eiïe, un service. –D9ùï,diï/~ntqueYpusenyoudrei;.nia

t-~rèNicoIe.

Je vous ai vu chez moi it y a deui tieu- ~~s n'est-ce pas, c&T c'est bien vous? –Sacsdoute.

–ïl y à deux heures, vous M cherchiez Mj;&'vous cacher do taoi. ` –Pas dutdut; je cherchais au cQBtraire àj

tMfMrebienvoir~

<- OlTnot!c, Mie que je suis moi qui vous .~t tant Mg&Tdé. FoUe, foUp, stupide, femme, T;en que femme, comme disait Gilbert, i Eh Men ta, iàissez vos beaux ~hovëaT. ¡ HpargMZ-vous. ~-Nos. Jevou~ me pMir de vous avoir ~gâîdé sans voas.avoir vu.

–Je M vous eompTendspas,

sàvez-vbas ce que je vous demande ? p

–Demandez.

Otez votre masque.. –Ici;impossiMc.

Oh ce n'est pas la eramte d'être vu par ~autres regards que les mtess qui vous es i «mpêche; car ~.derrière cette co!onNé, dans cambre de la gaiene. personne Be vous ver- S ~Mtquemoi. i ~QueUech&se m'empêche donc alors? f ?- Yo~ aTC.? pcw.; qu.e j'e n~ yous yeeop-

9'

N. MY: i.'hH~faLttto tnéopin&ht <H!<n<Mmmo

11 BPAIt COIIIIa8IlCé, en oous demsndant l'ejou~te~

U avait commancé, en voua demandant rajoufce-

ment.

t!t)E Tor: H a eu raison.

M. poy La commission répond que rAasemMce a répondu à la demande d'ajournement en décidant, DM plusieurs votes successifs, que la discussion aurait lieu. (Rumeurs diverses.) Qu'on no croie pas que nous voulions éluder aucune objection. Seutemoat, nous croyons qu'tt vaut mieux les réserver toutes pour la délibération des articles.

M. Besnard nous a adressé des objectioas qui prouvent qu'il n'a pas lu le rapport assez attentivement.

M. MKEAu: Croyez-vous qu'on en ait eu bien le temps ? (Rires.)

M. Fût Vous vous ptaignex, vous a dit M. Besnard voua vous plaignez des mauvais eiémens que te remplacement introduit dans l'armée. Ce seront les mêmes démens qui vous reviendront i par rengagement volontaire. (Oui oui !) If Pour moi, messieurs, je ne crois pas que te pouvoir executif prenne piaisir à démoraliser 1 t'armée, comme te font aujourd'hui la plupart des agens de remplacement, qui érigent en système la démoralisation des remptaeans, qui surexcitent leurs passions, les enivrent et no les ¡ paient qu'a prix diminué pour augmenter leurs ¡

jbénéCces.

M. Besnard nous reproche d'étaMir l'imrct 1 progressif; coia tient, ça mesombte; à ce qu'i) 11 confond !a proportion avec !'ega)itô. (Rumeure 'diverse!.) Mais. nous dit-on, où s'arrêtera techif- ¡ ~fre de ta cotisation ?~Qui nous dit qu'on ne demandara pas au jeune homme qui voudra s'exonérer te centuple de ses impositions? EH touio chose H y a ucetimtte, c'est cetic de !a raison et .des besoins.

f M. LE Gtsit~t. BÂRÂSCÀY-D'nft.HEBS C'est que ~neus ne connaisaons pas )a iimito devos besoins.

(Mires.)

M. For On nous a fait une objectioa que nous nous étions faite à nous-meme, c'est qua le chiffre des contributions directes ne représente pa: .exactement la mesure do )a fortune réelle. Cela est vrai mais H faUait bien prendre une base, ;et l'objection disparaîtra quand on aura établi un impôt sur le revenu.

On s'étonna .que nous demandioM la cotisation, même aux 6)s de veuve; c'est qu'on onbtie qu'on ne paie qu'à proportion do ses impôts si le Sis de veuve paie une cotisation de qnetquo importance, c'est que sa mère aura de !a fortune. .Enfin notre système aura pour résultat de remédier au déclassement des populations que l'on déplore chaque jour. Nous n'enlèverons pas & l'agnculturo autant do bras que le système actue). Croyez-vous en ef!et qu'it rentre dans les campagnes beaucoup devcs soldats, que vous renvoyez sans pécuio quand ils on~ goûte les jouissances dos grandes vines? (Rires et rameurs.) Je prie l'Assombiéf) de passe~~mm6jiatenlent~ à' ta discussion des articles.

votx~MBBEusBS; Lactûtore!–Auxvoix!aux

voix!

H. M pB&sfBBST Cinq orateurs ont encore demandé la parole stir la discussion genéraie; (Non! hon!Iac!ôture!) t)

M. MSNtM La commission R'a point demandé ta clôture. (Si! si! tacMture!) 1. 1 1

pufStBBBS votx Non! non< !a c'ature n'est Bas ~demandée par la commission.

tu BBSNAHB Ja demande & répondre quelques mots soutement A Fhonorabfe orateur qui descend recette tribune. (Non! non!)

H. M patstOtKT Si t'AssemMée persiste, je vais mettre )àci8ture aux voix.

M. LE GBNËBAL j)E t.AMOtnc!BEE Je dois faire pbserver à !'Assemb)éo que' la commission n'a point demandé la clôture.

r t! y a dans les conc!usions de M. )e ministre et da l'honorable M. Besnard. un vague que je regrette. D'ordinaire, lorsqu'un projet de toi en est pTrivé à la deuxième délibération, rAssemNée endiscute les articles le rejette, mais e)ië n'ajourne pas !e projet. (Mouvemens divers.) Je conclus donc à une discussion immédiate. (La cM~turena clôture!) w

M. LE GBKÉtAt.soBERVtB: Citoyens représentans, i je vous demande !a permission de présenter auo!qu8s considérations surl'ensemNe du projet. J'ai tu attentivementie rapport do la commission, etj'avouoquë je n'y ai rien trouvé qui ait trait à l'organisation de t'armée. r

Quanta ta force publique, elle est organisée depuis iong'temps; e!ie comprend i'arm6o et !a garde nationale. N'avez-vous pas une be]!d inf&nterie, une bonne cavaterië, les corps spéciaux du génieetdot'artiUprio? ` De quoi s'agit-i), en réa)ité? De changer UBe toi qui a été portée à la chambre à diverses époques, et quej'ai.jeravouo, toujours combattue; parce que, si i'on veut appliquer sincèrement te principe de t'édité à t'armée, il fa~t que te tervice soit obligatoire pour tous. (Mouvemens di-

vers.)

Mais, jnessieurs, pour changer une toi qui daté déjà do dix-sept ans, ~qui est passée pour ainsi dire dans tes habitudes d'une nation, it faut mûMmontréfiécbir. 1 Il~

Quant a t'organisation de t'armée, eno est si dtfScite, à en juger par tout ce qui s'e!t passé, que jecrois qu'on ne l'atteindra jamais parfaitement.

Le point important pour l'armée c'est la réserve. Or, ia commission ne propose que ce qui existe en demandant que la moitié du contingent soitiaissée dans tes foyers.

Mids le nouveau projet a cola de malheureux, qu'une paitie de cette réserve n'aurait véritablement rien de ce qui constitue le soldat, et De pourrait fournir que des hommes enlevésiavoiite a )a charrue, et par conséquent tout à fait inexpérimentés.

On agit, dit-on,- en vue de l'économie. Pour moi, je ne connais qu'une seule économie qui soit sage et possiNo. Vous avez aujourd'hui M0,<00 hommes sous tes armes si vous voulez la paix, vous pouvez réduire cet en'ecUf; vous ne te pouvez pas si vous craignez la guerre.

Une observation'à procès des réductions. Toutes les fois qu'on a fait des réductions, ettes ont porté, permettez moi l'expression, sur )a queue de l'armée, tandis qu'on a constamment épargné tes états-majors.

Nous avons aujourd'hui une administration militaire qui pourrait suture à administrer tes armées de toute l'Europe. Vous voulez économi:er? Réduisez le nombre des chevaux de )a cavalerie si vous êtes décidés à ta paix. (Rumeurs.) 0!.u, réduisez; meistaites-te avec sagesse, et, si vous pouvez, sans danger.

Mais gardez-vous de toucher aux cadrea, de procéder par voie de licenciement. Kous 'aTons {ait en 1815 ta triste expérience de pareiifes mesures, Je suis de ceux qui ont été hcenciés on nous appelait les brigands de ta Loire. Nous n'avoM "as oublié cette page de notrehistoire.ConJmTm~B taa "DS qui existent maintenant. Ne t~ns P~ia-poss~ «ejeu.rréduc~noude !em suppression, & ta volonté d't:~miM?trequet

naisse,

-Moi? –Et que je .ne m'écrie: C'est vous; c'est Gilbert! J

–Ah! vous avez bien dit Folle! Mie! Otez votre masque. Eh bien soit; mais a une condition.Elle est aecordëe d'avance.

C'est que si je veux & mon tour que vous otiez votre masque.

–Je l'otorai. Sf je De i'ôtepas, vousme l'arrachere!

Le domino bleu ne sent pas prier plus longtemps; gagna l'endroit obscur que la jeune femme lui avait indiqué, et arrivé là, détachant son masque, il se posa devant Ô!iva, qui'Ie dëvora du regard pendant une mi-

nute.

–Hëlas!non,dit-eileen battant ïe sol du pied et en coupant la paume do ses mains avec se~ ongles. Hélas non, ce c'est pas Gi)!bert. '~J'

~Etqui.suis-ja? Qae m~mporte du moment que vous n'6. tespas lui.

Et si c'eût été Gitbert? demanda l'inconBa en rattachant son masque.

Si c'eût 'Stë Gilbert .s~cna ta jeune nUe avecpassiOB.

'Oui..

S'ii m'eût dit Nicole, Nicole, souvieastoi de Tavemey-MaisoB-Rouge. Oh alors 1 -Alors? q –Il n'y avait p! us de Beausn'e au monde~ voyez-vous..

–Je vous ai dit, nu chère calant, que Gilbert était mort.

–Bh bien, peut-être cela vaut-i! mieux, sou-

pira Oliva.

Oui, j5j )~ pe vous aurait pas ai~e,

Faites une [c'ian vue de ce but.ja la comprends. Je m'associerai à tout ce qui aura pour objet de soustraire l'armée aux caprices d'un ministre. M. M I.CDM Dans une discussion comme cetle-ci, il faut d'abord poser les principes aCn de bien savoir ce que t'en veut faire.

La première base de t'armée, c'est te recensement or, sous ce rapport, et quoi qu'on on ait dit, la loi de 1833 est très défectueuse.

On reproche a ta commission d'arriver peu de temps avant ta clôture des travaux de t'AssemMéo. Ce n'est assurément pas )a faute de là commission, qui a consacré quatre mois & l'examen des questions nombreuses quecomprend ta grande question do l'organisation do ta force puMique. L'honorable membre termine en réfutant quetques-unes des objections présentées par M, le généra) Subervie.

M. RtUBOT reproduit les argamens de M. Besnard,en ce qui touche ta constitution d'un nouvel impôt, et conclut comme lui au renvoi au conseil d'Etat.

M. u'ADELSWÀttD s'attache a faire ressortir tes chances inegates que te remptacement fait actuellement au jeune soldat qui, scton qu'il demeure dans un département ou le plus grand nombre do jeunes gens est apte au service ou dans un département eu il ne l'est pas; est obiig6 de payer une somme plus ou moins forte. L'honoraMe membre défond le système de ta commission, dont il est membre, et conclut à ta discussion immédiate des articles. M. Besnard se dirige vers la tribuuo.

voix NOMBMcsBS: La clôture! ta ctOture! La clôture est mise aux voix.

L'Assemblée décide que !a discussion contitinuera.

M. BBsxAM revient sur tes objections qu'il a puisées ~ans le caractère de l'impôt, et it'se demande pourquoi l'impôt destiné a fournir la pécule aux soldats ne pesé pas sur tous tes citoyens. Ainsi, dit-il, quand mon voisin est obiigédepayer cetimpOt pour ses Hts, te) autre, qui n'a qu'une fiUe, no )e paie pas pttis que moi qui suis célibataire. (Hilarité géncrale.)

L'honorable membre termiue en insistant pour le renvoi au conseit d'Etat.

M. LE sËNÈRi!. DEt.ANORtCtJHM Citoyens reprfsentans, ii est certain que si ta ici do 1832 ne laissait lien à désirer, nous aurions un trèsgran<t tort de vous proposer de 1& changer. Mais permettez-moi de rappeler tes incohveniccs de cette loi, et de ta comparer avec ce que nous proposons d'y substituer.. L'armée se forme d'appels annuels présentant un contingent do 80,CO& hommes, dont une partie, les deux tiers environ, paient.loyalement et en personne leur dette au pays les autres, pour une somme de7CO fr. danscertains départemens, de'1,400 fr. dans d'autres, payés à des compagnies, se font remplacer et donnent à l'état un mercenaire au tieu d'un soldat. (RumeuM.) Et cela, au grand détriment de t'armée; les chinros ofScieIs prouvent que tes remplacans fournissent aux hëpitaux, aux compagnies de discipline, aux pénitentiers mititaires un contingent en proportion beaucoup plus élevé que tes soldats qui paient eux-mêmes et loyalement leur dette. Mais, nous dit M. Besnard, vous aurez tes mômes hommes. M. Foy a déjà parfaitement répondu.

Los compagnie: trouvent leur intérêt à démoratiser la partie de ta population parmi laquelle ettes recrutent iesremptacans. J'en appelle au témoignage des avocats qui ont défendu en justice do jeunes soldats contre tes prétentions des compagnies n'ont-its pas vu se répéter alors des scandâtes qui rappellent tes plus mauvais temps de l'ancienne monarchie?

J'ai dit tout à l'heure que les deux tiers des appelés partaient et payaient de leur nersonno leur dette envers le pays ceux-là; en partant. !ont laissé ta misère au foyer de leurs famities; vous les retenez un certain nombre d'années sous ies drapeaux, puis vous tes renvoyez sansindemnitë et sans moyens d'existence, car iis ont desappris te trayait. (Réclamations.)

Ainsi, à l'un, a celui qui a pu payer un remplaçant, vous ne demandez qu'une partie de son superflu; à l'autre, vous avez conSsqué la totalité de son avoir, son temps et ses bras.(Vive approbation & gauche.)

Et quand une loi consacre dépareilles iniquités, on croit la défendre en disant qu'elle est passée dans nos mœurs. Je l'ai dit dans mon rapport, si on n'a pas entendu de plaintes, c'est qu'on ne les a pas écoutées, c'est que les plaintes retentissent dans les chaumières, dans les ateliers, et qu'eltes ne viennent pas des hommes qui écrivent dans les journaux. (Nouveitte approbation à gauche.–Rumeurs.) Qu'avens-nous voutu? Rémunérer te temps passé sous les drapeaux. On a dit que nous nous exposions à affaiblir t'armée, à priver l'Etat des ressources dont il pourrait avoir besoin. Socs l'empire de ta législation actuelle, dit-on, l'Etat conserre un droit direct sur chacun des appelés, chacun d'eux lui doit un homme, son rempla~ant ou le ssrvico personnel. Cela n'est pas tout a fait exact.

En temps de paix, une uartia des jeunes ?ens tombés au sort restent dans !eurs foyers. Qu'il survienne tout à coup des éventualités de guerre, comme en 1MO, comme eu <8M, l'Etat est obligé d'appeter ces réserves parmi lesquelles se trouvent un certain nombre de jeunes soldats ayant traité avec des compagnies pour !our remplace-

ment.

,ment.'

Que se passe-t-it alors? Un grand nombre de compagnies ne peuvent tenir teurs engagemens. La hausse que les prévisions do guerre amènent dans te prix des remptaeans, et le grand nombre d'hommes qu'il leur faut fournir a ta fois pour tenir d'anciens ongagemens, entraînent parmi ces compagnies un grand nombre de faillites. D'un autre c6to, t'Etat ne croit pas devoir se -montrer rigoureux envers des hommes qui ont payé leurs remptaeans, i) accordé des permis de no pas rejoindre. En 18M, i! en a été donné 11,000. Je n'en Name pas le gouvernement, mais i! est certain que ces hommes n'ont pas acquitté leur dette envers te pays.

L'honorabie M. Besnard, dans ta critique qu'il a faite du projet de toi, a confondu deux choses, l'exonération et la cotisation.

L'exonération est une faveur, un privilège & prix d'argent que nos mœurs nous obligent a conserver au profit de'certainosfamiUes. SI nous proposions de vendre ta même chose à un prix dînèrent, suivant la fortune des acheteurs, ce serait du communisme, j'en conviens aussi nous ne proposons rien de pareil te prix de l'exonération est la même pour tous, Mais la cotisation est quelque chose do différent, c'est nme charge, et aux termes de notre Constitution el!o doit être proportionnetio a ta fortune.

Ncus n'en sommes pM lés inventeurs, eite se trouve dans la toi de conscription faite sous l'empire, dans la toi de floréal an 10, dans tesordonnancesdo nos anciens rois.

Phitippe-Ie-Bet, que t'on n'accusera pas d'être

taute belle que vous êtes.

–Voulez-vous dire que Gilbert me] méprisât? °

–Nos, il vous craignait plutôt.

–C'est possible. J'avais de lui en moi, et il se connaissait si bien que je lui faisais peur. –Donc, vous l'avez dit, mieux vaut qu'il soit mort? y

–Pourquoi répéter mes pMoIes, dans votre bouche eMe~mo blessent. Pourquoi vawt-il mieux qu'il soit mort, dites?

–Parce qu'aujourd'hui, ma chère Oliva, –vous voyez, j'abandonne Nicole, parce qu'aujourd'hui, ma chère Oiiva, vous avez en perspective tout an avenir heureux, riche, eclatant

–Croyez-vous.?

Oui, si vous êtes bien décidée atout faire pour arriver au but que je vous promets. –Oh! soyez, tranquille.

Seulement, ii ne faut plus sousirer comme vous soupiriez tout à l'heure.

Soit. Je soupirais pour Gilbert, et comme il n'y avait pas deux Gilbert au moade, puisque Gilbert est mort, je ne soupirerai plus. Gilbert était jeune; il avait les défauts et lesqualitesde la jeunesse. Aujourd'hui. –Gilbert n'est pas plus vieux aujourd'hui qu'Hyadixans..

–Non, sans doute, puisque Gilbert est mort. Vous voyez bien, il est mort les Gilbert ne vieillissent pas, ils meurent.

Oh! s'écria l'inconnu, 0 jeunesse! û courage ô beauté t semences étemelles d'amour, d'héroïsme et dedévoûmeat, celui-là qui vous perd perd véritablement la vie. La jeunesse, c'est le paradis, c'est le ciel, c'est tout. Ce que Dieu cous donne ensuite, ce n'est que la triste compensation de la jeunesse. Plus il donne

aux hommes upe fo~s la jeanesse perdue, pins

w

i;U.ui.t.i:n Q.C_1 u. c.77.U umU..ii.v

portant que tous ceux qui ne pourraient partir en guerre Mueraient une somme en raison de la Valeur du net dont i!s sont tenanciers. On a dit que c'était un impôt nouveau non pas, messieurs; c'est un impôt que ceux qui partent paient en nature, et que ceux qui ne partent t pas doivent payer en argent. (Vive approbation à gauche.)

L'honorable M. Besnard a parle de l'inégalité qut existerait entre la prapriété foncière et ia richesse moMièro. Ce n'est pas nous qui avons fait cette inégalité; nous ne pouvons pas refaire notre système d'impôt, sous prétexte d'organiser la force puNique. Nous avons pris tes choses te!)es qù'oHes sont. et nous ne pouvions faire autrement; ce n'est pas notre faute si t'Assemblée n'apas voté l'impôt sur !e revenu mobitier: et il est étrange que ce soient ceux-là même qùiontcombattucett~loi qui viennent aujourd'hui arguer de ce qu'e)ie n'extste pas pour demander l'ajournement dos réformes que nous proposnns. (Aux voix! aux voix!) M: LE CtXÊBAL BABAGCAY D'HtLDERS COmbat je projet a deux points de vue. D'abord, il rend ]e romptacement p)us onéreux pour le jeune soldat, qui ne trouvera pas chez )o percepteur les facilités de paiement qu'il trouve aujou)d'jiui auprès des compagnies d'assurance, et qui sera souvenu expcsé a partir après avoir payé. Puis )e projet de loi, qui pourrait a la rigueur fonctionner dans !es conditions actuelles, no serait ptus praticaMe en temps da guerre, et manquerait à la première condition d'une bonne .ici, BOtie de pourvoir à toutes tes éventualités. L'honorable membre termine en demandant le renvoi du projet au conseil d'Etat, pour qu'il y soit mûri. M. i.ARAMT :Ja m'opposa au renvoi au conseii d'Etat; je lecomprendrais si !a question était cntièra mais cela n'est pius possible au point où en est arrivé le projet.

