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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1840-01-02

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 02 janvier 1840

Description : 1840/01/02.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4279848

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PaFis,~gj~~€r w

Nous avons donné Mer un aperçu général des affaires extérieures, auxquelles la diplomatie française est pt~s ou moins directement mêlée. Nous devons aujourd'hui compléter ce résumé par un exposé succinct de la situation de quelques autres, pays, qui, pour n'être pas en rapport étroit avec notre politique, n'en présente pas moins de l'intérêt.

Ht~<t) tJMis –On est dans l'attente du message que le président doit présenter à l'ouverture du congres. Cette année, la session ,I paraît devoir donner lieu à des scènes de violence. Le parti radical, ou ~oec/bco, n'est pas sûr de la majorité dans la chambre des reprësentans, et, comme dans tous les pays ou domine la démocratie, il annonce l'intention de suppléer au droit qu'il n'a pas par la force dontildispose.

Ce parti est d'autant plus animé qu'il est sur le point de voir échap- per de ses mains le premier pouvoir de la république. M. Van Buren, aujourd'hui son représentant à la présidence, ne sera pas réélu. Le parti whig ou opposant lui donne pour concurrens le général Scott et M. Clay. Le 4 décembre, les délégués de ce parti, pour prévenir la division des voix, se sont réunis à Harrisburg (Pensylvanie), et ont dû choisir définitivement entre ces deux candidats. M. Clay, homme du plus beau talent et du plus noble caractère, paraît devoir réunir la majorité des suffrages.

A l'époque où la Banque de Philadelphie suspendit ses paiemens en espèces, nous avons donné dans la Pt-cMe des détails fort étendus sur la situation des banques américaines. Nous avons peu de chose à ajouter aujourd'hui à ces détails; seulement, nous devons constater, qu'en général, cette situation s'est améliorée. L'emprunt récemment conclu à Londres, par l'entremise de la maison Rotschild, fournira aux directeurs de ces établissemens les moyens de sortir de la crise plus heureusement qu'on ne l'avait pensé d'abord, t Prusse. –Le gouvernement prussien a, durantl'annéel839, peu agi au dehors; il a été absorbé par ses démêlés intérieurs avec l'archevêque de Posen, M. de Dunin, aujourd'hui écroué dans la forteresse deColberg, et par la question des mariages mixtes. Cette quenelle politique et religieuse tout à la fois n'est pas près de finir. Amtrtche.–Soit que la maladie de M. de Metternich ait fâcheusement influé, sur ses facultés politiques, soit tactique de la part de cet homme d'état., il est certain que l'Autriche, dans les grandes questions européennes qui se sont élevées durant ces derniers temps, n'a joué qu'un rôle secondaire. Si l'Autriche avait voulu, par exemple, prendre une part plus active à la solution des affaires d'Orient et accepter des ouvertures que nous savons lui avoir été faites en temps opportun, la question d'Orient serait très-probablement tranchée aujourd'hui. Mais l'Autriche a le culte du s~tM </MO. Elle n'y a dérogé un moment, durant l'année dernière, que pour conclure un traité de commerce avec l'Angleterre, traité dont on a fait beaucoup de bruit, <et qui ne méritait ni cc~ ea;c~ <Z'AoMMCM7', ?M ceMc MH~tMte. JManovre. –Voitadeux'ansque ce pays est en état de résistance Sagrante contre le roi Ernest. La lutte est régulière et lente; ce n'est qu'en Allemagne que les révolutions peuvent s'accomplir avec ces procédés méthodiques. Les corporations municipales consultent les universités de Heidelberg et de 16na. qui se déclarent pour la constitution de 1833 que le roi Ernest a abolie le roi-casse les corporations municipales. Le directeur de la ville de Hanovre, M. Rumann, proleste devant la diète germanique, en faveur de la constitution lacérée le roi destitue M. Rumann, ~st nomme à sa-place un bailli, en violation des priviléges de la ville. Mais une émeute force le roi à revenir sur cette mesure. La première chambre publie un manifeste contre la constitution de 1819; que le roi a voulu rétablir; la seconde chambre rejette le budget, et consent seulement à la prolongation du. budget voté précédemment sous l'empire de la constitution de 1833. Le roi casse les chambres. Plusieurs villes refusent l'impôt; le roi envoie des garnisaires. La diète germanique demande au roi des explications; le roi lui répond par un mémoire qu'il termine en déclarant qu'il ne reconnaîtra pas la compétence de la diète. Tel est l'historique de cette lutte où, des deux parts, on semble arrivé aux dernières extrémités. L'année _18<t0 amènera le dénoûment.

