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Titre : Journal de l'Empire

Éditeur : Imprimerie de Lenormant (Paris)

Date d'édition : 1810-04-09

Contributeur : Étienne, Charles-Guillaume (1777-1845). Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32797692j

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32797692j/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12679

Description : 09 avril 1810

Description : 1810/04/09.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4194103

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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aïs n'ont pas vu V.e qui s'y est passé ils ne peuvent donc contredire comme témoins les témoins oculaires de la maladie de l'agonie de la mort de l'enterrement. Ils ne peuvent non plus être considérés comme témoins lorsqu'ils certifient l'identité de la réclamante avec madame de Douhault. Ce n'est point là déposer d'un fait qui irappe les yeux c'est raisonner d'après d'anciens souvenirs qui souvent sont faillibles c'est comparer l'objet présent avec la réminiscence plus ou moins vive de l'objet qu'on a vu autrefois, avec l'image plus ou moins fidèle qui" s'en est conservée dans l'esprit en un mot, c'est prononcer un Jugement exprimer une opinion qui peut être vraie ou ̃fausse suivant les motifs sur lesquels elle est fondée. C'est une chose bien différente de certifier l'identité «jj'un individu qu'on a vu tout récemment ou de certifier *celle d'une personne qu'on n'a pas vu depuis nombre d'années. Dans le premier cas tout homme savant ou ignorant est jugé infaillible parce qu'on n'a besoin ni de raisonnement ni d'effort de mémoire pour reconnoître un -objet -qui est encore tout présent aux sens et à l'esprit. Dans ie second cas, il faut souvent, pour prononcer avec certitude beaucoup de réflexion et de sagacité. Il n'y a de juges compétens que les parens et les amis, ceux qui ont eu avec la personne qu'il s'agitde reconnoître des rapports d'affaires ou de société si constans et si intimes qu'ils ne peuvent avoir oublié ses traits. Encore ne faut-il pas s'en rapporter absolument à la ressemblance physique qui trompe •quelquefois. Arnaud Dutilh ressembloit si fort à Martin Guerre, que les quatre sœurs de celui-ci prirent l'imposteur pour leur frère et ne furent détrompées qu'au retour de Martin Guerre, en qui elles aperçurent sur-le-champ certaines nuances délicates et distinctives qui s'étoient effacées de leur souvenir en son absence. Pour juger qu'un individu présent est ou n'est pas la même personne qu'on a vue il y a 12 i5 20 25 ans le plus sûr moyen est de comparer l'un à l'autre sous le rapport moral, c'est-à-dire sous le rapport de l'éducation du tour particulier de l'esprit du caractère, des mœurs, des habitudes et c'est ce qu'ordinairement les gens du peuple ne sont pas en état de faire sur-tout à l'égard de personnes d'un rang distingué. Or, je ne vois parmi les témoins de la réclamante ni parens ni amis de madame de Douhault, ni sa respectable sœur, madame de Champignelles, ancienne prieure des Dominicaines de Montargis, avec qui elle n'a cessé de correspondre jusqu'en 1788, ni son médecin qui l'a soignée pendant 17 ans de suite ni les six curés des paroisses qu'elle habitait journellement ni enfin aucune personne de son rang et de sa société intime. Tous ces témoins essentiels ont déposé contre la réclamante, et l'ont repoussée comme une aventurière. Son cortège se compose d'un ancien fermier, d'un bailli de la justice de Chazelet de la fille Périsse et de trois autres domestiques qni probablement ont assez bien,connu madame Douhault pour savoir à quoi s'en tenir sur l'usurpatrice de son nom. On y peut aussi compter, si l'on veut, deux femmes bien «levées qui ont reconnu la réclamante mais qui l'ont reconnue sans motif, ayant déclaré, l'un* qu'elle n'a point vu madame de Douhault, sa compagne «l'enfance depuis leur sortie du couvent c'est-à-dire depuis 45 à 5o ans l'autre qu'elle n'avoit vu qu'à l'âge de 12 ans madame de Douhault sa cousine et qu'e/fe ne pouvait ie rappeCeneo trait). Tout le reste des témoins de la réclamante sont ou des mendians ou des journaliers

«« Faites 1' bonheur d'un peuple qui vous aime. » J' dirons au not' « Aimez vot' bienfaiteur. » '"̃̃ Ah* queu*ïê{e ̃̃̃

Pour les Français v

Sur mon honneur j' crois qu' j'en, perdrai la tète Ah! queufête

Pour les Français s ..•

Xt qu«u déchet pour messieurs les Anglais » Desabcibrs.

Bon, bon, mariei-pous. Gai gai mariez-vous

Eafans d'Autriche et de France Gai gai mariez-vous

Plus de distance

Entre nous.

Faisons en cet heureux jour

Où chacun de nous est frère Aux feux bruyans de la guerre Succéder ceux de l'amour.