M. DES:.oxGBA!s Remarquez, messieurs, qu'i! s'écoulera un an avant que votre loi puisse fonctionner. H n'est donc pas urgent de la discuter avant qn'etie ait été soumise à toutes tes epreu~ ves qui peuvent ~'améliorer. Je demande !e renvoi au censeil d'Etat.

pLcsiECBS voix La question préalaMc M. LB GÉNÉRAL cAVAtusAc: Joviens, comme président do la commission, m'opposer au renvoi qui vous est demanda. `

H est évident que l'Assemblée est psrtagëe en ce qui concerne ie projet de toi mais c'est ce qui arrive pour tous les projets, et i! no faut pas changer la véritable signification dos faits. Je comprendrais le renvoi au conseil d'Etat d'un projet qui n'aurait pas encore été étaboré par une commission; mais ja no !e comprends plus pour un projet sur lequel une commission vous présente un travail approfondi.

Ce que l'on vous propose n'est autre chose que la question préalable sous une autre forme. Le projet est bon ou il est mauvais. Peut-être; en nous éclairant avec vous sur la discussion, en ferons-nous une bonne œuvre.

'Mais le renvoyer à un nouvel examen, avant une discussion nous croyons pouvoir icfuter toutes les objections, ce serait déctarer que notre projet n'est pas digne de discussion. Si, par hasard, !'AssemNée décidait qu'elle. renvoie le projet au conseil d'Etat, nous considérerions cette décision comme un MSme sévère. (Mouveméns divers.) M. DESLOXGBAts monte à ia tribune.

BS TOUTES PAMS Aux VOix! 1

M.LBpRÈ8tD8NT;M. Doslongrais a ia parole pour un fait personne! vntx KOMBMCSES: H n'y a pas de fait personnel

M. DBSLoxaRUs proteste au mi)iou du bruit contre l'interprétation que le général Cavaignac donne au renvoi demandé. Le renvoi n'tst demandé, au contraire, que parce qu'il s'agit d'une œuvre sérieuse (Aux voix! aux voix!)

M. LB GÉNÉRAI. cAVAtGffAc essaie de se faire entendre sans pouvoir y réusMr. (Ecoutez! écoutez!) M. DE MO~TALEMBEM On n'a pas écouté M. Beslongrais.

M. LB GÉNÉRAL CAVAtSNAc Je prie mon honorable collègue de croire que j'ai attentivement 6couté M.Deslongrais, et c'est pour cela que je viens lui répondre.

L'honoraMe membre reproduit les observations qu'il a déjà présentées. M. LE pMStMNT Je vais consulter l'Assemblée sur le renvoi demandé par MM. le général Baraguay-d'Hilliers et de Besnard.

voix KONBBEpsBB La question préalable M. LE GÉNÉBAL LAHOMCtBM Nous combattons le renvoi mais nous ne regardons pas la do-= mande de renvof comme inconsututionneUe, o' par conséquent nous netomprendrions pas qu'en Mcartât par la question préalable.

Je propose de voter sur 'a question do saveir si l'on passe ou non à la discussion des articles. M. LE SENËRAi. BABAGCAY D'HH.uEM Je retire ma propositian et consens à ce que )a question soit posée comme le propose M. le rapporteur. M. CL~MB~T THOMAS Je crois voir, a l'hésitation de t'Assemblée. cts vo!x EUe n'a pas d'hésitation. (Aux voix! aux voix!) f)

M. CL6MHNTÏHOMAS Qu'eUe n'est pas sufEsammeht édifiée sur la portée de toutes les dispositions du projet.

Pour mon compte, ce qui me déciderait à renvoyer !o projet à un nouvel examen, c'est qu'il y a dansceprejetun fait inouï jusque-là dans l'his-

toire militaire.

On avait jusqu'à présent considéré ia profession des armes comme une carrière ~'abnégation et de patriotisme. (Longue interruption.) L'orateur, lassé dubruit, descend da 1a tribune où s'éiance M. )e général de Lamoriciére. /votxxoMBMcsBs: Laissez voter! 1

tt.CLÈMSKT THOMAS, montant à la tribune et continuant J'ai été péniblement étonné d'entendre M.Ie général Lamoriciëro, qui connaïtsi bien les soldats et les conduit avec tant d'honneur, dire que l'argent serait pour l'armée un élément moralisateur. (Nouveiio interruption.– L'orateur quitte encore une fois la tribune, de guerre lasse.) vo!x NOMBREUSES La clôture la clôture! M. Clément Thomas remonte à la tribune. us MKMM voix La clôture la c)oture l M. CLÉMENT THOMAS, après avoir vivement interpelé quelques membres de l'extrême gauche, descend de la tribune sans avoir pu sa faire é– coûter.

tt.LB pBÉStBBKT :Je ne peux pas poser la question comme l'a proposé l'honorable g énéral Lamoriciére. En décidant qu'elle passerait à une deuxième délibération, l'Assemblée a'décide qu'eue passait à la discussion des articles. Mais M.Drouet-Desvaux a proposé un amendement que je vais mettre aux voix it est ainsi con~n < La discussion de )a loi sur l'organisation de la force publique est renvoyéeàprèsia dtscussion du budget et après la discussion do ]a loi sur la responsabilité des ministres. B

voix NOMMCMS Le scrutin de division~ M. le général BAMscAY-D'HtLUBas demande

il a cru devoir les indemniser. Mais rien ne remplace.grand Dieu! les trésors que cette jeunesseprodiguaital'homme.

–Gilbert eût pensé ce que vous dites si bien, fit Oliva; mais assez sur ce sujet. –Oui, parlons de vous.

–Partons do ce que vous voudrez.

–Pourquoi avez-vous fui avec Beausire. –Parce que je voûtais quitter Trianon, et qu'il me fallait fuir avec quelqu'un. Il m'était impossible de demeurer plus longtemps pour Gilbert un pis aller, un reste dédaigné. –Dix ans de fidélité par orgueil, dit le do~ mino bleu, oh que vous avez payé cher, cette vanité.

Ouvasemitàrire.

Oht je sais bien de quoi vous riez, dit gravement l'inconnu. Vous riez de ce qu'un homme qui prétend tout savoir, vous accuse d'avoir été dix ans ndèle, quand vous ne vous doutiez pas vous être rendue coupable d'un -pareil ridicule. Oht mon Dieul s'il est question deSdélité matérielle, pauvre jeune femme, je sais à quoi m'en tenir là-dessus. Oui, je sais que vous avez été en Portugal avec Beausire, que vous y êtes restée deux .ans, que delà vous êtes, passée dans l'Inde sans Beausire avec un capitaine de frégate, qui vous cacha dans sa cabine, et vous oublia a Chandernagor, en terre ferme, au moment ou il ro-j vint en Europe. Je sais que vous avez ou deux millions de roupies à dépenser dans la maison d'un nabab, qui vous enfermait sous trois gril- les. Je sais que vous avez fui en sautant par dessus ces grilles sur les épaules d'un esclave. Je sais enSn qao riche, car vous aviez emporté deux bracelets-do perles fines, deuxdia- mans et trois gros rubis, vous revîntes en France, à Brest, où, sur le port, votre mauvais ~énie vous ût, au débarquer, retrouver Beau"

t,u-: -t, ~.c t~L iic.~ tt itt ti'iumit:, pt-di' tinpuchi~'

les représentans trop complaiaana de voter pour leurs voisins. (Agitation.) Cette proposition n'est pas adoptée: et le rote a Jieu suivant l'usage ordinaire.

Voici )e résultat du scrutin

Nombre des rotang.. <~

Majorité absotnp. 305

Pour t'ajturnoateut. 235

Contre. 374

En tionsëquonce, l'Assembla n'ajourne pas. L'AsMmbtëo prononce ta va~d; ~~s étections des possessions françaises di<us l'indo. et admet M. Lecourt comm9 représantant titulaire, et M. Courtois comme représentant suppléant. M; LE pMS!DEif!' Nous passons a ta discussion des articles du projet de loi reiatif à l'organisation de la force publique.

a Article le' L'armëe se recrute par des appels et des engagemens volontaires, conformément & la présente loi. a–Adopté.

c Art. 2. Nul ne sera admis dans les troupes françaises, s'il n'est Français.

)) toutindividu né en France, de parons étrangers, sera soumis aux obligations imposées par la présente loi. immédiatement après qu'il aura été admis au MneSce de l'art. 9 du Code civil.

–Adopté..

« A: t. 3. Sont exclus du service militaire, et ne pourront, & aucun titre, servir dans l'armée o 1" Les individus qui ont été condamnés à une peine afflictive ou infamante

» 2o Ceux qui, ayant été condamnes à une peine correctionnelie do deux ans d'emprisonnement et au-dessus, ont, en outre, été placés par le jugement de condamnation, sous ta surveillance de )a haute police et interdits des droits civiques, civils et de famille.))–Adopté.

1 a Att. <. L'armée se compose, dans les proportions qui résultent des lois annuelles de finances et du continrent

? l" De l'ett'ectif sous les dtapoaux

e Do la réserve, o Adopté.

a Art. 5. La répartition, entre les departemens. du nombre d'hommes à fournir en vertu da la loi annuelle du contingent, pour les troupes do terra et de mer, sera faite par un arrêté du président de la République.

» Cet ancte sera inséré au Bt<<M dM !o~. *) –Adop<6.

« Art. C. La sous-répartition du contingent assigné à chaque département sera faite, entre les cantons, par le préfet en conseil de préfecture. tE)Io sera rendue publique par voie d'affichés.)) –Adopté. « Art. ?. La mode suivant If quel seront faites ces répartitions sera déterminé par la loi annueUe du contingent, t–Adopté.

)) Art. 8. Usera dressé dans chaque canton une liste de recrutement formée par la réunion des tableaux de recensement de toutes les communes du canton elle comprendra

D lo Tous les jeunes Français qui auront leur domicile légal ~ans le canton, et qui auront atteint )'Sge de vingt ans~révolùs dans le courant de l'année précédente;

s ~o Les individus mentionnés au 2e paragraphe de l'article 2 ci-dessus, dans ces cantons ils seront domiciliés, et dans l'année qui suivra la déclaratton qu'ils auront faite en vertu de l'article 9 du code civil. H Adopté âpres quelques observations de M. Tfédern.

«Art. 9. Seront considérés comme légalement domiciliés dans le canton

? Los jaunes gens, même émancipés, engagés, établis au dehors, expatriés, absens ou ftétenas. si d'ailleurs leurs père, mère ou tuteur ont leur domicile dans une des communes du canton, ou si leur père expatrié avait son dernier domicile dans une des Communes.

a a" Les jeunes gens mariés dont le père, où la mère à défaut du père, sont domiciliés dans le canton, à moins qu'ils na justifient de leur do micile réel dans un autre canton `

x 3" Les jeunes gens mariés et domiciliés dans le canton, alors même que leur père ou leurmère n'y seraient pas domiciliés;

B Les jeunes gens nés et résidant dans le canton qui n'auraient ni père, ni mère, ni tuteur

o5o Les jeunes gens résidant dans le canton qui ne seraient dans aucun des cas précédons et qui ne justifieraient pas de leur inscription dans un autre canton. <–Adopté.

«Art. 10. Seront, d'après la notoriété publique, considérés comme ayant l'âge requis pour être inscrits sur la liste cantonale, les jeunes gens qui ne pourront produire ou n'auront pas produit, avant le jour Bxé pour la formation de cette liste, un extrait des registres do l'état civil constatant un âge différent, ou qui, à défaut de registres, ne pourront prouver ou n'auront pas prouvé leur âge. conformément à l'article 46 du code civil, e Adopté.

~<( Art. 11. Si. dans la liste cantonale, des années précédentes, des jeunes gens ont été omis, iisseront.poi'tés sur la liste cantonale de la classé qui sera appelée dans l'année qui suivra celle où l'omission aura été découverte, à moins qu'ils n'aient trente ans accomplis.))–Adopté. Les arhOes 12,13 et 14 contiennent des dispositions qui no peuvent avoird'en'etqu'autantquo l'Assemblée aurait admis le principe de la cotisation. et sont réservés, sur la demande de M. Mortimer-Ternaul, après quelques observations de MM. Baraguay-d'Hiltiers et Dêsessarts. a Art. 15. Les tableaux de recencement seront ensuite publiés et affichés dans chaque commune et dans les formes prescrites par les art. 63 et 6~ du code civil. a Un avis publié dans les mêmes formes indiquera les lieux, jour et heure où il sera procédé à l'examen desdits tableaux, à la révision et au tirage.))–Adopté.

« Art. 16. Bans les cantons composés de plusieurs communes, l'examen des tableaux de recensement sera fait au chef-lieu du canton, en séance publique, par le sous-préfet assisté des maires du canton.'Dans les communes qui forment un ou plusieurs cantons, le sous-préfet sera assisté du maire et de ses adjoints. )) Le tableau sera lu à haute voix! les maires, les jeunes gens, leurs parons ou ayant-cause seront entendus dans leurs observations; il en sera dressé procès-verbal par le sous préfet. La liste cantonale, formée des tableaux, rectiSés s'il y a lieu, sera définitivement arrêtée et signée par le sous-préfet et les maires.s–Adopté. a Art. 17. Seront désignés sur la liste cantonale, comme devant être exemptés du service militaire personnel, les jeunes gens qui se trouveront dans un des cas suivans

< Ceux qui n'auront pas la taille d'un mètre Cinquante-six'centimëtref;

i )) 2o Ceux que leurs inËrmités rendraient impropres au service;

B 3o L'a!né d'orphelins de père et mère; n a Le Sis unique ou l'ataô des Bis, ou, a défaut de Bts ou de gendre, le petit-Bis unique ou l'aîné des petits-fils d'une femme actuellement vonve, ou d'un père aveugla ou entré dans sa soixante-dixième année

B Dans les cas prévus par les paragraphes 3 et

sire, !eque! faillit s'évanouir en vous reconnaissant vous-même, toute bronzée et amaigrie que vous reveniez en France, pauvre exilée! Oh 8t Nicole, qui êtes-vows donc, mon Dieu, pour savoir toutes ces choses? Je sais enfin que Beausiro vous emmena, vous prouva qu'il vous aimait, vendit vos pierreries et vous réduisit &!a misera. Je sais que vous l'aimez, que vous!e dites, du moins, et que comme l'amour est la source de tout bien, vous devez être la ptus heureuse femme qui soit au monde.

Oliva baissa la tête, appuya son front sur sa main, et a travers ies doigts de cette main, on vit rouler deuxjarmes, parles liquides, plus précieuses peut-être que celtes de ses bracelets, et que cependant personne, hélas, n'eût voulu acheter à Beausire.

–Et cette femme si Qëre, cette femme si heureuse, dit-eïïe, vous l'avez acquise ce soir pour une cinquantaine dé fouis.

–Oht c'est trop peu, madame, je le sais bien, dit t'inconnu avec cette grâce exquise et cette courtoisie parfaite qui n'abandonne jamais l'homme comme, il faut, partât-H à la ptus inSme des courtisanes.

Oh ) c'est beaucoup trop cher, moNsieur, au contraire, et ce!a m'a étrangement surpris, je vous le jure, qu'une femme comme moi vaiût encore cinquante !ouis. Vous valez bien plus que cela et je vous !e prouverai. Oh ne me répondez rien, car vous ne me comprenez pas; et puis, ajouta l'inconnu en se penchant de côté.

Et puis?

–Et puis, en ce moment, j'ai besoin de toute mon attention.

–Alors je dois me taire.

Non. tout au contraire, par~-mott

T'

.tci. iu itt:i.t:pniJiCjuuiiadci(.ietnp'.iuM

si le frôre aîné est aveugle ou atteint de toute autre infirmité incurable qui le rende impotent; s 5" Le plus âgé de deux frères appelés à faire m~ie du même tirage, et désignés tous deux parle sort, si le plus jeune est reconnu propre au service;

aCctui dont un frère servira dans l'armée, comme officier, comme appelé ou engagé volontaire; e fo Celui dont un frère sera mort en activité de service, aura été réformé ou admis a la ratt'aite, soit pour blessures reçues dans un service commande, soit pour infirmités contractées dans tes armées de terre ou de mer.

B Dans los cas prévus aux paragraphes 6 et 7 ~ci-dessus, reMmption.spra accordée dans ta même famille autant de fois que les mêmes droits s'y reproduiront. es en déduction

a néanmoins, seront comptées en déduction desdittiS exemptions, celies déjà accordées aux frères vivans, en vertu du présent article, à tout autre titre que pour infirmité.

o La ieune homme omis qui ne so sera pas présenté par lui ou ses ayant-causo, pour8treins?nt sur la liste de la ciasse a laquelle il appartit.nt, ne pourra réclamer le bénéfice des exemptions indiquées par les paragraphes 3, 4, 5. 6 et 7 du. présent article, si les causes de ces exemptions' no sont survenues que postérieurement à la for-~ mationde ta liste cantonatede la classe. a– Adopté.

M. MuniER LE L'ÉCLUSE proposa un article ad' ditionnel portant que le nls de toute jemme dovenue veuve pendant le temps qu'il sera au service, sera iibéré da plein droit.

Cette proposition, après un court débat, est renvoyée jusqu'à la discussion d'un amendement proposé dans )o mPme sens par M. de Trédern. M. LERENBODM demande que les jeunes marins portés sur tes registres de l'inscription maritime soient comptés eu déduction du contingent da leur canton.

Cet amendement, combattu par MM. d'AdeIs-

ward et !e général Lamoricière, est rejeté.

La séance est levée à six heures un quart.

-sang L

L Moniteur (hi 24 avn!.

PARTIE OFF!CtEH.E.

.OtMM~'OM de ~OM~-pr~/t~. Par arrête du président de la République, .en date du 23 avril, rendu sur la proposition du ministre do l'intérieur: M. Isoard. employé au ministèredu commerce, a été nommé sous-préfet de l'arrondissement do Sainte-AiMque (Aveyron), en remplacement de M.Méry.

M. de Courcelles, avocat, a éié nommé sous- préfet de rarrondissement de Dia (DrSmo), en remplacementde M. Faure, appelé à d'autresfonctiohs.

M. Richard, sous-préfet de Châteaulin, a été ` nommé sous-préfet de l'arrondissement de Morlaix (Finistère), en remplacement do M. Hermann, démissionnaire.. M. Loctin, sous-préfet do Fougères, a été nom-' mé sous-préfet de l'arrondissement de Cbâteaulm': (Finistère), en remplacement deM. Richard. M. Cuinat, ancien sous-préfet, a été nommé sous-préfet dp l'arrondissement de Fougères (lileet-Vi!ainp.), en remplacement de M. Lodin. M. Saint-Cyr da Montiaur, chef de bureau à )a direction de l'jmténeur, à la Guadeloupe, a étà nommé sous-préfet da l'arrondissement de La Reole (Gironde), en remplacement de M. Gravier, démissionnaire.

M. de Vaudiehon, ancien sous-préfet, a été nommé sous-préfet d& l'arrondissement de Vitré (IlIe-et-Vilaine', en rcmp'acemmt de M. Ducrest.. M. Monnier uu Pavi!ion, avocat, a é'é nommé sons-préfet de l'arrondissement do Redon (Ule-etVilaine), en rfmplacement de M. Laugée, appetè ~d'autres fonctions. "M. Tiouessan, ancien sous-préfet, a été nommé sous-préfet de l'arrondissement de Montfort (HIe-et-Yilaine), en remplacement de M. Leroux. M.Mercier, ancien conseiller de préfecture, se-" cretaire-général du département deVaucluse, a été nommé sous-préfet do l'arrondissement do Ssint-MarcoUin (Isère), en remplacement de M. Béret.

M. Burin Dubuisson, ancien sous-préfet, a été nommé Mus-préfet do t'arrondisseNant de L& Tuur-du-Pin (Isére),.en remplacement de M. BIa.~ che. M. Bartoli, avocat, a été nommé sous~prefetde l'arrondissement de Saint-Claude (Jura), en remplacement de M. Gellion, appelé à d'autres fonctions.