Bc~ts~He.–Depuis que l'acte de séparation est consommé, la Belgique a'a guère occupé l'Europe que par ses crises financières.

FEMMJETO~ ME Î.A PRESSE.

.DANAË.

'-ix.

Andronic n'était plus au camp des Prétoriens, lorsque les ofBciers'du Guet y apportèrent l'ordre de l'empereur, d'arrêter la cohorte des archers. Quoique la retraite de Danaë fût mystét'ieuse, et dût la dérober, pour les premiers momens, aux recherches du comte Crispiciole, il craignait, avec raison, que cette retraite ne vint à être découverte, surtout a cause de la haine du sénat, qui poursuivait alors les chrétiens. Il pensa donc que le seul moyen de sauver Danaë, c'était de la faire sortir de Rome, et de la ramener, sous quelque déguisement, dans son pays.Comme' cette idée était évidemment la plus sage, il s'y arrêta sur-le-champ. Il alla trouver le Tribun de sa cohorte, un seigneur gaulois de l'Aquitaine, dont il était aimé pour sa conduite et pour son courage, et il lui demanda, pour aller voir son vieux père, un congé de doux mois, qu'il lui accorda. Il alla sur-le-champ se loger danslaville, versie quartiersolitaire de la Porte Capéne, pour faire en sûreté les préparatifs de son voyage, et pour dérouter les espions que Crispiciole chargerait peut-être d'observer ses demarches; Cette résolution, prudemment prise, et rapidement exécutée, le sauva.

Il remontait la Voie Appia, vers le quartier de la Piscine Publique, pour aller chez des marchands d'habits, qui étalaient aux environs du Grand-Cirque, lorsqu'il rencontra les crieurs et les hérauts, annonçant au peuple les chasses de panthères, les combats de gladiateurs et les criminels jetés, aux lions, dans l'amphithéâtre do Flavius, a la quatrième heure. Comme cette nouvelle subite causait de grandes rumeurs parmi le peuple, il s'arrêta, et il lut une longue afSche apposée contre une muraille. Cette affiche expliquait la conspiration qui venait d'être découverte par Son Excellence le comte Crispiciole, et l'arrestation de plusieurs sénateurs, d'un grand nombre de chrétiens, de tous les comédiens de Rome, et de la cohorte entière des Archers Gaulois, entourée subitement, dans la nuit, par toute la légion Prétorienne. Andronic soupçonna tout d'un coup que cette em-oyable tragédie devait être une vengeance de Crispiçiote, Comme il était près de l'Ai'guète, il courut chez Fabiola,

Sous ce rapport, la période annuelle qui vient de s'écouler a été pour elle féconde en incidens. Du reste, ces crises paraissent toucher à leur terme. Les secours donnés par l'empereur Nicolas à l'un des principaux ëtablissemens industriels de ce pays, ont prévenu des catastrophes qui eussent dëplorablement retenti jusque chez nous. Quant aux luttes politiques, depuis l'adoption du traité du 2 mai 1833, elles sont sans importance pour les autres pays, même pour les plus voisins. iSnisse. –A Zurich, unerëvolution~s'est accomplie au profit du parti qui se dit conservateur, contre le parti qui s'appelle libéral. Dans le Tessin, autre révolution dans un sens tout contraire c'est le parti qui se dit libéral que l'on a vu renverser le parti qui sedit conservateur. Telle est la loi, la conséquence rigoureuse du principede la souveraineté du peuple. Quand on aprodaB~ece principe, il faut l'accepter avec toutes ses déductions, quelque contradictoires qu'elles soient. C'est ce qu'a compris l'autorité fédérale. Aussi se borne-t-clle à consacrer les faits accomplis, sans jamais s'opposer a-IeuE.dëyeloppement. Mais de cette absence de toute direction centrale, il résulte pour la Suisse une anarchie telle, qu'avant peu. tous les hommes sensés se réuniront pour demander la réforme d'institutions qui laissent tant de latitude aux instincts insurrectionnels, qui fermentent dans toute société, grande ou petite. Nous ne parlons pas du différend qui a divisé la France et la Suisse au commencement de 1839. C'estaujourd'huimie question vidée, un grief oublié, et nous avons dit hier que l'honneur de cette solution revenait de plein droit au ministère du 15 avril.