Gai, gai, etc.

Au Héros partout vainqueur `' L'Hymen vient d'ouvrir son temple } Suivons tour-à-tour l'exemple De scyi bras et de soja coeur,

Gai, gai, etc.

oa des ouvriers de toute espèce, maçons, tailleurs de pie*re, charpentiers, pionniers, cordonniers, couturières, fileuses, laveuses de lessives, etc., cjui n'avoient point vu madame de Douhault depuis 12, i5, 20, 25, 5o ans, et qui ne l'avoient connue que très-superficiellement pour l'avoir vue à la promenade, ou dans la rue, ou dans l'église, pour lui avoir parlé quelquefois et rempli quelques commissions auprès d'elle. 1 d.fc' bl" 1

Cela posé voici la différence que j'établis entre les témoins de l'identité et les témoins de la mort. Les premiers ont pu facilement se tremper en reeonnoissant la réclamante pour madame de Douhault, soit par ce qu'ils ont jugé de la ressemblance physique de l'une et de l'autre d'après de fausses apparences d'après des souvenirs foibles confus, incertains, soit parce qu'ils n'avoient pas assez de connoissances ni de raisonnement pour juger de leur dissemblance morale les seconds n'ont pu se tromper en certifiant qu'ils ont vu madame de Douhault malade, mourante > morte, ensevelie portée en terre, parce qu'ils n'ont jugé de ces faits que d'après le rapport de leurs yeux. Les premiers ont pu être trompés soit, par la réclamante t qui, pour leur faire plus d'illusion leur cité comme d'ellemême mille particularités qu'on lui avoit récemment apprises soit par la fille Périsse et quelques autres complices, qui en oubliant la résurrection de leur ancienne maîtresse comme ils avoient publié sa mort, ont entraîné les suffrages! de la multitude les seconds n'ont pu être trompés par personne, parce qu'ils n'ont déposé d'après le rapport de personne. Les premiers ont pu aussi se rendre volontaire– ̃ ment fauteurs de l'intrigue, parce qu'ils ne risquoiont rien à faire une fausse déclaration, ayant toujours la ressource de dire après tout qu'ils s'étoient trompés ou qu'ils avoionl été trompés, comme l'ont dit vingt-deux d'entr'eux la* seconds n'ont pu vouloir tromper parce qu'en certifiant, et sur les registres d'Orléans et devant la justice, la mort d'une personne vivante ils s'exposoient évidemment à être punis non-seulement comme d infâmes faussaires niais encore comme complices de tous les crimes qui auroitntêtracommis pour préparer cette horrible fraude. Les premiers ont pu être séduits par les promesses de la réclamante et la preuve qu'ils ont compté sur sps promesses, c'est qu'ils vouloient la réintégrer sur-le-champ et de vive force dans le château de Chazelet sans attendre l'issue procès, ainsi qu'elle nous l'apprend elle-même dans sou Mémoire 1 an 11 à la cour de cassation, pag. 104 les seconds, tell, que MM. de la Koncière et de Guercheville r»lr'a»tres jouissant chacun de près de 80 mille livres t(e jwite n'ont pu être séduits par des promesses d^rgeai. ^'oubliez pas sur-tout qu'il leur étoit impossible coaime je l'ai lait voir, de commettre avec sûreté les crimes dont on les accus* la fraude auroit été dévoilée par la fille Periss* qui n'auroit pas manqué de les confondre devant la cour criminelle de Bourges elle auroit été démontrée par le» registres de la Salpêtrière dont ils ne pouvoient se rendra maîtres, et enfin par beaucoup d'autres preuves que madame de Dohhault vivante eût nécessairement données de son existence. D'où il faut conclure que les déclarations des témoins de l'identité sont très-suspectes en elles-mêmes, et que les dépositions des témoins de la mort sont d'irréprochables témoignages qui forment une démonstration invincible.

V.

( La fin de cet attiefe à demain. )

La Reine du fier Germain,

Qui désormais est la nôtre.

Ta passer d'un trône à l'autre

Semons de fiturs son chemin. Gai, gai, etc.

Quand aux vertus auxtalens,

"C'est la gloire qui la donne,

Que! éclat a la cenronne

Sur un front de dixruuit ans! -'jfGai, gai, etc.

Deux chefs sous leurs douces loi»

Tstinent notre ame enchaînée i

Puisse la fin de l'anne'e

A nos vœux en offrir treis

Gai gai, etc.

On sait que sans rejeton

fea rosé est l'orgueil de Flore

Mais on aime mieux encore « La rose unie au bouton. ̃.

Gai, gai, etc.

Puissent enfin dans cent ans

Bénissant leurs nœuds prospères,

Nos petits enfans grands-pères

Répéter à leurs enfans

Gai gai mariez-vous

Enfans d'Autriche et de France

Gai, gai, mariez-vous

(lus de distance

Entre nous. De sauciers.;