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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1848-09-10

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 10 septembre 1848

Description : 1848/09/10 (Numéro 4460).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k431118g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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B83&.

Mom~ A t'~cftvatn titmt~e q~t <tëoer!e ses revoira parce q~um <ltmger a'y B~tactte.

a.834.

Ce m est pas de mton pietn gré <pte testmnmmitës <te ta presse. st fatMes<t~A,aercB< ~ttmmïs emtatnecs.

<tme AcBMBule le pftr<4 rëpM~Ucatm B~n H&erté ~e ttt discnssion oraBe et écrite la~ presse et ïes «ssoctKHeaa le <trdt fte toMS, 5e ~Fait ergami<!)tte été tomte soctétë tregnttère.

ABMAÏWB MARBASf.

t93S. y

tin tel rég!mt0 me s appeHera pas de notre comscn<etmcmt la liberté de !a presse.

Tomt pomvotr q~t amratt penr de t~ HIterté de t~ pFesse seF&tt pour moms: te pomvotr des sots.

Ce sent tes partis tmoder&s < <Mt soi<t5samt <e!s, <tttS pres~~e tonjonrs pr6tH<aemt & Ifet&M~ee~c poM~ de j~~ets eM<c~s. B~es grands ts~terôts et les partta violons viemNemi em sntte, Ha <roMvent le fretn t~Ftsë et ne s arrêtent pïnN. AH )mQBn ~es pins cners tmteyêts ~e votre payo, zmesetetH's. soyez prévoyons!

Jf at vn. <!aasta tUte~té ~ësonnats tncoMtestee <~e la presse, la p!MS préetemse, en pî~Mt le résume de <emtes Mes ceMqmetes de jMH:ct t?e nte sn!s attacha & cette tHtefte, ne me <Ussimm:amt pas omette ~vt~tt un pem perdt~ de B& faveur auprès ~e teeauconp tt esprits prompts à emt}HeF ses iiBusu mses servEces et à se relater de <sMet<ïnes-nms tte ses imif<envemie)tts; ~ëci~te, Qno& qHM tHrrtve. a partageF sa fo~tane, homme CM Mauvaise, iavoKtanttMmtemte&re pcttr tes a~versa~Fes tie BMes opimta&s <SeteMmSne a ta <tefen~Fe com<Fe mies propres aEStis, si jamais Sis <mMiatem< ce <în Hs omt eE;teïi)a par eHe,

ABMAKM CANBE~.

< t84i.

CenxtA ~mt vemlemt la dietatnre, ~(mt rôvemt ttt ~eatmetion ~e ta H berté <te Ytt presse. ne somt pas sem tendent <te MtfeMtXtts c<~c~cMS, ce sont ttomneaMNt ~es MM&ec~ NrANO~A~.

MS44.

JLa presse est ta voix ~m penpte ~amsteagomvermezmems H!trea eeNt ta pins prectense <te nos gar&mtios, e est MmstrntMemt te pt<M puissant de ta ctvUtstttion et <tm progrès. ?C~S?M<!OM de ~t C~NC CS< la ~~e~CtOM ~~MS NM~C <C~S <~M<t«MCee NCCt C<CS <!M ~OM~e~MC<MCM< e~OMC eMC ~MMMe Est ce qnan tmitteH <îe tontes les comt~âmaiseas tteBtiïtées. <!ansles!o!a de oepten~Itre, & MiiîfMmer tes organes ~e t opâmton puMt~MCt voms Be prèssejittez pas tes tois <te f<~ïn!Iie, la resarrecHom t~es apamages, et tout

PENLLETON DE M PRESSE DU 10 SEPTEMBRE 1848.

1E PANTHEON.

PE!STt!RSS MHRALES. PAR CHENSYARB. (SixiÈmearticte.)

L'immense composition dont nous avons tâche de donner une idée Lit en quelque sorte le chaton d'une grande croix de mosaïque couchée sur le pavé du temple; comme il convient à un chaton qui doit briller de plus d'éclat que le bijou où ii est enchâsse, lamo-isaïque centrale sera m~pierres de couleur, les quatre autres n'auront que deux teintes seulement, leblancetlenoir.

L'auteur, quitte envers le mon'ie historique et réel, a voulu représenter les phases diverses de la vie extra-mondaine. Suivant le~ hypothèses religieuses antiques etmodcrnes, tout n'est pas dit pour l'homme lorsqu'il a rendu à la terre les élémens dont il est formé; des séjours de rémunérations et do peines lui sont assignés après sa mort.

Les quatre cercles renferment l'enfer, le purgatoire I'E)ysée et le paradis. L'artiste a négliger les enfers et les paradis particuliers, tels que le Walhaliah, le paradis indou et celui de XiahomeL H fait une œuvrede synthèse et non une œuvre rhrcnolcgique le K'(.'ndai))vi~ib'ese'U'tf!.qepo'r!). M! de' ~Mn'dit'i.ioii-. !e monde p:.ieR et um.i'dechrétien..

ce cc~tcge <9es tota &e tM'por~ties~ de disjonction, <îMi <~eY&!<;nt appttyer ce Feto~F am passé ï PoMr? <tMOS, d &m<sm)rs, c&erc~eF le retnôtte am BnaB ttamst nn Inxa o<tlenx <ïe p6mati«!<.? Ce remède, it est <:aKS le hom sema pMM!c, qmS faM pMmpten&ent jmsttce <te t expreasiom dm tmeBtsonge e< de la &atme<

SE~ABB.

t~as.

X.a anspensi<Ma <îes to!s est nme s!tmm<4om Bitemotraemse.

C est t~ ceBtsnre et ta conNsca* <iom ~Hi & &enre q[H'il est, peseat amp les <~rgaMeg) da ta pensée pnbliqne.

VÏCTTCB BtJSO,

Exister ains!, fe m est pas ex!ster Cest <Iejfmamder à ta charité dm pomvotr i auc&ame d tm peM <:e H&eFté:

Ptatôt ~ne de temttTe ainsi ta plEtne. tl m y a <!me ~es iaei~es <tnt puis«ont t~sMer & ta ttris<r! a:en<Mer som paim m'est pas nme !tantc Mtem<Her sa M~erté seraSt Mme is~<*sni)E!ie 1 Btevamt :e pérU sentioMit la Fëststance; tnats ta~ resis<amee «e ~ëgra<te <9evamt la mIsérieM~e <:nS vous taiose vivre sotts le gtaEve <<mjonrs SEepemdm SHf v~~e p!EBte, qat pettt voms frapper, ~nt veMs t& ~tt. qmt vous imenace et qu! ne voas frappe pas!

Bes jomr~aKX <:ne, de étroit, en peMt onspemdre.somt, dtefatt, ~es jonrnanx sMspemdMs

Sons mm tel régime, se tatre eeet pa: ter parter, e e~t se taire, ESan~B BB StBARB:]y.

Paris, 9 septembre.

Assemblée nationale.

I~a eomstttntiMt nne fots faEte, ti faMdra Mem retaMtr !a presse. :ja presse voaa dira qme ta cemstttBtioM m'a pas été déUBtërëe Mûrement. et alors c'est là ie BtMMneat fmmeate, et moMB me SMïMnes ~me sniF semH Une fols ï~ presse frappée, M ftmdm lu trapper coBtinMeBnemt. Ce <][Mi m'est qm'nme exceptïon asjoBr<~ mmt. ~evra ~evemtr n'ae sttuatiom normale Alora vema amrez fait <ie t~ RepttbM~tte, noa mM gouverne mtemt à targes ttasea, mtata tm goavernetnent q~ sera <ttctatoriat et excepHenmet. IMBEmïJ-SOLMJ~, Présidence de M. LtenossE, vice-président. .Séance (!« 9 MF<em6?'e.

SOMMAIRE. Incident sur le pTocës-verbaL MM. Baraguay-d'HiUers, Deslongrais, Randoing, Pascal Duprat, Guërin, Bërard. Adoption.–Rapports de pétitions. MM. Randoing et Astouin.–Reprise de la discussion du projet relatif à la Sxation des heures de travail. MM. Jeandeau, de Larochejaquolein, Ch. Dupin, Tourret, Fourneyron, Michot, Aylies, Baune, Pascal, Duprat, Rouher, Montreuit, Goudchaux, Sainte-Beuve. Adoption de rarticle 2. Article 3. MM. Guérin, Tourret. Rejet. Articie additionnel de- M. Mareau. Rpjet. Article additionnel de M. Sibour. M. Tourret. Retrait.–Article additionnel de M. Laurent (de l'Ardeche). Rejet.–Art. 4. Amendement de M. Bouher. MM. Bouher, Flocon. Adoption. -Article additionnel de M. Bouin. Adoption. -Article additionnel do M. Guërin. Rejet.–Art. l", précédemment réserve. ~MM. Four-' neyron et Guérin. Adoption.– Adoption de l'ensemble du décret.–Divers débats sur l'ordre du jour. Communication du gouvernement. M. Tourret.–Dépôt de rapport.

L'enfer occupa le cercle placé dans le bras gauf.he de la croix à partir do la porte d'entrée, le côte sinistre. Cet enfer est aussi païen que celui du Dante, te grand poète catholique. Les imaginations grotesques du moyen-âge auraient dérangé la gravité do l'ensemble, et l'antiquité seule a connu. le secret do la beauté dans le terrible. D'ailleurs, la part est égale entre les deux religions. Le polythéisme a l'enfer et l'Eiysëo le christianisme le purgatoire et le paradis, peut-être même le purgatoire d'ou les -prières des Sdètes peuvent tirer les amesest-it un enfer suffisant pour la religion do mansuétude et de pardon la Providence a remplace la fatalité. C'est cette idée qui a sans doute influencé l'artiste.

Cette composition fourmillante et serrée, où d'innombrables-groupes se mêlent et se balancent sans se confondre, est une des plus dramatiques et des plus saisissantes conceptions du peintre. H a déployé là cette prodigieuse science du corps humain, cette invention d'attitudes violentes et do raccourcis strapassés que-nul n'a possédée au même degré depuis Michel-Ange, dont le nom vient forcément à l'esprit et aux lèvres quand on .regarde ce colossal foui'lis do !upp)ices -d'une variété et

d'un rafSnem'ent à surprendre une imaginaj t!on"de bourreau.

1 Le rentre de !a composition est occupe p<ir

Le contre de la es t p P

un M'aiid ro'c:' creuse e;! ~;)'o!ie. 'm sië~: !e ~i"bur.U .!ù'['c''hfer! !d morne. 'i'I."dn50u!.pn'"i'- ne d'Eaque, de Minos et de Rhadamanthe, les

;M.;Ugmer. Adoption du projet de dëcroU reiatifaux contributions directes pour 1849. ,Moiion d'ordre. MM. Goudchaux, Léon 'Faucher, Doslongrais et Goudchaux.–Fixation.de l'ordre du jour, MM. Crespet de Latouche et Ctnramaule. Vote.

La séance est ouverte à une heure et quart. M. EDMOND LAFAYETTE, l'un des secrëtfU'ros, donne lecture du procès-verbàt.

La.parote est au générât Bitraguay-d'Hilliors. 1 LE. GË~ÉHAI. BARAGCAY D'HtLLIERS D'après t'ordre du jour d'hier, 1.! proposition relative à ta répression des délits de la presse pendant l'état de siège était à l'ordre du jour pour être discutes immédiatement après le projet do décret sur les heures do travail.

Aujourd'hui, cette proposition ne se trouve plus au même rang. EUe est primée par deux autres projets, notamment par celui nui tend à nceroitre l'indommië mensuelle allouee à rotre président. Sans contredit, notre honorable président tait très bien les honneurs; mais il me semble nue )a liberté de la presse est bien au moins aussi importante. (Oui! oui !)

I! est important Qu'elle existe pendant les élections elle devrait exister pendant la discus sion de la constitution je demande que la proposition relative à cette iibertë, dont In rapport est distribué depuis plusieurs jours, soit discutée immédiatement après le projet sur les heures de travai).

M. LE PRÉSIDENT Lorsque lo président .a lu l'ordre du jour, à la fin de la séance d'hier, aucune réclamation ne s'est élevée,

pLusiF.CKS voix Personne n'a entendu. M. LE PRÉSIDENT L'Asscmbiëe peut reprendre immédiatement la discussion sur les heures do travail. (Oui oui !)

M. DESLoNGRAis: Jeno viens pas réclamer contre l'ordre du jour arrêté hier, mais contre la Manière dont se règle habituellement l'ordre du jour. C'est a la fin de la séance, au milieu du bruit, que M. le président lit l'ordre du jour du lendemain. Personne ne l'entend, et le lendemain l'on est tout surpris de voir paraître en tête de l'ordre du jour des projets qui n'y avaient pas figuré jusque là. Je demande que M. le président fasse dresser un é~at de tous les projets sur lesquels des rapports ont été présentés, et que ['AssemMëe arrête un ordre du jour général, qu'elle seule pourra modifier.

voix NOMBREUSES: Appuyé! appuyé!

M. LE MÉsiDEKT tt sera fait droit à la demande du préopinant, et l'Assemblée sera consultée sur la fixation de son ordre du jour.. L'Assemblée veut-elle entendre quelques rapports de pétitions avant ta reprise de la discussion sur les heures de travail? (Non 1 non.)

M. LE GÉNÉRAL B~KACuAY-D'HiLLiERs: Je demande que la discusion du projet de décret relatif à fa liberté de la presse suive immédiatement cel!e du projet sur les heures du travail. M. RANDO!!s'G supplie l'Assemblée d'entendre une pétition très importante et qui intéresse à un haut degré le commerce de Marseille.

vox K ONEREUSES Parlez! parl';z!

M. PASCAL DnpRAT Je demande la paro!e sur le procès-verbal.

M. LE PRÉSIDENT Vous avez la parole.

M. PASCAL DcpRAT: Le bureau a fait distribuer ce matin une feui)!e imprimée, contenant les doux articles du décret sur les heuies de travail adoptes hier.

Sur cette feuille l'art. 1' est ainsi conçu « La journée de l'ouvrier dans les manufactures, usines et afe:fe~ ne pourra pas excéder 12 heures de tra' ail effectif. H

Le mot ~<fh'eM n'existant pas dans le projet du comité, il n'a pas été introduit ~ar un vote do l'Assemblée, je demande comment il se trouve dajis l'article? (Mouvemens divers.)

M. LE MÉsiDENT Le procës-verbal mentionne qu'au mom~t M. le président allait mettre aux voix l'art. 1er, le citoyen Guërin a proposé Faddition du mot <tte!i<'r, et que cet amendement n'ayant donné iieu à aucune réclamation, a été considéré comme adopté.

voix DIVERSES C'est une erreur, personne n'svait entendu.

M. cuÉRM Il est très exact qu'au moment où l'article 1er allait être mis aux voix j'ai rappelé à M. le président, du pied do la tribune, qu'un amendement avait été présente, ajoutant au texte le mot a<eh'er~ la même interpoUatioa lui a été adressée par plusieurs autres représentans, et de diverses parties de la saUe on s'est écrié C'Mi entendu.

UKE voix Cela voulait dire que 1 amendement était im'tile.

M. GCÉRiN Le bureau ne l'a pas compris ainsi, je partage son opinion.

M. BÉRAttD, l'un des secrétaires Il est certain que Ifs troisquarts et demi des membres'de l'Assemblée n'ont pas entendu, ce qui se passait, et j'en ai fait l'observation au président. (Réclamations à gauche.)

Cela est tellement vrai que les sténographes du .Mb~tfettr, qui sont auprès de la tribune, n'ont pas entendu.

M. LAcssËDAT demande le retranchement du mot a<eKer~.

voix DIVERSES C'est de droit, il n'a pas été voté.

MM, GCÉMN, DE TILLANCOURT, BESLONGRAIS, échangent encore quelques observations; M. LE PRÉSIDENT La procès-verbal n'étant pas adopté, il peut encore être rectifié.

M. MANCEL Je demande la parole.

voix DIVERSES Sur quoi ? Parlez l

M. tUNCEL if est constaté qu'iln'y a pas eu de vote, je demande donc que le mot afe<MM soit rayé du procès-verbal.

M. LE FEESiBEKT C'est précisément ce qu'allait proposer te président.

L'AssemhIéedécideque lemota'e: serarayé. Le procès-verbal est adopté.

M. LE GÉNÉRAL BHtAGUAY-D'niLLiERS Je demande que ma proposition sur l'ordre du jour soit mise aux voix.

M. LE PRÉSIDENT L'Assemblée a décidé qu'elle entendrait le rapport du citoyen Randoing sur une pétition, et ou'elle passerait immédiatement

juges sans appel, dont Alighieri fait des espèces de dieux demi-démons, indiquent le cercle où doit être précipite le coupable, en tournant un certain nombre de fois leur queue autour de leur corps.

Les criminels sont pousses au tribunal par des diables moitié hommes, moitié monstres, sortes d'œgipans et de satyres tournes au terrible ils les pressent, les harcèlent, les font avancer et dirigent vers l'œil flamboyant et perspicace du juge leurs visages qu'ils tâchent en vain de dérober à la lumière. Cette angoisse du crime qui voudrait, devant la justice, re cacher sous les montagnes et dans les entrailles de la terre, est admirablement rendue. En bas, sur l'eau fuligineuse et noire d'un de ces neuves infernaux qui ne s'éclairent qu'à la ftamme du bitume, Achéron, Styx ou Phlégëtor', rampe cette barque aux coutures mal étoupëos, barque des ombres, qui coulerait sous le poids d'un corps vivant. La nervure de la proue et les trous des avirons simulant le nez et les yeux font à cet esquif funèbre une espèce de masque horrible, de visage manqué et sinistre. 'Les ames récemment arrivées f traversent ce fétide marais d'où sortent des j plantes de pieds qui fument, où sont plongés i jusqu'au menton des rois dont la couronne retournée déchire le front avec ses pointes. i Les PnnaïdM icutes nues avec I~ur beauté

td~oJ~f't Ln~~ H.ti.tTtUt'ij't. un p~i ceitHSOliihn-

~hon'cu! t]furs('K cc:ic.urn;c,gracos dc-c.i

'enfer, el!es plongent du haut de la rive leurs

à la discussion du projet, sur Ins heures de traMfU. Ce débat teraliriô, le général Baraguayd'Hiniers pourra reproduire sa proposition. La parole est à M. Randoing.

M. RAXDOtxc, rapporteur

«La commission des courtiers marrons de Marseille demande la réforme des lois et arrêtés relatifs a l'institution des courtiers de commerce. o La comité propose à l'Assemblée de passer à l'ordre du jour.

~ASTOMN Considérant que le but des pétitionnaires est de mettre un terme à un privilège immoral, je demande à l'Assemblée de voter'le renvoi au comité du commerce et de l'industrie, et d'ordonner une enquête pour connaître l'opinion de différentes chambres de commerce de France.

M. LE pRÉsrD~NT La parole est a M. Girard. D)i TOUTES PARTS Aux voix aux voix! L'Assemblée passe a l'ordre du jour.

UN MHMBRE demande que i'AssarrbIëe mette à l'ordre du jour de samedi )e rapport des nombreuses pétitions pour )e maintien du remplacemont militaire. (Réclamations.) voix ~OMBREUSES A )a constitution C'est une question do constitutinn! L'Assemblée est saisie par le projet do constitution.

M. LE pMStDEM L'Assemblée reprend la discussion du projet de décret sur les heures de travail.

M. jEANDEAn propose un article additionnel ainsi cencu:

« Néanmoins il n'est pas dérogé aux usages en vigueur antérieurement au M février, ou étab)is depuis, et qui fixent, dans certains pays, et pour certaines industries, les heures do travail au dessous de ~ox'c. »

M. LAMCHEjAnuELEM Je demande la parole. M. LE ppÈstDEKT Contre l'amendement? M. LAMCHEjAQUELEtN Contre ]a. loi. (Réclamations.)

voix DtVEHSM La discussion générale est fermée Parlez sur i'amendemor t.

M. LE PRESSENT M. Larochcjaquelein a la parole contre l'amendement.

M. LARocaEjtonELEtN Je suis un peu gêné par les limites que m'impose M. le président. M. LE pRESfDENT C'est le règlement qui les pose et non le président.

M. LA-RocHEjAQUfLfiN Je sais bien que le régiment m'oblige jusqu'à un certain point à ne parler que contre l'amendement, mais il we semble que quand on a une observation utile à présenter, il est totupurspH'nusda le faire. *ix' :ir'lànatt )e faire à temps.

M. BE LAROCOEJAQUELEM Messieurs, je crois que la seule solution a la question qui nous occupe en ce moment, c'est liberté. pLcsmcRs voix C'est voté

M. LAMCHEjAQOELEM Ce qu'il y aurait de mieux, ce serait de fractionner la journée de travail en heures et de laisser l'ouvrier libre de donner chaque jour autant d'heures qu'il fui con- viendra, suivant ses forces et ses besoins; j'ai employé plusieurs milliers d'ouvriers avec les- quets j'ai mis ce système en pratioue, et il a pleinement réussi.