Le démenti du Mon.t<cM?' au sujet de la conduite attribuée à l'amiral Lalande lors de la défection de la flotte turque, est venu hier fort à propos, car aujourd'hui tous les journaux anglais sont pleins de dénonciations contre l'amiral. N'ayant aucune raison de croire aux assertions de la presse de Londres plus qu'aux dénégations du cabinet français, nous nous abstenons de les reproduire.

Toujours même incertitude à peu près sur le sens des dernières dépêches d'Espartero. Cependant, nous remarquons qu'aujourd'hui le ton des journaux exaltés est très affirmatif, et que le langage des feuilles ministérielles paraît moins assuré. Il est d'ailleurs probable que si le cabinet avait reçu du quartier-général une déclaration bien explicite en sa faveur, il se serait empressé de la publier. Les exaltés ~font courir le bruit que le ministère a eu la pensée de destituer Espartero et de le remplacer par le gênerai O'Donnel!. Nous ne croyons pas que le ministère espagnol osât frapper un tel coup. Jl est plutôt présumable que s'il y a scission ~entrc le général en chef et le ministère, c'est le ministère qui succombera.

Nous donnons, d'après le MofMMMy Post, le passage suivant d'un discours prononcé par M. O'Connëll dans une reunion à Dublin: Ainsi, par exemple, je vous citerai cet homme de talent si méprisable, tord Brougham, le plus vil et le plus indigne de tous les hommes d'état que l'Angleterre ait produits. Lord Brougham m'a révolte, il y a peu de jours,par sa conduite. Son seul enfant, ce qu'il avait de plus cher au monde, et qui devait posséder les vives affections de son cœut, sa fille unique est morte, et l'on dit que ca.ëtë une grande perte, car elle était aimante, remplie de talens et aimée de tous ceux qui l'ont connue. Elle est morte, et on aurait dû supposer à son père assez d humanité, un assez vif sentiment d'amour paternel, pour qu'il se retirât, du moins pour quelques instans, de la vie publique, aSn de laisser amortir dans la solitude la douleur poignante qu'il.devait éprouver. Mais rien de tout cela. Nous le voyons, ]6 jour même, se montrer aux funérailles de sa fille, comme pour faire parade de sa douieur. Qui a jamais vu un père conduire lui-même le deuil de son enfant ? Quant à moi, je déclare que mon cœur de père s est soulève d'indignation devant une telle conduite.

La Gasc~e </c jH~~MOfT'g du 26 décembre contient, dans sa partie officielle, l'ordre de cabinet suivant, concernant la résolution de la diète germanique qui défend la vente de la consultation que les professeurs de la faculté de droit de Tubingue ont donnée sur la question de constitution

Dans sa séance du 50 septembre 1859, la diète germanique a décidé que la vente de la consultation des professeurs de la faculté de droit de Tubingue, du 26 janvier dernier, concernant la question de constitution, serait prohibée dans tous tes états de la confédération, et que tous les exemplaires existant seraient saisis, attendu que cette consultation contient des principes incompatibles avec le maintien de t'ordre puNic existant. En consé-

La maison de Fabiola était tout en désordre. Les esclaves pleuraient et se lamentaient. Il apprit d'eux que des soldats du Guet étaient venus saisir Fabiola, pendant la nuit; qu'ils avaient tout bouleversé, pour trouver Danaë, qu'ils croyaient cachée chez elle; qu'un très grand nombre de chrétiens, amis de Fabiola, avaient été arrêtes également, dans le quartier du Grand-Cirque, et que, dans quelques instans, ces chrétiens et leur bonne maîtresse allaient être jetés aux lions.

Epouvante de cette nouvelle, Andrqnic se dirigea, à l'instant, vers les Thermes de Caracalla. La rue où était cachée Danaë était pleine de gens qui couraient au Cirque. Des groupes se succédaient pour lire l'affiche appliquée contre la maison de Fabiola, et il-rôdait aux alentours des hommes à figure sinistre qui considéraient attentivement Andronic, et qui devaient être des espions du Guet. Il s'avança vers la porte de la maison de Fabiola, qui était fermée. H frappa plusieurs coups avec le maillet de bois personne ne vint. Il était dans un trouble extrême, craignant d'être saisi, craignant bien plus encore, s'il continuait à frapper, d'attirer l'attention des hommes de police sur cette maison, et de perdre Danaë et les chrétiens, qui sans doute devaient s'y trouver encore.

Vous êtes fou, l'ami, lui dirent quelques personnes qui lisaient l'affiche, d'aller faire vos visites à un pareil moment Qui voudrait rester à-vous attendre, tandis que tout le peuple va voir jeter les bateleurs et les chrétiens aux lions, à l'amphithéâtre de Flavius ?