M. Lacoste, ancien sous-préfet, a été uomma sous-préfet de l'arrondissement de Dax {Laudes). en remplacement de M. Salle: appela à d'autres fonctions.

&L Duranton, avocat, a été nommé sous-préfet de l'arrondissement d'Yssingeaux (Haute-Loire). en remplacement de M. Dance. Laneide LimeBcey, ancien sous-préfet, a été nommé sous-préfet de I'arrondissem"nt de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), en remplacemenî de M. Ch. Read, démissionnaire.

M. Larreguy, ancien sous-préfet, a été nomma sous-préfet de 1 arrondissement d'Issoire (Puy-de- ` Dôme). en remplacement de M. Berger, démissionnaire.

M. Metgé, conseiller de préfacture du département du Gers, a été nommé sous-préiet de l'arrondissement de Lavaur (Tarn), en rempiacemem de M. Combes, appelé à d'autres fonctions. PARTJE NON OFFÏCIEUB.

~c<e mf !a eoK<!t<t<e <{M MM<Mt fra~M~pfKdaKt !M <ro«&!M de Cc~M.

« Divers journaux, tant par !eurs critiques que par leurs éloges, ont présente sous un faux jour la.conduite du consul-général delà République à Gènes, pendant les derniers événemens. Voici les faits dans leur réalité: a Au moment ou les premiers symptômes de v l'insurrection éclataient a Gênes, un bâtiment d)t commerce français, chargé de 15,000 fusils pour te compte du gouvernement sarde, aborda dans le v port. M. Favre, consul-général de la République, craignant que les insurgés no s'emparassent de ° ces armes, s empressa de placer ce bâtimoni'qui .les portait sous le canon du navire de l'Etat I& yo<tM<tve, et d'en exiger le départ. Grace à cette conduite prudente, le bâtiment arriva à Vi[t&franche, lieu de sa destination, sans avoir éprouvé la moindre atteinte.

? Le mouvement popuia~j se développait rapidement. Déjà le général Feretti et la Emilie du général de Asarta avaient été pris en otage. Notre consul s'empressa alors d'onrir à l'intendant général un asile qui fut partagé plus tard par le comte de BeDegrade et plusieurs autres person- y nes de distiaet)on. M. Favre arracha lui-mema le générât Mamoni des mains des insurgés et la conduisit par le bras au consulat, au milieu des plus grands dangers. Le brave amiral Serra et ds 1

r –Dequoi?

Oh t de ce que vous voudrez, mon Dieu. Dites-moi les choses les plus oiseuses de la terre, peu m'importe, pourvu que nous ayons l'air occupes~

–Soit; mais vous êtes un homme singulier~ –Donnez-moi le bras et marchons.

Et i!s marchèrent dans les groupes, eUe cam braBt sa Sue taille et donnant à sa tête élégante même sous te capuce, & son cot uexibte m6- me sous le domino, des mouvemens que tout connaisseur regardait avec envie; car, au ba de l'Opéra, en ce temps de galantes prouessea, le passant suivait de t'ceii une marche defërn~me aussi curieusement qu'aujourd'hui quelques amateurs suivent !e train d'un beau cheval. Otiva, au bout de quelques minutes, hasarda une question..

Silence dit FiDMnnu ou plutôt, parlez si vous voûtez, tant que vous voudrez, mais ne me forcez pas à répondre. Seulement, tout en parlant, déguisez votre voix, tenez ta tête droite, et grattez-vous le col avec votre éven-

tait. L

Ette obéit.

En ce moment nos deux promeneurs passaient contre un gr.oupe tout parfume, au centre duquel un homme d'une tailte étëgantf, d'une tournure svetteot libre partait à trois compagnons qui paraissaient t'ëcouter respectueusement.

-Qui donc est ce jeune homme? demanda Otiva, oh te charmant domino gris-perte. –C'est M. le comte d'Artois, répondit t'in- connu, mais, ne parlez plus, par grace. ALEXMORE MJMAS.

(JE<~Mt~~(BMW.)

i


iu.u.ts iunctiuhUtUi'uo du iaUtùt'iue et. uu itiitihc rie trouvèrent également protection à bord de notre vaisseau de guerre. Par les soins de M. FaYFH, plusieurs hâtimens de commerce français furent noiisés, et recueillirent, jusqu'à l'onrrée des troupes piémontaises dans Gènes, plus doMO marins restés Sdèles..

B Le avri), le lieutenant-général de !a Marmora entra dans Gênes et s'empara du fort do la faM~me. Dans cette circonstance, M. Favre, qui jusqu'alors avait tâche do soustraire les sujets sardes aux dangers qui les menaçaient, n'hésita point à pénétrer jusqu'au lieu du combat pour aviser à la sûreté de nos nationaux.

s Le généra! délia Marmora, auquel il se présente do la part de la yi))e, exigea des otages, la reddition des forts et le désarmement de la garde nationale. Ces conditions n'ayant point été acceptées, tes hostilités recommencërt.nt. En traver sant les barricades, notre consul eut la satisfaction d'arracher à l'insurrection une trentaine de nos compatriotes qui y étaient retenus par les insurgés, et qu'il se hâta de placer à bord d'un Mtiment et d'expédier sur Livourne. Par ses snins,plus de quatre mille personnes trouvèrent t un asile sous notre pavillon. Le consul même de J!amhourg fut l'objet de sa protection spéciale. a Une autre circonstance vint encore aggraver !a triste situation de!a vinoetjeter l'ai&rEaedans la population. Les princtpaux instigateurs du, désordre avaient conçu )'inf6tnai projet de donner la liberté aux forçats pour augmenter le nom- bt'edeseomhattans."M t're s'empressa d'en prévenir le co'iseil municipal, et prit des mesures propiesà éviterde nouveaux malheurs, lls'entendit avec M. de Gasquet, commandant du yosMfn'e. pour garder )o bagne, et tous offrirent te secours des marins fran~us, dont le débarquement fut eccepté avec reconuaissance. UttO iHttre du commandant du bagne on fait foi et prouve que cet établissement a et6 réeUemcnt mis sous )a protection des agens franmis.. o C'est encore en la présence du consul de la République et de M. fo capitaine de Gasquet que mt conclu l'armistice du.6 avril, auquel i)s con- i'ibuéront puissamment. M. Fabre fut le premier qui détermina M. Rota, membre du gouvernement provisoire, & accéder à la demande de cet armistice; il réunit le corps consulaire à cet et fot, arbora ledrapaau blanc comme signal do cette démarche, et conduisit lui-même la députation près du général deHa Marmara, au mitieu du feu.

)) Pendant le temps que dura l'armistice, M. Favre détermina les principaux chefsdesinsurgés à s'embarquer sur le ToMMn'e. où ils furent retenus et traités comme prisonniers de guerre. C'est ainsi que MM; Reta, Lazzetti, Accani,etc., faront enlevés & i'insurrection, qui, privée de ses principaux chefs, et réduite à M. Avezzana seu- lement, se vit bientôt forcée à capituler. Le sieur Albertini seul, échappa a )a surveillance de MM. '1 ta?reetdeGasquet,et s'échappa du Tonnerre après s'y être embarqué.

s Le conseil municipal de Gênes a 'voté des remerc~mensà MM.'Favre et de Gasquet, pour leur intervention efficace an faveur de cotte ville, et la gouvernement sarde leur a également donné 'les EémoigEages de sa satisfaction. a

NcaveUes de l'Etranger.

ANGLETERRE. A

Dos nouvelles assez graves viennent d'arriver du Canada en Angleterre. Cette colonie si importante de la Grande-Bretagne, manifeste unespritd'hostilité dont nos voisins commencent à s'alarmer sérieusement. w

En deux mots, voici les faits

Personne ne peut avoir oublié !a grande insurrection qui éciata dans le Canada oriental, il y a quelques années, sous 'ta direction du célèbre Papineau.L'insurrection a été vaincue; mais l'esprit qui l'animait vit encore, et i[ vient de se révéler par -un acte caractéristique. Le parlement canadien à voté un MU portant que tous tes révoltés de 1839 qui ont souffert des conséquences de la révoite seraient indemnisés. Les deux chambres, tour a tour appelées à s'occuper de ce bill, l'ont régulièrement voté, malgré l'opposition du gouverneur-général.. Maintenant te bill~ revêtu de toutes les formes régulières, n'attend plus que la sanction de ce gouverneur-général, lord E)gin* Celuici est, comme on !e pense, dans ie plus grand embarras. Au départ du dernier courrier, i) n'avait encore pris aucunerésotution; on pensait même, ~ans la coionie, qu'il avait écrire en Angleterre pour demander des instructions.

S'il est autorisé, ou s'il se décide de lui-même a refuser ta sanction au MU, il se met en guerre ouverte avec le parlement canadien, et porte une atteinte directeaia constitution locale. S'il donne cette sanction, il capitule devant desadversairesquine dissimulent plus lebutdéfiniiifde leurs manœuvres, et mécontente profondément le parti /p~M~, ceiui qui seul prête appui augouvernement anglais contre l'opposition, qu'on appelle lepm'ft/raKf~. La situation est d'autant plus difficile que, ces deux'côtés, on paraît incliner vers les résolutions les plus extrêmes. Ainsi, le cri du parti français est K Rappel <<< ~MK<o~ ~de~MM!<Hte'' du Canada t )) Les <o~M<M, à leur tour, fatigués de soutenir un pouvoir qui semble s'abandonner lui-m&me, tournent les yeux vers les Etats-Unis, et sont prêts a solliciter l'annexion à la république fédérale.. Donc, quoi qu'on fasse, c'est à la perte d'une immense et magnifique colonie qu'on semble devoir aboutir.

s'agit de chose grave.'on le voit. Si moriiné qu'il soit du vote du bill d'tM~emM! lord jElgin ne peut guère le condamner d'une maBiere absolue. Il y a, en effet, des précédons. Sous un de ses prédécesseurs, lord Metcalfe, une mesure analogue fut prise à l'égard de ceux qui avaient souffert des conséquences de la guerre civile dans le Canada occidental. Seuïement, dans le Canada occidental, la majorité était ~oyaK~, tandis que, dans le Canada oriental, la majorité est <Mt<t-~aH~< Dans le premier cas, ou indemnisait les amis du pouvoir; dans le second, on indemnise ses ennemis.

En fait, la chose doit sans doute paraître très différente au gouvernement mais, en p~tMCtpe, il ne peut pas décemment combattre aujourd'hui ce qu'à une autre époque il avait prop&gë lui-même, surtout quand la mesure ge produit selon toutes les règles cpnstitutionneHes, et par le vote du parlement national. Telle est la difficulté. Elle n'est pas de celles qa'cn puisse dédaigner. Aussi s'en prëoccupet-on vivement a Londres en ce moment. Nous tiendrons nos lecteurs au courant de ce qui adviendra.

Dans la chambre des lords, avant-hier, lord Brougham a interpellé le ministère pour savoir s'H était vrai que le gouvernement de jRome eût, comme le bruit en a été répandu, spolié les magnétiques galeries de cette capitale du monde, et mis en vente des oeuvres d'art qui faisaient l'orgueil de l'Italie. Le président du conseil, lord Lansdowne, a répondu qu'il croyait qu'en effet ce gouvernement avait (j'sposé de quelques-uns de ces monumens artistiques. « Mais, a-t-i) ajouté, j'ai la confiance qu'il ne se trouvera personx. !? en Angleterre qui veuille profiter de cette déplorable occasion pour acheter des x chefs-d'œuvre.

Nous croyons savoir que la eoM/î<Mce de ;ordLansdownë est assez peu justiSée. On cite un riche lord anglais qui ne s'est fait aucun scrupule d'orner a bon marché sa galerie da plusieurs tableaux qu'on n'était habitué jusqu'ici ~u'a admirer dans les musées de Rome.

ALLEMAGNE.

Nous m'avons que peu do nouvelles de la Hongrie. La GazeMe d'~M~oM~ rend compte d'un engagement qui a eu lieu entre le corps du prince Lichtenstein et celui du génét&t Georgey, pt qm aurait eu pour résultat de

fcidt'dcr la ~iM\:hc dti ce dernier sur-Cotnorn.

Le généra! Georgey aurait été rejeté un pou vers !o nord, mais pas assez pour ne pas pouvoir se rapprocher de Comom..

Au surplus, les mouvemens des deux armées, teis que semblent les indiquer les dernières nouvelles, donnent à penser que ce n'est plus a Pesth, mais sous les murs mêmes de Comoni qu'aura tieu l'engagement décisif. Dos lettres do l'csth annoncent, en effet, que t'armée hongroise a abandonné ses positions te 15, remontant la rive gauche du Danube. Les mêmes lettres ajoutent quo. t'armée jmpëriale paraissait disposée a suivre ce mouve- ment. J Le bulletin suivant a eiu publié aYiennel le i8 s Des bruits infjuiaians se sont rëpnndus dans f te public sur te siège de 'a forteresse de Comorn. Pour démentir ces bruits, il convient de faire savoir que non-seulement le siège n'a pas été levé, mais que notre artiiterio a réussi à détruire le pont ennemi qui re)iait coMo forteresse à I') tëto de pont placée sur la rive droite du Danube. L'attaque de cette tête de pont en sera considérablement facilitée; et par suite, te moment.de la chute de la forteresse eUc-mëme peut être considéré comma rapproché.

s Yienna, le ~8 avril 1M8.

)) 7,e <)'OMt;e?'MeMr (!e T't'OtKe,

Baron DE soEMn,

feid-maléchal-'ieu'enant.

Ce sont Jft les seuios Bouvellcs qui soient arrivées. Nous n'avons rien trouve dans les journaux que nous avons sous les yeux qui puisse confirmer ou seulement expliquer le bruit généralement répandu aujourd'hui de ['arrivée des Hongrois devant Vienne. H suffit d'une médiocre connaissance du théâtre do'la guerre et do la situation des aff&irespour concevoir toute Finvraisemblance d'une paroi)lo nouvelle.

Ou' écrit de Vienne, le 14 avril, à l'7/t~pm~aHce &e~e

« Au moment où je vous écris, les Russes doivent avoir passe )a GaHicio pour entrer dans ]a Transylvanie. Je tiens ce fait d'une trop 'bonne source pour en douter. Ou porte celte armée à ~0,000 hommes. Ce n'est plus un secours donné accidenteUement à une ville en danger; c'est, une intervention en règle, venant à la suite d'une demande ofncieHe du cabinet d'Olmùfz. a Aquelio condition )a Russie offre-t-élle ce nouveau service? I[ est di!Ëei!e de le dire, moins difficile de le prévoir et de !e comprendre. L'armée russe occupe toujours la Moldavie et la Vaiachie et ne songe point à se retirer de si <ot. La pacification delaTransylvanie par testroupesrusses fortifiera l'influence de ta Russiedans tesPfineipautésdireetement,par t'efïet moral qu'eue produira sur les populations et indirectement, par un nouveau point d'appui quo la Russie se fera dans ta Transylvanie, parmi les Roumans surtout qui, comme'vous savez, sympathisent beaucoup avec les Moldaves et les Va!aquos, )) On prétend ensuite que l'Autriche reconnaîtrait les faits accomplis dans les Principautés et qu'elle abandonnerait au cabinet de Saint-Pétersbourg le règlement ultérieur des aSaires de ce pays. Je ne vous garantis pas cette dernière supposition, qui serait une concession d'une immense portée. Mais enfin la Russie doit bien compter sur quelque chose on retourne ce nouveau service, à moins qu'elle ne veuile se contenter de lareconnaissance monnaie de peu de valeur dans la politique. ? »

La chambre des députés de Prusse a délibéré le 21 surda proposition Rodbertus, concernant la question de l'empire allemand. La commission, par l'organe de son rapporteur, M. de Vinck, proposait de déclarer Que la marche indiquée dans la dépêche adressée le 2 avril, par le gouvernement do S. M. prussienne au gouvernement allemand, n'est pas de nature à hâter la solution légale delà question allemande.

Que la meilleure marche a suivre serait l'acceptation de la couronne imperiate sur les bases de~ la Constitution, et toutefois sous la condition de l'adhésion des divers gouvernemens. °

Le président du conseil a.fait connaître l'opinion du gouvernement. Il a déclare que le roi désirait autant que personne l'établissement d'unEt~t fédératif allemand; mais que, jusqu'à présent, tous ses efforts avaient échnué;que, de l'aveu de la commission ellemême, la Constitution de Francfort ne pouvait être valable que de l'assentiment des gouvermens que des modifications à la constitution étaient indispensables que des modifications avaient été indiquées à l'Assemblée de Francfort elle-même par la note du 23 janvier; que l'Assemblée n'avait tenu aucun compte des observations de la Prusse; que, par consé quent,dansles.circonstances actuelles, l'acceptation pure et simple de la Donstitution de Francfort était impossible. 1 ` « Nous reconnaissons, a dit le ministre en terminant, le pouvoir de l'opinion publique mai", sous peine de ne jamais amener le navire au port, nous devons ne pas l'abandonner aux vents et aux tempêtes, f Malgré ce discours la chambre a reconnu, à la majorité de 175 voix contre 149, la pleine validité de la Constitution de Francfort. En même temps-que cette résolution si grave de la chambre des députés de Berlin, nous recevons les.conclusions de la commission chargée par l'Assemblée de Francfort de statuer sur la réponse du roi de Prusse. Voici ces conclusions

a lo L'Assemblée nationale déclare que s'il accepte la couronne impériale, le roi de Prusse reconnaît par cela mêmela constitution de l'empire. e 2" La Prusse et les autres gouvernemens altemands qui ne se sont pas encore prononcés sur la constitution~ seront sommes de la reconnaître sans délai. Dès qu'elle aura été reconnue par le gouvernement prussien, S. M. le roi de Prusse sera de droit investi de la dignité do chefdel'empire.

D 3" Le pouvoir central est invité à prêter sa coopération pour amener ta mise en pratique de la Constitution

B La commission récemment instituée est maintenue, dans le but de discuter et de proposer de nouvcMoa mesures, suivant les circonstances

o Quant à la note prussienne du 17 avril, le comité émet à l'unanimité l'avis qu'elle n'a en rien modifié l'état des choses. ))

Le bruit s'était répandu le 21 avri), àFraac-' fort, que des troubles graves avaient éclaté à Stuttgardt par suite du refug du roi de reconnaître la Constitution de l'empire, et de la démission du ministère Rœmer. On allait jusqu'à dire que le roi Guillaume avait quitté sa capitale, et même qu'il avait été assassiné. Tous ces bruits étaient sans fondement, et nous voyons, d'après les lettres et.Jes journaux de Stuitgardt du 21 avril, que les choses n'étaient pas beaucoup plus avancées que la veiilo.

Une grande agitation régnait dans la ville et aux environs, et tputes les classes de la population se prononçaient avec éner~i~ pour la Constitution de l'Empire. Des rassemMemens nombreux s'étaient formés, pendant la soirée du 20, dans plusieurs des principales rues de Stuttgard t. Plusieurs réunions patriotiques* se sont formées et ont signé des adresses an rot, pour l'engager à céder aux vœux de son peupte. La chambre des d~put<és, dans sa séance du 30 avril, a également adopté une adresse au roi, qui lui a été présentée par le rapporteur~ M. Reyscher, pt qui est conçue dans des

fermes fprt ënergi.ques. La p~mbre déclare

qn'uiic !io pouMaIt accùi'uer ~on appui. à t.out

autre ministère ayant des vues différentes sur )a question allemande) et eUe engage respectueusement S. M. a reconnaître, au nom du Wurtemberg, la Constitution a demande.. Le peuple, qui attendait autour de la salle des séances do ta chambre des députes le résultat dcs'deliberations,a accueiiïi ccttoadresseaveccnthousiusmp. La deputaiiou chargë<de présenter cette adresse, composée du président Wurschel et de MM. !o comte de Dcgen' feld, le prêtât deMehring, le prélat deGorock, de Zwerger, Doertenbach, -Wiest d'Ulm, Keyschor, Veiol, Wizomann; Bunz, b.aron Hofer de Lobcnstoin et Pant!on, n'avait pas pu encore être reçue le 2t par !o roi, et l'on répandait ie. bruit que S. M. vurtembergeoisc persistait à ne pas céder et a dissoudre la chambre des députes. Quoi qn'i! en soit, I-o ministère n'était pas encore remplace, et les négociations continuaient entre le roi'étales anti-unitaires; mais personne n'avait encore osu se charger de la formation d'un nouveau cabinet, en face do l'irritation populaire et.do l'unanimité du pays pour ]a Constitution do l'empire.

PORTUGAL.