M. ALc~ H est adopté partout.

M. DE LARocHEjAQUELEiK Alors il n'est pas be- soin ni de l'amendement ni de la loi.

uxE voix Votre système n'est pas applicable dans les manufactures.

H. LAROCHFjtQCELE)N II est appliqué dans un grand nombre cie manuf&ctures..

Maintenant, si l'Assemblée persiste dans le système où e)lo est entrée par le vote des premiers articles du projet, j'appuierai l'amende- ment qui, dans ce système, me semble néces-

saire.

CKE voix Vous parlez contre! (Rires.)

M. LAROCHEJAQCELEtN J'ai parlé contre la lot. M. cnARLes NupiK combat l'amendement, qui !ui semble contraire aux intérêts des ouvriers et au principe de Fégaiité.

M. TODERET, ministre du commerça L'amendement n'a pas la portée quo lui attribue M. Charles Dupin. Notre intention, en fixant à 12 heures le maximus] des heures de travail, n'a été nullement d'accroître la journée des ouvriers qui, d'après les usages, travaiUaiext moins de i douze heures.

A cet égard, nous croyons l'amendement utile, et nous en demandons l'adoption.

M. rocRNEYRON La seule raison invoquée en faveur de la limitation des heures de travail est la raison d'humanité. Cette raison est satisfaite e par la fixation du maximum contenue dans l'article 1er de notre décret. Je demande qu'au dessous tie ce maximum, les ouvriers restent libres et égaux.

M. MicnoT On parle d'égalité mais est-ce qu'il y a égalité entre les diverses industries? Tel genre de travail épuise les forces de l'homme en huit heures, tel autre en dix il faut donc maintenir les usages qui se sont établis en conséquence.

Pour coia, l'amendement en discussion est nécessaire, car déjà des patrons se sont coalisés pour exiger d'une manière uniforme douze heures de travail. (Uéclamations.)

M. AYUBS combat l'amendement qui est appuyé par M. Baune.

M. LE pRÊs!DENT On me fait passer diverses rédactions. (Marques d'impatience.–Ecoutez! écoutez ')

Le citoyen CONSIDÉRANT propose )a rédaction suivame « La présente loi n'aura aucun euet contre les usages qui consacrent les journées de travail inférieures à d3 heures, et qui sont antérieurs au M février.»

Le citoyen THOURET, ministre du commerce, proposa de dire « La journée restera fixée pour les différentes industies au nombre d'heures qui la composaient avant )e 24 février.)) La parole est au rapporteur du comité. M. PASCAL DUPR~T i'.a. disposition dont l'Assemblée est en ce moment saisie avait été proposée au comité du travail; qui l'avait jugée inutile.

Il devait être bipn évident à tous les esprits qu'en Cxant la maximum de la journée de travail à douze heures, nous no voulions en aucune fa- çon contrevenir aux usages plus favorables aux ouvriers. Aujourd'hui, cette addition nous paraît

urnes dans cotte eau épaisse avec des mouve- f mens d'uncherme sévère qai rappeUent les été- gances florentines,puis elfes tes renversent dans leur-tonneau perce. En les regardant, nous ne pouvions nous empêcher de songer au journal, cuve effondrée, où nous autres, qui n'avons tué personne la nuit do nos noces, nousjetons sans. le pouvoir remplir, peine stérile, travail toujours au même point, d'innombrables ur- nés de prose qui s'écoulent aussitôt par les mille fentes de la publicité. Plus loin, Sysiphe, le symbole de l'eHbrt, perdu, haletant, crispé, ruisselant de sueur, remonte sur la colline abrupto le rocher de ses ambitions, qu'un de[RonraiHourf"it imraëdiatement'rouler au bas de la pente. De l'autre côté, un démon tourne sur une roue aux dents d'acier une .femme dépouillée de ses vêtemens, et dont le corps va être lacéré avec la plus ingénieuse barbarie, le sol étant armé de pointes aiguës qui no laissent que peu d'espace entre eHo et la roue. Ailleurs, c'est la procession des moines couverts de leurs accablantes chapes de plomb, qui continue sa route perpetueUe sur un chemin pave de corps soufïrans.

Sur un plan plus avance, un hérésiarque 1 enfoncé danf- la g'~ace jusqu'aux genoux, lo crâne fendu, soutient d'une m.im ses entrailles qui cou'c'ni. par '-ça ventre cm'pri. U'o-

l, ilEïïi S[) ;i. ?': 1:;C, ~a,

F.ou ciTnf'mi rc~q~c ~c.< et Lc'.t.i'and de Born'~ le mauvais conse{)icr du roi Jean,

nécessaire.

Nous savons, en effet, d'une manière certaine, quo des patruns ont déjà vouiti abuser do votre décret et y trouver non un maximum, mais uua rëg)o invariabie. (Murmures.)

La liberté o~t. le principe que nous avons voulu maimenir. (Murmures.) Nous avons voulu réprimer l'excès, mais maintenir le principe. Nous adhérons a l'amendement.

vox DIVERSES Auquel ?

M. jEANDEAu se rallie à la rédaction proposée pH M. Considérant.

M. BouuET ne veut pas non plus que l'on puisse abuser du décret pour accroître lo travait- des ouvriers. H y aurait cependant un grave inconvénient à lëgiSërerdes usages établis et fort divers.

(Rumeurs.)

11 en résulterait que les inû'"ct.ior)s a ces usages, mémo convenues entre les ouvriers et les patrons, même avantageuses aux ouvriers et déterminées par les progrès de l'industrie. sei'i&nt passibles des peines édictées par l'article 5 du projet de décret.

M. LE pR~siDEN'f Voici une nouvelle rédaction proposée par M. Considérant e La présente loi n'a aucun effet sur les usages qui consacrent les journées de travail inrerieures à 12 heures, et qui sont antérieurs à la promulgation du decret du. 2 mars.

M. c'3KS!OËRH<T établit de nouveau la nécessité do t'amendemeut. Quant à l'inconvénient de rendre ioutn infraction aux usages passibles des peines po;fé~s par le décret, on psut l'éviter en n'insérant l'article additionnel qu'après l'articla qui règle la pénalité.

MM. FouRNEYRON et AMAN présentent encure quelques observations.

M. M; pEËs'DEKT La commission propose la réjaction suivante « Au-dessous de douze heures, la journée de travail sera réglée par l'usage et par les conventions. )) (Réclamations ) CNE vo:x La commission u'a pas pré-'enté d'amendement.

M. LE ppÈHDEKT La rédaction que-je viens de lire a été déposée sur te bureau par lerapporteur, que le présidert doit considérer comme l'organe de la commission.

M. MONTREpiL Voici une rédaction. (Exc'amations.)

VOIX NOMBREUSES ECOUtCZ' ECOUtfz!

M. MO~TMUtL; Je propose de rédiger ain~ l'article « H n'est pas déroge, par le présent décret, aux usages qui ont prévalu dans diverses industries et qui léduisent à moins de douze heures ]a journée de travail. ))

M. jEANnEAu se réunit à!a rédaction de M. Montreuil. (Aux voix! aux voix!)

M. YBS:N Je demande que l'on ajoute aux usages et conventions antérieures au 2 mars. » M. coREON: Je repousse toute espèce de date. Il est intervenu, depuis le 2 mars, entre les patrons et les ouvriers, des conventions dont les uns et !es autres sont parfaitemont satisfaits. J'ai la une pétition des ouvriers de M. Laffitte, oui demandent le maintien d'une convention récente, qui a limite la journée de travail à dix heures. (Interruption.)

vorxDtVERSEg: C'est une convention forcée! c'est la conséquence du décret.

M. COBBO!< Los patrons s'en trouvent fort bien, et il est constant pour eux que la journée de travail timitée à 10 heures est aussi productive que la journée do 12 heures..

MM. HOKTRECtL et jfAXPEAu proposent, divers chaugemens de rédaction. (Aux voix! aux voix!) i) M. GouacHAUX, ministre des finances, insiste pour que l'article ne s'applique qu'aux usages antérieurs au 3 mars. Cela est nécessaire pour rassurer tous les intérêts.

H. pAiMEU est encore entendu.

M. sAiNTs-BEuvE monte à la tribune.

CRis NOMBREUX Aux yoix aux voix la clôture

La/clôture est prononcée.

M. SAINTE BEpvE Je demande !a parole sur la position de ia question. (Exclamations.) DE TOUTES PARTS AUX Voix! aux VOix!

M. TOUERET. ministre du commerce, paraît à la tribune. (Réclamat'ons.) Je viens proposer au nom du gouvernement une rédaction. (Parlez! parlez!)

L'AssemMée aurait évité paut-etre Jes t~raDIe- mens auxquels elio est livrée en ce moment si !e projet dont il s'agit avait été communiqué au gouvernement et discuté avec lui. 'Rumeurs.) Je n'attaque aucun des droits do l'Assemblée, mais voici ce qui est arrivé

Après le fatal événement dejain, on a demandé l'abrogation du décret du 2 mars j'ai répondu que le moment était mal choisi pour soulever une pareiile ques'ion. J'ai demandé du temps. Mon intention était de consulter les chambres de commerce, les prudhommes, de pressentir les ouvriers, d'entendre les chefs d'atelier, de consulter tous les intérêts.

L'Assemblée a été saisie par la proposition de M. Wotow~ki, et le comité du travail a présenté le projet de décret qui vous occupé en ce moment. Les mêmes difBfcultés, les mêmes tiraillemens auront lieu toutes les fois que vous serez saisis de projets qui ne seront pas suffisamment éfaborés. MainteBant, voici la rédaction que nous appuyons

« II n'est porté aucune atteinte aux usages et cosventinns antérieurs au 2 mars, qui fixent t pour certaines industries la journée de travail à un nombre d'heures do travail inférieur à douze heures. ')

Dt! TOUTES PARTS Appuyé aux voix l

Cette derniért) rédaction est adoptée~

Plusieurs dispositions additionnelles sont successivement abandonnées ou rejetées.

M. LE PRÉSIDENT La dtsposition qui 'vient d'être adoptëo deviendra le § 2 de l'article l". L'Assemblée adopte l'article 2.

K Art. 3. Le te~ups de travail qui excédera 12 heures sera payé comme travail supplémentaire." M. GUÉRM propose de dire « Le temps de travail qui excédera, soit la limite fixée parla présente ici, soit )a durëo moindre établie par l'usage dans certaines industries, sera payé cotnrae travait supplémentaire. »

M. TocRRET, ministre du commerce, repousse la proposition comme étant la négation de la loi et

porte à la main sa tête en guise de lanterne. Dante, accomplissant sous la tutelle de Virgile son infernal pèlerinage, retrouverait là tous les supplices qu'il a si complaisamment décrits dans ses inflexibles tercets.

Aux régions supérieures emportées par le tourbillon éternel, tournoie comme un long vol de grues, et traînant sa plainte, la (île des amoureux coupables parmi lesquels se détache le groupe charmant de Paolo et de Francesca. de Rimini « qui ne lurent pas plus avant ce jour-la. » Cette partie de la composition est d'une légèreté d'un mouvement et d'une poésie admirables. C'est là que l'artiste a déployé toutes les ressources de grand des.inateur et s'est donné cette tâche de mettre le corps humain dans toutes les positions impossibles, que s'est imposée pendant sa vie centenaire le bizarre génie du peintre de la Sixtine.

Le Purgatoire est enfermé dans le cercle de mosaïque qui forme )a base delà croix et qu'on rencontre le premier en venant de la porto.

Sur le devant sont étendus à terre, dans dos attitudes allanguies et somnolentes, les paresseux et les incertams, sous la garde d'un grand ange assis qui tient un glaive sur ;;on épaule, t'airnon pus mennçant. mais'sérieux

et. trisi.c co]T!mf;n''g! dp Mé'stico'i~d'AI-

~bi'r: D.

iis'ii' :uûi'ern. aucune des ioi'[urcs dh'oc's i de l'enfer leur peine est toute morale. lis

comme devant rentrer dans les cas pr6vus par l'arHcie2déjavoté.. 1. M ie ministre ajoute que cette considératfôit devrait déterminer l'Assemblée à repousser même jusqu'à fart. 3 propose par ta commission. Après avoir entendu MM. Brunet et Pascal Duprat, i~Assemblée rejeiie l'amendement de M. Guérin, ainsi que l'art. 3.

M. cuARËAu propose un article additionne! ainsi conçu e La journée da l'ouvrier, dans les manu' factures ou usines, ne pondra pas excéder 72 heures par semaine. (Murmures.)

Cet amendement n'est pas appuyé.-

M. siBouR propose un article additionnel ainsi conçu:

«*es entrepreneurs de travaux publics seront tenus, à moins de clauses contraires insérées dans te cahier des ch.rges, de fermer leurs ateliers tes dimanches.)) (Rumeurs. Agitation.) Je m'attendais, dit i'hono'T.ble membre, aux rumeurs qui éciatpnt; mais, messieurs, je M propose pas ie retour à une législation ancienne et tombée en désuétude.

Autant qu'un autre je respecte !a liberté de l'industrie, remarquez que je ne demande pas que tes ateliers soient fermés toujours !e dimanche, mais seulement dans le cas où ie cahier des charges des entrepreneurs ne portera pas de. clauses contraires.

CM n'est pas une question religieuse que ja traite ici; je ie devrais peu! être. (Agitation. Ëcoutcz! écoutez!) Non, messieurs, je parte seulement sur ur'e question d industrie.

En effet. nous avons ptus de travail que nous n'avons d'ouvriers. Si vous faites travailler les uns sept jours, vous retirez du travail aux autres mois favorisés,

C'est au nom de' l'humani'é, au nom des ouvriers, au nom de )a inma! que je vous propose l'adoption do cet article additionnel. (Mouvement.

Rumeurs.)

M. 'rounMT, mir.isiro du commerce L'honorable préopinant est animé d'exceihms sonumens mais sa ['ropo'ition n'est pas à sa p~ce dans cette Io!. M. Sjbour voudrait qu'on interdît aux entrepreneurs de travaux publics de faire tiavaiiter le dimanche. Nous nous occupons ici Epn de? ~nreprises de travaux, mais dos manufactures et des usines. Eh bien!it fauf. bien qu'on travaiite le dimanche pour réparer ies insfrumens qui servent au ù'avai! de toute la semaine. Ce que vous demandez est. donc impossiMe. M. stcocR persiste dans son amendement. M. BEH.ET monte à la tribune il s'y rencontra avec deux ou trois autres représentans, parmi lesquels M. Pierre Leroux. l's sont forcés par les cris aux voix de regagner leurs places. M. BABUJDH.MMME proteste énergiquement contreie tumulte.

M. stBONR déclare renoncer à soti amendement sauf à le reproduire dans une autre )o). M. LABMKT (de l'Ardoche) propose et développe un amendement ainsi conçu

<f Les entrepreneurs de "travaux publics et les chefs d'ateliers ne pourront contraindre tours ouvriers à travailler les jours déclarés fériés dans ieur religion respective. N

L'amendement est rejeté.

On passe à l'article 5, devenu arficfe 3. <( Tout chef de manufacture ou usine qui coti" treviendra au présent décret sera puni d'une amende de 100 A 1.000 tr.

H En cas de récidive, l'amende sera de 1 000 fr ~2,OOOfr.K »

''M. BocuER propose un amendement ainsi conçu s '( Tout chef de manufacture ou usine qui contreviendra au présent décret et aux res!emens. :f'adminis'ra!ion nubtique -'ont parte i'art. 2, sera puni d une amenda de 100 à 1,000 fr.

» Les contraventions donneront Jieu à autant ii'amendcs qu'iiy aura d'ouvriers indûment employés. sans pouvoir jamais excéder 1,000 fr. a Le présent article no s'applique pas aux usages tocaux et conventions indiqués dans !a prë" ~enteioi.N »

M. Ff.ocoM On ne nous indique pas la manière lont so constateront tes contraventions, ni la juL'idictionàtaquetieetiesserontsoumises. M. aocuEa pense que ta juridiction correctionae)!e ne devrait intervenir que dans ie cas de récidive..Pour les autres cas, la juridiction des ju?es de paix et des prud'hommes serait sufQsanto. ~uant à ia constatation dos contraventions, ie xonvernement aura à organiser une surveiiianco

ëfîtcace.

Apres quelques observations de MM. de Rancé et Randoing, l'amendement de M. Boulier est accepte.

si. BonM propose l'article additionne) suivant <( L'art. 463 uu Code pénal pourra toujours être appliqué.') »

L'honorable membre développe son amendement en quelques mots, et termine en déclarant qu'iileretire.(~ires.)

M. D s V)LM Je le reprends.

L'amen.tement est mis aux voix. Une première épreuve est déparée douteu:e. A la seconde, l'amendement est adopté.. M. GCEE!N propose un article ainsi conçu « Les conseils do prud'hommes statueront sur toutes les dissidences qui pourront s'élever, tant sur la durée du travail que sur la fixation des saiaires.)) »

.L'amendement n'est pas adopté.

M. LE pitÉsiDEKT Je dois mettre maintenant aux voix l'ariicio ler~ qui avmt ~g réservé et qui était ainsi conçu

« Le décret du 2 mars, en ce qui concerne la limitation des heures de travail, est abrogé. H M. B'ouRNEYKorf demande qu'on abroge entièrement te décret, et reiativemfut à ia limi:at'on des heures de travail, et relativement à l'abolition du marchandage.

M.GUÉMN: La question do marchandage est très grave elte se reproduira plus tard nous la réservons, et it est entendu qu'elle ne doit pas être résolue par le vote d i cette loi.

VOI'XKOMB~EUSES:AppUyé!

AUTtits voix La question préaiahfa Aux voix M. en. ccpM Votons d'abord sur l'amendement. de M. Fourneyron, puis nous reviendrons à i'artic'e du co!) ite '-i l'amendement est reje'.é. M. LE PRESIDAT Je dois mettre aHx voix ta question préalable.

attendent l'heure de la délivrance, mais l'aiguille ne semble plus marcher pour eux sur le cadran de l'éternité; chaque minute est un siècle; ils espèrent et désespèrent, comme ces prisonniers des mines de Sibérie qui ne savent pas à combien de temps ils sont condamnes et no peuvent compter les jours dans cps lieux: oùlo soleil ne luit jamais; cette expiation leur est.mftig'ea pour n'avoir été ni bons ni mauvais ils ont eu l'intention et non l'action; il faut qu'ils réchauffent leur froide nature au feu du désir; cette expiation passionnes est la coupelle qui les raffine pour le Paradis. Au second plan, )e musicien Casella, entouré d'une foule attentive, joue do la viole d'amour son auditoire se compose d'ames tendres et faibles que l'art, la galanterie, la parure, les vanités mondaines ont séduites pendant leur vis, mais sur qui la hamo n'a pas eu de prise c'est pourquoi 'cette consolation. d'entendre la musique no leur a pas été refusée en attendant l'entrée dans la béatitude éternelle. Amicalement groupées, elles écoutpnt Casella avec un attendrissement douloureux et un plaisir pénible, car la douceur de i cessons les fait songer aux concerts célestes dont ils seront privés longtemps encore. 1 Plus loin, dos ugures Gi'rant suug des arbres ~'c'ndpn'leurs bras vers Ic~f.ru'ts qu'H(Y; no

r yr`, ~.) iü'~ -et li,t~i' id.a`.,

i 3_ i" r I lt'~ t. t:

~d'jL<ich'duti.mi.u quu iejuui'o~ la peina est finie. °


À 6ACCHE Sur quoi ? R

A DRTTE Surfam~n~oment deM. Fnurneyron. La ~uesnoa préaltbto est adoptée an milieu du bruit.

L'article du comité est ensuite adopté ainsi que ionsembla du projet de décret.

M. M pMStD"NT On a d. mandé que ta discussion du projet fh' 'Jecrf't retan' à ta pre-so suivît imm~ioement le vote ~u décret sur )cs heures de travail. Maib, attendu l'heure avancée, il no me paraît pM possibh: de donner suite a. cette proposant).

VOIX NOMCRErSKS Si si

CM. cmsspËL us LAroLcuE L'urgence a été déclarée.

M.LEpnHSfM?.T:ya plusieurs orateurs inscrits, et nous serions ob~s de renvoyer I.) suite de ce débat à ven.irMb. (Réclamations en sons divers.) Plusieurs mombre& insistent pour une prompio

discus~on.

M. LE pttÉ~fDENT L'Assemblée Eera consultée quand il s'dgtra de fixer son ordre du jour de htndi.

La parole est à M. le minis're du commerce pour une communication du gouveruemf'nt. M. TouRMT dépose d~ux projets de décr< t. l'un portant ouv rtnre do crédita additionnels au budg''t de l8i8, l'autre autorisant t'enregistren!ent t, gratuit dus actes aux'tuetsdonnf.ront tit'u tt;s subventions accordées à d''s associations d'ouvriers, sur te crédit de .< mu ions alloués à cet effet. Ces projets seront imprimés, distribuée et envoyés aux colites co'eet)s.