-Vous croyez donc qu'iln'yapersonne ici? ditAndronic, d'un air contraint et embarrasse.

Non certes, reprit en riant le groupe, à moins que les enfans en nourrice, qui ont encore peur des lions.

J'ai vu ce matin sortir tout le monde, ajouta d'un air fort dégagé un individu qui était lu, de cette espèce fort répandue, qui a toujours tout vu et tout entendu principalement lorsqu'il ne s'est rien fait et qu'il ne s'est rien dit. Andronic s'éloigna, rêveur et rame brisée. Où était Danaë ? Les chrétiens étaient-ils en effet sortis, le matin, de la maison de Fabiola, comme venait de le dire cet homme? s'étaient-ils cachés ailleurs? 'étaient-ils pris? étaient-ils sauvés? Toutes ces interrogations poignantes se présentaient a la fois dans son cceur, et il ne savait qu'y répondre. Comme il remontait, tout pensif, la Voie Appia, il tourna machinalement à main droite, au Septizonium, et il se mit à suivre la foule, qui se précipitait vers l'amphithéâtre, par la 'Voie Triomphale. Lorsqu'il fut arrivé sous la colonnade dn Cirque, il entendit hurler les tigres, et il revint a l'affreuse

quence, nous portons cette résolution de la diète à )a connaisance de nos sujets, et nous )eur enjoignons de s y conformer. Le présent ordre de cabinet sera inséré dans la première partie du bulletin des lois.

Hanovre, 23 décembre 1859.

~NgM.-ERNEST-AUGUSTE Ct barondeSCHEE~E."

Ou écrit de Saint-Pétersbourg en date du 13 au journal de Lon~drcs le Times, que l'empereur Nicolas a été indisposé pendant quelques jourstet même assez sérieusement. Les journaux d'AHemagne ne confirment pas cette riouveHe..

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Des obstacles de tous genres gênent le transit en France, et causent, surtout, des entraves trcs-prejudiciaMcs aux relations de commerce avec l'Angleterre, la Suisse, l'Allemagne et les États-Unis. On ne peut se faire une idée des tracasseries des douanes et des formalités exigées pour le transit des marchandises manufacturées déclaration du contenu échantillon de chaque article, de chaque objet renferme dans le colis, ni le plomb, ni la déclaration ne suffisent, et les agens de la douane perdent leur temps à ouvrir et a vérifier les colis à leur sortie. Or, de cette inutile vérification, il resuite que fort souvent les marchandises n'étant pas rcemballëes avec les soins convenables, souffrent et se détériorent pendant les traversées quand elles prennent la voie de mer, ce qui arrive à une grande quantité de produits de l'industrie lyonnaise. On pourrait citer beaucoup de maisons de la Suisse ou des provinces Rhénanes qui, à cause de ces dësagremens, préfèrent maintenant, au transit par la France, le transit par Trieste, Hambourg, Rotterdam et même Liverpool, quoique ce soit souvent plus long et toujours plus coûteux. 1

Si des marchandises nous passons aux hommes, et la relation est intime entre les unes et les autres, nous retrouverons le régime prétendu protecteur de la douane sous une forme plus propre encore à écarter l'étranger de France. On rougit vraiment de la dégradante visite à laquelle sont soumis les hommes et à laquelle les femmes n'échappent pas. Chacun sait, cependant, que toutes ces rigueurs nej)arviennent pas à empêcher les marchandises prohibées ou trop fortement imposées dé pénétrer par masses au cœur de la France. Espérons que M. le directeur des douanes mettra promptement un terme aux justes plaintes qui s'élèvent de toutes parts, et que de nouvelles mesures, plus en harmonie avec les intérêts du commerce, feront disparaître toutes ces rigueurs enfantées par le système prohibitif.

J~ouveMes et t~Ms ttivers.

'[NTEMEfR.– MM. tes chanoines composant le chapitre mëtropotitain de Paris (te siège vacant), réunis aujourd'hui, 1" janvier 1840, en assemblée extraordinaire, ont nommé vicaires-genërauxcapitutaires, Mgr Atfre, chanoine, coadjuteurnommë.de Strasbourg; 2° M. Auge; M. More), avec tes titres et les attributions d'archidiacres de Notre-Dame, de Sainte-Geneviève et de Saint-Denis. .ïr

Le corps de Mgr. l'archevêque dcmnt sera exposé vendredi prochain dans l'église métropolitaine.