Voici le texte des exposes do motifs présentes par le ministère portugais a la chambre des députes, dans la séance du 31 mars dernier, a l'appui des lois auxquelles nous avons fait allusion plus haut:

« Messieurs,

s Le gouvernement a déjà donne plus d'une fois aux deux chambres législatives l'assurance de ses vœux les plus ardens pour l'union de la famille portugaise. ABn que ces vœux se réalisent, et pouf concourir efficacement à l'extinction de nos malheureuses divisions politiques, le~gouvernoment n'hésite pas à vous présenter une mesure qui démontrera la sincérité des sentimens qu'il a

manifestes.

o Dans la lutte engendrée par nos divers principes politiques, beaucoup de Portugais ont vu leur avenir compromis. Quinze années se sont ecoulées depuis 'le jour ou se termina, à EvoraMonto, cette guorrefratricide- Ce fut dans ce moment que l'immortel duc da Bragance, rendant graces à l'arbitre suprême des nations pour Je triomphe qu'il daignait accorder à )a causa de la liberté, proclama l'oubli légal dos événemens passés, et appela tous les Portugais autour du trOno de larcineet de la charte constitutionnelle. Au même instant, une ordonnance d'Evora-Monte fixa la situation des officiers militaires, et leur assigna une pension alimentaire proportionnelle. B Les bienfaits de cette concession furent étendus à ceux qui prirent part à la guerre civile depuis ~833, ceux qui avaient émigré ou s'étaient réunis dans le royaume voisin aux ennemis de la liberté péninsulaire.

B Le gouvernement considère que le moment est venu de donner à ces officiers la garantie de leurs droits, garantie qui leur fut refusée par la loi du 15 avril 1835, et de les placer dans une situation qui leur permette d'obtenir la juste récompense de leurs anciens services.

» En conséquence, nous avons l'honneur de vous soumettre le projet do loi suivant H Art. < Le gouvernement est autorisé à améliorer, sur leur demande, le sort des officiers compris dans le décret d'Evora-Monte, et a fact)!té pour les placer dans lës.emplois légaux de la ge ou section de l'armée, selon leur capacité, leur Sge, leur force physique.

B Art. 2. Usera tenu compte aux officiers dont il est tait mention à l'art, précédent, pour leurtraitement deréformeoupourrécompense.de toutle tempscouru depuis le jour de leur entrée auservi~ce, & l'exception des congés ou des peines qu'ils auront pu encourir. s Secrétairerie d'Etat du ministère de la guerre. » 30 mars ~8M. o

<< Messieurs, fermement résolus à réaliser la pensée du gouvernement ayant pour but d'effacer les traces de nos malheureuses divisions politiques, et considérant qu'il est de toute justice que les officiers militaires qui ont été révoqués pendant la dernière lutte ne soient pas moins avantageusement traités que ceux qui, après la lutte, et quoique ayant la même opinion, ont été placés dans le cadre effectif de l'armée, nous avons l'honneur de vous soumettre le projet de loi suivant cArt. i". Le gouvernement est autorisé à réintégrer dans le cadre effectif de l'armée ou de la marine, les officiers militaires qui, ayant été destitués sur leurs propres demandes, en raison des derniers ëvénemenspolitiques, solliciteraient leur rontréa au service.

BArt.2. Les réintégrations dont il est fait mention dans l'article précédent, ne donneront pas droit à la solde correspondant au temps qu'ils auront été hors du service.

? Art. 3. Toute législation contraire est abolie. x Secrétairefio d'Etat du ministère de la guerre, 30 mars ~9. B

LaGaxeMt o~cte~e de Lisbonne, dans un long commentaire de ces dëax projets, résume en ces termes la pensée qui les a dictés: <( La pensée des deux projets de loi s'identifie parfaitement avec le caractère du système constitutionnel, .qui n'admet et ne comporte aucune exception ou exclusion permanente. La liberté est un bienfait qui doit profiter mémo a ceux qui n'y ont pas foi; toute la grandeur, la force, la suprématie de ses dogmes, résident dans ce contraste avec l'absolutisme, son antagoniste naturel, a

Nenvdies de Paris.

On sait à présent qu'aucun ordre n'a été donné pour l'occupation de la Savoie. Seulement des régimens se sont portés en avant pour remplacer, dans !e Var et dans les Bouches-du-RMne, les vides causés par l'expédition de Civita-Vecchia.

On )it dans la <?<M~'<!< FrotKce.' a M. Eugène de Genoude, directeur de la CsM«e <te FfatMe, est mort à Hyèros, le jeudi 19 de ce mois. Cette mort a été presque instantanée; elle a été occasionnée par un epaachement de sang dans la poitrine. ))

La commission, chargée d'examiner le projet de loi relatif au double commandement du général Changarnier, a nommé ce matin, pour son rapporteur, M. Grevy, par sept voix contre six données à M. Bauchart. A.la même majorité, la commission propose à t'Assemblée de rejeter le projet ministériel, et de décider que le ministère serait tenu d'exécuter dans les quarante-huit heures la loi sur la garde nationale.

On lit dans leMotM~Mf

«Le nombre des rentiers, et par suite celui des négocians sur titres de rente, est aujourd'hui considérable dans les départemens. L'administration a pensé qu'elle faciliterait ces transactions en faisant servir le télégraphe électrique récemment établi sur la ligne du chemin de fer du Nord à la transmission journalière du cours des fonds puhitcs français.

? Cette pubtication, qui rapprochera en quelque sorte les marchés de province du marché regu)ateur de Paris, aura lieu à partir du le' mai prochain elle s'appliquera aux 6 et 3 0/0 et aux actions de la Banque de France. Le bulletin constatant les derniers cours de ces valeurs sera transmis au: chefs-tieux de département placés sur la Iig".e du Nord, Amiens, Arras, Lille, ainsi qu'à Vatenciennps.

a L'administration croit devoir, toutefois, rappeler qu'en rendant ce nouveau service au pub!c, otte n'entend assumer aucune espèce de responsabitité relative aux erreurs qui pourraient être commises.

)) Chaque jour, à la clôture de la Bourse, l'administration des lignes télégraphiques recevra du syndicat des agans ~e change un bulletin certifié constatant le cours, et le transmettra par le télégraphe électrique.

o Ces cours seront communiqués par les bureaux télégraphiques des villes ci-dessus désignées aux préfets et aux sous-préfets, qui les publieront' immédiatement par voie d'affiche. Là se bornera l'intervention du gouvernement, dont le rôle sera ceim d'un intermédiaire purement passif. B

En lisant ces lignes, .on se demande pourquoi l'administration se borne à faire parvenir les aouveUes de ta Bowso ~aux viHes si-

atées.huric parcours du ciicnuil .da ~urd. D'autres lignes de fer ont des télégraphes 6" tectïiques, coHo de Rouen, par exempte. Pourquoi no pas accorder à cette dernière ville le môme avantage qu'à Lille, Arras, Amiens ou ValenciennGs? Comme centre commercia), Rouen est au moins aussi important que ces quatre viHcs.

Du reste, ceci prouve l'intérêt qu'il y aurait généraliser l'établissement des tëtëgraphes. 4)ectnqj]es sur toute" les lignes en exploitation. Hya assez longtemps que la question "st, comme on dit, a M~e. Le moment est venu de mettre la main a i'ceuvrc. e –Aujourd'hui ont eu lieu, devant le 1" conseil do guerre. pré=.id(! par M. le colôno) Cornemuse, les débats do l'aftaire Esquiros. On sait que M. Alphonse Esquiros était mculpe de participation aux affaires do juin. M. Esquiros a été acquitte.

Oa lit dans la Pa<ne

f Nous apprenons que M. Delamarre a adressa, la data d'hier, à M. !o président de l'Assembtée nationaJe, une demande en autorisation do poursuites contra M. Ledru-Roliin. s

L'autorisation demandée ne sera point accordée nul représentant na pouvant être poursuivi peur un discours prononcé à la tri-

bune.

M. de Lamartine a adresse au président ¡ de F {/KM)!t (Mmocra~Ks ~e ~a S~'He la lettre suivante

Monsieur te présidant, `

K J'ai reçu avec une vivo reconnaissance lalettre que voùsm'avez fait l'honneur de m'adresser. J'at !M !e pro~fM~me de t)0< optHtOKS CM op<n:OMt a:Kst exprimées Mti< fM MMCMtx~. w Je ne me présente pas. Je crois que tes hommes politiques méconnus, qui supportent le poids d'une récente responsabilité, dans une des crises ~e leur pays, doivent accepter sans le provoquer te jugement juste ou injustede leurs concitoyens. Si je suis appelé de nouveau, je répondrai à la consigne. Si je suis oublié ou rejeté, je me féliciterai do déposer pour un temps lo fardeau de !a représentation.

Je laisse tout à'la volonté spontanée des électerrs. Peut-être des hommes nouveaux sont-ils plus utHes en ce moment à la République que des hommes, sinon usés, du moins compromis dans le passé. La patience est aussi une vertu du patriotisme votre justice me la rend facile. ));Agréez,e!c, ))i.AMAMiNE.B

Une instruction judiciaire est commencée au sujet du duel qui a eu lieu récemment entra MM. Charles Blanc, directeur dos BeauxArts, et M. Francis Lacombe, rédacteur de l'tMemMe'enaf!<MM~e.

–OnIitdansJeDro~

a L'autorité ayant été informée do l'existence d'une société secrète ayant pour objet l'embauchage de sons-offnciers appartenant à l'armée, vient d'ordonner des poursuites. Plusieurs arrestations ont ou lieu .H

On lit dans la F~<M'<! R<'pM6h'$'Me

« Le COMITÉ DÉMdcBATtQCB soc!At.!STE das élections. dans sa séance d'hier, qui s'est prolongée jusqu'à ce matin midi, a dëRnitivement arrêté la liste dps candidats de Paris.

)) Sur les nombreuses candidatures présentées au comité, soilante-et-un noms ont été d'abord pris en considération.

a Après la discussion successive de chaque candidat, ies délégués, au nombre de 186, ont voté. Vingt candidats ont passé à la majorité absolue. Les six autres ont été nommés à un second tour de scrutin. Deux noms sont réservés pour l'armée.

? Voici la liste avec le nombre de suffrage obtanus

LBioux.179. Rybeyrolles,123. Pyat.nT. Considérant, 122. Ledru,173. Hervé, 122.

Greppo.16!. Demay,113.

Tboré.lët. T.Bac,itl;

Lagrange,155. Savary,110.

Cabet, 154. Vidal, <08.

Hizay, 149. Montagne, 133. Proudhon,148. Charassin,128. Perdiguier, 144. Lacglois, 125. Madier aîné. 142. D'Althon-Shée, 118. Malarmet, 142.. jLebon, 105.

Lamennais, 125. Gemllez, 9C.

B Ce soir, à la salle Martel, la liste a été soumise à l'acclamation populaire. Mais. au milieu de cette lecture, accueillie avec enthousiasme, un commissaire ae po.hce a voulu s'introduire dans la réunion.

') Le président lui ayant refusé l'entrée, le commissaire est venu 'envahir la salle avec la troupe de ligne. Ators le bureau a déclaré qu'il ne pouvait pas délibérer en présence d'un fonctionnaire de police, et il a levé la séance en protestant contre cette violation du droit de réunion électorale.

a Demain, nous publierons le compte-rendu qui doit être communiqué aux journaux par le comité central, s

Le journal !e P~Mp~ annonce ce matin qu'il a été saisi hier à la poste et dans ses bureaux.

La Tt'at'e R~pMM~M< a été également saisie. Les poursuitessont dirigées contre le FeMp~ pour 1" provocation à un attentat ayant pour but d'exciter la guerre civile en portant les citoyens à s'armer les un~ contre les autres; 2° provocation à la désobéissance aux lois. Contrôla Ffa:e R~p«M~; pour avoir cherché a troubler là paix publique en excitant le mépris et la hain&des citoyens les uns contre les autres.

M'~Marie Havin, fille de M. Havin, ancien vice-président de l'Assemblée nationale, maintenant conseiller d'Etat, vient de succomber, à l'âge de 17 ans, à une longue maladie. –M. l'amiral Le Ray vient de mourir du choléra.

Les GonSdences n'obtiennent pas "moins de succès en volume qu'elles n'en ont obtenu dans le feuilleton de la P~-MM. L'admiration qu'excite partout ce livre ne doit pas surprendre nos lecteurs qui, les premiers, ont été à même de le juger. Les pages que l'auteur à ajoutées a l'édition de librairie, ont merveilleusement complété l'harmonie générale de l'oeuvre. Nous ne doutons pas du reste que !es Confidences ne soient appelées à suivre les mêmes destins que le Raphaël de M. de Lamartine, qui en est aujourd'hui à sa deuxième édition. L'étroite corrélation qui existe entre ces deux ouvrages, fait do l'un enquelque sorte le complément de l'autre. Tous deux auront bientôt pris place dans toutes les bibliothèques, à côté des autres beaux volumes publiés par M. Perrotin, l'éditeur du ~raMy~ illustre, de la méthode ~~Aem.

–Une seconde édition des CoM<<t!< aux ma~M <tMf !a ~MerMOM eompMte d'M fAMWMt<MtMM, !'<M<AMte, etc., par «M HOMtxHe <McoMverte JM ya~xMtMNK, vient de paraître aujourd'hui chez Charpentier, éditeur, ~ais-Nattional. Brochure in-8". >'

AVIS DE MRE-PART. ~VatMOMM, NO~O~M, TMc~, 06~«M, ~0«CM <t~CfO!09<9M«.

La marine vient de faire une perte immense, le contre-amiral TModore Le Rayest décède hier, en sa demeure, rue St-Georges, 41. ses obsèques auront lieu aujourd'hui, 25 avril, à neuf heures, en l'église do Notre-Dame de Lorette, sa paroisse. Ceux de ses nombreux amis qui n'auraient pas reçu de lettres de fan'e-part, sont priés de considérer le présent avis comme une invitation d'assister aux obsèques.

~ËNTES~ÏMNEtJBLES. f<ft<~ s !'f!M<!<tttce <tM eW~M. paf <a<<oWM <!<y~<e<, a <a choNUfe <<M HOt<t<fM ou a Fam<o6!e. CHATEAU ET PARC de Gu!ocourt,à Yendro à t< l'amiable; habitation de grandeur moyenne, d'une disposition moderne et commode, située dans la jolie vallée de l'Automne; grands bois, pièces d'eau, près, potager, terres labourables, etc.; le tout d'une contenance de 12 hect. 35 excellentes routes dans toutes les .-directions, près de la forêt de compiëgne, à 15 kH. de cette ville, à 5 kil. de Crépy, à 13 kil. d'une station du chemin de fer à 2 heures 1/2 de Paris.

Prix:TO,OOOfr.

ensemble, fscM{<<!«MmiHt<, un bois très giboyeux de 9 hectares attenant à la iorêt. Prix 10,900 fr.

S'adresser Ne anÀMMtAffCE, notaire à Compiègno,etàM'"Passart,notaireaCrepy.

mERME. Adjudication, en l'étude de MeHORBiu Jr jeune, notera à OH6ans te ~mat~ à

r ~t.D'.Ff-?.

uudi; ifi. lur.iiH) <id CurM6r, à Yc.i.ixùH, eu Suif-

gne, à huit kilomètres de laFerté-St-Aubin, station du chemin de fer du Centre, et 28 d'Orléans; e!!o contient 126 hectares et est susceptible d'une grande améhora'ion par l'emploi de la marne qu'on trouve à 2 kilomètres.' « «( t~ERME EN BRIE (belle), A vendre, & l'amisMe, i.' )a belle ferme de CMS-MNTAMB, eommuno du même nom, canton do Mormant (Seine-et-Marne), composée do beaux batiniens et de bonnes terres tahourabtes, prés et bois; le tout d'une contenance de 306 hectares et d'un revenu, annuel de plus de 20,000 fr.

S'adresser, pour visiter la ferme, à M.audier.fermier, et pour traiter, 1" à MM. Marost et Làporte, rue Christine, 4 et à Me Boudier,;h0tsireàMormant. j?ERNE(be]!e~, à 1 myriamèiro'do-Ch&tëauF Thierry, 200 hectares d'un seul tenant, aSërmée pour 27 ans, 5,000 fr. net d'impôts. S'adresser à Me MAiLLABD, notaire à Château-Thierry. i nOTEL et DEUX MAISONS à vendre ou à louer, M en totalité ou en partie, meublé ou non, avec f'acHité, r.do Lonchamps, 36 (Ch.-E!ysëes), écurie, remise.'jardin, potager, eau do Seine, catorifère. MOUILLÈRES.–Adjudication, par suite de la dmU solution do )a société connue sous le nom de Compagnie des trois Houillères (Var. Allier), ei dont M. Délavai était gérant, en l'étude et par le ministère de Ne BouniN DE VBSVBBS, notaire à Paris, y demeurant, rue Montmartre, 139, Da la concession, faite par ordonnance du 27 janvier 18M, des mines de houille connues sous le nom do concession do ia 'CouroUe, et-situées dans les communes de Buxières-la-Grue et do Saint-Hilaire, arrondissement de Moulins, département de l'AUier, ayant une superficie de 3 kilomètres carres, ou 92 hectares; -v

2" Des outils etustensiles servant a son exploitation.

L'adjudication aura lieu le samedi 5 mai 1849, heure de midi.

Mise à prix: 1,000 fr.

S'adresser, pour tes rensoignemens Sur les lieux; et & Paris, audit Me Boudin de Vesvres, rue Montmartre, 139, dépositaire du cahier des charges.

TMfAISON A PARIS. Etude de M" DE BMTONNE, iH avoué à Paris, rue Vivienne, 8.

Adjudication, en l'audience des criées du tribunal civil de la Seine, le mercredi 2 mai 1849, une heure de relevée; i

D'une Maison sise & Paris, rue de la Banque, 3. Mise à prix: 300,000 fr.

S'adresser pour les renseignemens

A M" Debrotonhe, avoué poursuivant, dépositaire d'une copie du cahier dos charges et des titres de propriété i

2e A MeGuédon, avoué, boulev. Poissonnière, 23; ¡ 3"A MeMouiDofarine, avoué, r.Montmartre,16<; 1 4<'Et a M* Richard, avoué, r. dos Jeûneurs, 42.a BgAISON A PARIS. Eudo de Me L~ott aomsstN, faa. avoué à Paris, rue Hauteville; 38. Vente, le 9 mai 18~9,aux criées du tribunal de la Seine, d'une maison sise & Paris, impasse de l'OnHon, no 6 ancien, faubourg du Temple, d'un produit de 1,808 fr. Mise à prix 15,000 fr. S'adresser, pour -tes renseignëmens, à M' Bouissin, avoué poursuivant, et à M' Mouliin, avoué, rue dés PetitsAugustins, 6. MAISON A PARIS, à vendre, rue St-Honoré, prés Jttle passage Delorme. Revenu, 6,000 ir. Voir Me pREScHEz, rue Saint-Honorë, 297. ` D o RAISONS A PARIS.– Etude do M" !.EOff BoctSS!!t, Nt avoué, rue HauteviUe, 30. Adjudication, le a mai 18 49, & l'audience des criées du tribunat civil de la Seine, en deux lots, mais qui pourront etfe réunis, de deux maisons avec cour, jardin et g) Mdes dépendances, sises à Paris, rue de Broda, no3 21 et 27, sur les mises à prix 1" lot, 80,000 fr.; 2e lot, 60,000 fr. Bail principal, 7,500 fr. S'a- ¡ dresser pour les renseignemens, à Me Léon Bouissin, avoué poursuivant, dépositaire des titres de propriété; ;2o à M" Richard, avoué, rue des Jeûneurs, 42. ~MAISON (grande) et jardin (1,680 mètres), proJH pré à un grand établissement, à louer ou à vendre, rueduFaub.-Poissonnière, Ml.~S'adresser, avantune heure, r. de Rivoli, 34, à M. Richer. MAISONS (2)meuN. ou non, 4 hect., parc, 12 ch. JH.On vend. par lots. A Courbevoie.r. Colombe, 47.< 1 MAISON DE CAMPAGNE (jolie). Deux jardin: tI Et garnis d'arbres fruitiers enpiein rapport, à I !ouer ou à vendre, rue du Château, & St-LeuTaverny.–s'adresser sur lesIieux,àM. BreuiDier, et à Paris, à M. Legrand. rue St-Honoré, 319. 1 ~AISON A CHAMPIGNY. Etude de me pmiTM DEXMiBR, avoué à Paris, rue du Hasard-Richelieu, 1.–Venta sur publications judiciaires, en t'audiencedes criées du tribunat civit de )a Seine, en un seul lot, d'une Maison à usage d'auberge, ayant pour enseigne le .BoM<j'Me<, avec cour, jardin et dépendances, le tout sis à Cbampigny-surMarne, canton de Charenton-Ie-Pont (seine). L'adjudication aura lieu le samedi 28 avril 1849. Revenu 1,200 fr. –Mise à prix 14,000 fr. S'adresser pour les renseignemens 1" A M' Petit-Dexmier, avoué poursuivant la vente et dépositaire des titres de propriété, rue du Hasard-Richelieu, l; A M<* Chauftcn, notaire à Charenton-Ie-Pont.