La parole do Af. Lignier pour le dêpût d'un rapport.

i M. DGr<tER J'ai l'iionneur de déposer sur te bureau le rapport de ta commissiou chargée d'examiner tes comptes de ta c'nuuhston executive. Ce rapport sera imprimé et distribué.

M. LE pMESfDEKT Je propose à FA-semblép de passer à la discns-irn du projet de (téfr~t )o!a<i~ au budget des recettes de l'exercice <8M, en c" qui concerne les contributions directes. (Oui! oui !)

L'AssemMéo passe à la délibération des articles.

Articfo unique, x Les contributions foncière, personneHe et mobitiera, des portes et fenêtres .et des patentes, seront p"rcues, pour ~9. pn principal et en centimes additionnels, cofdbrmémfnt à l'état ci-annexé et aux dispositions des lois existantes.

Le contingent, de chaque département dans la contribution foncière. per!onn")ie et mobilière, et des portes et fenêtres, est fixé. en prin''ipal, aux sommes portées dans 1 état annexé au présent décret, o Adopté.

M. Df p~ffAT, au nom du comité des Gnances et d'accord avec le ministre, propose comme articles additionnels les dispositions réglementaires qui se reproduisent chaque année d~ns )a loi des recettes.

Ces articles et l'ensemMe du décret sont adoptés.

M. GOCDcn~x, ministre des finances Jetions Tous demander de voter le plus promptement possible, connue complément de cette loi, lo décret rptatif à i'i"))0t.sur le 'ovenu n'obilier. I! est important que te décret M'it voté avant )a convocation des conseits généraux.

M.LUXE4C: L'' loi sur le tev~nu mobib'er n'a pas la même urgence nue celle ~ue nous venons de voter. EXees~ importante;!) faut laisser J'Assemble le temps de t'étmiipr; et. d'ailleurs, il est impossi!'lequelesc<)n!-ei<sgen''raux~ne se réunissent pas deux fois; ils pourront donc toujours fai'e ia répartition de t'impôt s.ur le revenu. M. GOCDCHAOX Je n'ai pas demandé l'urgence pour )a toi de i'unpôt sur )o revenu; mais cette !oi vous est présentée depuis quet"ue temps, et je prie l'Assemblée de t.âter son adoption. M. n!o?; FAucuM En J'absence du président de la com'msston ohargéR d'examiner fa loi de l'impôt sur lerevenu.je dois dire tjueiques mots à t'Assemblée. Cette commission se réunit tous les jours; la question qu'tUo est chargée d'examiner estneuvp. elle est impor'ante et difficile. Avant de Mvoir '-i les conseils-généraux seront appelés à répartir l'im) 6t sur 1" revenu, il faut savoir si ce sera un impôt de répartition ou un impôt de quotité.

L'Assemblée peut être certaine que nous hâtons notre travail mais il nous faut le temps d'étudier la question.

M. DESUMGMA~snecroi'ras que les raisons données par le ministre des finances pour hâter la discussion soient fundées.

M. GonccHA.cx 1) me paraît à désirer que les Citoyens sach- nt ~e plus <ot possiblequeUes charges ils auront à acquitter dans l'année ~9. Il 'faut que je ?ache, enfin, queues ressou) cesseront mises à ma disposition. (Adhésion à gauche.) Dans peu t'Assembtee aura à fixer les dépenses générâtes .de 18~9. il faut que tes ressources soient connues auparavant.

M. i.E ptt''S!nEKT Ce débat se résume dans un fœu général pour que la discussion ait lieu le plus t6t possinte.

M. CBFSpEL CE LAToccHE a la parole sur la Exation de t'ordre du jour.

Vous avez décidé que le décret sur la suppressioa des journaux était urgent. Vous ayez décidé que vous deviez le voter avant de statuer sur la Constitution.

Je propose de deux choses l'une ou que vous fassiez une séance demain. (Non! non! Lundi! mndi!)ou que vous portiez la discussion de ce projet de décret en tête df votre ordre du jour de lundi.

vo'x NOMBREUSES Oui oui appuyé.

M. CRABAMAfjLE Le tnotifprmcipal qui a dirigé le comité de législation quand il a proposé le décret sur les journaux, c'était le désn' que te concours de la presse fut acquis à la discussion des articles Je la constitution. ]t y a donc, p.r la nature même des cho-es, nécessité de ne pas en .retarder la discussion, autrement ce serait une aspeco de dérision.

M.os)EUR% votx Lundi 1

AUTRES von N"n, demain 1

M. LE pnÉstDENT Je p'oposerai à l'Assemblée l'ordre du jour suivant pour lundi

A onze heures, réunion dans les bureaux. Nomination d'une commission de 45 membres pour l'examen du projet de décret ouvrant un crédit de 200000 fr. pour secours aux condamnés politiques.

A midi, séance publique.

Discussion du projet de loi relatif au régime des journaux pendant l'état de siège.

A GAUCtH! Non non

M. LE pMStDEKT Je consulte l'Assemblée. (Bruit. Agitation.)

L'Assemblée décide que l'ordre du jour reste fixé comme il vient d'être indi'jué.

Après la discui-sion du décret sur les journaux viendra la suite de la discussion sur le projet de Constitution.

A GAUCHE: On n'a pas fait la contre épreuve. M. Lu pt'E'tDEKT: Je vous demande pardon, votx ntVEttSES Oo n'a pas entendu! La contreépreuve!

M. LB pMStDEfT La séance est levée. (Kécla-

D'autres coupables, plus chargés do pèches, descendent l'âpre flanc de la colline, courbés sous une énorme pierre qui les ploie en deux et leur met presque les genoux au menton, tandis que les am es épurées déjà montent vers la montagne de lumière parl'étroit sentier creusé dans !e roc.

À droite, sur le lac étinceiant qui ba?gne le pied de la montagne, s'avance une barque pilotée par un ange dont les longues ailes dep)oyées servent de voiles au souffle de Dieu qui la pousse elle vient chercher les âmes dont le temps est achevé et qui vont jouir enfin de la vue du triangle rayonnant.

D"ns la partie supérieure voltigent, sous la conduite d'un roi et d'un guerrier, les essaims limbiques de petits enfans morts sans baptême qui n'ont reçu la vie que pour la perdre, âmes a peine éveiHées, souffles innoccnsexhatës aussitôt et dont nulle Souillure h'aUëre la pureté, si ce n'est la fâche originelle quR lavera un court bain de quelques siècles dans la piscine des expiations. Cette composition forme un contraste bien senti avec celle de l'enfer. Dans l'enfer, co ne sont que supplices hideux, contorsions vio)entcs: souffrances inouïes, mais principalement physiques la punition pst matérielle, bruta!e et barbare c&mme ierrime; le bourrpau c&t aussi cruel que le coupabio, et l'atrocité du châtiment, tait pre-que douter 'ie sa iëgit'mtte. C'est le vieHen'éf aussi monstrueux <.jue ta( 1 YieUIe jtistice, avec se~ roues, ses chuvdtets, ¡

mationsàgaucho.)

li est six heures, l'Assemblée se sépare a.u milieu d'une vive agitation.

K Ça ~c.~)'s~~io;t pr~M e~~ i!a fe'ue/a< h'on. /a p/us <Mre ~M ~H~?:cM /M))e.~es f~M M ~OM!;e)'Kcm<')'t ~oy:~ eMe MM/tf. ); Rien ue plus vrai que ces paroles de M. Senard, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Rouen. devenu ministre de l'intérieur aussi nous donnent-e'ips les plus graves inquiétudes sur les ~KN'<MCfS secrètes d'un pouvoir qui, au lieu de chercher ia protection de l'ordre dans la loi, l'a cherchée dans l~arbitairo.

L'arbitraire t. Ou no sait.jamais où il s'arrêtera. H vous abrite aujourd'hui, il vous proscrira demain. S'il commence par rc:treindre une liberté, c'e't que déjà il se prépare à en frapper une autre.

La !iberte de la presse est sa plus redoutable ennemie; aussi touttui est-il prétexte pour la condamner au silence Guerre civile ou guerre extérieure.

D'un gouvernement qui préfère l'arbitraire à ta toi, il y a tout à craindre; et craindre tout, ce n'est pas encore craindre assez.

.L'histoire n'aura pas de termes trop serres pour qualifier la désertion de la presse parisienne, qui aurait dû s'exposer à périr plutôt que d'abandonner, comme elle l'a fait, la cause de la iégatité. Si jamais ce mot fut vrai « C'est plus qu'un cn?:e, c'est une faute si jamais ce mot fut vrai, c'est en cette circons- tance.

Mais si la presse parisienne s'est couverte de bon te en laissant quelques journaux seulement protester en faveur do la légalité violée, quand ils auraient du être unanimes, 'i! faut rendre justice à la presse départent* ntale. Elle a tenu une conduite toute différente. Nous avons cité les journaux de Bordeaux et d'un grand nombre de vittes le & pM&Ke de Lyon s'exprime ainsi

« Le gouvernement ne trouvera de force que dans la toi, et l'arbitraire, en prouvant sa faiblesse, ne fait qu'en prolonger la durée. Proc'amez, défend' et soutenez la loi, et vous aurez par eue un gouvprnfmentfort;mais faire reposer la soudante d'un régime sur quelques votontés isolées, c'est exposer au vent gui ëbranfe l'édifice que l'onveutconstruirs.

0 Ce silence, du reste, est déconsidéré en ce qu'u a commencé par une inqualifiable faiblesse. Comment, on supprime d'un trait de p]ume quatre ou cinq journaux puissans et considérés, et leurs confrères n'ont pas un mot de sympathie. pas une phrase de protestation, pas un article de condoléance ? R

)) Tous ces grands écrivains qui sonnaient de si brillantes fan'aros qua~d ils partaient en guerre contre un port~feuiHa convoite,'contre un fauteuil désiré; qui jetaient tes hauts cris lorsque la férule d'un ministère odieux s'allongeait de leur côté; tous ces publicistes incisifs et spirituels, dont l'apostrophe mordante flagellait impitoyaMe'r'ent le moindre abus, le moindre népotisme, la plus légère trace de corruption tous ces valeureux champions que le seul mot de liberté de la presse trouvait debout sur leurs ia)ons, la rapière aiguisée, la colère dans la bouche et l'ëc)airdans les yeux; nous les avons vus humbles et met uerens, tout ouNier, tout. renier, le droit et la légalité, les convenances et même les usages; nous les avons vus assis'er au convoi de leurs irëres, sans qu'ils aient daigné saluer les morts qui passaient Et ils veulent que leur <=ilence ainsi inauguré tortiue le pouvoir ? Non, qu'ils cessent de nourrir cette illusion.)) » Le CoKc~i'a~Mr Z~o~M tient !o même langage

c Que le pouvoir qui régit aujourd'hui la France ne l'oublie pas, nulle autorité n'est stable si elle n'a la justice pour soi. La vérité finit toujours par s'élever au-dessus de la force. Les fortifications, les armées, les gros budgets, les majorités les plus compactes no peuvent rien contre la propagande latente ou ouverte de )a justice et du droit.

» Nous voulons sincf'rement que la République s'établisse et se consolide pour le plus grand bien de la France, pour assurer à chacun une plus grande somme de liberté et de bien-~tre. C'est pourquoi nous attachons une si grande importance à ce qu'aucun souvenir d'arbitraire ne ternisse la pureté des principes dont la République a proclamé finviotabitité. Que le gouvernement marche franchement et noblement dans cette voie où nous serons heureux de le suivre et de le seconder. Alors il sera fort, puissant, glorieux, respecté. Autrement il planterait sou drapeau dans )a région des tempêtes, et là ce n'est plus la main des hommes, mais celle de Dieu qui l'abattrait, pour prouver une fois de plus qu'il est une expiation providentielle de )a violation des principes, des chartes, dont )e respect est la plus salutaire sauvegarde des gouvernemens. ))

BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE. Le ~oKt~Mf, sans donner aucune explication sur le retard dont tout le monde a été

ses tenailles et ses brodequins. Mais le progrès continue dans l'extra-monde comme dans celui-ci, l'enfer se civilise et devient le purgatoire, enfer temporaire où l'on n'anéantit pas le coupable, seulement on le puriSe par des peines morales, p"ur le rendre digne de la société des bienheureux. La mélancolie anxieuse, )e désir souffrant, l'attente morne du purgatoire, ont ëtë aussi bien rendus par le peintre que les convulsions, les tortures et les épouyantemens de l'enfer.

A la pointe de la croix se trouve le disque qui renferme l'Etysëe, idéal de la rémunération antique.

A la gauche du spectateur s'élève un petit monument de forme circulaire; ses colonnes sont festonnées de guirlandes de fleurs par de petits amours qui les soutiennent' et s'y suspendent quelques uns d'eux jouent de la !yre._

A travers les enirecolonnemens, on aperçoit, dans lumière et la splendeur, un joyeux banquet philosophique. De gais convives, composés de tout ce que l'antiquité a de plus illustre et présidés par Epicuro, reçoivent et fêtFnt de leur mieux les nouveau-venu.~ qui sont Rabelais, Montaigne et La Fomame. Epicurf donne l'accoiade à Rabelais. Anacrëon et Horace, un peu ivres de cui'.o ahnabh'. ivresse quisuroxcite la raison et d~vcl~ppe tes facuHe. poë'iqufs, font un accuf'il fraternel au bonhomme La Fo'Damf; Montaigne ictrouvo son cher La Boëiic. Piutarque, Platon,

surpris hier, publie :n jOMd'hui le bilan do laBanque de France

'Nous y remarquons quelques changpmf~ns notafJes, relativement au compte-rendu de la dernière huitaine.

Le numéraire afflue toujours dans les caisses. Pendant la semaine Maquette se rapporte le bilan, il a augmenté de 8 millions. L'encaisse de l'établissement rentrai se trouve ainsi porté de 116 mittions, a 120, et celui dos succursales de 88 millions a 92.

Mais le portefeuille a marche en sens inverse. Pour Paris, il se trouve misérablement réduit a 77 rniHions (fe qui présente, sur le chiffre de !a semaine dernière, une diminution 11 initiions), et dans !es départemens il est tombé do 132 à t27 millions. En somme, la réduction est de 16 misions.

Notez que l'escompte du papier de commerce a été maintenu par la Banque à 4 0/0 par an Si, avec un taux d'escompte aussi bas, aussi inférieur, on peut lo.dirf, au prix réel de !'argent sur le marché, le portefeuifle'dela Banque est réduit a ce point, n'ya-t-il pas lieu d'être effrayé de la stagnation d'affaires qu'annonce un pareil symptôme?

L'année dernière, l'escompte était à 5 0/0, et la moyenne du portefeuille de Paris n'est pas descendue au-dessous do 176 millions. Ainsi, maigre une augmentation d'intérêt de 1 0/0, cette moyenne était do 100 millions supérieure an ctnfl're actuel du portefeuitle. Ce n'était pourtant pas une année prospère que l'année 1847 C'était, au contraire, une année d'embarras, do difficultés commerciales, de boufiranres le taux de l'intérêt adopté alors pour l'escompte l'indiquerait suffisamment, si tout le monde n'avait encore présent à la mémoire le mal qui résultait de la cri':e des subsistances. Hëias! que n'avons-nous )e bonheur d'être malheureux comme à cette époque! Et qui aurait jamais cru que nous dussions sitôt en être réduits à former de pareils souhaits ?

Le dernier article de I'~c<)' nous apprend que, précédemment, on avait compris dans les valeurs du portefeuil)e7 minions environ do bons du Trésor qui sont a eoHMMer. i) suit de là que la diminution du papier de commerce ne serait pas aussi forte en réalité, cette semaine, qu'elle le paraît au premier coupd'ojil. Mais il en résulte aussi que, jusqu'au bilan d'aujourd'hui, le chifi'ro du portefeuille, si réduit qu'il fût, était encore artificiellement grossi de valeurs qui ne représentent en rien des transactions commerciales. Par conséquent, cette circonstance n'affaiblit point l'observation que nous avons faite sur la langueur actuelle des affaires.

Certes. le commerce est en ce moment fort ralenti chez nos voisins les Anglais. Les perturbations survenues sur presque tout le continent ont paralysé leurs exportations. Le déficit constaté dans les revenus publics, déficit que le gouvernement est obligé de couvrir cette année par un emprunt de 50 millions, atteste que les importations ont-également diminué, et qu'ainsi les opérations ordinaires de l'industrie et du commerce ont subi la, comme presque partout, une atteinte profonde. Eh bien f malgré ce temps d'arrêt, sait-on quel est en ce moment le chiffre de valeurs représente par le portefeuille de la Banque d'Angleterre ? 272 millions, près de 200 millions de plus que chez nous t

On remarque à l'article RENTES, Fot:<~ ~MpfHKMM, une augmentation considérable. Dans le dernier bilan, cet article figurait pour't3 millions. Dans le bilan d'aujourd'hui, 'if figure pour près de 34 millions; augmentation, 21 rniHions.

Cette augmentation signifie'que la Banque a escompté la totalité de son engagement dans le dernier emprunt, et elle explique l'accroissement signalé plus loin dans le comptecourant du Trésor, lequel, de 12 millions, se trouve porté à 38. La Banque, au lieu de faire ses versemens mois par mois, a payé en bloc toute la somme pour laquelle elle était entrée dans l'emprunt, et a augmenté par-là les ressources immédiates du Trésor.

Cependant, si le trésor n'avait que les ressources indiquées par le bilan pour faire face aux charges de ce mois-ci, ses créanciers seraient à plaindre. En effet, le 22 septembre, doit commencer le paiement du semestre sur le 5 0/0, le 41/2 0/0, le 4 0/0, et, le 1" octobre, le paiement du semestre sur les emprunts des canaux..

La somme dp rentes an'crento

au 50/0 est de. 146,753,935 La somme de rentes afi'érente

au 4 1/2 0/0 est de. 1,026,600 La somme de rentes auerento

au 4 0/0 est do. 26,507,375 Total. 174,287,910

Aristote, amicalement groupés, sourient à ces nobles intelligences, qu'ils attendent depuis longtemps.

Près de la rotonde du banquet, des enfans de dix ou douze ans dansent au son d'une musique exécutée par de belles jeunes femmes à qui Mozart et Haydn retournent les feuillets. Le premier plan est occupé par une magniSque fontaine qui est celle de Jouvence. Là se baignent les vieillards qui veulent redevenir enfans. Les dinerentes phases de la métamorphose sont rendues de la façon la plus pittoresque on voit la jeunesse envahir ces membres nëtris et. tes rosés du printemps refleurir sur ces joues parcheminées~ le crâne chauve sent germer tout à coup de soyeuses boucles brunes ou blondes en'rë septuagénaire dans t'onuerëgënëratrice, t'on ressort adolescent ou bambin. Voy~z donc ces petits bambins,Gërontes tout à l'heure, qui, pour sortir du bassin, s'accrochent au rebord de marbre, trop haut peureux, et rejoignent leurs camarades qui jouent sur la rive à la manière antique, soit aux osselets, soit aux tessëres, soit au disque, ou qui s'occupent & remplir des corbeilles de Heurs qu'ils chargent sur leur tête.

Au fond se promènent des amis ou des groupes plus tendres, qui se perdent et disparaissent dans les allées ombreuses des bos-

quets ëlysëens d'autres s'abandonnent à quel- que revo contemplatif, ou dormoui tranquiMe.s sui' un gazon étoile de ûcurs. 1

Daus le cointre supérieur route le char do

Le semestre, sur ces trois caté-

gories de rentes, est donc do. 87,143,955 Or, ce n'est pas avec 38 minions qu'il serait possible de faire face à une dette do 87 millions.

Observez, en outre, que, depuis quelques mois, la masse des rentes 5 0/0 a été accrue considérablement, et qu~ le chiffre porté plus haut est inférieur à la dette réetle.

Ainsi, on a créé du 5 0/0 pour rembourser les caisses d'épargne.

On en a créé pour rembourser les actionnaires du chemin de Lyon. Nous ignorons )e chiffre exact des actionnaires qui, à l'heure qu'il est, se sont engages a compléter leurs versemons pour recevoir 25 fr. de rente par action. H y a quelques jours, on fixait le nombre de ces actions ainsi libérables à plus du quart. Mais ce qui est certain, des aujourd'hui, c'est que, pour rembourser seulement les 480,000 actions sur le pied de 250 fr., te Trésor, aux termes do la loi passée, aurait dû émettro, à raison de 7 fr. 60 c. par action, pour plus dé 3 mitiions de rentes nouvelles en 5 0/0, et comme ces rentes portent jouissance du 22 mars, la somme à payer par le Trésor devrait être encore augmentée du semestre de cette nouvelle rente.

L'emprunt contracté le mois dernier porte aussi jouissance du 22 mars; mais le Trésor n'aura rien à payer pour cette [fois, puisque le coupon du le 22 septembre sera déduit du versement à faire pour les prêteurs à cette même époque.

Quant aux emprunts des canaux, le semestre s'en élève à prës de 3 millions.

