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Titre : Observations sur l'ouvrage de Madame la baronne de Staël, ayant pour titre "Considérations sur les principaux évènemens de la Révolution française" ([Reprod.]) / par M. de Bonald

Auteur : Bonald, Louis de (1754-1840). Auteur du texte

Éditeur : A. Le Clere, impr. de N. S. P. le pape et de Mgr l'archevêqueA. Le Clere, impr. de N. S. P. le pape et de Mgr l'archevêque (Paris)

Date d'édition : 1838

Sujet : France -- 1789-1799 (Révolution)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37237008r

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 microfiches ; 105*148 mm

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Description : Collection : Les archives de la Révolution française ; 6.3.267

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Collection Les archives de la Révolution française

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k41847w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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écrivains de cette école, fait grand bruit des différences et des variations que l'on remarque dans le nombre respectif des députés aux États-généraux tenus dans les divers âges de notre monarchie. C'est que ce nombre étoit et devoit être tout-à-fait indifférent. Dès que la constitution, considérant les ordres de l'État sous des rapports moraux, et non dans leur quotité physique, faisoit de chaque ordre une personne délibérant à part; le troisième ordre, n'eût-il été composé que de dix membres, eût été une personne publique aussi bien que le clergé et la noblesse, eussent-ils compté chacun mille députés, et auroit eu autant de poids dans la délibération, et son veto la même force et cela, ce me semble, est très-moral et même assez libéral; et peut-être la division en ordres avoit-elle moins d'inconvéniens que la division en partis. La variation dans le nombre respectif des députés de chaque ordre, et de tous les ordres, n'étoit donc d'aucune importance, et pour cette raison n'avoit jamais été remarquée; à quoi il est juste d'ajouter que les Etats-généraux, ayant été plus fréquemment assemblés lorsque les Anglais occupoient nos plus belles provinces, leur convocation n'avoit pu se faire intégralement.

M"" de Staël, qui n'oublie aucune de ses émotions, parle avec complaisance de celles que lui causa l'ouverture des États-généraux. Elle remarqua les figures et les costumes, l'attitude gauche des anoblis, l'attitude assurée et imposante du tiers-état. Ailleurs 2