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Titre : Observations sur l'ouvrage de Madame la baronne de Staël, ayant pour titre "Considérations sur les principaux évènemens de la Révolution française" ([Reprod.]) / par M. de Bonald

Auteur : Bonald, Louis de (1754-1840). Auteur du texte

Éditeur : A. Le Clere, impr. de N. S. P. le pape et de Mgr l'archevêqueA. Le Clere, impr. de N. S. P. le pape et de Mgr l'archevêque (Paris)

Date d'édition : 1838

Sujet : France -- 1789-1799 (Révolution)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37237008r

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 microfiches ; 105*148 mm

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Description : Collection : Les archives de la Révolution française ; 6.3.267

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Collection Les archives de la Révolution française

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k41847w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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les principes que M~ de Staël veut justifier et que j'ai dû combattre.

Je les combats, qu'il me soit permis de le dire une fois, avec plus de connoissance des hommes et des choses que M- de Staël, et avec une habitude des discussions politiques qu'elle n'a pu ni dû acquérir. Je l'aurois véritablement regrettée si elle en eût su autant que moi sur la révolution. Mieux que moi, peut-être, elle en a connu les intrigues, que les femmes, avides de confidences et de secrets, prennent volontiers pour des événemens.

A qui cependant, ou à quoi peut servir l'écrit politique de M- de Staël ? il n'ajoute certainement rien à la réputation d'esprit dont l'auteur jouit à si juste titre; et il y a même, ce me semble, moins d'éclat de style que dans ses autres ouvrages; et peut-être, par.l'exagération de ses idées libérales, l'amertume de ses censures, l'injustice de ses jugemens, la disposition à renverser ce qui chancelle, ou à frappeur ce qui est abattu, laissera-t-il une idée moins favorable de la rectitude d'esprit ou de la bonté de caractère qu'on aimoit à retrouver dans cette femme si spirituelle. Elle avoit paru, dans ses conversations, moins emportée sur les choses, plus indulgente envers les personnes et elle eût mieux fait, je crois, pour sa mémoire et pour notre repos, de conserver à son écrit le caractère de ses conversations ou s'il n'étoit qu'une bienséance commandée par les égards dus à la société au milieu de