Donc, la somme à payer aux seuls porteurs des titres qui vont ëcheoir est de beaucoup supérieure aux 38 millions qui se trouvent à l'actif du compte courant avec la Banque. Mais il faut ajouter, pour rassurer les porteurs de ces titres, qu'en vertu du traité par lequel le Trésor a emprunté 150 millions à la Banque sur nantissement de bois de l'Etat, il reste encore à toucher, pour 1848, 50 millions, et que ces 50 miltions seront disponibles à la première réquisition du ministre des finances. Ajoutons encore que, d'après des renseignemens que nous avons tout lieu do croire exacts, le Trésor avait dans ses caisses, il y a très peu de jours, une cinquantaine do-millions, et que son portefeuille était garni de honnes valeurs, provenant des bons de douane, bons de coupes de bois, etc., etc., pour une somme considérable. Ajoutons enfin que le deuxième versement de l'emprunt, qui va être exigible, lui procurera une quinzaine de millions, et qu'il trouverait encore des ressources immédiatement disponibles dans ce qu'il a reçu des actionnaires du chemin de Lyon, qui ont consenti à compléter les versemens sur leurs-titres. Les porteurs de rentes peuvent donc dormir tranquilles, Matgré l'exiguitë du chiffre porté à l'actif du Trésor, dans le bilan de la Banque, le Trésor est, pour le moment, à même de faire face à toutes ses charges.

La circu!ation des billets au porteurs a diminué. Elle n'est plus

Pour Paris, que de. 3t5 millions Pour les succursales que de. 57 Total. 372 millions

Si on veut bien faire attention qu'aujourd'hui la Banque a dans ses coffres, tant à Paris que dans les succursales, pour 213 millions d'espèces, on restera convaincu que, des ce moment, rien n'empêcherait cet établissement de renoncer à l'autorisation qui l'a dispensé, en mars dernier, de rembourser ses billets. Voici la situation de la Banque, arrêtée le jeudi 7 septembre au matin

ACTIF.

Argent monnayé et lingots. 120,393,306 90 i Numéraire dans tes succursales.. 92,712,831 -n Effets aniérës à recouvrer. ~96,883 61 PortefeulHe de Paris.dont 8,717,713

fr. 37 c. provenant des suceurs. 76.912,519 60 Portefeuille des succursales, effets

sur place, etc. 127,6)0,821 91 Avances' sur monnaies et )ingots.. ''4.966 303 e Avanças sur effets puMics français. 3t,045',9i)6 65 Avances sur effets publies français

dans les succursales. 1,340,903 Avance à l'Etat sur les bons du tré-

snr de )a RepuMifu<e. 50,000,000 )c Avances a )'Etat sur l'emprunt de

laOmiUions. 25,000,000 Rentes de la reserve. 10,000,000 f Rentes, fonds dispenses. 33,902,413 62 Placement des nouvelles succur- sales, en effets p~btics. 12 806,741 39 Hôte) et mobilier de la Banque. 4,000,000 S Immeubles des suc ursates 2,52t,75t t Intérêt dans )e comptoir national

I d'escompte. 200,000 )' 'Intérêt des anciennes b'anquesdc-

part@meitta!es dans les comp-

toirs nationaux de leurs viDos.. 230,000 )) Effets en souffrance à ta Banque, 17,622,540 28

x

Bacchus, traîne par des centaures, et guidé par Castor et Pollux, les héros de l'amitié. Le dieu, entouré de sa joyeuse suite, est à demi couché sur le sein d'Ariane endormie. Le peintre en a fait ainsi malgré la colère do Platon, qui refuse au dieu du vin cette pacifique souverainptë, la divinité tutëtaire de cet heureux et tranquille empire où ne sont, guère placés que ceux qui n'éprouvent pas encore ou n'éprouvent plus Ips passions violentes, c'est-à-dire les enfans et Ie~vir;nlards.régnent les plaisirs tempérés, la causerie inti- me et philosophique, la vue des beaux ombrages, la guîté du banquet, l'ivresse intelligente et la sensualité délicate, toutes les jouissances qui pivotentsurla cardinale d'amitié. Bacchus, il est vrai, a bien sa femme avec lui, mais eUe dort, emblème ingénieux qui montre que )a femme est d'un emploi hasardeux dans tes harmonies amicales.

Le paradis est situé dans le bras droit de la croix. Les portes de la cité céleste, bâtie au dessus des Buages, sont ouvertes par saint Pierre et saint Jean !a Vierge, revêtue du soleil, entourée de sept séraphins qui chantent en s'accompagnant do leurs harpes d'or, s'avance pour recevoir la foule des chrétiens purs et fervens qui s'élèvent sans aucun secours d'ailes ou de nuées, depuis le bfs de ta composition, entraînés dans ce mouvemcut~ ¡ ascensiomiel par l'intensité du désir. 1 Parmi les groupes, on reconnaît aisément ¡ DiUlle, notre grand ami, guidé par Beahix. Il

En'ots en souffrance dans les suc- Il

cursales. 9,~8,5:M s Dépenses d'administration de la

Banque. ~?3,959 07 Dépenses d'administration das~, succursales. 2CH.309. ? » Divers. 1032.14120 Bons du Trésor & consolider '6,997,~0 x t 64:?,70J,91823

PASSIF.

Capita) de la Banque. 67.'MO.OOO )) Capital desnouYeUessuccursaIes. 23,350,000 )) Réservedela Banque, 10,000.000 o Id. dosnouvettessuccutsatos.. 2,980.75014 Réserve inimobUière de la Banque 4,000,000 » Biitetsauporteuren circulation.315.3~8.500 )) M. id. dessuccursales. 57,G!8,025 s Id. à ordre. 7M,121 )) Comptecourantdutrësoreréditeur. 38,63~,212 11 Comptes courans divers. ,79,497,306 52 Comptes courans dans les suce. 24,772,29.! )) Récépissés payaNes à vue. 2 9)2,800 )) Récépissés payaMos à vue dans les

succursales. 1,982,721 )) Tiaites dos succursales à payer

par )aBanf)ue. 4,880,80701 Traites do )a Banque à payer par

Inssuccursales. 2,28~,711 o Dividendes a payer. 872,365 75 Comptoird'Alger. 1,101,8140.! Escomptes, intérêts divers et dé-

penses précomotées. 1,124,51970 Escomptes, intérêts divers dans

lessuceursates. t,36<)85 a Réescompte du dernier semestre. 422,932 27 Réescompte d't dernier semestre

danslossuccursates. 641.2<6 Divers. 235,837 C9 Certifié: 6i2,701,9<823

Le COMO<f)tt)f!' de !a Banque de Ft~nc~, D'ARSOCT.

Actes eSîcids.

Par arrêté du président du conseil, chargé du pouvoir exécntif, on date du 7 septembre, et sur la proposition du ministre do la justice, Ont été nommes

Avocat-général à la cour d'appel de Dijon, M. Caire, avocat, ancien bâtonnier, en remptacement de M.Sandon.

Président du tribunal de Romorantin.M. Bouie, ancien magistrat, en remplacement de M. Thuau do Beauchëne, admi.s à faire valoir ses droits à )a retraite;

Vice-président du tribunal de Bordeaux, M. Boutdoire. juge au même siège, en remplacement de M. de Vénéras, admis à faire valoir ses droits à'la retraite et nommé vice-président honoraire; Juge au tribunal de Bordeaux, M. BellotdosMinières, avocat, en remplacementdeM. Bouldoire; Juge au tribunal de Rouen, M. Prévost, ancien magistrat, en remplacement de M. Grimoult, admis à f:ure valoir ses droits à la retraite Jugoau tribunal de Vitré, M. Le BourdeIIes, avocat, en remptacement de M. Guyon, démissionnaire

Procureur do la République près le tribunal de Brioude. M. Letourneux, substitut près le siège do Satnt-Flour, en remplacement de M. Losueur; Substitut près le tribunal de Saint FIour, M. Breui, avocat, ec remplacement do M. Letcurneux

Procureur de la République près le tribunal de ViUefrancbe, 51. de Loménie, avocat, ancien magistrat, on remplacement de M. Penin. Procureur de la République près le tribunal de Château-Chinon, M. Martin, ancien magistrat, en remplacement de M. Morpau

Procureur de la République près le tribunal do Doullens, M. Gaillard, substitut au siège de Château-Thierry, en remplacement de M. Béranger, démissionnaire;

Procureur de fa République près le tribunal ~de La Châtre, M. Raby, avocat, en remplacement de M. Rocheux;

Substitua du procureur de le République près le tribunal de Châteauroux, M. Aubineau, substitut près le siège de La Châtre, en remplacement de M. Baucheton;

Substitut du. procureur de la République près le tribunal de la Châtre, M. Choppy, avocat, en remplacement de M. Aubineau;

Substitut du procureur de la République près le tribunat de Château-Tbier.iy, M. Goussu, avocat, en emplacement de M. Gaillard

Substitut, du procureur de la République près le tribunal de Moutdrgis, M. Voitlemier, juge supptéant au siège de' Tours, en remplacement de M. Rochefontaine, démissionnaire; Substitut du procureur de la République près le tribunal de Gien, M. Doùet d'Arcq, avocat, en remplacement de M. Moreau.

–Par arrêté du même jour:

M. Joubert, ancien conseiller à la cour de cassation, est nommé conseiller honoraire à la même cour

M. Nadaud, ancien premier président de la cour d'appel de GMnob)e, est nommé premier président honoraire de la même cour

Et M. Lébë, ancien procureur général près la cour d'appel d'Age, est nommé président de chambre honoraire la même cuur.

tavelles de FEtraRger,

ITALIE.

L'OpiwoKe de Turin nie qu'i) soit vrai, comme l'avait afurme la Ga~e~e d~M~etoM' (t comme la ptupart des journaux l'ont répété d'après la feuille allemande, que des négociations aient été engagées directement entre l'Autriche et Charles-Albert. Les ambassadeurs français et anglais à Vienne, en apprenant

détourne la tête, car ses yeux voilés encore des ombres humaines ne peuvent supporter l'ëblouissement de la lumière divine. Raphaël et fra Angelico de Fiesoie se tien nent aux pieds de la Vierge dans une attitude d'admiration amoureuse. Eux qui l'ont tant adorée sur terre, n'ont-ils pas druit de s'agenouiller au ciel, plus près que personne de leur dame et souveraine ?

Le bas du tableau est rempli par une résurrection. Dos anges chargés de réveiller les dormeurs de la vallée de Josaphat votent près de terre et rasent le sot comme des hirondetles, avpc une grâce aérienne exquise. La plupart des morts, au sortir de leurs tombeaux, sont couronnés par les mains célestes.' Le peintre, comme vous pensez bien, n'a pas oublie le vieux Florentin, objet de son admiration particulière. Anticipait sur la décision de Dieu, il lui fait poser sur le front, par trois grands anges, la couronne de son triple génie, sans attendre qu'il soit tout à fait débarrassé des ptis de son linceul.

Plus au fond, à gauche, passe un char traîné par des colombes; c'est celui de l'Amour qui s'unit à Psyché par un baiser .éternel. Autour des immortels amans, de petits archers lancent des Cëches à travers un nuage mystérieux qui, en-s'entr'ouvra.nt par in'crvalles, laisse apercevoir des groupes amoureux moifis ëthercs que ceux admis au paradis de ia Vierg'o. Des amours aitës entraînent et poussent même sous le nuage ua cou-

cette nouvelle, expédièrent immédiatement un courrier à )eurs cottègues de Turin, pour savoir h quoi s'en tenir. Ceux-ci s'adresseront aux ministres et au rot, qui démentirent l'assertion de la Gazette <~M~OM)'F do!a manière la plus explicite.

Le maréchal Radetzki avait en effet, dit H'OF:?!t'oMc, essayé de traiter avec le roi; mais il lui fut repondu que la Sardaigno ayant accepté la médiation do la Franco et do l'Angleterre, les ambassadeurs de ces deux puissances pouvaient seuls traiter avec lui.

Le roi est toujours à AlexaNdrie, on il s'occupe très activement à compléter les moyens do défense il a, disent quelques journaux, l'intention d'entreprendre des travaux do fortifications dans ta plaine de Marengo. On s'attendait, a Turin, à trouver au premier jour, dans la 6'axe/<e o/c~Mc, le décret do dissolution des chambres. Les élections auraient lieu le 20 de ce mois, et le nouveau parlement se réunirait le 1" octobre. Nous avons raconté ce qui s'est passé à Gônes à l'occasion de la mesure prise par le ministère contre M. de Boni, t'un des meneurs les plus turbulons du parti républicain et le commis-voyageur le plus actif de Mazzmi. I! paraît que le club a l'intention de lancer contre le ministère une protestation qui pourrait bien produire un nouveau mouvement. Co club, dont de Boni avait réussi à se faire nommer président, a pour* but avoué l'établissement do la république, et ce qui nous empêche de comprendre Uinnuence que les habitans de Gènes lui ont laissé prendre, c'est qu'il est presque entièrement composé d'étrangers. Il paraît du reste que les autorités ne se laissent pas enrayer par les démonstrations tumultueuses, car le CorrMt'e Mi~rcam: annonce qu'on a opéré quelques arrestations importantes, entre autres celles do MM. Ricci et du baron Massa.

On avait dit que le général Régis, gouverneur de G~n~s, avait été appelé à Turm pour rendre compte de sa conduite. Son rappel n'avait d'autre objet que de lui conSer un emploi supérieur à celui qu'il occupait.

Le général La Marmora, commandant l'avant-garde Je t'armée de CharIes-Atbert, et les deux commissaires de Parme et de PlaisnnF.e ont protesté, dans la Ga~«ep!emoMh~se, contre la proctamauon du duc Charles de Bourbon, revendiquant ses droits sur les duchés, proclamation qui a été publiée par ordre du commandanten chef des forces autrichiennes. Les signataires de la protestation déclarent que'les duchés appartiennent au roi de Sardaigne, par le Vute tibre et authentique do tous les habitans, et que rien, dans l'armistice., n'autorise les Autrichiens à afnchor do tclics prétentions sur ce territoire,

H paraît qu'on recommençait à Milan, contre les Autrichiens, les démonstrations silencieuses qui ont précédé la grande insurrection du mois do mai, car le maréchal Wnnpnen, nouveau gouverneur de la ville, menace de la rigueur des lois quiconque excitera à ne pas fumer.

Nous avons publié il y a quelques jours le décret qui donne au gouvernement toscan des pouvoirs illimités. Un nouveau décret étend a tonte la Toscane tes dispositionsqui n'ë'aient applicables qu'à certaines localités.

Livourne est tranquille.

Le Cercle politique de Turin a envoyé au président de l'Assemblée nationale de la République française l'adresse suivante, pour demander l'intervention de la France dans lés aS'aires d'Italie

«Citoyens représentans du Peuple français, )) L" cercle national de Turin, interpréta Sdè'o des vœux de la nation, invoqua l'appui de la France.

» Le chef de la maison de Savoie ayant reconnu et proclamé la souveraineté du peupte. a mis à l'unisson les principes de son gouvernement avec ceux de la République française. U s'est déclaré le champton de la nationalité italienne, il s'est créé des titres à J'estime de tous tes -peuples libres, et il s'est montré digne d'être le premier magistrat d'une nation régénérée.

)) Mais iesronagfg usés do son gouvernement n'étaient point encore réformés quand it a entreprendre une lutte inégale avec l'empereur d'Autriche. Des prodiges de valeur ont conduit notre armée victorieuse jusqu'au bord de l'Adige. Notre petite flotte a sufS pour neutraliser les fores maritimes de cet empire ë) garantir la délivrance de Venise. Un succès complet aurait couronné cette entreprise généreuse et hardie sans la trahison du Bourbon qui règne à Naples, la faiblesse des autres princes de l'Italie et les terreurs et les fautes de nos hommes d'Etat.

Dès nos premiers revers, nos regards sa sont tournés vers la France. II y a entre tous les peuples libres une solidarité que l'on dissimule en vain. L'Italie, mémo avant son émancipation, étjdt l'alliée namreue de.la Franco, Chademagne avait étabti entre ces deux nations le lien fat.'I da la féodalité; Napoléon les a réunies encore par des institutions civiles, par la prospérité indu~tnoile et commerciale, bien plus encore, par l'ëc'at de la gloire.

» Maintenant, le peuple français, après avoir revendiqué _ses droits, est appeté au secours de ses frères d'Italie, et à détruire l'oeuvre inique des tyrans de l'Europe qui, par un horrible blasphème, avaient donné le nom do Sainte-Alliance à leur infâme complot. C'est ce que nous attendons de votre loyauté, de votre générosi!é, du sens exquis qui distingue les peuples le plus-ci-

pie plus passionné que tes autres; le mystère s'étend sur leur extase.

Ainsi le peintre qui nous a fait entrer avec lui dans l'Enfer. le Purgatoire et les ChampsElysées, n'a pu ici nous mener plus loin. Les images manquent pour peindre le bonheur l'imagination, hëlas se refuse aux chimères heureuses l'on trouve cent supplices pour un plaisir.

L'amour immatériel, l'amour pur, accord parfait de l'âme, sont les plus iiautes jouissancesqu~on puisse reverici-bas: laViergeauseuil du paradis est te type de l'amour mystique, de l'aspiration idéale; Cupidon s'unissant à Psychérepresente la seconde espèce d'amour, qui, moins subtil, n'en est pas moins nob)e et divin.

Dans la pensée do l'artiste, l'enfer c'est l'envie, le purgatoire le doute, t'Elysëo l'intelligence, Ip paradis l'amour.– Chacun, après sa mort, a ce qu'H cherche dans sa vie la peine et la rémunération no sont que le rêve de chacun accompli. L'envieux a tes supplices,t'indifférent les limbes, le philosophe le banquet de Piaton, l'amoureux l'objet de son désir, Marie ou Psyché, l'âme seule ou l'ame avec le corps, suivant son vœu. L'homme se juge lui-même et le tribunal suprême n'est qu'un symbole. Mortels, no vous tourmontez pas quand vous sortirez do la vie. Vous portc.x en vous-m~mes votre enfer et votre paradis; vous aurez tout ce que vous aurez voulu.

THÉOPHILE GAUTIER..


YtHsés.et qui loir fait connaîtra laurs intérêts véritables.

B Ne vous nez pas à la diplomatie, cette vieiDe courtisane qui a trop bien servi l'absolutisme et l'aristocratie. Ses misérables artifices sont indignes d'un peupte libre.

C'est fa diplomatie qui a produit la paix de Chérasque, le. traité de Campo-Formio et ceux de 't8t4 et i8t5. C'est l'intervention armée qui a sauve la Grèce et la Belgique. La Franee républicaine serait-elle moins généreme envers i'Itatie que ne l'a été la France des Bourbons envers des peuples qui n'avaient pas plus de titres à sa sympathie ? y

« Nous ne rappellerons point ici )cs promesses solenneDes de votre gouvernement provisoire, qui ont été acceptées avec reconnaissance par no-' tre parlement. Nous nous serionsmêmo abstenus de toute demande envers vous si, par une fâcheuse combinaison, notre représentation nationale n'avait été prorogée au temps où il était plus que jamais nécessaire qu'elle pût s'expliquer librement, et si des hommes appartenant à la minorité de la Nation ne s'étaient point emnarés momentanément du pouvoir.

o Avant de se séparer,-nos députés ont, par un vote unanime, prontamé un principe qui servira bientôt de fondement au droit pub)ic de l'Europe. C'est que les rapports internationaux doivent exister entre les peuples et non point entre les cabinets. C'est en \ertu de ce principe, 0 Fron- çais, que nous demandons votre loyale et HanMie intervention au nom du peuple piémontais, dont nous sommes aujourd'hui les sincères in- terprètes. a En sauvant la haute Italie, qui s'est consti- tuée en une seu)e nation au moyen du suffrage universel, vous ferez respecter le pnncipe de )c souveraineté du peuple, vous renverserez l'edi- fice vermouiu de 'a Sainte-AUiance, vous frapperez d'un coup mortel vos implacables ennemi! et vous donnerez à la France des alliés Môles et dévoues,' a

ANGLETERRE.

Rien d'intéressant. Les journaux anglais discutent des questions domestiques. Il paraîtrait, d'après la version de quelquesuns d'entre eux, quelord John Russell,en faisant' son voyage en Iriaude, aurait eu pour but de s'entendre avec )es chefs du clergé ratho)ique,etdo les rattachera ta cause du gouvernement au moyen d'une dotation payée sur le budget de l'Etat.

La nouvelle n'a rien d'invraisemblable; tout tefois, il convient d'attendre la prochaine session, qui seule nous apprendra si )o voyage de lord John Russeti a eu un but politique, un but sérieux, ou s'il n'a été qu'une simple excursion d'agrément ou de curiosité.

Depuis la mort d'0'Connel,l'agitat'on pour te rappel est tellement tombée, que les souscriptions hebdomadaires ne suffisent, plus à couvrir les frais les plus indispensables que fait l'association catholique dont le siège est àConciliation-HaI).

Aussi, vat-on mettre l'établissement en vente, ainsi que tout le mobilier.

C'est M. John O'ConneIl qui annonce luimême cette mise en vente, dans une lettre qu'il vient d'adresser aux fepM~, pour tâcher de réchauffer leur zëto.