MAISON aux Prés-Saint-Gervais, canton de PanDti tin (Seine). Etude de M" TRONcnoN, avoué à Paris, rue Saint-Antoine, 110.

I[ sera, te jeudi 10 mai 1849, en l'audience des ~saisies immobilières du tribunal civil de'a Seine, séant au Patais-de-Justice, à Paris, local et issue de la 1" chambre du tribunal, une heure de relevée, procédé à la vente sur foUe enchère. d'une Maison et de ses dépendances, sise commune des Prés-Saint-Gervais, canton de Pantin (Saine), rue des Bois, 6 ancien, et 6 et 8 nouveaux. Cette même maison avait été adjugée le 28 mai ~&M moyennant le prix principal de 10,075 fr. Elle sera revendue sur la foUe enchère, outre les charges, sur ta mise à prix de 2,000 fr. S'adresser pour les renseignemens

l" Audit Me Tronchon, avoué-poursuivant; 2o A Me Poupine), avoué, rue de Cléry, 5; 3o A Me Froger doMauny, avoué, r. Verdelet, 4; 4o A Me E''nestMoroau,avoué, pI.desVosges,21; 5" A Me Eugène Huet, avoue, rue de Louvois, 3. PASSAGE A NANTES.–Etude de Me smoN, avoué, f à Nantes. Adjudication, le lundi 7 mai l8<9, il heures du matin, en l'audience des ventes et criées du tribunal civil de Nantes, au Palais-de-justice, rue Voltaire, du passage Pommeraye, de toutes ses dépendances, sis à Nantes, rues Santeuil et de Lafossë. Revenu brat :.60,000 <r. Mise à prix MO.OOO fr.

PROPRIETE RURALE. Etude de me EDMOND TBMDiBR, notaire à Paris, rue Caumartiu, 29. A 1 vendre & l'amiable, une belle Propriété située à 10 heures do Paris, sur la lisière des départemens de l'Indre et d'Indre-et-Loire, composée de château, sept fermes ou métairies, terres labourables, prés, etc. Sol d'une très bonne nature et susceptible d'être élevé à une très grande ferti)ité. Contenance, 330 hectares environ. Impôts. i,150 fr. Prix, 290,600 ir..

S'adresser, à Paris a Me Baudier, notaire, rue Caumartin, 29, et à M. Salvat, représentant du peuple, rue du Dauphin, l; à Blois, & MM. Delagrange et Pernet, notaires; & Tours.àMeChambert, notaire; à Chateauroux, à Me Mara. f~ERRE DANS L'INDRE. 414 hect. à vendre ou i échanger contre toutes valeurs à convenance. S'adresser & M. C., propriétaire, de 2 à 4 heures, rueYivienM,3~ e ~SINEAGAZDE SOISSONS.-Adjudication, on tJ la chambre des notaires, à Pans, le mardi 8 mai, à midi, des bâtimons d'exploitation et d'habitation, gazomètre, etc., etc. Fera partie de la vente le droit exclusif à l'éclairage par le gaz de la ville de Soissons, pendant l8 années. Mise à prix, 100,000 fr. Une seule enchère adjugera. S'adresser, pour voir les lieux, à Soissona, et pour les conditions do l'adjudication, à M. Berryer, liquidateur, rue GaiUon, 5, à Me Tresse, notaire, rue Lopeiletier, 14.

tiSINE A GAZ DE BAR-LE-DUC.Adjudication, tj en la chambre des notaires, & Paris, le mardi 1" mai à midi, des hâtimens d'exploitation et d'habitation, gazomètre, etc., etc., Fera partie de la vente, le droit exclusif à l'éclairage par le gaz de la vil!e de Bar-Ie-Duc, pendant l8 années. Mise à prix: 50,000 fr.

Une seule enchère adjugera,

S'adresser pour voir les lieux, & Bar-le-Duc, et pour conditions de l'adjudication, a M. Berryer, liquidateur, rue GaiMon, 5, ou Me Tresse, notau'e, rue Lepelletior, 14.

VENTES M NEtIBLES. F<H<«pa'* m<H<<MM a~CMamtMatte~~W~M~ urENTE, après départ, d'ua bon et nombreux MOBiUBR moderne, meubles en palissandre et acajou sculptés, meubles en marqueterie, bois doré et bois sculpté, belles glaces, bronzes, pendules styles Louis ~V et Louis XVI, pendules en marqueterie, tableaux, gravures, couchers, rideaux et tentures, beaux tapis, plaqué, porcelaines, cristaux, batterie de cuisine, etc., Hôtel des Ventes mobiHeres, rue des Jeûneurs, 42, les lundi SO ayril, mardt l". et mercredi 2 matW9, ~midi,

<-

P&r io tûiiusterô du N~ juMti., comjmiMùu'pt~

seur, rue Saint-Honore,335, cheï lequel se di~ tribaolanotice.

Exposition publique !o dimanche 29 avrii 18~9, demidiàcinqheures. x; CHENm~E FER.~

aeM'M <:M <Mpaf«, jM-<a! <!M piccM oe<< <M<f~Ms!' !e< fouaceMM, <a Comm<fe< 6< !M ~e«onn<t<fM. CHEMIN DE FER BE PARIS A ROUEN.–LM porteurs de récépissés de coupons de dividen-' de, qui désirent compléter une action entière ou céder leurs coupons, peuvent s'adresser au ~OM~ t!a!: t~ c&eHttî!~ <!e fef, rue RicheUeu, 85.

BM?&?~tC~?&'E' ~&'KBWaTTV

MNi~LMM M ttâi'iiÂ~A.

BaK9Me,<-MeK Commande; 0&~t,formaMoM C~~o!M<OM <!e~ae<e<<Jppe!< de ~Mt~.DMttM~ EMPRUNT DE BADE. Parmi les a.OCO prix qu! ° JEt ont gagné, te 3t mars dernier, dans notre heureuse loterie de Bade, les numéros suivans ont été le plus favorisés par ia fortune

N«876,886 a obtenu fr. 110,000

1M.258 32,000

124,265 11,000

Les autres numéros ont tiré difTérens prix, don! le moins élevé s'élevait à 90 ïrancs.

Nous avons envoyé à nos souscripteurs les listes ofScielies, et nous prions nos heureux correspondaïts do. vouloir fournir sur nous à vus, pour le montant de leur prix, on nous reavoyant [eur action, ou nous ieroNS sans demande des ra~ mises en papier de banque sur Paris.

Los actions pour le prochain iirag'e da l'emprunt, autorisé et garanti par l'Etat de Bade, qui' aura positivement lieu te 31 mai prochMo; sont maintenant à obtenir aux conditions sui?a)HM >

.r:'

~aunuil, ~n~

6 id. 35

14 id. M .1

30 id. MO

1 4M) i~ !tM

Et nous engageons tes amateurs de ne pas tarder de nous Mer le nombre des actions qu'ondésire, afin que nous puissions les réserver. Il suffit de nous envoyer un bon sur Paris, des billots de banque, ou de remettre les espèces & notre adresse, aux Messageries nationales-ou générâtes, et de nous envoyer le recujustiucatit, et on recevra par retour du courrier tes actions. Nous nous engageons d'envoyer eu temps utile les bulletins officiels des tirages, gratuitement e~ franco, aux actionnaires, et de payer, comma d'habitude, comptant, sans escompte, le montant des prix.

t S'adresser pour des actions, des propectua o!t. des renseignemens ultérieurs, à ta maison sous-

signée, par lettre affranchie, j.-a. STONB et VAS

DER TYVER, & Bruges (Belgique). ? MINES D'OR. cAuroMms. Avis. Le diree- M teur-gérant de l'~p~'<tttM, compagnie commerciale de la Californie. a l'honneur de provenir MM. les actionnaires et associés emtgrans qu'il a traité avec MM. MarsaudetC", qui ont mis à la disposition do la société, le J<K~, de TOC tonneaux, capitaine Devaux. Ce beau navire, d'une marche supérieure, offrant toutes tes garanties désirables do sécurité, prendra ta merle 15 mai courant fixe. Le capital do ta Compagnie F~p~aHM est d& 5,000,000 de francs, divisés' en 25,000 actions d~ 200 francs, payables trois vingtièmes en souscrivant, et les autres vingtièmes de mois en mois Chaque action donne droit: loa l'intérêt de 5 o/'s du capital; 2" au remboursement du capital; à j une part proportionnelle dans tous les Mnenct}& ` réalises par ta compagnie, de quelque sortes

de quelque nature qu'ils soient.

Tout souscripteur ~e cinq actions libérées & droit d'entrer dans une des associations mùtueiles d'émigrans formés par la compagnie 1~faHM pour l'exploitation des mines; et à 80 o/o dans tous les bénéfices de l'association, outre 1~ part aHérento à ses actions.. Tout travailleur émigrant, souscripteur, de dir actions, a droit à 90 0/Odetouslesbonénces outre la part do ses actions. Chaque action de 200 fr. est divisée en huit coupons de 25 fr.; qui, ~indépendamment d'une part proportionneUe dans tous les bénéSces pu-i ra la chance d'un passage gratuit; transférable par voie d'endossement. Un porteur de coupons. do 25 fr., sur quatre-vingt désignes par te sort, pourra partir comme associé-travaHIeur OR transmettrjp ses droits à un tiers.

MM. les-ëmigrans-associés ouconsign~tai' do marchandises sont priés de diriger )nn' jtot possible sur Bordeaux, à l'adresse d&&M' Marsaud et G~ tes colis ou eBTets dcat ils a'a~ ront pas besoin pendant la traversée.

Toute, demande d'actioa doit Sire adrea=êf-t franco en un mandat sur !a posts ou sur un ha" quier de Pans, à l'ordre du directeur-gérant df )a Société; 20, rue Saint-Marc-Feydeau ou d.~ banquier de la Société; M. Malachy-Dah- 8, r.Ia~' ce Vendôme.. ~o.i~.

Tous les renseignemens pour les émigraBs- .` actionnaires et les consignatairos, peuvent ëtra

abtanù9:

Au siège de la compagnie l'E~t'st!~ 20, rua St-Marc-Feydean.àfaris;

A MM. Esnart de la Brosse et Ce, 9'?, ruaBa?' ~` gère; à Paris; 0~. Bordea~. 10, à

Bordeaux.

~~E GËNSRALDCCOMMERtjEETDE'L'JNDUSVIR1E, sous la raison E~M DE t-ABMBsss ott-. Siége social Rue Bergère, 37, à Paris.

Co~e~dMCf'tt~MM~a'.

MM. DiDTEmvE, notaire, rue Coq-Héron, 8 PELARD, avoué, rue Sainte-Anne 18.

DCMt.t.ECL, avocat, rue du HoussayeT MMBvsE (Amédee~, agréé au thbunaî dp commerce, rue Vivienne.3~. "M(,

SOMMAIRE.

iMDmsMN.-JM~~ "R~o~tK~Achats yen. tes et locations de propriétés urbaines et rura-.les.-Emprunta et prêts hyaothécaires.-cession d études, charges, fonds .commerciaux et industnets.

2'NVtStON.–BoK~Me e< B:a)-cteM<«<M.–comptoir de recouvremens et de paiemens a domicile. Avances sur les marchandises en consignaU~ Renseignemens en banque, commerçât iB~

dustrle.

3< BtVtsieN.–JtMMt'SNCM.–Assara~Ma mntu~iae sur la vie CosM~a~M~.JAssurances cali-

fornisnnea(t'1'BEérnnee~ï~~guthncesmutueüas

c~~nce' mutuelles

4'Mv~o!<D~o~~<M « &MM~comité spécial d'exa~ëB.Obtention des brevets et léuf cessiq~–RensoignemensspéciauxretatifsMeut

OïpfoitauQn,

TIRAGES AC 31 MAI ET AU 1<" JUIN 1849. i. EMPRUNTrsGRAND-DCCALDBDADEET tLECTORAï. DB HMSB.

L'emprunt badbis contient 14 lots à HO.OM ~,M à 85.000,12 à 75,000,23 à32,000, 2 a5,MO, f 55 21,000, 40 a 11,000,2 2 10,500, 58 & 8,500, 3M à 4,200, l,944à 2,100,1,770 à 530 fr., etc., etc. Celui de Hesse contient 1.4 lots à ISO.OOOfr .8~' à 135,000, 24 à 120.000, 60 a 30,000, 60 à 15,000' i'. 60 à 7.600, 120 à 5,625, 180 à 3,750,' 300 l'MO 600 a 750,100 à 562 fr., etc. etcj Une action pour Jes deux tirages ensemM9'co<l te 15 francs..

itaet.cout. 45 tr. ISact.cc~t. 200 ir

6" D a 75)) » '1 M B~o 3MB Il

III 8 B ? 1MB p y M t ? SOO~ e

8 n n !00 n ï 55 0 n 500 n

14e n H MOx 120 D s 1000 ):

(Payables en bittets de banque, mandats sur ia 1 poste de Strasbourg ou Pans, mandats de commercoousarnotretraite.)

Le port de )a correspondance réciproque est & notre charge. Prospectus et buUetinsde tiraffa gratis. S'adresser &radministratMngenéra)e J. NACHHAtfit et ce, banquiers à Mayence-s-Rhjn o

MmMENM~

tM!«pf<pa<'<Mo(fM,~M<«M«oM,feM<<Mmo<t~

Cenft, J~oM, Mp~MMotM, .t<M~MM e(eaa«<a

pACCALADRËATS. –Cours eoua la direction du D D~courcoHas, r. de Sorbonne, 10, (Succès ~ar~ R~ et ÉCOLES du gouyernement~ M M. Retn, rue de la Bienfaisance, 7.

~'DDCATMN complue de demoiselles, par nae mère expërimentëe, 300 fr. par an, de 4 a T ans; «? fr. de 7 & 12 500 fr. de 12 à 15 ans. Rue de i Empereur, 46 bis et 50, barrière Blanche. ADNtMSTRAT~PtIBLM~ ~eh MMeeftteHt !et M<H<M~'M, :M pt~Mt«rM ta ~<M9M6 <<e fra!)ee, po«e<, tM <!<K<aM~, etc. pRËFECTDRE DE POUCE.-AY!S.- Le Yendredî r 25 mai 1849, à midi, il sera procède à la pr~ .lecture de pouce, aux adjudications sur soRmis? sions cachetées de là iourniture l" des couvertu-~ res de iaine, Zo des bas et chaussettes de laine nécessatres cette année au servica des prisons civiteset du d6p0t dé mendicité de la Sein~.et& û ~nn~de~~ ~ncor~

tionnelle de Paris.

On peut prendre connaissanca des caMers d~ charges et examiner !es echanti))ons. au i.r bureau du secrétariat générai, de !adi!a pre~ctura tous tes Murs non fériés, demid, ~quatte heS,

t< MPt'~<j~tCr<!{ ~opMtX~


~S~,éw~`:

~'m~STME~omERCE.' ` CtOM~ccMfMtpaf 06~, Pf~ co«faH<, Bata~ mNDE S dites D'ARRET. 8MPHM MAM, bouleB -vard de ta Madeleine, 13. rappeHe aux amate'ifs qu'il esttoujours dépositaire des Bridesdites d'ar~t, brevetées d'invention (s. g. du gouv.), pour an'eter & l'instant les chevaux tes plus fougueux.« TptHOGOLAT PERRON. Par toute la France, 2 et 3 <u ir. ta demi-kilog. THË9, mélange d'amateur, 3 portes, 7 ir. le demi-Mog.–H, rue Vivienne.

DENTELLES noires da ChactiUy, H, rue Martel,

~.t'ierckruann,saee. do Landry, fa)ïr. à Chantü3y,

MF~Ckmann, suce. de Landry, fabr. & Chanttny.n

~~BTS.–AJMn de Bourg;08'ne.–BjLMtc,an Pa~iata.:Maiionat.~et<e Valois, 1H. a. y~MBs EN CUIVRÉ snr verre luïo. EOMM, &4E,rNe?!en7e-de3-Petit3-Champs. B ?ïTEaiEDARRÀC,ruo Lamartine, i (ci-devant Coquenard).–Epuration à la vapeur do toute uterie provenant de décès, ou mangée aux vers, on reparea pH' mesure de precaution~ontre les ~~eintes des Épidémies. Glande iabnque de

co~choMcomp&tg.

MEUBLES et SIÈGES ~'occasion, 13 Ms.rueMesË!. !ay.–tJh beau comptaïr d'aGajou, de 3 met.

~-r1~?~~E,10'IËs -a ;:x Yilles-de·i<7ranée, envoi d'$

tMOtVEAUTËs.–Aax Vtttes-de-FrMtce, envoi d'a-~

4~ chaBliMo'M franco, rue Nouve-Vivienne, Bt. B mHË DES ALPES, cordial sudoriûque, anti-ëpiË demique.–Pôrës, pharmacien, rue Saint-AnMine. 76, Paris.–Prix du rouleau 1 fr. TOILES.–Maisoa de gios, rue des Deux-Bou-9. les, quartie!' des Bourdonnaia.–Pour faciliter ie consoBimafeuT et le faire proGter d'un grand avantage, on détaiIlera-depuisiO mètres.–Linge <i9tsble, mcuchoirsd.epocho, toiio à matelas, etc., toile eretonno premi6re,qua!iM, au cours de la Halte. -? ~MNS.– BAISSE DE PRIX. Vins & 32 c. !a W bouteiiie.–Mfr. iapiece.Mcent. le )itre. TRÈS BONS TmSBB BORBBttJX BT BOTRGOGNBDElMO. A S9 c. la bout.110 t. la piace,–50 c. lo titre. A 45 c. la bout.130 f. la pièce,–60 c. le litre. À Me. la baut.150 <. la pièce,–70 c. le Htre. Vinsaup~nemsaMet 15c. lab.;n5 et205î. lap. Yins nns de.l f. à 0 f. la bout.; 300 à 1,200 f. la p. BOOiTÈ BOMtIHJUSB M BOTROmCNONNt!,

ME NESVË-SAtNT-AUGUSTIN, 11.

msDmRs.

P~Kt~ (~6 ~CMa«KMNMMM<.D<m<m<t«« C//f« i

~'empM,oee<M<OM,e~e<e.

~GEiWCE BPÉÇIALE poûr 1'Algério.Pérception

aBENCE SPÉCIALE pour l'Algérie. Perception

Jx-Ne foyers et rëntëx; acquisition d'immeubles et-ptacemehs'par hypothëques très avantageux; le't&ux légal est do M 0/0. On sa charge de toutes démarches auprès de l'administration, soit & Alger, soit à Paris, et des anaires litigieuses. -@ S'adresser a Marseille a M. Gi!!y, ancien avoué, aux bureaux de l'agence, rue de la SouteIIerie, 4. A A!ger, à M. DyTrando, ancien avoué, comnussa:ro-pnseur, rue d& la Marine, 4. Et à Pans, comme correspondant, à M. BlancMer, avocat, piaco Ja Bourse, 15, jusqu'à midi. N ~VÏS.–M.BotSseam, orfèvre-argenteur, 26; rue H. ViTienne, a une communication importante à fair~ à M. Mailac, .préfet de l'Hérault en 1847. x {tDMINIStRATECR (une place d') daBS une com;ML pagnie d'assurance, à céder, moyennant une somma de f!<s ~He ~raMM. inutite de se présen.ter si ron me peut dtsposer de cette somme. S'adresser rue des Moulins, 14, de 4 à 6 heures, chez M. Mique), arccat.

