adjoint à l'état-major de l'armée, François Favre, souslieutenant du 1" bataillon lyonnais, et Philippe Giraud, maréchal-des-logis de gendarmerie, et Antoine Falcou, secrétaire écrivant au bureau.
Et à l'instant a comparu le citoyen Ferrus-Plantigny, conduit par la gendarmerie, natif de Lyon, âgé de 32 ans, vivant de son revenu.
Aux questions qui lui ont été faites, il a répondu ainsi Il a été arrêté à Quincieu, par les habitants de la commune. Il était aide-de-camp du général Précy.
Il n'a accepté cette place que de force, parce qu'il n'a pas voulu se trouver dans le régiment des grenadiers de Saône, pour ne pas tirer sur l'armée des républicains.
Il n'a connu que les proclamations affichées par la municipalité et les corps administratifs, et non celles des représentants, ni la sommation du 7 octobre; le 7 octobre, il n'avait- pas une maladie grave, mais seulement des coliques qui le fatiguaient, cela ne l'a pas empêché de sortir de la ville le 9 avec l'armée lyonnaise.
Lors de son arrestation il était à cheval, il avait dès pistolets dans les fontes de la selle, et son sabre était à son côté, sans être tiré.
Il habitait ordinairement la campagne qu'il possède à Villefranche en Beaujolais avant le siège de Lyon il amena sa femme et ses enfants, qui étaient alors à Lyon, à cette campagne et lui ne retourna dans cette ville que pour y réparer la maison de sa femme dont les toits menaçaient ruine.
Il était noble, son grand-père ayant acquis des titres de noblesse.
Il avait servi treize à quatorze ans en qualité de lieutenantcolonel dans le régiment infanterie ci-devant Guienne, et avait quitté en 1788 ledit régiment.
Il n'a pas quitté le territoire de la République.