Il paraît qu'en Angleterre, on a senti le besoin de reformer tes usages parlementaires qui font perdre un temps précieux. Un comité a été charge du faire une enquête sur ce qui se pratique a cet égard ~ans les autres pays soumis au régime représentatif.

'M. Guizot a été appelé devant ce comité pour y donner des éclaircissemens sur les méthodes suivies en France pour )a direction des débat?. Ses explications remplissent plusieurs feuil'.es du rapport qui vient d'être publié par le comité. Nous ne les reproduirons pas, parce que, si elles sont de nature apprendre aux Anglais ce qui s'est pratique en France, depuis 18< 4, en fait de régime parlementaire, elles ne sauraient avair pour nous le même intërê~de ttouveautë.

ALLEMAGNE.

La démission du ministère allemand est confirmée.

M. Dahlmann a été chargé du soin da formerunnouveau cabinet.

OnIitdansleJbMrKa~a'eZ'faMC/b)'

e Hier soir, immédiatement après la séance de l'Assemblée nationale, S. A. I. le vicaire de l'empire a fait maDder 5t. te professeur DaMmann et t'a chargé de la composition d'un nouveau cabinet.

~) On désignait ce matin MM. Wurm pour le portefeuille des affaires étrangères, do Hermann pour celui de l'intérieur, Compes pour celui des SMncos, ]e colonel de Mayern pour celui de la guarre.

BMM.Ieprincede Lichnow&ky etMerch ont décliné, le premier le portefeuille des anaires ?trangéres.lesccondceluiducommerce.M » M. Dahimann, ancien professeur à Goettingue, depuis quelques années professeur à Bonn et ami du roi de Prusse, est le même qui, dans ladiscussion dol'armisticeduSchleswigHo)stein, a fait une proposition conciliante. li aura do la peine à former un ministère, mais quoi qu'il arrive, nous sommes certains que le parti teutosiste exasere de l'Assemblée, celui qui a détruit l'armistice, loin d'avoir gagne par. ce coup de tête, perdra et sa force et ~on influence. Le vrai restera éternellement vrai. Or les exigences do ce parti ne sont ni vraies ni justes. Dans la question du Schleswig, elles sont aussi absurdes que ridicules, ce qui ressort clairement d'un article remarquable de la Ca~re ~Cor~-M/te, dont voici un extrait a De deux choses l'une ou il faut reconnaître la nationalité en Italie, ou ne pas en parler en Schleswig. En Italie nous ne voulons pas entendre parler du droit national, parcu qne tel est notre intérêt; en Schleswig, nous proclamons hautement ce droit, parce que tel est notre intérêt. En Itahe, nous disons c'est l'Autriche contra Charles-Albert, cela ne nous regarde pas, parce que tel est notre intérêt; enSchieswig, nous prenons fait et cause pour les duchés contre )eroi de Danemark, parce que tel est notre intérêt. A Posen nous avons déchiré les traités de Vienne et nous avons traité avec mépris la nationalité parce que c'était notre intérêt. En Limbourg nous maintenons les traités et la nationalité, pArce que c'est notre intérêt. Est-il étonnant que tes autres nations se moquent de noire esprit de justice et. de notre modération? ))

La Ga,M~e Cologne reproduit l'article de !a 6'a~~e CaWsrM~.

Nul doute qu'à l'heure qu'il estrAssemb lée de Francfort ne regrette son vote de désapprobation.

A leur tour !es duchés protestent.

La représentation nationale du ScMeswigHolstein a repris ses séances, à Kiel, io 4 septembre. On a donné lecture des conditions de rarmisticeet d'une lettre du ministre prussien, M. Dauerswals, qui fait ressortir les concessions duDanemark et les avantages de l'armistice pour les duché!. Cependant l'Assemblée considère l'armistice commenne impossibilité, parce qu'il est contrairenon seulement à l'honneur du SchIeswig-HoIstein, mais à celui de l'Allemagne. L'Assemblée a adopté à l'unanimité (101 membres) la proposition suivante « La représentation du pays, en considération de son devoir de défendre les droits imprescriptibles du p3up!t. le Sch!eswig-Holstein, et de pro'tâgcr le pays contre l'anarchie imminente décide

xio L'Assemblée constituante du pays ne peut être ni dissoute ni ajounië'e contre sa volonté 2" Tout changement dans le gouvernement acmel du pays a b'es'oin de l'assentiment de i'As-

semNée;

» 3" Toutes les lois rendues depuis le 2't'~mai's par le gouvernement provisoire du SchleswfgHofstMn ne peuvent être changées ou abrogées que do l'assentiment de l'AssemMée;

» Aucune nouvelle loi no peut 3tre rendue, aucun nouvel impôt ne peut être frappé sans la consentement de l'Assemblée

x Tous les impots existans et toutes 1e'! autres recettes de l'Etat seront perçus jusqu'à la fin de l'année par le gouvernement reconnu par l'Assemblée. ))

Cette protestation n'a aucune portée si la confédération germanique maintient l'armistice, et malgré t'Assemblée Francfort, malgre les cris du parti teuton, malgré le changement du ministère, M< arm~t'MMrs m<MM<M!M; sauf peut-être quelques petites modifications qu'on y introduira en l'honneur de la susceptibititë de l'assemblée, a condition que te roi de Danemark s'y prête de bonne graco, car il est soutenu non-seulement par toutes tes autres puissances, mais par le droit et la justice.

Le correspondant viennois, ordinairement bien informé, de la Cajze~ d'~iM~s&OMr~ lui écrit la lettre suivante, datée de Vienne du 2 septembre

K La question de la médiation est entrée dans une nouveUe période. L'ambassadeur français a exigé l'adoption ou Je refus déBnitif de la médiation, faute de quoi la France agirait selon ses intérêts. H est remarquable que l'ambassadeur anglais n'a présenté aucune demande de ce genre à notre ministere.Onenconclut.que les intentions des deux gouvernemens, malgré l'ententt cordiale, ne sont nullement identiques. » Afin d'éviter des difficultés instantanées, notre ministère a adopté la médiation, Mat~ coK~HMoKt)e!<'em<'n<. Un échange de plusieurs courriers a eu lieu a ce sujet. Pendant ce temps la question s'éc)aircira. x

On écrit de Fiumo, le 31 aofït

<f Mil'e Croates ont occupé notre ville au nom du roi do la Croatie. Le repos n'a pas été troublé la garde nationale a été dissoute. Le gouverneur Eroedy est parti. Les autres amorties restent dans eurs fonctions. »

Voici la proclamation de Joseph Bunyevaez, chef des Croates

« Salut fraternel, concitoyens de Fiume. La situation de notro chère patne ainsi que votre sécurité ébranlée m'ont engagé à occuper votre vi'to à main armée non commeétranger ni enne mi, mais en frère et ami de la vi))e. Je vous garantis la sécurité complète de vos personnes ~t ~e vos biens. Vos franchises municipales dans ~e sens des lois patriotiques ainsi que toutes vos Lnstitutions civiques seront maintenues dans tou Le leur force; respectant votre nationalité l'usage ic la langue italienne vous sera conservé. » En vous donnant ces garanties, je vous incite amicalement, au nom de notre gracieux roi }t du bon auguste des trois royaumes, qui vous ;era un père aimant et un protecteur vigoureux ie vos libertés, de vetre commerce et de votre Tinrine; je vous invite, dis-je, à vaquer à vos af'aires comme do coutume, à maintenir l'ordre e) t obéir à l'autorité municipale installée par moi. ;ddut. ? »

Le roi de Croatie, c'est l'empereur d'Autri'he.

L'archiduc Etienne a quitté Pesth pour retourner a Vienne.

Ce retour est occasionë par la guerre entre es Croates et les Hongrois.

Il est question de la démission du ministère longrois a Pesth.

On écrit de Berlin

« La lettre du ministère lue dans la séance l'hier et par laquelle il déclare ne pas pouvoi; lonncr suite au vote de la chambre du 9 août reatif a la circulaire à adresser à l'armée a cause .me extrême sensation en Yil!o. Le journal la "errne a lance un manifeste à cette occasion. » M.Hansemannest malade d'unecholérine qu'il toit, sans doute, à la chaleur qui règne dans les nattes de l'Assemblée.

') II est vaguement question d'une moaiScation lu cabinet. Mais il faut pour le mdment n'ajouer aucune foi à ces bruits. o

BELGIQUE.

Le Moniteur belge conti.entJarectiScatioD suivant'?:

« Le JoMrna! de J?rM.re~M publie, d'après une correspondance, l'article suivant

< On nous donne pour certain que le gouvernement be!ge a déclaré à M. Quinotte, ministre o de la République à Bruxelles, que tes condamH nations à mort dans l'apure de Risquons-Tou) )) seraient commuées. a

a Cette nouvctie n'a pas le moindre fondement. Aucune espèce do communication n'a eu lieu ent~o le gouvernement beige et 5t. le représentant de la République française, à Bruïel'es, relativement aux condamnés dan3 l'atTaire de Risquons'Tout. ))

Nous apprenons par l'/nfMpeH~aMM &e~ que M. Adam, cambreur, l'un des détpguës au Luxembourg, qui a Sgurë lors des élections de Paris, au mois d'avril et au mois de juin, parmi les canditats de la république rouge, a dû quitter la France où il est poursuivi, à l'occasion des événemens de juin. It est arrivé en Belgique, et il paraît que la police, instruite de sa présence, lui a intime l'ordre de quitter le pays.

MEXIQUE.

Les troupes des Etats-Unis ont dpEnitivement fvacué la territoire du Mexique, et le le' août les couleurs nationales ont reparu sur les murs de Saint-Jean-d'Ultoa. La population de la Véra-Cruz ne tes a saluées d'aucun cri; te plus morne abattement paraissait sur tous les visages, comme au souvenir des affronts essuyés par ce drapeau vaincu.

Le Mexique, en proie à la guerre civile, ne peut se réjouir, sans mélange de tristesse, de se. retrouver livré à lui-même, humilié, amoindri, et sous le coup des factions intestines. La révolte de Parédès n'est pas étouffée, bien que son plus actif agent soit tombé au pouvoir du gouvernement le père Jaranta, t'ame de l'insurrection, reconnu parmi des prisonniers, a été impitoyablement passé par tes armes.

On annonce partout des ma'ineries militaires, et ce n'a pas été sans peine qu'on a pu réprimer celle d'una légion de déserteurs américains sous les ordres de Ritey. H a fallu composer avec elle et t'envoyer, dans des districts d'Indiens, où déjà se propagent des idées menaçantes, au nom de la vieille nationalité aztèque.

D'un autre côté, le projet do ta fameuse cAaM~ aux &M/M sur les bords du Rio-Grande se perpétue toujours. Sous ce prétexte, près de cinq mille hommes se concentrent, prêts à l'envahissement du territoire de ta Sierra-Madre. Go serait, de fait, l'annexion d'une nouvelle contrée aux Etats-Unis, avec le titre provisoirement indépendant de république.

NouyeUes des Départemeas.

NORD. On lit dans le JoMrKs< Z~~ K On nous assure que l'inauguration du chemin de for de Calais, pour laquelle de brillans préparatifs avaient eu iieu, est loin do s'être passée avec le ca)nH3 et la bonne harmonie qu'on 1 devait s'attendre s. voir régner dans une fête toute naiionate. M. )e préfet du Pas-de-Calais ajup:o à propos fie prononcer un discours des plus m'1- tans, vrai discours d'un préfet faisant Fai'ticto. t Au lieu de parter d'une cérémonie qui pouvait p contribuer à eu'acor les rancunes, comme elle ef-

facait les distances, et verser au sein de t'induss trie de nouveaux élëmeis de prospérité et une nouvelle force d'expansion, M. le préfet s'est amusé à s'e'-nporter à froid contre les <M?'pt<MdM <<e !(t monarc/nc.

D De nombreux murmures mi ont aussitôt fait comprendre qu'il venait de manquer au devoir des plus simples convenances comme à celui d'un bon citoyen. L'orateur s'est, en outre, attiré de véhémentes apostrophes, et la discorde s'est glissée là où tous, hormis un seul peut-être, n'avaient apporté que des pensées de paix et d'union. Les personnes les plus considérables de Calais se sont abstenues de paraître au bal qui a eu lieu le soir, et M. Degouve-Denuncquesa pu s'applaudir, si son intention était do jouer le l'Ole d'un trouble fête, de la triomphante manière dont il a atteint son but. s

-On lit dans la 6'Mf~e F/sM~-d d'Ar?OM

K Grâce aux mesures énergiques qui ont été prises, l'insurrection des détenus de l'abbaye de Loos est à peu près comprimée. I! n'y a que le silence qu'on n'est pas encore parvenu à obtenir d'eux. Ils continuent à réclamer du tabac, et voulaient que M. le préfet du Nord vînt a l'abbaye pour écouter leurs plaintes. Il n'a plus été besoin de faire venir de ta troupe. ))

CHARENTE. On lit dans te CAsren~ «Nous n'avons pas de détails circonstanciés sur ce qui s'est passé dans l'arrondissement de Rufïec, relativement au mouvement des troupes dont nous a''ons parlé dans notre dernier numéro. Tout ce que nous savons, c'est que quatre hommes de Chenon ont été arrêtés et conduits, sans difficulté, à Ruflec, où ils ont été incarcères. M. le sous-préfet parcourt actuellement son arrondissement, escorte do 100 dragons. H paraît ~ue ce déploiement do force produit le meilleur effet, et que la perception dos ~5 centimes ne reneontrù plus d'obstacles. H

BopcHEs-Du-RHONE:–On lit dans le Spectateur du ~t'd!

« Décidément, on nous envoie un commissaire-général ex'raordinaire et plénipotentiaire, pour dépister, surveiller, traquer et pulvériser ces grandes conspirations légitimistes que le ministère, avec 'on télescope, a distinguées de si toin. En approchant de l'objet redouté, M. le commissaire sera forcé de se souvenir de la fâbte dps 2M<0)M /:oM(fM~, mais il faudra toujours qu'il remplisse sa mission, gagne son argent et dé- couvre quelque petite conspiration. D'ailleurs. ce sont là des préfiminajres de l'état de siège, du régime dic'atonat et arbitraire, dont les Pa- 1 risiens sont si heureux que, par esprit de trater- mt.é. ils veulent nous faire pariager leur bon- c heur. B f B ( DASSEs-rYRÈNÉEs.– Le calme est heureuse- c 1 ment rétabli à Arros et dans les communes t do la vallée de la Gave, qui s'étaient insur- t gées pour ie refus de l'impôt des 45 centimes. r On doit ce résultat bien moins au déploiement t; /ie forces fait par l'autorité qu'aux Jouables efforts de plusieurs citoyens notables et in- s tluens qui se sont spontanément mis en avant pour parlementer avec l'insurrection et ra- <: mener au sentiment du devoir et à ta con- i science de leur impuissante faiblesse de pau- É vres paysans égarés. La multitude entend dif- t Scitemont raison; mais des efforts concilia- s teurs, tentés ça et là sur des groupes peu nom- i breux, ont obtenu tout le succès désirable. Déjà une centaine d'habitans d'Arros se É sont rendus chez te percepteur pour acquitter leur cote additionnelle, et te 6 au 1 matin, le maire et !o premier adjoint se sont I rendus auprès du procureur général pour lui a remettre la liste des contribuables qui veulent d acquitter le montant de leurs contributions c C'est avec joie que nous enregistrons ces faits, o qui rendent inutile l'emploi des moyens de t rigueur et terminent pacifiquement une affaire q qui pouvait devenir excessivement grave. En même temps que la pacification d'Ar- e ros, on nous annonce que des troubles assez graves se sont manifestés Môuein, petite t ville, chef-lieu de l'arrondissement d'Oloron. 1 Ces désordres ont éc)até par suite d'une vente s de bois communaux. L'intervention de l'aute- t rité et l'arrivée d'un détarhpment d'infanterie c de ligne ont bientôt rétabli le caime. 1 AUBE. On écrit de Troye?, le 8 septem bre K On dirait que )a Providence, force de bien- f faits, veut nous dédommager de l'insuffisance de t nos gouvernans, hélas trop sufS'ans! 'La récolte 1 en vin de cette année, si le raisin continue à être favorisé par le beau temps, promet d'être de très c bonne qualité et en généra.! plus abondante que c l'année dernière d'un quart environ.. Dans les vi- 1 gnobles favorisés des Ricey. de;Bouilly et de Bar, ( le raisin a atteint sa maturité rt)x deux tiers. On pourra vendanger du 20 au 25 septembre, a RHONE.–On écrit de Lyon « Les compagnies de bateaux à vapeur du RhO- t ne, qui avaient eu jusqu'ici sept départs par se- i maine, vont, d'un commun accord, à raison de r l'insuffisance des voyageurs et des marchandises t à transporter, se réduire à un seul départ par semaine. Depuis plus de vingt ans un pareil mit ç ne s'était produit. D ): SOMME. -Le JoMfKCt~ ~e Somme, l'un des L principaux organes républicains sous le der- c nier régime, vient de cesser de paraître. ),

BoBvdies. de Paris.

Par arrêté inséré au ~fotn~Mr d'aujourd'hui' couverture du concours annonce pour l'agrégation des facuttés des sciences et des lettres des divers ordres est ajournée au 15 novembre de la présente année. w

Le délai pour l'inscription des candidats est prolongé, pour cette année seulement, jusqu'au 20 octobre.

Cet arrête est fondé sur les circonstances intervenues et sur le trouble qu'eues ont pu porter dans les travaux des candidats. M. le ministre de l'instruction publique et des cuttes invite MM. les recteurs des académies, qui sont actuellement en congé, à retourner immédiatement à leur poste. –Le JtfoKï~Mr publie Fordre du jour suivant

« Paris, le 8 septembre 18M.

» Le 4 septembre, un soldat de la garde mohi)e, à la suite d'une dispute avec des passans. dut se réfugier dans ta poste de la. barrière Rochechouan.

» Bien qu'il n'y eût rien do politique dans la cause delà querelle, un rassembtement nombreux et menaçant se form& devant te poste. Le caporal Lambert, du 73<* de ligne, qui )e commandait, voulant empëcherqu'on n'eavabît)e corps-de-garde, fit sortir ses'hommes. Voyant leur petit nombre, la foule se mit à crier « H faut les désarmer il faut les désarmer fa »

» Le caporal Lambert, sans s'émouvoir, St charger les armes, et par la résolution de son attitude sut imposer aux provocateurs de désordre.

x Le général commandant t'armée de Paris, informé de la conduite du caporal Lambert, la porte à la connaissance des troupes, et ordonne que ce caporal soit nomme sergent dans le régiment

auquel il appartient.

auquel il Le ministre de la guerre, commandant

? Le ministre do la guerre, commandant

eh chef,

? DE LAMORtCMRE. ))

Nos législateurs ressemblent à ces architectes qui font des plans superbes sans s'informer si la contrée pour laquelle ces. pians son'. faits possède les matériaux nécessaires à la construction projetée, ou si ces'plans sont en rapport avec la fortune des cliens.

On conçoit, on discute, on vote, et après qu'on a voté on croit avoir tout fait. Ainsi, par exemple, on écrit dans la Constitution « La force publique est essentiellement » obéissante. »

Est-ce que dans les chartes de 1815 et de 1330 on n'avait pas également écrit « La pero sonne du roi est inviolable et sacrée? » On s'imagine que lorsque l'on aura élu un président do 'a République démocratique tout sera dit, tout sera fait.