'SAINS & yeadre, au;centro do Paris un bei éta.M bijgsement avant un bon maiérie!. Le produit 'brat est de30,MO fr. par an,etnetl'OMfr. ï.oyor,'2,600 fr.–Om le iouerait moyennant 8,QCO fr.nets. S'adresser a M. Lemaire, faubourg

TPoissonnière, 6. 'J'

'asSEVETS. Adj udication à St-Denis, en l'étude e~ par ta MiaistèM de M' LECt-EM, notaire à SaInt-Dems, rus de Paris, 45, !e tundi 30 avril ~MS, à midi, des Brevets dô!ivres à Mme yeuve J. iGoÛier, pour des perfëctionnomecs apportés aux jmachines a paigneria laine, et d'un brevet au nom ~usîenrGodard, pour ta même objet. Miseaprix: A,e')9 îr. S'ad. à Me L~c!erc, dépositaire de t'en<mëre; a Ms Deplas, aYoue, rue Sainte-Anne, 67, <9t à :'tI''Berthier, avoue à Paris, rue GaiUon,

~OMSCLTATMNS.–Mme Bertrand les donna sur !e

'U passé, le présent aU'avenir. Rue GeoH'roy-Ma-

?ie, 7 bis; entrée par l'impasse.

'J1GNSMNATION.–T. et 0. Cremazio,~egocians à ~) Québec (Canada), preNnent la liberté de faire 'scnnaître a MM. les negoci&ns û'ancais qui désijreraient ët&Nir en C~Bada un debd'tché pour les produits de laurs Manufactures, qu'iis sont prêts r8ce?o'r en consignation toute espèce de mar-ehandisés trangaisss. lis se chargeront aussi de ~axence des journaut, publications nduYCllos, etc. Os pourra obtenir Iss renseîgnemona d'usage, s?} ~'adressant à Paris, à M. Poussieigue-ausand, THe d~ Petit-Bburben ,8, et à M. A. Vaton. rue -au B&c. A Londres, à MM. Délia Jorre et Ce; a

Bordeaux, &°3 a!né.

T!\ËB~T DE TABAC excellent, situé dans ie meiliF iem' auartie: de Paris, à Tendre contre gaTanMe, s'adresser ù fJ. Jourdan, rueUichetieu, 18.

MTSSE. MAMi 2~ AVBO. t~9, t

-.e- m'jouR. *1 ) ]

BFTBT3 PUBLICS, i" .BtMt MM D- J*

.E~ttiMMtxn eo~t. hMt. bM., oeaM. g g I I

« 679 ï B!M) )Stt. '? M

§'{fgtc 87MrMM M 25 M 6: .M

SmE~nt'i'ia.t~t. HM 'M sa 6705 sreo

~mtrtt~aBe C

t4~/0.m"tept. 1

'th'J.!Mt*cpt. J

ëg~~ 1

î.

ea ~p ~H ~O~:H53 3~ Ri9 50 859 50 9 5A 1

? ~M ~M 5( 1 ~;§~S- paor<Jgt. ~M

UM~s.tM< 2

St-Ge!'md~)'!pt.

.VMM<!t<M!Cpt. !M.. MM :M.. M!M

~tj-M~KQ.GSCFt. t'!JN MO. in M IM. i .f.

eoM.-A!~n..j<pt.

UMj~tMe.

~S!cpt. 'S J.

~<Kt:MM.JCpt.

Ht!SS.)S6e.

?(?-& .)c&t. ~5'N <MS!) <5<'M tMM f <B

~tT~~(S6<- ~~EO tMM 45t~5 t~SO 50

Ceta-CBt. S:-

i25paeF~·ltAe Ci'HO 1i1'UO 3G96G ""l'

"N%pay6t.tMc. MM

~~M.cpt. «O. '?

~~ya.

:i:?

t,dvf~ C u 50

¡

~untxreGSf `i e&~ t

~se~s~ee EE:

sp~;

y~nt ~sA;nac 4 f~TrAa b,tAâ. Rs..a ~cA

;~ASn d i 605Gx SG~d.én EG50a

~b:.4~ d

~ktOP3i3. -k A10; ~Oa,; 30 à f0 >in 3A 16~ f Il':

il9

7A~S3~y~CB3pn~. p~

fAI'~U!l~n¡j,ID\ ~ya~· ~p~~d

~t~!ES~33CCT~tSE3& <t=~

.H"7K{.M- ~MoM.<Stmbr.)NO..<t'i..

~s<K- MiMttbonbetge. sa..

De~Ytila.EO/e ,.Mi9) ..M~v.-iimt.. 3n!i.. 3tM

BOMelie. Stotbèrg.. c~a ..S MO

t.KKMnitiniSM 8M ..< MO.s'Ms~tie~oHe M~ M5..

~S~HtMR.D.E.KBM;M<beriy.N').. ~i~g.as~aMe)'t. r

.R~~M~ ~MtM.EO/aiMO M M US

"SX~~t~ ?5 F39 -S"' 6e/0<SH M t~ M

'H!L''ie.JHBt!3.. ?<a" 'ti/9. M. M),

"St<t:y.. RM- ïC/a. S?, à BM6~~< '<?.. .9. «!< ,l,

Or!?8&tM.. Mi).. ~M-. Benqce. KO,.

Cet;lM.~<ï.y3n CTC'S Nj!5ENM!i)fM.'D.tC< <9~

i:iï Egpagrue D. at;e. îârii

Eft~S'Mt' ~tU~~ ~~6~~

~n'nT' Mt~ 'KM.; 3 ?<M.

~rNM Bfitte~tMeate M t.~ Si 3/4-

'B<mrM~ ~<M~ëN.~te'R.S".& 'M SOiS

~miiM f M 50j!MnM<tt.Empt;! T! .i H

t.M~ ,M%S'~P6~-

St~sh~OotS.t M ..tP<<o"* Uppr. r. t.9 SiO '~M~M. ~~M ..6Mt<d'Autrtci:s. eM

s~-tsareM Btt'aas~ss. "'f

t9~BBB9, M MM~COBSCUaSpo')rcompte<iaMEi!f!,o~-

.~erte~eM !) M i/2;!erm~

ot)'. Rt::itP aetn'e d:Esp_.n' iS j S C/0. 9t 9;4 B3 < tsesh'e, 3 S/t; 4,0)'e p~ttu~M~, e.<m<<M <M' ?* fM.K". <Md.JS6 95 & gti'Mbeni'g~O S: & Mi!5'NMtes, MS 7S & SÏ5: <Ot~sM,:N6t.M&; EOHCC, M3

B9 h 5M Je IBm'% M6 -1, !?

?S eo'deMY, tM 25 <H 5"

'?teHCB, ?9 M )t KB-K; Bcu-

~sss.smmM.

Y:B!t!?.MAtR)t.-5 0/OmCt.,

SS i/S 7;!i; t 0.'0,04,M~

Tt; '!t~ t/C.M<m )/t. ~tn-

~f 3t UIU; 47lt8 frl, Hèn-

~ue, HM' liM ~ttt).C;Hta-

CK.' Pari*, t35i/S arg.–I.aMtt

Qu f 9 as rIl aet ep Tçr~r~, LacQtl

as t9 ~-rtieet ea t<tM~.

f MBUJt, 'M -ATEIt. 5 0/f, t(ti f/t;ti/it/0,89i/

rxJL''aFO&T,M ATML.–S 6/<

tC<!t.T&f(i6/8;4<)/0.59i)/< &5')t/i'W6.4t3/tij..m/t: i:i/2f),'f).M')-H4)iC/8.:BM9ae,<i8Ht<n6. AK6'MSDAM, M tTHt.. -t-9 </9 0/0 )nMt! t9t6/tC!-t~i),Tt '</S. ~iTSM, M AY!iJL.–Emp. <Me. H;t.t/~i)/t),9~/2;2i;ï6/0, m/ BmHHU.M. S3 *TBJ!t!mt).

M~O et ~M. «, emprunt t'er-

c6. 87 ~8;<~ C/i', 6i S~S 9

t/ao/0, S 6/B.: Manque, 70 i/~ MADKfB. Ls ms!!e da BorJeautn'apaaapporMtacoM de M~rM~dn ia e;rH.

t~ËBtT DE TABAC, avec gérance PMdtUt cet, 1~ U ~,950 < prit, 16,000 f. A Tendre avec facthtés, a moyennant garantie. S'adr. & M. Bouti)Iier-De- c montières, rue Richelieu. 15. (~OMeMr.) DOMESTIQUES et employés procurés enconSan- g L~ce. S'ad. a M. Em. Constant, r. de Seine, 23. « pMPLOI de 1,500 fr., caution bien garantie, 6,000 f Ej fr. A M. Ory, r. Montyon, faub. Montmartre. ] nMPLOI. Un jeune homme de 25 ans, conhaisEt sant bien la place do Paris et la tenua des li- vres, désire se placer. S'adresser poste restante, ] 'ranco. arux initiales N. L. nONDS de commerce de draperie, rouennerio et F nouveautés, a AIencon. Vaste magasin à louer. S'adresser à M. Clairfontaine, à Alencon. a fi ËRANCE à céder, d'une Société. Appointemens; UTS.OOOfr. Caut. 60,000 f., rapp. 5 0/0 d'intérêt et gar. par 1~ hypot. sur un immeuble ayant coûté 400,MO f. S'ad. a M. Colin, 12 ter; r. Goqui)iiore.« GÉRANCE d'un joli Débit de Tabac à céder, situé ttsur te bouievar~. Recette par jour, aujourd'hui, 115 al20fr. Prix: 5,500 fr.S'ad.étude doMM.ponTm,c. BOCQCNT et DESGRANGES, r.Montmartro,M8. ~OTEL DU RHIN, plaça Vendôme. Réauction jtt du prix pour les appàrtemens. JoHoschàmbros 2, 3 et 4 fr. par jour.–TABLES B'HOTE a 5 h. 1/2 iet 6 h. 1/2, a 3 fr. 50 c., le fMt eoMpW~. MOTEL-RESTAURANT à eéder. Cet éfaNissement ~H situé à Versailtes, près le château rue do la phancotterie (place d'Armes), 8, à l'enseigne de la C/MMM-No</a!e, est dirigé depuis p!us do trente ans par ia famiUa OurseL S'ad. pour les rens. et pour traiter àM. MiMot, rue Richetieu, 41, à Paris. MOTEL MEUBLE, Chambres de 2 fr. Rue St~UNicoIas-d'Antic, 62, près )a Madeteina. « t OCATtON. On désire se mettre en rapport aiJvec un entrepreneur ou un propriétaire qui se chargerait de faire bâtir une maison pour une institution ancienno et enpieine prospérité. Outre le prix du hait convenu d'avance, on donnerait toutes !os garanties désiraMes. S'adresser au concierge, rue Vaugirard, 10. ? TMrAISON SPÉCIALE.– On se charge de !a vente JHL des propriétés sans aucune rétribution à t'avance.–S'ad. à M. NORHANO, rue Croix-des-PeUtsChamps,5. (ASr.)

ittrAISON MEUBLËE, r. du Coiysée, 6, grds et petits Ntappartomens et chambres do 30 à 200 f. par mois. yuo sur tes Champs-E)ysées. Pension bourgeoise. tWARIAGNS. M. de FOY, négcciatear en mariages, B.n<' 48, rue d'Enghien. (Discr6tion s6Yera.) Aar. Wo<e.–Un riche répertoire oSro aux dames un choîx do boM partis avec de briHaM avantages.N

OFFICE COMMERCIAL ET IMMOBiLIER à vendre, V bu un associe.–S'ad~ à M. KORMAND.rue Groixdes-Petits-Champs,5.(Aifr.)

t)IANOS DROITS.–BOMtER, anc. contro-ma!tre de f M. RoUer, boulevard Poissonnière, 12. < COMNAMBDLE d'une lucidité éprouvée. Consuit. 0 tous tes jours, de 10 à 4 h., rue B.-du-Rompart. SOMNAMBULE d'une lucidité parfaite, pour ma!a-

Bdiës, de 10 à 3 heures, rue Constahtnie, 20. n D

rpENECR DE LIVRES expérimenté, et ayant trai. yailté dans lesmeiiieures maisons. S'adresser franco, à M. C. P., 30, rue Montaigne. ivUE personne âgée demande unedamede25 ans tJ enïiron pourfaire sa corresp. eigérer sa maison S'ad. à M. Frambard, à Ctaye (Seine-et-Marne). s; t~N jeune homme dans une bonne condition sotJ cia)e, désiretrouver une éducation à faire où a: diriger, fût-ce & l'étranger. Il fournira tous les rënseignemens désirables.. Ecrire franco à M. G. deLachapeHe,33,ruedeSeine.

MN voyageur de commerce désire se placer. S'aH dresser rue Paradis-Poiss''e,40, à M. Auguste. trOYÂGECRS demandés à commission pour ta nouW veaut~. S'ad. hôtel du Caire, me du Caire. T:NA~E§EN~BÂJ~ ~o«M départ, p<M'<t et d<t«tta«6M. CALIFORNIE.–Mn)ES D'OR.–Au Havre, pour San ~Francisco en droiture. L'armateur du troismâts le ~t<<K, ayant retiré son navire de ta soct&rt NATMNALZ de Catiibrnie, dpnti! ne faitptus ~arHe,.vient(t'af!reter ledit navire aux maisons soussignées, pour ne prendre que du fret et des pMsagers, MK6 tHfCMHe Mp~M <t'<MMC<a<<OK d'acMOKMtttfM.

Ce navire, parfaitement instaHé pour 100 passagers, avec tits garnis, possédant une machine distiUatoire, pattira du Havre pour San Francisco en droiture, le 5 mai nxe, sous le commandement du capitaine Périer, qui sa chargera de marchandises en consignation.

I! y a un médecin attaché au service du navire. S'adresser, pour fret et passage:

A Paris, à a. TH. BOGET, 9, rue Bergère, aSreteur AuHavre.àMH.MAZuMER~ LBjBCNE etsesSis, ~Sréteurs.

Pi!RMÏMI7t!tI? T~tTti'tTI?

FAiU~aJMËi&iJB~ .i vâLH i in. DM««M,t<!M«,MMt<«e«M, pd!M, !)M!tma<!M. jSiRTICLES DE TOILETTE. PABFBMS.–CHtttDttf A jeune, pariumeur, rue Ne-des-Petits-Champs,

BML.JLETJM FMAKCtER La Bourse avait.. fermé hier au milieu d'une espèce de déroule produite par les bruits relatifs & l'entrée d'une division française en Savoie, et par lés craintes relatives à une prochaine émission de rentes pour l'indemnité des colons.

Ces causes particulières de baisse avaient disparu ce matin. On savait que le maréchal Radetzki né se montrait pas aussi dur qu'on 16'prétendait ~'l'égard du Piémont, et que rien n'autorisait l'entrée do nos troupes à Chambéry.Les mouYemens de hds.troupesdu côté de la frontière du sud-est n'ont été produits que parla nécessité do remplacer dans leurs cantonnemeas les régimons qui avaient ét6 embarqués pour Ci-

vita-Tecchia.

L'examen do loi votée hier pour l'indemnité des cotonsavait calmé les inquiétudes de ceux qu~ redoutaient une prochaine émission de a millions de titres. Cpmme les inscriptions com.menceront a être délivrées aux cotons qu'~ partir; du ~r octobre i852, nos. spéculateûrg ne CroyaiBnt. pas deybir s'en préoccuper pour. Je momaat. On disait cependant qu'il était question, lors delà SP lecture, de présenter un amendetn~nt d'après lequel les Mtér6ts semestriels, au lieu d'être payés en mars et septembre comme pour le resta du 5 0/0, seraient payés en juin et décembre, comme pour la 3 0/0. De cette manière,.ces 6mjlUonsderentes;formjeraient.toujours un~onds~sâparé, etne.pourraientpas être réunis au.restedu50/0. î{a rente 5 0/0, qui était restée hier a 87, ë~ait d'abord o~erte au debut;de 87 20;à 87;an,comp-. tanit màis,comme'quelques forts achats de.tiires ORt absorbé en quelquesmihutes toutes les oNMs provenant des titres ds caisses d'épargne, ON a mohté rapidement jusqu'à 87 60 au comptant, et a 8~ 80 t.ërme. La lutte a été assezvivè jusqu'à. la un de la Bourse. Lesspéculateurs à !a hausse Qnt!iait,de grands .efforts pour relever lee cours, dans la~ramto que si ]a rente continuait encore à Sechir, aujourd'hui, il ne fût .ensuite impossibie!d'arr8ter le mouvëmept. pour laliquidation prochaine. Comme lo comptant n'était pas très abondant, à parti!' de de~x heures il a.et.a facile de soutenir les cours, en sorte quoJe 50,0 D a formé ave&65~do haussa surla-cpte d'hier. La coulisse était presque toujours au-'dessous des couradu pa~ouet, et l'on remarquait certains spéculateurs qui'achetaient au parquet et qui YB~aienten même. temps dans la coulisse. .On ayatt~coro reçu aujourd'hui les métalliques d'Autriche ave.sp}us. de 1/2 0/0;d6 hausse, ce qui faisait croire que les. araires de Hongrie n'avaient pas autant de gravité qu'on est tente de le croire d'après certaines correspondances. Nous avons vu cepanaant dos lettres reçues '.par ~sjjanquiers.danslesquehcson fcu~. ua triste tableau ~a !a situation {ihànniëre ou l'Autriche se trouve en ce moment. Le gouvernement étant cMs'gé de payer en numéraire ses troupes d'ItaUa et de Hongrie, a complétementépuiEë ts numéraire en circulation, en sorte que la~an'jue do Vienne aété obiigëe de faire des 'émissions do MUets des sommes les p!us mmimos. Elle a émis jusqu'à des M)l~s de lO.groschets, ce.qui équivaut à 25 centimes de notre monEa)a,

On a parlé, à la Sn do la Bourse/d'une révolution dans ;e Wurtemberg, et de la faite ou'mMme da l'assassiRat du r~osnouveUcs scntau~moins exagérées, mais i) est Gertainque t'ubstuiatiou du roi Guillaume & refuser de re.c6nna!treia Constitution de l'empire et voutoir changer son mi-

t< pcès ta place Vendôme. Pâte h ta vanille pouf adoucir et barfumer les mains totion de guimauve contre les boutons, rougeurs, etc.; vinaigre hygié nique et aromatique à 5 fr. le iitro eau do Cologne à 4 fr. la caisse.–Dépôt de "Windsor brun à 50 centimes.