–M. t'ëveque de BeUay, nomme a t'archevechë de Reims par ordonnance.royate du 4 décembre, a refuse de quitter le diocèse qu'it-administre. On dispose en ce moment, rue de Seine-Saint-Germain, les appareits pour!'éclairage par le gaz.

Sur ]a façade principale du Patais-de-Justice, du cote de la rue de la Barilterte, va être placée une grosse horloge i des ouvriers sont occupés en ee moment à disposer remplacement.

On lit dans le SetN~pAore ~g Nars~e du 27 décembre Jamais t atmanach, le ca)endrier, les prophètes n'ont reçu du ciel, du moins du nôtre, un plus énergique démenti que pendant ces jours de fêtes. Ce n'est p)usun temps de printemps, c'est un temps d'ëtë~ les promeneurs cherchent l'ombre, car le soleil incommode, .la température est tencment douce que les manteaux sont devenus tout-a-fait inutites ta soirée et la nuit sont d'une tiédeur charmante, ceci est vraiment phénoménal. Les arbres et les plantes, .qui n'ont pas d'almanachs comme nous, se trompent de saison tes cerises mûrissent, les fraises commencent a rougir, les gazons des haies et les <!eurs extrêmement hâtives s'épanouissent aux branches des arbres. Comme de raison, ta suspension des travaux pendant ces beaux jours a fait renuer dans toutes nos promenades une foule immense l'aspect de ces promenades était aussi brillant qu'animé.

Un fait de somnambulisme assez extraordinaire vient de se passer à St-

réalité de sa situation. Que devenir et que faire ? Tous ses camarades allaient être jetés aux tiens; Danaë était peut-être prise aussi; et, dans une heure, des hyènes d'Afrique se disputeraient ses lambeaux Une fois sa cohorte anéantie, et sa nancee morte,Andronic ne comprenait plus le sens et le but de la vie. Il s'assit, désespère, sur un degré du portique, te visage dans ses mains; et le brave soldat pleura amèrement sur la chute de toutes ses affections dans ce monde. Comme il était réduit aux douleurs et, aux résolutions suprêmes, il se leva tout à coup. Il lui était venu une idée monstrueuse l'idée de tuer l'empereur. Il pensa qu'une révolution subite et terrible, dans l'empire, arreterait~sur-Ie-champ la célébration des jeux de ce cirque, ce qui peutêtre sauverait Danaë, si elle était prise, et avec elle Fabiola' et les Archers. Homme d'exécution et d'audace irrésistible, il s'arrêta décidément à ce parti. Il entra, parmi la foule, dans l'amphithéâtre, et il se glissa, à I.t faveur du tumulte et des exclamations qu'excitèrent les gladiateurs, jusqu'aux degrés qui dominaient la tente impériale. Il était la, lorsque les bourreaux amenèrent les sénateurs, les chrétiens, les archers et les bateleurs. Il vit bien clairement que Danaë n'avait pas été prise, ce qui inonda son coeur de joie, et lui ntmodifier ses projets. C'estalors qu'il imagina de jeter le nain au lion, se confiant à l'enthousiasme qu'un pareil fait, simplement et noblement expliqué, exciterait dans ta multitude. De leur coté, les chrétiens qui habitaient avec Danaë la maison de Fabiola, apprirent Tivcc une profonde terreur l'horrible nouvelle que lés hérauts criaient pat'les rues, et qu'une grande affiche, appliquée contre leur muraille, ne leur permit pas de révoquer en doute. Comme Usétaientplongés dans la stupeur profonde, causée par cette catastrophe, uu esclave ndèic de Fabiola, qui venait souvent leur porter, par uu& entrée: secrète, les avis ou les secours de sa maLtresse, arriva éptoré et désespéré,, et leur raconta comment Fabiola et un gt'and nombre de chrétiens, qui. habitaient aux environs du Grand Ch'que, avaient étéan't'têspcndantia nuit, et allaient, dans quelques iastans, être jetés aux liens. Les chrétiens. questionnèrent encore l'esclave sur ce qu'on disait des Archers Gaul&is. 'et des -sénateurs; et l'esclave leur répondit qu'il était bien vrai- en effet, que la cohorte des Archers avait été désarmée et saisie tout entièFeet que, parmi les sénateurs condamnés a mourir, se trouvait le maître de Fabiola, le noble et généreux Cornélius. Pendant que l'esclave achevait ces paroles, les chrétiens entendirent frapper à leur porte, avec le maillet de bois mais comme la rue était pleine d'hommes de police, et que celui qui frappait n'observait pas ~ne cet'taine espèce de signal, qui