Les difficultés commenceront. Il y a peu de temps, à l'occasion de l'article 60 du projet de Constitution, qui fixe à ~00,000 fr.le traitement du président de la République, nous disions « C'est juste ce qu'il faut pour mettre en mouvement toutes les ambitions subalternes, pour tenter la cupidité de tous les impuissans, pour défrayer toutes les vanités mesquines, pourrendro ridicule la représentation démocratique; ce n'est pas assez pour lui imprimer la solennité, c'est trop pour lui consert'or la simplicité. Que fora le président ~o la République- de ~on traita-

mont de 600,000 fr.?Les portes de ses satonsresteront-elles fermées? Si e])es s'ouvrent, -a qui s'ouvriront-eties? La République française ayant pour dogme l'égalité, la fraternité, tous les Français étant électeurs et le peuple étant souverain, s'arrêtera la limite entre ceux qui soient a'imis aux réceptions oflIcieHos du président de )a. République et ceux qui en seront exclus ? Afûchora-t-0)i à ta porto de la présidence un l'élément qui prescrira l'habit et le chapeau, et qui proscrira la veste, ]a blouse et ]a casquette, comme autrefois à l'entrée de la grille du jaidin des laiteries ? 7

o Cette'question est sérieuse, très sérieuse. Protonde serait l'erreur de ceux qui traiteraient de futDa cette objection et qui la tourneraient en dérision En France, )a tutte existe bien moins entre le pouvoir et la liberté qu'entre l'Egalité expectante, doilt io véritable nom est Envie, et )'EgaHté satisfaite, qui se transforme en Vanité. Qui veut la fin doit vouloir les moyens. Eh bien si l'on veut que la Répubtiqua s'établisse en Franco. fteur de démocratie greffée sur une vieille tige monarchique, il n'y a pas à hésiter, il faut y réduire le gouvernement à son expression )a plus simple le gouvernement n'y doit faire que de l'administration exempte de toute représentation.de toute po<npe, de toute étiquette; il ne doit y avoir que des ministres il n'y faut pas de président. Autrement, les questions de susceptibilités et'do prétentions ne tarderont pas à se poser et à arborer leurs drapeaux, sous l'apparence la plus frivole, il est vrai, mais la plus dangereuse~ ))

Descendre à de tels défaits, c'était abaisser

!a politique, c'était la rapetisser, c'était tomber dans l'exagération! Voiià ce que disaient, autour de nous, ceux. qui mettent la politique dans )es discours au lieu de la mettre dans tes choses. Eh bien déjà les faits donnent raison & nos prévisions t

Nous recevons la lettre suivante, que nous a écrite un officier de la garde nationale, première légion, troisième bataillon, cinquième compagnie c

a Citoyen rédacteur,

H Au nom da plusieurs officiers de la garde nationale dont je suis l'interprète, je vous pried'insérer une plainte que je vous adresse pour mon propre compte. A la soirée de jeudi dernier, chez le citoyen Marrast, on a refusé l'entrée des salons a des fonctionnaires publics et .a des officiers en uniforme qui n'étaient pas munis de billets; l'huissier a même été jusqu'à nous dire, en nous montrant plusieurs officiers de la garde nationale assis sur une banquette dans l'ant.ch ambre m Voila des messieurs qui ne veulent » pas se retirer, nous serons obligés d'envoyé) M chercher la garde i.)) »

» N'est-il pas plus qu'inconvenant de faire'ainsi traiter le public à sa porte, quand on se var:te d'être un républicain de l'avant-veille? Que signifient ces prétentions aristocratiques et ce dédain injurieux che~ un homme naguère si caustique envers les ridicules de la royauté, et qui les imite aujourd'hui? Les rédacteurs du ~Vahotta<, qui se sont emparés du pouvoir, et qui en gardent toutes les avenues, ne devraient pas oublier si vite leur passé et se donner des airs de gentilshommes, qui, du reste, leur vont fort mal et~'appeiïent assez la fable de l'âue qui veut jouer de la ûute. Le citoyen Marrast, qui donne ses soirées avec tes fonds du trésor public, n'a pas le droit de prendre les jours consacrés à ses réceptions ofSciel'es pour en faire des soirées particulières ou des bats avec des lettres d'invitation. Si le citoyen Marrast veut donner des bals particuliers, que ce soit à ses propres frais, à un autre jour, auquel cas il pourra, s'il veut, faire l'aristocrate en procédant par exclusion, a ·

Aux Etats-Unis, le président de la république n'habite pas New-York; il habite Washington, ville presque déserte. C'est à peine s'il y a quinze miDe habitans, ce qui ne contribue pas peu.à simplifier la question de réception. ~'n dit que c'est une petite question; nous disons, nous, que c'est une grande question. Il n'y a pas de petite question là où les vanités sont en jeu et les rivalités de partis en présence.

Le ~faftef~~ de .Ft'o a obtenu avanthier soir, ad théâtre de la République, un immense succès politique. Beaumarchais est encore le plus actuel de no'! écrivains, et ses épigrammes contre les gouvernans du dixhuitième siècle n'ont jamais mieux été à l'adresse des dictateurs d'aujourd'hui. Aucune ~os vérités violentes qui. illuminent le grand monologue du cinquième acte n'a jailli devant le public sans soulever les plus signmcatives acclamations. Il n'y a eu qu'un battement de mains unanime pour cette phrase cinglante comme un coup de fouet « Que je voudrais bien tenir un de ces puissans de quatre j'oMf~ ? je lui dirais que les choses imprimées t~OMt d~mpOr~KCe qu'aux ~M;K OM ~om <'m gêne le eoMrs. »

Quelques instans après, les applaudissemens ont redoublé pour cet autre passage d'une transparence non moins satirique « J'apprends'qu'il est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse, et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni do la politique, ni de la morale, ni des. gens en place, ni des corps en crédit, m de personne qui tienne à quelque chose, je pMM tout imprimer MrcmeK< SOMS ~'KSpeC<tOM de deux CM <)'M~ cenMMt' ? »

A la fréquence des bravos, qui tombaient impitoyables et durs comme grêle sur chaque mot, sur'chaque tirade grosse d'allusions, on aurait pu se croire a la première représentation d'une oeuvre aristophanesque. aux temps reculés où florissait la liberté de l'intelligence. –Des bruits faux s'étant répandus dans le public sur la rentrée des classes du collège Stanislas, nous croyons devoir rassurer les familles et ne pouvoir mieux le faire qu'en reproduisant une partie de l'allocution adressée par M. l'abbé Goscheler, directeur du collège, à ses élèves, à la distribution des prix du 10 août, PB présence de M. Artaud, inspecteur général de l'Université, président, et de M. Buquet, vicaire général capitulaire du diocèse de Paris

Chers élèves,

» Au moment de terminer cette séance par l'annonce de la rentrée des classes, qui aura lieu le 2 octobre prochain, qu'il me soit permis de joindre mon suffrage aux applaudissemens de vos camarades, mes vœux à l'expression de la joie de vos parens.

» De tous nos philosophes, soumis à l'épreuve ~suprême quicIGtta. carrière scolaire, un seul a échoué par un accident dont doivent le dédommager le suffrage de ses maîtres, les sympathies de ses camarades, le témoignage de sa conscience. )) La rhétorique a noblement combattu, et vos applaudissemens nous ont prouvé tout à l'heure que, vainqueur dans la plus difficile des luttes contre les nombreux vétérans des lycées de Paris, Barnave, dont j'aime à répéter le nom, sait joindre au talent et au travail un de ces nobles, jeunes et modestes caractères qui promettent à l'enseignement un de ses maîtres les plus sages, à la patrie un de ses citoyens les plus généreux. N La classe de seconde a renouvelé un de ces braux faits d'armes où la valeur suppléeaunombre où des preuxchevaliers tenaient on ëchecdes armées entières; elle a obtenu trois nominations sur trois élèves envoyés au concours.

)) Enfui, les plus jeunes, non moins vaiilans que leurs anciens, ont soutenu leur réputation de l'an dernier par leur victoire nouvelle, et en nous rappelant un nom cher au collège, et qui nous présage de nombreux succès pour l'avenir. s J'y compte, messieurs, sur cet avenir heureux et briHant, pour Stanislas comme pour la patrie, car Dieu protège la France, Dieu protège Stani~lM.

» Si l'an dernier, avec saint Paul, nous espérions contre toute espérance, notre confiance aujourd'hui a moins de mérite.

)) Nos vacances ne s'écouleront pas incertaines et troublées. Vos parens nous connaissent mieux; ils savent ou ils peuvent vous ramener et à qui vous confier; ils savent plus que jamais combien, au milieu des déploraMe-i doctrines qui envahissent la société et la compromettent, il importe do fonder la morale sur la foi, d'éclairer la conscience du citoyen par la piété du chrétien, de maintenir dans les'mœurs et le langage ces rè) gles austère?, ces formes conservatrices, ce ton noble et distingué qui ont fait de notre patrie le modèlu de toute société moderne.

t Ils suvent qua Stanislas restera dans t'avenir, comme il !e fut dans le passé, l'asile de la religion, de la suienco et des boîtes-lettres, et qu'on

'*f VUUN UUtttItHit. (t I1ULLU bUtiiUiLUUU iID pau~T~i i' oomp.'ersur un devoûment sans bornes et une a fectionsans limite. ? o

On lit dans le JMoH~eMr du Mfr « Si nous sommes bien informes, voici les pré mieres propositions que fait l'Autriche aux puis L ~ancès médiatrices roiatiYoment à l'organisatio! future de ntatie.

» Le cabinet devienne propose de constituer ): Lombardio et' !a Vénëtie en un Etat séparé d< l'empire autrichien, avec uns administration dis tincte et des institutions constitutionnotles, mais maintenu néanmoins sous la suzeraineté de l'empereur en un mot. avec une organisation analogue à celte de la Hongrie. ))

De nombreux délégués des corps d'état, dits du M~MCt~, se sont rendus ce matin, de bonne heure, au palais de l'Assemblée national. Us venaient so plaindre auxreprësentans de l'interprétation que, selon eux, quelques patrons pn'endaient donner au vote d'hier su; la délimitation des heures do travail. M. de Larochpjaquelein a re(;,u bette députation et lui a promis do provoquer, par un amendement immédiatement déposé, une explication nette et explicite, afin qu'il n'y eu! plus entre ouvriers et patrons matière à discussion quant aux heures de travail, pour chaque corps d'état.

La députation, satisfaite de cette réponse, s'est retirée dans le plus grand ordre. On sait que M. te ministre de l'intérieur a déposé hier un prôjetde décret rotatif a l'ouverture d'un crédit d'un mitlion, applicable aux dépenses des condamnés détenus. Il résulte de l'exposé dès-motifs de ce profet que les insurgés de juin détenus da~s les forts pendant les mois de jui!Iet et d'août ont donné lieu à un surcroît do dépenses dont te chiffro dépasse 300,000 fr.

Il est vrai que cette dépense diminuera nécessairement par suite des mises en liberté qui sont prononcées chaque jour; mais son évaluation, pour ceux dos insurgés qui resteront dans les prisons- do la Seine, peut être portée encore, pour les quatre derniers mois do 1848. à 100,000 fr. It y aura encore a pourvoir à h' nourriture des insurgés transportés à Brest, Cherbourg et Lorient; ces frais, en y ajoutant ceux d'achat des vêtemens et du tinge à leui fournir, atteindront vraisembtabtoment )e chiffre de 200,000 fr. jusqu'à la En de l'année. -La commission chargée d'étudier la question du travail dans les prisons a tenu ce ma- tin une longue séance sous la présidence de M. de Tocquevilfe.

La Lommission a reconnu, à l'unanimité, qu'it étatt nécessaire de rétablir le trayait dans tes prisons, en évitant do le rendre funeste h l'industrie privée. La plupart des orateurs qui ont p~is la parole ont demandé que l'Etat lût acheteur des objets fabriqués dans tes maisons de détention, pour être ensuite affectés aux besoins des services publics.

–Le comité de l'instruction publique a tenu ce matin une séance qui a été, dit-on, très orageuse. Il nous a été impossible de savoir, au juste, sur quel point le débat avait porté, mais nous avons tout tieu de croire que la discussion a roulé principalement sur le décret d'hier, qui a supprimé sept académies de province, suppression qui aurait soulevé au sein du comité la plus vive opposition. Le comité de l'Algérie a entendu ce matin M. le ministre de ta .guerre, qui lui a soumis un projet de colonisation de l'A!gérie. Ce projet, qui se rapproche de celui de MM. de Falloux, F. Barrot et Pascal, sera présenté lundi prochain a l'Assemblée nationale avec demande d'urgence.

Le comité s'est ajourné à demain pour entendre M. Charron, le nouveau gouverneurgénéral de l'Algérie.

Le Spec~a~M)' ~MMt'cfMM. annonce qu'il suspend sa publication.

Par des lettres de Saint-Louis du 3 août, arrivées à Brest le 6 septembre, on connaît le résultat des trois expéditions récemment or données sur les bords du'fteuve.

Pour ta partie matërietle, 80 hommes sont à l'hôpital à Saint-Louis, et autant a t'ambutance de Gorée. Une heure âpres le départ d'un détachement de Fpahis du poste de Merinaghëne, un goum de Peutis et de Toucouteurs sont venus sous les canons du fort enlever les troupeaux destinés à nourrir ta- garnison. Huit navires de traitans ont été pitiés dans les Marigots. Le navire do l'Etat, l'~e ~'OMroK, a été lui-même attaqué par les naturels.

Quant aux résultats moraux de ces expéditions, on peut les résumer en deux mois L'influence de la France est aujourd'hui plus nulle que jamais sur les deux rives du fleuve. Il y a cependant plusieursnavires de guerre et deux ou trois frégates devant Saint-Louis, et cette petite division a été tout récemment encore renforcée par l'Egérie, frégate de 2e rang, arrivée le 16 juillet dernier devant Saint-Louis.

Le ZoM~OK-NetfM, dans un article sur la publicité en France, s'exprime ainsi « Rien n'est p)ua étrange que de voir les Français si ignorans encore des avantages de ia publicité, de t'ëconomie du temps, des relations que les annonces créent et de la satifaction qu'ettes offrent à la fois aux besoins du producteur et du consomma éur; on ne sai~ pas encore, en France, que l'annonce est le télégraphe de tous les intérêts commerciaux, la condition d'existence la plus indispensable aux nations industrielles. H

Cours et Tribnnaai.

–Béitt de presse.–Affaire dm jonrnni le Peupte.– PuMtpatiott ~'Mm speeîmen. La publication d'un numéro-spécituen d' it-elle être assujétie à toutes tes prescriptions de la loi de ~828 à la formalité du dépôt? celle de ]a déclaration préalable? à celle du cautionnement? La question se présentait aujourd'hui devant la 6<! chambre, à l'occasion du numéro d'un journal intitulé le FeMp!e, qui a paru dans les premiers â jours de ce mois, avec cette suscription Speci- d me~t, et pour toute date Sep<eM6re. Cette puhli- cation, qui n'a pas été suivie d'un no 2, a été im- r médiatement saisie. Elle contenait trois articles c ]e premier, signé PfOMd/tOtt, intitulé .Mature 6 dM Peuple; le second, signé J?tppo!y<e ~tngtoM, 1 était un exposé de système Snancier; )e troisiè- 1 me, signé FaMfc, un exposé de politique extë- r rieure. J Me MADtBB DE MOKTJAU a discuté ta question de légalité. C'est, dit-il, en vertu de la loi du 18 c juillet 1828 que M. Duchesne, gérant, et M. Bouté, J imprimeur, sont traduits devant vous, car le dé- c cret en vertu duquel nous sommes poursuivis ne c fait autre chose que renvoyer à cette loi; et c'est f elle, en réalité, qui est la base du débat. J'éprou- ë ve, je vous l'avoue, une singulière émotion en t venant défendre un imprimeur et un écrivain t contre une telle législation. En eiïet, nous l'avons tous cru abolie pendant 1 quatre mois pendant quatre mois, au gré de c nos inspirations et de notre patriotisme, nous a- 1 vons tou'! plus ou moins pu exprimer librement t notre pensée sans nous préoccuper de la ques- 1 tion de savoir combien d'argent nous avions dans la poche, et je pourrais peut-être plaider qu'en ] présence de ce silence si long de la loi, mes { cliens ont été de bonne foi, et n'ont pas pu croire que la Rép"b)ique do ~8 avait fait revivre l'œu- ( vre do la Restauration. Mais or.an, puisque c'est f là la loi, dMftt !ea' ~je supp!ie au moins qu'on ne ( la rende pas par trop élastique sous la présiden- < ce du citoyen gérerai Cavaignac. Est-ce trop demander à la justice que l'exécu- 1 tion stricte, sous la République, d'une loi promul- < guée sous Charles X? '1 Je dis que, de quelque façon qu'on envisage ta 1 publication incriminée, e elle ne saurait êtreconsi- 1 dérée comme un délit. Le titre même du numéro 1 pou.'suivi, ~pfCtmeK, indique assez quelle est sa J -nature. C'est l'annonce d'un journal, ce n'est pas 1 un journal. Les trois articles qu'il contient, ne sont, en effet, en aucune façon de la polémique ] quotidienne. L'un, signé pnouDHON, est un exposé des doctnnés de l'école socialiste; le second, l'expose du f système financier, point de départ aujourd hui de < toute politique; un troisième, un exposé de poli- tique extérieure. Le journal ne contient, outre ce- la, que l'ordonnance du président Cavaignac sus- pendant une seconde fois le BeprMeH<at!( <Mt ~M- p:e. Il fallait bien justiSer comment Proudhon se trouvait le rédacteur en chef du nouveau journal; des nouvelles du jour qui constituent l'essence delà feuille quotidiens, on n'en ren.contr;'qu'une l seule ce -.opt quelques mots sur )a mort dus. citoyen (Charles Teste) regretté do tous les demo-. ¡ cratos.. I Le défenseur va plusioin :il soutient que la pu-. blication d'un numérc isolé, Bon survie de p)usieurs autres, a)ors même que par ta foirnc et j

t, uni ju ~onu H lopic&eijmran. e~acteiti~LiL un juu*.x

na) Ordinaire, na saurait donner lieu au dép' t du j cautionnC.'nent, ni motiver des pool-suites dans le cas où te dëp~ n'aurai pas été f~it. ce que la loi atteint, en en~t, c'~t ]a périodicité. En vérité, dit M<-5ta~i<;rdeMon<.)au,moi<tU), depuis 15 ans, ait rêve t'avénë.'nent fie la Hépub)ique, je suis honteux d'être obng'.°d'aHer chercher pour défendre des journalistes des exemptes à t'appui de la thèse que je soutiens dans !f gouvernement anocn; et cependant il m~ fau! vous dira que, sous !o règne de Louis Phitippe, '9 jVottd'e a publie des numéros sans dépôt de eau.'tionnement, et n'a pas été poursuivi, un pros* pectus d'un autre journai, Mssii))titu)é le T~eMp~, auquel )os hommes les p!u3 suspects promet-'(aient leurs concours. proudhOïi, Dupoty, Thc~ ré, a été publié en 18~7, sans dépôt cautionnement et n'a pas été poursuivi; on 184T 5!. Proudhon lui-même, auteur du premier articie de ce journal, a publié deux numéros spécimen, cotés 1 et 2, sans dépût de cautionnement. sans dépOtpréaiaNe; les doctrines éta)ont les mêmes. .)o vous laisse à penser si le procureur du roi, M. Hébert, eût manqué t'occa-~on de le poursuivre s'il s'en fut cru le pouvoir; il n'a pas davantage poursuivi. Encore une fois. est-ce trop vous demander, que d'être trop rigoureux?

Voyez, d aiiieurs, va un pareti système on ne sait encore dans ~ùeUesconditions on publiera ie journal. le cautionnement est diuerent dans les deux cas quel est celui q~'i) faudra déposer! et si vous ne déposez pas le plus tort, ne serezvous pas-encore appeié devant la p0)i<'e correctionneUe? Sans doute il faut que vous appliqui-M tes textes, nia:s par ça temp< f.ù, au milieu de tant de lois successivement réduites et relevées, on hésite ehti'e cônes qui sont eucoro en rigueur et celtes qui n'existent plus, où l'on apprend avec surprise que telle loi de ja monarchie que i'on croyait détruite revit tout & coup, et que têt aù~re décret qu"on s'était habitué à considérer comme un gage révotutionuaira est tombé tout à coup snus la cognée parlementaire dans une pareitte situauon. le devoir des magistrats se grandit, et suivont qu'ils étendent ou restreignent ceslos presque incertaines, ils peuvent faire un grand bien ou un grand mal à leur pays. Vous Je comprendrez, messieurs, vous no voudrez pas rendre plus rigoureuse en~ core la )oi de 1828.

? FLUCH.HHF, .YOcat de taRépub)iqur',quis'est borné, avant )a plaidoirie, à requérir l'i'pp!ication de la !oi, S'titfanhe à démontrer qu'au moyen de ia pubncation suSc'fHsive de nun~éros portant dos titres différens on pouffait arriver a pubher en: réaiité un journat sans fair'S )ii te dépôt ni le cautionnement, et qu'ainsi le pot:p'r resterait desarmé en présence de publication* redoutabtes qui, chaque jour. menacent de rëvei))ër :ta guerra ovite dans la cité. Au snrptus la question a été jugée hier à propos d'un autre journal.

Me MADiER DE MoxjAB, dans une vive répiique, après s'être eu'o.cé do démontrer que lo journa! condamné ne se trouve p?s dans la même situation que celui qu'il défend, ajoute

Ou), cela est vrai, tout homme peut puNief à son gré )e premier numéro d'un journal qui na paraîtra jamais, refaire le iendemain, sous uM autre nom, avec une autre signante, un nouveau prospectus. Si vous ne démontrez la liaison intime existant entre ces diverses publication~ et constituant la périodicité, vous ne pourrez tes atteindre; et ce sont précisémeulbes imposs~ilités sans cesse renaissantes que le législateur le plus rigoureux ne peut toutes prévoir, qui démontrent les inconvéniens ëiormes en même temps que la profonde inanité de tonte législation préventive contre la presse. Oui, toute tégis)ation de cette nature est totalement condamnée a. être voxatoire et tyrafinique, ou impuissante. Nous ne voulons pas plus que M. l'avocat de la République voir ensanglanter do nouveau les rues de nos villes par une guerre terribte. Nous redoutons autant quo lui ces batailles civiles dans lesquelles on peut, en perdant un ami des deux côtés, avoir le cœur traversé par une double blessure, et c'est précisément pour les éviter que nous voudrions que )e législateur et !e juge fuient égatement la voie fatale qu' conduit des luttes do ta paroie aux iuttes à main armée. Vous le comprendrez, et, encore une fois, vous acquitterez.