Toute demande s'élevant à 25 fr. est expédie ~attec. a H~ENTIERajticulé, acgI.inalt.deM. V. Piault.méi~ d. dentiste, de la Convention, en face St-Roch." v~ENTS et DENTIERS PERRIN, sans crochets ni t? ligature. La pose des DEKTS ARTiFMiEHES a lieu sans douleur. Rue St-Honoré, 355 bis.Wfr.)~ nAU DE LOB pour faire repousser les cheveux. BLes personnes qui TRAITENT A FORFAIT no paient qu'après que les cheveux sont repoussés. Cette BAC M MB arrête aussi la chute dos cheveux. Fiacon à 5 et à 10 francs, chez l'inventeur. M. Léopold LOB, chimiste, rue Saint-Honoré, 281, à Paris. On expédie. (AHr.)_ inAU DENTIFRICE JACKSON, pour tes soins de )a H bouche, fortifier les gencives, guérir tes maux de dents, 3 fr.; ee« dM prtMCM, parfum pour ta toitetto, 2 fr. TEABLiT, 21, rue J.-J. Rousseau, a t'EAU ROGERS, pout embaumer ses dents soiij mamc, cautérise et guérit la dent cariée. Emploi facile et egreaMe, sans détruiM la dont et brûler tes gencives, comme toutes tes préparations en usage. Se vend, avec l'instruction, 3 fr.;chez tes principaux pharmaciens et chez W. Rogers; dentiste, 270; ruaSMnt-Honore, N. B. Observer la signature et te cachet de -Mnventeur. (Ecrire franco.) _? » .t)LUS DE CHEVEUX BLANCS L'EAC enANTBML- JtLB, la seule donnée gratuitement à l'essai avant l'achat, teint instantanément on toutes nuances les cheveux et ta barbe. Prix 4, 6 et 10 fr. le flacon. Saton pour teindre. Prix modérés. On trouve des.echantiUons de cheveux teints, rue Saint-Honoré, 3M, à l'entresol porto coehère. j)LUS DE CHEVEUX GRiS. LlïAO M MME est ta t seule avec taquette on puisse teindre soi-même, avec facilite, les cheveux et ta barbe à la minute, en toutes nuances, sans aucun inconvénient. 5 fr. te Sacon. (Env. aff.) M'"<' Dusser, rue du Coq-St-Honore, m, au le' teint tes cheveux Chez e'te et à domici!e. « SAVONS, cr8me végétale et pommade au beurre 0 de cacao. Bouehereau, pa3s. des Panoramas, 13. tMNAIGRE AROMATIQUE do MAN-YntŒtfr BmLLY. ,w Ce vinaigre, le .type des vinaigres de toilette, n'a plus à lutter contre t'eau de Cologne, qui a iait son temps et qui .est définitivement passée do mode.–Supériorité de parfum, realité de propriétés hygiëhMmes pour rafraîchir et embellir ta peau, pour )es bains, pour tesSoins tes plus délicats de la Miette dos dames, pour chasser le mauvais air, etc.; ces questions sont aujourd'hui jugées. Il n'a plus à se défendre que contre les imitations et contrefaçons qui surgissent de toutes parts. H convient donc de rappeler au public que les mots TttKMjfre aromat~He <te JMK-T<M«ttt BM!t!/ doivent être incrustés sur le uàcon, et que le cachet et l'étiquette doivent porter la signature. Prix, 1 fr. 50 c. le flacon, rue SaintHonoré, 259, & Paris. a ¡¡

NN)EMm,PHARMCtE WpofaKoM et p<t&M<!<t«oM e~<«Mt<t ttANDAGES nouveaux superBns, imperceptiNes B sous les pantalons coItans.–Ch. Poulet, banagiste-herniaire, passage de l'Ancre, 12, donnant ne St-Martin, 171. Deux entrées particulières. mANDAGES A PIYOT excentrique _et brisure à [t pont.–Les bandages à brisure de Burat frères, médecins, chirurgiens-herniaires de la marine nationate, Tiennent de subir une grande amétio< ration. Au moyen du pivot excentrique~ on peut soi-même donner à la pe'ote i'inciinaison et le point de compression qui conviennent a ta heraM. On no !e: trouve quech. i'inv., r.Mandar, 12. nISCUlTS DEPORAttFS du D~ ou.<v!EB, app.par S l'Académie de médecine, pour guérir radicatement et en secret la syphuis, les dartres, etc. aj. St-Honoré, M4, au 1" étage. Consultation de n~ldi à 5 heures et par correspondance. ~AFË DE GLANDS DOUX D'ESPAGNE, efncaco 'Udans !es migraines, maux de tête, d'estomac et icritations agreaNo au goût, forUnant pour les enfans détruit t'eSot irritant, du café des !)es. Epgros:GRODLT,r.Ste-AppoIino, 10; GABMEït, ?. Paradis, 12. Détail GROH.T, passage des Panoramas, 3 aut Américains, rue St-Hunoré, 147 et chez tes principaux épiciers. Signé Mcdo et BMGOlK, ou contrefaçon. –Ifr. 20c. ie f/2 kit. « CHEVEUX. TBAITË I)BS MALADIES DES CHEVECX, ti par M. OBERT, 2e édit., 2 fr., et par la poste, 3 tr. 50, en envoyant un bon~ rue HautefemUe, 30, a;Paris. Consultations gratuites de 10 à 1 h. (An'.) ~HOLËRA. C:~M-pompM perf. et & ~8~ continu, tj! garantis. d'A. pBTtT, inv., rue de ia Cité, <9. jpHOijERA. ~rMerpaMf et enro~f t<td<M. A ia ttpharm. indienne, r.Geqi&oy-Marie, 5,à t'entresot. CHOLERA. Les personnes qui redoutent cette t< anéction, trouveront toute sécurité en seûxant à ta ~!t<t Be<tMj'oM, sous les yeux du D' Achiile Hpffmann,avenue Fortunée, 8. ~HOLËRÀ.–Le vinaigre dos voleurs, de M. Ri~vêi. Chez M. Riccard, r. Richer, 10. Ftacon, 1 fr.

nistero a produit une irritation extraordinaire

dans toutes les classes de la population du Wur-

tè&iberg. S es de la du ,wur-I' On a répandu le bruit, pour la dixième lois, au nmins.que !e pape était rentré à Rome, et que rexpéditioh française, qui a mis à ta voile !e 22

avri), arriverait à Civita-Vecchià lorsque tout so-

raittèrminé.

La rente 3 0/0 se trouvant délivrée de la menace d'une émission de 6 millions do rente, a été fo~t recherchée. L'approche du coupon de juin amenait de nombreux achats au comptant. Les actions de fa-Banque de France ont ouvert avec une baisse dé 20 fr.sur la cote d'hier, mais eues se sont relevées peu a peu.

La spéculation était absolument nulle sur ies actions de chemin de fer. Ces valeurs n'ont pas suivi te mouvement de reprise de ta rente, et presque toutes les lignes étaient ouertes. On ach~ie des actions des .deux rives doVersainës, aux mêmes cours qu'avant te vote do ta chambre sur te chemin de fer de Chartres, parce que l'on suppose que l'Assemblée législative se montrera moins hostile aux compagnies que FAssembiee nationaté.. On a continué à rechercher des actions du zinc de ta Vieiile-Mdntagne, et ettes ont encore monté de 25 fr. Les autres valeurs industrieHës étaient également bien tenues, à l'exception dos mines ~de'la Loire, qui ont été offertes, par suite du renvoi a la commission de la chambre do la proposition relative au bassin hoùitler de .1 a Loire. Le prix' de i'or est encore en hausse, et il a été coté aujourd'hui à 9 fr.aë prime pour i,000 fr. Les prîmes pour un du mois ont fait, sur le 5 0/0, 88, dont 2 avec 25 c. d'écart, 87 à 88 30, dont t avec 50 c..d'écart, et 88'à 88 60, dont 5&c. avec 75 c. d'écart; et sur io 3 0/0~ de 56 ob a 56 35,idont i ave& 30 c. d'écart, et & 58 50, dont 50c.avec65c. d'écart. t.

Les primoa pour fin prochain ont fait sur le 5 0/0.9t 75 à 92 25, dont 1 avec 4 40 c. d'écart, et 9~ a 93 75, dont 50 c. avec 6 30 c. d'écart et sur le 30/0 de 58 50 a 58 75, dont 1 avec 2 50 c. d'écart. Les pûmes dont -f0ff. pour le 15 avril étaient surle ~ord da 'i62 50 à ~60, avec 10 ir. d'écart. "4MMt< :a J~OMrfe, dans la coutisso, te 5 0/0 était

'a:8'?35.

~,prM fa'~ottrM, a .t heures, le 5 0/0 faisait.

8'i'(M.

CHANGES.–Les cours étaient sans variations.

Bt!LM:TM COMUEMtAL. CototM. Les

avisdesEt'at~Ums ayant été interp'-etës favora-

t>Ienlent; ies affaüés soat do ,nouveau assez ani-

Mement, tes~nairessoot do .notivMU assez ani-

mées, avec des phx tendant à la hausse- Jt faut payer généralement 50 cent. et oans Quelques cas lir.audëssusctetadermërecoip.

A Liverpoot, cas avis ont ëtë i[iterpret6s défavorablement, et !a dMu)airëanGONce't/8 do b&tsse à l'arrivée fiK steamer, avec un marche largenient

appi'ovis!om)e.

Les produits fabriques étant en outre en voie de Msse a Manchester, tes détenteurs sa moiltjent'tr~s ëmptësB~ do vendre teurs e~toitS. Sacres.–Au Havre, tes sucres bruts ont provoque entin quelques adirés en disponible. Un )ot Ja 50 barriques en <f!agasin a obtenu ta paritô de fr. 6150 bonne 4o, acq,, pour )es provmaacea do nos colonies par navires dans le port, bu a iaissé 180 barriques, eu 2 iots, a fr. 61. A iivreri courantjunietjuiite~il s'est, fait, en'outre, uno centaine de barriqnns à fr. 6l 50. ALOtdres, pendant iasentainederDièfe, te marche a- été bien approvisionte en Maurice, ~s pnx ONÎ rétrograde ~8 d, TouMMs une bon-

~HOLÉ&A. Pféset?Mif <ottt-<Mdo9~t<, approuve ( t~ etrecommandé par plusieurs médecins. Dépôt, · rue de Choiseul, 27, et dans toutes tes pharmacies. La boîte, contenant ~0 olives, 2 f. 50. (Affr.)t s ~OPAHtNE MÈGE.Ce médicament est le dernier 1 <U adopté par l'Académie do médecine, sur le rap- port de M. Culiorier, médecin on chef de l'hopitai du Midi aussi tes premiers médecins de Paris n'emptoient-Us p!us que lui. Seul, il guérit on six jours les gonorrhées, sans nausées. celtiques ni maux d'estomac. La boite de 100 dragées ne coûtantquo~fr., c'est le traitnmentlemoins cher. ~Pourexoéditions, ëcriroà.M.Jozeau, seul propriétaire et préparateur de ce médicament, a sa fabrique, rue de La Tour, 5t, a Passy, prés Paris. A Londres, 49, Hay-Market. Dépôt général à la pharmacie des Panoramas, 1Q1, rue Montmartre. eNJECTIO~ TANNIN, (la seule approuvée) Sir., et RPR. SAFFROY. nhzr'ti. fsub. St-ne!))~. 9. t MAISON DE SANTE, r. Notre-Dame-des-Champs, !t 61, près le Luxembourg. Traitement des af'gctions nerveuses et spasmodiquos, par le doct'' suriot) ptNEL, ex-médecin de la Salpétriëro et de Bicêtre, lauréat de l'Académie des sciuhccs. On reçoit aussi des convalescens. Le doct~ Scipion Piuel est étranger à tout autre établissement. MALADIES DES FEMMES.–Traitement par Mm' iM. t.ACHAFBLLB maîtresse s~go-femme, profosteur d'accouchement, connue par ses succès dans le traitement des maladies utérines, guérison prompte et radicale {sans repos ni régime) des Mammations chromques, cancers, ulcérations, Etbaissëmens, déptacemens, et tous les vices et maladies des organes dé la génération, causes fréquentes et toujours ignorées dos stérilités, )angueurs, palpitations, débilités, faiblesses, maiaise tierveux, maigreur, et d'un grand nombre de maladies aiguës ou chroniques, réputées incurables. Les méthodes de traitemens employées par .M"' LACHÂpBU.B sont le résultat d'études spéciales et d'une pratique nombreuse qui les rendent aussi simples qu'infaillibles. Cons. tous les jours, de 3 à 5 h., 2? (a. '4i), r. Montbabor, près les Tuileries.<( ~CUVELLE INJECTION SAMPSO, 4 fr. ;.gonor1~ rhées chroniques guénes en3 j. Copahu et autres échouent. Pn. r. Rambuteau, 40.Exp.(AfTr.) ttIHJLES DE VALLET, approuvées par l'Acadéjr mie de médecine, pour guérir les paies couleura, les leucorrhées et pour tbrtiaer les tempéramens faibles.

< Le docteur VAHET, inventeur de ces pilules, ne les vend qu'en Oacons de verre bleu enroulés d'un papier vert avec étiquette portant sa signature. Prix 3 fr. le flacon; i fr. 50 le demi-nacon. Dépôt à ta pharmacie, r. Caumardn.45, et dans toutes les villes de la France et de l'étranger. CAGOS de GROULT Je, potage recommandé par S les médecins. Le Ss~oM <<M JttdM préparé par la maison Groult possède des qualités reconnues supérieures; on en fait d'excotlens potages au maigre et au gras l'emploi en est prompt et facile.–Chez Groult jeune, passage des Panoramas, 3, rue Sainte-AppoUne, 16, et chez les principaux épiciers.Se wt~er des <mt<a(tO)M(t'<KM!oppM. CIMP D'ËCORCES D'ORANGES AMÊRES, tonique ijanti-nerveux, toujours en flacons spéciaux portant les cachet et signature dé J.-P. t.AMzs, pharmac., 26, rue N"-des-Petits-Cbamps, à Paris. En harmonisant ies fonctions de t'estomac et celles des intestins, II enlève les causes prédisposantes aux épidémies, rétablit la digestion guérit la constipation, la diarrhée et la dyssentone, les maladies nerveuses, gastrites, gastralgies, aigreurs et crampes d'estomac abrège les convalescences. Brochures gratis.

j Prix du flacon, 3 fr. Dépôt dans chaque YiHe. dIROP et PATB DE NAFf!, contre les rhumes, rue tjRichelieu, 26. Dëoot dans chaque vhle.

SIROP DE BANANIER contre les leucorrhées. Ph. N indienne, 5, rue Geouroy-Mariera l'entrosot.~ raiRÂlTË spécial des maladies de l'urethre et de ]a JL vessie, par le Dr Dubouchet. 5 fr. Consultations de midi à 4 heuies, rue Taitbout, 16. )'' mSAITË des rétentions d'urine, par le d~ Duboui chef: 5fr.Cons.do midi à 4h.,r.faitbotit,16.« tjARtCES. Bas élastiques sans coutures/en caoutW chouc inalterabie, de Ff.ANET jeune, inventeur, rue Saint-Martin, 87.

~UBÈBES, praUnesDanez. De nombreuses expé~u riences ont démontré que ce médicament est un de9 plus actifs pour la guérison des maiadies contagieuses, chez TraNit, 21, rue J.-J. Rousseau. gtES.MÂi~.DU'SNERVEpSES ET GËNERATrVES, 6F ou, trad. française du Traite médicai anglais, SUR LAVJR1LITË;

De sa dëMIitépréma.turée, &Yec les instructtons pour M partaite conserYation, 38'! edit.Prix:~ fr., sous enveloppe eachetéa. Essai m.edicatsurlesmatadiea des organes do la génération, provenant d'habitudes vicieusas, des excès en général, des mSuencés du ctima-t at de ta contagion, etc. s'adressant & tous tes agea, avec des observations pratiques sur ia mariage, le traHement-etia guérison des aEections nerveuses et montâtes des maladies contagieuses; pa? lesquelles la constitution la plus abîmée peut se rétablir et attendre i8 terme de la plus longue carrière. Ouvrage illustré de nombreuMS gravures sur acier, coloriées, démontrant les diverses iulictiona, sécrétiens et composuions des organes de là génération, dans leur état sain et do maladie,'?~ J.-L. CCMTS, chirurgien-coDsuliant, 7, Fhth-strest, Soho-square, London. La veata de 70,000 exempt. prouve t'utiuM de ce Traite.–A Pari~ i6, galerie

demande a prévalu pour toutes les'qualités. Les cours du Bengale ont néchi de d. à 1 s. par 1 suite des fortes provisions au marché; mais la ¡ demande.a été .suivie. Les prix du Madras ont peu varié, mais il y a moins de demandes et beaucoup de provisions. Le Penang a été peu re- cherché, et on ne pourrait obtenir tes prix precé- s dëns. < Les importateurs de sucres étrangers étant dé-. siteux de Tendre ont baissé leurs prix de 1 s. à 1 s.,6 d., et c'est ce qui aprovoqué plusieurs aiTaires.

Raniné~ Le marché est ca!me pour les pi!é3éirangers, et les prix tendent à la baisse Le botlandais bas à fin est onërt de 26 s. à S8 s.~ et le belge de 25 s. à 27. 1 A Marseille, les ventes eh sucres rafSné pour' l'exportation se bornent a pou d'ànairës. Cet ar- ticle a subi une petite baisse.

o ~r~a,. n n)n nn ne a oo en

RafËnës papier 70/0. SS ? à 38 50 –nus.40–&4Q2i; eusses. 3!)–.à 3925 25

bâtards. 3750à––tapés. ?t775à––

piles. 40–à––

–p]Mbe!geetho).37–à38–

fatës.–Au Havre, tes cafés ont ou hier )e pla- cement de 123 sacs Java à &. 93, acq., prix auquel )am8mepMneavàitdëj~étéenta.mée.. ;A MarseiHa, H y a toujours beaucoup de de- mandes pour ies cafés, surtout pour les sortes or- dihaires on manque de cette dernière qualité. Le navire la .BoMte-jMre. venu du Brési), n'a pas vendu sa cargaison it est' probable qu'elte passera en magasin,

~.Londres, en Ceyian native; ih s'est fait peu

d'affaires: .i) vaut de 30 s. à 3t. s. 6.d ies sor-

tes 8~s plantations ~ont îff rtas au d3a~ous'. des

tes dés plantations ~ont offertes au-dessous, des;

cours précédons, mais it y apeu d'acheteurs, .~e m6ka n'a pas beaucoup attiré' i'attentiph tar contratpriv~, et rifn'D'a été onë-rt aux eBeberes. LebonaGnvaut de 58 à70s. bas moyen, et moyen 50 à 57 s., et'Jes autres .sortes 'Ma 48 s. Les autres sortes des Indes-Orientâtes sont; en:, ` vente a des. prix plus réduits, mais e))essonu peu recherchées. li s'est fait peu d'au'dirès en ca-~ ¡ étranger, toutefois !es prix: sa sont maintenus' pai'suite du peu de provisions 'au marché. Une cargaison Rio de 2,500 bâties a été traitée suus ¡

voites à'30 s.

A Anvers, la demanda iconiinua su]' uco échei~e p)us modelée, mais re~'Hère, et ia bonne matchandise en ca~é.Bfmit trouve un é-~ ¡ co::temRt)t facile. On a fait cette semaine environ!) a 3,600 baUes de cette sorte, bas ordinaire abonj ordinaire verdâtredelS à 20 3/8 cents consom-t ¡ mation; environ. 1,800 balies Saint-Domingue j

disponibte et 2,500 bâties dito a livrer par divers

navires, qu'on a pris a ta pleine vateur du niar-~ ché. Batavia, moins demandé,-se maintient de 23 3/.i&~< cents.

tndi~os. Au Havre, on a ccite seulement 15 caisses Bengate, do ir. 7 à 7 30 le 1/2 kit. acq. L'artic)o se mamtiont en Bonne position. S't!< O.n a co!e samedi, au Havre, en sui~, 38 quarts de Nev Or)63iit9, an prix'de fr. 5~ soit aux alentours de la dernière cote.

A Londres, hier iundi,:if y a eu una forts demande sur l'article, avec hausse de 3 d. par

quintal.

CMSt's- –A Msrge.iUa, les a~res en cuh's son: i.

gënër&iemeht assez cà)mes/

Nous n'avons àsignater .cette semaine.qu'un arrivage assez considetabie, qui consiste pu

't3.coo cuirs venus de Rio-Urande, par !u BiHra

américain Ca.~u6'a,cnpit. Payan,do<tt: ~a,ona cuirs-secs, t~.t'nnn

l'.oao cuirs verts,.

.Le.~ohn'ttfe, arrivé incessamment de Buenos- s

hyros avëc 19,000 cuiTS, contmue de c~8aàrclo'e- i

Ayres avec 10,COO cuirs, continue son dôbarqùë-

mont, ti 'A Any~rs, !es opet'ations par contrat privé, qui semblaient un moment se ralentir, ont repris de

'Orléans, MaM-N&tioMJ, choï <MAMBNHaa, )ibr. -A Strasbourg, chM tLEXANDM, cabinet httëraire. -L'ouvrage est adresse frayée à domicile ou po~~ M(<!M« sur le reçu d'un mandat da 4 <. 50 c. sur poste. (Afû'aDChir.)_c p -~RASEES~EUXIR et VIN DE RHUBARBE. La boîte, 2 fr.; le flacon, 4 fr.; la bout., 3 fr.–es trois préparations, sons la forme d'un bonbon gréabio, d'une liqueur et d'un vin do table ex- uis, guérissent on peu de jours les maux d'esamac, pertes d'appétit., indigestions, etc., et de ~utes tes maladies provenant d'une atonie dans ss fonctions digestives. DepCt, pÉnÈs, pharmaien, rue Saint-Antoine, 76. Paris. (ASf.) E'AUX-BONNES contre les maladies do poitrine, & au larynx et de la peau. Prix à la source Basses-Pyrénées) la bile 70; 1/2, 60; 1/4, 50 c., Mt&M{!< Boisson j 0 fr. pour ta saison. Logemens onfortabies, prix réduit. Dépota' Paris, r.GreneI3-St-Honoré. La b' 1 fr. 25; 1/2,1 ff.; 1/< 5 c. Pastilles d'Eaux-Bonnes, 1 fr. 25 c. A ce ~épôt, toutes les Eaux m~s natUe* do i'Europe. x rtAU DES JACOBINS contre l'apoplexie, la para['i iysie et les maladies épidémmuos. Seul dépôt' )a pharmacie, 25, rue do ta BanHerio.H « flUÉRISON prompte et certaine des maladies conLtf tagieuses par tas pRALiKES DARtEi! aux cubèbes turs. CbezTraNit, 2t,rue Jean-Jacq.-Rousseau.« ftËMORRHOIDES.–Pinceau chimique qui les fait H passer à Y0)onté,en tes faisant nuer de suite, ~ans douleur ni inconTeniens. On t'emploie soinême. B~~OftAn, ph., r. Richetiau, 66. (ACf.) MIGRAINE.–Névralgies.SastraIgie; guérison sure !i et instantanée par t'emptot du ~<!M!ftMM de E. fOM?'H~r, ph., r. d'Anjou-St-H.,26.5L la boîte.

MCÂT~S

&'M«M, <f<!ppaf(tmMM, 6e<RocM<M, <!< «ffM, été. aPPARTEMENS (deux beaux), au 1" et au 2e,rae 3L Richelieu, 46, pour )e terme dejmUot. ? aPPARTEMENS et chambres non meuNés, à Auri. teui), r. MoHere,'t.Misàneutetabon compte. )t PPARTEMENS (grands et petits) meublés, à bas Ht.prix, rue de Rivoti, 26. » t PPARTEMENT a un bel entresol, pour juillet, [&. au midi, place des Victoires, 12.a » t PPARTEMENt (beau), au premier, sur la rue, nL et autres appartenions, r. Saint-Georges, M.t APPARTEMENT (grand et beJ), entre deux jara. dins, de suite, rue saint-Georges, 23. » APPARTEMENT meublé, au 1er, trois chambres à ti. coucher, donnant sur des jardins, au midi. t7, rue Neuve-des-Mathurins.

APPARTEMENT (petit) de garçon, a l'entresol, r.

~N.-D.-des-Victoires, H, meublé ou non meublé.e

PPARTEMENS (petits et grands), & louer rue fi. Duphot, 18, et rue do la Madeleine, 57. e n TEHERS, 100 mètres de )ocg,6 dé large; a louer, ii. rue Popincourt, 92. Gaz et eau de la vi)le. B t)6CTtQUES deux belles) et la presque totalité D de la maison, te tout récemment occupé par un restaurant qui tenait table d'hôte et bOtel garni, rue Neuve-des-Capucines, 6, ensemble on parement.–S'adresser sur les lieux. D CHÂTEAU DES RtECX, Ic~er de suite, à 2 my~j riamètres d'Eu (ë~lne-I~t'érieure), consistant en bâtimens d'nabttation sufSsans pour une nombreuse famitie, écurM, remise, jardin et dépendances, d'une superficie d'un hectare et demi. le toaten parfait état de restauration.

S'adresser, à Paris, à M<'BEtCMu, notaire, rue Sainte-Anne, 51. a nOTELS (trois) pour une famiUe, rue d'Anjou!i St-Honoré, 61 et 65, et rua de la Pépinière, 21, chauffés par un calorifère, dont deux avec écuries, Tenuses et jardin. Prix, 5,500,3,500 et 6,5001. S'adresser au concierge, rue d'Anjou-s<unt-

Hoaoré, 61.

TMrA ISON de campagne, meublée ou non, de produit MS.etd'a~rém., dans un beau site,àAndrezy,'près Pôissy,70 min. de Paris par le chemin de fer de Rouen, 5 dép. parjour. EUeformetorrasseaubord de l'eau, conv. à une gr. fam. ou 2 qui désirer. sa réunir sans commun.,fraïc. décor., écur.} rem., salle do bMns, basse-cour et oSr. la plus jolie vue. Pour la visiter, s'adr. sur tes tieux et àMe Hurét, not., ouà Paris, & M. lung, prop.,fg St-Honoré. t7l. ~!rAISON et TERRAIN de 1,600 métrés, entouré de JS~. murs, sis me do Calais, 10. quartier Tivoti. S'adresser rue de t'Echigmer, 33.

MAISON, rue du Port-Mahon, 11. composée do jM huit appartemens propres à être toués meublés.–S'adresser, aYant uae heure, à M. Richer, rueRivoti,3<

AVILLON dé!aThuyoi!o, meubié, & St-Leu-TaverJ['ny,présd'Enghien,gr.parc. Prixtr.modéré.

CHEVMXETmTmm. 1 Oc«H<ont. Zoea«<M<.

~ALËCHE légère, à 8 ressorts, & vendre 2,500 fr., tj pour cause de depait, 28, rue de Ctieby. ~OCPÉ fortjoli, ayant & peine routé, à vendre, t< taeLafatte,3 bis. (2,200 fr.)

nouveau une grande activité cette semaine; ii a; été traite ensomme environ 30,000 secs et 2,300 ¡ satés de Buenos-Ayros et Montevideo, et 900 s~Iôs, ¡ deAio-Grande, do divers poids et qualités, à.des prix qui u'etaNissent du reste pas do variation. Riz.–A Marseille, )a hausse des riz se soutient, mais .tes affaires sont moins actives par suite du manque de marchandises.

(lOûkU.eonsom.)

Msonfteur. Ma 8 Bison écume. 4T~t il 48

Ecume secondaire. ~5à: ~4

Rison. 43 & 42 Rizdal'Iade. 2750 28

A Londres, au contraire, te marcnet'snoujouis lourd pour les sortes des Indes Orientales, et on accepte des prix en baisse. B&ud'anairesontété faites nar contrât privé, et oe 8175 b. offertes~ l'ancan; une partie seulement a trouvé preneurs de 8 s. à H. s. pour Bengale bas à un. Lu deoaBdo est limitée pour les nz pe)ês Patna est tenu de 13 s. a 19 F.~et Cdrotmo'pete anglais de 20 s. à25s. Se!ea.– Les divers avis reçus du Midi annoncent que ta recette future de la soie est à peu près perdue par suite de la nouvoUe gelée du 19. yoici ce qu'on écrit de Nîmes:

«JLesnouveilesque nous recevons de divers points du depait8men',aa sujet dex désastres occasionnés par la getée de l'avant-derniere nuit, sont déplorables. Dans quelques localités les njûriers commençaient a pousser de nouveau; ces nouveUes pousses, espoir du cultivateur, ont été brfHees, sauf dans !es positions abritées, Qaand )a;cbaieur arrivera. !es sous-bourgeons se deve!jopperont, mais trop tard pour que l'éducation des vers a-soie ai t)ieu en temps uti'io.. Eti admettant même, contre toute probabiUté,. quo !a feuiUe sôitabonttante,i! estindubitaNe'

que l'énorme retard, npporte à l'éducation des

vers à soie fera coïncider l'arrivée des grandes chaleurs avec les dernières mues des insectes. Dans la moitié du département, les CBufsvont ec)ore qu'on les place, et on n'aura rien pour Ha nourriture des jeunes vers.

Par tous ces motifs, on pnut considérer cette récoii.e, qui est de 23 minions de francs pour le département, comme très compromise,'sinon comme tout à fait perdue.

'Au. marche daDagnois dil 18, le mal qu'ont 6prouvëiesmûners et ie froid qui en fait craindre un ;us grand encore, avaient rendu les détentaurs do soie circonspects à la vente e~ ae se !i décidant qu'àgrand~peineà céder iatNat'chandise. Maigre i'empreasomem des a&heteurs, peu da fUeurs ont vo~lt) pronier des prix de 40 à ~3 fr. ncurigg qualités qui, au marché précédent., n'étaient tenues que de SG à 38. M i

A Avjgnuu, M at. fan Maueaup a'anairos ia semaine dern}&;re. Voici fes prix payes Qrègcsi~ ordre 12/18 fr. 50 00 à Si 00 le k. 2~ ordra~ )a/H 46 50 à <8 00 Courantes. 49/H 42 00 à 43 00 Qr~iu~ires. 1-J5 41 CO à 42 00. Sïth'XucMx. Une hansse sur ies esptits est inévitable, par suite des divers avis r~us du Midi,,qui annoncent unan'oent que la vigne aboucoup soufl'~rt da ta derrière gelés du ttt. Voici ça qu'on ecril do Ëéziërs, 20 aYrit

Dep~s t)o~ jours, t'atmosphëre s'estconsidé-

i'abteaient refroidie.Kous avons eu hier une goMe à g)ace et une got~.e b'anche. Nos' Y)gRes n'ont étô préservées d'una dest'j;cdoa tot<t!o que par un peu de vent q~i a eauNé au iever duso~ii. NëA~mQ;n3. on sonate beaucoup dQ )t)at dans ect'tains quartiers. Les lettres (!& Luaet et du Roussition anno~nent ~'H y a règne une température exacta~ent ta m~M, et que !e ma! y paraît phtgconstderat~e que dans nos parages. A.&')rd<:aux)a!empé:'atureest aussi très-froide. La'pluie d'hiver qui y tombe continueitement est souvent mëtëe degrêle, cequi est très-prëjudiciable à ta vi~ne. Aussi n'y compte-t-on que sur une mauvaise recoite, aiors mem~ qu'U n'ar-

t~RûCHXi (petite vottuférUMe), très MtMe, m$ iP de Rivolt, 32, & vandre.

OFFICE GENERAL DE

MTMMER A MDRES M DANS LES TROM ROYABMES BMTANMOCM. RBt)SE!6!<Ea!Emgratuit«nr)etm<BUtset!e9 cstfM ang!ais. CAptTAUï fT co~ttR.TATto~t pour pttentef et expMter. tttMenh'on*. D<coM~e)'tM, Ffo/eis, et en g<inêft[ toutei. affaires.

HjK~ouYRKMjSFia, tOCCt~fOK~ ouvertes, ~j~l~ta~t!OB~. ACUATa

et YEKTKt pour coMMfSStox de toutea mtretiMft<se<. Pt.ACBttEKT CB CAprfACX dam les fonds pubttcs an~ats, )&< compagnies -d'ossitr~nces ângtaises, sur )a vie, et dans toutes

tea tt['ïtifes industFie!tes et coaamerctales de t ~n~s, f'.

AMfKEMBUt et ANKOKCBS (ttns tous les joumoux angtats, & dea prtt trei! modères.–S'adresser 4 NN. MMEt. e< Ce, sexb' aseM o~ctet* de )t FrM« et des chonn)~ (<< /er dM contfnott en Angteterre. P(tt«t<« yoreton (Htf< <;c"at Sf7enc'/ ~/<!e«. St. KMet-trent Strtnd. Lonnon.

N. t!. J'Mttf fe«M non a~'t'oncht'e est t't'oout'eMsentent !HS('(:

<t ta poste, et par coxsesMMt reete satis f~nse.

pA.RIS à LONDRES et retour, f par CtLÀJt et ptr MCMGM.

PARf9 a C1LAM <t tt. tS mtt. )!. SOir.

CALAn à PABU, t h. Mmtt.; th. M mat.; 6 h. 3) Kir. pAan MmosM 8 h. M mot.; i h. sotr.; h. soir. tocumut! FARtt.th.Tomtt.; Sh.mtt.mtd) M ,et < h. sotr. PAQUEBOTS entre Calais, Douvres et Folkstone Boutogne et Fotkstone.

de M da de

Z AYTt). BOCmaXt fM.MTO)m CAJ-ÂJt.* MCYMt,

I_ AnI!. BOULoau FOLUTon CU.uI.*

25 Mercredi. Mh.M m<t. tih.30 mat. Mh.39 <oir. iOh.M mtt. MJeadt. 0~ t UtO t i90 ii.. t '!7Yendredi. mtd). m)dt. 2i5 tt45 M&imedt. ':h.M60tr.Nt.30Mir.S<5 Hh.45so!r, MDtmanche. 2n a 2 M <i5 x t45 v MLuadt. :M a 2 M 515 f5 a 2tS Lee ptqaebots-postea parteat tout tes Jonra de CtKt< t 4 h. N m~t. et<0 h. soir; de uouvrea & h. sa et ii h. <5 sotr: en oorrMpondtnee directe avec tes tM)M de Ptria et de Cattie.

..H't~e-Bemeg.Mtt!t!5)i!<M))jftrjtt-Cti<)*.tf)MM*n~ ~a

gpoai.-Foittt..Mt '!5M';M~Gtme-D')UYr.7MS' 6~ a

~tMttt.-t~nd.S5!.n&M<MSDouYr-I.ondr.M!.tStOt~ a

Tota). uTo M TSJM 60 Totai. STM~sTr

Tata!. 1110.M 75 8f 8D Total. a l!b l:~ tf a

Corr.dir. deI.ocdrMnBruxeHesetMo{;ne,parMaisetH)ie.

QPt?<f"T&f?t?S

OAB~i~~ijM~

TMATM M LA nÀnott. Le ProphMe.

TH~AfaB DS LA H&pmuam. La Camaradene,– UD Caprice.

opJ~RA-coHtQCB. Le Vai d'Andore. `

ODÊON.–Sans te vouloir,–ie Guérit) as,-une OrienMe, -ChaDsonnette.

TBËATRZ-msTOMQCE.–La JeunMM des M'aaquet&Ue~. VACBKVtUB. Les Pfétendans (tre Tepresent ). !a Foire aux' idées ~e numéro), Breda-Street (Mma t)oche).

TAM&TÈs. La Paiï du ménage, !e Vendredi (BoufTë),–Chansonnette, -les Beautés de la cour~–Mme Larifla.

SYNNAaE. L'Article 2i3, le Banquet de violette?, -Gardée à vue..

THËATM NONTANStEB. Les Femmes Mucia)iste<, Trompe la baHe. E. 6,-Chansonnette,–te CurÉ de Pomponne.

tORTE-SAJNT-MARTO.–

AMBtcc. Le Morn~ au DiaMe, Louit ï~! et MaDe. Antoinette. 1

6Arm.6racioso,–Marceau.

cn'os-NA'noNAt. DES enAMPS-ËLYSËES, font iea soirs Exercices d'ëquitation.

PUBLMATMNS DE MMMES

KNTSB:

M. Leod, rentier, rue Vanneau, 4 ou t4, et Mt'* de Saisset,rueduHe)der,24.

M. Touveret, employé, ptace St-Andrë-des-Arts, 7, et MU'AuhM't,ruedeLabruvère,8.

M. Lejoncburt, empioye, rue de Sevrea, 9~ et Mtl" Amy, quai des Orfèvres, 18. M. Racinet, eoioriste, rue du Vieux-Cotombier, 12, et MUeCouder,rueduGindre,6. M. Thyssen, fabricant de biscuits, rue de l'HirondeUe, 19, et M"' Hoyot.-rue de la Huchette, 38.

M. Mansard, afficheur, ruR de la Huchette, 20 et5U!' Bachme. rue Saint-Honore, 258.

M. Coste, emptoye, rue Guy-Labrosse, 6, et MH< Lion, ruede)aCouteiterie,6.

M. Pouzaiquea, empioyë, bouleyard de l'HôpitaLîS, et MU' Daudy, a Yanves.

~BMÊS ST MaMâT~m Du 22 avril 1M9.

!e arrondissement M. Auiier, 82 ans, rue Bieua, JO Mme Camboumac, 22 ans, rue Fontaine-Moiière, S6 M"e Lejfune, 19 ans, rue Monsigny,6.–M. Anthûnioz, fit ana, rue des Fines-Saint-Thomas, 2.

arrondissement: M. Bouvier, ttans, rue Mandai' 10.–Mme Ye. Louvet, 8t ans, rue Montmartre, 2t. 4e arrondissement M. Giandot, 59 ans, rue PierrcLescot.tl.

5" arrondissement M. Dermes, 52 ans, rue des Marais,39.

6'arrondissement: M. Bignon, t9ans~ rue FontaiMau-Boi, 38.–Mm' Lei)as, 30 ans, rue St-Denis, SC.–N' YeLefebvre,52aT's,ruedeBreteui),T.

T* arrondissement :M. Uenoeq,tl ans, rue CHitureSainte-Catherine,2t. 91..

8e arrondissement M. ProfM, 63 ans, rue CuUureSainte-Catherine, 46. M. [tëfontenay, 63 ans, rue Saint-Louis 69.

9e arrondissement 5). Reyna), 43 ans, rue de t'Hote!de-VtHe, tm.–M. Plaisant, 83 ans, rue St-Antoine H& 10' arrondissf-ment M"" Creton, 30 ans, rue da :'?guse. 30.–N. Subaux, -7ï ans, rue de Verneuil, t8. H* arrondissement M. Beaumont, 38 ans, rue GH'!e Cœur, <. H* arrondissement Mme Beauvais, 82 ans rue d~' l'Oursine, 82.M*" Joya, 62 ans, place d'Italie,'19.

riverait pas d'autre sinistre. On redoute une forte getée Manche à la suite de cette température. Aujourd'hui, )o cours du. 3~ disponib'e a été Gxé à 42 fr.pou.r62 pièces.

Rien à livrer.

A Cette, personne n'a voulu vendre.

Le cours du 3/6 d)sponiNe a été déclaré nui i faute d auatres; après !a Sxation, on a donné quelques pièces à 41 fr. 50 c., on a priit ensuite 4~ ff. Il n'est pourtant pas à dire que le commerce soit trës empressé a des achats. Mais avait vendeurs à 42 fr.SO.

I) ne s'est pas parlé d'autres Hvraisons. Cours ~e Paris Esprit 3/6, disponibie, 5~, cou rant du mois, 5~.

HuMea.–Cours de Paris: HuUe da Co!7adsponib)e,lM; courant du mois, M; 4 d'été, 0& derniers, 95, épurée, 108. Cours de LiUe: Colza, 8t 50.

Sav(m.–DisponiNet)eUequa!ité,9o.

Cédâtes.– Sur presque tous les marchés tes b!es ont éprouvé un mouvement de faveur assez marqué.

Par suite, les farines restent.fermes aux prix cotés et ta demande des marchandises disponibles a été plus active.

Queiques aSaires ont eu lieu, dit-on, pour i'Ang!eterre. De petites farines se sent faites de nouveau pour cette destination.

À ta Sn de t~ samaino dernière, les cours da Loadres sont restés ies mêmes qu'au comm~csment. Le Mocus des ports de la Baltique et de~ l'Etbe jetait quelques incertitudes dans les esprits mais on espérait encore que les diit~reps existant entre les Allemands elles Danois p&uEr~nt bientôt eesser, etque la guerre sera p~omB--

tsment terminée, grâce a .l'intervention des; scan-

des puissances. ~e-~s

farinea.–Halle da Paris du 24 avrU 1M9. En qcun'a~ mêtriq. da tCOk. rt" marq. STT M3& gf)&5 Arrtvages. M6Tq.<7)[.S"– M~MOS ?65 Ventes.2,tt:< i 83 3*– tsat652550 Restant..17,950 M- 'x~.o MM COMMCMt~M. SS~"

~O:O~Éva 3l.xxpn xl7n

Dujoar 28&70c. 31. !? ta quinzaine. ? 6a .n Te~M o Hff<f. ~q" 9<5 1690~865.

'-9 qta,lt0. ~1 cuisson ~nn enax nxnx·.

'< ) S~: QrutM.. '<i.{a7f)Ma)ft. l<M*M Bestt&ux.-Marchë de Sceaux du 23 àYTi! 1849t. t~ ) ~u<s. Vaches. Veaux, ~ûu~rig. Amenée. i,5&8 l i37 5M j %?; VfmaNsurpied. ,t,5H y i~ aso 's~ ff'qua. 1 ? .96 146 rso Le)nl.{a'quat. B 9S 08~ t 2~ } fg. jS'qual. ;B8M M 1),. t M Poida moyen. g5tk. a32k. k. Mk.'t Sik. k.~

TRIBUNAL DE COMMENCE DE LA SÏINB.

DtiCLittA-nMfS BB FULUTBS.

Bu23mar8t849.

Trcmeaw-Momtcsaon, ancien gérant de 'a Bta?!-

~htsserie de la Seine, rue HicheiiRH, 35.c M Audit' fred,, s. p., M. Heurtey, rue G om'oy-~ar4e, 5. Du 23 &Yn! t649.

_)Pe!tet<<-r (A.), marchand de Yms.rued'Krusaiern-. 3.J.-c.,M.Compagnon;s.p.,M. Mihet,r.Maxngran,3, I.!QC!DMtONSjnD!CtA!!tES.

Du 29 aTr:} i849.

SttMam et C', société dite la Parmentière. rue df"! Martyrs, S8.-J.-c., H. Grimoutt; s. p., 6t. Geotirov ruf d'Arëentfui), 4). j~u~.

MHpc.-r«u_tF.), négociant en tut)es, rue d'Aboukit-, t7.-J.-c., M. Lucy-SMtHot; s. p.; H. Porta!, rue Neuve. des-BoM-Enfans.S;).

BaMaYrUt~S.

BeserotetUes (Pau!), fabricant d'appnreifs de ct~uffage. hou~yMd l'oissonnière.H.–J.-c., M. Baudrv- s p.JM.'Mtt)<!t,)'ue!Uazagran,3. Paii9. }!Bprim?r!e~ç fn?K tMres, 96, ru~ TangirarA