Le tnhunal, vidant le délibéré, a reconnu qu'il y avait conn'<:vention à la loi fh? ''82S, dans le fait de la publication d'un seul nuiCéro, et a, en conséquence, condamné Duchesna g-prant, et Boulé, impriment à un mots d'emprisonnement et 200 fr. d'amende.

A.NMre Au Fettp!e jFfa~CtM. Le tribunal s'est occupé ensuite de l'auan'e du PeMpfe f)'<!Mpf! ci'a égatement pour défaut de décoration et de cautionnement. M. Charles Thorez, gérant da ee journal, et Bf. Schneider, son imprimeur, répondent aux questions d'usage.

Me NtBELLE présente la défense des prévenus e6 soutient, la dec)aratiun du gérant a ta ma'n, que tejPeup!e FMnpftM existe depuis le M avril, qu'u a, il est vrai, suspendu, bénévolement sa publication, mais qu'il n'en existait pas moins, qu'il se trouve ainsi dans les conditions des journaux auxquels l'Assemblée nationaië a accordé jusqu'au 2 septembre poar faire ~e~ cautionnement.

M. Fi.AcnAiRE, avocat de la République, ne pense pas que le F<*Mp!e y/'anfaM se trouve dans tes conditions des journaux existant avant te décret de l'Assemblée nationale.

Le tribunal déclare que l'attribution du cautionnement n'est pas applicable, et prononce ta peine d'un mois de prison et de 200 fr. d'amende. Le même journal était cité une seconde fois en la personne de M. Aubry-Foucautt, autre gerat-t; ce nouveau gérant avait voulu transporter sa part de cautionnement dansIaGct~Me <fe.Fr<!ttre sur le feMpte ~-<:)!patM, et s'était adressé à ce sujet a M. le ministre des nuances, qui ava)t répondu que le transfert ne pouvait avoir Heu. Le tribunal a condamné le gérant sur le seul chff d'insufnsance de déclaration, & 300 fr. d'amende.

Le,s gérans du Joto-na!, du ~pec<<!<eMr r~M: i)!t'ca~ et du BMm pM&ttc avaient également été cités à ta même audience, mais ces affaires ont été remises à quinzaine.

L'un des propriétaires-gérant .E. de C~'artHH.

J~MALDETM~

Mc!amatt0tn, CorfefpoKdaKM!, CcMdMstwet, MM<de<OM~e!optH<on~(!echacM!

ACX ËLECTEORS DE LA SEtNE.

Messieurs,

Lors des précédentes élections, p!usieurs parmi vous m'Otn fait l'honneur de m'offrir la candidature. Je ne crus pas devoir accepter. Aujourd'hui, plusieurs parmi vous et en plus grand nombre, m'engagent de nouveau à me porter candidat. Je suis leur conseil. Sous .te derjiier gouvernemënt, j'étais, vous le savez, pair de France. Vous me connaissez par neuf années de luttes parlementaires. J'ai beaucoup parié je no regrette, je ne ré'racte aucune des paroles que j'aiprononcées. Ce quej:ai été. ce que j'ai dit, ce que j'ai faK comme pair de France, je le serais, je le dira)?, 10 le ferais comme représentant du peuple. Ce que, pair de France, j'ai voulu sous la monarchie pour la pays, représentant je le vwhdrajs pour le pays sous la République Prospérité, °'loire, liberté. Pair de France, j'ai combattu envers et contre tous, sans r~âche et sans peur, tous les abus représentant, je combattrais en vers et contre tous, sans relâche et sans peur, tous les abus, avec d'autant plus d'emprcsspment, d'énergie et de persistance, que teursaufeurs seraient plus élevés et plus puissans, que ceuxqm en souffriraient seraient plus faibles, moins défendus.

Pair de France, j'ai constamment réclame, sans jamais me laisser décourager ou intimider représentant, je réclamerais de mëm'n l'ordre dans fes Ënances, s~ul moyen d'assurer du travail aux ouvriers; l'économie dans les dépenses, le progrès dans l'administration, qui ne peut s'arrêter dans la voie des amé!mra!ions sans .rétrograder à l'instant même; que le gouvernement soit honnête que la justice, et non la faveur, préside & la distribution des emplois; que l'avancem''nt dans l'administration comme dans l'armée soit donné au mérite, aux services, et non plus à la parenté. Pair do France, j'ai constamment, loyalement, énergiquement voulu et soutenu le gou" vernement constitutionnel sous la monarchie, j'étais libéral; je désirais ardemment des réfur-mes qui alors eussent suffi; je no voulais pas de révolution. Sous la République, je serai libéra), pas moins, pas davantage; je ne voudrai pas de révolution.

Le 94 février, quand la royauté, en se retirant, laissait la monarchie s'affaisser, 'je montai à la tribune, non pour cacher, mais au contraire pour y dire do nouveau que j'étais monarc~ ique; non pour précipiter, mais au contraire pour essayer de prévenir la chute de la monarchie, pour soutenir la royauté, pour tenter de la sauver par et atec la Charte. Mais, ~présentant du peupie, une fois la Constitution votée, je. la soutiendrais avec loyauté, courage, énergie; et si elle aussi devait, un jour. par malheur, disparaître dans une tempête populaire imprévue, on me ven'ait rester )o dernier pour !a. défendre, comme on m'a'n f':stfT le dernier pour défendre ta Charte. En un mot, messieurs, tel j'ai été, te) ,e <ai-

BEt!0:~Y.

Ancien pair de j~uace.


ËMIIjE THOMAS

AUX ÉLECTEURS CB DÉ~RTEBtENT DE LA SBM.B. Messieurs,

Bien que je i~oso me heroer de l'espoir de reunir vos suarages pour obtenir le mandat que je sollicite, je crois qu'il, est de mon devoir, dans ta position que les circonstances m'ont faite, d'offrir .mes modestes services et tout mon dévoûment à ]a caise de la patrie.

Lorsque las intérêts les plus graves du pays sont compromis, et quand j'éprouve, sinon taconYiction, du moins ia plus ferme volonté de lui %tre bon à quoique chose, je ne dois point reculer devant un échec même probable. Si je ne pnis' présenter à mes concitoyens que le tribut de faibles lumières, do médiocres talons, d'une expérience sans doute trop courte, j'ai du moins la conscience de leur apporter uu amour profond du bien. du juste et de l'honnête, du sens moral ot religieux, et la réso)ution immuable de combattra jusqu'au dernier sonfQe pour la défense de l'ordre et de nos libertés.

Le l'&pport do la commission d'enquête, et, d'ailleurs, le bon sons p~'b.'ic ont fait justice dos calomnies que no m'avainnt point épargnées ceux dont j'ai fait mes ennemi; parce qu'ils étaient Ie~ ennemis de ia sécurité et do la confiance puMique, et contre lesquels j'avais ose Intior, bien qu'ils tussent forts, et que ja f~sse faible. Pendant les trois mois de ma vie politique, ce rapport le cons'ate, j'ai été l'adversaire ardent de l'anarchie et des pré lierions insensées; représentant réciproque du pouvoir et des~ ouvriers, ma mission a été toute de conciliation, parce que je n'ai jamais oublié que nous avons tous une mère commune, que l'ouvrier d'hier est le bourgeois d'aujourd'hui. que l'ouvrier d'aujourd'hui sera la bourgeois de demain enfin, après avoir contribué au main'ien de l'ordre dans la limite de mes facultés et de mes attributions.~e n'ai pas hésiété à protester età me sacrifier moi-même en vue de m'opposer à des mesures irréfléchies, qui, plus tard, ont provoqué l'insurrection de juin, en donnant, par la misère, des soldats aux chefs anarchistes.

Tel j'ai été, tel je veux être.

Je crois qu'acantles droits et les devoirs, il faut contenter les besoins

Q)ie la poii'ique de MnMmen< doit faire place à celle des intérêts matériels;

Q'ie la compression violente n'est pas un moyen durable, et qu'eUe doit se retirer devant l'attraction produite par des mesures sages et humanitaires qui veillent aux souffrances des classes déshéritées do la société.

Un mot encore il importe de renoncer aux vieilles traditions parlementaires: devant un danger réel il faut savoir être franc et hardi, ne pas hésiter à déclarer hautement ce qu'on pense au fond du cœur.

Nul ne pourra du moins contester que j'aie donné quetque preuve de ce courage, et je jure que je ne reculerai devant aucune considération, aucun discrédit personnel pour le déployer encore en proclamant la vérité a la face de tous, si les électeurs, mes concitoyens, m'accordent l'honneur insigne de représenter leurs droits et de défendre leurs intérêts,

EMILE THOMAS.

Rectification et répétition du deuxième paragraphe de la lettre insérée dans la Presse d'hier 8, et qui nous a été adressée par l'administration de la Poste aux commissions, rue Neuve-SaintÀugustin, 6

? La Poste aux commissions a pour but le t) transport à bras de toutes sortes d'objets, pa)) quets, Meurs, provisions et autres, au prix uniM que de 25 centimes par commission, quelle oue ?) soit sa destination, DANS Paris et la banlieue. ))

ms ~MmiTS.

TOMfaut'~ M rMOttimanda~ ea;c!M![)e)tteM<))af t<n eorac~re de 6feM/'at'~f!Mce ou f!'M<t!i<<; pMtMgMe. Cne association vient de se fonder pour l'enseignement gratuit des ouvriers. Des cours de ;mécani(f~e, d'histoire nationale, da littérature &ançafse et de droit usuel, seront faits tous les mercredis et samedis, de 7 à 10 heures du soir, Tue du Mont-Blanc, au Manège de Fitte, dont l'enceinte et les tribunes peuvent contenir près de 3,0~0 personnes. Les femmes y seront admises.

Des cartes d'entrée seront délivrées gratuite-~ment aux ouvriers, sur la présentation de leur livret. dans les bureaux de l'association, place de la Bourse, n" 11, où se distribuent aussi !es statuts de l'œuvre.

La séance d'ouverture est fixée au mercredi 20 septembre.

ENTREPRISE PHILANTMPIQUE,

APPE!< AtJ PUBMC.

PROSPECTCS.

La circonstance est grave et l'avenir menaçant. Le commerce est dans la p)us grande stagnation, la propriété perd tous les jours de sa vaieur, et l'industrie paraît mnrte.–Toutes les classes de la société souffrent, la classe ouvrière a faim. Pour secounr ceux qui ont faim, la France fait des sacrifices et s'épuise. Les fonds votés pour }e matheur, par FA~sembiée nationale, peuvent à peine parer aux besoins du. moment. Ils se reBouveilent à chaque instant; c'est un pain quotidien qu'il faut l'ouvrage ~eul peut le donner. Dans un moment critique, je viens on'rir mon tribut; je Vtens faire un appel au public, lui de'mander un nouvel fnbrt, un enbrt fructueux pour l'ouvripr, un effort qui pourra donner l'éian et faire n-.ître des projets utiles pour tous, comme celui que je vais présenter, et qui a été accueiUi favorabtement par le Cornue du <rauH< Mon projet consiste dans la construction de ciftés pour les ouvriers, de cités où ils trouveront des togemehs'sains, bien aérés, et surtout à bon marché.

Tous les logemens seront chauffés au moyen d'un calorifère à circulation d'eau, qui, en été, servira de ventilateur. Un lavoir sera établi pour toute la cité; diverses baignoires seront aussi établies, et il se fera une rëpartiiion de cartes de bains, de manière que chaque habitant de la cité puisse prendre au moins un bain par mois, et def.x pour les enfans.

Ces divers avantages seront compris dans le prix du loyer, dont le chiure, d'après l'acte de constitution de la Société, ne pourra jamais être augmenté sous quelque prétexte que ce soit. Pour que l'habitant de la cité, qui ne voudra pas faire ae cuisine chez lui, soit nourri, comme tl sera logé, sainement, confortablement etécoBOmiquementj it sera établi, dans un des corps des

283" joof de i848.– BN1ETM FNAMER BE M PRESSE–Boarse de Paris do samedi, 9 sept. i848. ~&I~ j

J_où_fssance. _Exploitat, ~l~~ure, sz c~9nfl6 Da FEU. cours.y~ haut:l f b~as. cau~rs. I ~iG~J£~ !#,°3H~ précéd,

R~,150,54s perpétuelle. 45~ 25' i i- OJO. J, juin iBiB. ~cntant..1 d5 501! d6 ':lü~ 45 25 d5 251 Chemfiaa da Fer et Obltgattona, P

~0: i§~ 45 i5 75 25 .T~ *f075

13,13l,ë00 perpétuelle, 73 Jttap.bourse: 45 lD 1 ,5 2D 45 I Bordaanx à La Teato. d5

13,131,500 perpétueUe. 73 .<. 25 .t Emprunt 1M8. optant.. H SO M 75 73 2; 73 25 Bor~a~a~

73 .50 ~lanceur. 73'Sa 73 75 73 25 73 50 P-s-ScMM~.J.demat.125

!6.5<H,3!5 perpétuelle. ~e/O.J.~ept.j optant. S~-Ger~i~~jany;: :5o

1,036,600 perpétuelle. jtl/a.J.Mpt.–{8; optant. -p,JMv-j*M50: 1~,753,995 perpétuelle. 71 M 25~0/O.J.Mpt.-M(cptant.. H H 7t 71 25 -n~Ye?!es ~anyi-er~; :o 146,753,995 perpétuelle. 71 25 j~ toncour. 71 7.) 71 75 71 71 ï5 Orléans, 40/0. J. janvier.. 775 775 67,OCSact.1,660 ..5 .anauefte~rattcefcptant.. 1,665 ..1,670 ..1,665 ..1,665 Rouen.~O/O.J.jan-ner. 750' Mll.l~j l,OOOfr.àrorig.Bncour. TTav~) ~J. "5. 90,000 99"]:. e~ 660 13 50 .OrMaM.fcptant.. 665 675 665 672 50 MMseilte. 750 8~"

80,009 99 ~k.e~p 660 ~I2 50 i0fléana. (eptant,. 665 6Y5 665 672 50 6larseilte. T50 8D0

hiill.exp 133 .J Libérés.tHcour. Obtig.Caissehypothécaire îj5'

7~,000 39 435 g 75 ~OMtt.. ~optant.. 435 43S 75 435 438 75 CanatM!. .,i 880

JuiU.-Moxp 137 .j Libérés.tl5cour. ~aMM,J. d'octobre.9CO 8SO.

Í Q.. .?M-e. optant.. 195 2M 195 200 Bour~o~Td'o'etobre:: 7Î5.' · Oot.-tTexp. 95 .j hb6rês.M5cour. -Jouissances. le 70

l'A St-Germaira optant ··· ··· · Itente-Yille~ d Ô 0, J. an 982 50

~.t-.7e~i ::F~{~ur: S~ I

Oct-47 exp; .20. U eu Liberes. i 15 cour.t "'8 Obligataons. J, janv". IléO · ilHO

~ct~ 19 .Dr.{cptant. l~ o~~ ~b Oot-47exp i 19 .J Libérés. U~cour. Caisse hypothéc.J.janY. 125 t20

a0,000 99 Ml 25 t 25 ~orM<HM.R.S. f optant. 102 56 ~gesderAveyron. spoo

Hp,00p 99 101 25 ~,i 25 ~yeraatllea. H,(4. (cptant:. 102 Hauts-Fourneaux. Nord. ;·I*3000

Néant eïp 17 rLiMréB.in5Mur: ~o~?-?~ "*M7750 50 t0,600 33 lï0 ÎCO i 25 ~ar~He-~o~.t optant.. 2C2 50 205 202 60 2C2 50 Charbon~beSe.f.J..?~ "7n JanY.-t8. 116 .} Libérés.U5cour. Zt'MC.-VieiHe-Mont.J.janY..2250 ~2225

M.OOO S3 86 25 l '25 ~d~ fcptant. 87 50 NouvetIe-Mpntagne.950

'JanY.-Meïp 1M ::j 350etl501'ét&t:U5Mur: j~P~~°~ne.710.

75.000 99 133 .NOM~Mt! (optant. Litamiîitaireg"J.octob~ "5'

Koy.~exp! M:! Libérés.M5cour. u B 7?'of!~e!ran~

tSO.OeO ~'jS~ ~0 1 So !ÏVc~ optant.. 38). 25 382 59 38t H SSt 25 ~1/t

JanY.-Msxp~ 4co 380 a sa j 2.TOpayÉs.hscour. 381 25! 38j 50 S81 381 S5 H ~I~Tno~h' ?~ ~t '? 'OK.fcptant.. 367 50 370 367 50 370 30/0;J~juiHet. :J ~P" i a5Cpay&s.U9cour. 21/2.J.janvier. ?8i/2 ~v K n- S 75 ;C6.épiant.. t 258 75 262 50 S5S 75 260 .1: ~~f,r "r.

JanY.S.j H.{ MO payes. U5 cour. ~r~'j~'

ton ~r'~ ça i~n~ ocf e~ 4~ payés. coer, ~t'MMy~e l~.acït JtHIai. 13 ~2

~ÏU~ll, :5'~r: !? ~~e-eùe- 5~

80,(~ U 3d il9i i I 50 2 5U IVantea. Gpt~t.: 327 50 83U 3?7 SUi 330 3 DJO. J. ja:llet. 2E 9/ n'

~7 '?. impayés' Det~nt~ ?0.003 ~) 3.:7 50 2 50 ~6~<cptmt.. 3~ 75 35 3!.7 75; 3M S~t~c: S C~ 50

!a't'v.tS S.0~ayfs.sl5cour.J J~K'M.F.mpnint.J.ianv. 19';

tH90t) 75~'S ~<Mi'<F-'0!iCt'taD' f'<!H'.Mf-Kt!)pf.janY. 875 870 ~J i

~c~ :r~l~ur'~ "i ~e'Au!nt-M(par'!cttes! .3,5;; .f. "?.; )~ q n- i> < 'i L?sYn)eu.fsma)'q!es[t'astér!slue!) ~~&f~?~'5' i ~e.~rsdepuiëta~ *f!~w.MM.*)Mt-M~e<f~M~m~Fn?'='=TFFTïrnrnr'Tm!.r)!<t*.m!.« ~7.

aimons/une cuisine dont les viandes et ies pé~umes seront inspectés, dont les prix seront ts'ifés,ot ilen sera de mémo pour les Yins, quiso'ont fournis par deux marchands demeurant dans a cité.

Le plan financier ofl'ro aux souscripteurs d'actims des avantages facnes à apprécier des actions de cent francs divisées en coupons de vingtcinq francs, et ces coupons payables cbaquemois et par dixième, le premier dixième payable~ a ta constitution de ta société. Qui ne souscrira pas l oui pourra se refuser à entrer; dans une entreprise l'intérêt et la philanthropie so trouvent réunies

L'hiver approche; H n'y a pas de temps à perdre pour réaliser le plan financier, afin do commencer promptement les travaux et couvrir les hâfimens avant les gobées, ce qui assurerait encore, pondant l'hiver, du travail à un grand nombre [('ouvriers.

Les plans, devis estimatifs et descriptifs sont terminés, te terrain acheté, et les marchés à forfait passés avec les entrepreneurs, pour l'édiucation des hâtimens destines aux petits ménages dans le 1er arrondissement.

Les plan! et devis des cités des 2e. 5", 8, et 10e arrondissemens sont très avances; )es projets des autres arrondissemens se ponrsuivent activement, aSH d'établir, dans un détai trésraf'procbé, des maisons n:ôdëles dans tous les arrondissomens, et surtout de donner immédiatement aux ouvriers des travaux.

Messieurs les représentans du peuple ne se sont pas contentés d'encourager moralementeelte belto œuvre. Tous voudront y coopérer. Déjà un grand nombre ont souscrit; les uns pour des coupons,'les'autros pour un 'certain nombre d'actions de la Société des Cités ouvrières. CHABEM, M~oneur.

On ~OM~c~t'< fwe .Mc/iet', 44.

Dans chaque cité, un des bâtimens sera disposé en chambres meublées dans lepnx de :)0, 13 e! 15 fr. par mois, payable par quinzaine, dont une partie sera applicable à la tocation de la chambre. et l'autre sera affectée au remboursement du prix du mobilier, qui appartiendra au tocataire après parfait paiement.–Arrivé à cette époque, il n'aura plus à payer que le pnx ordinaire du loyer.

ms DE MIRE-PART. ~a<MMCM, .Marges, Df'<?M, 06~~a««, .!<McM *tec)'o!oatgMe.t.

Les obsèques du généra] de division du génie Baudrand auront lieu lundi 11 septembre, à l'église de la Madeteine, sa paroisse. Ceux de ses amis qui, par oubli involontaire, n'auraient pas été prévenus par lettres, sont priés de considérer le présent avis comme une. invitation et de se rendre au domicile mortuaire, rue de la Pépinière, 27, a. dix heures du. matin.

mn~s T~TTR~miv

Mwmiia & JuaJm~AaJA~

PM&Mcah'oM, C'~c!o~MM, t'enta de MM:'o<M~MM CARICATURES POLITIQUES.– Tous les numéros du JotM'tta! pour rire parus en juillet et août seront adressés fr~Mco aux personnes qui paieront 10 fr. au lieu de 8 fr. pour un abonnement de six mois, à partir du 1er septembre. Tous ces numéros (de juillet et août) seront donnés gratis aux personnes qui souscriront pour un an, (15 fr.), du 1er septembre.

JOMrnct! pour rire, 3 mois, 4 fr. 6 mois, 8 fr. un an :i5fr. Les cina premiers mois du joarna' sont. épuisés; mais afin que les abonnés dont la souscription a commencé après le 1er février puissent compléter leurs collections de dessins, un tirage en a été fait en forme d'album, et l'éditeu) donnera les dessins de tel ou tel mois qu'on lui demandera, moyennant l fr.pour chaque mois. Toute personne qui paiera 20 fr. au lieu de 15 pour un an, du 1er septembre, recevra, en outre du journal, tous les dessins parus depuis le 1" février.

Paris, Aubert, place delà Bourse. Les messageries font les abonnemens sans frais. )) FR. par AN, !e JMbM journal-livre, par AL DUMAS histoire comptëte de la France et d< l'Europe depuis février dernier. 9 volumes on) paru. ~reMer /rat)co, par !sp<M~, 4 /r., a..M ~e!t'er, 171, rue .MbMfmar<rf. ;) LE FRANC-MAÇON, 1 an, 6. 7.9 f. Q. des Orfèv., 58

Vii~TM ~IT~nETTRT'E'S

W.sii~I.iiO i~iMNmJi)LEtO. fëK~M à !'aMd!'eMce des ertee~, par autorité de~M~KM. c !s Chambre des Ko~M'rM OM à !'am!'a& EXPROPRIATION. Etude de Me. pAm, avoué, a JE; Bayeux (Calvados). Vente par expropriation forcée, en l'audience des criëes du tribunal civil de Bayeux (Calvados), des biens immeubles 'ciaprès désignés, situés communes de Surrain et Mosles, saisis sur le sieur Philippe Gruel père, demeurant à Surrain.–Adjudication Bxéo au sa- medi 23 septembre 18~8, à 11 heures du matin. De'jt~KaMoH MN)MMt?'e. jrfnmeM6. M(MM à .SMrraMt. Premier lof. h. a. c.

1" Batimens de ferme avec cour et jardin potager.)) M ? 2" Le pré Giretto.)) 79 M goGerbageditieGrand Pré. 3 60 8f Le Pré Carré' 1 M 7C 5"Le pré Lavai. 27 M 6" Herbage nommé l'Entretenant. 1 78 ))) 8 M ?

Deuxième lot.

7" Herbage de la Cornue. M ))? 8"Autraherbagedun)êmenom.l 28 M 9" Troisiènîe herbago~de la Cornue 1 29 20 12 73 72

Une enchère générale sera tentée sur ces deux. premiers lots réunis.

jBteM ~ttuM fK :6t commMMe ~fo~!M. Troisième lot. h. a. c.

lûo Pièce du Touret. B 9240 Quatrièmefot,

11° Un jardin potager, dans lequel une petite maison et une boulangerie. )) 4 10 Mise à prix '1

l~lot.. 3,000), ~<- fT. 3<-Iot. 500fr.

2e lot,. 2,000r' 4e lot 100

Les immeubles ci-dessus désignés composant les deux premiers lots, forment un ensemble situé sur le bord de la route de Paris à Cherbourg.' Ils sont plantés d'arbres en pleine venue et arrosés par larivièred'Aure.

S'ad, pourrenseignemens, à Paris, au cabinet de

M. Dubosq, r. Hautovitle, 4; à Bayeux, à Me Pain, avoué poursuiv. Pou:extrait, signé :pA!N, avoué.

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Y/~M'-M dM départs, ~i'). (Tes p'ocM; ct)~ !'tt!!cre~~an< d ~oj7ftg6Mr<, !e C<j!n:?:c!-ce c< !cs ~cHotMafre.

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s BUMLETMN. On a paru étonne au début du parquet de la difficulté qu'éprouvait la rente S à se maintenir aux derniers cours de la cote d'hier. On s'attendait a une nouvelle hausse importante par suite de la nouvelle officielle que la médiation de la Franco était acceptée par l'Autriche. Mais le mouvement a été paralysé pendant quelque temps par quelques vendeurs pressés de réaliser des bénéfices après une hausse de 1 50 c. (D'ailleurs, les escomptes continuaient; il y en avait encore aujourd'hui pour 47~000 fr. de rente. Ce genre d'opération, loin de produire l'euot qu'en i attendent les escompteurs jette une défiance continuelle parmi les spéculateurs.

i Il est même probable que la nouvelle relative a la médiation aurait produit une hausse beaucoup plus rapide si le mouvement n'était pas entravé par les craintes que fait naître la position de la place à la suite des escomptes. On prévûit généralement une amélioration plus considérable avant le 'f5 du courant; mais on craint tendance que pourra prendre la rente à partir de cette époque. C'est pourquoi les haussiers prudens n'achètent qu'en tremblant, dans la crainte de no pas avoir le temps dé réatiser, et les baissieurs attendent des cours plus élevés pour prendre position. Cependant, laj.rente, après avoir été longtemps incertaine, a paru se raSermir de nouveau. Vers deux heures, il y avait beaucoup de demandes, tant au comptant qu'à" terme, au moment ou l'on a signifié les escomptes aux vendeurs mais pendant la dernière demi-heure, ties offres étaient redevenues plus nombreuses qu'auparavant, et c'est à peine si )a rente a pu se maintenir pour la clôture aux derniers cours de la cote d'hier.

1 Quant aux conditions établies comme bases de la médiation, on paraissait convaincu que l'Autriche avait exigé avant tout que la France reconnut comme imprescriptib'Fsses droits à la possession du terntcire lombarde-vénitien. Les négociations ne tendraient par conséquent qu'à donner & la haute Italie une constitution sembta~]e à ceUe dont !s Hf!!g'r'e et ia. FoMme. sont dc-

tee?,.to'j!,encof!sert'aiit h !'Au~ich3 le droit d~ ï

et le pouvoir cuirai de Fiancfcrt seraient admise A dans les négoe~s.tions.

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A Me LORGET, avoué poursuivant;

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A Me CANARD. avoué poursuivant;

A Me BocissiN, avoué, ptace du Caire, no 35, Et audit Me MUET.

? A COMPAGNIE MUTUELLE de secouis LëjL giou d'Honneur demande dans chaque départemr:nt un corœspoudant pour recueillir des adhésions. Il faut justifier de la moralité et de la solvabilité exigées de tout comptable. S'adresser fraKco à l'administration, rue du Houssayo, 1. )) MESSIEURS L. OESCHGER RAUCH et Ce, nég. M eu métaux, r. St Paul, 28, demandent à acheter d'occasion une bonne cisaille de quincaiHer. tjg'ARIAGE.–Une dame, veuve d'étranger, posséËH dant une betle fortune, en partie en propriétés en Angleterre, désire se remarier à un Français dont la position serait honorable et qui voudrait bien quitter la' France. S'adresser, pour plus amples renseignemens, à Mme Chatiflon, 7, rue de la Boule-Rouge (~-<tMco). « jf~N offre 16,000 f. espèc. pour gérer une propriété. ~M. Pèdre. 29, r. Grange-au-Mercier, Bercy. AiT. ~N désire acheter un cabinet de physique. Écrire ~snco, poste restante, aux initiales A. M. jf~N désire un monsieur d'un âge mOr pour la table Uet logcm., r. du Four-St-G., 68. M'"e Bourgnion."

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On annonçait déjà à !a Bourse d'aujourd'hui que l'ordre avait été envoyé à plusieurs régimens faisant partie de l'armée d'Alger, de rentrer dans l'intérieur de la Franco, et que l'armée des Alpes serait réduite à 25 ou 30,000 hommes. Les bons du Trésor commencent à devenir fort rares sur la piaco, et on les cote très rarement. Its ont été négocies, aujourd'hui, à EOO/0 déporte, avec une améfioration de 2 0/0 sur le dernier cours coté. La perte des bons du Trésor représente toujours à peu près )e double de la diû'érence entre le cour du moment et le prix de 55 francs, auquel les bons du Trésor sont convertis. La diuërence entre le 5 0/0 et le nouvel emprunt se maintient assez bien à 50 c., en tenant compte du coupon qui a été déduit sur le 5 0/0, et qui ne sera déduit qu'à partir du 20 courant sur l'emprunt. I) se fait maintenant des affaires assez nombreuses sur l'emprunt.

Les actions des chemins de fer ont suivi le mouvement de hausse de la rente, et elles n'ont pas eu !e temps da rétrograder comme les fonds~ publics à la fin de la Bourse. H y a eu quelques forts achats sur les actions d'Orléans, qui ont monté de 12 fr. depuis hier.

Les consolidés anglais étaient cotés hier sans variations importantes, mais avec un peu de baisse sur la cote de la veille. La nouvelle que la médiation anglo-française était adoptée à Vienne était, ii est vrai, connue, mais l'effet favorable avait été para'ysë par les nouvelles complications que l'Assemblée nationate de Francfort a fait naître dans la question du'SchIeswig-Hoistein. Cette affaire intéresse vivement le commerce anglais, et unorupturo entre la Prusse et i'Aiiemagne centrale produirait une foi te baisse sur ies fonds angfais.

On a fait quelques primes dont 1 fr. pour 6n courant à 48 75 sur te 3 0/0, avec 1 fr. d'écart; mais la spéculation so portait toujours plus activement sur la rente 5 3/0. Les'primes dont 1 ff. sur cette dernière va)eur ont fait pour fin courant 72 25 et 7275, avec i fr. d'écart, et tes primes dont jO centimes ont varie de 73 50 à 73 25- avec fr.

~5 d'éciitt.

CHANGES.–Lpchs~gcS)!ï Lor.ûïss 6'~it à 253.J

.irgent à vue, et 25 25 argent à <? jours. Francfort à 210 ;t/2 argent a'vue, et à S09 :f/4 argent à 90'

les mœurs et tes usages anglais.–Capitaux et consultations légales, industrielles et commerciales, pour patenter et exploiter inventions découvertes, projets, et en général toutes anaires.–RecouvretUHus. Successions ouvertes. Naturatisations.–Achats et ventes par commission.–Ecrira. franco, à MM. Loysel et Ce, .Pa~tfeM, ForeigM, and Getera! ~t~otc~ Of/!eM, 35, Essex-Street, Strand, London ou, en personne, à M. Lebey, 1, rue Lafntto, à Paris. B t~OTEL ROYAL, C. de Keyser, 26, Bridge Street, SB. B~acA'frM~, London. Au centre do la Cité, sur les bords do la Tamise, le seul dans le genre continental. Service régulier, prix modérés. « Bains a 1 sh. 6 d., 10, Argyll-Place, Regont-Streot. BouIogne-sur-Mer. HOtol do Paris, sur le port. a Loc. de meuMes. Walker, 41, York-Road, Lambe<h.<

~S7~~S.f~ï7~!

aFii~iA~M~t

THBATM DB H KÀTION.

THËA'mE DB n RÉPtJBHQC! Le Yrai Club des Femmes, les Frais de la Guerre, –un Caprice.

cpËRA-comons.–Le Maître de Chapelle,a FiUa du Régiment,–le Muletier.

oMON. La Mère coupable," les Femmes fortes.

TMATRE-msTOtnacs. Monte-Cristo (les deux parties).

YAUDEva-LX. Incessamment la réouverture. Y~EMTBS. Candide,–un Petit de la MoM'e, Grand concert, par les artistes du théâtre de la Nation.

GYMNAsa. Jeanne Mathieu,–le Premier coup de Canif, la Niaise de Saint-Fiour, 36 Heures de Sommeil.

THiÀTM MOiSfÀNStBK. Une Dame de l'Empire, le Point du J~ur,–la Fiole de Cagliostro,–un8 Chaîne anglaise.

poME-sjMNT-MAR'ut! Les Libertins de Genève,–les Petites Danaïdes.

tMB)en. Napoléon et Joséphine ou le Divorce (1~ représ.).

GAiTi. L'Ane volé, Héloïse et Abeilard, la Grâce de Dieu.

EHATEiu-RousB (nouveau Tivoli). Les lundis. jeudis, samedis et dimanches, Bals, Concerts, Foui d'artifices, etc.

CHATEÂN DBS Fi.ECRS.–Tous les jours, de 3 à 6 h. promenades à 8 h., concert, etc. Prix 1 fr. CHALET DES CHAMPS-ELYSEES. Spectacle tous les soirs. Prix 1 fr. et 1 fr. 50 c. Promenades de jour, 50 c.

CHATEAU DES FLEURS.-L'admirable fête donnée mercredi dernier au Château des Fleurs sera répétée aujourd'hui avec réduction dans les prix d'entrée.

L'orchestre, de MO musiciens, sera conduit par G. P. DAMBLE et BAMLLEH.

Programme arrêté De 6 h. 1/2 à 8 h., promenade, jeux de toute espèce, danse aérienne et fanfares 3e exéeudon à' Paris du célèbre .RcndMo')!f~ d~ c/i<Mfe de Rossini, par MM. Bienvenu, Bertin, Lavigne etThibergo.

De 8 h. à 11 b., grand bai; 2e exécution de !a TsreMfeHe, réglée par Coralli, de l'Opéra, et dansée par tes cëlémités; pour la 2e fois, iaJ~oM~, grand quadrille militaire avec accompagnement de vingt tambours: les F~a<M, quadrilte maritime dansé pour la 2e fois et terminé par l'embrasement généra! des jardins aux flammes de Benga)e; en intermèdes, Mayer chantera et montre)a tes ;TaMMtM? t;tt)CM. nouvelle scène comique, composée exprès par MM. Bourget et Parisot. M. Mayer chantera, pour la dernière fois, Des lam. ptOtM.' Des !am. ptO)~ Enlèvement oe plusieurs battons lumineux.

A 10 h., la Comète et la Fin du moM~e, grande merveille~yrotechnique, parAub'n, artincier d3 la vi)lo de Paris; i!Iuminations semblables à celles de mercredi dernier. C'est tout dire. Prix d'entrée au bureau Un cavalier, 3 fr.; une dame, 2fr.– Billets pris d'avance jusqu'à dimanche 5 h. du soir, au château des Fleurs, et chez .BM'tMfd 7.a< boulevard des Italiens, 2 Un cavalier, 2 fr.; une dame, 1 fr. En cas de mauvais temps, la fête serait remise au dimanche suivant. JARDIN D'HIVER. C'est ce soir dimanche 10 septembre que le Jardin d'hiver donne pour la première fois sa GRANDE FÊTE OE)ENTAi.B, qui sera précédée d'un concert, extraordinaire dans lequel se feront entendre le même soir tous nos premiers artistes Ponchard, Géraldy, Iweins, Garry, Mmes Iweins-d'Héuein. Lefabure-Wély, 'Steiner-Beaucé, Kordel, le jeune virtuose Pietro Pazzetti et pnur la partie somique, MM. Sainte-Foy, Joseph Kelm, et le .Daguerréotype de MM. Lepeintre, Bouû'é. Levassor, Klein, Aicide Tousez, etc., par Neuville.

A 7 heures, nromenades, illuminations féeriques de )a cascade et du jardin à 10 heures, grand feu d'artifice et ascension d'un ballon lumineux, par MM. Margat et Aubin. Le prit d'entrée ne sera pas augmenté pour cette fête extraordinaire.

MARCHANDISES.–Exiles Colza disponibie et courant du mois, 91 50; 3 derniers, 93 )))); épurée,

99 50.

~H~Colza, 76 50, 7675; œillette rousse, MM; lin, ))B M). 9

Esprits 3/6 Montpellier disponible, 55: cou* rant du mois, 54 50; octobre, 5~ 50; novembre et 'décembre, 55 ))D, M.

Saveas Marseille, bleu pâle, beUe qualité disponible, 117.

SMifs Les suifs de la boucherie valent 63 f. 50 à G4 f. dans Paris. On ne parle pas de suifs étrangers jusqu'à présent. Chandelle, 68 f. Bougie stéarique, 1 f. 50. Oënies, S2 à 93 f., rares.– Stéarines, 245 à 250 f., hors barrière.

B&!jH MX FAMNBX. ~eM!M en d~on<6~

Piria QconttMN GrUBUÏ.. t')aM);à446<!

Paris, 9 sept fBdB. 1 Gruaux.. f03 ~3055~ 18~5

tans, H sept. 18M. iremarq. <033055 3185

(EnquintaImëtr.'detOOM.) Se 180 2915 2995 Arrivages. MSqumt.lOk. ~S V~nfnQ ~t9 m ~b oO 17 80

PeHhnt""0~ ~) Cuisson.. NMM m M

Restant.9,6~ M M~ M~M. Cot<r~ ma~/eM. f~!t<M 0 h'M'er. Dujour. 29 û'.S9 A livrer.. 78MMa2960 De iMuiczaine. 30 29 Cuisson.. <')) oB )«! xo ))a raa;8<!MtM!M, lekil. 28 c. Revente. );); )m M o;) tM i–Sequali~ 30 Mais. eMMMee

jours. Amsterdam à 212 1/2 argent à vue, et à 211 argent à 90 jour?. Vienne à 230 argent à vue, et à 227 1/2 argent à 90 jours.

BOURSE DE LOMBES BU 8 SEPTEMBRE. Consoiides pour compte du 17 octobre, ouverts & 85 7/8, fejmës à 861/4 3/8; rente active, 12 1/8; passive, 3; 4 0/0 hollandais 70 1/4; 2 1/2 0/0, 44 1/2. C/temtM~ de ycr yrattpftM.–Nord, 5 1/4 à 5 perte; Orléans, 25 à 27; Rouen, 16 à 18; le Havre, 7 1/2 à 8 1/2; Boulogne, 5 3/4 à 6 1/4; Vierzon, 10 1/2 à 91/2; Bordeaux, 4 3/4 à 1/2; Strasbourg, 61/2 à 7 perte; Nantes, 7 1/4 à 63/4 perte; Lyoa, 6 à 5 3/4 perte. BOURSE DE MADIUD DU 4 SEPTEMBRE.–3 0/0, 19 1/8 au comptant (après la Bourse, 19 1/8 arg.19 1/4 pap.) 5 0/0,10 1/2 pap. (après la Bourse, 10 1/4 arg.): dette sans intérêt, 3 7/8 pap.; coupons, Targ.; titres provisoires, 3 1/2 arg.; Banque de Saint-Ferdinand, 50 arg. C/nsKfM: 4 97 pap.; Londres, 48 arg. MarseiDe~ a 10 pap. Bordeaux, 4 97 pap.

BOUES!! DE V!ENNE DU 4 SEPTEMBRE.– 5 0/0, 82 1/2 à 5/8, plus haut cours 82 5/8, plus bas 81 i/4; 4 0/0, 66 à 67 Banque, H08 à 1110.

BOURSE DE FRANCFORT DU 6 SEPTEMBRE.– 5 0/0, 70 1/2 pap., 70 arg.; 4'0/0, 59 pap.; 3 0/0, 42; 2 1/3 0/0, 36 1/2 pap., 38 1/4 arg.; Banque, 1170 pap., 1150 arg.; 3 0/0 espagnol, 17 7/8 pap., 17 5/8 arg. BOURSE DE BERLIN DU 6 SEPTEMBRE.– 3 1/2 0/0, 75 1/8 pap.

BOBRSB DE BRUXELLES DU 8 SEPTEMBRE. 5 0/0 1840 et 1S42,76 3/4 4 1/2 0/0, 70 3/4 4 0/0, 64 3 0/0, 52 Banque belge, 62 id. nouveUe émission, S61/2.

BOURSE D'AMSTERDAM BU 7 SEPTEMBM. 2 1/2 0/0 mtëgraies, 4< 5/8; 3 0/0,52 3/16; 4 0/0, 683/8.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE. BËCt.ARATIOKS DE FAILLITES.

Du 8 septembre tf~S.

-c ~a<t Kemve<!):, comm. en vins, rue de la BouteRouge, 20. Jupc-comm M. Coissieu; sy~d. proY., M. Tiphagnc, faubourg Montmartre, St.

C3mhrHt (Antoine), lahr. d'eau forte et md de peaux de ).)pins, rue du P)3trf'-St'Av<)is, 3. Jugc-comm., M.

Cou"!u!yfn!.t),o'i!e.rioncc!.i'HeCndet,!3.

&i~y!rra'cois~~irie'ei)U'epr.;t'ue.o!re-l)u!'t!C'

f'e"i:t)rt't')..iuSt;-c.)'t!ffi.Jûi:sieu;synfi.prov.t

M.Meuin,7,i'uePastouret.

PM!9.–Jmprimorie de PLON fr~ree 36, rao d9 Yaugirerd d